"L'ERREUR" [FINI] ^
+25
IWillBeASurgeon
noulpif
whysoserious
in-my-dreamz
nade
Audrey 75
Mini
Green-gold
Sweetylove30
Luciole
Marine
kis
Lilith
Aurcoco
Flicka11
Shane
PounchKimball
Izarra
TiteMaï
Shaitan
Jen'ny
Marine59
jisbon06
Felicity
Elwing
29 participants
Page 15 sur 28
Page 15 sur 28 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 21 ... 28
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Waouh le suspens a fond!
VLS
VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'adore !
L'avantage de prendre l'histoire au chapitre 22, c'est que j'ai pas du patienter pour les avoir, maintenant c'est dur
L'avantage de prendre l'histoire au chapitre 22, c'est que j'ai pas du patienter pour les avoir, maintenant c'est dur
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Je viens de lire toute ta fiction et j'adore !
J'ai très hâte de lire la suite !
J'ai très hâte de lire la suite !
Audrey 75- Agent de circulation
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Hahaha, j'ai trop ri en imaginant Lisbon hurler :" CBI les mains en l'air" à Opale !
Je sais pas pourquoi mais c'etait drôle ^^
C'est pas trop long, c'est parfait, le suspence qu'il faut, l'humour qu'il faut ( ben ouais, pour moi cookies =space cookies xD ) , et ... Ouais bon, c'est Super en résumé :))
VLS !!
Je sais pas pourquoi mais c'etait drôle ^^
C'est pas trop long, c'est parfait, le suspence qu'il faut, l'humour qu'il faut ( ben ouais, pour moi cookies =space cookies xD ) , et ... Ouais bon, c'est Super en résumé :))
VLS !!
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ouuuuuuuuuh honte a moi j'avais même pas vu qu'il y avait une suite >.<" alors enfin Lisbon a capter je sens que ça sera corsé pour la suite
kis- Agent de circulation
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
De quoi lire avant d'aller au dodo ^^ la suite demain!
* * * * *
- Tout le monde se calme… vous ne voulez pas vraiment tuerOpale, Lisbon.
En réalité ce qu’il lisait dans les yeux de sa patronne àl’heure actuelle lui disait que rien ne lui ferait plus plaisir que d’appuyersur la gâchette. Mais il comptait sur son obsession du règlement et de lajustice pour éviter cela. Lisbon ne tuerait pas de sang froid pour assouvir unevengeance personnelle… pas comme lui…
- Vous n’avez pas à me dire ce que je dois faire Jane !Ecartez-vous immédiatement, c’est un ordre !
- Voyons Lisbon, vous et moi savons très bien que j’ai dumal avec les ordres… Et croyez-moi quand je vous dis que je ne bougerais pastant que vous n’aurez pas baissé votre arme.
En parlant, Jane adoptait un ton calme, presque doux, touten mettant ses mains devant lui en signe d’apaisement.
Van Pelt ne cessait de jeter des coups d’œil inquiets àLisbon.
- Patron on devrait la laisser s’expliquer…
- Elle nous a menti ! Mentit sur son passé, sur sonidentité, sur la cicatrice qu’elle a dans le coup… Son corps entier est lapreuve même que c’est une malade ! Jane je ne peux pas croire que vousdéfendiez cette… fille, alors quelle porte les marques de votre pireennemi !
Jane observa un imperceptible tremblement des mains deLisbon. Ses nerfs commençaient à lâcher, ce qui pouvait ou pas être une bonnechose.
- Regardez-moi Lisbon… Juste moi, oubliez Opale, Ruby,Iferson ou Jefferson, peut-importe son nom. Oubliez la un moment et ne regardezque moi… dans les yeux… Pensez-vous que moi,je vous mentirez ?
Lisbon laissa échapper un rire nerveux. Ses yeux n’étaientplus que des émeraudes glacés.
- Vous ne vous êtes jamais gêné pour le faire !
Jane ne chercha pas à démentir, toute son attentionconcentrée sur Lisbon, sur les mots à dire.
- C’est vrai… mais il y a une chose sur laquelle je ne vousmentirez jamais… John le Rouge. Vous savez que je le tuerais, vous connaissezmon désire de vengeance, alors interrogez-vous une seconde, Lisbon. Est-ce queje serais là, entre vos flingues et cette fille si je pensais un seul instantqu’elle puisse être John le Rouge ?
Il lui laissa le temps d’y réfléchir et poursuivit :
- Si elle était John le Rouge ou une de ses marionnettes,c’est moi qui serais à votre place…
Sa voix brûlait d’une conviction froide. Il y eut une fractionde seconde durant laquelle Lisbon baissa légèrement son arme. Elle commençait àflancher.
- Je... je vais l’emmener au post et l’interroger…
Jane hocha lentement la tête sans toutefois détacher sesyeux de ceux de la patronne.
- Vous voulez l’interroger et c’est normal, vous voulez desréponses… Mais pourquoi au post ? On pourrait aussi tous s’assoirtranquillement ici et discuter…
- Pour qu’elle nous mente encore ??!!
- Ici ou au post quelle différence ?
Jane connaissait la réponse. Au CBI Lisbon était sur sonterrain, elle se sentait maîtresse de la situation. Bien que se ne soit qu’uneillusion, elle se sentait plus forte en territoire connu. Là bas elle sepensait capable de discerner le vrai du faux. Mais le mentaliste savait bienque ce n’était pas le cas… Pour Lisbon tout suspect passant en salled’interrogatoire était d’ors et déjà coupable… et c’est exactement ce quiattendait Opale s’il la laissait l’emmener. Et alors il ne pourrait plus rienfaire.
- Vous n’aurez pas le droit de l’interroger au post parceque vous n’avez pas jugé bon d’avertir vos supérieurs de votre démarche, je metrompe ? En fait je suis même certain que vous n’avez pas de mandat vousautorisant à entrer chez elle en défonçant la porte…
Lisbon se mordit la langue. Elle avait agit sur un coup detête, ignorant le protocole, passant au dessus de ses supérieurs. Jane avaittouché une corde sensible. Il l’acheva, sans se départir de son ton paisible,et de son regard assuré de plus en plus fiché dans celui de Lisbon.
- Opale pourrait tout aussi bien sortir l’arme qu’elle cachesous son matelas et tous nous descendre, elle serait dans son droit…
Il avait raison. Lisbon grimaça et se força à baisser sonflingue. Cho, Van Pelt et Rigsby firent de même. Opale lut différentes émotionssur leurs visages. La colère, la déception… Puis l’inquiétude, l’appréhension,la gêne… le soulagement aussi et la compassion chez Grace. Et le dégout. Cedernier la touchait particulièrement.
Jane semblait satisfait.
- Bien. Maintenant que tout le monde a retrouvé ses espritson va pouvoir discuter… pfiou !
Lisbon le foudroya du regard.
- Je vous préviens, je ne veux plus ni mensonge ni secret,on joue cartes sur table dès maintenant. Si jamais j’entends quelque chose quine me convient pas, je reviens avec un mandat…
Opale se garda bien de préciser qu’elle aurait largement letemps de disparaître aux Fiji pendant son absence.
Jane quand à lui se satisfaisait de cet arrangement. Ils’inclina légèrement en guise de soumission et les invita à s’assoir tout enexpliquant :
- Opale gardera les mains sur la tête pendant que je vousraconterais son histoire, comme ça aucun de vous n’aura de soucis à se faire. Sielle tente quelque chose… non, non oubliez ça elle ne tentera rien, c’étaitjuste une façon de parler…
Cette initiative parut rassurer Lisbon qui s’assit de plusou moins bonne grâce, imitée par ses collègues. Bientôt ils formaient lespoints éparpillés d’un petit cercle serré.
- Bien… tout le monde est détendu et ouvert au dialoguec’est parfait !
- Finissons-en Jane, dit Iferson en dardant le consultantd’un regard entendu.
Si les autres y virent une imploration de condamné à mort,Jane comprit que c’était sa façon de lui donner carte blanche, de ne dissimuleraucun détails, même les plus moches. En gros de la mettre à nue… ce qui seraitde toute façon presque littéralement le cas quand il découvrirait son ventre… C’étaitune chose de connaître l’existence du smiley, une autre de la voir.
Chapitre24 : Cartes sur table
Pendant un long moment, Opale dût subir une nouvelle fois lavérité sur son histoire. Elle étudia silencieusement les réactions des agents,s’agaçant intérieurement de leur incrédulité première, puis se froissant deleur pitié… Quand Jane en arriva au moment de son agression elle n’écoutaitplus que d’une oreille distraite, fixant un coin du mur, se forçant à jouer lesobservateurs extérieurs. Elle ne broncha pas quand il passa un doigt sur lacicatrice de son cou, pas plus que lorsqu’il dénuda son ventre… Tout étaitdevenu flou, jusqu’au son des voix qui lui parvenait comme à travers unecloison… Depuis bien longtemps elle s’était bâti cette forteresse mentale desilence et de solitude et elle aimait s’y réfugier quand une situation luiéchapper ou qu’elle avait honte. Se sachant dans ces deux cas, elle s’ybarricada.
Jane termina son histoire et Lisbon parla, tirant Opale deson état second.
- Vous êtes donc venue au CBI dans l’espoir de manipulerJane pour retrouver celui qui vous a fait ça.
Quand elle répondit, sa voix était comme enrouée.
- On peut voir les choses sous ce point de vue. Pour ma partje vois ça plutôt comme un échange équitable, une sorte d’entre aide. Jane memettait sur la piste de John le Rouge, je servais d’appât pour le localiser etnous nous vengions ensemble.
- En d’autre terme vous voulez le tuer vous aussi ?
- Non.
Cette réponse ne surpris pas que Lisbon. Jane aussi ladévisagea.
- En fait je comptais le retrouver, le torturer un peu enfaisant passer ses blessures pour un accident et le livrer tout cuit à lajustice avec suffisamment de preuves pour l’envoyer dans le couloir de la mort.Ensuite j’aurais assisté à son exécution…
Elle avait dit ses mots sans l’ombre d’une émotion ou d’undoute. Elle avouait vouloir torturer et regarder mourir un homme, sans ciller.Pas besoin d’être Jane pour savoir qu’elle disait la vérité.
Lisbon écarquilla les yeux.
- Et après une affirmation pareille vous pensez que je vaisvous garder dans l’équipe sans rien dire ? Je devrais me retrouver avecnon pas un mais deux consultants désireux d’assouvir une revanchepersonnelle ?
- Il n’y a rien d’étrange dans ce que je viens de dire. Jen’enfreindrais aucunes lois, ce ne serait que justice. Sauf pour ce qui est dela torture bien sûre, mais si c’est cela qui vous gêne je pense pouvoir meretenir…
Lisbon se passa une main sur le visage, indécise.
- Voyez-vous un inconvénient à ce que je m’absente uneminute pour enfiler un pantalon ?
- Non, c’est bon allez-y.
- Merci.
Opale disparut dans la salle de bain.
Van Pelt osa enfin prendre la parole :
- Pauvre Opale… c’est affreux ce qui lui est arrivé.
Rigsby approuva d’un signe de tête. Cho quand à lui setourna vers Lisbon.
- On devrait la garder. Si elle est vraiment d’accord pourjouer les appâts alors laissons-la faire. Qu’ils montent un plan avec Jane etnous on sera là pour cueillir John le Rouge avant qu’il ne lui fasse la peau.
Son idée n’eut pas le temps d’être approfondie, qu’Opalerevint. Elle avait passé un jean. Elle se rassit tranquillement et attendit.Jane la regardait comme s’il la voyait pour la première fois.
- Je ne comprendspas… souffla-t-il.
- Quoi ?
- Je ne comprends pas que tu ne veuilles pas le tuer de tespropres mains.
- C’est justement parce que mes mains sont propres… Jedéteste me salir.
Rigsby interrompit leur dialogue morbide.
- J’ai dût manquer une partie de l’histoire parce que j’aipas compris ce que John le Rouge voulait à Opale… Ruby… à… je sais plus commenton doit l’appeler.
- Opale, répondirent Jane et Iferson en chœur. Et je ne saispas ce qu’il me veut.
- Et tu es persuadée que c’est lui qui a tué ta mère ?
- Bien sûre. Qui d’autre à part lui aurait pu reconstituerson meurtre sinon ?
- Michael Irvin, lâcha Rigsby sans réfléchir.
Le regard d’Opale se durcit et son sang ne fit qu’un tour.
- Je t’interdis de dire ça.
Cho intervint avant qu’il n’y ait altercation.
- Et tu n’as rien remarqué pendant ton agression qui puissenous éclairer sur son identité ?
Iferson secoua la tête, notant au passage le tutoiement. Choétait de son côté.
- Je reconnaîtrais sa voix… Et encore… Comme vous l’a ditJane je ne me souviens de rien de cohérant.
- Rien d’étonnant, c’est quand même une expériencetraumatisante, compatit Van Pelt.
Rigsby eut une idée :
- Elle était en état de choc, ok, mais si Jane l’hypnotiseelle pourra peut-être se rappeler un visage ou quelque chose qu’il aurait dit…
Jane la rejeta aussitôt.
- Impossible, l’hypnose ne fonctionne pas si la victime aété droguée.
Opale lui envoya un regard chargé de reconnaissance.
- Mais on n’est pas sûre qu’elle ait été droguée, fitremarquer Lisbon.
Cette fois c’est yeux lancèrent des éclairs.
- J’en suis presque certain, elle se souvient parfaitementdu moindre détail du soir où elle a vu sa mère assassinée. Chez elle l’angoissesemble développer son acuitée mémorielle au lieu de l’affaiblir comme c’esttrop souvent le cas. Et si elle conserve intacts des souvenirs vieux de vingtans, ceux qui datent d’à peine dix ans devraient être d’autant plus vifs, maisce n’est pas le cas. Ce qui me fait dire qu’elle a été droguée et que l’hypnosene servira à rien.
Un blanc marqua sa déclaration. Une nouvelle chance dedécouvrir l’identité de John le Rouge s’envolait. Ce qui ne satisfaisait pas dutout Lisbon.
- Jane, je peux vous parler une minute ?
- Allez-y…
- Seul à seule ?
- Je suis sûre que tout ce que vous avez à dire peut êtreentendu de nous tous. Vous avez voulu en finir avec les secrets alorsfinissons-en.
La patronne le foudroya du regard. S’il ne voulait pas obéirelle savait pertinemment qu’elle ne pourrait rien y faire. « Tan pis pourlui », pensa-t-elle avant de lancer :
- Vous pensez être tout à fait objectif ?
- Eclairez votre pensée…
- Vous ne pensez pas que vous cherchez un peu àl’épargner ? Je comprends que vous vous sentiez proche d’elle à cause deson passé avec John le Rouge, mais justement… Vous tenez peut-être là le seulmoyen de le coincer. C’est ce que vous voulez et c’est ce qu’elle veut. Pourquoirenoncer aussi facilement ? Sans même essayer ?
Jane et Lisbon semblaient avoir oublié les autres membres del’équipe autour d’eux, trop absorbés par leur joute verbale.
- Vous ne pensez pas qu’elle a déjà assez souffert,Lisbon ? L’hypnose n’apporterait rien…
- Et avez-vous songé une seconde à l’hypothèse qu’elle nevous ait pas tout dit à ce propos dans l’espoir de vous doubler au momentvenu ?
Jane souffla bruyamment par le nez, montrant son dédain.
- Je sais quand on me ment ou pas. Et elle ne l’a pas fait.Elle cherche juste à nous aider !
- Alors qu’elle tente le coup avec l’hypnose. Si elle tienttant à nous aider elle ne s’y opposera pas.
- Il lui a déjà prit son corps, vous me demandez de lui prendreson esprit aussi ? Vous savez ce que je suis prêt à faire pour vous,Lisbon, mais là vous aller tr…
- C’est d’accord.
Iferson serra ses genoux entre ses bras, s’auto-protégeantd’un ennemi invisible.
- Opale… non…, la pria Jane.
- Lisbon a raison. On n’est pas sûre qu’il m’ait drogué.C’est juste une vérification… Je ne voulais pas le faire parce que je considèrel’hypnose comme une violation de l’esprit. Et mes pensées c’est tout ce qui mereste. Mais j’ai confiance en vous, Jane, dit-elle en relevant les yeux verslui. Vous ne prendrez que ce qu’il faut…
Bien que légèrement plus aigu que d’habitude, sa voix netremblait pas. Elle avait prit sa décision.
- J’impose juste une condition.
- J’imagine que vous voulez être seule avec Jane ?,supposa à juste titre Van Pelt d’un air bienveillant.
- Non. Plus de secret. Tout ce que je veux c’est qu’onm’explique l’exacte procédure. Je veux tout savoir de ce qui m’attend.
Jane fixa un instant Lisbon, déçu. Puis il reporta sonattention sur Opale et dit froidement :
- Très bien.
* * * * *
- Tout le monde se calme… vous ne voulez pas vraiment tuerOpale, Lisbon.
En réalité ce qu’il lisait dans les yeux de sa patronne àl’heure actuelle lui disait que rien ne lui ferait plus plaisir que d’appuyersur la gâchette. Mais il comptait sur son obsession du règlement et de lajustice pour éviter cela. Lisbon ne tuerait pas de sang froid pour assouvir unevengeance personnelle… pas comme lui…
- Vous n’avez pas à me dire ce que je dois faire Jane !Ecartez-vous immédiatement, c’est un ordre !
- Voyons Lisbon, vous et moi savons très bien que j’ai dumal avec les ordres… Et croyez-moi quand je vous dis que je ne bougerais pastant que vous n’aurez pas baissé votre arme.
En parlant, Jane adoptait un ton calme, presque doux, touten mettant ses mains devant lui en signe d’apaisement.
Van Pelt ne cessait de jeter des coups d’œil inquiets àLisbon.
- Patron on devrait la laisser s’expliquer…
- Elle nous a menti ! Mentit sur son passé, sur sonidentité, sur la cicatrice qu’elle a dans le coup… Son corps entier est lapreuve même que c’est une malade ! Jane je ne peux pas croire que vousdéfendiez cette… fille, alors quelle porte les marques de votre pireennemi !
Jane observa un imperceptible tremblement des mains deLisbon. Ses nerfs commençaient à lâcher, ce qui pouvait ou pas être une bonnechose.
- Regardez-moi Lisbon… Juste moi, oubliez Opale, Ruby,Iferson ou Jefferson, peut-importe son nom. Oubliez la un moment et ne regardezque moi… dans les yeux… Pensez-vous que moi,je vous mentirez ?
Lisbon laissa échapper un rire nerveux. Ses yeux n’étaientplus que des émeraudes glacés.
- Vous ne vous êtes jamais gêné pour le faire !
Jane ne chercha pas à démentir, toute son attentionconcentrée sur Lisbon, sur les mots à dire.
- C’est vrai… mais il y a une chose sur laquelle je ne vousmentirez jamais… John le Rouge. Vous savez que je le tuerais, vous connaissezmon désire de vengeance, alors interrogez-vous une seconde, Lisbon. Est-ce queje serais là, entre vos flingues et cette fille si je pensais un seul instantqu’elle puisse être John le Rouge ?
Il lui laissa le temps d’y réfléchir et poursuivit :
- Si elle était John le Rouge ou une de ses marionnettes,c’est moi qui serais à votre place…
Sa voix brûlait d’une conviction froide. Il y eut une fractionde seconde durant laquelle Lisbon baissa légèrement son arme. Elle commençait àflancher.
- Je... je vais l’emmener au post et l’interroger…
Jane hocha lentement la tête sans toutefois détacher sesyeux de ceux de la patronne.
- Vous voulez l’interroger et c’est normal, vous voulez desréponses… Mais pourquoi au post ? On pourrait aussi tous s’assoirtranquillement ici et discuter…
- Pour qu’elle nous mente encore ??!!
- Ici ou au post quelle différence ?
Jane connaissait la réponse. Au CBI Lisbon était sur sonterrain, elle se sentait maîtresse de la situation. Bien que se ne soit qu’uneillusion, elle se sentait plus forte en territoire connu. Là bas elle sepensait capable de discerner le vrai du faux. Mais le mentaliste savait bienque ce n’était pas le cas… Pour Lisbon tout suspect passant en salled’interrogatoire était d’ors et déjà coupable… et c’est exactement ce quiattendait Opale s’il la laissait l’emmener. Et alors il ne pourrait plus rienfaire.
- Vous n’aurez pas le droit de l’interroger au post parceque vous n’avez pas jugé bon d’avertir vos supérieurs de votre démarche, je metrompe ? En fait je suis même certain que vous n’avez pas de mandat vousautorisant à entrer chez elle en défonçant la porte…
Lisbon se mordit la langue. Elle avait agit sur un coup detête, ignorant le protocole, passant au dessus de ses supérieurs. Jane avaittouché une corde sensible. Il l’acheva, sans se départir de son ton paisible,et de son regard assuré de plus en plus fiché dans celui de Lisbon.
- Opale pourrait tout aussi bien sortir l’arme qu’elle cachesous son matelas et tous nous descendre, elle serait dans son droit…
Il avait raison. Lisbon grimaça et se força à baisser sonflingue. Cho, Van Pelt et Rigsby firent de même. Opale lut différentes émotionssur leurs visages. La colère, la déception… Puis l’inquiétude, l’appréhension,la gêne… le soulagement aussi et la compassion chez Grace. Et le dégout. Cedernier la touchait particulièrement.
Jane semblait satisfait.
- Bien. Maintenant que tout le monde a retrouvé ses espritson va pouvoir discuter… pfiou !
Lisbon le foudroya du regard.
- Je vous préviens, je ne veux plus ni mensonge ni secret,on joue cartes sur table dès maintenant. Si jamais j’entends quelque chose quine me convient pas, je reviens avec un mandat…
Opale se garda bien de préciser qu’elle aurait largement letemps de disparaître aux Fiji pendant son absence.
Jane quand à lui se satisfaisait de cet arrangement. Ils’inclina légèrement en guise de soumission et les invita à s’assoir tout enexpliquant :
- Opale gardera les mains sur la tête pendant que je vousraconterais son histoire, comme ça aucun de vous n’aura de soucis à se faire. Sielle tente quelque chose… non, non oubliez ça elle ne tentera rien, c’étaitjuste une façon de parler…
Cette initiative parut rassurer Lisbon qui s’assit de plusou moins bonne grâce, imitée par ses collègues. Bientôt ils formaient lespoints éparpillés d’un petit cercle serré.
- Bien… tout le monde est détendu et ouvert au dialoguec’est parfait !
- Finissons-en Jane, dit Iferson en dardant le consultantd’un regard entendu.
Si les autres y virent une imploration de condamné à mort,Jane comprit que c’était sa façon de lui donner carte blanche, de ne dissimuleraucun détails, même les plus moches. En gros de la mettre à nue… ce qui seraitde toute façon presque littéralement le cas quand il découvrirait son ventre… C’étaitune chose de connaître l’existence du smiley, une autre de la voir.
Chapitre24 : Cartes sur table
Pendant un long moment, Opale dût subir une nouvelle fois lavérité sur son histoire. Elle étudia silencieusement les réactions des agents,s’agaçant intérieurement de leur incrédulité première, puis se froissant deleur pitié… Quand Jane en arriva au moment de son agression elle n’écoutaitplus que d’une oreille distraite, fixant un coin du mur, se forçant à jouer lesobservateurs extérieurs. Elle ne broncha pas quand il passa un doigt sur lacicatrice de son cou, pas plus que lorsqu’il dénuda son ventre… Tout étaitdevenu flou, jusqu’au son des voix qui lui parvenait comme à travers unecloison… Depuis bien longtemps elle s’était bâti cette forteresse mentale desilence et de solitude et elle aimait s’y réfugier quand une situation luiéchapper ou qu’elle avait honte. Se sachant dans ces deux cas, elle s’ybarricada.
Jane termina son histoire et Lisbon parla, tirant Opale deson état second.
- Vous êtes donc venue au CBI dans l’espoir de manipulerJane pour retrouver celui qui vous a fait ça.
Quand elle répondit, sa voix était comme enrouée.
- On peut voir les choses sous ce point de vue. Pour ma partje vois ça plutôt comme un échange équitable, une sorte d’entre aide. Jane memettait sur la piste de John le Rouge, je servais d’appât pour le localiser etnous nous vengions ensemble.
- En d’autre terme vous voulez le tuer vous aussi ?
- Non.
Cette réponse ne surpris pas que Lisbon. Jane aussi ladévisagea.
- En fait je comptais le retrouver, le torturer un peu enfaisant passer ses blessures pour un accident et le livrer tout cuit à lajustice avec suffisamment de preuves pour l’envoyer dans le couloir de la mort.Ensuite j’aurais assisté à son exécution…
Elle avait dit ses mots sans l’ombre d’une émotion ou d’undoute. Elle avouait vouloir torturer et regarder mourir un homme, sans ciller.Pas besoin d’être Jane pour savoir qu’elle disait la vérité.
Lisbon écarquilla les yeux.
- Et après une affirmation pareille vous pensez que je vaisvous garder dans l’équipe sans rien dire ? Je devrais me retrouver avecnon pas un mais deux consultants désireux d’assouvir une revanchepersonnelle ?
- Il n’y a rien d’étrange dans ce que je viens de dire. Jen’enfreindrais aucunes lois, ce ne serait que justice. Sauf pour ce qui est dela torture bien sûre, mais si c’est cela qui vous gêne je pense pouvoir meretenir…
Lisbon se passa une main sur le visage, indécise.
- Voyez-vous un inconvénient à ce que je m’absente uneminute pour enfiler un pantalon ?
- Non, c’est bon allez-y.
- Merci.
Opale disparut dans la salle de bain.
Van Pelt osa enfin prendre la parole :
- Pauvre Opale… c’est affreux ce qui lui est arrivé.
Rigsby approuva d’un signe de tête. Cho quand à lui setourna vers Lisbon.
- On devrait la garder. Si elle est vraiment d’accord pourjouer les appâts alors laissons-la faire. Qu’ils montent un plan avec Jane etnous on sera là pour cueillir John le Rouge avant qu’il ne lui fasse la peau.
Son idée n’eut pas le temps d’être approfondie, qu’Opalerevint. Elle avait passé un jean. Elle se rassit tranquillement et attendit.Jane la regardait comme s’il la voyait pour la première fois.
- Je ne comprendspas… souffla-t-il.
- Quoi ?
- Je ne comprends pas que tu ne veuilles pas le tuer de tespropres mains.
- C’est justement parce que mes mains sont propres… Jedéteste me salir.
Rigsby interrompit leur dialogue morbide.
- J’ai dût manquer une partie de l’histoire parce que j’aipas compris ce que John le Rouge voulait à Opale… Ruby… à… je sais plus commenton doit l’appeler.
- Opale, répondirent Jane et Iferson en chœur. Et je ne saispas ce qu’il me veut.
- Et tu es persuadée que c’est lui qui a tué ta mère ?
- Bien sûre. Qui d’autre à part lui aurait pu reconstituerson meurtre sinon ?
- Michael Irvin, lâcha Rigsby sans réfléchir.
Le regard d’Opale se durcit et son sang ne fit qu’un tour.
- Je t’interdis de dire ça.
Cho intervint avant qu’il n’y ait altercation.
- Et tu n’as rien remarqué pendant ton agression qui puissenous éclairer sur son identité ?
Iferson secoua la tête, notant au passage le tutoiement. Choétait de son côté.
- Je reconnaîtrais sa voix… Et encore… Comme vous l’a ditJane je ne me souviens de rien de cohérant.
- Rien d’étonnant, c’est quand même une expériencetraumatisante, compatit Van Pelt.
Rigsby eut une idée :
- Elle était en état de choc, ok, mais si Jane l’hypnotiseelle pourra peut-être se rappeler un visage ou quelque chose qu’il aurait dit…
Jane la rejeta aussitôt.
- Impossible, l’hypnose ne fonctionne pas si la victime aété droguée.
Opale lui envoya un regard chargé de reconnaissance.
- Mais on n’est pas sûre qu’elle ait été droguée, fitremarquer Lisbon.
Cette fois c’est yeux lancèrent des éclairs.
- J’en suis presque certain, elle se souvient parfaitementdu moindre détail du soir où elle a vu sa mère assassinée. Chez elle l’angoissesemble développer son acuitée mémorielle au lieu de l’affaiblir comme c’esttrop souvent le cas. Et si elle conserve intacts des souvenirs vieux de vingtans, ceux qui datent d’à peine dix ans devraient être d’autant plus vifs, maisce n’est pas le cas. Ce qui me fait dire qu’elle a été droguée et que l’hypnosene servira à rien.
Un blanc marqua sa déclaration. Une nouvelle chance dedécouvrir l’identité de John le Rouge s’envolait. Ce qui ne satisfaisait pas dutout Lisbon.
- Jane, je peux vous parler une minute ?
- Allez-y…
- Seul à seule ?
- Je suis sûre que tout ce que vous avez à dire peut êtreentendu de nous tous. Vous avez voulu en finir avec les secrets alorsfinissons-en.
La patronne le foudroya du regard. S’il ne voulait pas obéirelle savait pertinemment qu’elle ne pourrait rien y faire. « Tan pis pourlui », pensa-t-elle avant de lancer :
- Vous pensez être tout à fait objectif ?
- Eclairez votre pensée…
- Vous ne pensez pas que vous cherchez un peu àl’épargner ? Je comprends que vous vous sentiez proche d’elle à cause deson passé avec John le Rouge, mais justement… Vous tenez peut-être là le seulmoyen de le coincer. C’est ce que vous voulez et c’est ce qu’elle veut. Pourquoirenoncer aussi facilement ? Sans même essayer ?
Jane et Lisbon semblaient avoir oublié les autres membres del’équipe autour d’eux, trop absorbés par leur joute verbale.
- Vous ne pensez pas qu’elle a déjà assez souffert,Lisbon ? L’hypnose n’apporterait rien…
- Et avez-vous songé une seconde à l’hypothèse qu’elle nevous ait pas tout dit à ce propos dans l’espoir de vous doubler au momentvenu ?
Jane souffla bruyamment par le nez, montrant son dédain.
- Je sais quand on me ment ou pas. Et elle ne l’a pas fait.Elle cherche juste à nous aider !
- Alors qu’elle tente le coup avec l’hypnose. Si elle tienttant à nous aider elle ne s’y opposera pas.
- Il lui a déjà prit son corps, vous me demandez de lui prendreson esprit aussi ? Vous savez ce que je suis prêt à faire pour vous,Lisbon, mais là vous aller tr…
- C’est d’accord.
Iferson serra ses genoux entre ses bras, s’auto-protégeantd’un ennemi invisible.
- Opale… non…, la pria Jane.
- Lisbon a raison. On n’est pas sûre qu’il m’ait drogué.C’est juste une vérification… Je ne voulais pas le faire parce que je considèrel’hypnose comme une violation de l’esprit. Et mes pensées c’est tout ce qui mereste. Mais j’ai confiance en vous, Jane, dit-elle en relevant les yeux verslui. Vous ne prendrez que ce qu’il faut…
Bien que légèrement plus aigu que d’habitude, sa voix netremblait pas. Elle avait prit sa décision.
- J’impose juste une condition.
- J’imagine que vous voulez être seule avec Jane ?,supposa à juste titre Van Pelt d’un air bienveillant.
- Non. Plus de secret. Tout ce que je veux c’est qu’onm’explique l’exacte procédure. Je veux tout savoir de ce qui m’attend.
Jane fixa un instant Lisbon, déçu. Puis il reporta sonattention sur Opale et dit froidement :
- Très bien.
Dernière édition par Elwing le Sam 30 Oct 2010 - 10:43, édité 2 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ahh, ça fait du bien de lire ça avant de se coucher
J'adore Jane qui défend Opale.
Je me demande ce que l'hypnose va donner
En tout cas super suite
Bon aller
Go dodo ->
J'adore Jane qui défend Opale.
Je me demande ce que l'hypnose va donner
En tout cas super suite
Bon aller
Go dodo ->
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Moi j'suis pour Lisbon .. Non, Jane, non Opale, non Cho.. Roooh ta gueule Van Pelt ... Gooo Opale. Non, Jane ....
Vls, c'etait trop bien rendu.
Et par contre, Jane va vite se calmer, et il va pas non plus etre TROP protecteur avec Opale, c'est une grande fille :)
Vls, c'etait trop bien rendu.
Et par contre, Jane va vite se calmer, et il va pas non plus etre TROP protecteur avec Opale, c'est une grande fille :)
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
ah j'aime trop, la dispute entre Jane et Lisbon comme s'ils étaient seuls, c'est pas mal
[b]VLS
[b]VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
La suite, la suite, la suite !! *craque*
Et du jisbon dans la suite !
Et du jisbon dans la suite !
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Mini a écrit:La suite, la suite, la suite !! *craque*
+100000000000000000000000000000
VLS
Invité- Invité
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'aime! VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'adore comment Jane arrive à calmer Lisbon quand elle menace de tuer Iferson !
Suite suite suite !!!
Suite suite suite !!!
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Izarra a écrit:
J'adore Jane qui défend Opale.
Je me demande ce que l'hypnose va donner
En tout cas super suite
+ 1 !
Marine- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Patrick Jane & Cho
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Suite, scène d'hypnose... bon alors là désolé mais j'y connais un beignet en hypnose donc je me fis à ce que j'en ai vue dans la série et j'improvise pour le reste ^^''
* * * * *
Chapitre25 : Hypnose
- Voilà comment ça va se passer. Je vais commencer par faireen sorte que tu te détendes, et quand tu te sentiras parfaitement décontractéeje te toucherais l’épaule, ou bien la tête, peut importe mais il y aura uncontacte physique qui me permettra de te ramener quand je l’appliquerais uneseconde fois.
Opale hocha la tête, signe qu’elle comprenait. Assis en faced’elle, Jane parlait d’une voix basse, un tantinet plus grave que d’habitude,préparant déjà le terrain. Les autres s’étaient postés un peu plus loin, enobservateurs silencieux.
- Ensuite je te demanderais de te concentrer uniquement surma voix, d’oublier tout ce qui se trouve dans cette pièce. Il n’y aura plus quetoi et moi. Tu auras l’impression d’être dans une sorte de rêve éveillé.
- C’est désagréable ?
- Non. Pas au début… Mais ça le deviendra quand tu revivrasl’agression.
- Si je panique je risque de me… « réveiller », non ?
Jane lui adressa un sourire rassurant.
- Je ferais en sorte que l’on n’en arrive pas jusque là.
- N’y va pas de main morte, je veux tout voir. Tant qu’àvivre un film d’horreur, autant connaître la fin. Je resterais calme.
Jane n’osa pas lui dire que ce dernier point ne dépendaitpas entièrement d’elle… Il poursuivit son explication.
- Je te ferais remonter le cours de tes souvenirs, comme situ y étais, sauf que tu auras le temps de voir chaque détail gravé dans tamémoire et de l’analyser.
- Et quand j’aurais finis de raconter tu me ramèneras en me filantun coup sur l’épaule…
- Tu as tout compris.
Elle inspira profondément et se passa une main dans lescheveux.
- Je suis prête.
Jane ficha ses yeux dans les siens et commença à parler,doucement, calmement…
Opale ne tenta pas de résister à sa voix suave,s’abandonnant totalement à ses sonorités délicieuses, se délectant dansressentir les effets apaisants… Rien n’existait en dehors de cette voix si cen’est une mer tiède d’un bleu rassurant. Ses mots n’avaient aucune importance,tout ce qui comptait était ses intonations.
La mer monta progressivement, ou bien c’était elle qui plongeait…Quoi qu’il en soit elle savait qu’elle partait explorer les profondeurs de sessouvenirs… Couleur des yeux de Patrick Jane… Ce n’était vraiment pasdésagréable…
Deuxpetites tapes sur l’épaule.
- C’esttrès bien, Opale, maintenant continu à descendre jusqu’au soir de l’agression.
Non… non pourquoi gâcher ce merveilleux moment desérénité absolue ?
Une vague l’emporta et elle ferma les yeux, espérant passerau travers. Quand elle les rouvrit le décor avait changé. Elle était assise àun bureau de bois clair, abîmé par endroit. Devant elle se trouvait un livre etun cahier ouvert sur des exercices de mathématiques : « Développeret réduire ». Ruby s’arme de son creyterium et commence le développement.Elle écrit la première identité remarquable quand sa mine casse.
- Merde !, laisse-t-elle échapper.
Un sifflement mécontent lui répond.
Surprise elle se tourne brusquement, serrant son crayon.
Opale déploie des trésors de volonté pour faire un arrêt surimage.
- Ilest là. Il a dût passer par la fenêtre. Il est habillé en noir, il a des gantsde cuir noir, et il porte une cagoule. Je suis trop loin mais quelque chose medit que sous la cagoule il a enfilé une espèce de bas pour déformer ses traits…Je dis ça parce que la lumière ne se reflète pas sur les quelques centimètrescarrés nus de sa peau.
Opale ne peut retenir le souvenir plus longtemps, la scènese poursuit.
Ruby crie et envoie sa trousse sur l’intrus avant de selever d’un bond et de se précipiter sur la porte. Mais il est plus rapide et laretient par son collier.
- Sabrûle ! Je sens un liquide chaud couler…
- Toutva bien Opale, la douleur n’est pas réelle, ce n’est qu’une illusion.Ignores-la et racontes- moi la suite…
Ruby porte une main à sa gorge, l’autre tentant d’agripperl’homme par les cheveux. Mais il ne réagit même pas et lui plante quelque chosedans la cuisse droite.
Opale force une nouvelle fois l’arrêt sur image.
- Il me pique avec uneaiguille, l’enfoiré ! Sal lâche ! Espèce de…
-Calmes-toi Opale, c’est bientôt fini…
La vision de Ruby se trouble, ses membres s’engourdissent…Elle n’a plus conscience de grand-chose si ce n’est qu’elle est traînée sur sonlit. L’individu sort une espèce de cutter de sa poche… non, un scalpel… toutest flou… Un léger picotement au niveau du poignet droit…
- Il trace une deslettres…
La scène s’obscurcit mais une voix résonne dans sa tête.
- « Toi et moi,ensemble nous… »
- Nousquoi Opale ?
- Jene sais pas je crois que… que je dors maintenant.
-Continues d’avancer, va plus loin, saute la partie d’ombre…
Ruby ouvre doucement les yeux. Il est penché sur elle.
- Il a bien quelquechose en plus de la cagoule sur la tête… Je vois à peine ses yeux au travers…Une sorte de marron clair…Ou de… peut-être du vert foncé ou de l’ambre je n’arrive pas à me décider, il ya comme un filtre coloré devant !
Ruby se rendort. Opale accélère ce passage jusqu’à sonréveil. Elle sent le contact glacé d’une lame sur son ventre et s’évanouitaussitôt.
- Il a commencé lesmiley…
L’homme la fait assoir sur le lit et lui murmure longuementquelque chose, accroupi devant elle. Il prend sa main et lui fait effectuer unmouvement de haut en bas.
- Je ne comprends pas…Il veut que je descende au bureau de la directrice et que j’appel l’hôpital enm’excusant d’avoir voulu mourir et je le fais ! Pourquoi ?
Ruby obéit et va chercher le téléphone… Elle compose lenuméro de secours et s’accuse de tentative de suicide. Pendant ce temps le sangruisselle de ses plaies, sans qu’elle en sente le mal. Elle raccroche.
Soudain la douleur monte, les couleurs se font plus vives,la lumière l’éblouit.
- Je revoisnormalement ! Et je… j’ai… aïe…
Opale pose une main sur son ventre en grimaçant.
- J’ai mal ! Monventre !
Ruby tombe à genou, les bras faisant pression sur sonabdomen, tentant de retenir le liquide écarlate qui s’écoule lentement maissûrement, déchaînant une tempête de douleurs lancinantes. Ruby crie, à endéchirer les tympans.
Hurlement répété en écho par Opale qui tombe de sa chaise.
- Opale,REVIENS !
Deuxpetites tapes sur l’épaule.
La complainte stop nette, Opale ouvre les yeux et regardeautour d’elle, la respiration haletante.
Elle est en sécurité, dans sa chambre, entourée des agentsdu CBI qui l’observent d’une mine inquiète.
Devant elle, Jane la force à délier ses bras de son ventre,lui prouvant ainsi que la douleur est belle et bien passée, qu’elle ne saigneplus. Lisbon se penche vers elle, ses grands yeux verts un peu humides :
- Je suis désolée…
Mais les premiers mots de retour d’Iferson parmi les « vivants »,ne sont pas pour sa patronne. Ni même pour Jane. Ils sont pour John le Rouge.
- Le salop j’aurais sa peau !
* * * * *
Chapitre25 : Hypnose
- Voilà comment ça va se passer. Je vais commencer par faireen sorte que tu te détendes, et quand tu te sentiras parfaitement décontractéeje te toucherais l’épaule, ou bien la tête, peut importe mais il y aura uncontacte physique qui me permettra de te ramener quand je l’appliquerais uneseconde fois.
Opale hocha la tête, signe qu’elle comprenait. Assis en faced’elle, Jane parlait d’une voix basse, un tantinet plus grave que d’habitude,préparant déjà le terrain. Les autres s’étaient postés un peu plus loin, enobservateurs silencieux.
- Ensuite je te demanderais de te concentrer uniquement surma voix, d’oublier tout ce qui se trouve dans cette pièce. Il n’y aura plus quetoi et moi. Tu auras l’impression d’être dans une sorte de rêve éveillé.
- C’est désagréable ?
- Non. Pas au début… Mais ça le deviendra quand tu revivrasl’agression.
- Si je panique je risque de me… « réveiller », non ?
Jane lui adressa un sourire rassurant.
- Je ferais en sorte que l’on n’en arrive pas jusque là.
- N’y va pas de main morte, je veux tout voir. Tant qu’àvivre un film d’horreur, autant connaître la fin. Je resterais calme.
Jane n’osa pas lui dire que ce dernier point ne dépendaitpas entièrement d’elle… Il poursuivit son explication.
- Je te ferais remonter le cours de tes souvenirs, comme situ y étais, sauf que tu auras le temps de voir chaque détail gravé dans tamémoire et de l’analyser.
- Et quand j’aurais finis de raconter tu me ramèneras en me filantun coup sur l’épaule…
- Tu as tout compris.
Elle inspira profondément et se passa une main dans lescheveux.
- Je suis prête.
Jane ficha ses yeux dans les siens et commença à parler,doucement, calmement…
Opale ne tenta pas de résister à sa voix suave,s’abandonnant totalement à ses sonorités délicieuses, se délectant dansressentir les effets apaisants… Rien n’existait en dehors de cette voix si cen’est une mer tiède d’un bleu rassurant. Ses mots n’avaient aucune importance,tout ce qui comptait était ses intonations.
La mer monta progressivement, ou bien c’était elle qui plongeait…Quoi qu’il en soit elle savait qu’elle partait explorer les profondeurs de sessouvenirs… Couleur des yeux de Patrick Jane… Ce n’était vraiment pasdésagréable…
Deuxpetites tapes sur l’épaule.
- C’esttrès bien, Opale, maintenant continu à descendre jusqu’au soir de l’agression.
Non… non pourquoi gâcher ce merveilleux moment desérénité absolue ?
Une vague l’emporta et elle ferma les yeux, espérant passerau travers. Quand elle les rouvrit le décor avait changé. Elle était assise àun bureau de bois clair, abîmé par endroit. Devant elle se trouvait un livre etun cahier ouvert sur des exercices de mathématiques : « Développeret réduire ». Ruby s’arme de son creyterium et commence le développement.Elle écrit la première identité remarquable quand sa mine casse.
- Merde !, laisse-t-elle échapper.
Un sifflement mécontent lui répond.
Surprise elle se tourne brusquement, serrant son crayon.
Opale déploie des trésors de volonté pour faire un arrêt surimage.
- Ilest là. Il a dût passer par la fenêtre. Il est habillé en noir, il a des gantsde cuir noir, et il porte une cagoule. Je suis trop loin mais quelque chose medit que sous la cagoule il a enfilé une espèce de bas pour déformer ses traits…Je dis ça parce que la lumière ne se reflète pas sur les quelques centimètrescarrés nus de sa peau.
Opale ne peut retenir le souvenir plus longtemps, la scènese poursuit.
Ruby crie et envoie sa trousse sur l’intrus avant de selever d’un bond et de se précipiter sur la porte. Mais il est plus rapide et laretient par son collier.
- Sabrûle ! Je sens un liquide chaud couler…
- Toutva bien Opale, la douleur n’est pas réelle, ce n’est qu’une illusion.Ignores-la et racontes- moi la suite…
Ruby porte une main à sa gorge, l’autre tentant d’agripperl’homme par les cheveux. Mais il ne réagit même pas et lui plante quelque chosedans la cuisse droite.
Opale force une nouvelle fois l’arrêt sur image.
- Il me pique avec uneaiguille, l’enfoiré ! Sal lâche ! Espèce de…
-Calmes-toi Opale, c’est bientôt fini…
La vision de Ruby se trouble, ses membres s’engourdissent…Elle n’a plus conscience de grand-chose si ce n’est qu’elle est traînée sur sonlit. L’individu sort une espèce de cutter de sa poche… non, un scalpel… toutest flou… Un léger picotement au niveau du poignet droit…
- Il trace une deslettres…
La scène s’obscurcit mais une voix résonne dans sa tête.
- « Toi et moi,ensemble nous… »
- Nousquoi Opale ?
- Jene sais pas je crois que… que je dors maintenant.
-Continues d’avancer, va plus loin, saute la partie d’ombre…
Ruby ouvre doucement les yeux. Il est penché sur elle.
- Il a bien quelquechose en plus de la cagoule sur la tête… Je vois à peine ses yeux au travers…Une sorte de marron clair…Ou de… peut-être du vert foncé ou de l’ambre je n’arrive pas à me décider, il ya comme un filtre coloré devant !
Ruby se rendort. Opale accélère ce passage jusqu’à sonréveil. Elle sent le contact glacé d’une lame sur son ventre et s’évanouitaussitôt.
- Il a commencé lesmiley…
L’homme la fait assoir sur le lit et lui murmure longuementquelque chose, accroupi devant elle. Il prend sa main et lui fait effectuer unmouvement de haut en bas.
- Je ne comprends pas…Il veut que je descende au bureau de la directrice et que j’appel l’hôpital enm’excusant d’avoir voulu mourir et je le fais ! Pourquoi ?
Ruby obéit et va chercher le téléphone… Elle compose lenuméro de secours et s’accuse de tentative de suicide. Pendant ce temps le sangruisselle de ses plaies, sans qu’elle en sente le mal. Elle raccroche.
Soudain la douleur monte, les couleurs se font plus vives,la lumière l’éblouit.
- Je revoisnormalement ! Et je… j’ai… aïe…
Opale pose une main sur son ventre en grimaçant.
- J’ai mal ! Monventre !
Ruby tombe à genou, les bras faisant pression sur sonabdomen, tentant de retenir le liquide écarlate qui s’écoule lentement maissûrement, déchaînant une tempête de douleurs lancinantes. Ruby crie, à endéchirer les tympans.
Hurlement répété en écho par Opale qui tombe de sa chaise.
- Opale,REVIENS !
Deuxpetites tapes sur l’épaule.
La complainte stop nette, Opale ouvre les yeux et regardeautour d’elle, la respiration haletante.
Elle est en sécurité, dans sa chambre, entourée des agentsdu CBI qui l’observent d’une mine inquiète.
Devant elle, Jane la force à délier ses bras de son ventre,lui prouvant ainsi que la douleur est belle et bien passée, qu’elle ne saigneplus. Lisbon se penche vers elle, ses grands yeux verts un peu humides :
- Je suis désolée…
Mais les premiers mots de retour d’Iferson parmi les « vivants »,ne sont pas pour sa patronne. Ni même pour Jane. Ils sont pour John le Rouge.
- Le salop j’aurais sa peau !
Dernière édition par Elwing le Sam 30 Oct 2010 - 10:44, édité 1 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ha, je prefere quand personne veut tuer personne au sein de l'équipe !
Uaaaais a moooort John Le Rouuuuge !!!
C'etait ... Affreux, pauvre Opale, et Jane, tss, il est trop FORT ce Jane !
Maintenant on retrouve John, on l'creve et puis voila ... Ha, non et on fait une fin JISBON :)
Uaaaais a moooort John Le Rouuuuge !!!
C'etait ... Affreux, pauvre Opale, et Jane, tss, il est trop FORT ce Jane !
Maintenant on retrouve John, on l'creve et puis voila ... Ha, non et on fait une fin JISBON :)
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
j'aime beaucoup ta façon de résumer les choses ! Et ne t'inquiète pas je n'ai pas oublié la fin Jisbon interactive
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Felicity a écrit:Ha, je prefere quand personne veut tuer personne au sein de l'équipe !
Uaaaais a moooort John Le Rouuuuge !!!
C'etait ... Affreux, pauvre Opale, et Jane, tss, il est trop FORT ce Jane !
Maintenant on retrouve John, on l'creve et puis voila ... Ha, non et on fait une fin JISBON :)
+1 lol
VLS!
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
intense la séance d'hypnose, j'adore, je pense plus que Lisbon va tué Opale mais elle va quand même être jalouse de son rapprochement d'avec Jane
c'est quand le passage Jisbon?
c'est quand le passage Jisbon?
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ohhh je viens de rattraper mon retard et je dois dire... wahhhh quoi! J'adore trop ta façon d'écrire, et ton histoire est ficelée au millimètre près! Bravo!!
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Cette scène est super bien écrite, on s'y croirait.
VLS !
VLS !
Marine- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Patrick Jane & Cho
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
+100000Sweetylove30 a écrit:intense la séance d'hypnose, j'adore, je pense plus que Lisbon va tué Opale mais elle va quand même être jalouse de son rapprochement d'avec Jane
c'est quand le passage Jisbon?
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
IDEM !Shaitan a écrit:Ohhh je viens de rattraper mon retard et je dois dire... wahhhh quoi! J'adore trop ta façon d'écrire, et ton histoire est ficelée au millimètre près! Bravo!!
V.L.S
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Petite suite ^^ peut-être un autre chapitre d'ici quelques minutes ou une heure ça dépend... et demain un gros chapitre qui me coutera sûrement mon scalp...
Bonne lecture !
* * * * *
- Au moins maintenant on est fixé. Il l’avait bien drogué.
- Oui mais à faible dose, juste assez pour ne pas êtredétectée aux analyses. Et suffisamment pour qu’elle ne se débatte pas pendantqu’il…
Jane fit un geste vague de la main tout en grimaçant.
- Bref…
Un ange passa, imposant un silence de plomb. Que Lisbonbrisa :
- Iferson, je suis vraiment, vraiment désolée.
- Ce n’est rien patron, tout le monde n’est pas finpsychologue. Je vous avez déjà mentit vous étiez en droit de vous méfier.
- Non... je passe mon temps à interdire l’hypnose à Jane etlà je… j’ai dérapé… Je ne sais pas ce qui m’a prit.
Opale la passa brièvement au rayon-X d’un coup d’œil.
- Vous êtes sûre ?
Il lui avait pritqu’elle avait fait une crise de jalousie aux tendances paranoïaque voilàtout ! Opale n’était pas prête de lui pardonner mais en tant que simplestagiaire/consultante, mieux valait tracer une limite entre elles sans pourautant se déclarer la guerre.
Lisbon ne répondit pas à la provocation. Elle ne détournapas le regard non plus. Après quelques secondes d’affrontement visuels, lesdeux femmes savaient parfaitement où elles en étaient l’une par rapport àl’autre, et purent enfin se quitter des yeux. Opale décrochant la première, pardevoir de soumission à sa supérieure hiérarchique.
Cet échange n’échappa à personne, mais tous préférèrentfeindre l’ignorance, désireux d’éviter une prise de position.
Opale en revint au sujet principal, la mine sérieuse.
- Il y a quelque chose qui m’inquiète… Je ne comprends paspourquoi j’ai appelé l’hôpital, je veux dire oui d’accord la drogue ne faisaitpresque plus effet puisque je m’en souviens et il y avait du sang partout mais…Mais…
- Mais tu ne l’a fait que parce qu’il te l’a demandé et tune comprends pas pourquoi tu as mentit, compléta Jane voyant qu’elle avait dumal à s’exprimer.
Iferson acquiesça, quelque chose dans ce détail laperturbant au plus haut point. Elle fixa Jane de ses grands yeux angoissés.
- Je ne l’aurais pas fait parce que je le connaissais, pasvrai ? Je veux dire si c’était un ami il aurait pu se servir de ce quirestait des effets de la drogue pour se servir de notre amitié et me pousser àpasser ce coup de fil, non ?
Cho haussa un sourcil.
- Ca me parait un peu gros.
- Je sais bien mais j’étais raide dingue de ce lycéen aucollège et croyez-moi que même s’il m’avait ouvert le bide j’aurais été prête àle vénérer… alors mentir pour le couvrir n’aurait sûrement pas était unproblème. Et on ne se moque pas, j’ai eu une adolescence perturbée…
Jane sourit, visiblement amusé par cette théorie.
- Je crois que l’on peut retirer ton prince charmant de laliste des suspects, je sais pourquoi tu as mentis au téléphone.
Il se posta devant elle et lui prit le poignet droit. Il lelui releva jusqu’au niveau de l’oreille et le rabaissa.
Rigsby et Van Pelt échangèrent un regard entendu, inquiet del’état de santé mental de leur ami. Cho avait depuis longtemps cessait des’interroger sur ses excentricité, se contentant de les accepter sans lescomprendre, et à côté de lui Lisbon observait la scène avec des yeux ronds…Elle demanda d’une voix un peu tendue :
- Jane ? Vous allez bien ?
Même Opale fronçait les sourcils, perturbée par ce manège.
Jane les regarda tous un par un avec un sourire satisfait…Satisfaction qui retomba nette devant leur air ahuri.
- Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple !
Il voulut recommencer son numéro mais Opale récupéra sonpoignet d’un geste vif.
- Je comprends que tu me fais faire le même geste que lui,là où je ne te suis pas c’est pourquoi ?
Jane semblait exaspéré de la lenteur d’esprit de sescollègues. Lui-même avait résolu l’énigme de l’appel presque instantanément.D’un autre côté il était le seul qui s’y connaissait en hypnose. Il expliqua.
- Il lui a fait mimer un téléphone qu’on raccroche c’est évident !Il l’a hypnotisé pour qu’elle appel l’hôpital, mais il n’allait pas perdre sontemps à rester à côté d’elle pour la réveiller ensuite, sinon il aurait appelélui-même… Non, il a préféré lui suggérer par hypnose de passer ce coup de filet elle recouvrirait toute seule ses esprits en raccrochant le téléphone. Et pendantce temps là, il prenait la poudre d’escampette sans être inquiété…
Lisbon ne savait pas si c’était de la folie ou du génie.« Le plus étonnant c’est que cesdeux qualités vont souvent ensembles », avait dit Jack Sparrow (unhomme sage). Idée confirmée dans la personne même de Patrick Jane.
- Si j’ai bien tout suivi, tenta d’éclaircir Lisbon, ce quevous avez fait, vous, en lui tapant sur l’épaule, il l’a fait, lui, avec cemouvement ?
- Tadaaaa !, conclut Jane avec un sourire victorieux.
Opale se renfrogna. Elle marmonna pour elle-même :
- Merveilleux… alors on m’avait déjà hypnotisé… Un serialkiller en plus… vraiment formidable !
Elle se leva et continua à râler un moment tout en cherchantune cannette d’Oasis dans le frigo. Elle en lança aux autres et touss’accordèrent quelques minutes de tranquillité.
Après cet apéro matinale Lisbon rassembla ses troupes et ilsdurent partir au bureau… La piste de Ruby Jefferson désormais obsolète…
Bonne lecture !
* * * * *
- Au moins maintenant on est fixé. Il l’avait bien drogué.
- Oui mais à faible dose, juste assez pour ne pas êtredétectée aux analyses. Et suffisamment pour qu’elle ne se débatte pas pendantqu’il…
Jane fit un geste vague de la main tout en grimaçant.
- Bref…
Un ange passa, imposant un silence de plomb. Que Lisbonbrisa :
- Iferson, je suis vraiment, vraiment désolée.
- Ce n’est rien patron, tout le monde n’est pas finpsychologue. Je vous avez déjà mentit vous étiez en droit de vous méfier.
- Non... je passe mon temps à interdire l’hypnose à Jane etlà je… j’ai dérapé… Je ne sais pas ce qui m’a prit.
Opale la passa brièvement au rayon-X d’un coup d’œil.
- Vous êtes sûre ?
Il lui avait pritqu’elle avait fait une crise de jalousie aux tendances paranoïaque voilàtout ! Opale n’était pas prête de lui pardonner mais en tant que simplestagiaire/consultante, mieux valait tracer une limite entre elles sans pourautant se déclarer la guerre.
Lisbon ne répondit pas à la provocation. Elle ne détournapas le regard non plus. Après quelques secondes d’affrontement visuels, lesdeux femmes savaient parfaitement où elles en étaient l’une par rapport àl’autre, et purent enfin se quitter des yeux. Opale décrochant la première, pardevoir de soumission à sa supérieure hiérarchique.
Cet échange n’échappa à personne, mais tous préférèrentfeindre l’ignorance, désireux d’éviter une prise de position.
Opale en revint au sujet principal, la mine sérieuse.
- Il y a quelque chose qui m’inquiète… Je ne comprends paspourquoi j’ai appelé l’hôpital, je veux dire oui d’accord la drogue ne faisaitpresque plus effet puisque je m’en souviens et il y avait du sang partout mais…Mais…
- Mais tu ne l’a fait que parce qu’il te l’a demandé et tune comprends pas pourquoi tu as mentit, compléta Jane voyant qu’elle avait dumal à s’exprimer.
Iferson acquiesça, quelque chose dans ce détail laperturbant au plus haut point. Elle fixa Jane de ses grands yeux angoissés.
- Je ne l’aurais pas fait parce que je le connaissais, pasvrai ? Je veux dire si c’était un ami il aurait pu se servir de ce quirestait des effets de la drogue pour se servir de notre amitié et me pousser àpasser ce coup de fil, non ?
Cho haussa un sourcil.
- Ca me parait un peu gros.
- Je sais bien mais j’étais raide dingue de ce lycéen aucollège et croyez-moi que même s’il m’avait ouvert le bide j’aurais été prête àle vénérer… alors mentir pour le couvrir n’aurait sûrement pas était unproblème. Et on ne se moque pas, j’ai eu une adolescence perturbée…
Jane sourit, visiblement amusé par cette théorie.
- Je crois que l’on peut retirer ton prince charmant de laliste des suspects, je sais pourquoi tu as mentis au téléphone.
Il se posta devant elle et lui prit le poignet droit. Il lelui releva jusqu’au niveau de l’oreille et le rabaissa.
Rigsby et Van Pelt échangèrent un regard entendu, inquiet del’état de santé mental de leur ami. Cho avait depuis longtemps cessait des’interroger sur ses excentricité, se contentant de les accepter sans lescomprendre, et à côté de lui Lisbon observait la scène avec des yeux ronds…Elle demanda d’une voix un peu tendue :
- Jane ? Vous allez bien ?
Même Opale fronçait les sourcils, perturbée par ce manège.
Jane les regarda tous un par un avec un sourire satisfait…Satisfaction qui retomba nette devant leur air ahuri.
- Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple !
Il voulut recommencer son numéro mais Opale récupéra sonpoignet d’un geste vif.
- Je comprends que tu me fais faire le même geste que lui,là où je ne te suis pas c’est pourquoi ?
Jane semblait exaspéré de la lenteur d’esprit de sescollègues. Lui-même avait résolu l’énigme de l’appel presque instantanément.D’un autre côté il était le seul qui s’y connaissait en hypnose. Il expliqua.
- Il lui a fait mimer un téléphone qu’on raccroche c’est évident !Il l’a hypnotisé pour qu’elle appel l’hôpital, mais il n’allait pas perdre sontemps à rester à côté d’elle pour la réveiller ensuite, sinon il aurait appelélui-même… Non, il a préféré lui suggérer par hypnose de passer ce coup de filet elle recouvrirait toute seule ses esprits en raccrochant le téléphone. Et pendantce temps là, il prenait la poudre d’escampette sans être inquiété…
Lisbon ne savait pas si c’était de la folie ou du génie.« Le plus étonnant c’est que cesdeux qualités vont souvent ensembles », avait dit Jack Sparrow (unhomme sage). Idée confirmée dans la personne même de Patrick Jane.
- Si j’ai bien tout suivi, tenta d’éclaircir Lisbon, ce quevous avez fait, vous, en lui tapant sur l’épaule, il l’a fait, lui, avec cemouvement ?
- Tadaaaa !, conclut Jane avec un sourire victorieux.
Opale se renfrogna. Elle marmonna pour elle-même :
- Merveilleux… alors on m’avait déjà hypnotisé… Un serialkiller en plus… vraiment formidable !
Elle se leva et continua à râler un moment tout en cherchantune cannette d’Oasis dans le frigo. Elle en lança aux autres et touss’accordèrent quelques minutes de tranquillité.
Après cet apéro matinale Lisbon rassembla ses troupes et ilsdurent partir au bureau… La piste de Ruby Jefferson désormais obsolète…
Dernière édition par Elwing le Sam 30 Oct 2010 - 10:45, édité 1 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Page 15 sur 28 • 1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 21 ... 28
Sujets similaires
» Pourquoi toi ? [Fini] ^
» need you now [FINI] ^
» [OS] Plus là [fini] ^
» Undercover [Fini] ^
» Ne me quitte pas... [Fini] ^
» need you now [FINI] ^
» [OS] Plus là [fini] ^
» Undercover [Fini] ^
» Ne me quitte pas... [Fini] ^
Page 15 sur 28
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum