The Mentalist...The Ultimate Season
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-17%
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à 49,99€
49.99 € 59.99 €
Voir le deal

Rêve ou cauchemar ^

+4
Ju3993
Calypsoh
lea51
MasterMind
8 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

Rêve ou cauchemar ^ - Page 2 Empty Re: Rêve ou cauchemar ^

Message  MasterMind Mer 16 Jan 2013 - 23:11

Salut à tous,

Voici la suite avec un nouveau chapitre Very Happy

Chapitre 11


Jamais elle n’aurait pensé venir en aide à Jane de cette façon et s’impliquer avec autant d’entrain et de volonté. Elle savait pertinemment que sa carrière en dépendait. Mais son désir profond de participer activement à la traque d’un tel monstre lui paraissait être une priorité absolue.

Lors de ses premiers pas dans cette enquête au premier abord routinière, elle pensait mettre aisément toute son énergie, son professionnalisme et sa détermination au profit de la pourchasse de celui que l’on appelait :rj: . Malgré la réputation qui était la sienne, la difficulté constante du CBI à le retrouver et le nombre de ses victimes qui ne cessait de s’accroitre, il ne devait pas être si insaisissable que cela et tous ses efforts seraient assortis d’un résultat.
Cependant, elle ne comprit que progressivement l’enfer dans lequel elle venait de s’immiscer et les conséquences que cette traque auraient sur sa vie, son moral, sa personnalité et son bien-être. Les vidéos où :rj: la suit partout, poussant le vice jusqu’à son paroxysme en la filmant à travers les fenêtres de sa chambre d’hôtel. Le cadavre découvert dans le placard de Rosalind Haker, tandis que cette dernière s’élançait sans retenue dans une interprétation au piano d’une mélodie inquiétante de Sébastien Bach. John Le Rouge exerçait une pression machiavélique puissante et oppressante qui venait peu à peu semer le doute dans son esprit.
Puis vint le coup de grâce, cette ultime touche macabre qui provoqua la mort du jeune agent Wainwright. Ce jeune agent, malgré ses compétences et ses connaissances, était effrayé au plus haut point par cette affaire :rj: . Il n’eut malheureusement pas le temps d’en connaitre davantage et trouva mort sous ses balles. Elle l’avait tué…

Susan Darcy : Qui aurait un jour pensé que vous vous retrouveriez ici, face à moi Monsieur Bertram ?

Gale Bertram : Vous êtes en train de commettre une erreur monumentale, agent Darcy. Vous êtes sur le point de mettre un terme à une si brillante carrière.

Susan Darcy : Vous n’êtes pas en position de force, me semble-t-il. Vous êtes même dans une situation assez inconfortable.

Gale Bertram : Deux solutions se présentent à nous, Darcy. Soit vous croyez Patrick Jane, et je serais déçu et surpris compte tenu des prouesses dont vous êtes à l’origine, tant par votre carrière excellente que par votre état d’esprit déterminé. Soit vous êtes complice de ses agissements ridicules et puérils, ce qui serait une menace considérable pour vous.

Susan Darcy : Je vous laisse y répondre tout seul. Je dois plutôt me concentrer sur les éléments troublants qui m’amènent à vous garder ici.

Gale Bertram : Les éléments troublants, vous dites ?

Susan Darcy : Allons-y, Monsieur Bertram. Je suis persuadé que vous allez m’expliquer avec tout l’aplomb et l’aisance dont vous êtes capable l’origine de ces objets et le pourquoi de leur présence dans votre appartement.

Gale Bertram : Ces objets ? Quels objets ?

Susan Darcy : J’ai mené beaucoup trop d’interrogatoires pour ne pas arriver à déceler la moindre tentative de manipulation de la part de l’interrogé, Monsieur Bertram. Oubliez toutes vos combines et vos manœuvres. Quant à moi, devant votre obstination, je vais en venir aux faits : suite à la déclaration plus que surprenante de Patrick Jane, la pression fut si forte qu’une perquisition de votre domicile s’est imposée au FBI avec un naturel déconcertant.

Gale Bertram : Vous bluffez, Darcy. Jamais vous n’aurez pu obtenir le moindre mandat suite à cette pitrerie de la part de Jane.

Susan Darcy : Monsieur Bertram, :rj: n’est pas le seul à avoir des relations. Ça n’a pas été un chemin de croix pour obtenir ce fameux sésame. D’ailleurs vous-même avait également de nombreuses relations et connaissances. C’est toujours d’une très grande utilité, je dois dire.

Gale Bertram : Me garder ici alors que vous n’avez aucune preuve n’est pas suffisant, Darcy ? Vous vous êtes également introduite de façon illégale à mon domicile, histoire de pouvoir creuser encore davantage le trou abyssal dans lequel vous allez plonger tête la première ?

Susan Darcy : Voici de quoi vous faire ravaler vos menaces !

L’agent Darcy jeta sur la table plusieurs photographies qui eurent pour effet de figer, dans un mouvement de terreur et d’effroi, les traits du visage de Bertram.

Susan Darcy : Allez-vous poursuivre votre tirade d’homme d’influence en déroulant l’ensemble de vos menaces ou bien commencer à discuter de ces trouvailles ?

Bertram avait perdu tout son flegme et son arrogance pour laisser la place à une personne totalement déstabilisée et victime d’une pression qui la dépassait complètement.

Gale Bertram : Je ne dirai rien, Agent Darcy. Je vais sagement attendre que mon avocat assiste à cet interrogatoire.

Susan Darcy : Nous approchons de la vérité, Bertram. Votre peur est perceptible, elle est palpable. Malgré tous vos efforts, vous ne parvenez pas à la maitriser. Vous comprenez maintenant que tout est fini pour vous.

Gale Bertram : Vous dépassez les bornes.

Susan Darcy : Dites-moi pourquoi vous détenez toutes ces photos, Bertram ? Vous avez en votre possession des clichés représentant Timothy Carter et Patrick Jane discutant dans le centre commercial ! Où avez-vous eu ces photos ?

Gale Bertram : L’interrogatoire est terminé, Agent Darcy.

Susan Darcy : C’est moi qui décide de la fin de cet entretien. Vous êtes de toute façon condamné, Bertram. Si nous vous relâchons, faute de preuve, il vous tuera.

C’est à ce moment précis que le regard de Bertram se fit plus dur, mais pourtant plus ouvert et plus explicite.

Gale Bertram : Vous êtes en train de pénétrer dans un monde qui vous dépasse, Agent Darcy. Vous êtes sur le point de connaitre l’enfer et ses abysses. Cela dit, vous êtes allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.

Susan Darcy : Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière, Bertram.

Gale Bertram : Vous ne comprenez pas. Vous ne pourriez jamais imaginer ce que tout cela représente. Vous ne pourriez jamais envisager une seule seconde l’ampleur de ce que vous souhaitez découvrir.

Susan Darcy : Ce que nous allons découvrir.

Gale Bertram : Vous êtes totalement inconsciente. Vous aviez déjà perdu avant même d’avoir commencé la partie. Quant à ma « condamnation » comme vous dites, j’en suis plus que conscient.

Susan Darcy : Quelque chose me dit que vous êtes différent de tous ces autres disciples. Quelque chose me dit que vous n’êtes pas le pantin manipulé que John le Rouge peut manier à sa guise. Mais alors pourquoi travailler pour lui ?

Gale Bertram : Flatter mon égo pour obtenir davantage d’informations ? Allons Susan, vous êtes tant démunie que cela ?

Susan Darcy : Encore une fois Bertram, vous êtes condamné, pourquoi continuer à entretenir ce mystère ?

Gale Bertram : Tout simplement car les choses doivent se dérouler ainsi. Pensez-vous qu’il serait opportun que je vous livre toutes les informations nécessaires sans aucune résistance, sans aucun jeu dangereux ? Son épopée mérite un processus plus complexe et plus mystérieux, Susan.

Susan Darcy : Je vais vous dire une chose, Bertram : tout bien réfléchi, vous êtes aussi insignifiant, lâche et faible que tous ces sbires, prêts à tout pour répondre aux moindres de ses désirs. Vous êtes manipulé et incapable d’agir en toute indépendance.

Gale Bertram : Je ne dirai plus rien, Susan.

Susan Darcy : Vous avez surtout compris que vous étiez coincé, Bertram. Mais vous n’êtes pas le seul à faire preuve de discernement. John le Rouge a également compris une chose : s’il décide tout d’un coup d’orchestrer lui-même la fin de la traque, c’est qu’il sent le vent tourner et ses chasseurs se rapprocher petit à petit, lentement mais surement. « C’est alors que le prédateur devint la proie ». Une formidable citation, surtout très adéquate. Je vais même vous éblouir encore davantage : C’est parce que :rj: commençait sérieusement à sentir que l’étau pourrait bientôt se refermer sur lui que Laroche est mort !
MasterMind
MasterMind
Gardien du parking
Gardien du parking

Masculin Personnage préféré : Bret Stiles

Revenir en haut Aller en bas

Rêve ou cauchemar ^ - Page 2 Empty Re: Rêve ou cauchemar ^

Message  Peanut Dim 20 Jan 2013 - 19:05

C'est vraiment un excellent chapitre =) j'ai hâte d'en lire plus !!
Peanut
Peanut
Inspecteur de police
Inspecteur de police

Féminin Personnage préféré : All =)
Loisirs : lire, écrire, la photo, écouter de la musique...
Localisation : Tout près de l'océan, au pays de la crêpe et du far.

http://peanutbzh.tumblr.com/

Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum