QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
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Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde ! Tout d'abord un grand merci à LOJisbonVE et folledecastle pour leur commentaires . Voila sans plus attendre le prochain chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture.
CHAPITRE 5
CHAPITRE 5
Le mentaliste salua la présentatrice et s'engouffra dans sa DS, puis démarra en trombe. Karen le regarda s'éloigner, terrifiée à l'idée de la confrontation qui allait avoir lieu entre les deux hommes. Elle n'avait pas passé une seule nuit sans faire de cauchemar depuis ce jour où Panzer avait été massacré par John Le Rouge juste après s'être moqué de lui dans son émission de télévision. Elle se sentait terriblement coupable même si elle avait su par la suite que c'était le tueur de San Joaquin. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour que Patrick Jane ne subisse pas le même sort. Elle se rua alors vers le gardien du parking.
- S'il vous plait ? l'interpella-t-elle.
- Oui madame ? Que puis-je faire pour vous ? Répondit le gardien.
- Je suis sûre que vous avez le numéro de portable de l'agent Lisbon. Pourriez-vous me le communiquer ? demanda la jeune femme blonde. C'est une question de vie ou de mort ! insista-t-elle.
- Oui je l'ai mais... Je ne sais pas si je peux vous le donner... Je dois d'abord lui demander son autorisation... bafouilla l'homme.
- Ecoutez-moi, si j'avais le temps d'attendre, je vous promets que je le ferais. Mais il en va de la vie de Patrick Jane ! Alors donnez-moi ce foutue numéro ou je viens le chercher moi-même ! s'énerva la journaliste.
- Ok ok ! Calmez-vous ! Le voila ! rétorqua le gardien.
Le numéro en main, Karen s'empressa d'appeler l'agent senior du CBI pour l'informer de la dernière folie de son consultant. Après quelques sonneries, la jolie brunette décrocha.
- Agent Lisbon, j'écoute.
- Agent Lisbon ? Ici Karen Kross de Trial TV. commença la blonde.
- Ecoutez si c'est pour une interview ce n'est vraiment pas le moment ! Et puis comment avez-vous eu ce numéro ??? S'écria Lisbon en soupirant d'exaspération.
- C'est le gardien du parking du CBI qui me l'a gentiment communiqué. Il faut vraiment que je vous parle mais vous feriez mieux de vous arrêter avant. préconisa Karen en entendant le bruit du moteur de l'agent.
- Vous commencez à me faire peur. Que se passe-t-il ? la questionna Lisbon en se garant sur le bas côté sous le regard interrogatif de ses agents. C'est bon, je suis garée. Alors ? Je vous écoute ?
- Tout d'abord, êtes-vous encore à Paris ?
- C'est pour me demander çà que vous m'avez fait arrêter ma voiture ??? S'énerva la jeune femme. Non nous ne sommes plus à Paris. Nous venons d'arriver à Sacramento.
- Vous ne devez pas ignorer que l'affaire qui vous a conduits là-bas a beaucoup affecté votre consultant j'imagine ? continua la journaliste.
- Comment savez-vous tout çà ? Et puis cessez de tourner autour du pot et dîtes-moi la vraie raison de cet appel ! ordonna l'agent Lisbon.
- D'accord... Jane m'a convoqué sur le parking du CBI avec un cameraman pour soit-disant faire une déclaration sur votre enquête à Paris et il a insisté pour être en direct.
- Oh non c'est pas vrai !!! J'espère que vous avez refusé ???? paniqua la jolie brunette.
- Eh bien... C'est à dire qu'il m'avait parlé d'un scoop alors...
- Alors vous n'avez pas hésité une seconde, en bonne journaliste sans scrupules que vous êtes !!!!! hurla Lisbon, folle de rage. Maintenant vous aller me dire exactement ce qu'il a dit face à votre caméra !!!
- Il... Il a donné un rendez-vous à John le Rouge... A l'endroit où ils se sont rencontrés... C'est tout ce que je peux vous dire... Il est parti a bord de sa DS il y a environs un quart d'heure...
- Oh non de dieu de non de dieu !!!! Jane jane jane !!!! Mais c'est pas possible !!! Merci de m'avoir prévenue Karen , je dois vous laisser , il faut que j'empêche mon idiot de consultant de faire la plus grosse connerie de sa vie ! termina l'agent Lisbon avant de raccrocher.
Tout en redémarrant, elle résuma sa conversation avec la journaliste à ses 3 agents qui écarquillèrent les yeux en apprenant les dernières frasques du mentaliste. Lisbon était autant en colère contre lui que contre elle. Comment avait-il pu lui faire çà après la soirée qu'ils avaient passé ? Pourquoi n'était-elle pas aller lui parler cette nuit quand elle avait ce présentiment qu'il allait faire quelque chose d'insensé ? Elle aurait peut-être pu l'empêcher de partir comme un voleur. Pourquoi ne lui avait-elle pas tiré les vers du nez devant le Plaza quand il lui avait affirmé vouloir arrêter John le Rouge avant qu'il ne s'en prenne a un autre innocent ? Après lui avoir fait cette révélation, il lui avait fait un de ses sourires a faire fondre la banquise qui lui avait fait perdre tous ses moyens et oublier ce qu'il venait de lui dire juste avant. Et maintenant il courait tout droit à sa perte.
Rigsby et Van Pelt se regardaient en ne sachant quoi dire pour rassurer leur patronne, fous d'inquiétude eux-même. L'impassible Cho qui cachait si bien ses émotions en toute circonstances, avait bien des difficultés à contenir la fureur qu'il ressentait. Il y avait dans ses yeux une lueur qui faisait peur à voir. N'y tenant plus, il balança une droite dans la boite à gants qui s'ouvrit sous la puissance du choc.
- Cho ! çà ne servira à rien de détruire ma voiture ! Et puis j'aurais pu comprendre un tel geste de la part de Risby mais pas de vous qui êtes toujours si calme ! s'exclama Lisbon.
- Désolé boss. Un trop plein à évacuer. répondit L'agent asiatique d'une voix aussi paisible qu'il était furieux intérieurement.
- Bon... C'est pas grave, refermez-donc la boîte à gants. se radoucit la jeune femme avant de se garer à nouveau sur le bas côté.
- Patron ? ça ne va pas ? s'inquiéta Van Pelt en voyant sa patronne croiser les bras sur son volant avant d'y poser son visage pour cacher les larmes qui assaillaient son visage.
La colère qu'elle avait ressentie dans un premier temps, venait de céder la place à une peur panique pour Jane. Elle avait sentit une boule lui monter dans la gorge et lorsqu'elle avait sentit qu'elle allait craquer, elle avait préférer s'arrêter pour la sécurité de tous. Elle sanglotait sous les regards compatissant de ses agents quand une main ferme et chaleureuse vint se poser sur son épaule.
- Boss, on va le retrouver. Je vous le promet. lui dit Cho d'une voix rassurante avant de retirer sa main. Laissez-moi prendre le volant.
- Merci Cho... renifla-t-elle en descendant de voiture pour lui céder sa place et aller s'installer sur le siège du passager.
- Bon, réfléchissons. De quel lieu a-t-il voulu parler ? se resaisit la jeune femme.
- Il a dit " Je vous attendrai dans une heure à l'endroit où nous nous sommes rencontrés." cita Rigsby.
- Ooooh je sais !!! s'écria la jolie rousse assise à côté de lui. Vous vous souvenez de cette affaire, il y a 3 ans, où des étudiants imitaient John le Rouge pour leur film gore ? Juste après la disparition de Kristina Frye, on a retrouvé Patrick dans un hôtel fermé depuis des années après que John le Rouge l'ait sauvé et lui ai flanqué une peur bleue. Il suffit d'aller chercher l'adresse dans le dossier !
- Mais oui ! C'est exactement çà ! Et il portait un masque hideux alors Jane n'a pas pu l'identifier. Cho, conduisez-nous au CBI. On récupère l'adresse et on s'y rend aussitôt. ordonna Lisbon.
- Ok boss.
Quinze minutes plus tard, ils étaient dans les archives du CBI, cherchant dans les dossiers la précieuse information qui leur permettrait peut-être de retrouver le mentaliste. Etant donné le nombres d'affaires résolues cette année-là, ils durent se dispatcher les deux allées contenant la montagne de dossier sur lesquels ils avaient travaillé. Lisbon et Cho dans la première, Rigsby et Van Pelt dans la seconde. Chacun détaillait scrupuleusement chaque étagère, chaque carton et chaque dossier.
- Voila çà y est je l'ai !!! s'écria Rigsby , fier de sa trouvaille. C'est l'Hôtel Del Corona, au 52 Nord Esperanza à Salinger Mill !
- Bon boulot Rigsby ! le félicita sa patronne. Allons-y !
- Heu... Boss ? la stoppa l'agent asiatique.
- Oui Cho ? répondit-elle en se retournant.
- Il faut près de trois quart d'heures pour aller là-bas. Vous devriez peut-être vous préparer au pire... lui suggéra-t-il.
- Je sais... susurra Lisbon alors qu'une nouvelle boule nouait sa gorge. Dépêchons-nous !
A SUIVRE...
- S'il vous plait ? l'interpella-t-elle.
- Oui madame ? Que puis-je faire pour vous ? Répondit le gardien.
- Je suis sûre que vous avez le numéro de portable de l'agent Lisbon. Pourriez-vous me le communiquer ? demanda la jeune femme blonde. C'est une question de vie ou de mort ! insista-t-elle.
- Oui je l'ai mais... Je ne sais pas si je peux vous le donner... Je dois d'abord lui demander son autorisation... bafouilla l'homme.
- Ecoutez-moi, si j'avais le temps d'attendre, je vous promets que je le ferais. Mais il en va de la vie de Patrick Jane ! Alors donnez-moi ce foutue numéro ou je viens le chercher moi-même ! s'énerva la journaliste.
- Ok ok ! Calmez-vous ! Le voila ! rétorqua le gardien.
Le numéro en main, Karen s'empressa d'appeler l'agent senior du CBI pour l'informer de la dernière folie de son consultant. Après quelques sonneries, la jolie brunette décrocha.
- Agent Lisbon, j'écoute.
- Agent Lisbon ? Ici Karen Kross de Trial TV. commença la blonde.
- Ecoutez si c'est pour une interview ce n'est vraiment pas le moment ! Et puis comment avez-vous eu ce numéro ??? S'écria Lisbon en soupirant d'exaspération.
- C'est le gardien du parking du CBI qui me l'a gentiment communiqué. Il faut vraiment que je vous parle mais vous feriez mieux de vous arrêter avant. préconisa Karen en entendant le bruit du moteur de l'agent.
- Vous commencez à me faire peur. Que se passe-t-il ? la questionna Lisbon en se garant sur le bas côté sous le regard interrogatif de ses agents. C'est bon, je suis garée. Alors ? Je vous écoute ?
- Tout d'abord, êtes-vous encore à Paris ?
- C'est pour me demander çà que vous m'avez fait arrêter ma voiture ??? S'énerva la jeune femme. Non nous ne sommes plus à Paris. Nous venons d'arriver à Sacramento.
- Vous ne devez pas ignorer que l'affaire qui vous a conduits là-bas a beaucoup affecté votre consultant j'imagine ? continua la journaliste.
- Comment savez-vous tout çà ? Et puis cessez de tourner autour du pot et dîtes-moi la vraie raison de cet appel ! ordonna l'agent Lisbon.
- D'accord... Jane m'a convoqué sur le parking du CBI avec un cameraman pour soit-disant faire une déclaration sur votre enquête à Paris et il a insisté pour être en direct.
- Oh non c'est pas vrai !!! J'espère que vous avez refusé ???? paniqua la jolie brunette.
- Eh bien... C'est à dire qu'il m'avait parlé d'un scoop alors...
- Alors vous n'avez pas hésité une seconde, en bonne journaliste sans scrupules que vous êtes !!!!! hurla Lisbon, folle de rage. Maintenant vous aller me dire exactement ce qu'il a dit face à votre caméra !!!
- Il... Il a donné un rendez-vous à John le Rouge... A l'endroit où ils se sont rencontrés... C'est tout ce que je peux vous dire... Il est parti a bord de sa DS il y a environs un quart d'heure...
- Oh non de dieu de non de dieu !!!! Jane jane jane !!!! Mais c'est pas possible !!! Merci de m'avoir prévenue Karen , je dois vous laisser , il faut que j'empêche mon idiot de consultant de faire la plus grosse connerie de sa vie ! termina l'agent Lisbon avant de raccrocher.
Tout en redémarrant, elle résuma sa conversation avec la journaliste à ses 3 agents qui écarquillèrent les yeux en apprenant les dernières frasques du mentaliste. Lisbon était autant en colère contre lui que contre elle. Comment avait-il pu lui faire çà après la soirée qu'ils avaient passé ? Pourquoi n'était-elle pas aller lui parler cette nuit quand elle avait ce présentiment qu'il allait faire quelque chose d'insensé ? Elle aurait peut-être pu l'empêcher de partir comme un voleur. Pourquoi ne lui avait-elle pas tiré les vers du nez devant le Plaza quand il lui avait affirmé vouloir arrêter John le Rouge avant qu'il ne s'en prenne a un autre innocent ? Après lui avoir fait cette révélation, il lui avait fait un de ses sourires a faire fondre la banquise qui lui avait fait perdre tous ses moyens et oublier ce qu'il venait de lui dire juste avant. Et maintenant il courait tout droit à sa perte.
Rigsby et Van Pelt se regardaient en ne sachant quoi dire pour rassurer leur patronne, fous d'inquiétude eux-même. L'impassible Cho qui cachait si bien ses émotions en toute circonstances, avait bien des difficultés à contenir la fureur qu'il ressentait. Il y avait dans ses yeux une lueur qui faisait peur à voir. N'y tenant plus, il balança une droite dans la boite à gants qui s'ouvrit sous la puissance du choc.
- Cho ! çà ne servira à rien de détruire ma voiture ! Et puis j'aurais pu comprendre un tel geste de la part de Risby mais pas de vous qui êtes toujours si calme ! s'exclama Lisbon.
- Désolé boss. Un trop plein à évacuer. répondit L'agent asiatique d'une voix aussi paisible qu'il était furieux intérieurement.
- Bon... C'est pas grave, refermez-donc la boîte à gants. se radoucit la jeune femme avant de se garer à nouveau sur le bas côté.
- Patron ? ça ne va pas ? s'inquiéta Van Pelt en voyant sa patronne croiser les bras sur son volant avant d'y poser son visage pour cacher les larmes qui assaillaient son visage.
La colère qu'elle avait ressentie dans un premier temps, venait de céder la place à une peur panique pour Jane. Elle avait sentit une boule lui monter dans la gorge et lorsqu'elle avait sentit qu'elle allait craquer, elle avait préférer s'arrêter pour la sécurité de tous. Elle sanglotait sous les regards compatissant de ses agents quand une main ferme et chaleureuse vint se poser sur son épaule.
- Boss, on va le retrouver. Je vous le promet. lui dit Cho d'une voix rassurante avant de retirer sa main. Laissez-moi prendre le volant.
- Merci Cho... renifla-t-elle en descendant de voiture pour lui céder sa place et aller s'installer sur le siège du passager.
- Bon, réfléchissons. De quel lieu a-t-il voulu parler ? se resaisit la jeune femme.
- Il a dit " Je vous attendrai dans une heure à l'endroit où nous nous sommes rencontrés." cita Rigsby.
- Ooooh je sais !!! s'écria la jolie rousse assise à côté de lui. Vous vous souvenez de cette affaire, il y a 3 ans, où des étudiants imitaient John le Rouge pour leur film gore ? Juste après la disparition de Kristina Frye, on a retrouvé Patrick dans un hôtel fermé depuis des années après que John le Rouge l'ait sauvé et lui ai flanqué une peur bleue. Il suffit d'aller chercher l'adresse dans le dossier !
- Mais oui ! C'est exactement çà ! Et il portait un masque hideux alors Jane n'a pas pu l'identifier. Cho, conduisez-nous au CBI. On récupère l'adresse et on s'y rend aussitôt. ordonna Lisbon.
- Ok boss.
Quinze minutes plus tard, ils étaient dans les archives du CBI, cherchant dans les dossiers la précieuse information qui leur permettrait peut-être de retrouver le mentaliste. Etant donné le nombres d'affaires résolues cette année-là, ils durent se dispatcher les deux allées contenant la montagne de dossier sur lesquels ils avaient travaillé. Lisbon et Cho dans la première, Rigsby et Van Pelt dans la seconde. Chacun détaillait scrupuleusement chaque étagère, chaque carton et chaque dossier.
- Voila çà y est je l'ai !!! s'écria Rigsby , fier de sa trouvaille. C'est l'Hôtel Del Corona, au 52 Nord Esperanza à Salinger Mill !
- Bon boulot Rigsby ! le félicita sa patronne. Allons-y !
- Heu... Boss ? la stoppa l'agent asiatique.
- Oui Cho ? répondit-elle en se retournant.
- Il faut près de trois quart d'heures pour aller là-bas. Vous devriez peut-être vous préparer au pire... lui suggéra-t-il.
- Je sais... susurra Lisbon alors qu'une nouvelle boule nouait sa gorge. Dépêchons-nous !
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Hello les amis. Après avoir écrit mon dernier OS, mes doigts ne voulaient plus s'arrêter. J'ai donc enchaîner sur l'écriture de mon prochain chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture.
CHAPITRE 6
A SUIVRE...
CHAPITRE 6
Jane faisait les cent pas dans la suite de l'hôtel Del Corona, où quelques années plus tôt il avait rencontré John Le Rouge dans de fâcheuses circonstances. Il se souvenait de l'épouvantable masque qu'il portait et du son machiavélique de sa voix. Et surtout il se souvenait de la peur qu'il avait ressenti ce jour-là. Ses pensées firent soudain un bond dans le temps pour revenir dans le présent. Dix milles questions se bousculaient dans sa tête. Qu'allait-il faire une fois que John le Rouge serait face à lui ? Qu'est ce qui lui importait le plus ? Sa vengeance ou l'amour de sa vie ? Et cette arme qu'il était allé chercher dans le grenier du CBI où il l'avait jadis caché, aurait-il la force de l'utiliser ? John le Rouge avait-il entendu son appel et allait-il venir au rendez-vous qu'il lui avait donné ?
A quelques kilomètre de là, un homme roulait à vive allure en direction de Salinger Mill. Il avait un rendez-vous de la plus haute importance et il entendait bien ne pas faire attendre Patrick Jane. Il avait prévu de lui infliger les pires souffrances, d'abord en le désarmant, il était loin d'être idiot et savait pertinemment que le consultant serait armé, puis en lacérant son corps grâce à la lame aiguisée de son couteau. Mais il ne le tuerait pas, pas tout de suite. Pas avant qu'il n'ait vu sa bien aimée rendre l'âme. Parce qu'il savait que Teresa Lisbon et son équipe étaient revenus de Paris, son contact à l'aéroport l'en ayant informé sitôt qu'ils avaient posé le pied à Sacramento. " Patrick Jane , ton heure est venue ! Tu n'aurais jamais du me provoquer ! " s'exclama l'homme dans son abitacle.
- " Je prends le volant. " Exigea Cho en s'installant à la place du conducteur. " Vous devriez essayer d'appeler Jane. " conseilla-t-il à Lisbon.
- " Oui, j'allais justement le faire. " répondit-elle en se saisissant de son portable.
Tandis que l'asiatique démarrait , elle composa le numéro de son consultant qu'elle connaissait par coeur et attendit la tonalité. A son grand damne, elle tomba directement sur le répondeur. Jane avait coupé son téléphone pour ne pas être dérangé pendant qu'il mettait sa foutue vengeance à exécution.
- " Répondeur ! " dit-elle à ses agents avant de laisser un message virulent au mentaliste. " Jane c'est Lisbon ! Vous êtes un incroyable idiot ! Vous êtes égoïste et arrogant et complètement inconscient ! Donner un rendez-vous à John le Rouge c'est du suicide et vous le savez très bien ! Vous n'êtes qu'un imbécile !!! Alors je vais venir vous empêcher de faire la plus grosse bêtise de votre vie et je vous ramènerai chez vous en vous traînant par la peau des fesses si il le faut !!! pesta-t-elle avant de raccrocher.
Tandis qu'ils fonçaient vers leur objectif, le téléphone de l'agent Lisbon sonna. Elle regarda sur l'écran et vit un numéro qu'elle ne connaissait pas. Pensant qu'il s'agissait encore de téléprospection, elle refusa l'appel et remit le téléphone dans sa poche. Mais à peine l'eut-elle fait , qu'il sonna à nouveau et le même numéro que précédemment était affiché. Exaspéré, elle décida de répondre pour envoyer balader sans ménagement le perturbateur qui osait la déranger dans un moment pareil.
- " Lisbon, j'écoute. "
- " Bonjour Teresa. Comment va votre consultant ? " dit une voix d'homme dans le combiné.
- " Qui êtes-vous ? " l'interrogea la jeune femme.
- " Un vieil ami de Patrick Jane. Lui et moi avons beaucoup en commun et je me réjouis d'avance de le revoir. " répondit John le Rouge dont la voix était empreinte d'un cynisme certain.
- " Vous êtes John le Rouge ??? " le pressa Lisbon en se redressant d'un coup sur son siège sous les regards inquiets de ses agents et en activant le haut parleur pour qu'ils puissent entendre la conversation.
- " Je vois que vous êtes perspicace agent Lisbon. Je n'en attendais pas moins d'une femme de votre trempe. " continua le psychopathe pour la provoquer.
- " Ecoutez-moi espèce de malade ! Vous n'avez strictement rien en commun avec Jane ! Si vous touchez à un seul de ses cheveux , je vous jure que je n'hésiterai pas à vous envoyer griller en enfer !!! " s'emporta la jolie brunette.
- " Dois-je en déduire que vous aller nous faire le plaisir de votre présence lors de notre entrevue ? " continua-t-il de la provoquer pour s'assurer qu'elle viendrait.
- " Je ne manquerais çà pour rien au monde !!! " lui cracha Lisbon, des flammes de rage dans les yeux.
- " Eh bien dans ce cas, je vous dis à tout à l'heure très chère. " termina le tueur avant de raccrocher.
- " Cho ! Oubliez un peu le code de la route et accélérez s'il vous plait ! " cria Lisbon sur l'agent asiatique qui roulait seulement à la vitesse maximale autorisée et marquait chaque feu rouge et chaque stop.
Face au sermont de sa patronne, Cho consentit à enfoncer la pédale d'accélérateur et le SUV s'envola vers sa destination à la vitesse de la lumière. Ou presque. Les arbres et les paysages défilaient sous le regard furieux de l'agent senior du CBI. L'angoisse qui parcourait son corps faisait écho à la rage qu'elle ressentait envers John le rouge. Partagée entre ces deux sentiments, elle serrait les poings et faisait son possible pour garder son sang-froid. Elle devait pas craquer maintenant. Elle ne pouvait pas craquer maintenant. Et elle ne craquerait pas maintenant. Il fallait qu'elle soit forte, pour Jane et pour l'équipe. Le combat qu'elle s'apprêtait à mener allait être rude et elle devait impérativement faire preuve de self-controle. " Ne pas laisser la peur prendre le dessus... Ne pas laisser la peur prendre le dessus... Ne pas laisser la peur prendre le dessus... " se répétait-elle inlassablement en espérant que çà l'aiderait à tenir.
- " Ravi de vous revoir Patrick ! Vous voyez, je ne suis pas un lâche. " salua John le Rouge.
- " Ah non ? Pourtant vous vous cachez derrière cet horrible masque ! Ayez-donc le courage de me montrer votre vrai visage si vous voulez vraiment m'en convaincre ! " répondit froidement Jane.
- " Oh voyons Patrick. Vous allez me vexer. Moi qui ai fait l'effort de venir à votre rendez-vous et vous vous m'insultez ? Allons, vous valez mieux que çà mon ami. " continua le tueur au smiley.
- " Je ne suis et ne serai jamais votre ami ! " rétorqua Jane qui commençait à perdre patience et se jeta sur lui pour lui arracher son masque.
- " ça va mieux ? Vous êtes content ? Maintenant que vous connaissez ma véritable identité, dîtes-moi Patrick, votre soirée avec la jolie Lisbon a-t-elle été agréable à Paris ? " le provoqua le psychopathe.
- " Je ne vous permets pas de parler d'elle !!! " s'emporta le mentaliste avant d'envoyer son poing sur le visage de son ennemi.
- " Oh oh , vous avez une bonne droite mon cher ! " affirma Brett Pattridge en se frottant la joue.
- " Et vous n'avez pas encore tout vu !!! " hurla Jane en se ruant sur lui.
A quelques kilomètre de là, un homme roulait à vive allure en direction de Salinger Mill. Il avait un rendez-vous de la plus haute importance et il entendait bien ne pas faire attendre Patrick Jane. Il avait prévu de lui infliger les pires souffrances, d'abord en le désarmant, il était loin d'être idiot et savait pertinemment que le consultant serait armé, puis en lacérant son corps grâce à la lame aiguisée de son couteau. Mais il ne le tuerait pas, pas tout de suite. Pas avant qu'il n'ait vu sa bien aimée rendre l'âme. Parce qu'il savait que Teresa Lisbon et son équipe étaient revenus de Paris, son contact à l'aéroport l'en ayant informé sitôt qu'ils avaient posé le pied à Sacramento. " Patrick Jane , ton heure est venue ! Tu n'aurais jamais du me provoquer ! " s'exclama l'homme dans son abitacle.
- " Je prends le volant. " Exigea Cho en s'installant à la place du conducteur. " Vous devriez essayer d'appeler Jane. " conseilla-t-il à Lisbon.
- " Oui, j'allais justement le faire. " répondit-elle en se saisissant de son portable.
Tandis que l'asiatique démarrait , elle composa le numéro de son consultant qu'elle connaissait par coeur et attendit la tonalité. A son grand damne, elle tomba directement sur le répondeur. Jane avait coupé son téléphone pour ne pas être dérangé pendant qu'il mettait sa foutue vengeance à exécution.
- " Répondeur ! " dit-elle à ses agents avant de laisser un message virulent au mentaliste. " Jane c'est Lisbon ! Vous êtes un incroyable idiot ! Vous êtes égoïste et arrogant et complètement inconscient ! Donner un rendez-vous à John le Rouge c'est du suicide et vous le savez très bien ! Vous n'êtes qu'un imbécile !!! Alors je vais venir vous empêcher de faire la plus grosse bêtise de votre vie et je vous ramènerai chez vous en vous traînant par la peau des fesses si il le faut !!! pesta-t-elle avant de raccrocher.
Tandis qu'ils fonçaient vers leur objectif, le téléphone de l'agent Lisbon sonna. Elle regarda sur l'écran et vit un numéro qu'elle ne connaissait pas. Pensant qu'il s'agissait encore de téléprospection, elle refusa l'appel et remit le téléphone dans sa poche. Mais à peine l'eut-elle fait , qu'il sonna à nouveau et le même numéro que précédemment était affiché. Exaspéré, elle décida de répondre pour envoyer balader sans ménagement le perturbateur qui osait la déranger dans un moment pareil.
- " Lisbon, j'écoute. "
- " Bonjour Teresa. Comment va votre consultant ? " dit une voix d'homme dans le combiné.
- " Qui êtes-vous ? " l'interrogea la jeune femme.
- " Un vieil ami de Patrick Jane. Lui et moi avons beaucoup en commun et je me réjouis d'avance de le revoir. " répondit John le Rouge dont la voix était empreinte d'un cynisme certain.
- " Vous êtes John le Rouge ??? " le pressa Lisbon en se redressant d'un coup sur son siège sous les regards inquiets de ses agents et en activant le haut parleur pour qu'ils puissent entendre la conversation.
- " Je vois que vous êtes perspicace agent Lisbon. Je n'en attendais pas moins d'une femme de votre trempe. " continua le psychopathe pour la provoquer.
- " Ecoutez-moi espèce de malade ! Vous n'avez strictement rien en commun avec Jane ! Si vous touchez à un seul de ses cheveux , je vous jure que je n'hésiterai pas à vous envoyer griller en enfer !!! " s'emporta la jolie brunette.
- " Dois-je en déduire que vous aller nous faire le plaisir de votre présence lors de notre entrevue ? " continua-t-il de la provoquer pour s'assurer qu'elle viendrait.
- " Je ne manquerais çà pour rien au monde !!! " lui cracha Lisbon, des flammes de rage dans les yeux.
- " Eh bien dans ce cas, je vous dis à tout à l'heure très chère. " termina le tueur avant de raccrocher.
- " Cho ! Oubliez un peu le code de la route et accélérez s'il vous plait ! " cria Lisbon sur l'agent asiatique qui roulait seulement à la vitesse maximale autorisée et marquait chaque feu rouge et chaque stop.
Face au sermont de sa patronne, Cho consentit à enfoncer la pédale d'accélérateur et le SUV s'envola vers sa destination à la vitesse de la lumière. Ou presque. Les arbres et les paysages défilaient sous le regard furieux de l'agent senior du CBI. L'angoisse qui parcourait son corps faisait écho à la rage qu'elle ressentait envers John le rouge. Partagée entre ces deux sentiments, elle serrait les poings et faisait son possible pour garder son sang-froid. Elle devait pas craquer maintenant. Elle ne pouvait pas craquer maintenant. Et elle ne craquerait pas maintenant. Il fallait qu'elle soit forte, pour Jane et pour l'équipe. Le combat qu'elle s'apprêtait à mener allait être rude et elle devait impérativement faire preuve de self-controle. " Ne pas laisser la peur prendre le dessus... Ne pas laisser la peur prendre le dessus... Ne pas laisser la peur prendre le dessus... " se répétait-elle inlassablement en espérant que çà l'aiderait à tenir.
- " Ravi de vous revoir Patrick ! Vous voyez, je ne suis pas un lâche. " salua John le Rouge.
- " Ah non ? Pourtant vous vous cachez derrière cet horrible masque ! Ayez-donc le courage de me montrer votre vrai visage si vous voulez vraiment m'en convaincre ! " répondit froidement Jane.
- " Oh voyons Patrick. Vous allez me vexer. Moi qui ai fait l'effort de venir à votre rendez-vous et vous vous m'insultez ? Allons, vous valez mieux que çà mon ami. " continua le tueur au smiley.
- " Je ne suis et ne serai jamais votre ami ! " rétorqua Jane qui commençait à perdre patience et se jeta sur lui pour lui arracher son masque.
- " ça va mieux ? Vous êtes content ? Maintenant que vous connaissez ma véritable identité, dîtes-moi Patrick, votre soirée avec la jolie Lisbon a-t-elle été agréable à Paris ? " le provoqua le psychopathe.
- " Je ne vous permets pas de parler d'elle !!! " s'emporta le mentaliste avant d'envoyer son poing sur le visage de son ennemi.
- " Oh oh , vous avez une bonne droite mon cher ! " affirma Brett Pattridge en se frottant la joue.
- " Et vous n'avez pas encore tout vu !!! " hurla Jane en se ruant sur lui.
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Pourquoi t'es-tu arrêtée?????? .
Je suis impatiente de connaître la suite. .
Je suis impatiente de connaître la suite. .
folledecastle- Distributeur de café
- Personnage préféré : teresa lisbon et patrick jane
Loisirs : lire des fics
Localisation : france
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Brett Pattridge qui fait justement partis de la liste de Jane...
Lisbon a le numéro privé de John Le Rouge à présent... Wahoo... Quel honneur !!
Bref, je me concentre pour écrire quelque chose de sencé....
Tu es remplie d'un sadisme comme c'est pas possible, pourquoi arrêter là ?!
Au moins on sait que Lisbon ne tombera pas sur un Jane mort...
Vivement la confrontation entre notre duo !!
VLS !!
C'est vraiment super !!
BRAVO !!
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Merci beaucoup pour vos commentaires. Ils me font très très très plaisir et m'encouragent à poursuivre. Niark niark niark ! Eh oui LOjisbonVE je peut-être très sadique ! Et je vais encore l'être dans ce chapitre. Il faut bien faire durer le suspense
J'espère que çà vous plaira. Bonne lecture.
J'espère que çà vous plaira. Bonne lecture.
Chapitre 7
Les deux hommes se livraient une lutte sans merci. Les coups de poings fusaient de toute part et les visages étaient tuméfiés. Chacun d'eux possédaient pourtant une arme mais étonnement ils avaient préféré se battre à mains nues, dans un combat des plus loyal. Ou peut-être avaient-ils tout simplement oublié ce détail, pris dans un tourbillon de fureur et de haine. Car la haine qu'ils se vouaient était sans limites et une seule issue semblait possible : l'un des deux devait mourir. On aurait dit deux possédés qui se livraient bataille pour savoir lequel était le plus dément. Dans leurs yeux, on ne pouvait plus distinguer autre chose que la folie qui s'était emparé d'eux et paraissait leur avoir ôté toute trace d'humanité.
- " Espace de fumier !!! Vous allez payer pour tous ces innocents à qui vous avez ôté la vie !!! hurla Jane en évitant un uppercut de justesse.
- " Vous n'avez pas l'envergure pour prétendre débarrasser le monde d'un être aussi parfait que moi !!! " hurla à son tour John le Rouge en lui administrant un coup d'une telle puissance qu'il pu entendre craquer les cartilages du nez de son rival.
- " Mon nez !!! Vous allez me le payer !!! " cria le mentaliste en essuyant le sang qui coulait de ses narines.
- " Regardez-vous !!! Vous tenez à peine debout !!! Ne croyez-vous pas qu'il serait temps pour vous d'admettre votre défaite ??? " le provoqua le tueur en le frappant à nouveau mais dans le ventre cette fois-ci.
- " Jamais vous entendez !!!! " cracha Jane en démolissant le nez de son adversaire à son tour.
- " Petit joueur !!! " Bim !
- " Petite larve crapuleuse !!! " Bam !
- " Petit tueur sans envergure !!! " Vlan !
- " Petit charlatan de pacotille !!! " Boum !
Le dernier coup envoya valser le mentaliste à travers la pièce et il perdit connaissance sous les yeux gonflés mais satisfaits du tueur en série.
Pendant ce temps-là, Lisbon et son équipe faisaient toujours route vers l'hôtel sans trop savoir ce qu'ils allaient y trouver, ni dans quel état serait leur consultant à leur arrivée. Le silence qui regnait dans le SUV avait quelque chose de pesant. Comme le ciel lui-même allait leur tomber sur la tête. Les regards étaient figés, les visages fermés. On aurait pu entendre le battement d'aile d'un papillon. Le calme fut soudain troublé par un mauvais coup du sort. Le pneu avant droit venait d'éclater au contact d'un morceau de ferraille pointu, certainement perdu un peu plus tôt par un camion. Le véhicule faillit faire une embardé mais Cho, en excellent conducteur qu'il était, réussit à le redresser d'un coup de volant et à le garer sur le bas côté pour ne pas gêner la circulation et changer son pneu en toute sécurité.
- " Pfffffffff ! Manquait plus que çà ! " ronchonna Rigsby.
- " Au lieu de râler, rends-toi plutôt utile et viens m'aider. " rétorqua l'agent asiatique d'une voix sans émotion aucune.
Les deux agents s'empressèrent d'aller s'occuper de la roue en laissant leurs collègues féminines à l'intérieur. Cho ouvrit le coffre et en sortit la roue de secours tandis que Rigsby attrapait le cric et la clé en croix. L'asiatique posa son tribut sur le trottoir et commença a dévisser les écrous puis son acolyte place le cric et l'actionna pour soulever la voiture. Les boulons retirés, ils purent enfin dégager le pneu endommagé et le remplacer par l'autre puis ils rabaissèrent la voiture pour procéder au serrage.
- " Vous croyez qu'on arrivera à temps patron ? " demanda la jolie rousse, l'air inquiet.
- " J'espère mais on doit se préparer au pire comme l'a suggéré Cho tout à l'heure aux archives. " répondit Lisbon en sortant de ses pensées.
- " Quel idiot ! " ne put retenir Van Pelt. " Il faut vraiment être stupide pour donner un rancard à un tueur en série ! "
- " Je comprends votre colère Grâce. Croyez-moi, je ressens exactement la même chose. " affirma la jolie brunette.
- " Et si jamais il... " paniqua soudain la jeune femme.
- " Je préfère ne pas y penser. " mentit Lisbon, qui n'avait cesser d'imaginer le pire depuis l'appel de Karen Kross, en coupant sa collègue.
- " Mission accomplie ! " s'exclama Rigsby en remontant dans le SUV.
- " Allez en route, on a assez perdu de temps. " répliqua Cho, stoïque.
Lorsqu'il reprit connaissance, Jane était assis sur un fauteuil, attaché avec du cellophane des épaules à l'estomac, des genoux aux pieds et ses poignets étaient fixés de la même manière aux accoudoirs. Un coup d'oeil rapide autour de lui lui permit de se rendre compte qu'il n'était pas seul. John le Rouge ou plutôt Brett Pattridge était toujours là et regardait par la fenêtre, semblant attendre quelque chose. Ou quelqu'un. Il avait remit son masque diabolique et tenait un couteau dans la main droite. Le mentaliste tenta de se débattre pour desserrer ses entraves pendant que son ennemi avait le dos tourné. Mais le crissement du plastique et le bruit du fauteuil se renversant le trahirent et le tueur se retourna instantanément.
- " Eh bien, eh bien ! Je vois que nous sommes réveillés. On a une impression de déjà vu peut-être ? Ah ah ah ah ah ah ah ! " S'exclama Red John dont le rire démoniaque aurait fait frémir d'horreur les plus aguerris avant de redresser le consultant.
- " Et vous vous trouvez drôle en plus ! Mais laissez-moi vous dire que vous l'êtes autant qu'un croque-mort ! " pesta Jane qui ressentait à cet instant exactement la même terreur que quelques années plutôt mais faisait son possible pour ne pas le laisser paraître.
- " Je ne suis peut-être pas le roi de la blague mais vous, mon cher, vous n'êtes qu'un petit charlatan mercantile et profiteur ! " renchérit le psychopathe.
- " EX petit charlatan ! " corrigea le mentaliste. " Il y a bien longtemps que je ne pratique plus ce genre de chose ! "
- " Vous ferez moins le malin quand votre ingénue sera à la merci de ma lame de couteau ! " ironisa Pattridge.
- " Si vous touchez à un seul de ses cheveux... "
- " Vous n'hésiterez pas à m'envoyer griller en enfer ! Je sais, je sais. La jolie brune m'a déjà fait la leçon au téléphone tout à l'heure ! " le provoqua le tueur au smiley. " Elle va bientôt nous rejoindre. "
- " Espèce de salaud !!! " hurla Jane.
- " Au fait, j'ai jugé bon de vous débarrasser de votre holster. Je craignais que vous ne vous blessiez avec. " sourit le psychopathe d'un air machiavélique.
- " Dîtes plutôt que vous aviez peur que je m'en serve contre vous ! Vous n'êtes qu'un lâche ! " lui envoya le mentaliste à la figure.
- " TAISEZ-VOUS !!!!! " S'emporta soudain le tueur qui était maintenant à quelques centimètres du visage de Jane.
- " Pourquoi ? Qu'allez-vous faire si je refuse de me taire ? " le provoqua le mentaliste.
Brett Pattridge fit alors glisser la lame de son couteau le long de sa gorge et enfonça très légèrement la pointe sous son menton. Le consultant pétrifié, pensa alors sa dernière heure venue mais à son grand soulagement, la lame se décolla et le tueur s'éloigna pour retourner à la fenêtre. Le ronronnement d'un moteur avait attiré son attention. Puis ce furent des portières qui claquèrent à l'extérieur du bâtiment. Le tueur revint vers lui, le sourire aux lèvres, retourna le fauteuil en direction de la porte, se plaça juste derrière et repositionna la lame de son couteau contre la gorge du mentaliste.
- " On dirait bien que notre invitée est arrivée ! " se réjouit le psychopathe alors que des pas résonnaient dans l'escalier.
- " Tuez-moi ou faites ce que vous voulez de moi mais laissez-la tranquille ! Elle ne vous a rien fait contrairement à moi ! " supplia Jane.
- " Rendez-vous à l'évidence mon cher, je vais prendre votre reine ! Vous avez perdu la partie ! " fanfaronna John le Rouge.
- " Espace de fumier !!! Vous allez payer pour tous ces innocents à qui vous avez ôté la vie !!! hurla Jane en évitant un uppercut de justesse.
- " Vous n'avez pas l'envergure pour prétendre débarrasser le monde d'un être aussi parfait que moi !!! " hurla à son tour John le Rouge en lui administrant un coup d'une telle puissance qu'il pu entendre craquer les cartilages du nez de son rival.
- " Mon nez !!! Vous allez me le payer !!! " cria le mentaliste en essuyant le sang qui coulait de ses narines.
- " Regardez-vous !!! Vous tenez à peine debout !!! Ne croyez-vous pas qu'il serait temps pour vous d'admettre votre défaite ??? " le provoqua le tueur en le frappant à nouveau mais dans le ventre cette fois-ci.
- " Jamais vous entendez !!!! " cracha Jane en démolissant le nez de son adversaire à son tour.
- " Petit joueur !!! " Bim !
- " Petite larve crapuleuse !!! " Bam !
- " Petit tueur sans envergure !!! " Vlan !
- " Petit charlatan de pacotille !!! " Boum !
Le dernier coup envoya valser le mentaliste à travers la pièce et il perdit connaissance sous les yeux gonflés mais satisfaits du tueur en série.
Pendant ce temps-là, Lisbon et son équipe faisaient toujours route vers l'hôtel sans trop savoir ce qu'ils allaient y trouver, ni dans quel état serait leur consultant à leur arrivée. Le silence qui regnait dans le SUV avait quelque chose de pesant. Comme le ciel lui-même allait leur tomber sur la tête. Les regards étaient figés, les visages fermés. On aurait pu entendre le battement d'aile d'un papillon. Le calme fut soudain troublé par un mauvais coup du sort. Le pneu avant droit venait d'éclater au contact d'un morceau de ferraille pointu, certainement perdu un peu plus tôt par un camion. Le véhicule faillit faire une embardé mais Cho, en excellent conducteur qu'il était, réussit à le redresser d'un coup de volant et à le garer sur le bas côté pour ne pas gêner la circulation et changer son pneu en toute sécurité.
- " Pfffffffff ! Manquait plus que çà ! " ronchonna Rigsby.
- " Au lieu de râler, rends-toi plutôt utile et viens m'aider. " rétorqua l'agent asiatique d'une voix sans émotion aucune.
Les deux agents s'empressèrent d'aller s'occuper de la roue en laissant leurs collègues féminines à l'intérieur. Cho ouvrit le coffre et en sortit la roue de secours tandis que Rigsby attrapait le cric et la clé en croix. L'asiatique posa son tribut sur le trottoir et commença a dévisser les écrous puis son acolyte place le cric et l'actionna pour soulever la voiture. Les boulons retirés, ils purent enfin dégager le pneu endommagé et le remplacer par l'autre puis ils rabaissèrent la voiture pour procéder au serrage.
- " Vous croyez qu'on arrivera à temps patron ? " demanda la jolie rousse, l'air inquiet.
- " J'espère mais on doit se préparer au pire comme l'a suggéré Cho tout à l'heure aux archives. " répondit Lisbon en sortant de ses pensées.
- " Quel idiot ! " ne put retenir Van Pelt. " Il faut vraiment être stupide pour donner un rancard à un tueur en série ! "
- " Je comprends votre colère Grâce. Croyez-moi, je ressens exactement la même chose. " affirma la jolie brunette.
- " Et si jamais il... " paniqua soudain la jeune femme.
- " Je préfère ne pas y penser. " mentit Lisbon, qui n'avait cesser d'imaginer le pire depuis l'appel de Karen Kross, en coupant sa collègue.
- " Mission accomplie ! " s'exclama Rigsby en remontant dans le SUV.
- " Allez en route, on a assez perdu de temps. " répliqua Cho, stoïque.
Lorsqu'il reprit connaissance, Jane était assis sur un fauteuil, attaché avec du cellophane des épaules à l'estomac, des genoux aux pieds et ses poignets étaient fixés de la même manière aux accoudoirs. Un coup d'oeil rapide autour de lui lui permit de se rendre compte qu'il n'était pas seul. John le Rouge ou plutôt Brett Pattridge était toujours là et regardait par la fenêtre, semblant attendre quelque chose. Ou quelqu'un. Il avait remit son masque diabolique et tenait un couteau dans la main droite. Le mentaliste tenta de se débattre pour desserrer ses entraves pendant que son ennemi avait le dos tourné. Mais le crissement du plastique et le bruit du fauteuil se renversant le trahirent et le tueur se retourna instantanément.
- " Eh bien, eh bien ! Je vois que nous sommes réveillés. On a une impression de déjà vu peut-être ? Ah ah ah ah ah ah ah ! " S'exclama Red John dont le rire démoniaque aurait fait frémir d'horreur les plus aguerris avant de redresser le consultant.
- " Et vous vous trouvez drôle en plus ! Mais laissez-moi vous dire que vous l'êtes autant qu'un croque-mort ! " pesta Jane qui ressentait à cet instant exactement la même terreur que quelques années plutôt mais faisait son possible pour ne pas le laisser paraître.
- " Je ne suis peut-être pas le roi de la blague mais vous, mon cher, vous n'êtes qu'un petit charlatan mercantile et profiteur ! " renchérit le psychopathe.
- " EX petit charlatan ! " corrigea le mentaliste. " Il y a bien longtemps que je ne pratique plus ce genre de chose ! "
- " Vous ferez moins le malin quand votre ingénue sera à la merci de ma lame de couteau ! " ironisa Pattridge.
- " Si vous touchez à un seul de ses cheveux... "
- " Vous n'hésiterez pas à m'envoyer griller en enfer ! Je sais, je sais. La jolie brune m'a déjà fait la leçon au téléphone tout à l'heure ! " le provoqua le tueur au smiley. " Elle va bientôt nous rejoindre. "
- " Espèce de salaud !!! " hurla Jane.
- " Au fait, j'ai jugé bon de vous débarrasser de votre holster. Je craignais que vous ne vous blessiez avec. " sourit le psychopathe d'un air machiavélique.
- " Dîtes plutôt que vous aviez peur que je m'en serve contre vous ! Vous n'êtes qu'un lâche ! " lui envoya le mentaliste à la figure.
- " TAISEZ-VOUS !!!!! " S'emporta soudain le tueur qui était maintenant à quelques centimètres du visage de Jane.
- " Pourquoi ? Qu'allez-vous faire si je refuse de me taire ? " le provoqua le mentaliste.
Brett Pattridge fit alors glisser la lame de son couteau le long de sa gorge et enfonça très légèrement la pointe sous son menton. Le consultant pétrifié, pensa alors sa dernière heure venue mais à son grand soulagement, la lame se décolla et le tueur s'éloigna pour retourner à la fenêtre. Le ronronnement d'un moteur avait attiré son attention. Puis ce furent des portières qui claquèrent à l'extérieur du bâtiment. Le tueur revint vers lui, le sourire aux lèvres, retourna le fauteuil en direction de la porte, se plaça juste derrière et repositionna la lame de son couteau contre la gorge du mentaliste.
- " On dirait bien que notre invitée est arrivée ! " se réjouit le psychopathe alors que des pas résonnaient dans l'escalier.
- " Tuez-moi ou faites ce que vous voulez de moi mais laissez-la tranquille ! Elle ne vous a rien fait contrairement à moi ! " supplia Jane.
- " Rendez-vous à l'évidence mon cher, je vais prendre votre reine ! Vous avez perdu la partie ! " fanfaronna John le Rouge.
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde ! Me revoilà avec le chapitre suivant. J'espère qu'il vous plaira . Bref, je ne vous fais pas attendre plus longtemps. Bonne lecture
CHAPITRE 8
Après quelques secondes de réflexion, John le Rouge libéra Jane de ses entraves à l'aide de son couteau, tout en gardant le canon de son revolver appuyé contre sa tempe pour éviter toute tentative d'évasion du blondinet.
- " Si vous tentez quoi que ce soit, je vous fais sauter la cervelle ! Est ce que c'est assez clair ? "
- " Limpide... " affirma le mentaliste.
Puis il le força à se lever, poussant le fauteuil sur un côté, et replaça sa lame sous la gorge de son prisonnier. Ainsi il pourrait s'en servir de bouclier en cas de besoin. Il balança le pistolet à l'autre bout de la pièce , là où personne n'irait le chercher, préférant de loin les armes blanches et ayant toujours eu en horreur les armes a feu.
Dès qu'ils furent arrivés à hauteur de la suite où John le Rouge retenait leur consultant prisonnier, l'agent Lisbon fit signe à Cho d'ouvrir. L'asiatique envoya un coup de pied digne de Jackie Chan à travers la porte qui céda avec fracas, laissant apparaître Jane, menacé d'un couteau par un homme masqué qui se tenait derrière lui. Les costumes des deux hommes étaient tachés de sang et le visage du mentaliste était marqué très certainement par une bagarre avec le tueur un peu plus tôt. Evidemment le tueur avait du avoir rapidement le dessus, Jane étant contre la violence et par conséquent n'avait jamais su se dévendre comme il se devait. Sa seule arme digne de ce nom n'était pas ses poings mais plutôt le poids de ses mots.
Lorsqu'elle vit qu'il avait probablement le nez cassé, un filet de sang avait séché sous l'une de ses narines et l'os nasal semblait légèrement dévié, elle eu mal pour lui mais se dit qu'il l'avait bien cherché. Après tout on ne donne pas rendez-vous à un psychopathe en espérant ne pas y laisser des plumes. Grâce semblait quelque peu troublée de voir son collègue et ami dans cette position psychologiquement inconfortable et également des plus dangereuses. Cho, fidèle à lui même, ne laissait rien paraître de la colère qu'il ressentait. Quant à Rigsby, il bouillonnait de rage et devait faire de gros efforts pour ne pas bondir sur l'abominable tueur au smiley qui menaçait son ami.
- " Heureux que vous soyez enfin parmi nous Agent Lisbon. " lança John le Rouge, non sans une certaine provocation dans la voix.
- " Jane çà va ? " demanda en premier lieu la jolie brune a qui l'état du mentaliste importait bien plus que les provocations du psychopathe.
- " Lisbon, par pitié allez-vous en ! Il va vous tuer ! " la supplia Jane les yeux brillants de terreur.
- " Mais enfin Jane ! Ouvrez-les yeux, nous sommes 4 et il est tout seul ! Que voulez-vous qu'il fasse contre nous ? " lui répondit-elle en ignorant volontairement John le Rouge pour le déstabiliser.
- " IL est là et IL est parfaitement capable de vous réduire en miette tous autant que vous êtes !!! " s'écria le tueur agacé. " Alors maintenant vous allez poser vos flingues sur le sol calmement et les pousser dans ma direction si vous ne voulez pas avoir la mort de votre cher consultant sur la conscience !!! Allez !!! On se dépêche !!! "
- " Non, ne l'écoutez pas ! Il ne me tuera pas , c'est Lisbon qu'il veut ! " les implora Jane, toujours terrorisé pour sa jolie patronne.
- " Essayez et vous n'aurez pas le temps de bouger le petit doigt que je vous aurai vidé mon chargeur en pleine tête ! " répliqua Rigsby, qui avait de plus en plus de mal à contenir sa colère.
Le tueur émit alors un rire diabolique qui les fit tous frissonner, même l'impassible Kimball Cho, alors qu'ils réalisaient la folie certaine de leur adversaire.
- " Vous n'oserez pas agent Rigsby ! Vous ne prendriez pas le risque de blesser votre ami ! Alors ? Qui est le maître de la situation ? Allez, on pose gentiment son arme et on me l'envoi d'un coup de pied ! C'est valable pour tout le monde ! EXECUTION !!! " Hurla-t-il subitement le dernier mot, ne laissant aucun doute quant à sa capacité à mettre ses menaces à exécution.
Pris au dépourvu et devant bien admettre qu'il avait raison, l'agent Lisbon et les 3 agents s'exécutèrent à contre coeur et lui envoyèrent leurs armes. Ils se demandèrent silencieusement du regard comment ils allaient bien pouvoir retourner la situation a leur avantage maintenant qu'ils étaient désarmés. La jolie brunette sentit la peur s'emparer à nouveau de tout son être mais n'en montra rien, estimant que çà ferait bien trop plaisir à ce monstre qui se nourrissait bien volontiers de ce sentiment à chaque fois qu'il commettait un meurtre. Soudain, elle eu un éclair de génie. Elle n'avait plus d'arme réelle, certes, mais elle en possédait une redoutable qu'elle avait acquise au contact de Jane pendant toutes ces années de collaboration : la parole.
- " Bien. Que fait-on maintenant ? On ne va pas rester là à se regarder dans le blanc des yeux pendant toute la nuit. " commença-t-elle d'une voix très calme pour ne pas le braquer.
- " Vous allez dire à vos hommes de partir, vous seule allez rester avec nous ! " exigea le tueur.
- " Mes hommes n'iront nulle part ! " rétorqua Lisbon sur un ton ferme mais toujours calme.
- " Ah vous croyez Agent Lisbon ? Vous avez tort de me sous-estimer ! " s'écria-il en accentuant sa pression sur la lame de son couteau, qui entailla très légèrement la peau du mentaliste, faisant perler une goutte de sang.
- " Je vous en prie arrêtez ! " paniqua l'agent senior du CBI. " Je ferai tout ce que vous voudrez mais ne lui faîtes pas de mal ! Cho, Rigsby, Van Pelt, rentrez au CBI. Tout ira bien, ne vous inquiétez pas pour nous. " ordonna-t-elle enfin sous le regard de John le Rouge qui jubilait.
- " Lisbon !!! Non !!! Ne faîtes pas çà ! " hurla Jane terrifié à l'idée de ce que John le rouge allait faire à la jeune femme, une fois les agents partis.
Les agents quittèrent donc la chambre à la demande de leur patronne. Un simple regard échangé avec elle avait suffit à Cho pour comprendre ce qu'elle attendait d'eux. Elle avait une confiance totale en l'agent asiatique et savait qu'il n'avait nullement besoin de mots pour savoir ce qu'il avait à faire. Il était toujours d'un professionnalisme exemplaire. Si elle devait quitter le CBI, pour une raison ou pour une autre, c'est à lui qu'elle confierait son poste sans la moindre hésitation.
- " Enfin seuls ! C'est pas trop tôt ! " soupira John le rouge dès qu'il vit s'éloigner le véhicule des agents.
- " Ne vous réjouissez pas trop vite ! Je suis encore là et je ne vous laisserai pas faire de mal à Jane ! "
- " Lisbon je vous en supplie, sauvez-vous pendant il en est encore temps ! Je me fiche de ce qu'il pourrait me faire mais je ne supporterais pas qu'il s'en prenne à vous ! " paniqua le mentaliste, alors qu'une larme s'échappait de son regard bleuté.
- " Oh , voyez-vous çà ! Comme c'est touchant ! On a peur pour sa jolie patronne ? AH AH AH AH AH AH AH ! " se moqua le tueur dont le rire était toujours aussi effrayant.
Le tueur au smiley se baissa en maintenant son emprise sur Jane pour ramasser un des pistolets appartenant aux agents du CBI et le pointer sur la jolie brunette à qui il ordonna d'attacher Jane qu'il força à se rasseoir sur le fauteuil, à l'aide de la corde qui trainaît dans un coin de la pièce. La jeune femme, n'ayant pas vraiment le choix, exécuta ses ordres mais ne serra fort que le poignet gauche du mentaliste, laissant à l'autre la possibilité de se libérer sans trop de difficulté. Le tueur ne remarqua pas la différence et retira enfin son couteau de la gorge de Jane, pour le plus grand soulagement de Lisbon. Mais à peine eut-elle le temps de dire ouf qu'il l'avait déjà placée sous sa gorge à elle et l'obligeait à se tenir debout , en faisant bien face au consultant.
- " Maintenant on va jouer ! " lança le tueur sur un ton ironique.
A SUIVRE...
CHAPITRE 8
Après quelques secondes de réflexion, John le Rouge libéra Jane de ses entraves à l'aide de son couteau, tout en gardant le canon de son revolver appuyé contre sa tempe pour éviter toute tentative d'évasion du blondinet.
- " Si vous tentez quoi que ce soit, je vous fais sauter la cervelle ! Est ce que c'est assez clair ? "
- " Limpide... " affirma le mentaliste.
Puis il le força à se lever, poussant le fauteuil sur un côté, et replaça sa lame sous la gorge de son prisonnier. Ainsi il pourrait s'en servir de bouclier en cas de besoin. Il balança le pistolet à l'autre bout de la pièce , là où personne n'irait le chercher, préférant de loin les armes blanches et ayant toujours eu en horreur les armes a feu.
Dès qu'ils furent arrivés à hauteur de la suite où John le Rouge retenait leur consultant prisonnier, l'agent Lisbon fit signe à Cho d'ouvrir. L'asiatique envoya un coup de pied digne de Jackie Chan à travers la porte qui céda avec fracas, laissant apparaître Jane, menacé d'un couteau par un homme masqué qui se tenait derrière lui. Les costumes des deux hommes étaient tachés de sang et le visage du mentaliste était marqué très certainement par une bagarre avec le tueur un peu plus tôt. Evidemment le tueur avait du avoir rapidement le dessus, Jane étant contre la violence et par conséquent n'avait jamais su se dévendre comme il se devait. Sa seule arme digne de ce nom n'était pas ses poings mais plutôt le poids de ses mots.
Lorsqu'elle vit qu'il avait probablement le nez cassé, un filet de sang avait séché sous l'une de ses narines et l'os nasal semblait légèrement dévié, elle eu mal pour lui mais se dit qu'il l'avait bien cherché. Après tout on ne donne pas rendez-vous à un psychopathe en espérant ne pas y laisser des plumes. Grâce semblait quelque peu troublée de voir son collègue et ami dans cette position psychologiquement inconfortable et également des plus dangereuses. Cho, fidèle à lui même, ne laissait rien paraître de la colère qu'il ressentait. Quant à Rigsby, il bouillonnait de rage et devait faire de gros efforts pour ne pas bondir sur l'abominable tueur au smiley qui menaçait son ami.
- " Heureux que vous soyez enfin parmi nous Agent Lisbon. " lança John le Rouge, non sans une certaine provocation dans la voix.
- " Jane çà va ? " demanda en premier lieu la jolie brune a qui l'état du mentaliste importait bien plus que les provocations du psychopathe.
- " Lisbon, par pitié allez-vous en ! Il va vous tuer ! " la supplia Jane les yeux brillants de terreur.
- " Mais enfin Jane ! Ouvrez-les yeux, nous sommes 4 et il est tout seul ! Que voulez-vous qu'il fasse contre nous ? " lui répondit-elle en ignorant volontairement John le Rouge pour le déstabiliser.
- " IL est là et IL est parfaitement capable de vous réduire en miette tous autant que vous êtes !!! " s'écria le tueur agacé. " Alors maintenant vous allez poser vos flingues sur le sol calmement et les pousser dans ma direction si vous ne voulez pas avoir la mort de votre cher consultant sur la conscience !!! Allez !!! On se dépêche !!! "
- " Non, ne l'écoutez pas ! Il ne me tuera pas , c'est Lisbon qu'il veut ! " les implora Jane, toujours terrorisé pour sa jolie patronne.
- " Essayez et vous n'aurez pas le temps de bouger le petit doigt que je vous aurai vidé mon chargeur en pleine tête ! " répliqua Rigsby, qui avait de plus en plus de mal à contenir sa colère.
Le tueur émit alors un rire diabolique qui les fit tous frissonner, même l'impassible Kimball Cho, alors qu'ils réalisaient la folie certaine de leur adversaire.
- " Vous n'oserez pas agent Rigsby ! Vous ne prendriez pas le risque de blesser votre ami ! Alors ? Qui est le maître de la situation ? Allez, on pose gentiment son arme et on me l'envoi d'un coup de pied ! C'est valable pour tout le monde ! EXECUTION !!! " Hurla-t-il subitement le dernier mot, ne laissant aucun doute quant à sa capacité à mettre ses menaces à exécution.
Pris au dépourvu et devant bien admettre qu'il avait raison, l'agent Lisbon et les 3 agents s'exécutèrent à contre coeur et lui envoyèrent leurs armes. Ils se demandèrent silencieusement du regard comment ils allaient bien pouvoir retourner la situation a leur avantage maintenant qu'ils étaient désarmés. La jolie brunette sentit la peur s'emparer à nouveau de tout son être mais n'en montra rien, estimant que çà ferait bien trop plaisir à ce monstre qui se nourrissait bien volontiers de ce sentiment à chaque fois qu'il commettait un meurtre. Soudain, elle eu un éclair de génie. Elle n'avait plus d'arme réelle, certes, mais elle en possédait une redoutable qu'elle avait acquise au contact de Jane pendant toutes ces années de collaboration : la parole.
- " Bien. Que fait-on maintenant ? On ne va pas rester là à se regarder dans le blanc des yeux pendant toute la nuit. " commença-t-elle d'une voix très calme pour ne pas le braquer.
- " Vous allez dire à vos hommes de partir, vous seule allez rester avec nous ! " exigea le tueur.
- " Mes hommes n'iront nulle part ! " rétorqua Lisbon sur un ton ferme mais toujours calme.
- " Ah vous croyez Agent Lisbon ? Vous avez tort de me sous-estimer ! " s'écria-il en accentuant sa pression sur la lame de son couteau, qui entailla très légèrement la peau du mentaliste, faisant perler une goutte de sang.
- " Je vous en prie arrêtez ! " paniqua l'agent senior du CBI. " Je ferai tout ce que vous voudrez mais ne lui faîtes pas de mal ! Cho, Rigsby, Van Pelt, rentrez au CBI. Tout ira bien, ne vous inquiétez pas pour nous. " ordonna-t-elle enfin sous le regard de John le Rouge qui jubilait.
- " Lisbon !!! Non !!! Ne faîtes pas çà ! " hurla Jane terrifié à l'idée de ce que John le rouge allait faire à la jeune femme, une fois les agents partis.
Les agents quittèrent donc la chambre à la demande de leur patronne. Un simple regard échangé avec elle avait suffit à Cho pour comprendre ce qu'elle attendait d'eux. Elle avait une confiance totale en l'agent asiatique et savait qu'il n'avait nullement besoin de mots pour savoir ce qu'il avait à faire. Il était toujours d'un professionnalisme exemplaire. Si elle devait quitter le CBI, pour une raison ou pour une autre, c'est à lui qu'elle confierait son poste sans la moindre hésitation.
- " Enfin seuls ! C'est pas trop tôt ! " soupira John le rouge dès qu'il vit s'éloigner le véhicule des agents.
- " Ne vous réjouissez pas trop vite ! Je suis encore là et je ne vous laisserai pas faire de mal à Jane ! "
- " Lisbon je vous en supplie, sauvez-vous pendant il en est encore temps ! Je me fiche de ce qu'il pourrait me faire mais je ne supporterais pas qu'il s'en prenne à vous ! " paniqua le mentaliste, alors qu'une larme s'échappait de son regard bleuté.
- " Oh , voyez-vous çà ! Comme c'est touchant ! On a peur pour sa jolie patronne ? AH AH AH AH AH AH AH ! " se moqua le tueur dont le rire était toujours aussi effrayant.
Le tueur au smiley se baissa en maintenant son emprise sur Jane pour ramasser un des pistolets appartenant aux agents du CBI et le pointer sur la jolie brunette à qui il ordonna d'attacher Jane qu'il força à se rasseoir sur le fauteuil, à l'aide de la corde qui trainaît dans un coin de la pièce. La jeune femme, n'ayant pas vraiment le choix, exécuta ses ordres mais ne serra fort que le poignet gauche du mentaliste, laissant à l'autre la possibilité de se libérer sans trop de difficulté. Le tueur ne remarqua pas la différence et retira enfin son couteau de la gorge de Jane, pour le plus grand soulagement de Lisbon. Mais à peine eut-elle le temps de dire ouf qu'il l'avait déjà placée sous sa gorge à elle et l'obligeait à se tenir debout , en faisant bien face au consultant.
- " Maintenant on va jouer ! " lança le tueur sur un ton ironique.
A SUIVRE...
Dernière édition par mimi44230 le Sam 24 Aoû 2013 - 21:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Wahoo...
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir commenter le chapitre 7, pardon...
Ca ma fait plus de lecture en tout cas et j'en suis ravie, j'aime beaucoup les dernières phrases de R.J à chaque chapitre:
Chapitre 7:
Chapitre 8:
Nous avons aujourd'hui mesdames & messieurs le petit John (4 ans) en pleine partie d'échec !! Il adore s'amuser avec les pions qu'il a surnommé Patrick & Teresa. Aplaudissé le bien fort !
Bon, ok j'arrête, donc. J'aime vraiment beaucoup tes suites, en restant dans un esprits morbide etc. La situations de notre duo n'est pas à leur avantage mais c'est sympa, j'aime vraiment beaucoup ta manière d'écrire. Alors....
VLS !!!
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir commenter le chapitre 7, pardon...
Ca ma fait plus de lecture en tout cas et j'en suis ravie, j'aime beaucoup les dernières phrases de R.J à chaque chapitre:
Chapitre 7:
mimi44230 a écrit:- " Rendez-vous à l'évidence mon cher, je vais prendre votre reine ! Vous avez perdu la partie ! " fanfaronna John le Rouge.
Chapitre 8:
mimi44230 a écrit:
- " Maintenant on va jouer ! " lança le tueur sur un ton ironique.
Nous avons aujourd'hui mesdames & messieurs le petit John (4 ans) en pleine partie d'échec !! Il adore s'amuser avec les pions qu'il a surnommé Patrick & Teresa. Aplaudissé le bien fort !
Bon, ok j'arrête, donc. J'aime vraiment beaucoup tes suites, en restant dans un esprits morbide etc. La situations de notre duo n'est pas à leur avantage mais c'est sympa, j'aime vraiment beaucoup ta manière d'écrire. Alors....
VLS !!!
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut à tout . Merci pour ton commentaire LOjisbonVE, c'est toujours un plaisir de te lire. Me revoilà donc avec le chapitre suivant. Comment Lisbon et Jane vont-ils se tirer de là ? Que vont faire Cho, Van Pelt et Rigsby ? Sont-ils réellement partis ? Jane va-t-il mettre sa vengeance à exécution ? La réponse à toutes ces questions, c'est maintenant . J'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture.
Chapitre 9
Les trois agents remontèrent dans le SUV de leur patronne et s'éloignèrent de l'hôtel pour aller se garer à quelques rues de là afin de faire croire au tueur qu'ils étaient bien partis comme il le leur avait demandé. Cho ouvrit la boîte à gants et en sorti l'arme de secours que Lisbon cachait là pour les cas comme ce jour-là. Le soleil commençait à disparaître derrière les arbres, signe que la nuit approchait à grands pas et allait bientôt recouvrir la ville de son manteau d'obscurité. Un grognement résonna soudain dans l'habitacle et tous les yeux se braquèrent sur ce brave Rigsby. En effet, ce dernier avait la particularité d'avoir tout le temps faim, quelque soit l'heure ou les circonstances. Ses collègues se demandaient d'ailleurs comment il faisait pour ne pas grossir avec tout ce qu'il ingurgitait chaque jour.
- " Désolé... J'y peux rien, j'ai faim... " S'excusa l'agent.
- " C'est rien. On a l'habitude. " Sourit la douce Van Pelt.
- " Allons-y. Qui sait ce que ce malade pourrait leur faire. " dit l'agent Cho d'une voix posée.
- " Je prends le fusil d'assaut dans le coffre. " Répondit Rigsby.
- " Sauf qu'on l'a laissé au CBI. On est parti si vite qu'on a pas pensé à aller le prendre à l'armurerie. " rétorqua l'asiatique.
- " Ah. Bon ben j'aurai toujours mes poings. " continua Rigsby en faisant craquer ses doigts.
Non loin de là, ce salopard de Brett Pattridges tenait toujours Lisbon sous mon regard impuissant et j'attendais le bon moment pour défaire mes entraves. J'appréciais vraiment la confiance qu'elle m'avait accordé en ne serrant pas mon poignet droit. M'avait-t-elle donné ainsi implicitement sa bénédiction pour que j'assouvisse enfin ma vengeance ? J'avais la certitude que non, je savais bien qu'elle espérait toujours que je renonce et que je la laisse arrêter John le Rouge. Et pour la première fois depuis la mort de ma femme et de ma fille, j'avais envisagé cette possibilité quand au moment où j'aurais pu lui mettre une balle entre les deux yeux, j'avais plutôt choisit de lui coller une bonne raclée, comme si une petite voix dans ma tête, la sienne, m'avait intimé de ne pas céder à la tentation. Elle avait réussit à me faire douter et à ébranler mes convictions les plus profondes. Mais la voir à sa merci, si fragile et si forte à la fois, me rendait fou. Malgré tous mes doutes, j'étais sûr d'une chose : si John le Rouge lui faisait le moindre mal, je ne répondrai plus de rien.
J'étais à la merci de John le Rouge et pourtant la peur qui m'assaillait ne concernait pas ma propre vie, non, mais ce qu'allait décider de faire Jane, quand il trouverait le bon moment pour se libérer. J'espérais de tout mon coeur qu'il fasse preuve de discernement et décide enfin de laisser la justice s'occuper de ce psychopathe. Si il devait lui arriver quelque chose, je ne m'en remettrais pas, de même que si il devait finir ses jours en prison, je ne le supporterais pas. Il fallait à tout prix que je l'empêche de faire une connerie. Avais-je vraiment eu raison de lui faire confiance en ne serrant pas cette corde ? Je voulais le croire... Je voulais croire que son amour pour moi serait plus fort que sa haine viscérale pour Red John... Il le fallait... Il le fallait...
- " Alors mon cher Patrick, voyez-vous la peur qui danse dans les yeux de votre charmante amie ? J'ai observé la même dans le regard de cette chère Angela juste avant qu'elle ne rende son dernier souffle, quand elle à vu la lame de mon couteau s'enfoncer dans la chair encore si tendre de votre petite Charlotte ! AH AH AH AH AH AH ! "
- " Espèce d'ordure !!! " hurla le mentaliste.
- " Oh regardez comme son sang est saillant. Il est si parfait ! " continua le tueur en lacérant le bras droit de Lisbon tandis qu'il avait remplacé sa lame par son bras gauche sous le menton de la jeune femme.
- " Arrêtez çà tout de suite ou je vous jure que... "
- " Que quoi Patrick ? Regardez-vous, vous ne pouvez rien pour elle ! AH AH AH AH AH AH ! "
- " J... John... Puis-je vous demander une faveur avant que vous ne m'ôtiez la vie ? " l'interrogea la jeune femme, qui n'avait pas cillé malgré la douleur.
- " Faîtes donc ma chère. " lui répondit John le Rouge.
- " Montrez-moi votre visage. Je voudrais savoir qui vous êtes avant de mourir. " lui demanda-t-elle tout en faisant comprendre du regard à Jane que c'était le moment pour lui de se détacher.
John le Rouge, à peine surprit par la demande de sa victime, passa devant elle sans la lâcher, tournant ainsi le dos au mentaliste, baissa la tête, saisit son masque de sa main tenant le couteau et commença à le faire glisser lentement pour ménager l'effet de surprise. Profitant de la diversion habilement créée par Lisbon, Jane se détacha rapidement puis se jeta sur le tueur et réussit à le déséquilibrer. Le couteau tomba au sol mais le consultant s'en saisit rapidement et le plaça à son tour contre la gorge de John le Rouge qu'il tenait maintenant en respect. Il finit de lui ôter son masque afin que Lisbon puisse découvrir la véritable identité de ce monstre.
- " Alors ??? Qu'est ce que çà fait d'être la victime ??? Hein ??? " s'exclama Jane, fou de rage.
- " AH AH AH AH AH AH ! Comme si je pouvais avoir peur d'un gringalet comme toi !!! " le provoqua le tueur.
- " Pourtant tu devrais !!! " continua le mentaliste en appuyant légèrement sur la lame.
- " Assez rigolé !!! Lâchez ce couteau !!! " Hurla soudain l'agent Cho en faisant une entrée fracassante, arme au poing, alors qu'il croyait toujours Lisbon menacée par John le Rouge. Jane ?
- " Laissez-le moi ! Il est à moi ! " s'exclama le consultant, les yeux rouges de haine.
- " Jane, ne me faîtes pas regretter de vous avoir accordé ma confiance ! " tenta fermement Lisbon.
- " Inutile Lisbon ! Il n'aurait pas du s'en prendre à vous ! Il va payer pour çà ! "
- " Patrick, s'il te plait, je t'en supplie, si je compte ne serais-ce qu'un tout petit peu pour toi, laisse Cho lui passer les menottes et la justice s'occuper de lui. " lui demanda finalement la jeune femme d'une voix extrêmement douce tandis que des larmes s'échappaient de son regard émeraude.
- " Tu peux lui dire merci ! Elle vient de te sauver la vie ! " affirma Jane à Brett Pattridges en le laissant à Cho. " Pour toi... C'est pour toi que j'abandonne Teresa... " termina-t-il, les yeux brillants de larmes.
- " Et c'est moi que tu traitais de lâche ??? Laisse-moi rire ! AH AH AH AH AH AH ! " le provoqua une dernière fois le tueur avant que Cho ne le fasse taire en lui mettant une droite.
- " Je te conseille de la fermer. " lui dit l'agent asiatique.
Tandis que Cho passait les menottes au célèbre John Le Rouge, Jane, sans se soucier du fait que leurs collègues étaient là, s'approcha de Lisbon et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. La jeune femme, malgré son envie d'y répondre, le repoussa sans ménagement avant de lui administrer une claque magistrale. Si elle était soulagée et heureuse qu'il ait renoncé à sa vengeance pour elle, elle ne lui pardonnait pas de s'être ainsi mit en danger.
- " Comment peut-on être aussi stupide ??? Je me le demande !!! Donner un rendez-vous à un tueur aussi dangereux que John le Rouge !!! Mais tu réalise que tu aurais pu te faire tuer ???? " hurlait-elle, en larmes. " Comment aurais-je pu vivre avec çà sur la conscience ???? Et que serais-je devenue sans toi ???? J'ai eu tellement peur... " finit-elle en se jetant dans ses bras.
- " Je suis désolé Teresa... Je suis tellement désolé... " lui répondit le blondinet en la serrant contre lui et en essuyant ses larmes avant d'oser un nouveau baiser, passionné cette fois-ci, auquel elle répondit sans se faire prier.
Les trois agents qui avaient assisté à la scène, ne furent surpris ni par le tutoiement qui s'était naturellement installé entre le mentaliste et leur patronne, ni par les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Ils avaient depuis bien longtemps remarqué la façon dont ces deux-là se regardaient et se chamaillaient comme si ils se cherchaient. Alors les voir finalement réunis les réjouissaient et il était hors de question que l'un d'entre eux se mêle de près ou de loin à leur histoire. Ils garderaient le secret sachant que le règlement du CBI interdisait ce genre de relation. Ils quittèrent la chambre pour leur laisser un peu d'intimité et emmenèrent le tueur dans le SUV avant de partir pour Sacramento, sachant que Jane avait sa DS et pourrait donc ramener Lisbon.
Chapitre 9
Les trois agents remontèrent dans le SUV de leur patronne et s'éloignèrent de l'hôtel pour aller se garer à quelques rues de là afin de faire croire au tueur qu'ils étaient bien partis comme il le leur avait demandé. Cho ouvrit la boîte à gants et en sorti l'arme de secours que Lisbon cachait là pour les cas comme ce jour-là. Le soleil commençait à disparaître derrière les arbres, signe que la nuit approchait à grands pas et allait bientôt recouvrir la ville de son manteau d'obscurité. Un grognement résonna soudain dans l'habitacle et tous les yeux se braquèrent sur ce brave Rigsby. En effet, ce dernier avait la particularité d'avoir tout le temps faim, quelque soit l'heure ou les circonstances. Ses collègues se demandaient d'ailleurs comment il faisait pour ne pas grossir avec tout ce qu'il ingurgitait chaque jour.
- " Désolé... J'y peux rien, j'ai faim... " S'excusa l'agent.
- " C'est rien. On a l'habitude. " Sourit la douce Van Pelt.
- " Allons-y. Qui sait ce que ce malade pourrait leur faire. " dit l'agent Cho d'une voix posée.
- " Je prends le fusil d'assaut dans le coffre. " Répondit Rigsby.
- " Sauf qu'on l'a laissé au CBI. On est parti si vite qu'on a pas pensé à aller le prendre à l'armurerie. " rétorqua l'asiatique.
- " Ah. Bon ben j'aurai toujours mes poings. " continua Rigsby en faisant craquer ses doigts.
Non loin de là, ce salopard de Brett Pattridges tenait toujours Lisbon sous mon regard impuissant et j'attendais le bon moment pour défaire mes entraves. J'appréciais vraiment la confiance qu'elle m'avait accordé en ne serrant pas mon poignet droit. M'avait-t-elle donné ainsi implicitement sa bénédiction pour que j'assouvisse enfin ma vengeance ? J'avais la certitude que non, je savais bien qu'elle espérait toujours que je renonce et que je la laisse arrêter John le Rouge. Et pour la première fois depuis la mort de ma femme et de ma fille, j'avais envisagé cette possibilité quand au moment où j'aurais pu lui mettre une balle entre les deux yeux, j'avais plutôt choisit de lui coller une bonne raclée, comme si une petite voix dans ma tête, la sienne, m'avait intimé de ne pas céder à la tentation. Elle avait réussit à me faire douter et à ébranler mes convictions les plus profondes. Mais la voir à sa merci, si fragile et si forte à la fois, me rendait fou. Malgré tous mes doutes, j'étais sûr d'une chose : si John le Rouge lui faisait le moindre mal, je ne répondrai plus de rien.
J'étais à la merci de John le Rouge et pourtant la peur qui m'assaillait ne concernait pas ma propre vie, non, mais ce qu'allait décider de faire Jane, quand il trouverait le bon moment pour se libérer. J'espérais de tout mon coeur qu'il fasse preuve de discernement et décide enfin de laisser la justice s'occuper de ce psychopathe. Si il devait lui arriver quelque chose, je ne m'en remettrais pas, de même que si il devait finir ses jours en prison, je ne le supporterais pas. Il fallait à tout prix que je l'empêche de faire une connerie. Avais-je vraiment eu raison de lui faire confiance en ne serrant pas cette corde ? Je voulais le croire... Je voulais croire que son amour pour moi serait plus fort que sa haine viscérale pour Red John... Il le fallait... Il le fallait...
- " Alors mon cher Patrick, voyez-vous la peur qui danse dans les yeux de votre charmante amie ? J'ai observé la même dans le regard de cette chère Angela juste avant qu'elle ne rende son dernier souffle, quand elle à vu la lame de mon couteau s'enfoncer dans la chair encore si tendre de votre petite Charlotte ! AH AH AH AH AH AH ! "
- " Espèce d'ordure !!! " hurla le mentaliste.
- " Oh regardez comme son sang est saillant. Il est si parfait ! " continua le tueur en lacérant le bras droit de Lisbon tandis qu'il avait remplacé sa lame par son bras gauche sous le menton de la jeune femme.
- " Arrêtez çà tout de suite ou je vous jure que... "
- " Que quoi Patrick ? Regardez-vous, vous ne pouvez rien pour elle ! AH AH AH AH AH AH ! "
- " J... John... Puis-je vous demander une faveur avant que vous ne m'ôtiez la vie ? " l'interrogea la jeune femme, qui n'avait pas cillé malgré la douleur.
- " Faîtes donc ma chère. " lui répondit John le Rouge.
- " Montrez-moi votre visage. Je voudrais savoir qui vous êtes avant de mourir. " lui demanda-t-elle tout en faisant comprendre du regard à Jane que c'était le moment pour lui de se détacher.
John le Rouge, à peine surprit par la demande de sa victime, passa devant elle sans la lâcher, tournant ainsi le dos au mentaliste, baissa la tête, saisit son masque de sa main tenant le couteau et commença à le faire glisser lentement pour ménager l'effet de surprise. Profitant de la diversion habilement créée par Lisbon, Jane se détacha rapidement puis se jeta sur le tueur et réussit à le déséquilibrer. Le couteau tomba au sol mais le consultant s'en saisit rapidement et le plaça à son tour contre la gorge de John le Rouge qu'il tenait maintenant en respect. Il finit de lui ôter son masque afin que Lisbon puisse découvrir la véritable identité de ce monstre.
- " Alors ??? Qu'est ce que çà fait d'être la victime ??? Hein ??? " s'exclama Jane, fou de rage.
- " AH AH AH AH AH AH ! Comme si je pouvais avoir peur d'un gringalet comme toi !!! " le provoqua le tueur.
- " Pourtant tu devrais !!! " continua le mentaliste en appuyant légèrement sur la lame.
- " Assez rigolé !!! Lâchez ce couteau !!! " Hurla soudain l'agent Cho en faisant une entrée fracassante, arme au poing, alors qu'il croyait toujours Lisbon menacée par John le Rouge. Jane ?
- " Laissez-le moi ! Il est à moi ! " s'exclama le consultant, les yeux rouges de haine.
- " Jane, ne me faîtes pas regretter de vous avoir accordé ma confiance ! " tenta fermement Lisbon.
- " Inutile Lisbon ! Il n'aurait pas du s'en prendre à vous ! Il va payer pour çà ! "
- " Patrick, s'il te plait, je t'en supplie, si je compte ne serais-ce qu'un tout petit peu pour toi, laisse Cho lui passer les menottes et la justice s'occuper de lui. " lui demanda finalement la jeune femme d'une voix extrêmement douce tandis que des larmes s'échappaient de son regard émeraude.
- " Tu peux lui dire merci ! Elle vient de te sauver la vie ! " affirma Jane à Brett Pattridges en le laissant à Cho. " Pour toi... C'est pour toi que j'abandonne Teresa... " termina-t-il, les yeux brillants de larmes.
- " Et c'est moi que tu traitais de lâche ??? Laisse-moi rire ! AH AH AH AH AH AH ! " le provoqua une dernière fois le tueur avant que Cho ne le fasse taire en lui mettant une droite.
- " Je te conseille de la fermer. " lui dit l'agent asiatique.
Tandis que Cho passait les menottes au célèbre John Le Rouge, Jane, sans se soucier du fait que leurs collègues étaient là, s'approcha de Lisbon et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. La jeune femme, malgré son envie d'y répondre, le repoussa sans ménagement avant de lui administrer une claque magistrale. Si elle était soulagée et heureuse qu'il ait renoncé à sa vengeance pour elle, elle ne lui pardonnait pas de s'être ainsi mit en danger.
- " Comment peut-on être aussi stupide ??? Je me le demande !!! Donner un rendez-vous à un tueur aussi dangereux que John le Rouge !!! Mais tu réalise que tu aurais pu te faire tuer ???? " hurlait-elle, en larmes. " Comment aurais-je pu vivre avec çà sur la conscience ???? Et que serais-je devenue sans toi ???? J'ai eu tellement peur... " finit-elle en se jetant dans ses bras.
- " Je suis désolé Teresa... Je suis tellement désolé... " lui répondit le blondinet en la serrant contre lui et en essuyant ses larmes avant d'oser un nouveau baiser, passionné cette fois-ci, auquel elle répondit sans se faire prier.
Les trois agents qui avaient assisté à la scène, ne furent surpris ni par le tutoiement qui s'était naturellement installé entre le mentaliste et leur patronne, ni par les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Ils avaient depuis bien longtemps remarqué la façon dont ces deux-là se regardaient et se chamaillaient comme si ils se cherchaient. Alors les voir finalement réunis les réjouissaient et il était hors de question que l'un d'entre eux se mêle de près ou de loin à leur histoire. Ils garderaient le secret sachant que le règlement du CBI interdisait ce genre de relation. Ils quittèrent la chambre pour leur laisser un peu d'intimité et emmenèrent le tueur dans le SUV avant de partir pour Sacramento, sachant que Jane avait sa DS et pourrait donc ramener Lisbon.
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Je lis ta fic depuis le début et je l'aime beaucoup!
Je suis désolé de ne pas avoir pris le temps de commenter d'ailleurs...
On dirais que le petit John a perdu la partie! Ce qui annonce sûrement la fin de ta fiction..
Hâte de lire la suite dans tout les cas!
Je suis désolé de ne pas avoir pris le temps de commenter d'ailleurs...
On dirais que le petit John a perdu la partie! Ce qui annonce sûrement la fin de ta fiction..
Hâte de lire la suite dans tout les cas!
Flora!- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire des fic's, théatre...
Localisation : Sur mon petit nuage...
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Un suite sympathique. Quand j'ai lue la fin et la gifle que Lisbon a envoyée à Jane j'étais contente, vraiment. Je me suis dit: "aaa... Enfin un peu de nouveauté, une Teresa qui ne se laisse pas faire par les avances de son consultant. C'est super réaliste." Et quelque seconde après on a le droit au "baiser passioné". Alors ça te fait une Lo' méga déçu... .
Tant pis, ce sera pour la prochaine lol.
La suite est donc assez sympa mais je ne suis pas trop d'accord avec Flora!, ce n'est pas par-ce-que John Le Rouge (Bret) est hors de porté que la fic' doit s'arrêter, si ?
J'avais juste une petite remarque: ece-que c'est possible que dans tes prochains chapitres (et peut-être tes fic's à venir) tu écrive les POV extérieur et/ou des personnages ? Car on devine qui parle mais ce serait quand même beaucoup plus simple..
Voilà... En gros j'aime beaucoup, beaucoup ta suite alors vls ma belle !!
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Je suis complètement fan de ta fic la!!
J'adore comment ce passe l'histoire et j'aime beaucoup l'idée que ça ce finisse vraiment comme ça dans la série.
Hâte de lire la suite.
J'adore comment ce passe l'histoire et j'aime beaucoup l'idée que ça ce finisse vraiment comme ça dans la série.
Hâte de lire la suite.
ilovementalist- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Ma fille <3 La photo <3
Localisation : Caen
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde ! Après m'être retourné le cerveau dans tous les sens pour savoir si je terminais cette fic avec un dernier chapitre ou si je la poursuivais, j'ai finalement décidé de faire durer le plaisir . Ce chapitre que je m'apprête à vous livrer ne sera donc pas le final. Il devrait y en avoir deux ou trois de plus je pense. En tout cas je vais essayer. Par contre, je dois vous dire que je ne vais pas pouvoir continuer de les écrire tout de suite. J'ai du monde qui arrive demain à la maison, et ils vont rester en vacances jusqu'à la fin de la semaine probablement. Donc je ne pourrai poursuivre qu'après. Voila, ceci était dit, je ne vous fais pas plus attendre. J'espère que ce chapitre va vous plaire. LojisbonVE, je pense que la première scène va te plaire . Bonne
CHAPITRE 10
- " Merci de ne pas m'avoir repoussé... Quand je t'ai embrassé la deuxième fois. " remercia Jane sans quitter la route des yeux tandis qu'il reconduisait Lisbon au CBI.
- " Ne crois pas que tu va t'en sortir comme çà ! Oui j'ai accepté ce baiser, mais juste parce que j'avais besoin de ce contact à ce moment-là ! Cela ne veut pas dire que je t'ai pardonné ton inconscience et ta stupidité ! " le rembarra Lisbon.
- " Teresa... " tenta le mentaliste.
- " Non ! N'essaie-même pas de te justifier ! Tu as foncé tête baissée une fois de plus, sans te soucier des autres ! Tu t'es non seulement mis en danger toi-même mais aussi tout l'équipe ! Alors ce baiser, j'espère que tu l'as savouré parce que tu n'es pas prêt d'en avoir un autre ! " vociféra-t-elle dans l'habitacle.
- " Mais écoute-moi s'il te plait ! " s'insurgea Jane en se garant sur le bas côté pour leur sécurité. " J'ai quand même laissé tomber ma vengeance pour toi ! Est-ce que çà ne compte pas ? " continua-t-il en plongeant son regard azur dans celui de la jeune femme.
- " Mais bien sur que si !!! Tu sais très bien que çà n'a rien à voir avec çà !!! " lui cracha Lisbon au visage.
- " Oh mais si !!! Justement !!! çà à tout à voir avec çà !!! La grande Teresa Lisbon, agent senior du CBI, la courageuse Teresa Lisbon qui affronte les plus dangereux psychopathes est morte de trouille parce que son abrutit de consultant à abandonné, POUR ELLE, l'idée même de tuer le monstre qu'il a traqué pendant dix ans de sa vie !!! Dix ans tu te rends compte ??? " surenchérit Jane, maintenant hors de lui.
- " Tu dis vraiment n'importe quoi !!! " hurla la jolie brunette.
- " Ah oui ??? Vraiment ??? Alors pourquoi t'es-tu jetée dans mes bras pour ensuite me balancer comme une vieille chaussette ??? "
- " Je te l'ai déjà expliqué !!! Un contact !!! J'avais juste besoin d'un contact !!! "
- " Tu sais très bien que c'est faux !!! La vérité c'est que tu as peur !!! Peur qu'un homme puisse t'aimer à ce point-là !!! Parce que OUI je t'aime Teresa, je t'aime comme un fou, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, pas même Angela !!! "
- " Hum... Tu veux bien redémarrer... et nous ramener au CBI s'il te plait ? " réussit seulement à répondre Lisbon en rougissant.
Le mentaliste s'exécuta et ils repartirent sans ajouter un seul mot et sans échanger un seul regard. Le reste du voyage se passa dans un silence pesant. La dispute qu'ils venaient d'avoir les avaient profondément éprouvés. La jeune femme, épuisée par trop d'émotions au cours d'une même journée, somnola un moment puis finit par plonger dans les bras de Morphée.
Lorsqu'il aperçut au loin les lumières du CBI, Jane secoua doucement la jeune femme pour la réveiller.
- " Réveille-toi ma jolie belle au bois dormant. On ne va pas tarder à arriver. " lui-susurra-il tendrement à l'oreille.
- " Hum... Ravie de constater qu'on est toujours vivants et que ton tas de ferraille ne nous ait pas servit de cercueil ! " se contenta-t-elle de répondre sèchement alors que Jane se garait sur le parking.
- " Ouuuuh madame est fâchée ! " Plaisanta-t-il en levant les mains devant lui et en roulant des yeux.
La jeune femme quitta sans plus attendre le véhicule du mentaliste en claquant la portière sans lui adresser la moindre réponse. Elle n'avait pas envie de discuter avec lui, sachant que çà finirait sûrement encore par une dispute, la précédente étant encore fraîche et par
conséquent pas du tout digérée. Jane sortit à son tour, ferma sa précieuse DS à double tour mais resta adossé un moment à celle-ci, le regard dirigé vers les étoiles. Après quelques minutes, il inspira profondément comme pour se donner du courage et pénétra à l'intérieur du bâtiment. Il prit l'ascenseur et rejoignit l'équipe dans l'open-space. La traditionnelle pizza de fin d'enquête attendait patiemment qu'on la déguste sur le bureau de Rigsby qui bavait d'envie en la regardant.
- " Eh ben alors Jane ! Qu'est ce que tu faisais ? On t'attendait pour l'entamer ! " S'exclama le grand brun costaud, l'air enjoué en lui tendant une part. " Tiens, la première part est pour toi, savoure-là bien ! " termina-t-il en lui adressant un clin d'oeil.
- " Merci Rigsby, je suis surpris que vous m'ayez attendu. Je pensais que vous m'en voudriez de vous avoir mis à l'écart. "
- " On t'en a voulu pour çà et pour nous avoir tous mis en danger. Mais on est tous tellement soulagés que tu ai renoncé à le descendre qu'on a décidé d'oublier le reste. " rétorqua l'agent Cho, impassible, en esquissant un imperceptible sourire.
- " On est fiers de toi Patrick. C'est beau ce que tu as fais pour elle. " affirma la douce Van Pelt en jetant un regard en direction du bureau de Lisbon où cette dernière s'était enfermée.
- " Elle ne voit pas les choses comme toi malheureusement... " répondit le mentaliste en faisant grise mine.
- " Tu devrais peut-être aller la voir pour lui parler. " lui suggéra la jolie rousse.
- " Heu... Non, je doute que ce soit une bonne idée... Je vais plutôt la laisser digérer tout çà... " répliqua Jane en observant la porte de la jolie brunette. " Cette pizza est vraiment délicieuse ! " s'exclama-t-il soudain en mordant dedans à pleines dents.
- " Si tu la fais souffrir, je te tue. " lui déclara l'agent asiatique, sans laisser paraître la moindre émotion.
- " Tu n'as aucune inquiétude à avoir. " lui dit très sérieusement le mentaliste.
- " J'espère bien. " termina Cho avant de s'attaquer à son tour à cette succulente pizza, sans ananas, pour son plus grand plaisir.
Elle était vraiment savoureuse cette pizza. Elle avait un goût de victoire, de soulagement, de bonheur à venir et de nouveau départ. Maintenant que John le Rouge était hors d'état de nuire, Jane allait enfin pouvoir songer à son avenir. A son avenir avec la femme dont il était éperdument amoureux. Mais avant, il lui restait une dernière chose à faire pour être totalement libéré de l'emprise de ce monstre. Assister au procès, en tant que famille de victimes et réclamer la peine capitale pour ce tueur sanguinaire. Il aurait d'ailleurs vite lieu, étant donné que Red John avait avoué devant lui et surtout devant l'agent senior du CBI, Teresa Lisbon, les meurtres d'Angela et Charlotte et que son masque et son couteau étaient les preuves flagrantes de sa culpabilité.
Le lendemain, on fouilla le domicile de Brett Pattridges et on y retrouva des coupures de journaux, de nombreuses coupures de journaux, représentant chacune de ses victimes, épinglées à un mur. Une preuve de plus qui ne laissait aucun doute.
CHAPITRE 10
- " Merci de ne pas m'avoir repoussé... Quand je t'ai embrassé la deuxième fois. " remercia Jane sans quitter la route des yeux tandis qu'il reconduisait Lisbon au CBI.
- " Ne crois pas que tu va t'en sortir comme çà ! Oui j'ai accepté ce baiser, mais juste parce que j'avais besoin de ce contact à ce moment-là ! Cela ne veut pas dire que je t'ai pardonné ton inconscience et ta stupidité ! " le rembarra Lisbon.
- " Teresa... " tenta le mentaliste.
- " Non ! N'essaie-même pas de te justifier ! Tu as foncé tête baissée une fois de plus, sans te soucier des autres ! Tu t'es non seulement mis en danger toi-même mais aussi tout l'équipe ! Alors ce baiser, j'espère que tu l'as savouré parce que tu n'es pas prêt d'en avoir un autre ! " vociféra-t-elle dans l'habitacle.
- " Mais écoute-moi s'il te plait ! " s'insurgea Jane en se garant sur le bas côté pour leur sécurité. " J'ai quand même laissé tomber ma vengeance pour toi ! Est-ce que çà ne compte pas ? " continua-t-il en plongeant son regard azur dans celui de la jeune femme.
- " Mais bien sur que si !!! Tu sais très bien que çà n'a rien à voir avec çà !!! " lui cracha Lisbon au visage.
- " Oh mais si !!! Justement !!! çà à tout à voir avec çà !!! La grande Teresa Lisbon, agent senior du CBI, la courageuse Teresa Lisbon qui affronte les plus dangereux psychopathes est morte de trouille parce que son abrutit de consultant à abandonné, POUR ELLE, l'idée même de tuer le monstre qu'il a traqué pendant dix ans de sa vie !!! Dix ans tu te rends compte ??? " surenchérit Jane, maintenant hors de lui.
- " Tu dis vraiment n'importe quoi !!! " hurla la jolie brunette.
- " Ah oui ??? Vraiment ??? Alors pourquoi t'es-tu jetée dans mes bras pour ensuite me balancer comme une vieille chaussette ??? "
- " Je te l'ai déjà expliqué !!! Un contact !!! J'avais juste besoin d'un contact !!! "
- " Tu sais très bien que c'est faux !!! La vérité c'est que tu as peur !!! Peur qu'un homme puisse t'aimer à ce point-là !!! Parce que OUI je t'aime Teresa, je t'aime comme un fou, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, pas même Angela !!! "
- " Hum... Tu veux bien redémarrer... et nous ramener au CBI s'il te plait ? " réussit seulement à répondre Lisbon en rougissant.
Le mentaliste s'exécuta et ils repartirent sans ajouter un seul mot et sans échanger un seul regard. Le reste du voyage se passa dans un silence pesant. La dispute qu'ils venaient d'avoir les avaient profondément éprouvés. La jeune femme, épuisée par trop d'émotions au cours d'une même journée, somnola un moment puis finit par plonger dans les bras de Morphée.
Lorsqu'il aperçut au loin les lumières du CBI, Jane secoua doucement la jeune femme pour la réveiller.
- " Réveille-toi ma jolie belle au bois dormant. On ne va pas tarder à arriver. " lui-susurra-il tendrement à l'oreille.
- " Hum... Ravie de constater qu'on est toujours vivants et que ton tas de ferraille ne nous ait pas servit de cercueil ! " se contenta-t-elle de répondre sèchement alors que Jane se garait sur le parking.
- " Ouuuuh madame est fâchée ! " Plaisanta-t-il en levant les mains devant lui et en roulant des yeux.
La jeune femme quitta sans plus attendre le véhicule du mentaliste en claquant la portière sans lui adresser la moindre réponse. Elle n'avait pas envie de discuter avec lui, sachant que çà finirait sûrement encore par une dispute, la précédente étant encore fraîche et par
conséquent pas du tout digérée. Jane sortit à son tour, ferma sa précieuse DS à double tour mais resta adossé un moment à celle-ci, le regard dirigé vers les étoiles. Après quelques minutes, il inspira profondément comme pour se donner du courage et pénétra à l'intérieur du bâtiment. Il prit l'ascenseur et rejoignit l'équipe dans l'open-space. La traditionnelle pizza de fin d'enquête attendait patiemment qu'on la déguste sur le bureau de Rigsby qui bavait d'envie en la regardant.
- " Eh ben alors Jane ! Qu'est ce que tu faisais ? On t'attendait pour l'entamer ! " S'exclama le grand brun costaud, l'air enjoué en lui tendant une part. " Tiens, la première part est pour toi, savoure-là bien ! " termina-t-il en lui adressant un clin d'oeil.
- " Merci Rigsby, je suis surpris que vous m'ayez attendu. Je pensais que vous m'en voudriez de vous avoir mis à l'écart. "
- " On t'en a voulu pour çà et pour nous avoir tous mis en danger. Mais on est tous tellement soulagés que tu ai renoncé à le descendre qu'on a décidé d'oublier le reste. " rétorqua l'agent Cho, impassible, en esquissant un imperceptible sourire.
- " On est fiers de toi Patrick. C'est beau ce que tu as fais pour elle. " affirma la douce Van Pelt en jetant un regard en direction du bureau de Lisbon où cette dernière s'était enfermée.
- " Elle ne voit pas les choses comme toi malheureusement... " répondit le mentaliste en faisant grise mine.
- " Tu devrais peut-être aller la voir pour lui parler. " lui suggéra la jolie rousse.
- " Heu... Non, je doute que ce soit une bonne idée... Je vais plutôt la laisser digérer tout çà... " répliqua Jane en observant la porte de la jolie brunette. " Cette pizza est vraiment délicieuse ! " s'exclama-t-il soudain en mordant dedans à pleines dents.
- " Si tu la fais souffrir, je te tue. " lui déclara l'agent asiatique, sans laisser paraître la moindre émotion.
- " Tu n'as aucune inquiétude à avoir. " lui dit très sérieusement le mentaliste.
- " J'espère bien. " termina Cho avant de s'attaquer à son tour à cette succulente pizza, sans ananas, pour son plus grand plaisir.
Elle était vraiment savoureuse cette pizza. Elle avait un goût de victoire, de soulagement, de bonheur à venir et de nouveau départ. Maintenant que John le Rouge était hors d'état de nuire, Jane allait enfin pouvoir songer à son avenir. A son avenir avec la femme dont il était éperdument amoureux. Mais avant, il lui restait une dernière chose à faire pour être totalement libéré de l'emprise de ce monstre. Assister au procès, en tant que famille de victimes et réclamer la peine capitale pour ce tueur sanguinaire. Il aurait d'ailleurs vite lieu, étant donné que Red John avait avoué devant lui et surtout devant l'agent senior du CBI, Teresa Lisbon, les meurtres d'Angela et Charlotte et que son masque et son couteau étaient les preuves flagrantes de sa culpabilité.
Le lendemain, on fouilla le domicile de Brett Pattridges et on y retrouva des coupures de journaux, de nombreuses coupures de journaux, représentant chacune de ses victimes, épinglées à un mur. Une preuve de plus qui ne laissait aucun doute.
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Lisbon est remontée à ce que je vois, ce qui est tout à fait compréhensible!
Tu peux même faire plus que deux ou trois chapitres si tu veux
Encore bravo et prend tout ton temps pour écrire la suite, je l'attendrais patiemment
(Du moins, je vais essayer )
Tu peux même faire plus que deux ou trois chapitres si tu veux
Encore bravo et prend tout ton temps pour écrire la suite, je l'attendrais patiemment
(Du moins, je vais essayer )
Flora!- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire des fic's, théatre...
Localisation : Sur mon petit nuage...
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde. Merci pour ton commentaire Flora. Il m'a fait très plaisir. Me revoilà enfin avec le chapitre suivant. Il m'a vraiment donné beaucoup beaucoup beaucoup de mal. Alors j'espère qu'il vous plaira. Vous l'avez attendu , vous l'avez espérez, eh bien le voici. Bonne lecture et n'hésitez pas a commenter
CHAPITRE 11
Un mois venait de s'écouler depuis l'arrestation de John le rouge. Un mois que Jane avait renoncé à sa vengeance si longtemps attendue. Un mois que Lisbon était distante avec lui. Mais aujourd'hui était un jour particulier, un jour important. Le procès du tueur au smiley allait enfin s'ouvrir. Toutes les familles de ses nombreuses victimes étaient là, attendant impatiemment l'ouverture des portes du palais de justice. Une floppée de journaliste campaient sur les marches dans l'espoir de récolter la photo du monstre sanguinaire et pourquoi pas une déclaration de sa part. Le procès allait se tenir à huis clos pour des raisons de sécurité et à la demande de Jane qui avait expliqué qu'un procès public flatterait bien trop l'égo de Brett Pattridge et la presse n'aurait donc pas le droit de pénétrer à l'intérieur.
Un fourgon blindé arriva soudain, toutes sireines hurlantes, et une vingtaines d'hommes cagoulés et armés jusqu'aux dents en sortirent. Ils entouraient Red John, pieds et poings menottés et lui avait flanqué une couverture noire sur la tete pour le dissimuler aux flashs et aux caméras. La foule s'écarta donc sur le passage du SWATT qui entra rapidement et accompagna le tueur jusque dans le box des accusés où la moitié d'entre eux restèrent en position, tandis que les autres allèrent se répartir dans la salle d'audience pour veiller à la sécurité de tous. Les familles et les avocats purent enfin prendre place. Une fois les portes refermées, le juge, les assesseurs, le greffier et les neufs jurés firent leur entrée par une petite porte.
Le juge déclara le procès ouvert et exposa les faits reprochés au tueur ainsi que les preuves l'ayant conduit dans ce tribunal. Puis, ce fut au tour de l'avocat de l'accusation de procéder à l'interrogatoire de l'accusé. Tous ses meurtres furent passés au crible, tous les détails furent évoqués et toutes les photos montrées sur un écran de projection géant, jusqu'à ce qu'il arrive à ceux d'Angela et Charlotte. Jane se redressa instantanément sur sa chaise et fixa le tueur d'un oeil inquisiteur comme pour lui dire " fais-gaffe à ce que tu va dire " .
- " Monsieur Pattridges, est-il exact que vous vous êtes introduit chez monsieur Jane ici présent, durant la soirée du 23 juin 2007 dans le but d'assassiner sa femme, Angela, et sa fille, Charlotte ? "
- " Et croyez-moi, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Ah ah ah ah ah ! " ricana le tueur sous le regard noir du mentaliste qui devait faire de gros efforts pour ne pas se jeter sur lui.
- " Je vous en prie Monsieur Pattridges, inutile d'en rajouter. Nous vous demandons seulement les faits. Rien que les faits. "
- " Oh mais ce sont les faits mon cher ! Voyez-vous quand ma lame a transpercé leur chaire et que j'ai vu la vie quitter leurs corps, ce fut vraiment jouissif ! " continua-t-il ses provocations.
- " Monsieur Pattridge , encore une remarque de ce genre et je vous fais quitter la salle !!! " s'insurgea le juge. " Continuez Maître Fratley. "
- " Merci votre honneur. Monsieur Pattridges, vous avez donc prémédité ces meurtres au même titre que les autres ? "
- " Vous n'auriez pas des questions un peu plus intéressantes dans votre manche cher maître ? " le questionna John le Rouge sans répondre à sa dernière interrogation.
- " Votre insolence et votre arrogance ne vous aideront pas Monsieur Pattridges ! Dois-je vous rappeler que vous encourez la peine capitale ? Alors cessez immédiatement de vous comporter ainsi !!! " s'énerva de nouveau le juge MacMilan.
- " Bien, vous avez donc tué Madame Jane en premier et ensuite vous vous êtes occupé de Charlotte, c'est bien çà ? " enchaîna l'avocat.
- " Relisez-donc vos notes maître Fratley ! J'ai saigné cette garce d'Angela en premier oui mais elle n'est morte qu'après avoir vu sa fille rendre son dernier soupir sous ma lame aiguisée ! " s'ecria Pattridges en se levant et en pointant l'avocat du doigt.
- " Je n'ai plus de question votre honneur. " affirma Fratley en retournant s'asseoire à sa place.
- " Merci Maître Fratley. Après tous les horreurs que nous venons d'entendre et de voir et étant donnée l'heure avancée, je vous propose d'en rester là pour aujourd'hui. Nous nous retrouverons demain, à la même heure pour les plaidoiries. La séance est levée. " termina-t-il en assennant un nouveau coup de maillet sur son bureau.
Les familles, éprouvées par cette journée où elles avaient dûes revivre la mort de leurs proches et aller elles-même à la barre pour témoigner contre le monstre qui leurs avait fait çà, se levèrent et sortirent de la salle d'audience dans un silence quasi-religieux. Dehors, les journalistes attendaient fébrilement la moindre information croustillante à se mettre sous la dent. Les flashs crépitaient et les caméras tournaient sans relâche. A peine Jane eut-il mis un pied à l'extérieur que Karen Kross elle-même l'interpella.
- " Monsieur Jane , pouvez-vous nous faire une déclaration ? Comment s'est comporté John le Rouge à l'audience ? " l'interrogea-t-elle.
- " Je n'ai rien à déclarer. Si ce n'est que vous me décevez Karen. Vous ne valez pas mieux que tous ces fouilles-merde à l'affût du moindre scoop ! Je vous croyais plus intelligente que çà ma chère ! " lui cracha-t-il au visage.
- " Patrick ? Est-ce que çà va ? " lui murmura une voix douce qu'il connaissait bien.
Il tourna la tête et vit Lisbon, l'air compatissant, esquisser un petit sourire destiner à lui apporter un peu de réconfort dans ces moments pénibles. Son coeur rata un battement quand il la vit s'approcher de lui et déposer un tendre baiser sur sa joue. Durant le mois qui venait de s'écouler, elle ne lui avait adressé la parole que pour les enquêtes sur lesquelles ils avaient travaillés et s'était montrée vraiment distante avec lui, ne l'appelait plus par son prénom et ne le tutoyait plus. Il devait avouer que cela l'avait profondément blessé même si il comprenait les raisons qui l'avaient fâchées. Ils n'avaient d'ailleurs même pas reparlés de l'arrestion de John le Rouge et encore moins de la dispute qui avait suivie.
- " Tu m'a appelé par mon prénom. Dois-je en déduire que la guerre froide est terminée ? " la questionna-t-il gentiment en lui offrant un magnifique sourire.
- " Allons discuter ailleurs. Il y a un peu trop de journalistes et de caméra ici à mon goût. Chez moi, ce sera plus calme. " lui répondit-elle en arborant à son tour un superbe sourire.
Ils quittèrent les lieux rapidement, laissant en plan la journaliste, prirent chacun leurs voitures et se rejoignirent donc chez la jeune femme afin de poursuivre leur conversation. Arrivés sur le seuil de la porte d'entrée, Lisbon commença à insérer sa clé dans la serrure quand deux bras vinrent entourer sa taille. Jane posa sa tête sur son épaule en serrant son torse contre son dos.
- " Hum, tu m'a manqué tu sais. " avoua-t-il en respirant son parfum délicat.
- " Ne dis pas de bêtise , on se voit tous les jours ! " répliqua-t-elle sans pourtant repousser son étreinte.
- " Ne fais pas l'innocente, tu sais très bien ce que je veux dire Teresa. " continua le beau blond en l'embrassant dans le cou, lui arrachant un imperceptible gémissement.
- " Entrons. " réussi-t-elle seulement à marmonner tant ce baiser lui faisait de l'effet.
Jane la lâcha à contre coeur, la jeune femme tourna la clé et ouvrit la porte qu'elle referma derrière eux. Elle lui proposa d'aller s'asseoire dans le canapé pendant qu'elle allait leur faire un café et un thé. Elle se rendit alors à la cuisine et lança cafetière et bouilloire. Elle tentait de rependre ses esprits en prenant appui sur son plan de travail quand soudain le mentaliste, qu'elle n'avait pas entendu arriver, posa une main chaleureuse sur son épaule pour l'inciter à se retourner vers lui. Elle vit alors dans son regard océan plus d'amour et plus de tendresse qu'elle n'en n'avait jamais vu dans les yeux d'aucun homme auparavant. Mais quelque chose l'interpella. Alors qu'il la regardait si intensément, une larme coula sur sa joue.
Sans dire un mot, elle essuya la perle salée à l'aide de son pouce et lui caressa doucement le visage en lui souriant. Elle savait qu'il venait de vivre une journée particulièrement éprouvante et ne lui posa donc aucune question mais glissa seulement ses mains autour de son cou. Le beau blond ne put s'empêcher de la serrer dans ses bras et alors qu'il posait sa tête au creux de son épaule, il fondit en sanglots, libérant ainsi toute la pression et toute la tension qu'il avait subit au tribunal tout au long de la journée.
A SUIVRE...
CHAPITRE 11
Un mois venait de s'écouler depuis l'arrestation de John le rouge. Un mois que Jane avait renoncé à sa vengeance si longtemps attendue. Un mois que Lisbon était distante avec lui. Mais aujourd'hui était un jour particulier, un jour important. Le procès du tueur au smiley allait enfin s'ouvrir. Toutes les familles de ses nombreuses victimes étaient là, attendant impatiemment l'ouverture des portes du palais de justice. Une floppée de journaliste campaient sur les marches dans l'espoir de récolter la photo du monstre sanguinaire et pourquoi pas une déclaration de sa part. Le procès allait se tenir à huis clos pour des raisons de sécurité et à la demande de Jane qui avait expliqué qu'un procès public flatterait bien trop l'égo de Brett Pattridge et la presse n'aurait donc pas le droit de pénétrer à l'intérieur.
Un fourgon blindé arriva soudain, toutes sireines hurlantes, et une vingtaines d'hommes cagoulés et armés jusqu'aux dents en sortirent. Ils entouraient Red John, pieds et poings menottés et lui avait flanqué une couverture noire sur la tete pour le dissimuler aux flashs et aux caméras. La foule s'écarta donc sur le passage du SWATT qui entra rapidement et accompagna le tueur jusque dans le box des accusés où la moitié d'entre eux restèrent en position, tandis que les autres allèrent se répartir dans la salle d'audience pour veiller à la sécurité de tous. Les familles et les avocats purent enfin prendre place. Une fois les portes refermées, le juge, les assesseurs, le greffier et les neufs jurés firent leur entrée par une petite porte.
Le juge déclara le procès ouvert et exposa les faits reprochés au tueur ainsi que les preuves l'ayant conduit dans ce tribunal. Puis, ce fut au tour de l'avocat de l'accusation de procéder à l'interrogatoire de l'accusé. Tous ses meurtres furent passés au crible, tous les détails furent évoqués et toutes les photos montrées sur un écran de projection géant, jusqu'à ce qu'il arrive à ceux d'Angela et Charlotte. Jane se redressa instantanément sur sa chaise et fixa le tueur d'un oeil inquisiteur comme pour lui dire " fais-gaffe à ce que tu va dire " .
- " Monsieur Pattridges, est-il exact que vous vous êtes introduit chez monsieur Jane ici présent, durant la soirée du 23 juin 2007 dans le but d'assassiner sa femme, Angela, et sa fille, Charlotte ? "
- " Et croyez-moi, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Ah ah ah ah ah ! " ricana le tueur sous le regard noir du mentaliste qui devait faire de gros efforts pour ne pas se jeter sur lui.
- " Je vous en prie Monsieur Pattridges, inutile d'en rajouter. Nous vous demandons seulement les faits. Rien que les faits. "
- " Oh mais ce sont les faits mon cher ! Voyez-vous quand ma lame a transpercé leur chaire et que j'ai vu la vie quitter leurs corps, ce fut vraiment jouissif ! " continua-t-il ses provocations.
- " Monsieur Pattridge , encore une remarque de ce genre et je vous fais quitter la salle !!! " s'insurgea le juge. " Continuez Maître Fratley. "
- " Merci votre honneur. Monsieur Pattridges, vous avez donc prémédité ces meurtres au même titre que les autres ? "
- " Vous n'auriez pas des questions un peu plus intéressantes dans votre manche cher maître ? " le questionna John le Rouge sans répondre à sa dernière interrogation.
- " Votre insolence et votre arrogance ne vous aideront pas Monsieur Pattridges ! Dois-je vous rappeler que vous encourez la peine capitale ? Alors cessez immédiatement de vous comporter ainsi !!! " s'énerva de nouveau le juge MacMilan.
- " Bien, vous avez donc tué Madame Jane en premier et ensuite vous vous êtes occupé de Charlotte, c'est bien çà ? " enchaîna l'avocat.
- " Relisez-donc vos notes maître Fratley ! J'ai saigné cette garce d'Angela en premier oui mais elle n'est morte qu'après avoir vu sa fille rendre son dernier soupir sous ma lame aiguisée ! " s'ecria Pattridges en se levant et en pointant l'avocat du doigt.
- " Je n'ai plus de question votre honneur. " affirma Fratley en retournant s'asseoire à sa place.
- " Merci Maître Fratley. Après tous les horreurs que nous venons d'entendre et de voir et étant donnée l'heure avancée, je vous propose d'en rester là pour aujourd'hui. Nous nous retrouverons demain, à la même heure pour les plaidoiries. La séance est levée. " termina-t-il en assennant un nouveau coup de maillet sur son bureau.
Les familles, éprouvées par cette journée où elles avaient dûes revivre la mort de leurs proches et aller elles-même à la barre pour témoigner contre le monstre qui leurs avait fait çà, se levèrent et sortirent de la salle d'audience dans un silence quasi-religieux. Dehors, les journalistes attendaient fébrilement la moindre information croustillante à se mettre sous la dent. Les flashs crépitaient et les caméras tournaient sans relâche. A peine Jane eut-il mis un pied à l'extérieur que Karen Kross elle-même l'interpella.
- " Monsieur Jane , pouvez-vous nous faire une déclaration ? Comment s'est comporté John le Rouge à l'audience ? " l'interrogea-t-elle.
- " Je n'ai rien à déclarer. Si ce n'est que vous me décevez Karen. Vous ne valez pas mieux que tous ces fouilles-merde à l'affût du moindre scoop ! Je vous croyais plus intelligente que çà ma chère ! " lui cracha-t-il au visage.
- " Patrick ? Est-ce que çà va ? " lui murmura une voix douce qu'il connaissait bien.
Il tourna la tête et vit Lisbon, l'air compatissant, esquisser un petit sourire destiner à lui apporter un peu de réconfort dans ces moments pénibles. Son coeur rata un battement quand il la vit s'approcher de lui et déposer un tendre baiser sur sa joue. Durant le mois qui venait de s'écouler, elle ne lui avait adressé la parole que pour les enquêtes sur lesquelles ils avaient travaillés et s'était montrée vraiment distante avec lui, ne l'appelait plus par son prénom et ne le tutoyait plus. Il devait avouer que cela l'avait profondément blessé même si il comprenait les raisons qui l'avaient fâchées. Ils n'avaient d'ailleurs même pas reparlés de l'arrestion de John le Rouge et encore moins de la dispute qui avait suivie.
- " Tu m'a appelé par mon prénom. Dois-je en déduire que la guerre froide est terminée ? " la questionna-t-il gentiment en lui offrant un magnifique sourire.
- " Allons discuter ailleurs. Il y a un peu trop de journalistes et de caméra ici à mon goût. Chez moi, ce sera plus calme. " lui répondit-elle en arborant à son tour un superbe sourire.
Ils quittèrent les lieux rapidement, laissant en plan la journaliste, prirent chacun leurs voitures et se rejoignirent donc chez la jeune femme afin de poursuivre leur conversation. Arrivés sur le seuil de la porte d'entrée, Lisbon commença à insérer sa clé dans la serrure quand deux bras vinrent entourer sa taille. Jane posa sa tête sur son épaule en serrant son torse contre son dos.
- " Hum, tu m'a manqué tu sais. " avoua-t-il en respirant son parfum délicat.
- " Ne dis pas de bêtise , on se voit tous les jours ! " répliqua-t-elle sans pourtant repousser son étreinte.
- " Ne fais pas l'innocente, tu sais très bien ce que je veux dire Teresa. " continua le beau blond en l'embrassant dans le cou, lui arrachant un imperceptible gémissement.
- " Entrons. " réussi-t-elle seulement à marmonner tant ce baiser lui faisait de l'effet.
Jane la lâcha à contre coeur, la jeune femme tourna la clé et ouvrit la porte qu'elle referma derrière eux. Elle lui proposa d'aller s'asseoire dans le canapé pendant qu'elle allait leur faire un café et un thé. Elle se rendit alors à la cuisine et lança cafetière et bouilloire. Elle tentait de rependre ses esprits en prenant appui sur son plan de travail quand soudain le mentaliste, qu'elle n'avait pas entendu arriver, posa une main chaleureuse sur son épaule pour l'inciter à se retourner vers lui. Elle vit alors dans son regard océan plus d'amour et plus de tendresse qu'elle n'en n'avait jamais vu dans les yeux d'aucun homme auparavant. Mais quelque chose l'interpella. Alors qu'il la regardait si intensément, une larme coula sur sa joue.
Sans dire un mot, elle essuya la perle salée à l'aide de son pouce et lui caressa doucement le visage en lui souriant. Elle savait qu'il venait de vivre une journée particulièrement éprouvante et ne lui posa donc aucune question mais glissa seulement ses mains autour de son cou. Le beau blond ne put s'empêcher de la serrer dans ses bras et alors qu'il posait sa tête au creux de son épaule, il fondit en sanglots, libérant ainsi toute la pression et toute la tension qu'il avait subit au tribunal tout au long de la journée.
A SUIVRE...
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Je découvre cette fic ( la deuxième aujourd'hui) et je suis scotchée!!! Je suis accro!!! Non, mais tu veux nous tuer???? entre Jane qui lui fait une superbe déclaration lors du voyage à Paris et ensuite qui part affronter RJ tout seul ... wow !! Je n'arrive pas à trouver les mots, c'est juste une super histoire, et je suis heureuse que Jane ait renoncé à sa vengeance pour Lisbon!! Bravo pour ton écriture, et pour l'idée!!! J'adore!
VLS
VLS
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- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Je dois t'avouer que je n'ai pas beaucoup de temps donc excuse moi pour ce message aussi court soit-il. J'aime beaucoup certaine scènes ainsi que certaines remarques comme celle-ci:
mimi44230 a écrit:- " Réveille-toi ma jolie belle au bois dormant. On ne va pas tarder à arriver. " lui-susurra-il tendrement à l'oreille.
C'est vraiment super mignon..
J'adore tes deux derniers chapitres.. (Surtout la fin du deuxième ). C'est vraiment T.R.O.P. C.H.O.U. !!
Merci pour ce sublime écrit .
VLS !!
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde. J'ai le cerveau un peu anesthésié par la chaleur mais j'ai quand même réussi à finir mon chapitre. Je vous laisse donc le découvrir et j'espère qu'il vous plaira. Bonne .
CHAPITRE 12
- " Merci Teresa... Merci d'être là... " murmura Jane, le visage humide, en relevant la tête sans lâcher la jeune femme.
- " Tu n'as pas à me remercier Patrick. Il n'y a rien de plus normal pour une femme que de soutenir l'homme qu'elle aime lorsqu'il traverse une épreuve aussi difficile que celle que tu vis ces jours-ci. " répondit-elle en souriant.
- " Est-ce que j'ai bien entendu ? Teresa Lisbon vient de me déclarer sa flamme ? " la questionna le mentaliste avec un regard espiègle.
- " Oh ça va. Je te l'ai déjà... presque dit à Paris avant que tu ne m'interrompe. " répliqua-t-elle d'une voix douce.
- " Si je me souviens bien, ça n'a pas eu l'air de te déplaire ! " sourit-il. " Tu n'as pas beaucoup protesté ! "
- " Non en effet. " admit-elle en lui adressant un clin d'oeil coquin. " Mais j'ai un peu de mal à me souvenir de la façon dont tu m'avais interrompu. Tu ne voudrais pas me rafraîchir un peu la mémoire ? "
- " Hum, d'accord mais avant rappelles-moi un peu ce que tu allais me dire juste avant. " la taquina-t-il tout sourire.
- " Je t'aime Patrick Jane. " s'exclama la jolie brunette d'une voix sensuelle en mettant tout l'amour qu'elle ressentait dans son regard.
- " Je t'aime aussi Teresa Lisbon. " lui susurra Jane au creux de l'oreille avant de fondre sur ses lèvres pour lui offrir un baiser aussi tendre que passionné.
- " Hum... On dirait bien que l'eau pour ton thé est prête... " soupira Lisbon en mettant fin au doux balai de leurs langues alors que la bouilloire sifflait.
- " Ce n'est pas d'un thé dont j'ai envie là maintenant. " rétorqua Jane en la serrant plus fort pour l'empêcher de s'éloigner de lui.
Alors que leurs bouches reprenaient possession l'une de l'autre, le téléphone de Lisbon se mit à sonner frénétiquement et la photo de Cho s'afficha sur l'écran lumineux. A contre coeur, la jeune femme se sépara de son consultant, saisit son portable et décrocha. L'agent asiatique lui annonça une nouvelle qui la pétrifia sur place et la fit pâlir d'horreur. Jane la regardait avec inquiétude, se demandant ce que Cho pouvait bien lui dire d'aussi terrible. Qu'est ce qui pouvait bien terrifier ainsi la grande Teresa Lisbon ? N'était-elle pas habituer à côtoyer les pires criminels du pays ? Au bout de quelques minutes, sortant le mentaliste de ses réflexions, Lisbon raccrocha sur ces mots : " On arrive " .
- " Teresa , dis-moi ce qu'il se passe ? C'est John le rouge n'est-ce pas ? " l'interrogea le mentaliste le coeur battant.
- " Il a réussit à s'évader... Pendant son transfert à la prison... "
- " Quoi ??? Mais comment c'est possible ??? Le SWATT lui-même se chargeait de lui !!! Comment a-t-il pu échapper à une vingtaine d'hommes armés jusqu'aux dents ??? " s'écria Jane en se décomposant.
- " Je n'en sais pas plus pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas, Cho a fait placer des barrages routiers partout et on surveille également les aéroports, les gares et les ports de tout le pays. Il ne pourra pas aller bien loin. " tenta-t-elle de le rassurer. " L'équipe nous attend au CBI. "
- " Allons-y. "
- " On prend ma voiture. " termina la jeune femme.
Ils quittèrent la maison de l'agent Lisbon à bord du SUV de la jeune femme et roulèrent à toute allure en direction du bureau californien d'investigation. Les routes s'enchaînèrent dans un silence pesant. Jane observait le paysage défiler sous ses yeux, l'esprit obnubilé par l'évasion du tueur au smiley. Il avait le regard sombre et fermé comme si toute sa souffrance lui était revenu d'un seul coup en plein visage et ne déserrait pas les lèvres. Lisbon détestait le voir comme çà. Cela lui brisait le coeur. Elle lui jetait de temps à autre des regards triste et désolés, sans dire un seul mot, en prenant soin de garder un oeil sur sa trajectoire. Elle savait qu'il ne fallait pas tenter de lui parler quand il se fermait ainsi. A leur arrivée, ils rejoignirent l'ascenseur au pas de course et montèrent rejoindre les autres. Dès qu'ils firent irruption dans l'open-space, Jane prit la parole.
- " Cho, dis-nous tout ! Comment a-t-il fait ? "
- " Le SWATT devait emprunter un itinéraire bien précis pour retourner à la prison fédérale mais au dernier moment ils ont pris une autre route, beaucoup moins fréquentée. "
- " Et depuis quand le SWATT change-t-il son itinéraire à la dernière minute sans prévenir personne ??? " s'exclama Lisbon
- " On suppose que le chauffeur est un complice de Pattridges, il a aussi disparut. Bref, une fois sur cette route déserte, le fourgon a roulé sur une herse sortie de nulle part et a finit sa course dans un champ de maïs. Les gars du SWATT sont sortis du véhicule pour constater l'étendu des dégâts mais par précaution deux d'entre eux sont restés avec Pattridges à l'intérieur. "
- " Et après ? Que s'est-t-il passé ? " le questionna le mentaliste.
- " Eh bien, d'abord il faut que vous sachiez que le maïs fait un mètre de haut à cette époque de l'année et qu'il est facile de s'y cacher. A peine les hommes du SWATT ont-ils posés le pied a terre que des tirs silencieux les ont atteints en pleine tête. Ils ont tous été tués instantanément. Au bout d'un moment et parce qu'ils n'entendaient aucun bruit, les deux hommes qui étaient restés avec Pattridges sont sortis avec lui pour voir ce qu'il se passait. Une trentaine d'hommes leurs sont tombés dessus, les menaçant avec leurs fusils d'assaut et les ont obligé à le relâcher si ils ne voulaient pas connaître le même sort que leurs collègues. Ils ne pouvaient rien faire alors ils se sont exécutés et ont laissé Pattridges partir avec eux. Et en partant, cet ordure leur a demandé de nous dire qu'il ne les avait épargné que pour qu'ils puissent nous délivrer un message. Un message pour toi Jane. "
- " Qu'est ce qu'il a dit ? Répète-le moi mot pour mot c'est extrêmement important. "
- " Patron, vous pouvez venir voir une seconde s'il vous plait ? " les interrompit Van Pelt.
La jolie brunette s'éloigna des deux hommes pour aller voir ce que sa collègue voulait lui montrer. Van Pelt, conformément aux directives de Cho, lui montra sur un plan le champ où avait eu lieu l'évasion du tueur, puis lui montra les photos de la scène de crime afin de laisser le temps à l'asiatique de répéter le message de John le Rouge à Jane sans qu'elle ne l'entende. Elle ne devait en aucun cas apprendre la menace qui planait sur elle et sachant qu'elle refuserait toute protection policière, Cho avait mis au point un stratagème pour qu'elle ne s'aperçoive pas qu'elle en bénéficiait dès à présent.
- " J'ai demandé à Van Pelt de l'éloigner pour qu'elle n'entende pas ce que John le Rouge a dit. Il l'a directement menacée Jane. Il a dit " La partie ne sera terminée que lorsque j'aurai pris votre reine Jane ! " et il a tourné les talons avant de partir en riant. "
- " Quoi ??? Mais il absolument la prévenir du danger qu'elle court !!! Teresa !!! " tenta-t-il de hurler avant que Cho ne pose une main puissante sur sa bouche pour l'obliger à se taire.
- " Non, elle ne doit pas savoir. Elle refuserait tout net qu'on la mette sous protection. La journée on ne la lâchera pas d'une semelle, elle ne devra jamais être seule, même aux toilettes. Grace se chargera de cette partie là bien évidemment. Et la nuit, tu dormiras chez elle et nous on se chargera de monter la garde discrètement devant sa maison. On dormira dans la voiture a tour de rôle. " commença l'agent asiatique en intimant d'un doigt le silence au mentaliste afin qu'il le laisse poursuivre. " Elle ne doit pas savoir parce qu'on est pas sûrs de réussir à empêcher cet ordure de s'en prendre à elle. Tu ne voudrais pas qu'elle vive ses derniers jours avec cette épée de damoclès au dessus de la tête ? "
- " Ecoute-moi bien Cho. Jamais tu m'entends, jamais je ne laisserai John le Rouge s'en prendre à elle. Et si on ne lui dit rien et qu'elle s'en sort, ce que j'espère du plus profond de mon coeur, elle nous tuera pour ne pas l'avoir informée de la situation. Et je ne sais pas pour toi , mais moi je n'ai aucune envie de mourir. Alors ou tu la mets au parfum, ou bien c'est moi qui le fait. Est-ce que c'est clair ? " rétorqua Jane sur un ton qui ne laissait place à aucune objection possible.
A SUIVRE...CHAPITRE 12
- " Merci Teresa... Merci d'être là... " murmura Jane, le visage humide, en relevant la tête sans lâcher la jeune femme.
- " Tu n'as pas à me remercier Patrick. Il n'y a rien de plus normal pour une femme que de soutenir l'homme qu'elle aime lorsqu'il traverse une épreuve aussi difficile que celle que tu vis ces jours-ci. " répondit-elle en souriant.
- " Est-ce que j'ai bien entendu ? Teresa Lisbon vient de me déclarer sa flamme ? " la questionna le mentaliste avec un regard espiègle.
- " Oh ça va. Je te l'ai déjà... presque dit à Paris avant que tu ne m'interrompe. " répliqua-t-elle d'une voix douce.
- " Si je me souviens bien, ça n'a pas eu l'air de te déplaire ! " sourit-il. " Tu n'as pas beaucoup protesté ! "
- " Non en effet. " admit-elle en lui adressant un clin d'oeil coquin. " Mais j'ai un peu de mal à me souvenir de la façon dont tu m'avais interrompu. Tu ne voudrais pas me rafraîchir un peu la mémoire ? "
- " Hum, d'accord mais avant rappelles-moi un peu ce que tu allais me dire juste avant. " la taquina-t-il tout sourire.
- " Je t'aime Patrick Jane. " s'exclama la jolie brunette d'une voix sensuelle en mettant tout l'amour qu'elle ressentait dans son regard.
- " Je t'aime aussi Teresa Lisbon. " lui susurra Jane au creux de l'oreille avant de fondre sur ses lèvres pour lui offrir un baiser aussi tendre que passionné.
- " Hum... On dirait bien que l'eau pour ton thé est prête... " soupira Lisbon en mettant fin au doux balai de leurs langues alors que la bouilloire sifflait.
- " Ce n'est pas d'un thé dont j'ai envie là maintenant. " rétorqua Jane en la serrant plus fort pour l'empêcher de s'éloigner de lui.
Alors que leurs bouches reprenaient possession l'une de l'autre, le téléphone de Lisbon se mit à sonner frénétiquement et la photo de Cho s'afficha sur l'écran lumineux. A contre coeur, la jeune femme se sépara de son consultant, saisit son portable et décrocha. L'agent asiatique lui annonça une nouvelle qui la pétrifia sur place et la fit pâlir d'horreur. Jane la regardait avec inquiétude, se demandant ce que Cho pouvait bien lui dire d'aussi terrible. Qu'est ce qui pouvait bien terrifier ainsi la grande Teresa Lisbon ? N'était-elle pas habituer à côtoyer les pires criminels du pays ? Au bout de quelques minutes, sortant le mentaliste de ses réflexions, Lisbon raccrocha sur ces mots : " On arrive " .
- " Teresa , dis-moi ce qu'il se passe ? C'est John le rouge n'est-ce pas ? " l'interrogea le mentaliste le coeur battant.
- " Il a réussit à s'évader... Pendant son transfert à la prison... "
- " Quoi ??? Mais comment c'est possible ??? Le SWATT lui-même se chargeait de lui !!! Comment a-t-il pu échapper à une vingtaine d'hommes armés jusqu'aux dents ??? " s'écria Jane en se décomposant.
- " Je n'en sais pas plus pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas, Cho a fait placer des barrages routiers partout et on surveille également les aéroports, les gares et les ports de tout le pays. Il ne pourra pas aller bien loin. " tenta-t-elle de le rassurer. " L'équipe nous attend au CBI. "
- " Allons-y. "
- " On prend ma voiture. " termina la jeune femme.
Ils quittèrent la maison de l'agent Lisbon à bord du SUV de la jeune femme et roulèrent à toute allure en direction du bureau californien d'investigation. Les routes s'enchaînèrent dans un silence pesant. Jane observait le paysage défiler sous ses yeux, l'esprit obnubilé par l'évasion du tueur au smiley. Il avait le regard sombre et fermé comme si toute sa souffrance lui était revenu d'un seul coup en plein visage et ne déserrait pas les lèvres. Lisbon détestait le voir comme çà. Cela lui brisait le coeur. Elle lui jetait de temps à autre des regards triste et désolés, sans dire un seul mot, en prenant soin de garder un oeil sur sa trajectoire. Elle savait qu'il ne fallait pas tenter de lui parler quand il se fermait ainsi. A leur arrivée, ils rejoignirent l'ascenseur au pas de course et montèrent rejoindre les autres. Dès qu'ils firent irruption dans l'open-space, Jane prit la parole.
- " Cho, dis-nous tout ! Comment a-t-il fait ? "
- " Le SWATT devait emprunter un itinéraire bien précis pour retourner à la prison fédérale mais au dernier moment ils ont pris une autre route, beaucoup moins fréquentée. "
- " Et depuis quand le SWATT change-t-il son itinéraire à la dernière minute sans prévenir personne ??? " s'exclama Lisbon
- " On suppose que le chauffeur est un complice de Pattridges, il a aussi disparut. Bref, une fois sur cette route déserte, le fourgon a roulé sur une herse sortie de nulle part et a finit sa course dans un champ de maïs. Les gars du SWATT sont sortis du véhicule pour constater l'étendu des dégâts mais par précaution deux d'entre eux sont restés avec Pattridges à l'intérieur. "
- " Et après ? Que s'est-t-il passé ? " le questionna le mentaliste.
- " Eh bien, d'abord il faut que vous sachiez que le maïs fait un mètre de haut à cette époque de l'année et qu'il est facile de s'y cacher. A peine les hommes du SWATT ont-ils posés le pied a terre que des tirs silencieux les ont atteints en pleine tête. Ils ont tous été tués instantanément. Au bout d'un moment et parce qu'ils n'entendaient aucun bruit, les deux hommes qui étaient restés avec Pattridges sont sortis avec lui pour voir ce qu'il se passait. Une trentaine d'hommes leurs sont tombés dessus, les menaçant avec leurs fusils d'assaut et les ont obligé à le relâcher si ils ne voulaient pas connaître le même sort que leurs collègues. Ils ne pouvaient rien faire alors ils se sont exécutés et ont laissé Pattridges partir avec eux. Et en partant, cet ordure leur a demandé de nous dire qu'il ne les avait épargné que pour qu'ils puissent nous délivrer un message. Un message pour toi Jane. "
- " Qu'est ce qu'il a dit ? Répète-le moi mot pour mot c'est extrêmement important. "
- " Patron, vous pouvez venir voir une seconde s'il vous plait ? " les interrompit Van Pelt.
La jolie brunette s'éloigna des deux hommes pour aller voir ce que sa collègue voulait lui montrer. Van Pelt, conformément aux directives de Cho, lui montra sur un plan le champ où avait eu lieu l'évasion du tueur, puis lui montra les photos de la scène de crime afin de laisser le temps à l'asiatique de répéter le message de John le Rouge à Jane sans qu'elle ne l'entende. Elle ne devait en aucun cas apprendre la menace qui planait sur elle et sachant qu'elle refuserait toute protection policière, Cho avait mis au point un stratagème pour qu'elle ne s'aperçoive pas qu'elle en bénéficiait dès à présent.
- " J'ai demandé à Van Pelt de l'éloigner pour qu'elle n'entende pas ce que John le Rouge a dit. Il l'a directement menacée Jane. Il a dit " La partie ne sera terminée que lorsque j'aurai pris votre reine Jane ! " et il a tourné les talons avant de partir en riant. "
- " Quoi ??? Mais il absolument la prévenir du danger qu'elle court !!! Teresa !!! " tenta-t-il de hurler avant que Cho ne pose une main puissante sur sa bouche pour l'obliger à se taire.
- " Non, elle ne doit pas savoir. Elle refuserait tout net qu'on la mette sous protection. La journée on ne la lâchera pas d'une semelle, elle ne devra jamais être seule, même aux toilettes. Grace se chargera de cette partie là bien évidemment. Et la nuit, tu dormiras chez elle et nous on se chargera de monter la garde discrètement devant sa maison. On dormira dans la voiture a tour de rôle. " commença l'agent asiatique en intimant d'un doigt le silence au mentaliste afin qu'il le laisse poursuivre. " Elle ne doit pas savoir parce qu'on est pas sûrs de réussir à empêcher cet ordure de s'en prendre à elle. Tu ne voudrais pas qu'elle vive ses derniers jours avec cette épée de damoclès au dessus de la tête ? "
- " Ecoute-moi bien Cho. Jamais tu m'entends, jamais je ne laisserai John le Rouge s'en prendre à elle. Et si on ne lui dit rien et qu'elle s'en sort, ce que j'espère du plus profond de mon coeur, elle nous tuera pour ne pas l'avoir informée de la situation. Et je ne sais pas pour toi , mais moi je n'ai aucune envie de mourir. Alors ou tu la mets au parfum, ou bien c'est moi qui le fait. Est-ce que c'est clair ? " rétorqua Jane sur un ton qui ne laissait place à aucune objection possible.
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
wow, au moment où on s'attend à ce que tout rentre dans l'ordre, il y a une catastrophe qui arrive!! je n'ai pas envie qu'il arrive quoi que ce soit à Lisbon, et je suis sûre que Jane va tout faire pour la protéger! :)
J'ai vraiment hâte de lire la suite, c'est prenant!!!
J'ai vraiment hâte de lire la suite, c'est prenant!!!
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Oh oh John s'est enfuit! Tu ne peux pas nous laisser comme ça! Pitié J'espère qu'il ne va rien arriver à Lisbon VLS svp
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Ça fait longtemps que je n'avais pas commenter ta fic mais j'adore toujours autant! Finalement la seule solution de se debarasser de red john est de le tuer...
J'ai hate de lire la suite!
J'ai hate de lire la suite!
inesd4- Gardien du parking
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde. Tout d'abord, toutes mes excuses pour le temps qui s'est écoulé depuis mon dernier chapitre mais a cause d'un vol de 2 km de cable sur les réseaux oranges , je n'ai pas eu internet depuis lundi dernier et ce n'est toujours pas rétabli au moment où je poste. Je viens d'arriver en vacances dans la famille et du coup j'en profite pour vous livrer le chapitre suivant. J'espère qu'il vous plaira. Et bien évidemment, un grand merci pour tous vos commentaires .Bonne lecture.
CHAPITRE 13
Il était 10 heures, le lendemain matin. La nuit avait été longue et calme et pas un membre de l'équipe n'était parvenu à fermer l'oeil. Rigsby, Cho et Van Pelt avaient montés la garde devant chez Lisbon tandis que Jane ne l'avait pas quittée d'une semelle. Elle avait prit la menace de John le Rouge très au sérieux et aussitôt acceptée la garde rapprochée que lui avaient intimé ses équipiers à leur grand étonnement. En effet, si elle aurait refusée cette protection encore quelques semaines plus tôt, désormais elle ne le pouvait plus. Elle ne pouvait plus songer uniquement à elle puisqu'elle n'était plus seule maintenant, mais devait également penser à cet homme qui faisait désormais partie de sa vie. Et elle était déterminée à tout faire pour lui épargner d'avoir à vivre un nouveau drame.
Puis, au petit matin, la jolie brunette avait convié ses agents à venir prendre le petit déjeuner avec eux avant de retourner au CBI. La bonne odeur du café et du thé fumants avait remontée le moral des troupes et les petits croissants purs beurre que Cho était allé chercher avaient enchanté leurs papilles. Ils avaient ensuite quitté la maison, tous en même temps pour la sécurité de leur patronne et l'avaient escortée jusqu'au CBI. A leur arrivée, ils avaient appris que Brett Pattridges n'avait toujours pas été retrouvé mais qu'il n'avait aucunement cherché à quitter le pays par quelque moyen que ce soit. Il demeurait cependant introuvable depuis sa spectaculaire évasion. Puis, Jane s'était éclipsé sans donner de raison mais cela n'avait surprit personne puisqu'il était dans ses habitudes de disparaître mystérieusement.
Les trois agents passaient la vie de Pattridges au peigne fin dans l'espoir de découvrir où il aurait bien pu aller se terrer en attendant de mettre sa menace à exécution quand l'agent Lisbon surgit soudain de son bureau et les interpella.
- " Vous savez où est Patrick ? " les questionna-t-elle. " Il est parti il y a plus d'une heure et je n'arrive pas à le joindre. "
- " Aucune idée patron. Mais vous le connaissez, ça lui arrive souvent de faire ça. Il ne devrait pas tarder à revenir. " La rassura Van Pelt alors que le portable de la jolie brunette se mit à vibrer entre ses doigts.
Elle baissa les yeux et fut soulagée de voir qu'il s'agissait d'un texto de Jane. Elle allait enfin savoir ce qu'il mijotait. Le message disait ceci : " Viens me rejoindre au grenier, j'ai une surprise pour toi ! " . Alors qu'un sourire irradiait sur son visage, la jeune femme s'exclama :
- " Eh bien quand on parle du loup ! C'est lui, il me demande de le rejoindre là-haut. "
Puis, après avoir rangé son portable dans sa poche, elle traversa l'open-space et emprunta l'escalier pour monter au 4ème étage du bâtiment. Elle gravit presque les marches en courant tant elle était pressée de savoir ce que lui avait concocter son homme. Et puis, même si il n'avait disparut que depuis à peine plus d'une heure, il lui manquait déjà terriblement. Elle avait encore en tête la merveilleuse nuit qu'ils venaient de passer ensemble malgré la menace de John le Rouge. Ils n'avaient pas goûté au plaisir de la chair, le moment aurait été mal choisi pour ça, mais ils étaient restés allongés l'un contre l'autre, les doigts entremêlées, et avaient discuté toute la nuit, s'ouvrant l'un à l'autre comme jamais ils ne l'avaient fait.
Le mentaliste lui avait raconté son enfance parmi les forains, ses premiers émois de petit garçon quand il regardait avec de grands yeux émerveillés les manèges de grands qui tournaient à la vitesse de la lumière, arrachant des hurlements de joies et de terreur à leurs occupants. Celui qui l'avait le plus marqué était cette espèce de sphère de métal reliée à deux élastiques solides et retenue au sol par un aimant, dans lequel on attachait deux individus avant de tirer sur le ressort et de les propulser dans les airs et de les voir s'envoler et presque toucher le ciel. Il avait toujours rêvé d'y monter mais n'en n'avait jamais eu l'occasion. Puis, il lui avait raconté sa rencontre avec Angela, comment ils avaient abandonné ce monde de paillettes et de poudre aux yeux, leur mariage, quelle vie incroyable ils avaient eu ensemble. Il évoqua même sa petite Charlotte, ses jolies boucles blondes, ses magnifiques yeux azur et sa vivacité d'esprit, la joie de sa naissance, ses ballets de danse, son don inné pour le piano et son incroyable douceur.
Lisbon lui avait parlé de sa mère qu'elle adorait, lui exprimant à quel point elle lui manquait depuis ce tragique accident qui lui avait coûté la vie. Elle lui avait même montré quelques photos de cette époque où elle était encore insouciante et heureuse. Puis elle lui avait raconté ses années difficiles avec un père alcoolique et violent et trois frères à élever et protéger. Ensuite, elle avait évoqué ses études pour devenir agent au CBI, les stages au sein de la police locale, les cours plus passionnants les uns que les autres, surtout celui de ce prof qui, avait-elle avoué, la faisait complètement craquer. Monsieur Shefield était blond aux yeux bleus et avait un humour détonnant. Jane avait sourit face à la description de cet homme qui semblait beaucoup lui ressembler. Enfin, elle lui avait expliqué comment, grâce à son courage et à sa grande maîtrise lors d'une enquête particulièrement difficile, elle avait gagné ses galons d'agent senior.
Un quart d'heure plus tard, Jane fit irruption dans l'open-space en s'agitant dans tous les sens.
- " Vous n'auriez pas vu mon portable ? Je le cherche partout depuis plus d'une heure ! Je reviens de chez Lisbon ! Je suis allé voir si je ne l'avais pas oublié là-bas mais il n'y était pas ! " s'écria-t-il en scrutant tous les bureaux avant d'aller s'attaquer aux coussins du canapé.
- " QUOI ??? T'AS PERDU TON PORTABLE ??? " hurla soudain Cho à son grand étonnement .
- " Oui mais c'est pas la peine de te mettre dans un état pareil, ce n'est pas si grave. " tenta-il pour le calmer.
- " NON DE DIEU !!!! BOUCLEZ TOUTES LES ISSUS !!!! RIGSBY, VAN PELT !!!!! AVEC MOI AU GRENIER !!!!! TOUT DE SUITE !!!! " ordonna l'agent asiatique en partant en courant vers les escaliers, arme au poing.
- " Lisbon a reçu un message de ton portable, il y a un quart d'heure lui demandant de te rejoindre au grenier ! " expliqua Van Pelt au consultant en se lançant à la suite de Rigsby et Cho.
Le mentaliste compris instantanément ce qu'il se passait. Il n'avait pas perdu son portable. On le lui avait dérobé et il savait précisément qui était l'auteur du dit larcin et à quel moment il avait probablement eu lieu. La veille, alors qu'il quittait le tribunal en compagnie de Lisbon, un homme l'avait bousculé, sans nulle doute un disciple de John le Rouge au vu des derniers évènements, mais il n'avait pas vérifié ses poches après, l'esprit trop occupé par la jolie brune qui était à son bras. Ni une ni deux, il s'élança à l'assaut des marches derrière les trois agents, la peur au ventre.
CHAPITRE 13
Il était 10 heures, le lendemain matin. La nuit avait été longue et calme et pas un membre de l'équipe n'était parvenu à fermer l'oeil. Rigsby, Cho et Van Pelt avaient montés la garde devant chez Lisbon tandis que Jane ne l'avait pas quittée d'une semelle. Elle avait prit la menace de John le Rouge très au sérieux et aussitôt acceptée la garde rapprochée que lui avaient intimé ses équipiers à leur grand étonnement. En effet, si elle aurait refusée cette protection encore quelques semaines plus tôt, désormais elle ne le pouvait plus. Elle ne pouvait plus songer uniquement à elle puisqu'elle n'était plus seule maintenant, mais devait également penser à cet homme qui faisait désormais partie de sa vie. Et elle était déterminée à tout faire pour lui épargner d'avoir à vivre un nouveau drame.
Puis, au petit matin, la jolie brunette avait convié ses agents à venir prendre le petit déjeuner avec eux avant de retourner au CBI. La bonne odeur du café et du thé fumants avait remontée le moral des troupes et les petits croissants purs beurre que Cho était allé chercher avaient enchanté leurs papilles. Ils avaient ensuite quitté la maison, tous en même temps pour la sécurité de leur patronne et l'avaient escortée jusqu'au CBI. A leur arrivée, ils avaient appris que Brett Pattridges n'avait toujours pas été retrouvé mais qu'il n'avait aucunement cherché à quitter le pays par quelque moyen que ce soit. Il demeurait cependant introuvable depuis sa spectaculaire évasion. Puis, Jane s'était éclipsé sans donner de raison mais cela n'avait surprit personne puisqu'il était dans ses habitudes de disparaître mystérieusement.
Les trois agents passaient la vie de Pattridges au peigne fin dans l'espoir de découvrir où il aurait bien pu aller se terrer en attendant de mettre sa menace à exécution quand l'agent Lisbon surgit soudain de son bureau et les interpella.
- " Vous savez où est Patrick ? " les questionna-t-elle. " Il est parti il y a plus d'une heure et je n'arrive pas à le joindre. "
- " Aucune idée patron. Mais vous le connaissez, ça lui arrive souvent de faire ça. Il ne devrait pas tarder à revenir. " La rassura Van Pelt alors que le portable de la jolie brunette se mit à vibrer entre ses doigts.
Elle baissa les yeux et fut soulagée de voir qu'il s'agissait d'un texto de Jane. Elle allait enfin savoir ce qu'il mijotait. Le message disait ceci : " Viens me rejoindre au grenier, j'ai une surprise pour toi ! " . Alors qu'un sourire irradiait sur son visage, la jeune femme s'exclama :
- " Eh bien quand on parle du loup ! C'est lui, il me demande de le rejoindre là-haut. "
Puis, après avoir rangé son portable dans sa poche, elle traversa l'open-space et emprunta l'escalier pour monter au 4ème étage du bâtiment. Elle gravit presque les marches en courant tant elle était pressée de savoir ce que lui avait concocter son homme. Et puis, même si il n'avait disparut que depuis à peine plus d'une heure, il lui manquait déjà terriblement. Elle avait encore en tête la merveilleuse nuit qu'ils venaient de passer ensemble malgré la menace de John le Rouge. Ils n'avaient pas goûté au plaisir de la chair, le moment aurait été mal choisi pour ça, mais ils étaient restés allongés l'un contre l'autre, les doigts entremêlées, et avaient discuté toute la nuit, s'ouvrant l'un à l'autre comme jamais ils ne l'avaient fait.
Le mentaliste lui avait raconté son enfance parmi les forains, ses premiers émois de petit garçon quand il regardait avec de grands yeux émerveillés les manèges de grands qui tournaient à la vitesse de la lumière, arrachant des hurlements de joies et de terreur à leurs occupants. Celui qui l'avait le plus marqué était cette espèce de sphère de métal reliée à deux élastiques solides et retenue au sol par un aimant, dans lequel on attachait deux individus avant de tirer sur le ressort et de les propulser dans les airs et de les voir s'envoler et presque toucher le ciel. Il avait toujours rêvé d'y monter mais n'en n'avait jamais eu l'occasion. Puis, il lui avait raconté sa rencontre avec Angela, comment ils avaient abandonné ce monde de paillettes et de poudre aux yeux, leur mariage, quelle vie incroyable ils avaient eu ensemble. Il évoqua même sa petite Charlotte, ses jolies boucles blondes, ses magnifiques yeux azur et sa vivacité d'esprit, la joie de sa naissance, ses ballets de danse, son don inné pour le piano et son incroyable douceur.
Lisbon lui avait parlé de sa mère qu'elle adorait, lui exprimant à quel point elle lui manquait depuis ce tragique accident qui lui avait coûté la vie. Elle lui avait même montré quelques photos de cette époque où elle était encore insouciante et heureuse. Puis elle lui avait raconté ses années difficiles avec un père alcoolique et violent et trois frères à élever et protéger. Ensuite, elle avait évoqué ses études pour devenir agent au CBI, les stages au sein de la police locale, les cours plus passionnants les uns que les autres, surtout celui de ce prof qui, avait-elle avoué, la faisait complètement craquer. Monsieur Shefield était blond aux yeux bleus et avait un humour détonnant. Jane avait sourit face à la description de cet homme qui semblait beaucoup lui ressembler. Enfin, elle lui avait expliqué comment, grâce à son courage et à sa grande maîtrise lors d'une enquête particulièrement difficile, elle avait gagné ses galons d'agent senior.
Un quart d'heure plus tard, Jane fit irruption dans l'open-space en s'agitant dans tous les sens.
- " Vous n'auriez pas vu mon portable ? Je le cherche partout depuis plus d'une heure ! Je reviens de chez Lisbon ! Je suis allé voir si je ne l'avais pas oublié là-bas mais il n'y était pas ! " s'écria-t-il en scrutant tous les bureaux avant d'aller s'attaquer aux coussins du canapé.
- " QUOI ??? T'AS PERDU TON PORTABLE ??? " hurla soudain Cho à son grand étonnement .
- " Oui mais c'est pas la peine de te mettre dans un état pareil, ce n'est pas si grave. " tenta-il pour le calmer.
- " NON DE DIEU !!!! BOUCLEZ TOUTES LES ISSUS !!!! RIGSBY, VAN PELT !!!!! AVEC MOI AU GRENIER !!!!! TOUT DE SUITE !!!! " ordonna l'agent asiatique en partant en courant vers les escaliers, arme au poing.
- " Lisbon a reçu un message de ton portable, il y a un quart d'heure lui demandant de te rejoindre au grenier ! " expliqua Van Pelt au consultant en se lançant à la suite de Rigsby et Cho.
Le mentaliste compris instantanément ce qu'il se passait. Il n'avait pas perdu son portable. On le lui avait dérobé et il savait précisément qui était l'auteur du dit larcin et à quel moment il avait probablement eu lieu. La veille, alors qu'il quittait le tribunal en compagnie de Lisbon, un homme l'avait bousculé, sans nulle doute un disciple de John le Rouge au vu des derniers évènements, mais il n'avait pas vérifié ses poches après, l'esprit trop occupé par la jolie brune qui était à son bras. Ni une ni deux, il s'élança à l'assaut des marches derrière les trois agents, la peur au ventre.
A SUIVRE
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Ahhh mais tu ne peux nous laisser comme ça!!!
Et ne te sous estime pas, tu écris très bien! ^^
J'adore le coup du telephone, c'est très bien pensé. Simple, efficace et juste sous leur nez. Encore plus rageant pour jane, lisbon et son équipe!
Vivement la suite!
Et ne te sous estime pas, tu écris très bien! ^^
J'adore le coup du telephone, c'est très bien pensé. Simple, efficace et juste sous leur nez. Encore plus rageant pour jane, lisbon et son équipe!
Vivement la suite!
inesd4- Gardien du parking
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde. pour ton commentaire inesd4, il me va droit au coeur. Voici le chapitre suivant. J'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à commenter. Bonne lecture et ne me tuez pas svp.
Une petite musique pour l'accompagner : https://www.youtube.com/watch?v=azdesKO7r4Q
CHAPITRE 14
Arrivé en haut des marches, Cho tira la lourde porte avant de jeter un bref coup d'oeil à l'intérieur et de découvrir avec horreur un abominable smiley, encore dégoulinant, sur le mur de droite contre lequel était installé le lit d'appoint du mentaliste. Ses yeux ne tardèrent pas à aller se poser sur une marre de sang devant ce matelas, dans laquelle gisait Lisbon, le corps lardé de coups de couteau. L'agent asiatique se rua vers elle et tata sa gorge d'une main tremblante pour prendre son pouls.
- " J'AI UN POULS !!! ELLE EST TOUJOURS EN VIE !!! GRACE APPELLE UNE AMBULANCE !!! " hurla Cho à sa collègue qui s'exécuta sur le champ.
- " Allo ? Oui ici l'agent Van Pelt du CBI. Nous avons besoin d'une ambulance de toute urgence. Un agent gravement blessé. Des coups de couteaux. Nous sommes au 4ème étage du CBI, faites vite. D'accord. On vous attend. Merci. "
- " Teresa... Je t'en supplie ouvres les yeux... Oui voila, comme ça... C'est bien.... Regardes-moi... Ecoutes ma voix... Tiens bon, l'ambulance ne va plus tarder... Je ne te laisserai pas mourir mon amour... Tu as ma parole... " sanglotait Jane en serrant la jolie brunette contre lui.
- " P... Pa... Patrick... Je... Je suis... Je suis désolée... " réussi difficilement à lui dire la jeune femme avant d'être prise d'une quinte de toux.
- " Non... C'est moi qui suis désolée Teresa... J'aurais du être là... J'aurais du l'empêcher de te faire du mal... " répondit le mentaliste en lui caressant doucement le visage alors qu'un torrent de larmes jaillissait de l'océan de ses yeux.
Un bruit sourd provenant de l'extérieur attira soudain leur attention. Un bruit qu'ils connaissaient bien. Le bruit d'un hélicoptère volant à basse altitude et tout près de là. Laissant Van Pelt et Jane auprès de leur patronne, Cho et Rigsby foncèrent sur le balcon, arme au poing, et y trouvèrent Brett Pattridges enjambant la rambarde de sécurité pour tenter d'attraper l'échelle de corde de l'appareil qui faisait maintenant du sur place. Sans la moindre hésitation, les deux agents voulurent se jeter sur lui pour l'empêcher de s'enfuir une fois de plus mais le psychopathe glissa et alla s'écraser sur le parking, la tête la première. Le choc fut d'une violence extrême et le sang et les morceaux de cervelle répandus sur le bitume ne laissèrent pas le moindre doute quant à la mort certaine de John le Rouge. Le tueur au smiley n'était plus. Cho et Rigsby rentrèrent alors dans le grenier pour annoncer la nouvelle au reste de l'équipe.
Les secouristes arrivèrent peu après et prirent rapidement Lisbon en charge, lui prodiguèrent les premiers soins et lui posèrent une perfusion. Puis, ils l'installèrent avec la plus grande précaution sur le brancard afin de l'évacuer. Mais, à peine l'eurent-ils levée du sol que la jeune femme, jusqu'alors restée consciente grâce à la persévérance de Jane qui n'avait cessé de lui parler pour qu'elle reste éveillée, perdit connaissance sous leurs yeux inquiets. Ils la reposèrent délicatement et l'un d'eux s'empressa de prendre son pouls.
- " Elle fait un arrêt cardiaque !!! Sergio, passes-moi les palettes et charges à 200 !!! " s'écria-t-il en déboutonnant le chemisier de l'agent Lisbon. " Prêt ? Je choc ! "
- " TERESA !!! NOOOOOOOOON !!! TU PEUX PAS MOURIR !!! PAS MAINTENANT !!! ME LAISSES PAS TERESA JE T'EN SUPPLIE !!! " hurla le mentaliste, en larmes, alors que Cho le retenait par les épaules pour qu'il laisse les secouristes s'occuper d'elle.
- " Pas de réaction. Montes à 300. Prêt ? Je choc. Toujours rien. Pousses a 400. Prêt ? Je choc. J'ai un pouls ! Allez on l'évacue ! "
Ils la descendirent aussi vite que possible jusqu'au parking où le légiste enfermait John le rouge dans un sac mortuaire tandis que des agents faisaient leur maximum pour empêcher les journalistes d'approcher. Ils étaient nombreux à vouloir immortaliser la fin, aussi stupide fut-elle, du tueur en série le plus célèbre d'Amérique. L'instant d'après, les secouristes roulaient, toute sirène hurlante, en direction de l'hôpital le plus proche. Jane était assis à l'arrière de l'ambulance, à côté de Lisbon et ne cessait de lui parler en serrant sa main entre les siennes. A leur arrivée, la jeune femme fut immédiatement prise en charge par des médecins qui la montèrent immédiatement au bloc. Cho, Rigsby et Van Pelt ne tardèrent pas a rejoindre le mentaliste qui faisait les cents pas dans la salle d'attente, le visage défait par l'angoisse.
L'agent asiatique s'adossa au mur mais, contrairement à son habitude, ne parvint pas à masquer l'inquiétude qu'il ressentait depuis le moment où il avait vu sa patronne baignant dans son propre sang. Il s'en voulait de ne pas avoir réussi à la convaincre de le laisser l'accompagner au grenier. Grâce, la plus émotive de l'équipe, pleurait à chaudes larmes dans les bras de l'agent Rigsby, lui aussi bouleversé par les derniers événements. Ils attendirent des heures durant, dans un silence presque religieux, qu'un médecin daigne enfin venir leur donner des nouvelles de l'agent Lisbon.
Le docteur Green s'approcha d'eux, l'air grave et soucieux. C'était un homme plutôt grand, le crâne presque chauve et sur son nez trônait une petite paire de lunette qui lui donnait un côté très sérieux. Il sorti ses mains de ses poches avant de prendre la parole.
- " Vous êtes des proches de Madame Lisbon ? "
- " Affirmatif. Je suis l'agent Kimball Cho et voici les agents Grace Van Pelt et Wayne Rigsby. Et lui c'est Patrick Jane, notre consultant. Comment va l'agent Lisbon docteur ? " répondit l'agent Cho avant que les autres n'aient le temps d'ouvrir la bouche.
- " J'ai bien peur que les nouvelles ne soient pas celles que vous attendiez. " commença le médecin, l'air dépité bien qu'habitué à annoncer des choses terribles aux familles de ses patients.
- " Ne tournez pas autour du pot docteur, dîtes-nous la vérité. " lui intima Jane, rongé par l'inquiétude.
- " Eh bien... L'intervention a permis de réparer les nombreuses lésions internes dues aux coups de couteau et par chance ses organes vitaux n'ont pas subit beaucoup de dégâts... Pas assez pour la mettre en danger... "
- " Alors qu'est-ce qui vous rend si soucieux docteur ? " le pressa le mentaliste, à bout de patience.
- " Monsieur Jane, vous savez que votre amie avait fait un arrêt cardiaque avant que vous ne nous l'ameniez... Je dois vous dire qu'elle en a fait un autre au bloc et que celui-ci a duré bien plus longtemps que le premier... Nous avons fais tout notre possible pour la réanimer au plus vite mais les minutes se sont enchaînées et un laps de temps considérable s'est écoulé avant que son coeur ne redémarre enfin... "
- " Vous cherchez à nous rendre fous ??? Allez-vous enfin cracher le morceau docteur ?? " commença à s'énerver Jane.
- " Le coeur est reparti mais on a du la placer sous respirateur artificiel parce qu'elle ne respirait pas toute seule et est tombée dans un profond coma ... Je suis désolé d'avoir à vous annoncer ça mais étant donné le temps que son cerveau a été privé d'oxygène, si elle se réveille, ce qui a peu de chance d'arriver j'insiste sur ce point, elle sera dans un état végétatif permanent... "
- " Quoi ???? En d'autres termes, vous êtes en train de nous dire qu'il faudrait un miracle pour qu'elle se réveille et que si çà arrivait elle... elle sera un légume ???? Comment pouvez-vous en être sur ???? " s'écria le mentaliste , sous le choc de la nouvelle.
- " On ne peut pas. Mais quand un cerveau est privé d'oxygène trop longtemps, cela provoque des lésions graves et irréversibles monsieur Jane. Elle n'a que 5 % de chance de se réveiller et d'être telle que vous l'avez connue avant. "
- " Nooooooooooon !!! C'est pas possible !!! Noooooooooooon !!! Pourquoi ???? Pourquoi elle ???? Nooooooooooooooon !!!! " hurla Jane, au bord de la crise de nerfs, les yeux brillants de larmes, avant de prendre sa tête dans ses mains.
- " J'ai une dernière chose à vous dire monsieur Jane. D'après son dossier, votre amie vous a choisit comme principal décisionnaire pour les cas comme celui-ci. C'est donc à vous de décider si on doit la débrancher ou non. La question que vous devez vous poser c'est : voudrait-elle prendre le risque de passer le restant de ses jours reliée à des machines et dans un état végétatif ? "
- " Vous plaisantez ??? " s'exclama le blondinet en recevant cette annonce comme un véritable coup de massue.
- " Je voudrais bien mais hélas non... Mais prenez le temps que vous jugerez nécessaire... Ce n'est pas une décision facile à prendre, j'en suis bien conscient... "
- " On peut la voir ? " demanda soudain la douce Van Pelt en sanglotant.
- " Bien sûr. Suivez-moi, je vais vous guider jusqu'à sa chambre... "
Les trois agents et le consultant suivirent le docteur Green à travers le dédale de l'hôpital, prirent un ascenseur pour monter au 3ème étage et empruntèrent un long couloir pour finalement arriver devant la porte 309. Le médecin, soucieux de respecter l'intimité de ses patients et de leur famille, leur faussa compagnie afin de les laisser avec leur amie. Jane poussa la porte en premier et sa gorge se serra immédiatement quand il la vit, si pâle et si fragile, reliée à toutes ces machines dont seul le bip incessant troublait le silence environnent. Il s'approcha doucement du lit avant de s'y assoire et prit la main de la jeune femme dans la sienne tandis que de l'autre il lui caressait tendrement le visage.
Les trois agents entrèrent à leur tour mais restèrent en retrait par respect pour le couple qui risquait d'être bientôt cruellement séparé. Ils étaient eux-même anéanti par les paroles que venait de proféré le médecin. L'impassible Cho essuyait discrètement de temps à autre les larmes qui s'échappaient une à une de son regard. Rigsby était particulièrement nerveux. Il se sentait impuissant face au drame qui se jouait sous ses yeux et ça le rendait fou et Grace n'en finissait pas de sangloter sur son épaule.
- " Ma chérie... J'ignore si tu peux m'entendre ou non mais j'ai envie de croire que, peut importe l'endroit où tu te trouve actuellement, le son de ma voix arrive jusqu'à toi... Le médecins est pessimiste et me demande de les autoriser à te débrancher... Mais c'est au dessus de mes forces... " commença Jane, la voix tremblante. " J'ai écouté attentivement son point de vue mais je sais que tu es forte et que tu peux t'en sortir... Mais si il avait raison et que je te condamnais à devenir un légume ? Je ne me le pardonnerai jamais... Je ne sais pas quoi faire... Quelle décision prendre ? Si seulement tu pouvais te réveiller... Je t'en supplie Teresa, réveilles-toi et dis-moi que tu va guérir... " termina-t-il avant de s'effondrer en larmes.
Une petite musique pour l'accompagner : https://www.youtube.com/watch?v=azdesKO7r4Q
CHAPITRE 14
Arrivé en haut des marches, Cho tira la lourde porte avant de jeter un bref coup d'oeil à l'intérieur et de découvrir avec horreur un abominable smiley, encore dégoulinant, sur le mur de droite contre lequel était installé le lit d'appoint du mentaliste. Ses yeux ne tardèrent pas à aller se poser sur une marre de sang devant ce matelas, dans laquelle gisait Lisbon, le corps lardé de coups de couteau. L'agent asiatique se rua vers elle et tata sa gorge d'une main tremblante pour prendre son pouls.
- " J'AI UN POULS !!! ELLE EST TOUJOURS EN VIE !!! GRACE APPELLE UNE AMBULANCE !!! " hurla Cho à sa collègue qui s'exécuta sur le champ.
- " Allo ? Oui ici l'agent Van Pelt du CBI. Nous avons besoin d'une ambulance de toute urgence. Un agent gravement blessé. Des coups de couteaux. Nous sommes au 4ème étage du CBI, faites vite. D'accord. On vous attend. Merci. "
- " Teresa... Je t'en supplie ouvres les yeux... Oui voila, comme ça... C'est bien.... Regardes-moi... Ecoutes ma voix... Tiens bon, l'ambulance ne va plus tarder... Je ne te laisserai pas mourir mon amour... Tu as ma parole... " sanglotait Jane en serrant la jolie brunette contre lui.
- " P... Pa... Patrick... Je... Je suis... Je suis désolée... " réussi difficilement à lui dire la jeune femme avant d'être prise d'une quinte de toux.
- " Non... C'est moi qui suis désolée Teresa... J'aurais du être là... J'aurais du l'empêcher de te faire du mal... " répondit le mentaliste en lui caressant doucement le visage alors qu'un torrent de larmes jaillissait de l'océan de ses yeux.
Un bruit sourd provenant de l'extérieur attira soudain leur attention. Un bruit qu'ils connaissaient bien. Le bruit d'un hélicoptère volant à basse altitude et tout près de là. Laissant Van Pelt et Jane auprès de leur patronne, Cho et Rigsby foncèrent sur le balcon, arme au poing, et y trouvèrent Brett Pattridges enjambant la rambarde de sécurité pour tenter d'attraper l'échelle de corde de l'appareil qui faisait maintenant du sur place. Sans la moindre hésitation, les deux agents voulurent se jeter sur lui pour l'empêcher de s'enfuir une fois de plus mais le psychopathe glissa et alla s'écraser sur le parking, la tête la première. Le choc fut d'une violence extrême et le sang et les morceaux de cervelle répandus sur le bitume ne laissèrent pas le moindre doute quant à la mort certaine de John le Rouge. Le tueur au smiley n'était plus. Cho et Rigsby rentrèrent alors dans le grenier pour annoncer la nouvelle au reste de l'équipe.
Les secouristes arrivèrent peu après et prirent rapidement Lisbon en charge, lui prodiguèrent les premiers soins et lui posèrent une perfusion. Puis, ils l'installèrent avec la plus grande précaution sur le brancard afin de l'évacuer. Mais, à peine l'eurent-ils levée du sol que la jeune femme, jusqu'alors restée consciente grâce à la persévérance de Jane qui n'avait cessé de lui parler pour qu'elle reste éveillée, perdit connaissance sous leurs yeux inquiets. Ils la reposèrent délicatement et l'un d'eux s'empressa de prendre son pouls.
- " Elle fait un arrêt cardiaque !!! Sergio, passes-moi les palettes et charges à 200 !!! " s'écria-t-il en déboutonnant le chemisier de l'agent Lisbon. " Prêt ? Je choc ! "
- " TERESA !!! NOOOOOOOOON !!! TU PEUX PAS MOURIR !!! PAS MAINTENANT !!! ME LAISSES PAS TERESA JE T'EN SUPPLIE !!! " hurla le mentaliste, en larmes, alors que Cho le retenait par les épaules pour qu'il laisse les secouristes s'occuper d'elle.
- " Pas de réaction. Montes à 300. Prêt ? Je choc. Toujours rien. Pousses a 400. Prêt ? Je choc. J'ai un pouls ! Allez on l'évacue ! "
Ils la descendirent aussi vite que possible jusqu'au parking où le légiste enfermait John le rouge dans un sac mortuaire tandis que des agents faisaient leur maximum pour empêcher les journalistes d'approcher. Ils étaient nombreux à vouloir immortaliser la fin, aussi stupide fut-elle, du tueur en série le plus célèbre d'Amérique. L'instant d'après, les secouristes roulaient, toute sirène hurlante, en direction de l'hôpital le plus proche. Jane était assis à l'arrière de l'ambulance, à côté de Lisbon et ne cessait de lui parler en serrant sa main entre les siennes. A leur arrivée, la jeune femme fut immédiatement prise en charge par des médecins qui la montèrent immédiatement au bloc. Cho, Rigsby et Van Pelt ne tardèrent pas a rejoindre le mentaliste qui faisait les cents pas dans la salle d'attente, le visage défait par l'angoisse.
L'agent asiatique s'adossa au mur mais, contrairement à son habitude, ne parvint pas à masquer l'inquiétude qu'il ressentait depuis le moment où il avait vu sa patronne baignant dans son propre sang. Il s'en voulait de ne pas avoir réussi à la convaincre de le laisser l'accompagner au grenier. Grâce, la plus émotive de l'équipe, pleurait à chaudes larmes dans les bras de l'agent Rigsby, lui aussi bouleversé par les derniers événements. Ils attendirent des heures durant, dans un silence presque religieux, qu'un médecin daigne enfin venir leur donner des nouvelles de l'agent Lisbon.
Le docteur Green s'approcha d'eux, l'air grave et soucieux. C'était un homme plutôt grand, le crâne presque chauve et sur son nez trônait une petite paire de lunette qui lui donnait un côté très sérieux. Il sorti ses mains de ses poches avant de prendre la parole.
- " Vous êtes des proches de Madame Lisbon ? "
- " Affirmatif. Je suis l'agent Kimball Cho et voici les agents Grace Van Pelt et Wayne Rigsby. Et lui c'est Patrick Jane, notre consultant. Comment va l'agent Lisbon docteur ? " répondit l'agent Cho avant que les autres n'aient le temps d'ouvrir la bouche.
- " J'ai bien peur que les nouvelles ne soient pas celles que vous attendiez. " commença le médecin, l'air dépité bien qu'habitué à annoncer des choses terribles aux familles de ses patients.
- " Ne tournez pas autour du pot docteur, dîtes-nous la vérité. " lui intima Jane, rongé par l'inquiétude.
- " Eh bien... L'intervention a permis de réparer les nombreuses lésions internes dues aux coups de couteau et par chance ses organes vitaux n'ont pas subit beaucoup de dégâts... Pas assez pour la mettre en danger... "
- " Alors qu'est-ce qui vous rend si soucieux docteur ? " le pressa le mentaliste, à bout de patience.
- " Monsieur Jane, vous savez que votre amie avait fait un arrêt cardiaque avant que vous ne nous l'ameniez... Je dois vous dire qu'elle en a fait un autre au bloc et que celui-ci a duré bien plus longtemps que le premier... Nous avons fais tout notre possible pour la réanimer au plus vite mais les minutes se sont enchaînées et un laps de temps considérable s'est écoulé avant que son coeur ne redémarre enfin... "
- " Vous cherchez à nous rendre fous ??? Allez-vous enfin cracher le morceau docteur ?? " commença à s'énerver Jane.
- " Le coeur est reparti mais on a du la placer sous respirateur artificiel parce qu'elle ne respirait pas toute seule et est tombée dans un profond coma ... Je suis désolé d'avoir à vous annoncer ça mais étant donné le temps que son cerveau a été privé d'oxygène, si elle se réveille, ce qui a peu de chance d'arriver j'insiste sur ce point, elle sera dans un état végétatif permanent... "
- " Quoi ???? En d'autres termes, vous êtes en train de nous dire qu'il faudrait un miracle pour qu'elle se réveille et que si çà arrivait elle... elle sera un légume ???? Comment pouvez-vous en être sur ???? " s'écria le mentaliste , sous le choc de la nouvelle.
- " On ne peut pas. Mais quand un cerveau est privé d'oxygène trop longtemps, cela provoque des lésions graves et irréversibles monsieur Jane. Elle n'a que 5 % de chance de se réveiller et d'être telle que vous l'avez connue avant. "
- " Nooooooooooon !!! C'est pas possible !!! Noooooooooooon !!! Pourquoi ???? Pourquoi elle ???? Nooooooooooooooon !!!! " hurla Jane, au bord de la crise de nerfs, les yeux brillants de larmes, avant de prendre sa tête dans ses mains.
- " J'ai une dernière chose à vous dire monsieur Jane. D'après son dossier, votre amie vous a choisit comme principal décisionnaire pour les cas comme celui-ci. C'est donc à vous de décider si on doit la débrancher ou non. La question que vous devez vous poser c'est : voudrait-elle prendre le risque de passer le restant de ses jours reliée à des machines et dans un état végétatif ? "
- " Vous plaisantez ??? " s'exclama le blondinet en recevant cette annonce comme un véritable coup de massue.
- " Je voudrais bien mais hélas non... Mais prenez le temps que vous jugerez nécessaire... Ce n'est pas une décision facile à prendre, j'en suis bien conscient... "
- " On peut la voir ? " demanda soudain la douce Van Pelt en sanglotant.
- " Bien sûr. Suivez-moi, je vais vous guider jusqu'à sa chambre... "
Les trois agents et le consultant suivirent le docteur Green à travers le dédale de l'hôpital, prirent un ascenseur pour monter au 3ème étage et empruntèrent un long couloir pour finalement arriver devant la porte 309. Le médecin, soucieux de respecter l'intimité de ses patients et de leur famille, leur faussa compagnie afin de les laisser avec leur amie. Jane poussa la porte en premier et sa gorge se serra immédiatement quand il la vit, si pâle et si fragile, reliée à toutes ces machines dont seul le bip incessant troublait le silence environnent. Il s'approcha doucement du lit avant de s'y assoire et prit la main de la jeune femme dans la sienne tandis que de l'autre il lui caressait tendrement le visage.
Les trois agents entrèrent à leur tour mais restèrent en retrait par respect pour le couple qui risquait d'être bientôt cruellement séparé. Ils étaient eux-même anéanti par les paroles que venait de proféré le médecin. L'impassible Cho essuyait discrètement de temps à autre les larmes qui s'échappaient une à une de son regard. Rigsby était particulièrement nerveux. Il se sentait impuissant face au drame qui se jouait sous ses yeux et ça le rendait fou et Grace n'en finissait pas de sangloter sur son épaule.
- " Ma chérie... J'ignore si tu peux m'entendre ou non mais j'ai envie de croire que, peut importe l'endroit où tu te trouve actuellement, le son de ma voix arrive jusqu'à toi... Le médecins est pessimiste et me demande de les autoriser à te débrancher... Mais c'est au dessus de mes forces... " commença Jane, la voix tremblante. " J'ai écouté attentivement son point de vue mais je sais que tu es forte et que tu peux t'en sortir... Mais si il avait raison et que je te condamnais à devenir un légume ? Je ne me le pardonnerai jamais... Je ne sais pas quoi faire... Quelle décision prendre ? Si seulement tu pouvais te réveiller... Je t'en supplie Teresa, réveilles-toi et dis-moi que tu va guérir... " termina-t-il avant de s'effondrer en larmes.
A SUIVRE
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Salut tout le monde. L'absence de commentaires après les deux derniers chapitres me fait penser que vous ne les avez pas apprécié. Je viens vous livrer le suivant en espérant qu'il vous plaira un peu plus. . La fin est proche. Je pense qu'il y aura un chapitre de plus et l'épilogue après ce chapitre. Bonne lecture.
CHAPITRE 15
Jane était comme anéanti... Tout semblait s'écrouler autour de lui... John le Rouge, par de là sa mort, allait encore réussir à lui prendre ce qu'il avait de plus précieux en ce monde... Comment prendre cette décision qui lui incombait ? Pour la première fois de sa vie et bien qu'il ne soit pas croyant, le mentaliste eut envie de faire une chose qu'il n'aurait jamais pensé faire un jour... Il quitta la chambre de sa bien aimée, la laissant avec les trois agents, et se rendit, d'un pas assuré, jusqu'à la chapelle de l'hôpital... Il poussa doucement la double porte et alla s'agenouiller sur les marches qui menaient à l'autel... Il joignit ses mains et leva les yeux en direction du grand crucifix... Il ne connaissait aucune prière officielle alors il décida de laisser simplement parler son coeur...
- " Hum... " se racla-t-il la gorge. " J'ignore si vous m'entendez... A vrai dire, je dois avouer que j'ai toujours douté de votre existence... Mais si on en croit vos nombreux adeptes, si on vous prie en y mettant tout son coeur, vous seriez capable de faire des miracles... commença-t-il les yeux rouges et humides. Alors, moi Patrick Jane, je vous demande, non, je vous implore de sauver Teresa Lisbon... C'est une femme incroyable qui ne mérite pas ce qui lui arrive... Elle a tant fait pour moi... Grace à elle, je suis devenu un autre homme... Un homme meilleur... Elle m'a redonné un sens à ma vie... M'a apprit à vivre avec la souffrance de la mort de ma femme et de ma fille, tuées par le monstre qui est également responsable de son état... Beaucoup de gens seraient très peinés par sa disparition... Et moi... Moi je ne peux pas imaginer ma vie sans elle... Alors si... Je ne sais pas comment çà marche mais... Si il faut échanger sa vie contre une autre... Vous pouvez prendre la mienne... Prenez-moi à sa place... Mais je vous en supplie, sauvez-la.......... Sauvez-la.......... Sauvez-la............ " termina-t-il avant de fondre en larmes.
Pendant ce temps-là, Cho, Van Pelt et Rigsby, prirent le relais du mentaliste et parlèrent à leur patronne, espérant qu'elle les entende et revienne parmi eux... Ils avaient beau avoir entendu ce qu'avait dit le médecin, ils ne pouvaient se résoudre à l'accepter... Ce fut Grace qui commença la première à s'adresser à elle... Elle vint s'asseoir sur le bord du lit, près de la jeune femme et se lança d'une voix à la fois douce et tremblante...
- " Patron... Je suis sûre que vous pouvez m'entendre... Vous êtes une femme forte et vous pouvez lutter contre cette force invisible qui vous appelle et vous éloigne de nous à chaque seconde... Battez-vous... Battez-vous pour l'équipe... Pour vos frères... Et surtout pour Jane... Si après avoir perdu sa femme et sa fille il devait aussi vous perdre, je crains qu'il ne fasse une grosse bêtise... Revenez... Réveillez-vous Teresa... Réveillez-vous... Vous ne pouvez pas partir comme çà... C'est pas possible..... "
Ses sanglots de plus en plus forts, l'empêchèrent de poursuivre plus avant... Elle céda donc sa place à l'agent Rigsby... Il s'installa à son tour à côté de Lisbon, bouleversé de la voir dans un tel état... Lui, le grand costaud se sentait impuissant et ça le rendait fou. Il aurait tellement voulu pouvoir faire quelque chose pour aider sa patronne à s'en sortir... Il se racla la gorge et prit une profonde inspiration avant de commencer à lui parler...
- " Vous êtes le meilleur patron qu'on puisse rêver d'avoir... Travailler avec vous est un vrai bonheur... Patron, vous ne pouvez pas nous laissez... On a trop besoin de vous... Qui va modérer Jane si vous n'êtes plus là ? Vous êtes la seule à savoir le contrôler... Si Pattridges n'était pas mort en tombant du balcon, je vous jure que je l'aurais tué de mes propres mains pour ce qu'il vous a fait... J'espère qu'il brûle en enfer à l'heure où je vous parle... Réveillez-vous patron... Revenez parmi nous... " termina-t-il avant de se lever et d'aller rejoindre Van Pelt pour la consoler...
Cho s'approcha alors du lit de l'agent Lisbon mais resta debout. L'asiatique n'aimait pas montrer ses sentiments et tentait par tous les moyens de cacher les émotions qu'il ressentait... Il était empreint de tristesse mais également fou de rage de n'avoir pas pu rattraper John le Rouge à temps pour pouvoir lui faire payer ce qu'il avait fait à sa patronne... Au lieu de ça, il n'avait pu que le regarder tomber bêtement du balcon et aller s'écraser au sol... Et sa mort ne le soulageait même pas... Il avait le coeur lourd... Tellement lourd... Il regarda la jeune femme l'air affligé avant de lui adresser quelques mots...
- " Patron, vous vous souvenez de cette affaire sur laquelle Laroche m'avait nommé chef de l'équipe à votre place ? Je ne me suis jamais senti aussi bien et aussi mal en même temps... Je me sentais bien parce que ce rôle de leader me plaisait mais je me suis senti tellement coupable de prendre votre place... Le chef c'est vous et personne d'autre... Alors vous ne devez pas abandonner... Vous devez vous accrocher de toutes vos forces à la vie... On a besoin de vous... Jane a besoin de vous... Il ne s'en remettra pas si vous nous quittez... Revenez patron... "
L'émotion à peine visible dans ses yeux, il retourna s'adosser au mur de la chambre, à côté de la chaise où étaient installés Grace et Rigsby. Alors qu'ils échangeaient un regard dépité, la porte s'ouvrit sur le mentaliste qui retourna au chevet de Lisbon. Il avait les traits tirés et le teint blafard. Il s'approcha doucement du visage de la jolie brunette et déposa un baiser sur son front avant de lui caresser tendrement la joue. Il resta silencieux jusqu'à l'heure de fin des visites où il insista pour qu'on lui installe un lit à côté de la jeune femme afin qu'il puisse rester avec elle nuits et jours. Le médecin n'eut d'autre choix que d'accéder à sa requête tant il se montra insistant. Les trois agents quittèrent donc l'hôpital sans lui.
A SUIVRE...CHAPITRE 15
Jane était comme anéanti... Tout semblait s'écrouler autour de lui... John le Rouge, par de là sa mort, allait encore réussir à lui prendre ce qu'il avait de plus précieux en ce monde... Comment prendre cette décision qui lui incombait ? Pour la première fois de sa vie et bien qu'il ne soit pas croyant, le mentaliste eut envie de faire une chose qu'il n'aurait jamais pensé faire un jour... Il quitta la chambre de sa bien aimée, la laissant avec les trois agents, et se rendit, d'un pas assuré, jusqu'à la chapelle de l'hôpital... Il poussa doucement la double porte et alla s'agenouiller sur les marches qui menaient à l'autel... Il joignit ses mains et leva les yeux en direction du grand crucifix... Il ne connaissait aucune prière officielle alors il décida de laisser simplement parler son coeur...
- " Hum... " se racla-t-il la gorge. " J'ignore si vous m'entendez... A vrai dire, je dois avouer que j'ai toujours douté de votre existence... Mais si on en croit vos nombreux adeptes, si on vous prie en y mettant tout son coeur, vous seriez capable de faire des miracles... commença-t-il les yeux rouges et humides. Alors, moi Patrick Jane, je vous demande, non, je vous implore de sauver Teresa Lisbon... C'est une femme incroyable qui ne mérite pas ce qui lui arrive... Elle a tant fait pour moi... Grace à elle, je suis devenu un autre homme... Un homme meilleur... Elle m'a redonné un sens à ma vie... M'a apprit à vivre avec la souffrance de la mort de ma femme et de ma fille, tuées par le monstre qui est également responsable de son état... Beaucoup de gens seraient très peinés par sa disparition... Et moi... Moi je ne peux pas imaginer ma vie sans elle... Alors si... Je ne sais pas comment çà marche mais... Si il faut échanger sa vie contre une autre... Vous pouvez prendre la mienne... Prenez-moi à sa place... Mais je vous en supplie, sauvez-la.......... Sauvez-la.......... Sauvez-la............ " termina-t-il avant de fondre en larmes.
Pendant ce temps-là, Cho, Van Pelt et Rigsby, prirent le relais du mentaliste et parlèrent à leur patronne, espérant qu'elle les entende et revienne parmi eux... Ils avaient beau avoir entendu ce qu'avait dit le médecin, ils ne pouvaient se résoudre à l'accepter... Ce fut Grace qui commença la première à s'adresser à elle... Elle vint s'asseoir sur le bord du lit, près de la jeune femme et se lança d'une voix à la fois douce et tremblante...
- " Patron... Je suis sûre que vous pouvez m'entendre... Vous êtes une femme forte et vous pouvez lutter contre cette force invisible qui vous appelle et vous éloigne de nous à chaque seconde... Battez-vous... Battez-vous pour l'équipe... Pour vos frères... Et surtout pour Jane... Si après avoir perdu sa femme et sa fille il devait aussi vous perdre, je crains qu'il ne fasse une grosse bêtise... Revenez... Réveillez-vous Teresa... Réveillez-vous... Vous ne pouvez pas partir comme çà... C'est pas possible..... "
Ses sanglots de plus en plus forts, l'empêchèrent de poursuivre plus avant... Elle céda donc sa place à l'agent Rigsby... Il s'installa à son tour à côté de Lisbon, bouleversé de la voir dans un tel état... Lui, le grand costaud se sentait impuissant et ça le rendait fou. Il aurait tellement voulu pouvoir faire quelque chose pour aider sa patronne à s'en sortir... Il se racla la gorge et prit une profonde inspiration avant de commencer à lui parler...
- " Vous êtes le meilleur patron qu'on puisse rêver d'avoir... Travailler avec vous est un vrai bonheur... Patron, vous ne pouvez pas nous laissez... On a trop besoin de vous... Qui va modérer Jane si vous n'êtes plus là ? Vous êtes la seule à savoir le contrôler... Si Pattridges n'était pas mort en tombant du balcon, je vous jure que je l'aurais tué de mes propres mains pour ce qu'il vous a fait... J'espère qu'il brûle en enfer à l'heure où je vous parle... Réveillez-vous patron... Revenez parmi nous... " termina-t-il avant de se lever et d'aller rejoindre Van Pelt pour la consoler...
Cho s'approcha alors du lit de l'agent Lisbon mais resta debout. L'asiatique n'aimait pas montrer ses sentiments et tentait par tous les moyens de cacher les émotions qu'il ressentait... Il était empreint de tristesse mais également fou de rage de n'avoir pas pu rattraper John le Rouge à temps pour pouvoir lui faire payer ce qu'il avait fait à sa patronne... Au lieu de ça, il n'avait pu que le regarder tomber bêtement du balcon et aller s'écraser au sol... Et sa mort ne le soulageait même pas... Il avait le coeur lourd... Tellement lourd... Il regarda la jeune femme l'air affligé avant de lui adresser quelques mots...
- " Patron, vous vous souvenez de cette affaire sur laquelle Laroche m'avait nommé chef de l'équipe à votre place ? Je ne me suis jamais senti aussi bien et aussi mal en même temps... Je me sentais bien parce que ce rôle de leader me plaisait mais je me suis senti tellement coupable de prendre votre place... Le chef c'est vous et personne d'autre... Alors vous ne devez pas abandonner... Vous devez vous accrocher de toutes vos forces à la vie... On a besoin de vous... Jane a besoin de vous... Il ne s'en remettra pas si vous nous quittez... Revenez patron... "
L'émotion à peine visible dans ses yeux, il retourna s'adosser au mur de la chambre, à côté de la chaise où étaient installés Grace et Rigsby. Alors qu'ils échangeaient un regard dépité, la porte s'ouvrit sur le mentaliste qui retourna au chevet de Lisbon. Il avait les traits tirés et le teint blafard. Il s'approcha doucement du visage de la jolie brunette et déposa un baiser sur son front avant de lui caresser tendrement la joue. Il resta silencieux jusqu'à l'heure de fin des visites où il insista pour qu'on lui installe un lit à côté de la jeune femme afin qu'il puisse rester avec elle nuits et jours. Le médecin n'eut d'autre choix que d'accéder à sa requête tant il se montra insistant. Les trois agents quittèrent donc l'hôpital sans lui.
Invité- Invité
Re: QUAND UN SOUVENIR DEVIENT CAUCHEMAR (spoiler saison 5)^
Cela fait quelques chapitres que je ne commente pas Mais j'aime toujours autant ta fic !
Toute l'équipe qui veut qu'elle se réveille, c'est trop
Ne la fait pas mourir, s'il te plait (Et si Jane pouvait rester en vie aussi )
Hâte de voir ce que tu nous réserve
Toute l'équipe qui veut qu'elle se réveille, c'est trop
Ne la fait pas mourir, s'il te plait (Et si Jane pouvait rester en vie aussi )
Hâte de voir ce que tu nous réserve
Flora!- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Loisirs : Lire des fic's, théatre...
Localisation : Sur mon petit nuage...
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