More Than Word [Inachevée]

*Coucou, ma fanfic commence à la fin du 2x11 quand Jane et Lisbon danssent. Puis après tout est de moi, j'espère qu'elle vous plaira.
Les personnages ne sont évidemment pas de moi malheureusement !
Je vous préviens que c'est riche en Jisbon lol Bonne lecture =) *

More Than Word

Chapitre I

Il lui tendait la main, un grand sourire s’affichait sur son visage et ses yeux bleus azur étaient ensorcelants. Teresa, les mains le long du corps hésitait, elle se mordait les lèvres, tête baissée. Elle ne savait comment s’y prendre, parce que pour elle, c’était la première fois qu’un homme l’invite à danser un slow, sur une chanson digne d’une balade en amoureux. Elle levait les yeux vers lui, qui lui lançait des regards encourageants, la main toujours tendue vers elle. Elle soupirait, faisait un sourire en coin et posait sa main sur celle de l’homme qui souriait en montrant toutes ses dents. Il l’attirait vers lui, la brune se retrouvait alors si proche de lui, qu’elle se sentit rougir jusqu’aux oreilles, elle détournait son regard du visage de son collègue, très gênée de la situation. Il ne fallait pas dire qu’elle n’appréciait pas, mais elle ne voulait pas le montrer. Pas besoin de parler pour que Patrick Jane comprenne, elle ne lui dirait jamais, mais dans un coin de son cœur elle l’admirait, jamais elle ne l’avouerait de vive voix. Une main du consultant relevait son menton et leurs yeux se rencontrèrent. L’agent Lisbon se noyait à présent dans son regard bleu et ce qui laissait Jane libre de lire dans son cœur comme dans un livre ouvert. Ce qu’elle craignait, c’est qu’il découvre qu’elle avait plus que de l’amitié, plus que de l’admiration pour lui. Il passait une main dans son dos et la rapprochait un peu plus de son corps, la jeune femme était comme collée à lui, elle passait une main sous le bras du blond et posait sa tête sur son l’épaule.

La musique les entrainait ensembles, leur faisant oublier qui ils étaient vraiment l’un pour l’autre. Teresa s’imaginait un beau garçon puéril et arrogant dont elle serait tombée amoureuse en secret, mais gardait cela au fond d’elle, parce que ça affecterait son boulot, mais aussi bien plus que ça. Parce que le garçon dont elle avait des sentiments amoureux est un homme veuf, encore affecté par un terrible drame qui avait emporté sa femme et son enfant, il s’était refusé toutes relations amoureuses. Elle se sentait un peu honteuse. Elle enfoui son visage dans le creux de l’épaule du consultant pour chasser cette pensée et se consacrer pleinement à ce moment magique, qu’elle ferait peut être pour la dernière fois.

Jane avait le regard perdu dans le vague, la musique retentissait dans ses oreilles et des images défilaient dans sa tête. Des images du passé et du présent, il revoyait la pièce avec un piano, sa femme et son enfant jouant et riant sur l’air qu’elle jouait, La dernière phrase de son petit ange résonnait dans son esprit « Ecoute papa ». Les souvenirs du passés furent remplacés par celles de plusieurs personnes, une femme rousse, un grand brun et un asiatique, Et surtout, l’image d’une jolie brune avec qui il avait noué un lien très fort, il était persuadé d’être amoureux d’elle, mais son passé le hantait encore et ça l’attristait, lui, se montrant toujours souriant, chaleureux en quelques sortes, mais toujours aussi arrogant et puéril, manipulant les gens pour arriver à ses fins.

La musique s’estompait et le ramenait à la réalité, les deux gens se détachèrent mais refusèrent de se regarder. Jane mettait ses mains dans les poches et disait maladroitement qu’il allait boire un coup, Teresa citait l’excuse d’aller aux toilettes. C’était ainsi qu’ils se séparèrent, certainement pas pour faire exactement ce qu’ils s’étaient dit. Le blondinet, assis sur un tabouret commandait une bière, mais tout ce qu’il faisait, c’est de faire tourner le verre entre ses doigts, ne touchant même pas au liquide jaune, gazeux et alcoolisé. Il repartait en pleine méditation, se battait intérieurement contre le passé, essayait de faire prendre au présent le dessus. Ou alors penser à autre chose, mais l’image de la jolie brune qui travaillait avec lui réapparait. Il souriait, mais effaçait ce sourire en se mordant les lèvres.

Teresa, devant un miroir des toilettes ne cessait de se regarder, comme si son reflet allait se mettre à chanter et à danser sans qu’elle fût quoi que ce soit. Les mains sur le lavabo, elle repensait à la scène qui s’était déroulée il y a un quart d’heure, elle se remémorait les sensations qu’elle avait ressentit à ce moment là. Elle se sentait si bien contre son puissant corps musclés et la chaleur qui en émanait, elle se souvenait d’avoir sentit le souffle chaud du blond se glisser dans ses cheveux. Machinalement, elle touchait une de ses mèches, la faisant glisser entre ses doigts. Puis elle s’éloignait du lavabo comme si son reflet était devenu bizarre, elle croisait les bras sur son ventre, le dos contre une porte d‘une cabine. Elle se laissait elle aussi envahir par ses pensées. Des pensées concernant le blond dont elle était amoureuse, mais était inaccessible.
Patrick Jane ne se sentait pas très bien, il n’avait pas touché à sa bière et n’avait qu’une envie, rentrer chez lui et dormir. Enfin, essayer de dormir, s’il pouvait, tout oublier. Faire comme si rien ne s’était passé, mais si Teresa Lisbon décidait de garder ce moment en souvenir et qu’elle se mettait un jour à en lui parler et qu’il lui disait qu’il ne s’en souvenait pas. Comment réagirait-elle ? Elle le prendrait très mal, il le savait, une femme prend très mal ce genre de situation oubliée. Mais pas Teresa, elle était différente. Elle était différente de son ex femme qui était très fleur bleue, l’agent Lisbon était quelqu’un de fort, elle était très forte. Jane mit ses mains dans ses poches, sortit du lycée et allait dans sa voiture. Il prit son portable, il allait prévenir la jeune femme de son départ. Il composait le numéro qu’il connaissait par cœur, il allait raccrocher mais se résolut et appelait. Le numéro sonnait, son cœur battait et il priait pour tomber sur la messagerie. La chance lui souriait, le répondeur retentit et il laissait un message.

« Hey Lisbon, c’est Jane, je ne sais pas où tu es, je pense que tu es certainement dans les toilettes à te remaquiller vu que cela faisait un quart d’heure. Je suis juste fatigué, je rentre chez moi, t’en fais pas-tu n’es pas seule, Van Pelt et les autres sont encore dans le lycée. On se voit au CBI demain. Et n’en met pas trois tonnes, ça fait pas super après ».

Elle venait d’écouter le message, elle souriait mais elle était un peu vexée. Mais il fallait comprendre que c’était dans les habitudes de Jane. Elle raccrochait et restait un moment silencieuse, seule dans les toilettes des filles. Elle n’avait pas envi de rejoindre le reste de l’équipe, mais elle ne voulait pas rentrer chez elle. C’était bizarre, mais elle se sentait bien contre cette porte et comptait y rester encore une heure ou moins, il fallait être ludique un peu. Elle reprit son téléphone et le laissait devant elle, ne sachant pas quoi faire. Elle voulait répondre à Patrick, lui dire ce qu’elle ressentait, mais c’était trop dur. La peur la rongeait et elle culpabilisait, pourquoi était elle tombée amoureuse d’un homme comme lui, il avait beau être un connard parfois, mais il avait une grosse qualité avec plein de petits défauts. C’Est-ce qui la faisait craquer chez lui, autre que ses bouclettes blondes et son air enfantin capricieux. Elle composait le numéro et pensait très fort de tomber sur la messagerie, mais manque de bol pour elle, Jane avait répondu. Elle ne parlait pas, mais quand il répétait son nom a chaque fois, elle réalisait qu’il savait que c’était elle et elle était entrain de l’inquiéter.

Elle risquait de prononcer son prénom, l’homme au bout de la ligne avait l’air surpris, mais elle l’imaginait entrain de sourire. Elle ne savait pas quoi lui dire, elle ne savait pas comment elle alla lui exprimer ses sentiments sans que tout tourne mal. Comment allait-il réagir si elle lui disait qu’elle l’aimait et qu’elle voudrait qu’ils aient une histoire. L’histoire avait peut être commencé depuis longtemps se disait elle. Teresa Lisbon se levait et s’approchait du robinet, le téléphone toujours collé à l’oreille, elle pouvait entendre le moteur d’une voiture qui roulait et la respiration de son interlocuteur qui restait silencieux. Elle ne voulait pas raccrocher, mais était consciente qu’elle le mettait en danger et comprenait aussi que lui non plus n’était pas décidé à couper leur téléphone, comme si la ligne téléphonique était leur seul point de jonction et que s’ils le lâchaient tout ce qui se serait passer entre eux n’aurait été qu’un simple souvenir.

Patrick Jane les yeux rivés sur une route sombre, sentait la fatigue rendre ses paupières lourdes comme du plomb et commençait à en avoir marre que Teresa ne parlait pas au bout du fil, ça l’inquiétait il pensait que la brune n’allait pas bien et que malgré l’envie de dormir, il irait la chercher pour la ramener chez elle ou alors, chez lui. Non c’était idiot, il ne voulait pas se croire amoureux, il n’avait pas fini, pas encore fini avec l’assassin de sa famille et s’était jurée de se priver toutes relations. Mais à quoi cela sert de rester sur la même marche de l’escalier ? A quoi cela sert de repenser au passé ? Est-ce que la mort de John le rouge ferait revenir sa famille ? Il aurait aimé y croire, mais ce serait bien trop beau pour être vrai. Il tournait le volant très fort pour faire demi-tour.

Puis une Camaro arrivait droit sur lui, ne cherchant même pas dévier la trajectoire, Patrick se rendait compte de la situation au dernier moment, il avait appuyé sur l’accélérateur, mais la vieille DS calait dans son élans brusque et n’était passez rapide pour éviter le chauffard. C’était alors la collision entre les deux voitures, la Camaro se logeait dans l’aile droite avant de la DS la poussant violement sur le coté. Jane se sentait soulevé et éjecté de son siège, sans ressentir la douleur, il se rappelait vaguement avoir heurté avec ses genoux le volant et être parti la tête la première contre la porte à sa gauche. C’était bien violent car la vitre fut brisée et la voiture se retrouvait les 4 roues en l’air et la Camaro avait continué sa route dans le décor voisin. Patrick ouvrait les yeux, il y voyait flou, sa tête lui faisait mal et il ne sentait plus ses jambes.
La première chose à laquelle il pensait, c’était a Teresa, n’ayant pas raccroché, elle a certainement tout entendu, il l’entendait hurler son nom dans le téléphone qui se trouvait sur les fauteuils arrière. Il essayait de l’attraper avec son bras mais il n’y arrivait pas. La fatigue et la douleur le faisait sombrer dans l’inconscience.



Elle avait entendu des cris, des fracas, des coups violents, puis un grand silence. Elle restait pétrifiée par ce quelle venait d’entendre, elle ne comprenait pas, mais s’imaginait toute sorte de choses. Que c’est t’il passé ? Son cœur battait très fort et lui donnait envie de fuir. Quelqu’un entrait sans les toilettes et trouvait la brunette complètement perdue. C’était une femme rousse, un peu plus jeune. Elle était certainement venue voir ce qu’il ne se passait pas. Quand elle vit que Teresa n’allait pas bien du tout et qu’elle commençait à pleurer, affolée elle s’approchait de son amie, la prenait par les épaules et lui demandait ce qui se passait. La rouquine vit que le regarde son amie était vide et remplit d’amertume. Teresa articulait difficilement qu’elle avait tué Patrick Jane.

La rouquine écarquillait les yeux choquée, elle ne comprenait pas ce que Teresa racontait et l’a croyait bourrée, mais elle n’en avait pas l’air et était sérieuse. Grace Van Pelt ne savait pas comment réagir, elle voulait lui dire que ce n’était pas de sa faute, mais qu’il fallait prévenir l’équipe et aller voir ce qui lui est arrivé. Lisbon la voix étranglée arrivait à lui expliquer ce qui s’était passé. La bleu ne disait plus rien, mais attrapait le bras de sa patronne et courait dans le couloir du lycée pour retrouver les deux autre hommes de leur équipe et les mettre au courant de la situation.

Wayne Rigsby, un verre de bière à la main bavardait avec son équipier quand les deux femmes arrivèrent. Il remarquait de Lisbon paraissait inerte et Grace excitée. La rouquine sans lâcher la main de Teresa prenait sa veste et celle de la brune. Elle expliquait rapidement aux garçons et ils partaient sur le parking pour prendre le gros 4x4 noir garé près de la sortie. Van Pelt déterminée car elle prenait tour en change prenait le volant. Les autres dans la voiture elle démarrait en trombe manquant d’embrocher une voiture derrière elle. Elle donnait un violent coup de volant et appuyait sur l’accélérateur.

La brune, était assise à la place du mort, les bras ballants et la tête basse, elle était encore en plein choc et s’enfermait peu à peu dans son monde, elle culpabilisait, elle se posait des questions sur l’état de son coéquipier, son emmerdeur notoire dont elle était amoureuse. Voila qu’elle se le disait clairement, elle était amoureuse et était surement entrain de le perdre ou elle l’avait déjà perdu. Des larmes naissaient aux coins de ses yeux et roulèrent sur ses joues. La voiture s’approchait de l’accident, la rouquine apercevait la Citroën DS de Patrick Jane les 4 roues en l’air au bord de la route et une Camaro quelques mètres plus loin fichée dans un arbre et flamboyante. Elle s’arrêtait en travers de la route, Teresa décrochait rapidement sa ceinture et sortait de la voiture, pour se précipiter en courant vers la voiture de Jane.


Elle s’était allongée sur le ventre, essayait de rentrer dans la voiture par la fenêtre. Elle tremblait et était secouée de sanglots incontrôlables. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait. L’agent du CBI cherchait son coéquipier, elle ne le voyait pas avec l’obscurité. Elle tentait de l’appeler, mais tout ce qu’elle recevait, c’était un grand silence. La peur lui glaçait le sang, elle imaginait Jane mort. Mais non, Patrick Jane ne pouvait pas être mort, il n’avait pas le droit de l’abandonner sans savoir qu’elle l’aimait.
Il ne pouvait pas abandonner la vengeance de sa famille, il ne pouvait pas partir sans avoir tué John Le rouge. Elle ne voulait pas, elle non plus tuer cet homme sans lui. Elle ne pouvait plus avancer, elle se servait alors de sa main pour tâtonner l’espace et essayer en vain de retrouver Patrick. Teresa répétait le nom du blondinet, espérant qu’il répondrait à son appel, mais sa voix se brisait de plus en plus. Dehors, elle entendait Rigsby parler au téléphone, Grace l’avait rejoint à la voiture et s’était mise à genoux de sorte à voir ce qui se passait à l’intérieur.
La rouquine lui demandait de sortir de là, car elle risquerait de se blesser. Mais la brunette s’en fichait, elle s’obstinait à vouloir le trouver, à vouloir le savoir en vie. Grace Van Pelt compatissait, elle savait que ce n’était pas la peine d’insister. Elle était au courant que Teresa aimait Patrick.

super, j'étais à fond dedans et puis l'accident m'a surpris mais c'est très bien écrit, continue, vivement la suite.

Aah cette scène

J'adore la description de leurs sentiments, j'étais à fond
Par contre l'accident je l'avais pas vu venir

A quand la suite?^^

Un seul mot : J'ADORE
Quand j'ai lue je m'imaginais les scenes , tous les details , franchement je trouve qu'il ni a rien à dire, tu écris vraiment très bien . C'est juste : super !
Olala , j'attend impatiament la suite ! Pour quand ? Bientot j'espere

super j'aime beaucoup ta fic
très émouvant
a quand la suite ^^

Suuper, comme certains d'entre nous je ne m'attendais pas à l'accident x) . C'est très bien écrit, j'aime beaucoup, à quand la suite ?

Chapitre 2

La sirène de l’ambulance et des voitures de police sifflaient dans ses oreilles. Elle les entendait depuis l’habitacle de la voiture dont elle n’avait daigné bouger. Elle ne trouvait toujours pas Jane, cela la désespérait, mais elle n’abandonnait pas. Elle tâtonnait dans l’ombre, sentant les coins durs, râpeux, mous et doux. Mais aucune peau humaine, pas un cheveux, pas un vêtement, ni même du sang sur ses doigts. Elle déglutissait et voulait s’enfoncer un peu plus dans la voiture, mais quelqu’un interrompait son geste en lui bloquant le bassin.

Grace Van Pelt l’avait bloquée, elle ne voulait pas que son amie se blesse en essayant l’impossible. Elle comprenait son entêtement à vouloir sauver l’homme qu’elle aime, mais ce n’est pas en mettant sa vie en danger qu’elle y arriverait. Grace forçait Teresa à sortir de la voiture, parce que les ambulances et la police étaient là. La brune se résolut à abandonner sa recherche nocturne avec une once de désespoir. Elle sortait de la voiture et y restait assise devant, regardait l’écran noir que dessinait la fenêtre d’un air révolue. La bleu la persuadait de se relever et de s’éloigner de la voiture.

Teresa se sentait obligée d’obéir comme une enfant, car elle savait que ce n’était pas la peine d’insister, sous peine d’énerver son amie qui ne faisait que la soutenir pendant ces moments et l’aidait à surmonter sa peine et sa culpabilité. Parce que la brune était certaine que c’était de sa faute si Patrick se retrouvait dans ce sale pétrin peut être mort. Elle ne s’en remettrait jamais, ne se pardonnerait jamais. La femme s’assit dans une ambulance, on lui posait une couverture sur ses épaules.

Elle regardait les ambulancier arriver en troupe vers la voiture accidentée, elle les voyait crocheter la porte avec un pied de biche, un ambulancier braquait une lampe à l’intérieur, elle essayait d’y voir quelque chose mais rien, elle n’y voyait rien. L’envie de pleurer et de hurler n’allait pas tarder à lui prendre à la gorge. Elle se mordait les lèvres, elle tremblait alors qu’elle n’avait pas froid et une boule se formait dans son ventre.

Alors qu’elle observait la scène pétrifiée, elle écoutait d’une oreille distraite la conversation entre Van Pelt et un agent de la police, la rouquine racontait ce qui s’était passé. Teresa avait très envi de dire que c’était de sa faute, mais Grace la contredirait, elles s’énerveraient, se mettraient en colère, se disputeraient bêtement juste à coté de l’accident de Jane. Elle fermait les yeux, se pinçait l’arrête du nez et soupirait pour se redonner du courage.

Les ambulanciers apportèrent un brancard vers la voiture. Apparemment, ils l’avaient retrouvé, elle se levait sans pour autant sortir de la camionnette. Son cœur battait à la chamade, elle avait peur, elle craignait ce qu’elle allait voir, ce qu’elle devrait supporter à regarder. Elle les vit le sortir de la voiture et le poser rapidement sur le brancard et lui faire les premiers soins d’urgence. Teresa sortait de l’ambulance et se ruait vers le brancard pour voir les dégâts et l’état de Jane, elle devait savoir s’il était encore en vie.

Elle s’approchait du brancard, elle le voyait, ses cheveux blonds pleins de poussière, en bataille et du sang, son front saignait et un hématome de la taille d’un poing s’était formé sur sa tempe gauche. Les yeux mi clos et son visage inerte lui donnait l’impression de basculer entre la vie et la mort. Son nez et sa bouche masqué par le masque d’air relié à une pompe accroché au lit. Il avait un bras dont les vêtements étaient arrachés et la peau transpercée par des morceaux de verres. Ses jambes certainement brisées étaient couverte par un drap blanc. Lisbon se mit à sangloter et elle touchait le visage de Jane les mains tremblantes. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas soulagée, ni pas contente. En fait elle ne savait pas comment réagir, elle voulait lui sauter dessus et le prendre dans ses bras. Le serrer très fort en lui criant « Je t’aime ». Mais les ambulanciers l’écartèrent pour rejoindre l’ambulance et l’emmener au plus vite à l’hôpital.

Teresa debout au milieu de la scène regardait la camionnette au gyrophare clignotant s’éloigner dans la nuit, emportant aux urgences l’homme qu’elle aime. Elle se surprenait à sourire, mais pleurait encore. Elle resserrait la couverture sur ses épaules et rejoignait ses coéquipiers dans le 4x4.
Assise sur une chaise, dans le silence complet du couloir elle commençait à s’endormir. Mais elle relevait la tête a chaque fois, empêchant Morphée de la prendre dans ses bras. Elle pensait tellement à lui, qu’elle ne rappelait même pas où elle se trouvait. Elle ouvrait les yeux et regardait autour d’elle, il devait être dans les 3h00 du matin et ses collègues étaient parti il y avait une demie heure. Elle, elle voulait rester, elle voulait savoir si il allait survivre. Elle l’espérait, elle essayait de rester positive, elle savait que Patrick Jane n’abandonnais pas facilement, donc elle était sure qu’il se battrait. Mais l’histoire se répétait dans sa tête et l’accablait.

Elle décidait alors d’aller se servir un café au distributeur. Ce n’était pas le premier, car elle était nerveuse, elle tremblait. Elle introduisait une pièce, appuyait sur le bouton d’un café long. Mais cette fois la machine avait décidé de ne pas marcher, elle pestait et donnait un coup de pied dedans croyant que cela marcherait.

Elle s’adossai à la machine et soupirait, était fatiguée, mais refusait de dormir. Elle désirait un café, mais elle pouvait s’en passer, elle voulait plutôt des nouvelles du blondinet qui était en salle d’opération depuis plus de trois heures et ça l’effrayait. Elle retournait alors s’assoir à sa place et attendait. Mais ce ne fut pas long, la sonnerie des portes du bloc retentit et la fit sursauter. Un homme en tunique, pantalon, bandeau et masque tous bleu était sorti et allait vers Teresa qui se relevait précipitamment.

Elle ne laissait pas le temps à la personne de s’exprimer et exigeait tout de suite l’état de santé de Patrick Jane. Le médecin en personne, retirait son masque, la rassurait que les jours de l’homme n’étaient pas menacés et qu’il se réveillerait tôt ou tard. Teresa ne savait comment réagir, mais un sentiment de soulagement et de joie l’envahissait, elle mettait ses mains sur son visage et pleurait, elle aurait voulu sauter dans les bras du médecin. Elle demandait alors à le voir, mais ce n’était pas une bonne idée, Jane dormait et elle était fatiguée. Le médecin lui conseillait de rentrer chez elle et de revenir plus tard dans la journée. Mais elle insistait, le médecin compréhensif soupirait et lui fit une moue dubitative. Il l’accompagnait alors dans une chambre, la brune entrait et l’observait. Patric Jane était allongé sur le lit, dormait profondément, un bandage à la tête et un au bras. Teresa encore émue, s’assit à coté du lit et lui prit la main. La main de l’homme était encore froide et elle tentait de la réchauffer entre ses doigts.

Teresa souriait et caressait les cheveux du blond, jouait avec ses boucles d’or et l’admirait. Elle ne l’avait jamais vu réellement dormir, il était paisible et innocent. Elle le trouvait beau, même avec cet affreux bandage sur le front. Elle pensait à appeler le reste de son équipe, mais ne voulait pas quitter Jane, elle ne voulait pas abandonner l’homme quelle aimait, ne serait ce que pour quelques minutes, de peur qu’il s’en aille.

Elle avait beaucoup de choses à lui dire, à lui avouer, elle ne pouvait pas attendre son réveil. Elle devait lui dire ce qu’elle avait ressentit ces dernières heures, la danse, la musique résonnait dans sa tête, l’étrange sensation qu’elle avait lorsqu’il l’avait prit dans ses bras. Le retour a la réalité qui leur était gênant et qu’ils devaient se séparer dans un coin, pour réfléchir, penser, analyser les situations. Elle repensait au visage de Patrick quotidiennement. Patrick Jane qui sourit, Patrick Jane qui rit, Patrick Jane qui fait l’enfant, Patrick Jane qui grimace, Patrick Jane qui se met en colère, Patrick Jane qui boude, Patrick Jane qui a peur, Patrick Jane qui pleure et Patrick Jane qui dort. Qui dort vraiment, elle croisait ses bras sur le matelas près de lui, posait sa tête dessus tenant toujours la main dans la sienne.

Les émotions de cette soirée l’avait tuée, elle était épuisée. Elle fermait les yeux et se laissait prendre dans les bras de Morphée, à coté et avec l’homme qu’elle aime.

***

« J’ai eu peur tu sais, je croyais que tu n’allais pas survivre et je me disais que c’étais ma faute et je le pense encore. Je n’aurais pas du t’appeler ce soir là et il ne te serait rien arrivé. Tu étais entre la vie et la mort, tu t’en es sorti. J’en suis plus que soulagée, je ne sais comment te dire comment je ressent tout ça. Mais je voudrais t’avouer quelque chose que je gardais depuis longtemps pour moi et je craignais ta réaction. Je la crains encore, mais je me suis dis qu’il fallait aller de l’avant et ne pas avoir peur, accepter les conséquences des causes. Dis moi si tu es prêt a entendre ce que je veux te dire ou tu le sais déjà. Ce n’est pas grave, ce n’est pas ce qui me turlupine le plus. J’ai le temps, mais pas l’éternité ».

encore une fois j'adore ! Continue comme ça !!!
LA SUIITE !!!!!

Y'a pas à dire, c'est du pur Jisbon, de quoi régaler les shippeuses !

bon moment de lecture,

donc la suite ...

J'adore

la suite si to plait

OOOOh c'est émouvant , c'est trop beau
J'adoore, c'est vraiment bien écrit et décrit ^^

Vivement l suite

^Merci pour vos com's ç fait super plaisir la suite vous ne l'aurez pas avant e week end par ce que je ne suis pas chez moi l

Okay, vivement ce week-end alors x)

c'est ....c'est.... magnifique !!!!!!!! c'est trop beau ! c'est trop génial !!!! c'est trop tout les bon adjectifs de la terre !!!
j'aime , j'adore ! la suite ! ! ! ! !

à quand la suite ? :pas_poss:

Quand j'aurais mon ordi, parce que mes parents sont bloquer au maroc

à cause de ce put*** de volcan ><

Joubar a écrit:à cause de ce put*** de volcan ><

Oui et ils vont peut être rentrer que demain

moi j'ai un amis qui était aux maroc et il est rentré pourtant ^^ en avion en plus .

Ma prof de math est coincé à Miami, je ne vous raconte pas le bonheur ( pas de controle de math )

J'espère que tes parent vont bientot revenirent ( l'ordi avec, bien sur )

oooh la chance ! moi je rêve que mon prof de maths reste a miami ! vous savez celui qui me rapel a l'ordre dès que je commence a baver en pensant au beau simon baker et celui ou sur mon DM au lieu de marquer mathématiques je marque mentalist XD

Et le pire c'est que mon prof d'hist/géo a failli resté à New-York, mais manque de chance, il est revenu la veille des interdictions de vols


Je vois assez bien le genre de prof que tu as, Yu-chan, j'ai le meme, enfin ... LA même

roooh ben y se sont passer le mot ?
en faite t'as de la chance = ) moi yen a aucun de parti