Ne me laisses pas partir... ^

Merci à tous, je pense que vous risquez de moins aimer la suite...

Jane et Lisbon repartait vers la voiture, et elle se retint de frémir ou de trembler lorsqu'elle sentit la main de Jane frôler la sienne.

Il appréhendait quelque peu la réaction de sa partenaire, mais à son grand étonnement elle ne refusa pas cette proximité et l'intensifia même en serrant sa main, alors Jane fit une chose à laquelle Lisbon n'était pas préparée il s'accrocha à elle comme une bouée de sauvetage, et laissa couler des larmes trop longtemps accumulées.

Lisbon ne voulait pas rompre le contact qui était en train de naître, alors elle le serra comme elle aurait serrer un tout petit garçon qui aurait fait un mauvais rêve ,et des larmes silencieuses se mêlèrent à celles de son ami.

Leurs carapaces cédaient, le temps avait endurcit ces deux destins brisés, mais à cet instant ceux qui vous décrirons la scène vous dirons que leurs cœurs battaient à l'unisson.

Nul ne sait exactement combien de temps ils restèrent ainsi, ils avait perdu toutes notions d'espace et de temps, mais lorsqu'ils se séparèrent à regret, ils n'eurent pas besoin de se parler, un simple regard scella leur promesse silencieuse: ils seraient toujours là l'un pour l'autre.

Cet acte renforcerait certainement leurs partenariat…

Ils entendirent des pas derrière eux … ils réalisèrent très vite ce qui était en train de se passer… le père biologique de Meredith avait appris la mort de sa fille, visiblement il n'avait plus rien à perdre , et dans un état second il pointait son arme sur Lisbon…

La jeune femme était partagé entre sa sécurité, et celle des anonymes .

Elle voulait éviter un bain de sang…

Jane lui jeta un regard inquiet il ignorait ce qu'il devait faire.

Il ne voulait surtout pas qu'elle soit encore plus en danger par sa faute…

L'homme allait faire feu…mais alors que la balle allait toucher Lisbon Jane se jeta sur elle…

Des hurlements se firent entendre, un homme à terre… des gyrophares … des ambulances …

Jane eu juste le temps d'entrevoir le visage empli de larmes de Térésa posé sur lui… et d'articuler d'une voix faible : Ne me laisse pas partir…

Il voulu caresse le visage de la jeune femme, et effacer une larme qui perlait, mais il sentait ses forces l'abandonner… alors tout devint noir et ils sombra dans les ténèbres…

J'ignore encore comment cela va finir, mais voici la suite

-Préparez le défibrillateur, il faut absolument le stabilisé !

Ces voix semblaient lointaines à Lisbon.

Elle ne pouvait détacher son regard du corps inerte de Jane.

Il semblait dormir, il était simplement plus pâle que d’habitude.

Des larmes roulaient doucement sur ses joues, elle n’était pas prête à le laisser s’en aller, pas de cette façon.

-Jane battez –vous ! Réveilliez –vous ! C’est pas possible… pas comme ça… pas de cette façon … S’il vous plaît Jane … ne me laissez pas …j’ai besoin de vous… c’est un cauchemar… ce n’est pas possible…

Lisbon tremblait de tous ses membres, en état de choc.

Elle revivait en grandeur nature la mort de Samuel Bosco, mais cette fois c’était Jane qui était allongé à terre, et qu’on tentait de réanimer.

Cela fut étonnamment plus douloureux ,et elle se demanda ce qu’elle deviendrait s’il ne survivait pas.

Il occupait une telle place, qu’elle eu un début de nausée en imaginant le vide qu’il laisserait dans l’équipe, et dans sa vie.

Elle poussa un soupir de soulagement, lorsqu’il lui parvenu qu’il était stabilisé et pouvait être transporté.

Ce sentiment fut de courte durée, et l’angoisse regagna bientôt son esprit.

Elle eu l’autorisation de monter avec Jane dans l’ambulance, et ne se fit pas prier dévorée par l’angoisse.

Elle serrait fort la main de Jane, elle ne le lâcherait pas.

Ce contact physique lui servait à voir qu’il était toujours en vie …

-Agent Lisbon je vous présente monsieur Jane. Il vous accompagnera au titre de consultant.

-Térésa Lisbon enchantée de faire votre connaissance. J’ai hâte de travailler avec vous.

Ils s’étaient serrés la main avant d’échanger un sourire.

Elle s’était retenue de rire lorsqu’elle avait entendu Jane discrètement demander à Minnelli si elle avait un petit ami, et combien il la trouvait jolie.

Leur premier contact, la première rencontre… Dire que cela ferait bientôt six ans … et qu’actuellement Jane était entre la vie et la mort…

Elle était bien consciente qu’elle risquait de le perdre.

A cet instant tout se bousculait dans tête, elle aurait voulu lui dire tant de choses…

Elle était frustrée de ne pouvoir rien faire … rien si ce n’est prier pour que Jane revienne …

Merci de vos commentaires, voici la suite ne vous réjouissez pas trop vite...

Dès leur arrivée Lisbon dû se résoudre à laisser Jane entre les mains de l’équipe médicale, et le fit à contrecœur.

Elle savait qu’elle ne pouvait rien pour lui si ce n’est être là à son réveil …

Désormais lui seul avait le pouvoir de décider de rester ou de partir.

Il devait se battre pour survivre, il n’avait pas le choix, car il ne pouvait pas partir sans dire au revoir, non il n’avait pas le droit… pas de cette façon … Ils avaient tant partagés … ils étaient une grande famille en quelque sorte… et elle refusait de se résoudre à le perdre de cette manière…

Lisbon attendait avec angoisse dans la salle d’attente.

Une larme perla, elle l’essuya d’un revers de la main ce n’était pas le moment de craquer …

-Agent Lisbon ?

Lisbon hocha la tête, et leva les yeux vers l’homme en blouse blanche

Comme s’il avait pu lire l’angoisse de la jeune femme il la rassura

-Votre ami va bien. Il est dans un état stable. Il est conscient et il vous réclame.

Lisbon du se retenir de serrer le médecin dans ses bras tant elle était heureuse.

Jane allait s’en sortir, elle soupira de soulagement et se précipita vers sa chambre

Lorsqu’il la vit, bien que fatigué il lui sourit faiblement.

Elle le serra contre elle, et n’eut à sa grande surprise aucune honte de ce geste, trop heureuse de sentir à nouveau son cœur battre dans sa poitrine.

Des larmes roulèrent doucement et silencieusement sur ses joues, elle ne fit rien pour les retenir.

-Ne pleure pas …articula Jane, en lui prenant la main, et en la serrant autant que ses forces le lui permettait.

-Tu m’a fais peur … parvint à avouer la jeune femme submergée par l’émotion, alors il l’attira contre lui, et caressa tendrement la chevelure de la brunette pour l’apaiser

-Le cauchemar est fini mon ange… lui chuchota t-il tout contre ses cheveux.

Le temps et l’espace semblaient avoir disparus de la surface de la Terre, seuls les battements de cœurs de Jane et Lisbon jouaient une légère musique.

Lisbon était aux anges… Jane était vivant et la serrait contre lui… rien d’autres ne comptait… plus rien n’avait d’importance… Jane était vivant c’était le principal.

Enfin rentrée de vacances voici la suite

Le bip des appareils reliés à Jane berça les deux collègues tant et si bien qu'ils finirent par tombés tous deux dans les bras de Morphée, et lorsque l'infirmière vint prendre la tension du consultant elle sourit devant le tableau émouvant qu'elle avait sous les yeux.

Jane tenait tendrement Lisbon contre lui.

La tête de la jeune femme reposait sur son torse, et leurs respirations régulière indiqua à la brave femme qu'il n'y avait aucun risques à les laisser dormirent, et donc aucunes raisons valables pour leurs infliger un réveil qui risquait d'être brutal, alors elle décida de tourner les talons, et partit aussi discrètement qu'elle était arrivée.

Lorsqu'ils se réveillèrent il était relativement tard, le soleil avait déjà plonger dans un profond sommeil.

Tout était calme, on aurait pu entendre une mouche volée, mais même ce petit animal ne vint pas perturber le silence qui régnait et les deux collègues purent émergés tranquillement, et reprendre leurs esprits.

Les évènements ces derniers temps avait été éprouvants, mais surtout ils avaient rapprochés Jane et Lisbon.

Pourtant tous deux ignoraient ce qu'il adviendrait dans le futur, mais ils voulaient y croire , s'accrocher et avoir la foi, mais surtout avoir la chance d'entamer un bel avenir .

Qui sait peut-être serait-il commun ?

Cette perspective était à la fois angoissante et réjouissante pour les deux protagonistes, mais pour cela ils devraient s'associer et combattre ensemble leurs démons, mais c'est bien seuls qu'ils devraient les vaincre

Leur duo était sans doute surprenant, peut-être mal assortit mais c'était le leur ,et qu'importe leurs différences et les accrocs qu'ils pouvaient avoir quelquefois ils aimaient leur étrange partenariat, et prenait doucement conscience qu'il était comme une bouffée d'air vitale pour eux.

Merci de vos commentaires

-Lisbon ?

-Oui Jane

Je pensais si je n’est pas la permission de sortir tout de suite qui s’occupera de Térésa et Ratatouille ?

Elle sourit avant de répondre comme une évidence

- Soyez sans crainte je m’occuperais d’eux.

Reposez-vous

Elle sourit malicieusement avant de lui tendre un petit carton avec de petits trous

Il lui sourit des larmes plein les yeux

-Térésa et Ratatouille, mais …… c’est interdit …

Elle haussa les épaules

-J’ai pensé que ça vous ferait du bien de les voir

-Vous avez vu juste, merci Lisbon …

-Je vous en pris. Jane prenez cette boîte à présent

-Qu’est -ce que c’est ? Un cadeau ?

A cet instant précis l’excitation pouvait se lire sur son visage

On aurait dit un petit garçon un soir de noël

Elle rit

-Ouvrez-le

Il la dévisagea en sortant un petit oiseau de la boite

-Un perroquet … Vous m’offrez un perroquet?

-C’est un ara, il a de belles couleurs n’est-ce- pas?

- Oui elles sont superbes, mais pourquoi un perroquet ?

-Je vous rassure c’est purement professionnel

-J’ai beau être mentaliste, j’ai du mal à vous suivre là Lisbon…

-C’est simple il répètera mes ordres, ainsi peut-être rentrerons t-ils dans vôtre tête …

-C’est petit Lisbon … répliqua-t-il faussement vexé

-Comment comptez-vous l’appelez ? Demanda la brunette

-Je ne sais pas que pensez-vous de Coco?

-Oh ! C’est commun … se moqua la jeune femme avant d’ajoutez :

-Pourquoi pas Patrick?
Regardez il semble d’accord s’amusa-t-elle

-Oui mais pas moi …

-Oh! Allez Jane … Qui sait peut-être qu’à vous deux, vous arriverez à me séduire… Acheva-t-elle dans un sourire malicieux

-Dans ce cas je compte bien vous séduire…

A cette confession elle se pencha vers lui et leurs lèvres se frôlèrent

-Que le meilleur gagne … acheva-t-elle alors qu’ils se séparaient ....

Vous voulez vraiment la suite?

C'est drôle je pense que vous risquez de me détester

Chapitre 12 : Sombrer dans la nuit ...

-Lisbon ne me laissez pas comme ça c'est trop cruel!

Protesta le blondinet en faisant mine d'afficher une mine boudeuse

La brunette s'amusa malgré elle, il était vraiment trop craquant lorsqu'il faisait cette tête là

-N'abusez pas des bonnes choses ! Ria telle, mais elle fit volt face en voyant la pâleur de son consultant

-Jane ça ne va pas? Jane dites quelque chose bon sang! Jane !

Jane sembla dans un état de torpeur, avant de sombrer dans l'inconscience.

Il n'entendit pas les cris affolés de la brunette, et ne vit pas non plus les larmes se perdre sur ses joues

-Madame vous devez sortir, madame laissez nous travailler !

Lisbon aurait voulu protester, mais on ne lui laissa pas le choix et c'est de nouveau dans un état d'impuissance total quelle vit Jane être choqué .

Derrière la vitre qui le séparait d'elle, elle priait silencieusement pour qu'il ai de nouveau la force suffisante pour s'en sortir .

Elle tentait de comprendre, elle était totalement perdue.

Que s'était-il dont passé? Pourquoi avait-il rechuté ?

Tout s'était passé très vite, et elle n'avait rien vu venir.

Peut-être avait-elle manqué un signe annonciateur, elle s'en voulait pour cela

Pourquoi n'avait-elle rien vu?

Cette question elle la tournait, et la retournait dans sa tête ça l'obsédait .

-Choquez le ! 1…..2….3….. encore ….. encore une fois !

Deux yeux émeraude observaient la lutte pour survivre d'un homme.

Déconnectée Lisbon semblait sans vie dans le regard.

Elle posa une main sur la vitre.

Elle parlait à Jane, mais seul l'écho de sa propre voix lui revint brutalement

-Battez vous Jane …

Les encouragements de la brunette revinrent à ses oreilles ,et elle s'effondra pour laisser libre court à son chagrin.