Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
+7
Sweetylove30
diamsley
Cdt63
Johel
Calypsoh
Karo
mococoa
11 participants
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonjour à tout le monde
Après m'être essayée à la fiction par un NC17, je reprend mon clavier pour une fic un peu plus longue, et surtout, j'attends des retours de votre part afin de pouvoir m'améliorer.
Donc cette fic s'intitule Sans mentir. Je ne suis pas une experte dans tout ce qui est rating, je ne sais d'ailleurs pas trop où je veux mener l'histoire, d'où l'importance des reviews que vous voudrez bien m'accorder
Le début de la fic se situe en début de saison 4. Donc spoilers.
les personnages ne m'appartiennent évidemment pas...
J'espère que vous apprécierez. Place à la lecture!
SANS MENTIR
Chapitre 1
J’avais tué un homme…en l’espace de 5 secondes, j’avais ôté la vie d’une personne. Certes, j’étais persuadé qu’il s’agissait de Red John, de mon ennemi de toujours, de l’homme qui avait ruiné ma vie, le seul aussi qui me permettait de continuer à vivre, via cette vengeance que je m’étais juré d’assouvir.
Il m’avait dit des choses que seul Red John pouvait savoir. Lorsqu’il a commencé à parler de ma fille, de ma douce, naïve, fille, je ne pouvais plus réfléchir. Je pouvais seulement laisser agir mes émotions à la place de ma réflexion. Évidemment, avec le recul, il était aisé de savoir que en grand manipulateur, Red John aurait fort bien pu envoyer une taupe à sa place. Mais sur le moment, je ne pouvais pas prendre de recul.
J’ai tué un homme. J’ai évité la prison, non pas parce que je ne voulais pas payer ce crime, mais lorsque je me suis rendu compte que tous les indices récoltés par l’équipe ne pouvaient avoir qu’une conclusion, que je n’avais pas tué Red John mais une de ses taupes, ben je m’étais aussi rendu compte que mon Némésis courrait toujours, et que donc, il pouvait frapper encore et encore. Et surtout, je m’étais rendu compte que je n’avais absolument pas assouvi ma vengeance. Au contraire, j’étais bel et bien tombé dans un de ses nombreux pièges. Il m’avait encore eu. J’étais devenu un criminel. J’aurais pu vivre avec la mort de Red John sur la conscience, je n’attendais que ça. Mais là, quand bien même Carter était une ordure, j’avais tué la mauvaise personne.
Et là, 4 mois après, j’étais de nouveau au CBI, allongé sur mon canapé, feignant de dormir. Feignant d’aller bien. Feignant d’être persuadé d’avoir tué Red John. Seule Lisbon savait. Elle était la seule à savoir que je n’avais pas tué Red John. Je lui avais sorti cette information dans la voiture, en sortant de mon procès, mais jamais, ô grand jamais, elle n’avait osé m’en reparler. Elle ignorait désormais tout ce qui avait trait à Red John. Elle ne m’en parlait plus et ne voulait plus rien savoir.
L’ambiance de l’équipe avait changé. Certes, tout le monde faisait comme si rien ne s’était passé, mais l’air était différent. On ne disait rien, mais une ambiance chargée en sentiments volait au-dessus de nos locaux. On se complaignait dans ce silence, sachant pertinemment que si une vanne était ouverte, on risquait l’implosion.
Ils avaient tous pris des risques pour moi. Tous. Cho avait même joué le double espion afin de suivre mon plan pour faire revenir Lisbon. D’ailleurs, le fait que je me fus acharné à la faire revenir, n’était pas passé inaperçu. Certains disaient même que c’était encore un de mes plans calculateurs, car je savais que Lisbon me permettait d’assouvir cette dite vengeance. Car je savais la manier, la manipuler pour atteindre mes objectifs.
Je préférais les laisser croire. L’unique chose qui m’embêtait était que Lisbon elle-même puisse penser ça. Car non, ce n’était pas la raison. Certes il était plaisant de l’avoir comme chef, de la taquiner à longueur de journée, d’attendre nos matchs de ping-pong verbaux avec impatience, de la mettre devant le fait accompli lorsque je montais un de mes « plans foireux » comme elle aimait à les qualifier. Certes à plusieurs reprises je l’avais manipulée. Plus encore, au tout début de notre collaboration, je ne la percevais que comme un pion qui me permettait d’atteindre le roi du jeu d’échecs.
Mais je m’étais laissé prendre au jeu. Je m’étais laissé aller à vivre, et ces rares moments où l’homme caché derrière ma carapace avait refait surface, j’avais apprécié. Oui j’avais apprécié Van Pelt, sa douceur, sa naïveté. J’avais apprécié Rigsby et son air de grand benêt toujours prêt à faire des blagues, et cependant le plus droit et joyeux de mes compagnons d’infortune. J’avais apprécié Cho et son flegme, sa droiture d’esprit et sa fidélité. Et j’avais apprécié Lisbon. Ce petit bout de femme à la carapace aussi épaisse que la mienne, qui elle aussi se permettait de lâcher son moi intérieur par moments. Son caractère, sa répartie, son dévouement envers les plus faibles. Je soupçonnais d’ailleurs qu’elle m’ait laissé entrer dans son équipe pour cette raison. J’étais faible, elle voulait me secourir. Mais elle savait être douce, être tendre, et…je ne savais pour quelle raison, mais c’était mon alliée. Elle était là, toujours là. Et serait encore là. Je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser.
D’ailleurs je culpabilisais depuis 8 ans désormais. Mais dernièrement je culpabilisais de ce que j’avais fait endurer à ces 4 personnes. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi froid et distant que je l’avais voulu auparavant. Si je ressentais de la culpabilité, cela voulait forcément dire que j’étais vivant. Et que je me souciais des autres (même si j’évitais évidemment de le montrer).
Van Pelt avait tiré sur l’homme qui était censé l’épouser. Red John s’était servi d’elle pour m’atteindre. Elle montrait un nouveau visage désormais. Elle se faisait plus dure. Je m’en souciais, mais elle ne laissait rien paraître. Et comme le silence quant aux faits dérangeants semblait être roi au sein de notre équipe, je me gardais bien de remuer le couteau dans la plaie. Mais je m’en voulais.
Et pour Lisbon aussi, je culpabilisais. Elle n’avait plus de vie. Elle était bien sûr une acharnée de boulot, ça c’était même avant que je n’entre dans sa vie. Mais désormais, ma vengeance était sienne.
Mais je ne pouvais pas lui parler. Oh si, on essayait de faire comme avant. Comme avant ce jour dans le hall du centre commercial. On essayait de retrouver nos piques, ne serait-ce que pour l’équipe. Mais nous 5, nous ne fonctionnions qu’avec des faux semblants. Ça sonnait tellement faux par moments…. enfin, tout au moins eux, en était désormais conscients. Car pour moi, cela faisait bien longtemps que la vie sonnait fausse. Eux n’étaient rentrés dans ce schéma que 4 mois auparavant. Le masque que j’arborais depuis 8 ans s’était propagé à l’équipe désormais. Alors j’agissais avec eux comme si rien ne s’était passé. C’était ce qu’ils attendaient.
Avec Lisbon en revanche, quand bien même une apparence de normalité semblait être présente, avec Lisbon cela avait changé. Elle se faisait plus distante. Elle partait souvent seule désormais. Menait des enquêtes seule. Restait seule. Et moi je n’osais plus. Je n’osais plus venir frapper (ou pas) à son bureau pour un oui pour un non. Je n’osais plus l’appeler aussi souvent, pour un oui, pour un non. Je la laissais. Je la lâchais. Une sorte d’accord tacite avait été établi entre nous. Je ne la mêlais plus autant qu’avant à tous mes plans extravagants. Je la laissais essayer de se reconstruire. Car je la savais blessée. Je savais que JE l’avais blessée. Je savais que j’avais en quelque sorte brisé quelque chose.
Pourtant, j’avais tout autant si ce n’est plus besoin d’elle qu’avant. Et pas seulement du point de vue vengeur. Non, j’avais besoin de son assentiment, et c’est peut-être ce qui changeait désormais. Même si elle ne me faisait plus confiance, ma confiance en elle était entière et avait été renforcée par le crime que j’avais commis. Elle s’était démenée pour sauver encore une fois mon âme. Si tant est que j’en ai encore une.
Je souffrais de la voir s’éloigner de moi, mais je savais qu’elle en avait besoin. Et je l’avais tellement fait souffrir que je ne pouvais qu’acquiescer en silence à cet accord.
Mais je ne supportais pas cette distance entre nous. Lors des enquêtes, lorsque nous nous retrouvions tous deux face à des étrangers, j’avais besoin d’elle. Je cherchais son regard. Qu’elle me renvoyait doux. Notre relation avait évolué, l’humour était toujours présent entre nous, mais moins qu’avant. Et il avait été remplacé par quelque chose qui relevait du domaine du sensible. Nos regards avant joueurs, étaient désormais empreints d’une inquiétude latente mêlée à un sentiment fort de compréhension. Nous nous comprenions par le regard. Nous échangions bien plus par regards que par paroles désormais. Et nos vrais sentiments passaient par ce moyen. Elle savait quand j’étais mal à l’aise. Elle savait quand j’étais énervé. Elle savait quand je ne contrôlais plus.
Même si nos paroles semblaient normales aux yeux de tous, notre complicité était désormais à un autre niveau. Notre complicité n’était plus uniquement taquine, non, elle était plus douce, plus intime, plus fuyante et gênante aussi.
Dans mes regards elle pouvait lire de la culpabilité, de la redevabilité et de l’admiration. Dans les siens, je pouvais lire de l’inquiétude, de la méfiance, mais également de la douceur.
Ainsi, nous jouions tous deux un double-jeu. Aux yeux des autres, rien ne s’était passé, personne n’arrivant encore à déchiffrer nos regards. Mais lorsque le soir tombait, lorsque la journée du CBI était finie, lorsque Lisbon et moi nous retrouvions seuls, nous laissions tous deux tomber ces masques. Encore une fois, tacitement, nous nous comprenions. Ces moments avaient pris pour moi une importance particulière. Je me sentais apaisé par ces échanges, par cette douceur qui se dégageait de notre relation désormais. Même si je marchais sur des œufs avec elle, je n’attendais que ces instants rien qu’à nous, pour lui faire comprendre que je m’en voulais, pour lui faire comprendre à quel point elle était importante pour moi.
Je sortis de mes réflexions assez brusquement lorsqu’une sonnerie de téléphone se fit entendre. Ouvrant les yeux, je me rendis compte qu’il faisait nuit, et que tout était silencieux autour de moi. Sauf cette sonnerie de téléphone. Me relevant en m’étirant, je m’aperçus que le son perturbateur venait du seul bureau de l’étage encore allumé : celui de Lisbon. Je la vis décrocher son téléphone, et la vis prendre un air affolé quelques secondes plus tard.
J'espère que cela vous a plu...j'attends vos commentaires avec hâte!
Après m'être essayée à la fiction par un NC17, je reprend mon clavier pour une fic un peu plus longue, et surtout, j'attends des retours de votre part afin de pouvoir m'améliorer.
Donc cette fic s'intitule Sans mentir. Je ne suis pas une experte dans tout ce qui est rating, je ne sais d'ailleurs pas trop où je veux mener l'histoire, d'où l'importance des reviews que vous voudrez bien m'accorder
Le début de la fic se situe en début de saison 4. Donc spoilers.
les personnages ne m'appartiennent évidemment pas...
J'espère que vous apprécierez. Place à la lecture!
SANS MENTIR
Chapitre 1
J’avais tué un homme…en l’espace de 5 secondes, j’avais ôté la vie d’une personne. Certes, j’étais persuadé qu’il s’agissait de Red John, de mon ennemi de toujours, de l’homme qui avait ruiné ma vie, le seul aussi qui me permettait de continuer à vivre, via cette vengeance que je m’étais juré d’assouvir.
Il m’avait dit des choses que seul Red John pouvait savoir. Lorsqu’il a commencé à parler de ma fille, de ma douce, naïve, fille, je ne pouvais plus réfléchir. Je pouvais seulement laisser agir mes émotions à la place de ma réflexion. Évidemment, avec le recul, il était aisé de savoir que en grand manipulateur, Red John aurait fort bien pu envoyer une taupe à sa place. Mais sur le moment, je ne pouvais pas prendre de recul.
J’ai tué un homme. J’ai évité la prison, non pas parce que je ne voulais pas payer ce crime, mais lorsque je me suis rendu compte que tous les indices récoltés par l’équipe ne pouvaient avoir qu’une conclusion, que je n’avais pas tué Red John mais une de ses taupes, ben je m’étais aussi rendu compte que mon Némésis courrait toujours, et que donc, il pouvait frapper encore et encore. Et surtout, je m’étais rendu compte que je n’avais absolument pas assouvi ma vengeance. Au contraire, j’étais bel et bien tombé dans un de ses nombreux pièges. Il m’avait encore eu. J’étais devenu un criminel. J’aurais pu vivre avec la mort de Red John sur la conscience, je n’attendais que ça. Mais là, quand bien même Carter était une ordure, j’avais tué la mauvaise personne.
Et là, 4 mois après, j’étais de nouveau au CBI, allongé sur mon canapé, feignant de dormir. Feignant d’aller bien. Feignant d’être persuadé d’avoir tué Red John. Seule Lisbon savait. Elle était la seule à savoir que je n’avais pas tué Red John. Je lui avais sorti cette information dans la voiture, en sortant de mon procès, mais jamais, ô grand jamais, elle n’avait osé m’en reparler. Elle ignorait désormais tout ce qui avait trait à Red John. Elle ne m’en parlait plus et ne voulait plus rien savoir.
L’ambiance de l’équipe avait changé. Certes, tout le monde faisait comme si rien ne s’était passé, mais l’air était différent. On ne disait rien, mais une ambiance chargée en sentiments volait au-dessus de nos locaux. On se complaignait dans ce silence, sachant pertinemment que si une vanne était ouverte, on risquait l’implosion.
Ils avaient tous pris des risques pour moi. Tous. Cho avait même joué le double espion afin de suivre mon plan pour faire revenir Lisbon. D’ailleurs, le fait que je me fus acharné à la faire revenir, n’était pas passé inaperçu. Certains disaient même que c’était encore un de mes plans calculateurs, car je savais que Lisbon me permettait d’assouvir cette dite vengeance. Car je savais la manier, la manipuler pour atteindre mes objectifs.
Je préférais les laisser croire. L’unique chose qui m’embêtait était que Lisbon elle-même puisse penser ça. Car non, ce n’était pas la raison. Certes il était plaisant de l’avoir comme chef, de la taquiner à longueur de journée, d’attendre nos matchs de ping-pong verbaux avec impatience, de la mettre devant le fait accompli lorsque je montais un de mes « plans foireux » comme elle aimait à les qualifier. Certes à plusieurs reprises je l’avais manipulée. Plus encore, au tout début de notre collaboration, je ne la percevais que comme un pion qui me permettait d’atteindre le roi du jeu d’échecs.
Mais je m’étais laissé prendre au jeu. Je m’étais laissé aller à vivre, et ces rares moments où l’homme caché derrière ma carapace avait refait surface, j’avais apprécié. Oui j’avais apprécié Van Pelt, sa douceur, sa naïveté. J’avais apprécié Rigsby et son air de grand benêt toujours prêt à faire des blagues, et cependant le plus droit et joyeux de mes compagnons d’infortune. J’avais apprécié Cho et son flegme, sa droiture d’esprit et sa fidélité. Et j’avais apprécié Lisbon. Ce petit bout de femme à la carapace aussi épaisse que la mienne, qui elle aussi se permettait de lâcher son moi intérieur par moments. Son caractère, sa répartie, son dévouement envers les plus faibles. Je soupçonnais d’ailleurs qu’elle m’ait laissé entrer dans son équipe pour cette raison. J’étais faible, elle voulait me secourir. Mais elle savait être douce, être tendre, et…je ne savais pour quelle raison, mais c’était mon alliée. Elle était là, toujours là. Et serait encore là. Je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser.
D’ailleurs je culpabilisais depuis 8 ans désormais. Mais dernièrement je culpabilisais de ce que j’avais fait endurer à ces 4 personnes. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi froid et distant que je l’avais voulu auparavant. Si je ressentais de la culpabilité, cela voulait forcément dire que j’étais vivant. Et que je me souciais des autres (même si j’évitais évidemment de le montrer).
Van Pelt avait tiré sur l’homme qui était censé l’épouser. Red John s’était servi d’elle pour m’atteindre. Elle montrait un nouveau visage désormais. Elle se faisait plus dure. Je m’en souciais, mais elle ne laissait rien paraître. Et comme le silence quant aux faits dérangeants semblait être roi au sein de notre équipe, je me gardais bien de remuer le couteau dans la plaie. Mais je m’en voulais.
Et pour Lisbon aussi, je culpabilisais. Elle n’avait plus de vie. Elle était bien sûr une acharnée de boulot, ça c’était même avant que je n’entre dans sa vie. Mais désormais, ma vengeance était sienne.
Mais je ne pouvais pas lui parler. Oh si, on essayait de faire comme avant. Comme avant ce jour dans le hall du centre commercial. On essayait de retrouver nos piques, ne serait-ce que pour l’équipe. Mais nous 5, nous ne fonctionnions qu’avec des faux semblants. Ça sonnait tellement faux par moments…. enfin, tout au moins eux, en était désormais conscients. Car pour moi, cela faisait bien longtemps que la vie sonnait fausse. Eux n’étaient rentrés dans ce schéma que 4 mois auparavant. Le masque que j’arborais depuis 8 ans s’était propagé à l’équipe désormais. Alors j’agissais avec eux comme si rien ne s’était passé. C’était ce qu’ils attendaient.
Avec Lisbon en revanche, quand bien même une apparence de normalité semblait être présente, avec Lisbon cela avait changé. Elle se faisait plus distante. Elle partait souvent seule désormais. Menait des enquêtes seule. Restait seule. Et moi je n’osais plus. Je n’osais plus venir frapper (ou pas) à son bureau pour un oui pour un non. Je n’osais plus l’appeler aussi souvent, pour un oui, pour un non. Je la laissais. Je la lâchais. Une sorte d’accord tacite avait été établi entre nous. Je ne la mêlais plus autant qu’avant à tous mes plans extravagants. Je la laissais essayer de se reconstruire. Car je la savais blessée. Je savais que JE l’avais blessée. Je savais que j’avais en quelque sorte brisé quelque chose.
Pourtant, j’avais tout autant si ce n’est plus besoin d’elle qu’avant. Et pas seulement du point de vue vengeur. Non, j’avais besoin de son assentiment, et c’est peut-être ce qui changeait désormais. Même si elle ne me faisait plus confiance, ma confiance en elle était entière et avait été renforcée par le crime que j’avais commis. Elle s’était démenée pour sauver encore une fois mon âme. Si tant est que j’en ai encore une.
Je souffrais de la voir s’éloigner de moi, mais je savais qu’elle en avait besoin. Et je l’avais tellement fait souffrir que je ne pouvais qu’acquiescer en silence à cet accord.
Mais je ne supportais pas cette distance entre nous. Lors des enquêtes, lorsque nous nous retrouvions tous deux face à des étrangers, j’avais besoin d’elle. Je cherchais son regard. Qu’elle me renvoyait doux. Notre relation avait évolué, l’humour était toujours présent entre nous, mais moins qu’avant. Et il avait été remplacé par quelque chose qui relevait du domaine du sensible. Nos regards avant joueurs, étaient désormais empreints d’une inquiétude latente mêlée à un sentiment fort de compréhension. Nous nous comprenions par le regard. Nous échangions bien plus par regards que par paroles désormais. Et nos vrais sentiments passaient par ce moyen. Elle savait quand j’étais mal à l’aise. Elle savait quand j’étais énervé. Elle savait quand je ne contrôlais plus.
Même si nos paroles semblaient normales aux yeux de tous, notre complicité était désormais à un autre niveau. Notre complicité n’était plus uniquement taquine, non, elle était plus douce, plus intime, plus fuyante et gênante aussi.
Dans mes regards elle pouvait lire de la culpabilité, de la redevabilité et de l’admiration. Dans les siens, je pouvais lire de l’inquiétude, de la méfiance, mais également de la douceur.
Ainsi, nous jouions tous deux un double-jeu. Aux yeux des autres, rien ne s’était passé, personne n’arrivant encore à déchiffrer nos regards. Mais lorsque le soir tombait, lorsque la journée du CBI était finie, lorsque Lisbon et moi nous retrouvions seuls, nous laissions tous deux tomber ces masques. Encore une fois, tacitement, nous nous comprenions. Ces moments avaient pris pour moi une importance particulière. Je me sentais apaisé par ces échanges, par cette douceur qui se dégageait de notre relation désormais. Même si je marchais sur des œufs avec elle, je n’attendais que ces instants rien qu’à nous, pour lui faire comprendre que je m’en voulais, pour lui faire comprendre à quel point elle était importante pour moi.
Je sortis de mes réflexions assez brusquement lorsqu’une sonnerie de téléphone se fit entendre. Ouvrant les yeux, je me rendis compte qu’il faisait nuit, et que tout était silencieux autour de moi. Sauf cette sonnerie de téléphone. Me relevant en m’étirant, je m’aperçus que le son perturbateur venait du seul bureau de l’étage encore allumé : celui de Lisbon. Je la vis décrocher son téléphone, et la vis prendre un air affolé quelques secondes plus tard.
J'espère que cela vous a plu...j'attends vos commentaires avec hâte!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
début accroccheur, attends la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
coucou! eh bien, que voilà un très bon début!
"Je cherchais son regard. Qu’elle me renvoyait doux. Notre relation avait évolué, l’humour était toujours présent entre nous, mais moins qu’avant. Et il avait été remplacé par quelque chose qui relevait du domaine du sensible. Nos regards avant joueurs, étaient désormais empreints d’une inquiétude latente mêlée à un sentiment fort de compréhension. Nous nous comprenions par le regard. Nous échangions bien plus par regards que par paroles désormais. Et nos vrais sentiments passaient par ce moyen"
--> tu mets en mot ce que je ressens depuis le début de la saison 4..je ne cesse d'être interpelée par les regards que ces deux là se lancent, laissant les autres hors jeu...
bravo et vivement la suite car la panique de lisbon n'augure rien de bon
"Je cherchais son regard. Qu’elle me renvoyait doux. Notre relation avait évolué, l’humour était toujours présent entre nous, mais moins qu’avant. Et il avait été remplacé par quelque chose qui relevait du domaine du sensible. Nos regards avant joueurs, étaient désormais empreints d’une inquiétude latente mêlée à un sentiment fort de compréhension. Nous nous comprenions par le regard. Nous échangions bien plus par regards que par paroles désormais. Et nos vrais sentiments passaient par ce moyen"
--> tu mets en mot ce que je ressens depuis le début de la saison 4..je ne cesse d'être interpelée par les regards que ces deux là se lancent, laissant les autres hors jeu...
bravo et vivement la suite car la panique de lisbon n'augure rien de bon
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Faire une fic en utilisant le POV d'un perso n'est jamais simple...mais tu t'en sors très bien
Maintenant il faut voir où tu veux aller...
La fin de ce chapitre est accrocheuse.... :vivement:
Maintenant il faut voir où tu veux aller...
La fin de ce chapitre est accrocheuse.... :vivement:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Tout d'abord aux lecteurs et commentateurs de la fic.
@Calypsoh: merci pour ta review. Et contente que ça te plaise. J'avoue avoir essayé de décrire mes impressions quant à ce début de saison.
Merci à Johel et Karo également. Et pour vous répondre, il y aura des sentiments dans cette fic, comme si j'essayais de voir au-delà des enquêtes. Donc ne vous attendez pas à une enquête, si ce n'est celle psychologique des personnages. En gros une sorte de point de vue "après le boulot/en-dehors du boulot".
Voilà, j'espère toutefois que vous continuerez à lire cette fic.
@Calypsoh: merci pour ta review. Et contente que ça te plaise. J'avoue avoir essayé de décrire mes impressions quant à ce début de saison.
Merci à Johel et Karo également. Et pour vous répondre, il y aura des sentiments dans cette fic, comme si j'essayais de voir au-delà des enquêtes. Donc ne vous attendez pas à une enquête, si ce n'est celle psychologique des personnages. En gros une sorte de point de vue "après le boulot/en-dehors du boulot".
Voilà, j'espère toutefois que vous continuerez à lire cette fic.
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bon j'accroche bien le début ! C'est super fluide à lire, la syntaxe est sans problème, l'histoire se met bien en place, on est dedans super facilement ! Et tu rends très bien le POV ce qui n'est pas toujours facile à faire ... Bravo !
Cdt63- Gardien du parking
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Très bon début^^ J'aime beaucoup parce que c'est assez réaliste comme point de vue, ça reste dans le cadre de la série même si on sait qu'on voudrait le faire tourner Jisbon. Bref y a de la retenue dans ton début, et moi je trouve ça bien... A quand la suite?
Invité- Invité
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonjour tout le monde!
Tout d'abord merci pour toutes ces lectures et reviews. J'enchaîne donc sur le deuxième chapitre, dont je ne suis qu'à moitié satisfaite.
En espérant que cela vous plaise tout de même....
Sur ce, bonne lecture! Et bon dimanche!
Ni une, ni deux, Jane se leva de son canapé et courut jusqu’au bureau de Lisbon, où il pénétra alors que cette dernière raccrochait lentement le téléphone.
Jane : « Lisbon…qu’est-ce-qu’il se passe ? »
Cette dernière soupira et après quelques secondes, se leva de son bureau pour attraper la main de Jane. Interloqué, celui-ci la suivit jusqu’au canapé blanc où il s’assit avec Lisbon.
Elle n’avait pas répondu à sa question, elle ne lui avait jamais pris la main de cette façon.
Jane : « Lisbon, répondez-moi ! »
Lisbon : « Jane..je…euh… »
Elle était clairement mal à l’aise et semblait hésiter quant à dire à Jane ce qu’elle venait d’apprendre. Toutefois, comprenant que ce n’était pas un affolement du genre urgence vitale, Jane tenta de dérider quelque peu sa voisine de canapé.
Jane : « Vous savez Lisbon, même si vous me tenez le poignet, je ne peux pas lire en vous, donc crachez le morceau. Ou sinon JE vous tiens le poignet. Là, j’en saurai plus… », lui susurra-t-il malicieusement.
Lisbon esquissa un sourire en lâchant le poignet du consultant.
Lisbon : « C’est Van Pelt…Non rien de grave si ce n’est quelques égratignures. Mais elle est entrée dans un bar, a bu plus que de raison. Sans motif apparent elle a commencé à injurier le barman, et a …bref…elle a fait pas mal de dégâts dans le bar et a cogné plusieurs types… »
Jane écarquilla les yeux.
Jane : « Van Pelt ???!!! Notre Van Pelt ?? Grace ?? »
Lisbon : « Oui Jane de qui voulez-vous donc que je parle ? dit-elle en levant les yeux au ciel. En en tout cas, le patron du bar a appelé les flics du quartier, et ils l’ont amenée au poste le plus proche, non sans avoir eu quelques difficultés…bref, quand ils se sont rendus compte qu’elle faisait partie du CBI, ils m’ont appelée, et je dois aller la chercher. »
En disant ces derniers mots, Lisbon baissa la tête.
Jane : « Pourquoi avez-vous hésité à me le dire Lisbon ? »
Elle hésitait, clairement. Elle avait eu peur pour Van Pelt lorsque les flics l’avaient appelée. Elle avait eu peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de bien plus grave. Elle sentait que la jeune femme se renfermait progressivement, devenait plus sarcastique, plus froide. Lisbon s’inquiétait pour sa subordonnée, mais avait bien vu qu’il ne fallait pas trop la pousser.
Cependant, Lisbon s’inquiétait aussi pour Jane. Tout le monde lui disait qu’elle avait déjà bien trop donné pour lui. Qu’elle s’était donnée corps et âme pour un malotru, manipulateur, assassin…tels étaient les qualificatifs que beaucoup employaient pour décrire Jane. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Quelque chose la poussait irrémédiablement vers Patrick Jane, et l’évolution toute récente de leur relation ne lui était pas passée inaperçue. Oh certes, il l’avait blessée lorsqu’il avait tiré sur le prétendu Red John. Mais elle devait savoir à quoi s’attendre, il ne s’en était jamais caché. Sauf que justement, ce n’était pas Red John. Et elle voyait bien que sous ces airs de grand comique qu’il avait récupérés à une vitesse folle, se cachait de la culpabilité, de la souffrance, encore plus accrues qu’auparavant. Jane lui faisait du mal.
Mais il avait mal lui aussi. Et elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la compassion pour lui. Elle n’avait pas besoin d’être médium pour savoir qu’il culpabilisait tout le temps. D’avoir tué quelqu’un d’autre que Red John, d’avoir poussé l’équipe à s’impliquer, d’avoir permis à Red John de s’en prendre à l’équipe via des taupes…et Lisbon savait que Jane se sentait très mal vis-à-vis de Van Pelt.
D’où le fait que oui, ce soir, elle avait hésité à lui dire que Van Pelt s’était mise dans de beaux draps.
Jane : « Lisbooooooon ????? », quémanda-t-il en cherchant son regard.
Lisbon : « oui Jane, j’étais…ailleurs. »
Jane : « ah … et c’était bien ? », répondit-il dans un sourire.
Lisbon : « Jaaaaaaaaaane ! » grommela-t-elle.
Jane se leva du canapé subitement.
Jane : « bon et bien Lisbon, vous en mettez du temps ! Faudrait voir à aller chercher Van Pelt assez vite avant qu’elle ne détruise tout le poste de police ! », déclara-t-il, un sourire charmeur sur les lèvres.
Il n’était pas dupe. Il savait que Lisbon ne voulait pas lui donner encore plus de peine. Ses prémonitions envers Van Pelt s’avéraient vraies, à son plus grand malheur. Elle avait besoin de soutien. Et Lisbon aussi d’ailleurs. Donc il allait l’accompagner. Il serait là, ce soir, pour ces deux jeunes femmes.
Lisbon ne se fit pas prier pour changer de sujet. Jane pouvait être respectueux, fin et assez gentleman quand il le voulait.
Elle se leva du canapé, attrapa son manteau, et rejoignit Jane qui était déjà sur le pas de la porte, l’invitant d’un geste à sortir du bureau.
Jane : « Allons chercher notre amie » dit-il.
Lisbon ne releva pas. Mais elle ne put s’empêcher de sourire au mot « amie » qu’avait prononcé Jane.
Verdict???
Tout d'abord merci pour toutes ces lectures et reviews. J'enchaîne donc sur le deuxième chapitre, dont je ne suis qu'à moitié satisfaite.
En espérant que cela vous plaise tout de même....
Sur ce, bonne lecture! Et bon dimanche!
Chapitre 2
Ni une, ni deux, Jane se leva de son canapé et courut jusqu’au bureau de Lisbon, où il pénétra alors que cette dernière raccrochait lentement le téléphone.
Jane : « Lisbon…qu’est-ce-qu’il se passe ? »
Cette dernière soupira et après quelques secondes, se leva de son bureau pour attraper la main de Jane. Interloqué, celui-ci la suivit jusqu’au canapé blanc où il s’assit avec Lisbon.
Elle n’avait pas répondu à sa question, elle ne lui avait jamais pris la main de cette façon.
Jane : « Lisbon, répondez-moi ! »
Lisbon : « Jane..je…euh… »
Elle était clairement mal à l’aise et semblait hésiter quant à dire à Jane ce qu’elle venait d’apprendre. Toutefois, comprenant que ce n’était pas un affolement du genre urgence vitale, Jane tenta de dérider quelque peu sa voisine de canapé.
Jane : « Vous savez Lisbon, même si vous me tenez le poignet, je ne peux pas lire en vous, donc crachez le morceau. Ou sinon JE vous tiens le poignet. Là, j’en saurai plus… », lui susurra-t-il malicieusement.
Lisbon esquissa un sourire en lâchant le poignet du consultant.
Lisbon : « C’est Van Pelt…Non rien de grave si ce n’est quelques égratignures. Mais elle est entrée dans un bar, a bu plus que de raison. Sans motif apparent elle a commencé à injurier le barman, et a …bref…elle a fait pas mal de dégâts dans le bar et a cogné plusieurs types… »
Jane écarquilla les yeux.
Jane : « Van Pelt ???!!! Notre Van Pelt ?? Grace ?? »
Lisbon : « Oui Jane de qui voulez-vous donc que je parle ? dit-elle en levant les yeux au ciel. En en tout cas, le patron du bar a appelé les flics du quartier, et ils l’ont amenée au poste le plus proche, non sans avoir eu quelques difficultés…bref, quand ils se sont rendus compte qu’elle faisait partie du CBI, ils m’ont appelée, et je dois aller la chercher. »
En disant ces derniers mots, Lisbon baissa la tête.
Jane : « Pourquoi avez-vous hésité à me le dire Lisbon ? »
Elle hésitait, clairement. Elle avait eu peur pour Van Pelt lorsque les flics l’avaient appelée. Elle avait eu peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de bien plus grave. Elle sentait que la jeune femme se renfermait progressivement, devenait plus sarcastique, plus froide. Lisbon s’inquiétait pour sa subordonnée, mais avait bien vu qu’il ne fallait pas trop la pousser.
Cependant, Lisbon s’inquiétait aussi pour Jane. Tout le monde lui disait qu’elle avait déjà bien trop donné pour lui. Qu’elle s’était donnée corps et âme pour un malotru, manipulateur, assassin…tels étaient les qualificatifs que beaucoup employaient pour décrire Jane. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Quelque chose la poussait irrémédiablement vers Patrick Jane, et l’évolution toute récente de leur relation ne lui était pas passée inaperçue. Oh certes, il l’avait blessée lorsqu’il avait tiré sur le prétendu Red John. Mais elle devait savoir à quoi s’attendre, il ne s’en était jamais caché. Sauf que justement, ce n’était pas Red John. Et elle voyait bien que sous ces airs de grand comique qu’il avait récupérés à une vitesse folle, se cachait de la culpabilité, de la souffrance, encore plus accrues qu’auparavant. Jane lui faisait du mal.
Mais il avait mal lui aussi. Et elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la compassion pour lui. Elle n’avait pas besoin d’être médium pour savoir qu’il culpabilisait tout le temps. D’avoir tué quelqu’un d’autre que Red John, d’avoir poussé l’équipe à s’impliquer, d’avoir permis à Red John de s’en prendre à l’équipe via des taupes…et Lisbon savait que Jane se sentait très mal vis-à-vis de Van Pelt.
D’où le fait que oui, ce soir, elle avait hésité à lui dire que Van Pelt s’était mise dans de beaux draps.
Jane : « Lisbooooooon ????? », quémanda-t-il en cherchant son regard.
Lisbon : « oui Jane, j’étais…ailleurs. »
Jane : « ah … et c’était bien ? », répondit-il dans un sourire.
Lisbon : « Jaaaaaaaaaane ! » grommela-t-elle.
Jane se leva du canapé subitement.
Jane : « bon et bien Lisbon, vous en mettez du temps ! Faudrait voir à aller chercher Van Pelt assez vite avant qu’elle ne détruise tout le poste de police ! », déclara-t-il, un sourire charmeur sur les lèvres.
Il n’était pas dupe. Il savait que Lisbon ne voulait pas lui donner encore plus de peine. Ses prémonitions envers Van Pelt s’avéraient vraies, à son plus grand malheur. Elle avait besoin de soutien. Et Lisbon aussi d’ailleurs. Donc il allait l’accompagner. Il serait là, ce soir, pour ces deux jeunes femmes.
Lisbon ne se fit pas prier pour changer de sujet. Jane pouvait être respectueux, fin et assez gentleman quand il le voulait.
Elle se leva du canapé, attrapa son manteau, et rejoignit Jane qui était déjà sur le pas de la porte, l’invitant d’un geste à sortir du bureau.
Jane : « Allons chercher notre amie » dit-il.
Lisbon ne releva pas. Mais elle ne put s’empêcher de sourire au mot « amie » qu’avait prononcé Jane.
Verdict???
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Que dire d'autre que...LA SUITE ! :vivement:
Les pensées de Lisbon vis à vis de Jane...c'est ainsi que je les vois
Quand au "pétage de plombs" de Van Pelt, je pense aussi que c'est ce à quoi nous allons avoir droit dans un épisode...sinon vu son comportement elle est bonne pour la camisole
Ton style est fluide, agréable à lire
PS : on ne dit pas s'avérer vrai...mais simplement s'avérer...ma prof de français favorite me disait toujours...quel pléonasme ! (avérer signifiant apparaitre comme vrai...si tu ajoute vrai...tu vois ce que je veux dire
Les pensées de Lisbon vis à vis de Jane...c'est ainsi que je les vois
Quand au "pétage de plombs" de Van Pelt, je pense aussi que c'est ce à quoi nous allons avoir droit dans un épisode...sinon vu son comportement elle est bonne pour la camisole
Ton style est fluide, agréable à lire
PS : on ne dit pas s'avérer vrai...mais simplement s'avérer...ma prof de français favorite me disait toujours...quel pléonasme ! (avérer signifiant apparaitre comme vrai...si tu ajoute vrai...tu vois ce que je veux dire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Ta fiction est à mes yeux dans le ton de la série,ton style est très agréable à lire,et tu manie fort bien le point de vue interne de tes personnages (ou du moins de ceux de Bruno Heller^^).
J'ai hâte de lire la suite,bonne continuation.
A bientôt.
Diamsley.
J'ai hâte de lire la suite,bonne continuation.
A bientôt.
Diamsley.
diamsley- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane,Cho,Lisbon,Mc Garett,Danno,Sherlock.
Loisirs : être heureuse!!
Localisation : Dans mon espace intérieur
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Merci à Diamsley pour la review, et je vais faire en sorte de ne pas te décevoir pour la suite.
roooo la loose!!! un peu plus et je ne remarquai même pas ton p.s....merci en tout cas, de me l'avoir fait remarqué. J'ai honte ! Je vais aller me cacher . Oui je vois très bien ce que tu veux dire. Et je connais même l'étymologie: "averare": se révéler juste, vrai. Stupide, stupide je suis!
Sache que si tu remarques d'autres fautes de syntaxe je suis preneuse. Mais là jme sens vraiment bête d'autant que je mets un point d'honneur à ne pas massacrer notre belle langue française.
Et sinon, merci pour la review
Johel a écrit:PS : on ne dit pas s'avérer vrai...mais simplement s'avérer...ma prof de français favorite me disait toujours...quel pléonasme ! (avérer signifiant apparaitre comme vrai...si tu ajoute vrai...tu vois ce que je veux dire
roooo la loose!!! un peu plus et je ne remarquai même pas ton p.s....merci en tout cas, de me l'avoir fait remarqué. J'ai honte ! Je vais aller me cacher . Oui je vois très bien ce que tu veux dire. Et je connais même l'étymologie: "averare": se révéler juste, vrai. Stupide, stupide je suis!
Sache que si tu remarques d'autres fautes de syntaxe je suis preneuse. Mais là jme sens vraiment bête d'autant que je mets un point d'honneur à ne pas massacrer notre belle langue française.
Et sinon, merci pour la review
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonjour bonjour!
Voilà la suite de cette fic, en espérant que cela vous plaira toujours. Même si l'histoire peut paraître un peu fade pour le moment, sachez que je m'emploie à tout mettre en place.
Je vous souhaite une très bonne journée.
Lisbon et Jane eurent vite parcouru le trajet les menant au poste de police dans lequel Van Pelt était retenue. Mais à peine allaient-ils rentrer dans le bâtiment que Jane retint Lisbon par la manche.
Jane : « hum…je crois me souvenir que…hum… »
Ca y est, elle en était sûre. Le trajet avait été trop silencieux. Jane allait se défiler.
Lisbon : « quoi Jane ? Qu’est-ce-que vous allez bien pouvoir m’inventer pour ne pas venir ? Une envie pressante ? En manque de thé ? Un appel urgent ? »
Jane ne put s’empêcher de sourire…
Jane : « Non, j’ai fait avant de partir. Un petit thé ne serait pas de refus. Et la seule urgence téléphonique que je pourrais avoir c’est avec vous » lui confia-t-il en s’avançant vers elle.
Lisbon s’empourpra légèrement tout en se dégageant de l’emprise de Jane, qui la tenait toujours par la manche.
Lisbon : « Donc… ? » dit-elle en haussant les sourcils
Jane : « Donc, hum… je connais ce bâtiment. Je pense que les officiers ne seraient pas forcément très heureux de me revoir…
Lisbon : « Vous revoir ? Qu’est-ce-que je ne sais pas Jane ? », répondit-elle, un air suspicieux passant sur son visage.
Jane : « Bon, vous vous rappelez cette enquête où le témoin principal a disparu mystérieusement alors qu’il était censé être surveillé ? »
Lisbon acquiesça.
Jane : « eh bien, euh, on va dire que je n’ai pas pu m’empêcher d’aller leur dire ma façon de penser », ajouta-t-il en baissant les yeux.
Lisbon sourit. Elle se doutait qu’un jour ou l’autre l’arrogance de Patrick Jane aurait des répercussions. Mais l’air penaud que le consultant arborait à ce moment précis ôta à la jeune brune toute répartie.
Lisbon : « Bon et bien espérons que ce ne soient pas les mêmes officiers. Ou qu’ils aient un fâcheux souci de reconnaissance faciale. »
Jane lui offrit un sourire dont il avait le secret et lui emboîta le pas, alors qu’elle ouvrait la porte du commissariat.
Ils furent accueillis par … personne.
Jane et Lisbon échangèrent un regard interloqué.
Jane : « Bah, je comprends mieux maintenant comment le témoin a pu prendre la fuite… »
Lisbon sourit et allait rétorquer, lorsque des cris retentirent en provenance d’un des bureaux. Jane et Lisbon se précipitèrent et ne purent cacher leur surprise lorsqu’ils virent Van Pelt debout, tenant une chaise dans sa main et menaçant 3 agents. Lisbon déboula dans le bureau, sa plaque bien en évidence.
Lisbon : « Van Pelt, lâchez ça im-mé-dia-te-ment !!! » cria-t-elle de telle façon que la rousse ne put qu’obéir. « Asseyez-vous, et taisez-vous ! ».
La jeune femme rousse ne se fit pas prier, et s’assit non sans quelques difficultés. On pouvait aisément voir qu’elle était encore bien imprégnée par l’alcool, à tel point qu’elle faillit louper la chaise en s’asseyant.
Agent Thomson : « Agent… ? fit-il en se tournant vers Lisbon, assez stupéfait de la façon dont la rousse en furie s’était contentée d’obéir aux ordres de cette jeune femme brune.
Lisbon : Agent Lisbon, CBI, cette jeune femme est une de mes subordonnées, agent… »
Thomson : « Thomson, agent Thomson », dit-il en s’avançant.
Lisbon : « Très bien Agent Thomson. Je ne peux que m’excuser du comportement dont a fait preuve l’agent Van Pelt. Sachez qu’elle sera mise à pied pour une durée indéterminée », fit-elle d’un air des plus sérieux, voulant à tout prix éviter une admonestation de la part des officiers.
Les deux autres agents qui avaient assisté à la scène ne purent s’empêcher de rire face à la tête que Van Pelt faisait. Elle semblait aussi rouge que ses cheveux, et baissait les yeux.
Agent 1 : « Bah alors ma jolie on ne fait plus sa fière hein devant Maman » s’exclama-t-il en ricanant.
Jane, qui s’était tenu à l’écart jusque-là ne put s’empêcher de rétorquer.
Jane : « Dite moi Messieurs, vous n’auriez pas envie d’aller faire votre travail ? Non parce que vous savez qu’on peut rentrer chez vous comme dans un moulin... Ou en sortir. »
Les deux agents firent volte-face et remarquèrent le consultant à l’entrée du bureau.
Agent 2 : « ehhh !!Mais je vous reconnais ! » puis se tournant vers l’agent Thomson, « Patron c’est lui qui... »
Lisbon voyant que la situation était à deux doigts de s’envenimer intervint.
Lisbon : « Agent Thomson, peut-on quitter les lieux ? Je veillerai personnellement à ce que cette situation ne se reproduise plus. Vous avez ma parole. »
Agent Thomson : « Agent Lisbon, je vous fais confiance, mais essayez de tenir vos subordonnés un peu mieux la prochaine fois. Quant à vous, dit-il en se tournant vers ses deux agents, vous feriez mieux de repartir à vos postes ; cet homme est peut-être insolent, fit-il en se tournant vers Jane, mais il n’a pas tort ».
A l’entente de ces paroles, Lisbon se tourna instinctivement vers Jane supposant à raison que celui-ci interviendrait. Elle lui lança un regard qui signifiait : si vous parlez je vous tue.
Jane ravala ses paroles envers l’agent Thomson, mais ne put s’empêcher de s’adresser à voix basse, dans un sourire moqueur, aux deux agents qui sortaient du bureau.
Jane : « Bah alors, on ne fait plus les fiers devant Papa hein ? »
Et il se réfugia derrière Lisbon.
Les deux agents ne purent rien rétorquer. Ils sortirent du bureau, la mine boudeuse, suivis de l’agent Thomson.
Jane et Lisbon prirent tous deux Van Pelt sous leurs bras. La jeune agent voulut dire quelque chose, mais Lisbon l’en empêcha.
Lisbon : « on règlera ça plus tard Van Pelt. On vous ramène chez vous. Vous vous reposez et on en reparlera demain. » dit-elle d’un ton doux.
Jane regarda Lisbon, ébahi par la douceur avec laquelle elle avait parlé à Van Pelt. Il s’attendait à de la colère, à des cris, de la part de Lisbon. Une Lisbon quoi. Mais rien de ça. Non. C’est bien cela que Jane appréciait chez Teresa Lisbon. Sa capacité à toujours l’étonner.
J'attends vos retours of course
Voilà la suite de cette fic, en espérant que cela vous plaira toujours. Même si l'histoire peut paraître un peu fade pour le moment, sachez que je m'emploie à tout mettre en place.
Je vous souhaite une très bonne journée.
Chapitre 3
Lisbon et Jane eurent vite parcouru le trajet les menant au poste de police dans lequel Van Pelt était retenue. Mais à peine allaient-ils rentrer dans le bâtiment que Jane retint Lisbon par la manche.
Jane : « hum…je crois me souvenir que…hum… »
Ca y est, elle en était sûre. Le trajet avait été trop silencieux. Jane allait se défiler.
Lisbon : « quoi Jane ? Qu’est-ce-que vous allez bien pouvoir m’inventer pour ne pas venir ? Une envie pressante ? En manque de thé ? Un appel urgent ? »
Jane ne put s’empêcher de sourire…
Jane : « Non, j’ai fait avant de partir. Un petit thé ne serait pas de refus. Et la seule urgence téléphonique que je pourrais avoir c’est avec vous » lui confia-t-il en s’avançant vers elle.
Lisbon s’empourpra légèrement tout en se dégageant de l’emprise de Jane, qui la tenait toujours par la manche.
Lisbon : « Donc… ? » dit-elle en haussant les sourcils
Jane : « Donc, hum… je connais ce bâtiment. Je pense que les officiers ne seraient pas forcément très heureux de me revoir…
Lisbon : « Vous revoir ? Qu’est-ce-que je ne sais pas Jane ? », répondit-elle, un air suspicieux passant sur son visage.
Jane : « Bon, vous vous rappelez cette enquête où le témoin principal a disparu mystérieusement alors qu’il était censé être surveillé ? »
Lisbon acquiesça.
Jane : « eh bien, euh, on va dire que je n’ai pas pu m’empêcher d’aller leur dire ma façon de penser », ajouta-t-il en baissant les yeux.
Lisbon sourit. Elle se doutait qu’un jour ou l’autre l’arrogance de Patrick Jane aurait des répercussions. Mais l’air penaud que le consultant arborait à ce moment précis ôta à la jeune brune toute répartie.
Lisbon : « Bon et bien espérons que ce ne soient pas les mêmes officiers. Ou qu’ils aient un fâcheux souci de reconnaissance faciale. »
Jane lui offrit un sourire dont il avait le secret et lui emboîta le pas, alors qu’elle ouvrait la porte du commissariat.
Ils furent accueillis par … personne.
Jane et Lisbon échangèrent un regard interloqué.
Jane : « Bah, je comprends mieux maintenant comment le témoin a pu prendre la fuite… »
Lisbon sourit et allait rétorquer, lorsque des cris retentirent en provenance d’un des bureaux. Jane et Lisbon se précipitèrent et ne purent cacher leur surprise lorsqu’ils virent Van Pelt debout, tenant une chaise dans sa main et menaçant 3 agents. Lisbon déboula dans le bureau, sa plaque bien en évidence.
Lisbon : « Van Pelt, lâchez ça im-mé-dia-te-ment !!! » cria-t-elle de telle façon que la rousse ne put qu’obéir. « Asseyez-vous, et taisez-vous ! ».
La jeune femme rousse ne se fit pas prier, et s’assit non sans quelques difficultés. On pouvait aisément voir qu’elle était encore bien imprégnée par l’alcool, à tel point qu’elle faillit louper la chaise en s’asseyant.
Agent Thomson : « Agent… ? fit-il en se tournant vers Lisbon, assez stupéfait de la façon dont la rousse en furie s’était contentée d’obéir aux ordres de cette jeune femme brune.
Lisbon : Agent Lisbon, CBI, cette jeune femme est une de mes subordonnées, agent… »
Thomson : « Thomson, agent Thomson », dit-il en s’avançant.
Lisbon : « Très bien Agent Thomson. Je ne peux que m’excuser du comportement dont a fait preuve l’agent Van Pelt. Sachez qu’elle sera mise à pied pour une durée indéterminée », fit-elle d’un air des plus sérieux, voulant à tout prix éviter une admonestation de la part des officiers.
Les deux autres agents qui avaient assisté à la scène ne purent s’empêcher de rire face à la tête que Van Pelt faisait. Elle semblait aussi rouge que ses cheveux, et baissait les yeux.
Agent 1 : « Bah alors ma jolie on ne fait plus sa fière hein devant Maman » s’exclama-t-il en ricanant.
Jane, qui s’était tenu à l’écart jusque-là ne put s’empêcher de rétorquer.
Jane : « Dite moi Messieurs, vous n’auriez pas envie d’aller faire votre travail ? Non parce que vous savez qu’on peut rentrer chez vous comme dans un moulin... Ou en sortir. »
Les deux agents firent volte-face et remarquèrent le consultant à l’entrée du bureau.
Agent 2 : « ehhh !!Mais je vous reconnais ! » puis se tournant vers l’agent Thomson, « Patron c’est lui qui... »
Lisbon voyant que la situation était à deux doigts de s’envenimer intervint.
Lisbon : « Agent Thomson, peut-on quitter les lieux ? Je veillerai personnellement à ce que cette situation ne se reproduise plus. Vous avez ma parole. »
Agent Thomson : « Agent Lisbon, je vous fais confiance, mais essayez de tenir vos subordonnés un peu mieux la prochaine fois. Quant à vous, dit-il en se tournant vers ses deux agents, vous feriez mieux de repartir à vos postes ; cet homme est peut-être insolent, fit-il en se tournant vers Jane, mais il n’a pas tort ».
A l’entente de ces paroles, Lisbon se tourna instinctivement vers Jane supposant à raison que celui-ci interviendrait. Elle lui lança un regard qui signifiait : si vous parlez je vous tue.
Jane ravala ses paroles envers l’agent Thomson, mais ne put s’empêcher de s’adresser à voix basse, dans un sourire moqueur, aux deux agents qui sortaient du bureau.
Jane : « Bah alors, on ne fait plus les fiers devant Papa hein ? »
Et il se réfugia derrière Lisbon.
Les deux agents ne purent rien rétorquer. Ils sortirent du bureau, la mine boudeuse, suivis de l’agent Thomson.
Jane et Lisbon prirent tous deux Van Pelt sous leurs bras. La jeune agent voulut dire quelque chose, mais Lisbon l’en empêcha.
Lisbon : « on règlera ça plus tard Van Pelt. On vous ramène chez vous. Vous vous reposez et on en reparlera demain. » dit-elle d’un ton doux.
Jane regarda Lisbon, ébahi par la douceur avec laquelle elle avait parlé à Van Pelt. Il s’attendait à de la colère, à des cris, de la part de Lisbon. Une Lisbon quoi. Mais rien de ça. Non. C’est bien cela que Jane appréciait chez Teresa Lisbon. Sa capacité à toujours l’étonner.
J'attends vos retours of course
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Ne te cache pas cette suite est à la hauteur de mes attentes c'est à dire dans la continuité de ton histoire on y retrouve de l'humour,les blessures passé,et de l'émotion!!!Vraiment bravo!!!
Au plaisir de te lire bientôt.Bon courage pour la suite.
Au plaisir de te lire bientôt.Bon courage pour la suite.
diamsley- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane,Cho,Lisbon,Mc Garett,Danno,Sherlock.
Loisirs : être heureuse!!
Localisation : Dans mon espace intérieur
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Il y a quelques formules comme ça qui me font réagir...du genre "moi personnellement"...ma prof aurait dit..."pourquoi moi personnellement ? vous êtes plusieurs là-dedans"...en tapotant mon crâne...
Pour ta fic pas la peine de te cacher, c'est toujours aussi intéressant, bien écrit
Le rapport entre les personnages est tellement juste
En plus l'humour est au rendez-vous
Que demander de plus...sinon la suite
Pour ta fic pas la peine de te cacher, c'est toujours aussi intéressant, bien écrit
Le rapport entre les personnages est tellement juste
En plus l'humour est au rendez-vous
Que demander de plus...sinon la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonsoir à toutes et tous !
Me revoilà pour le 4ème chapitre de cette fic, qui est certes un peu plus court que les précédents, mais le prochain chapitre sera plus long.
Tant que j'y suis, je remercie Johel et Diamsley pour leurs commentaires!
Un chapitre que je qualifierais de transitoire....Place à la lecture (et pensez aux reviews, ça m'aide! )
Jane et Lisbon avaient eu du mal à gérer Van Pelt sur le trajet. Cette dernière pleurait à chaudes larmes. Lisbon conduisait jetant toutes les 10 secondes un regard dans son rétroviseur, alors que Jane, assis à l’arrière avec Van Pelt, tentait de calmer la jeune agent. Sans grand succès, toutefois. Ses sanglots furent remplacés, à deux reprises, par des hauts le cœur qui obligèrent Lisbon à s’arrêter sur le bas-côté.
Jane ne savait plus quoi faire. Il n’avait jamais vu Van Pelt ainsi. Elle n’avait pas décroché un seul mot. Elle pleurait sans discontinuer. Et la voir malade n’arrangeait pas les choses, quand bien même Jane savait que sa plus grande peine se situait dans son cœur.
Lisbon quant à elle jetait des regards inquiets vers Van Pelt, mais également vers Jane. Elle le voyait tellement perturbé à cet instant qu’elle se réfrénait pour ne pas le prendre dans ses bras. Il grimaçait, tordait ses doigts, ne sachant concrètement pas quoi faire pour calmer Van Pelt à l’arrière du SUV. De mémoire, Lisbon ne se rappelait pas l’avoir déjà vu ainsi.
Ses traits semblaient vieillis, il s’essayait à des sourires tristes. Quelle ironie, pensait Lisbon. Le sourire de Jane était son plus grand et beau, masque. Mais là, à cet instant, il se triturait l’esprit. Elle le voyait à sa ride et à ses sourcils froncés. Lisbon ne put réprimer un sourire lorsqu’elle réalisa ce qu’elle venait de penser. Ce sacré Jane avait tellement déteint sur elle, qu’elle parvenait à l’analyser sous toutes ses coutures.
Ils parvinrent enfin devant la résidence de Van Pelt. Et là encore ce ne fut pas une mince affaire de la traîner jusqu’à son appartement. Une légère frayeur les traversa lorsque Van Pelt chercha durant 10 bonnes minutes ses clés…qui étaient bien évidemment rangées avec son arme de service.
Lisbon et Jane éclatèrent de rire lorsque la jeune agent tenta d’expliquer le pourquoi de cette place légèrement incongrue pour des clés.
Van Pelt : « bah vouiii…j’ai jamais de sac moi ! » dit-elle en bégayant, à la fois encore emplie d’alcool et à la fois gênée de par cette situation.
Alors que Van Pelt s’escrimait à vouloir faire rentrer son porte-clés dans la serrure, Lisbon déclara qu’elle allait faire une course. Elle se pencha vers Jane alors que Van Pelt poussait un « hourra » victorieux en entrant finalement chez elle.
Lisbon : « Je vais lui acheter des anti-vomitifs. J’ai vu une pharmacie de garde sur le chemin. Prenez bien soin d’elle et pas de bêtise hein ? », chuchota-t-elle dans un sourire.
Jane : « mais enfin Lisbon ! Vous ne croyez tout de même pas que je vais profiter de la situation ! », fit-il semblant de s’offusquer.
Lisbon : « ..nnnnon…je..je..je n’ai pas dit ça Jane », rétorqua-t-elle.
Jane : « raaaa ! Je vous charrie ! » ajouta-t-il dans un grand sourire
Lisbon : « idiot ! », grommela-t-elle.
Jane : « cruelle ! » lui répondit-il dans un sourire. C’était leur truc à tous les deux.
Elle tourna les talons et Jane n’entendit pas le soupir de soulagement que poussa Lisbon. Jane faisait de l’humour. La situation n’était donc pas si dramatique. Elle s’en voulut de penser toujours au pire. Mais au vu de toutes les situations que son équipe et elle avaient vécues, elle redoutait chaque instant. Une forme de paranoïa empathique en quelque sorte.
Elle retourna au SUV et prit son temps pour aller à la pharmacie de garde. Elle souhaitait laisser Jane et Van Pelt parler. Elle savait que Jane serait bien plus à l’aise pour extérioriser sa culpabilité envers Van Pelt sans autre témoin.
Et si Jane se rassurait, elle aussi serait rassurée pensa-t-elle.
Me revoilà pour le 4ème chapitre de cette fic, qui est certes un peu plus court que les précédents, mais le prochain chapitre sera plus long.
Tant que j'y suis, je remercie Johel et Diamsley pour leurs commentaires!
Un chapitre que je qualifierais de transitoire....Place à la lecture (et pensez aux reviews, ça m'aide! )
Chapitre 4
Jane et Lisbon avaient eu du mal à gérer Van Pelt sur le trajet. Cette dernière pleurait à chaudes larmes. Lisbon conduisait jetant toutes les 10 secondes un regard dans son rétroviseur, alors que Jane, assis à l’arrière avec Van Pelt, tentait de calmer la jeune agent. Sans grand succès, toutefois. Ses sanglots furent remplacés, à deux reprises, par des hauts le cœur qui obligèrent Lisbon à s’arrêter sur le bas-côté.
Jane ne savait plus quoi faire. Il n’avait jamais vu Van Pelt ainsi. Elle n’avait pas décroché un seul mot. Elle pleurait sans discontinuer. Et la voir malade n’arrangeait pas les choses, quand bien même Jane savait que sa plus grande peine se situait dans son cœur.
Lisbon quant à elle jetait des regards inquiets vers Van Pelt, mais également vers Jane. Elle le voyait tellement perturbé à cet instant qu’elle se réfrénait pour ne pas le prendre dans ses bras. Il grimaçait, tordait ses doigts, ne sachant concrètement pas quoi faire pour calmer Van Pelt à l’arrière du SUV. De mémoire, Lisbon ne se rappelait pas l’avoir déjà vu ainsi.
Ses traits semblaient vieillis, il s’essayait à des sourires tristes. Quelle ironie, pensait Lisbon. Le sourire de Jane était son plus grand et beau, masque. Mais là, à cet instant, il se triturait l’esprit. Elle le voyait à sa ride et à ses sourcils froncés. Lisbon ne put réprimer un sourire lorsqu’elle réalisa ce qu’elle venait de penser. Ce sacré Jane avait tellement déteint sur elle, qu’elle parvenait à l’analyser sous toutes ses coutures.
Ils parvinrent enfin devant la résidence de Van Pelt. Et là encore ce ne fut pas une mince affaire de la traîner jusqu’à son appartement. Une légère frayeur les traversa lorsque Van Pelt chercha durant 10 bonnes minutes ses clés…qui étaient bien évidemment rangées avec son arme de service.
Lisbon et Jane éclatèrent de rire lorsque la jeune agent tenta d’expliquer le pourquoi de cette place légèrement incongrue pour des clés.
Van Pelt : « bah vouiii…j’ai jamais de sac moi ! » dit-elle en bégayant, à la fois encore emplie d’alcool et à la fois gênée de par cette situation.
Alors que Van Pelt s’escrimait à vouloir faire rentrer son porte-clés dans la serrure, Lisbon déclara qu’elle allait faire une course. Elle se pencha vers Jane alors que Van Pelt poussait un « hourra » victorieux en entrant finalement chez elle.
Lisbon : « Je vais lui acheter des anti-vomitifs. J’ai vu une pharmacie de garde sur le chemin. Prenez bien soin d’elle et pas de bêtise hein ? », chuchota-t-elle dans un sourire.
Jane : « mais enfin Lisbon ! Vous ne croyez tout de même pas que je vais profiter de la situation ! », fit-il semblant de s’offusquer.
Lisbon : « ..nnnnon…je..je..je n’ai pas dit ça Jane », rétorqua-t-elle.
Jane : « raaaa ! Je vous charrie ! » ajouta-t-il dans un grand sourire
Lisbon : « idiot ! », grommela-t-elle.
Jane : « cruelle ! » lui répondit-il dans un sourire. C’était leur truc à tous les deux.
Elle tourna les talons et Jane n’entendit pas le soupir de soulagement que poussa Lisbon. Jane faisait de l’humour. La situation n’était donc pas si dramatique. Elle s’en voulut de penser toujours au pire. Mais au vu de toutes les situations que son équipe et elle avaient vécues, elle redoutait chaque instant. Une forme de paranoïa empathique en quelque sorte.
Elle retourna au SUV et prit son temps pour aller à la pharmacie de garde. Elle souhaitait laisser Jane et Van Pelt parler. Elle savait que Jane serait bien plus à l’aise pour extérioriser sa culpabilité envers Van Pelt sans autre témoin.
Et si Jane se rassurait, elle aussi serait rassurée pensa-t-elle.
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Toujours aussi bien écrit
Lisbon qui s'essaye au mentalisme sur...Jane
Les taquineries, les piques entre Jane et Lisbon...Tout est là !
On en redemande ! :vivement:
Lisbon qui s'essaye au mentalisme sur...Jane
Les taquineries, les piques entre Jane et Lisbon...Tout est là !
On en redemande ! :vivement:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonjour et bon dimanche!
Voici la suite de cette fic, avec un chapitre du point de vue de Jane, assez long je dois dire. J'espère qu'il vous plaira toujours.
Bonne lecture!
POV Jane
Van Pelt : « Je ne veux pas de ton foutu thé Jane ! »
Ouch…ça c’était violent…tellement fort que la résonance du cri de Van Pelt dans mes oreilles me fit trembler.
J’étais seul avec Van Pelt, chez elle, alors que Teresa était partie à la pharmacie, soit disant pour chercher un de ces foutus trucs chimiques qui pourraient calmer les nausées de la demoiselle à moitié soule qui se trouvait face à moi.
En réalité, je savais que c'était là une excuse parfaite pour nous laisser seuls, Van Pelt et moi. Lisbon n’était pas dupe et avait bien perçu ma gêne vis-à-vis de ma co-équipière. Et étant partisane de l’abcès crevé, Teresa devait se douter que l’état d’ivresse dans lequel Van Pelt se trouvait pouvait aider à décanter les choses. Enfin, telle était ma conclusion, car je ne voyais pas d’autre raison pour laquelle Teresa aurait bien pu partir alors que la situation était pour le moins critique.
Teresa…je l’appelais Teresa maintenant ? Je crois bien que c’était la première fois que mes pensées l’appelaient Teresa.
Je n’eus pas le loisir de continuer plus loin cette réflexion. Un cri me glaça le sang. Me retournant vers l’origine sonore de ce hurlement, je vis que Grace s’était levée et se tenait désormais devant un des placards de sa cuisine.
Alors que je me précipitais vers elle, je la vis se tourner vers moi, pleurant à chaudes larmes.
Jane : « Grace, … qu’est-ce-que t’as ? »
Je n’osais plus faire un pas, je me tenais à moins d’un mètre d’elle, mais je n’osais plus avancer. Elle tremblait, était secouée par les sanglots. Mais un bref aperçu de tout son corps m’apprit qu’elle n’était pas blessée. Un peu rassuré, je tentais une nouvelle fois une question.
Jane : « quoi ? »
Van Pelt : « c’est…c’est…., suffoqua-t-elle, …c’est…j’ai plus de chocolaaaaaat », bégaya-t-elle en lâchant toutes ses larmes sur la dernière syllabe de son mot.
Je ne pus réprimer un sourire. Et je m’approchais enfin d’elle, la pris dans mes bras, et elle se laissa aller à pleurer à chaudes larmes contre mon épaule.
Je compris alors qu’au terme de cette étreinte réconfortante, l’heure serait à la parole. Nous devions parler. Grace était sensible certes, elle était aussi bien soule, mais de là à fondre en larmes pour du chocolat. Il fallait parler. Que j’essaie du moins de faire sortir sa peine, et peut-être sa rage.
Au bout de quelques secondes de réconfort, je tapotais sur l’épaule de Van Pelt, qui me tapota sur l’épaule en retour. Nous échangeâmes une sorte de code morse sur l’épaule durant quelques secondes, puis la jeune femme se détacha de moi.
Van Pelt : « Merci Jane », dit-elle en baissant la tête.
Jane : « Pas de quoi ! » lui rétorquai-je en souriant.
Le silence qui suivit fut plus que gênant. Nous nous trouvions tous deux debout dans sa cuisine, nous nous sentions tous deux aussi coupables l’un que l’autre. Enfin, du moins, le supposai-je. J’avais cependant l’impression que les larmes qu’elle venait de lâcher avaient réussi à calmer son état d’ébriété. Profitant de cette accalmie, je me lançais.
Jane : « Grace, faut qu’on parle »
VP : « Jan… »
Jane : « pas de mais, il le faut, la coupai-je. Tu as le choix. Tu me parles, tu lâches tout durant quelques minutes, tu me dis tes pensées les plus noires. Ou sinon, je serai dans l’obligation de me ranger du côté de ceux qui s’obstinent à t’envoyer chez un psy ! »
Ma dernière phrase fit mouche, je le vis à la grimace que Van Pelt ne put s’empêcher de faire.
VP : « c’est du chantage ça ! » glissa-t-elle en souriant légèrement.
Jane : « Tu sais que quand j’ai une idée en tête, je sais employer les grands moyens pour la mener à bien. Tu en subiras les conséquences jeune fille ! » fis-je en employant un ton menaçant mais teinté d’humour.
Van Pelt me sourit plus franchement. Profitant de ce moment d’apaisement, j’arborais mon plus beau sourire et pris la main de Grace pour la mener jusqu’au canapé.
Je craignais une nouvelle vague de silence, qui aurait comme conséquence de rendre mon intervention encore plus difficile, mais la jeune agent prit les devants.
VP : « Tu crois que Lisbon va vraiment me virer ? », s’enquit-elle d’un ton inquiet.
Jane : « Non…je ne crois pas. Elle a surtout dit cela pour les officiers, pour calmer leurs ardeurs. Mais tu la connais, derrière son côté psychorigide quant au règlement, c’est une âme sensible. Et elle sait très bien que t’enlever ton boulot à l’heure actuelle ne ferait qu’aggraver ta situation. »
VP : « …ma situation… », fit-elle en ricanant.
Ricanement d’auto-flagellation, cela va sans dire. Ok, à moi de jouer !
Jane : « Je sais Grace qu’en ce moment, ta situation te semble être la pire du monde. Je ne peux que comprendre. Non, je ne veux pas encore remettre mon histoire sur le tapis. Mais je comprends, c’est ça que je voulais te dire, je comprends ce que tu peux ressentir. Je comprends ce masque que tu te mets sur la figure chaque matin en te réveillant, lorsque tu arrives à dormir. Je comprends que les gestes du quotidien sont les plus durs à effectuer. Je comprends que tu essaies tant bien que mal de retrouver ta nature, mais je comprends surtout à quel point c’est dur de s’apercevoir que justement, le naturel n’est plus aussi naturel. Je comprends que tu veuilles oublier ce qu’il s’est passé. Je comprends ta solitude.
Mais au-delà de la compréhension, je te vois, toi, de l’extérieur. Et je vois très bien le conflit intérieur que tu traverses à l’heure actuelle. Celui qui, d’un côté, te fait dire que tu dois faire ton travail, que tu dois vivre, que tu dois passer outre ces derniers mois. Et l’autre côté, qui te submerge lorsque tu dois faire face à des émotions. Tu ne sais plus les gérer tes émotions, et tes accès de colère, de sarcasmes, de froideur, ont sont la preuve. »
VP : « Mes accès d’ébriété aussi » ajouta-t-elle, sarcastique.
Jane : « Arrête l’auto-flagellation, Grace ! Tu as le droit d’être malheureuse. Tu as le droit d’extérioriser ta souffrance. Bon, certes, l’alcool, c’est pas top comme extériorisation. Mais la violence non plus. Et là, au travers de ta crise sous l’emprise de l’alcool, moi ce que je vois, c’est plutôt de la violence envers toi ! »
Aïe…j’étais peut-être allé un peu fort avec cette dernière phrase. Elle n’était peut-être pas prête à entendre que je n’étais pas dupe de son chemin auto-destructeur. J’en eu la confirmation lorsque Van Pelt me lança un regard plus que chargé en colère, tout en se levant du canapé.
VP : « Écoute, Monsieur-je-sais-tout ! Moi aussi je peux jouer au mentaliste, moi aussi, je peux te comprendre. Moi aussi je pourrais t’analyser sous toutes les coutures. Mais est-ce-que je le fais ? NON ! Pourquoi ? Parce que je sais que ça pourrait te faire mal. Et remuer des choses pas très drôles pour toi. Et puis, qui es-tu sincèrement, pour me parler d’extérioriser mes émotions ? Tu me parles de violence !!?? D’auto-destruction ? Mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! »
Jane : « Je.. »
VP : « Tu quoi !? Ça fait 8 ans que tu nous parles de vengeance, que tu ne te caches pas de la haine qui t’habite, que tu refuses tout contact humain trop proche ! C’est pas de l’auto-destruction ça ? !!!? Et tu crois que je vais rester là à t’écouter m’analyser ? Tu rêves!»
Van Pelt partit s’enfermer dans sa salle de bain, non sans avoir claqué la porte au préalable. Je m'étais levé du canapé pour tenter de la retenir, mais en vain.
Bon, elle avait au moins lâché sa rage. Mais j’étais pas très fier là sur ce coup. Encore une fois, la première pensée qui me traversa fut pour Red John. Il était parvenu à la rendre comme moi. Mais Grace n’avait pas tort. Qui j’étais pour lui parler de son mode de fonctionnement ? Qui j’étais pour lui dire comment apaiser ses souffrances, alors que les miennes ne parvenaient pas à s’apaiser totalement. Certes, j’avais fait du chemin, surtout depuis le meurtre que j’avais commis. Je m'étais rendu compte de l'ineptie de la vengeance. Certains auraient pu dire qu'ils m'avaient prévenu. Mais je ne laissais rien paraître de cette culpabilité supplémentaire qui m'avait assailli. J’avais tué un homme ! Grace avait fait la même chose, mais pour quelqu’un avec qui elle avait partagé sa vie la plus intime. Quelle trahison! Je ne pourrais même pas l’imaginer. Jamais. Moi en revanche, je persévérais dans un schéma bien plus auto-destructeur qu’elle. Elle avait raison. Van Pelt agissait par fierté, elle se sentait stupide de s’être laissée berner comme ça. Moi en revanche, j’agissais par culpabilité. Et cela n’allait pas en s’arrangeant au vu de cette conversation.
Épuisé mentalement, je m’affalais sur le canapé de Grace. Je n’eus pas le temps de poursuivre mon raisonnement, que Teresa revint.
Lisbon : « Jane ? Où est Van Pelt ? »
Voici la suite de cette fic, avec un chapitre du point de vue de Jane, assez long je dois dire. J'espère qu'il vous plaira toujours.
Bonne lecture!
Chapitre 5
POV Jane
Van Pelt : « Je ne veux pas de ton foutu thé Jane ! »
Ouch…ça c’était violent…tellement fort que la résonance du cri de Van Pelt dans mes oreilles me fit trembler.
J’étais seul avec Van Pelt, chez elle, alors que Teresa était partie à la pharmacie, soit disant pour chercher un de ces foutus trucs chimiques qui pourraient calmer les nausées de la demoiselle à moitié soule qui se trouvait face à moi.
En réalité, je savais que c'était là une excuse parfaite pour nous laisser seuls, Van Pelt et moi. Lisbon n’était pas dupe et avait bien perçu ma gêne vis-à-vis de ma co-équipière. Et étant partisane de l’abcès crevé, Teresa devait se douter que l’état d’ivresse dans lequel Van Pelt se trouvait pouvait aider à décanter les choses. Enfin, telle était ma conclusion, car je ne voyais pas d’autre raison pour laquelle Teresa aurait bien pu partir alors que la situation était pour le moins critique.
Teresa…je l’appelais Teresa maintenant ? Je crois bien que c’était la première fois que mes pensées l’appelaient Teresa.
Je n’eus pas le loisir de continuer plus loin cette réflexion. Un cri me glaça le sang. Me retournant vers l’origine sonore de ce hurlement, je vis que Grace s’était levée et se tenait désormais devant un des placards de sa cuisine.
Alors que je me précipitais vers elle, je la vis se tourner vers moi, pleurant à chaudes larmes.
Jane : « Grace, … qu’est-ce-que t’as ? »
Je n’osais plus faire un pas, je me tenais à moins d’un mètre d’elle, mais je n’osais plus avancer. Elle tremblait, était secouée par les sanglots. Mais un bref aperçu de tout son corps m’apprit qu’elle n’était pas blessée. Un peu rassuré, je tentais une nouvelle fois une question.
Jane : « quoi ? »
Van Pelt : « c’est…c’est…., suffoqua-t-elle, …c’est…j’ai plus de chocolaaaaaat », bégaya-t-elle en lâchant toutes ses larmes sur la dernière syllabe de son mot.
Je ne pus réprimer un sourire. Et je m’approchais enfin d’elle, la pris dans mes bras, et elle se laissa aller à pleurer à chaudes larmes contre mon épaule.
Je compris alors qu’au terme de cette étreinte réconfortante, l’heure serait à la parole. Nous devions parler. Grace était sensible certes, elle était aussi bien soule, mais de là à fondre en larmes pour du chocolat. Il fallait parler. Que j’essaie du moins de faire sortir sa peine, et peut-être sa rage.
Au bout de quelques secondes de réconfort, je tapotais sur l’épaule de Van Pelt, qui me tapota sur l’épaule en retour. Nous échangeâmes une sorte de code morse sur l’épaule durant quelques secondes, puis la jeune femme se détacha de moi.
Van Pelt : « Merci Jane », dit-elle en baissant la tête.
Jane : « Pas de quoi ! » lui rétorquai-je en souriant.
Le silence qui suivit fut plus que gênant. Nous nous trouvions tous deux debout dans sa cuisine, nous nous sentions tous deux aussi coupables l’un que l’autre. Enfin, du moins, le supposai-je. J’avais cependant l’impression que les larmes qu’elle venait de lâcher avaient réussi à calmer son état d’ébriété. Profitant de cette accalmie, je me lançais.
Jane : « Grace, faut qu’on parle »
VP : « Jan… »
Jane : « pas de mais, il le faut, la coupai-je. Tu as le choix. Tu me parles, tu lâches tout durant quelques minutes, tu me dis tes pensées les plus noires. Ou sinon, je serai dans l’obligation de me ranger du côté de ceux qui s’obstinent à t’envoyer chez un psy ! »
Ma dernière phrase fit mouche, je le vis à la grimace que Van Pelt ne put s’empêcher de faire.
VP : « c’est du chantage ça ! » glissa-t-elle en souriant légèrement.
Jane : « Tu sais que quand j’ai une idée en tête, je sais employer les grands moyens pour la mener à bien. Tu en subiras les conséquences jeune fille ! » fis-je en employant un ton menaçant mais teinté d’humour.
Van Pelt me sourit plus franchement. Profitant de ce moment d’apaisement, j’arborais mon plus beau sourire et pris la main de Grace pour la mener jusqu’au canapé.
Je craignais une nouvelle vague de silence, qui aurait comme conséquence de rendre mon intervention encore plus difficile, mais la jeune agent prit les devants.
VP : « Tu crois que Lisbon va vraiment me virer ? », s’enquit-elle d’un ton inquiet.
Jane : « Non…je ne crois pas. Elle a surtout dit cela pour les officiers, pour calmer leurs ardeurs. Mais tu la connais, derrière son côté psychorigide quant au règlement, c’est une âme sensible. Et elle sait très bien que t’enlever ton boulot à l’heure actuelle ne ferait qu’aggraver ta situation. »
VP : « …ma situation… », fit-elle en ricanant.
Ricanement d’auto-flagellation, cela va sans dire. Ok, à moi de jouer !
Jane : « Je sais Grace qu’en ce moment, ta situation te semble être la pire du monde. Je ne peux que comprendre. Non, je ne veux pas encore remettre mon histoire sur le tapis. Mais je comprends, c’est ça que je voulais te dire, je comprends ce que tu peux ressentir. Je comprends ce masque que tu te mets sur la figure chaque matin en te réveillant, lorsque tu arrives à dormir. Je comprends que les gestes du quotidien sont les plus durs à effectuer. Je comprends que tu essaies tant bien que mal de retrouver ta nature, mais je comprends surtout à quel point c’est dur de s’apercevoir que justement, le naturel n’est plus aussi naturel. Je comprends que tu veuilles oublier ce qu’il s’est passé. Je comprends ta solitude.
Mais au-delà de la compréhension, je te vois, toi, de l’extérieur. Et je vois très bien le conflit intérieur que tu traverses à l’heure actuelle. Celui qui, d’un côté, te fait dire que tu dois faire ton travail, que tu dois vivre, que tu dois passer outre ces derniers mois. Et l’autre côté, qui te submerge lorsque tu dois faire face à des émotions. Tu ne sais plus les gérer tes émotions, et tes accès de colère, de sarcasmes, de froideur, ont sont la preuve. »
VP : « Mes accès d’ébriété aussi » ajouta-t-elle, sarcastique.
Jane : « Arrête l’auto-flagellation, Grace ! Tu as le droit d’être malheureuse. Tu as le droit d’extérioriser ta souffrance. Bon, certes, l’alcool, c’est pas top comme extériorisation. Mais la violence non plus. Et là, au travers de ta crise sous l’emprise de l’alcool, moi ce que je vois, c’est plutôt de la violence envers toi ! »
Aïe…j’étais peut-être allé un peu fort avec cette dernière phrase. Elle n’était peut-être pas prête à entendre que je n’étais pas dupe de son chemin auto-destructeur. J’en eu la confirmation lorsque Van Pelt me lança un regard plus que chargé en colère, tout en se levant du canapé.
VP : « Écoute, Monsieur-je-sais-tout ! Moi aussi je peux jouer au mentaliste, moi aussi, je peux te comprendre. Moi aussi je pourrais t’analyser sous toutes les coutures. Mais est-ce-que je le fais ? NON ! Pourquoi ? Parce que je sais que ça pourrait te faire mal. Et remuer des choses pas très drôles pour toi. Et puis, qui es-tu sincèrement, pour me parler d’extérioriser mes émotions ? Tu me parles de violence !!?? D’auto-destruction ? Mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! »
Jane : « Je.. »
VP : « Tu quoi !? Ça fait 8 ans que tu nous parles de vengeance, que tu ne te caches pas de la haine qui t’habite, que tu refuses tout contact humain trop proche ! C’est pas de l’auto-destruction ça ? !!!? Et tu crois que je vais rester là à t’écouter m’analyser ? Tu rêves!»
Van Pelt partit s’enfermer dans sa salle de bain, non sans avoir claqué la porte au préalable. Je m'étais levé du canapé pour tenter de la retenir, mais en vain.
Bon, elle avait au moins lâché sa rage. Mais j’étais pas très fier là sur ce coup. Encore une fois, la première pensée qui me traversa fut pour Red John. Il était parvenu à la rendre comme moi. Mais Grace n’avait pas tort. Qui j’étais pour lui parler de son mode de fonctionnement ? Qui j’étais pour lui dire comment apaiser ses souffrances, alors que les miennes ne parvenaient pas à s’apaiser totalement. Certes, j’avais fait du chemin, surtout depuis le meurtre que j’avais commis. Je m'étais rendu compte de l'ineptie de la vengeance. Certains auraient pu dire qu'ils m'avaient prévenu. Mais je ne laissais rien paraître de cette culpabilité supplémentaire qui m'avait assailli. J’avais tué un homme ! Grace avait fait la même chose, mais pour quelqu’un avec qui elle avait partagé sa vie la plus intime. Quelle trahison! Je ne pourrais même pas l’imaginer. Jamais. Moi en revanche, je persévérais dans un schéma bien plus auto-destructeur qu’elle. Elle avait raison. Van Pelt agissait par fierté, elle se sentait stupide de s’être laissée berner comme ça. Moi en revanche, j’agissais par culpabilité. Et cela n’allait pas en s’arrangeant au vu de cette conversation.
Épuisé mentalement, je m’affalais sur le canapé de Grace. Je n’eus pas le temps de poursuivre mon raisonnement, que Teresa revint.
Lisbon : « Jane ? Où est Van Pelt ? »
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Je veux une scène comme ça dans la série !
La petite pointe d'humour avec le manque de chocolat c'est bien trouvé, ça permet de passer à l'explication entre les deux persos...
L'échange entre Jane et Van Pelt est tellement juste...pas de grandes phrases...
Je vais surveiller la suite...
La petite pointe d'humour avec le manque de chocolat c'est bien trouvé, ça permet de passer à l'explication entre les deux persos...
L'échange entre Jane et Van Pelt est tellement juste...pas de grandes phrases...
Je vais surveiller la suite...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Superbe scène entre Van Pelt et Jane! Johel a raison, elle aurait été nécessaire dans la série comme d'autres je pense (l'enquête du FBI sur la mort de O'Laughlin). Tu l'as rendue bien réaliste et d'une belle façon Braaaaaaaaaaaaavo!
J'ai reconnu des schémas psychologiques, c'est très bien trouvé! Je ne suis pas sure que Van Pelt ou Jane aurait pu les sortir mais ça nous donne des clés pour les comprendre et ça c'est très intéressant.
Moi ça me fait réfléchir en tout cas!
Comme quoi tu vois, ta fic a vraimentd e l'intérêt
Continue comme ça
J'ai reconnu des schémas psychologiques, c'est très bien trouvé! Je ne suis pas sure que Van Pelt ou Jane aurait pu les sortir mais ça nous donne des clés pour les comprendre et ça c'est très intéressant.
Moi ça me fait réfléchir en tout cas!
Comme quoi tu vois, ta fic a vraimentd e l'intérêt
Continue comme ça
Invité- Invité
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonjour tout le monde!
Tout d'abord, je tiens à m'excuser de la rareté des posts cette semaine (semaine ardue au boulot ).
Et puis je voulais pas mal avancer sur la fic avant de poster ce 6ème chapitre.
J'espère qu'il vous plaira
Merci à Johel et Abby pour les commentaires qui me touchent énormément! J'essaierais de ne pas vous décevoir!
Sur ce, bonne lecture , bon week-end !!!
POV Lisbon
Lisbon « Jane ? Où est Van Pelt ? »
Je venais de passer le seuil de chez Van Pelt. Je ne voyais que Jane, affalé sur le canapé, l’air soucieux. J’étais partie certes pour chercher des médicaments, mais j’avais l’espoir que ces deux-là réussissent à communiquer. Au vu de l’air de Jane, ça me semblait loupé.
Lisbon : « Jane ? Ça va ? »
Jane : « Lisbon… », chuchota-t-il.
Il me fit signe en tapant sur le canapé, pour que je vienne m’asseoir à ses côtés. Déposant les médicaments pris pour Van Pelt sur le comptoir de la cuisine, je m’approchais du canapé, et m’assis, bien sagement à côté de mon consultant. Docile hein ? Cette remarque mentale me fit sourire. Mais bien vite, mon visage dut passer à l’inquiétude puisque Jane, sans que je le lui demande une nouvelle fois, chose qui n’était pas dans ses habitudes, se mit à me débiter très rapidement le compte-rendu de leur échange.
Jane : « Van Pelt va…bien. Enfin si l’on peut dire. Elle est enfermée dans les wc depuis même pas 2 minutes. On va dire qu’elle a un peu explosé… »
Lisbon : « Et qu’avez-vous fait ou dit pour qu’elle explose ? » lui demandais-je d’un air inquisiteur.
Jane : « Lisbon, je n’y suis certes pas allé pas 4 chemins, mais j’ai essayé d’être le plus doux possible. J’ai essayé de lui montrer que cette haine qui la submerge n’était pas bonne, et qu’elle ne devait surtout pas la retourner contre elle-même. Mais elle ne l’a pas très bien pris. Surtout parce que… »
Jane baissa la tête honteusement. Il n’avait pas essayé de me répondre par une pirouette, preuve qu’il ne se sentait pas très à l’aise. Je me risquais à le questionner pour avoir le fin mot de l’histoire.
Lisbon : « Parce que… ? »
Jane : « Parce que selon ses dires, je suis pareil si ce n’est pire. Et je dois bien avouer qu’elle a quelques dons de mentaliste elle aussi. », lâcha-t-il dans un sourire forcé.
Sa dernière phrase voulait masquer la gravité de ses paroles. Il tentait de dérider l’atmosphère tout en admettant, oui en admettant, que Van Pelt avait raison quant à son comportement. Je n’y croyais pas. Notre Grace Van Pelt encore si naïve et si douce il y a quelques mois, avait réussi à sortir ses quatre vérités à Patrick Jane, le grand mentaliste, le manipulateur hors-pairs.
Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne pus m’empêcher de rire à gorge déployée. Je ne pouvais plus m’arrêter. J’essayais pourtant, car c’était déplacé. Mais ce rire qui me prit était surtout nerveux. Enfin tout au moins ce fut l’explication que je trouvais.
Jane me regarda de travers durant quelques secondes, avant d’être pris lui aussi d’un fou rire incontrôlable. Il faut croire que c’était communicatif. On dit que le rire est le meilleur des remèdes. Je n’avais jamais autant senti la véracité de ce proverbe tant toute la tension accumulée depuis des semaines me sembla, d’un coup, disparaître.
J’en avais mal aux abdos, des larmes perlaient au coin de mes yeux, et si Van Pelt n’était pas arrivée à ce moment précis, avec un air qui ôterait toute trace d’humour au clown le plus expérimenté, je crois que mon fou rire aurait pu perdurer encore longtemps.
Mais je m’arrêtais net, en voyant la face déconfite de mon agent la plus jeune. Jane qui lui faisait dos, cessa de rire lorsqu’il vit que je me stoppais.
VP : « Ben au moins je vous fais rire », dit-elle sarcastiquement.
Je me ressaisis, pris une grande bouffée d’oxygène en me levant, et m’approchais de Van Pelt.
Lisbon : « Non Van Pelt, nous ne riions pas de vous. En vérité, c’était déplacé, je m’en excuse. Mais … »
Jane : « Lisbon a commencé à rire parce que je lui ai dit que tu m’avais remis à ma place. », me coupa Jane en s’approchant de nous. «Écoute Grace, tu as bien raison sur ce coup là. Je ne peux pas être très bon conseiller. Je peux malgré tout t’écouter si tu en ressens le besoin. Une dernière chose cependant, sache que … que je regrette de t’avoir sorti cette tirade de but en blanc. Je ne regrette pas les mots, car je le pense. Mais je regrette la forme. Et surtout, tu as raison…sur moi. »
Jane finit sa phrase en baissant les yeux. J’étais assez stupéfaite, je dois dire, qu’il s’excuse ainsi, lui qui jamais ô grand jamais ne reconnaissait ses torts.
Me tournant vers Van Pelt, je sus qu’elle aussi n’en revenait pas. Et je sus aussi que je devais m’écarter d’eux sur le champ si je ne voulais pas me heurter à une grande rousse en folie.
Bam. Ouf, j’y avais échappé de peu. Comme je l’avais pressenti, Van Pelt diminua la distance entre Jane et elle, et lui sauta au cou.
Jane était quelque peu secoué (dans tous les sens du terme), par l’assaut de tendresse que Van Pelt venait de lui faire subir. Je le vis à ses mains ballantes qui ne savaient pas très bien où se poser alors que Grace le tenait fermement par le cou, et je le vis aussi au regard incrédule qu’il me lança.
En guise de réponse, je lui souris. J’étais attendrie par cette scène, soulagée de les voir dans les bras l’un de l’autre. Je croisais mes bras de satisfaction.
Van Pelt stoppa leur étreinte, et, en se tournant vers moi, dût mal interpréter mon croisement de bras, puisqu’elle baissa la tête. Elle devait croire que j’allais mal réagir face à son débordement affectif envers Jane. J’étais si horrible que ça ? Immédiatement, je laissais mes bras retomber le long de mon corps, et si Jane n’avait pas été là pour nous sortir de cette situation pour le moins gênante (Van Pelt supposant à tort que j’allais lui passer un savon, et moi ne sachant que dire ou faire pour lui prouver que non), je crois que je serai partie en courant. Et cela n’aurait certainement pas arrangé les choses.
Mais Jane ouvrit sa bouche, et pour une fois, je remerciais le ciel qu’il retombe aussi facilement sur ses pattes.
Jane : « Ooohh Lisbon ! Soyez pas jalouse ! Vous voulez un câlin vous aussi c’est ça ? », fit-il à mon intention.
Bien sûr. Je rougissais. Bien sûr. Il fallait toujours qu’il trouve un moyen de m’embarrasser celui-là. Mais au moins, cette tirade eut le mérite de faire rire Van Pelt. C’était le but non ?
Je soupirais. Et dans un sourire, lui rétorquais.
Lisbon : « Vous avez tout à fait raison Jane. Je veux effectivement un câlin », dis-je en m’approchant… de Van Pelt.
Je pris ma jeune agent dans les bras, et je ne pus réprimer un sourire, face à l’étonnement, et de Van Pelt (que je sentais crispée sous mon étreinte), et de Jane (à qui j’avais bien fermé le clapet).
Jane mit les mains dans ses poches, leva les épaules et opta pour une moue boudeuse.
Relâchant Van Pelt, je plantais mon regard dans le sien, et d’une voix douce, cherchais à la rassurer.
Lisbon : « Grace. L’événement de ce soir va rester entre nous. », dis-je en lançant un coup d’œil vers mon consultant, afin de le faire acquiescer. « Cela arrive à tout le monde de boire plus que de raison, et de ne plus rien contrôler par la suite. Qui plus est, je sais que vous êtes forte, mais ce que vous venez de traverser n’est pas anodin, loin de là. Je suis votre patronne, certes, mais je n’en reste pas moins un être humain doué de sentiments. Et je tenais à vous dire que si l’envie vous prenez de vouloir parler, un de ces jours, sachez que ce serait avec grand plaisir que je vous écouterai…en tant qu’amie, j’entends ».
Van Pelt redressa les yeux à l’entente de mes dernières paroles. Et ce que je vis, me fit fondre. Elle avait les larmes aux yeux, et je n’allais pas tarder à les avoir moi aussi si elle continuait à me regarder ainsi.
Van Pelt : « Me…Merci… », bredouilla-t-elle presque en chuchotant.
Lisbon : « Allez, faite moi le plaisir de prendre une aspirine et de vous coucher directement ! C’est un ordre, de la patronne cette fois-ci», lui dis-je d’une voix douce, et en lui souriant, avant d’ajouter un bonne nuit, qui n’eut comme écho que le sien.
Jane se pencha vers Grace et lui murmura quelques mots qui provoquèrent chez la jeune rousse un petit sourire en coin. Puis il se tourna vers moi, tout sourire.
Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. Qu’est-ce-qu’il manigançait encore ?
Lisbon : « A demain Grace ! »
Jane : « Dors bien ».
Et je refermais la porte de l’appartement.
Alors ???? Reviews permises et surtout appréciées!
Tout d'abord, je tiens à m'excuser de la rareté des posts cette semaine (semaine ardue au boulot ).
Et puis je voulais pas mal avancer sur la fic avant de poster ce 6ème chapitre.
J'espère qu'il vous plaira
Merci à Johel et Abby pour les commentaires qui me touchent énormément! J'essaierais de ne pas vous décevoir!
Sur ce, bonne lecture , bon week-end !!!
Chapitre 6
POV Lisbon
Lisbon « Jane ? Où est Van Pelt ? »
Je venais de passer le seuil de chez Van Pelt. Je ne voyais que Jane, affalé sur le canapé, l’air soucieux. J’étais partie certes pour chercher des médicaments, mais j’avais l’espoir que ces deux-là réussissent à communiquer. Au vu de l’air de Jane, ça me semblait loupé.
Lisbon : « Jane ? Ça va ? »
Jane : « Lisbon… », chuchota-t-il.
Il me fit signe en tapant sur le canapé, pour que je vienne m’asseoir à ses côtés. Déposant les médicaments pris pour Van Pelt sur le comptoir de la cuisine, je m’approchais du canapé, et m’assis, bien sagement à côté de mon consultant. Docile hein ? Cette remarque mentale me fit sourire. Mais bien vite, mon visage dut passer à l’inquiétude puisque Jane, sans que je le lui demande une nouvelle fois, chose qui n’était pas dans ses habitudes, se mit à me débiter très rapidement le compte-rendu de leur échange.
Jane : « Van Pelt va…bien. Enfin si l’on peut dire. Elle est enfermée dans les wc depuis même pas 2 minutes. On va dire qu’elle a un peu explosé… »
Lisbon : « Et qu’avez-vous fait ou dit pour qu’elle explose ? » lui demandais-je d’un air inquisiteur.
Jane : « Lisbon, je n’y suis certes pas allé pas 4 chemins, mais j’ai essayé d’être le plus doux possible. J’ai essayé de lui montrer que cette haine qui la submerge n’était pas bonne, et qu’elle ne devait surtout pas la retourner contre elle-même. Mais elle ne l’a pas très bien pris. Surtout parce que… »
Jane baissa la tête honteusement. Il n’avait pas essayé de me répondre par une pirouette, preuve qu’il ne se sentait pas très à l’aise. Je me risquais à le questionner pour avoir le fin mot de l’histoire.
Lisbon : « Parce que… ? »
Jane : « Parce que selon ses dires, je suis pareil si ce n’est pire. Et je dois bien avouer qu’elle a quelques dons de mentaliste elle aussi. », lâcha-t-il dans un sourire forcé.
Sa dernière phrase voulait masquer la gravité de ses paroles. Il tentait de dérider l’atmosphère tout en admettant, oui en admettant, que Van Pelt avait raison quant à son comportement. Je n’y croyais pas. Notre Grace Van Pelt encore si naïve et si douce il y a quelques mois, avait réussi à sortir ses quatre vérités à Patrick Jane, le grand mentaliste, le manipulateur hors-pairs.
Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne pus m’empêcher de rire à gorge déployée. Je ne pouvais plus m’arrêter. J’essayais pourtant, car c’était déplacé. Mais ce rire qui me prit était surtout nerveux. Enfin tout au moins ce fut l’explication que je trouvais.
Jane me regarda de travers durant quelques secondes, avant d’être pris lui aussi d’un fou rire incontrôlable. Il faut croire que c’était communicatif. On dit que le rire est le meilleur des remèdes. Je n’avais jamais autant senti la véracité de ce proverbe tant toute la tension accumulée depuis des semaines me sembla, d’un coup, disparaître.
J’en avais mal aux abdos, des larmes perlaient au coin de mes yeux, et si Van Pelt n’était pas arrivée à ce moment précis, avec un air qui ôterait toute trace d’humour au clown le plus expérimenté, je crois que mon fou rire aurait pu perdurer encore longtemps.
Mais je m’arrêtais net, en voyant la face déconfite de mon agent la plus jeune. Jane qui lui faisait dos, cessa de rire lorsqu’il vit que je me stoppais.
VP : « Ben au moins je vous fais rire », dit-elle sarcastiquement.
Je me ressaisis, pris une grande bouffée d’oxygène en me levant, et m’approchais de Van Pelt.
Lisbon : « Non Van Pelt, nous ne riions pas de vous. En vérité, c’était déplacé, je m’en excuse. Mais … »
Jane : « Lisbon a commencé à rire parce que je lui ai dit que tu m’avais remis à ma place. », me coupa Jane en s’approchant de nous. «Écoute Grace, tu as bien raison sur ce coup là. Je ne peux pas être très bon conseiller. Je peux malgré tout t’écouter si tu en ressens le besoin. Une dernière chose cependant, sache que … que je regrette de t’avoir sorti cette tirade de but en blanc. Je ne regrette pas les mots, car je le pense. Mais je regrette la forme. Et surtout, tu as raison…sur moi. »
Jane finit sa phrase en baissant les yeux. J’étais assez stupéfaite, je dois dire, qu’il s’excuse ainsi, lui qui jamais ô grand jamais ne reconnaissait ses torts.
Me tournant vers Van Pelt, je sus qu’elle aussi n’en revenait pas. Et je sus aussi que je devais m’écarter d’eux sur le champ si je ne voulais pas me heurter à une grande rousse en folie.
Bam. Ouf, j’y avais échappé de peu. Comme je l’avais pressenti, Van Pelt diminua la distance entre Jane et elle, et lui sauta au cou.
Jane était quelque peu secoué (dans tous les sens du terme), par l’assaut de tendresse que Van Pelt venait de lui faire subir. Je le vis à ses mains ballantes qui ne savaient pas très bien où se poser alors que Grace le tenait fermement par le cou, et je le vis aussi au regard incrédule qu’il me lança.
En guise de réponse, je lui souris. J’étais attendrie par cette scène, soulagée de les voir dans les bras l’un de l’autre. Je croisais mes bras de satisfaction.
Van Pelt stoppa leur étreinte, et, en se tournant vers moi, dût mal interpréter mon croisement de bras, puisqu’elle baissa la tête. Elle devait croire que j’allais mal réagir face à son débordement affectif envers Jane. J’étais si horrible que ça ? Immédiatement, je laissais mes bras retomber le long de mon corps, et si Jane n’avait pas été là pour nous sortir de cette situation pour le moins gênante (Van Pelt supposant à tort que j’allais lui passer un savon, et moi ne sachant que dire ou faire pour lui prouver que non), je crois que je serai partie en courant. Et cela n’aurait certainement pas arrangé les choses.
Mais Jane ouvrit sa bouche, et pour une fois, je remerciais le ciel qu’il retombe aussi facilement sur ses pattes.
Jane : « Ooohh Lisbon ! Soyez pas jalouse ! Vous voulez un câlin vous aussi c’est ça ? », fit-il à mon intention.
Bien sûr. Je rougissais. Bien sûr. Il fallait toujours qu’il trouve un moyen de m’embarrasser celui-là. Mais au moins, cette tirade eut le mérite de faire rire Van Pelt. C’était le but non ?
Je soupirais. Et dans un sourire, lui rétorquais.
Lisbon : « Vous avez tout à fait raison Jane. Je veux effectivement un câlin », dis-je en m’approchant… de Van Pelt.
Je pris ma jeune agent dans les bras, et je ne pus réprimer un sourire, face à l’étonnement, et de Van Pelt (que je sentais crispée sous mon étreinte), et de Jane (à qui j’avais bien fermé le clapet).
Jane mit les mains dans ses poches, leva les épaules et opta pour une moue boudeuse.
Relâchant Van Pelt, je plantais mon regard dans le sien, et d’une voix douce, cherchais à la rassurer.
Lisbon : « Grace. L’événement de ce soir va rester entre nous. », dis-je en lançant un coup d’œil vers mon consultant, afin de le faire acquiescer. « Cela arrive à tout le monde de boire plus que de raison, et de ne plus rien contrôler par la suite. Qui plus est, je sais que vous êtes forte, mais ce que vous venez de traverser n’est pas anodin, loin de là. Je suis votre patronne, certes, mais je n’en reste pas moins un être humain doué de sentiments. Et je tenais à vous dire que si l’envie vous prenez de vouloir parler, un de ces jours, sachez que ce serait avec grand plaisir que je vous écouterai…en tant qu’amie, j’entends ».
Van Pelt redressa les yeux à l’entente de mes dernières paroles. Et ce que je vis, me fit fondre. Elle avait les larmes aux yeux, et je n’allais pas tarder à les avoir moi aussi si elle continuait à me regarder ainsi.
Van Pelt : « Me…Merci… », bredouilla-t-elle presque en chuchotant.
Lisbon : « Allez, faite moi le plaisir de prendre une aspirine et de vous coucher directement ! C’est un ordre, de la patronne cette fois-ci», lui dis-je d’une voix douce, et en lui souriant, avant d’ajouter un bonne nuit, qui n’eut comme écho que le sien.
Jane se pencha vers Grace et lui murmura quelques mots qui provoquèrent chez la jeune rousse un petit sourire en coin. Puis il se tourna vers moi, tout sourire.
Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. Qu’est-ce-qu’il manigançait encore ?
Lisbon : « A demain Grace ! »
Jane : « Dors bien ».
Et je refermais la porte de l’appartement.
Alors ???? Reviews permises et surtout appréciées!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Que dire d'autre que
C'est bien écrit, le style est fluide, on ne s'ennuie pas un instant
Tout sonne juste dans ce chapitre.
Je le répète, je voudrais des scènes comme celles-ci dans la série
C'est bien écrit, le style est fluide, on ne s'ennuie pas un instant
Tout sonne juste dans ce chapitre.
Je le répète, je voudrais des scènes comme celles-ci dans la série
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Johel a écrit:Que dire d'autre que
C'est bien écrit, le style est fluide, on ne s'ennuie pas un instant
Tout sonne juste dans ce chapitre.
Je le répète, je voudrais des scènes comme celles-ci dans la série
Aaaah Johel! Merci de tes commentaires Ils me font toujours très plaisir, et m'aident à continuer dans ce sens!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Je viens de ratrapper mon retard, et je dois dire que voire Jane avoir son clapet fermé pour Grace je lui ture mon chapeau.
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Bonsoir !!
Tout d'abord, merci à Karo pour ton commentaire!
je vous poste la suite de la fic, tout en me demandant si elle est appréciée...j'ai certes des reviews (je remercie d'ailleurs les personnes qui prennent le temps de poster ), mais peu si j'ose la comparaison avec d'autres fics.
Étant donné que ce n'est que ma 2ème fic, on va dire que je ne suis pas encore très à l'aise, je ne connais pas toutes les astuces du forum, donc je préfère savoir si elle plaît ou non. Et si non, pourriez-vous me dire ce que vous lui trouvez de manque et/ou de trop???
Par avance, merci, et pour toutes les personnes qui liront... Merci !
Il était près de 2h du matin lorsque Jane et Lisbon sortirent de chez Van Pelt et s’engouffrèrent dans le SUV. Bien que ce fût encore l’automne, le vent qui soufflait dans les rues de Sacramento était glacial.
Jane et Lisbon à peine entrés dans le SUV eurent un frisson quasiment en même temps. Ils se sourirent d’un air entendu. Même leurs corps étaient en harmonie.
Jane : « On va où maintenant ? » demanda-t-il avec un sourire.
Lisbon : « Bah je sais pas, une petite virée en boîte non ? » rétorqua-t-elle du tac au tac. « Non, mais sérieusement Jane, où voulez-vous que l’on aille ? »
Jane rit. Elle l’étonnerait toujours. Il éclaircit sa question.
Jane : « Ma voiture est encore au CBI..alors trois options s’offrent à nous » ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil. « Option 1 : vous me ramenez au CBI, je prends ma voiture. Option 2 : vous me ramenez chez moi et venez me chercher demain matin ».
En disant cela il s’était approché de Lisbon. Cette dernière l’écoutait avec un petit sourire en coin. Jane continua son rapprochement, se tenant désormais contre le frein à main qui était encore levé. Lisbon ne bougea pas. Et Jane poursuivit, dans un chuchotement.
Jane : « Option 3 : vous me ramenez chez vous ».
Lisbon ne put s’empêcher de frissonner. Mais elle ne savait pas si c’était le froid encore imprégné en elle ou le souffle de Jane contre son oreille qui le lui avait provoqué.
Elle rit doucement.
Lisbon : « Bien sûr…et tant qu’à faire, vous dormez avec moi prenant comme excuse le froid hein ? » ajouta-t-elle un sourire en coin.
Jane : « Non, je ne me servirais pas de cette excuse…en revanche, si je vous prends dans mes bras, c’est pour compenser le fait que nous n’avons pas eu de câlin tout à l’heure. » lui-dit-il avec un air malicieux.
Il était bien trop près d’elle. Pourquoi lui faisait-il cet effet là ? Pourquoi ? Elle n’arrivait plus à penser. Mais elle savait qu’elle devait agir. Juste agir. Des mots auraient trahi son trouble. Alors que Jane se rapprochait encore plus d’elle, elle mit le contact de la voiture, provoquant un recul de la part de Jane.
Ce dernier soupira et se rejeta sur son siège.
Jane : « je croyais pourtant que vous étiez, je cite, un être humain doué de sentiments… », en disant cela, il essaya de la singer.
Lisbon sourit et se mit en route.
Arrivés au parking du CBI, la jeune femme coupa le moteur et se tourna vers Jane. Il avait été silencieux durant tout le trajet, et Lisbon ne savait pas trop quoi faire ou dire pour engager la conversation, ou tout au moins, essayer de le faire parler. Car elle supposait que la discussion que Jane et Van Pelt avaient eue, était la cause du silence de son consultant. Elle savait qu’il devait s’en vouloir. Elle savait aussi qu’il avait essayé de dérider l’ambiance, lorsqu’ils s’étaient retrouvés tous deux dans le SUV. Mais Lisbon n’avait pas pu soutenir la taquinerie plus longtemps lorsque Jane avait emprunté le chemin du personnel. Par moments elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui.
Et depuis LA chose, depuis 3 mois, Jane et elle s’étaient lentement mais sûrement laissés entraîner sur une pente glissante, où les sentiments étaient trop présents. Non pas qu’elle ne le désirait pas. Non, effectivement, elle devait bien admettre que ses sentiments à l’égard de Jane étaient croissants. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Ils n’avaient jamais réellement parlé de ce coup de sang, de l’acte de Jane. Et elle ne savait pas si elle avait envie d’en parler. Cependant, si ces regards, ces moments tendres, et ces douces insinuations continuaient, ils devraient en parler. Pour le moment en tout cas, il était 2h30 du matin, et il fallait qu’elle dorme.
Alors tentant l’humour, car c’était quand même un de leurs moyens de communication favoris, Lisbon se pencha vers Jane, et lui défit sa ceinture.
Lisbon : « Monsieur peut descendre », fit-elle, en prenant un accent snob.
Jane, qui avait les yeux fermés, sourit. D'un coup, il ouvrit ses yeux, provoquant un sursaut chez Lisbon.
Jane : « Ah mais Mademoiselle, vous manquez à tous vos devoirs ! », fit-il semblant de s’offusquer. « Une gentlewoman comme vous se doit d’ouvrir la porte de son passager avant de l’expulser de sa voiture », répondit-il, un doigt devant lui, comme pour lui faire la morale.
Lisbon rit franchement, en secouant la tête.
Lisbon : « ah oui, et puis tant qu’à faire, je vous fais une révérence aussi ?? », demanda-t-elle ironiquement.
Jane : « Non, un baise main serait plus conventionnel »
Lisbon : « Je déteste les conventions »
Jane : « Alors dans ce cas, vous ne voyez aucun inconvénient à ce que je fasse ça… ».
Lisbon n’eut pas le temps de rétorquer, que Jane s’approcha d’elle et lui fit un léger bisou à la commissure des lèvres. Ce qui pour effet de faire rougir Lisbon instantanément.
Muette. Elle était muette, et bouche bée. Jane, content de son effet, sortit de la voiture, et juste avant de refermer la portière, fit une révérence à Lisbon.
Jane : « Madame. Je vous souhaite une douce nuit », fit-il en s’inclinant.
Lisbon sourit. Jane aussi. Il referma doucement la portière, et lui fit un petit signe de la main, alors qu’elle s’en allait du parking.
J'espère que ce chapitre vous a plu....
Tout d'abord, merci à Karo pour ton commentaire!
je vous poste la suite de la fic, tout en me demandant si elle est appréciée...j'ai certes des reviews (je remercie d'ailleurs les personnes qui prennent le temps de poster ), mais peu si j'ose la comparaison avec d'autres fics.
Étant donné que ce n'est que ma 2ème fic, on va dire que je ne suis pas encore très à l'aise, je ne connais pas toutes les astuces du forum, donc je préfère savoir si elle plaît ou non. Et si non, pourriez-vous me dire ce que vous lui trouvez de manque et/ou de trop???
Par avance, merci, et pour toutes les personnes qui liront... Merci !
Chapitre 7
Il était près de 2h du matin lorsque Jane et Lisbon sortirent de chez Van Pelt et s’engouffrèrent dans le SUV. Bien que ce fût encore l’automne, le vent qui soufflait dans les rues de Sacramento était glacial.
Jane et Lisbon à peine entrés dans le SUV eurent un frisson quasiment en même temps. Ils se sourirent d’un air entendu. Même leurs corps étaient en harmonie.
Jane : « On va où maintenant ? » demanda-t-il avec un sourire.
Lisbon : « Bah je sais pas, une petite virée en boîte non ? » rétorqua-t-elle du tac au tac. « Non, mais sérieusement Jane, où voulez-vous que l’on aille ? »
Jane rit. Elle l’étonnerait toujours. Il éclaircit sa question.
Jane : « Ma voiture est encore au CBI..alors trois options s’offrent à nous » ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil. « Option 1 : vous me ramenez au CBI, je prends ma voiture. Option 2 : vous me ramenez chez moi et venez me chercher demain matin ».
En disant cela il s’était approché de Lisbon. Cette dernière l’écoutait avec un petit sourire en coin. Jane continua son rapprochement, se tenant désormais contre le frein à main qui était encore levé. Lisbon ne bougea pas. Et Jane poursuivit, dans un chuchotement.
Jane : « Option 3 : vous me ramenez chez vous ».
Lisbon ne put s’empêcher de frissonner. Mais elle ne savait pas si c’était le froid encore imprégné en elle ou le souffle de Jane contre son oreille qui le lui avait provoqué.
Elle rit doucement.
Lisbon : « Bien sûr…et tant qu’à faire, vous dormez avec moi prenant comme excuse le froid hein ? » ajouta-t-elle un sourire en coin.
Jane : « Non, je ne me servirais pas de cette excuse…en revanche, si je vous prends dans mes bras, c’est pour compenser le fait que nous n’avons pas eu de câlin tout à l’heure. » lui-dit-il avec un air malicieux.
Il était bien trop près d’elle. Pourquoi lui faisait-il cet effet là ? Pourquoi ? Elle n’arrivait plus à penser. Mais elle savait qu’elle devait agir. Juste agir. Des mots auraient trahi son trouble. Alors que Jane se rapprochait encore plus d’elle, elle mit le contact de la voiture, provoquant un recul de la part de Jane.
Ce dernier soupira et se rejeta sur son siège.
Jane : « je croyais pourtant que vous étiez, je cite, un être humain doué de sentiments… », en disant cela, il essaya de la singer.
Lisbon sourit et se mit en route.
Arrivés au parking du CBI, la jeune femme coupa le moteur et se tourna vers Jane. Il avait été silencieux durant tout le trajet, et Lisbon ne savait pas trop quoi faire ou dire pour engager la conversation, ou tout au moins, essayer de le faire parler. Car elle supposait que la discussion que Jane et Van Pelt avaient eue, était la cause du silence de son consultant. Elle savait qu’il devait s’en vouloir. Elle savait aussi qu’il avait essayé de dérider l’ambiance, lorsqu’ils s’étaient retrouvés tous deux dans le SUV. Mais Lisbon n’avait pas pu soutenir la taquinerie plus longtemps lorsque Jane avait emprunté le chemin du personnel. Par moments elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui.
Et depuis LA chose, depuis 3 mois, Jane et elle s’étaient lentement mais sûrement laissés entraîner sur une pente glissante, où les sentiments étaient trop présents. Non pas qu’elle ne le désirait pas. Non, effectivement, elle devait bien admettre que ses sentiments à l’égard de Jane étaient croissants. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Ils n’avaient jamais réellement parlé de ce coup de sang, de l’acte de Jane. Et elle ne savait pas si elle avait envie d’en parler. Cependant, si ces regards, ces moments tendres, et ces douces insinuations continuaient, ils devraient en parler. Pour le moment en tout cas, il était 2h30 du matin, et il fallait qu’elle dorme.
Alors tentant l’humour, car c’était quand même un de leurs moyens de communication favoris, Lisbon se pencha vers Jane, et lui défit sa ceinture.
Lisbon : « Monsieur peut descendre », fit-elle, en prenant un accent snob.
Jane, qui avait les yeux fermés, sourit. D'un coup, il ouvrit ses yeux, provoquant un sursaut chez Lisbon.
Jane : « Ah mais Mademoiselle, vous manquez à tous vos devoirs ! », fit-il semblant de s’offusquer. « Une gentlewoman comme vous se doit d’ouvrir la porte de son passager avant de l’expulser de sa voiture », répondit-il, un doigt devant lui, comme pour lui faire la morale.
Lisbon rit franchement, en secouant la tête.
Lisbon : « ah oui, et puis tant qu’à faire, je vous fais une révérence aussi ?? », demanda-t-elle ironiquement.
Jane : « Non, un baise main serait plus conventionnel »
Lisbon : « Je déteste les conventions »
Jane : « Alors dans ce cas, vous ne voyez aucun inconvénient à ce que je fasse ça… ».
Lisbon n’eut pas le temps de rétorquer, que Jane s’approcha d’elle et lui fit un léger bisou à la commissure des lèvres. Ce qui pour effet de faire rougir Lisbon instantanément.
Muette. Elle était muette, et bouche bée. Jane, content de son effet, sortit de la voiture, et juste avant de refermer la portière, fit une révérence à Lisbon.
Jane : « Madame. Je vous souhaite une douce nuit », fit-il en s’inclinant.
Lisbon sourit. Jane aussi. Il referma doucement la portière, et lui fit un petit signe de la main, alors qu’elle s’en allait du parking.
J'espère que ce chapitre vous a plu....
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Sans mentir (spoiler saisons 3 et 4) ^
Surtout ne te bases sur le nombre de coms pour continuer à écrire ta fic...
Beaucoup lisent les histoires mais ne déposent pas de commentaires...ne déposent plus...
En ce moment c'est flagrant même pour les "auteurs" reconnues...
Tu as un style agréable à lire, on retrouve l'humour de la série, cette relation indéfinissable entre Jane et Lisbon...
ce chapitre est léger comme ce début de flirt entre le consultant et l'agent
Continues sur ce chemin, les coms viendront (ou pas) et tu auras toujours des lectrices fidèles derrière toi
Beaucoup lisent les histoires mais ne déposent pas de commentaires...ne déposent plus...
En ce moment c'est flagrant même pour les "auteurs" reconnues...
Tu as un style agréable à lire, on retrouve l'humour de la série, cette relation indéfinissable entre Jane et Lisbon...
ce chapitre est léger comme ce début de flirt entre le consultant et l'agent
Continues sur ce chemin, les coms viendront (ou pas) et tu auras toujours des lectrices fidèles derrière toi
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Sans toi ^
» Sans elles (spoiler saison 5x05) ^
» [OS] Quatre Saisons ^
» [Hypothèses] Qui est Red John? L'après saison 5
» Sans un mot ^
» Sans elles (spoiler saison 5x05) ^
» [OS] Quatre Saisons ^
» [Hypothèses] Qui est Red John? L'après saison 5
» Sans un mot ^
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum