Relations Houleuses ^

Hum Jane et ses idées farfelues ! J'ai hâte de voir ce que son plan va donner
Quant au pari avec Lisbon je suis sûre qu'il a parié ce diner parce qu'il sait qu'il va gagner..Qu'est-ce qu'il ferai pas pour un moment en tête à tête avec Lisbon...je me demande ce que ça va donner, un baiser peut-être?
C'est un chapitre avec pleins de lègèreté, d'humour...Un super chapitre quoi !!

Oulaaaa ! J'ai 2 chapitre de retard moi dis donc...

Alors, je vais faire un commentaire simple pour ces 2 derniers chapitre.

J'ai adoré la reconstitution de la scène de crime via des bonbons (je ne regarderai plus jamais un oeuf sur le plat de la même façon). Sympa le clin d'oeil pour la fraise "TAGADA" avec Lisbon.

Jane a énervé notre petite brunette mais il semblerai que ce pari (dont Jane en sortira vainqueur comme toujours) va leur permettre de se parler et profiter du moment présent.

Bravo pour ces 2 chapitre et comme d'habitude, vivement la suite =)

mince, j'ai encore du retard sur ta fic, désolée
Jane ne changera donc jamais , encore un plan, mais j'espère que cette fois ça ne se finira pas avec plus de paperasse pour Lisbon
Bien entendu, on sait tous qu'il va gagner le pari, et qu'il emmènera donc Lisbon pour un dîner en tête à tête
Mais s'il se rappel bien de ses mots il y a longtemps, il ne tentera pas de la séduire avec un dîner, donc il devra trouver autre chose s'il veut gagner le coeur de la belle brunette.
Je lui fait confiance pour ça, maintenant qu'il a comprit qu'il avait des sentiments pour elle

Bonjour tout le monde

Merci infiniment Wickyvicky, MissA., Crumberry, Johel, Conyro, HoneyJane, Peanut, Sweety pour vos commentaires
Ca me fait trop super plaisir et ça me donne encore plus envie d'écrire

Hi hi ! Je m'en doutais bien que vous auriez adorer ce pari même que j'ai dû chercher loin pour trouver sur quoi Jane pouvait bien parier avec Lisbon ... Et voilà !
Maintenant, est-ce que Jane va gagner son pari ? Et est-ce qu'il va réussir à coincer le coupable pour le gagner ?

Hum... voilà la suite où vous aurez les réponses même si vous le saviez déjà mais j'aime mettre un peu de mystère

Merci à Johel pour la correction

Bonne lecture

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Agence de D & P Sport International
Los Angeles, Californie

Le soleil californien commençait à s’incliner derrière les plaines de Los Angeles libérant une couleur rouge orangée jaune avant de laisser place à la nuit noire. Après avoir déposé son fils Clark, devant le campus sans qu’il ne lui adresse la parole dans la voiture durant tout le trajet depuis le CBI jusqu’à l’université, Vince Decker était à son bureau, rangeant ses documents dans sa mallette. Il jeta un œil vers son ordinateur en cliquant frénétiquement sur son clavier pour accéder à ses comptes, ou plutôt son nouveau compte qu’il venait récemment d’ouvrir à l’étranger et vérifia si son argent était toujours intact puis constata avec un sourire de satisfaction que son compte avait atteint plus de 250.000 $.

Avant que son défunt associé ne lui avoue sa maladie, 5 mois auparavant, Vince Decker avait commencé à détourner des fonds de la société, retirant de l'argent du compte de son meilleur ami pour le déposer sur le sien aux Iles Caïman. Richard Paxton ne pensait plus qu’à sa fiancée, engagée par Vince pour le séduire afin de livrer ses codes pour accéder à son propre compte épargne. Pourtant Decker n’avait pas prévu certains retournements de situations créant des difficultés dans son plan. Naomi Monroe alias Sybil Nash était tombée amoureuse de son meilleur ami. Rick lui avait avoué sa maladie, l'existence de sa fille de 23 ans et, cerise sur le gâteau… Son fils, Clark était son petit ami. De plus, il avait découvert que son fils enquêtait sur ce qu’il faisait en douce.

Vince Decker n’avait pas prévu de tirer sur la jeune fille, il avait paniqué. Sa panique croissait face à la rapidité de l'enquête du CBI. Mais du moment qu’ils ne remontaient pas jusqu’à lui, Decker en était soulagé. Toutefois il se méfiait du blondinet, ce consultant du nom de Patrick Jane, il avait peur qu’il finisse par comprendre ce qu’il avait fait bien qu'il se soit maîtrisé face à lui, restant calme et posé.

Son téléphone vibra sur son bureau le faisant sursauter. Il quitta l’écran des yeux avant de se tourner vers son portable, vérifiant l’origine de l’appel un instant avant de décrocher.
- Sybil ! S’exprima-t-il, que vaut l’honneur de ton appel ?
- Je sais tout, Vince répondit cette dernière froidement
Ce dernier fronça les sourcils, imperturbable et calme même s’il se doutait de quoi elle voulait parler.
- De quoi parles-tu, au juste ? Demanda-t-il
- Ne me prenez pas pour une imbécile ! fit-elle. Je sais que c’est vous qui avez essayé de me tuer mais c’est Ricky qui est mort. Vous avez faillit tuer sa fille, Joey.

Vince haussa les sourcils d’un air étonné face au ton déterminé et sûr de la jeune femme. Il secoua la tête dans un petit ricanement.
- Et avec quelles preuves penses-tu pouvoir me coincer, Sybil ? Tu oublies tes antécédents d'arnaqueuse, qui pourrait te croire ? Demanda-t-il d’un ton moqueur
- J’ai avec moi, les copies des preuves des transferts de comptes que vous avez volées chez Joey répondit-elle soudainement

Tout à coup, le sang de Vince Decker se glaça. Il serra les poings si fort qu’il faillit face exploser son portable. Cette révélation risquait de lui coûter cher, comme la prison à vie. Il avala sa salive en prenant une profonde inspiration avant de reprendre la parole d’un ton froid.
- Et que veux-tu en échange ? Demanda-t-il.
- Je veux ce que vous me devez, en échange, je vous donne les copies et vous en faites ce que vous voulez lui expliqua Sybil
- Très bien, Sybil. On se retrouve où ?
- A l’appartement de Joey d’ici 30 minutes lui dit-elle.
- J’y serai prévint-il
- Et n’essayez pas de me tendre un piège, je ne suis pas idiote l'avertit-elle d’un ton ferme
- Je te retourne l’avertissement, Sybil rétorqua t-il méchamment.

Elle lui raccrocha au nez avant qu’il ne raccroche à son tour en crispant la mâchoire, contrarié que cette pimbêche ose lui donner des ordres sur ce qu’il devait faire. Il ne se laisserait pas faire, il allait faire taire définitivement Sybil Nash. Sans perdre une seconde, il rangea son téléphone dans la poche intérieure de sa veste, éteignit son ordinateur avant de le fermer puis ferma sa mallette avant d’ouvrir le tiroir gauche du bas de son bureau à l’aide d’une clé. Decker ouvrit le tiroir où une boîte métallique trônait. Il souleva le couvercle avant de saisir une arme à feu : un Colt M1911 de l’armée qu’il chargea avant de le cacher dans la poche gauche de sa veste et de refermer la boîte et le tiroir. Il quitta la pièce avec son arme ainsi que sa mallette.


Appartement de Mandy Lawrence Paxton
Venice - Los Angeles, Californie

Environ ½ heure plus tard comme prévu, après ayant trouvé une place le long trottoir en bas de l’immeuble pour garer sa voiture, Vince Decker se retrouva directement au dernier étage du bâtiment. Il longea ce même long couloir coloré en bleu et blanc séparés par une limitation en bois de chêne qu’il avait emprunté plus tôt. Il s’arrêta net à quelques mètres d’une porte où deux rubans jaunes portant l’inscription en gros caractères noirs « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE » se balançaient sur chaque côté de l’entrée de l’appartement qui interdisaient l’accès mais quelqu’un avait franchit cette limite. Sybil Nash. Il n’avait aucun doute là-dessus.

Il s’approcha lentement de la porte qu’il avait récemment fracturée délibérément, sortant discrètement son arme de la poche de sa veste, méfiant sur ce qui pourrait arriver. Il se méfiait de ce qui il pouvait rencontrer, un squatter, un policier ou encore Sybil, l'attendant, armée, pour lui tirer dessus sans attendre. Durant son service au Vietnam et en Irak, avec son défunt ami et associé, ils avaient plusieurs fois fait face à ce genre de situation contre les rebelles qui n’attendaient que de les abattre dès qu’il franchiraient une porte. Vince Decker redoutait ce genre de chose.

Une fois devant la porte, Decker la poussa prudemment avec la pointe de son pistolet jusqu’à l’entrebâiller pour pouvoir observer discrètement l’intérieur qui était à peine éclairée par la lumière du soleil couchant dont les rayons perçaient à travers le rideau de la fenêtre. Il pouvait apercevoir une ombre sombre, une silhouette féminine dont la chevelure blonde brillait et c’était ainsi qu’il la reconnue.

- Sybil ! Appela Decker
- Oui, je suis là ! Confirma cette dernière
- T’es seule ? Demanda-t-il méfiant
- Toute seule répondit-elle

Il rangea son arme dans sa poche avant d’ouvrir la porte en grand. Il pénétra dans l’appartement et ferma la porte derrière lui sans quitter la silhouette de Sybil qui lui tournait le dos, faisant face à la fenêtre. Il la contempla un instant en restant sur le pas de la porte. Elle portait une robe courte de couleur orangée avec les bretelles croisées dans le dos ainsi que des talons hauts dorées.

Elle avait gardé l’art de porter des robes assez provocantes pour coller à son rôle d’arnaqueuse pensa-t-il avant de faire quelques pas vers elle d’un air méfiant puis elle rompit le silence.

- Vous avez ce que vous me devez ? Demanda-t-elle, toujours le dos tourné
- D’abord, les copies après je te donne ton argent, Sybil exigea-t-il.
- Et pourquoi pas le contraire ? Interrogea-t-elle d’un ton distant et froid
- Parce que c’est moi qui t’ai engagée pour séduire mon ami et associé, c’est moi qui te paye et c’est moi qui décide lui répondit Vince avec insistance
Elle lâcha un léger petit ricanement sous les yeux noirs de Decker.
- J’étais là pour le distraire alors que vous tiriez les ficelles, lui extorquant de l’argent et vous appelez ça être son ami ?! Ironisa Sybil d’un ton moqueur
- Et tu appelles ça de l’amour quand tu le manipulais ?! Riposta Decker avec ironie
- La faute à qui d’après vous ?! Répliqua la jeune femme avec provocation

Elle tourna les talons mais Vince ne pouvait toujours pas la voir, cependant, il pouvait sentir sa colère, son désarroi et sa peine dans sa voix.
- J’aimais Ricky plus que tout et vous l’avez tué de sang froid ! S’emporta-t-elle. Vous n’êtes qu’un salopard !
- C’est toi qui était ma cible, Sybil ce soir-là mais Ricky était trop collant et trop protecteur envers toi. C’est de ta faute si je l’ai tué ! Lâcha-t-il en colère. Joey avait des preuves, je ne pouvais pas la laisser faire !
- Et vous n’avez pas pensé qu’il y avait un autre moyen que de lui tirer dessus ?! L’interrogea-t-elle
- Elle m’a eut par surprise, je n’avais pas le choix ! Avoua-t-il

Soudain, le silence se fit dans l’appartement. Personne ne bougeait. Vince saisit lentement son arme dans la poche de sa veste avant de l’en sortir. Il pointa son bras dans la direction de Sybil en la regardant froidement.

- Aujourd’hui, je suis sûr de ne pas te manquer Sybil et merci pour les preuves lui dit Decker en mettant son doigt sur la détente.

Mais avant qu’il n’appuie sur la détente, la lumière éclaira l’appartement l’empêchant de tirer. Il papillonna des yeux.
- Bouh ! Fit une voix féminine face à lui

Vince Decker ouvrit enfin les yeux et sursauta de surprise en découvrant que la femme, face à lui, était brune aux yeux émeraude tenant une arme. Il découvrit la perruque blonde par terre puis reconnu l’agent Lisbon qui s’était déguisée avant de voir le consultant Patrick Jane et Sybil Nash, les menottes aux poignets ainsi que deux agents, un grand brun costaud et un petit asiatique pointant leurs armes dans sa direction debout dans le salon.

- Vince Decker, lâchez votre arme et la mallette ! Exigea l’asiatique
Sans broncher, il laissa tomber son arme ainsi que sa mallette au sol avant de lever les mains en l’air. Rigsby dégaina son arme, son collègue le couvrit afin qu’il puisse aller passer les menottes à Decker.
- Joli travail Lisbon ! La félicita Jane en s’approchant d’elle. Vraiment, je suis trop fort !
- Mais… mais pourtant, je croyais que… Bafouilla Decker
- Ah oui, c’est bien à Sybil que vous avez parlé mais vous n’étiez pas en face de la bonne personne mon cher et on a tout enregistré expliqua Jane en agitant un dictaphone devant l’homme
Vince Decker resta de marbre, se tendant avant de se tourner, l’air menaçant vers Sybil qui restait le dévisager d’un air sombre. Il regarda le consultant.
- Comment vous avez su ? Demanda-t-il
- Hum… Pas très compliqué, commença Jane. Vous êtes quelqu’un d’autoritaire, de possessif et d’égoïste ce qui ne me surprend pas vu le comportement de votre fils, écœuré de voir son père penser plus à l’argent qu’à sa famille. Vous étiez informaticien dans l’armée donc vous savez utiliser un ordinateur, vous aviez les connaissances pour détourner l’argent à votre ami. J’ai vu la façon dont Sybil Nash vous regardait, sa peur de vous et vous qui lui avez à peine adressé la peine la parole mais qui la regardiez d’un air assez… familier expliqua-t-il, sûr de lui
Vince lâcha un léger ricanement, le regard étonné face à la conclusion, un peu hâtive du blondinet qui le dévisageait d’un air sombre et imperturbable.
- Et c’est tout ce que vous avez comme preuve ?! S’étonna-t-il avec moquerie. Avec ça, je sortirai dans à peine d’une heure.
- Vous croyez ?! Demanda le blondinet. Alors pourquoi vous l’avez appelée par son vrai prénom Sybil quand vous l’avez vue au CBI alors qu’on ne l’avait jamais mentionné et quand l’agent Lisbon l’a appelée Sybil, vous n’avez même pas posé de questions.
- Mais si vous l’avez dit ! Se défendit Decker
- Non, je n’ai rien dis intervint Lisbon en secouant la tête et le regardant. Pour les preuves, nous en avons suffisamment avec le témoignage de Mademoiselle Nash ici présente. Avec les balles de votre arme que nous allons comparer avec celles de la balistique, les copies que nous avons pu récupérer avant votre arrivée et l’enregistrement fourni par Jane, nous avons tout ce qu’il nous faut comme preuve argumenta Lisbon d’un ton satisfait
- En plus votre compte à l’étranger est verrouillé conclut Jane

Vince Decker perdit son sourire pour afficher une mine décomposée, penaude, se faisant tout petit sous le regard rieur et satisfait de Jane. Lisbon ordonna à Rigsby d’un signe de tête de l’embarquer en lisant ses droits, il s’exécuta puis tous deux sortirent de l’appartement. Dés qu’ils furent sortis, Sybil Nash se tourna vers Jane et Lisbon, se mettant face à eux.

- Merci à vous deux pour ce que vous avez fait dit-elle.
- Je vous en prie, Mademoiselle Nash répondit Lisbon. Mais n’oubliez pas ce que nous avons convenu, en échange de votre témoignage, une peine de trois ans de détention et remboursement des dettes que vous avez rappela-t-elle sérieuse
- Oui ! Je suis consciente de ce que j’ai fais reconnu Sybil, d’un air coupable
- Vous êtes jeune et vous avez la vie devant vous, Sybil, ne la gâchez pas. Après votre séjour en prison vous aurez une chance de vous racheter alors ne la gâchez pas intervint Jane en la regardant d’un air grave

Lisbon tourna la tête vers son consultant en fronçant les sourcils d’un air perplexe et étonnée de l’entendre prononcer ces paroles au sujet de la prison, de la « seconde chance » alors que lui même n'avait pas renoncé à sa vengeance. Il avait tué Timothy Carter croyant que c’était John Le Rouge et qu’il était vengé. Il avait découvert que ce n’était qu’un autre complice, un autre pantin de son pire ennemi et il continuait sa quête. Cela la décevait et la désarçonnait à la fois de voir qu’il ne changerait jamais, pas tant que John Le Rouge sera encore dans la nature. Pourtant depuis quelques temps, elle le trouvait assez… différent et dans ses dernières paroles, il semblait sincère, un sourire se dessina au coin de ses lèvres.

Sybil resta le regarder en le dévisageant, s'interrogeant quelques secondes avant de prendre conscience qu’il parlait en connaissance de cause, qu’il avait peut-être raison. Elle ne devait pas gâcher sa chance, elle avait la vie devant elle pour en faire quelque chose de sain et légal. Elle hocha la tête avec un léger sourire.

- Oui, vous avez peut-être raison avoua-t-elle dans un souffle
Jane se contenta d’acquiescer d’un hochement de la tête tandis que Lisbon lui répondit en la regardant avec un petit sourire avant d’appeler l’agent Cho qui arriva de suite, prenant Sybil Nash par le bras.
- Venez lui dit l’asiatique
- Merci encore dit à nouveau Sybil

L’agent et le consultant acquiescèrent d’un hochement de tête alors que Sybil tournait les talons sous les ordres de l’agent Cho. Jane et Lisbon se retrouvèrent seuls dans l’appartement. La jeune femme se rendit compte, en voyant le regard de son consultant, que sa tenue était légère.

- Euh… Désolée pour votre robe mademoiselle Nash, je… commença-t-elle à s’excuser l’air mal à l’aise
- Ça ne fait rien agent Lisbon, vous me la rendrez quand vous pourrez lui répondit Sybil d’un air rassurant en jetant un œil dans sa direction

Sybil et l’agent Cho quittèrent l’appartement avant que Lisbon ne se tourne vers son consultant en lui donnant une tape sur le torse.
- Aïe ! Gémit-il en portant sa main sur son buste en la dévisageant
- Vous l’avez bien mérité pour m’avoir forcé à m’habiller comme une… une poupée de luxe, regardez ! fit Lisbon en baissant les yeux sur sa tenue d’un air dégoûté

Jane suivit son regard sur la robe orangée dessinant admirablement les courbes de ses hanches fines, de son ventre plat et de ses cuisses musclées à force de courir après les criminels. Le décolleté en V mettait sa poitrine très en valeur, il détourna les yeux en sentant qu’une légère bouffée de chaleur montait en lui.

- J’avoue que la couleur est un peu exagérée sur vous, ça ne met pas en valeur vos yeux pensa-t-il à haute voix
- Jane ! Siffla-t-elle entre les dents en lui lançant des éclairs à travers son regard
- Cela dit c’était la seule qui allait à une blonde…Dieu merci que vous n’en soyez pas une se rattrapa-t-il
- Oh ! Je dois prendre cela pour un compliment, charmant ! Ironisa-t-elle avec exaspération
Il baissa les yeux en se pinçant les lèvres dans une grimace avant de reprendre.
- Et j’espère que vous avez une tenue plus adéquate et plus élégante dans votre garde-robe pour le dîner de ce soir.
- Pour le dîner de ce soir ? Répéta-t-elle en fronçant les sourcils et faisant une moue
- Oh ! Ne faites pas l’innocente ma chère et admettez que j’ai gagné le pari ! S’exclama-t-il avec un grand sourire ultra-white
- Non, Vous avez triché ! Vous saviez dès le début qui était le coupable ! Se défendit-elle
- Mais j’ai quand même gagné ! Fanfaronna Jane avec un sourire triomphant. Je vous attends au CBI ce soir. J'’ai réservé une table pour 21 heures, ne soyez pas en retard lui dit-il avant de s’éloigner d’elle
- Et… et où ça ? Demanda-t-elle en le regardant de dos
- A tout à l’heure, Teresa ! Lui répondit-il sans se tourner vers elle.

Patrick sortit de la pièce, quittant l’appartement avec un immense sourire aux lèvres alors que Teresa restait sur place, soupirant d’exaspération et levant les yeux au ciel avant de quitter l’appartement à son tour, en tirant sur la robe pour la faire descendre. Elle essayait de penser à la tenue qu’elle allait mettre pour impressionner le consultant, ce soir...

TBC...

Haha ! Je savais que c'était le vieux Decker !

Pour cet excellent chapitre :3

Je veux le diner ! Hâte de voir comment cela va se passer car, comme l'a rappelé Sweety, il lui avait dit qu'il ne lui ferait pas l'affront de la séduire lors d'un repas... Mais ça peut aider

VLS VLS VLS !!

Il est vraiment très fort ! Mais c'est vrai que c'était obligé qu'il sache le nom du criminel depuis un moment....Sinon il n'aurait pas été si sûr de lui quand il a fait ce pari avec Lisbon
Moi aussi j'ai vraiment hâte de voir ce que ce diner va donner...Peut-être que ce repas en tête à tête va être un grand tournant dans leur relation qui sait....
Encore une fois tu nous offres des chapitres vraiment extra et j'en suis littéralement accro !!
VLS VLS !!!

Decker père le coupable, c'était prévisible.
Lisbon en blonde ça doit valoir le détour
Maintenant reste à voir comment va se passer le dîner.

Johel a écrit:Decker père le coupable, c'était prévisible.
Lisbon en blonde ça doit valoir le détour
Maintenant reste à voir comment va se passer le dîner.

Je plussoie et j'attends la suite

Johel a écrit:Decker père le coupable, c'était prévisible.
Lisbon en blonde ça doit valoir le détour
Maintenant reste à voir comment va se passer le dîner.

Je ne peux que plussoyer =) J'ai hâte de lire la suite =)

Johel a écrit:Decker père le coupable, c'était prévisible.
Lisbon en blonde ça doit valoir le détour
Maintenant reste à voir comment va se passer le dîner.

je plussois aussi et il me tarde de lire la suite

Jadore le "Bouh !" de Lisbon , et c'est vrai que Lisbon en blonde et en petite robe il l'a pas vu venir decker !

Vivement le diner

Bonsoir

Crumberry, HoneyJane, Johel, Manga, Peanut, Sweety & Wonderful-Lisbon (bienvenue sur le forum ) pour vos commentaires.
Ca me fait toujours autant plaisir que ça m'a motivé pour écrire une nouvelle fic dont je n'en dirais pas plus.

Sans plus attendre, voici la suite dont je vous laisse voir par vous-même puis désolée de ne pas en dire plus, je suis crevée

Merci infiniment à Johel pour la correction

Bonne lecture

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Dans la soirée, la nuit régnait sur la Californie et les lumières du bâtiment fédéral du Bureau Californien d’Investigation étaient encore allumées à l’intérieur comme à l’extérieur. Les agents Cho, Rigsby et Van Pelt posèrent des assiettes en carton, de la bière, de l'eau minérale sur la table de l’open space pour déguster les « pizzas de fin d'enquête » comme le voulait la tradition après une affaire bouclée.

Un peu plus tôt, presque en début de soirée, l’équipe du CBI avait conduit Vince Decker en détention à la prison du comté en attendant son jugement. Sybil Nash était à la prison pour femmes pour ses escroqueries aussi que pour son témoignage pour le procès de Decker. Plus tard, Cho et Van Pelt étaient allés voir Clark Addy-Decker pour l'informer des résultats de l'enquête, l'imposture de son père. Le jeune homme n’était pas très étonné, il était surtout furieux d’entendre ce qu’avait fait son propre géniteur à sa petite amie, la fille de son associé.

Clark les remercia pour tout ce qu’ils avaient fait puis leur demanda de remercier leur consultant Patrick Jane ainsi que l’agent Lisbon d’avoir coincé le coupable. Les agents promirent en lui souhaitant bon courage pour ses études.

Clark leur dit qu’il abandonnait ses études d’ingénieur, lui faisant trop penser à son père. Il voulait changer de voie pour se consacrer aux études d’éducation sportive. Il voulait pouvoir aider un jour les jeunes des quartiers pauvres de Los Angeles et les jeunes handicapés à réaliser leur rêve par le sport. Il les informa que Joey Paxton s’était réveillée, qu'elle allait se rétablir. Grace et Kimball étaient ravis pour lui, même s’ils n'étaient pas démonstratifs. Ils prirent congé.

Jane fut heureux pour le jeune homme qu'il ait trouvé un but à sa vie, qu'il se dévoue pour les autres, à l'inverse de son père. Le consultant sourit en pensant que le "preux chevalier" avait gagné contre le méchant monstre, sauvant sa jeune demoiselle en détresse, il pensait à la tentative d’homicide dans l’appartement de la jeune fille. Rapidement il s'éclipsa, disant que son repaire l'attendait.

Dans l’open space, Wayne et Kimball ouvrirent les boîtes de pizzas, découvrant trois variétés : Quatre saisons, Napolitaine et Quatre fromages tandis que Grace ouvrait la bière.
- Réjouis-toi, mon pote ! Il n’y a pas d’ananas sur les pizzas ! fit Wayne à l'intention de cho, l'air amusé en souriant.
- Ouais et j’espère qu’il restera des anchois sinon je m’énerve répliqua Cho

Se sentant visé, Wayne prit une part de la Quatre Saisons qu’il déposa dans son assiette sans regarder son collègue, son sourire s’estompait pour laisser place à mine penaude.
- Qu’est-ce que tu peux être rabat-joie marmonna t-il, vexé
- Oh ! Excuse-moi Grincheux repris Kimball dans un profond soupir
Face à sa réplique, Grace pouffa de rire en servant les boissons tandis que le grand brun costaud la dévisageait. Cho esquissa un léger sourire, et Wayne comprit.
- Ah ah ! Très drôle ! Vraiment très drôle ! S’exclama le grand brun, encore plus vexé

Alors que Kimball et Grace se tapaient dans la main en se regardant d’un air complice, leur ami, Patrick Jane entra dans l’open space vêtu du costume le plus sombre qu’il possédait dans son impressionnante garde-robe. Il portait un costume, de couleur bleu nuit accompagné d’une chemise blanche et de ses fameuses chaussures marrons. Ses trois collègues levèrent les yeux dans sa direction en le voyant arriver vers eux, gilet ouvert et la veste à la main. Il avait l'air étrangement anxieux. Face à sa tête Rigsby fronça les sourcils en le fixant l’air inquiet, Van Pelt afficha une mine soucieuse tandis que Cho restait impassible avec une pointe d'appréhension dans le regard. Ce fût Grace qui brisa le silence lorsque Patrick se pointa devant eux.

- Jane ! Ca va ? S’inquiéta la rouquine
- On ne peut mieux Grace, pourquoi ça n’irait pas ? Lui répondit son collègue en la dévisageant
- Je ne sais pas, tu m’as l’air… un peu nerveux observa Van Pelt en fronçant les sourcils

Le mentaliste chassa sa phrase d’un revers de la main en inclinant la tête sur le côté dans un haussement d’épaules avant de se tourner vers les garçons en observant leur cravate. Rigsby avait une cravate noire à rayures gris/vert, celle de Cho était de couleur beige à rayures bleues clair/bleu foncées. Les deux concernés le regardaient, interrogatifs, suivant son regard vers leurs propres costumes avant de relever les yeux vers le beau blond qui posa sa veste sur le dossier d’une chaise.

- Quoi ? Demandèrent Cho et Rigsby à l’unisson
- Tu me passes ta cravate, Rigsby ? Demanda Jane en tendant son bras vers lui
- Pourquoi ? Demanda ce dernier, soupçonneux
- Parce que te déshabiller, très peu pour moi répliqua Patrick

Il termina sa phrase avec un sourire innocent et amusé à la fois. Grace détourna les yeux en se pinçant les lèvres afin de se retenir de rire face à la réplique de Jane tandis que Wayne regardait son collègue avec de gros yeux noirs. Il poussa un soupir d’exaspération, desserra le nœud sa cravate et la passa au-dessus de sa tête pour la tendre au consultant. Jane le remercia avec un sourire avant de se tourner vers l’asiatique.

- Cho, tu me passes ta cravate ? Lui demanda le beau blond
Ce dernier leva les yeux au ciel en poussant un soupir d’agacement avant de desserrer à son tour sa cravate, la passer au-dessus de sa tête puis la lui tendit.
- Merci le remercia Patrick avant de poser les cravates sur son costume fronçant les sourcils en passant sa langue entre ses lèvres.
-hum… je ne sais trop, marmonna-t-il d’un air songeur avant de se tourner vers Van Pelt
-Grace, t’en dis quoi ? Lui demanda-t-il
- Euh… moi, je trouve que tous les deux sont très bien répondit celle-ci en haussant les épaules
- Les femmes ont un jugement infaillible côté vestimentaire donc observe bien Grace insista le beau blond

La rouquine leva les yeux au ciel en soupirant d’exaspération avant d’afficher une mine concentrée. Elle regardait son ami qui levait la cravate de Rigsby et celle de Cho à tour de rôle devant elle, tout en examinant sa réaction face à chacune d’elles. Jane observa attentivement la réaction de la rousse pendant quelques secondes avant d’afficher un sourire après avoir déchiffré sa réaction face à la cravate de Kimball.

- Merci Grace la remercia-t-il avant de se tourner vers les hommes
-Tiens, Rigsby dit-il en lançant sa cravate dans sa direction
Ce dernier la récupéra et la remit sur lui alors que Jane relevait son col de chemise avant d’enfiler celle de Cho sous les yeux de ce dernier qui le dévisageait tout comme Grace.
- Pourtant, je n’ai rien dit fit Van Pelt, étonnée.
- Tu n’avais pas besoin de me le dire, Grace, t’as froncé le nez en regardant la cravate de Rigsby l'informa le mentaliste
- Merci Grace ironisa Wayne en la fixant
La jeune femme haussa les épaules ainsi que les sourcils en le regardant d’un air désolé.
- Oh ! Ne fais pas ton jaloux Rigsby soupira Jane en serrant la cravate
- Moi ?! Jaloux pour une simple histoire cravate ?! Pff… tu rêves mon vieux ! Pouffa ce dernier en levant les yeux au ciel avant de se tourner vers lui
-Dis-nous pourquoi tu as besoin d’une cravate alors que t’en mets jamais ? Lui demanda-t-il, curieux
- C’est vrai confirma Cho sans quitter le beau blondinet des yeux
- Ah ! J’avais oublié que ça fait un long moment que je n’avais pas mis ce genre de choses qui vous serrent la gorge ! dit Patrick en ignorant la question de Rigsby
- Je vais t’aider intervint Van Pelt en pouffant avant de s’approcher de son ami et s’exécuta
- Merci Grace la remercia-t-il en la laissant s’en occuper

Le grand brun observa plus attentivement son ami en se rendant compte qu’il avait éludé sa question. Jane avait l'air gêné, jetant un coup d’œil vers le bureau de leur patronne dont les lumières étaient étrangement éteintes… Soudain Wayne comprit, un grand sourire amusé illumina son visage alors qu'il se tournait vers Jane.

- Monsieur a un rencard avec la patronne ! S’exclama Wayne d’un ton amusé
- J’ai parié un dîner et je l’ai gagné, c’est mieux que de faire de la paperasse se justifia Jane avec décontraction
- Tu le savais depuis longtemps qui était le coupable, avoue-le fit Kimball

Jane ne répondit pas. Van Pelt termina de serrer la cravate avant de remettre son col de chemise. Le beau blond la remercia quand elle s’éloigna de lui. Il se tourna vers l’asiatique en serrant un peu le nœud de cravate sans s’étrangler et boutonna son gilet.
- Si je l’avais su depuis longtemps, je n’aurais pas parié avec Lisbon lui répondit Patrick
- Si tu n’avais pas parié avec Lisbon, je suis sûr que tu n’aurais pas eu le courage de l'inviter dit l’asiatique

Jane savait que Cho n'avait pas tort. Il ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Il resta à regarder l’asiatique, interrogatif, alors que Rigsby semblait stupéfait et amusé. Grace détourna les yeux en se pinçant les lèvres afin de retenir un sourire. Ils dégustèrent les pizzas.

Ses souvenirs avec Teresa défilaient dans sa mémoire. Patrick avait fait le premier pas avec d’autres femmes comme Kristina Frye, Erica Flynn ou Lorelei Martins mais ça n’avait jamais été plus loin qu’un jeu de séduction durant une affaire, ou une nuit sans lendemain pour approcher Red John. Avec Teresa Lisbon, sa patronne, sa collègue, sa meilleure amie, jamais il n’avait eu le cran de faire un pas vers elle pour l’inviter à sortir avec lui.
Le mentaliste aimait toujours sa défunte épouse et s’en voulait de l’avoir trompée pour atteindre son ennemi. Pourtant cette relation éphémère lui avait fait comprendre qu’il était peut-être temps de passer à autre chose, d’aller de l’avant même s'il n’avait pas l’intention de laisser tomber John le Rouge. Il savait qu'il finirait par apprendre qui se cachait derrière ce tueur au smiley sanglant. Même si Lorelei refusait de dire quoi que ce soit, il ne lâcherait rien pour autant.

En se remémorant les moments passés avec ses "conquêtes féminines" ainsi que les affaires où son pire ennemi refaisait surface, Patrick ne put s'empêcher de songer à Lisbon. Il pensait à ce qu'il lui avait fait subir, combien il lui avait fait du mal en ne répondant pas à ses appels lors de son séjour à Las Vegas, lui cachant ce qui s’était passé avec Lorelei.

Soudain, il fut sortit de ses pensées lorsque Kimball tourna la tête vers l’entrée de l’open space.
- Prépare-toi Jane, tigresse en vue à 6 heures l'informa Cho avant de rejoindre ses collègues à la dégustation des pizzas.

Face à cette information et voyant la tête de ses trois collègues se tourner en direction de l’entrée de la pièce en entendant un bruit de talons résonnant sur le parquet, Jane fronça les sourcils. A son tour il tourna lentement la tête tout en suivant le regard de ses collègues jusqu’à ce qu'il voit Teresa Lisbon s’avancer vers lui. Il était comme hypnotisé par elle.

Elle était vêtue d'une veste cintrée noire, d’un débardeur satin blanc à fines bretelles décolleté en V finement ceinturé sous la poitrine et près du corps, la jupe crayon courte noire s’arrêtant juste au-dessus des genoux la mettait parfaitement en valeur en dessinant les courbes de sa silhouette. La finesse de ses jambes était soulignée par une paire de collants noirs ainsi qu'une paire d’escarpins à talons hauts de la même couleur. Elle avait ramené sa chevelure ébène dans un chignon simple où quelques mèches entouraient gracieusement son visage, un léger maquillage charbonneux faisait ressortir l’éclat de ses yeux émeraude et de ses boucles d’oreilles.

Jane la détailla un long instant, troublé par cette vision inhabituelle mais au combien "céleste" de sa partenaire avant de ressaisir en croisant le regard de Lisbon, gênée par le regard insistant du consultant. Une légère couleur rosée apparut sur ses pommettes la rendant encore plus séduisante mais elle se reprit en sentant trois paires d’yeux l'observer. Son consultant brisa le silence après s’être raclé la gorge.

- Salut Lisbon ! La salua-t-il d’un ton jovial
- Salut ! Le salua t-elle à son tour. Et ne vous moquez pas de moi pour cette tenue ! Avertit-elle en levant son index
- Ce n’est pas mon attention croyez-moi fit-il en levant les mains en signe de reddition. Permettez-moi de vous dire… dit-il avant d’être coupé par Lisbon
- Me dire… quoi ? fit-elle en fronçant les sourcils mi gênée, mi agacée.
- Que… vous êtes réellement et absolument ravissante dans cet ensemble la complimenta-t-il

Sous ce compliment, Teresa leva les yeux au ciel sans retenir un sourire timide avant de baisser son regard et le rouge lui monta à nouveau aux joues sous le regard rieur et admiratif de son consultant.
- Ça, c’est vrai, patron ! Intervint Rigsby en l’observant

Puis tous les yeux se tournèrent vers le grand brun qui se sentit soudainement tout penaud et tout petit face à tous ces regards. Jane et Cho le fixaient d’un air sombre et rieur à la fois, Lisbon et Van Pelt lui faisaient de gros yeux, l’une avec un soupçon d’embarras et l’autre lui lançant violemment une serviette en papier à la figure…qu'il rattrapa à temps.

- C’est bon, désolé soupira-t-il en s’excusant sans oser regarder personne, honteux
- Bon euh… Intervint Jane en se tournant vers Lisbon en tapant dans ses mains et les frottant. Prête Lisbon ? Lui demanda-t-il
- Oui… Répondit-elle

Jane s’approcha de la jeune femme sans la quitter des yeux avec un sourire au coin des lèvres. Il se plaça à côté d’elle sans rien faire ni dire quoi que ce soit. Lisbon fut troublée par le regard de son consultant sur elle. Tout à coup, il se décala légèrement d’elle et lui proposa son bras.
- "Madame" dit-il avec galanterie utilisant le mot français.

Elle le dévisagea d’un air perplexe en fronçant les sourcils pendant un moment, essayant de discerner de la moquerie dans ses propos. Elle ne vit rien de tel dans son regard ni dans son comportement. Teresa afficha une moue dubitative et accepta son bras en le passant sous le sien sous le regard bienveillant et souriant de Patrick.
- Bonne soirée ! dit Lisbon en s’adressant à l’équipe
- Bonne soirée ! Les salua Jane à son tour
- A vous deux également ! Répondirent les trois agents.

Le couple les remercia par un sourire puis quitta l’open space sous les yeux interrogateurs de l’équipe. En se dirigeant vers l’ascenseur, Teresa se tourna vers le gentleman Australien, surprise avant d'arborer un sourire moqueur en découvrant ce qu’il portait

- Attendez une minute ! S’exclama Lisbon. Est ce que je vois bien ? Vous avez mis une cravate ?
- Ah ! S’exclama le beau blond
Il haussa les épaules et inclinant la tête sur le côté dans un sourire gêné et chassa ses paroles d’un revers de la main.
- C’est une simple touche d’élégance que j’avais dans le fond d’un tiroir. Je l'ai ressortie pour vous impressionner ma chère répondit-il avec modestie dans un sourire
- C’est drôle, elle ressemble à celle de Cho constata t-elle.
- Ah ! Vous trouvez ?! S’étonna-t-il faussement. Nous devons avoir les mêmes goûts lui et moi, c’est une chance.

Tous deux s’arrêtèrent devant l’ascenseur, Teresa appuya sur le bouton d’appel puis se tourna vers son consultant le regard d'un œil suspicieux.
- Vous l'avez dépouillé, n’est-ce pas ? demanda t-elle
- Personne ne résiste à mon charme répliqua-t-il dans un sourire, l’air innocent
Lisbon leva les yeux au ciel d’un air exaspéré avec un léger sourire au coin des lèvres.
- Mais je promets de la lui rendre intacte jura-t-il en levant la main droite
- Reste à tenir votre promesse rétorqua-t-elle d’un air moqueur
- Ouh la !la ! dit-il en français. Je me suis mis sur mon 31 pour vous, vous me vexez ma chère gémit-il d’un air faussement blessé en posant sa main sur son cœur
- Ça va, ne commencez pas à faire le malin soupira la jeune femme

Il lui offrit un immense sourire amusé face à sa réaction exaspérée. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.
- Les dames, d’abord ! fit-il en la laissant passer avec galanterie
- Alors ? Où est-ce que vous m’emmenez ? Demanda-t-elle en entrant dans la cabine suivit par Jane
- Ah ! Si je vous le dis, ce ne sera plus une surprise, Lisbon ! Répondit-il d’un ton mystérieux avec un sourire en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée
- C’est bien ce qui me fait peur marmonna-t-elle
Jane ne répondit rien en regardant le plafond dans un soupir et les portes de l’ascenseur se refermèrent sur eux.

TBC...

Oooooh non pourquoi tu as coupé là???? C'est vraiment sadique
Non je plaisante t'inquiètes ! Plus on attend mieux c'est !
La fameuse pizza de fin d'enquête (super que tu ai pensé à Cho en faisant en sorte qu'il n'y en ai pas avec de l'ananas, il t'en serai super reconnaissant....lol), j'adore ce moment quand l'enquête est finie et qu'ils peuvent relâcher la pression Notre petit Jane nerveux pour son rendez-vous avec Lisbon, j'ai beaucoup aimé quand il demande à Van Pelt de l'aider à choisir entre la cravate de Cho et celle de Rigsby....J'ai beaucoup aimé aussi la petite joute verbale entre Cho et Risgby (plus ça va et plus je deviens fan de Cho! J'adore vraiment sa façon d'être et sa façon de te sortir des trucs des fois... ) Et Lisbon, magnifique comme toujours ! J'aime bien la petite scène de l'ascenseur quand elle se moque de lui c'est du Lisbon-Jane tout craché ça ! J'ai vraiment hâte de voir ce que le dîner va donner...Ca promet je pense !
Je me répète mais je suis vraiment fan de ta fic, encore une fois c'était un super chapitre ! Ce que j'adore dans ce que tu écris c'est que j'ai l'impression d'être devant The Mentalist...Tout ce que tu écrit pourrait facilement se trouver dans un épisode ! Autant les attitudes, les relations des personnages que ton enquête ! je tiens à te dire bravo et surtout merci de nous écrire des chapitres pareils !!

Effectivement on a droit à la pizza de fin d'enquête
Jane nerveux qui l'eut cru ? Et il se fait charrier par l'équipe, un petit moment sympa.
Même Lisbon y va de sa petite pique avec la cravate
Maintenant reste à voir ce que Jane a prévu pour le restaurant ^^

J'aime le coup des cravates !!!! C'est trop fort et j'imagine très bien la scène !!!!

La coupure est très sadique... J'ai hâte de lire le dîner et surtout voir si Jane va faire des bourdes ! hihihi


Vivement la suite !

Il est temps que je commente cette fic que je trouve vraiment géniale !
Désolé de mon commentaire pas-constructif...
Mais où Jane emmène-t-il sa belle ?
En tout cas j'ai adoré ce chapitre et j'attends la suite!
;D

Bonjour tout le monde et désolée pour le retard, j'étais un peu dépassée que j'ai finit par vous oublier, honte à moi, désolée

HoneyJane, Johel, Wickyvicky et Thé-Chan (bienvenue sur le forum ) pour vos commentaires qui me font toujours plaisir

Voici que je vous livre la suite de ma fic où vous allez savoir ce qui va se passer durant le tête à tête entre Jane et Lisbon mais je ne vous en dirais pas plus et... une fois que vous serez arrivé à la fin, ne me tuez pas s'il vous plaît
La fin approche malheureusement , il ne reste plus qu'un chapitre et un épilogue après ce qui va suivre.

Merci infiniment à Johel pour la correction

Bonne lecture...

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- Attendez, vous vous moquez de moi ?! Dit Patrick outré.
- J’ai bien peur que non, monsieur Jane. Vous avez une demi-heure de retard, vous ne nous avez pas avertis, votre table est prise expliqua le maître d’hôtel d’un ton assuré.

Après avoir quitté le bâtiment du QG du CBI, Jane et Lisbon s’avançaient dans le parking, bras dessus, bras dessous comme un beau couple dans un silence jusqu’à ce que le beau blondinet déclare à haute voix qu’il avait décidé qu’ils iraient au restaurant à bord de sa Citroën DS bleu ciel. Il avait lancé le pari donc ils allaient partir à bord de sa voiture. Mais cela ne plaisait pas du tout à madame qui, déjà, commençait à redouter le pire, comme habituellement avec son consultant. Elle protesta.

- Alors là, vous rêvez ! J’étais d’accord pour que vous m’emmeniez dans un bon restaurant mais pas pour monter dans votre « tas de ferraille » !
- Oh ! Mais il est très bien mon « tas de ferraille » et il tient la route ! Avait riposté Jane

Il s’était éloigné en reprenant son bras, se dirigeant vers sa DS alors que Lisbon s’était arrêtée, restant immobile un instant sur place à quelques pas du « tas de ferraille » de son consultant en le dévisageant avant de reprendre.
- Vous voulez rire ?! Je préfère encore mourir de faim plutôt que de monter dans votre « machine infernale » si c’est pour qu’elle se déglingue et avoir mal aux fesses !
- Là, vous exagérez ma chère, ce serait un crime de vous laisser mourir de faim et je vous assure que vos fesses ne risquent rien avec ma voiture ni avec moi d’ailleurs l’avait-il rassuré avec un sourire charmeur en lui ouvrant la portière de devant, côté passager

Face à cette phrase remplie de sous-entendus (des images pas très catholiques envahissant son esprit), Teresa lui avait lancé un regard foudroyant et avait rougit en baissant les yeux. Patrick la dévisageait intensément d’un air amusé et attendrit songeant qu'elle pouvait être attirante quand elle se mettait en colère sans compter son rougissement qui la rendait tentante comme une savoureuse pomme qu’on aurait envie de croquer. En se reprenant, Lisbon avait levé les yeux au ciel avec exaspération avant de monter à bord de sa « vieille carcasse » sans le regarder. Il avait fermé la portière en souriant une fois qu’elle avait pris place sur le siège passager.

Tandis qu’il faisait le tour de sa voiture bien-aimée, Jane sentit quelque chose vibrer sur lui. Il s'arrêta près de la portière côté conducteur, posa ses mains sur son costume afin de trouver son téléphone, rangé dans la poche intérieure gauche de sa veste. Il le prit pour constater qu'il avait reçu un message.

« Gare au coup de poing de la patronne si tu fais déborder la sauce.
Rigsby »

Jane relut le message de son collègue à plusieurs reprises en prenant presque au sérieux son avertissement. Cependant, il savait que le grand costaud ne cessait de le taquiner sur ce genre de choses surtout plus quand il s’agissait de Teresa. Ce dîner n’était pas spécialement prévu, il avait gagné un pari. Mais il allait profiter de l'occasion pour lui avouer ce qui s’était passé à Las Vegas, entre Lorelei et lui ainsi que ses visites à la prison, il lui dirait aussi sur ce qu’il ressentait véritablement pour elle. Mais comment lui avouer ? Comment allait-elle réagir face à ses sentiments ? Allait-elle les accepter ?
Ça, il l’ignorait encore. Patrick Jane était peut-être mentaliste mais niveau relation avec les femmes… zéro.

« Pour l’instant, c’est la sauce qui déborde de la pizza qui va laisser une trace sur ton costume.
Et si tu abîmes ma cravate, je te frappe ! Quel rythme Cho ! J’ai compris.
Jane »

C’était ce qu’il avait répliqué à son collègue dans un sourire sachant bien qu’aucun d’entre d’eux ne trouverait le moyen de répondre. Il s’installa au volant de sa DS et claqua la portière. Il se tourna vers Teresa qui le dévisageait en fronçant les sourcils d’un air intrigué et soucieux alors qu’il mettait sa ceinture.

- Qu’est-ce que vous faisiez, Jane ? Lui avait-elle demandé
- Oh ! Rien d’important. Avait-il dit et…. Teresa, appelez-moi Patrick demanda t-il en mettant le contact et se tournant vers la jeune femme
- Euh… d’accord Patrick avait-elle dit, avec une pointe de gêne dans la voix.
Il lui avait répondu par un de ses plus beaux sourires.
- Prête ? Lui avait-il demandé
- Prête avait-elle répondu

La voiture avait quitté le CBI avant de rejoindre la route menant au centre ville de Sacramento où la circulation devenait de plus en plus dense. Les embouteillages s’intensifiaient, ce qui n’enchantait pas particulièrement Patrick qui, du genre calme, montrait des signes de nervosité inhabituels sous le regard de Teresa. Celle-ci l’observait d’un air perplexe le voyant marmonner dans sa barbe, en tapotant ses doigts frénétiquement sur le volant alors qu'ils étaient coincés dans le trafic…pendant presque vingt minutes, avant d’arriver enfin sur le lieu où Jane les emmenait dîner. Un restaurant français appelé « Le Bistrot ». Malheureusement, à peine étaient-ils entrés pour consulter le maître d’hôtel au sujet de la table que le mentaliste avait réservée quelques heures plus tôt, ils découvraient que le délai de la réservation était dépassé.

- Je suis désolé, monsieur Jane mais le règlement, c’est le règlement fit le maître d’hôtel
- C’est comme au CBI, c’est la même chose donc n’insistez pas continua Teresa dans un murmure d’un ton doux
- Je croyais que les français étaient très polis en matière d’éducation mais je vois qu’ils sont aussi malpolis et têtus que des mules, repris Jane d’un ton sévère en ignorant les paroles de Lisbon
- Je vais vous demander si vous voulez une autre table, monsieur, sinon je vous prierai de vous en aller dit son interlocuteur d’un ton ferme.
- Bien sûr, plutôt que vous nous éjectez comme des mal propres oui, répondit le mentaliste irrité. Je ne voudrais pas jouer les brutes monsieur mais vous n’êtes qu’un…
- Allez, venez Patrick. Ca ne fait rien ! Venez, je vous en prie ! On doit y aller ! Intervint rapidement Lisbon en chuchotant tout en le tirant par le bras et posant son autre main dans son dos

Sentant que sa partenaire insistait pour qu'il cesse cette querelle et qu'il évite de prendre le poing du maître d’hôtel dans la figure, Patrick se tut en dévisageant son interlocuteur d’un air noir tandis que ce dernier le toisait fier et satisfait de le voir partir. Jane finit par tourner les talons et se dirigea vers le parking en compagnie de Lisbon.

- Vous auriez pu me laisser continuer, j’aurais tout arrangé pour qu’on ait une bouteille de vin gratuite fit le mentaliste quelque peu déçu.
- C’est ça ! Faites le malin ! Soupira sa partenaire
- Je suis sérieux, Teresa, je voulais vous faire plaisir et voilà que cet égocentrique dégarni vient de tout faire tomber à l’eau repris Jane d'un ton boudeur.
- Il ne fallait pas rester jouer avec votre téléphone, voilà tout fit Lisbon d’un air moqueur en haussant les épaules
- Ouh là ! Attendez une minute ! S’exclama Jane en stoppant Lisbon, lui faisant face et plongeant son regard dans le sien. Vous croyez vraiment que je faisais semblant de jouer avec mon téléphone pour être en retard ? Je me suis tué pour réserver une table au restaurant et je vous aurais joué un sale tour après ?! Fit-il avec étonnement

Comme réponse, la belle brunette ne répondit que par un regard sérieux en haussant les épaules avec une moue sous les yeux du bel Australien qui l’observait intensément jusqu’à ce qu’un sourire dévastateur et rieur à la fois se dessine sur ses lèvres.

- Oh ! Voyons Teresa, vous savez bien que je ne suis pas capable de faire ce genre de chose surtout pour une sortie avec vous ! dit-il
- Avec vous, j’avoue que je m’attends à tout même au pire dit-elle
- Oh ! Vous me sous-estimez, jolie dame gémit-il en posant sa main sur son cœur
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir d’agacement avant de lui faire les gros yeux.
- Donc si je comprends bien, je me suis mise dans cette tenue pour rien ?! Reprit-elle
- Ah non ! Intervint le beau blond. Je n’ai pas dis mon dernier mot, ma chère, je tiendrai ma promesse !
- Plutôt votre pari rectifia la belle brunette
- Oui, enfin, ça reste quand même une promesse dit-il en haussant les épaules et sautillant sur ses talons. Allez s’il vous plaît, Teresa ! Supplia-t-il

Sous ses grands yeux émeraude sombres, Patrick se mit à faire son air de chien battu accompagné d’une moue boudeuse comme une enfant suppliant sa maman de se faire pardonner. Teresa resta le fixer un long moment avant de lever les yeux au ciel avant d’éclater de rire rejointe par son partenaire. Tous deux riaient aux éclats. La jeune femme se reprit en reprenant son souffle.

- Bon, d’accord, fit-elle en souriant. D'’accord, j’accepte.
Il lui répondit par un regard attendrit avec un sourire.
- Alors, où allons-nous ? Demanda-t-elle

Jane ne répondit pas. Il se mit à réfléchir sur le lieu où il pourrait bien l’emmener afin de se rattraper. Un sourire illumina sur son visage indiquant qu’il avait trouvé une idée…

*

Discovery Park
Sacramento – Californie

Le ciel nocturne brillait avec la lune blanche et ronde, un grand pont métallique peint en vert enjambait une rivière, entourée d’arbres et illuminée par les faibles lumières tamisées ainsi que par la lune comme le reflet d’un miroir. Patrick Jane était à côté d’un grand camion de marchand ambulant blanc sur lequel on pouvait lire " Lulu Food Made in France". Le dessin d’un hamburger et un hot dog avec un drapeau tricolore planté dedans ornait les flancs du camion installé sur le parking du parc. Il était en train de passer commande, Teresa patientait, assise sur un banc de bois devant une table et un autre banc de l’autre côté de la table, observant autour d’elle.

Elle vit de jeunes adolescents à une table plus loin d’elle en train de rire aux éclats en discutant de tout et de rien autour de sodas et de hot dog. Elle se tourna vers un jeune couple assis sur une couverture posée sur l’herbe, s’échangeant sourires et regards complices avant de s’embrasser. Il ressentit un pincement au cœur, elle détourna le regard vers le ciel. La belle Irlandaise n’avait jamais vécu de moments semblables avec des amis, elle n’en avait pas beaucoup.

Elle s'était concentré sur ses études et s’occupait de ses frères après la mort de sa mère et de son père qui l'avait suivie en noyant son chagrin dans l’alcool jusqu'à en mourir. Lisbon était comme une mère pour ses trois jeunes frères. Quand à l'amour, Teresa était sortie avec quelques hommes mais aucun n'avait sut la séduire, ses relations avec eux n’étaient que des aventures sans lendemain, comme Walter Mashburn autrefois. Pourtant un certain Greg l'avait rendue heureuse pendant un long moment mais elle n’était pas vraiment sûre de leur couple, elle avait décidé de rompre avant de quitter Chicago, sa ville natale.

Puis un homme torturé, brisé et obnubilé par sa vengeance dissimulant sa souffrance sous un masque de gamin puéril, irresponsable, arrogant du nom Patrick Jane entra dans sa vie, semant la pagaille dans ses enquêtes par ses coups foireux.
Bien qu'il l'agaça à longueur de temps, elle remarqua au fil du temps à quel point il avait toujours le mot pour la faire rire, pour lui donner le sourire quand elle n'allait pas bien. Elle adorait ses sourires, elle n'hésitait plus à lui rendre. Il lui lançait des phrases pleines de sous-entendus avec un tel regard qu’elle en rougissait… Elle commençait à l’apprécier de plus en plus si bien que lorsqu'une femme se mettait à tourner autour de lui, comme Susan Darcy, Erica Flynn ou Lorelei Martins, elle s’inquiétait pour lui, se méfiant de chacun d’entre elles. Son cœur la poussait à le mettre en garde et à le coller comme si elle était… Jalouse. Oui, elle était jalouse donc…amoureuse. Elle aimait Patrick Jane plus que ce que le règlement du CBI ne lui autorisait.

- Teresa ! Hey oh ! L’appela une voix masculine. Une main puissante mais douce se posa sur son épaule la faisant sursauter en apercevant Jane assis à ses côtés.
- Ah euh… Excusez-moi. J… J’étais dans mes pensées s’excusa-t-elle d’un air gêné
- Ce devait être des pensées très importantes pour que vous soyez aussi absente observa-t-il avec un sourire au coin des lèvres.
Sentant ses pommettes prendre une couleur rosée, Lisbon baissa les yeux du fait que c’était lui, l’objet de ses pensées, qui la hantait de jour comme de nuit. Elle se tourna vers la table en fronçant les sourcils face à ce qui se présentait sur le plateau-repas.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-elle
- Ça ma chère, c’est un hamburger ! Lui répondit Patrick avant d’ajouter en français d’un air charmeur « à la française, s’il vous plaît » il était accompagné d'une grosse portion frites et de soda.

Elle fit une moue dubitative avant de saisir entre ses mains en même temps que son consultant le pain garnit de viande de bœuf, tomate, laitue, oignon et de sauce puis de le croquer à pleines dents avec appétit sous le regard admiratif puis le sourire de Jane qui la contemplait en train de manger avec plaisir. Il s'attaqua à son hamburger français à son tour.


- Stop ! Si je continue à me goinfrer, je vais prendre des kilos à cause de vous, Patrick dit Teresa en reposant le reste de son repas sur le plateau.
- Ne vous en faites pas, Teresa, vous les brûlerez en courant après les méchants, puis les kilos ne se voient pas sur vous dit Jane dans un sourire.
Elle lui fit les gros yeux en serrant les dents avant de lui donner une tape sur le bras sous les yeux rieurs de son partenaire.
- Ne vous moquez pas de moi ! dit-elle en souriant

Patrick se mit à rire devant le visage souriant de Teresa qui tourna les yeux en même temps que lui afin de prendre une frite dans la barquette posée sur la table où leurs mains ne se frôlèrent pas, elles se touchèrent littéralement. Une vague de frisson les submergea. Ils se regardèrent avec embarras, l’une plongea son regard dans celui de l’autre intensément. Leurs cœurs battirent la chamade, leurs souffles devinrent courts. Lisbon finit par détourner son regard et écarta sa main en saisissant sa boisson, avant de le siroter en se tournant face au parc tandis que Jane la regardait un instant avant de porter une frite à sa bouche puis de fixer l’horizon. Un silence embarrassant régna entre eux pendant plusieurs secondes jusqu’à ce que Jane brisa le silence après s’être raclé la gorge.

- Vous n’avez pas un ciel comme ça à Chicago j'imagine? Supposa-t-il en se tournant vers elle
- Non… la vue est magnifique reconnu t-elle dans un souffle en contemplant la lune illuminant le ciel bleu nuit
- Comme celle qui se trouve à côté de moi souffla-t-il d’une voix rauque en la regardant

Soudain, comprenant le sens de sa phrase et le percevant le ton avec lequel, il venait de la prononcer, Lisbon se sentie mal à l’aise. Elle baissa les yeux pendant qu’un frisson parcourait son corps en sentant le regard océan posé sur elle. Ses joues prirent une couleur rosée sous les yeux rieurs et attendris de Patrick qui ne la quittait pas du regard. Elle tourna lentement la tête afin de poser son gobelet d’une main tremblante. Tout à coup, le gobelet s’étala sur le plateau, le couvercle s’échappa répandant le liquide brun gazeux sur le restant de nourriture, le plateau jusque sur le banc où Lisbon et Jane avaient eut juste le temps de s’écarter.

- Merde ! Laissa échapper Teresa en reprenant en vitesse le gobelet et le couvercle qu’elle remit dessus. Je suis désolée je… s’excusa-t-elle
- Ça ne fait rien la rassura-t-il en prenant une serviette. Il se mit à essuyer le banc avec un sourire amusé au coin des lèvres.

Teresa éloigna sa boisson avant de prendre une serviette sèche sur le plateau et d’éponger le plateau avec nervosité, encore toute troublée par ce qu’il avait dit quelques secondes plus tôt. Elle ne savait plus tout où se mettre ni comment interpréter ses paroles. Etait-ce sincère ou s'agissait-il d'un jeu ? Soudain, elle sentit une main se poser sur la sienne. Elle stoppa automatiquement son petit nettoyage, restant immobile un instant avant de relever lentement les yeux et de tomber sur Jane. Son regard plongeant dans le sien, elle se rendit compte que leurs visages n’avaient jamais été aussi proches, elle pouvait sentir son souffle chaud.

- Je n’ai pas l’attention de vous hypnotiser Teresa la rassura-t-il dans un souffle
- Je… Murmura-t-elle en baissant les yeux

Mais la jeune femme n’eut pas le temps de terminer sa phrase, bien qu’elle en fût incapable. Patrick avait posé son index sur ses lèvres avant de le laisser glisser sous son menton afin de l'inviter à relever les yeux vers lui. Lisbon hésita un instant avant de se laisser faire, croisant son regard d'une telle intensité que son cœur battit à tout rompre dans sa poitrine quand le mentaliste se pencha lentement vers elle. Il fixait son regard et sa bouche à tour de rôle. Teresa eut le souffle coupé, incapable de le repousser ni de bouger. Elle le regarda avant de fermer petit à petit les yeux en même temps que Patrick dont les lèvres se rapprochèrent de quelques centimètres des siennes…

Tout à coup, une sonnerie les fit sursauter, ils s’éloignèrent instinctivement l’un de l’autre d’un air gêné et frustré afin de reprendre leur souffle. C’était un portable qui sonnait. Celui de Teresa. Elle baissa les yeux d’un air mal à l’aise, les joues en feu à la recherche de son portable dans la poche gauche de sa veste tandis que Jane se passait une main dans ses boucles blondes jusque dans sa nuque avec embarras.

- Excusez-moi, je dois répondre dit-elle en saisissant son téléphone dans le creux de sa main
- Oui, bien sûr acquiesça Jane embarrassé avant de siroter son soda
Lisbon décrocha au bout de la quatrième sonnerie et porta son téléphone à son oreille.
- Lisbon ! Dit-elle. Oui, Cho, qu’est-ce qui se passe ?

Elle resta silencieuse et attentive en écoutant son collègue à l’autre bout du fil alors que Jane l’observait. Il vit son visage qui se tendait alors qu'un un voile sombre de tristesse le recouvrait. Il fronça les sourcils.
- Ok. On arrive tout de suite informa-t-elle son agent avant de raccrocher
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Jane, inquiet

Elle se tourna vers lui et reconnaissant ce visage tendu, confus et soucieux, Jane comprit que quelque chose d’horrible s’était produit…


Un parking envahit de voitures de patrouille avec gyrophares bleus et rouges en route. Une nuée de gardiens, principalement des femmes, qui surveillaient d'autres femmes en uniformes orange dans la cour. Des agents de police établissait un périmètre ou allaient et venaient de l’intérieur d’un bâtiment jusqu’au parking d’un air pressé. Une DS s’arrêta juste devant une grille sécurisant l’établissement en question, dans un crissement de pneus avant que le contact ne soit coupé. Lisbon et Jane sortirent en claquant les portières chacun de leur côté puis tous deux se dirigèrent en courant vers l’intérieur en franchissant la grille.

A l’intérieur de cette prison, l’agent et le consultant se déplaçaient d’un pas pressé en passant devant d’autres agents en uniforme ainsi que des hommes de la police scientifique. Un couloir aux murs de briques. Jane connaissait ce chemin qu’il avait emprunté plus d’une fois. Il sentit son sang ne faire plus qu’un tour dans son organisme. Ils arrivèrent devant l’agent Kimball Cho, impassible, mais ses yeux laissaient apparaître une lueur d’anxiété et d’effroi. Il s’approcha d’eux en leur indiquant d’un signe de tête la scène de crime qui se trouvait à peine à environ 2 mètres d’eux. Il baissa les yeux d’un air confus en croisant le regard de Jane avant de s’éloigner du couple.

Jane resta immobile un moment à réfléchir, le regard sombre face au regard de son collègue. Il avait compris ce qui s’était passé. Teresa regarda l’asiatique s’éloigner avant de se tourner vers son consultant d’un air triste alors que ce dernier relevait la tête. Il pris une profonde inspiration puis s’avança lentement vers la porte qu’il reconnut. Elle menait parloir. Patrick apparût lentement devant l’ouverture de la pièce, son sang se glaça et ses poings se serrèrent alors que son visage devint terne et attristé en découvrant la scène terrible.
Un Smiley sanguinolent peint sur le mur du fond, face à lui, le salua à son entrée le fixant d’un air moqueur. Deux gardiennes – une au fond de la pièce et une sur le côté de l’entrée - gisaient sur le sol dans une mare de sang, la gorge tranchée et le corps mutilé.

Puis Patrick vit le corps de son ex-maîtresse allongée sur une table en inox. Il s’en approcha sans la quitter du regard. Teresa resta à l’entrée sentant une goutte de sueur descendre le long de sa colonne vertébrale alors qu'un frisson la prenait face à la scène. Son regard inquiet se porta sur Jane. Celui-ci s’approchait lentement de la table en question, découvrant petit à petit le sort que son pire ennemi avait fait subir à la jeune femme. Lorelei Martins était en sous-vêtements avec les yeux grands ouverts, vides de vie, la gorge tranchée de part en part, les bras le long du corps et les ongles de pieds peints avec son propre sang.

Le corps tremblant et n’osant pas la toucher, le beau blond s’éloigna à reculons jusqu’à se laisser tomber sur une chaise en baissant ses yeux sombres et emplis de larmes sous le regard attristé de Teresa…

TBC...

Enfin une fic où elle meurt comme je l'espère !!! Merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Qu'est ce que vous avez toutes contre Loreleï, c'est une femme forte
Attention spoiler 5x08

Spoiler:

Il est clair qu'elle ne fera pas de vieux os un fois qu'elle aura fini de servir "son maître"

La "badinerie" était bien partie jusqu'à l'appel téléphonique
Comment Jane va t-il encaisser la mort de Loreleï ?

Oh non ! Leur "rencart" avait pourtant si bien commencé !! J'ai adoré leurs joutes verbales et leurs petits regards, c'est vraiment eux ça ! Même pendant un rendez-vous galant ils restent égaux à eux-même autant l'un que l'autre et c'est juste génial !!! Ils ne peuvent pas s'empêcher de s'envoyer des piques et de se chamailler
Tout était ils allaient enfin s'embrasser mais voilà encore un meurtre sur les bras ! Et pire celui de Lorelei ! (je la déteste mais bon je crois pas que Jane sera d'humeur aussi romantique après ça !) Il fallait bien que ça arrive mais j'ai peur de la réaction de Jane et de son comportement...envers les autres mais surtout envers Lisbon....J'ai aussi peur de la réaction de Lisbon lorsque Jane va lui avouer que lui et Lorelei ont été amants....Tout ceci n'annonce rien de bon pour leur relation....
J'ai peur de savoir comment tout ça va se terminer....
Super chapitre miss !
VLS VLS VLS (Pitié ne les fait pas trop souffrir pour le prochain chapitre ) Mais quoique tu écrives je suis sûre que se sera génial !

Je me deteste !!!

Mon ordinatyeur de ****** m'a pas prévenu que tu avais poster d'autre chapitres !!!




Je suis trop désolée de pas avoir commenter avant mais j'ai récupéré tout mon retard !!!

Tes chapitres sont juste géniaux franchement c'est trop beau !

Et celui là était... comment dire... Sadique ? Oui sadique, c'est bien comme adjectif !

Tu as interrompu Teresa et Patrick dans un moment trop

J'adore le "pétage de câble" de Jane quand il apprend que sa table est prise !!!

Sinon, je suis totalement d'accord avec le commentaire d'honeyjane j'ai trop peur de la suite pour Teresa... C'est vrai, Jane risque d'être super désagréable après ça...

Sinon, chapitre génial comme toujours !!! Vraiment parfait !

Je viens de rattraper 2 chapitres et j'adore j'adore
J'étais plongée dans ce rendez-vous galant, j'imaginais trop la scène et puis... qui refait surface!
J'ai hâte de découvrir la suite!

alamanga a écrit:Je viens de rattraper 2 chapitres et j'adore j'adore
J'étais plongée dans ce rendez-vous galant, j'imaginais trop la scène et puis... qui refait surface!
J'ai hâte de découvrir la suite!

Pareil, j'ai rattrappé mon retard. J'ai aimé l'accusation de Lisbon quand elle dit que Jane a dépouillé Cho et pis leur rencard (qui avait si bien commencé et où la nervosité était à son comble ^^).

Lorelei est décédé. Bizzarement, ça ne me surprend pas, pourtant, elle n'a rien dit au consultant et c'est étrange qu'elle ait vécue aussi longtemps quand on connait . J'espère que ça ne va pas empêcher Jane de dévoiler son secret à Lisbon et que tout ça ne va pas trop affecter leur relation.

Johel a écrit:Qu'est ce que vous avez toutes contre Loreleï, c'est une femme forte
Attention spoiler 5x08

Spoiler:

Il est clair qu'elle ne fera pas de vieux os un fois qu'elle aura fini de servir "son maître"

La "badinerie" était bien partie jusqu'à l'appel téléphonique
Comment Jane va t-il encaisser la mort de Loreleï ?

je plussois

Excuse-moi, je pensais avoir commenté les deux derniers chapitres, mais apparemment pas

Alors deux très bons chapitre, Jane qui empreinte la cravate de Cho et Lisbon qui s'en rend compte, c'était énorme
Ensuite, dans le restaurant... Bizarrement, j'imagine parfaitement la scène dans la série, c'est superbement écrit

Le rendez-vous... MAIS POURQUOI ?? Pourquoi les interrompez-vous tout le temps ? C'est trop sadique de nous faire enrager pareillement ! Ahem... Sinon, la petite soirée était sympa, je m'imaginais très bien la scène :)

pour ce superbe chapitre

VLS VLS !!