Red psycho^

à tous ceux et celles qui prennent le temps de laisser un com, ça fait toujours plaisir
On approche doucement de la fin.
Aujourd'hui vous allez avoir un début de réponse à vos questions sur le tueur, la grande explication sera pour demain.
Bonne lecture


Chapitre 23

Jane s'est installé dans son grenier. Il sommeille assis sur sa chaise face à la baie vitrée.
La porte coulissante est ouverte.
Lisbon entre avec la tasse de thé du consultant et sa tasse de café
Doucement elle s'approche puis lui parle

-Jaaaane…
Il sort de ses pensées en se frottant le visage
-Tu devrais rentrer chez toi te reposer lui dit-elle. Tu tombes de fatigue.
Elle lui tend sa tasse.
-Je…Je n'ai pas trouvé le coin. J'ai trouvé un trou dit-il.
-Quoi ? fait Lisbon
-Nos victimes sont des spécialistes de la psychologie expérimentale, ils vivent dans des labos…Même Sophie y avait passé pas mal de temps. Seuls des psychologues praticiens voient des patients. A moins d'être un rat ou un cochon d'Inde notre meurtrier n'était pas dans le système tel que je l'ai cru.
Le consultant se lève.
-Pas terrible le puzzle dit-il en prenant le thé que Lisbon lui tend.
-Jane arrête de te prendre la tête. Repose-toi.
-D'accord…

Ils descendent.
Dans le couloir on entend des cris, une bousculade.
Jane a juste le temps d'éviter un jeune type en uniforme sombre qui essaie de fuir les agents.
Rigsby est derrière.
-Encore un de ces fichus apprenti nazi qui veulent nettoyer le monde dit-il avant de filer pour rattraper le jeune homme.
Jane s'immobilise.
-Mais bien sûr…Les nazis dit-il
Lisbon le regarde, fronce les sourcils sans comprendre.
-Les nazis Lisbon, ce sont les nazis dit-il en fonçant vers l'open space.
L'agent souffle avant de suivre le consultant.

L'homme caresse un vieux bureau
Il l'ouvre.
Il se revoit enfant faisant le même geste.
Il fouille dans les tiroirs, sort des feuilles, les remet en place.
Un vieil homme arrive
-Non mais où est ce que tu te crois demande t-il à l'enfant
Il se penche vers l'enfant, le menace de la main
-Ne refais jamais, jamais, jamais ça ! Tu entends !
-Je suis désolé dit l'enfant
-Viens avec moi sale petit fouineur
L'homme ferme les yeux
Sa respiration accélère
-Pardon grand-père !
Le vieil homme lui attache les mains, l'emmène vers la grange ou il l'enferme dans une cage à côté de celle de 3 dobermans qui aboient.
L'enfant se bouche les oreilles en pleurant.
L'homme referme le bureau, sort de la pièce.

Le consultant fait irruption dans l'open space surprenant les agents.
-Je suis un imbécile dit-il
-Jaaane fait Lisbon qui le suit. Jane !
Les agents les regards étonnés.
-C'est la pièce centrale ! Et les autres morceaux aussi !
Il est devant le tableau des indices.
-Ce n'est pas que Nietzsche, ce sont les nazis fait Jane
Nouveau regard des agents complètement perdus
-Ce qui importe c'est la volonté de puissance, le pouvoir pas la vérité, je dois voir quelque chose sur internet…Van Pelt !
-Oui fait l'agent avant de s'installer devant son ordinateur.

A suivre...

Chapitre suivant

Bon Jane a tout compris apparemment.

Moi j'suis pas sûre mais bon, ça viendra avec la suite demain =)

Peanut BZH a écrit:Bon Jane a tout compris apparemment.

Moi j'suis pas sûre mais bon, ça viendra avec la suite demain =)

Je plussoie. J'espère que tout s'éclaircira demain.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

encore un chapitre de retard, désolée
Jane semble enfin comprendre et moi je suis encore un peu perdue, mais il me semble aussi comprendre un peu
Vivement demain et LE chapitre qui nous apportera des réponses

Sweetylove30 a écrit:encore un chapitre de retard, désolée
Jane semble enfin comprendre et moi je suis encore un peu perdue, mais il me semble aussi comprendre un peu
Vivement demain et LE chapitre qui nous apportera des réponses

Je plussois entièrement

pour vos coms et à tous ceux et celles qui me suivent
Vous allez avoir l'explication pour le tueur.
Je tiens à préciser que ce que j'écris est vrai. J'ai vu un reportage sur les horreurs commises par les nazis,ce dont je parle y est évoqué
Comment des "êtres humains" peuvent t-ils se comporter ainsi encore aujourd'hui
Bonne lecture

Chapitre 24

Lisbon, qui faisait face au tableau des indices remarque un détail sur une photo.
Elle s'approche, puis se tourne vers l'équipe et Jane
-Un tatouage au poignet dit-elle, comme…
-Les nazis continue Cho, les camps de la mort, tous les juifs, les homosexuels, les tsiganes, tous ceux qui étaient jugés déviants étaient parqués dans des camps, et tatoués aux poignets…

Rigsby regarde l'asiatique.
-Mais un nazi serait mort ou au mieux octogénaire lui dit-il. Bien trop vieux !
Jane est avec Van Pelt.
-Un néo-nazi probablement dit-il. Tu as trouvé Grace demande t-il
-Oui je te l'imprime
Le consultant va à l'imprimante
-Ça rappelle d'autres slogans, j'aurais dû tilter. C'est comme "la force par la joie" ou "le travail rend libre"…dit Jane. J'aurais dû y penser plus tôt.

Le consultant prend les feuilles.
-Oh non ! fait il
-Quoi ? qu'est ce qu'il y a demande Lisbon soudain inquiète au ton du consultant.
Il montre la feuille qu'il vient de prendre
Au dessus d'une grille on peut lire "Kraft Nicht Wahrheit"
-Tu peux me faire une traduction demande Lisbon à Jane
-Le pouvoir pas la vérité dit Jane…Les trois lettres sur le poignet…KNW
-C'est un camp de concentration demande Van Pelt
-Non, un institut, l'hôpital Farbisner répond Jane.

Les agents regardent le consultant
-Leurs psychologues sortaient des enfants des orphelinats et les transformaient en cobayes. Ils les affamaient ou bien les privaient de sommeil, les noyaient puis les réanimaient

Lisbon secoue la tête en frissonnant.
-Tout enfant ayant survécu à leurs sévices avait toutes les raisons du monde de haïr les psys continue Jane.
-Ou de devenir psychopathe fait Lisbon.
-D'accord mais quand même il aurait dans les soixante dix ans au moins remarque Van Pelt
-On a à faire à un meurtrier balèze, c'est clair que c'est beaucoup trop physique pour un homme âgé dit Rigsby.
-Peut être qu'il est robuste tente de se convaincre Jane.
-Il y a forcément une organisation qui a répertorié les survivants de l'holocauste dit Lisbon
Elle se tourne vers Van Pelt
-Tu vois s'il existe un registre. Si oui tu cherches s'il y a un survivant dans le secteur.
-Toi tu vas te coucher fait-elle à Jane qui n'oppose aucune résistance.

La ferme, la cuve.
L'homme s'immerge.
Il se voit adolescent en train de raser le vieil homme.
Il se souvient de son désir de trancher la gorge de l'homme avec le rasoir.

Le vieil homme le défie
-Tu n'as pas le pouvoir lui dit-il en le regardant droit dans les yeux.
L'homme sort de l'eau pour reprendre son souffle.

A suivre…

Chapitre suivant

Je ne suis pas étonnée que tu tire ça de fait réels. Les nazis, durant la guerre, s'en sont donnés à coeur joie à leurs expériences sur des prisonniers de guerre, des juifs, des enfants et j'en passe. C'était vraiment une époque horrible et certaines personnes aimeraient que ça reviennent... Tssss

En ce qui concerne ce chapitre, du coup j'ai compris beaucoup mieux ce que tu essayais de nous expliquer. Il semble qu'ils soient sur une bonne piste et ils ont la raison sur les meutres de psy.

Reste à voir s'ils vont réussir à coincer le meurtrier.

Très bonne suite.
A mon avis, le tueur est le petit fils d'un ancien nazi. Ce dernier l'a probablement élevé, et lui a inculqué ses "valeurs".
Je ne pense pas qu'il soit traumatisé mais juste programmé pour faire subir ces sévices à ses victimes.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Super suite inattendue, j'adore, qui aurait cru que les choses tourneraient comme ça il y 4 chapitres...
Vivement le prochain chapitre, même si ça sens la fin...

lilia a écrit:Très bonne suite.
A mon avis, le tueur est le petit fils d'un ancien nazi. Ce dernier l'a probablement élevé, et lui a inculqué ses "valeurs".
Je ne pense pas qu'il soit traumatisé mais juste programmé pour faire subir ces sévices à ses victimes.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je suis du même avis que Lilia Le grand-père était sans doute un ancien néo-nazi qui l'avait élever afin d'imposer son autorité et qu'il faisait subir à ses victimes

Puis l'histoire des nazis, déjà j'ai vu plusieurs films là-dessus que ça me donne froid dans le dos que ça me rend malade en repensant aux juifs, familles séparées, enfants arrachés à leurs parents, tous enfermés dans des chambres à gaz, sans nourriture et essayant de survivre.

Reste à savoir ce que ça va donner au prochain chapitre

pour les coms
J'essaie toujours d'écrire des histoire ancrées dans la réalité, même la plus terrible
Tous les indices que je laisse finissent toujours par amener une réponse logique
Maintenant pourquoi le tueur agit de la sorte, vous bientôt le savoir.
Bonne lecture



Chapitre 25

Jane tourne dans son grenier
Il n'arrive pas à dormir
Il redescend dans l'open space après avoir pris un thé.
Il entend Van Pelt parler à Lisbon dans son bureau
-Boss, il y a un survivant des camps dans la banlieue Nord-est, et il est passé par l'institut Farbisner.

Jane est dans le bureau de Lisbon
-La ferme Heidfeld. C'est un fermier dit Lisbon…Mathias Stone.
-Les fermiers sont costauds, même les vieux dit Rigsby qui vient d'arriver avec Cho.
-C'est notre homme dit Jane. On le tient, c'est bon.
Tous se préparent.
Ils enfilent leurs gilets pare-balle, vérifient leur armes
Jane les observe de loin.

Une file de voiture de police roule à tombeau ouvert vers la ferme.
De loin l'homme les voit arriver.
Il disparaît.

Les premiers policiers sortent de voiture
Lisbon et son équipe arrivent à leur tour.
Ils entrent dans la cour de la ferme, commencent à fouiller.
Van Pelt va à la rencontre d'un vieil homme qui déambule dans un champ proche.

-Il est là demande Lisbon
-Non répond un agent en uniforme.
-Où est il demande encore Lisbon
-Il est mort dit Van Pelt qui est accompagnée du vieil homme
-Qu'est ce que tu dis fait Lisbon
-Il est mort il y a de ça quelques semaines répond l'homme. A l'hôpital général après une opération de la hanche qui s'est mal passée. Infection nosocomiale qu'ils ont dit.
-Conclusion c'est pas lui fait Lisbon.
-Si dit le consultant. C'est forcément lui
-Jane ! Il était mort quand les meurtres ont commencé lui dit Lisbon
-Quels meurtres demande le vieil homme
-Monsieur travaille à la ferme dit Van Pelt. Il nourrit les bêtes.
-Faut bien que quelqu'un le fasse avec le jeune qui cavale tout le temps

Tous les regards se tournent vers l'homme
-Le jeune demande Lisbon alors que Jane s'approche.
-Quel jeune fait le consultant.
-Matthew…c'est son petit fils. Ses parents sont morts dans un accident de voiture quand il était gosse. C'est le vieux Matt qui l'a élevé.

L'équipe se dirige vers la ferme.
-Le vieux Matt il aimait pas que les gens entre là dedans crie l'homme.
La fouille commence dans le bâtiment
-La meilleur arme contre un ennemi est un autre ennemi fait Jane en ramassant une plaque où est inscrite la citation. Ce n'est pas bon ça fait-il.

Ils arrivent dans un bureau à l'abandon. L'endroit est rempli de cartons et de toiles d'araignées.
-C'est pas la joie dans cette maison constate Lisbon en regardant Jane.
Sous un drap le consultant trouve un bureau, il n'arrive pas à l'ouvrir. Il regarde Lisbon
-Je peux ?
Elle lui fait non de la tête.
-Laisse Cho faire ça.
L'agent arrive, il tire sur les tiroirs sans aucun résultat.
-Euh…Vous me laissez une minute ? demande t-il

A suivre…

Chapitre suivant

ça sent la fin tout ça...

Mais que contient ce bureau ? des preuves du pourquoi du comment ?

Hey, je me doutais que c'était le petit fils...
Après reste à savoir ce que ce tiroir va révéler.


VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Hum... Le petit fils est coupable atrocement marqué par les sévices de son grand-père.
Je me demande ce que qui se cache dans ce tiroir ? Des preuves ? Des souvenirs atroces du petit fils ? Des souvenirs de guerre du grand-père ?

à tous ceux et celles qui lisent ma fic et à celles et ceux qui laissent des coms
Vous allez savoir ce que contenait le bureau
Bonne lecture

Chapitre 26

Lisbon et Jane continue la fouille, ils sont dans une grange.
Jane décroche une photo d'un jeune garçon qu'il montre à Lisbon.
Elle lui offre une moue dubitative.

Ils arrivent devant deux cages.
Dans l'une d'elle de la paille est étalée et recouverte par un drap et une couverture.
-C'est sur cette paillasse qu'il dort dit Jane
Il sursaute quand les chiens de la cage d'à côté se mettent à aboyer.

Cho arrive des papiers à la main
-Ça devrait vous intéresser dit-il, c'était dans le bureau. Ça appartenait sans doute au grand père
Lisbon prend le document
-On dirait des chronométrages fait-elle.
-Toutes les semaines dit Jane qui commence à comprendre. Quasiment noyé toutes les semaines par son grand père…C'est ici que ça c'est passé dit Jane en montrant la cuve où ils viennent d'arriver.
-A chaque fois il retenait son souffle un peu plus longtemps constate Lisbon.
-Le grand père avait été torturé par des psychologues nazis, le maltraité devient le maltraitant…Il reproduit le schéma dans les moindres détails…Et puis il meurt et là tout change…Il nous manquait quelqu'un…C'était le grand père.

Jane regarde la photo du petit garçon
-Sa mort a été le déclic continue le consultant
En feuilletant les papiers Lisbon tombe sur la photo d'un homme d'une trentaine d'années.
-Matthew dit-elle en montrant la photo à Jane.
-Je crois que je l'ai déjà vu quelque part dit le consultant, mais où ?

Dans la grange ils trouvent les liens en plastique vert, du tuyau, du scotch.
-On l'a identifié fait Lisbon. Et maintenant comment on le trouve demande t-elle à Jane.
-Il veut qu'on le remarque. C'est pour ça qu'il laisse les psys qu'il tue bien en évidence. Il est fier de ses actes. Provoquons-le maintenant, il essaie de prouver qu'il est un surhomme, alors qu'en fait une grande partie de lui n'est pas à la hauteur du défi. Il a peur du ridicule, il a peur d'être privé de son pouvoir.
-Et donc ? demande Lisbon
-Et donc nous allons l'appâter avec quelqu'un qui fera ce qu'il faut pour l'attirer dit Jane.
-L'appâter ? Développe ! fait Lisbon
-Oui ! avec une cible que nous pourrons contrôler.
Lisbon commence à comprendre où le consultant veut en venir.
-Quel genre de cible demande t-elle.
Jane se tape le torse
-Oublie ça tout de suite !
Ils quittent la grange
Du tas de grains près duquel se tenait Jane émerge un visage…Matthew.
Il sourit en reprenant son souffle.

A suivre…

Chapitre suivant

je me doutais bien qu'il s'agissait du petit fils, il reproduit ce qu'il a vécu, tout comme son grand père avant lui. A la différence c'est qu'il veut que le monde sache qu'il est puissant, contrairement à ce que pensait son grand-père, il veut prouver qu'il est fort et qu'il a le pouvoir
mais le plan de Jane ne va pas fonctionner, il sait tout, et ça nous ramène au prologue
il me tarde de lire la suite

Le maltraité devient le maltraitant puis la génération suit... C'est sans doute pourquoi le petit-fils fait subir aux autres psys ce que leurs confrères de la guerre nazi avaient fait comme sévices à son grand-père et ce que le grand-père lui fait subir
Vraiment tordue comme histoire
Le petit fils veut prouver à tout le monde qu'il tient le pouvoir, qu'il est puissant et montrer à son grand-père qu'il n'est pas un faible ridicule.

Et je suis d'accord avec Sweety, le plan ne va pas marcher car on sent qu'on a revenir au prologue.

VLS VLS

Je croyais que le tueur était planqué dans la cuve et en fait non, il se planquait dans un tas de grain.

Des records d'apnée, donc on sait ce que le bureau contenait, reste à voir comment Jane va appâter notre tueur...

Passionnant, intéressant, haletant, j'ai bien envie de dire pour une fois : vivement le jour de Noël! :)

Ah oui, la suite promet d'être un joli cadeau de Noël!!!!!

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

D'abord sacrifions à la tradition


Pour vos coms
Le dénouement est proche, je vous laisse découvrir comment on en revient au prologue
Bonne lecture

Chapitre 27

-NON ! dit Lisbon dans l'open space où l'équipe est en train de faire une pause déjeuner
-Je suis le candidat idéal Lisbon fait Jane.
-Non ! Tu es un civil !
-D'habitude ça ne te dérange pas tente Jane
-D'habitude on a pas à faire à un malade comme Matthew répond Lisbon.
-On a besoin de quelqu'un qui se fait passer pour un psychologue…fait le consultant.
De ses index il montre son torse
-JE suis le candidat idéal Lisbon…Allez !
-L'appât n'a pas besoin de tes capacités de déduction, il peut tout simplement avoir l'air d'un psy fait Lisbon, et sans vouloir te vexer, il doit être capable de faire face si les choses tournent mal. Son regard vient de tomber sur Rigsby en train d'avaler un beignet.
-Rigs ! fait elle
-Quoi fait l'agent en finissant d'ingurgiter le beignet
-Rigs prendra des lunettes se moque gentiment Van Pelt
-Bonne idée fait Lisbon. Il aura l'air plus studieux.
-Lui ! fait Jane et désignant Rigsby du doigt. Pourquoi lui ?
-Oui ! Pourquoi moi enchaîne Rigsby.
-Je veux être l'appât fait Jane. Ça doit être moi !
-Pourquoi demande Lisbon. C'est un peu tard pour venir au secours de Sophie Miller. C'est Rigsby qui va le faire. La discussion est terminée !

Lisbon et Van Pelt sont en planque dans un van. Elle regarde les infos télévisées.
Rigsby, arborant une barbe de 3 jours, des lunettes sur le bout du nez répond aux questions de journalistes. Le nom indiqué par la télévision est "Professeur Kevin Keagan, psychologue"
-S'agit-il essentiellement d'un criminel sexuel demande un journaliste
-C'est un peu plus complexe que ça répond Rigsby/Keagan
-Mais qui est-ce demande le même journaliste
-Il a été maltraité dans son enfance, ses fantasmes se focalisent sur les psychologues dit Rigsby
-Pourquoi les psychologues demande un autre journaliste
-Et bien je suis venu à Sacramento pour trouver la réponse fait Rigsby avec un sourire.

Van Pelt éteint la télé.
-OK ! Rigs attend tranquillement dans sa chambre sur le campus, et on y accède facilement fait-elle. Cho est en couverture dans la chambre d'à côté.
Elle s'installe confortablement sur un des fauteuils du véhicule.
-L'équipe est en place continue t-elle. Vous croyez que ça va marcher demande t-elle à Lisbon.
-Ça j'espère bien, c'est le seul moyen qu'on a de le retrouver répond l'agent senior. On dirait qu'il s'est volatilisé.
On frappe à la porte.
Van Pelt ouvre
-Jaaaane ! qu'est ce que tu fais ici ?
-Je venais vous tenir compagnie fait-il en montant. Il a un livre à la main.

Lentement la nuit tombe. Van Pelt grignote un gâteau pendant que Jane fait semblant de lire en tapant avec un de ses pieds sur le sol du véhicule.
-Ça fait 5 heures soupire Van Pelt
-Vous n'arriverez pas à la prendre comme ça dit le consultant. Ce n'est pas contre Wayne, mais c'est un rusé.
-Tu continues à bouder parce que je n'ai pas voulu que tu joues la chèvre demande Lisbon.
-Je ne boude pas Lisbon, ce sont les enfants qui boudent, moi je suis en colère parce que tu estimes que je serais en danger.
-Je suis désolée Jane, je ne veux courir aucun risque. Tu es un civil.
-Je peux rentrer là alors demande le consultant
-Non répond Lisbon. On reste ici.
-ON tu dis ! Comme tu viens de me rappeler que je ne suis pas flic, je décide moi-même…Je reste.
Van Pelt plonge la tête vers son paquet de gâteaux et se mord la lèvre inférieure pour ne pas rire pendant que Jane reprend son livre en soupirant.

A son tour Lisbon soupire.
-Très bien je t'envoie une voiture demain matin, tu prends la place de Rigsby dit-elle mais n'éteints pas ton portable.
Jane sourit de toutes ses dents
-Merci m'man fait-il en sortant du van
-J'allais craquer fait Van Pelt en sortant un thermos avant de se servir un café et de verser une tasse à Lisbon. Il est insupportable quand il s'y met.

Jane rentre à son motel. Il allume la lumière, retire sa veste qu'il pose sur une chaise près de la table de la cuisine. Dans l'ombre du couloir menant à la salle de bain une ombre guette.
-Inutile d'allumer Monsieur Jane fait une voix masculine qui paralyse le consultant. Ça peut très bien se faire dans le noir.

Dans le van Lisbon baille.
-J'ai horreur d'être en planque dit-elle en surveillant les écrans. On essaye de rester vigilant et c'est quand on se dit qu'il ne va rien se passer…
-Qu'il ne se passe rien termine Van Pelt en soufflant.
Elle regarde son boss.
-Ça m'étonnerait que notre tueur morde à l'hameçon dit-elle.
-Bon ! On rentre se coucher fait Lisbon en commençant à éteindre les écrans.
Les deux femmes sortent du van.

-Vous devriez peut être appeler Jane suggère Van Pelt
-Je n'ai pas besoin de l'appeler
Elle monte dans sa voiture et se dirige vers son appartement
Elle sort de sa voiture, secoue la tête en soupirant, prend son portable et appelle son consultant.
-Réponds ! Qu'est ce que tu fais ? dit-elle en s'impatientant.
Elle raccroche.
Arrivée devant sa porte elle fait une nouvelle tentative
-Bon sang Jane ! Et ta messagerie !
Elle sort les clés de son appartement avant de les ranger pour regagner sa voiture
Avant de mettre le contact elle essaie une nouvelle fois de contacter le consultant…En vain.

Jane se retourne pour découvrir Matthew qui le menace d'un fusil à canon scié.
-Matthew…Je me souviens de vous…Vous étiez au colloque… C'est vous que j'ai cogné avec mon plateau…Je vous ai vu
-Moi aussi je vous ai vu Monsieur Jane dit l'homme très calmement sans le quitter des yeux.
Le consultant sent la peur le gagner.


A suivre…

Chapitre suivant

tu coupe au bon moment toi maintenant il faut attendre demain pour en savoir plus, car comme je le disais, ça nous ramène au prologue et là, pas de grande surprise
donc et vivement demain

Pas cool ton cadeau de Noël... ^^ du moins la fin du chapitre !

J'ai hâte d'en lire plus =)

J'arrive un peu en retard mais je ne suis pas déçue.
Maintenant qu'on est revenu au point de départ de ta fic, j'ai hâte de voir comment tout ça va tourner.
Même si, visiblement, Jane semble en très mauvaise posture.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

pour les coms, ça fait vraiment plaisir.
Plus que 2 chapitres pour arriver à la fin de cette histoire.

Il est clair que Jane à un gros problème.
Va t-il parvenir à trouver une solution pour sen sortir vivant ? vous le saurez...Dans le prochain chapitre


Bonne lecture


Chapitre 28

Les deux hommes se font face en silence quand dans la poche de la veste de Jane son portable sonne.
-Il faut que je réponde, c'est probablement l'agent Lisbon, si je…
-Elle rappellera le coupe Matthew
La sonnerie du téléphone est le seul son perceptible dans la pièce, puis le silence revient.

-Vous êtes armé. Je ne ferai aucun mouvement brusque dit Jane
-Tant mieux répond Matthew. Les mains derrière le dos maintenant demande t-il.
-Vous n'avez pas l'intention d'utiliser votre arme dit Jane. Vous ne voulez pas me faire sauter la tête
-Vous croyez demande Matthew.
-Non ! Vous voulez me voir me noyé fait le consultant. Je sais ce qui vous motive fait il en s'approchant de l'homme. Je peux vous aider…Je ne suis pas votre ennemi
-Arrêtez de parler ça ne sert à rien dit Matthew
-Mais c'est bon de parler dit Jane
-Pas pour moi fait l'homme
-Je conçois que ça puisse vous effrayer dit Jane
-Les mains derrière le dos maintenant je vous prie demande Matthew très calmement.
Le rythme cardiaque du consultant accélère. Il fait un effort sur lui-même pour ne pas montrer sa peur.
-Si je fais ça je suis mort commence t-il
-Vous l'êtes déjà Monsieur Jane fait Matthew en se rapprochant du consultant. Mettez les mains derrière le dos !

Le regard de Jane tombe sur les couteaux posés sur le comptoir du coin cuisine.
-C'est très important pour vous que tout se passe comme prévu dit le consultant.
-Si vous pensez à ces couteaux, je vous le déconseille dit Matthew en regardant Jane droit dans les yeux. Il y aura trop de cris et je vous dis pas le bordel ici. A ce stade pas question de se rater.
-Vous ne voulez ni cris ni bordel, ce n'est pas conforme au plan fait Jane
-Arrêtez de parler. Vos mains derrière votre dos !
-Les plans c'est important n'est ce pas fait le consultant qui tente de gagner du temps. Ça se comprend…Je comprends.

L'homme sourit
-Rien que le fait de dire que vous comprenez c'est la preuve que vous êtes largué dit Matthew.
-Dans ce cas pourquoi vous n'essayez pas de m'expliquer demande Jane
-Mais j'explique…Chacun des psys à été une explication…Ces gens font des expériences et je fais les miennes sur eux. Des expériences sur la mort crie l'homme. La voilà l'explication !

Le portable du consultant sonne à nouveau.
-Si je ne réponds pas elle va s'inquiéter et venir ici fait Jane pour tenter de déstabiliser Matthew.
-La ferme crie t-il en renversant la table près de laquelle il se trouve faisant tomber par la même occasion la chaise où est posée la veste du consultant.

Avant que Jane ne puisse réagir un coup de poing l'atteint au ventre. Il se retrouve à genoux cherchant son souffle.
Un deuxième coup l'atteint à la face. Le consultant se retient de tomber en appuyant son bras contre le sol.
-Vous trouvez qu'il y a trop de cris et de bordel fait l'homme qui commence à s'énerver
-Le pouvoir pas la vérité arrive à dire Jane.

Matthew lui jette un sac de liens en plastique vert qu'il a sorti de sa poche.
-Attachez-vous les chevilles demande t-il.
-Jamais je ne serais complice de mon propre meurtre dit Jane en secouant la tête.
-Arrêtez ! vous êtes déjà complice ! Attachez vos chevilles.
-D'accord dit Jane qui sort un lien et commence à s'attacher.
-Plus vite fait l'homme
Le consultant sursaute
-Vous pensez qu'il a tué vos parents demande le consultant.
-Vous dites demande Matthew.
-Votre grand père…Vous aviez peur de lui n'est ce pas ? Tous seuls dans cette ferme…Rien que vous deux…Vous l'avez sans doute soupçonné…Pour lui, tuer c'était naturel…Les poules, les lapins, le bétail…Vous deviez avoir encore plus peur de lui.

Jane essaie de troubler l'homme
-Vous vous trompez ! moi il m'a rendu fort répond Matthew.
-Vous rêviez de le tuer. Quand avez-vous commencé à y penser ?
L'homme regarde Jane sans répondre.

-Et puis il est mort…Vous avez dût vous sentir soulagé. Etait-ce parce qu'il n'était plus là ou parce qu'ainsi vous n'aviez pas eut à le tuer vous même demande le consultant.
Le visage de l'homme se rempli de haine et de colère.

-Vous la fermez ! hurle t-il.
-Ce sont mes mots qui vous touchent comme ça demande Jane en essayant de se relever malgré ses chevilles entravées.
-Restez au sol demande Matthew.
-Vous voyez il n'y a pas que les actes qui ont un pouvoir, les mots aussi ont un pouvoir dit Jane. La vérité a un pouvoir ! continue t-il en se redressant complètement.
Matthew le frappe à l'arrière du crâne avec son fusil. Le consultant tombe inconscient. Du sang s'écoule de la blessure. La chemise de Jane commence à rougir, tout comme le sol.

A suivre…

Chapitre suivant