Red Disappearance [Finish] ^

Vous avez si peu de confiance, c'est tellement peinant !

Felicity a écrit:Alors la je proteste !!
J'adore ce que tu fais, j'te taquine pour essayer ( vainement ) de t'influencer un peuu !!
Mais j'ai confiance en ta plume et je sais que meme si c'est pas ce a quoi on s'attendait, ce sera toujours extra !!

M'influencer est malheureusement impossible. Il n'y a que la toute fin (c'est à dire l'épilogue en fait) qui me faisait défaut(enfin et peut-être aussi le pourquoi du comment de certaines choses), mais dès le départ je sais très exactement où je vais. Impossible de me faire changer d'avis et de ramener Jane à la vie pour que Lisbon lui tombe dans les bras par un tour de passe passe à la Jane.

Et là, vous vous imaginez moi jouant ma chieuse et vous disant (maintenant que vous êtes convaincu qu'il est bien mort) "et s'il ne l'était pas ?"
xD je plaisante, j'suis juste une merdeuse qui aime foutre sa merde ^^
De toute façon, je suis convaincue que vous dites "okay il est mort je te crois maintenant" juste pour m'amadouer et que vous n'y croyez pas une seule seconde.

Yu-chan a écrit:mwouai .... jane est mort *vas pleurée dans son coin

Yu-chan a écrit:merci win , ça vas beaucoup mieux ... et d'ailleurs ... lilith !! sorcière !!! t'as tuer jane bouhouh *recomence a chialler *

Yu-chan a écrit: !!!!!!!!! patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!!

Allez, ayant pitié de vous, mes petites chialeuses, je vous met le début du chapitre 8 (qui est découpé en 4 partie de taille très différente), même si j'ai pas fini d'écrire le 12. Ça commence à redevenir intéressant donc je devrais vite écrire la suite.
Bonne lecture.


Chapitre 8
Confessions & discovered
Ça a toujours été si simple pour moi avant. Les relations humaines. Elles étaient des plus basiques. Des collègues, des supérieurs, des agents sous mes ordres, d'autres qui voulaient prendre ma place. Pas d'amis, pas de famille ou presque. Tu sais que j'ai des relations assez tendues avec mes frères. C'était plus facile ainsi par certains côtés. Personne qui nous supplie de rentrer en vie, personne qu'on aura le sentiment d'abandonner. Pas que j'ai envie de mourir en enquêtant, mais j'ai toujours été consciente qu'il y avait un risque. Surtout après la mort de Bosco et de son équipe. On est pas à l'abri d'un tueur psychopathe. Nous encore moins, à force d'enquêter sur John Le Rouge. Alors c'était plus simple de ne pas avoir de famille proche, d'amis. Et puis cette équipe à été formée. Cho, Rigbsy, Van Pelt, toi... De simples gars sous mes ordres ? Ça n'aurait dû être que ça. Mais on est rapidement devenus plus que de simples collègues de boulot. Ça se comprend après tout. Quand on passe autant de temps ensemble, qu'on affronte ce genre de situations, d'affaires, ensemble, ça crée forcément des liens. Et encore, on est pas aussi soumis au danger que les fédéraux. Mais c'est un fait. J'ai l'impression d'avoir hérité d'une seconde famille depuis que je vous connais. Une famille qui a, certes, ses avantages et ses inconvénients, mais une famille que j'apprécie et en qui j'ai confiance plus qu'en n'importe qui. Pourquoi cette famille doit s'acharner à me mentir et à me faire défaut ? C'est là la seule récompense à ma confiance ?

La colère. Teresa Lisbon avait appris à vivre avec depuis bien longtemps. Elle avait été en colère contre ses parents, sa mère pour les avoir abandonnés, son père pour les avoir trahis en préférant la compagnie de l'alcool plutôt que la leur. Elle avait ensuite détesté tous ceux qui lui avaient mit des bâtons dans les roues pour son ascension vers le travail qu'elle accomplissait aujourd'hui. Elle avait été en colère contre ses frères qui s'étaient détournés d'elle, même si elle les y avait sans doute un peu forcés, lorsqu'ils avaient été assez grands pour prendre leur envol. Et puis elle avait été en colère contre Patrick Jane. Elle avait littéralement haï ce type le jour où il avait eu l'audace de disparaître dans les flammes de cette explosion à la sortie de la ville.
D'ordinaire, la colère était une bonne chose pour elle. Elle lui permettait de ne pas exprimer d'autres sentiments, de garder ce masque de froideur qui saillait à son rôle. Mais aujourd'hui, la colère était chancelante. Elle n'arrivait pas à être en colère après que ce Van Pelt et Rigsby lui avaient dit. Ni contre eux, ni contre Cho. Elle n'arrivait qu'à éprouver une grande déception et un sentiment de trahison dont elle n'arrivait pas à saisir le destinataire.

▬ Boss ?

Levant la tête du café noir dans lequel elle avait ancré ses prunelles vertes. Van Pelt arrivait, dossier en main et air perturbé, malgré sa tentative de cacher ce dernier point.

▬ Bonne nouvelle, Van Pelt ?

▬ J'ai de quoi éliminer définitivement Alexander Hengus de la liste de nos suspects pour le meurtre d'Ames.

Elle tendit le dossier à sa chef d'équipe qui l'ouvrit et analysa ce qui s'y trouvait.

▬ Il a un alibi. Qu'il cachait, mais il en a un. La fille sur les photos avec lui s'appelle Ursula Jones, plus connue sous le pseudonyme d'Adela.

▬ Une prostituée ?, supputa Lisbon. Ceci expliquant pourquoi il préférait être considéré comme suspect plutôt que de nous fournir une personne capable de le disculper.

▬ Oui, approuva la jeune femme. Ça a été difficile à trouver parce que c'est elle qui a loué là chambre, comme souvent dans ces cas-là et elle a payé en liquide. C'est le gérant du motel qui vient de cracher le morceau.
Pourquoi il a fait ça ?

Elle était étonnée. D'ordinaire, ces types étaient de vraies tombes. Ils ne voyaient, ni n'entendaient jamais rien de ce qui se passaient par chez eux et surtout, ils détestaient parler à tous ceux qui représentaient la loi, vu que la majorité de leurs clients faisaient des choses illégales une fois la porte de la chambre refermée.

▬ C'était pas volontaire en fait. Les flics du coin l'ont interrogé à propos d'« Adela ». Elle a des spécialités assez... enfin bref, une séance de bondage c'est mal terminée et elle a fini à l'hôpital dans un état critique. Comme ça s'est passé dans ce motel, les enquêteurs voulaient savoir si elle faisait souvent des trucs dans le genre et il a lâché « Avec le type suspecté du meurtre de son associé, ils en étaient adeptes ». Ils ont cherché à en savoir plus et ont découvert qu'il parlait d'Hengus, le soir du meurtre d'Ames. Du coup, ils nous ont appelés pour nous donner l'info et nous envoyer les preuves matérielles nécessaires.

▬ En quoi s'est si triste ? Tu as l'air contrariée.

▬ Cho était persuadé que ce n'était pas lui et qu'il cachait un truc totalement hors rapport avec le meurtre. Moi j'étais sûre que c'était lui. Je me suis plantée, répondit Grace en haussant les épaules.

Cette remarque fit sourire Lisbon. Elle remercia tout de même la jeune agent pour cette nouvelle information et rappela qu'il ne restait donc plus que Charles Crowley et Rory Galles dans la liste.

▬ On passe à la vitesse supérieure. Il faut régler ça rapidement. Trouve quelque-chose sur Crowley, n'importe quoi ! Du retard dans le payement de ses factures, une contravention impayée, n'importe quoi ! Mets ça dans un dossier et grossis le truc. Toi et Rigsby, vous allez ensuite voir Crowley et vous lui mettez la pression. Faites-lui croire que vous savez tout, que ça ira mal pour lui s'il n'avoue pas car vous avez les preuves... Si ça ne donne rien, avouez que vous savez pour ce que vous aurez trouvé et que c'est un conseil d'ami, s'il avoue, arrêtez-le. Je vais chez Rory Galles.

▬ Heu, boss. Ça veut dire quoi... exactement ? C'est pas le genre légal comme méthode.

▬ Oui eh bien on s'en fout. Faisons-le à la Jane. Ne vous faites pas attraper par Hightower, c'est tout ce que je vous demande à toi et Rigsby !

Les deux femmes n'en revinrent pas elles-mêmes. Lisbon était celle qui d'ordinaire rechignait à suivre ce genre de plan complètement contraire au règlement et aujourd'hui, elle lançait une arnaque du genre. Jane sauterait probablement de joie s'il la voyait, bien décidé à jouer à ce petit jeu de rôle. Elle se mordit la lèvre pour ça. Elle n'aurait pas dû se lancer dans ce plan. Mais c'était tellement tentant et elle savait d'expérience que ça pouvait marcher.
Une fois dans sa voiture, Lisbon prit son téléphone. Elle composa un numéro et colla ensuite l'appareil à son oreille en démarrant le moteur du véhicule.

▬ Boss ?, répondit l'homme au bout du fil.

▬ Cho, rendez-vous chez Rory Galles dans les plus brefs délais. Je t'envoie l'adresse tout de suite.

▬ Okay, répondit simplement l'Asiatique avant que sa patronne ne raccroche.

Lorsqu'elle arriva devant la maison de la directrice adjointe de LACCA, elle vit la voiture de Cho garé un peu plus loin, celui-ci regardant frénétiquement de droite à gauche, l'air passablement contrarié. Elle alla se garer devant son agent et sortit du véhicule alors qu'il s'approchait d'elle.

▬ Pourquoi on est là, boss ?

▬ Hengus est définitivement hors du coup. Ne reste que Crowley et elle. On va lui mettre un peu la pression, voir si elle avoue des choses.

▬ Lui mettre la pression ?, répéta l'Asiatique, surpris.

▬ Oui ! Elle fait la maline quand elle demande à avoir son avocat près d'elle, mais on va voir ce qu'elle dit quand elle est toute seule face à nous.

▬ Tu n'as pas de mandat, intervint-il suspicieux.

▬ Non ! Il suffira de lui dire qu'il arrive et de faire semblant de fouiller sans rien toucher.

Croisant les bras, Cho n'avança pas alors qu'elle commençait à se diriger vers la demeure de Rory Galles. Elle s'arrêta lorsqu'elle vit qu'il ne la suivait pas et se retourna vers lui, attendant qu'il lui dise ce qu'il avait en tête.

▬ Tu nous la joues quoi, là ? T'étais la première à être furieuse quand Jane faisait ce genre de coups foireux.

▬ Tout le monde change, soupira la chef d'équipe.

Septique, Cho se mit quand même en marche pour la suivre. Alors qu'ils allaient arriver près de la maison, Lisbon se retourna vers son coéquipier.

▬ Oh ! Je voulais te demander, tu n'aurais pas quelque-chose à me dire ou à m'avouer ? Un truc qui, tu penses, me mettrait en rogne ?

▬ Non, répondit automatiquement l'Asiatique, comme le ferait une personne non coupable, ne comprenant pas où elle voulait en venir.

▬ Ni même un « ami » à me présenter ?, insista-t-elle avec l'air de lui parler de la chose la plus banale qui soit.

▬ Pas que je sache, poursuivit Kimball Cho de son habituel ton neutre, commençant à comprendre où elle voulait en venir.

▬ C'était juste pour savoir, se justifia Lisbon en haussant les épaules, avant de repartir de plus belle en direction de la maison.

Cho lui laissa une légère longueur d'avance. Assez pour qu'elle soit assez loin pour ne pas l'entendre alors qu'il soufflait de soulagement, tout en étant assez près pour ne pas se demander pourquoi il ne suivait pas.

▬ J'suis mort..., murmura l'agent du CBI en regardant le dos de sa chef d'équipe.

Alors qu'elle allait atteindre la porte d'entrée, il se dépêcha de la rattraper. Elle toqua à la porte, mais n'obtint aucune réponse. Pourtant, la voiture de la femme était dans l'allée du jardin, signe qu'elle était bien chez elle, du moins qu'elle le devrait. Lisbon regarda Cho, puis redonna quelques coups sur la porte, appelant Galles à venir leur ouvrir, lui stipulant qu'ils étaient du CBI. Toujours rien. Mettant la main sur la poignée, elle ouvrit sans difficulté la porte qu'elle poussa lentement, hélant encore une fois la femme. Une sorte de bruit étouffée lui revint. Lisbon se tourna une nouvelle fois vers Cho.

▬ Des pleurs tu crois ?

▬ Les pleurs, c'est jamais bon signe ! Faut qu'on aille voir !

▬ Tout à fait d'accord !

Et ils entrèrent doucement dans la maison, main posée sur leur arme au cas où il faudrait la sortir. Ils trouvèrent Rory Galles dans la cuisine, assise à la table, en train de pleurer. Regardant rapidement autour d'elle, Lisbon vit une tasse devant Rory, ainsi qu'une autre à ses côtés, comme si elle avait eu un ou une visiteuse très récemment.

▬ Mademoiselle Galles, demanda doucement Lisbon en s'approchant.

Celle-ci releva la tête vers les deux agents. Elle avait les yeux gonflés, emplis de larmes et était secouée d'incontrôlables hoquets.

▬ Je voulais pas. Je vous jure que je ne voulais pas, semblait-elle les supplier alors qu'elle secouait frénétiquement la tête de droite à gauche.

▬ Vous ne vouliez pas quoi ?, la questionna Lisbon.

▬ Je ne voulais pas en arriver là, je vous jure, je voulais pas le tuer.

▬ Vous avez tué Dereck Ames ?

Pour toute réponse, elle hocha la tête en guise d'affirmation.

▬ C'était un accident, je vous jure, c'était un accident.

▬ Cho, intima la chef d'équipe en lui faisant un signe de tête en direction de la demoiselle, avant de se tourner de nouveau vers elle. Nous allons en discuter dans nos bureaux si vous le voulez bien, d'accord ?

La femme se laissa totalement faire lorsque Cho la mit debout, lui lut ses droits et lui passa les menottes. Alors qu'il allait l'emmener, Lisbon leur barra le passage en réalisant une chose.

▬ Mademoiselle Galles, l'arme ? Où est-elle ?

▬ Heu... elle est... elle est sous mon lit... sous une latte flottante...

▬ Bien ! Je peux aller la chercher ?

▬ Rory Galles hocha la tête par l'affirmative.

▬ On se retrouve au bureau Cho ! Tu l'amènes, je ramène l'arme.

L'Asiatique hocha la tête et conduisit la femme à l'extérieur. Dès qu'elle fut seule, Lisbon monta à l'étage récupérer le précieux objet qui permettrait de faire inculper la femme. Alors qu'elle allait ressortir de la maison, elle se figea sur le pas de la porte, se mordit l'intérieur de la lèvre en levant les yeux au ciel, pesant le pour et le contre de l'idée qui lui passait par la tête, avant de finalement faire demi-tour et revenir dans la cuisine. Elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait et plus particulièrement les deux tasses. Dans la première, celle de Rory Galle, elle distinguait un liquide noir qu'elle n'avait que trop souvent avalé pour ne pas le connaître. Un bon café. Dans la seconde cependant, c'était une toute autre boisson qu'elle détectait. Soupirant un bon coup en secouant la tête, elle se remit en route et sortit de la maison en pestant contre le monde entier et particulièrement ces gens qui ne pouvaient parler sans boire quelque-chose. Pendant tout le trajet jusqu'au CBI, elle se perdit plus dans ses pensées qu'elle ne fit attention à la route.
Elle arriva tout de même sans incident sur son lieu de travail et retrouva facilement la salle d'interrogatoire utilisée par son équipe. Elle rejoignit Rigsby et Van Pelt derrière la vitre sans teint pour observer l'interrogatoire fait par Cho.

▬ Comment ça se passe ?

▬ Cho arrive à lui faire dire des choses petit à petit, mais elle n'arrête pas de pleurer, ce qui ralentit l'interrogatoire.

Lisbon poussa un soupir exaspéré. Elle regarda pendant un moment son agent tenter d'obtenir les aveux de la jeune femme, mais n'y parvint pas.

▬ Foutue féministe sans une once de courage, bredouilla Lisbon pour elle-même au bout d'un moment. Il n'en tirera rien. Van Pelt, tu viens avec moi ! Si elle parle, ça ne sera qu'à toi ou moi. Rigsby, tu me gardes Cho à l'œil il faut que je lui parle. S'il a disparu quand je ressors de cette salle d'interrogatoire, c'est toi qui prendras pour lui, c'est clair ?

▬ Comme de l'eau de roche, ma'am, répondit l'homme soudainement bien inquiété par sa supérieure, pourtant plus petite et plus faible que lui.

Grace aurait voulu savoir de quoi il en retournait, tout autant que lui, mais aucun des deux n'eut le courage de le lui demander. Ils l'apprendraient bien assez vite, non ? De toute façon, pour le moment, il était préférable d'obéir sans discuter, vu comme Lisbon semblait contrariée.
Les deux femmes entrèrent donc dans la pièce où se déroulait l'interrogatoire.

▬ Cho, tu nous laisses essayer ?

▬ Si vous voulez, répondit celui-ci, intérieurement très heureux qu'on vienne le sortir de là.

Il ne se fit pas prier pour quitter la pièce, tandis que les deux agents du CBI prenaient place sur les chaises, face à Rory Galles.

▬ Bien, s'exclama Lisbon en regardant superficiellement les éléments étalés sur la table. Si on reprenait tout depuis le début, mademoiselle Galles ! Qu'en dites-vous ?

▬ D'a... D'accord, bégaya la femme entre deux sanglots.

▬ Vous avez tué Dereck Ames, n'est-ce pas ?

La femme hocha la tête par l'affirmative.

▬ Pourquoi ?

▬ C'était... C'était un accident, je vous le jure.

▬ Ça, je l'ai bien compris, assura la brunette. Mais ce que je veux savoir, c'est ce qu'il c'est passé. Donc soit vous répondez à nos questions, soit vous nous racontez tout vous-même !

▬ D'accord je... Je vais tout raconter.

Lisbon hocha la tête, lui intimant par là de commencer son récit, ce qu'elle fit, non sans autres sanglots, ni déraillement de voix.
Elle leur expliqua que lorsqu'elle avait appris que Dereck et sa nouvelle femme était en ville et qu'ils comptaient s'installer, elle avait été furieuse. Elle avait réussi à avoir une bonne vie, heureuse, à Sacramento et lui venait s'installer et couvrir de nuages son petit ciel ensoleillé. Un jour, elle avait donc été à l'une de ses émissions. Elle comptait aller le voir en coulisses par la suite et lui demander de partir ailleurs, au nom de leur histoire passée. Cependant, les choses n'avaient pas vraiment tourné comme-ça.
Elle était dans le public pour l'enregistrement de l'émission et alors qu'il devait choisir une personne dans le public, il l'avait prise elle. Elle avait joué le jeu, convaincue qu'il faisait semblant de ne pas la connaître pour pouvoir dévoiler plus de détails sur son passé et impressionner plus de gens. Et puis, cela l'arrangeait bien, puisque ceux qui avaient été choisis avaient ensuite le droit à une petite conversation en privé en coulisses s'ils le désiraient. Elle avait donc sauté sur l'occasion et avait découvert en coulisses qu'il ne se souvenait vraiment pas d'elle. Ils avaient été mariés et une nouvelle couleur de cheveux, une nouvelle garde robe et un bronzage l'avaient changée au point qu'il ne l'avait pas reconnue. Elle avait été encore plus furieuse et lui avait craché à la figure. Aveuglée par la colère, elle l'avait ensuite suivit alors qu'il partait à San Jose, dans une belle maison, que Van Pelt lui apprit comme étant la demeure secondaire appartenant à la femme d'Ames. Rory poursuivit en expliquant qu'elle avait vu Ames avec une femme qu'elle avait d'abord pensée être Janet Ames. Elle n'avait appris que récemment que non, lorsqu'elle avait vu une photo de la veuve dans la presse. Sur le coup, toujours en colère, elle avait été à la rencontre d'Ames, une fois la femme partie et lui sirotant un verre sur la plage et l'avait menacé avec son arme, espérant qu'il la reconnaitrait enfin. Il l'avait fait, finalement. Lorsqu'il avait tenté de la désarmer, elle avait lutté, ne voulant plus qu'il l'a touche et son doigt avait appuyé sur la gâchette, tirant le coup qui avait été fatal au médium. Complètement paniquée, elle avait poussé le corps jusque dans l'eau et celui-ci avait été lentement emmené par les vagues. Elle ne pensait pas qu'il reviendrait sur la plage de la maison. Elle était partie avant que quiconque ne se réveille et ne la voie. Elle ne savait pas que toutes les maisons alentour étaient des maisons secondaires, donc inoccupées cette nuit-là.
Rory Galles fondit de nouveau en larmes alors qu'elle murmurait des « je suis désolée » et des « c'était un accident » à n'en plus finir. Lisbon rangea tous les éléments du dossier et referma celui-ci.

▬ Je vais demander à ce qu'on fasse taper votre déposition, vous n'aurez plus qu'à la signer ensuite.

La femme hocha la tête en signe d'affirmation alors que les deux agents se levèrent. Lisbon sortit immédiatement de la pièce, tandis que Grace se chargeait de remettre Galles à un agent qui la mettrait en détention.

Yu-chan a écrit:JANE EST MORT MERDEUUUUUUUH !!!! FELY VIRE SADIQUE MERDEUUUUUUH !!!!! CHO EST PEUT ÊTRE COMPLICE DE RJ men fout un peut ...

Yu-chan a écrit:désolée je divague ...
MERDEUUUUUUUUH !!!!!!!!!!!


okey je