Rêve ou cauchemar ^
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Ju3993
Calypsoh
lea51
MasterMind
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Re: Rêve ou cauchemar ^
Merci beaucoup pour ce message
Effectivement, le suspense est à son comble et il n'a pas fini d'envahir les moindres recoins de mon histoire
Effectivement, le suspense est à son comble et il n'a pas fini d'envahir les moindres recoins de mon histoire
Chapitre 9
L’attente allait être longue et difficilement tenable. Jane n’avait pas souhaité lui donner toutes les informations au téléphone, ce qui la rendait nerveuse et impatiente. Plus que tout, elle aurait désiré s’endormir dans le lit de cet hôtel miteux pour ne se réveiller qu’au moment de l’arrivée de son équipe.
Soudain, elle fut arrachée de sa torpeur lorsque l’on cogna à la porte.
Hal Cross : Lisbon, c’est Cross. Puis-je m’entretenir avec vous quelques minutes ?
Sans qu’elle ne puisse le contrôler, son corps fut parcouru par un frisson insoutenable qui lui glaça le sang. Devait-elle rester muette, au risque d’éveiller les soupçons de l’agent Cross ? Ou bien accepter sa requête et contrôler la situation jusqu’à l’arrivée de son équipe ?
Teresa Lisbon : J’arrive tout de suite.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, ayant au préalable veillé à accrocher discrètement son Holster à sa taille, Lisbon ressentit son anxiété et son inquiétude reprendre le dessus. Les yeux de Cross la fixaient ardemment, d’une intensité troublante et d’une force dévastatrice. Lisbon, se fiant de plus en plus à son instinct, avait un mauvais pressentiment.
Hal Cross : Merci, Lisbon. Vous savez, je serais confus et catastrophé de vous importuner. Ca n’est pas le cas, j’espère ?
Teresa Lisbon : Non, non bien entendu.
Hal Cross : Me voilà rassuré. Pour tout vous dire Lisbon, je pensais qu’il serait plus opportun que nous puissions nous rencontrer plus régulièrement, pour discuter de manière informelle de l’enquête.
Malgré sa maitrise apparente, elle sentit le danger roder, tel un serpent se mouvant dans l’espace, prêt à surgir de l’ombre pour engloutir sa proie.
Teresa Lisbon : Disons que…je n’y verrais pas de réel inconvénient.
Hal Cross : De réels inconvénients, dites-vous ? Je sens comme une gêne dans votre réponse. Quelque chose ne va pas ?
Teresa Lisbon : Tout va pour le mieux, agent Cross. Simplement que cette enquête n’aboutit à rien malgré tous nos efforts.
Hal Cross : Ah…Cette fameuse enquête. Parlons-en justement. Sacré bourbier, n’est-ce pas ?! Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours l’impression que la réponse est à portée de main, tout prêt. C’est étrange comme sensation, qu’en dites-vous ?
Teresa Lisbon : Tout ce que j’en sais, c’est que nous sommes réellement au point mort.
Hal Cross : « Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé »
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Hal Cross : William Blake, Teresa. Vous permettez que je vous appelle Teresa, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon comprit que la partie cordiale allait bientôt laisser place à un affrontement bien plus dangereux et bien plus démoniaque qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Lentement, elle commença à glisser ses doigts sur le holster, ne sachant toujours pas si elle était le chasseur ou la proie.
Hal Cross : Teresa, vous me décevez beaucoup. Vous pensiez réellement que j’allais venir à votre rencontre et vous laisser disposer d’une arme chargée ?
Teresa sentit le sol craqueler sous ses pieds. Hal Cross était en train de creuser soigneusement la tombe dans laquelle il allait monstrueusement la projeter, admirant avec vice et cruauté le lent supplice qu’elle s’apprêtait à subir.
Teresa Lisbon : Hal, nous allons rester calme et discuter de tout cela.
Hal Cross : Vous avez peur, Teresa ?
Teresa Lisbon : Je veux simplement savoir ce que vous voulez, Hal.
Hal Cross : Faux, Teresa. Absolument faux. L’important n’est pas de savoir ce que je veux, mais ce que lui veut.
Teresa Lisbon : Lui ?
Hal Cross : Voyons, soyons sérieux. Il possède la majorité de vos moments de vie, capture la plupart de vos pensées et représente la totalité de vos angoisses et questionnements et vous osez me jouer cet air d’innocence. Ou bien vous essayez simplement de gagner du temps, Teresa. Ce qui ne serait pas très prudent, vous en conviendrez.
Teresa Lisbon : Hal, s’il vous plait, écoutez-moi. Je ne cherche en rien à vous duper. Je veux simplement que l’on puisse réfléchir à cette situation et ne pas sombrer dans des actes insensés. J’imagine que John le Rouge vous a promis monts et merveilles, qu’il vous a permis de révéler au grand jour et avec une aisance parfaite votre part de noirceur. Mais nous avons tous cette…
Hal Cross : Assez, Teresa !!!! Vous ne savez rien de lui. Vous n’y comprenez strictement rien. Vous continuez avec toute votre détermination et vos préjugés minables à le traquer tel un criminel piteux et morbide. Mais vous n’avez pas la profondeur et l’esprit nécessaires pour apprécier sa sagesse et sa grandeur d’âme. Vous êtes prisonniers de vos idées et de vos acharnements, tels des êtres faibles et indésirables.
Teresa Lisbon : Je veux simplement comprendre pourquoi vous êtes là,
Hal Cross : Oh…Patrick Jane ne vous a donc rien dit ? John le Rouge avait ainsi parfaitement raison. Notre cher Patrick, toujours aussi obstiné à faire cavalier seul, malgré votre dévouement absolu. Toutes ses mains tendues qu’il n’a jamais su saisir…Ça doit être frustrant Teresa.
Teresa Lisbon, malgré le niveau de dangerosité de son adversaire, n’avait aucun mal à détecter les petites manœuvres manipulatrices de Cross. Décidément, John le Rouge veillait à disposer d’un nombre conséquent de disciples mais dont les capacités mentales n’étaient pas susceptibles de le concurrencer sérieusement.
Teresa Lisbon : Hal, dites-moi pourquoi vous êtes ici, et pourquoi moi ?
Hal Cross : « Ce monde ne fait que rêver, il approche de sa fin ». Cher Teresa, votre désir incommensurable de vérité et de découverte va enfin être satisfait. John le Rouge va venir à vous. Il va maintenant se dévoiler. Il était grand temps de tomber les masques.
Teresa Lisbon : Pourquoi John le Rouge voudrait-il se dévoiler ?
Hal Cross : Ce combat fratricide entre Patrick Jane et John le Rouge a été d’une intensité sensationnelle. Mais il est maintenant temps pour le vainqueur de prouver à son adversaire qu’il a perdu la partie.
Teresa Lisbon : Foutaises !!! John le Rouge sent que l’étau se resserre, voilà tout.
Hal Cross : Teresa, vous n’avez aucune idée du bouleversement que cela va causer dans vos vies. Vous n’avez aucune idée du cauchemar qui va bientôt être le vôtre ainsi que de la pénombre et des noirceurs qui vont envahir vos vies. Il vous a condamné.
Hal Cross poussa un cri strident, pénétrant en profondeur dans l’âme de Teresa pour lui ôter toute forme d’espoir et de courage.
Hal Cross : Mais je dois tout de même vous répondre, ma chère Teresa. Pour tout vous avouer, John le Rouge vous porte une attention toute particulière. Il est très préoccupé par vos agissements et votre comportement. Il a ainsi voulu s’intéresser de plus près à vous. Histoire de faire davantage connaissance.
Teresa Lisbon : Histoire de faire connaissance ? Vous allez me torturer en attendant que votre cher Maitre vienne vous rendre visite en personne ?
Hal Cross : Teresa, voyons. L’accueillir dans ce lieu miteux et terne serait un blasphème à sa grandeur, vous le savez bien.
Teresa Lisbon : Alors pourquoi me faire venir dans cet endroit sordide avec cette enquête harassante ?
Hal Cross : Mais pour mieux vous isoler, mon enfant.
Une nouvelle fois, un rire machiavélique vint aux oreilles de Lisbon, lui prouvant toujours plus encore sa faiblesse et sa vulnérabilité.
Hal Cross : Lorsque vous êtes aux côtés de votre cher consultant, vous êtes beaucoup plus difficile à cerner, beaucoup plus ardue à attraper. Depuis quelque temps, les effectifs de police sont doublés et il convient ainsi d’être beaucoup plus rusé.
Teresa Lisbon : Je croyais que votre Maitre prodige n’avait aucun mal à infiltrer n’importe quelle organisation policière. C’est un manque sévère de témérité.
Hal Cross : Teresa, ne soyez pas si critique. Le résultat est là. Et sauf erreur de ma part, vous n’êtes pas dans une situation très confortable, ma chère. Je crois même qu’il est grand temps de passer à l’étape supérieure.
Pendant ce temps, Jane, accompagné de Cho, Rigsby et Van Pelt venait de pénétrer dans la cour de l’hôtel signalé par Lisbon. L’hôtel était scindé en deux espaces bien distincts, séparés au milieu par une bâtisse de fortune, qui malgré son état de délabrement certain, faisait office de réception. Le panneau principal indiquait que le bâtiment de gauche abritait les chambres allant de 1 à 20 et que celui de droite abritait celles allant de 21 à 40. L’équipe se précipita à gauche, puisque Lisbon leur avait indiquait le numéro 12. Arrivés devant la porte de la chambre, Cho n’eut aucune difficulté à pulvériser cette dernière, laissant la voie libre à ses coéquipiers pour envahir l’endroit, désireux par-dessus tout de secourir leur patronne.
Mais quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils purent enfin apercevoir le contenu de la chambre : elle était totalement vide, sans la moindre trace du passage de quiconque. Mais la stupeur fut totale lorsqu’ils le virent enfin, sur le mur au- dessus du lit. Celui qui fut à l’origine de nombreux questionnements, celui qui fit glacer le sang à de nombreuses personnes, celui qui fut toujours là pour prévenir du passage récent du démon et de l’enfer :
Soudain, elle fut arrachée de sa torpeur lorsque l’on cogna à la porte.
Hal Cross : Lisbon, c’est Cross. Puis-je m’entretenir avec vous quelques minutes ?
Sans qu’elle ne puisse le contrôler, son corps fut parcouru par un frisson insoutenable qui lui glaça le sang. Devait-elle rester muette, au risque d’éveiller les soupçons de l’agent Cross ? Ou bien accepter sa requête et contrôler la situation jusqu’à l’arrivée de son équipe ?
Teresa Lisbon : J’arrive tout de suite.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, ayant au préalable veillé à accrocher discrètement son Holster à sa taille, Lisbon ressentit son anxiété et son inquiétude reprendre le dessus. Les yeux de Cross la fixaient ardemment, d’une intensité troublante et d’une force dévastatrice. Lisbon, se fiant de plus en plus à son instinct, avait un mauvais pressentiment.
Hal Cross : Merci, Lisbon. Vous savez, je serais confus et catastrophé de vous importuner. Ca n’est pas le cas, j’espère ?
Teresa Lisbon : Non, non bien entendu.
Hal Cross : Me voilà rassuré. Pour tout vous dire Lisbon, je pensais qu’il serait plus opportun que nous puissions nous rencontrer plus régulièrement, pour discuter de manière informelle de l’enquête.
Malgré sa maitrise apparente, elle sentit le danger roder, tel un serpent se mouvant dans l’espace, prêt à surgir de l’ombre pour engloutir sa proie.
Teresa Lisbon : Disons que…je n’y verrais pas de réel inconvénient.
Hal Cross : De réels inconvénients, dites-vous ? Je sens comme une gêne dans votre réponse. Quelque chose ne va pas ?
Teresa Lisbon : Tout va pour le mieux, agent Cross. Simplement que cette enquête n’aboutit à rien malgré tous nos efforts.
Hal Cross : Ah…Cette fameuse enquête. Parlons-en justement. Sacré bourbier, n’est-ce pas ?! Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours l’impression que la réponse est à portée de main, tout prêt. C’est étrange comme sensation, qu’en dites-vous ?
Teresa Lisbon : Tout ce que j’en sais, c’est que nous sommes réellement au point mort.
Hal Cross : « Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé »
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Hal Cross : William Blake, Teresa. Vous permettez que je vous appelle Teresa, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon comprit que la partie cordiale allait bientôt laisser place à un affrontement bien plus dangereux et bien plus démoniaque qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Lentement, elle commença à glisser ses doigts sur le holster, ne sachant toujours pas si elle était le chasseur ou la proie.
Hal Cross : Teresa, vous me décevez beaucoup. Vous pensiez réellement que j’allais venir à votre rencontre et vous laisser disposer d’une arme chargée ?
Teresa sentit le sol craqueler sous ses pieds. Hal Cross était en train de creuser soigneusement la tombe dans laquelle il allait monstrueusement la projeter, admirant avec vice et cruauté le lent supplice qu’elle s’apprêtait à subir.
Teresa Lisbon : Hal, nous allons rester calme et discuter de tout cela.
Hal Cross : Vous avez peur, Teresa ?
Teresa Lisbon : Je veux simplement savoir ce que vous voulez, Hal.
Hal Cross : Faux, Teresa. Absolument faux. L’important n’est pas de savoir ce que je veux, mais ce que lui veut.
Teresa Lisbon : Lui ?
Hal Cross : Voyons, soyons sérieux. Il possède la majorité de vos moments de vie, capture la plupart de vos pensées et représente la totalité de vos angoisses et questionnements et vous osez me jouer cet air d’innocence. Ou bien vous essayez simplement de gagner du temps, Teresa. Ce qui ne serait pas très prudent, vous en conviendrez.
Teresa Lisbon : Hal, s’il vous plait, écoutez-moi. Je ne cherche en rien à vous duper. Je veux simplement que l’on puisse réfléchir à cette situation et ne pas sombrer dans des actes insensés. J’imagine que John le Rouge vous a promis monts et merveilles, qu’il vous a permis de révéler au grand jour et avec une aisance parfaite votre part de noirceur. Mais nous avons tous cette…
Hal Cross : Assez, Teresa !!!! Vous ne savez rien de lui. Vous n’y comprenez strictement rien. Vous continuez avec toute votre détermination et vos préjugés minables à le traquer tel un criminel piteux et morbide. Mais vous n’avez pas la profondeur et l’esprit nécessaires pour apprécier sa sagesse et sa grandeur d’âme. Vous êtes prisonniers de vos idées et de vos acharnements, tels des êtres faibles et indésirables.
Teresa Lisbon : Je veux simplement comprendre pourquoi vous êtes là,
Hal Cross : Oh…Patrick Jane ne vous a donc rien dit ? John le Rouge avait ainsi parfaitement raison. Notre cher Patrick, toujours aussi obstiné à faire cavalier seul, malgré votre dévouement absolu. Toutes ses mains tendues qu’il n’a jamais su saisir…Ça doit être frustrant Teresa.
Teresa Lisbon, malgré le niveau de dangerosité de son adversaire, n’avait aucun mal à détecter les petites manœuvres manipulatrices de Cross. Décidément, John le Rouge veillait à disposer d’un nombre conséquent de disciples mais dont les capacités mentales n’étaient pas susceptibles de le concurrencer sérieusement.
Teresa Lisbon : Hal, dites-moi pourquoi vous êtes ici, et pourquoi moi ?
Hal Cross : « Ce monde ne fait que rêver, il approche de sa fin ». Cher Teresa, votre désir incommensurable de vérité et de découverte va enfin être satisfait. John le Rouge va venir à vous. Il va maintenant se dévoiler. Il était grand temps de tomber les masques.
Teresa Lisbon : Pourquoi John le Rouge voudrait-il se dévoiler ?
Hal Cross : Ce combat fratricide entre Patrick Jane et John le Rouge a été d’une intensité sensationnelle. Mais il est maintenant temps pour le vainqueur de prouver à son adversaire qu’il a perdu la partie.
Teresa Lisbon : Foutaises !!! John le Rouge sent que l’étau se resserre, voilà tout.
Hal Cross : Teresa, vous n’avez aucune idée du bouleversement que cela va causer dans vos vies. Vous n’avez aucune idée du cauchemar qui va bientôt être le vôtre ainsi que de la pénombre et des noirceurs qui vont envahir vos vies. Il vous a condamné.
Hal Cross poussa un cri strident, pénétrant en profondeur dans l’âme de Teresa pour lui ôter toute forme d’espoir et de courage.
Hal Cross : Mais je dois tout de même vous répondre, ma chère Teresa. Pour tout vous avouer, John le Rouge vous porte une attention toute particulière. Il est très préoccupé par vos agissements et votre comportement. Il a ainsi voulu s’intéresser de plus près à vous. Histoire de faire davantage connaissance.
Teresa Lisbon : Histoire de faire connaissance ? Vous allez me torturer en attendant que votre cher Maitre vienne vous rendre visite en personne ?
Hal Cross : Teresa, voyons. L’accueillir dans ce lieu miteux et terne serait un blasphème à sa grandeur, vous le savez bien.
Teresa Lisbon : Alors pourquoi me faire venir dans cet endroit sordide avec cette enquête harassante ?
Hal Cross : Mais pour mieux vous isoler, mon enfant.
Une nouvelle fois, un rire machiavélique vint aux oreilles de Lisbon, lui prouvant toujours plus encore sa faiblesse et sa vulnérabilité.
Hal Cross : Lorsque vous êtes aux côtés de votre cher consultant, vous êtes beaucoup plus difficile à cerner, beaucoup plus ardue à attraper. Depuis quelque temps, les effectifs de police sont doublés et il convient ainsi d’être beaucoup plus rusé.
Teresa Lisbon : Je croyais que votre Maitre prodige n’avait aucun mal à infiltrer n’importe quelle organisation policière. C’est un manque sévère de témérité.
Hal Cross : Teresa, ne soyez pas si critique. Le résultat est là. Et sauf erreur de ma part, vous n’êtes pas dans une situation très confortable, ma chère. Je crois même qu’il est grand temps de passer à l’étape supérieure.
Pendant ce temps, Jane, accompagné de Cho, Rigsby et Van Pelt venait de pénétrer dans la cour de l’hôtel signalé par Lisbon. L’hôtel était scindé en deux espaces bien distincts, séparés au milieu par une bâtisse de fortune, qui malgré son état de délabrement certain, faisait office de réception. Le panneau principal indiquait que le bâtiment de gauche abritait les chambres allant de 1 à 20 et que celui de droite abritait celles allant de 21 à 40. L’équipe se précipita à gauche, puisque Lisbon leur avait indiquait le numéro 12. Arrivés devant la porte de la chambre, Cho n’eut aucune difficulté à pulvériser cette dernière, laissant la voie libre à ses coéquipiers pour envahir l’endroit, désireux par-dessus tout de secourir leur patronne.
Mais quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils purent enfin apercevoir le contenu de la chambre : elle était totalement vide, sans la moindre trace du passage de quiconque. Mais la stupeur fut totale lorsqu’ils le virent enfin, sur le mur au- dessus du lit. Celui qui fut à l’origine de nombreux questionnements, celui qui fit glacer le sang à de nombreuses personnes, celui qui fut toujours là pour prévenir du passage récent du démon et de l’enfer :
Dernière édition par MasterMind le Jeu 27 Déc 2012 - 16:41, édité 1 fois
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Ahhhh la suite! Seraient ils déjà partis de la chambre ou bien les chiffres auraient ils été inversés sur la porte? Dans ce cas Lisbon serait dans la chambre 21...
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
inesd4- Gardien du parking
Re: Rêve ou cauchemar ^
inesd4 a écrit:Ahhhh la suite! Seraient ils déjà partis de la chambre ou bien les chiffres auraient ils été inversés sur la porte? Dans ce cas Lisbon serait dans la chambre 21...
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
Je plussois !
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bonjour,
Merci à vous pour vos messages . Voici un nouveau chapitre. A l'issue de ce dernier, j'aurais enfin planté le decor de l'ensemble des protagonistes de mon histoire. La suite sera donc un approfondissement des différentes pistes lancées, tout en restant bien entendu cohérent pour les enchainer au mieux les unes aux autres.
Bonne lecture à vous
Merci à vous pour vos messages . Voici un nouveau chapitre. A l'issue de ce dernier, j'aurais enfin planté le decor de l'ensemble des protagonistes de mon histoire. La suite sera donc un approfondissement des différentes pistes lancées, tout en restant bien entendu cohérent pour les enchainer au mieux les unes aux autres.
Bonne lecture à vous
Chapitre 10
Le sentiment de s’être fait une nouvelle fois doublé fut terrassé avec une violence inouïe par une terreur profonde et noire, celle inspirée par ses pensées pour Lisbon. Et si, par une escalade de l’horreur si proche et si palpable, Patrick allait devoir à nouveau subir le traumatisme le plus profond et le plus désastreux de sa vie ? Des dizaines de questions morbides et pressantes se bousculaient dans sa tête alors qu’il venait à peine de découvrir le smiley maléfique.
Toute l’équipe, dans un effroi total, fut balayée par ce nouvel affront, qui allait cette fois mettre en branle le fondement même de leur fonctionnement. Lisbon était en danger et il allait devoir redoubler d’efforts et de courage pour la retrouver, saine et sauve.
Grace Van Pelt : Mais comment a-t-il pu l’amener et ranger la chambre aussi rapidement ?
Wayne Rigbsy : Il n’y a aucune trace d’effraction, ni même d’un quelconque passage.
Patrick Jane : Lisbon n’a jamais séjourné ici.
Kimball Cho : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Tandis que les trois collègues tentèrent vainement de comprendre la signification des mots obscurs de Jane, ce dernier comprit avec effroi l’erreur qu’il venait de commettre.
Patrick Jane : Lorsque Lisbon m’a téléphoné et qu’elle m’a donné les coordonnées de son hôtel et de sa chambre, je me rappelle maintenant avoir entendu le bruit d’une grue qui se déplaçait. Comme si des travaux étaient en train d’être effectués près de son hôtel. Mais aucun signe de travaux dans ce foutu hôtel. Je n’ai pas su le réaliser dès notre arrivée.
Cette déclaration troubla à la fois Patrick et ses amis. Ils venaient de prendre conscience avec davantage de force et de certitude le pouvoir fracassant qu’exerçait John le Rouge sur le mental de Patrick. Toutes les fois où ils touchaient presque au but, où l’issue de cette chasse macabre leur paraissait si proche et si accessible, Patrick Jane commettait les erreurs les plus élémentaires compte tenu de ses prouesses et de ses capacités mentales. Il repensa furtivement à l’épisode houleux du centre commercial, lorsqu’il réalisa bien trop tard que la tueuse de John le Rouge se rendait à l’étage 505 et non 506. Cependant, ils comprenaient maintenant que toutes ces fameuses avancées d’enquête, ces moments de tension incommensurable où John le Rouge leur paraissait si atteignable n’étaient que de pures inventions orchestrées par ce génie criminel. Il faisait et défaisait leurs espoirs avec la dextérité d’un joueur d’échecs dont les parades et les stratégies vous broient petit à petit, lentement et ardemment.
Kimball Cho : Il n’a laissé aucune trace, comment va-t-on procéder pour la retrouver ?
Patrick Jane : Il faut fouiller cette chambre, retourner tout ce qui peut s’y trouver. C’est notre seul espoir.
Avec toute l’énergie et la mobilisation du désespoir qui guette, l’équipe entreprit une recherche minutieuse pour trouver le moindre élément susceptible de les mener jusqu’à Lisbon.
Wayne Rigsby : Ne cherchez plus, je viens de trouver.
Rigsby retira un bout de papier blanc, coincé sous la lampe de chevet. Lorsque Jane pénétra dans la chambre, il ne peut s’empêcher de repenser à cette scène tragique, lorsqu’il découvrit avec horreur la chambre de sa femme sans dessus-dessous, la lampe de chevet renversé sur la table de nuit.
Jetant au préalable un regard inquiet à ses amis, Rigsby commença à lire le message écrit sur le bout de papier.
Wayne Rigsby : « Eureka. Vous venez de trouver un élément important, n’est-ce pas. Un infime espoir de comprendre et de mesurer la situation. Oui, chers amis, j’ai emmené Lisbon avec moi. Après tant de travail sur une enquête aussi difficile, des liens se sont créés vous savez. Il fallait également que nous puissions poursuivre nos discussions dans un lieu plus sûr. Mais où, me demanderez-vous ? C’est maintenant à vous, Patrick Jane que je m’adresse. L’énigme de votre vie va bientôt se dénouer, sous vos yeux. Mais en serez-vous acteur ou simple spectateur ? Votre ami Lisbon a pris quelques coups d’avance puisqu’elle s’apprête à avoir une petite entrevue spéciale. L’enviez-vous ? Le spectacle s’annonce à la hauteur, cher Patrick. Il est impatient, impatient de vous affronter dans une ultime bataille. Chercher Lisbon serait vain et inutile. Nous prenons soin d’elle, je vous le promet.
PS : Un dernier petit détail qui ne manquera pas de vous intéresser. Votre chère ami Teresa n’a jamais séjourné dans cet hôtel. Elle a gentiment été bercée d’illusions lorsque tout a été aménagé dans cette enquête pour lui faire croire qu’elle résidait dans l’hôtel Broak spealt. Un vrai décor de cinéma, avec acteurs et artifices. N’oubliez pas Patrick, tout n’est que spectacle et illusions. »
Kimball Cho : Hal Cross ? L’agent avec qui elle travaillait j’imagine.
Patrick Jane : Oui, il s’agit bien entendu d’une fausse identité. Mais il est l’un des plus fidèles disciples de John le Rouge. S’il lui laisse la possibilité de jouer avec Lisbon et de m’adresser un message aussi direct, ce fameux Hal Cross doit avoir une place de choix dans son réseau.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Il n’a rien mentionné qui puisse nous aider à la retrouver.
Patrick Jane : Nous ne pourrons pas la retrouver tant que nous ne le retrouverons pas à lui.
Wayne Rigsby : Et si c’est lui qui nous trouve, Jane ?
Patrick Jane : Allons au bureau.
Van Pelt et Cho échangèrent un regard teinté d’interrogation et de doute. Patrick Jane venait d’esquiver totalement l’interpellation de Rigsby. Pour la première fois, il ne savait quoi répondre, et il avait délibérément décidé d’éviter ce sujet sur lequel il commençait sérieusement à vaciller.
Tandis que Jane et les membres de l’équipe regagnèrent les bureaux du CBI, plongés dans un abysse de doutes et de frustrations, une jeune femme commençait à émerger lentement, sentant peu à peu ses yeux se rouvrir, comme si ces derniers avaient été clos durant des siècles. Lorsqu’elle fut en mesure de pouvoir distinguer ce qui l’entourait, elle fut interloqué et anxieuse quant à l’endroit où elle se trouvait. Il faisait chaud, très chaud, tandis que l’obscurité enveloppait cette pièce d’une tension quasi palpable. Mais la question qui la travaillait encore davantage était la façon dont elle avait atterri ici. De quoi se souvenait-elle ? Mais, oui ! de la discussion avec Cross bien sur. Elle avait découvert que ce dernier était un disciple de John le Rouge. Mais avant qu’il ne vienne à elle, Jane l’avait enfin contacté. Il l’avait prévenu de leur arrivée, lui et l’équipe au complet. Pourquoi n’était-il pas arrivé à temps ?
Hal Cross : Vous êtes enfin réveillé, Teresa.
"L'agent" Cross se tenait devant elle, le visage toujours aussi marqué par cet air inquiétant et mystérieux.
Teresa Lisbon : Où suis-je ?
Hal Cross : Dans un lieu sur. Ne vous inquiétez pas, j’ai même pris le soin de l’indiquer à vos chers amis. Ils n’auront donc aucun souci à se faire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait pour m’enlever, Hal ?
Hal Cross : Vous n’avez donc aucun souvenir ? C’est fort dommage, je dois dire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait ?!
Hal Cross : Mais je n’étais pas tout seul, Teresa.
Teresa Lisbon : Qu’est-ce que vous dites ?
Hal Cross : Je vais ainsi vous rafraichir la mémoire. Alors que nous discutions avec passion, une douleur puissante est venue se nicher dans votre dos. Une douleur vive, rapide et…électrique.
Puis soudain, un souvenir lui traversa l’esprit, aussi tranchant qu’une lame de couteau. Elle faisait face à Cross, sentant le danger entrer par la grande porte. Mais alors qu’elle se décida enfin à passer à l’action, une décharge électrique était venue détruire toutes ses ambitions et la plonger dans un sommeil forcé et douloureux. Une décharge électrique répéta-t-elle dans sa tête. Un taser ? Malgré son état second et sa difficulté à rester éveillé, son sang se glaça et son cœur se mit à battre à tout rompre. Il était derrière elle, il l’avait agressé pour la plonger dans un état d’inconscience. Mais comment a-t-il pu s’introduire dans sa chambre ? Lisbon réalisa ainsi avec effroi qu’il était là depuis un bon moment déjà, assistant à la conversation téléphonique avec Jane.
Hal Cross : Et oui, Teresa. Il vous a fait cet honneur. Il était là, caché, attendant le bon moment pour vous attraper. Ce doit être un honneur pour vous que d’avoir été la proie directe de l’homme que vous recherchez depuis dans de temps.
Teresa Lisbon : Il n’y a rien d’honorable chez John le Rouge.
: C’est cette franchise et ce courage que j’ai toujours apprécié chez vous, Teresa. Cher Hal, pourriez-vous nous laisser quelques instants, s’il-vous plait ?
Toute l’équipe, dans un effroi total, fut balayée par ce nouvel affront, qui allait cette fois mettre en branle le fondement même de leur fonctionnement. Lisbon était en danger et il allait devoir redoubler d’efforts et de courage pour la retrouver, saine et sauve.
Grace Van Pelt : Mais comment a-t-il pu l’amener et ranger la chambre aussi rapidement ?
Wayne Rigbsy : Il n’y a aucune trace d’effraction, ni même d’un quelconque passage.
Patrick Jane : Lisbon n’a jamais séjourné ici.
Kimball Cho : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Tandis que les trois collègues tentèrent vainement de comprendre la signification des mots obscurs de Jane, ce dernier comprit avec effroi l’erreur qu’il venait de commettre.
Patrick Jane : Lorsque Lisbon m’a téléphoné et qu’elle m’a donné les coordonnées de son hôtel et de sa chambre, je me rappelle maintenant avoir entendu le bruit d’une grue qui se déplaçait. Comme si des travaux étaient en train d’être effectués près de son hôtel. Mais aucun signe de travaux dans ce foutu hôtel. Je n’ai pas su le réaliser dès notre arrivée.
Cette déclaration troubla à la fois Patrick et ses amis. Ils venaient de prendre conscience avec davantage de force et de certitude le pouvoir fracassant qu’exerçait John le Rouge sur le mental de Patrick. Toutes les fois où ils touchaient presque au but, où l’issue de cette chasse macabre leur paraissait si proche et si accessible, Patrick Jane commettait les erreurs les plus élémentaires compte tenu de ses prouesses et de ses capacités mentales. Il repensa furtivement à l’épisode houleux du centre commercial, lorsqu’il réalisa bien trop tard que la tueuse de John le Rouge se rendait à l’étage 505 et non 506. Cependant, ils comprenaient maintenant que toutes ces fameuses avancées d’enquête, ces moments de tension incommensurable où John le Rouge leur paraissait si atteignable n’étaient que de pures inventions orchestrées par ce génie criminel. Il faisait et défaisait leurs espoirs avec la dextérité d’un joueur d’échecs dont les parades et les stratégies vous broient petit à petit, lentement et ardemment.
Kimball Cho : Il n’a laissé aucune trace, comment va-t-on procéder pour la retrouver ?
Patrick Jane : Il faut fouiller cette chambre, retourner tout ce qui peut s’y trouver. C’est notre seul espoir.
Avec toute l’énergie et la mobilisation du désespoir qui guette, l’équipe entreprit une recherche minutieuse pour trouver le moindre élément susceptible de les mener jusqu’à Lisbon.
Wayne Rigsby : Ne cherchez plus, je viens de trouver.
Rigsby retira un bout de papier blanc, coincé sous la lampe de chevet. Lorsque Jane pénétra dans la chambre, il ne peut s’empêcher de repenser à cette scène tragique, lorsqu’il découvrit avec horreur la chambre de sa femme sans dessus-dessous, la lampe de chevet renversé sur la table de nuit.
Jetant au préalable un regard inquiet à ses amis, Rigsby commença à lire le message écrit sur le bout de papier.
Wayne Rigsby : « Eureka. Vous venez de trouver un élément important, n’est-ce pas. Un infime espoir de comprendre et de mesurer la situation. Oui, chers amis, j’ai emmené Lisbon avec moi. Après tant de travail sur une enquête aussi difficile, des liens se sont créés vous savez. Il fallait également que nous puissions poursuivre nos discussions dans un lieu plus sûr. Mais où, me demanderez-vous ? C’est maintenant à vous, Patrick Jane que je m’adresse. L’énigme de votre vie va bientôt se dénouer, sous vos yeux. Mais en serez-vous acteur ou simple spectateur ? Votre ami Lisbon a pris quelques coups d’avance puisqu’elle s’apprête à avoir une petite entrevue spéciale. L’enviez-vous ? Le spectacle s’annonce à la hauteur, cher Patrick. Il est impatient, impatient de vous affronter dans une ultime bataille. Chercher Lisbon serait vain et inutile. Nous prenons soin d’elle, je vous le promet.
PS : Un dernier petit détail qui ne manquera pas de vous intéresser. Votre chère ami Teresa n’a jamais séjourné dans cet hôtel. Elle a gentiment été bercée d’illusions lorsque tout a été aménagé dans cette enquête pour lui faire croire qu’elle résidait dans l’hôtel Broak spealt. Un vrai décor de cinéma, avec acteurs et artifices. N’oubliez pas Patrick, tout n’est que spectacle et illusions. »
Hal Cross
Kimball Cho : Hal Cross ? L’agent avec qui elle travaillait j’imagine.
Patrick Jane : Oui, il s’agit bien entendu d’une fausse identité. Mais il est l’un des plus fidèles disciples de John le Rouge. S’il lui laisse la possibilité de jouer avec Lisbon et de m’adresser un message aussi direct, ce fameux Hal Cross doit avoir une place de choix dans son réseau.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Il n’a rien mentionné qui puisse nous aider à la retrouver.
Patrick Jane : Nous ne pourrons pas la retrouver tant que nous ne le retrouverons pas à lui.
Wayne Rigsby : Et si c’est lui qui nous trouve, Jane ?
Patrick Jane : Allons au bureau.
Van Pelt et Cho échangèrent un regard teinté d’interrogation et de doute. Patrick Jane venait d’esquiver totalement l’interpellation de Rigsby. Pour la première fois, il ne savait quoi répondre, et il avait délibérément décidé d’éviter ce sujet sur lequel il commençait sérieusement à vaciller.
Tandis que Jane et les membres de l’équipe regagnèrent les bureaux du CBI, plongés dans un abysse de doutes et de frustrations, une jeune femme commençait à émerger lentement, sentant peu à peu ses yeux se rouvrir, comme si ces derniers avaient été clos durant des siècles. Lorsqu’elle fut en mesure de pouvoir distinguer ce qui l’entourait, elle fut interloqué et anxieuse quant à l’endroit où elle se trouvait. Il faisait chaud, très chaud, tandis que l’obscurité enveloppait cette pièce d’une tension quasi palpable. Mais la question qui la travaillait encore davantage était la façon dont elle avait atterri ici. De quoi se souvenait-elle ? Mais, oui ! de la discussion avec Cross bien sur. Elle avait découvert que ce dernier était un disciple de John le Rouge. Mais avant qu’il ne vienne à elle, Jane l’avait enfin contacté. Il l’avait prévenu de leur arrivée, lui et l’équipe au complet. Pourquoi n’était-il pas arrivé à temps ?
Hal Cross : Vous êtes enfin réveillé, Teresa.
"L'agent" Cross se tenait devant elle, le visage toujours aussi marqué par cet air inquiétant et mystérieux.
Teresa Lisbon : Où suis-je ?
Hal Cross : Dans un lieu sur. Ne vous inquiétez pas, j’ai même pris le soin de l’indiquer à vos chers amis. Ils n’auront donc aucun souci à se faire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait pour m’enlever, Hal ?
Hal Cross : Vous n’avez donc aucun souvenir ? C’est fort dommage, je dois dire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait ?!
Hal Cross : Mais je n’étais pas tout seul, Teresa.
Teresa Lisbon : Qu’est-ce que vous dites ?
Hal Cross : Je vais ainsi vous rafraichir la mémoire. Alors que nous discutions avec passion, une douleur puissante est venue se nicher dans votre dos. Une douleur vive, rapide et…électrique.
Puis soudain, un souvenir lui traversa l’esprit, aussi tranchant qu’une lame de couteau. Elle faisait face à Cross, sentant le danger entrer par la grande porte. Mais alors qu’elle se décida enfin à passer à l’action, une décharge électrique était venue détruire toutes ses ambitions et la plonger dans un sommeil forcé et douloureux. Une décharge électrique répéta-t-elle dans sa tête. Un taser ? Malgré son état second et sa difficulté à rester éveillé, son sang se glaça et son cœur se mit à battre à tout rompre. Il était derrière elle, il l’avait agressé pour la plonger dans un état d’inconscience. Mais comment a-t-il pu s’introduire dans sa chambre ? Lisbon réalisa ainsi avec effroi qu’il était là depuis un bon moment déjà, assistant à la conversation téléphonique avec Jane.
Hal Cross : Et oui, Teresa. Il vous a fait cet honneur. Il était là, caché, attendant le bon moment pour vous attraper. Ce doit être un honneur pour vous que d’avoir été la proie directe de l’homme que vous recherchez depuis dans de temps.
Teresa Lisbon : Il n’y a rien d’honorable chez John le Rouge.
: C’est cette franchise et ce courage que j’ai toujours apprécié chez vous, Teresa. Cher Hal, pourriez-vous nous laisser quelques instants, s’il-vous plait ?
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
C'est bon, RJ entre en scène. Le décors est planté,y'a plus qu'à suivre l'histoire =)
Re: Rêve ou cauchemar ^
Salut à tous,
Voici la suite avec un nouveau chapitre
Voici la suite avec un nouveau chapitre
Chapitre 11
Jamais elle n’aurait pensé venir en aide à Jane de cette façon et s’impliquer avec autant d’entrain et de volonté. Elle savait pertinemment que sa carrière en dépendait. Mais son désir profond de participer activement à la traque d’un tel monstre lui paraissait être une priorité absolue.
Lors de ses premiers pas dans cette enquête au premier abord routinière, elle pensait mettre aisément toute son énergie, son professionnalisme et sa détermination au profit de la pourchasse de celui que l’on appelait . Malgré la réputation qui était la sienne, la difficulté constante du CBI à le retrouver et le nombre de ses victimes qui ne cessait de s’accroitre, il ne devait pas être si insaisissable que cela et tous ses efforts seraient assortis d’un résultat.
Cependant, elle ne comprit que progressivement l’enfer dans lequel elle venait de s’immiscer et les conséquences que cette traque auraient sur sa vie, son moral, sa personnalité et son bien-être. Les vidéos où la suit partout, poussant le vice jusqu’à son paroxysme en la filmant à travers les fenêtres de sa chambre d’hôtel. Le cadavre découvert dans le placard de Rosalind Haker, tandis que cette dernière s’élançait sans retenue dans une interprétation au piano d’une mélodie inquiétante de Sébastien Bach. John Le Rouge exerçait une pression machiavélique puissante et oppressante qui venait peu à peu semer le doute dans son esprit.
Puis vint le coup de grâce, cette ultime touche macabre qui provoqua la mort du jeune agent Wainwright. Ce jeune agent, malgré ses compétences et ses connaissances, était effrayé au plus haut point par cette affaire . Il n’eut malheureusement pas le temps d’en connaitre davantage et trouva mort sous ses balles. Elle l’avait tué…
Susan Darcy : Qui aurait un jour pensé que vous vous retrouveriez ici, face à moi Monsieur Bertram ?
Gale Bertram : Vous êtes en train de commettre une erreur monumentale, agent Darcy. Vous êtes sur le point de mettre un terme à une si brillante carrière.
Susan Darcy : Vous n’êtes pas en position de force, me semble-t-il. Vous êtes même dans une situation assez inconfortable.
Gale Bertram : Deux solutions se présentent à nous, Darcy. Soit vous croyez Patrick Jane, et je serais déçu et surpris compte tenu des prouesses dont vous êtes à l’origine, tant par votre carrière excellente que par votre état d’esprit déterminé. Soit vous êtes complice de ses agissements ridicules et puérils, ce qui serait une menace considérable pour vous.
Susan Darcy : Je vous laisse y répondre tout seul. Je dois plutôt me concentrer sur les éléments troublants qui m’amènent à vous garder ici.
Gale Bertram : Les éléments troublants, vous dites ?
Susan Darcy : Allons-y, Monsieur Bertram. Je suis persuadé que vous allez m’expliquer avec tout l’aplomb et l’aisance dont vous êtes capable l’origine de ces objets et le pourquoi de leur présence dans votre appartement.
Gale Bertram : Ces objets ? Quels objets ?
Susan Darcy : J’ai mené beaucoup trop d’interrogatoires pour ne pas arriver à déceler la moindre tentative de manipulation de la part de l’interrogé, Monsieur Bertram. Oubliez toutes vos combines et vos manœuvres. Quant à moi, devant votre obstination, je vais en venir aux faits : suite à la déclaration plus que surprenante de Patrick Jane, la pression fut si forte qu’une perquisition de votre domicile s’est imposée au FBI avec un naturel déconcertant.
Gale Bertram : Vous bluffez, Darcy. Jamais vous n’aurez pu obtenir le moindre mandat suite à cette pitrerie de la part de Jane.
Susan Darcy : Monsieur Bertram, n’est pas le seul à avoir des relations. Ça n’a pas été un chemin de croix pour obtenir ce fameux sésame. D’ailleurs vous-même avait également de nombreuses relations et connaissances. C’est toujours d’une très grande utilité, je dois dire.
Gale Bertram : Me garder ici alors que vous n’avez aucune preuve n’est pas suffisant, Darcy ? Vous vous êtes également introduite de façon illégale à mon domicile, histoire de pouvoir creuser encore davantage le trou abyssal dans lequel vous allez plonger tête la première ?
Susan Darcy : Voici de quoi vous faire ravaler vos menaces !
L’agent Darcy jeta sur la table plusieurs photographies qui eurent pour effet de figer, dans un mouvement de terreur et d’effroi, les traits du visage de Bertram.
Susan Darcy : Allez-vous poursuivre votre tirade d’homme d’influence en déroulant l’ensemble de vos menaces ou bien commencer à discuter de ces trouvailles ?
Bertram avait perdu tout son flegme et son arrogance pour laisser la place à une personne totalement déstabilisée et victime d’une pression qui la dépassait complètement.
Gale Bertram : Je ne dirai rien, Agent Darcy. Je vais sagement attendre que mon avocat assiste à cet interrogatoire.
Susan Darcy : Nous approchons de la vérité, Bertram. Votre peur est perceptible, elle est palpable. Malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à la maitriser. Vous comprenez maintenant que tout est fini pour vous.
Gale Bertram : Vous dépassez les bornes.
Susan Darcy : Dites-moi pourquoi vous détenez toutes ces photos, Bertram ? Vous avez en votre possession des clichés représentant Timothy Carter et Patrick Jane discutant dans le centre commercial ! Où avez-vous eu ces photos ?
Gale Bertram : L’interrogatoire est terminé, Agent Darcy.
Susan Darcy : C’est moi qui décide de la fin de cet entretien. Vous êtes de toute façon condamné, Bertram. Si nous vous relâchons, faute de preuve, il vous tuera.
C’est à ce moment précis que le regard de Bertram se fit plus dur, mais pourtant plus ouvert et plus explicite.
Gale Bertram : Vous êtes en train de pénétrer dans un monde qui vous dépasse, Agent Darcy. Vous êtes sur le point de connaitre l’enfer et ses abysses. Cela dit, vous êtes allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.
Susan Darcy : Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière, Bertram.
Gale Bertram : Vous ne comprenez pas. Vous ne pourriez jamais imaginer ce que tout cela représente. Vous ne pourriez jamais envisager une seule seconde l’ampleur de ce que vous souhaitez découvrir.
Susan Darcy : Ce que nous allons découvrir.
Gale Bertram : Vous êtes totalement inconsciente. Vous aviez déjà perdu avant même d’avoir commencé la partie. Quant à ma « condamnation » comme vous dites, j’en suis plus que conscient.
Susan Darcy : Quelque chose me dit que vous êtes différent de tous ces autres disciples. Quelque chose me dit que vous n’êtes pas le pantin manipulé que John le Rouge peut manier à sa guise. Mais alors pourquoi travailler pour lui ?
Gale Bertram : Flatter mon égo pour obtenir davantage d’informations ? Allons Susan, vous êtes tant démunie que cela ?
Susan Darcy : Encore une fois Bertram, vous êtes condamné, pourquoi continuer à entretenir ce mystère ?
Gale Bertram : Tout simplement car les choses doivent se dérouler ainsi. Pensez-vous qu’il serait opportun que je vous livre toutes les informations nécessaires sans aucune résistance, sans aucun jeu dangereux ? Son épopée mérite un processus plus complexe et plus mystérieux, Susan.
Susan Darcy : Je vais vous dire une chose, Bertram : tout bien réfléchi, vous êtes aussi insignifiant, lâche et faible que tous ces sbires, prêts à tout pour répondre aux moindres de ses désirs. Vous êtes manipulé et incapable d’agir en toute indépendance.
Gale Bertram : Je ne dirai plus rien, Susan.
Susan Darcy : Vous avez surtout compris que vous étiez coincé, Bertram. Mais vous n’êtes pas le seul à faire preuve de discernement. John le Rouge a également compris une chose : s’il décide tout d’un coup d’orchestrer lui-même la fin de la traque, c’est qu’il sent le vent tourner et ses chasseurs se rapprocher petit à petit, lentement mais surement. « C’est alors que le prédateur devint la proie ». Une formidable citation, surtout très adéquate. Je vais même vous éblouir encore davantage : C’est parce que commençait sérieusement à sentir que l’étau pourrait bientôt se refermer sur lui que Laroche est mort !
Lors de ses premiers pas dans cette enquête au premier abord routinière, elle pensait mettre aisément toute son énergie, son professionnalisme et sa détermination au profit de la pourchasse de celui que l’on appelait . Malgré la réputation qui était la sienne, la difficulté constante du CBI à le retrouver et le nombre de ses victimes qui ne cessait de s’accroitre, il ne devait pas être si insaisissable que cela et tous ses efforts seraient assortis d’un résultat.
Cependant, elle ne comprit que progressivement l’enfer dans lequel elle venait de s’immiscer et les conséquences que cette traque auraient sur sa vie, son moral, sa personnalité et son bien-être. Les vidéos où la suit partout, poussant le vice jusqu’à son paroxysme en la filmant à travers les fenêtres de sa chambre d’hôtel. Le cadavre découvert dans le placard de Rosalind Haker, tandis que cette dernière s’élançait sans retenue dans une interprétation au piano d’une mélodie inquiétante de Sébastien Bach. John Le Rouge exerçait une pression machiavélique puissante et oppressante qui venait peu à peu semer le doute dans son esprit.
Puis vint le coup de grâce, cette ultime touche macabre qui provoqua la mort du jeune agent Wainwright. Ce jeune agent, malgré ses compétences et ses connaissances, était effrayé au plus haut point par cette affaire . Il n’eut malheureusement pas le temps d’en connaitre davantage et trouva mort sous ses balles. Elle l’avait tué…
Susan Darcy : Qui aurait un jour pensé que vous vous retrouveriez ici, face à moi Monsieur Bertram ?
Gale Bertram : Vous êtes en train de commettre une erreur monumentale, agent Darcy. Vous êtes sur le point de mettre un terme à une si brillante carrière.
Susan Darcy : Vous n’êtes pas en position de force, me semble-t-il. Vous êtes même dans une situation assez inconfortable.
Gale Bertram : Deux solutions se présentent à nous, Darcy. Soit vous croyez Patrick Jane, et je serais déçu et surpris compte tenu des prouesses dont vous êtes à l’origine, tant par votre carrière excellente que par votre état d’esprit déterminé. Soit vous êtes complice de ses agissements ridicules et puérils, ce qui serait une menace considérable pour vous.
Susan Darcy : Je vous laisse y répondre tout seul. Je dois plutôt me concentrer sur les éléments troublants qui m’amènent à vous garder ici.
Gale Bertram : Les éléments troublants, vous dites ?
Susan Darcy : Allons-y, Monsieur Bertram. Je suis persuadé que vous allez m’expliquer avec tout l’aplomb et l’aisance dont vous êtes capable l’origine de ces objets et le pourquoi de leur présence dans votre appartement.
Gale Bertram : Ces objets ? Quels objets ?
Susan Darcy : J’ai mené beaucoup trop d’interrogatoires pour ne pas arriver à déceler la moindre tentative de manipulation de la part de l’interrogé, Monsieur Bertram. Oubliez toutes vos combines et vos manœuvres. Quant à moi, devant votre obstination, je vais en venir aux faits : suite à la déclaration plus que surprenante de Patrick Jane, la pression fut si forte qu’une perquisition de votre domicile s’est imposée au FBI avec un naturel déconcertant.
Gale Bertram : Vous bluffez, Darcy. Jamais vous n’aurez pu obtenir le moindre mandat suite à cette pitrerie de la part de Jane.
Susan Darcy : Monsieur Bertram, n’est pas le seul à avoir des relations. Ça n’a pas été un chemin de croix pour obtenir ce fameux sésame. D’ailleurs vous-même avait également de nombreuses relations et connaissances. C’est toujours d’une très grande utilité, je dois dire.
Gale Bertram : Me garder ici alors que vous n’avez aucune preuve n’est pas suffisant, Darcy ? Vous vous êtes également introduite de façon illégale à mon domicile, histoire de pouvoir creuser encore davantage le trou abyssal dans lequel vous allez plonger tête la première ?
Susan Darcy : Voici de quoi vous faire ravaler vos menaces !
L’agent Darcy jeta sur la table plusieurs photographies qui eurent pour effet de figer, dans un mouvement de terreur et d’effroi, les traits du visage de Bertram.
Susan Darcy : Allez-vous poursuivre votre tirade d’homme d’influence en déroulant l’ensemble de vos menaces ou bien commencer à discuter de ces trouvailles ?
Bertram avait perdu tout son flegme et son arrogance pour laisser la place à une personne totalement déstabilisée et victime d’une pression qui la dépassait complètement.
Gale Bertram : Je ne dirai rien, Agent Darcy. Je vais sagement attendre que mon avocat assiste à cet interrogatoire.
Susan Darcy : Nous approchons de la vérité, Bertram. Votre peur est perceptible, elle est palpable. Malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à la maitriser. Vous comprenez maintenant que tout est fini pour vous.
Gale Bertram : Vous dépassez les bornes.
Susan Darcy : Dites-moi pourquoi vous détenez toutes ces photos, Bertram ? Vous avez en votre possession des clichés représentant Timothy Carter et Patrick Jane discutant dans le centre commercial ! Où avez-vous eu ces photos ?
Gale Bertram : L’interrogatoire est terminé, Agent Darcy.
Susan Darcy : C’est moi qui décide de la fin de cet entretien. Vous êtes de toute façon condamné, Bertram. Si nous vous relâchons, faute de preuve, il vous tuera.
C’est à ce moment précis que le regard de Bertram se fit plus dur, mais pourtant plus ouvert et plus explicite.
Gale Bertram : Vous êtes en train de pénétrer dans un monde qui vous dépasse, Agent Darcy. Vous êtes sur le point de connaitre l’enfer et ses abysses. Cela dit, vous êtes allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.
Susan Darcy : Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière, Bertram.
Gale Bertram : Vous ne comprenez pas. Vous ne pourriez jamais imaginer ce que tout cela représente. Vous ne pourriez jamais envisager une seule seconde l’ampleur de ce que vous souhaitez découvrir.
Susan Darcy : Ce que nous allons découvrir.
Gale Bertram : Vous êtes totalement inconsciente. Vous aviez déjà perdu avant même d’avoir commencé la partie. Quant à ma « condamnation » comme vous dites, j’en suis plus que conscient.
Susan Darcy : Quelque chose me dit que vous êtes différent de tous ces autres disciples. Quelque chose me dit que vous n’êtes pas le pantin manipulé que John le Rouge peut manier à sa guise. Mais alors pourquoi travailler pour lui ?
Gale Bertram : Flatter mon égo pour obtenir davantage d’informations ? Allons Susan, vous êtes tant démunie que cela ?
Susan Darcy : Encore une fois Bertram, vous êtes condamné, pourquoi continuer à entretenir ce mystère ?
Gale Bertram : Tout simplement car les choses doivent se dérouler ainsi. Pensez-vous qu’il serait opportun que je vous livre toutes les informations nécessaires sans aucune résistance, sans aucun jeu dangereux ? Son épopée mérite un processus plus complexe et plus mystérieux, Susan.
Susan Darcy : Je vais vous dire une chose, Bertram : tout bien réfléchi, vous êtes aussi insignifiant, lâche et faible que tous ces sbires, prêts à tout pour répondre aux moindres de ses désirs. Vous êtes manipulé et incapable d’agir en toute indépendance.
Gale Bertram : Je ne dirai plus rien, Susan.
Susan Darcy : Vous avez surtout compris que vous étiez coincé, Bertram. Mais vous n’êtes pas le seul à faire preuve de discernement. John le Rouge a également compris une chose : s’il décide tout d’un coup d’orchestrer lui-même la fin de la traque, c’est qu’il sent le vent tourner et ses chasseurs se rapprocher petit à petit, lentement mais surement. « C’est alors que le prédateur devint la proie ». Une formidable citation, surtout très adéquate. Je vais même vous éblouir encore davantage : C’est parce que commençait sérieusement à sentir que l’étau pourrait bientôt se refermer sur lui que Laroche est mort !
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