Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)

Coucou les amis, après être restée plus de 8 mois sans écrire, j'ai le plaisir de vous proposer une nouvelle fic, travaillée en collaboration avec deux collaboratrices (j'en parle un peu après)

-Genre :  principalement, avec une pincée d'humour mais surtout du  (pour contenter les jisbonneuses)

-Personnages : Lisbon principalement, Jane, Cho, Rigsby, Van Pelt et  

-Résumé: Lisbon reçoit un message de John le rouge, l'invitant dans un centre commercial. Son but? devenir ami avec elle. Ira-t-elle ou pas? Fic écrit en POV Lisbon, avec de temps à autre, un POV Jane ou un POV extérieur.

Voici déjà pour débuter, le prologue pour vous mettre l'eau à la bouche. Il est court, je sais, mais promis, le reste sera plus long.

Autre information: comme dit au début, cette fic n'est pas écrite que par moi.
Le début a été écrit en collaboration avec MaTessaJane uniquement sur le prologue et le chapitre 1 (Merci à toi ma belle pour ton aide, promis on remettra ça si tu le veux).
Toute la suite est travaillée avec Lisbon.Jane (Pareil, je te remercie pour ton aide et tes idées de fous que j'adore )

Pour terminer, je dédicace cette fic à deux amies qui me sont très chères. (Je pense que vous vous reconnaitrez, mes puces) Je sais qu'elles sont fans de Lisbon, et donc voilà. Gros bisou à vous deux.

Bonne lecture à tous, en espérant que vous aimerez.

Loélia et Lisbon.Jane (+MaTessaJane bien entendu)

SOMMAIRE

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16

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PROLOGUE

Dix ans! Cela faisait à présent près de dix ans que je connaissais Patrick Jane. Et jamais je ne l'avais vu autrement que préoccupé. John le rouge! Voila celui qui le hantait depuis tant d'années. Bien sur, l'équipe et moi-même avions tout fait pour le coincer mais rien à faire. Il était bien plus fort et intelligent que nous ne le pensions, cela je l′avais bien vite remarqué.. Mais j'en avais tellement assez de le voir si mal que je voulais à nouveau tenter de le pincer une bonne fois pour toutes! Afin de lui faire payer tout le mal qu'il avait fait à sa famille ainsi qu'aux victimes! Je suis ainsi. Rien ne me changera. Je serais prête à donner ma vie pour ceux que j'aime, et dieu seul sait que Jane fait partie intégrante de ma vie. Pour lui, je ferais n'importe quoi pour qu'enfin il ait une vie tout à fait normale et bien meilleure. Et pour que cela arrive bel et bien, il ne me restait plus qu'à mettre au point un plan, mettre également au courant l'équipe et prier pour que cette fois-ci, il ne nous échappe plus! En tout cas, je croise les doigts pour que cela arrive.

A suivre....

 loelia is back!!!  
sympa cette idée de fic à 3 mains (devrais-je dire 6 d'ailleurs  )

C'est parti, on est plongé dans les pensées de LIsbon, et effectivement on sait tous combien Jane fait partie intégrante de sa vie. 
DU coup je suis curieuse de voir ce que vous nous réservez les filles! VLS...  

Ce début est très prometteur  . Une Lisbon qui n'en peut plus de voir Jane dépérir à courir derrière John le Rouge. Une Lisbon plus déterminée que jamais à en finir avec ce psychopathe de quelque manière que ce soit pour que son consultant soit enfin libéré de son emprise et recommence enfin à vivre et à être heureux.  Une très bonne entrée en matière.

loelia2007 a écrit:Voici déjà pour débuter, le prologue pour vous mettre l'eau à la bouche. Il est court, je sais, mais promis, le reste sera plus long.  

Je te rassure, un prologue n'a pas besoin d'être long. Comme tu l'as dit, c'est pour nous mettre l'eau à la bouche. Tu prépare le terrain, tu nous mets dans l'ambiance et on attend plus qu'une chose : la suite   .

VLS VLS VLS

Nous tenions avant toute chose à vous remercier pour vos visites et vos commentaires qui nous font à toutes trois plaisir (je parle au nom de mes deux collaboratrices)

Étant donné que le prologue posté hier était très court, je vous fait cadeau d'un premier chapitre. Je posterai ensuite à chaque fois qu'un chapitre est terminé.

Nous espérons comme d'habitude que cela vous plaira. Vos remarques et vos commentaires nous aident énormément à nous améliorer.

Bonne lecture  

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CHAPITRE 1

Assise à mon bureau, voilà trois longues heures que je me prends la tête sur ce foutu rapport que je dois rendre le plus vite possible à mon boss. A vrai dire, j'en ai tellement marre que j'envoie valser illico le stylo que je tenais en main. Puis, l'envie de me dégourdir les jambes étant la plus forte, je finis par me lever de ma chaise après avoir pris soin d′enregistrer le rapport, puis je pars dans l'open space. Tout le monde est parti depuis belle lurette, même Jane est pour une fois rentré chez lui. Parfait! Le calme régnant dans les locaux me fera beaucoup de bien. Je me dirige vers la cuisine et me prépare un café, tout en regardant l'heure. Déjà 5H20! Dieu que le temps passe trop vite. Trop tard pour rentrer chez moi. Autant profiter de ce silence bienfaisant pour terminer une bonne fois pour toute ce rapport. Ma tasse dans les mains, je retourne dans mon bureau, reprends place dans mon fauteuil comme il y a quelques minutes et prend une gorgée du liquide chaud qui me sert à tenir éveillée et qui me réconforte.

Un peu plus tard, ma boisson terminée, j'ouvre une fenêtre internet sur mon ordinateur et consulte mes courriers électroniques. L'un d'entre eux attire irrémédiablement mon regard. Ce mail n'est pas signé mais l'objet est assez étrange. La curiosité étant la plus forte, j'ouvre le message.

«Bien le bonjour, Agent Lisbon,
Vous devez certainement vous demander pourquoi je vous envoie ce message. La raison en est toute simple, j'aimerais simplement vous rencontrer afin de discuter avec vous. Je sens que vous et moi pourrions nous entendre, je le sens et je sais que cela pourrait fonctionner. Je vous donne donc rendez-vous au East West Commercial Real Estate, à l'Est de Sacramento, vers 19h. Venez-y seule! Je viendrai à votre rencontre. Votre ami qui vous veut du bien, John le rouge.»

Incrédulité et stupeur! Voila les deux sensations que je ressentis en cet instant. John le rouge lui-même qui m'envoie un message... Pour qu'on devienne ami! Mais bien sur !!Le voila mon plan! Il était tout trouvé! Je ne pensais pas dire ça un jour mais merci pour ce message au combien providentiel! Bien entendu, je vais accepter cette offre! John le rouge, tu es à moi! Tu ne m'échapperas pas! Ah ça non! Les mains tremblante, je pose la tasse sur le bureau et m′empresse de lui répondre. Un ton amical et le tour est joué. Attention, n′allez pas croire que je veuille être de son côté... Non, il en est hors de question! Je ne suis pas folle à ce point. La santé psychologique de Jane est en jeu, je me dois de tout faire pour cela. Voilà, le message est envoyé. Je l′imprime pour le montrer à l′équipe, afin de mettre en place mon plan. Hey, c'est qu'il y en a là-dedans, n'empêche. Hé oui, on peut être femme et avoir néanmoins de superbes idées.

Une demi heure plus tard, Cho pénétra dans l′open space, son air toujours aussi impassible. Il fut suivi peu de temps après par Rigsby et Van Pelt qui rirent aux éclats. Tout ce beau monde prit immédiatement place chacun à son poste pour commencer leur boulot. Voilà une équipe du tonnerre, pas besoin de leur dire quoi que ce soit, ils savent d'office ce qu'il y a à faire. Je me dis que des fois, je suis une chef en or, sans vouloir me prendre de haut.

Bref, je me mets dans un coin de mon bureau, près de la fenêtre et j'observe pendant un instant mes agents, lorsque soudain, le courrier de John le rouge me revint en mémoire. Je le sortis de ma poche et le relis encore et encore, n'arrivant pas encore à y croire. J'essaye de toutes mes forces de me l’encrer en tête et d'en retenir chaque mot. Puis, mes jambes commençant à s’ankyloser, je fais volte face, termine mon café d’une traite comme si c’était un alcool fort et tente par la même occasion de trouver du courage. Je me dirige finalement vers la porte de mon bureau pour en sortir et me rends d’un pas que je voulais pressant et assuré vers l’open space pour faire part à mes collègues de mon plan. D'un seul et unique geste, je convie l'équipe à la table de réunion au fond de la pièce. Tous se lèvent alors d'un même geste et allèrent s'asseoir, tels des élèves obéissants. Là encore, parfait! A croire que je les ai bien dressés. Je me poste donc devant eux, les regarde tour à tour puis, avant même d’ouvrir la bouche pour faire le topo, mon regard se pose automatiquement sur le fauteuil où Jane à l’habitude de s’y reposer, Je fût soulagée de voir qu’il n’était pas présent. Ouf, ça tombe bien. Je me voyais mal lui expliquer tout par le détail, déjà que je tiens à le laisser en dehors de tout cela. Son absence est pour moi une délivrance, moi qui stressait comme une dingue depuis la matinée, en m'imaginant toutes sortes de scénarios. Bon, fini les rêveries, mettons-nous au boulot et sourions.

Lisbon: Bonjour tout le monde. Si je vous ai tous réunis ici c'est parce que j’ai à vous parler d’une affaire importante. Avant toute chose, je souhaiterais votre plus grande discrétion à ce sujet. Tout ce que je vais vous dire doit strictement rester entre nous et quand je dis entre nous, je parle de vous deux les garçons et toi Van Pelt. Dit-elle en les montrant du doigt. Jane ne doit surtout pas être mis au courant. Est-ce que je peux vous faire confiance ?

Les trois concernés s’échangèrent des regards interrogateurs et firent tous simultanément un signe de tête pour me donner une réponse positive. Van Pelt hésita juste quelques instants et finit tout de même par me demander quelque chose tout en vérifiant les alentours au cas où Jane serait de retour

Van Pelt: Pourquoi ne peut-on pas en parler à Jane, sans indiscrétion ?
Lisbon: (soupirant) Il s’agit d’un plan pour arrêter John le rouge, voilà la raison. Mon but est de le coincer une bonne fois pour toute. Vous savez comme moi que si Jane l’apprenais de quelque manière que ce soit, il ne se contentera pas de lui passer les menottes... Sans compter qu’il est si impulsif qu’il pourrait se la jouer personnel et nous faire une sale blague… J’ai confiance en lui même si j’ai mis beaucoup de temps à lui faire confiance, là n'est pas la question, mais je veux être sur qu’il ne fera pas de bêtise. John le Rouge est son obsession première et je sais que le sujet est terriblement délicat puisque ça lui arrive de ne pas savoir se contrôler. J’aimerais que Jane puisse enfin vivre une vie tranquille et qu'il arrête de culpabiliser pour la mort de sa femme et de sa fille. Il mérite de recommencer à vivre normalement. Je sais bien que derrière son sourire, il y a une grande tristesse.

Sur ce, je me retourne une fois de plus pour m’assurer de ne pas être écoutée et je les emmène tous dans mon bureau en prenant soin de refermer la porte à clé derrière moi.

Cho: Ne vous inquiétez pas, Patron. Jane est sorti déjeuner dans un nouveau restaurant et il a prit sa voiture. Il n’est pas prêt de rentrer.
Lisbon: Très bien! Ça devrait nous laisser le temps de discuter de mon projet.

Je me dirige vers mon bureau et je leur donne à chacun une copie du message de John le rouge. Ceux-ci se jettent à nouveau des regards d’incompréhension et Rigsby me dit finalement
 
Rigsby: Est-ce que vous comptez vraiment y aller seule ?
Lisbon : Si on veut pouvoir l’arrêter, il le faut! Il a toujours eu une longueur d’avance sur nous. Je pense que s'il découvre qu'on tente de le duper, il ne va pas apprécier.
Cho: Ce n’est pas prudent, patron !
Van Pelt : Je suis désolée, mais je suis d’accord avec eux patron. Et si il s’en prenait à vous? Y avez-vous pensé?
Lisbon: Je ne pense pas que ce soit là son véritable but. Jusqu’à preuve du contraire, il ne prévient pas ses victimes puisqu’il aime voir la peur dans leur regard. Et puis, je sais me défendre tout de même!
 
Cho et Rigsby s’échangent un regard emprunt d'inquiétude alors que Grace, elle, garde les yeux baissés, ne sachant visiblement plus trop quoi dire, j’imagine.
 
Lisbon : Je compte sur vous, les gars. Vous saurez où me trouver en cas de problème. Cependant, je vous demanderais de ne pas me suivre et de ne surtout pas me faire porter de mouchard. Il le découvrirait j’en suis sur. Vous avez confiance en moi non ? Répondez-moi franchement.
 Cho: Bien sur patron, mais nous sommes tout de même tous inquiet à votre sujet. C’est tout de même de John le rouge qu’on parle…
Lisbon: Je ne prendrai aucun risque, Cho. Je ne tiens pas à figurer sur son tableau de chasse. Et puis, j’aimerais entendre ce qu’il a à me dire. Qui sait, peut-être que je pourrais même découvrir qui il est réellement?

Je repris mon souffle et profita de voir quel effet je donnais. Tous sans exception avait une tête de déterré, l'incrédulité se lisait sur leur visage. Moi, Teresa Lisbon, j'allais bel et bien rencontrer ce tueur, j'allais me jouer de lui, jouer la comédie... Rien qu'à cette pensée, je sentais mon cœur battre la chamade. J'allais prouver à tous que je m'en sortirais, même si je suis une femme et que je suis petite. Je n'ai besoin de personne pour m'aider. Je repris contenance, consciente d'être une fois encore partie en pleine rêverie, et repris de plus belle.

Lisbon: Encore une fois, j’insiste sur le fait que Jane ne doit absolument rien savoir.

En quelques pas et quelques mouvements rapides, je récupère les feuilles que je leur avais donnés et les passe dans la déchiqueteuse pour être certaine que personne ne pourrait les lires. Prenant ensuite appui sur mon bureau, je leur jette à chacun un regard furtif et je répète une nouvelle fois:

Lisbon: Gardez cette affaire pour vous, n’en parlez qu’entre vous et surtout, ayez l’air aussi naturels que possible. N’oubliez pas que Jane voit directement quand quelqu’un ment et qu'il vous connaît aussi bien que moi à présent, donc restez sur vos gardes. C'est très important.
 Van Pelt, Rigsby et Cho: Bien patron !

Sur ce, mes trois subordonnés reprirent le chemin de leur bureau respectif sans un mot, et se remirent au travail comme si jamais rien de tout cela ne s'était passé. je soupire en refermant la porte derrière Cho tout en me demandant comment j'allais faire pour le retrouver dans cette foule ce soir et surtout, comment m’arranger pour que Jane ne sache pas me suivre, étant donné qu’il était toujours là où on ne l’attendait pas. Ce type était étonnant mais aussi terriblement chiant quand il s'y mettait. Vrai, un de ces jours, il allait finir par me rendre complétement marteau. Vous riez mais ce jour pourrait bien arriver bien plus vite que vous ne vous l'imaginez!

A suivre...

Voila un premier chapitre très intéressant  .

«Bien le bonjour, Agent Lisbon,
Vous devez certainement vous demander pourquoi je vous envoie ce message. La raison en est toute simple, j'aimerais simplement vous rencontrer afin de discuter avec vous. Je sens que vous et moi pourrions nous entendre, je le sens et je sais que cela pourrait fonctionner. Je vous donne donc rendez-vous au East West Commercial Real Estate, à l'Est de Sacramento, vers 19h. Venez-y seule! Je viendrai à votre rencontre. Votre ami qui vous veut du bien, John le rouge.»

Un mail de John le Rouge. La demande d'une rencontre. La fameuse " rencontre au sommet " . Le message est à la fois intriguant et inquiétant. C'est quand même John le Rouge qui donne rendez-vous à Lisbon. On est en droit de se demander si il n'y a pas un coup fourré en préparation.

Tous se lèvent alors d'un même geste et allèrent s'asseoir, tels des élèves obéissants. Là encore, parfait! A croire que je les ai bien dressés.

Chacun a sa vision des personnages de Mentalist mais personnellement je n'imagine pas Lisbon parler de cette façon de son équipe. Enfin, c'est ma façon de voir les choses.

J’aimerais que Jane puisse enfin vivre une vie tranquille et qu'il arrête de culpabiliser pour la mort de sa femme et de sa fille. Il mérite de recommencer à vivre normalement. Je sais bien que derrière son sourire, il y a une grande tristesse.

C'est touchant de voir à quel point Lisbon s'inquiète pour Jane et est donc prête à déplacer des montagnes pour qu'il fasse enfin table rase du passé et réapprenne enfin à être heureux.

Rigsby: Est-ce que vous comptez vraiment y aller seule ?
Lisbon : Si on veut pouvoir l’arrêter, il le faut! Il a toujours eu une longueur d’avance sur nous. Je pense que s'il découvre qu'on tente de le duper, il ne va pas apprécier.
Cho: Ce n’est pas prudent, patron !
Van Pelt : Je suis désolée, mais je suis d’accord avec eux patron. Et si il s’en prenait à vous? Y avez-vous pensé?
Lisbon: Je ne pense pas que ce soit là son véritable but. Jusqu’à preuve du contraire, il ne prévient pas ses victimes puisqu’il aime voir la peur dans leur regard. Et puis, je sais me défendre tout de même!

Encore un passage touchant. Cho , Van Pelt et Rigsby sont très inquiets à l'idée d'envoyer Lisbon toute seule au rendez-vous de John le Rouge. On les reconnait bien là. Ils sont plus qu'une simple équipe, ils forment une famille et qui ne s'inquièterait pas pour sa famille ?

Lisbon: Encore une fois, j’insiste sur le fait que Jane ne doit absolument rien savoir.

Comme si il était possible de cacher quoi que ce soit à Jane lol . J'attends avec impatience de voir si ils vont parvenir à garder le secret , mais je doute.

Vous riez mais ce jour pourrait bien arriver bien plus vite que vous ne vous l'imaginez!

C'est une bonne idée que Lisbon s'adresse au lecteur de temps à autre.

Une dernière chose : VLS !

Déjà rien que le prologue m' a donner envie de lire la suite, les pensées de Lisbon sont bien transmise, c' est simple à lire j' aime, bon elle va rejoindre RedJohn, seul, ne sachant pas pourquoi, je sens bien le coup fourer arriver la.

J' ai bien envie de lire la suite, le rendez-vous m' intrigue après j' attend de voir ce qu' il se passera !

loelia2007 a écrit: Je suis ainsi. Rien ne me changera. Je serais prête à donner ma vie pour ceux que j'aime, et dieu seul sait que Jane fait partie intégrante de ma vie.

J' adore ce passage ! Considérer Jane comme une petit de sa vie, est une chose qu' elle n' admettra jamais de vive voix, mais qu' elle doit certenement penser !


Bref VLS !

Merci pour vos commentaires  je suis contente que ça vous plaise  

lisbon.jane a écrit:Merci pour vos commentaires  je suis contente que ça vous plaise  

Pareil qu'elle   

Je suppose qu'il faudrait que je rattrape mon retard côté Fanfictions de ce forum, alors c'est ce que je fais !
Je dois dire que j'ai toujours eu un peu de mal avec les fictions écrites entièrement à la première personne du singulier. Pour un OS, ce n'est pas dérangeant, mais pour une fiction c'est différent.

Et pourtant, je ne retrouve pas ce problème ici. Je m'y suis tout de suite faite !  

L'histoire est originale est intéressante : John le Rouge donnant rendez-vous à Lisbon ! Je n'avais jamais vu John le Rouge essayant de contacter Lisbon de cette façon, et ça me plait. Déjà, le fait qu'il prétexte un souhait d'amitié, même si je n'y crois pas du tout. Je vois plutôt ça comme une manière pour lui d'attirer Lisbon dans ses griffes. Après, va savoir ce qu'il voudra faire d'elle ! L'enlever, ou essayer de la convertir pour la retourner contre Jane ? Je pencherai pour la deuxième hypothèse, car tout le monde sait que la meilleure arme contre Jane est sa partenaire !

Bref, je ne vais pas m'éterniser sur une analyse complète, je suis sur mon téléphone ! Mais sache que j'aime beaucoup ce début, et je vais essayer de suivre régulièrement !  

Bravo, et vivement la suite !  

Coucou à tous, alors déjà merci à tous pour vos commentaires qui nous font comme toujours super plaisir.

Voici le chapitre 2, qui est un peu plus court. Vous y trouverez certaines réponses à vos questions.

Bonne lecture à tous
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Chapitre 2

Exténuée par la longue nuit blanche que je viens de vivre, je retourne m'installer dans mon canapé, bien décidée à me reposer un peu avant cette fameuse rencontre qui, je dois bien l'avouer, m'angoisse au plus haut point. Et si Van Pelt avait raison? Et s'il me tuait? Qu'allait-on bien dire à Jane? Car il faudrait tôt ou tard lui avouer notre plan. Toutes ces questions me taraudaient inlassablement, mais j'en fis fi et m'octroya aussitôt un bon petit somme en me convaincant mainte et mainte fois que j'allais réussir. Il le fallait. Pour Jane, je devais y parvenir.

18h45: Je me trouve dans mon SUV, direction l’est de Sacramento. Je sens le stress monter crescendo en moi. Les yeux rivés sur la route, mes ongles s'encrent dans le volant tellement je le serre. Finalement, je n’aurai pas vu Jane de la journée. J’ai prétexté avoir un mort dans la famille pour pouvoir lui justifier mon absence. En même temps, que pouvais-je faire d'autre? Mentir était la meilleure des solutions pour le préserver de tout cela.

19h00: La route défile, interminable. A ce train-là, je serai arrivée à destination d’ici dix à quinze minutes. Je cherche la motivation pour affronter le pire sérial killer que j’aie connu de toute ma carrière. Et en même temps, je pense à Jane, à tout ce qu'on a vécu durant ces années. En cet instant précis, je n’ose même pas imaginer sa réaction lorsqu'il apprendra de vive voix que l’on a enfin arrêté John le rouge sans l’avoir informé de cette affaire. Il sera probablement, voire certainement fou de rage contre moi. Un frisson me parcourt le dos alors que je me gare dans le parking situé dans le sous-sol du centre commercial. Ça y est, j'y suis. J’inspire un bon coup avant d'ouvrir la portière. Allez, il faut que j’y aille, il n'y a pas d'avance. De toute façon, c'est trop tard pour faire machine arrière. J'y suis, je donne le meilleur de moi-même en faisant fièrement face à cet homme et en montrant tout mon courage. Ne pas lui montrer sa peur, surtout pas! Cela pourrait à coup sûr signer ton arrêt de mort. Ne pas oublier toutes ces consignes personnelles et tout ira bien. Nettement plus rassurée par cette perspective, je pris l’ascenseur pleine d'assurance, monta au premier étage, m’installa à une des nombreuses tables et commanda enfin un café. En me plaçant ici, je serai à vue et pourrai ainsi voir l’étage supérieur d’où je suis. John le rouge, tu peux venir! Je suis à toi... Je t'attends de pieds ferme, enfoiré!

Quelques minutes plus tard, une serveuse m’apporte mon café que je m’empresse de porter à mes lèvres. Et flûte!! En buvant une première gorgée, je fis la grimace. Bon sang, c’était bouillant !! Toute déconfite, je le repose devant moi, bien décidée à le laisser refroidir, et vérifie que mon portable est sur silencieux, au cas où. Je le pose ensuite devant moi et observe du coin de l’œil les gens autour de moi. Un groupe d’enfants est littéralement prostré devant une boutique de bonbons. Pas mal de mères, probablement épuisées par leur journée de travail, se promènent avec leur caddie de supermarché surchargé. Il y a également beaucoup d’hommes d’affaires qui se baladent, portable et attaché case à la main, marchant d’un pas pressant dans les allées du centre commercial. Comment vais-je arriver à le reconnaître dans cette foule ? Je suppose qu’il ne tentera rien contre moi avec tout ce monde, il serait vite arrêté par quelqu’un ou bien encore filmé par une caméra. Je baisse les yeux vers mon café et le reporte une nouvelle fois à mes lèvres. C’est à ce moment-là que je vois une main portant un gant blanc apparaître à quelques centimètres de mon visage, avec un ballon gonflé à l’hélium au bout des doigts. Je ne put retenir un mouvement de recul et manque de pot, je renverse du café bouillant sur moi. « Et merde !! » j’attrape vite fait la serviette qui se trouvait à coté de mon café et tente vainement d’essuyer cette fichu tache de café sur mon chemisier blanc. La poisse! Je relève ensuite les yeux vers la raison de ma frayeur et découvre un clown avec ce sourire stupide collé au visage, la main toujours tendue vers moi avec son ballon  débile. Je le regarde dans les yeux, en me demandant ce qu'il me voulait bien. Non mais c'est vrai quoi! Pourquoi ce clown me colle-t-il aux basques alors que je suis en mission? Il n'y a qu'à moi que des choses pareilles arrivent. Pour faire bonne figure, je lui adresse un petit sourire mais je suis certaine que je dois avoir l'air cruche. Surtout, ne pas faillir. Rester naturelle... Et ne pas rougir...

Clown: Oh, pardonnez-moi. Je ne voulais pas vous faire peur ! Je voulais juste vous faire un petit cadeau... Vous aviez l’air si triste…
Lisbon : (prise de cours) C’est bien gentil, mais vous feriez sûrement un enfant heureux avec ce ballon…

Le clown se pencha vers moi et me susurra quelque chose à l’oreille 

Clown: Je pensais vous faire un joli cadeau pour débuter notre amitié, jolie Teresa… Acceptez-le comme tel, cela me ferait plaisir.
Lisbon (ne se doutant de rien): Bon d'accord, si vous y tenez...

Je pris le ballon des mains du clown tout en gardant un visage aussi gai que possible.


A suivre...

Un clown. Qui aurait pu imaginer un seul instant que John le rouge se déguiserait ainsi ? Et Lisbon qui n'a rien capté . Pourtant , moi j'ai immédiatement compris que c'était lui. Un chapitre sympa. VLS  

Merci pour ton commentaire Mimi44230  

Donc pour ce deuxième chapitre :

J' aime déjà bien le fais que ça se passe dans un centre commercial ! (référence au 3x24 ? )

Ensuite pour ce clown, alors jusqu' à ce qu' il dise son prénom, je ne m' en serais pas douter ^^ Lisbon ne va rien remarquer ?

Jane est un peu mit de côté, on va le revoir à un moment crucial ou il ne fera que très peu partie de la fiction?
Mais j' aime bien comment Lisbon pense à lui, même sans l' avoir vu depuis le début !

Ensuite j' aurais bien aimer plus de détails sur les sentiments de peur, de stress qui se passe sur la route, dans sa voiture.. Mais dans l' ensemble un bon chapitre, hâte de voir la suite  !

Je découvre cette fic un peu tard...  

Toute une fic en POV Lisbon...Je ne suis pas une grande adepte du POV Lisbon mais là, je dois dire qu'il est parfaitement bien maitrisé !   On arrive à sentir toutes les émotions de Lisbon dans vos lignes et c'est ce que j'aime !

L'idée d'une rencontre entre notre bon   et Lisbon...C'est original ! Mais une question me turlupine...Comment Jane réagira t-il ? Il va être furieux et risque de vite péter les plombs...

Un clown... J'y aurais jamais pensé !  C'est très original, comme l'ensemble de la fiction.

J'attends la suite, avec impatience, dans l'espoir de répondre aux questions qui se sont insinuaient en moi à l'instant où j'ai commencé à lire cette fic' !

Je reconnais bien la, votre plume, à toutes les 3 ! MaTessaJane, lisbon.jane et toi, Loelia, qu'on avait pas vu depuis un petit moment, ce trio fait vraiment plaisir à lire !  

Bref, je vais suivre attentivement cette petite merveille !  
Bravo les filles !   

Coucou, voila la suite tant attendue Bonne lecture
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Chapitre 3

Un bien curieux carton blanc était accroché au cordon. Je le pris, le déplia et là... Le choc! Un smiley rouge sang souriant était dessiné sur l'envers. Je compris bien assez vite que cet homme était John le rouge, mais cela, je n'en montrait rien, en tout cas pas pour le moment. Faire croire à ce monstre que j'ignorais tout de sa véritable identité était de loin la meilleure solution. Je lui sourit de plus belle et lui envoya quelques niaiseries, histoire d'être crédible.

Lisbon: Oh un smiley! Comment saviez-vous que j'aimais les smileys?
Clown: Oh, Teresa, ne faites pas semblant, vous savez pertinemment qui je suis...
Lisbon: Non, je vous assure que je ne sais rien.

Et pour prouver mes dires, je fis l'idiote, autrement dit, je jouais les innocentes. Je devais certainement avoir l'air bête mais tant pis, qui ne tente rien n'a rien.

Clown: Vous ne savez pas qui je suis? Vraiment? Cela m'étonne de vous... Vous me connaissez bien, je dirais même très bien. Si je vous parle de Patrick Jane, cela éveille-t-il quelque chose en vous? Allez, un petit effort. Je sais que vous pouvez y arriver.

C'est pas vrai, il a marqué un point! Et comment je fais moi, à présent? Bon ben, pas le choix, va falloir que je me jette à l'eau... Pff on m'y reprendra à vouloir jouer les idiotes.

Lisbon: C'est bon, je sais qui vous êtes... Et je dois dire que je suis ravie de pouvoir enfin vous rencontrer, John le rouge... A propos, ce déguisement vous va à ravir.
John le rouge: Et bien voilà, vous voyez quand vous voulez... Vous pensiez m'attraper avec vos niaiseries à deux balles? Sachez, ma chère Teresa, que je suis bien plus intelligent que vous ne le pensez...
Lisbon: Je ne le sais que trop bien. Bon et sinon, qu'avez-vous à me dire? J'espère ne pas être venue pour rien.
John le rouge: Vous ne le savez pas? Pourtant, le message était bien clair....
Lisbon: Dites-le moi.
John le rouge: Bon, si vous insistez... Ce que j'aimerais, c'est une collaboration.
Lisbon: Une collaboration? Que voulez-vous dire par là?
John le rouge: Travaillez avec moi... On pourrait très bien s'entendre, tous les deux... Qu'en dites-vous?
Lisbon: Et si je refuse? Qu'allez-vous faire?
John le rouge: A vous de deviner, ma chère...
Lisbon: On n'a rien sans rien... Que me proposez-vous en échange, si jamais j'accepte votre offre?
John le rouge: Soyez certaine que je laisserai votre cher et tendre tranquille… pour l’instant en tout cas.
Lisbon (feignant l'innocente): De qui parlez vous donc? Je n'ai pas de mari et encore moins de compagnon, savez-vous.
John le rouge: Vous mentez très mal, chère Teresa, on a déjà du vous le dire.
Lisbon (résignée): Non, jamais....(elle réfléchit quelques secondes)...Bon...Très bien… Comme vous voulez.
John le rouge: Nous sommes donc… amis?

Je sentis d'un coup comme un haut le cœur en cet instant précis. Moi? Amie avec ce tueur? Ce violeur de femme? Ce monstre sans cœur? Cependant, c'est vrai, je n’avais pas d’autres choix que de lui répondre par la positive, malgré mon envie de dire le contraire. Il se pencha alors vers moi une nouvelle fois, me caressa la nuque, en retira au passage quelques mèches qui se trouvaient devant mon oreille droite et me dit, d'un ton mielleux qui me donnait encore plus l'envie de vomir

John le rouge: A très bientôt, ma jolie. Je reprendrai contact avec vous très prochainement.

A suivre

Wow wow wow STOP !  
Lisbon qui collabore avec RJ, c'est une blague?  

Bon sang...mais où est JANE ! Réagis, vite !  

Je vais attendre la suite pour voir où tout cela nous mène....

Coucou, voici une suite, celui-ci est un peu plus long :DBonne lecture. Merci également pour vos commentaires...
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Chapitre 4

Mes yeux se ferment en sentant son ignoble main sur mon cou. Je tente de toutes mes forces de rester calme et sereine. Lui montrer que je suis en réalité effrayée par lui ne ferait que lui laisser croire qu’il peut me manipuler davantage, et ça, je ne le souhaite en aucun cas. Quand mes yeux s’ouvrent à nouveau, je le cherche du regard et me rends compte qu’il s’est comme volatilisé. Je soupire de soulagement, ce type me rends vraiment très nerveuse. Je me laisse aller en arrière pour m’installer correctement sur ma chaise et termine mon café le plus vite que je peux pour pouvoir partir d’ici. J'avais un besoin pressant de me débarrasser de la crasse que cette vermine m'avait sûrement collé dans mon cou. Rien qu'à penser à ça, j'en attrape la chair de poule. Brrr!  La prochaine fois qu'il s'avise de me toucher, je lui tordrai la main jusqu'à ce qu'il demande pitié.

Il est à présent 21h30. Je sors pour la dernière fois de la journée - en tout cas je l’espère - pour me rendre chez moi, dans l’intention de prendre un bon bain relaxant et de pouvoir enfin  dormir, ou en tout cas tenter de me reposer un tant soit peu. . Il faut aussi dire que je suis restée éveillée toute la nuit précédente juste dans le but de finir ce maudit rapport. En passant la porte d’entrée, je dépose immédiatement ma veste sur le porte manteau. Mes clés, eux, sont négligemment jetées sur ma table de cuisine. Je sais, c'est une habitude que je dois absolument stopper. Il faut vraiment que j’aille me laver en vitesse, je me sens tellement souillée quand je pense que cet homme n'a ne serait-ce même qu'effleuré ma peau tout à l’heure.
 
22h15: Je sors de ma chambre après avoir enfin pu me laver. Je me sens déjà beaucoup mieux que tout à l'heure, même si ça ne me soulage pas vraiment de cette rude journée. Je descends les escaliers et me rends dans ma cuisine quand tout à coup, j’entends quelqu’un frapper à la porte. Instantanément, mon cœur se met à battre à vive allure dans ma poitrine. Qui aurait l'idée saugrenue de passer à une heure pareille? Est-ce que je dois prendre mon arme au cas où? Je me dirige donc vers la porte et regarde ensuite par le judas. Un juron que je ne citerai pas m'échappe malgré moi, et dans le même temps, mes joues commencent à rougir. Il ne manquait plus que ça. Je me façonne vite fait un visage souriant et ouvre la porte.
 
Lisbon: Jane? Que faites vous là? Il est tard, je m'apprêtais justement à aller me coucher.
Jane: Bonsoir Lisbon. Je suis juste passé pour voir comment vous alliez.
Lisbon (perdue): Je vais très bien, comme vous pouvez le constater. Pourquoi cette question?
Jane (étonné): Je pensais que vous auriez peut-être besoin de parler. Quand on perd un être cher, on à souvent énormément de peine…
 
Oh bon sang c’est juste! J’avais prétendu avoir un décès dans la famille pour justifier mon absence… Merde alors! J’espère juste qu’il ne va pas me poser trop de question. Je m’écarte de la porte sans un mot et lui fait signe d’entrer. Courage, Lisbon, tu dois rester calme. Ne rien transparaître de ce que tu viens de vivre. Je referme la porte doucement et me dirige donc vers le salon où Jane m’attends debout, droit comme un i au milieu de la pièce.
 
Lisbon: Est-ce vous voulez boire quelque chose?
Jane: Auriez-vous du thé?
Lisbon: Bien sur, Jane. D’ailleurs, je n’en achète que pour vous, puisque je n’aime pas ça. Installez-vous, je reviens vite.
 
Après avoir préparé le thé de Jane et une bière pour moi, je reviens m’asseoir à coté de lui dans le canapé et lui tends sa tasse fumante. Il me remercie en me souriant chaleureusement, hume un instant sa boisson odorante, en releva la tête et me dit enfin:
 
Jane: Alors, vous ne m’avez pas répondu. Comment vous sentez vous?
Lisbon: Ca va… Comme après un enterrement... Enfin que voulez-vous ? C’est la vie. Elle est ainsi faites.
Jane: Au fait,je ne vous ai pas demandé, qui était-ce exactement?
Lisbon: Hum, c’était un cousin éloigné… Joe… Joe Lisbon. Un homme d'exception si je peux m'exprimer ainsi.
 
Jane me regarda fixement l’espace d’un instant et se contenta de hausser les sourcils d’un air étonné avant de boire une gorgée de son thé. Je sens bien qu’il ne me croit pas vu sa réaction. il sait très bien que je ne suis pas sincère, mais tant pis! Il ne saura rien de ce projet, je m'en suis fait la promesse et je la tiendrai jusqu'au bout. Jane va m'en vouloir, je ne le sais que trop bien, mais il finira tôt ou tard par comprendre... Enfin... Je l'espère. Après un court instant de calme, voilà que mon folichon de consultant repris la parole, me faisant sursauter.
 
Jane (sur un ton calme): C’est étrange... J’ai regardé dans le journal à la rubrique nécrologique mais je n’ai vu aucun Lisbon dans la liste… Pourquoi me mentez-vous? Vous savez très bien que je vois quand vous n’êtes pas honnête.
 
Je le savais!! C’est presque impossible d’arriver à lui mentir! Oh, mais pourquoi a-t-il fallu qu’il passe ce soir pour me cuisiner!? Je ne peux que baisser la tête, l’air désolé, ne sachant plus trop quoi lui répondre… Je ne peux pas lui dire la vérité, et en même temps, je n’arrive pas à lui mentir. Si le Seigneur pouvait me venir en aide. Pitié! Quelqu'un peut me venir en aide? Cet homme va me rendre folle.
 
Jane: Soyez honnête avec moi, Lisbon. Ne cherchez pas à me trouver un autre mensonge. Vous savez quand même bien que vous pouvez tout me dire, n’est-ce pas? Vous avez confiance en moi?
 
Et le voilà qu’il me parle de confiance, comme s'il s'y connaissais... Tu parles... Ce n'est même pas un exemple à suivre concernant la confiance. Mais dans quel pétrin me suis-je mise encore? Je n’ai plus qu’à être à moitié honnête, je ne vois plus que ça pour m'en tirer. En espérant qu'il morde à l'hameçon.
 
Lisbon: Très bien... En fait, je n’avais pas de décès dans ma famille… J’avais rendez-vous avec un homme…
 Jane (déçu): Un médecin? Un dentiste? Un gynécologue?
Lisbon (choquée): JANE!!
Jane: Oui bon d’accord... Question indiscrète… Désolé. Est ce que je le connais?
Lisbon (soupirant): Non…
 
Il me fixa encore quelques secondes comme pour lire en moi. Je suppose qu'il essaie de voir si je mentais à nouveau ou pas. Ensuite, il termina sa tasse de thé en grimaçant et se leva.

Jane: J’espère juste que c’est un homme bien… Je vais vous laisser. Si vous avez envie de m’en parler, n’hésitez pas. Vous savez que je suis là pour vous. (Marchant vers la sortie) A demain Lisbon.
Lisbon: Ne vous en faites pas. C'est un homme bien, mais rassurez-vous, il ne se passera rien entre nous, si c'est de cela que vous avez peur.
Jane: Je vous jure que....
Lisbon (l'interrompant): Il ne se passera rien... Rentrez chez vous et reposez-vous. Vous me paraissez bien surmené. Bonsoir et tâchez d'être à l'heure demain.

Enfin, il repartit vers son cercueil roulant, rentra à l'intérieur, mit le contact et partit sans autre forme de procès. Je pouvais enfin souffler un bon coup. Sérieux, je pensais qu'il allait tout découvrir. Voilà le problème avec lui, on ne peut jamais lui cacher quoi que ce soit sans qu'il ne découvre tout. Je ne sais pas comment il fait mais en tout cas, je vais devoir me méfier de lui, dorénavant. C'est mon projet d'une vie qui est en jeu.

A suivre...

Coucou, désolée de ne pas avoir commenté le chapitre précédent mais je l'ai lu et je viens de lire celui là alors voici mes impressions . Mais avant toute chose, je crois que vous travailler à trois sur cette fic et que vous écrivez chacunes un chapitre à tour de rôle , c'est bien ça ? C'est très bien mais si je peux me permettre un petit bémol par rapport à ça , je dirais que si je devais travailler en collaboration, je préfèrerais qu'on partage nos idées et que ce soit la même personne qui les mette par écrit. Je m'explique en disant ça , en fait on a toutes un style différrent et là on voit clairement la différence entre chaque chapitre et je trouve, mais ça n'engage que moi hein   , que ça enlève de la fluidité entre les chapitres. A part ça , l'histoire est toujours aussi intéressante. J'étais sûre que Jane ne serait pas dupe et qu'il se rendrait vite compte du mensonge de Lisbon   . Reste à savoir si il va réussir à lui tirer les vers du nez en ce qui concerne ce mystérieux homme qu'elle à soit disant rencontré et qui est soit disant un homme bien, ce qu'il n'est pas du tout puisqu'il s'agit de John le Rouge. Et je sais pas si c'est une déformation de jisboneuse mais j'ai eu le sentiment que çà l'embettait un peu que Lisbon puisse voir un autre homme. Je me trompe ? Pour finir , je dirais VLS VLS VLS .

Concernant la collaboration à cet écrit, j'ai rajouté des informations sur ce sujet à la première page avant le sommaire, ainsi on évite les malentendus au sujet de MaTessaJane et Lisbon.Jane. Je vous remercie tous pour votre compréhension.

Hello tout le monde voila la suite

Bonne lecture
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Chapitre 5

Je regarde un instant le ciel étoilé en pensant à mes trois frères. En y repensant, ça fait un bon bout de temps que je ne les ai plus vus. Comment vont-ils? Il faudrait que je pense à y aller une fois. Et Annie? Dieu que cette gosse me manquait. Une chair de poule me fait frissonner, il faut que je rentre avant d'attraper la crève. Je vais dans le salon enlever la vaisselle sale que je reporte dans l'évier, me sors une tasse, me sert du café bien chaud et retourne ensuite dans le salon prendre la télécommande. Une fois la télé allumée, je zappe, zappe, et zappe encore. Rien de bien intéressant en somme. Chaque fois c'est pareil! Des rediffusions vu des centaines de fois, ou bien encore des conneries. En voilà assez! Je vais finir par résilier mon contrat si ça continue ainsi... Oui mais... et je fais quoi après? Du tricot? Très peu pour moi. De la lecture? Je crois que je lis déjà assez au boulot. Internet? Mouais pourquoi pas, mais il va falloir que j'achète un pc... une connexion Internet et.... Laisse tomber, ça vaut mieux. Heureusement, la fatigue, cette chère amie, est revenue me voir. Tant mieux! Je vais enfin pouvoir passer une très bonne nuit... Si toutefois les souvenirs de cette soirée ne m'assaillent pas.... Non, Teresa! En voilà assez! Faut que t'arrête de tout voir en noir, bon Dieu!

Après avoir éteint toutes les lumières au rez, je monte dans ma chambre, tire les rideaux, me couche dans mon lit tout en rabattant la couette et je ferme les yeux.... Pour les rouvrir au bout de cinq minutes. Décidément, ce n'était pas encore ce soir que j'allais pouvoir dormir du sommeil du juste. Je crois que je vais devoir arrêter la caféine le soir. Je reste donc ainsi des heures durant, à regarder le plafond, comme si celui-ci avait un intérêt particulier. Soudain, le téléphone sonna, me faisant à nouveau tressaillir. Dieu que je maudissais celui qui venait d'essayer de me tuer... J'ai failli passer à côté de la crise cardiaque! Le cœur battant à tout rompre, je me relève, prends mon portable et.... tombe des nues... Patrick Jane qui m'appelait... encore. Exaspérée, je soupire et décroche.

Jane: Coucou Lisbon.
Lisbon: Jane... Quelle surprise...
Jane: A votre voix, je devine que vous ne dormez pas....
Lisbon: On ne peut rien vous cacher... Que voulez-vous?
Jane: Et bien, comme moi non plus je ne trouve pas le sommeil...
Lisbon: C'est pas nouveau.
Jane: Et le sens de l'humour avec ça...
Lisbon (imperturbable): Poursuivez! Je n'ai pas que ça à faire!
Jane: J'étais allongé sur mon matelas lorsqu'une question me vint à l'esprit... Vous vous souvenez de cet homme dont vous m'avez parlé?

Oh non! Il va pas remettre ça? Pas ce soir! Que vais-je faire? Feindre d'être morte de fatigue? Au téléphone, il ne verra peut-être pas la différence... Bien que...

Jane: Vous êtes toujours là, Lisbon?

Oui, voilà ce que je vais faire... Il me foutra une paix royale comme ça! Oh, je sais ce que tu es en train de faire, Jane, mais ça ne prendra pas avec moi... J'ai bien plus d'un tour dans mon sac.

Jane: Allô? La terre appelle la lune, me recevez-vous?

Non mais vous entendez ça? Me prendre pour la lune.... On va lui répondre pour lui faire plaisir, tout en oubliant pas la voix ensommeillée... Mince... Moi qui suis super nulle pour jouer la comédie, c'est tout juste... Comment vais-je faire? Tant pis, tentons le tout pour le tout.

Jane: Lisbon? Qu'est-ce que vous marmonnez?
Lisbon: Oui... Pardon... Vous disiez?
Jane: Vous dormiez?
Lisbon: Mmmh... oui... debout.... Écoutez, vous êtes bien gentil de penser à moi mais je vais aller me coucher. Je tombe de fatigue.
Jane: Mais... Et ma question?
Lisbon: Vous me la poserez demain... (semblant de bâillement)... Bonne nuit, Jane.

Et paf! Le téléphone fut raccroché le plus brutalement possible.. Petit à petit, je sens la fatigue me gagner et, peu à peu, je me laisse bercer par les bras de Morphée.

Hello à tous, déjà merci pour vos visites Voici la suite. Bonne lecture.
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Chapitre 6

Le lendemain matin

Je n’ai finalement réussi à dormir que deux ou trois heures à peine cette nuit, cette histoire avec John le rouge commençant sérieusement à me rendre folle. Ne pas en parler à Jane malgré ses questions est quelque chose que je qualifierais de difficile, et le fait que je n’arrive pas à lui mentir comme je le voudrais n’est pas chose aisée.

Je suis en route vers la scène de crime, ce qui fait que je suis debout depuis 6h20 du matin. Comme j'ai énormément de mal à garder les yeux ouverts à cause de la fatigue accumulée durant ces derniers jours, je bois un café très fort, acheté dans un coffee shop sur la route . Mais bordel, ce qu'il était infecte! Même pas sucré et le goût, n'en parlons pas, je ne le sens même pas. Un vrai jus de chaussette ouais!
 
En me garant, quelques minutes plus tard, devant les quelques voitures de police déjà présentes, je peux apercevoir la Chevrolet Avalange de mes collègues ainsi que la DS de Jane, garée comme à son habitude de travers et bien sur dans le chemin. J’ouvre la portière de la voiture mais me rassoit en quatrième vitesse car je me rends compte que la voiture est en train de reculer toute seule! Quelle idiote! J’ai oublié de mettre le frein à main!! Voilà qui est fait, je sens que la journée va être longue, déjà parce qu’elle commence tôt et surtout parce que j’ai l’impression que je vais encore avoir droit aux sempiternelles questions de Jane. Comment vais-je faire pour tout lui cacher? Tout en arrivant à hauteur du corps, tout le monde relève les yeux vers moi presque simultanément. Qu’est-ce qui se passe? J’ai l’air si affreuse que ça? Van Pelt s'approche de moi et me tendit un café encore fumant. Tant mieux, il me permettra d'oublier l'horreur de tout à l'heure. Je le saisis à pleine main et dis d'une voix que je voulut enthousiaste.
 
Lisbon: Oh, il tombe à merveille ce café! Merci Grace.
Van Pelt: Patron... Est-ce que tout va bien? Vous semblez être…
Cho: On dirait que vous êtes passé dans une essoreuse…
 
Oh, quel beau compliment. Merci Cho. Alors que tout le monde avance de nouveau vers le shérif qui à trouvé le corps, je baisse les yeux et comprit alors mieux pourquoi Cho m’a avoué cela. Effectivement, ma chemise était toute froissée, les boutons fermés n'importe comment et mon pantalon, n'en parlons même pas! Il était tout bonnement recouvert de poussières, comme si j'avais passé une semaine dans un grenier. Super, j’ai l’air d’avoir passé la nuit à la belle étoile. Ca m'apprendra à vérifier mon reflet dans le miroir la prochaine fois. La fatigue est un bon prétexte, certes, mais tout de même.! Je me sens d'un coup toute bête, surtout qu'une chose pareille ne m'arrive pratiquement jamais, d'habitude.
 
Jane: Salut, Lisbon. Est-ce que tout va bien?
 
Oh bon sang! Toujours là sans prévenir, lui! Il m’a fait une de ces peurs!! J'ai failli avoir une attaque à cause de ce gamin de mes deux! Je lui fait face en lui souriant cyniquement.
 
Lisbon: Bonjour Jane. Oui, tout va bien. Pourquoi cette question?
Jane: Vous semblez éreintée! Avez-vous au moins bien dormi?
Lisbon: Je vous répète que je vais bien, Jane! Et arrêtez un peu avec vos questions débiles!
 
Sur ces mots, je tente de repartir le plus vite possible vers le cadavre ainsi que le shérif qui patientait toujours et qui discutait en attendant avec Bertram. Celui-ci, me reconnaissant, se retourne vers moi, l'air pas content du tout. Oups. Ce n'est pas bon signe... Lisbon, prépare-toi à recevoir un blâme.

Bertram: Il était temps, Lisbon! Vous êtes censée être la première à arriver sur la scène de crime, en temps normal! L'avez-vous oublié?
Lisbon: Je suis désolée, Monsieur. Cela ne se reproduira plus!
Bertram: (la regardant de haut en bas) Et la prochaine fois, essayez de ne pas porter les vêtements de la veille. Je sais que vous n'êtes pas censée plaire au cadavre, mais vous êtes supposée représenter notre service. En revenant au CBI, venez immédiatement dans mon bureau. Nous en rediscuterons.
 
Et sur cette belle leçon de moral, il salue tout le monde avant de rejoindre son véhicule. Comme je le disais tout à l’heure, ce n’est décidément pas mon jour!! Si je pouvais rester dans mon lit toute la journée, je l'aurais fait, croyez-moi. Mon regard se pose enfin vers le corps. Je suis horrifiée d’y découvrir une jeune femme à moitié nue, la gorge ouverte, l’abdomen en sang et les ongles de pieds vernis de son propre sang. Mais qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi a-t-il recommencé? D'emblée, je sens Van Pelt poser doucement sa main sur mon bras. Elle me murmure quelque chose à l’oreille:
 
Van Pelt: Je crois que c’est un message… directement adressé à vous, Patron.
Lisbon: Que voulez vous dire?
Van Pelt: Regardez-là bien... C’est évident que c’est John le rouge. Cela étant, ne vous arrêtez pas à ça, regardez plutôt le visage de la jeune femme. Ne vous rappelle-t-elle pas quelqu'un?
Lisbon: Van Pelt, je suis fatiguée et j'ai surtout horreur des devinettes! Venez-en aux faits s’il vous plaît!
Van Pelt: Brune, les yeux verts, le teint pâle… Elle correspond en tout point à votre propre profil.
 
Je baisse à nouveau les yeux vers la jeune femme étendue, inerte, devant moi. Force est de constater que Grace a raison. Elle me ressemble beaucoup. Est-ce un pur hasard ou l’a-t-il fait exprès? Curieux tout ça. Alors que j’allais lui répondre, mon téléphone se met subitement à sonner dans ma veste. Je le saisis et décroche sans attendre, sans même vérifier l'appelant.
 
Lisbon: Lisbon, j’écoute...
Voix: Bonjour, très chère amie… J'espère que vous allez bien.
 
A nouveau, un horrible et long frisson me parcourt le dos. C'est sa voix, je la reconnaîtrais n'importe où. Que me veut-il encore?
 
John le rouge: Prenez vos distances quelques instants, j’aimerais vous parler en privé.


A suivre...

Coucou, voici la suite et merci à ceux qui suivent pour vos visites.
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Chapitre 7

Sous le regard inquisiteur de Van Pelt, je me retire donc de plusieurs mètres, essayant de marcher le plus naturellement possible pour ne pas attirer les regards sur moi. En m’éloignant, je passe devant Jane qui a ce regard vide et dénué de sens. Il a probablement reconnu la signature du tueur. Le pauvre, il doit encore être en train de cogiter et de remuer le passé une fois de plus. Je laisse mon consultant à ses tristes rêverie et continue de m'éloigner. Une fois à distance raisonnable de tous mes collègues, je regarde autour de moi et je reprends la communication.

Lisbon: C’est bon, je suis seule. Vous pouvez parler. Que voulez-vous? Pourquoi avoir recommencé vos massacres? Je veux tout savoir!!
John le rouge: Pourquoi tant de questions, ma douce? Je vais tout de même vous répondre. Ceci est un avertissement... Si pour une raison ou pour une autre, j’apprends que vous m’avez dupé et que par malheur quelqu’un est au courant de notre nouvelle amitié, vous terminerez comme cette jeune femme que vous venez de voir là bas. Est ce clair? En un mot, vos collègues pourront vous dire adieu.... Et ce cher Patrick vous perdra à tout jamais, tout comme il a perdu sa famille. Souhaitez-vous le voir comme j'ai pu le voir il y a 8 ans de cela?

Je ne sais pas ce qui me retient de lui balancer toute ma rancœur... Mais j'ai un projet que je dois mener à bien, je me dois donc de garder tout mon flegme. Je ne veux pas que Jane, ni même l'équipe, me perde, il en est hors de question. Moi, Teresa Lisbon, je veux rester en vie. C'est pourquoi, d'une voix claire et net, je lui fais savoir que je suis d'accord, même si, je sais, une partie de l'accord est dores et déjà corrompue. Mon dieu, j'espère qu'il n'ira pas découvrir que mes trois agents sont au courant de tout, sinon je pourrai dire adieu à cette vie que j'aime tant...

Lisbon: … très clair…
John le rouge: Très bien. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée, ma chère Terera.

Lentement, je sens les larmes me monter aux yeux et descendre insidieusement le long de mes joues. Je me suis vraiment fourrée dans un sale pétrin. Je ne sais pas comment je vais faire pour me sortir vivante de ce merdier. Trop de sentiments et de sensations se bousculent en moi, la fatigue, la peur, le doute, la douleur… J’ai l’impression que ma tête devient tout à coup trop lourde à porter. Je tremble tellement que mon téléphone me glisse des mains. Ma vision devient trouble et je me sens partir. Je sens mon cors partir vers l’arrière mais pas de beaucoup. Deux mains se posent sur mes épaules alors que ma tête se stoppe dans le cou de cette personne. je reconnais son odeur: c’est Jane.
 
Jane: Lisbon... Est-ce que ça va?? Vous m'inquiétez, Lisbon.
 
A bout de force, je m'oblige néanmoins à relever la tête et me recule de lui. Ressaisis-toi, Teresa! Ce n’est pas le moment de flancher, t'as compris! Je m’écarte donc un peu plus de lui mais ses mains restent trop proches de moi, au cas où je me sentirais mal à nouveau.
 
Jane: Lisbon? Ca va? Vous êtes blême.
Lisbon (reprenant ses esprits): Oui tout va bien... Pardon... Juste une petite chute de tension... ça va passer.
Jane: Il n’y a pas que ça, je le sens bien... vous êtes tracassée par quelque chose...
Lisbon: Non ce n’est rien, Jane... C’est toujours l’effet que ça me fait quand c’est une affaire qui touche de près John le rouge. Je sais que je ne devrais pas en tant que flic, mais j'y peux rien. Ne vous inquiétez pas, ça va passer.
Jane: Vous mentez... Je veux savoir ce qui vous perturbe à ce point. Jamais vous ne réagissez de la sorte d'habitude.
Lisbon: Jane… Je vous en prie... Arrêtez avec vos questions... J'en ai plus qu'assez.
Jane: (Sérieux) Lisbon, vous savez très bien que vous pouvez vous confier à moi... Alors, dites-moi ce qui ne va pas, je peux peut-être vous aider? Je vous le demande en tant qu'ami.
Lisbon: J’insiste, Jane, ce n’est qu’une petite chute de tension sans gravité. Maintenant, excusez-moi mais je dois me remettre au travail… Merci quand même pour votre aide.

Il faut absolument que je m’éloigne au plus vite de lui avant qu’il ne cherche à en savoir plus!! Je ne parviens pas à lui mentir, c'est plus fort que moi. La seule chose que je puisse faire, c'est l’éviter au maximum, je ne peux pas faire autrement. Jane, comprends-moi je t'en prie. Si je fais tout ça, c'est pour ton bien. Je ne veux que ton bonheur, peux-tu au moins comprendre cela? Oh, ce n'est pas que je veuille tout te cacher, loin de là. Que du contraire! si je pouvais tout te dire, jusque dans les moindres détails, je le ferais, mais là, je ne peux pas, désolée. Ne m'en veux pas, stp. Je te promets que lorsque le moment sera venu, lorsque John le rouge sera enfin capturé, tu sauras toute la vérité, promis juré... Tu pourras démarrer une nouvelle vie, tu pourras enfin être heureux. Et je pourrai finalement t'avouer quelque chose que je cache en moi depuis si longtemps.

A suivre...

Je viens de découvrir votre fic, et franchement , les filles, elle est superbe!
Vous m'inquiétez de plus en plus...d'abord Lis qui accepte de collaborer avec RJ, c'est pas vraiment rassurant surtout si découvre ce que Lisbon a dans l'idée en faisant ça et je n'ose même pas imaginer la réaction de Jane quand il va s'en rendre compte, ensuite, degré de plus: les nouvelles victimes de John Le Rouge qui ressemblent à Teresa en guise d'avertissement et, le pire (jusqu'à maintenant...), RJ qui menace "directement" Lisbon. C'est bien rassurant tout ça avant que je ne commence à voir la S6 dont la promo m'a déjà ...enfin bref, j'ai hâte de voir la suite de votre fiction!!

Je n'étais pas très convaincue au début mais finalement j'aime de plus en plus la tournure que prend l'histoire. Ça ne doit pas être évident d'écrire à plusieurs alors bravo et vivement la suite! ^^

Coucou, déjà un grand merci à tous pour vos commentaires et vos visites. Voici la suite, un peu plus longues que les autres :DTrès bonne lecture à tous

Avant toute chose, un message de Lisbon.Jane:

Merci Teresa Lisbon et Inesd4 pour vos commentaires ça me touche beaucoup j'espère (aussi) que la suite vous plaira. Bisous. a écrit:

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Chapitre 8

(POV extérieur)

Jane, toujours aussi curieux de savoir ce qui pouvait bien mettre sa patronne dans un état aussi lamentable, resta quelques secondes à fixer l’espace vide devant lui, lorsque ses yeux se posèrent sur le téléphone de Lisbon qui gisait, abandonné, dans l’herbe à ses pieds. Il se pencha pour le ramasser et profita alors de l'absence de cette dernière pour consulter la liste des appels reçus, juste pour voir s'il pouvait mettre un nom sur l’appel qu’elle avait reçu juste avant son malaise. A son grand regret, il n'y avait rien à quoi se raccrocher, juste un «numéro privé».  Il se retourna et tenta de dissimuler une grimace de contrariété. Il devait savoir ce qu’il se passait et se jura d’y parvenir. Lisbon était sa meilleure amie depuis plusieurs années, il ne voulait que son bien. Juste ça et rien d'autre. Quelque chose en lui, cependant, lui disait qu'une combine se tramait dans son dos. Son côté mentaliste pour tout dire. Devait-il y croire? Cette jeune femme, si fragile selon lui, ne pouvait pas faire une chose pareille, pas ainsi... Cela était simplement impossible à imaginer... Et pourtant, il ne devait écarter aucune hypothèse. Il allait donc continuer sa petite enquête pour savoir la vérité. Si Lisbon se jouait de lui, alors c'est clair, il allait être très déçu, lui qui vouait une absolue confiance  en elle, celle-ci le trahissait délibérément. Mais pourquoi tout ce cinéma? Toutes ces questions le tourmentaient depuis quelques jours déjà. La raison à tout cela? Il ne pouvait s'empêcher de se faire un sang d'encre pour Lisbon. Son inquiétude envers elle grandissait au fur et à mesure que les jours passaient.

(POV Lisbon)

Enfin rentrée chez moi. Il était temps, je n'en pouvais plus de cette journée de merde. Déjà, l'entretien que j'ai eu avec Bertram était horrible. Il m'a remonté les bretelles, comme si j'étais une bleue. Il me prends pour qui? Bien sur que je sais que j'ai été un peu loin, mais merde! Tout le monde à le droit d'être de temps en temps fatiguée non? Enfin soit. Je vais aller prendre une bonne douche histoire de me délasser, puis je verrai ce que je ferai de ma soirée... Tiens, et si j'invitais ce bon vieux Jane? Le pauvre, il se fait tellement de souci pour moi. Il va pouvoir poser toutes les questions qu'il veut... Après tout, rien ne m'oblige à lui dire la vérité. Je trouverai bien quelques excuses bidons à laquelle il sera bien forcé de croire. Ainsi, il me foutra une paix royale... Enfin... j'espère... Sinon, bonjour mon poing sur son nez. Je me retourne vers mon sac dans l'intention de prendre mon portable quand je me rends compte que celui-ci n'est plus là... Merde! Mais où l'ai-je foutu? Oh non.... maintenant que je me souviens, je l'ai perdu lors de l'enquête! Franchement, tu n'en rates pas une, ma vieille. Je sais ce qui te manque... Un homme, un vrai! Tu perdras moins la tête comme ça... Quoique... S'il est beau comme un Dieu, je pourrais la perdre vraiment, la tête. Trêve de plaisanterie! Va falloir que je le récupère si je veux l'appeler.

«DING DONG»

Tiens? Qui cela pourrait-il être? Si je ne vais pas ouvrir, jamais je ne le saurais, gourde! C'est donc d'un pas décidé que je me rends à la porte d'entrée que j'ouvre en grand. C'est pas vrai! Mais qui voilà donc... Jane, mon sauveur qui me tends... mon portable. Une idée effroyable me vient soudain à l'esprit. Et s'il avait consulté tous mes appels? Réfléchis un instant.Tu le connais, tu sais qu'il est d'une nature curieuse. Heureusement, au dernier moment, je me rappelle que l'appel passé par John le rouge était masqué. Ouf. Une information au moins qu'il n'aura pas, c'est toujours ça.

Jane: (lui donnant son portable) J’ai pensé que vous en auriez besoin.
Lisbon: Merci beaucoup Jane. Je le cherchais justement pour pouvoir vous appeler.  Ne restez pas là, il fait froid.

Joignant le geste à la parole, je me recule de deux pas pour le laisser entrer. il pénétra à l'intérieur en me faisant un sourire timide. Je referme la porte derrière lui et c’est seulement à ce moment là que je me rends compte du bazar monstre que j’ai laissé ce matin avant de partir. Oh bon sang, c'est dans ces moments-là que je réalise que je suis vraiment bordélique. Je passe à coté de lui pour retirer discrètement les vêtements entassés de mon canapé et je lui fais aussitôt signe de s’asseoir.

Lisbon: Voulez-vous que je vous fasse une tasse de thé? Par contre, je n'ai que de la camomille. Ca vous irait?
Jane: Ne vous en faites pas, ça me va. Merci.

Un sourire vissé aux lèvre, je lui tourne le dos et me dirige donc vers la cuisine. Un café pour moi et un thé pour ce cher Jane, c’est parti! Pendant que je fais chauffer l’eau, je pars à la recherche des sachets de thé.  Cela fait déjà quelques temps qu’il n’était pas venu, si bien que je ne sais plus où je les ai rangé. Ca commence fort. Alors que je commence à fouiller comme une dingue dans mes placards j’entends Jane me parler.

Jane: Dites-moi, vous avez dit tout à l'heure que vous cherchiez votre portable pour m’appeler. Que vouliez-vous me dire?
Lisbon: Je voulais m’excuser pour mon comportement de tantôt. Je sais que vous étiez inquiet pour moi et je me rends compte que je vous ai presque envoyé sur les roses… Alors voilà...

Ah voilà enfin l'eau qui bout. Je prépare donc une tasse et je lui prépare son thé. Une fois cela fait, je repars le rejoindre dans le salon et lui tends sa tasse. Il la saisit poliment sans me lâcher du regard et me dit:

Jane: Merci. Par contre, je me vois dans l’obligation de vous corriger. Je n’étais pas inquiet à votre sujet, je le suis chaque jour qui passe. Dites-moi ce qui ne va pas, j’aimerais vraiment pouvoir vous aider.

Le revoilà parti avec ses questions à la con. Allez courage, Teresa. Essaie d’être crédible et tout ira bien.

Lisbon: Ce n’est rien de grave, Jane, juste un peu de surmenage et un manque de repos. Ca arrive à tout le monde après tout, et même à moi.
Jane: Vous m’insultez en persistant à me mentir ainsi. Ne comprenez-vous pas que je ne veux que votre bien?
Lisbon: (sérieuse) S’il vous plaît, Jane... Je n’ai pas envie d’en parler pour l’instant. Quand je serai prête à vous en dire plus je le ferais.
Jane: Vous n’êtes pas prête à en parler? Soit, c’est quelque chose de grave, soit vous cherchez une excuse pour ne pas m’en parler.
Lisbon: Je vous le répète encore une fois, quand je me sentirai prête à en parler, je viendrais vous trouver. Là, pour le moment, ce n'est absolument pas le cas.
Jane: (sérieux) Est-ce qu'on vous à fait du mal? Parce que si c'est le cas....
Lisbon: Non, pas du tout, ne vous inquiétez pas. Bon, et si on changeait de sujet? Au fait, n'oubliez pas votre thé il va refroidir.

Il baisse les yeux vers sa tasse et se rends compte qu'il l'a toujours en mains. De plus, il n'a toujours pas bu une seule gorgée. Il porte donc la tasse encore fumante à ses lèvres alors que je me lève pour aller dans mon armoire à DVD. Je cherche pendant un instant et finit par trouver un film que je n'avais plus vu depuis des lustres. Je me relève et lui donne le boîtier.

Lisbon: J'ai tout de suite pensé à vous quand j'ai vu ce film. Je me suis dit que ça vous plairait peut-être de le regarder avec moi. Qu'en dites-vous?
Jane: (souriant) Alors comme ça, il suffit d'une pochette de DVD pour que vos pensées dérivent vers moi? Je suis flatté!
Lisbon: (levant les yeux au ciel) Jane! Vous n'en ratez pas une!
Jane: Je plaisantais! Et je vous rassure tout de suite, j'accepte de regarder ce film en votre compagnie!

Un large sourire s'affiche instantanément sur mon visage sans que je ne m'en rende vraiment compte. Je suis ravie de passer une soirée avec lui et j'espère que ça nous changera les idées aussi bien à lui qu'à moi. Nous avons tous deux besoin de décompresser, rien de tel donc qu'une petite soirée à deux... Attention, n'allez pas croire que je vais profiter de sa présence pour lui sauter dessus... Je ne vous cache pas que l'envie est forte, mais je sais me tenir. Et puis, ce n'est pas encore le bon moment pour ça. Je respecte bien trop Jane pour lui faire un coup pareil. Je reprends contenance, me souvenant d'un coup de mon envie de tantôt.

Lisbon: Hum, est-ce que ça vous ennuie si je vais prendre une douche d'abord? Je suis couverte de poussière et...
Jane: Non, je vous en prie, faites comme chez vous. Je vais regarder la télévision en attendant votre retour.
Lisbon: Très drôle... et bien, j'y vais. Je vais faire vite.

A suivre