Rêve ou cauchemar ^
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Ju3993
Calypsoh
lea51
MasterMind
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Rêve ou cauchemar ^
Bonjour à tous, je suis tout nouveau sur ce forum que je visite depuis déjà un bon bout de temps. Je vous avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire vos créations, sans jamais avoir le courage et la volonté de vous imiter Cependant, vous m’avez véritablement convaincu et je me lance aujourd’hui dans la création d’une fanfiction qui je l’espère, vous donnera autant de plaisir que j’en ai eu à vous lire et découvrir vos histoires
Titre
Rêve ou cauchemar
Genre
Suspense
Personnages
Patrick Jane, Teresa Lisbon, Kimball Cho, Grace Van Pelt, Wayne Rigsby et de nombreux autres personnages majeurs
Résumé
Comment faire lorsque le criminel le plus dangereux et le plus machiavélique de Californie décide d'écrire par lui-même le dénouement d'une traque intense et psychologiquement harassante ? Patrick Jane et ses coéquipiers vont devoir s'armer de courage et de détermination afin de faire face à cette épreuve terrible, qui risque de détruire toutes leurs certitudes, leurs efforts et leurs relations.
Rêve ou cauchemar
Genre
Suspense
Personnages
Patrick Jane, Teresa Lisbon, Kimball Cho, Grace Van Pelt, Wayne Rigsby et de nombreux autres personnages majeurs
Résumé
Comment faire lorsque le criminel le plus dangereux et le plus machiavélique de Californie décide d'écrire par lui-même le dénouement d'une traque intense et psychologiquement harassante ? Patrick Jane et ses coéquipiers vont devoir s'armer de courage et de détermination afin de faire face à cette épreuve terrible, qui risque de détruire toutes leurs certitudes, leurs efforts et leurs relations.
Sommaire
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 1
19h30 au 123 Ballantines Road, Sacramento
Depuis son départ du CBI, Virgil Minelli n’avait pas retrouvé d’activités susceptibles de lui redonner cette adrénaline et ce plaisir indescriptibles. Malgré les déboires, les désillusions, les échecs et les difficultés à gérer, cette mise sous tension permanente lui permettait de garder la tête hors de l’eau. Il en avait besoin, lui qui était soumis à des sentiments si paradoxaux. Sa vie lui paraissait si terne et chaotique que cette tension permanente était une bouée de sauvetage dont les contours électriques lui permettaient de ne pas sombrer au fond du fond. Mais l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. L’électrochoc de la mort de Bosco lui avait fait perdre tout contrôle et Virgil, anéanti, avait subitement décidé de quitter ses fonctions.
Bien entendu, il prenait quelque fois plaisir à la pêche à taquiner les poissons dans leur tranquillité, à anéantir leur bien piètre espoir de vie, histoire de ne pas se sentir seul dans la débâcle dans laquelle il se sentait tout les jours enfermé. Mais ce plaisir, ou plutôt ce passe-temps, n’était même pas l’ombre d’une pale imitation de l’activité qui autrefois le passionnait. Pour noircir davantage son tableau, le son des bouteilles se heurtant les unes aux autres avait eu raison de l’histoire d’amour naissante avec la charmante jeune femme présentée par Jane. Un rayon de soleil dans un ciel nuageux, au bord de l’orage dont la détonation est plus que ravageuse. Elle n’avait pas supporté ce renoncement au bonheur de la part de Virgil. Elle avait été bouleversée de le laisser seul face à ses démons. Mais elle ne pouvait pas gâcher elle aussi sa vie, elle était jeune. Docteur Virgil avait définitivement laissé sa place pour de bon à Mister Minelli.
Virgil Minelli : 60 ans de règne, 60 ans… J’arrive pas à comprendre comment cette femme peut arriver à susciter autant de ferveur après tout ce putain de temps…60 ans. Chapeau bas Mamie ! Ils sont tous fous d’elle. Comme quoi il vaut mieux ne pas trop en faire pour garder l’estime de ses sujets. Maligne la Mamie. Je m’aventurerai quand même pas à calculer la moyenne d’âge pour le concert donné en son honneur : Elton John, Tom Jones, Paul Macartney, Shirley Bassey, etc. Faut les entendre à essayer de chanter leurs anciennes chansons, sachant qu’ils n’ont plus aucune voix. A part le Tom Jones, il a gardé de la puissance ce gars-là, un vrai Show man !
Sonnerie de téléphone
Virgil Minelli : Virgil, l’un des plus grands alcooliques en rien anonyme de Sacramento qui reçoit un texto : je vais prévenir plutôt que guérir et mettre 3 pulls demain matin.
Virgil ouvrit son portable. Le message qu’il lut eut un double effet : à la lecture des premiers mots, il blêmit totalement. Mais une fois le message terminé, ses forces se dérobèrent et il laissa tomber son portable, dont le choc contre le sol fut insignifiant comparé au poids du silence de Virgil.
Virgil ouvrit son portable. Le message qu’il lut eut un double effet : à la lecture des premiers mots, il blêmit totalement. Mais une fois le message terminé, ses forces se dérobèrent et il laissa tomber son portable, dont le choc contre le sol fut insignifiant comparé au poids du silence de Virgil.
« Imaginez une série de meurtre perpétrée pendant 60 ans sans interruption ! En serais-je capable ? Vous savez que je le suis Virgil. Encore plus fort que la Reine. Pour info, voici un souvenir du bon vieux temps cher ami »
Il découvrit une photo du corps ensanglanté de Bosco après le terrible drame qui obligea Virgil à quitter le CBI, sa seule et vraie famille. Mais ce qui le frappa le plus, c’est l’image qu’il vu dès le premier coup d’œil, bien avant de deviner les traits de Bosco, dont le corps presque sans vie gisait au sol : le mystérieux et angoissant Smiley. Plus l’ombre d’un doute, ce message vient du démon, celui qui continuait encore et toujours à hanter ses pensées : John le Rouge. Mais le smiley n’était pas la seule forme dessinée sur le mur. Virgil pouvait lire, en lettres de sang, un message des plus détonants :
"Le grand final approche ! Personne ne pourra s’en échapper, personne ! »
Dernière édition par MasterMind le Mer 16 Jan 2013 - 23:15, édité 9 fois
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
C'est sympa ton début !!!
Au fait bienvenu sur le site !!!
J'ai hâte de voir dans quoi ce début va nous embarquer même si je suis sure qu'on aura une belle suite !!!
Bisous et VLS VLS VLS
Au fait bienvenu sur le site !!!
J'ai hâte de voir dans quoi ce début va nous embarquer même si je suis sure qu'on aura une belle suite !!!
Bisous et VLS VLS VLS
lea51- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon !! *_* Castle/Beckett
Loisirs : Lecture de Fanfiction
Localisation : Près de Simon et Robin *_*
Re: Rêve ou cauchemar ^
salut à toi cher confrère et surtout sois le bienvenu ici! Nous sommes ravies ( eh oui bcp de filles sur le fofo, heureusement, tu viens défendre l'honneur masculin en ces lieux... ) de compter un nouvel auteur parmi nous!
Déjà tu me donnes le sourire pour la journée rien qu'en remettyant sur le devant de la scène un perso que j'adore: PAPY VIRGIL!!!!
cCe début est très bon, très bien écrit: toute l'introspection de Virgil est orchestrée avec finesse et analyse:
"Sa vie lui paraissait si terne et chaotique que cette tension permanente était une bouée de sauvetage dont les contours électriques lui permettaient de ne pas sombrer au fond du fond. Mais l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. L’électrochoc de la mort de Bosco lui avait fait perdre tout contrôle et Virgil, anéanti, avait subitement décidé de quitter ses fonctions. "
--> cette métaphore filée par exemple est excellente! serais-tu un littéraire toi aussi?
et que dire de l'entrée en scène de RJ...à nous glacer le sang!
bref tu l'auras compris je te suis dans cette aventure, j'ai hâte de découvrir la suite...
et encore bravo pour oser te jeter à l'eau, ce n'est jamais facile au début!
mais tu t'en sors extrêmement bien, crois moi!
ciao
Déjà tu me donnes le sourire pour la journée rien qu'en remettyant sur le devant de la scène un perso que j'adore: PAPY VIRGIL!!!!
cCe début est très bon, très bien écrit: toute l'introspection de Virgil est orchestrée avec finesse et analyse:
"Sa vie lui paraissait si terne et chaotique que cette tension permanente était une bouée de sauvetage dont les contours électriques lui permettaient de ne pas sombrer au fond du fond. Mais l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. L’électrochoc de la mort de Bosco lui avait fait perdre tout contrôle et Virgil, anéanti, avait subitement décidé de quitter ses fonctions. "
--> cette métaphore filée par exemple est excellente! serais-tu un littéraire toi aussi?
et que dire de l'entrée en scène de RJ...à nous glacer le sang!
bref tu l'auras compris je te suis dans cette aventure, j'ai hâte de découvrir la suite...
et encore bravo pour oser te jeter à l'eau, ce n'est jamais facile au début!
mais tu t'en sors extrêmement bien, crois moi!
ciao
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rêve ou cauchemar ^
Léa51 et Calypsoh, merci beaucoup pour vos messages. C'est avec grand plaisir que je les découvre et cela me donne envie de continuer à écrire. Je suis ravi de voir à quel point nous sommes bien accueillis ici et je vous en remercie une nouvelle fois.
J'espère que la suite de mes aventures vont vous plaire et que le suspense sera assez bien ficelé pour vous donner envie de lire la suite.
Quel plaisir de pouvoir échanger ensemble ! Je vous transmets donc le 2nd chapitre de mon aventure, avec cette fois un personnage que vous connaissez tous
04h50, 4 Rue Parlier, Montpellier
J'espère que la suite de mes aventures vont vous plaire et que le suspense sera assez bien ficelé pour vous donner envie de lire la suite.
Quel plaisir de pouvoir échanger ensemble ! Je vous transmets donc le 2nd chapitre de mon aventure, avec cette fois un personnage que vous connaissez tous
Chapitre 2
04h50, 4 Rue Parlier, Montpellier
Fuir, plus loin, toujours plus loin…Tel était le crédo de Madeleine Hightower, dont la vie fut changée à tout jamais. Fini le CBI, finie la Californie, finis les Etats-Unis, finie la vie d’antan, celle ponctuée de drames et de trahison. S’éloigner le plus possible de cet enfer fut l’ultime but de Madeleine. Ses enfants devaient vivre une vie normale, grandir dans un environnement serein et sécurisé. Fuir était la solution la plus bénéfique pour sa famille. Où aller ? Où se réfugier pour échapper au monstre ? La France était une solution acceptable. Sa cousine Mary lui avait vanté, des années durant, le charme de ce pays si singulier et attrayant. Paris ? N’était-ce pas un lieu trop exposé ? Même si elle savait de toutes ses forces qu’il pouvait aisément la retrouver, elle souhaitait partir le plus loin possible, comme un gibier en état de danger qui, par un réflexe naturel de survie, court toujours plus loin pour échapper à son bourreau. Elle ne voulait pas non plus sacrifier la vie de ses enfants, leur bonheur et leur bien-être. La famille partirait dans le Sud de la France.
Mais elle connaissait le pouvoir de cet ogre sanguinaire. Elle connaissait l’étendue de son influence. Il pouvait avoir des disciples un peu partout dans le monde, y compris en France. Cela explique pourquoi Madeleine, depuis l’horrible manipulation qu’elle eut à subir de John le Rouge, la mort de O’Laughlin et l’implication de Jane, n’a plus jamais retrouvé le sommeil. Comme si son inconscient, échaudé par les drames traversés avec tant de tension, lui rappelait sans cesse que le danger est partout. Madeleine le savait : le danger ne vient pas de John le Rouge, John le Rouge est l’incarnation la plus démoniaque du danger. Il est le danger !
Mais elle connaissait le pouvoir de cet ogre sanguinaire. Elle connaissait l’étendue de son influence. Il pouvait avoir des disciples un peu partout dans le monde, y compris en France. Cela explique pourquoi Madeleine, depuis l’horrible manipulation qu’elle eut à subir de John le Rouge, la mort de O’Laughlin et l’implication de Jane, n’a plus jamais retrouvé le sommeil. Comme si son inconscient, échaudé par les drames traversés avec tant de tension, lui rappelait sans cesse que le danger est partout. Madeleine le savait : le danger ne vient pas de John le Rouge, John le Rouge est l’incarnation la plus démoniaque du danger. Il est le danger !
Sonnerie de téléphone
Madeleine fut réveillée par la sonnerie SMS de son téléphone. Elle réussissait parfois à trouver le sommeil, un sommeil léger, celui qui nous ordonne de ne pas perdre notre vigilance. Le moindre bruit provoquait donc en elle un sursaut sec, avec la garantie de palpitations pendant des heures entières. Elle se dirigea vers son téléphone, non sans une certaine appréhension. Elle maudissait ce diable pour avoir fait d’elle un fantôme dont les principaux colocataires sont la paranoïa et l’angoisse.
« Les nuits sont courtes quand les démons menacent de frapper à votre porte ! Rêvez-vous beaucoup Madeleine ? Croyez-vous que je vous ai oublié ? N’oubliez jamais que le but d’une vie n’a pas de frontières, il n’a aucune limite…Vous trouverez dans cette photo l’assurance de ma considération à votre égard. Si vous saviez à quel point j’aime citer cette expression grossière et commune, mais ô combien réaliste : le monde est petit… »
Le monde s’écroula à cet instant précis. Le semblant de sécurité et de vie normale qu’elle avait voulu garantir à ses enfants fut broyé en un seul instant par ce message laconique mais monstrueux. Le sol se déroba sous ses pieds. Elle sentait son corps en proie à de solides tremblements, comme si elle s’apprêtait à tomber dans un précipice infini, là où l’espoir n’a pas sa place.
Il l’avait retrouvé, ça ne faisait aucun doute. Malgré la stupeur qu’elle ressentait à ce moment-là, elle fut frappée par un éclair de lucidité : il n’abandonnera jamais. Il la traquera toute sa vie, jusqu’à ce qu’il parvienne à son but ultime. Mais quel est-il ? Elle profita de ce moment de réflexion pour télécharger l’image envoyée. Il ne lui fallu que quelques instants pour qu’elle retombe dans ce passé si douloureux, dont les règles du jeu sont fixés à l’avance par le psychopathe :
L’horrible Smiley surplombait le corps sans vie de Rance Howard, le policier avec qui Madeleine eut une liaison passionnée. Ce dernier, assassiné par Todd Johnson, disciple de John le Rouge, représente pour Madeleine un souvenir indélébile. La douleur n’en fut que plus forte lorsque le tueur remua le couteau dans la plaie. C’est avec un nouvel effroi qu’elle découvrit le message laissé près du Smiley :
Il l’avait retrouvé, ça ne faisait aucun doute. Malgré la stupeur qu’elle ressentait à ce moment-là, elle fut frappée par un éclair de lucidité : il n’abandonnera jamais. Il la traquera toute sa vie, jusqu’à ce qu’il parvienne à son but ultime. Mais quel est-il ? Elle profita de ce moment de réflexion pour télécharger l’image envoyée. Il ne lui fallu que quelques instants pour qu’elle retombe dans ce passé si douloureux, dont les règles du jeu sont fixés à l’avance par le psychopathe :
L’horrible Smiley surplombait le corps sans vie de Rance Howard, le policier avec qui Madeleine eut une liaison passionnée. Ce dernier, assassiné par Todd Johnson, disciple de John le Rouge, représente pour Madeleine un souvenir indélébile. La douleur n’en fut que plus forte lorsque le tueur remua le couteau dans la plaie. C’est avec un nouvel effroi qu’elle découvrit le message laissé près du Smiley :
« Le grand final approche ! Personne ne pourra s’en échapper, personne »
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Wahhh Quel début !
J'adore beaucoup les deux premiers chapitres de ta fic'
j'en oubli même de te souhaiter la bienvenue, alors : bienvenue à toi
VLS VLS
J'adore beaucoup les deux premiers chapitres de ta fic'
j'en oubli même de te souhaiter la bienvenue, alors : bienvenue à toi
VLS VLS
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Rêve ou cauchemar ^
Merci à tous pour vos commentaires. Les premiers chapitres sont assez courts et synthétiques mais les prochains seront plus denses et davantage composés de dialogue.
Bonne lecture à tous
Bonne lecture à tous
Chapitre 3
20h, Carson, 3467 Baltimore House
Cela faisait maintenant 20 minutes que Jack Horson frappait à la porte de son voisin. Bien qu’il ne portait pas l’homme en estime, il jugeait nécessaire et courtois de l’informer du repas qui se déroulait le samedi suivant. Il n’avait jamais eu d’attrait pour ce « bougre », comme il avait coutume de l’appeler. Froid, hautain, cynique et repoussant. Tels sont les adjectifs prononcés par Jack Horson pour dresser le tableau de son voisin. Sans parler du jour ou ce dernier avait délibérément proféré des insultes au frère de Jack, dont l’impardonnable « audace » fut de poser sa main sur l’épaule du « bougre », manière de briser la glace. Le pauvre frère fut refroidi en l’espace de quelques répliques ciselées et bien envoyées.
30 minutes. La situation devint quelque peu ambigüe. Le « bougre », malgré son eternel désir de rester « tranquille » comme il n’avait de cesse de le répéter, ouvrait immédiatement sa porte, histoire de pouvoir décliner toute proposition et ainsi déclencher avec délice les hostilités contre l’impertinent qui brisait son repos. Mais cette fois, rien. La voiture était à sa place habituelle. Et les deux vieilles dames d’en face, dont le duo indétrônable leur avait valu le sobriquet d’ « Œil de Moscou », n’avait pas vu ressortir le « bougre » depuis 14h, moment auquel il etait rentré chez lui.
30 minutes. La situation devint quelque peu ambigüe. Le « bougre », malgré son eternel désir de rester « tranquille » comme il n’avait de cesse de le répéter, ouvrait immédiatement sa porte, histoire de pouvoir décliner toute proposition et ainsi déclencher avec délice les hostilités contre l’impertinent qui brisait son repos. Mais cette fois, rien. La voiture était à sa place habituelle. Et les deux vieilles dames d’en face, dont le duo indétrônable leur avait valu le sobriquet d’ « Œil de Moscou », n’avait pas vu ressortir le « bougre » depuis 14h, moment auquel il etait rentré chez lui.
Jack Horson : Hey, Ho, il y a quelqu’un ? Je viens pour vous parler du repas de samedi, je sais que vous êtes là !
Malgré le grand étonnement de Jack qui se rendit compte qu’il était inquiet, il décida d’ouvrir la porte d’une façon peu catholique, mais non moins efficace. Au bout de quelques essais infructueux et de l’emploi d’un couteau, d’un fil de fer et d’une épingle à cheveux, la porte s’ouvrit, offrant à Jack la satisfaction d’avoir imité avec brio son idole de toujours : Mac Gyver. Il n’était pas très bavard sur cette passion pour le héros brushingé mais les nombreux visionnages et revisionnages des épisodes lui avait permis d’acquérir deux ou trois astuces. Cependant, les occasions de les mettre à profit étaient moins nombreuses.
Il n’avait jamais eu l’occasion de pénétrer dans la demeure du « bougre ». Terne, sombre, impersonnelle, voire angoissante…Une telle ambiance a vocation à donner le cafard au plus gai des joyeux lurons !
Malgré le grand étonnement de Jack qui se rendit compte qu’il était inquiet, il décida d’ouvrir la porte d’une façon peu catholique, mais non moins efficace. Au bout de quelques essais infructueux et de l’emploi d’un couteau, d’un fil de fer et d’une épingle à cheveux, la porte s’ouvrit, offrant à Jack la satisfaction d’avoir imité avec brio son idole de toujours : Mac Gyver. Il n’était pas très bavard sur cette passion pour le héros brushingé mais les nombreux visionnages et revisionnages des épisodes lui avait permis d’acquérir deux ou trois astuces. Cependant, les occasions de les mettre à profit étaient moins nombreuses.
Il n’avait jamais eu l’occasion de pénétrer dans la demeure du « bougre ». Terne, sombre, impersonnelle, voire angoissante…Une telle ambiance a vocation à donner le cafard au plus gai des joyeux lurons !
Jack Horson : Je suis entré. Où êtes-vous ? Hey ho ?
La stupeur fut totale. Jack vit un filet de sang ruisselait le long des escaliers menant à l’étage supérieur. C’est avec une grande pression que Jack décida de suivre, tel le petit Poucet, ce chemin sanglant. Arrivé devant une porte, la peur envahit Jack lorsqu’il réalisé que le sang coulait à flot entre l’écart de la porte et du plancher. Et c’est ainsi que le grand dilemme originel se met en place : affronte t-il sa peur pour éventuellement venir au secours de son voisin ? Ou bien il prend la poudre d’escampette de peur d’être à jamais marqué par ce qu’il pourrait voir derrière cette porte ?
Dans un geste impulsif, Jack ouvrit la porte et pénétra pour toujours dans un abîme dont on ne sort plus psychologiquement : L’enfer. Un Smiley dominait la chambre de sa puissance mystérieuse. Mais pourquoi cette image censée représenter la bonne humeur est-elle si angoissante et dérangeante ? Jack eut la réponse très vite : c’est la marque de la mort, la marque du sang. Il eut cette terrible impression que le smiley l’invitait à s’avancer et pénétrer davantage dans l’antre de la mort. Comme subjugué et hypnotisé par cet appel morbide, Jack découvrit ce qui allait conditionner toute sa vie : le cadavre d’un homme ficelé à son rocking-chair, les yeux ouverts, comme perdu dans les abysses du néant. Cet homme, son voisin, il le connait : il s’agit de J.J. Laroche.
Dans un geste impulsif, Jack ouvrit la porte et pénétra pour toujours dans un abîme dont on ne sort plus psychologiquement : L’enfer. Un Smiley dominait la chambre de sa puissance mystérieuse. Mais pourquoi cette image censée représenter la bonne humeur est-elle si angoissante et dérangeante ? Jack eut la réponse très vite : c’est la marque de la mort, la marque du sang. Il eut cette terrible impression que le smiley l’invitait à s’avancer et pénétrer davantage dans l’antre de la mort. Comme subjugué et hypnotisé par cet appel morbide, Jack découvrit ce qui allait conditionner toute sa vie : le cadavre d’un homme ficelé à son rocking-chair, les yeux ouverts, comme perdu dans les abysses du néant. Cet homme, son voisin, il le connait : il s’agit de J.J. Laroche.
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
au nouvel auteur,
Tu démarres sur les chapeaux de roues
Tu postes plus vite que ton ombre, pas le temps de laisser un com sur les chapitres précédents
Minelli, Hightower et pour finir le pauvre La Roche (j'aime ce perso énigmatique, il ne nous a pas révélé tous ses secrets, j'espère le revoir durant la cinquième saison...)
Il semblerait que ait décidé d'en finir de façon grandiose, Jane parviendra t-il à l'arrêter avant qu'il atteigne son but
Tu démarres sur les chapeaux de roues
Tu postes plus vite que ton ombre, pas le temps de laisser un com sur les chapitres précédents
Minelli, Hightower et pour finir le pauvre La Roche (j'aime ce perso énigmatique, il ne nous a pas révélé tous ses secrets, j'espère le revoir durant la cinquième saison...)
Il semblerait que ait décidé d'en finir de façon grandiose, Jane parviendra t-il à l'arrêter avant qu'il atteigne son but
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Rêve ou cauchemar ^
Effectivement, l'histoire commence très fort et petit à petit, les explications viendront s'imbriquer les unes aux autres
Voici le chapitre suivant et encore une fois, très bonne lecture à tous
Chapitre 4
Rentrer dans l’histoire. Connaitre la gloire. Marquer les esprits et devenir maitre de son époque. Le meurtre, quant à lui, n’est qu’un prétexte. Tuer pour briller, transgresser pour embrasser la foule d’un baiser mortel. Rester maitre du jeu, définir et redéfinir les règles : les dés sont pipés.
: "Je rentrerai dans l’histoire et je connaitrai la gloire. J’ai marqué les esprits et je deviendrai le maitre de mon époque. Le jeu, c’est moi. J’impose mes règles et je défini le tempo. Tout est gagné d’avance. J’enivrerai le public d’une nouvelle forme de spectacle : je réveillerai la partie noire de chacun. J’apprendrai au monde à assumer et développer ses idées noires.
Le scénario est en place, il ne reste qu’à attendre la confrontation suprême où le récit sera concrétisé d’un point final. La messe sera dite, la comédie jouée et les acteurs enlèveront leurs masques pour montrer au monde leur visage, celui qu’ils cachent pour que le scénario ne connaisse aucun impair.
Rien de plus jouissif que de maitriser le rythme, d’imposer les étapes et d’être l’acteur principal d’un film dont l’issue est écrite, écrite pour m’acclamer, écrite pour me glorifier. Je rentrerai dans l’histoire. C’est ma destinée…"
Le scénario est en place, il ne reste qu’à attendre la confrontation suprême où le récit sera concrétisé d’un point final. La messe sera dite, la comédie jouée et les acteurs enlèveront leurs masques pour montrer au monde leur visage, celui qu’ils cachent pour que le scénario ne connaisse aucun impair.
Rien de plus jouissif que de maitriser le rythme, d’imposer les étapes et d’être l’acteur principal d’un film dont l’issue est écrite, écrite pour m’acclamer, écrite pour me glorifier. Je rentrerai dans l’histoire. C’est ma destinée…"
, devant son miroir, observait cette personne emplie de passions, de transgressions, de visions et d’obstination. Ces actes, irrémédiables, forgent une destinée. Sa suprématie est totale, elle ne connait plus de limites et d’obstacles. se leva, la volonté toujours plus grande d’atteindre les buts fixés. La vie n’est qu’image et spectacle pour . En balayant les photos de Jane affichées tout le long du mur, réalisé l’influence de ce dernier dans la conduite de sa vie. Il a du talent. se reconnait parfois dans ce personnage aux compétences mentales exceptionnelles. Il pense aussi être maitre du jeu. Mais a toujours une longueur d’avance, une information qui fait la différence.
La confrontation doit être totale, à la hauteur de l’affrontement qui les opposent depuis bientôt 10 ans. Il gagnera, il le sait. Jane ne peut pas avoir idée de l’ampleur de la réalité. Il ne peut pas mesurer l’étendue de la vérité qui va s’ouvrir bientôt à lui. Cette révélation le déstabilisera au plus haut point. Les fondements même de sa vie seront remis en question. La violence sera tellement inouïe que son entourage sera également balayé par le choc… y travaille, il consolide sa légende pour provoquer un séisme phénoménal.
Il était temps de se fondre une nouvelle fois dans la foule, cacher ses intentions pour enfiler le masque qui lui permet d’agir dans l’ombre et de vivre ses succès en véritable leader, les médias étant si friands de ses atrocités. retrouva son visage des beaux jours, au contact des masses, ces êtres si facilement manipulables. Le pouvoir est bon, le pouvoir est jouissif. Ils sont tous aveugles, ils lui accordent tous leur confiance…
La confrontation doit être totale, à la hauteur de l’affrontement qui les opposent depuis bientôt 10 ans. Il gagnera, il le sait. Jane ne peut pas avoir idée de l’ampleur de la réalité. Il ne peut pas mesurer l’étendue de la vérité qui va s’ouvrir bientôt à lui. Cette révélation le déstabilisera au plus haut point. Les fondements même de sa vie seront remis en question. La violence sera tellement inouïe que son entourage sera également balayé par le choc… y travaille, il consolide sa légende pour provoquer un séisme phénoménal.
Il était temps de se fondre une nouvelle fois dans la foule, cacher ses intentions pour enfiler le masque qui lui permet d’agir dans l’ombre et de vivre ses succès en véritable leader, les médias étant si friands de ses atrocités. retrouva son visage des beaux jours, au contact des masses, ces êtres si facilement manipulables. Le pouvoir est bon, le pouvoir est jouissif. Ils sont tous aveugles, ils lui accordent tous leur confiance…
« Salut, comment vas-tu ? On espère que tu passeras bientôt nous voir »
« Toujours un plaisir de te voir, tu veux prendre un verre ? »
« Ah, te voilà, on t’attendait tous, j’espère que tout va bien »
« Tu es disponible pour le repas de samedi soir ? »
« Un verre après le boulot ? »
…
« Toujours un plaisir de te voir, tu veux prendre un verre ? »
« Ah, te voilà, on t’attendait tous, j’espère que tout va bien »
« Tu es disponible pour le repas de samedi soir ? »
« Un verre après le boulot ? »
…
Il faut savoir se méfier des apparences. Comprendre que la personne la plus digne de confiance s’avère être un monstre assoiffé de célébrité mortelle et morbide reste un reflexe très peu partagé. joue sur cette partition, profite du manque de méfiance ambiant pour pouvoir imposer sa musique, une mélodie dont les notes vont crescendo, dans une course impressionnante vers l’horreur.
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Je reste devant la qualité de tes écrits.
Tu as parfaitement exprimé la vision que j'ai de
Maintenant on peut pour qu'il soit un peu trop imbu de sa personne et qu'il commette une infime erreur qui nous évitera un massacre au final.
Je ne sais pas ce que tu nous réserves mais j'imagine le pire
Qui est "la personne la plus digne de confiance qui s’avère être un monstre assoiffé de célébrité mortelle et morbide"
Vivement la suite
Tu as parfaitement exprimé la vision que j'ai de
Maintenant on peut pour qu'il soit un peu trop imbu de sa personne et qu'il commette une infime erreur qui nous évitera un massacre au final.
Je ne sais pas ce que tu nous réserves mais j'imagine le pire
Qui est "la personne la plus digne de confiance qui s’avère être un monstre assoiffé de célébrité mortelle et morbide"
Vivement la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Rêve ou cauchemar ^
who! je n'avais pas vu que tu avais posté 3 chapitres de plus:
- Madeleine: super, j'adore le fait que tu réintègres tous les personnages que j'aimlais bcp et dont Bruno nous a privés! Tu as très bien retranscrit sa crainte de mère mais aussi la fragilité de cete flic hors pair pourtant. d'où la force de RJ, capable d'ébranler les arbres les plus solides. Vraiment très bien vue la répétition glaciale du message qu'on avait déjà eu avec Virgil, tu poses les bases d'une chasse à l'homme passionnante.
- JJ: j'aime bcp quand l'auteur me surprend et ce fut ton cas, je me demandais vraiment qui était ce Jack et où il allait nous conduire, tu mènes ces chapitres avec une dextérité époustouflante qui sert vraiment le genre policier et dramatique de ton récit, BRAVO!
ah ben non, on nous a tué nounours (oui après "papy Virgil", j'appelais Laroche nounours;.. ).
Plaisantrie mise à part, la découverte macabre telle qu tu l'as orchestrée pourrait tout à fait être dans la série tant cela fait réel...bravo à toi!!
- RJ: alors là je dis "chapeau monsieur",
bcp se sont essayés à retranscrire par écrit la nature et les pensées de RJ, là tu excelles vraiment car tu as mis en mot toutes les impressions que j'avais mais que je ne parvenais pas à formuler.
"devant son miroir, observait cette personne emplie de passions, de transgressions, de visions et d’obstination. Ces actes, irrémédiables, forgent une destinée. Sa suprématie est totale, elle ne connait plus de limites et d’obstacles. se leva, la volonté toujours plus grande d’atteindre les buts fixés" --> ce passage est GRANDIOSE!!!
on sent toute l'arrogance de RJ qui n'est pas sans nous rappeler un autre personnage qui peut être aussi très imbu de lui-même!
et là est tout l'art de mener ce délicat parallèle entre le monstre RJ et son ennemi de tjs, qui peut par certains aspects arriver à lui ressembler!
bon par contre tu nous lâches une bombe;
implicitiement tu nous dis ici que RJ est en fait un proche, un familier qu'on connait tous
là tu me fais peur: j'ai d'abord pensé à Cho mais les paroles en italiques paraissent trop cordiales et avenantes pour être celles du stoique agent. (ah non pas mon petit CHO hein? )
Puis j'ai pensé à Rigsby, le plus spontané et celui dont personne ne se méfie..mais là c'est mon petit coeur qui ne s'en remettrait pas...
bref, bravo bravo pour ce récit extrêmement bien écrit (j'adore la métaphore finale sur la musique, qui n'est pas sans évoquer l'omniprésence de Bach quand il s'agit de RJ et de Jane )
VLS
- Madeleine: super, j'adore le fait que tu réintègres tous les personnages que j'aimlais bcp et dont Bruno nous a privés! Tu as très bien retranscrit sa crainte de mère mais aussi la fragilité de cete flic hors pair pourtant. d'où la force de RJ, capable d'ébranler les arbres les plus solides. Vraiment très bien vue la répétition glaciale du message qu'on avait déjà eu avec Virgil, tu poses les bases d'une chasse à l'homme passionnante.
- JJ: j'aime bcp quand l'auteur me surprend et ce fut ton cas, je me demandais vraiment qui était ce Jack et où il allait nous conduire, tu mènes ces chapitres avec une dextérité époustouflante qui sert vraiment le genre policier et dramatique de ton récit, BRAVO!
ah ben non, on nous a tué nounours (oui après "papy Virgil", j'appelais Laroche nounours;.. ).
Plaisantrie mise à part, la découverte macabre telle qu tu l'as orchestrée pourrait tout à fait être dans la série tant cela fait réel...bravo à toi!!
- RJ: alors là je dis "chapeau monsieur",
bcp se sont essayés à retranscrire par écrit la nature et les pensées de RJ, là tu excelles vraiment car tu as mis en mot toutes les impressions que j'avais mais que je ne parvenais pas à formuler.
"devant son miroir, observait cette personne emplie de passions, de transgressions, de visions et d’obstination. Ces actes, irrémédiables, forgent une destinée. Sa suprématie est totale, elle ne connait plus de limites et d’obstacles. se leva, la volonté toujours plus grande d’atteindre les buts fixés" --> ce passage est GRANDIOSE!!!
on sent toute l'arrogance de RJ qui n'est pas sans nous rappeler un autre personnage qui peut être aussi très imbu de lui-même!
et là est tout l'art de mener ce délicat parallèle entre le monstre RJ et son ennemi de tjs, qui peut par certains aspects arriver à lui ressembler!
bon par contre tu nous lâches une bombe;
implicitiement tu nous dis ici que RJ est en fait un proche, un familier qu'on connait tous
là tu me fais peur: j'ai d'abord pensé à Cho mais les paroles en italiques paraissent trop cordiales et avenantes pour être celles du stoique agent. (ah non pas mon petit CHO hein? )
Puis j'ai pensé à Rigsby, le plus spontané et celui dont personne ne se méfie..mais là c'est mon petit coeur qui ne s'en remettrait pas...
bref, bravo bravo pour ce récit extrêmement bien écrit (j'adore la métaphore finale sur la musique, qui n'est pas sans évoquer l'omniprésence de Bach quand il s'agit de RJ et de Jane )
VLS
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rêve ou cauchemar ^
Mon dieux !! Quelle horreur ! Je n'avais pas vu que tu avais posté 3 chapitre !!! J'ai honte de ne pas avoir posté de commentaires !!!
Mais tu veux tuer tous les chefs du CBI qui ont dû gérer Jane ou quoi ?! Tanpis pour Laroche !! Tu n'aurai pas pu mettre un chapitre ou juste avant le torture et le tue (enfin la façon de le tuer quoi) ??
Ta description de est aussi tel que je me l'imaginais !!!
J'ai de ta fiction !!! Elle est tellement bien réussie !!
Gros bisous
Et VLS VLS VLS
Mais tu veux tuer tous les chefs du CBI qui ont dû gérer Jane ou quoi ?! Tanpis pour Laroche !! Tu n'aurai pas pu mettre un chapitre ou juste avant le torture et le tue (enfin la façon de le tuer quoi) ??
Ta description de est aussi tel que je me l'imaginais !!!
J'ai de ta fiction !!! Elle est tellement bien réussie !!
Gros bisous
Et VLS VLS VLS
lea51- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon !! *_* Castle/Beckett
Loisirs : Lecture de Fanfiction
Localisation : Près de Simon et Robin *_*
Re: Rêve ou cauchemar ^
Salut à tous et merci énormément pour vos commentaires
Je vais bientôt poster les nouveaux chapitres qui vont permettre petit à petit de comprendre le fil conducteur de l'histoire.
Effectivement, j'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer et retranscrire ma perception de RJ et de son caractère. Malgré sa cruauté, c'est un personnage fascinant et il n'y a rien de plus jouissif pour des passionés comme nous que de s'approprier une histoire pour y ajouter notre propre touche.
En tout cas je suis ravi que vous preniez goût à cette aventure et j'espère qu'il en sera de même pour la suite. J'ai beaucoup de plaisir à lire vos commentaires (Calypsoh j'adore tes analyses )
A très vite pour la suite
Je vais bientôt poster les nouveaux chapitres qui vont permettre petit à petit de comprendre le fil conducteur de l'histoire.
Effectivement, j'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer et retranscrire ma perception de RJ et de son caractère. Malgré sa cruauté, c'est un personnage fascinant et il n'y a rien de plus jouissif pour des passionés comme nous que de s'approprier une histoire pour y ajouter notre propre touche.
En tout cas je suis ravi que vous preniez goût à cette aventure et j'espère qu'il en sera de même pour la suite. J'ai beaucoup de plaisir à lire vos commentaires (Calypsoh j'adore tes analyses )
A très vite pour la suite
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bonsoir à tous, voici le 5ème chapitre de cette aventure dont le suspense ne fait que s'accroitre
Chapitre 5
La vieille DS, dans un vacarme dont elle était coutumière, fit son entrée dans le parking du CBI, à Sacramento. Il était 21h00 et les places étaient légions. Lorsque le moteur s’arrêta, le silence revint, ramenant l’environnement proche à sa paisible existence. Toujours pourvu de cette nonchalance à toute épreuve, de ce flegme sans précédent et d’une pointe d’élégance, Patrick Jane sortit de sa voiture et se dirigea vers l’entrée du CBI. Jane savait que la nuit allait être, comme d’habitude, très difficile car ses cauchemars avaient repris de plus belle : sa femme et sa fille, après être revenues auprès de lui, repartaient dans une douleur quasi indescriptible, appelées par la lueur d’un signe dont la force n’a d ‘égal que l’aspect effrayant : un smiley couleur sang.
Depuis quelque temps, il réalisait que la chasse devenait de plus en plus incertaine et que sa proie devenait peu à peu le chasseur. John le Rouge gagnait en puissance et en mystère, ce qui rendait sa tâche de plus en plus complexe et épuisante. La dernière confrontation fut un échec mais aura été un bouleversement psychologique pour l’ensemble de l’équipe. Il s’allongea sur son canapé, repère dont il appréciait de plus en plus la présence, tant le climat actuel devenait si pesant et incertain.
Depuis quelque temps, il réalisait que la chasse devenait de plus en plus incertaine et que sa proie devenait peu à peu le chasseur. John le Rouge gagnait en puissance et en mystère, ce qui rendait sa tâche de plus en plus complexe et épuisante. La dernière confrontation fut un échec mais aura été un bouleversement psychologique pour l’ensemble de l’équipe. Il s’allongea sur son canapé, repère dont il appréciait de plus en plus la présence, tant le climat actuel devenait si pesant et incertain.
Wayne Rigsby : « Jane ? » L’agent venait de pénétrer dans l’open space et s’adressa à Jane d’un air très grave.
Patrick Jane : « Oh, Salut Rigsby ? Comment ça va ? J’ai absolument besoin que… »
Wayne Rigsby : « Jane, il faut que tu m’écoutes. La situation est très grave. On a retrouvé il y a quelques heures le corps de J.J. Laroche, assassiné sauvagement… »
Patrick Jane est connu pour son impassibilité et son détachement en toutes circonstances. Mais il venait de comprendre, il venait de réaliser ce qui allait bientôt se passer. Sa stupeur fut telle qu’il ne put contrôler sa réaction, un mélange d’effroi et de panique.
Patrick Jane : « Non…Il l’a fait! Il s’agit bien de lui, n’est-ce pas ? » Son désarroi était palpable.
Wayne Rigsby : Oui, c’est John le Rouge. Le smiley au premier plan, puis vient ensuite le corps. Mutilé selon son mode opératoire. Il n’y a pas de doutes. »
Jane devait voir Lisbon au plus vite. Il réalisait à quel point la situation devenait critique. Le fossé entre John le Rouge et lui était en train de se rétrécir, mais avec un large avantage pour son adversaire. En effet, ce rapprochement était orchestré par sa personne, toujours aussi narcissique et dotée d’un égo surdimensionné.
Patrick Jane : « Oh, Salut Rigsby ? Comment ça va ? J’ai absolument besoin que… »
Wayne Rigsby : « Jane, il faut que tu m’écoutes. La situation est très grave. On a retrouvé il y a quelques heures le corps de J.J. Laroche, assassiné sauvagement… »
Patrick Jane est connu pour son impassibilité et son détachement en toutes circonstances. Mais il venait de comprendre, il venait de réaliser ce qui allait bientôt se passer. Sa stupeur fut telle qu’il ne put contrôler sa réaction, un mélange d’effroi et de panique.
Patrick Jane : « Non…Il l’a fait! Il s’agit bien de lui, n’est-ce pas ? » Son désarroi était palpable.
Wayne Rigsby : Oui, c’est John le Rouge. Le smiley au premier plan, puis vient ensuite le corps. Mutilé selon son mode opératoire. Il n’y a pas de doutes. »
Jane devait voir Lisbon au plus vite. Il réalisait à quel point la situation devenait critique. Le fossé entre John le Rouge et lui était en train de se rétrécir, mais avec un large avantage pour son adversaire. En effet, ce rapprochement était orchestré par sa personne, toujours aussi narcissique et dotée d’un égo surdimensionné.
Patrick Jane : Où est Lisbon ?
Wayne Rigsby : Elle interroge le voisin de Laroche. C’est lui qui l’a retrouvé.
Patrick Jane : Conduis-moi y tout de suite. On a plus le temps d’attendre.
Jane n’arrivait pas à comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas contacté dès qu’elle avait eu la nouvelle. Il sentait indéniablement l’étau se resserrer mais n’arrivait pas à discerner totalement le déroulé des choses. Cette situation devenait inconfortable pour lui. Il savait qu’il ne devait jamais perdre le fil de la course, qu’il ne devait jamais être dans une situation de floue aussi forte, surtout pas avec John le Rouge.
Sur la route, Wayne sentait l’inquiétude dans le comportement de Jane. Et cette situation le troublait au plus haut point. Jane n’avait jamais pour habitude d’être aussi transparent et restait maitre de ses émotions, quoi qu’il arrive.
Wayne Rigsby : Elle interroge le voisin de Laroche. C’est lui qui l’a retrouvé.
Patrick Jane : Conduis-moi y tout de suite. On a plus le temps d’attendre.
Jane n’arrivait pas à comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas contacté dès qu’elle avait eu la nouvelle. Il sentait indéniablement l’étau se resserrer mais n’arrivait pas à discerner totalement le déroulé des choses. Cette situation devenait inconfortable pour lui. Il savait qu’il ne devait jamais perdre le fil de la course, qu’il ne devait jamais être dans une situation de floue aussi forte, surtout pas avec John le Rouge.
Sur la route, Wayne sentait l’inquiétude dans le comportement de Jane. Et cette situation le troublait au plus haut point. Jane n’avait jamais pour habitude d’être aussi transparent et restait maitre de ses émotions, quoi qu’il arrive.
Wayne Rigsby : Jane, il faut que je te pose une question. C’est délicat et je sais que la situation devient chaque jour plus difficile. Mais ne penses-tu pas qu’il a et qu’il gardera toujours une longueur d’avance ?
Jane ne pouvait pas en vouloir à Rigsby. Il ne pouvait pas lui en vouloir car ce dernier avait vu juste. John le Rouge donnait cette impression d’aisance et de facilité dans ses agissements. Mais Jane ne devait pas grandir outre mesure l’influence du monstre.
Patrick Jane : Il croit qu’il a toujours une longueur d’avance. Mais il n’est pas infaillible, Rigsby. Nous trouverons sa faille, quoi qu’il advienne.
Wayne Rigsby : Jane, cela fait maintenant bientôt 10 ans qu’on le traque. Mais de plus en plus, j’ai l’horrible impression que c’est lui qui nous traque, depuis le tout début. C’est comme si nous affrontions un adversaire dans un jeu sans fin où ce dernier a inventé les règles et peut les modifier à sa guise. C’est lorsque nous avons la certitude d’arriver à nos fins qu’il s’éloigne toujours plus loin.
Patrick Jane : Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie.
Il ne devait pas leur dire de but en blanc que John le Rouge se rapprochait davantage chaque jour et que le final allait bientôt être là, sous leur yeux. Il savait qu’il avait besoin de leur aide, de leur soutien. Leur solidarité serait leur meilleure arme pour affronter le diable en personne.
A proximité de chez Laroche, les nombreuses patrouilles ainsi que l’attroupement sur les trottoirs donnaient à Jane un sentiment spécial, teinté d’anxiété et d’excitation. Malgré la dangerosité de John le Rouge, il savait que la poursuite allait bientôt être conclue. A lui de pouvoir rester en meilleure position par rapport à son rival de toujours.
Ils garèrent le van pour aller à la rencontre de la foule, massée autour de la résidence de la victime.
Kimball Cho : Salut Jane. Le FBI est déjà là, on n’a d’ores et déjà plus aucune marge de manœuvre.
Patrick Jane : Il me faut voir le corps. Lisbon est à l’intérieur ?
Kimball Cho : Oui, elle est avec Bertram.
C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé.
Jane ne pouvait pas en vouloir à Rigsby. Il ne pouvait pas lui en vouloir car ce dernier avait vu juste. John le Rouge donnait cette impression d’aisance et de facilité dans ses agissements. Mais Jane ne devait pas grandir outre mesure l’influence du monstre.
Patrick Jane : Il croit qu’il a toujours une longueur d’avance. Mais il n’est pas infaillible, Rigsby. Nous trouverons sa faille, quoi qu’il advienne.
Wayne Rigsby : Jane, cela fait maintenant bientôt 10 ans qu’on le traque. Mais de plus en plus, j’ai l’horrible impression que c’est lui qui nous traque, depuis le tout début. C’est comme si nous affrontions un adversaire dans un jeu sans fin où ce dernier a inventé les règles et peut les modifier à sa guise. C’est lorsque nous avons la certitude d’arriver à nos fins qu’il s’éloigne toujours plus loin.
Patrick Jane : Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie.
Il ne devait pas leur dire de but en blanc que John le Rouge se rapprochait davantage chaque jour et que le final allait bientôt être là, sous leur yeux. Il savait qu’il avait besoin de leur aide, de leur soutien. Leur solidarité serait leur meilleure arme pour affronter le diable en personne.
A proximité de chez Laroche, les nombreuses patrouilles ainsi que l’attroupement sur les trottoirs donnaient à Jane un sentiment spécial, teinté d’anxiété et d’excitation. Malgré la dangerosité de John le Rouge, il savait que la poursuite allait bientôt être conclue. A lui de pouvoir rester en meilleure position par rapport à son rival de toujours.
Ils garèrent le van pour aller à la rencontre de la foule, massée autour de la résidence de la victime.
Kimball Cho : Salut Jane. Le FBI est déjà là, on n’a d’ores et déjà plus aucune marge de manœuvre.
Patrick Jane : Il me faut voir le corps. Lisbon est à l’intérieur ?
Kimball Cho : Oui, elle est avec Bertram.
C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé.
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Jane entre doute et découragement...10 ans de traque...
Il comprend avant les autres, comme toujours, ce qui est en train de se jouer.
Maintenant que veux tu dire par
Une question de plus en attente d'une réponse
Il comprend avant les autres, comme toujours, ce qui est en train de se jouer.
Maintenant que veux tu dire par
Quel est donc ce secret...dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé.
Une question de plus en attente d'une réponse
Johel- In Jane we trust
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Re: Rêve ou cauchemar ^
Johel a écrit:Jane entre doute et découragement...10 ans de traque...
Il comprend avant les autres, comme toujours, ce qui est en train de se jouer.
Maintenant que veux tu dire parQuel est donc ce secret...dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé.
Une question de plus en attente d'une réponse
Je plussois complétement Johel (désole la flemme de laisser un vrai coms !! )
VLS VLS ^^
lea51- Agent de circulation
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Re: Rêve ou cauchemar ^
coucou à toi!
ah, voilà enfin Janounet (oui je sais le surnom est débile mais j'y tiens! )
on le retrouve tel qu'on l'aime: avec sa DS, ses démons et ses doutes...
en effet, il est plus que pertinent de souligner un certain abattement de la part de cet homme qui traque un ennemi depuis 10 ans et qui à chaque fois qu'il croit l'approcher s'en éloigne un peu plus. Tel est le véritable drame du consultant en réalité: tuer ne lui fait pas peur, il l'a déjà fait mais ce qui l'effraie au plus haut point est de devoir reconnaitre la suépriorité de RJ
Le 1er que tu nous représentes de l'équipe est Rigsby, en suivant d'ailleurs la dynamique de la dernière saison: Wayne a bcp évolué et muri, on le voit ici comme celui qui tente de raisonner le mentaliste et qui pose les bonnes questions, j'aime cette approche.
la réponse de Jane est magnifiquement formulée: "Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie."
--> Superbe tentative de maîtrise de la situation, sieur Jane.
bon alors la bombe finale: "C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé"
--> le début me semble ambigü: tu parles de l'analyse et de la déduction de qui: jane lui-même ou LIsbon? En revanche la formule est finale serait digne de Bruno Heller...je le verrai bien finir ainsi un épisode avec une grosse équation en attente d'être résolue!
Bref, je suis vraiment impressionnée par ton style et cette capacité que tu as à mener de nombreux fils passionnants. je te suis tjs, j'ai hâte de voir Lisbon d'ailleurs! bravo à toi Master
ah, voilà enfin Janounet (oui je sais le surnom est débile mais j'y tiens! )
on le retrouve tel qu'on l'aime: avec sa DS, ses démons et ses doutes...
en effet, il est plus que pertinent de souligner un certain abattement de la part de cet homme qui traque un ennemi depuis 10 ans et qui à chaque fois qu'il croit l'approcher s'en éloigne un peu plus. Tel est le véritable drame du consultant en réalité: tuer ne lui fait pas peur, il l'a déjà fait mais ce qui l'effraie au plus haut point est de devoir reconnaitre la suépriorité de RJ
Le 1er que tu nous représentes de l'équipe est Rigsby, en suivant d'ailleurs la dynamique de la dernière saison: Wayne a bcp évolué et muri, on le voit ici comme celui qui tente de raisonner le mentaliste et qui pose les bonnes questions, j'aime cette approche.
la réponse de Jane est magnifiquement formulée: "Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie."
--> Superbe tentative de maîtrise de la situation, sieur Jane.
bon alors la bombe finale: "C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé"
--> le début me semble ambigü: tu parles de l'analyse et de la déduction de qui: jane lui-même ou LIsbon? En revanche la formule est finale serait digne de Bruno Heller...je le verrai bien finir ainsi un épisode avec une grosse équation en attente d'être résolue!
Bref, je suis vraiment impressionnée par ton style et cette capacité que tu as à mener de nombreux fils passionnants. je te suis tjs, j'ai hâte de voir Lisbon d'ailleurs! bravo à toi Master
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rêve ou cauchemar ^
Salutations
J'ai vu ta fic mais n'ai pas vraiment pris le temps de lire le début et par la même occasion de commenter.
Maintenant que c'est chose faite, me voici =)
Alors que dire de ta fic ? Tout d'abord je dois avouer que je me suis un peu perdu au tout début, quand tu parle de Virgil. Je n'arrivais pas trop à faire la différence entre le récit, les pensées et les paroles mais j'ai persévéré et j'ai lu le chapitre assez angoissant pour Madeleine. J'peux comprendre le fait qu'elle fuit tout en sachant qu'elle ne peut pas lui échapper. est malin et si il veut la retrouver, il saura où la trouver.
Ensuite, le récit sur La Roche, bah j'avais pas deviné que tu parlais de lui mais c'est super bien écrit.
est en effet quelqu'un imbu de lui même. Il se prend pour un dieu et décide qui doit vivre ou mourir et comment il doit le faire. C'est fascinant et intriguant à la fois.
Je m demande bien quel secret cache Jane pour avoir un avantage sur la situation, en tout cas, j'ai hâte de lire la suite de ta fic =)
Tchouuu
J'ai vu ta fic mais n'ai pas vraiment pris le temps de lire le début et par la même occasion de commenter.
Maintenant que c'est chose faite, me voici =)
Alors que dire de ta fic ? Tout d'abord je dois avouer que je me suis un peu perdu au tout début, quand tu parle de Virgil. Je n'arrivais pas trop à faire la différence entre le récit, les pensées et les paroles mais j'ai persévéré et j'ai lu le chapitre assez angoissant pour Madeleine. J'peux comprendre le fait qu'elle fuit tout en sachant qu'elle ne peut pas lui échapper. est malin et si il veut la retrouver, il saura où la trouver.
Ensuite, le récit sur La Roche, bah j'avais pas deviné que tu parlais de lui mais c'est super bien écrit.
est en effet quelqu'un imbu de lui même. Il se prend pour un dieu et décide qui doit vivre ou mourir et comment il doit le faire. C'est fascinant et intriguant à la fois.
Je m demande bien quel secret cache Jane pour avoir un avantage sur la situation, en tout cas, j'ai hâte de lire la suite de ta fic =)
Tchouuu
Re: Rêve ou cauchemar ^
Après une petite absence, revoici la suite de cette aventure. Les personnages font petit à petit leur apparition pour prendre part à cette chasse à l'homme de plus en plus tenace.
Merci pour vos commentaires et très bonne lecture
Gale Bertram : Mais cet homme est complètement fou. Ces accusations sont sans fondements et ne resteront pas impunies.
Merci pour vos commentaires et très bonne lecture
Chapitre 6
La maison de Laroche était pleine à craquer quand Patrick Jane y pénétra. Il reconnut alors l’impersonnalité de la demeure et ressentit son manque étouffant de chaleur humaine. Sans porter attention au désordre apparent causé par les va-et-vient des forces de l’ordre, Patrick Jane se dirigea vers l’escalier et eut un léger frisson lorsqu’il découvrit les traces de sang le long des marches blanches. Ca n’était pas la 1ère fois que Patrick pénétrait dans une maison où gisait un cadavre. Mais cette fois, ses sensations étaient beaucoup plus intenses et l’environnement était davantage teinté de cette tension mortelle.
Gale Bertram : Patrick Jane, vous voilà. Je commençais à me demander si vous n’aviez pas raccroché tant votre absence était stupéfiante. Quel ne fut pas mon étonnement de ne pas vous voir lors de mon arrivée sur le lieu du crime. J’ai bien l’impression que vous avez aujourd’hui un coup de retard…
Jane n’avait plus aucun doute : le jeu allait bel et bien démarrer et les masques soudainement tomber.
Patrick Jane : Bertram, quel plaisir. Je ne vous avais pas revu depuis mon procès. A croire que les situations les plus particulières et morbides vous donnent un plaisir immense.
Gale Bertram : Je ferai aujourd’hui l’impasse sur ces amabilités. Je mets bien entendu ces attaques sur le compte de la frustration.
Patrick Jane : La frustration, vous dites ?
Gale Bertram : Voir vos fameuses capacités mentales s’amenuiser au fur et à mesure Patrick, cela se traduit inévitablement par de la frustration. Comme je vous comprends. Vous savez, vous avez beau mettre derrière les barreaux un nombre incalculable de criminels en tout genre, vous n’arriverez jamais à camoufler votre perpétuel échec : La fuite en avant de John le Rouge. Et son coup de force d’aujourd’hui est encore une fois la preuve qu’il a un avantage net et indescriptible sur nous tous.
Patrick Jane : Cela a l’air de vous enthousiasmer Bertram. Vos yeux sont emplis d’excitation. Vous semblez comme hypnotisé par lui.
Gale Bertram : Cette excitation vient surement du fait que j’ai les cartes en main pour prouver que vous n’êtes en rien le prodige que tout le monde croit connaitre. Si vous me permettez, Patrick, les journalistes attendent. Et vous savez comme moi que la vie n’est qu’image et spectacle.
Bertram se rendit donc sur le pas de la porte, prêt à embrasser la foule au son du crépitement des appareils photos et des questions incessantes des journalistes. Gale Bertram était sans conteste un homme de lumière.
Patrick Jane savait que le corps avait déjà été emporté. Il savait également qu’aucune personne présente en ces lieux ne répondrait à la moindre de ses questions, tant Bertram avait cadenassé, en lien avec le FBI, le moindre détail. Il savait aussi que Lisbon avait été envoyée et retenue sur une autre affaire afin de la neutraliser au maximum. Cependant, cette courte visite lui avait permis de confirmer l’hypothèse qu’il avait formulée et qui devenait maintenant une certitude. Il devait agir, maintenant. Il se dirigea donc vers Bertram pour apostropher la troupe de journalistes.
Patrick Jane savait que le corps avait déjà été emporté. Il savait également qu’aucune personne présente en ces lieux ne répondrait à la moindre de ses questions, tant Bertram avait cadenassé, en lien avec le FBI, le moindre détail. Il savait aussi que Lisbon avait été envoyée et retenue sur une autre affaire afin de la neutraliser au maximum. Cependant, cette courte visite lui avait permis de confirmer l’hypothèse qu’il avait formulée et qui devenait maintenant une certitude. Il devait agir, maintenant. Il se dirigea donc vers Bertram pour apostropher la troupe de journalistes.
Patrick Jane : Mesdames et Messieurs, navré de m’introduire de façon peu conventionnelle dans cette interview mais je souhaitais vous informer, de façon totalement inédite, de la conclusion de l’affaire John le Rouge. Il n’y a plus aucun doute là-dessus : Le tueur au smiley n’est qu’autre que notre Directeur Gale Bertram.
La stupeur dans l’assemblée fut totale. Gale Bertram eut un regard rageur envers Patrick Jane et hurla pour protester contre cette accusation. Les journalistes, dans une hystérie quasi générale, prirent d’assaut le Directeur du CBI afin d’obtenir « en exclusivité » les aveux du tueur en série. Mais la surprise fut davantage paralysante pour Rigsby, Cho et l’ensemble des représentants des forces de l’ordre présents sur le lieu du crime. Ces derniers, assommés par cette déclaration, ne surent en aucun cas comment réagir.
Gale Bertram : Mais cet homme est complètement fou. Ces accusations sont sans fondements et ne resteront pas impunies.
Les journalistes devinrent de plus en plus virulents et les agents du FBI furent obligés d’intervenir pour éviter des débordements aux conséquences fâcheuses. Mais les habitants du quartier résidentiel vinrent également se joindre à la foule pour apercevoir et entendre les déclarations du prétendu tueur.
Patrick Jane profita de cette agitation pour faire signe à une autre journaliste, restée en retrait, de venir le rejoindre. Il s’agissait de Glen Stories, la fameuse journaliste critique dont la popularité assurait une large diffusion. C’était la journaliste idéale pour communiquer au grand public. Le plan fonctionna à merveille et Jane put fournir au grand public une argumentation convaincante qui allait totalement discréditer le Directeur du CBI.
Patrick Jane profita de cette agitation pour faire signe à une autre journaliste, restée en retrait, de venir le rejoindre. Il s’agissait de Glen Stories, la fameuse journaliste critique dont la popularité assurait une large diffusion. C’était la journaliste idéale pour communiquer au grand public. Le plan fonctionna à merveille et Jane put fournir au grand public une argumentation convaincante qui allait totalement discréditer le Directeur du CBI.
Patrick Jane : C’est donc avec un véritable soulagement que nous avons conclu cette affaire John le Rouge. Mais avec une infime tristesse car le constat est clair : le tueur était l’un des nôtres. Gale Bertram était le fameux tueur en série. Experts, membres du CBI et du FBI… Tous ont délivré la même conclusion : les preuves sont accablantes et désignent d’une même voix Gale Bertram.
Une patrouille du FBI arriva pour isoler Bertram. Les agents escortèrent le Directeur jusqu’à leur véhicule pour pouvoir ensuite partir à toute vitesse.
Patrick Jane était totalement satisfait. Il venait de créer un désordre sans précédent et l’opprobre jeté sur Bertram avait vocation à ne plus le lâcher pour un long moment.
Patrick Jane était totalement satisfait. Il venait de créer un désordre sans précédent et l’opprobre jeté sur Bertram avait vocation à ne plus le lâcher pour un long moment.
Wayne Rigsby : Jane, pourquoi tu ne nous as pas averti ?
Kimball Cho : Tout simplement parce que Bertram n’est pas John le Rouge !
Kimball Cho : Tout simplement parce que Bertram n’est pas John le Rouge !
Patrick Jane : Bien vu, Cho. Je n’ai aucune preuve que Bertram soit John le Rouge. D’ailleurs il n’est pas John le Rouge. Mais le temps que le FBI l’interroge, que des recherches soient faites pour prouver son innocence, Bertram restera inactif et les rumeurs enfleront à vitesse grand V. La suspicion a la dent dure. Le grand public se forgera assez rapidement une opinion sur John le Rouge, donc naturellement sur Bertram. Puis ce dernier, durant ce temps-là, n’aura aucune influence sur la suite des évènements.
Wayne Rigsby : Aucune influence sur la suite des évènements ?
Patrick Jane : Bertram n’est pas John le Rouge. Mais il est l’un des siens. Ca ne fait plus l’ombre d’un doute.
Wayne Rigsby : Comment tu peux affirmer ça, Jane ?
Patrick Jane : Il y a des secrets que je ne vous ai jamais révélés car la situation n’était pas propice à ce genre de déclarations. Mais il faut que vous sachiez une chose : aujourd’hui, la lutte contre John le Rouge repart de plus belle et j’ai besoin d’avoir une équipe soudée pour l’affronter, tous ensemble.
Patrick Jane commença donc son récit, donnant une dimension toute particulière à son histoire.
Patrick Jane : Lorsque j’ai donné rendez-vous à Bertram le jour où j’ai commis ce meurtre dans le centre commercial, Timothy Carter, et donc John le Rouge, étaient également au courant du lieu de notre rendez-vous. Au départ, j’avais l’intime conviction qu’O’Laughlin avait informé le tueur. Cependant, après vérification auprès de Van Pelt, cette dernière m’assura qu’elle n’avait, en aucun cas, indiqué le lieu de rendez-vous à O’Laughlin. Mais la parade de la tueuse faisait également partie du plan. John le Rouge avait prévu que tous nos soupçons allaient se porter directement sur Bertram lorsque la jeune femme pénétrerait dans la chambre 506. Il savait également que j’allais donner rendez-vous à Bertram afin de le débusquer, en personne. Il lui fallait seulement se débarrasser de vous, afin que je me retrouve seul, pour en quelque sorte accomplir ma mission : tuer le prétendu John le Rouge. Et c’est là que Bertram rentre en scène. Car non seulement, il a informé John le Rouge du lieu de notre rendez-vous, mais il m’a volontairement mis sur la piste en me déclarant « vous tirez trop sur la corde Patrick ». Il savait pertinemment que cette expression allait me faire réagir et comprendre que la tueuse avait une corde pour aller dans la chambre du bas. Et c’est là que je vous ai demandé de partir, pour aller appréhender la vraie taupe : Craig O’Laughlin. J’ai ainsi violement sommé Bertram de partir.
Voilà comment le plan s’est déroulé à merveille pour me faire affronter, face à face, mon prétendu ennemi de toujours.
Wayne Rigsby : Je t’avoue que je suis totalement abasourdi.
Kimball Cho : Que veux-tu faire avec Bertram ? Cela va être difficile de le garder sans preuves.
Patrick Jane : John le Rouge n’est pas le seul à avoir des connaissances. Une amie du FBI s’évertue à le garder au chaud un bon petit moment. Elle est plutôt du genre tenace.
Kimball Cho : L’agent Darcy. Effectivement c'est plutôt bien joué.
Patrick Jane : Il nous faut rejoindre Lisbon. Bertram l’a mis volontairement de côté pour qu’elle ne soit pas en lien direct avec moi.
Kimball Cho : Elle est occupée sur une autre enquête. Bertram l’a même affublé d’un agent pour l’assister dans son investigation.
Patrick Jane : Il s’agit plutôt d’un sbire dont l’objectif est de surveiller les moindres faits et gestes de Lisbon.
Les coéquipiers de Jane prenaient à présent la mesure de la suite des évènements. Plus rien ne sera jamais plus pareil. Mais ils devaient s’accrocher, ils devaient y parvenir, ensemble.
Patrick Jane : Il faut que vous sachiez une dernière chose. Minelli et Hightower m’ont contacté aujourd’hui.
Kimball Cho : Que voulaient-ils ?
Patrick Jane : Ils ont reçu le même message de la part de John le Rouge. Il fait son retour mais avec une particularité : cette fois-ci, il veut écrire lui-même le fin mot de l’histoire !
Quel genre de personne pouvait-il être ? Comment parvenait-il à asseoir avec une telle aisance sa puissance destructrice ? Comment détruisait-il toute résistance de la part de ses incalculables disciples, qu’il avait si vicieusement manipulé à sa guise ?
L’équipe était maintenant réunie autour de Patrick Jane pour empêcher John le Rouge d’écrire la fin de l’histoire en lettres rouge sang. Mais il fallait contacter très vite Lisbon et Van Pelt. La première était totalement mise en quarantaine par un Bertram désireux de servir au mieux le tueur. Mais la situation de Van Pelt n’en était pas moins inquiétante. Depuis quelque temps, elle s’absentait de façon régulière pour, disait-elle, voir autre chose. Mais la réalité était plus énigmatique que cela. Elle s’était laissé tenter, enivrer par un homme dont les talents n’avaient d’égal que la maitrise de l’esprit humain. De telles qualités qui permettaient de mener d’une main de maitre une organisation pour certains, une secte pour d’autres…
Patrick Jane : Bertram n’est pas John le Rouge. Mais il est l’un des siens. Ca ne fait plus l’ombre d’un doute.
Wayne Rigsby : Comment tu peux affirmer ça, Jane ?
Patrick Jane : Il y a des secrets que je ne vous ai jamais révélés car la situation n’était pas propice à ce genre de déclarations. Mais il faut que vous sachiez une chose : aujourd’hui, la lutte contre John le Rouge repart de plus belle et j’ai besoin d’avoir une équipe soudée pour l’affronter, tous ensemble.
Patrick Jane commença donc son récit, donnant une dimension toute particulière à son histoire.
Patrick Jane : Lorsque j’ai donné rendez-vous à Bertram le jour où j’ai commis ce meurtre dans le centre commercial, Timothy Carter, et donc John le Rouge, étaient également au courant du lieu de notre rendez-vous. Au départ, j’avais l’intime conviction qu’O’Laughlin avait informé le tueur. Cependant, après vérification auprès de Van Pelt, cette dernière m’assura qu’elle n’avait, en aucun cas, indiqué le lieu de rendez-vous à O’Laughlin. Mais la parade de la tueuse faisait également partie du plan. John le Rouge avait prévu que tous nos soupçons allaient se porter directement sur Bertram lorsque la jeune femme pénétrerait dans la chambre 506. Il savait également que j’allais donner rendez-vous à Bertram afin de le débusquer, en personne. Il lui fallait seulement se débarrasser de vous, afin que je me retrouve seul, pour en quelque sorte accomplir ma mission : tuer le prétendu John le Rouge. Et c’est là que Bertram rentre en scène. Car non seulement, il a informé John le Rouge du lieu de notre rendez-vous, mais il m’a volontairement mis sur la piste en me déclarant « vous tirez trop sur la corde Patrick ». Il savait pertinemment que cette expression allait me faire réagir et comprendre que la tueuse avait une corde pour aller dans la chambre du bas. Et c’est là que je vous ai demandé de partir, pour aller appréhender la vraie taupe : Craig O’Laughlin. J’ai ainsi violement sommé Bertram de partir.
Voilà comment le plan s’est déroulé à merveille pour me faire affronter, face à face, mon prétendu ennemi de toujours.
Wayne Rigsby : Je t’avoue que je suis totalement abasourdi.
Kimball Cho : Que veux-tu faire avec Bertram ? Cela va être difficile de le garder sans preuves.
Patrick Jane : John le Rouge n’est pas le seul à avoir des connaissances. Une amie du FBI s’évertue à le garder au chaud un bon petit moment. Elle est plutôt du genre tenace.
Kimball Cho : L’agent Darcy. Effectivement c'est plutôt bien joué.
Patrick Jane : Il nous faut rejoindre Lisbon. Bertram l’a mis volontairement de côté pour qu’elle ne soit pas en lien direct avec moi.
Kimball Cho : Elle est occupée sur une autre enquête. Bertram l’a même affublé d’un agent pour l’assister dans son investigation.
Patrick Jane : Il s’agit plutôt d’un sbire dont l’objectif est de surveiller les moindres faits et gestes de Lisbon.
Les coéquipiers de Jane prenaient à présent la mesure de la suite des évènements. Plus rien ne sera jamais plus pareil. Mais ils devaient s’accrocher, ils devaient y parvenir, ensemble.
Patrick Jane : Il faut que vous sachiez une dernière chose. Minelli et Hightower m’ont contacté aujourd’hui.
Kimball Cho : Que voulaient-ils ?
Patrick Jane : Ils ont reçu le même message de la part de John le Rouge. Il fait son retour mais avec une particularité : cette fois-ci, il veut écrire lui-même le fin mot de l’histoire !
Quel genre de personne pouvait-il être ? Comment parvenait-il à asseoir avec une telle aisance sa puissance destructrice ? Comment détruisait-il toute résistance de la part de ses incalculables disciples, qu’il avait si vicieusement manipulé à sa guise ?
L’équipe était maintenant réunie autour de Patrick Jane pour empêcher John le Rouge d’écrire la fin de l’histoire en lettres rouge sang. Mais il fallait contacter très vite Lisbon et Van Pelt. La première était totalement mise en quarantaine par un Bertram désireux de servir au mieux le tueur. Mais la situation de Van Pelt n’en était pas moins inquiétante. Depuis quelque temps, elle s’absentait de façon régulière pour, disait-elle, voir autre chose. Mais la réalité était plus énigmatique que cela. Elle s’était laissé tenter, enivrer par un homme dont les talents n’avaient d’égal que la maitrise de l’esprit humain. De telles qualités qui permettaient de mener d’une main de maitre une organisation pour certains, une secte pour d’autres…
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Red John a recruté Van Pelt ?!?!?!?!!!!!!!
Un sacré chapitre encore dis donc, tout se met en place et on suit l'histoire doucement.
Vivement le chapitre suivant !
Un sacré chapitre encore dis donc, tout se met en place et on suit l'histoire doucement.
Vivement le chapitre suivant !
Re: Rêve ou cauchemar ^
L'idée que Bertram soit du côté de m'a traversé l'esprit
Le rôle que tu lu fais joué dans le centre commercial est tout à fait crédible
Quand à la façon de Jane de le jeter en pâture aux journalistes et au FBI
Et on retrouve Bret Stiles avec Van Pelt qui succombe à ses paroles et son charisme certain.
chapitre
Maintenant j'ai un peu peur de la suite
Le rôle que tu lu fais joué dans le centre commercial est tout à fait crédible
Quand à la façon de Jane de le jeter en pâture aux journalistes et au FBI
Et on retrouve Bret Stiles avec Van Pelt qui succombe à ses paroles et son charisme certain.
chapitre
Maintenant j'ai un peu peur de la suite
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Localisation : près de l'océan
Re: Rêve ou cauchemar ^
j'avais lu tes premiers chapitres mais pas encore commenté
Passionnant et très effrayant à la fois
Bertram complice de belle suite du final de la saison 3
et Van pelt qui se laisse manipuler par un homme : , Bret Still ou un 3e homme ??????????? pourquoi pas
VLS....................................
Passionnant et très effrayant à la fois
Bertram complice de belle suite du final de la saison 3
et Van pelt qui se laisse manipuler par un homme : , Bret Still ou un 3e homme ??????????? pourquoi pas
VLS....................................
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Localisation : pas ou je voudrais
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bonjour à tous,
Après de longs mois d'absence dûs à des impératifs professionnels, je reviens avec une suite à cette fic. J'ai maintenant pu aménager du temps pour pouvoir mener cette aventure à son terme, avec toujours plus de rebondissements
C'est donc avec grand plaisir que je vous propose de retrouver le chapitre 7, qui met en présence un personnage des plus mystérieux
Après de longs mois d'absence dûs à des impératifs professionnels, je reviens avec une suite à cette fic. J'ai maintenant pu aménager du temps pour pouvoir mener cette aventure à son terme, avec toujours plus de rebondissements
C'est donc avec grand plaisir que je vous propose de retrouver le chapitre 7, qui met en présence un personnage des plus mystérieux
Je vous souhaite une très bonne lecture.
Chapitre 7
Tel un océan à la fois attirant et inquiétant, le bleu de ses yeux était une énigme profonde et forte, une énigme qui vous enivre inexorablement, malgré une prudence instinctive qui voudrait vous crier gare. Mais cette puissance broie toute résistance et détruit les moindres barrières que vous avez laborieusement érigées.
Elle l’admirait autant qu’elle le craignait. Mais elle ne résistait jamais au désir de le retrouver. Etait-ce par curiosité, par addiction ou par envie ? Elle n’était pas capable de le savoir pour le moment. Sans grandes convictions, elle tenta de distiller un infime grain de sable dans la machine car même si elle ne pouvait l’expliquer, elle avait toujours l’impression que la situation lui échappait totalement. Parviendrait-elle à briser ce lien dont elle soupçonnait le caractère déséquilibré ?
Elle l’admirait autant qu’elle le craignait. Mais elle ne résistait jamais au désir de le retrouver. Etait-ce par curiosité, par addiction ou par envie ? Elle n’était pas capable de le savoir pour le moment. Sans grandes convictions, elle tenta de distiller un infime grain de sable dans la machine car même si elle ne pouvait l’expliquer, elle avait toujours l’impression que la situation lui échappait totalement. Parviendrait-elle à briser ce lien dont elle soupçonnait le caractère déséquilibré ?
Grace Van Pelt : J’ai beaucoup réfléchi à nos rencontres, nos échanges et nos discussions
Bret Stiles : Je vous écoute, Grace.
Avant de dire quoi que ce soit, elle vit soudain sa microscopique volonté s’amenuiser d’une façon considérable. Même ses réponses les plus anodines avaient la force de pouvoir créer un lien de dépendance unique et gigantesque.
Grace Van Pelt : Je n’avais jamais eu l’occasion, ni même je crois l’envie d’aborder toutes ces questions-là avec mes collègues. J’ai toujours eu l’impression que ces sentiments devaient être à tout jamais refoulés, qu’il était inconcevable et impensable de les dévoiler à quiconque. C’était ainsi ma part d’ombre et je devais la garder enfoui, pour toujours.. Ce serait en quelque sorte mon fardeau, aussi lourd soit-il.
Bret Stiles : Vous ne pouvez en vouloir à vos coéquipiers, Grace. Ce sont des questions lourdes de conséquences, qui conditionnent une vie et une destinée. Il faut savoir maitriser une certaine délicatesse ainsi qu’une connaissance profonde pour pouvoir aborder des sujets aussi sensibles. Malgré toute leur bonne volonté, ils n’auraient jamais su vous répondre, ni même vous écouter comme vous auriez dû l’être.
Grace Van Pelt : Oui, j’en suis parfaitement consciente.
Bret Stiles : Cependant, vos ressentis, vos doutes et vos sentiments ne sont pas une malédiction, prompte à vous hanter toute votre vie. Vous deviez un jour ou l’autre les dévoiler, apprendre à les apprivoiser pour mieux les contrôler, mieux les accepter. Les refouler aurait été un désastre, Grace. Ce que vous avez accompli est formidable, c’est une prouesse qui n’est pas réussie par tout le monde.
Grace Van Pelt : Je ne vous remercierai jamais assez Bret, de cet apaisement que vous avez su m’apporter. C’est comme si toutes ces interrogations, même si elles n’ont pas disparu totalement, devenaient plus supportables et moins handicapantes. Mais je dois vous avouer que je ressens un malaise qui ne cesse de me troubler.
Bret Stiles : Vous avez l’impression, Grace, de vous éloigner considérablement de votre équipe et de perdre peu à peu la mesure du lien qui vous unissait. Je me trompe ?
Grace Van Pelt : Non, c’est parfaitement cela.
Grace ne put contenir son étonnement, toujours abasourdie des talents de déduction de son inquiétant interlocuteur.
Bret Stiles : Je ne peux que vous comprendre, Grace. Votre inquiétude n’est ni honteuse ni illégitime. Mais vous devez également comprendre qu’il n’était pas possible que vous vous entreteniez de cela avec vos coéquipiers. Vous seule avez développé avec moi une relation de confiance et d’équilibre. Les membres de votre équipe ont une image beaucoup plus nuancée de ma personne. Ils ne pourraient en aucun cas comprendre l’objet et les raisons de nos rencontres. Bien plus qu’un éloignement, il s’agit surtout pour vous d’un renouveau. Vous avez indéniablement gagné en maturité et en fermeté depuis l’affrontement d’avec votre fiancé. Vous deviez absolument développer et consolider ces nouvelles attitudes pour redéfinir votre place et votre rôle au sein de cette équipe. Vous aviez besoin de cette hauteur et de cette élévation. Vous ne pouvez qu’en être fière, Grace.
Elle devait se rendre à l’évidence, il savait lui parler. Il savait toujours trouver les mots pour la rassurer, l’encourager et l’aider à s’affirmer, telle qu’elle était devenue.
Grace Van Pelt : Merci, Bret.
Bret Stiles : Tout cela ne peut être possible que grâce à votre formidable potentiel, Grace. Soyez-en consciente.
Grace Van Pelt : Vous savez, Bret, vous avez beaucoup de points communs avec Patrick Jane.
Bret Stiles : Patrick est un homme délicieux. Son dynamisme et son entrain sont revigorants. J’avoue également que je me laisse facilement entrainer dans des petits jeux d’influence et de joutes psychologiques où je dois admettre qu’il est un adversaire de taille. En revanche, vous avez ici l’exemple parfait de l’homme torturé qui n’est jamais parvenu à accepter une part de lui-même profondément présente.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
Bret Stiles : Patrick est un être foncièrement ambivalent. Ses capacités mentales, psychologiques et cognitives lui permettent de se draper d’une confiance en lui parfaitement crédible. Il apparait comme la personne la plus détachée et la plus nonchalante que vous n’ayez jamais connue. Mais le verni peut craquer facilement. Plus le temps passe, plus ce vernis, qui n’a jamais cessé d’être artificiel, perd de sa robustesse et de son accroche. Qui sait ce que l’on risque de retrouver dessous ? Une partie refoulée de soi-même finit toujours par refaire surface, quel que soient les défenses que l’on a savamment mises en place pour donner le change. La vie ne peut être continuellement un carnaval. Un jour ou l’autre les masques doivent tomber et emporter avec eux les parades, les manquements et les artifices.
Grace Van Pelt : J’aimerais tant pouvoir l’aider. Patrick est quelqu’un de bien.
Bret Stiles : Patrick Jane n’a de passe-temps que la traque de John le Rouge. Il s’agit malheureusement de sa propre maladie. Le pire châtiment pour Patrick serait d’en guérir. Malgré la douleur et la perversité de son but, c’est vraisemblablement son oxygène.
Cette déclaration avait réellement troublé Grace. Elle avait appris à connaitre et surtout apprécier Patrick. Tout comme sa patronne, elle avait parfois espérait qu’un jour il trouve la paix et détruise les liens morbides qui le liaient à John le Rouge. Cependant, elle savait pertinemment aujourd’hui que Bret Stiles disait l’exacte vérité, aussi abominable et triste soit-elle.
Bret Stiles : Grace, une dernière petite chose.
Grace Van Pelt : Oui ?
Bret Stiles : N’oubliez jamais que nos rencontres doivent rester confidentielles.
Grace Van Pelt : Elles le resteront, je vous le promets.
Bret Stiles : Je vous écoute, Grace.
Avant de dire quoi que ce soit, elle vit soudain sa microscopique volonté s’amenuiser d’une façon considérable. Même ses réponses les plus anodines avaient la force de pouvoir créer un lien de dépendance unique et gigantesque.
Grace Van Pelt : Je n’avais jamais eu l’occasion, ni même je crois l’envie d’aborder toutes ces questions-là avec mes collègues. J’ai toujours eu l’impression que ces sentiments devaient être à tout jamais refoulés, qu’il était inconcevable et impensable de les dévoiler à quiconque. C’était ainsi ma part d’ombre et je devais la garder enfoui, pour toujours.. Ce serait en quelque sorte mon fardeau, aussi lourd soit-il.
Bret Stiles : Vous ne pouvez en vouloir à vos coéquipiers, Grace. Ce sont des questions lourdes de conséquences, qui conditionnent une vie et une destinée. Il faut savoir maitriser une certaine délicatesse ainsi qu’une connaissance profonde pour pouvoir aborder des sujets aussi sensibles. Malgré toute leur bonne volonté, ils n’auraient jamais su vous répondre, ni même vous écouter comme vous auriez dû l’être.
Grace Van Pelt : Oui, j’en suis parfaitement consciente.
Bret Stiles : Cependant, vos ressentis, vos doutes et vos sentiments ne sont pas une malédiction, prompte à vous hanter toute votre vie. Vous deviez un jour ou l’autre les dévoiler, apprendre à les apprivoiser pour mieux les contrôler, mieux les accepter. Les refouler aurait été un désastre, Grace. Ce que vous avez accompli est formidable, c’est une prouesse qui n’est pas réussie par tout le monde.
Grace Van Pelt : Je ne vous remercierai jamais assez Bret, de cet apaisement que vous avez su m’apporter. C’est comme si toutes ces interrogations, même si elles n’ont pas disparu totalement, devenaient plus supportables et moins handicapantes. Mais je dois vous avouer que je ressens un malaise qui ne cesse de me troubler.
Bret Stiles : Vous avez l’impression, Grace, de vous éloigner considérablement de votre équipe et de perdre peu à peu la mesure du lien qui vous unissait. Je me trompe ?
Grace Van Pelt : Non, c’est parfaitement cela.
Grace ne put contenir son étonnement, toujours abasourdie des talents de déduction de son inquiétant interlocuteur.
Bret Stiles : Je ne peux que vous comprendre, Grace. Votre inquiétude n’est ni honteuse ni illégitime. Mais vous devez également comprendre qu’il n’était pas possible que vous vous entreteniez de cela avec vos coéquipiers. Vous seule avez développé avec moi une relation de confiance et d’équilibre. Les membres de votre équipe ont une image beaucoup plus nuancée de ma personne. Ils ne pourraient en aucun cas comprendre l’objet et les raisons de nos rencontres. Bien plus qu’un éloignement, il s’agit surtout pour vous d’un renouveau. Vous avez indéniablement gagné en maturité et en fermeté depuis l’affrontement d’avec votre fiancé. Vous deviez absolument développer et consolider ces nouvelles attitudes pour redéfinir votre place et votre rôle au sein de cette équipe. Vous aviez besoin de cette hauteur et de cette élévation. Vous ne pouvez qu’en être fière, Grace.
Elle devait se rendre à l’évidence, il savait lui parler. Il savait toujours trouver les mots pour la rassurer, l’encourager et l’aider à s’affirmer, telle qu’elle était devenue.
Grace Van Pelt : Merci, Bret.
Bret Stiles : Tout cela ne peut être possible que grâce à votre formidable potentiel, Grace. Soyez-en consciente.
Grace Van Pelt : Vous savez, Bret, vous avez beaucoup de points communs avec Patrick Jane.
Bret Stiles : Patrick est un homme délicieux. Son dynamisme et son entrain sont revigorants. J’avoue également que je me laisse facilement entrainer dans des petits jeux d’influence et de joutes psychologiques où je dois admettre qu’il est un adversaire de taille. En revanche, vous avez ici l’exemple parfait de l’homme torturé qui n’est jamais parvenu à accepter une part de lui-même profondément présente.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
Bret Stiles : Patrick est un être foncièrement ambivalent. Ses capacités mentales, psychologiques et cognitives lui permettent de se draper d’une confiance en lui parfaitement crédible. Il apparait comme la personne la plus détachée et la plus nonchalante que vous n’ayez jamais connue. Mais le verni peut craquer facilement. Plus le temps passe, plus ce vernis, qui n’a jamais cessé d’être artificiel, perd de sa robustesse et de son accroche. Qui sait ce que l’on risque de retrouver dessous ? Une partie refoulée de soi-même finit toujours par refaire surface, quel que soient les défenses que l’on a savamment mises en place pour donner le change. La vie ne peut être continuellement un carnaval. Un jour ou l’autre les masques doivent tomber et emporter avec eux les parades, les manquements et les artifices.
Grace Van Pelt : J’aimerais tant pouvoir l’aider. Patrick est quelqu’un de bien.
Bret Stiles : Patrick Jane n’a de passe-temps que la traque de John le Rouge. Il s’agit malheureusement de sa propre maladie. Le pire châtiment pour Patrick serait d’en guérir. Malgré la douleur et la perversité de son but, c’est vraisemblablement son oxygène.
Cette déclaration avait réellement troublé Grace. Elle avait appris à connaitre et surtout apprécier Patrick. Tout comme sa patronne, elle avait parfois espérait qu’un jour il trouve la paix et détruise les liens morbides qui le liaient à John le Rouge. Cependant, elle savait pertinemment aujourd’hui que Bret Stiles disait l’exacte vérité, aussi abominable et triste soit-elle.
Bret Stiles : Grace, une dernière petite chose.
Grace Van Pelt : Oui ?
Bret Stiles : N’oubliez jamais que nos rencontres doivent rester confidentielles.
Grace Van Pelt : Elles le resteront, je vous le promets.
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Re: Rêve ou cauchemar ^
Bret a l'art de savoir parler à Grace... Elle dit amen à tout ce qui sort de sa bouche...
ça fait plaisir de voir un nouveau chapitre, mais t'inquiète pas pour nous, la vie privée passe avant le reste =)
ça fait plaisir de voir un nouveau chapitre, mais t'inquiète pas pour nous, la vie privée passe avant le reste =)
Re: Rêve ou cauchemar ^
Voici pour vous un nouveau chapitre.
Très bonne lecture.
Très bonne lecture.
Chapitre 8
Une étrange sensation la torturait : un mélange déstabilisant d’ennui, de colère et d’anxiété. Pourquoi cet ordre si catégorique et cet impératif de résultat ? Pourquoi cet agent si troublant ? Pourquoi cette enquête si évidente en apparence mais si énigmatique en substance ?
Voilà quelques jours que Bertram l’avait contacté pour, disait-il « apporter son expertise pointue et son expérience profonde à une enquête dont l’issue semble aussi impensable qu’inatteignable ». Bien entendu, de nombreuses questions avaient germé dans son esprit, notamment sur la raison de sa nomination, elle et elle seule. Mais Teresa avait une approche des plus professionnelles et des plus conventionnelles. Malgré des réflexes et des signaux quelque fois interrogateurs et rebelles (la relation d’avec Jane y étant pour beaucoup), elle restait profondément attachée à l’ordre, la hiérarchie et le professionnalisme à toute épreuve.
Mais alors, pourquoi cet agent Cross la troublait-il autant ? Pourquoi, malgré son désir sans faille de résoudre l’enquête, demeurait-elle angoissée et désarçonnée en sa compagnie ? C’est durant une période de longue réflexion que la sonnerie de son téléphone la fit sursauter. Quelle ne fut pas sa stupeur et son soulagement lorsqu’elle découvrit le visage de Jane apparaitre sur l’écran du téléphone.
Teresa Lisbon : Jane, mais que faisiez-vous depuis tout ce temps ? J’ai essayé de vous joindre des dizaines de fois.
Patrick Jane : Oui, je suis désolé Lisbon. J’ai vu vos appels et l’équipe m’a prévenu à plusieurs reprises que vous cherchiez à me joindre.
Teresa Lisbon : Merci de votre sincérité Jane, merci de m’avouer avec autant de flegme que vous ne souhaitiez pas me parler. J’ai…
Patrick Jane : Lisbon, je suis sincèrement désolé. Laissez-moi vous expliquer et vous comprendrez ma démarche.
Teresa Lisbon : Je suis impatiente de vous écouter.
Patrick Jane : Euh…Oui je comprends tout à fait votre irrésistible besoin d’ironie. Je dois même vous avouer que je ne vous en veux pas.
Teresa Lisbon : Non mais quel culot vous avez de…
Patrick Jane : Oups….OK OK Lisbon, pardonnez-moi !!!
Teresa Lisbon : Jane, soyez sérieux, j’ai besoin de savoir.
Patrick Jane : Lisbon, je veux tout d’abord vous faire la promesse qu’il s’agissait de la dernière fois. La dernière fois que je vous écartais temporairement d’un de mes artifices. Dorénavant, je ne vous cacherai plus la moindre incartade ni la moindre manœuvre. Je dois vous avouer que l’heure est grave, Lisbon.
Teresa Lisbon : L’heure est grave ?
Patrick Jane : Où en êtes-vous de votre enquête ?
Teresa Lisbon : Au pied du mur, Jane. L’enquête piétine comme jamais, les indices ne nous mènent nulle part et j’ai l’impression que nous sommes encore moins avancés qu’à notre arrivée.
Patrick Jane : Pourtant, au premier abord, l’enquête vous paraissait d’une facilité enfantine, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon : Jane, je ne vous ai jamais eu au téléphone depuis le début de l’enquête et n’ai jamais eu la possibilité d’envoyer le moindre compte rendu au bureau. Comment pouvez-vous le savoir ?
Patrick Jane: Lisbon, votre absence depuis quelques jours ne m’a absolument pas surpris.
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Patrick Jane : Votre nomination sur cette enquête n’est pas due à votre professionnalisme ni à vos compétences, Lisbon. Même s’il est certain que vous êtes sans aucun doute un agent sensationnel. Vous avez été envoyée sur cette enquête tout simplement pour creuser et acter votre isolement.
Teresa Lisbon : Jane, expliquez-vous et arrêter de jouer au pseudo roi du suspense !
Patrick Jane : Bertram vient d’être arrêté. Je l’ai accusé devant tous les médias d’être John le Rouge.
Teresa Lisbon : Bertram est John le Rouge ?
Patrick Jane : Non, mais je sais qu’il est un de ses disciples.
Teresa Lisbon : Mais vous êtes complètement fou Jane. Vous n’avez aucune preuve, aucun fait pour justifier cette accusation. Ca ne tient pas la route et à l’heure qu’il est, Bertram doit déjà être libéré avec la ferme envie de vous en faire voir de toutes les couleurs.
Patrick Jane : Détrompez-vous Lisbon. Bertram est gardé bien au chaud par l’agent Darcy qui m’a soigneusement assisté dans cette pseudo-arrestation. Elle va ainsi apporter toute sa notoriété professionnelle et formelle pour rendre « légale » cette arrestation. Il ne me reste plus qu’à interroger Bertram.
Teresa Lisbon : Mais pourquoi toute cette précipitation Jane ?
Avant de lui répondre, Patrick Jane mesurait l’ampleur des évènements qui allaient bientôt se dérouler. Il connaissait John le Rouge mieux que personne. Il savait très bien que son implication dans ce dénouement allait être à la hauteur de la difficulté qui avait été la sienne à le débusquer durant toutes ces années. Teresa ignorait tout. Elle n’avait eu aucune information depuis le début de son enquête. Cela faisait bien entendu partie du plan.
Patrick Jane : Nous allons venir vous chercher, Lisbon. L’équipe est déjà prête. Et ne dites surtout rien à l’agent qui travaille avec vous sur cette enquête.
Teresa Lisbon : L’agent Cross ?
Patrick Jane : L’agent Cross n’existe pas, Lisbon. Il n’a jamais existé…
Voilà quelques jours que Bertram l’avait contacté pour, disait-il « apporter son expertise pointue et son expérience profonde à une enquête dont l’issue semble aussi impensable qu’inatteignable ». Bien entendu, de nombreuses questions avaient germé dans son esprit, notamment sur la raison de sa nomination, elle et elle seule. Mais Teresa avait une approche des plus professionnelles et des plus conventionnelles. Malgré des réflexes et des signaux quelque fois interrogateurs et rebelles (la relation d’avec Jane y étant pour beaucoup), elle restait profondément attachée à l’ordre, la hiérarchie et le professionnalisme à toute épreuve.
Mais alors, pourquoi cet agent Cross la troublait-il autant ? Pourquoi, malgré son désir sans faille de résoudre l’enquête, demeurait-elle angoissée et désarçonnée en sa compagnie ? C’est durant une période de longue réflexion que la sonnerie de son téléphone la fit sursauter. Quelle ne fut pas sa stupeur et son soulagement lorsqu’elle découvrit le visage de Jane apparaitre sur l’écran du téléphone.
Teresa Lisbon : Jane, mais que faisiez-vous depuis tout ce temps ? J’ai essayé de vous joindre des dizaines de fois.
Patrick Jane : Oui, je suis désolé Lisbon. J’ai vu vos appels et l’équipe m’a prévenu à plusieurs reprises que vous cherchiez à me joindre.
Teresa Lisbon : Merci de votre sincérité Jane, merci de m’avouer avec autant de flegme que vous ne souhaitiez pas me parler. J’ai…
Patrick Jane : Lisbon, je suis sincèrement désolé. Laissez-moi vous expliquer et vous comprendrez ma démarche.
Teresa Lisbon : Je suis impatiente de vous écouter.
Patrick Jane : Euh…Oui je comprends tout à fait votre irrésistible besoin d’ironie. Je dois même vous avouer que je ne vous en veux pas.
Teresa Lisbon : Non mais quel culot vous avez de…
Patrick Jane : Oups….OK OK Lisbon, pardonnez-moi !!!
Teresa Lisbon : Jane, soyez sérieux, j’ai besoin de savoir.
Patrick Jane : Lisbon, je veux tout d’abord vous faire la promesse qu’il s’agissait de la dernière fois. La dernière fois que je vous écartais temporairement d’un de mes artifices. Dorénavant, je ne vous cacherai plus la moindre incartade ni la moindre manœuvre. Je dois vous avouer que l’heure est grave, Lisbon.
Teresa Lisbon : L’heure est grave ?
Patrick Jane : Où en êtes-vous de votre enquête ?
Teresa Lisbon : Au pied du mur, Jane. L’enquête piétine comme jamais, les indices ne nous mènent nulle part et j’ai l’impression que nous sommes encore moins avancés qu’à notre arrivée.
Patrick Jane : Pourtant, au premier abord, l’enquête vous paraissait d’une facilité enfantine, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon : Jane, je ne vous ai jamais eu au téléphone depuis le début de l’enquête et n’ai jamais eu la possibilité d’envoyer le moindre compte rendu au bureau. Comment pouvez-vous le savoir ?
Patrick Jane: Lisbon, votre absence depuis quelques jours ne m’a absolument pas surpris.
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Patrick Jane : Votre nomination sur cette enquête n’est pas due à votre professionnalisme ni à vos compétences, Lisbon. Même s’il est certain que vous êtes sans aucun doute un agent sensationnel. Vous avez été envoyée sur cette enquête tout simplement pour creuser et acter votre isolement.
Teresa Lisbon : Jane, expliquez-vous et arrêter de jouer au pseudo roi du suspense !
Patrick Jane : Bertram vient d’être arrêté. Je l’ai accusé devant tous les médias d’être John le Rouge.
Teresa Lisbon : Bertram est John le Rouge ?
Patrick Jane : Non, mais je sais qu’il est un de ses disciples.
Teresa Lisbon : Mais vous êtes complètement fou Jane. Vous n’avez aucune preuve, aucun fait pour justifier cette accusation. Ca ne tient pas la route et à l’heure qu’il est, Bertram doit déjà être libéré avec la ferme envie de vous en faire voir de toutes les couleurs.
Patrick Jane : Détrompez-vous Lisbon. Bertram est gardé bien au chaud par l’agent Darcy qui m’a soigneusement assisté dans cette pseudo-arrestation. Elle va ainsi apporter toute sa notoriété professionnelle et formelle pour rendre « légale » cette arrestation. Il ne me reste plus qu’à interroger Bertram.
Teresa Lisbon : Mais pourquoi toute cette précipitation Jane ?
Avant de lui répondre, Patrick Jane mesurait l’ampleur des évènements qui allaient bientôt se dérouler. Il connaissait John le Rouge mieux que personne. Il savait très bien que son implication dans ce dénouement allait être à la hauteur de la difficulté qui avait été la sienne à le débusquer durant toutes ces années. Teresa ignorait tout. Elle n’avait eu aucune information depuis le début de son enquête. Cela faisait bien entendu partie du plan.
Patrick Jane : Nous allons venir vous chercher, Lisbon. L’équipe est déjà prête. Et ne dites surtout rien à l’agent qui travaille avec vous sur cette enquête.
Teresa Lisbon : L’agent Cross ?
Patrick Jane : L’agent Cross n’existe pas, Lisbon. Il n’a jamais existé…
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
OMG !!! Tu peux pas finir comme ça ! Tu peux pas nous laisser avec ce suspense !
Vivement la suite !
Vivement la suite !
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