Rêve ou cauchemar ^
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Ju3993
Calypsoh
lea51
MasterMind
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Re: Rêve ou cauchemar ^
coucou à toi!
ah, voilà enfin Janounet (oui je sais le surnom est débile mais j'y tiens! )
on le retrouve tel qu'on l'aime: avec sa DS, ses démons et ses doutes...
en effet, il est plus que pertinent de souligner un certain abattement de la part de cet homme qui traque un ennemi depuis 10 ans et qui à chaque fois qu'il croit l'approcher s'en éloigne un peu plus. Tel est le véritable drame du consultant en réalité: tuer ne lui fait pas peur, il l'a déjà fait mais ce qui l'effraie au plus haut point est de devoir reconnaitre la suépriorité de RJ
Le 1er que tu nous représentes de l'équipe est Rigsby, en suivant d'ailleurs la dynamique de la dernière saison: Wayne a bcp évolué et muri, on le voit ici comme celui qui tente de raisonner le mentaliste et qui pose les bonnes questions, j'aime cette approche.
la réponse de Jane est magnifiquement formulée: "Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie."
--> Superbe tentative de maîtrise de la situation, sieur Jane.
bon alors la bombe finale: "C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé"
--> le début me semble ambigü: tu parles de l'analyse et de la déduction de qui: jane lui-même ou LIsbon? En revanche la formule est finale serait digne de Bruno Heller...je le verrai bien finir ainsi un épisode avec une grosse équation en attente d'être résolue!
Bref, je suis vraiment impressionnée par ton style et cette capacité que tu as à mener de nombreux fils passionnants. je te suis tjs, j'ai hâte de voir Lisbon d'ailleurs! bravo à toi Master
ah, voilà enfin Janounet (oui je sais le surnom est débile mais j'y tiens! )
on le retrouve tel qu'on l'aime: avec sa DS, ses démons et ses doutes...
en effet, il est plus que pertinent de souligner un certain abattement de la part de cet homme qui traque un ennemi depuis 10 ans et qui à chaque fois qu'il croit l'approcher s'en éloigne un peu plus. Tel est le véritable drame du consultant en réalité: tuer ne lui fait pas peur, il l'a déjà fait mais ce qui l'effraie au plus haut point est de devoir reconnaitre la suépriorité de RJ
Le 1er que tu nous représentes de l'équipe est Rigsby, en suivant d'ailleurs la dynamique de la dernière saison: Wayne a bcp évolué et muri, on le voit ici comme celui qui tente de raisonner le mentaliste et qui pose les bonnes questions, j'aime cette approche.
la réponse de Jane est magnifiquement formulée: "Ecoutes Rigsby, John le Rouge est un être dont la cruauté n’a aucune limite. Mais sa folie sera notre arme. On le débusquera. J’ai besoin de vous dans cette course. Toutes les personnes qu’il a manipulées ont été en proie à des doutes incessants. Il a joué sur cet axe là pour asseoir sa suprématie."
--> Superbe tentative de maîtrise de la situation, sieur Jane.
bon alors la bombe finale: "C’est dans ce genre de situation que Jane réalisait pleinement son pouvoir d’analyse et sa rapidité de déduction. Il venait de comprendre pourquoi Lisbon ne l’avait pas directement contacté. Cela faisait partie du plan. Et c’est ainsi qu’il revint en arrière, des années auparavant, dans un centre commercial bondé, où les choses avaient mal tourné, perdues dans le choc d’une détonation mortelle. Mais un mystère n’avait jamais été levé, un secret que Jane n’avait encore jamais révélé"
--> le début me semble ambigü: tu parles de l'analyse et de la déduction de qui: jane lui-même ou LIsbon? En revanche la formule est finale serait digne de Bruno Heller...je le verrai bien finir ainsi un épisode avec une grosse équation en attente d'être résolue!
Bref, je suis vraiment impressionnée par ton style et cette capacité que tu as à mener de nombreux fils passionnants. je te suis tjs, j'ai hâte de voir Lisbon d'ailleurs! bravo à toi Master
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rêve ou cauchemar ^
Salutations
J'ai vu ta fic mais n'ai pas vraiment pris le temps de lire le début et par la même occasion de commenter.
Maintenant que c'est chose faite, me voici =)
Alors que dire de ta fic ? Tout d'abord je dois avouer que je me suis un peu perdu au tout début, quand tu parle de Virgil. Je n'arrivais pas trop à faire la différence entre le récit, les pensées et les paroles mais j'ai persévéré et j'ai lu le chapitre assez angoissant pour Madeleine. J'peux comprendre le fait qu'elle fuit tout en sachant qu'elle ne peut pas lui échapper. est malin et si il veut la retrouver, il saura où la trouver.
Ensuite, le récit sur La Roche, bah j'avais pas deviné que tu parlais de lui mais c'est super bien écrit.
est en effet quelqu'un imbu de lui même. Il se prend pour un dieu et décide qui doit vivre ou mourir et comment il doit le faire. C'est fascinant et intriguant à la fois.
Je m demande bien quel secret cache Jane pour avoir un avantage sur la situation, en tout cas, j'ai hâte de lire la suite de ta fic =)
Tchouuu
J'ai vu ta fic mais n'ai pas vraiment pris le temps de lire le début et par la même occasion de commenter.
Maintenant que c'est chose faite, me voici =)
Alors que dire de ta fic ? Tout d'abord je dois avouer que je me suis un peu perdu au tout début, quand tu parle de Virgil. Je n'arrivais pas trop à faire la différence entre le récit, les pensées et les paroles mais j'ai persévéré et j'ai lu le chapitre assez angoissant pour Madeleine. J'peux comprendre le fait qu'elle fuit tout en sachant qu'elle ne peut pas lui échapper. est malin et si il veut la retrouver, il saura où la trouver.
Ensuite, le récit sur La Roche, bah j'avais pas deviné que tu parlais de lui mais c'est super bien écrit.
est en effet quelqu'un imbu de lui même. Il se prend pour un dieu et décide qui doit vivre ou mourir et comment il doit le faire. C'est fascinant et intriguant à la fois.
Je m demande bien quel secret cache Jane pour avoir un avantage sur la situation, en tout cas, j'ai hâte de lire la suite de ta fic =)
Tchouuu
Re: Rêve ou cauchemar ^
Après une petite absence, revoici la suite de cette aventure. Les personnages font petit à petit leur apparition pour prendre part à cette chasse à l'homme de plus en plus tenace.
Merci pour vos commentaires et très bonne lecture
Gale Bertram : Mais cet homme est complètement fou. Ces accusations sont sans fondements et ne resteront pas impunies.
Merci pour vos commentaires et très bonne lecture
Chapitre 6
La maison de Laroche était pleine à craquer quand Patrick Jane y pénétra. Il reconnut alors l’impersonnalité de la demeure et ressentit son manque étouffant de chaleur humaine. Sans porter attention au désordre apparent causé par les va-et-vient des forces de l’ordre, Patrick Jane se dirigea vers l’escalier et eut un léger frisson lorsqu’il découvrit les traces de sang le long des marches blanches. Ca n’était pas la 1ère fois que Patrick pénétrait dans une maison où gisait un cadavre. Mais cette fois, ses sensations étaient beaucoup plus intenses et l’environnement était davantage teinté de cette tension mortelle.
Gale Bertram : Patrick Jane, vous voilà. Je commençais à me demander si vous n’aviez pas raccroché tant votre absence était stupéfiante. Quel ne fut pas mon étonnement de ne pas vous voir lors de mon arrivée sur le lieu du crime. J’ai bien l’impression que vous avez aujourd’hui un coup de retard…
Jane n’avait plus aucun doute : le jeu allait bel et bien démarrer et les masques soudainement tomber.
Patrick Jane : Bertram, quel plaisir. Je ne vous avais pas revu depuis mon procès. A croire que les situations les plus particulières et morbides vous donnent un plaisir immense.
Gale Bertram : Je ferai aujourd’hui l’impasse sur ces amabilités. Je mets bien entendu ces attaques sur le compte de la frustration.
Patrick Jane : La frustration, vous dites ?
Gale Bertram : Voir vos fameuses capacités mentales s’amenuiser au fur et à mesure Patrick, cela se traduit inévitablement par de la frustration. Comme je vous comprends. Vous savez, vous avez beau mettre derrière les barreaux un nombre incalculable de criminels en tout genre, vous n’arriverez jamais à camoufler votre perpétuel échec : La fuite en avant de John le Rouge. Et son coup de force d’aujourd’hui est encore une fois la preuve qu’il a un avantage net et indescriptible sur nous tous.
Patrick Jane : Cela a l’air de vous enthousiasmer Bertram. Vos yeux sont emplis d’excitation. Vous semblez comme hypnotisé par lui.
Gale Bertram : Cette excitation vient surement du fait que j’ai les cartes en main pour prouver que vous n’êtes en rien le prodige que tout le monde croit connaitre. Si vous me permettez, Patrick, les journalistes attendent. Et vous savez comme moi que la vie n’est qu’image et spectacle.
Bertram se rendit donc sur le pas de la porte, prêt à embrasser la foule au son du crépitement des appareils photos et des questions incessantes des journalistes. Gale Bertram était sans conteste un homme de lumière.
Patrick Jane savait que le corps avait déjà été emporté. Il savait également qu’aucune personne présente en ces lieux ne répondrait à la moindre de ses questions, tant Bertram avait cadenassé, en lien avec le FBI, le moindre détail. Il savait aussi que Lisbon avait été envoyée et retenue sur une autre affaire afin de la neutraliser au maximum. Cependant, cette courte visite lui avait permis de confirmer l’hypothèse qu’il avait formulée et qui devenait maintenant une certitude. Il devait agir, maintenant. Il se dirigea donc vers Bertram pour apostropher la troupe de journalistes.
Patrick Jane savait que le corps avait déjà été emporté. Il savait également qu’aucune personne présente en ces lieux ne répondrait à la moindre de ses questions, tant Bertram avait cadenassé, en lien avec le FBI, le moindre détail. Il savait aussi que Lisbon avait été envoyée et retenue sur une autre affaire afin de la neutraliser au maximum. Cependant, cette courte visite lui avait permis de confirmer l’hypothèse qu’il avait formulée et qui devenait maintenant une certitude. Il devait agir, maintenant. Il se dirigea donc vers Bertram pour apostropher la troupe de journalistes.
Patrick Jane : Mesdames et Messieurs, navré de m’introduire de façon peu conventionnelle dans cette interview mais je souhaitais vous informer, de façon totalement inédite, de la conclusion de l’affaire John le Rouge. Il n’y a plus aucun doute là-dessus : Le tueur au smiley n’est qu’autre que notre Directeur Gale Bertram.
La stupeur dans l’assemblée fut totale. Gale Bertram eut un regard rageur envers Patrick Jane et hurla pour protester contre cette accusation. Les journalistes, dans une hystérie quasi générale, prirent d’assaut le Directeur du CBI afin d’obtenir « en exclusivité » les aveux du tueur en série. Mais la surprise fut davantage paralysante pour Rigsby, Cho et l’ensemble des représentants des forces de l’ordre présents sur le lieu du crime. Ces derniers, assommés par cette déclaration, ne surent en aucun cas comment réagir.
Gale Bertram : Mais cet homme est complètement fou. Ces accusations sont sans fondements et ne resteront pas impunies.
Les journalistes devinrent de plus en plus virulents et les agents du FBI furent obligés d’intervenir pour éviter des débordements aux conséquences fâcheuses. Mais les habitants du quartier résidentiel vinrent également se joindre à la foule pour apercevoir et entendre les déclarations du prétendu tueur.
Patrick Jane profita de cette agitation pour faire signe à une autre journaliste, restée en retrait, de venir le rejoindre. Il s’agissait de Glen Stories, la fameuse journaliste critique dont la popularité assurait une large diffusion. C’était la journaliste idéale pour communiquer au grand public. Le plan fonctionna à merveille et Jane put fournir au grand public une argumentation convaincante qui allait totalement discréditer le Directeur du CBI.
Patrick Jane profita de cette agitation pour faire signe à une autre journaliste, restée en retrait, de venir le rejoindre. Il s’agissait de Glen Stories, la fameuse journaliste critique dont la popularité assurait une large diffusion. C’était la journaliste idéale pour communiquer au grand public. Le plan fonctionna à merveille et Jane put fournir au grand public une argumentation convaincante qui allait totalement discréditer le Directeur du CBI.
Patrick Jane : C’est donc avec un véritable soulagement que nous avons conclu cette affaire John le Rouge. Mais avec une infime tristesse car le constat est clair : le tueur était l’un des nôtres. Gale Bertram était le fameux tueur en série. Experts, membres du CBI et du FBI… Tous ont délivré la même conclusion : les preuves sont accablantes et désignent d’une même voix Gale Bertram.
Une patrouille du FBI arriva pour isoler Bertram. Les agents escortèrent le Directeur jusqu’à leur véhicule pour pouvoir ensuite partir à toute vitesse.
Patrick Jane était totalement satisfait. Il venait de créer un désordre sans précédent et l’opprobre jeté sur Bertram avait vocation à ne plus le lâcher pour un long moment.
Patrick Jane était totalement satisfait. Il venait de créer un désordre sans précédent et l’opprobre jeté sur Bertram avait vocation à ne plus le lâcher pour un long moment.
Wayne Rigsby : Jane, pourquoi tu ne nous as pas averti ?
Kimball Cho : Tout simplement parce que Bertram n’est pas John le Rouge !
Kimball Cho : Tout simplement parce que Bertram n’est pas John le Rouge !
Patrick Jane : Bien vu, Cho. Je n’ai aucune preuve que Bertram soit John le Rouge. D’ailleurs il n’est pas John le Rouge. Mais le temps que le FBI l’interroge, que des recherches soient faites pour prouver son innocence, Bertram restera inactif et les rumeurs enfleront à vitesse grand V. La suspicion a la dent dure. Le grand public se forgera assez rapidement une opinion sur John le Rouge, donc naturellement sur Bertram. Puis ce dernier, durant ce temps-là, n’aura aucune influence sur la suite des évènements.
Wayne Rigsby : Aucune influence sur la suite des évènements ?
Patrick Jane : Bertram n’est pas John le Rouge. Mais il est l’un des siens. Ca ne fait plus l’ombre d’un doute.
Wayne Rigsby : Comment tu peux affirmer ça, Jane ?
Patrick Jane : Il y a des secrets que je ne vous ai jamais révélés car la situation n’était pas propice à ce genre de déclarations. Mais il faut que vous sachiez une chose : aujourd’hui, la lutte contre John le Rouge repart de plus belle et j’ai besoin d’avoir une équipe soudée pour l’affronter, tous ensemble.
Patrick Jane commença donc son récit, donnant une dimension toute particulière à son histoire.
Patrick Jane : Lorsque j’ai donné rendez-vous à Bertram le jour où j’ai commis ce meurtre dans le centre commercial, Timothy Carter, et donc John le Rouge, étaient également au courant du lieu de notre rendez-vous. Au départ, j’avais l’intime conviction qu’O’Laughlin avait informé le tueur. Cependant, après vérification auprès de Van Pelt, cette dernière m’assura qu’elle n’avait, en aucun cas, indiqué le lieu de rendez-vous à O’Laughlin. Mais la parade de la tueuse faisait également partie du plan. John le Rouge avait prévu que tous nos soupçons allaient se porter directement sur Bertram lorsque la jeune femme pénétrerait dans la chambre 506. Il savait également que j’allais donner rendez-vous à Bertram afin de le débusquer, en personne. Il lui fallait seulement se débarrasser de vous, afin que je me retrouve seul, pour en quelque sorte accomplir ma mission : tuer le prétendu John le Rouge. Et c’est là que Bertram rentre en scène. Car non seulement, il a informé John le Rouge du lieu de notre rendez-vous, mais il m’a volontairement mis sur la piste en me déclarant « vous tirez trop sur la corde Patrick ». Il savait pertinemment que cette expression allait me faire réagir et comprendre que la tueuse avait une corde pour aller dans la chambre du bas. Et c’est là que je vous ai demandé de partir, pour aller appréhender la vraie taupe : Craig O’Laughlin. J’ai ainsi violement sommé Bertram de partir.
Voilà comment le plan s’est déroulé à merveille pour me faire affronter, face à face, mon prétendu ennemi de toujours.
Wayne Rigsby : Je t’avoue que je suis totalement abasourdi.
Kimball Cho : Que veux-tu faire avec Bertram ? Cela va être difficile de le garder sans preuves.
Patrick Jane : John le Rouge n’est pas le seul à avoir des connaissances. Une amie du FBI s’évertue à le garder au chaud un bon petit moment. Elle est plutôt du genre tenace.
Kimball Cho : L’agent Darcy. Effectivement c'est plutôt bien joué.
Patrick Jane : Il nous faut rejoindre Lisbon. Bertram l’a mis volontairement de côté pour qu’elle ne soit pas en lien direct avec moi.
Kimball Cho : Elle est occupée sur une autre enquête. Bertram l’a même affublé d’un agent pour l’assister dans son investigation.
Patrick Jane : Il s’agit plutôt d’un sbire dont l’objectif est de surveiller les moindres faits et gestes de Lisbon.
Les coéquipiers de Jane prenaient à présent la mesure de la suite des évènements. Plus rien ne sera jamais plus pareil. Mais ils devaient s’accrocher, ils devaient y parvenir, ensemble.
Patrick Jane : Il faut que vous sachiez une dernière chose. Minelli et Hightower m’ont contacté aujourd’hui.
Kimball Cho : Que voulaient-ils ?
Patrick Jane : Ils ont reçu le même message de la part de John le Rouge. Il fait son retour mais avec une particularité : cette fois-ci, il veut écrire lui-même le fin mot de l’histoire !
Quel genre de personne pouvait-il être ? Comment parvenait-il à asseoir avec une telle aisance sa puissance destructrice ? Comment détruisait-il toute résistance de la part de ses incalculables disciples, qu’il avait si vicieusement manipulé à sa guise ?
L’équipe était maintenant réunie autour de Patrick Jane pour empêcher John le Rouge d’écrire la fin de l’histoire en lettres rouge sang. Mais il fallait contacter très vite Lisbon et Van Pelt. La première était totalement mise en quarantaine par un Bertram désireux de servir au mieux le tueur. Mais la situation de Van Pelt n’en était pas moins inquiétante. Depuis quelque temps, elle s’absentait de façon régulière pour, disait-elle, voir autre chose. Mais la réalité était plus énigmatique que cela. Elle s’était laissé tenter, enivrer par un homme dont les talents n’avaient d’égal que la maitrise de l’esprit humain. De telles qualités qui permettaient de mener d’une main de maitre une organisation pour certains, une secte pour d’autres…
Patrick Jane : Bertram n’est pas John le Rouge. Mais il est l’un des siens. Ca ne fait plus l’ombre d’un doute.
Wayne Rigsby : Comment tu peux affirmer ça, Jane ?
Patrick Jane : Il y a des secrets que je ne vous ai jamais révélés car la situation n’était pas propice à ce genre de déclarations. Mais il faut que vous sachiez une chose : aujourd’hui, la lutte contre John le Rouge repart de plus belle et j’ai besoin d’avoir une équipe soudée pour l’affronter, tous ensemble.
Patrick Jane commença donc son récit, donnant une dimension toute particulière à son histoire.
Patrick Jane : Lorsque j’ai donné rendez-vous à Bertram le jour où j’ai commis ce meurtre dans le centre commercial, Timothy Carter, et donc John le Rouge, étaient également au courant du lieu de notre rendez-vous. Au départ, j’avais l’intime conviction qu’O’Laughlin avait informé le tueur. Cependant, après vérification auprès de Van Pelt, cette dernière m’assura qu’elle n’avait, en aucun cas, indiqué le lieu de rendez-vous à O’Laughlin. Mais la parade de la tueuse faisait également partie du plan. John le Rouge avait prévu que tous nos soupçons allaient se porter directement sur Bertram lorsque la jeune femme pénétrerait dans la chambre 506. Il savait également que j’allais donner rendez-vous à Bertram afin de le débusquer, en personne. Il lui fallait seulement se débarrasser de vous, afin que je me retrouve seul, pour en quelque sorte accomplir ma mission : tuer le prétendu John le Rouge. Et c’est là que Bertram rentre en scène. Car non seulement, il a informé John le Rouge du lieu de notre rendez-vous, mais il m’a volontairement mis sur la piste en me déclarant « vous tirez trop sur la corde Patrick ». Il savait pertinemment que cette expression allait me faire réagir et comprendre que la tueuse avait une corde pour aller dans la chambre du bas. Et c’est là que je vous ai demandé de partir, pour aller appréhender la vraie taupe : Craig O’Laughlin. J’ai ainsi violement sommé Bertram de partir.
Voilà comment le plan s’est déroulé à merveille pour me faire affronter, face à face, mon prétendu ennemi de toujours.
Wayne Rigsby : Je t’avoue que je suis totalement abasourdi.
Kimball Cho : Que veux-tu faire avec Bertram ? Cela va être difficile de le garder sans preuves.
Patrick Jane : John le Rouge n’est pas le seul à avoir des connaissances. Une amie du FBI s’évertue à le garder au chaud un bon petit moment. Elle est plutôt du genre tenace.
Kimball Cho : L’agent Darcy. Effectivement c'est plutôt bien joué.
Patrick Jane : Il nous faut rejoindre Lisbon. Bertram l’a mis volontairement de côté pour qu’elle ne soit pas en lien direct avec moi.
Kimball Cho : Elle est occupée sur une autre enquête. Bertram l’a même affublé d’un agent pour l’assister dans son investigation.
Patrick Jane : Il s’agit plutôt d’un sbire dont l’objectif est de surveiller les moindres faits et gestes de Lisbon.
Les coéquipiers de Jane prenaient à présent la mesure de la suite des évènements. Plus rien ne sera jamais plus pareil. Mais ils devaient s’accrocher, ils devaient y parvenir, ensemble.
Patrick Jane : Il faut que vous sachiez une dernière chose. Minelli et Hightower m’ont contacté aujourd’hui.
Kimball Cho : Que voulaient-ils ?
Patrick Jane : Ils ont reçu le même message de la part de John le Rouge. Il fait son retour mais avec une particularité : cette fois-ci, il veut écrire lui-même le fin mot de l’histoire !
Quel genre de personne pouvait-il être ? Comment parvenait-il à asseoir avec une telle aisance sa puissance destructrice ? Comment détruisait-il toute résistance de la part de ses incalculables disciples, qu’il avait si vicieusement manipulé à sa guise ?
L’équipe était maintenant réunie autour de Patrick Jane pour empêcher John le Rouge d’écrire la fin de l’histoire en lettres rouge sang. Mais il fallait contacter très vite Lisbon et Van Pelt. La première était totalement mise en quarantaine par un Bertram désireux de servir au mieux le tueur. Mais la situation de Van Pelt n’en était pas moins inquiétante. Depuis quelque temps, elle s’absentait de façon régulière pour, disait-elle, voir autre chose. Mais la réalité était plus énigmatique que cela. Elle s’était laissé tenter, enivrer par un homme dont les talents n’avaient d’égal que la maitrise de l’esprit humain. De telles qualités qui permettaient de mener d’une main de maitre une organisation pour certains, une secte pour d’autres…
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Red John a recruté Van Pelt ?!?!?!?!!!!!!!
Un sacré chapitre encore dis donc, tout se met en place et on suit l'histoire doucement.
Vivement le chapitre suivant !
Un sacré chapitre encore dis donc, tout se met en place et on suit l'histoire doucement.
Vivement le chapitre suivant !
Re: Rêve ou cauchemar ^
L'idée que Bertram soit du côté de m'a traversé l'esprit
Le rôle que tu lu fais joué dans le centre commercial est tout à fait crédible
Quand à la façon de Jane de le jeter en pâture aux journalistes et au FBI
Et on retrouve Bret Stiles avec Van Pelt qui succombe à ses paroles et son charisme certain.
chapitre
Maintenant j'ai un peu peur de la suite
Le rôle que tu lu fais joué dans le centre commercial est tout à fait crédible
Quand à la façon de Jane de le jeter en pâture aux journalistes et au FBI
Et on retrouve Bret Stiles avec Van Pelt qui succombe à ses paroles et son charisme certain.
chapitre
Maintenant j'ai un peu peur de la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Rêve ou cauchemar ^
j'avais lu tes premiers chapitres mais pas encore commenté
Passionnant et très effrayant à la fois
Bertram complice de belle suite du final de la saison 3
et Van pelt qui se laisse manipuler par un homme : , Bret Still ou un 3e homme ??????????? pourquoi pas
VLS....................................
Passionnant et très effrayant à la fois
Bertram complice de belle suite du final de la saison 3
et Van pelt qui se laisse manipuler par un homme : , Bret Still ou un 3e homme ??????????? pourquoi pas
VLS....................................
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bonjour à tous,
Après de longs mois d'absence dûs à des impératifs professionnels, je reviens avec une suite à cette fic. J'ai maintenant pu aménager du temps pour pouvoir mener cette aventure à son terme, avec toujours plus de rebondissements
C'est donc avec grand plaisir que je vous propose de retrouver le chapitre 7, qui met en présence un personnage des plus mystérieux
Après de longs mois d'absence dûs à des impératifs professionnels, je reviens avec une suite à cette fic. J'ai maintenant pu aménager du temps pour pouvoir mener cette aventure à son terme, avec toujours plus de rebondissements
C'est donc avec grand plaisir que je vous propose de retrouver le chapitre 7, qui met en présence un personnage des plus mystérieux
Je vous souhaite une très bonne lecture.
Chapitre 7
Tel un océan à la fois attirant et inquiétant, le bleu de ses yeux était une énigme profonde et forte, une énigme qui vous enivre inexorablement, malgré une prudence instinctive qui voudrait vous crier gare. Mais cette puissance broie toute résistance et détruit les moindres barrières que vous avez laborieusement érigées.
Elle l’admirait autant qu’elle le craignait. Mais elle ne résistait jamais au désir de le retrouver. Etait-ce par curiosité, par addiction ou par envie ? Elle n’était pas capable de le savoir pour le moment. Sans grandes convictions, elle tenta de distiller un infime grain de sable dans la machine car même si elle ne pouvait l’expliquer, elle avait toujours l’impression que la situation lui échappait totalement. Parviendrait-elle à briser ce lien dont elle soupçonnait le caractère déséquilibré ?
Elle l’admirait autant qu’elle le craignait. Mais elle ne résistait jamais au désir de le retrouver. Etait-ce par curiosité, par addiction ou par envie ? Elle n’était pas capable de le savoir pour le moment. Sans grandes convictions, elle tenta de distiller un infime grain de sable dans la machine car même si elle ne pouvait l’expliquer, elle avait toujours l’impression que la situation lui échappait totalement. Parviendrait-elle à briser ce lien dont elle soupçonnait le caractère déséquilibré ?
Grace Van Pelt : J’ai beaucoup réfléchi à nos rencontres, nos échanges et nos discussions
Bret Stiles : Je vous écoute, Grace.
Avant de dire quoi que ce soit, elle vit soudain sa microscopique volonté s’amenuiser d’une façon considérable. Même ses réponses les plus anodines avaient la force de pouvoir créer un lien de dépendance unique et gigantesque.
Grace Van Pelt : Je n’avais jamais eu l’occasion, ni même je crois l’envie d’aborder toutes ces questions-là avec mes collègues. J’ai toujours eu l’impression que ces sentiments devaient être à tout jamais refoulés, qu’il était inconcevable et impensable de les dévoiler à quiconque. C’était ainsi ma part d’ombre et je devais la garder enfoui, pour toujours.. Ce serait en quelque sorte mon fardeau, aussi lourd soit-il.
Bret Stiles : Vous ne pouvez en vouloir à vos coéquipiers, Grace. Ce sont des questions lourdes de conséquences, qui conditionnent une vie et une destinée. Il faut savoir maitriser une certaine délicatesse ainsi qu’une connaissance profonde pour pouvoir aborder des sujets aussi sensibles. Malgré toute leur bonne volonté, ils n’auraient jamais su vous répondre, ni même vous écouter comme vous auriez dû l’être.
Grace Van Pelt : Oui, j’en suis parfaitement consciente.
Bret Stiles : Cependant, vos ressentis, vos doutes et vos sentiments ne sont pas une malédiction, prompte à vous hanter toute votre vie. Vous deviez un jour ou l’autre les dévoiler, apprendre à les apprivoiser pour mieux les contrôler, mieux les accepter. Les refouler aurait été un désastre, Grace. Ce que vous avez accompli est formidable, c’est une prouesse qui n’est pas réussie par tout le monde.
Grace Van Pelt : Je ne vous remercierai jamais assez Bret, de cet apaisement que vous avez su m’apporter. C’est comme si toutes ces interrogations, même si elles n’ont pas disparu totalement, devenaient plus supportables et moins handicapantes. Mais je dois vous avouer que je ressens un malaise qui ne cesse de me troubler.
Bret Stiles : Vous avez l’impression, Grace, de vous éloigner considérablement de votre équipe et de perdre peu à peu la mesure du lien qui vous unissait. Je me trompe ?
Grace Van Pelt : Non, c’est parfaitement cela.
Grace ne put contenir son étonnement, toujours abasourdie des talents de déduction de son inquiétant interlocuteur.
Bret Stiles : Je ne peux que vous comprendre, Grace. Votre inquiétude n’est ni honteuse ni illégitime. Mais vous devez également comprendre qu’il n’était pas possible que vous vous entreteniez de cela avec vos coéquipiers. Vous seule avez développé avec moi une relation de confiance et d’équilibre. Les membres de votre équipe ont une image beaucoup plus nuancée de ma personne. Ils ne pourraient en aucun cas comprendre l’objet et les raisons de nos rencontres. Bien plus qu’un éloignement, il s’agit surtout pour vous d’un renouveau. Vous avez indéniablement gagné en maturité et en fermeté depuis l’affrontement d’avec votre fiancé. Vous deviez absolument développer et consolider ces nouvelles attitudes pour redéfinir votre place et votre rôle au sein de cette équipe. Vous aviez besoin de cette hauteur et de cette élévation. Vous ne pouvez qu’en être fière, Grace.
Elle devait se rendre à l’évidence, il savait lui parler. Il savait toujours trouver les mots pour la rassurer, l’encourager et l’aider à s’affirmer, telle qu’elle était devenue.
Grace Van Pelt : Merci, Bret.
Bret Stiles : Tout cela ne peut être possible que grâce à votre formidable potentiel, Grace. Soyez-en consciente.
Grace Van Pelt : Vous savez, Bret, vous avez beaucoup de points communs avec Patrick Jane.
Bret Stiles : Patrick est un homme délicieux. Son dynamisme et son entrain sont revigorants. J’avoue également que je me laisse facilement entrainer dans des petits jeux d’influence et de joutes psychologiques où je dois admettre qu’il est un adversaire de taille. En revanche, vous avez ici l’exemple parfait de l’homme torturé qui n’est jamais parvenu à accepter une part de lui-même profondément présente.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
Bret Stiles : Patrick est un être foncièrement ambivalent. Ses capacités mentales, psychologiques et cognitives lui permettent de se draper d’une confiance en lui parfaitement crédible. Il apparait comme la personne la plus détachée et la plus nonchalante que vous n’ayez jamais connue. Mais le verni peut craquer facilement. Plus le temps passe, plus ce vernis, qui n’a jamais cessé d’être artificiel, perd de sa robustesse et de son accroche. Qui sait ce que l’on risque de retrouver dessous ? Une partie refoulée de soi-même finit toujours par refaire surface, quel que soient les défenses que l’on a savamment mises en place pour donner le change. La vie ne peut être continuellement un carnaval. Un jour ou l’autre les masques doivent tomber et emporter avec eux les parades, les manquements et les artifices.
Grace Van Pelt : J’aimerais tant pouvoir l’aider. Patrick est quelqu’un de bien.
Bret Stiles : Patrick Jane n’a de passe-temps que la traque de John le Rouge. Il s’agit malheureusement de sa propre maladie. Le pire châtiment pour Patrick serait d’en guérir. Malgré la douleur et la perversité de son but, c’est vraisemblablement son oxygène.
Cette déclaration avait réellement troublé Grace. Elle avait appris à connaitre et surtout apprécier Patrick. Tout comme sa patronne, elle avait parfois espérait qu’un jour il trouve la paix et détruise les liens morbides qui le liaient à John le Rouge. Cependant, elle savait pertinemment aujourd’hui que Bret Stiles disait l’exacte vérité, aussi abominable et triste soit-elle.
Bret Stiles : Grace, une dernière petite chose.
Grace Van Pelt : Oui ?
Bret Stiles : N’oubliez jamais que nos rencontres doivent rester confidentielles.
Grace Van Pelt : Elles le resteront, je vous le promets.
Bret Stiles : Je vous écoute, Grace.
Avant de dire quoi que ce soit, elle vit soudain sa microscopique volonté s’amenuiser d’une façon considérable. Même ses réponses les plus anodines avaient la force de pouvoir créer un lien de dépendance unique et gigantesque.
Grace Van Pelt : Je n’avais jamais eu l’occasion, ni même je crois l’envie d’aborder toutes ces questions-là avec mes collègues. J’ai toujours eu l’impression que ces sentiments devaient être à tout jamais refoulés, qu’il était inconcevable et impensable de les dévoiler à quiconque. C’était ainsi ma part d’ombre et je devais la garder enfoui, pour toujours.. Ce serait en quelque sorte mon fardeau, aussi lourd soit-il.
Bret Stiles : Vous ne pouvez en vouloir à vos coéquipiers, Grace. Ce sont des questions lourdes de conséquences, qui conditionnent une vie et une destinée. Il faut savoir maitriser une certaine délicatesse ainsi qu’une connaissance profonde pour pouvoir aborder des sujets aussi sensibles. Malgré toute leur bonne volonté, ils n’auraient jamais su vous répondre, ni même vous écouter comme vous auriez dû l’être.
Grace Van Pelt : Oui, j’en suis parfaitement consciente.
Bret Stiles : Cependant, vos ressentis, vos doutes et vos sentiments ne sont pas une malédiction, prompte à vous hanter toute votre vie. Vous deviez un jour ou l’autre les dévoiler, apprendre à les apprivoiser pour mieux les contrôler, mieux les accepter. Les refouler aurait été un désastre, Grace. Ce que vous avez accompli est formidable, c’est une prouesse qui n’est pas réussie par tout le monde.
Grace Van Pelt : Je ne vous remercierai jamais assez Bret, de cet apaisement que vous avez su m’apporter. C’est comme si toutes ces interrogations, même si elles n’ont pas disparu totalement, devenaient plus supportables et moins handicapantes. Mais je dois vous avouer que je ressens un malaise qui ne cesse de me troubler.
Bret Stiles : Vous avez l’impression, Grace, de vous éloigner considérablement de votre équipe et de perdre peu à peu la mesure du lien qui vous unissait. Je me trompe ?
Grace Van Pelt : Non, c’est parfaitement cela.
Grace ne put contenir son étonnement, toujours abasourdie des talents de déduction de son inquiétant interlocuteur.
Bret Stiles : Je ne peux que vous comprendre, Grace. Votre inquiétude n’est ni honteuse ni illégitime. Mais vous devez également comprendre qu’il n’était pas possible que vous vous entreteniez de cela avec vos coéquipiers. Vous seule avez développé avec moi une relation de confiance et d’équilibre. Les membres de votre équipe ont une image beaucoup plus nuancée de ma personne. Ils ne pourraient en aucun cas comprendre l’objet et les raisons de nos rencontres. Bien plus qu’un éloignement, il s’agit surtout pour vous d’un renouveau. Vous avez indéniablement gagné en maturité et en fermeté depuis l’affrontement d’avec votre fiancé. Vous deviez absolument développer et consolider ces nouvelles attitudes pour redéfinir votre place et votre rôle au sein de cette équipe. Vous aviez besoin de cette hauteur et de cette élévation. Vous ne pouvez qu’en être fière, Grace.
Elle devait se rendre à l’évidence, il savait lui parler. Il savait toujours trouver les mots pour la rassurer, l’encourager et l’aider à s’affirmer, telle qu’elle était devenue.
Grace Van Pelt : Merci, Bret.
Bret Stiles : Tout cela ne peut être possible que grâce à votre formidable potentiel, Grace. Soyez-en consciente.
Grace Van Pelt : Vous savez, Bret, vous avez beaucoup de points communs avec Patrick Jane.
Bret Stiles : Patrick est un homme délicieux. Son dynamisme et son entrain sont revigorants. J’avoue également que je me laisse facilement entrainer dans des petits jeux d’influence et de joutes psychologiques où je dois admettre qu’il est un adversaire de taille. En revanche, vous avez ici l’exemple parfait de l’homme torturé qui n’est jamais parvenu à accepter une part de lui-même profondément présente.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
Bret Stiles : Patrick est un être foncièrement ambivalent. Ses capacités mentales, psychologiques et cognitives lui permettent de se draper d’une confiance en lui parfaitement crédible. Il apparait comme la personne la plus détachée et la plus nonchalante que vous n’ayez jamais connue. Mais le verni peut craquer facilement. Plus le temps passe, plus ce vernis, qui n’a jamais cessé d’être artificiel, perd de sa robustesse et de son accroche. Qui sait ce que l’on risque de retrouver dessous ? Une partie refoulée de soi-même finit toujours par refaire surface, quel que soient les défenses que l’on a savamment mises en place pour donner le change. La vie ne peut être continuellement un carnaval. Un jour ou l’autre les masques doivent tomber et emporter avec eux les parades, les manquements et les artifices.
Grace Van Pelt : J’aimerais tant pouvoir l’aider. Patrick est quelqu’un de bien.
Bret Stiles : Patrick Jane n’a de passe-temps que la traque de John le Rouge. Il s’agit malheureusement de sa propre maladie. Le pire châtiment pour Patrick serait d’en guérir. Malgré la douleur et la perversité de son but, c’est vraisemblablement son oxygène.
Cette déclaration avait réellement troublé Grace. Elle avait appris à connaitre et surtout apprécier Patrick. Tout comme sa patronne, elle avait parfois espérait qu’un jour il trouve la paix et détruise les liens morbides qui le liaient à John le Rouge. Cependant, elle savait pertinemment aujourd’hui que Bret Stiles disait l’exacte vérité, aussi abominable et triste soit-elle.
Bret Stiles : Grace, une dernière petite chose.
Grace Van Pelt : Oui ?
Bret Stiles : N’oubliez jamais que nos rencontres doivent rester confidentielles.
Grace Van Pelt : Elles le resteront, je vous le promets.
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bret a l'art de savoir parler à Grace... Elle dit amen à tout ce qui sort de sa bouche...
ça fait plaisir de voir un nouveau chapitre, mais t'inquiète pas pour nous, la vie privée passe avant le reste =)
ça fait plaisir de voir un nouveau chapitre, mais t'inquiète pas pour nous, la vie privée passe avant le reste =)
Re: Rêve ou cauchemar ^
Voici pour vous un nouveau chapitre.
Très bonne lecture.
Très bonne lecture.
Chapitre 8
Une étrange sensation la torturait : un mélange déstabilisant d’ennui, de colère et d’anxiété. Pourquoi cet ordre si catégorique et cet impératif de résultat ? Pourquoi cet agent si troublant ? Pourquoi cette enquête si évidente en apparence mais si énigmatique en substance ?
Voilà quelques jours que Bertram l’avait contacté pour, disait-il « apporter son expertise pointue et son expérience profonde à une enquête dont l’issue semble aussi impensable qu’inatteignable ». Bien entendu, de nombreuses questions avaient germé dans son esprit, notamment sur la raison de sa nomination, elle et elle seule. Mais Teresa avait une approche des plus professionnelles et des plus conventionnelles. Malgré des réflexes et des signaux quelque fois interrogateurs et rebelles (la relation d’avec Jane y étant pour beaucoup), elle restait profondément attachée à l’ordre, la hiérarchie et le professionnalisme à toute épreuve.
Mais alors, pourquoi cet agent Cross la troublait-il autant ? Pourquoi, malgré son désir sans faille de résoudre l’enquête, demeurait-elle angoissée et désarçonnée en sa compagnie ? C’est durant une période de longue réflexion que la sonnerie de son téléphone la fit sursauter. Quelle ne fut pas sa stupeur et son soulagement lorsqu’elle découvrit le visage de Jane apparaitre sur l’écran du téléphone.
Teresa Lisbon : Jane, mais que faisiez-vous depuis tout ce temps ? J’ai essayé de vous joindre des dizaines de fois.
Patrick Jane : Oui, je suis désolé Lisbon. J’ai vu vos appels et l’équipe m’a prévenu à plusieurs reprises que vous cherchiez à me joindre.
Teresa Lisbon : Merci de votre sincérité Jane, merci de m’avouer avec autant de flegme que vous ne souhaitiez pas me parler. J’ai…
Patrick Jane : Lisbon, je suis sincèrement désolé. Laissez-moi vous expliquer et vous comprendrez ma démarche.
Teresa Lisbon : Je suis impatiente de vous écouter.
Patrick Jane : Euh…Oui je comprends tout à fait votre irrésistible besoin d’ironie. Je dois même vous avouer que je ne vous en veux pas.
Teresa Lisbon : Non mais quel culot vous avez de…
Patrick Jane : Oups….OK OK Lisbon, pardonnez-moi !!!
Teresa Lisbon : Jane, soyez sérieux, j’ai besoin de savoir.
Patrick Jane : Lisbon, je veux tout d’abord vous faire la promesse qu’il s’agissait de la dernière fois. La dernière fois que je vous écartais temporairement d’un de mes artifices. Dorénavant, je ne vous cacherai plus la moindre incartade ni la moindre manœuvre. Je dois vous avouer que l’heure est grave, Lisbon.
Teresa Lisbon : L’heure est grave ?
Patrick Jane : Où en êtes-vous de votre enquête ?
Teresa Lisbon : Au pied du mur, Jane. L’enquête piétine comme jamais, les indices ne nous mènent nulle part et j’ai l’impression que nous sommes encore moins avancés qu’à notre arrivée.
Patrick Jane : Pourtant, au premier abord, l’enquête vous paraissait d’une facilité enfantine, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon : Jane, je ne vous ai jamais eu au téléphone depuis le début de l’enquête et n’ai jamais eu la possibilité d’envoyer le moindre compte rendu au bureau. Comment pouvez-vous le savoir ?
Patrick Jane: Lisbon, votre absence depuis quelques jours ne m’a absolument pas surpris.
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Patrick Jane : Votre nomination sur cette enquête n’est pas due à votre professionnalisme ni à vos compétences, Lisbon. Même s’il est certain que vous êtes sans aucun doute un agent sensationnel. Vous avez été envoyée sur cette enquête tout simplement pour creuser et acter votre isolement.
Teresa Lisbon : Jane, expliquez-vous et arrêter de jouer au pseudo roi du suspense !
Patrick Jane : Bertram vient d’être arrêté. Je l’ai accusé devant tous les médias d’être John le Rouge.
Teresa Lisbon : Bertram est John le Rouge ?
Patrick Jane : Non, mais je sais qu’il est un de ses disciples.
Teresa Lisbon : Mais vous êtes complètement fou Jane. Vous n’avez aucune preuve, aucun fait pour justifier cette accusation. Ca ne tient pas la route et à l’heure qu’il est, Bertram doit déjà être libéré avec la ferme envie de vous en faire voir de toutes les couleurs.
Patrick Jane : Détrompez-vous Lisbon. Bertram est gardé bien au chaud par l’agent Darcy qui m’a soigneusement assisté dans cette pseudo-arrestation. Elle va ainsi apporter toute sa notoriété professionnelle et formelle pour rendre « légale » cette arrestation. Il ne me reste plus qu’à interroger Bertram.
Teresa Lisbon : Mais pourquoi toute cette précipitation Jane ?
Avant de lui répondre, Patrick Jane mesurait l’ampleur des évènements qui allaient bientôt se dérouler. Il connaissait John le Rouge mieux que personne. Il savait très bien que son implication dans ce dénouement allait être à la hauteur de la difficulté qui avait été la sienne à le débusquer durant toutes ces années. Teresa ignorait tout. Elle n’avait eu aucune information depuis le début de son enquête. Cela faisait bien entendu partie du plan.
Patrick Jane : Nous allons venir vous chercher, Lisbon. L’équipe est déjà prête. Et ne dites surtout rien à l’agent qui travaille avec vous sur cette enquête.
Teresa Lisbon : L’agent Cross ?
Patrick Jane : L’agent Cross n’existe pas, Lisbon. Il n’a jamais existé…
Voilà quelques jours que Bertram l’avait contacté pour, disait-il « apporter son expertise pointue et son expérience profonde à une enquête dont l’issue semble aussi impensable qu’inatteignable ». Bien entendu, de nombreuses questions avaient germé dans son esprit, notamment sur la raison de sa nomination, elle et elle seule. Mais Teresa avait une approche des plus professionnelles et des plus conventionnelles. Malgré des réflexes et des signaux quelque fois interrogateurs et rebelles (la relation d’avec Jane y étant pour beaucoup), elle restait profondément attachée à l’ordre, la hiérarchie et le professionnalisme à toute épreuve.
Mais alors, pourquoi cet agent Cross la troublait-il autant ? Pourquoi, malgré son désir sans faille de résoudre l’enquête, demeurait-elle angoissée et désarçonnée en sa compagnie ? C’est durant une période de longue réflexion que la sonnerie de son téléphone la fit sursauter. Quelle ne fut pas sa stupeur et son soulagement lorsqu’elle découvrit le visage de Jane apparaitre sur l’écran du téléphone.
Teresa Lisbon : Jane, mais que faisiez-vous depuis tout ce temps ? J’ai essayé de vous joindre des dizaines de fois.
Patrick Jane : Oui, je suis désolé Lisbon. J’ai vu vos appels et l’équipe m’a prévenu à plusieurs reprises que vous cherchiez à me joindre.
Teresa Lisbon : Merci de votre sincérité Jane, merci de m’avouer avec autant de flegme que vous ne souhaitiez pas me parler. J’ai…
Patrick Jane : Lisbon, je suis sincèrement désolé. Laissez-moi vous expliquer et vous comprendrez ma démarche.
Teresa Lisbon : Je suis impatiente de vous écouter.
Patrick Jane : Euh…Oui je comprends tout à fait votre irrésistible besoin d’ironie. Je dois même vous avouer que je ne vous en veux pas.
Teresa Lisbon : Non mais quel culot vous avez de…
Patrick Jane : Oups….OK OK Lisbon, pardonnez-moi !!!
Teresa Lisbon : Jane, soyez sérieux, j’ai besoin de savoir.
Patrick Jane : Lisbon, je veux tout d’abord vous faire la promesse qu’il s’agissait de la dernière fois. La dernière fois que je vous écartais temporairement d’un de mes artifices. Dorénavant, je ne vous cacherai plus la moindre incartade ni la moindre manœuvre. Je dois vous avouer que l’heure est grave, Lisbon.
Teresa Lisbon : L’heure est grave ?
Patrick Jane : Où en êtes-vous de votre enquête ?
Teresa Lisbon : Au pied du mur, Jane. L’enquête piétine comme jamais, les indices ne nous mènent nulle part et j’ai l’impression que nous sommes encore moins avancés qu’à notre arrivée.
Patrick Jane : Pourtant, au premier abord, l’enquête vous paraissait d’une facilité enfantine, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon : Jane, je ne vous ai jamais eu au téléphone depuis le début de l’enquête et n’ai jamais eu la possibilité d’envoyer le moindre compte rendu au bureau. Comment pouvez-vous le savoir ?
Patrick Jane: Lisbon, votre absence depuis quelques jours ne m’a absolument pas surpris.
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Patrick Jane : Votre nomination sur cette enquête n’est pas due à votre professionnalisme ni à vos compétences, Lisbon. Même s’il est certain que vous êtes sans aucun doute un agent sensationnel. Vous avez été envoyée sur cette enquête tout simplement pour creuser et acter votre isolement.
Teresa Lisbon : Jane, expliquez-vous et arrêter de jouer au pseudo roi du suspense !
Patrick Jane : Bertram vient d’être arrêté. Je l’ai accusé devant tous les médias d’être John le Rouge.
Teresa Lisbon : Bertram est John le Rouge ?
Patrick Jane : Non, mais je sais qu’il est un de ses disciples.
Teresa Lisbon : Mais vous êtes complètement fou Jane. Vous n’avez aucune preuve, aucun fait pour justifier cette accusation. Ca ne tient pas la route et à l’heure qu’il est, Bertram doit déjà être libéré avec la ferme envie de vous en faire voir de toutes les couleurs.
Patrick Jane : Détrompez-vous Lisbon. Bertram est gardé bien au chaud par l’agent Darcy qui m’a soigneusement assisté dans cette pseudo-arrestation. Elle va ainsi apporter toute sa notoriété professionnelle et formelle pour rendre « légale » cette arrestation. Il ne me reste plus qu’à interroger Bertram.
Teresa Lisbon : Mais pourquoi toute cette précipitation Jane ?
Avant de lui répondre, Patrick Jane mesurait l’ampleur des évènements qui allaient bientôt se dérouler. Il connaissait John le Rouge mieux que personne. Il savait très bien que son implication dans ce dénouement allait être à la hauteur de la difficulté qui avait été la sienne à le débusquer durant toutes ces années. Teresa ignorait tout. Elle n’avait eu aucune information depuis le début de son enquête. Cela faisait bien entendu partie du plan.
Patrick Jane : Nous allons venir vous chercher, Lisbon. L’équipe est déjà prête. Et ne dites surtout rien à l’agent qui travaille avec vous sur cette enquête.
Teresa Lisbon : L’agent Cross ?
Patrick Jane : L’agent Cross n’existe pas, Lisbon. Il n’a jamais existé…
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
OMG !!! Tu peux pas finir comme ça ! Tu peux pas nous laisser avec ce suspense !
Vivement la suite !
Vivement la suite !
Re: Rêve ou cauchemar ^
Merci beaucoup pour ce message
Effectivement, le suspense est à son comble et il n'a pas fini d'envahir les moindres recoins de mon histoire
Effectivement, le suspense est à son comble et il n'a pas fini d'envahir les moindres recoins de mon histoire
Chapitre 9
L’attente allait être longue et difficilement tenable. Jane n’avait pas souhaité lui donner toutes les informations au téléphone, ce qui la rendait nerveuse et impatiente. Plus que tout, elle aurait désiré s’endormir dans le lit de cet hôtel miteux pour ne se réveiller qu’au moment de l’arrivée de son équipe.
Soudain, elle fut arrachée de sa torpeur lorsque l’on cogna à la porte.
Hal Cross : Lisbon, c’est Cross. Puis-je m’entretenir avec vous quelques minutes ?
Sans qu’elle ne puisse le contrôler, son corps fut parcouru par un frisson insoutenable qui lui glaça le sang. Devait-elle rester muette, au risque d’éveiller les soupçons de l’agent Cross ? Ou bien accepter sa requête et contrôler la situation jusqu’à l’arrivée de son équipe ?
Teresa Lisbon : J’arrive tout de suite.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, ayant au préalable veillé à accrocher discrètement son Holster à sa taille, Lisbon ressentit son anxiété et son inquiétude reprendre le dessus. Les yeux de Cross la fixaient ardemment, d’une intensité troublante et d’une force dévastatrice. Lisbon, se fiant de plus en plus à son instinct, avait un mauvais pressentiment.
Hal Cross : Merci, Lisbon. Vous savez, je serais confus et catastrophé de vous importuner. Ca n’est pas le cas, j’espère ?
Teresa Lisbon : Non, non bien entendu.
Hal Cross : Me voilà rassuré. Pour tout vous dire Lisbon, je pensais qu’il serait plus opportun que nous puissions nous rencontrer plus régulièrement, pour discuter de manière informelle de l’enquête.
Malgré sa maitrise apparente, elle sentit le danger roder, tel un serpent se mouvant dans l’espace, prêt à surgir de l’ombre pour engloutir sa proie.
Teresa Lisbon : Disons que…je n’y verrais pas de réel inconvénient.
Hal Cross : De réels inconvénients, dites-vous ? Je sens comme une gêne dans votre réponse. Quelque chose ne va pas ?
Teresa Lisbon : Tout va pour le mieux, agent Cross. Simplement que cette enquête n’aboutit à rien malgré tous nos efforts.
Hal Cross : Ah…Cette fameuse enquête. Parlons-en justement. Sacré bourbier, n’est-ce pas ?! Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours l’impression que la réponse est à portée de main, tout prêt. C’est étrange comme sensation, qu’en dites-vous ?
Teresa Lisbon : Tout ce que j’en sais, c’est que nous sommes réellement au point mort.
Hal Cross : « Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé »
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Hal Cross : William Blake, Teresa. Vous permettez que je vous appelle Teresa, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon comprit que la partie cordiale allait bientôt laisser place à un affrontement bien plus dangereux et bien plus démoniaque qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Lentement, elle commença à glisser ses doigts sur le holster, ne sachant toujours pas si elle était le chasseur ou la proie.
Hal Cross : Teresa, vous me décevez beaucoup. Vous pensiez réellement que j’allais venir à votre rencontre et vous laisser disposer d’une arme chargée ?
Teresa sentit le sol craqueler sous ses pieds. Hal Cross était en train de creuser soigneusement la tombe dans laquelle il allait monstrueusement la projeter, admirant avec vice et cruauté le lent supplice qu’elle s’apprêtait à subir.
Teresa Lisbon : Hal, nous allons rester calme et discuter de tout cela.
Hal Cross : Vous avez peur, Teresa ?
Teresa Lisbon : Je veux simplement savoir ce que vous voulez, Hal.
Hal Cross : Faux, Teresa. Absolument faux. L’important n’est pas de savoir ce que je veux, mais ce que lui veut.
Teresa Lisbon : Lui ?
Hal Cross : Voyons, soyons sérieux. Il possède la majorité de vos moments de vie, capture la plupart de vos pensées et représente la totalité de vos angoisses et questionnements et vous osez me jouer cet air d’innocence. Ou bien vous essayez simplement de gagner du temps, Teresa. Ce qui ne serait pas très prudent, vous en conviendrez.
Teresa Lisbon : Hal, s’il vous plait, écoutez-moi. Je ne cherche en rien à vous duper. Je veux simplement que l’on puisse réfléchir à cette situation et ne pas sombrer dans des actes insensés. J’imagine que John le Rouge vous a promis monts et merveilles, qu’il vous a permis de révéler au grand jour et avec une aisance parfaite votre part de noirceur. Mais nous avons tous cette…
Hal Cross : Assez, Teresa !!!! Vous ne savez rien de lui. Vous n’y comprenez strictement rien. Vous continuez avec toute votre détermination et vos préjugés minables à le traquer tel un criminel piteux et morbide. Mais vous n’avez pas la profondeur et l’esprit nécessaires pour apprécier sa sagesse et sa grandeur d’âme. Vous êtes prisonniers de vos idées et de vos acharnements, tels des êtres faibles et indésirables.
Teresa Lisbon : Je veux simplement comprendre pourquoi vous êtes là,
Hal Cross : Oh…Patrick Jane ne vous a donc rien dit ? John le Rouge avait ainsi parfaitement raison. Notre cher Patrick, toujours aussi obstiné à faire cavalier seul, malgré votre dévouement absolu. Toutes ses mains tendues qu’il n’a jamais su saisir…Ça doit être frustrant Teresa.
Teresa Lisbon, malgré le niveau de dangerosité de son adversaire, n’avait aucun mal à détecter les petites manœuvres manipulatrices de Cross. Décidément, John le Rouge veillait à disposer d’un nombre conséquent de disciples mais dont les capacités mentales n’étaient pas susceptibles de le concurrencer sérieusement.
Teresa Lisbon : Hal, dites-moi pourquoi vous êtes ici, et pourquoi moi ?
Hal Cross : « Ce monde ne fait que rêver, il approche de sa fin ». Cher Teresa, votre désir incommensurable de vérité et de découverte va enfin être satisfait. John le Rouge va venir à vous. Il va maintenant se dévoiler. Il était grand temps de tomber les masques.
Teresa Lisbon : Pourquoi John le Rouge voudrait-il se dévoiler ?
Hal Cross : Ce combat fratricide entre Patrick Jane et John le Rouge a été d’une intensité sensationnelle. Mais il est maintenant temps pour le vainqueur de prouver à son adversaire qu’il a perdu la partie.
Teresa Lisbon : Foutaises !!! John le Rouge sent que l’étau se resserre, voilà tout.
Hal Cross : Teresa, vous n’avez aucune idée du bouleversement que cela va causer dans vos vies. Vous n’avez aucune idée du cauchemar qui va bientôt être le vôtre ainsi que de la pénombre et des noirceurs qui vont envahir vos vies. Il vous a condamné.
Hal Cross poussa un cri strident, pénétrant en profondeur dans l’âme de Teresa pour lui ôter toute forme d’espoir et de courage.
Hal Cross : Mais je dois tout de même vous répondre, ma chère Teresa. Pour tout vous avouer, John le Rouge vous porte une attention toute particulière. Il est très préoccupé par vos agissements et votre comportement. Il a ainsi voulu s’intéresser de plus près à vous. Histoire de faire davantage connaissance.
Teresa Lisbon : Histoire de faire connaissance ? Vous allez me torturer en attendant que votre cher Maitre vienne vous rendre visite en personne ?
Hal Cross : Teresa, voyons. L’accueillir dans ce lieu miteux et terne serait un blasphème à sa grandeur, vous le savez bien.
Teresa Lisbon : Alors pourquoi me faire venir dans cet endroit sordide avec cette enquête harassante ?
Hal Cross : Mais pour mieux vous isoler, mon enfant.
Une nouvelle fois, un rire machiavélique vint aux oreilles de Lisbon, lui prouvant toujours plus encore sa faiblesse et sa vulnérabilité.
Hal Cross : Lorsque vous êtes aux côtés de votre cher consultant, vous êtes beaucoup plus difficile à cerner, beaucoup plus ardue à attraper. Depuis quelque temps, les effectifs de police sont doublés et il convient ainsi d’être beaucoup plus rusé.
Teresa Lisbon : Je croyais que votre Maitre prodige n’avait aucun mal à infiltrer n’importe quelle organisation policière. C’est un manque sévère de témérité.
Hal Cross : Teresa, ne soyez pas si critique. Le résultat est là. Et sauf erreur de ma part, vous n’êtes pas dans une situation très confortable, ma chère. Je crois même qu’il est grand temps de passer à l’étape supérieure.
Pendant ce temps, Jane, accompagné de Cho, Rigsby et Van Pelt venait de pénétrer dans la cour de l’hôtel signalé par Lisbon. L’hôtel était scindé en deux espaces bien distincts, séparés au milieu par une bâtisse de fortune, qui malgré son état de délabrement certain, faisait office de réception. Le panneau principal indiquait que le bâtiment de gauche abritait les chambres allant de 1 à 20 et que celui de droite abritait celles allant de 21 à 40. L’équipe se précipita à gauche, puisque Lisbon leur avait indiquait le numéro 12. Arrivés devant la porte de la chambre, Cho n’eut aucune difficulté à pulvériser cette dernière, laissant la voie libre à ses coéquipiers pour envahir l’endroit, désireux par-dessus tout de secourir leur patronne.
Mais quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils purent enfin apercevoir le contenu de la chambre : elle était totalement vide, sans la moindre trace du passage de quiconque. Mais la stupeur fut totale lorsqu’ils le virent enfin, sur le mur au- dessus du lit. Celui qui fut à l’origine de nombreux questionnements, celui qui fit glacer le sang à de nombreuses personnes, celui qui fut toujours là pour prévenir du passage récent du démon et de l’enfer :
Soudain, elle fut arrachée de sa torpeur lorsque l’on cogna à la porte.
Hal Cross : Lisbon, c’est Cross. Puis-je m’entretenir avec vous quelques minutes ?
Sans qu’elle ne puisse le contrôler, son corps fut parcouru par un frisson insoutenable qui lui glaça le sang. Devait-elle rester muette, au risque d’éveiller les soupçons de l’agent Cross ? Ou bien accepter sa requête et contrôler la situation jusqu’à l’arrivée de son équipe ?
Teresa Lisbon : J’arrive tout de suite.
Lorsqu’elle ouvrit la porte, ayant au préalable veillé à accrocher discrètement son Holster à sa taille, Lisbon ressentit son anxiété et son inquiétude reprendre le dessus. Les yeux de Cross la fixaient ardemment, d’une intensité troublante et d’une force dévastatrice. Lisbon, se fiant de plus en plus à son instinct, avait un mauvais pressentiment.
Hal Cross : Merci, Lisbon. Vous savez, je serais confus et catastrophé de vous importuner. Ca n’est pas le cas, j’espère ?
Teresa Lisbon : Non, non bien entendu.
Hal Cross : Me voilà rassuré. Pour tout vous dire Lisbon, je pensais qu’il serait plus opportun que nous puissions nous rencontrer plus régulièrement, pour discuter de manière informelle de l’enquête.
Malgré sa maitrise apparente, elle sentit le danger roder, tel un serpent se mouvant dans l’espace, prêt à surgir de l’ombre pour engloutir sa proie.
Teresa Lisbon : Disons que…je n’y verrais pas de réel inconvénient.
Hal Cross : De réels inconvénients, dites-vous ? Je sens comme une gêne dans votre réponse. Quelque chose ne va pas ?
Teresa Lisbon : Tout va pour le mieux, agent Cross. Simplement que cette enquête n’aboutit à rien malgré tous nos efforts.
Hal Cross : Ah…Cette fameuse enquête. Parlons-en justement. Sacré bourbier, n’est-ce pas ?! Je ne sais pas vous, mais j’ai toujours l’impression que la réponse est à portée de main, tout prêt. C’est étrange comme sensation, qu’en dites-vous ?
Teresa Lisbon : Tout ce que j’en sais, c’est que nous sommes réellement au point mort.
Hal Cross : « Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé »
Teresa Lisbon : Je vous demande pardon ?
Hal Cross : William Blake, Teresa. Vous permettez que je vous appelle Teresa, n’est-ce pas ?
Teresa Lisbon comprit que la partie cordiale allait bientôt laisser place à un affrontement bien plus dangereux et bien plus démoniaque qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Lentement, elle commença à glisser ses doigts sur le holster, ne sachant toujours pas si elle était le chasseur ou la proie.
Hal Cross : Teresa, vous me décevez beaucoup. Vous pensiez réellement que j’allais venir à votre rencontre et vous laisser disposer d’une arme chargée ?
Teresa sentit le sol craqueler sous ses pieds. Hal Cross était en train de creuser soigneusement la tombe dans laquelle il allait monstrueusement la projeter, admirant avec vice et cruauté le lent supplice qu’elle s’apprêtait à subir.
Teresa Lisbon : Hal, nous allons rester calme et discuter de tout cela.
Hal Cross : Vous avez peur, Teresa ?
Teresa Lisbon : Je veux simplement savoir ce que vous voulez, Hal.
Hal Cross : Faux, Teresa. Absolument faux. L’important n’est pas de savoir ce que je veux, mais ce que lui veut.
Teresa Lisbon : Lui ?
Hal Cross : Voyons, soyons sérieux. Il possède la majorité de vos moments de vie, capture la plupart de vos pensées et représente la totalité de vos angoisses et questionnements et vous osez me jouer cet air d’innocence. Ou bien vous essayez simplement de gagner du temps, Teresa. Ce qui ne serait pas très prudent, vous en conviendrez.
Teresa Lisbon : Hal, s’il vous plait, écoutez-moi. Je ne cherche en rien à vous duper. Je veux simplement que l’on puisse réfléchir à cette situation et ne pas sombrer dans des actes insensés. J’imagine que John le Rouge vous a promis monts et merveilles, qu’il vous a permis de révéler au grand jour et avec une aisance parfaite votre part de noirceur. Mais nous avons tous cette…
Hal Cross : Assez, Teresa !!!! Vous ne savez rien de lui. Vous n’y comprenez strictement rien. Vous continuez avec toute votre détermination et vos préjugés minables à le traquer tel un criminel piteux et morbide. Mais vous n’avez pas la profondeur et l’esprit nécessaires pour apprécier sa sagesse et sa grandeur d’âme. Vous êtes prisonniers de vos idées et de vos acharnements, tels des êtres faibles et indésirables.
Teresa Lisbon : Je veux simplement comprendre pourquoi vous êtes là,
Hal Cross : Oh…Patrick Jane ne vous a donc rien dit ? John le Rouge avait ainsi parfaitement raison. Notre cher Patrick, toujours aussi obstiné à faire cavalier seul, malgré votre dévouement absolu. Toutes ses mains tendues qu’il n’a jamais su saisir…Ça doit être frustrant Teresa.
Teresa Lisbon, malgré le niveau de dangerosité de son adversaire, n’avait aucun mal à détecter les petites manœuvres manipulatrices de Cross. Décidément, John le Rouge veillait à disposer d’un nombre conséquent de disciples mais dont les capacités mentales n’étaient pas susceptibles de le concurrencer sérieusement.
Teresa Lisbon : Hal, dites-moi pourquoi vous êtes ici, et pourquoi moi ?
Hal Cross : « Ce monde ne fait que rêver, il approche de sa fin ». Cher Teresa, votre désir incommensurable de vérité et de découverte va enfin être satisfait. John le Rouge va venir à vous. Il va maintenant se dévoiler. Il était grand temps de tomber les masques.
Teresa Lisbon : Pourquoi John le Rouge voudrait-il se dévoiler ?
Hal Cross : Ce combat fratricide entre Patrick Jane et John le Rouge a été d’une intensité sensationnelle. Mais il est maintenant temps pour le vainqueur de prouver à son adversaire qu’il a perdu la partie.
Teresa Lisbon : Foutaises !!! John le Rouge sent que l’étau se resserre, voilà tout.
Hal Cross : Teresa, vous n’avez aucune idée du bouleversement que cela va causer dans vos vies. Vous n’avez aucune idée du cauchemar qui va bientôt être le vôtre ainsi que de la pénombre et des noirceurs qui vont envahir vos vies. Il vous a condamné.
Hal Cross poussa un cri strident, pénétrant en profondeur dans l’âme de Teresa pour lui ôter toute forme d’espoir et de courage.
Hal Cross : Mais je dois tout de même vous répondre, ma chère Teresa. Pour tout vous avouer, John le Rouge vous porte une attention toute particulière. Il est très préoccupé par vos agissements et votre comportement. Il a ainsi voulu s’intéresser de plus près à vous. Histoire de faire davantage connaissance.
Teresa Lisbon : Histoire de faire connaissance ? Vous allez me torturer en attendant que votre cher Maitre vienne vous rendre visite en personne ?
Hal Cross : Teresa, voyons. L’accueillir dans ce lieu miteux et terne serait un blasphème à sa grandeur, vous le savez bien.
Teresa Lisbon : Alors pourquoi me faire venir dans cet endroit sordide avec cette enquête harassante ?
Hal Cross : Mais pour mieux vous isoler, mon enfant.
Une nouvelle fois, un rire machiavélique vint aux oreilles de Lisbon, lui prouvant toujours plus encore sa faiblesse et sa vulnérabilité.
Hal Cross : Lorsque vous êtes aux côtés de votre cher consultant, vous êtes beaucoup plus difficile à cerner, beaucoup plus ardue à attraper. Depuis quelque temps, les effectifs de police sont doublés et il convient ainsi d’être beaucoup plus rusé.
Teresa Lisbon : Je croyais que votre Maitre prodige n’avait aucun mal à infiltrer n’importe quelle organisation policière. C’est un manque sévère de témérité.
Hal Cross : Teresa, ne soyez pas si critique. Le résultat est là. Et sauf erreur de ma part, vous n’êtes pas dans une situation très confortable, ma chère. Je crois même qu’il est grand temps de passer à l’étape supérieure.
Pendant ce temps, Jane, accompagné de Cho, Rigsby et Van Pelt venait de pénétrer dans la cour de l’hôtel signalé par Lisbon. L’hôtel était scindé en deux espaces bien distincts, séparés au milieu par une bâtisse de fortune, qui malgré son état de délabrement certain, faisait office de réception. Le panneau principal indiquait que le bâtiment de gauche abritait les chambres allant de 1 à 20 et que celui de droite abritait celles allant de 21 à 40. L’équipe se précipita à gauche, puisque Lisbon leur avait indiquait le numéro 12. Arrivés devant la porte de la chambre, Cho n’eut aucune difficulté à pulvériser cette dernière, laissant la voie libre à ses coéquipiers pour envahir l’endroit, désireux par-dessus tout de secourir leur patronne.
Mais quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils purent enfin apercevoir le contenu de la chambre : elle était totalement vide, sans la moindre trace du passage de quiconque. Mais la stupeur fut totale lorsqu’ils le virent enfin, sur le mur au- dessus du lit. Celui qui fut à l’origine de nombreux questionnements, celui qui fit glacer le sang à de nombreuses personnes, celui qui fut toujours là pour prévenir du passage récent du démon et de l’enfer :
Dernière édition par MasterMind le Jeu 27 Déc 2012 - 16:41, édité 1 fois
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
Re: Rêve ou cauchemar ^
Ahhhh la suite! Seraient ils déjà partis de la chambre ou bien les chiffres auraient ils été inversés sur la porte? Dans ce cas Lisbon serait dans la chambre 21...
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
inesd4- Gardien du parking
Re: Rêve ou cauchemar ^
inesd4 a écrit:Ahhhh la suite! Seraient ils déjà partis de la chambre ou bien les chiffres auraient ils été inversés sur la porte? Dans ce cas Lisbon serait dans la chambre 21...
Trop de questions. En tout cas le fait passer un message très clair. Jane n'est pas au bout de sa torture psychologique. Lisbon est avec le pire ennemi de Jane, et il s'est amusé à lui faire savoir. Quel sadique!
La petite citation de Blake est le top départ de la spirale infernale. Soit l'équipe va vite intervenir, soit les heures sombres ne font que commencer.
Vivement la suite!
Je plussois !
Re: Rêve ou cauchemar ^
Bonjour,
Merci à vous pour vos messages . Voici un nouveau chapitre. A l'issue de ce dernier, j'aurais enfin planté le decor de l'ensemble des protagonistes de mon histoire. La suite sera donc un approfondissement des différentes pistes lancées, tout en restant bien entendu cohérent pour les enchainer au mieux les unes aux autres.
Bonne lecture à vous
Merci à vous pour vos messages . Voici un nouveau chapitre. A l'issue de ce dernier, j'aurais enfin planté le decor de l'ensemble des protagonistes de mon histoire. La suite sera donc un approfondissement des différentes pistes lancées, tout en restant bien entendu cohérent pour les enchainer au mieux les unes aux autres.
Bonne lecture à vous
Chapitre 10
Le sentiment de s’être fait une nouvelle fois doublé fut terrassé avec une violence inouïe par une terreur profonde et noire, celle inspirée par ses pensées pour Lisbon. Et si, par une escalade de l’horreur si proche et si palpable, Patrick allait devoir à nouveau subir le traumatisme le plus profond et le plus désastreux de sa vie ? Des dizaines de questions morbides et pressantes se bousculaient dans sa tête alors qu’il venait à peine de découvrir le smiley maléfique.
Toute l’équipe, dans un effroi total, fut balayée par ce nouvel affront, qui allait cette fois mettre en branle le fondement même de leur fonctionnement. Lisbon était en danger et il allait devoir redoubler d’efforts et de courage pour la retrouver, saine et sauve.
Grace Van Pelt : Mais comment a-t-il pu l’amener et ranger la chambre aussi rapidement ?
Wayne Rigbsy : Il n’y a aucune trace d’effraction, ni même d’un quelconque passage.
Patrick Jane : Lisbon n’a jamais séjourné ici.
Kimball Cho : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Tandis que les trois collègues tentèrent vainement de comprendre la signification des mots obscurs de Jane, ce dernier comprit avec effroi l’erreur qu’il venait de commettre.
Patrick Jane : Lorsque Lisbon m’a téléphoné et qu’elle m’a donné les coordonnées de son hôtel et de sa chambre, je me rappelle maintenant avoir entendu le bruit d’une grue qui se déplaçait. Comme si des travaux étaient en train d’être effectués près de son hôtel. Mais aucun signe de travaux dans ce foutu hôtel. Je n’ai pas su le réaliser dès notre arrivée.
Cette déclaration troubla à la fois Patrick et ses amis. Ils venaient de prendre conscience avec davantage de force et de certitude le pouvoir fracassant qu’exerçait John le Rouge sur le mental de Patrick. Toutes les fois où ils touchaient presque au but, où l’issue de cette chasse macabre leur paraissait si proche et si accessible, Patrick Jane commettait les erreurs les plus élémentaires compte tenu de ses prouesses et de ses capacités mentales. Il repensa furtivement à l’épisode houleux du centre commercial, lorsqu’il réalisa bien trop tard que la tueuse de John le Rouge se rendait à l’étage 505 et non 506. Cependant, ils comprenaient maintenant que toutes ces fameuses avancées d’enquête, ces moments de tension incommensurable où John le Rouge leur paraissait si atteignable n’étaient que de pures inventions orchestrées par ce génie criminel. Il faisait et défaisait leurs espoirs avec la dextérité d’un joueur d’échecs dont les parades et les stratégies vous broient petit à petit, lentement et ardemment.
Kimball Cho : Il n’a laissé aucune trace, comment va-t-on procéder pour la retrouver ?
Patrick Jane : Il faut fouiller cette chambre, retourner tout ce qui peut s’y trouver. C’est notre seul espoir.
Avec toute l’énergie et la mobilisation du désespoir qui guette, l’équipe entreprit une recherche minutieuse pour trouver le moindre élément susceptible de les mener jusqu’à Lisbon.
Wayne Rigsby : Ne cherchez plus, je viens de trouver.
Rigsby retira un bout de papier blanc, coincé sous la lampe de chevet. Lorsque Jane pénétra dans la chambre, il ne peut s’empêcher de repenser à cette scène tragique, lorsqu’il découvrit avec horreur la chambre de sa femme sans dessus-dessous, la lampe de chevet renversé sur la table de nuit.
Jetant au préalable un regard inquiet à ses amis, Rigsby commença à lire le message écrit sur le bout de papier.
Wayne Rigsby : « Eureka. Vous venez de trouver un élément important, n’est-ce pas. Un infime espoir de comprendre et de mesurer la situation. Oui, chers amis, j’ai emmené Lisbon avec moi. Après tant de travail sur une enquête aussi difficile, des liens se sont créés vous savez. Il fallait également que nous puissions poursuivre nos discussions dans un lieu plus sûr. Mais où, me demanderez-vous ? C’est maintenant à vous, Patrick Jane que je m’adresse. L’énigme de votre vie va bientôt se dénouer, sous vos yeux. Mais en serez-vous acteur ou simple spectateur ? Votre ami Lisbon a pris quelques coups d’avance puisqu’elle s’apprête à avoir une petite entrevue spéciale. L’enviez-vous ? Le spectacle s’annonce à la hauteur, cher Patrick. Il est impatient, impatient de vous affronter dans une ultime bataille. Chercher Lisbon serait vain et inutile. Nous prenons soin d’elle, je vous le promet.
PS : Un dernier petit détail qui ne manquera pas de vous intéresser. Votre chère ami Teresa n’a jamais séjourné dans cet hôtel. Elle a gentiment été bercée d’illusions lorsque tout a été aménagé dans cette enquête pour lui faire croire qu’elle résidait dans l’hôtel Broak spealt. Un vrai décor de cinéma, avec acteurs et artifices. N’oubliez pas Patrick, tout n’est que spectacle et illusions. »
Kimball Cho : Hal Cross ? L’agent avec qui elle travaillait j’imagine.
Patrick Jane : Oui, il s’agit bien entendu d’une fausse identité. Mais il est l’un des plus fidèles disciples de John le Rouge. S’il lui laisse la possibilité de jouer avec Lisbon et de m’adresser un message aussi direct, ce fameux Hal Cross doit avoir une place de choix dans son réseau.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Il n’a rien mentionné qui puisse nous aider à la retrouver.
Patrick Jane : Nous ne pourrons pas la retrouver tant que nous ne le retrouverons pas à lui.
Wayne Rigsby : Et si c’est lui qui nous trouve, Jane ?
Patrick Jane : Allons au bureau.
Van Pelt et Cho échangèrent un regard teinté d’interrogation et de doute. Patrick Jane venait d’esquiver totalement l’interpellation de Rigsby. Pour la première fois, il ne savait quoi répondre, et il avait délibérément décidé d’éviter ce sujet sur lequel il commençait sérieusement à vaciller.
Tandis que Jane et les membres de l’équipe regagnèrent les bureaux du CBI, plongés dans un abysse de doutes et de frustrations, une jeune femme commençait à émerger lentement, sentant peu à peu ses yeux se rouvrir, comme si ces derniers avaient été clos durant des siècles. Lorsqu’elle fut en mesure de pouvoir distinguer ce qui l’entourait, elle fut interloqué et anxieuse quant à l’endroit où elle se trouvait. Il faisait chaud, très chaud, tandis que l’obscurité enveloppait cette pièce d’une tension quasi palpable. Mais la question qui la travaillait encore davantage était la façon dont elle avait atterri ici. De quoi se souvenait-elle ? Mais, oui ! de la discussion avec Cross bien sur. Elle avait découvert que ce dernier était un disciple de John le Rouge. Mais avant qu’il ne vienne à elle, Jane l’avait enfin contacté. Il l’avait prévenu de leur arrivée, lui et l’équipe au complet. Pourquoi n’était-il pas arrivé à temps ?
Hal Cross : Vous êtes enfin réveillé, Teresa.
"L'agent" Cross se tenait devant elle, le visage toujours aussi marqué par cet air inquiétant et mystérieux.
Teresa Lisbon : Où suis-je ?
Hal Cross : Dans un lieu sur. Ne vous inquiétez pas, j’ai même pris le soin de l’indiquer à vos chers amis. Ils n’auront donc aucun souci à se faire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait pour m’enlever, Hal ?
Hal Cross : Vous n’avez donc aucun souvenir ? C’est fort dommage, je dois dire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait ?!
Hal Cross : Mais je n’étais pas tout seul, Teresa.
Teresa Lisbon : Qu’est-ce que vous dites ?
Hal Cross : Je vais ainsi vous rafraichir la mémoire. Alors que nous discutions avec passion, une douleur puissante est venue se nicher dans votre dos. Une douleur vive, rapide et…électrique.
Puis soudain, un souvenir lui traversa l’esprit, aussi tranchant qu’une lame de couteau. Elle faisait face à Cross, sentant le danger entrer par la grande porte. Mais alors qu’elle se décida enfin à passer à l’action, une décharge électrique était venue détruire toutes ses ambitions et la plonger dans un sommeil forcé et douloureux. Une décharge électrique répéta-t-elle dans sa tête. Un taser ? Malgré son état second et sa difficulté à rester éveillé, son sang se glaça et son cœur se mit à battre à tout rompre. Il était derrière elle, il l’avait agressé pour la plonger dans un état d’inconscience. Mais comment a-t-il pu s’introduire dans sa chambre ? Lisbon réalisa ainsi avec effroi qu’il était là depuis un bon moment déjà, assistant à la conversation téléphonique avec Jane.
Hal Cross : Et oui, Teresa. Il vous a fait cet honneur. Il était là, caché, attendant le bon moment pour vous attraper. Ce doit être un honneur pour vous que d’avoir été la proie directe de l’homme que vous recherchez depuis dans de temps.
Teresa Lisbon : Il n’y a rien d’honorable chez John le Rouge.
: C’est cette franchise et ce courage que j’ai toujours apprécié chez vous, Teresa. Cher Hal, pourriez-vous nous laisser quelques instants, s’il-vous plait ?
Toute l’équipe, dans un effroi total, fut balayée par ce nouvel affront, qui allait cette fois mettre en branle le fondement même de leur fonctionnement. Lisbon était en danger et il allait devoir redoubler d’efforts et de courage pour la retrouver, saine et sauve.
Grace Van Pelt : Mais comment a-t-il pu l’amener et ranger la chambre aussi rapidement ?
Wayne Rigbsy : Il n’y a aucune trace d’effraction, ni même d’un quelconque passage.
Patrick Jane : Lisbon n’a jamais séjourné ici.
Kimball Cho : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Tandis que les trois collègues tentèrent vainement de comprendre la signification des mots obscurs de Jane, ce dernier comprit avec effroi l’erreur qu’il venait de commettre.
Patrick Jane : Lorsque Lisbon m’a téléphoné et qu’elle m’a donné les coordonnées de son hôtel et de sa chambre, je me rappelle maintenant avoir entendu le bruit d’une grue qui se déplaçait. Comme si des travaux étaient en train d’être effectués près de son hôtel. Mais aucun signe de travaux dans ce foutu hôtel. Je n’ai pas su le réaliser dès notre arrivée.
Cette déclaration troubla à la fois Patrick et ses amis. Ils venaient de prendre conscience avec davantage de force et de certitude le pouvoir fracassant qu’exerçait John le Rouge sur le mental de Patrick. Toutes les fois où ils touchaient presque au but, où l’issue de cette chasse macabre leur paraissait si proche et si accessible, Patrick Jane commettait les erreurs les plus élémentaires compte tenu de ses prouesses et de ses capacités mentales. Il repensa furtivement à l’épisode houleux du centre commercial, lorsqu’il réalisa bien trop tard que la tueuse de John le Rouge se rendait à l’étage 505 et non 506. Cependant, ils comprenaient maintenant que toutes ces fameuses avancées d’enquête, ces moments de tension incommensurable où John le Rouge leur paraissait si atteignable n’étaient que de pures inventions orchestrées par ce génie criminel. Il faisait et défaisait leurs espoirs avec la dextérité d’un joueur d’échecs dont les parades et les stratégies vous broient petit à petit, lentement et ardemment.
Kimball Cho : Il n’a laissé aucune trace, comment va-t-on procéder pour la retrouver ?
Patrick Jane : Il faut fouiller cette chambre, retourner tout ce qui peut s’y trouver. C’est notre seul espoir.
Avec toute l’énergie et la mobilisation du désespoir qui guette, l’équipe entreprit une recherche minutieuse pour trouver le moindre élément susceptible de les mener jusqu’à Lisbon.
Wayne Rigsby : Ne cherchez plus, je viens de trouver.
Rigsby retira un bout de papier blanc, coincé sous la lampe de chevet. Lorsque Jane pénétra dans la chambre, il ne peut s’empêcher de repenser à cette scène tragique, lorsqu’il découvrit avec horreur la chambre de sa femme sans dessus-dessous, la lampe de chevet renversé sur la table de nuit.
Jetant au préalable un regard inquiet à ses amis, Rigsby commença à lire le message écrit sur le bout de papier.
Wayne Rigsby : « Eureka. Vous venez de trouver un élément important, n’est-ce pas. Un infime espoir de comprendre et de mesurer la situation. Oui, chers amis, j’ai emmené Lisbon avec moi. Après tant de travail sur une enquête aussi difficile, des liens se sont créés vous savez. Il fallait également que nous puissions poursuivre nos discussions dans un lieu plus sûr. Mais où, me demanderez-vous ? C’est maintenant à vous, Patrick Jane que je m’adresse. L’énigme de votre vie va bientôt se dénouer, sous vos yeux. Mais en serez-vous acteur ou simple spectateur ? Votre ami Lisbon a pris quelques coups d’avance puisqu’elle s’apprête à avoir une petite entrevue spéciale. L’enviez-vous ? Le spectacle s’annonce à la hauteur, cher Patrick. Il est impatient, impatient de vous affronter dans une ultime bataille. Chercher Lisbon serait vain et inutile. Nous prenons soin d’elle, je vous le promet.
PS : Un dernier petit détail qui ne manquera pas de vous intéresser. Votre chère ami Teresa n’a jamais séjourné dans cet hôtel. Elle a gentiment été bercée d’illusions lorsque tout a été aménagé dans cette enquête pour lui faire croire qu’elle résidait dans l’hôtel Broak spealt. Un vrai décor de cinéma, avec acteurs et artifices. N’oubliez pas Patrick, tout n’est que spectacle et illusions. »
Hal Cross
Kimball Cho : Hal Cross ? L’agent avec qui elle travaillait j’imagine.
Patrick Jane : Oui, il s’agit bien entendu d’une fausse identité. Mais il est l’un des plus fidèles disciples de John le Rouge. S’il lui laisse la possibilité de jouer avec Lisbon et de m’adresser un message aussi direct, ce fameux Hal Cross doit avoir une place de choix dans son réseau.
Grace Van Pelt : Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Il n’a rien mentionné qui puisse nous aider à la retrouver.
Patrick Jane : Nous ne pourrons pas la retrouver tant que nous ne le retrouverons pas à lui.
Wayne Rigsby : Et si c’est lui qui nous trouve, Jane ?
Patrick Jane : Allons au bureau.
Van Pelt et Cho échangèrent un regard teinté d’interrogation et de doute. Patrick Jane venait d’esquiver totalement l’interpellation de Rigsby. Pour la première fois, il ne savait quoi répondre, et il avait délibérément décidé d’éviter ce sujet sur lequel il commençait sérieusement à vaciller.
Tandis que Jane et les membres de l’équipe regagnèrent les bureaux du CBI, plongés dans un abysse de doutes et de frustrations, une jeune femme commençait à émerger lentement, sentant peu à peu ses yeux se rouvrir, comme si ces derniers avaient été clos durant des siècles. Lorsqu’elle fut en mesure de pouvoir distinguer ce qui l’entourait, elle fut interloqué et anxieuse quant à l’endroit où elle se trouvait. Il faisait chaud, très chaud, tandis que l’obscurité enveloppait cette pièce d’une tension quasi palpable. Mais la question qui la travaillait encore davantage était la façon dont elle avait atterri ici. De quoi se souvenait-elle ? Mais, oui ! de la discussion avec Cross bien sur. Elle avait découvert que ce dernier était un disciple de John le Rouge. Mais avant qu’il ne vienne à elle, Jane l’avait enfin contacté. Il l’avait prévenu de leur arrivée, lui et l’équipe au complet. Pourquoi n’était-il pas arrivé à temps ?
Hal Cross : Vous êtes enfin réveillé, Teresa.
"L'agent" Cross se tenait devant elle, le visage toujours aussi marqué par cet air inquiétant et mystérieux.
Teresa Lisbon : Où suis-je ?
Hal Cross : Dans un lieu sur. Ne vous inquiétez pas, j’ai même pris le soin de l’indiquer à vos chers amis. Ils n’auront donc aucun souci à se faire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait pour m’enlever, Hal ?
Hal Cross : Vous n’avez donc aucun souvenir ? C’est fort dommage, je dois dire.
Teresa Lisbon : Comment avez-vous fait ?!
Hal Cross : Mais je n’étais pas tout seul, Teresa.
Teresa Lisbon : Qu’est-ce que vous dites ?
Hal Cross : Je vais ainsi vous rafraichir la mémoire. Alors que nous discutions avec passion, une douleur puissante est venue se nicher dans votre dos. Une douleur vive, rapide et…électrique.
Puis soudain, un souvenir lui traversa l’esprit, aussi tranchant qu’une lame de couteau. Elle faisait face à Cross, sentant le danger entrer par la grande porte. Mais alors qu’elle se décida enfin à passer à l’action, une décharge électrique était venue détruire toutes ses ambitions et la plonger dans un sommeil forcé et douloureux. Une décharge électrique répéta-t-elle dans sa tête. Un taser ? Malgré son état second et sa difficulté à rester éveillé, son sang se glaça et son cœur se mit à battre à tout rompre. Il était derrière elle, il l’avait agressé pour la plonger dans un état d’inconscience. Mais comment a-t-il pu s’introduire dans sa chambre ? Lisbon réalisa ainsi avec effroi qu’il était là depuis un bon moment déjà, assistant à la conversation téléphonique avec Jane.
Hal Cross : Et oui, Teresa. Il vous a fait cet honneur. Il était là, caché, attendant le bon moment pour vous attraper. Ce doit être un honneur pour vous que d’avoir été la proie directe de l’homme que vous recherchez depuis dans de temps.
Teresa Lisbon : Il n’y a rien d’honorable chez John le Rouge.
: C’est cette franchise et ce courage que j’ai toujours apprécié chez vous, Teresa. Cher Hal, pourriez-vous nous laisser quelques instants, s’il-vous plait ?
MasterMind- Gardien du parking
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Re: Rêve ou cauchemar ^
C'est bon, RJ entre en scène. Le décors est planté,y'a plus qu'à suivre l'histoire =)
Re: Rêve ou cauchemar ^
Salut à tous,
Voici la suite avec un nouveau chapitre
Voici la suite avec un nouveau chapitre
Chapitre 11
Jamais elle n’aurait pensé venir en aide à Jane de cette façon et s’impliquer avec autant d’entrain et de volonté. Elle savait pertinemment que sa carrière en dépendait. Mais son désir profond de participer activement à la traque d’un tel monstre lui paraissait être une priorité absolue.
Lors de ses premiers pas dans cette enquête au premier abord routinière, elle pensait mettre aisément toute son énergie, son professionnalisme et sa détermination au profit de la pourchasse de celui que l’on appelait . Malgré la réputation qui était la sienne, la difficulté constante du CBI à le retrouver et le nombre de ses victimes qui ne cessait de s’accroitre, il ne devait pas être si insaisissable que cela et tous ses efforts seraient assortis d’un résultat.
Cependant, elle ne comprit que progressivement l’enfer dans lequel elle venait de s’immiscer et les conséquences que cette traque auraient sur sa vie, son moral, sa personnalité et son bien-être. Les vidéos où la suit partout, poussant le vice jusqu’à son paroxysme en la filmant à travers les fenêtres de sa chambre d’hôtel. Le cadavre découvert dans le placard de Rosalind Haker, tandis que cette dernière s’élançait sans retenue dans une interprétation au piano d’une mélodie inquiétante de Sébastien Bach. John Le Rouge exerçait une pression machiavélique puissante et oppressante qui venait peu à peu semer le doute dans son esprit.
Puis vint le coup de grâce, cette ultime touche macabre qui provoqua la mort du jeune agent Wainwright. Ce jeune agent, malgré ses compétences et ses connaissances, était effrayé au plus haut point par cette affaire . Il n’eut malheureusement pas le temps d’en connaitre davantage et trouva mort sous ses balles. Elle l’avait tué…
Susan Darcy : Qui aurait un jour pensé que vous vous retrouveriez ici, face à moi Monsieur Bertram ?
Gale Bertram : Vous êtes en train de commettre une erreur monumentale, agent Darcy. Vous êtes sur le point de mettre un terme à une si brillante carrière.
Susan Darcy : Vous n’êtes pas en position de force, me semble-t-il. Vous êtes même dans une situation assez inconfortable.
Gale Bertram : Deux solutions se présentent à nous, Darcy. Soit vous croyez Patrick Jane, et je serais déçu et surpris compte tenu des prouesses dont vous êtes à l’origine, tant par votre carrière excellente que par votre état d’esprit déterminé. Soit vous êtes complice de ses agissements ridicules et puérils, ce qui serait une menace considérable pour vous.
Susan Darcy : Je vous laisse y répondre tout seul. Je dois plutôt me concentrer sur les éléments troublants qui m’amènent à vous garder ici.
Gale Bertram : Les éléments troublants, vous dites ?
Susan Darcy : Allons-y, Monsieur Bertram. Je suis persuadé que vous allez m’expliquer avec tout l’aplomb et l’aisance dont vous êtes capable l’origine de ces objets et le pourquoi de leur présence dans votre appartement.
Gale Bertram : Ces objets ? Quels objets ?
Susan Darcy : J’ai mené beaucoup trop d’interrogatoires pour ne pas arriver à déceler la moindre tentative de manipulation de la part de l’interrogé, Monsieur Bertram. Oubliez toutes vos combines et vos manœuvres. Quant à moi, devant votre obstination, je vais en venir aux faits : suite à la déclaration plus que surprenante de Patrick Jane, la pression fut si forte qu’une perquisition de votre domicile s’est imposée au FBI avec un naturel déconcertant.
Gale Bertram : Vous bluffez, Darcy. Jamais vous n’aurez pu obtenir le moindre mandat suite à cette pitrerie de la part de Jane.
Susan Darcy : Monsieur Bertram, n’est pas le seul à avoir des relations. Ça n’a pas été un chemin de croix pour obtenir ce fameux sésame. D’ailleurs vous-même avait également de nombreuses relations et connaissances. C’est toujours d’une très grande utilité, je dois dire.
Gale Bertram : Me garder ici alors que vous n’avez aucune preuve n’est pas suffisant, Darcy ? Vous vous êtes également introduite de façon illégale à mon domicile, histoire de pouvoir creuser encore davantage le trou abyssal dans lequel vous allez plonger tête la première ?
Susan Darcy : Voici de quoi vous faire ravaler vos menaces !
L’agent Darcy jeta sur la table plusieurs photographies qui eurent pour effet de figer, dans un mouvement de terreur et d’effroi, les traits du visage de Bertram.
Susan Darcy : Allez-vous poursuivre votre tirade d’homme d’influence en déroulant l’ensemble de vos menaces ou bien commencer à discuter de ces trouvailles ?
Bertram avait perdu tout son flegme et son arrogance pour laisser la place à une personne totalement déstabilisée et victime d’une pression qui la dépassait complètement.
Gale Bertram : Je ne dirai rien, Agent Darcy. Je vais sagement attendre que mon avocat assiste à cet interrogatoire.
Susan Darcy : Nous approchons de la vérité, Bertram. Votre peur est perceptible, elle est palpable. Malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à la maitriser. Vous comprenez maintenant que tout est fini pour vous.
Gale Bertram : Vous dépassez les bornes.
Susan Darcy : Dites-moi pourquoi vous détenez toutes ces photos, Bertram ? Vous avez en votre possession des clichés représentant Timothy Carter et Patrick Jane discutant dans le centre commercial ! Où avez-vous eu ces photos ?
Gale Bertram : L’interrogatoire est terminé, Agent Darcy.
Susan Darcy : C’est moi qui décide de la fin de cet entretien. Vous êtes de toute façon condamné, Bertram. Si nous vous relâchons, faute de preuve, il vous tuera.
C’est à ce moment précis que le regard de Bertram se fit plus dur, mais pourtant plus ouvert et plus explicite.
Gale Bertram : Vous êtes en train de pénétrer dans un monde qui vous dépasse, Agent Darcy. Vous êtes sur le point de connaitre l’enfer et ses abysses. Cela dit, vous êtes allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.
Susan Darcy : Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière, Bertram.
Gale Bertram : Vous ne comprenez pas. Vous ne pourriez jamais imaginer ce que tout cela représente. Vous ne pourriez jamais envisager une seule seconde l’ampleur de ce que vous souhaitez découvrir.
Susan Darcy : Ce que nous allons découvrir.
Gale Bertram : Vous êtes totalement inconsciente. Vous aviez déjà perdu avant même d’avoir commencé la partie. Quant à ma « condamnation » comme vous dites, j’en suis plus que conscient.
Susan Darcy : Quelque chose me dit que vous êtes différent de tous ces autres disciples. Quelque chose me dit que vous n’êtes pas le pantin manipulé que John le Rouge peut manier à sa guise. Mais alors pourquoi travailler pour lui ?
Gale Bertram : Flatter mon égo pour obtenir davantage d’informations ? Allons Susan, vous êtes tant démunie que cela ?
Susan Darcy : Encore une fois Bertram, vous êtes condamné, pourquoi continuer à entretenir ce mystère ?
Gale Bertram : Tout simplement car les choses doivent se dérouler ainsi. Pensez-vous qu’il serait opportun que je vous livre toutes les informations nécessaires sans aucune résistance, sans aucun jeu dangereux ? Son épopée mérite un processus plus complexe et plus mystérieux, Susan.
Susan Darcy : Je vais vous dire une chose, Bertram : tout bien réfléchi, vous êtes aussi insignifiant, lâche et faible que tous ces sbires, prêts à tout pour répondre aux moindres de ses désirs. Vous êtes manipulé et incapable d’agir en toute indépendance.
Gale Bertram : Je ne dirai plus rien, Susan.
Susan Darcy : Vous avez surtout compris que vous étiez coincé, Bertram. Mais vous n’êtes pas le seul à faire preuve de discernement. John le Rouge a également compris une chose : s’il décide tout d’un coup d’orchestrer lui-même la fin de la traque, c’est qu’il sent le vent tourner et ses chasseurs se rapprocher petit à petit, lentement mais surement. « C’est alors que le prédateur devint la proie ». Une formidable citation, surtout très adéquate. Je vais même vous éblouir encore davantage : C’est parce que commençait sérieusement à sentir que l’étau pourrait bientôt se refermer sur lui que Laroche est mort !
Lors de ses premiers pas dans cette enquête au premier abord routinière, elle pensait mettre aisément toute son énergie, son professionnalisme et sa détermination au profit de la pourchasse de celui que l’on appelait . Malgré la réputation qui était la sienne, la difficulté constante du CBI à le retrouver et le nombre de ses victimes qui ne cessait de s’accroitre, il ne devait pas être si insaisissable que cela et tous ses efforts seraient assortis d’un résultat.
Cependant, elle ne comprit que progressivement l’enfer dans lequel elle venait de s’immiscer et les conséquences que cette traque auraient sur sa vie, son moral, sa personnalité et son bien-être. Les vidéos où la suit partout, poussant le vice jusqu’à son paroxysme en la filmant à travers les fenêtres de sa chambre d’hôtel. Le cadavre découvert dans le placard de Rosalind Haker, tandis que cette dernière s’élançait sans retenue dans une interprétation au piano d’une mélodie inquiétante de Sébastien Bach. John Le Rouge exerçait une pression machiavélique puissante et oppressante qui venait peu à peu semer le doute dans son esprit.
Puis vint le coup de grâce, cette ultime touche macabre qui provoqua la mort du jeune agent Wainwright. Ce jeune agent, malgré ses compétences et ses connaissances, était effrayé au plus haut point par cette affaire . Il n’eut malheureusement pas le temps d’en connaitre davantage et trouva mort sous ses balles. Elle l’avait tué…
Susan Darcy : Qui aurait un jour pensé que vous vous retrouveriez ici, face à moi Monsieur Bertram ?
Gale Bertram : Vous êtes en train de commettre une erreur monumentale, agent Darcy. Vous êtes sur le point de mettre un terme à une si brillante carrière.
Susan Darcy : Vous n’êtes pas en position de force, me semble-t-il. Vous êtes même dans une situation assez inconfortable.
Gale Bertram : Deux solutions se présentent à nous, Darcy. Soit vous croyez Patrick Jane, et je serais déçu et surpris compte tenu des prouesses dont vous êtes à l’origine, tant par votre carrière excellente que par votre état d’esprit déterminé. Soit vous êtes complice de ses agissements ridicules et puérils, ce qui serait une menace considérable pour vous.
Susan Darcy : Je vous laisse y répondre tout seul. Je dois plutôt me concentrer sur les éléments troublants qui m’amènent à vous garder ici.
Gale Bertram : Les éléments troublants, vous dites ?
Susan Darcy : Allons-y, Monsieur Bertram. Je suis persuadé que vous allez m’expliquer avec tout l’aplomb et l’aisance dont vous êtes capable l’origine de ces objets et le pourquoi de leur présence dans votre appartement.
Gale Bertram : Ces objets ? Quels objets ?
Susan Darcy : J’ai mené beaucoup trop d’interrogatoires pour ne pas arriver à déceler la moindre tentative de manipulation de la part de l’interrogé, Monsieur Bertram. Oubliez toutes vos combines et vos manœuvres. Quant à moi, devant votre obstination, je vais en venir aux faits : suite à la déclaration plus que surprenante de Patrick Jane, la pression fut si forte qu’une perquisition de votre domicile s’est imposée au FBI avec un naturel déconcertant.
Gale Bertram : Vous bluffez, Darcy. Jamais vous n’aurez pu obtenir le moindre mandat suite à cette pitrerie de la part de Jane.
Susan Darcy : Monsieur Bertram, n’est pas le seul à avoir des relations. Ça n’a pas été un chemin de croix pour obtenir ce fameux sésame. D’ailleurs vous-même avait également de nombreuses relations et connaissances. C’est toujours d’une très grande utilité, je dois dire.
Gale Bertram : Me garder ici alors que vous n’avez aucune preuve n’est pas suffisant, Darcy ? Vous vous êtes également introduite de façon illégale à mon domicile, histoire de pouvoir creuser encore davantage le trou abyssal dans lequel vous allez plonger tête la première ?
Susan Darcy : Voici de quoi vous faire ravaler vos menaces !
L’agent Darcy jeta sur la table plusieurs photographies qui eurent pour effet de figer, dans un mouvement de terreur et d’effroi, les traits du visage de Bertram.
Susan Darcy : Allez-vous poursuivre votre tirade d’homme d’influence en déroulant l’ensemble de vos menaces ou bien commencer à discuter de ces trouvailles ?
Bertram avait perdu tout son flegme et son arrogance pour laisser la place à une personne totalement déstabilisée et victime d’une pression qui la dépassait complètement.
Gale Bertram : Je ne dirai rien, Agent Darcy. Je vais sagement attendre que mon avocat assiste à cet interrogatoire.
Susan Darcy : Nous approchons de la vérité, Bertram. Votre peur est perceptible, elle est palpable. Malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à la maitriser. Vous comprenez maintenant que tout est fini pour vous.
Gale Bertram : Vous dépassez les bornes.
Susan Darcy : Dites-moi pourquoi vous détenez toutes ces photos, Bertram ? Vous avez en votre possession des clichés représentant Timothy Carter et Patrick Jane discutant dans le centre commercial ! Où avez-vous eu ces photos ?
Gale Bertram : L’interrogatoire est terminé, Agent Darcy.
Susan Darcy : C’est moi qui décide de la fin de cet entretien. Vous êtes de toute façon condamné, Bertram. Si nous vous relâchons, faute de preuve, il vous tuera.
C’est à ce moment précis que le regard de Bertram se fit plus dur, mais pourtant plus ouvert et plus explicite.
Gale Bertram : Vous êtes en train de pénétrer dans un monde qui vous dépasse, Agent Darcy. Vous êtes sur le point de connaitre l’enfer et ses abysses. Cela dit, vous êtes allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.
Susan Darcy : Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière, Bertram.
Gale Bertram : Vous ne comprenez pas. Vous ne pourriez jamais imaginer ce que tout cela représente. Vous ne pourriez jamais envisager une seule seconde l’ampleur de ce que vous souhaitez découvrir.
Susan Darcy : Ce que nous allons découvrir.
Gale Bertram : Vous êtes totalement inconsciente. Vous aviez déjà perdu avant même d’avoir commencé la partie. Quant à ma « condamnation » comme vous dites, j’en suis plus que conscient.
Susan Darcy : Quelque chose me dit que vous êtes différent de tous ces autres disciples. Quelque chose me dit que vous n’êtes pas le pantin manipulé que John le Rouge peut manier à sa guise. Mais alors pourquoi travailler pour lui ?
Gale Bertram : Flatter mon égo pour obtenir davantage d’informations ? Allons Susan, vous êtes tant démunie que cela ?
Susan Darcy : Encore une fois Bertram, vous êtes condamné, pourquoi continuer à entretenir ce mystère ?
Gale Bertram : Tout simplement car les choses doivent se dérouler ainsi. Pensez-vous qu’il serait opportun que je vous livre toutes les informations nécessaires sans aucune résistance, sans aucun jeu dangereux ? Son épopée mérite un processus plus complexe et plus mystérieux, Susan.
Susan Darcy : Je vais vous dire une chose, Bertram : tout bien réfléchi, vous êtes aussi insignifiant, lâche et faible que tous ces sbires, prêts à tout pour répondre aux moindres de ses désirs. Vous êtes manipulé et incapable d’agir en toute indépendance.
Gale Bertram : Je ne dirai plus rien, Susan.
Susan Darcy : Vous avez surtout compris que vous étiez coincé, Bertram. Mais vous n’êtes pas le seul à faire preuve de discernement. John le Rouge a également compris une chose : s’il décide tout d’un coup d’orchestrer lui-même la fin de la traque, c’est qu’il sent le vent tourner et ses chasseurs se rapprocher petit à petit, lentement mais surement. « C’est alors que le prédateur devint la proie ». Une formidable citation, surtout très adéquate. Je vais même vous éblouir encore davantage : C’est parce que commençait sérieusement à sentir que l’étau pourrait bientôt se refermer sur lui que Laroche est mort !
MasterMind- Gardien du parking
- Personnage préféré : Bret Stiles
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