RedLisbon^

Pas de nouvelles de Jane dans ce chapitre, mais quand même un petit espoir de le voir réapparaitre … ou pas :p Bonne lecture

REMERCIEMENTS:

Alors avant toutes choses, je suis vraiment désolée d'avoir poster cette suite aussi tard. D'habitude je mets entre 2 et 3 jours mais étant en vacances, c'était difficile. C'est le dernier chapitre avant l'épilogue. Allez, stop les blablas et bonne lecture :)

REMERCIEMENTS:

S 4 3 21
W 64 48 30

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Lisbon, Van Pelt, Rigsby et Cho étaient positionné à l’arrière avec ordre de n’intervenir que si nécessaire. En effet, cette mission était gérée par le SWAT, l’unité de police spécialisée dans les opérations paramilitaires dans les grandes villes.
Dans un premier temps, on entendit un grand fracas, la grande porte d’entrée en bois venait d’être ouverte sans ménagement. Puis, on entendit des agents hurlaient des ordres.

- Poser ce couteau ! Entendit Lisbon.

L’adrénaline monta en elle en entendant cela. Elle savait que l’individu qui tenait ce couteau était Red John. Mais l’avait-il déjà utilisé ? Jane était-il vivant, ou mort ? Et alors qu’elle continuait de trembler à cause de cette stupide montée d’adrénaline, elle entendit de nouveaux hurlements, puis des tirs. Des dizaines de bruits de tirs. Elle croisa alors le regard de Cho, placé à côté d’elle, puis, sans attendre une seule seconde de plus, Lisbon se mit à courir à l’intérieur du hangar.
Cho n’essaya même pas de l’en dissuader, décidant même de se mettre à courir pour retrouver son ami. Sa neutralité, son sérieux et son professionnalisme venaient d’être mis au placard. Seul le sort de Jane lui importait.
Puis, Van Pelt et Rigsby tournèrent la tête au même moment pour se regarder, puis, ils enlacèrent leurs mains comme pour se promettre d’être toujours là l’un pour l’autre, même après ce qu’ils découvriraient dans ce hangar et coururent derrière les deux agents précédents.
Lisbon entra enfin et là elle le vit. Jane était semi-conscient, attaché à une chaise, une plaie béante sur son torse. Elle se précipita vers lui, s’empressa de détacher les liens et s’agenouilla près de lui.

- Jane ! Jane, ouvrez les yeux ! Gardez les yeux ouverts ! Les secours vont arriver ! Dit- elle en le secouant pour le maintenir éveiller.
- Lisbon, c’est bien vous ? Demanda-t-il d’une voix faible.
- Oui. Je suis là, Jane. Tout va s’arranger !
- Red John … Murmura-t-il en levant la tête pour chercher son bourreau du regard.

Lisbon l’imita et son regard se posa sur le corps de Red John gisant dans une marre de sang. Cho, qui se tenait aux côtés de Rigsby et Van Pelt, sortit son téléphone et appela les secours.

- Ils seront là dans quelques minutes, patron. Annonça Cho.

Mais Lisbon ne l’écoutait plus, elle était attentive à la faible respiration de Jane, de peur qu’elle ne s’arrête. Lui, fixait toujours le corps sans vie de Red John, n’y croyant toujours pas. Puis, il ferma les yeux.

- Ne fermez pas les yeux Jane. Battez-vous ! Le secoua-t-elle.
- Pourquoi ? Demanda-t-il, les yeux toujours clos.
- Pardon ?
- Pourquoi devrais-je continuer à me battre maintenant que tout est terminé ? maintenant qu’il est mort ?

Lisbon en eut le souffle coupé. Jamais elle n’aurait cru entendre ça de la bouche de cet homme qui s’était tant battu sans jamais baisser les bras. Mais finalement, cela prenait une tournure très logique en y repensant. Il ne vivait plus que pour une seule chose, la vengeance. Et il avait fini par obtenir gain de cause. C’était terminé, et il n’avait plus de raison de rester.
Alors dans un dernier essai pour le faire rester, Lisbon posa ses lèvres sur celle de Jane. Ce baiser ne dura que quelques secondes, il n’était ni passionné, ni fougueux, ni même tendre. Ce baiser était simplement un baiser dans laquelle une femme y puisait ses derniers espoirs.

- Ca vous suffit comme raison de rester ?

Malgré ses yeux clos, Jane esquissa un léger sourire qui ne manqua pas à Lisbon.

- C’était pile la raison que j’espérais.

Puis, il ouvrit les yeux et plongea son regard dans celui de Lisbon. Il leva difficilement sa main et caressa du bout des doigts l’une des joues de Lisbon qui était remplie de larmes. Il entreprit de les essuyer, puis la jeune femme posa sa main sur celle de Jane et la porta à sa bouche pour y déposer un baiser.
Rigsby, Van Pelt et Cho qui se trouvaient non loin d’eux sourirent devant cette scène si peu commune. Et alors que tout commençait doucement à s’arranger, le visage de Jane devînt blême. Il fut ensuite prit de violent spasmes. Puis tout se passa vite qu’aucun des agents ici présents ne purent vraiment expliquer ce qui était en train de se dérouler sous leurs yeux. Les médecins étaient arrivés, il avait emporté Jane précipitamment, Cho avait rapidement entendu l’un des médecins hurlait qu’il faisait un arrêt cardiaque. Puis, les portes de l’ambulance s’étaient refermées sur le corps de Jane et l’ambulance avait démarré en trombe toute sirène hurlante.
Le calme était alors revenu. Lisbon était toujours à genoux, sur le sol, tentant d’assimiler ce qui venait de se passer, en vain. Grace l’a rejoignit et lui prit le bras pour la relever.

- Venez patron, il faut les suivre.

Les paroles de Grace venaient de faire revenir Lisbon sur terre. Elle se leva alors et sortit du hangar pour rejoindre sa voiture afin de rejoindre Jane le plus vite possible. Les 3 agents la suivirent, sans un mot, une lueur d’inquiétude dans leurs regards.

Et voilà, Red Lisbon touche à sa fin. Mais vous comprendrez sans mal après la lecture de l'épilogue, qu'une suite de cette fic viendra prochainement. J'espère que la fin vous plaira et vous donnera l'envie de découvrir la suite car je suis bien consciente que de nombreuses questions restent en suspend, notamment sur le sort de Jane, laisser mal en point dans le chapitre précédent. Je vous remercie du fond du coeur d'avoir suivi cette histoire jusqu'au bout, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire grâce à vous   

La voiture de Teresa Lisbon pénétra dans l’allée de sa maison. La jeune femme y descendit, les bras chargés de rapports non rédigés qu’elle devait à tout prix terminé pour demain, 7h. De sa seule main encore libre, elle partit à la recherche de ses clés de maison dans son sac. Après de longues et agaçantes secondes de fouille, Lisbon cria victoire en brandissant enfin ses clés. Elle déverrouilla la porte de chez elle et se précipita sur le petit meuble d’entrée pour déposer toutes ses affaires et sourit quand elle vit des chaussures d’hommes à l’entrée ainsi qu’une veste déposée sur la rampe d’escalier.

- Je suis rentrée. Cria Lisbon pour se faire entendre.

Aucune réponse. Et alors qu’elle allait monter à l’étage rejoindre son compagnon, son téléphone portable sonna lui arrachant un soupir d’exaspération.

- Quand va-t-on enfin me laisser tranquille ? Râla-t-elle.

Elle attrapa son portable et s’empressa de répondre, plus pour se débarrasser qu’autre chose.

- Lisbon.
- Patron ? Dit une voix que Lisbon connaissait bien.
- Oui Cho. Un problème ?
- Un gros.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Patron, Mercer s’est évadé la nuit dernière de la prison fédérale.
- Vous plaisantez ?
- Malheureusement non …

Soudain, Lisbon fut prise d’un puissant pressentiment. Un puissant et très mauvais pressentiment. Elle leva les yeux vers le haut des escaliers et se rappela soudainement que l’homme qui partageait sa vie n’avait pas répondu quelques minutes plus tôt.

- Je vous rappelle. Annonça Cho en raccrochant.

Puis elle se dirigea une nouvelle fois vers son sac et y sortit son arme. Elle se dirigea alors vers les escaliers et monta les marches une par une, le plus silencieusement possible. Arrivée enfin à l’étage, elle avança prudemment et ouvrit chacune des portes se trouvant sur son passage. Rien d’anormal. Rien ni personne.

- Brody ? Appela Lisbon.

Elle arriva à la dernière pièce à vérifier. Leur chambre. Et quand son regard se posa sur la porte close de la pièce, une feuille scotcher sur celle-ci lui glaça le sang.


Lisbon poussa la porte, paniquée, et s’effondra. Le corps de Brody reposait sur les draps blancs immaculés de sang.
Et ce smiley était toujours là en train de la narguer. Encore et encore.