Undercover [Fini] ^

Une super fin pour une super fic
merci pour ce bon moment de lecture Shai, je pense que je vais essayer de la relire en entier d'un coup pour la savourer sans coupures

ca te fait pas tout bizarre de plus rien avoir a ecrire? Moi j'ai un manque depuis que j'ai fini la mienne ^^!

Merci tout le monde, ca fait tellement plaisir tous vos commentaires .

@Hobbit: Ca me manque pas encore, ça va pas tarder . T'as qu'à en commencer une autre! loool.

Ouais, j'vous en supplie, re-commencez des Fic's

MERCI pour cette magnifique fanfic' Shai'
Ce chapitre est vraiment émouvant, Mieux que celui que j'espérais
Alex va vraiment me manquer

Sinon, j'espère que tu vas continuer à écrire de belles fic'

Justement, c'est ce que je suis en trzin de faire Shai je travaille les poules

alors là chapeau . L'attendais avec impatience la fin de ta fic pour savoir comment tu arriverais à mettre lisbon et jane ensemble et je ne suis pas déçue . Tu as très bien su décrire les sentiments des 2 héros , cette attente terrible ou lisbon essaye d'oublier jane alors qu'elle en crève , et tout et tout . Et on ne pouvait pas rêver meilleur fin ! merci pour toutes les jisbonneuses . et dis moi , ce serait possible d'avoir des nouvelles de alex dans une prochaine fic?

Je suis super contente que ça vous plaise! Pour l'instant je n'ai pas d'idées pour une autre, mais si ça vient, vous serez les premières prévenues ^^ (normal en même temps ).

@Hobbit: ah oui, les poules . Travaille les bien!

Comme je vous aime bien ( ) j'ai une petite surprise pour vous! Enjoy, cette fois-ci c'est vraiment la fin .




Jane se regarda dans le miroir de son salon et, satisfait de son apparence, s’adressa un sourire. Il allait partir quand un autre homme arriva en courant, l’air affolé.
- On est en retard, bordel ! Aide-moi, je sais pas faire cette saleté de…
- T’as jamais fait de nœud de cravate de ta vie ? Comment tu faisais quand t’étais barman ?
- Je défaisais pas le nœud. Tu peux me faire ce nœud, s’il te plait ? supplia Alex.
- Calme-toi, on sera pas en retard.
- Tu rigoles ?! Ca commence dans moins d’une demi-heure !
- On y sera, t’en fais pas.

Assailli par une avalanche de jurons provenant d’un Alex paniqué, Jane céda et prit les clés de sa vieille DS. L’Irlandais ne dit pas un mot de tout le trajet mais il descendit en courant à peine arrivés à l’église, alors que Jane ouvrait les portières arrière.
- Tu te grouilles ?! s’énerva le jeune homme.
- Si je froisse ma chemise dès le matin, je vais pas survivre à cette journée. Depuis le temps, tu devrais savoir ce que ça donne, une Teresa Lisbon en colère. Louis, prends Lucas par la main et surveille-le quand on sera dans l’église.

Quand ils entrèrent enfin, Alex était déjà près de l’autel, resserrant sa cravate, visiblement stressé, et parlait avec un homme tout près de lui qui lui ressemblait énormément.
Jane s’avança discrètement avec les deux enfants et s’installa sur un banc du côté droit, où Lisbon lui faisait des signes.
- Excuse-moi, chérie, murmura-t-il en arrivant, après s’être assis et l’avoir embrassée. Il a fallu changer Lucas. Où est Grace ?
- A ton avis ?
- Dans la pièce où se prépare traditionnellement la mariée, bien sûr. Où avais-je la tête. Ca a été tous les préparatifs ? sourit-il.

Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, la Marche Nuptiale jouée à l’orgue retentit dans l’église, faisant taire toute conversation. Le petit Lucas, du haut de ses deux ans et demi, paraissait fasciné, et regardait autour de lui de ses curieux yeux verts, en jouant avec ses bouclettes blondes. L’assemblée au complet se retourna vers la porte de l’église, qui s’ouvrait lentement, pour laisser apparaître une femme qui rayonnait de bonheur, dont les cheveux d’un noir de jais avaient été attachés en un chignon dont s’échappaient quelques mèches, la rendant encore plus séduisante. Jane jeta un coup d’œil au marié, qui regardait sa fiancée comme si elle avait été toute seule dans la pièce. Et à côté de lui, Alex fixait fièrement son grand frère qu’il voyait enfin se marier, avec une jeune irlandaise qu’ils connaissaient depuis leur enfance.

Grace les rejoignit discrètement à ce moment-là et s’assit à côté d’eux alors que Louis venait se lover dans ses bras. Le mariage se passa très bien et c’est les larmes aux yeux que les deux tourtereaux s’étaient dit oui devant l’autel. La fête qui avait suivi la cérémonie avait été pleine de rebondissements et… d’alcool, comme tout bon mariage irlandais. Tellement que, le lendemain matin, Jane se réveilla avec un affreux mal de tête. Il ouvrit lentement les yeux, un peu perdu, puis reconnut son plafond au-dessus de lui. Il fit un sourire et se tourna en soufflant un « bonjour, mon amour » de sa voix rauque.
- Tiens ? Ma femme est devenue blonde ?

L’enfant éclata de rire et se jeta sur son père pour l’embrasser goulument sur la joue. Lucas était un condensé de tendresse et de sourires à vous faire fondre un iceberg, si bien que ses parents, baveux devant le petit être, ne pouvaient rien lui refuser. Il faut dire que l’enfant savait obtenir ce qu’il voulait, il tenait ça de son père. En voyant Lisbon endormie, Jane se leva discrètement, l’enfant -qui venait les réveiller tous les matins- dans les bras et il quitta la chambre pour aller préparer le petit déjeuner dans la cuisine. La maison était aussi grande que celle qu’il avait avant, mais le smiley rouge avait été remplacé par les gribouillages de son fils qui ne pouvait s’empêcher de dessiner sur les murs.
- Des céréales, papa, demanda le petit de sa voix fluette.
- Oui, oui, ça vient, un peu de patience, monsieur Jane !

Il tendit son bol à son fils qui se précipita dans le jardin pour se percher sur sa chaise haute, auprès de la longue table dressée sur la terrasse en bois. Jane le rejoignit bientôt avec un plateau et regarda autour de lui. Le jardin était bien grand, et il n’y avait pas de clôture pour séparer sa partie de celle de son voisin. La terrasse était également partagée, et il se réjouit d’avoir aujourd’hui de si bonnes relations avec les gens, contrairement à quelques années auparavant, où ses voisins auraient vite fait de déménager pour ne pas avoir à le supporter.

En s’asseyant à table, il songea à tout ce qu’il s’était passé depuis le soir où Lisbon et lui avaient décidé de faire un bout de chemin ensemble, cinq ans plus tôt. Tout d’abord, ils s’étaient mariés avec juste leurs amis les plus proches et la famille qu’il restait à Lisbon. Aucun des deux n’aimait les mariages trop voyants et ils avaient donc décidé ensemble d’officialiser leur union lors d’une cérémonie très simple. Mais bien sûr, pas à l’église, la jeune femme craignait trop que son fiancé ne provoque un scandale, débattant avec le prêtre sur l’existence ou non de Dieu. Et le pire était qu’à tous les coups, il aurait eu le dernier mot. Alex avait été témoin pour la première fois ce jour-là et, si ce n’avait pas été grâce à la perspicacité de sa petite amie, Grace, il aurait vite fait de perdre les alliances. Mais il avait assuré plus tard dans la soirée, en montant sur scène avec sa guitare, pour offrir aux jeunes mariés une très belle interprétation de More Than Words, la chanson sur laquelle ils avaient dansé la toute première fois.

Ensuite était venu Lucas. Lisbon avait passé des mois à dire qu’elle n’était pas prête à avoir un enfant et Jane qu’il ne serait pas un bon père après ce qu’il était arrivé à sa fille. Pendant des mois, leurs amis avaient tenté de les rassurer, amusés de les voir paniquer à l’unisson. La grossesse de Teresa n’était pas voulue, c’était un accident, mais dès que l’enfant fut né, le couple avait trouvé en lui sa raison d’être. Lucas était au couple ce que la Lune est au poète : l’inspiration. Et puis, en grandissant, l’enfant était devenu irrésistible. Comment ne pas craquer devant une bouille pareille ? Pour la plus grande surprise de tout le monde, l’ami du couple qui s’était le plus occupé de l’enfant avait été Cho. Il avait beau être froid d’habitude, avec Lucas il était d’une tendresse qui laissait ses amis pantois. Il n’était jamais contre un peu de baby-sitting, et son rôle de parrain était mérité.

Bien sûr, au CBI, leur liaison avait posé des problèmes. Jane était tout de suite revenu après que Lisbon soit allé le voir chez Alex ce soir cinq ans plus tôt, et tout le monde était au courant de leur relation. A quoi bon se cacher, il suffisait de les voir se regarder pour ressentir la tendresse qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, en restant malgré tout professionnels. Tout d’abord, Jane avait été mis dans une autre unité, mais les patrons s’étaient vite rendus à l’évidence : ils devaient les mettre ensemble. Autant quand ils travaillaient ensemble, ils étaient un duo de choc, autant quand on les séparait, ils en devenaient presque inefficaces. Et les patrons avaient été obligés de faire une exception à la règle et de les laisser travailler ensemble, pour le plus grand bonheur de Cho, Van Pelt et Rigsby, qui voyaient leur couple comme la plus grande réussite de l’unité.

Ils n’étaient pas parfaits, loin de là. Leur relation se distinguait par leurs disputes incessantes et leurs regards noirs, par les menaces de partir de Jane et celles de Lisbon de le renvoyer. Ils passaient leur temps à se crier dessus. Bref, rien n’avait changé de ce côté-là. Mais il y avait également les regards, les sourires, les messes basses et les confidences dans les salles d’interrogatoire du CBI. Leur complémentarité personnelle comme professionnelle faisait la fierté de leur équipe.
- C’est un cheval qu’il y a au fond du jardin ? lança le voisin étonné en sortant sur la terrasse, une bouteille de bière à la main. C’est un cheval, hein, Patrick ?
- Oui, et il a « just married » écrit sur les fesses. Tu bois dès le matin ?
- Eh ben ! Qui c’est qui l’a amené ?
- J’en sais rien du tout, répondit le consultant avec un grand sourire.

Le voisin serra la main à Jane et embrassa l’enfant, avant de s’asseoir à table et de prendre une viennoiserie dans le plateau. Cheveux en bataille, chemise à moitié ouverte, pantalon un peu de travers… Le matin, le voisin n’était pas très présentable.
- Dis, t’as pas un cachet ? J’ai la tête comme une pastèque.

Jane fit glisser la boîte de médicaments sur la table et le jeune homme en prit une dose. Visiblement, le mentaliste n’était pas le seul à avoir la gueule de bois.
- Je me souviens même pas comment je suis rentré hier, continua l’homme.
- Moi non plus.
- J’ai vu Teresa partir plus tôt avec Lucas et Grace l’a suivie un peu plus tard avec Louis, mais je n’ai aucun souvenir après ça… dit le voisin en se frottant le visage.
- Bah je peux déjà te dire quelque chose, Alex : un de nous deux est rentré à cheval ! lança Jane en riant.

Alex fit de même et sortit son portable, pour regarder ses messages en sirotant sa bière, puis ouvrit grand les yeux.
- Oh mon… dieu ! Patrick chéri, je crois qu’on a la réponse ! s’exclama-t-il dans un mélange d’hilarité et de gêne. Regarde ça.
- Oh mon dieu ! s’exclama-t-il à son tour. C’est moi qui t’ai envoyé toutes ces photos ?! Pitié, n’en parle pas à Teresa !
- Et ne dis rien à Grace non plus…

Les deux hommes essayèrent de se rappeler de la soirée de la veille alors que le petit Lucas chantonnait en tendant discrètement une brioche à Guinness, allongé sous la table. Alex et Patrick sursautèrent en voyant la porte de chez les Jane s’ouvrir sur Lisbon, pimpante, comme toujours.
- Pourquoi vous avez tous les deux cet air coupable ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

Les deux voisins se lancèrent un regard complice, puis Patrick se tourna vivement vers sa femme avec un grand sourire.
- Alex a volé le cheval que son frère avait loué, il a traversé la ville sur son dos en caleçon ! s’exclama-t-il, fier de son coup.
- Eh !!! s’écria son ami, outré. C’est pas moi qui me suis coincé le pied dans l’étrier et qui me suis fait traîner jusqu’ici !!

Teresa les regarda se disputer et leva les yeux au ciel, se maudissant d’avoir pris pour voisin un homme qui passait ses journées à se disputer avec son mari. Elle prit son fils dans ses bras, qui ne lâchait pas son bol de céréales, puis revint dans la maison pour l’éloigner des cris d’Alex qui ne pouvait s’empêcher de s’énerver à chaque fois que Patrick le provoquait. C'est-à-dire tout le temps. Cependant, en les regardant à travers la fenêtre du salon, elle ne put retenir un petit sourire qui s’esquissa sur son visage, remerciant ses deux hommes de rendre sa vie si belle aujourd’hui.

YEEHAAAAAAA, Merci Shai', ADORABLE !!
Trop choupinou le petit Lucas, les yeux de Lisbon, les cheveux de Jane, un petit ange parfait quoi !
Tu es geniale, Shai,'

SUPERBE, BRAVO et MERCI pour ce bonus. dés fois je me dis que la vie peut resembler à ça, et ben elle peut être belle alors??? merci merci merci

Aaaah mais c'est trop géniiiiial cette fin
J'ai ris, j'ai été émue, j'ai adoréééééééééééé
C'est magniiiiifiiiiiiiiiiiique

Merci pour cette sublime fin Shai, c'est que du bonheur

ah le rêve . Un jane parfaitement heureux avec lisbon et un enfant , merci du cadeau shai !

Merci les filles, ça me fait plaisir que ça vous plaise ^^.

Sans oublier que la photo d'Alex est

Dès que je l'ai vue, je me suis dit que j'étais obligée de la mettre pour la fin .

très jolie fin Bravo

Dès que je l'ai vue, je me suis dit que j'étais obligée de la mettre pour la fin content .

Oh t'as eu raison parce qu'elle est wouaaaah

Quelle Merveilleuse fin
...Et la photo d'Alex ...

A bah c'est malin je pleure ^^
Un petit blondinet, la pauvre Lisbon s'il est comme son pere

Ouaaah c'est tout tendre tout beau, punaise qu'est ce que j'espère voir ça un jour à la télé

Ca serait trop bien que Jane trouve enfin ce genre de bonheur, tu nous as fait la famille ricorée là, ça fait un bien fou de les voir moins torturés pour une fois

Merci Shai

(et je comprends pourquoi tu disais qu'écrire ne te manquait pas, tricheuse va )

Je suis PTDR si tu pouvais continuer ce serait génial lol

waouh, joli bonus !!!

merciiii

Tu peux faire une fic de suite ? xD
Enfin comme tu veux lol