Ne me quitte pas... [Fini] ^

QG du CBI
Sacramento, Californie

Un soleil couleur orangé et jaune, gorgé de chaleur commence à illuminer la ville de Sacramento au petit matin. Au QG du CBI, une jeune femme aux yeux aussi verts que l’émeraude, aux cheveux noirs comme l’ébène avec une silhouette longiligne et élancée au grain de peau blanche pure puis douce à la fois ; Teresa Lisbon vient de s’asseoir sur le fauteuil de son bureau, le regard posé sur une enveloppe dédiée à son intention dont l’écriture :


Fronçant les sourcils, jetant un œil à l’extérieur de la pièce en se demandant de qui peut bien lui laisser cela sur son bureau. Teresa se tourne vers l’enveloppe, la capture dans la paume de ses mains, observe l’écriture avec fascination et curiosité ; elle la retourne, l’ouvre et fait sortir une feuille de papier pliée en trois.

La jeune femme déplie la feuille et commence sa lecture :
« Chère Teresa,

Je suis sincèrement désolé de ne pas vous avoir informé plus tôt de ma mutation qui est mon ticket de départ pour Sydney, en Australie et de vous avoir mit en colère ; comme je sais que vous ne viendriez pas me faire vos adieux, je voulais vous dire quelque chose qui me pesait sur le cœur depuis trop longtemps et que je viens de me rendre compte que récemment.

J’y tenais à vous dire merci. Merci pour tout ce que vous aviez fait pour moi malgré que je me doute bien que vous m’en veuillez toujours du fait que vous étiez obligé parfois de prendre des risques jusqu’à faillit perdre votre job pour moi. Teresa, croyez-moi, je regrette vraiment chacune de mes erreurs en y repensant et j’ai appris pleins de choses avec vous durant toutes ces années.

Si je vous dis cela, c’est parce que je le pense vraiment Teresa mais ce qui arrive ensuite est de plus en plus personnel dont je ne peux plus cacher qui devient douloureux de jour en jour pour moi… Quand j’organisais mes frasques, je ne vous ai parlais jamais parce que je voulais vous protéger ; quels que soient les obstacles, les dangers présents sur notre chemin, j’étais et je serai toujours là pour vous sauver même si la mort n’était et sera jamais loin.

J’ai dit à l’agent Hightower que quand vous n’êtes pas heureuse, je ne suis pas heureux mais vous voir avec un autre homme, je suis malheureux tout comme concernant votre liaison avec l’inspecteur Princeton ; j’étais vraiment malheureux… Vous voir heureuse avec un tel sourire me procure une chaleur éternelle dans mon cœur qui me donne envie de partager cet instant intense avec vous.

J’aime tout en vous : votre voix, votre sourire d’ange, vos yeux couleur émeraudes, votre grain de peau, votre présence, votre douceur… C’est tellement stupide de dire ça et surprenant venant de ma part mais après avoir passé énormément de temps avec vous, je me suis rendu compte que je suis tombé fou amoureux de vous, Teresa Lisbon.

S’il n’y avait pas ce foutu règlement ainsi que cette abominable lettre venant des agents secrets australiens à la noix ; j’aurai terriblement voulu plonger mon regard dans le vôtre, caresser la peau douce de votre visage, vous embrasser, passer mes nuits à vos côtés jusqu’au lever du soleil… J’aurai prêt à refaire ma vie à vos côtés et nous imaginer dans quelques temps : Deux grands « Oui » sur une petite brise salée, les rires de nos trois enfants parcourant toute notre maison et que des moments de bonheur.

Un homme ordinaire demanderait à la femme qu’il l’aime : « Viens avec moi ! » ; mais je ne le vous demanderais car votre réponse sera « Non » à cause de votre job et que votre vie est à Sacramento ; mais j’en suis sûr à cent pour cent que vous avez des sentiments pour moi car je suis le seul qui sache vous faire rire, qui vous faire sourire, qui sait vous écouter, qui vous comprenne et qui vous aime telle que vous êtes.

S’il vous plaît, ouvrez les yeux et votre cœur, vous êtes capable de prendre des risques malgré qu’il soit peut-être déjà trop tard.

Je ne vous oublierai jamais Teresa.

Patrick Jane. »

Dès les premières lignes, Teresa savait que cette lettre venait de son consultant du nom de Patrick Jane; un homme dont elle voudrait le traiter de tous les noms mais d’un côté, elle en est incapable à cause de la chevelure boucle d’or, le regard envoûtant bleu océan, le sourire charmeur et craquant à la fois ainsi que toujours vêtue d’un costume trois pièces qui font ressortir ce bleu si intense et si irrésistible dont elle ne pouvait ignorer du fait qu’elle avait une attirance dévorante, profonde mais interdite pour lui.

A la fin de la lecture de la lettre, le monde s’arrête autour d’elle quand elle récupère un anneau d’or brillant entre ses doigts ;
Lisbon n’entend que son cœur qui s’emballe tellement fort qu’il serait prêt à exploser en sortant de sa poitrine. Ses mains deviennent moites et tremblantes comme si elle présentait des signes d’alcoolisme ; ses joues deviennent aussi rouges que la couleur d’une tomate et des larmes coulent le long de son visage.

La jeune femme est émue par les mots de Jane dotés de romantisme fascinante, de tendresse mélancolique et de tristesse enfouie ; elle devient vulnérable, triste, désemparée et perdue par ce qu’elle vient de lire tel comme une gifle en pleine figure, elle pose sa tête contre ses poings qui serrent jusqu’au sang l’alliance de l’homme qu’elle aime et commence à verser toutes ses larmes de son corps comme si on lui avait brisé le cœur.

Eux :
Deux êtres humains tellement attirés par l’un et par l’autre mais que le règlement leur interdit formellement de s’aimer.
Deux étrangers vont peut-être, être séparés par des milliers de kilomètres dont leurs cœurs se briseront à tout jamais.

Cette liaison avec un certain inspecteur Princeton, Est-ce la cause du départ de Jane ?
L’histoire de mutation à Sydney si soudaine, Lisbon réussira-t-elle à retenir son consultant ?

Mais que s’est-il réellement passé entre ces deux âmes sœurs dont leur amour soit aussi compliqué qu’impossible comme l’ont fait « Samson et Dalila » ou « Roméo et Juliette » ?

Remontons dans le temps…



P.S: Je publierai le Chapitre 1, plus tard dans la soirée...

Trop beau =)

C'est super émouvant surtout la lettre
J'ai trop envie de savoir la suite !! vite vite vite !
VLS VLS VLS

C'est sublimement écrit, magnifique. Superbe déclaration, mais que c'est triste

C'est juste magnifique!

VLS

Owoh , Brèizii !
C'est trop beau .. & la lettre
Triste aussi , j'espère que not' Lisbonette va aller récupéré son consultant !
Merci .. Breizii pour ta nouvelle fic !
Chapitre dans la soirée , Yawouu !

Waaaouuu !!! C'est super !!!
C'est trop trop trop beau
vivement la suite ^^

Quelques jours plus tôt…

Chez Lisbon
Sacramento, Californie

20 mars ; c’est le premier jour de Printemps, qui dit le début du Printemps dit le début de la saison des amoureux. Chez elle, l’agent Lisbon est en train de s’envoyer en l’air avec un homme mais pas celui qu’on croit malheureusement. Depuis environ quelques semaines, elle sort avec un inspecteur de police de Malibu, un certain David Princeton : brun, cheveux courts, regard ténébreux avec ses yeux couleur noisette, corps d’athlète avec 1m80 dont son indice de masse corporelle est dans les normes.

Elle a rencontré lors d’une affaire d’homicide involontaire :
L’histoire d’une jeune et riche héritière retrouvée morte dans sa voiture près de la plage de Santa Monica étranglée avec une écharpe en soie par son compagnon qui pensait qu’elle le trompait encore mais en réalité, depuis environ deux ans, son vrai père a pris contacte avec elle alors qu’elle ignorait totalement l’existence, il était atteint de la mucoviscidose depuis douze ans avant d’avoir subit une greffe des poumons dont l’opération s’est miraculeusement bien passée.

Après cette enquête, le jeune inspecteur avait proposé à la jeune femme de sortir ensemble afin de prendre un verre mais celle-ci a refusé son offre au départ mais elle finit par accepter « Pourquoi a-t-elle finalement accepté son offre? C’est bizarre mais allez savoir. ».

Ils ont pris un verre ensemble et depuis ils se voient sans que personne ne le sache ; ils vont chez l’un chez l’autre, boire un verre au bar, aller manger dans un restau, etc. Les reflets dorés du lever du jour illuminent la chambre de Lisbon et les deux amants sont dans un lit, à bout de souffle :
- C’était une grosse connerie. Avoua Lisbon allongée sur le lit en reprenant doucement son souffle.
- Si c’était une grosse connerie comme tu dis, pourquoi on l’a fait ? demanda David se tournant sur le côté afin de se tourner vers elle.
Lisbon fait la moue en haussant les sourcils :
- Parce qu’on est des flics et que c’est interdit.
- Peut-être mais je ne suis pas dans ton unité. Dit-il en lançant un sourire.
- Ca, j’avais oublié. Lui répondit la jeune femme en souriant à son tour.

Ils échangèrent un rire, s’embrassent et s’enlacent sous les draps de soie ; mais soudain, quelqu’un se met à frapper à la porte de l’appartement de la jeune femme :
- Ne va pas ouvrir ! Supplia le jeune homme entre deux baisers et en la retenant dans ses bras.
- Il le faut pourtant, c’est peut-être important. Dit-elle en l’embrassant.
- Laisse tomber s’il te plaît. Supplia encore Princeton en caressant le long de la colonne vertébrale de sa maîtresse.

Ne pouvant résister à la douceur de ses mains sur sa peau, Teresa cède en l’embrassant langoureusement malheureusement pour eux, ce quelqu’un qui essaye de la joindre insiste que la jeune agent du CBI décroche :
- Désolée bébé mais il faut que j’y aille ! Avoua la jeune femme en s’éloignant de lui.
- Oh non ! Cria David en la suppliant et essayant de la retenir mais en vain.

Teresa sourit face à ses paroles pendant qu’elle attrape un peignoir en tissu de satin couleur bleu marine et couvre son corps nu libérant légèrement ses jambes. Pendant que David enfile son caleçon à carreaux et son jean délavé noir, Lisbon descend à toute vitesse les marches d’escaliers alors que l’inconnu(e) continue à frapper à sa porte :
- Oui, c’est bon ! J’arrive ! J’arrive ! cria-t-elle en se dirigeant vers l’entrée.

Soudain, lorsqu’elle ouvre la porte, un visage rayonnant d’un homme apparaît devant elle : cheveux blonds dorés, regard bleu limpide, sourire charmeur, toujours vêtue d’un costume trois pièces qui fait ressortir ses yeux couleur océan ; mais derrière ce séducteur au look de surfeur se cache un manipulateur, un tricheur professionnel avec un comportement d’un enfant de cinq ans dont elle a du mal à contrôler.

Lisbon se figea en voyant en face d’elle, cet homme qui n’est d’autre que son consultant, Patrick Jane. Elle le regarde avec stupeur et commence à paniquer ainsi qu’à être mal à l’aise ayant peur qu’il découvre son secret :
- Jane !
- Bonjour Lisbon ! Répondit-il avec un grand sourire et un air très enthousiaste.
Patrick avance d’un pas élancé vers elle afin de pénétrer dans l’appartement de sa supérieure sans qu’elle puisse ouvrir la bouche et le jeune homme se retrouve en face d’elle dévorant des yeux, la tenue légère et sensuelle de sa patronne :
- Ouhd ! Lisbon ! S’exprima-t-il en haussant les sourcils dans un souffle. Très sexy votre tenue du matin. Ajouta-il lui faisant un clin d’œil avec un air coquin et un sourire charmeur.

La jeune femme baisse son regard étant embarrassée serrant fort son peignoir contre sa peau ; c’est là qu’elle commence à sentir ses joues devenir rouge et se mord la lèvre inférieure sans se rendre compte ce qui n’échappe au regard de Patrick qui la trouve mignonne en la voyant rougir ainsi.
Teresa parvienne à se maîtriser en poussant un soupir ; dès lorsqu’à peine qu’elle allait dire un mot, Jane lui tend un sachet blanc en papier dont une odeur savoureuse de croissants chauds s’évapore du sachet :
- Tenez, vous devez avoir faim. Dit-il en lui tendant le sachet de viennoiseries.
Lisbon marque un instant d’hésitation et de méfiance face sa délicatesse intention à son égard puis saisit le sachet de croissants d’un geste rapide.
- Jane ! Qu’est-ce que vous fichiez ici ? demanda-t-elle.
- Prendre un p’tit déjeuner avec vous mais comme je sais que vous avez prévu de ne pas me répondre, donc j’ai pensé de venir en personne serait la seule solution. Lui répond le séduisant consultant.
Elle lève les yeux au ciel et lui lance un regard insistant à lui dire la vérité. Il reste un moment à la regarder intensément droit dans les yeux jusqu’à avoir des frissons qui parcourent tout le long de son dos.

Mais depuis quelques temps, Teresa trouve très étrange le comportement de Patrick en son égard dont elle ignore pourquoi ce changement si soudain ; il pousse un gros soupir en baissant les yeux :
- On a une nouvelle affaire. Avoua Jane en sautillant sur ses talons avec un sourire.
Lisbon fronça les sourcils avec intrigue :
- Où ça eu lieu ?
- A Beverly Hills.
- Teresa ! Je vais y aller ! S’exclama une voix qui résonne dans l’entrée.

Le duo se tourne vers cette voix qui est celle de David Princeton qui apparaît dans leur champ de vision en train de boutonner sa chemise couleur gris chiné froissée. En le voyant, Lisbon est assez mal à l’aise et elle a tellement honte qu’elle baisse afin d’éviter le regard espiègle de son consultant comme elle l’aurait imaginé ce qui n’était pas le cas.

Le sourire de Jane disparaît petit à petit jusqu’à même à être bouche bée ; plus David s’approche d’eux, plus le regard du mentaliste devient triste ainsi que noir :
- Ah ! Bonjour Monsieur Jane.
- Bonjour. Répond Patrick avec froideur et tristesse.
Les deux hommes se serrent la main dont le consultant la serre avec animosité, nettoie sa main sur son gilet et la plonge dans le fond de la poche de sa veste :
- Monsieur ? demanda Jane en fronçant les sourcils avec le regard sombre.
- Je suis l’inspecteur David Princeton, on s’est rencontré au cours d’un meurtre près de la plage de Santa Monica. Répondit l’amant de Lisbon.
- Ah !... C’est vrai. Dit-il faisant mine de s’en rappeler. Pardon, ma mémoire commence à tourner au ralenti. Ajouta le mentaliste avec amertume et hypocrisie.
Le jeune inspecteur lui jette un regard noir et se tourne vers la sublime Teresa :
- Je vais rentrer. On déjeune ensemble aujourd’hui ?
- D’accord. Murmura Lisbon n’osant plus lever les yeux.

David dépose un baiser sur la joue de sa compagne sous le regard sombre de Patrick qui sautille sur ses talons avec impatience de le voir s’éloigner de sa patronne et ce qui est fait est fait ; il jette un œil triste et stupéfait vers Teresa qui tourne la tête qui n’ose même pas le regarder dans les yeux tellement elle est gênée. Puis, le joli garçon aux yeux bleu azur tente de dire quelque chose malgré qu’il soit nerveux et gêné :
- Je… Je suis désolé Lisbon, j’ignorais que vous aviez de la visite. Répondit-il avec nervosité qu’il dissimule derrière un sourire crispé et forcé.
- Non, Jane, c’est moi qui… Commença Lisbon assez gênée avec le regard confus.
- Non, Lisbon. Ne vous excusez pas. Coupa-t-il faisant signe que ce n’est pas grave.

Ils restent se regarder dans les yeux pendant un long instant :
- Vous ferez mieux de manger froid vos croissants. Dit-il d’un air triste. Les manger chaud, ce n’est pas bon pour le foie. Ajouta-t-il.

La jeune femme fronça les sourcils, le regard confus et reste immobile en voyant son consultant qui marque une nouvelle pause et ouvrit la porte d’entrée :
- Je vous laisse vous préparer. A tout à l’heure ! dit-il en franchissant le seuil de la porte.
- A… A tout à l’heure ! Répondit-elle en le regardant partir et fermer la porte derrière lui.

Elle resta un instant immobile, ne sachant plus du tout où se mettre après la scène qui s’est déroulée sous ses yeux. De son côté, Jane est dans sa sublime Citroën DS en route vers les lieux du crime, il conduit avec le regard vide, triste et pensif à cause de ce qu’il vient de voir.

Il jette un œil sur l’anneau en or qui entoure son annulaire gauche, le frotte entre ses doigts, lève les yeux sur la route brusquement comme s’il se rendait compte de quelque chose et une larme perle le long de sa joue …




P.S: Pour le Chapitre 2, il sera publié plus soit demain ou jeudi, tout dépend la portion d'idées que j'ai en tête. Espèrons qu'elle ne devienne pas une passoire

C'est trop triste pauvre Jane
J'espére que la lettre va avoir son effet

J'attend la suite avec impatience!! ^^

Owoh noon Saleté de David ! x(
Chapitre 2 bientoy ... Ouaii !

Bravo , chapitre super !

C'est triste :'( ... Je le déteste ce Princeton, pour qui il se prend pour piquer Térésa à Patrick non mais

Pov' Patou

VLS

C'est tellement triiiiiste
Le pauvre Jane, il s'est rapproché de Lisbon trop tard, maintenant elle à quelqu'un d'autre dans sa vie ....
Je le deteste ce David, j'espère qu'il va vite fait disparaitre de la surface de la Terre, sinon je vais m'en charger, et ce sera pas beau à voir

VLS !!!

Je le deteste ce David
Pauvre Jane!

VLS

Beverly Hills, Californie

Plus tard, arrivés sur les lieux du crime, à hauteur de la ligne jaune, la chef de l’unité des crimes majeures descend de sa voiture, elle est vêtue d’un jean délavé bleu ciel, un débardeur blanc, une veste cintré en cuir noir et des bottines noires ; la jeune femme rejoint ses trois collègues ; Kimball Cho, Wayne Rigsby et Grace Van Pelt :
- Bonjour ! Dit-elle.
- Bonjour Patron ! Répondirent le trio.

L’équipe se dirigea vers l’intérieur d’une ravissante villa très chic et les agents tiennent au courant leur patronne en enfilant des gants en latex ainsi qu’en pénétrant dans la maison, des photos en noir et blanc sont accrochés sur tous les murs du couloir jusqu’au salon où se trouve le corps de la victime :
Un homme bien bâti dont le crâne défoncé, le visage recouvert de sang :
- Qu’est-ce qu’on a ? demanda Lisbon.
- La victime est Matthew Wolf, 47 ans, photographe professionnel. Décrit Cho à sa patronne.
- Qui a découvert le corps ?
- Sa fille qui l’a découvert avec sa meilleure amie. Répondit Rigsby. Elle voulait passer le week-end avec son père, sa meilleure amie est venue l’accompagner et vous connaissez la suite.
- Des témoins ?
- Non, aucun. Personne n’a rien entendu ni vu quoi que ce soit. Répondit Grace. Car une vedette de télé donnait une fête pour ses 15 ans de mariage avec son épouse hier soir, ils avaient invité tous les gens du quartier. Ajouta-t-elle la jeune recrue en regardant ses notes sur son calepin.
Soudain, un jeune consultant lance un « Bonjour ! » en courant vers ses collègues :
- Salut Jane ! Dirent Cho et Van Pelt.
- Salut vieux ! Répondit Wayne.

Le mentaliste s’approche de ses collègues et de sa patronne mais s’écarte de quelques centimètres d’elle ; Teresa et Patrick s’évitent du regard dans un silence embarrassant sous les yeux aussi inquiets qu’étonnés du trio :
- Tout va bien patron ? Demanda Wayne en fronçant les sourcils.
- … Oui. Lui répondit sa chef en reprenant ses esprits.
Elle réussit à jeter un œil sur son consultant qui commence à faire le tour de la pièce en observant autour de lui avec les mains derrière le dos :
- Où est sa fille et sa meilleure amie ? Demanda Lisbon.
- Chez des voisins, complètement bouleversées et en état de choc. Dit l’asiatique.
- On attendra cet après-midi pour pouvoir leur parler. Ajouta la sublime patronne de l’unité.
Teresa rejoint Rigsby qui se retrouve tout près du corps :
- Un coup porté à la tête hein ?
- Oui. Répondit-il en se tournant vers elle. Il a été frappé à la tête une seule fois avec un objet assez lourd pour perdre autant de sang ce que confirme le médecin légiste. Ajouta Wayne.
La jeune femme allait tourner les talons quand soudain Jane pose l’une de ses mains sur son épaule tandis que l’autre se trouve sur sa hanche :
- Oh ! Attention Lisbon ! Cria-t-il en la faisant pivoter et la guidant à faire quelques pas de son côté.
Des frissons parcourent le long du corps de Jane et de Lisbon, le séduisant mentaliste éloigne doucement sa main de la hanche de sa belle patronne alors que celle-ci se mord discrètement la lèvre inférieure ; Cho, Rigsby et Van Pelt ont les yeux écarquillés en voyant la scène qui se défile devant eux.
Jane se racla la gorge afin de reprendre ses esprits ce qui fait sursauter Lisbon qui se tourne vers lui, elle le regarde intensément dans les yeux pendant quelques secondes seulement avant que le consultant lui montre en pointant du regard et de son index, un cadre photo cassé sur le sol avec des débris de verre partout :
- Un pas de plus et vous serez couvert de coupures. Dit Jane.

Lisbon fronça les sourcils en le regardant avant de regarder la photo : La victime avec sa fille ; une jeune fille étant presque majeure, cheveux longs légèrement bouclés couleur châtains, yeux verts rieurs, des lèvres frémissantes dont une silhouette élancée et élégante :
- Ca ressemble à un crime passionnel. Constata le mentaliste.
Tout le monde se regarde avec surprise et stupéfaction en fronçant les sourcils en se tournant vers lui :
- Comment pouvez-vous dire cela d’après une photo ? Demanda Lisbon septique.
- La photo n’a pas été prise au hasard, l’assassin dont je pencherai que c’est une femme, a pris la photo pour envoyer à la figure de la victime mais se brise sur le mur.
- Pourquoi une femme ? Ca peut-être bien un homme. Suggère Grace.
- Oui, c’est vrai. Dit Wayne en défendant le point de vue de sa compagne.
- Non, parce que si c’était un homme, il aurait passé directement à l’acte alors qu’une femme est plus sentimentale et aurait choisit le bon moment pour passer à l’acte ; elle prenne le premier objet qui leur tombe sous la main. Enonça le mentaliste.
Soudain, il marqua une pause en regardant tout autour de lui à chaque recoin de la pièce :
- J’attends la suite. Déclara Lisbon avec un regard insistant.

Ce dernier ne répondit pas, il se contenta de marmonner un « Oui », il tourne sur lui-même en fouillant du regard l’arme du crime qu’il prétend d’être encore dans le salon puis son regard se fige vers une corbeille près du bureau dans l’angle du séjour :
- La corbeille. Indiqua le consultant en la pointant du doigt.

Ses collègues regardèrent la corbeille, Cho s’avança le premier vers le bureau qui se situe seulement à 4 mètres du séjour ; l’asiatique prend la corbeille et estime qu’elle est lourde quand il la souleva.
Il regarda l’équipe avec stupeur et les yeux écarquillés quand il sort de la corbeille, l’arme du crime qui est un trophée en cristal avec un appareil photo gravé dessus avec des traces de sang séché de la victime :
- Envoyez-le au Labo ! On trouvera peut-être bien des empreintes de l’assassin dessus. Dit Lisbon.
- Bien Patron. Répondit Cho en emballant l’arme du crime dans un sac en plastique tendu par un des gars de la scientifique.

Puis pour la première fois depuis son arrivée, Jane esquiva un léger sourire se vantant qu’il est une fois de plus raison ; mais ne cesse de regarder tristement sa sublime supérieure sans avoir eu le cran d’oublier la scène cauchemardesque plus tôt dans la matinée. Lisbon n’arrive plus à le regarder dans les yeux tellement elle est embarrassée :
- Je file au bureau informer l’agent Hightower ce qu’on a ; dites au médecin légiste qu’on a finit puis allé interroger les voisins de la victime afin d’en savoir un peu plus sur lui.
- Compris Patron ! Répondirent le trio.

Teresa quitta la maison sous les yeux de son consultant qui la regarde tendrement ave tristesse partir alors que ses collègues exécutèrent les ordres donnés par leur patronne, ils le regardèrent étrangement en le trouvant bizarre de le voir avec une sale mine comme un enfant malheureux. En sortant de la villa afin de se diriger vers leurs véhicules, Wayne entame la conversation :
- Qu’est-ce que t’arrive Jane ?
- De quoi ? Demanda Jane le regard interrogatif et intrigué.
- Tu le sais très bien ; tu es bizarre depuis quelques temps. Avoua Grace.
- Bizarre ? Répéta le consultant.
- Oui et pas qu’un peu. Tu n’arrêtes pas de te prêter main forte à Lisbon depuis un certain temps. Dit l’asiatique qui commence à sourire.
- Oh ! C’est parce que je n’ai rien d’autre à faire que de la taquiner sans arrêter. Ment-il en souriant.
- Sérieusement Jane, qu’est-ce que t’as fait pour que le patron soit si distante et en colère aujourd’hui ? Demanda Wayne.
Mais plus le craquant blondinet regarde ses collègues un à un plus son sourire disparaît de son visage :
- Je crois que c’est du fait que je l’ai vu ce matin en compagnie d’un homme dont le nom j’ai oublié, c’est tout. Dit-il étant dérouté et triste.

Il stoppa son résumé, il n’arrivait pas à en dire plus qu’il se met à s’éloigner de ses collègues qui restent bouche bée par ce qu’ils viennent d’entendre :
- Vous n’avez plus besoin de moi. Dit-il en montant au volant de sa DS.

Cho, Rigsby et Van Pelt se regardèrent en formant un cercle comme s’ils allaient partager un secret :
- Il a un faible pour la tigresse Lisbon. Avoua Cho en souriant.
- Qui ça ? Demanda Grace.
- Jane, c’est évidant. Avoua Wayne.
- Mais Lisbon sort avec quelqu’un. Leur rappelle Van Pelt.
- Elle a des sentiments pour Jane, c’est sûr. Dit Cho. Jane va faire le premier pas.
- Je pencherai pour notre chef. Pensa Rigsby.
- Les deux. S’exprima Grace.
- Les deux !?! Répétèrent les garçons ayant les yeux écarquillés.
- Ben oui, je ne vois pas pourquoi c’est forcément l’un ou l’autre qui fera le premier pas alors autant mettre les deux. Expliqua la jeune recrue.
- Je mise 50dollars sur Jane. Propose Kimball.
- Je suis mais sur Lisbon. Maintient le grand costaud.
- Pareil en misant sur les deux. Avoua la jolie rousse.

wouaaaah c'est trop trop bien ^^ !!

J'ai vraiment hate de lire la suite !!

Continue c'est genial

Me font marer à parier xD
VLS

C'est super!

Et maintenant même Grace se met à parier

VLS

J'adore!

VLS

Owoh BREiiZI !
C'est crooo bien
Sa se voit , il s'aime , il sont fait l'un pour l'autre .. Blala , blala
& elle va quitter ce gros co* !.. Brefoo !

V.L.S

QG du CBI
Sacramento, Californie

Dans les locaux du Bureau Californien d’Investigation, en cours d’après-midi, Jane est en train de prendre un thé en cuisine, observe ses collègues en train de bosser puis son regard vers le bureau de Lisbon ; il regarda intensément la jeune femme à travers les stores en train de parler au téléphone avec un tel sourire dont il ne pouvait s’empêcher d’admirer tendrement.
Sur le coup, il sait qu’elle parle avec son petit ami du moment, ça le rend malheureux qu’il plonge son regard vide dans son thé au même moment où une voix résonne son nom « Jane ! » ; le craquant mentaliste lève les yeux et se tourne vers cette voix qui est celle de nouvelle chef du CBI, l’agent Madeleine Hightower :
- Oui, madame. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Dans mon bureau, je dois vous parler.
- Parler ici, ne me dérange pas plus que ça. Dit-il après avoir bu une gorgée de thé.
- Non, dans mon bureau… Maintenant.

Jane n’insista pas qu’il se contenta de la suivre jusqu’à son bureau sous les yeux de son équipe ; Lisbon sortit de son bureau et les rejoignent :
- Vous avez du nouveau ?
- On a interrogé les voisins de la victime, ils disent tous la même chose ; que c’était un homme de principe, discret, perfectionniste dans le travail et un père attentionné puis prévenant. Commença l’asiatique.
- Matthew Wolf travaillait le plus souvent depuis environ quatre mois pour « Allure magazine » un magazine de mode féminin. Complète Wayne.
- Et quel était son parcours professionnel avant cela ?
- Il a bossé comme reporteur pour le « Vanity Fair » à New-York après sa sortie de l’Université pendant treize ans. Lui répondit le grand brun.
- Bien. Van Pelt, qu’avez-vous trouvé ? Demanda Teresa se tournant vers elle.
- Matthew Wolf a perdu son épouse, Natalia il y a dix ans d’une leucémie. Répondit-elle avec tristesse.
- Mince. S’exclama Lisbon avec compassion.
- Il s’est installé ici avec sa fille après avoir suivi une formation pour devenir photographe. Mais il a un passé ; il y a onze ans, après le décès de sa femme, il a fait de la prison pour conduite en état d’ivresse et tapage nocturnes alors qu’il était ivre. Ajouta la jolie rousse.
- Pas de bol, j’espérais qu’il est clean. Avoua la sublime patronne au regard émeraude. Je vais aller parler à la fille du défunt.

Soudain, elle secoua la tête en fronçant les sourcils et regarde autour de la pièce comme si elle cherchait quelque chose :
- Où est Jane ?
- Dans le bureau de l’agent Hightower. Répondit Kimball.
Elle pousse un soupir d’exaspération en levant les yeux au ciel :
- Qu’est-ce qu’il a encore fait ?
Teresa s’éloigne de son équipe dont chacun se regarda en parlant à voix basse :
- Et c’est parti ! Marmonna Rigsby entre deux bouchées d’une barre au chocolat.
- Que la fête commence. Dit Cho en souriant en lisant le rapport.
- Ca va chauffer. Ajouta Grace.

La jeune femme arrive face à la porte du bureau de sa supérieure mais au moment de préparer à frapper à la porte, une scène qu’elle arrive à apercevoir à travers les stores la retient : Hightower donne une enveloppe à Jane qui la saisit, l’ouvre, déplie une feuille pliée en trois et la lit ; Teresa fronce les sourcils en commençant à se poser des questions « Qu’est-ce que c’est cette lettre ? », « Pourquoi est-il devenu si triste ? », « Qu’est-ce qui est écrit pour qu’il soit aussi malheureux ? ».
Puis elle décide de mettre fin à se mettre dans la peau d’une espionne et frappe à la porte :
- Entrez! Cria l’agent Hightower.
Lisbon ouvre la porte et s’exécuta en croisant le regard vide de son consultant qui range l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste :
- Pardon, madame. Je vous dérange ?
- Non, agent Lisbon. Dit-elle la supérieure métisse. Que puis-je faire pour vous ?
- Je viens venue chercher Jane afin d’interroger la fille du défunt et sa meilleure amie. Répondit la belle brunette aux yeux couleur émeraude.
- Allez-y Jane. Dit Madeleine en se tournant vers le consultant.
- Cool ! S’exprima-t-il en haussant les sourcils avec un sourire.
- Vous avez du nouveau ? Demanda la supérieure en se tournant vers Lisbon.
- On a découvert que la victime avait fait de la prison pour conduite en état d’ivresse et pour tapages nocturnes il y a onze ans suite au décès de son épouse, morte d’une leucémie.

Face à l’explication dramatique de Teresa concernant le passé de Matthew Wolf, Patrick baisse les yeux avec autant de tristesse, de compréhension et de compassion ; il pouvait comprendre le désespoir et le remord de cet homme qui a perdu la femme qu’il aimait. Teresa partage cette peine mais en tant que fille d’un homme ayant vécu dans la même souffrance que la victime.
Hightower observe la scène du duo et compatit du fait qu’ils espéraient qu’il était cash :
- Ce sera tout, madame ? Demanda le mentaliste en tournant vers elle.
- Oui. Répondit la métisse en croisant ses bras contre sa poitrine.
Ensuite, Jane passe devant Lisbon qui fronce les sourcils en jetant un œil vers lui et vers leur nouvelle chef du CBI pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle tourne ses talons vers la sortie de la pièce.
Le séduisant blondinet au regard océan ouvre la porte et fait signe à la sublime brunette de passer devant, celle-ci s’exécuta alors que le jeune homme jette un œil à Hightower qui lui lance un regard assez méfiant et l’incitant à ne rien dévoiler sur ce qu’elle vient de lui transmettre, il baisse son regard et finit par quitter la pièce.

Dans la SUV, un silence lourd ainsi qu’embarrassant règne entre Jane et Lisbon ; l’homme est sur le siège passager avant en regardant le paysage qui se défile à toute vitesse pendant que la femme est au volant ayant les yeux fixés droit devant, sur la route ; mais malgré cela, ils se jettent des p’tits regards discrets l’un à l’autre sans jamais que leurs yeux se croisent.
Puis, Lisbon décide de mettre fin à ce silence en soupirant en même temps qu’elle lève les yeux au ciel et se pince les lèvres en réfléchissant à ce qu’elle va dire :
- Il y a quoi dans l’enveloppe ?
- Quelle enveloppe ? Répéta Jane en tournant vers elle avec un regard interrogatif en fronçant les sourcils.
- L’enveloppe que Hightower vous a donné, c’est quoi ? Demanda la jeune femme avec insistance.
- Oh ! Mon bulletin de salaire minable. Ment-il avec un rire nerveux et un sourire crispé.
Soudain, la voiture s’arrêta sur le bord du trottoir sous le coup de la colère de Teresa qui se tourne vers lui :
- Jane ! Je ne plaisante pas. J’arrive à savoir quand vous mentez et ce que vous faites là donc dites-moi la vérité. Exigea-t-elle.
Soudain, une vague de frissons parcourt le long de son dos quand l’irrésistible consultant plonge son regard océan dans le regard émeraude de la magnifique brunette ; il se sent apaisé par son regard qu’il lance un soupir d’aise, il voulait à tout prix lui dire la vérité sur ce gratte papier mais en ouvrant la bouche, il n’a pas le courage de lui avouer cette vérité.

Il baissa son regard sous le regard insistant et inquiet de Teresa fixé sur lui, il se retourne vers elle en replongeant son regard dans le sien :
- Je… Je ne peux pas vous le dire Lisbon. Dit-il avec autant de tristesse dans sa voix.
- Plutôt que vous ne voulez pas me le dire. Reformula-t-elle. Pourquoi ? Demanda-t-elle tristement et avec inquiétude.
- J’aimerais pouvoir vous le dire… Pardonnez-moi. Avoua Patrick avec sincérité et tristesse autant dans ses yeux que dans sa voix.
Mais comme elle comprend qu’elle ne sera pas voir peut-être la vérité, Lisbon secoua la tête avant de descendre de voiture et de claquer la portière derrière elle sous le regard de Patrick qui souffre affreusement de l’intérieur en la voyant partir sous la colère et regrette de ne pas avoir suffisamment de tripes pour lui avouer la vérité.

Il sort de la poche intérieure de sa veste, l’enveloppe remis en mains propres par Hightower, l’ouvre, la déplie et la lit :
Un symbole d’un badge de police se présente en haut de la feuille à gauche avec l’inscription « Service Secret de Sydney » écrit en gros caractère suivit de l’adresse situé à Sydney en Australie suivit en bas, de l’adresse du CBI après une nouvelle écrite noir sur blanc qui a tout chamboulée :
« Monsieur Jane,

Je vous informe que le Procureur Fédéral des Services Secrets de Sydney a accordé votre mutation rédigée par le Procureur Général de Sacramento depuis le 16 Mars 2010.

Durant votre affectation au sein de notre unité, vous travaillez comme consultant au cours des affaires criminelles et fédérales classées top secrets.
Vous trouverez ci-joint votre billet d’avion, un allé simple pour Sydney en première classe ainsi que votre nouvelle carte d’identification dont vous présenterez dès votre arrivée sur notre territoire.

Le département des services secrets vous souhaitent la bienvenue dans leurs locaux.

Signature :
Monsieur le Procureur Fédéral. »

A SUIVRE...

P.S: Je suis désolée pour la rédaction de la lettre, je ne suis pas très douée il faut l'admettre, j'ai écrit avec tout ce qui me passait par la tête pour que ce soit crédible. Désolée.

Owoh , super chapitre Breiizi ! (:

Tkt , la lettre est bien !

V.L.S !

C'est super bien !! ^^

Bravo j'adore

Sinon pour la lettre t'inquiète surtout pas C'est tout à fait crédible

V.L.S !!!!!!!!!!

Trop biien!
VLS

Super chapitre, ne t'inquiète pas la lettre est crédible.

VLS

Merci bcp pr ts vos messages avec vos avis sur la lettre
Ca me rassure!! Thank you very much!!

You're the angels!!