Sans limites (spoiler saison 5)^

Salut tout le monde !  

Tout d’abord, un grand merci à toutes celles qui suivent ma fic !
0Camille : Merci à toi ! Tu as raison de trouver ses RDV angoissants… Car RJ a l’air de très bien savoir ce qu’il fait…
Mimi44230 : Merci de ces supers compliments ! ça fait vraiment plaisir  Ceci dit tu écris vraiment très bien aussi, il ne faut pas te dévaloriser ! Je suis toutes tes fics et elles sont très bien !
Laura-jisbon : Encore merci de ton éternel soutient  Tu as raison de t’attendre à un piège, RJ ne fait jamais rien sans raison… J’ai hâte d’avoir tes impressions sur ce chapitre.
Teresa Lisbon : Une nouvelle addict, cool ! Je te rassure, ton esprit drama a bel et bien raison de s’inquiéter, j’espère que tu aimeras cette suite !
Jisbon85 : La suite, c’est maintenant ! ^^ J’espère qu’elle te plaira autant que les chapitres précédents. Merci pour tes compliments 

Dans ce chapitre : Un peu d’action, de Jisbon et de rebondissement. On s’enfonce un peu plus dans le sombre univers de John le Rouge…  





Il était déjà 21h30. L’équipe s’était équipée de gilet par balle, et avait chargé ses armes.
- Grace, tu fais attention à toi. Tu seras en 1ere ligne, alors surtout pas d’action stupide. Ça vaut pour tout le monde ici, la vie de chacun dépend de notre capacité à fonctionner en équipe. Alors on reste concentré et on garde notre calme. C’est clair pour tout le monde ? Briefa Lisbon.
- Bien patron. Répondirent les trois agents.
Jane, lui, se contenta d’un hochement de tête.
- Bon, on y va. En voiture.

Tout le monde monta dans le SUV de Lisbon et celle-ci démarra. Un silence pesant régnait dans l’habitacle, chacun priant intérieurement pour que tout se déroule comme prévu.
Le trajet dura une bonne vingtaine de minutes, pourtant les agents eurent l’impression qu’il avait duré une poignée de seconde.
Le temps semble si long avant l’ouverture des cadeaux de Noël, et pourtant si court avant d’arriver au jugement dernier. Après ce soir, quoi qu’il ce passe, rien ne serait plus jamais pareil. Jane, Lisbon, Grace, Rigsby, Cho ainsi que John Le Rouge, arrivaient tous autant qu’ils étaient à un carrefour de leur existence. Qui vivrait, qui mourrait ? Resteraient ils les mêmes ou bien changeraient ils à jamais ? De quoi serait fait demain ? Aucun d’entre eux n’avait de certitude.
Dans les films les héros sont toujours prêts. Vivre ou mourir, peut leur importe, ils sont prêt, c’est tout. Mais nos héros à nous ne sortent pas d’un film. Il n’y aura pas d’hélicoptère pour les sauver au dernier moment, ni de pouvoir surnaturel pour les aider. Et s’ils venaient à mourir, personne ne sauraient jamais exactement dans quelle circonstance tout cela serait arrivé. Cho resterait toujours John Le Rouge aux yeux du monde entier. Un nom entaché à tout jamais, dans l’ignorance du courage et du dévouement dont aurait fait preuve l’agent, l’homme, l’ami. Il n’y aurait pas de justice, pas de happy end. Juste un profond silence, un trou béant, une écœurante injustice. Personne n’était prêt à y laisser sa vie. Mais chacun était prêt à agir, pour que ça change. Pour que la vie change, que Jane puisse enfin faire le deuil de sa famille, que l’entourage des victimes puisse enfin tourner la page. Pour un avenir meilleur.

Lisbon gara le SUV quelques rues plus loin du lieu de rendez vous. Tous descendirent du véhicule et se retrouvèrent à l’arrière.
- Encore une fois… commença Jane, Merci.
Tous acquiescèrent, lui donnant une accolade. Pas l’accolade de l’au revoir, non. Mais celle de l’espoir. Celle donnant du courage.

A 22h10 Grace se plaça devant l’entrée du bâtiment abandonné, ses mains tremblantes enfoncées dans ses poches de jean. Elle ne portait pas d’arme, seulement un gilet par balle sous sa chemise.
Le reste de l’équipe se trouvait caché dans l’angle du bâtiment, attendant que John le Rouge apparaisse.
Jane composa rapidement le numéro de Gabe Mancini afin d’alerter le FBI quelques minutes avant l’assaut, comme prévu. La tension, plus que palpable, monta d’un cran lorsque le téléphone de Lisbon vibra. Celle-ci failli raccrocher lorsqu’elle vit le nom de l’appel entrant. Mandy.
Son sang ne fit qu’un tour et elle décrocha rapidement.
- Mandy, tout va bien ?
- Teresa, Zoé a disparu ! Elle était dans sa chambre il y a encore une heure à peine mais là elle n’y est plus !
- Quoi ? Comment ça elle a disparu ?
- Je l’ai cherché partout et, Oh mon dieu ! Teresa, je crois que c’est John le Rouge !
Lisbon fit alors signe à Jane de raccrocher immédiatement, celui-ci venant juste d’entendre Mancini décrocher. Jane s’exécuta, fixant Lisbon avec inquiétude.
- Il a laissé un mot, reprit Mandy. « Ayant moi-même failli faire une erreur en sous estimant l’unité de votre équipe, je vais vous éviter d’en faire une à votre tour. Ne sous estimez pas la vie de la petite Zoé. Bien à vous. RJ »
Lisbon pâlie et jeta un coup d’œil à sa montre. 22h12. Elle fit signe à Grace de revenir vers eux et mis son interlocutrice en attente.
- Il a Zoé. On doit abandonner notre plan.
- Quoi ? Mais alors…
- On abandonne, fit Rigsby.
- Non, on s’en tient au plan de John le Rouge. Personne n’averti personne, si une taupe de RJ lui rapportait une quelconque tentative, Zoé risquerait sa vie, autant que nous d’ailleurs.
- Enfin Jane, c’est insensé ! C’est trop dangereux ! Dit Grace.
- Il ne nous tuera pas, pas tout de suite en tout cas. Tout va se jouer là dedans.
- Jane a raison, approuva Cho.
- On se calme tout le monde ! Intervint Lisbon. Je suis… de l’avis de Jane aussi. De plus Zoé est probablement là dedans et je ne l’abandonnerais pas. Mais je n’oblige personne à risquer sa vie, insista t elle, vous êtes libre de votre choix.
Tous se regardèrent intensément.
- Il est 22h15, informa Cho.
Grace et Rigsby, qui hésitaient encore, se jetèrent un dernier regard avant d’acquiescer.
- On est une équipe. Révéla Grace.
Puis elle s’éloigna d’un pas décidé et s’engouffra à l’intérieur de l’enfer.




22h30, Rigsby entra à son tour. Puis 22h45 arriva, et Cho quitta ses deux amis restant.
Lisbon et Jane le regardèrent s’éloigner avec inquiétude. Quand Cho eu passé la porte, Jane se tourna vers son amie, adossée au mur.
- Lisbon… Je ne vous laisserais pas entrer seule là dedans.
- Mais il a Zoé Jane ! On ne peut prendre aucun risque.
Contrarié, le consultant prit sa tête entre ses mains et soupira. Puis contre toute attente il perdit tout son sang froid.
- Pourquoi je n’ai pas eu de lettre moi, hein ? S’emporta t il. C’est moi qu’il veut, c’est avec moi qu’il joue, alors pourquoi ?
- Il vous atteint à travers nous, lui répondit calmement Lisbon.
- Et je déteste ça.
- Je sais…

Tous les deux angoissaient de se dire au revoir.
- Lisbon, je ne veux pas vivre avec des regrets.
- C’est trop tard pour moi, soupira cette dernière.
- Que voulez vous dire ?
- Je n’ai pas de famille Jane. Je n’ai pas été capable de prendre soin de mes frères. Regardez, je ne les vois quasiment plus. Et je n’ai jamais trouvé la force d’en construire une. Je… J’ai tellement peur de reproduire le fiasco familiale que j’ai vécu que je m’interdis de… Enfin vous voyez. C’est stupide, je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça.
- Vous n’allez pas mourir Lisbon. Et vous allez former une très belle famille avec Zoé, dès que tout ça sera fini. Faites-moi confiance.
- Je l’espère… et vous ? Quels seraient vos regrets ?

Jane jeta un coup d’œil à la montre de Lisbon. 22h58. Il sourit tristement et releva les yeux vers sa patronne. Son regard était plus pénétrant que jamais, tellement déstabilisant que Lisbon en rougit. Puis Jane porta sa main sur la joue rosie de son amie et avança lentement vers ses lèvres. Lisbon ne bougea pas d’un millimètre, leur cœur battant la chamade. Elle crut exploser de mille sensations lorsque les lèvres de Jane touchèrent enfin les siennes, entamant un baiser plein de tendresse et de promesse.
- Maintenant, quoi qu’il arrive, je n’aurai aucun regret. Lui confia t il dans le creux de l’oreille.
Puis il se redressa et regarda de nouveau la montre.
- C’est l’heure, hein ? Lui demanda Lisbon, résignée, encore tremblante de son baiser.
Jane acquiesça.
Lisbon s’éloigna alors lentement de lui, sans détacher son regard du sien.
Mais le bruit grinçant de la porte les fit sursauter.
- Teresa ! Jane… Fit une voix grave sortant d’un haut parleur. Pas besoin de lettre pour vous, je savais que vous ne la laisseriez pas venir seule. Rassurez vous, je ne comptais pas vous laissez sur ce trottoir. Entrez, je vous en prie.
L’agent sénior et le consultant entrèrent alors. Jane serra furtivement la main de Lisbon. Elle le savait mais aujourd’hui encore il le lui prouvait. Quoi qu’il arrive, il serait là. Toujours.




23h30
Si l’on pouvait bien accorder une chose à John le Rouge, c’est qu’il avait l’art de la mise en scène.
Dans le bâtiment se trouvaient 3 chambres insonorisées. Chacune disposaient de 3 murs en béton, le 4ème étant entièrement vitré.
Dans la chambre numéro une se trouvait Grace. On ne l’entendait pas mais on pouvait la voir pleurer, effondrée par les images qui défilaient sur un des murs. Des images de son ex fiancé, Craig O’Laughlin. Craig avec John Le Rouge, Craig avec Grace, Craig mort…
Dans la chambre numéro deux se trouvait Rigsby. On ne l’entendait pas mais on pouvait le voir hurler de rage et frapper la vitre afin que quelqu’un le sorte de là. Sur son mur à lui était retransmit en direct ce qu’il se passait dans la pièce numéro une…
Dans la chambre numéro trois, enfin, se trouvait Jane. On ne l’entendait pas, ceci dit je doute qu’un quelconque son puisse sortir de sa bouche. Il était prostré, complètement ahuri depuis une dizaine de minutes devant son mur. Son mur… sur lequel étaient affiché des vingtaines de photos d’une femme et d’une petite fille riant aux éclats, se promenant, puis se reposant dans un cercueil...

En face de ces trois chambres étaient placées de grandes bâches blanches, formant un demi-cercle, fermant ainsi l’espace que John Le Rouge avait créé.
Dans ce demi-cercle, face aux trois chambres, était ligoté Cho sur une chaise posée sur une petite estrade. Lisbon, quand à elle, avait son bras gauche menotté à un échafaudage.
Tous avaient un point en commun : ils avaient été drogué plusieurs minutes et ne se rappelaient plus de rien entre le moment où ils avaient franchi la porte et le moment où ils s’étaient réveillés, chacun dans leur position actuelle.
Lisbon et Cho assistaient impuissant à la torture psychologique que subissaient leurs amis depuis quelques minutes déjà lorsque qu’un claquement de main se fit entendre.
Un claquement… Qui ressemblait fort à des applaudissements.
Alors apparu dans l’ombre la carrure d’un homme s’avançant lentement vers le centre de la pièce.
Une fois dans la lumière, l’homme s’arrêta, un sourire cynique au coin des lèvres.
- Que la partie commence.



A suivre…

Alors, des réactions, des idées ? ^^

Je passe en coup de vent, le temps me manque malheureusement  

J'ai adoré ton chapitre ! Il est plein de suspense ! Tu nous tiens en haleine jusqu'au dernier mot, bravo .
J'ai particulièrement aimé ce moment

inesd4 a écrit:Après ce soir, quoi qu’il ce passe, rien ne serait plus jamais pareil. Jane, Lisbon, Grace, Rigsby, Cho ainsi que John Le Rouge, arrivaient tous autant qu’ils étaient à un carrefour de leur existence. Qui vivrait, qui mourrait ? Resteraient ils les mêmes ou bien changeraient ils à jamais ? De quoi serait fait demain ? Aucun d’entre eux n’avait de certitude.
Dans les films les héros sont toujours prêts. Vivre ou mourir, peut leur importe, ils sont prêt, c’est tout. Mais nos héros à nous ne sortent pas d’un film. Il n’y aura pas d’hélicoptère pour les sauver au dernier moment, ni de pouvoir surnaturel pour les aider. Et s’ils venaient à mourir, personne ne sauraient jamais exactement dans quelle circonstance tout cela serait arrivé. Cho resterait toujours John Le Rouge aux yeux du monde entier. Un nom entaché à tout jamais, dans l’ignorance du courage et du dévouement dont aurait fait preuve l’agent, l’homme, l’ami. Il n’y aurait pas de justice, pas de happy end. Juste un profond silence, un trou béant, une écœurante injustice. Personne n’était prêt à y laisser sa vie. Mais chacun était prêt à agir, pour que ça change. Pour que la vie change, que Jane puisse enfin faire le deuil de sa famille, que l’entourage des victimes puisse enfin tourner la page. Pour un avenir meilleur.

C'est tellement réaliste !

Et que dire du moment Jisbon, à part qu'il est parfait ? Pas de phrases inutiles, juste un beau moment plein de tendresse.

Et la mise en scène de John le Rouge réveille de plus en plus ma curiosité. Je n'ai toujours pas d'idées ^^.

Ne nous laisse pas trop longtemps dans l'ignorance, je sais pas si je pourrais attendre lol. Enfin, avec les chapitres que tu nous donnes, je ne peux pas t'en vouloir  . Vivement la suite et merci

Mon dieu quel chapitre incroyable !!!   Mais t'as pas le droit de t'arrêter comme ça !!!! Pas juste à ce moment là !!!!

inesd4 a écrit:Dans les films les héros sont toujours prêts. Vivre ou mourir, peut leur importe, ils sont prêt, c’est tout. Mais nos héros à nous ne sortent pas d’un film. Il n’y aura pas d’hélicoptère pour les sauver au dernier moment, ni de pouvoir surnaturel pour les aider. Et s’ils venaient à mourir, personne ne sauraient jamais exactement dans quelle circonstance tout cela serait arrivé.

J'aime beaucoup ce passage. C'est tellement vrai.

inesd4 a écrit: « Ayant moi-même failli faire une erreur en sous estimant l’unité de votre équipe, je vais vous éviter d’en faire une à votre tour. Ne sous estimez pas la vie de la petite Zoé. Bien à vous. RJ »

Une dernière provocation de  . Il a la petite Zoé et il l'utilise pour déstabiliser l'équipe. Quel monstre de cruauté ! Mais on le reconnait bien la.

inesd4 a écrit:Tous les deux angoissaient de se dire au revoir.
- Lisbon, je ne veux pas vivre avec des regrets.
- C’est trop tard pour moi, soupira cette dernière.
- Que voulez vous dire ?
- Je n’ai pas de famille Jane. Je n’ai pas été capable de prendre soin de mes frères. Regardez, je ne les vois quasiment plus. Et je n’ai jamais trouvé la force d’en construire une. Je… J’ai tellement peur de reproduire le fiasco familiale que j’ai vécu que je m’interdis de… Enfin vous voyez. C’est stupide, je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça.
- Vous n’allez pas mourir Lisbon. Et vous allez former une très belle famille avec Zoé, dès que tout ça sera fini. Faites-moi confiance.
- Je l’espère… et vous ? Quels seraient vos regrets ?

Jane jeta un coup d’œil à la montre de Lisbon. 22h58. Il sourit tristement et releva les yeux vers sa patronne. Son regard était plus pénétrant que jamais, tellement déstabilisant que Lisbon en rougit. Puis Jane porta sa main sur la joue rosie de son amie et avança lentement vers ses lèvres. Lisbon ne bougea pas d’un millimètre, leur cœur battant la chamade. Elle crut exploser de mille sensations lorsque les lèvres de Jane touchèrent enfin les siennes, entamant un baiser plein de tendresse et de promesse.
- Maintenant, quoi qu’il arrive, je n’aurai aucun regret. Lui confia t il dans le creux de l’oreille.

C'est mon passage préféré. C'est tellement beau, tellement touchant. Et tellement réaliste, une scène comme ça pourrait tout à fait se produire dans la série.

inesd4 a écrit:Dans la chambre numéro une se trouvait Grace. On ne l’entendait pas mais on pouvait la voir pleurer, effondrée par les images qui défilaient sur un des murs. Des images de son ex fiancé, Craig O’Laughlin. Craig avec John Le Rouge, Craig avec Grace, Craig mort…
Dans la chambre numéro deux se trouvait Rigsby. On ne l’entendait pas mais on pouvait le voir hurler de rage et frapper la vitre afin que quelqu’un le sorte de là. Sur son mur à lui était retransmit en direct ce qu’il se passait dans la pièce numéro une…
Dans la chambre numéro trois, enfin, se trouvait Jane. On ne l’entendait pas, ceci dit je doute qu’un quelconque son puisse sortir de sa bouche. Il était prostré, complètement ahuri depuis une dizaine de minutes devant son mur. Son mur… sur lequel étaient affiché des vingtaines de photos d’une femme et d’une petite fille riant aux éclats, se promenant, puis se reposant dans un cercueil...

John le rouge dans toute sa splandeur ! Ce passage me fait vraiment peur . Comment vont-ils se sortir de cette situation ? Vont-ils seulement réussir à s'en sortir ? Et si ils s'en sortent , dans quel état seront-ils ?

En quelques mots tu l'auras compris, j'ai adoré ce chapitre     et j'attends le prochain avec une très grande impatience.

VLS VLS VLS

On sait le plan de Red John ! Il fait froid dans le dos. Les révélations des passés de Jane et Lisbon sont . Je m'attendais pas à ça. On "comprend" mieux pourquoi RJ en veut à Jane même si ça ne justifie en rien ses actes.
Mais pour Lisbon je m'y attendais pas, je suis surprise ! Même si j'espère que Lisbon n'a pas contribué à la mort de son père dans la série, j'avoue que l'idée est plausible ! On comprend que c'était un acte désespéré et qu'elle le regrette. Par contre, je suis très contente qu'entre Jane et Lisbon, rien ne change. C'est très beau  

On sent la tension dans tout ton chapitre, chapeau pour ça . Mais j'ai pas pu m'empêcher de rire quand j'ai lu :

inesd4 a écrit:Tous les regards se tournèrent alors vers le dernier restant. Cho.

Pour rien au monde je voudrais être à sa place . Être le centre d'intérêt de tout le monde, surtout dans une pareille situation, très peu pour moi  

Je pense que Cho va devoir choisir qui mourra en premier, de quelle façon etc. Voire pire, faire lui même les meurtres. Raison de plus pour ne pas vouloir être à sa place. J'ose même pas imaginer, je pense qu'il en serait incapable de tout façon...

Forman... Le traître ! Ce n'est pas une surprise pour lui par contre   

Quel sort réserves-tu pour la team ? Tu vas pas tous les faire mourir hein  ? Tu ferais pas ça ?
En tout cas, j'accroche toujours autant ! Merci de nous écrire cette fabuleuse fanfic'

Salut tout le monde!  
Après un bon mois de pause, voici la suite. La fin approche, mais elle me prend plus de chapitre que je ne pensais. J'espère que ça va vous plaire!
Merci à tout ceux qui suivent cette histoire et merci à toi 0Camille pour avoir commenté le chapitre précédent!

Bonne lecture!




- Je m’appelle Javier, entama l’homme d’une voix forte. Mais vous me connaissez sous le nom de John Le Rouge. John pour mon père et Rouge pour la passion… ou le sang. Mais ce soir John Le Rouge n’est autre que… L’agent Cho ! Fit-il avec un air très théâtral. Cela fait plus d’un mois que vous vous faites passer pour moi. Dit-il en s’adressant directement à Kimball. Alors autant pousser le vice jusqu’au bout. Ne soyez pas effrayé, ce sera juste une sorte de… d’expérience unique que je vous donne la chance de vivre. Vous allez voir, je suis sur qu’on va beaucoup s’amuser… Finit-il dans un sourire démoniaque.
Les cinq amis se lancèrent alors des regards terrifiés, prenant conscience que leur mort n’était plus qu’une question d’heure…


- James ! Amène notre invitée surprise. Ordonna Red John.
Teresa eu un mauvais pressentiment. Cette impression se confirma malheureusement à l’arrivée de Forman et de l’invitée.
Enfin, l’ « Invitée » … C’était un bien grand mot.
- Tata Tessa ! Hurla une petite fille aux longs cheveux bruns.
- Zoé… Murmura Teresa, accablée par la découverte.
- Je vois qu’il est inutile de faire les présentations ! Ironisa Red John en attirant l’enfant à lui.

Je crois que si l’on pouvait lancer des éclairs avec les yeux, Red John aurait été foudroyé sur place. Lisbon risquait bien de le haïr autant que son consultant. Son consultant d’ailleurs, dont l’homme en costume avait déjà tué sa femme et sa fille, était horrifié par la tournure que prenait leur entrevu.
Rigsby et Grace se tenait la main tout en essayant de trouver un plan. Quant à Cho, il aurait donné sa vie pour être à la place de cette petite fille au lieu d’être assis sur un trône, spectateur de la scène.

La faible luminosité de l’espace, la lumière n’éclairant que le centre de la pièce, n’aidait pas à se calmer ni à réfléchir objectivement. Ajouté à cela les grandes bâches blanches qui flottaient derrières nos convives, et le sentiment de profond malaise était à son comble.

- Je vous en prie, relâchez là, supplia Lisbon.
- Hum… ça dépendra de vous. Et de Cho.
Kimball écarquilla les yeux. Il avait compris qu’il allait bientôt devenir une pièce maitresse dans le jeu macabre de John Le Rouge, mais ignorait toujours quel serait son véritable rôle.

Forman, qui était toujours aux côtés de Red John, partit sans rien dire, et une lumière éclaira l’estrade de plein fouet, mettant ainsi en avant le futur décideur de leur avenir : Cho.
- Vous connaissez les blagues Carambars ? Vous savez, ces petits bâtons de caramel pour enfants, avec des blagues pour enfants. « Vous préférez manger les crottes de nez de votre voisin ou vous peindre le visage avec du caca de chien ? » fit il en mimant les guillemets.
Et bien, j’ai décidé de m’inventer écrivain de blagues carambar… Pimenté. Ainsi, Cho : vous préférez voir Grace agoniser avec un couteau planté dans le ventre ou bien voir ami votre Rigsby dans une de ces cages de verre où des litres d’eau vont s’abattre sur lui jusqu’à le noyer ? Demanda-t-il avec un sourire malsain.
- Non ! Hurla Jane. Vous n’avez pas le droit de faire ça, c’est une histoire entre vous et moi ! Vous voulez vous venger ? Alors allez-y ! Tuez-moi ! Mais laissez-les en dehors de tout ça !
- Au contraire Patrick ! C’est tellement plus machiavélique de te laisser spectateur de tout ça. De savoir que tes amis vont souffrir par ta faute et que tu ne peux absolument rien y faire. Je veux te voir impuissant, soumis, écrasé par le poids de la culpabilité et de la honte. Car pardonne-moi l’expression mais tu n’es rien sinon un pauvre homme dont l’existence est vouée au malheur, à l’échec et à la torture morale. Tout cela finira par te conduire au suicide. Et ce jour là, enfin, j’aurai ma véritable vengeance.
Jane ne disait plus rien. Sa réparti et son charisme avait disparu avec le mot suicide. Jamais John Le Rouge n’avait si bien lu en lui. Jamais John Le Rouge n’avait si bien su l’atteindre.

- Alors Cho ? Repris notre intraitable Javier. Que décidez-vous ?
Cho posa un regard inquiet sur ses deux amis, dont le sort était à présent entre ses mains.
- Je… Jamais je ne… Tenta de s’exprimer Kimball, totalement déstabilisé.
- Vous êtes MOI agent Kimball CHO ! Vous êtes John le Rouge ! Et John Le Rouge n’hésite JAMAIS ! Hurla Red John. Alors maintenant dépêchez vous de choisir où je sectionne un à un les doigts de cette enfant !
Au même moment, James Forman arriva avec une pince coupante et saisi violemment la main droite de la petite Zoé. Cette dernière hurla de peur, ce qui déchira le cœur de Lisbon.
- Arrêtez ! Ordonna Cho.
- Je n’ai toujours pas entendu votre choix ! Répondit fermement Red John, tout en faisant signe à Forman de continuer à approcher sa pince du pouce de la petite fille.
- Rigsby ! Hurla alors Cho. Je… Rigbsy, finit il la voix étranglée par l’émotion. La terreur, le regret d’avoir prononcé ses mots avant même qu’ils n’aient franchi ses lèvres, le regard insoutenable de la petite Zoé, et surtout, surtout, le regard horrifié de son ami Rigsby.

John Le Rouge ria a gorge déployée et ordonna à James de lâcher la fillette afin d’enfermer Rigsby dans le piège qu’ils lui avaient concocté. Cho et Rigsby échangèrent alors un regard lourd de sens, un regard que ni l’un ni l’autre ne pourrait jamais oublier. Dans celui de Cho se trouvait quelque chose qui ressemblait à un « pardonne-moi » empli d’un profond désarroi. Et dans celui de Rigsby, on pouvait lire un « Je te pardonne » empli d’une frayeur d’une rare intensité. Ce qui avait rendu Rigsby clément à l’égard de son ami, c’est qu’en le désignant lui, il épargnait la vie de Grace. Jamais il n’aurait pu lui pardonner s’il l’avait envoyé elle plutôt que lui. Durant ce bref échange, Jane, Grace et Lisbon hurlait à John Le Rouge de renoncer, qu’ils feraient ce qu’il voudrait s’il le relâchait, mais aucune supplice ne détourna Red John de la jouissance qu’il ressentait.

Quelques minutes plus tard, des litres d’eau se déversèrent dans la chambre en verre où Rigsby se trouvait. Ce dernier regardait partout autour de lui, essayant de trouver une faille afin de se sortir de cette impasse. Malheureusement pour lui John Le Rouge semblait bien avoir étudié son plan.

- Je suis fier de vous agent Cho. Vous avez su vous glisser dans ma peau avec une facilité déconcertante. Maintenant que vous avez réellement commis un meurtre ; où du moins, ce n’est qu’une question d’heure ; je vais pouvoir vous livrer à la police. L’agent James Forman se fera un plaisir de vous escorter demain matin et de témoigner sur le rôle que vous avez eu dans la mort de votre collègue, l’agent Rigsby Wayne.

Lisbon était estomaquée. Red John avait réellement pensé à tout. Son plan semblait être parfaitement calculé, et elle commençait à se demander si l’un d’entre eux arriverait à en sortir vivant. Elle dévia alors son regard sur son collègue emprisonné. L’eau lui arrivait déjà aux genoux. Le pauvre ne pouvait rien entendre de ce qu’il se passait ici, comme eux ne pouvait pas entendre le claquement de ses dents. Ils pouvaient seulement se voir, observer leurs peurs, leurs désespoirs. Peu importe comment cette nuit finirait, personne n’en sortirait indemne. Grace pleurait silencieusement la futur mort d’un deuxième amant, Jane semblait s’être plongé très loin dans les méandres de son âme, et Cho avait toujours ce regard horrifié, ce regard coupable. Coupable d’avoir envoyé un ami à la mort. Coupable d’impuissance. Coupable.

Ce fut les pleurs de la petite Zoé qui sorti Teresa de sa torpeur. Il fallait que tout ça finisse. Et vite. Elle savait que Red John avait un plan pour chacun d’entre eux, que rien ne serait laissé au hasard. Elle réfléchit et se dit que leur seule option était d’essayer de dévier Red John de ses plans. Mais comment ?

Puis soudain, son regard changea. Elle se redressa et fixa Jane.
- Tout ça c’est de ta faute. Lui dit elle d’une voix dure.
Cette simple phrase eut un effet considérable sur toutes les personnes présentes. John Le Rouge l’observa plus attentivement, Forman jeta un coup d’œil à son patron et Jane eut l’effet d’une claque. Il se reconnecta instantanément avec le présent.
- Patron… essaya de la raisonner Cho, sans trouver les mots.
- Quoi ? Fit Lisbon en haussant le ton. S’il n’avait pas usé de son charme pour servir son ego surdimensionné on n’en sera pas là aujourd’hui ! Et vous le savez très bien ! Alors oui, je sais. C’est dur. Moi aussi j’ai adoré le grand Patrick Jane. Mais aujourd’hui il est responsable de ce qu’il nous arrive. Regardez Rigsby. Regardez le ! Hurla t elle. Il a de l’eau jusqu’à la taille, combien de temps pensez vous qu’il lui reste, hein ?

Jane était si choqué par les paroles de son amie qu’il n’arrivait pas à sortir le moindre mot. Il la regardait avec tellement de peine et de désarroi, que Lisbon du se faire violence pour ne pas craquer.
- Tata Tessa, tu peux pas di ça… dit Zoé d’une toute petite voix tremblante. Il est gentil Patick. Ze l’aime moi…
- Ta tante a raison ma petite. Et puis tu m’as moi. Tonton John. Dit Red John d’une voix rassurante mais néanmoins tendue.
Il alla pour lui caresser la joue lorsque Zoé se recula.
- Tu ressemble tellement à ma fille… Souffla Red John.
Cet aveu ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde. Lisbon rebondit immédiatement dessus.
- Quel âge avait votre fille lorsqu’elle est décédée ? L’interrogea t elle de sa voix la plus compatissante possible.
John Le Rouge se tourna vers elle et lui répondit avec émotion. 3 ans. Sa fille avait 3 ans lorsque sa mère avait mit fin à leurs jours. 3 ans. L’âge de Zoé.

Voici pourquoi il s’était tant rapproché d’elle ces dernières semaines. Pour avoir un moyen de pression sur Lisbon et son équipe, certes. Mais aussi parce qu’elle lui rappelait son enfant, et qu’il s’y était attaché. Lisbon compris alors une deuxième chose essentielle : S’il se servait de Zoé pour faire pression sur eux, jamais il ne s’en prendrait réellement à elle. Et ça, ça changeait tout.

- Beaucoup de monde trouve qu’elle me ressemble… Continua Lisbon sur le ton de la confidence.
- Ils ont raison. Et dans un sens, vous ressemblez à ma femme.
Jane eut un haut le cœur. La scène qui commençait à se jouer devant lui lui donna la nausée.
- Vous savez, ce n’est pas un hasard si je vous ai toujours accordé une attention particulière. Continua John Le Rouge en fixant Lisbon de son regard sombre et envoutant. Vous avez ce que ma femme n’avait pas : le sens de l’équilibre. Vous êtes courageuse et êtes prête à tout pour défendre les valeurs que vous représentez. Vous avez du faire des choix difficiles. Le pseudo meurtre de votre père en était un. Sans doute le plus difficile de votre vie. Mais vous l’avez fait, et vous avez eu raison. Et puis Jane et moi ne sommes pas si différents. Vous étiez sa protégée… Vous serez la mienne, si vous le désirez.
Lisbon dégluti difficilement.
- Nous servons tous les deux l’équilibre de notre monde. Mais tout de même pas de la même manière… Tempéra t elle.
- C’est vrai. Fit Javier, tout en mettant sa main sur le poignet de Lisbon. Considérez alors que nous sommes les deux faces d’une même pièce. Des opposés. Mais des opposés nécessaires pour former une unité. Nous sommes des opposés Teresa, mais à nous deux, nous formons quelque chose.

S’en fut trop pour Jane qui se releva et fit un pas vers sa patronne, sous le regard sévère de Forman et Red John.
- Teresa, je t’en prie, regarde-moi. Teresa…
Red John lâcha alors le poignet de Lisbon et celle-ci se tourna vers Jane. Il semblait si désemparé, si blessé…
- Teresa je t’en prie, tu es… tu ne peux pas croire à ça. Tu vaux mille fois mieux que lui, mille fois mieux que…
- Mille fois mieux que toi. Le coupa sèchement Lisbon. Tu as mis la vie de Zoé en danger, tu as mis la mienne et celle de mon équipe en danger, tu n’es rien d’autre qu’un imposteur Jane.
- Patron, enfin, c’est Jane ! Jamais il ne nous a voulu de mal, vous le savez bien ! Essaya Grace de le défendre tant bien que mal.
- Es tu sûre de toujours penser cela, dans quelques minutes, lorsque tu verras Rigbsy se noyer sous tes yeux ? L’interrogea-t-elle avec pertinence. Grace, Cho… Finit-elle en se tournant vers son plus fidèle agent, je suis désolée. Je suis vraiment désolée. Mais plus tard, vous me comprendrez.

Elle avait bien insisté sur ses derniers mots et Cho fit un léger hochement de tête. Il n’était pas vraiment sur de comprendre, mais il avait saisi quelque chose dans le regard de sa patronne. De la détermination et de l’assurance. Il n’était sur de rien concernant la suite des évènements, mais il était sur d’une chose : Lisbon ; la femme, l’amie, l’agent ; reprenait du service. Et avec ça, le rôle le plus important qu’il lui ait été donné d’incarner.



A suivre...

Aaaaaah  . Voilà comment tu me laisses ^^. Tu peux pas t'arrêter là ! Je suis toute chamboulée, je sais pas si ce que je vais écrire sera cohérent...

Je suis épatée, j'ai vraiment senti le stress monter en moi, comme si je vivais la scène... Je me doutais du rôle de Cho, et je dirais même que je le redoutais... Non, mais c'est horrible . Comment pourra-t-il vivre après ça ? Pauvre Rigsby .

John le Rouge a atteint un seuil de terreur et monstruosité pas croyable... Il est ignoble.

Lisbon a un plan... John le Rouge ne s'en prendra pas à Zoé, c'est une bonne chose. J'espère qu'il marchera, et assez vite car la vie de Rigsby ne tient plus qu'à un fil... !  
Je plains aussi Jane, il doit se sentir coupable à un point inimaginable... Et le plan de Lisbon ne doit pas arranger les choses...

Ton écriture est parfaite. Tu as beaucoup de talent . Je sais pas comment je vais attendre la suite ^^. Encore bravo pour ce superbe chapitre

Merci 0Camille! Tes commentaires me motivent toujours pour écrire la suite :)

J'essaye de finir cette fiction avant la fin de l'année! De toute manière c'est presque fini. Mais le suspens est encore bien là et tu ne devrais pas être déçue du chapitre suivant  

A bientôt pour le prochain chapitre! ce weekend j'espère :)

Aaah je suis contente de te motiver alors  ! Et c'est à moi de te remercier, c'est vraiment un régal cette fic' .

Trop cool, il me tarde de la lire  !

Salut!  
Voici la suite, comme promis. J'espère qu'elle vous plaira!

Bonne lecture!  





- Maitre… Souffla Forman d’une voix peu assurée.
- Je sais James, je sais. Mais nous avons là une occasion inespérée… Souffla Red John à son tour. Les traits de son visage semblaient tirés. On le sentait tiraillé. Que faire ? Continuer le plan tel qu’il l’avait prévu ou bien profiter de l’occasion rêvée que lui présentait Teresa Lisbon afin d’enfoncer le clou un peu plus fort ?
Cho nota l’hésitation de l’homme et, jetant un coup d’œil à Rigsby dont l’eau lui arrivait à présent en haut du torse, encouragea Lisbon à agir.
- Il faut faire quelque chose maintenant, ou on y passera tous. Alarma t il sa patronne.
Lisbon le regarda puis lu en lui une totale confiance. Quoi qu’elle fasse, il la soutiendrait. Quoi qu’elle fasse, il l’a comprendrait. Quoi qu’elle fasse, il lui pardonnerait.

Elle regarda alors Jane, dont la souffrance n’avait jamais été aussi visible, aussi vive. Elle baissa les yeux puis…
- Vous avez raison Cho. Monsieur Javier ? Je sais qu’il n’est pas coutume de passer des accords avec vous, mais pourriez vous toutefois considérer ma proposition avec le plus grand intérêt ?
Ce dernier se tourna face à elle, curieux et séduit par l’audace dont elle faisait preuve.
- Je vous écoute. Dit-il de son air le plus attentif.
-  Vous voulez faire souffrir Patrick Jane ? Moi aussi. Je sais, ça peut paraître soudain, mais avec un de mes agents dans votre piège, tout s’éclairci. De plus, je sais que vous vous êtes attaché à la petite Zoé. Vous ne le savez peut être pas mais j’ai demandé à devenir légalement sa mère. Vous pourriez… Vous pourriez peut être avoir un rôle à jouer dans son éducation.
- Bien sur, ajouta t elle précipitamment voyant Forman douter de sa sincérité, il faudra modérer certaines choses… Je ne suis pas d’accord avec vos manières de faire mais dans le fond… Votre point de vue sur l’équilibre du monde est… Je veux dire, c’est si juste. Et puis, qui suis-je pour juger de vos actes quand j’ai moi-même commis l’irréparable en… en tuant mon propre père… Finit-elle la voix serrée.
- Teresa… Articula difficilement Jane, les larmes menaçant de couler, la gorge serrée.
Mais Lisbon se refusa à lui accorder le moindre regard.

Seul Zoé sembla trouver grâce aux yeux de Lisbon.
- Tata Tessa… pleura Zoé. Tata Tessa…
Celle ci s’accroupi alors en face d’elle et lui caressa doucement les cheveux. Elle essuya de son pouce les larmes qui roulaient sur les petites joues charnues de l’enfant et tenta difficilement de sourire. Mais quand elle voulu la prendre dans ses bras, Zoé s’écarta.
- Non ! Ze t’aime plus ! Cria t elle en reculant. Patick ! Finit elle en courant dans la direction du mentaliste.
Ce dernier écarta ses bras pour y lover la petite tornade aux cheveux bruns puis fondit en larme. Il ne pouvait voir tout ce qu’il avait reconstruit depuis 6 ans voler en éclat. C’était si dur… Il comprenait que Lisbon veuille sauver son équipe, mais à quel prix… Zoé, lui, n’étaient ils que des dommages collatéraux pour elle ? Ce n’était pas possible, il l’a connaissait si bien maintenant, ça n’était pas elle. Rien de la femme qui se trouvait devant lui à présent n’était la Lisbon qu’il avait connu. Et il préfèrerait mourir que de la voir se transformer malgré elle en un disciple de son pire ennemi.

Lisbon, dont toute vie semblait l’avoir quitté, se releva la mort dans l’âme. Une fois de nouveau face à Red John, elle laissa tomber son regard dans le vide.
- J’ai tellement été manipulée… Commença t elle d’une voix lente et lasse. Il m’a tout prit. Ma fierté, ma confiance, Zoé… Il m’a volé 6 ans de ma vie.
- Patron… Essaya de la raisonner Grace une énième fois.
Mais Lisbon leva lentement la main lui faisant signe de se taire.
- Dites à James de prendre Zoé. Continua Teresa en ancrant cette fois ci son regard dans celui de Red John. Qu’il l’emmène ailleurs. Loin.
Javier hésita puis acquiesça. Lisbon n’entendait plus rien à présent, elle s’était volontairement déconnectée de la scène pour ne pas entendre Zoé hurler, ni voir Jane la supplier. Elle supposa Grace pleurer, les mains tapant sur la cage en verre enfermant son amant. Rigsby se démener pour rester à la surface, avant que l’eau n’arrive au plafond. Et Cho… Etrange. Pour Cho elle n’imaginait rien d’autre que son visage fermé accompagné de son silence. Elle les connaissait si bien…

- Et maintenant ? Demanda Red John amusé et envouté par le cran de la jeune femme.
- Aidez-moi à me libérer.
Red John l’a scruta. Avait-il bien compris ?
- Je dois me libérer de son emprise. De lui…
- Comm…
- Aidez-moi à le tuer. Le coupa Lisbon d’une voix sans appel.
Grace ne pleurait plus. Elle était comme morte de l’intérieur. Cho fut surpris mais ne le montra pas. Il avait confiance en Lisbon et s’interdit de douter. Jane quand à lui, fixait son amie avec le même regard que celui d’un animal quand il comprend qu’on va l’euthanasier. Il n’y avait plus aucune combativité dans son regard. Seulement de la lucidité et de la douleur. Une douleur atroce, de celles qui vous broient l’estomac et vous coupent le souffle. De celles dont vous ne vous relèverez jamais.

- James !
- Oui maitre ? répondit l’intéressé en accourant.
- Reste ici. Et observe. Il va falloir modifier certaine chose dans ton rapport de police demain matin.
- Que voulez vous dire ?
- Patrick Jane va mourir ce soir. De la main de notre chère et tendre Lisbon. L’enfant est en sécurité ?
- Oui.
- Bien.

John le Rouge se mit alors derrière Lisbon ; qui n’osait plus bouger, les bras le long du corps, le regard posé sur un point invisible ; et posa une main sur son épaule. Il s’approcha encore jusqu’à ce que son torse soit en contact avec son dos. Puis il glissa son arme dans sa main droite.
- Epatez-moi. Souffla t il dans ses cheveux, la faisant frissonner toute entière.
Puis il alla pour retirer sa main de son épaule mais Lisbon la lui rattrapa.
- Restez. L’implora t elle.
John le Rouge sourit, puis revint se poster comme il l’était. Son torse contre son dos, une main sur son épaule, l’autre sur sa hanche. Il était légèrement décalé vers la gauche afin de mieux voir l’expression tortueuse sur le visage de Patrick Jane.

Lisbon releva alors son bras droit, ramena son bras gauche en appui et respira profondément. Elle pouvait sentir le souffle de Javier lui caresser dangereusement la naissance de son coup, sa main lui enserrer possessive ment sa hanche, son torse se tendre virilement contre son dos. Red John dégageait une tension sexuelle, une tension que ressentait Lisbon jusque dans ses doigts. Son arme allait une nouvelle fois être le prolongement de son corps. A l’instant même où elle appuierait sur la gâchette, la tension qui l’occupait partirait d’un coup avec la balle. La vie qui l’animait partirait en même temps que la balle toucherait son corps. C’était simplement un prolongement. Une suite logique. Un parcours de domino.

- Adieu Jane. Dit-elle d’une voix suffisamment forte pour que tout le monde l’entende. Je t’aime. Avait elle finit dans un murmure inaudible.

Puis le coup de feu retentit.


Au dernier moment Lisbon avait retourné son arme contre elle, visant l’intérieur de son épaule. Elle avait espéré que la balle la traverserait pour aller se loger dans le cœur de Red John. Et c’est ce qui ce passa. Elle tomba alors en arrière, sous le poids de sa propre douleur, en parfaite synchronisation avec Red John.
Dans la foulée, elle tendit son arme vers James Forman. Mais celui-ci fut plus rapide, et il l’a blessa au niveau de l’abdomen. Le coup de Lisbon l’atteignit quelques dixième de secondes plus tard, en pleine tête.
Elle pointa alors, dans un dernier effort, le canon de son arme vers la cage en verre qui retenait Risgby. Puis tira. Et s’effondra.

- Rigbsy ! Hurla Grace, accourant vers lui. Je t’en prie respire !
L’eau envahissait à présent toute la pièce.
Cho, toujours ligoté et menotté à sa chaise, se sentait impuissant.
- Jane ! Hurla t il à l’intention de son ami. Jane, ressaisis-toi ! Tenta désespérément Cho de le ramener au présent.
Mais Jane ne répondait pas. Cho sauta alors sur sa chaise afin d’avancer vers eux. Il dégringola l’estrade dans une grimace puis essaya de ramper jusqu’à Lisbon.
- Il ne respire plus ! S’affola Grace. Cho ! Il ne respire plus !
- Massage. Cardiaque. Prononça lentement Jane. Il faut… Il faut…
- Jane, aide-moi à trouver les clefs ! Lui ordonna Cho.
Patrick Jane se leva alors, tituba, et fit un tour sur lui-même. Il ne comprenait pas… Il était censé mourir.
- JANE ! Insista Cho. Les clefs !
Jane s’approcha alors de Forman, et lui fit les poches. Quand il eut enfin trouvé ce qu’il cherchait, il se libéra et lança les clefs à Cho qui se libéra à son tour avant de faire de même pour Lisbon, Grace et Rigsby.

Jane était immobile. Elle était là, devant lui. Lisbon, sa Lisbon. Elle respirait difficilement… Pourquoi est ce que… Il y avait du sang partout sur elle. Jane ne comprenait pas. Il s’avança alors vers elle, le regard hagard. Puis il s’effondra à genoux et pleura.
Il pleura tout ce qu’il n’arrivait plus à pleurer depuis la mort de sa femme et de sa fille. Il était incapable de bouger, il était tétanisé.

Cho revenu rapidement vers lui. Maintenant qu’il n’avait plus menottes ni chaise, il souleva délicatement le corps de Lisbon, qui reposait toujours sur celui de Red John, et le déposa quelques mètres plus loin, près de Jane. Il enleva sa chemise et s’en servit pour compresser les blessures de Lisbon.
- Grace ?
- Il ne respire toujours pas !
- Jane, dit Cho en plantant son regard dans le sien. Prends ma place, lui intima t il en accompagnant le geste à la parole.
Quand Jane eut ses mains posées sur les points de compression, Cho courut vers Forman et prit son portable.

Il composa rapidement le numéro des secours et leur expliqua la situation. Puis il composa le numéro du CBI… et se ravisa. Le CBI le prenait pour Red John. Il ne pouvait pas les appeler.
- Mancini… Lui souffla Lisbon. Cet effort la fit tousser, et du sang perla de ses lèvres. Elle accrocha alors le regard de Jane puis s'affola. Zoé... Dit elle dans un dernier effort avant de sombrer dans l'inconscience.



A suivre...

Après avoir vu le 6x08, il faut que je lise ton chapitre ! Et quel chapitre ^^ ! Red John est enfin mort, grâce à Lisbon. J'avoue que jusqu'à la fin je me suis demandée quel était son plan. Bravo Lisbon, t'es trop forte  ! Bon, le truc c'est qu'elle est blessée et Rigsby ne respire plus...
Heureusement que Cho est là ! Il réagit rapidement et il garde la tête froide, ce qui n'est pas facile dans des situations pareilles. Jane est choqué, on peut le comprendre le pauvre. Il a cru que Lisbon allait le tuer... Non mais il est bête ou quoi ?  . On va dire que c'est parce qu'il a été dépassé par la tension et ses émotions .

Est-ce que Lisbon et Rigsby vont s'en sortir  ? Comment vont-ils retrouvé la petite Zoé ?
J'espère avoir bientôt la suite  

Bravo à toi ! Je suis toujours à fond dedans

Ta fiction est vraiment géniale mais la je dois dire que ce chapitre m'a achevée...   Pauvre Jane... J'espère que Lisbon va s'en sortir, il s'en remettra pas sinon...

Et voici le dernier chapitre!   
J'essayerai de ne pas trop traîner pour l'épilogue.

Merci encore à vous tous qui suivez cette fic!
0Camille: Merci de tes fidèles commentaires! C'est sur que cette journée va marquer pendant longtemps nos amis du CBI.
MentalistAddict: Merci beaucoup pour ton compliment! J'espère que la fin te plaira tout autant.

Dans ce dernier chapitre: Un style tout à fait différent. On a abandonné l'action pour passer aux constats. Je ne le trouve pas aussi captivant que les précédents mais bon... J'espère tout de même qu'il répondra à vos attentes.
Bonne lecture!   




Il composa rapidement le numéro des secours et leur expliqua la situation. Puis il composa le numéro du CBI… et se ravisa. Le CBI le prenait pour Red John. Il ne pouvait pas les appeler.
- Mancini… Lui souffla Lisbon. Cet effort la fit tousser, et du sang perla de ses lèvres. Elle accrocha alors le regard de Jane puis s'affola. Zoé... Dit elle dans un dernier effort avant de sombrer dans l'inconscience.

********************************************************************

3 jours plus tard…

Ses yeux papillonnèrent un instant avant de se poser fixement sur le plafond blanc.
Une main serra la sienne, ce qui lui fit tourner la tête. Il était là.
- Bonjour, murmura le grand blond.
- Salut, sourit la brune de sa voix rauque.
Elle tenta de se redresser mais une douleur l’assailli au niveau du ventre. Jane se redressa et posa sa main sur son épaule droite.
- Ne bouge pas, j’appelle un médecin.

Quelques instants plus tard un homme en blouse blanche entra. Il examina Lisbon puis prit la parole.
- Vous avez eu beaucoup de chance. La balle qui s’est logée dans votre abdomen n’a pas fait d’énorme dégât. Mais quelques millimètre plus haut et c’était la mort assurée. En ce qui concerne votre épaule il vous faudra quelques semaines de rééducation avant de pouvoir récupérer toutes vos capacités. Mais dans l’ensemble, vous allez très bien.
Lisbon sourit par politesse mais en réalité elle avait peu écouté les paroles du médecin. Une seule question l’obnubilait : Qu’était il advenu des autres ?
Rigsby avait il survécu à sa noyade ? Cho était il entre les mains de la justice ? Zoé était elle en sécurité ? Jane, derrière son sourire rassurant, lui avait il pardonné ?

- Teresa ? ça va ?
Lisbon releva la tête et croisa le regard azur de son consultant au dessus d’elle. Le médecin n’était déjà plus là.
- Dis-moi. Ne me laisse pas dans l’ignorance Jane, je t’en supplie.
Jane acquiesça et pris sa main.
- Tu as dormi durant trois jours. J'ai cru que tu ne te réveillerais jamais.
- Comment va l'équipe? Et Zoé?
- Zoé va très bien. Elle a été prise en charge par un service de pédopsychiatre afin d’évaluer ses séquelles psychologique suite à ce qu’il s’est passé. Mais elle s’en sort très bien, ne t’inquiète pas. Cho a été arrêté à l’arrivé de la police au hangar. Mais il a été libéré depuis. Grâce au témoignage de Grace et du mien. Il fait toujours l’objet d’une enquête mais avec ton témoignage ce cinéma devrait prendre fin.
- Bien. Et… Et Rigsby ? Demanda t elle avec angoisse.

Jane crispa un peu plus sa main sur celle de son amie.
- Les secours ont réussi à le réanimer. Mais il est dans un coma profond. Les médecins ont peu d’espoir.
Lisbon comprit et sa gorge se serra.
Pourquoi avait il fallu qu'elle s'en sorte et pas lui? Pourquoi avait il fallu que l'un d'eux soit entre la vie et la mort aujourd'hui? Pas Rigsby, pas lui... Aucun d'eux d'ailleurs. Ils étaient son équipe, sa famille. La vie est d'une cruauté sans limites.
Les larmes montèrent alors silencieusement à ses yeux. Elle tenta de redresser la tête mais la première larme finit par perler et elle s'effondra.
- Lisbon… Teresa... chut… Tenta Jane de la consoler alors que les larmes dévalaient leurs joues. Je suis désolé… étouffa t il dans sa chevelure. Désolé…

******************************************************************

Jane arriva tout sourire à l’hôpital. Aujourd’hui cela faisait une semaine que Teresa Lisbon s'était réveillée. Et aujourd'hui, il allait enfin pouvoir la ramener chez elle.
- Prête ?
- Oh que oui !
Il sourit, pris sa valise d’une main et lui offrit son autre bras pour la stabiliser.
Il l’admirait tellement… Pourtant, chaque nuit il revoyait ce regard. Il réentendait ces paroles.

« Tout ça c’est de ta faute. »
« Tu as mis la vie de Zoé en danger, tu as mis la mienne et celle de mon équipe en danger, tu n’es rien d’autre qu’un imposteur Jane. »

Et cette proposition écœurante de son pire ennemi…

« Vous étiez sa protégée… Vous serez la mienne, si vous le désirez. »

Et Lisbon qui entre encore un peu plus dans son jeu, l’achevant avant de pointer le canon de son arme sur lui…

« Vous voulez faire souffrir Patrick Jane ? Moi aussi. »
« Il m’a tout prit. Ma fierté, ma confiance, Zoé… Il m’a volé 6 ans de ma vie. »

Il savait bien, pourtant, que tout ceci n’était qu’un tissu de mensonge. Que c’était seulement une mise en scène, un plan. Un plan qui leur a sauvé la vie.
Mais il ne pouvait s’empêcher de se demander si une part de tout ceci n’était pas vraie. Il avait souvent trahi Lisbon lorsqu’il s’agissait de John Le Rouge. C’était de sa faute si tout ça leur était arrivé car c’était son plan à lui. Il avait réellement mis la vie de ses amis en danger. Bien sur, ils étaient conscients des risques. Bien sur, ils avaient donné leur accord pour ce plan. Mais il aurait pu les en empêcher, et il n’avait rien fait pour ça.
Pour une fois qu’il collaborait avec eux concernant Red John… Un des leurs ne s’en sortirait probablement pas.

- Jane ? Tu m’écoutes ?
Ce dernier releva la tête et tomba sur le regard de Lisbon.
- Oui. Enfin tu me connais, fit-il de son air taquin, si je ne t’écoute pas je t’entends !
Et elle fit ce dont il était sur qu’elle ferait : lui décocher une petite tape dans l’épaule, accompagnée de sa petite moue boudeuse.

**********************************************************************

Quelques jours plus tard…

Cho avait été blanchi dans un communiqué de presse réalisé par Bertram lui-même. L’histoire entière avait été déballée au grand public et l’enquête enfin close déchainait la critique.
Grace se rendait tous les jours au chevet de Rigsby, espérant qu’il se réveille. Hélas, les jours passaient sans aucun signe d’amélioration. Lisbon et Jane s’y rendait régulièrement eux aussi. Ainsi, ils se retrouvaient souvent tous les trois autour de leur ami hospitalisé. Pourtant, rares furent les fois où ils croisèrent Cho. Ce dernier se faisait très discret et s’arrangeait pour passer lorsqu’il n’y avait personne.
Cho s’était sentit coupable lorsqu’il avait du choisir entre Grace et Rigsby. Et depuis cet instant, la culpabilité ne l’avait plus quitté. Au contraire, elle le rongeait un peu plus chaque jour. Car aujourd’hui, à cause de son choix, son ami était dans un profond coma. Bien sur, Grace Jane et Lisbon ne résonnaient pas comme cela. Pour eux Cho avait été très courageux. Si ça n’avait pas été Rigsby ça aurait été Grace. Ou bien Zoé.

- Cho ? ça me fait plaisir de te voir. Sourit Lisbon en ouvrant sa porte d’entrée.
- Bonjour Patron.
Elle le fit entrer chez elle et lui servit un café.
- Comment vas-tu ?
Cho sembla hésiter un instant, attendit qu’elle prenne place à son tour sur son grand canapé blanc puis planta son regard dans le sien.
- Je vais partir.
- Quoi ? S’écria presque Lisbon manquant de renverser son café.
- Je vais partir. Répéta l’asiatique avec la même impassibilité.  
- Comment ça partir ? Où ?
- Je vais demander ma mutation dans le service de la lutte anti gang.
Lisbon accusa le coup puis posa sa tasse de café sur la table basse.
- Cho… commença t elle en posant sa main sur le bras de son ami, tu sais que tu n’as rien à te reprocher, n’est ce pas ?
- Le bonheur n’attend pas Patron. Regardez où en sont Grace et Rigsby aujourd’hui. Ne perdez pas le même temps qu’eux.
- Cho, Jane n’est pas le sujet là. C’est vous. Cessez de vouloir nous fuir, vous êtes… Vous êtes l’ami le plus loyal que j’ai pu avoir jusqu’à présent et…
- Merci Patron. Mais…
La gorge de Kimball Cho se serra. Cet homme, si froid et imperturbable en tout temps, était entrain de se fissurer.
- Mais c’est ma décision. Acheva-t-il tout en se levant. Prenez soin de vous.
Un dernier regard, un dernier geste, puis la porte se referma.

********************************************************************

«  Tout ça c’est de ta faute Jane ! Tu n’es rien d’autre qu’un imposteur ! » Hurlait Lisbon
Il courrait mais sa voix le rattrapait toujours.
« Tu m’as volé 6 ans de ma vie ! Manipulée ! Tu t’es servi de nous ! »
Il courrait encore, toujours plus vite, mais sa voix était toujours là.
Soudain elle apparut de nulle part et le pointa de son arme.
« Adieu Jane »

NON !!!!!!

- Jane ! Jane ! L’appela Lisbon.
Jane se redressa. Il était dans le salon de son amie, sur son canapé.
- Tu t’es endormi devant le film cet après midi. Je n’ai pas osé te réveiller. Lui expliqua t elle devant son air perdu. Ça va ?
- Oui. Oui pardon. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Répondit Jane en calmant sa respiration.
Mais son regard était fuyant.
- Jane… Je crois qu’il est temps qu’on parle.
- De mes troubles du sommeil ? Oh ça, tu sais, depuis le temps… Tenta-t-il d’esquiver.
- De nous… Et de l’entrepôt.
Jane soupira puis s’ébouriffa les cheveux.
- Très bien. Je t’écoute.
Lisbon s’assit alors sur le canapé au côté de son ami puis inspira profondément.
- Je t’entends parler dans tes cauchemars. Je suis… Jane je suis désolée d’avoir du te dire ces choses horribles mais je ne les pensais pas. Je n’ai jamais pensé un mot de tout ça.
- Pourtant, je ne t’ai pas facilité la vie ces 6 dernières années…
- Non, c’est vrai. Mais ta présence m’a rendu plus heureuse que jamais Jane. Oui, tu es un emmerdeur incroyable mais tu es aussi une personne extraordinaire qui a su transformer ma vie rien que par sa présence. Pour rien au monde je n’échangerai ces années passées avec toi. Tu m’entends ?
Patrick Jane sentit tous ses muscles se relâcher. Il était soulagé d’un poids qui le rongeait depuis ce fameux jour. Aujourd’hui, enfin, il se sentait plus léger.
- Plus que ça ma chère Lisbon : je t’écoute.
Il l’a gratifia alors d’un immense sourire puis déposa un baiser sur sa joue. Lisbon, surprise, du se ressaisir lorsqu’elle entendit son téléphone sonner.


Grace.

  alors oui il y a moins d'action dans ce chapitre mais beaucoup d'émotions. Ouf Lisbon s'en est sortie mais Rigsby n'a pas eu cette chance, il est dans un profond coma et il y a peu d'espoir pour lui. Pauvre Grace et surtout pauvre Cho tellement rongé par la culpabilité d'avoir envoyé son ami à la mort qu'il veut quitter l'équipe. Et Jane qui fait des cauchemars et qui revoit cette scène où Lisbon lui envoyait ces horreurs à la figure bien qu'il sache qu'elle ne les pensait pas. Puis ce coup de fil de Grace à la fin qui ne me dit rien qui vaille. Je dis que ça sent pas bon pour Rigsby. Bref, un dernier chapitre à la hauteur de ta fic , c'est-à-dire d'une très grande qualité , très agréable à lire , empreint d'émotions et pour ça je te dis un énorme merci. Tu as beaucoup beaucoup beaucoup de talent                      ( a côté de ta fic, la mienne me semble bien médiocre ). J'attends ton prologue avec impatience

Lisbon s'en ai sorti . La scène de l'hôpital est très belle !  
Pauvre Rigsby... J'espère qu'il va s'en sortir. D'ailleurs, on va le savoir très bientôt. J'ai de l'espoir pour que l'appel de Grace soit une bonne nouvelle :)
Je plains aussi Cho, je savais qu'il ne pourrait jamais se pardonner d'avoir choisi Rigsby. Ou alors, il faudrait que celui-ci lui dise qu'il le pardonne... Il faut vraiment qu'il s'en sorte !
On voit très clairement que cette épreuve a laissé des séquelles à tout le monde : Cho qui est rongé par la culpabilité tout comme Jane qui ne cesse de penser aux "reproches" de Lisbon, Lisbon et Rigsby (s'il ne meurt pas ) pour avoir frôler la mort, et enfin Van Pelt qui a subit tout ça, et qui va peut-être perdre celui qu'elle aime...! Red John est mort mais il a réussi à briser chacun d'entre eux !

Il y a certes moins d'action, mais je suis d'accord avec MentalistAddict, il y a beaucoup d'émotions  

Vivement l'épilogue ! :)

Ta fic est superbe pourquoi as tu arrêté ??? J'espère que tu vas posté une suite !!