Ne me quitte pas... [Fini] ^

Quelques minutes son devenues des heures, le soleil s’apprêta à laisser place à la lune et au ciel étoilé, Jane avait toujours la tête entre ses mains dans le bureau de sa patronne depuis leur dernière dispute qui est devenue le dernier moment partagé ensemble.
Soudain, il sursauta en sentant une main se posée sur son épaule, il se tourna ayant le regard autant fatigué que vide et aperçoit son ami, Cho :
- Jane !
- Oui, je sais je suis vraiment un sale con, un monstre puérile et un enfoiré de première.
- Ce n’est rien de le dire. Affirma l’asiatique en s’asseyant en face de lui.
Le mentaliste lance un sourire vite fait puis se lève d’un bond et s’en va puis son collègue se lève en même temps et le rattrape devant l’ascenseur :
- Jane ! Où tu vas ?
- A Sydney.
- Quoi ? Intervient Rigsby en s’avançant vers eux. Attends vieux ! Tu ferais mieux d’y réfléchir un peu ?
- Il a raison Jane, tu ne vas pas t’en aller là-bas sur un coup de tête et sans réfléchir. Dit Van Pelt.
- C’est tout réfléchit Grace. Vous n’avez plus besoin de moi maintenant, j’ai déjà fais assez de mal comme ça puis Lisbon…
Il marque une pause avec hésitation en poussant un soupir en même temps qu’il baisse son regard et il continua :
- Elle ne voudra pas s’engager dans une histoire avec moi car elle suit le règlement au pied de la lettre même au sujet des petites lois puis j’en ai assez qu’elle prenne des risques à réparer mes gaffes alors qu’elle a failli perdre son job. Je pars demain à l’aube prendre le premier vol pour Sydney.
Alors que Jane entre dans l’ascenseur et que les portes se ferment sur lui, ses collègues allaient protester mais en vain, ils n’arrivent plus à trouver les mots justes pour le mettre dans le droit chemin. Ils ne veulent pas que leur consultant s’en va car ils savent qu’ils ne résoudront pas autant d’enquête qu’autrefois mais ils n’insistèrent pas pour que Jane revienne sur sa décision tel tête de mule qu’il est.
Dans un appartement, la jeune Teresa Lisbon est chez elle en train de boire un verre de whisky en dansant sur la musique des « Spice Girls » afin d’essayer d’oublier Jane mais ce fut impossible.

Elle ne cesse de penser à ce baiser échangé avec lui tellement intense, vivifiant, tendre ; elle n’avait jamais ressentit une telle sensation avec un autre homme soudain, ses yeux sont au bord des larmes en se rendant compte que ce sentiment qui restait enfuie au fond d’elle est de l’amour : Teresa est amoureuse de Patrick, son consultant.
Devant son domicile, une Citroën DS couleur bleu ciel est garée dont au volant se trouve le beau blond au regard bleu océan qui a le regard posé dessus depuis plusieurs minutes et hésite chaque seconde qui passe de sortir de sa voiture, frapper à la porte de sa dulcinée, de lui avouer ce qu’il ressent pour elle malheureusement, telle qu’il la connaît, il doute bien qu’elle risque de le traiter de tous les noms et lui claquer la porte au nez ; n’ayant pas le courage de faire cet effort, la DS s’éloigne de l’appartement de Lisbon.

Arrivé chez lui, Jane monte directement dans sa chambre où il passe ses nuits sur un matelas sous le Smiley couleur rouge sang de l’ancien serial killer John Le Rouge qui est mort après s’être suicidé en se tranchant la gorge alors qu’il s’opposait à son arrestation; il resta le fixer en même temps qu’il tourne son alliance autour de son annulaire sans savoir que ça va durer toute la nuit, le craquant consultant repense aux dernières paroles douces et sages de sa tendre ainsi que défunte épouse :
« Patrick. Un jour, je ne serai plus de ce monde et je ne veux pas que tu laisse le passé prendre le dessus sinon il risque de te hanter le reste de ta vie voir te détruire. La mort n’est jamais loin, tu le sais très bien ?... Je ne veux pas et je ne souhaite pas que tu te sens responsable de ma mort ou celle de notre fille ; on meurt un jour où l’autre, on ne peut rien y changer. C’est le destin.
Mon amour, saches que moi et Amanda ne souhaitons qu’une chose, c’est ton bonheur ; il y a une unique personne sur cette terre qui peut-être à la fois : ta confidente, ton amie, ton ennemie, ton âme sœur, ta moitié, ta complice… En tout, être l’amour de ta vie. Si tu trouves avec certitude cette personne, saisis la en prenant des risques et en parlant avec ton cœur.
Je sais que je suis irremplaçable aussi que les moments à venir ne seront pas les mêmes de ceux qu’on a vécu ensemble mais ne laisse pas le passé gâcher cette chance incroyable qui s’offre à toi.
Saches qu’on t’aime chéri, qu’on t’ait toujours aimé et qu’on t’aimera toujours ; puis que quoi qu’il advienne, je serai toujours à tes côtés et qu’une partie de nous restera à jamais gravé dans ton cœur.» En y repensant avec tendresse, Jane verse une larme en esquivant un léger sourire ; il baisse son regard qui se pose sur ses mains plus particulièrement son alliance et s’en va de la chambre avec dynamisme. Il revient dans la pièce avec un pot de peinture blanc et un rouleau de peinture puis se met à recouvrir le Smiley de peinture.
Plus tard, il est assis devant une table simple en train d’écrire avec détermination et nostalgie, il plie la feuille en trois qui la met dans une enveloppe, le séduisant mentaliste pose l’enveloppe et son stylo sur la table, met sa main gauche dans son regard en fixant son annulaire gauche entouré par son anneau doré et il la retire doucement de son annulaire.

Patrick reste la regarder intensément pendant quelques instants :
- Merci Sarah. Dit-il avec une voix basse et douce en nommant le prénom de sa femme.
Il embrasse l’alliance sur laquelle est gravée :
« Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit »
Jane la dépose dans l’enveloppe et la ferme en écrivant un mot dessus. Il sortit de la maison en se rendant dans le jardin qui donne sur la rue avec un grand panneau entre les mains sur lequel est inscrit « For Sale »/ « A Vendre » et le fixe avec force devant sa future ancienne demeure.
Il est presque 3h25 du matin, de retour dans sa chambre, le mentaliste attrape une grosse valise recouverte d’une fine couche de poussière indiquant qu’il n’en s’est pas servit depuis bien longtemps ; il l’ouvre, dépose peu d’affaires qu’il possède, ferme sa valise et se met à s’allonger sur le sol en fixant le plafond.
Il pense sans cesse à une magnifique brune au regard émeraude dotée d’une autorité infligeante, d’un respect des lois inespéré mais possédée d’une douceur enivrante, d’une beauté sans parelle et d’une générosité angélique du nom de Teresa Lisbon. Jane se met à sourire timidement malgré ayant un regard triste et vide.
Un ciel de couleur rosé, violet révèle le lever du jour, ce qui indique que Patrick n’a pas dormi de la nuit ; apercevant un léger rayon de soleil se refléter sur le mur de la chambre, Jane se leva doucement, prend une douche bouillante afin de se réveiller ainsi, enfile un costume propre de 3 pièces qu’il a pioché dans sa valise.
Avant de s’en aller, il fait un dernier tour des lieux de son ancienne demeure, boit une tasse de thé bien tiède, prend l’enveloppe « mystérieuse », monte à l’étage prendre sa valise et regarde une dernière fois le rez-de-chaussée de la maison avant de fermer la porte derrière lui sans pouvoir la franchir une nouvelle fois.

Après avoir mit sa valise dans le coffre, le séduisant consultant se met au volant de sa mythique DS et prend la route du CBI une toute dernière fois ; dans les locaux, Jane sort de l’ascenseur et aperçoit ses collègues qui sont l’attendaient étant malheureux de le voir partir :
- Dites-moi, vous êtes bien matinal pour venir au bureau à cette heure-ci. Lança Jane.
- On voulait s’assurer que tu ne partes pas comme un voleur sans nous avoir dit au revoir. Dit Cho.
- Ah ! Voyons, je ne ferai jamais ça tout de même. Dit le consultant en esquivant un sourire.
Mais l’ambiance est tendue et émotive pour qu’on puisse rigoler ; Cho a une mauvaise mine en plus il est trop calme et triste à la fois, Rigsby est autant plus triste que lui ce qui se voyait très bien sur son visage alors que son bras entouré les épaules de sa compagne, Van Pelt qui est au bord des larmes.
En observant le tableau morose et déchirant, Jane baisse son regard en faisant disparaître son sourire :
- Excusez-moi. Je ne voulais pas… Commença-t-il avec un air confus.
- Ce n’est rien, t’inquiètes pas. Coupa Wayne.
Soudain, Jane jeta un œil au fond de la pièce en repérant le bureau de Lisbon totalement vide dont ses collègues le suivent du regard :
- Elle n’est pas encore arrivée si c’est ça que tu te demandes. Dit Grace.
- Je le sais. Dit Jane en s’éloignant d’eux.
Dans le bureau de la patronne de l’unité des crimes majeurs, Patrick regarde autour de lui avec nostalgie à croire qu’il n’y remettra plus jamais les pieds dans ce lieu magique à ses yeux. Il sort de la poche intérieure de sa veste, l’enveloppe qu’il a soigneusement préparé la veille, reste la fixer avec le mot écrit dessus, la pose délicatement sur le bureau de sa dulcinée en regardant un dernier instant la pièce et la quitte à contrecœur en rejoignant ses amis :
- L’agent Hightower nous a demandé de te remettre ça. Dit Kimball en lui tendant un billet d’avion, un allé simple pour Sydney.
- Merci. Remercia Jane en prenant le billet. Merci. J’étais ravi de travailler avec vous, vous étiez comme une famille pour moi mais si c’est un peu exagéré de ma part. Dit-il en riant.
Le trio se met à rire pendant un instant avant que le moment des adieux n’arrivent :
- Bon, allez dites-moi au revoir avant qu’on pleure tous ensemble.
Ils se mettent à rire, Rigsby fut le premier à lui faire ses adieux en serrant son pote dans ses bras :
- Prends bien soin de toi vieux ! N’oublies pas de nous écrire. Murmura-t-il à l’oreille de Jane.
- Promis. Prends soin de toi aussi et prends soin de Grace. Murmura-t-il à son tour.
Vient au tour de Van Pelt qui fond en larmes dans les bras du mentaliste :
- Hey ! Grace. Hey ! Chut ! Consola Jane. Toi aussi, tu vas me manquer.
- Fais attention à toi surtout. Dit-elle entre deux larmes.
- Promis.
Puis elle s’effondre en larmes dans les bras de son compagnon alors que c’était au tour de Kimball dont Jane le met à l’écart des autres :
- Cho, avant mon départ. Je veux que tu me rendes un service.
- Je t’écoute. Dit Cho avec détermination.
Jane lui tend une nouvelle enveloppe en lui disant quelques mots ; Cho lui sourit en faisant un hochement de tête et les deux hommes se serrent dans les bras l’un de l’autre.
Patrick se fait accompagné par ses collègues jusqu’à l’ascenseur où le craquant blond entre, salue une dernière fois ses amis qui le saluent également et les portes de l’appareil se referment.

Wah . C'est triste et magnifique, j'ai verser 2 ou 3 larmes voir plusTa fic est vraiment magnifique
Allez Lisbon court lui après !

J'ai jamais aimé les adieu ...

Quel est le service qu'il a demandé à Cho?


VLS VLS VLS

C'est triste!!

VLS

Peut etre que Jane a donné a Cho un billet pour l'australie pour Lisbon qui va courrir le rejoindre! (ou pas)
En tout cas c'était bien triste
VLS :)

noulpif a écrit:Peut etre que Jane a donné a Cho un billet pour l'australie pour Lisbon qui va courrir le rejoindre! (ou pas)
En tout cas c'était bien triste
VLS :)

C'est drôle j'ai pensé la même chose. C'est peut-être vraiment ça ou alors maintenant l'auteur va se dire que c'est une bonne idée et ce sera ça....
Bon, finis les rêves et les bêtises.
Trop bien ta fic.
VLS VLS VLS VLS

Sweetylove30 a écrit:

noulpif a écrit:Peut etre que Jane a donné a Cho un billet pour l'australie pour Lisbon qui va courrir le rejoindre! (ou pas)
En tout cas c'était bien triste
VLS :)

C'est drôle j'ai pensé la même chose. C'est peut-être vraiment ça ou alors maintenant l'auteur va se dire que c'est une bonne idée et ce sera ça....
Bon, finis les rêves et les bêtises.
Trop bien ta fic.
VLS VLS VLS VLS

Hum hum ... intérressant votre hypothèse.
c'est une possibilité mais je vais faire durer le suspens hihi
La suite sera pour demain ou plus tôt! vous verrez bien

Ce chapitre est vraiment triste

Je vois que je ne suis pas la seule à avoir pensé au billet pour rejoindre Jane à Sydney

VDPLLS !!!!
(Vivement Demain Pour Lire La Suite)

AHHHHH c'est trop de suspense pour mon coeur. mais c'est geniale !!!!!!

c'est trop d'émotion! VLS !

Je viens de tout lire, c'est beau...

VLS

Malheureusement, le beau temps n’est plus du tout au rendez-vous ; alors que la météo prévient un temps radieux avec des températures caniculaires, c’est un ciel gris avec une pluie abondante ainsi que des températures en juste libre qui s’abattent sur la ville de Sacramento.
Arrivée sous cette forte pluie au QG du CBI, Teresa a plus une gueule de bois qu’une tête d’enterrement ; elle ne sait pas combien de verres de whisky a-t-elle bu la veille ? Mais étant donné son état, plutôt qu’elle a vidé la bouteille sans se rendre compte puis elle n’a pas pu fermer l’œil de la nuit.

Elle venait de franchir la porte de son bureau ainsi que de s’asseoir sur son fauteuil derrière la table de bureau après avoir sécher sa chevelure ébène ainsi que son visage trempé avec une serviette-éponge qu’elle a gardé dans un tiroir en cas où.
Soudain, dès qu’elle venait de s’asseoir sur le fauteuil, son regard émeraude s’est posé sur une enveloppe dédiée à son intention dont l’écriture :

« Teresa»

Fronçant les sourcils, jetant un œil à l’extérieur de la pièce en se demandant de qui peut bien lui laisser cela sur son bureau. Teresa se tourne vers l’enveloppe, la capture dans la paume de ses mains, observe l’écriture avec fascination et curiosité ; elle la retourne, l’ouvre et fait sortir une feuille de papier pliée en trois.

La jeune femme déplie la feuille et commence sa lecture :
« Chère Teresa,

Je suis sincèrement désolé de ne pas vous avoir informé plus tôt de ma mutation qui est mon ticket de départ pour Sydney, en Australie et de vous avoir mit en colère…

Dès les premières lignes, Teresa savait que cette lettre venait de son consultant ; elle hausse les sourcils confirmant combien elle est tellement en rogne contre lui après lui avoir caché cette information ; elle est prête à déchirer la lettre et la jeter à la poubelle mais quand elle lit la suite :
… Comme je sais que vous ne viendriez pas me faire vos adieux, je voulais vous dire quelque chose qui me pesait sur le cœur depuis trop longtemps et que je viens de me rendre compte que récemment.

Ces mots la retiennent de déchirer la lettre, elle fronça les sourcils et se met à continuer la lecture à sa plus grande surprise avec une grande attention :
J’y tenais à vous dire merci. Merci pour tout ce que vous aviez fait pour moi malgré que je me doute bien que vous m’en veuillez toujours du fait que vous étiez obligé parfois de prendre des risques jusqu’à faillit perdre votre job pour moi. Teresa, croyez-moi, je regrette vraiment chacune de mes erreurs en y repensant et j’ai appris pleins de choses avec vous durant toutes ces années.

Un sourire illumine sur son visage en lisant ce passage :
Si je vous dis cela, c’est parce que je le pense vraiment Teresa mais ce qui arrive ensuite est de plus en plus personnel dont je ne peux plus cacher qui devient douloureux de jour en jour pour moi… Quand j’organisais mes frasques, je ne vous ai parlais jamais parce que je voulais vous protéger ; quels que soient les obstacles, les dangers présents sur notre chemin, j’étais et je serai toujours là pour vous sauver même si la mort n’était et sera jamais loin.

Arrivée à ce stade, des questions commencent à trotter dans sa tête :
J’ai dit à l’agent Hightower que quand vous n’êtes pas heureuse, je ne suis pas heureux mais vous voir avec un autre homme, je suis malheureux tout comme concernant votre liaison avec l’inspecteur Princeton ; j’étais vraiment malheureux… Vous voir heureuse avec un tel sourire me procure une chaleur éternelle dans mon cœur qui me donne envie de partager cet instant intense avec vous.

Là, elle se dévisage en découvrant ce qu’elle ne voulait pas entendre venant de lui puis ses yeux commencent à être au bord des larmes quand arriva la fin de la lettre :
J’aime tout en vous : votre voix, votre sourire d’ange, vos yeux couleur émeraudes, votre grain de peau, votre présence, votre douceur… C’est tellement stupide de dire ça et surprenant venant de ma part mais après avoir passé énormément de temps avec vous, je me suis rendu compte que je suis tombé fou amoureux de vous, Teresa Lisbon.

S’il n’y avait pas ce foutu règlement ainsi que cette abominable lettre venant des agents secrets australiens à la noix ; j’aurai terriblement voulu plonger mon regard dans le vôtre, caresser la peau douce de votre visage, vous embrasser, passer mes nuits à vos côtés jusqu’au lever du soleil… J’aurai prêt à refaire ma vie à vos côtés et nous imaginer dans quelques temps : Deux grands « Oui » sur une petite brise salée, les rires de nos trois enfants parcourant toute notre maison et que des moments de bonheur.

Un homme ordinaire demanderait à la femme qu’il l’aime : « Viens avec moi ! » ; mais je ne le vous demanderais car votre réponse sera « Non » à cause de votre job et que votre vie est à Sacramento ; mais j’en suis sûr à cent pour cent que vous avez des sentiments pour moi car je suis le seul qui sache vous faire rire, qui vous faire sourire, qui sait vous écouter, qui vous comprenne et qui vous aime telle que vous êtes.

S’il vous plaît, ouvrez les yeux et votre cœur, vous êtes capable de prendre des risques malgré qu’il soit peut-être déjà trop tard.

Je ne vous oublierai jamais Teresa.

Patrick Jane. »

A la fin de la lecture de la lettre, le monde s’arrête autour d’elle quand elle récupère un anneau d’or brillant entre ses doigts ; Lisbon n’entend que son cœur qui s’emballe tellement fort qu’il serait prêt à exploser en sortant de sa poitrine.
Ses mains deviennent moites et tremblantes comme si elle présentait des signes d’alcoolisme ; ses joues deviennent aussi rouges que la couleur d’une tomate et des larmes coulent le long de son visage.
La jeune femme est émue par les mots de Jane dotés de romantisme fascinante, de tendresse mélancolique et de tristesse enfouie ; elle devient vulnérable, triste, désemparée et perdue par ce qu’elle vient de lire tel comme une gifle en pleine figure, elle pose sa tête contre ses poings qui serrent jusqu’au sang l’alliance de l’homme qu’elle aime et commence à verser toutes ses larmes de son corps comme si on lui avait brisé le cœur.


La suite !?! Ce soir ou Demain... Vous verrez bien

Ce soir pitié

Oohhhh non , BREiZZiii !
C'est croo triste , mais tellement beau ...

La suiite ce soir

Vraiment trop bian ma Breizzi , un vrai talent V.L.S

Trop triste!

VLS

Il nous faut la suite Il faut qu'elle le récupère.

VLS

Bon allez Lisbon saute dans ta voiture et fonce à l'aeroport!
VLS :)

9 jours plus tard…

QG du CBI
Sacramento, Californie.

Voilà plus de 9 jours se sont écoulées depuis le départ de Jane et qu’il n’y pas eu une seule affaire. Teresa reste enfermée dans son bureau, n’arrive plus à trouver le sommeil, ne mange presque plus rien et n’arrête de verser toutes les larmes de son corps depuis des jours.
Ses équipiers ne savent plus quoi faire en absence de leur consultant mais aussi de leur ami malgré son côté arrogant, gamin, puérile et égoïste, il a été toujours là pour les aider autant sur le plan professionnel que sur le plan personnel ; ils ont du mal à admettre que le divan de cuir marron est vide alors qu’ils pensent qu’il est toujours présent.

Wayne s’apprêtait à faire une demande en mariage à Grace à la fin de la précédente affaire ; malheureusement vue les choses à laquelle ont commencé depuis que leur lieu de travail n’a plus de vie comme s’il est devenu fantôme.
Cho est devenu trop calme par rapport à ce qu’il est d’habitude, il n’avait plus la force de trouver quoi que ce soit pour détendre l’atmosphère ni pour remonter le moral des troupes mais soudainement, il se souvient de sa dernière discussion avant qu’il ne parte en direction du continent océanique…

FLASH BACK
9 jours plus tôt…

QG du CBI
Sacramento, Californie.

Jane le met à l’écart des autres :
- Cho, avant mon départ. Je veux que tu me rendes un service.
- Je t’écoute. Dit Cho avec détermination.
Jane lui tend une nouvelle enveloppe et l’asiatique la saisit dans la paume de sa main :
- Tu donneras cette enveloppe personnellement à Lisbon mais pas tout de suite.
- Quoi ? Tu veux que je laisse Lisbon souffrir durant ton absence ? Demanda Cho surpris.
- Non. Enfin oui mais je veux que tu le fasses. Affirma Jane.
- Je ne peux pas faire ça Jane ! Tu le sais.
- Oui et je sais qu’elle a des sentiments pour moi mais je souhaite savoir si elle tient vraiment à moi et qu’elle serait capable de venir me retrouver.
- Comment veux-tu qu’elle ait envie de rejoindre en Australie alors que tu n’as pas eu les tripes de lui dire ce que t’éprouves pour elle.
- Si, tout est là. Dit Jane d’un air malicieux en détournant son regard.
L’asiatique le suit du regard qui le guide vers le bureau de Lisbon en voyant de loin presque une enveloppe posée sur la table près du clavier d’ordinateur ; les deux hommes se croisent du regard puis Cho comprit la démarche qu’a entreprit le consultant :
- Jane ! C’est risqué et douloureux ce que tu fais.
- Je sais. Je sais également qui si je le lui disais en face, elle ne m’écouterait pas.
- Tu n’as pas tort. Confirma Kimball en haussant les sourcils. Ne t’en fais pas, je vais te rendre ce service.
- Merci. Remercia Jane.
Cho lui sourit en faisant un hochement de tête et les deux hommes se serrent dans les bras l’un de l’autre.
FLASH BACK

Aujourd’hui…

QG du CBI
Sacramento, Californie.

Kimball découvre que l’enveloppe est restée dans la doublure de sa veste depuis ce temps-là, il la saisit dans sa main, dirige son regard vers le bureau de sa patronne en arrivant à voir à travers les stores qu’elle va très mal parce qu’elle a envoyé balader son consultant, parce qu’elle s’est rendue compte qu’elle était amoureuse de lui, parce qu’elle s’en veut de ne pas avoir pu le retenir, parce qu’elle souffre chaque jour qui passe.
Ne supportant plus la voir dans tous ses états, Cho murmure quelques mots à ses collègues, le trio se leva brusquement et se dirigea vers le bureau de leur boss.
Pendant ce temps de son côté, Teresa a le regard vide, le regard fixé sur l’écran de son ordinateur sans avoir aucun intérêt et la tête plongée dans ses pensées. Elle n’est plus concentrée dans son travail comme avant, s’en veut terriblement du plus profond de son cœur du départ de son consultant ; n’ayant plus la chance de cet homme invivable, subordonné, puérile, têtu comme une mule encore pire qu’un enfant de cinq ans mais doté d’un charme fou avec ses yeux aussi bleus que l’océan, un sourire tellement irrésistible et un physique de surfeur caché derrière son costume 3 pièces faisant ressortir ses yeux qui la faisait tellement craquer.
Plus elle pensait à lui, plus elle avait envie de pleurer ; quand elle ressort la lettre mélangé d’un pardon sincère et confus avec un amour romantique mais impossible à la fois ; la belle brune au regard émeraude revient sur les plus merveilleux souvenirs passés avec le craquant blond au regard bleu limpide…

FLASH BACK
- Ca. Dit Lisbon en indiquant le collier avec son index en haussant les épaules. C’est du gaspillage vous ne trouvez ?
- Oh ! Répondit Jane en haussant les épaules quand il se tourne vers ses collègues. J’aurais acheté la paix universelle si j’avais pu. Mais il n’y avait pas dans les boutiques du magasin, il y avait un choix de cadeaux très limité.
- Vous avez très bien compris.
- Je sais que ces émeraudes vont très bien avec vos yeux.
…
- Vous n’êtes digne de confiance. C’est mon boulot de ne pas vous faire confiance.
- Lisbon. Sachez que vous pouvez avoir confiance en moi, quoi qu’il puisse arriver je serai toujours à vos côtés c’est vrai. J’ai besoin que vous le sachiez.
…
Jane et Lisbon dansent sur la chanson préférée de celle-ci « More Than Words » d’Extrême. Elle se sent drôlement bien dans ses bras ignorant qu’il était un excellent danseur et elle ne voudrait pour rien au monde que ce moment s’achève ainsi ; le consultant n’a toujours réussi à trouver l’instrument que jouait sa muse au lycée puis il se lança :
- La trompette ?
- Non. Répondit-elle dans un soupir d’aise.
…
- Je serais toujours là pour vous sauver Lisbon que vous le vouliez ou non.
FLASH BACK

Toc, toc, toc…
Ce bruit de cognement de porte lui fait revenir à la réalité, la jeune femme reprend ses esprits en essuyant ses larmes ainsi qu’en reprenant son souffle :
- Entrez.
La porte s’ouvre, fait apparaître son collègue Cho qui entre dans la pièce suivit de Van Pelt et Rigsby qui laissent la porte grande ouverte pour la première fois en 9 jours :
- Bonjour patron !
- Bonjour. Si vous êtes venu me demander si on est appelé pour une enquête… Commença Lisbon.
- Non chef, nous ne sommes pas là pour ça. Coupa Wayne.
La jolie brunette aux yeux couleur émeraude fronça les sourcils :
- C’est à propos de vous et de Jane. Avoua Grace.
- Ecoutez, concernant Jane, c’est du passé. Il est partit de son plein gré, c’est tout. Puis ne vous inquiétez pas pour moi, je vais bien. Ment Teresa avec hésitation.
- Vous mentez. Remarqua Rigsby.
Lisbon lança un regard sévère mais fait un léger sourire ayant l’impression d’entendre Jane lui dire ça :
- Jane m’a confié ceci avant qu’il ne parte. Dit Cho en lui tendant l’enveloppe.
Teresa fronça de plus en plus les sourcils en prenant l’enveloppe de la main de l’asiatique et la regarde avec interrogation en hésitant de devoir l’ouvrir :
- Patron, si Jane ne vous a pas dit ce qu’il avait sur le cœur, c’est parce qu’il avait peur que vous ne l’écoutiez pas pire que vous l’envoyez promener. Dit la jolie rousse avec sincérité.
- On sait que vous vous tournez autour, que vous étiez attirés l’un par l’autre mais personne ne voulait reconnaître de plus ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Poursuivit Wayne.
Lisbon étouffa un rire mais elle confirme qu’ils ont raison ; elle est en colère et s’en veut de ne pas avoir pu le temps d’écouter le beau blond à propos de ses sentiments pour elle, elle est tellement en colère contre elle-même qu’elle est au bord des larmes :
- Je crois que ce qu’il y a dans cette enveloppe est une preuve qu’il vous aime mais qu’il a peur de vous faire souffrir ainsi que de vous perdre. Dit Kimball avec sagesse.
La jeune patronne les regarde dans les yeux indiquant que Rigsby et Van Pelt sont d’accord avec leur ami, puis tous les trois insistent à ouvrir cette enveloppe.
Sans cachée sa curiosité, elle ouvre cette fameuse enveloppe, sort le contenu et soudain, ses yeux deviennent brillants, un sourire illumine son visage quand elle tient le contenu entre ses mains :
- Ah ! Jane ! Dit-elle avec agacement et un sourire.
Ce « cadeau » est un billet pour elle vers une chance ; une chance de retrouver l’amour de sa vie, l’amour de sa vie qui est Patrick Jane. Ce billet est un billet d’avion allé simple pour Sydney qui Jane a sûrement acheté en prévoyant d’avance que Lisbon irait le rejoindre.
Elle jette un œil inquiet vers ses collègues qui sourient :
- Mais, pour… Commença-t-elle.
- Ne vous en faites pas patron. On va se débrouiller. Coupa Cho.
- Ce n’est pas ça le plus important, le plus important c’est que vous soyez heureuse. Dit Grace.
- Allez le rejoindre. Insista Rigsby.

Elle leur sourit en leur disant « Merci », se lève brusquement de son siège et se met à courir à toute vitesse vers l’ascenseur pour descendre jusqu’au parking n’ayant qu’une envie : Rejoindre Patrick Jane à Sydney.

Youuuhou, Tessa va rejoindre Patou !

J'espère qu'ils vont revenir mains dans la main, car s'ils restent là-bas ils revoient plus l'équipe, et nous aime quand la petite troupe est réuni

VLS

0oo , Breizzi , Breizzi !

Enfin, elle va retrouver sont Patou !

V.L.S

théorie confirmée, c'était bien un billet d'avion. Allez Lisbon court vite le retrouver ton amoureux.

Que j'aimerais être à sa place .
Si Simon me laisse une billet d'avion comme Patrick le fait à Térésa moi je sais pas ce que je fais, enfin si je sais......
Et vous??????
Vivement la suite pour voir les retrouvailles de nos héros



On va faire la fête quand ils vont s'embrasser. A moins que Lisbon trouve encore le moyen de l'enguirlander d'être partis comme ça, c'est du Lisbon tout cracher ça
VLSVLSVLSVLS

Trop belle. Court Lisbon court

Super, j'attends la suite avec impatience :)

Super! Teresa va la rejoindre!!

VLS

Allez cours Lisbon :)
La suite aujourd'hui ??