Ne me laisses pas partir... ^

Pour savoir comment va Jane?

il vous faudra un peu de patience ...

En attendant voici la suite

Elle avait perdu la notion du temps, et ne cessait de pleurer.

Depuis combien de temps était telle assise par terre le visage dans les mains, et les -yeux rougis?

Elle ignorait et cela lui était égal.

Balayant le lieu du regard de ses yeux rougis par le chagrin, elle reportait son regard vers la chambre vide de son ami et ses pleurs redoublaient.

C'était un véritable cauchemar, et elle devait se réveiller très vite.

Elle émis un gémissement lorsqu'elle se pinça légèrement, pour être sûre que tout ceci n'était pas un mauvais rêve.

Malheureusement elle dû se rendre à l'évidence, c'était loin d'être un mauvais rêve.

Jane était bien retombé dans le coma, et luttait de nouveau pour sa survie.

Elle n'avait pas manger ou bu depuis l'admission de Jane en soins intensifs et n'avait eu aucunes nouvelles.

Personne n'était encore venu la voir pour la rassurer ou autre, et elle se refusait à s'endormir de crainte qu'à son réveil on lui annonce le pire .

Ses paupières étaient lourdes, elle avait des crampes à l'estomac …

La nuit allait être très longue…

Elle pensa à Jane. Son inconscient lui repassa des souvenirs heureux, des fous rires et des disputes…

Tout repassa en boucle la torturant.

En un flash elle le vit peu avant qu'ils ne s'embrassent furtivement, puis elle eu un autre flash lui montrant Jane inconscient.

Elle entendit sa propre voix appeler à l'aide… de nouveau le visage souriant de Jane lui apparu… Il lui sembla qu'il brillait comme les anges…

Finalement elle s'endormit .


Le lendemain matin ,ce fut le bruit des arrivés qui la tirèrent de son sommeil .

Elle jeta un coup d'œil à la chambre aux murs blancs, elle était vide Jane n'y était pas

Un homme relativement jeune en blouse blanche l'aborda c'est vrai qu'elle était plutôt jolie, mais ce n'était pas le moment elle était trop préoccupée par l'état de sante de Jane pour prêter attention à quelque chose d'autre .

Finalement un homme plus âgé apparu, ce devait être le doyen

Il avançait dans sa direction.

Instantanément elle angoissa redoutant le pire.

Qu'allait-il annoncer?

Bonne ou mauvaise nouvelles?

Elle n'allait pas tarder à le savoir

Là j'ai sans doute fais très fort...

-Agent Lisbon vous souhaitez des nouvelles de Richard Amber je suppose ?

Elle regarda le médecin avec des yeux ronds, et dû faire un effort surhumain pour ne pas le gifler!

-Vous supposez mal docteur !

C'est vrai je viens voir quelqu'un Patrick Jane mon ami ,et collègue que vous avez emmené en soins intensifs ! Siffla la brunette

-Veuillez m'excusez agent Lisbon , mais aucun Patrick Jane n'est enregistré ou admis dans nos services !

Lisbon cru quelle allait être victime d'un malaise

-Aucun Patrick Jane?

Comment ça aucun Patrick Jane ?

C'est impossible il a été emmené et admis ici je ne l'ai jamais quitté .

Le blond au regard océan, c'est Patrick Jane mon consultant !

Elle sortit une photographie de sa poche, le médecin reconnu le patient immédiatement

-Oui c'est bien monsieur Richard Amber.

Cette fois Lisbon explosa tel un volcan

-Bon sang vous êtes sourd ma parole !

Espèce de vieux gâteux , sénile !

Je vous répète que cet homme à pour nom Patrick Jane!

Pas Richard machin chouette !

Le jeune interne alerté par les éclats de voix, vint à la rescousse de Lisbon

-Veuillez lui pardonnez agent Lisbon, il a eu une longue journée.

Votre ami Patrick Jane à bien été admis dans notre clinique, je vais vous conduire à sa chambre.

-Merci .

En suivant l'interne dans les longs couloirs qui semblait se poursuivre à l'infini Lisbon ne pût s'empêcher de poser la question qui l'angoissait

-Dites moi comment va-t-il ?

-Eh bien … Physiquement il va bien même si il est encore très faible à cause de l'intervention, mais…

-Mais quoi ? Demanda Lisbon une pointe d'inquiétude dans la voix

-Psychologiquement c'est une autre histoire…

Il semblerait que l'intervention ai eu pour conséquence la perte de certains souvenirs, et la fabrication de nouveaux .

Préparez vous mentalement à ce qu'il ne vous reconnaisse pas , ou même à ce qu'il vous attribue une nouvelle identité.

Il la laissa seule devant la chambre.

Elle marqua une hésitation , et l'observa derrière la vitre.

C'était pourtant lui ce visage, ces traits… Le regard lui ne pouvait mentir… c'était Jane il était revenu, mais dans quel état?

L'état de santé de Jane ?

Pas brillant

Tremblez !

Voilà la suite

Doucement elle poussa la porte.

Son cœur faisait des bonds dans sa poitrine et elle avait l'impression que tout le monde pouvait l'entendre.

Elle fit face à Jane , mais n'osa rien dire de peur de le brusquer , elle se contenta de lui offrir un sourire rassurant

-Charlotte tu est venue voir ton vieux père c'est gentil mon cœur.

Lisbon resta interdite.

Avait-elle bien entendu?

Jane venait t-il réellement de la prendre pour sa fille décédée?

ça en avait tout l'air, et bien que prévenue le choc fut plutôt rude, car la réalité de l'état de Jane la marqua de plein fouet.

Horrifiée elle remarqua la camisole.

Pourquoi cette camisole?

Jane continua de s'adresser à elle, en notant néanmoins la couleur brune de la chevelure de la jeune femme

-Tu as Changé de couleur?

Elle te va bien

Elle s'approcha du lit, et s'accroupi face à lui, pour le regarder dans les yeux

-Jane.

Je ne suis pas Charlotte.

Je ne suis pas vôtre fille, elle est décédée tout comme vôtre femme Angéla

Charlotte Ann Jane vôtre fille à été assassinée il y-a six ans vous, vous rappelez ?

Si il avait compris , il n'en montra rien et resta silencieux , alors elle décida de poursuivre :

- Moi je suis Lisbon vôtre amie , et vôtre supérieure au CBI. Vous vous souvenez du CBI ?


Là encore il ne dit mot, mais brusquement il s'anima comme un diablotin sortant d'une boîte.

-Maman? Maman? Je veux ma maman. Où tu es maman? Où tu es ? Maman j'ai peur .

Le cœur de Lisbon se serra.

Jane n'avait jamais évoqué sa mère, et en le voyant dans cet état second elle prit peur.

Elle vit dans les yeux du consultant une lueur qu'elle ne connaissait pas , et son angoisse se renforça

-Infirmière !

Appela la jeune femme

Très rapidement on dû maîtriser Jane, et lui remettre la camisole.

Lui se débattait, mordant , pleurant, appelant toujours sa mère …

Il avait tout les symptômes d'une crise de folie

S'en fut trop pour Lisbon qui se précipita à l'extérieur, elle avait besoin d'air .

Les cris de Jane résonnèrent avant de se perdre …

Lorsqu'elle fut certaine qu'elle était seule, Lisbon laissa libre cours à ses émotions, et des larmes dévalèrent ses joues.

Elle laissa s'échapper un cri de désespoir ,dont l'écho se perdit dans le vent.

Finalement elle se résigna à regagner l'hôpital, c'est donc le cœur gros et les yeux rougis qu'elle décida d'errer comme une âme en peine dans les couloirs.

Ils étaient le seul et unique échappatoire pour ne pas se retrouver face à Jane, et à ses crises qui la terrifiait.

Lisbon était en proie à plusieurs sentiments contradictoires.

Elle souhaitait de tout son cœur voir Jane, mais elle voulait surtout retrouver l'ami qu'elle connaissait ,car même si Jane était cloué dans un lit blanc bien que ses traits et son regard océan soient inchangés cet homme semblait un étranger pour la jeune femme.

Ce Jane lui paraissait totalement étranger, son monde était bien différent de l'homme qu'elle connaissait: un parfait inconnu en somme.

Elle ne voulait pas réécrire une nouvelle histoire de peur que le scénario soit pire que l'ancien.

Jane était un homme blessé, marqué par la mort tragique de sa famille.

Il était en proie à la colère ,et la vengeance chaque fois qu'il évoquait l'assassin des siens, mais il était aussi un élément clé de l'équipe et un ami fidèle.

Voilà comment Lisbon aurait décrit l'électron libre et fragile qu'il était.

Elle voulait qu'il redevienne comme avant, égoïstement elle en ressentait le besoin: un besoin vital.

Perdue dans ses pensées les larmes lui montèrent rapidement aux yeux, lorsque son esprit entreprit la possibilité qu'il ne soit plus jamais le même.

Si cette possibilité se réalisait Que deviendrait l'équipe ?

Que deviendrait -elle ?

Qu'elle serait sa relation avec Jane?

Comment se reconstruirait -elle?

Comment pourrait-ils se reconstruire ?

Elle ignorait même si il y 'avait une chance infime que cela soit possible, mais elle le désirait de tout son cœur.

Elle se surpris à jouer machinalement avec la croix qu'elle portait autour du cou, comme une prière muette.

Cet objet l'unique chose qui lui restait de sa mère.

Offert alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille, cet objet possédait selon sa maman le pouvoir de réaliser le souhait le plus cher que l'on avait au fond du cœur.

En proie à de terribles doutes face à l'inconnu qui se dressait devant elle, désirait avoir la foi.

La jeune femme voulait croire à cette vieille histoire pour se rassurer quelque peu, mais cela semblait plutôt inefficace.

Elle fit néanmoins le choix d'aller revoir Jane peut-être pour la dernière fois…

Elle ressentait au plus profond de son cœur le besoin de clore se chapitre de sa vie peut-être définitivement.

Se reconstruire serait peut-être compliqué, voir même impossible mais pour lors elle devait se confronter à Jane.

Face à la porte elle marqua une hésitation.

Comment serait -il ?

Son état avait -il empiré ?

Elle l'ignorait ,et c'est ce qui lui faisait redouter l'entretien.

Rageant tout ce suspens n’est-ce pas?

J’en laisse volontairement pour vous permettre d’imaginer la suite, et de faire des hypothèses.

Là encore vous risquez de me détester, car alors que tout semble s’arranger je coupe en laissant le doute s’installer dans vôtre esprit … alors vos idées que va-t-il se passer selon vous?

Voici la suite

Elle entra dans la chambre avec d’infinies précautions.

La jeune femme ignorait encore si elle devait prendre ses jambes à son cou ou son courage à deux mains, alors elle prit une grande inspiration avant de s’avancer vers le lit.

Elle se retint de sourire c’était bien lui, le visage angélique, les mêmes traits …

Elle eu une envie irrésistible de toucher la chevelure blonde et bouclé du consultant.

Sa main effleura avec une infinie douceur les boucles blondes de Jane, à son contact il ouvrit les yeux

-Bjour Lisbon … bâilla-t-il la voix ensommeillée

Si elle n’avait pas été accroupie près de lui, la brunette aurait sans doute fait un bond de 2 mètres!

Venait-il de l’appeler par son nom ?

Venait- telle de rêver?

Elle le fixa intensément.

Jane paru très surpris

-Lisbon, pourquoi vous me regardez comme ça?

On est où là?

Eh puis pourquoi vos yeux sont rouges?

Vous avez pleuré?

Lisbon?

Pendant qu’il parlait, les larmes ruisselaient sans un bruit sur le visage de la jeune femme, mais cette fois ci c’était bel et bien des larmes de joie.

Elle ignorait à quoi était due cette soudaine rémission quasiment inespérée, mais ça lui importait peu.

Entendre Jane prononcer son nom était un véritable miracle qu’elle n’aurait jamais cru réalisable, comme pour se rassurer que tout cela était bel et bien réel et pas un de ses rêves, elle demanda tremblante, des larmes plein des yeux

-Jane ? Jane? C’est bien vous?

Il la fixa perplexe

-Dites Lisbon vous avez abusée du café?

Bien sûr que c’est moi qui voulez-vous que se soit ?

Elle ne retint pas le ton sarcastique et quelque peu moqueur qu’avait employé Jane, et le serra aussi fort que ses forces le lui permettaient.

D’abord étonné par ce soudain élan de tendresse, il serra finalement la brunette contre lui

Lisbon répétait sans cesse :

-C’est vous … c’est bien vous … Vous êtes revenu … Jane je suis heureuse …. Si heureuse … merci mon dieu!

-Lisbon vous êtes certaine que vous allez bien ?

Parce que vous ne semblez pas dans vôtre état normal là…

Elle rit

-Non Jane, je vais très bien maintenant que vous êtes revenu, je vous assure.

Vous ne vous souvenez pas?

Il fit non de la tête

-C’est comme si je venais de jouer la Belle aux bois Dormant grandeur nature … le véritable trou noir.

Qu’est-ce -qui s’est passé?

-Vous avez pris une balle, alors qu’on repartait de chez les proches d’une victime.

Cette balle m’était destinée et vous l’avez pris à ma place, pour me protéger

Il acquiesça jusqu’ici il arrivait à suivre les explications, alors elle poursuivie :

Tu étais inconscient, tu es revenu à toi pour mieux replonger dans le coma ensuite…
Lorsque tu as émergé de nouveau grâce aux soins prodigué par les soins des médecins, ce n’était plus toi …

Elle se stoppa ses yeux étaient embrumés par les larmes, elle avait encore du mal à réaliser la rapidité des évènements.

Elle prit une grande inspiration avant de poursuivre ses explications.

-Ce n’était plus toi… Le visage, les traits c’était toi, mais ton esprit non.

Tu ne me reconnaissais plus…

Tu m’as prise pour Charlotte …

Ensuite tu as semblé être victime d’une crise de folie…

Tu appelais ta mère …

Là j’étais venue pour te dire adieu, je ne supportais pas de te voir détruit à ce point…

Ton état …

Te voir comme cela… ça me faisait mal, et me terrorisait…

J’espérais secrètement que tu te rétablisses, mais c’était très peu probable.

Tu sais tout à présent.

Nous sommes à l’hôpital, et tu pourras te vanter de m’en avoir fait voir de toutes les couleurs !

-Viens là … dit-il en l’attirant à lui.

Elle se laissa faire trop heureuse de pouvoir sentir le cœur de Jane battre de nouveau dans sa poitrine.

Il s’était endormi sans doute épuisé par toutes ses révélations.
Elle hésita à le laisser seul, mais elle devait prévenir l’équipe médicale.

A contrecœur, elle referma la porte…

Elle ne vit pas une silhouette tapis dans l’ombre…

Pour savoir à qui était l'ombre, et pour connaître les conséquences bah va falloir attendre un peu...

En attendant je m'amuses comme une petite folle, alors voici la suite.

Lorsque Lisbon revint avec un médecin pour faire examiner Jane, celui-ci remarqua immédiatement que quelque chose clochait .

Le dosage d’un médicament essentiel avait été modifié, mais après enquête personne n’avait prescrit ce changement.

La brunette s’inquiéta instantanément des répercutions possibles sur l’état de santé du consultant, mais le médecin se voulait rassurant.

D’après lui Jane n’avait pas été exposé suffisamment longtemps, mais il recommanda une surveillance accrue dans les prochains jours, et prescrivit que le blondinet reste une journée de plus en observation.

Lisbon acquiesça ce suivi la rassurait, elle voulait être certaine que tout irai bien.

Finalement ce remue ménage réveilla Jane.

Lisbon pris une chaise pour s’installer près de lui

-Bien dormit Belle aux bois Dormant ?

Demanda-t-elle amusée par la mine de Jane au saut du lit.

Les cheveux ébouriffés, en bataille Jane levait vers la jeune femme des yeux ensommeillés, tel un petit garçon refusant d’aller à l’école.

-Mouais pas extra j’ai juste sommeillé …

Très vite Jane remarqua que Lisbon tentait de faire figure, mais que quelque chose la tracassait

-Qu’est-ce qui se passe?
Quelque chose ne va pas Lisbon ?

-Si tout va bien Jane ne vous faites aucun souci … mentit la jeune femme.

Il haussa les épaules et resta perplexe face à la réponse évasive de la brunette.

Il sentait qu’elle ne lui disait pas la vérité, mais il ignorait la raison de ce comportement.

Lisbon ne pouvait évidemment pas lui faire part du problème de dosage avec le médicament.

Tant que rien n’était sûr elle préférait garder secrète l’information.

Surveiller Jane lui semblait l’option la plus judicieuse.

-Jane on va vous faire vôtre toilette, pendant ce temps je vais aller me chercher un café.
Voulez-vous que je vous ramène un thé?

Jane fit la grimace

-Non je n’aime pas le thé !

-Tiens c’est nouveau ça vient de sortir !
Depuis quand est-ce que vous n’aimez pas le thé vous ?

Il la regarda surpris :

-Enfin Lisbon ! Vous savez bien que j’ai horreur du thé!

-Bah voyons!
Vraiment Jane avec vous j’aurais tout entendu !
Vous raffolez du thé!
Vous buvez des litres et des litres de thé!



Déclara-t-elle en mimant la scène.

Il fit non de la tête

-Moi je vous dis que si! Déclara Lisbon

-Lisbon le thé est un breuvage infâme, ce n’est pas bon!

-Là faut vraiment le voir pour le croire!
Vous et le thé c’est une histoire d’amour!
Patrick Jane sans son costume trois pièces, et son thé ce n’est plus vraiment Patrick Jane !
Une chose est certaine avec vous, j’aurais vraiment mais alors vraiment tout entendu hein!

Pendant qu’ils se chamaillaient, on vint pour faire la toilette du consultant.

L’infirmière fut amusée par cette scène de chamailleries, mais la brunette fut priée de sortir pour que l’on puisse prodiguer les soins au blondinet

-Nous en reparlerons.
Je reviens vous voir plus tard, dit telle en refermant la porte derrière elle.

Elle ignorait encore que la survie de Jane allait être remise en cause et que tout risquait de basculer …

Alors là... j'ai fait très fort!

A mon goût en tout cas!

Soyez sans crainte vous allez comprendre au fur et à mesure ...

En attendant voici la suite

Térésa était une femme de parole.
Elle respecta la promesse fais à Jane, et revint le voir comme elle l’avait dit.

Cependant sa visite fut écourtée …
Ce fut comme une tornade et des larmes ruisselant sur ses joues qu’elle quitta précipitamment la chambre.

Elle refusait d’honorer la requête de Jane, c’était au dessus de ses forces.

Comment pouvait-il envisager cela?
Comment pouvait-il imaginer un tel scénario ?

C’était tout bonnement impossible!
C’était de la folie pure et simple!

Encore sous le choc de la conversation qu’elle avait eu avec le blondinet, elle tenta tant bien que mal de rassembler ses esprits.

Elle entra dans la chambre en souriant.
Tout en déposant devant lui un muffin aux myrtilles, elle s’assied près du lit.

Il sembla ne pas la remarquer.
Inerte, léthargique, le regard vide Jane semblait avoir rejoint sa femme et sa fille.

Lisbon essaya de savoir pourquoi il était dans cet état

-Jane qu’est-ce qui ne va pas?

Aucune réponse

-Parle moi je t’en prie …

Toujours rien

Elle se posta devant lui et cria presque :

- Regarde-moi!
Cette fois il reçu l’ordre 5/5 et s’exécuta

Elle eu l’impression de se noyer dans le regard qu’il lui lança

Leurs regards ressemblaient fortement à un bras de fer, finalement Jane se décida à parler

-Aide-moi à mourir …

Lisbon pâlit instantanément avait telle bien entendu ?

-Jane … mais Jane … qu’est-ce qui se passe?

-Térésa aide moi à partir s’il te plaît …

Elle secoua la tête de déni

-Non ! Hurla la brunette

-S’il te plaît … tenta Jane

-Non! Non ! Non!
Comment peux-tu me demander une chose pareille?
Mais… mais qu’est-ce qui t’arrive?

Elle le regardait sans comprendre

Que s’était-il passé ?
Avait-il appris une mauvaise nouvelle?

Elle tenta d’en savoir plus, mais Jane s’était enfermé dans le mutisme et se terra dans le silence.

Il se contenta de la regarder quitter la chambre des larmes plein les yeux, puis son regard se reporta sur ses propres mains.

Lorsqu’il fut certain que Lisbon s’était éloigné, Jane laissa doucement des larmes couler le long de ses joues.

Quel lourd secret cachait cette demande ?
Comment osait-il lui demander une telle chose?

Dans l’esprit de Lisbon tout se bousculait, mais elle était bien décidée à découvrir le fin mot de l’histoire, et à sauver son ami même si cela devait se faire contre son gré.

Désolé pas vraiment de Jisbon dans ce chapitre...

plutôt du Lisbon tout court

Je vous laisses découvrir

Encore perdue dans ses pensées Lisbon n’entendit pas l’infirmière s’adresser à elle:

-Mademoiselle vous allez bien?

Réalisant qu’on lui parlait la jeune femme sursauta, et répondit d’un hochement de tête.

Etrangement alors qu’elle aurait souhaité mentir et répondre par l’affirmatif, le mouvement qu’elle réalisa fut négatif.

L’infirmière dû remarquer les yeux rougis de Teresa sans même chercher à connaître la raison de cette détresse, elle fit un regard compatissant avant de reprendre son travail.

Non Lisbon n’allait pas bien, pas bien du tout !

Son cœur ralentissait, puis s’accélérait, tel un pantin aux mains d’un marionnettiste

Ses sentiments contradictoires étaient seuls responsables de son état.

Non elle n’arrivait pas à concevoir la vie sans son turbulent consultant, et oui l’équipe avait besoin de lui… elle avait besoin de lui… tous ensemble ils formaient une famille, et qu’il en soit conscient ou non Jane y avait sa place.

Un soupir franchit ses lèvres, car derrière la façade qu’elle s’était forgé Lisbon n’était en fait qu’un petit bout de femme déterminée mais cependant fragile et fatiguée.

En effet Térésa Lisbon était fatiguée de cette bataille permanente avec son consultant.

Cette bataille aspirait ses forces, et pourtant il lui faudrait redoubler d’énergie si elle souhaitait aider Jane.

Elle savait tout cela, mais même si elle adorait Jane elle devait bien avouer que leurs relations avaient toujours été étranges et compliquées!

C’est bien simple quand elle disait blanc, il disait noir et inversement.

Les occasions où ils tombaient d’accord étaient rares, et c’était épuisant comme rituel.

Elle marchait sans but, solitaire avec ses pensées pour seul bagage.

Tout semblait figé.

L’espace et le temps paraissaient suspendus, mais cela n’avait aucune importance, car rien n’avait plus d’importance.

En Effet excepté Jane tout ce qui l’entourait lui sembla futile à cet instant.

Depuis combien de temps n’avait-elle pas dormi?
Depuis combien de temps était-t-elle dans cette état?

Elle l’ignorait, ça lui était égal et elle n’y avait même pas réfléchit.

Comme si le destin se jouait d’elle, elle se retrouva face à la chambre de Jane.

Elle posa sa main sur la poignée, mais la retira aussitôt comme si elle avait été brûlée au troisième degré…

Ses beaux yeux émeraude s’embrumèrent presque instantanément, alors elle préféra détourner le regard comme pour cacher son chagrin.

A quoi pensait Jane à cet instant?

Était-il dans le même état de détresse ?

Valait-il mieux le laisser ruminer seul, ou prendre sur elle et aller le voir?

Elle entrouvrit la porte et pu le voir profondément endormi, mais alors qu’elle se décidait à entrer une voix qui ne lui était pas étrangère parvint jusqu’à ses oreilles.

Rapidement elle se cacha dans un coin pour pouvoir suivre la conversation, qui lui apporterait peut-être tout du moins elle l’espérait des éléments pour comprendre l’état de Jane.

Lisbon eu un haut de cœur, et dû se retenir de vomir en reconnaissant la femme qui parlait avec le médecin

Que signifiait cette visite?

Pourquoi maintenant?

Intérieurement elle bouillonnait, et avait l’impression de pouvoir exploser comme le volcan à tout instant.

Cependant elle devait se contenir pour Jane sa survie dépendait d’elle, alors elle ne fit pas un bruit.

Suspendue aux lèvres des deux protagonistes, elle allait enfin savoir…

Eneris tu avais vu juste bravo!

Dans ce chapitre Lisbon est quelque peu malmenée...

Pour ne pas tout dévoiler je vous laisse lire

Lisbon ne pu s’empêcher de trouver étrange le médecin, et à force de réfléchir elle réalisa qu’elle ne l’avait jamais vu dans l’hôpital.

Elle fut prise de panique, car son esprit lui soufflait bien malgré elle une possibilité qu’elle n’avait pas envisagée :

Si cet homme était John le rouge?

A cette simple idée son cœur s’accéléra et elle tenta de se raisonner, il devait y avoir une explication.

Il fallait penser de façon rationnel son cerveau lui jouait sans doute une mauvaise blague, et la fatigue expliquait sans doute cette soudaine paranoïa

La fatigue jouait peut-être un rôle majeur, mais cela ne résolvait pas tout.

En effet comment expliquer le fait qu’elle n’avait pas encore vu son visage?
De plus sa voix semblait mécanique, c’était terrifiant.

La médium paraissait très proche de l’étrange médecin, et ce même un peu trop au goût de Lisbon.

Tous deux semblaient attendre quelque chose, mais attendre quoi?

Elle ne tarda pas à avoir la réponse.

Bientôt une jeune femme les rejoints, et un trio se forma.

Térésa ne pu s’empêcher de détailler la jeune femme:

Elle était plutôt jolie, des cheveux longs bruns ondulés retombaient sur ses épaules.

De dos elle ne vit pas ses yeux et n’entendit pas non plus le son de sa voix, mais elle se surprit à réaliser que c’était tout à fait le genre de femme que Jane aimait, alors la jalousie commença doucement à naître en elle.

Ne dit-on pas que la curiosité est un vilain défaut?

Lisbon fut malgré elle témoin de ce fameux proverbe.

Tout ce passa avec une rapidité extrême elle perçue des bribes de phrases ou plutôt des mots

Flic, Jane, Angéla, usurpation d’identité, mort…

Ce dernier mot la fit frissonner.

Ces trois là était t-il responsables en quoi que ce soit dans l’état de santé de Jane?

Elle en avait quasiment la certitude maintenant, mais pour le prouver il lui faudrait des aveux enregistrés, des preuves en somme.

La brunette qui entendait mal décida de s’approcher un peu plus, et fut à deux doigts d’être repérée.

Heureusement pour elle d’abord soupçonneux ils cessèrent très vite les recherches, pensant sans doute que c’était un courant d’air.

Elle soupira, elle l’avait échappé bel.
Ce n’était pas passé loin …

La brunette décida qu’il était plus sage de prévenir son équipe de la situation.

Dans une infinie prudence elle contacta Cho, et prévint des renforts.

Après cette action malheureusement elle fut repérée, sans doute la sonnerie de son portable l’avait-elle trahie.

Sans ménagement l’homme la saisie par les cheveux et la jeta brutalement aux pieds de ses deux acolytes

-Agent Lisbon je me doutais que vous agiriez ainsi… vous êtes si prévisible …

Ce fut Kristina qui s’adressa la première à elle.

Lisbon sentie une rage folle prendre possession d’elle, et elle ne pu s’empêcher de répondre

-La ferme Frye! Vous êtes dégelasse d’avoir fait tout ce cinéma!

Ce à quoi la médium ricana.

Un nouveau coup s’abattit sur Lisbon sans aucuns signes annonciateurs.

L’homme l’avait encore frappée, c’était sans doute le leader du groupe.

Son comportement est caractéristique pensa-t-elle, mais sa réflexion fut écourtée par une douleur vivace qu’elle ressentit et qui la fit s’écrouler

Elle voulu se relever, mais un coup de pied l’en empêcha.

Sa respiration était de plus en plus saccadée à chaque nouveau coup.
La douleur de plus en plus présente.

Sa vue devint floue, elle ne vit que des ombres tourner autour d’elle…
Elle ne distinguait pas les visages, et n’entendait pas les voix …

Elle ne ressentait qu’une étrange chaleur prenant possession de son corps, la brûlant de l’intérieur.
Sa tête lui tournait.

Elle pensa à Jane…

Elle devait le sauver, mais son corps refusait d’obéir à cause de la douleur.

Jane… elle devait être courageuse pour lui…

-Je ne te laisserais jamais partir Jane… souffla la brunette avant de sombrer dans l’inconscience.

Bon après mûre réflexion voici la suite

Lorsqu’elle reprit conscience Lisbon gémis, elle ressentie une douleur vivace sans doute une côte cassée.

Avec difficulté elle se mit debout, mais ses jambes ne la portait plus, elle tremblait et avait un mal de crâne atroce.

Soudain elle sentit une présence derrière elle…

Epuisée à bout de forces, elle tenta de se débattre sans succès et fut rapidement maîtriser par son agresseur.

La substance qu’on la força à, respirer l’endormie très vite, et sans difficulté elle pu être transportée.

Luttant de tout ses forces dans ce combat déloyal, la derrière vision de Térésa fut une longue chevelure blonde, puis sa vue se brouilla et se fut le noir le plus complet…

De nouveau elle émergea, et eu une désagréable surprise des liens l’entravait.

La brunette sentit une étrange odeur qui semblait toute proche…

Elle ne tarda pas à identifier l’odeur en question… le feu!

Cette fois les choses prenait une tournure des plus désagréables :

Prisonnière elle risquait de finir en saucisse grillée si elle ne trouvait pas très rapidement une solution, et Jane d’après ce qu’elle avait pu entendre était lui aussi en danger.

D’ailleurs en parlant de Jane dans quel état était-t-il à cet instant ?

La jeune femme imaginait les pires scénarios, et une larme perla de ses yeux émeraude.

Il lui fallait se ressaisir très vite ou ils mourraient tous deux dans des souffrances atroces…

Des témoins de la scène aurait vu à cet instant une lueur dans le regard de la jeune femme, et c’est d’un revers de la main qu’elle essuya la larme qui s’était échappée empêchant cette dernière de finir sa course sur sa joue.

Elle devait tenter l’impossible leurs survies en dépendait …

Térésa tenta donc de défaire ses liens sans y parvenir, mais alors qu’elle allait renoncer on lui vint en aide.

La jeune femme se retint de détailler son mystérieux sauveur, mais d’après ces mensurations c’était un adolescent.

Elle voulu le remercier, mais il l’en empêcha et la pris par le bras l’obligeant à suivre.

La capuche qui recouvrait une partie du visage du mystérieux inconnu tomba …

Lisbon se rendit très vite compte que le sauveur en question n’était en faite pas un … mais une adolescente !

Troublée elle nota une ressemblance frappante avec la jeune femme complice de Frye et du médecin mystérieux, mais elle n’eu pas le temps d-y réfléchir d’avantage car l’adolescente les avaient conduites devant la chambre du consultant.

Elles se planquèrent pour observer et surveiller chacune retenant son souffle.

Les trois complices qui avaient malmenée Lisbon se trouvaient dans la chambre avec Jane.
Ils riaient, et jouaient avec les machines.

Lisbon jeta un rapide coup d’œil à son consultant, elle fut horrifiée par la vision qu’elle eu : Jane perdait peu à peu conscience et portait de nombreuses traces de coups principalement sur le torse et le visage.

Son visage parlons en… bouffi, tuméfié douloureux un cocard obligeait son œil gauche à rester fermé.

Ce regard si caractéristique chez lui avait tout bonnement disparu … cela fit de la peine à Lisbon.

Elle allait pleurer lorsqu’elle sentit une pression sur sa main…

La mystérieuse jeune fille venait de nouer leurs doigts, Lisbon l’en remercia d’un signe de tête puis le silence repris ses droits.

Si elles souhaitaient éviter tous risques il leurs faudrait un plan d’action.

Jane était déjà largement assez en danger comme cela, elles devaient agir avec réflexion et minutie …

Pour le moment l’option la plus sage paraissait être l’observation et la surveillance…