"L'ERREUR" [FINI] ^

Marine a écrit:Jane sur le canapé , Cho et son efficacité légendaire... J'adore ! VLS !

Hey, on se moque pas de la vieille à chats svp, je finirais sûrement comme ça alors un peu de respect !
Fée, tu confonds pas la folle à chats avec l'instit?

Est-ce que Lisbon va reconnaitre Opale sur la photo????

xD , je t'imagine en même temps sur ton canapé a parlé a Roméo !
MDR (moi peut être comme toi plus tard , avec Diana...==')

Au faite... j'ai eu une illumination pendant que je me douchais... tu me dira si c'est bon:


La maitresse dit que Michael n'est pas son vrai père. Et si son vrai père était RJ et qu'il l'a recherchait... Opale > l'erreur??


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Je tiens à m'excuser d'avance pour cette suite qui est en fait le résultat de la fin officiel de mes épreuves du BAC... la tension retombe et je pète un câble, donc navré, c'est très bizarre... mais en fait... je vous assure que d'un côté c'est fait exprès et de l'autre... pas xD Bref vous comprendrez plus tard...

Bonne lecture !



* * * * *

Pendant ce temps, du côté de l’ancienne bourgade oùlogeaient les Jefferson, Cho, Rigsby et Iferson cherchaient impatiemment unchat dont l’existence même restait à prouver. Iferson entendit Rigsby murmurerà Cho :
- T’es sûre que ça vaut le coup ? La vieille à pasl’air très fraîche dans sa tête… Y a pas peut-être même pas de chat dutout !
- Imagine le savon que te passera Lisbon si on revient sansinformation à cause d’un chat, ça te remotivera.
Un peu plus loin, Opale cherchait attentivement. Cache-cachec’était son truc... Et puis il y avait quelque chose chez cette femme qui luiétait étrangement familier, l’obligeant à se donner du mal pour ce chat.
Non pas ce chat… pas n’importe quel chat…
Fripon,luisouffla un souvenir émergeant d’un passé presque oublié.
Un petit chaton noir des pattes à la truffe, et aux yeuxjaunes… Un chat qu’elle avait vu des dizaines de fois dans son enfance… de mêmeque sa propriétaire.
Son cœur s’accéléra. Elle ne devait pas être repérée. Sousaucun prétexte, ce n’était pas encore le moment, elle n’était pas prête… Elledégota une paire de lunette de soleil dans son sac et les posa sur son nez sansplus attendre. Même si les chances pour qu’elle soit reconnu par… Mami Sushi, rappela la voix du passédans sa tête, elle devait tout de même être très prudente. Cette femme étaitdéjà vieille quand Ruby était petite fille, mais si aujourd’hui elle semblaitprête à rejoindre ses ancêtres, il n’en était sans doute rien. Mieux valaits’en méfier…
Opale savait qu’elle aurait dut faire durer les rechercheset faire en sorte qu’elles n’aboutissent pas. Pourtant la curiosité se fit plusforte que la prudence et elle voulu vérifier quelque chose… Elle se faufiladans un trou du grillage de Mami Sushi et n’eut qu’à regarder à l’intérieurd’un creux d’olivier pour découvrir un chat endormi. S’il semblait aussiratatiné que sa maitresse et que le noir de son pelage avait depuis longtempsviré au gris miteux et qu’il lui manquait de ci de là une touffe de poil, Opalereconnu immédiatement Fripon. Et elle en eut la confirmation en disant :
- Fripon ?
Le chat émergea lentement de son sommeil de plomb, s’étiraavec nonchalance et tourna son regard d’ambre sur la jeune femme. Celle-ci soupiraet lui gratta le sommet du crâne, déclenchant chez l’animal des ronrons desatisfaction. Iferson sourit, la légende d’Ulysse lui revenant en mémoire. AIthaque, le premier à reconnaître Ulysse avait été son fidèle chien, Argos. Sonmaître était partit alors qu’il n’était qu’un chiot et vingt ans plus tard ill’attendait encore… Il était mort en le retrouvant. Opale jeta un coup d’œilinquiet sur le chat, mais celui-ci ne semblait pas encore prêt à passer l’armeà gauche. Aussi le prit-elle délicatement dans ses bras et le rapporta-t-elle àsa propriétaire.
- Fripon !, s’exclama celle-ci en retrouvant sa boulede poil miteuse. Vilain chat ! Pourquoi tu fais peur à maman commeça hein ? C’est l’heure de ton médicament grand couillon !
Rigsby et Cho cessèrent de vérifier sous les voitures etrejoignirent les deux femmes. En voyant le chat, Cho fit un pas en arrière. Detoute évidence il était superstitieux…
- Où tu l’as trouvé ?, demanda Rigsby.
- Derrière une vieille clôture, il dormait dans le troncd’un olivier.
Mami Sushi détailla Opale du regard. Le fait que l’on nedistingue qu’un léger trait marron entre la fente formée par ses paupières,rendait l’effet rayon-X encore plus frappant.
- Et comment l’avez-vous retrouvé petite fille ?
Elle semblait beaucoup plus saine d’esprit tout à coup…
- Je… je l’ai entendu ronronner.
Iferson sut aussitôt qu’elle venait de commettre une erreur.Un nouveau flash back perçant la brume de ses souvenirs.

- Qu’est-ce que tufais là petite ?
- J’aitrouvé ce chat, madame…
-Ooooh mon Fripon !
Ellese saisit brusquement du chaton qui se débattit dans ses bras.
-Dis-moi un peu, qui es-tu petite fille ?
- RubyJefferson, madame. Vous avez un très gentil chat.
-Fripon ? Gentil ?
Ellepartit d’un fou-rire qui ressemblait à un crissement de pneu de voiture.
-Fripon n’aime pas les gens.
- Moiil m’aime bien, il fait ronron quand je lui gratte la tête !
-Mmmmm… voilà qui est étrange… Il ne ronronne jamais ! Mais si mon Fripont’aime bien alors c’est que nous devons être amies ! Désormais tum’appelleras Mami Sushi.
-C’est un nom bizarre.
- Jesais ! Mais c’est comme ça ! Allez allez zou maintenant Ruby !Retrouve tes parents ! Et si Fripon vient te voir, ramène-le-moi !
Dansles semaines qui suivirent, Ruby ramena Fripon presque tout les jours,découvrant sans cesse ses nouvelles cachettes. Une fois elle prit même legoûter chez Mami Sushi et comprit d’où lui venait son nom…

« Oh la boulette… », pensa Opale en maudissant samémoire de ne s’enclencher que trop tard.
La grand-mère la fixa plus intensément encore, cherchantvisiblement à voir à travers ses lunettes noires.
- Qu’est-ce que vous dites petite fille ?
Iferson déglutit péniblement, cherchant en vain uneéchappatoire mais heureusement Rigsby intervint :
- Bien, il semblerait qu’on ait retrouvé votre chat madame,alors si vous nous parliez des Jefferson maintenant ?
Sans quitter Opale du regard elle répondit :
- Les Jefferson ? Ah oui ! Suivez-moi…
Les trois collègues la suivirent, un peu inquiet toutefois...et pour des raisons différentes. Opale parce qu’elle craignait d’être percée àjour, Rigsby parce que ça ne lui disait rien d’écouter une folle, et Cho parcequ’une vieille chinoise armée d’un chat qui avait dut être noir à une époque,faisait probablement d’elle une sorcière. Et en bon superstitieux…
Pourtant la maison de Mami Sushi n’avait rien de l’antred’une sorcière. En fait si on omettait les photos de Fripon recouvrant chaquecentimètre carré de la tapisserie et l’odeur persistante de poisson crue, on seserait cru chez n’importe qui… ou pas.
Ils prirent place dans un semblant de petit salon où laseule source de lumière provenait de bougies disposées un peu partout et quiprojetaient des ombres mouvantes sur les photos du chat, faisant ressortir sonancien pelage noir et ses yeux or.
Cho s’agita nerveusement sur son pouf et même Rigsbysemblait mal à l’aise. Iferson quand à elle avait la nette impression d’avoirdéjà vécu cette scène… Et devinait ce qui allait suivre.
Soudain, la vieille fit volte-face et désigna Cho d’un doigtosseux en criant :
- Toi ! Tu fais des ondes négatives ! Tu vasgâcher mon histoire !
Même dans la semi obscurité il était facile de voir que lepauvre agent venait de virer au pâle. Mami Sushi lui tendit brusquement unepetite tasse en argile sortit d’un recoin sombre de la pièce. Impossible dedire de quoi il s’agissait, mais, selon Opale il y avait quelque chose quiflottait à l’intérieur.
- Bois ça pour chasser tes ondes négatives, petitgarçon !
Cho, traumatisé, chercha un soutient morale auprès de sescollègues.
Rigsby laissait glisser progressivement sa main vers sonarme.
Iferson se mordit l’intérieur de la joue. Elle se souvenaitmaintenant… c’était ça façon à elle de raconter les vieilles histoires… Au pirela chose flottante dans la tasse de Cho était de la vanille ou une écorced’orange. Rien de bien méchant.
- Je pense que tu peux boire…
Il s’exécuta avec une grimace, s’attendant à mourir frappépar un sort d’un moment à l’autre. Une fois la mixture avalée, il n’eut pas letemps de se réjouir d’être en vie que la vieille souffla deux bougies, prête àparler.
Elle se mit à faire le tour de la salle en psalmodiantd’étranges paroles… « Sûrement un aide mémoire », se dit Opale avecune certitude toute rationnelle.
Perché sur l’épaule de sa maitresse, Fripon semblait repu deses extravagances et bailla.
Mami Sushi semblait attendre ce signal de départ pourcommencer…
- Il y a vingt ans…
Nouveau tour de la salle.
- Une petite fille aux cheveux de feu retrouva Fripon…
- Oh non pas ça elle va nous raconter l’histoire de sonchat… maugréa Rigsby, aussitôt interrompu par un coup de coude d’un Chopétrifié.
- …Elles’appelait… Ruby Jefferson ! ... Mami Sushi se jura alors de toujoursveiller sur elle, en guise de reconnaissance éternelle… Car la petite Rubyavait un pouvoir sur Fripon ! Elle le rendait… Heureux ! Ce salégoïste, fugueur, et puant !
L’accusé sauta au sol et se réfugia dans les escaliers, de touteévidence vexé… Dans la pénombre on ne discernait plus que ses yeux jaunesbrillants, ajoutant au lugubre de la scène.
- Vous voyez ! Et susceptible avec ça ! Bref… Oùen étais-je ? Ah oui ! Je me promettais donc de toujours garder unœil sur Ruby… Et un jour... A l’heure où elle devait se coucher… Une voiturearriva et se gara derrière la maison de la petite fille. Fripon partit secacher sous mon lit ! Alors je compris que quelque chose n’était pasnormal… Fripon sent le danger… Alors j’ai observé… Et là un homme est apparutet a tapé à la porte… La maman de Ruby a ouvert la porte et ils ont parléensemble quelques temps… L’homme cherchait quelque chose que… quel est son nomdéjà ?
- Scarlett, chuchota Opale pour dissimuler les tremblementsde sa voix.
- Oui c’est ça ! Scarlett… Scarlett ne voulait pas luidire… Je ne sais pas quoi… Alors l’homme est entré…
- Madame pourriez-vous nous décrire cet ho… aïe !
Elle venait de lui administrer une baffe derrière la tête.Rigsby piqua un fard.
- Chhhhhut ! Petit garçon tu as voulu savoir alorsmaintenant tu écoutes !
Nouveau tour de la salle, elle souffla une nouvelle bougie.
- … L’homme entre… il reste longtemps, longtemps, longtemps…Puis il ressort. Mais avec des objets dans les bras cette fois…
Mesjouets, comprit Iferson. Ilvenait de tuer ma mère…
- … Ensuite il a reprit sa voiture et il est partit ! …Fripon est sortit de sous mon lit et je lui ai donné son médicament dans unsushi…
Cette fois Rigsby ne fit aucun commentaire. La vieillereprit :
- Mais j’ai quand même continué à observer ! Parce qued’après Fripon, quelque chose de mal était arrivé… C’est là que Michael estarrivé, c’était le père de Ruby… Il est rentré chez lui et quelques minutesaprès il est ressortit avec la petite fille. Il l’a mise dans la voiture et ilssont partis tout les deux… Michael est revenu le lendemain soir… Je l’ai vumettre le feu à sa maison ! Alors je suis sortie… Il fallait que j’aideRuby mais quand je suis arrivée elle n’était pas dans la voiture… Michael m’avu… il pleurait beaucoup… Il m’a ordonné de fuir mais j’ai refusé, je devaissavoir où était Ruby… Et là… et là…
Elle s’interrompit. Opale n’en pouvait plus, elle enarrivait à la partie de l’histoire qu’elle ignorait et voilà que cette givréefaisait une pause ?! Elle se força au calme… La vieille conclue dans unmurmure quasi fantomatique :
- Et là… Il a dit… Mami Sushi… Ruby… est… en sécurité… Elleembrasse Fripon, vous pouvez rentrer chez vous… Alors je suis rentrée chez moi.
Iferson éclata, sa voix vrillant dans les aigus :
- Et vous avez laissé la maison brûler ??!!
Fripon descendit de ses escaliers et sauta sur ses genoux.Elle ne songea pas à le chasser, trop désireuse d’en savoir plus sur lesraisons qu’avait eut son père de faire ça.
- Bien sure petite fille ! Fripon était bien rentré,lui. C’est que Ruby était bien en sécurité et que Michael disait la vérité… Jem’étais promis de veiller sur Ruby, moi, pas sur la maison...
Cho sortit de son état semi traumatique pour parler :
- Et vous l’avez dit aux autorités ?
- Non.
- Mais enfin pourquoi !
Elle haussa les épaules et se dirigea vers l’entrée du petitsalon. Là, elle alluma la lumière – la vraie, la civilisée- et dit avec unemoue contrariée :
- Pour des raisons obscures personne ne croit jamais MamiSushi…
Opale soupira bruyamment, déposa Fripon au sol (qui protestaà grand renfort de miaulements rauques) et se leva.
- Venez, on a plus rien à faire ici…
Cho bondit sur ses pieds et quitta la maison en vitesse,suivit du regard par Mami Sushi qui arborait l’ombre d’un sourire moqueur. Enrevanche elle toisa Rigsby avec plus de froideur quand il passa devant elle.Quand se fut au tour d’Opale de sortir, la vieille la retint brièvement par lebras et lui adressa un clin d’œil complice… a côté d’elle, Fripon l’observaitavec de grand yeux adorateurs…


Suite bientôt, les deux équipes se concertent et Lisbon va enfin comprendre que Ruby = Opale ^^ patience ça arrive ! =)

PS : Je ne me suis pas relus alors... y a sûrement des choses à revoir TT

kis a écrit:Au faite... j'ai eu une illumination pendant que je me douchais... tu me dira si c'est bon:


La maitresse dit que Michael n'est pas son vrai père. Et si son vrai père était RJ et qu'il l'a recherchait... Opale > l'erreur??


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ca s'est une bonne idée !

jenny3jjw a écrit:

kis a écrit:Au faite... j'ai eu une illumination pendant que je me douchais... tu me dira si c'est bon:


La maitresse dit que Michael n'est pas son vrai père. Et si son vrai père était RJ et qu'il l'a recherchait... Opale > l'erreur??


:|

ca s'est une bonne idée !

C'est bien les gens on y arrive petit à petit... Mais la vraie question est... pourquoi ?

Bah parce que... c'est une erreur xD


Sérieusement je ne sais pas... vengeance personnel? Au sinon elle est cinglée la mamie xD Cho c'est bizarre de le voir flippé quand même!!!

kis a écrit:Bah parce que... c'est une erreur xD


Sérieusement je ne sais pas... vengeance personnel? Au sinon elle est cinglée la mamie xD Cho c'est bizarre de le voir flippé quand même!!!

Mdr j'ai beaucoup aimé ta première explication ! xDD
Cho flippe parce qu'il a peur des sorcières (souviens-toi dans un épisode Jane avait même du lui faire un faux contre sort parce qu'il croyait vraiment à la malédiction de la jeune qui se prenait pour une sorcière ! lol)

Faut dire qu'avec TF1 j'ai pas tout suivie les épisodes --"

kis a écrit:Faut dire qu'avec TF1 j'ai pas tout suivie les épisodes --"

Aaah c'est pour ça... bah c'est pas gravissime c'était pas un épisode transcendant lol mais ça valait le coup juste pour Cho qui a peur et Jane qui s'en amuse ^^

Faudrais que je me fasse la saison 1 tient


Et au sinon, Opale a vu le visage de RJ donc il veux la tué? Il veux lui montré qui est son vrai père? Juste par amusement???


Bon je veux la suite moi et la réaction de Lisbon en voyant que Opale > Ruby!!!

moi aussi je veux la suite, ça me plais bien ton histoire, de plus en plus

VLS

Wahou c'est brillant !!

Moi je la verrai bien fille de RJ (oui un peu extrême mais bon ^^).

Enfin j'ai adoré la scène dans la voiture entre Jane et Lisbon : vive le Jisbon

PounchKimball a écrit:

Marine a écrit:
Hey, on se moque pas de la vieille à chats svp, je finirais sûrement comme ça alors un peu de respect !

xD , je t'imagine en même temps sur ton canapé a parlé a Roméo !
MDR (moi peut être comme toi plus tard , avec Diana...==')

Bah écoute on se fera une colocation de vieilles à chats !

Cette mami sushi me fait bien rire en tout cas ! Et Cho est trop mimi quand il prend peur d'une petite mami aux allures de sorcière.

Bonjour !!! Bon on y arrive petit à petit, Lisbon tient une piste...
Et bravo à Mini d'avoir pris la fic en route et d'avoir tout lut depuis le début j'suis impressionnée !!
Marine : Si ça peux te rassurer j'ai aussi des chats et il y a toutes les chances pour qu'à 75 balais je devienne comme Mami Sushi xD



* * * * *

- Ah ! Lui c’est mon petit fils, Kerwan. Je l’ai eutrois ans avant Ruby.
Lisbon ne regardait même plus… Assise bras croisés, sourcilsfroncés, regard fixant un point du mur… A côté d’elle Mme Belville lui tournaitpresque le dos, entièrement consacré à Jane qui commentait chaque photo et nese lassait pas d’écouter la vieille dame, tout en grignotant des cookies.
- C’est lui qui fait des études de médecine ?
- Oui c’est lui !
- Ca ne me surprend pas, il avait l’air d’un petit garçontrès intelligent.
L’enseignante émit un petit rire. De toute évidence sonpetit fils faisait sa fierté, même si elle ne le voyait plus beaucoup…
Lisbon craqua.
- Madame, excusez-moi de vous interrompre mais nousenquêtons sur une affaire très sérieuse et nous devons rejoindre le reste del’équipe. Pourriez-vous s’il vous plaîtnous donner une photo de Ruby Jefferson ?
Belville prit tout son temps pour se tourner vers lapatronne et referma lentement son classeur, les yeux en fentes.
- Mais oui brunette, je vais vous la montrer cette photo.Mais j’ai déjà répondu à bon nombre de vos questions, si vous répondiez à unedes miennes maintenant ?
Lisbon haussa les épaules.
- Dans la mesure où il m’est permis de vous répondre…
- Très bien. Alors dites-moi… Qu’a-t-elle fait comme bêtisepour être recherchée la petite Jefferson ?
- Je suis désolée c’est conf…
Jane l’interrompit, d’une voix grave :
- Nous avons des raisons de penser qu’elle pourrait êtrereliée de près ou de loin à un tueur en série du nom de John le Rouge, vous enavez déjà sans doute entendu parler.
Belville ferma les yeux un instant. Elle ne vit donc pas leregard chargé de reproche que Lisbon dardait sur Jane.
- Oh… je vois…
Elle rouvrit les yeux en même temps que son classeur. Ellele feuilleta une minute jusqu’à tomber sur la bonne page.
- Voici Ruby Jefferson à quatre ans et demi.
Lisbon se pencha sur l’image en même temps que leconsultant.
Sur la photo, une toute petite fille vêtu de blanc leursouriait à pleine dents, des cheveux d’un auburn flamboyant encadraient unvisage aux traits fins et aux yeux mêlant étonnamment le vert bouteille etl’auburn. Un teint légèrement doré faisait ressortir le côté espiègle de sonregard et l’impression de se trouver face à un lutin sortit tout droit d’uncompte.
Jane étouffa un soupire de soulagement. Même avec Opale enface il aurait été quasi impossible de l’identifier.
Pour Lisbon en revanche cette photo était un précieuxindice.
- Pouvons-nous vous l’emprunter madame ? Elle nous seratrès utile et nous vous la ramènerons dès que nous en aurons fait une copie.
- Prenez brunette… etfaites-y attention.
Armée de sa précieuse photo, Lisbon se leva, pressée d’enfinir.
- Merci de votre aide madame.
- De rien, brunette. Mais…
Elle se tourna vers Jane.
- … Vous allez innocenter la petite Jefferson, d’accordPatrick ?
Celui-ci se leva et pris la main de la vieille dame avecdouceur.
- Je vous promets de faire mon mieux…
Belville sourit.
- Dans ce cas nous sommes sauvés ! Tenez, prenez ce quireste de cookie, petit voyou…
Ravie, Jane partit en serrant la boîte à biscuit contre lui,un immense sourire illuminant son visage. C’est avec émotion qu’il dit au revoirà l’institutrice, celle-ci gloussant de plaisir.
Une fois dans la voiture Jane observa son cadeau avec desyeux de gamin émerveillé et lança :
- Je n’ai jamais eu de grand-mère…
- Et bien on peu dire que vous en avez trouvé une, fitLisbon en mettant les clés sur le contact.
- Vous croyez qu’on pourra revenir la voir ?
- Je suis sûre qu’elle en serait ravie…
- Super ! … Bon qu’est-ce qu’on attend ?
Le téléphone sonna. Lisbon décrocha et enclencha le hautparleur.
- On attendait ça… Rigsby ?
- Oui, patron, on a fini avec les voisins.
- Parfait, nous on vient de quitter l’institutrice, dunouveau ?
- Ben on en est pas sûre…. On a un témoin qui prétend avoirparlé avec Michael Irvin pendant qu’il mettait le feu à sa maison. Toujoursselon ce témoin il semblerait qu’Irvin lui ai dit avoir mit Ruby en sécurité.Et apparemment elle le croit…
Lisbon fronça les sourcils et voulu concerter Jane du regardmais celui-ci était resté absorbé dans la contemplation de sa boîte à cookies.
- Quel est le problème Rigsby ?
- Notre témoin est une vielle femme gâteuse amoureuse de sonchat. Elle nous a fait une sorte de séance de sorcellerie en nous racontant sonhistoire.
En entendant cela, Jane se détacha des gâteaux et afficha unsourire moqueur tout en faisant :
- Ouuuh comme j’aurais aimé voir ça… Comment va Cho ?
- Cho ? Euh… il à l’air un peu tendu mais bon, c’est…Cho. On peut jamais vraiment savoir si…
Lisbon les interrompit :
- Vous dites que Michael l’aurait mit en sécurité ?
- Oui patron mais je vous assure qu’elle…
- Peut importe, ça vaut quand même le coup d’y réfléchir.Nous on a une photo de Ruby Jefferson, j’appel Van Pelt.
Elle fit une manipulation sur son portable et aussitôt laliaison s’établit avec celui de Grace.
- Oui patron ?
- Van Pelt on a du nouveau, une photo de la petite et uneindication d’un témoin. Son père dit l’avoir mi en sécurité.
- Euh... d’accord mais où met-on en sécurité une gamine decinq ans ?
- Chez un proche ?, suggéra Rigsby.
- Trop repérable, répliqua Cho.
Lisbon réfléchit.
- Bon les gars on se concentre… Je suis Michael Irvin, jeviens de tuer ma femme mais je veux protéger ma fille. Je pars avec elle et jela mets en sécurité. Ensuite je reviens brûler ma maison. Je sais que j’aitoutes les chances de me faire gauler par les flics et je ne veux pas laisserma fille seule… Où est-ce qu’on prend soin des enfants ?
- A l’école, fit Van Pelt.
- Non, Belville ne l’a pas revu…
Lisbon se tourna vers Jane qui leva les mains en signed’ignorance. Mais pour une fois Lisbon n’eut pas besoin de lui.
- J’y suis, à l’orphelinat. Van Pelt, voyez si une RubyJefferson a été abandonnée il y a vingt ans, on rentre au bureau et vousenverrez des avis de recherches avec la photo de Ruby à tout les orphelinats dupays. On la tient.
Sur ce elle raccrocha, une lueur de satisfaction étincelantdans ses yeux émeraude.
Jane pensa : « Emeraude contre Ruby, c’est laguerre des pierres précieuses… ».
Et il se mit à fredonnait la marche impérial de Star Wars.


Je finis de l'écrire et je post l'illumination des agents au sujet d'Opale lol
A cet aprèm =)

Super méga génial !
"Emeraude contre Ruby" ça promet !
J'ai adoré le passage avec Cho qui rappelle l'épisode de la sorcière !
VLS

AAAAAAAAAAAh j'aurais trop voulue voir Lisbon capter que c'était Opale xD tant pis je reporte ma frustration sur ton prochain chapitre!! Et puis Jane, j'adore le moment ou il fredonne la marche impérial de Star Wars, t'es sûr qu'il a encore tout ses neurones dans ta fic?

trop bien, j'adore, et puis c'est vrai que même avec une photo de Ruby à 4ans on peut pas vraiment avoir à quoi elle ressemble maintenant, ça fait 20ans et les gens chanegent en 20 ans, sauf moi,
tous le monde dit que j'ai pas changé et c'est vrai, quelle poisse

Sweetylove30 a écrit:trop bien, j'adore, et puis c'est vrai que même avec une photo de Ruby à 4ans on peut pas vraiment avoir à quoi elle ressemble maintenant, ça fait 20ans et les gens chanegent en 20 ans, sauf moi,
tous le monde dit que j'ai pas changé et c'est vrai, quelle poisse

Sweetylove mon amiiiie ! mdrr pareille pour moi je n'ai pas bougé ! (d'ailleurs c'est à peine si j'ai grandit TT) tu prends une photo à 6 ans et une autre maintenant, à part les cheveux : la même ! xD
Tout mes profs de primaire me reconnaissent immédiatement à chaque vois que je les vois ! mdr

Elwing a écrit:
Jane pensa : « Emeraude contre Ruby, c’est la guerre des pierres précieuses… ».
Et il se mit à fredonnait la marche impérial de Star Wars.

La suite avec impatience nous attendrons.

Cette petite vieille qui traite Jane comme s'il avait 5 ans me fait trop rire !

Héhé ! la suite... la très (trop) longue suite TT

Donc la voici ! ^^



* * * * *

Chapitre23 : Le lien

De retour au bureau, Lisbon donna la photo à Van Pelt qui sechargea de la scanner et d’en faire un avis de recherche.
Plus loin Jane observait Cho tout en mordant dans un cookie.
- Arrêtes de me fixer…
- Tu devrais prendre un cookie.
- Je ne veux pas de cookie.
- Tu as tort… Le chocolat et le stress font bon ménage.
- Je ne suis pas stressé.
- Menteur !
Il lui tendit la boîte. Cho hésita un moment puis en pritun, tirant un sourire amusé à Jane. Opale arriva à ce moment, contempla uneseconde la scène d’un air intrigué puis décida de ne pas s’en mêler. Elleentraîna plutôt Jane près de son fauteuil.
- Ils cherchent dans les orphelinats… Je suis mal !
Loin d’être perturbé, le mentaliste s’allongeatranquillement.
- Tout va bien, je contrôle la situation… ils vont chercherune petite fille répondant au nom de Ruby Jefferson, or à cette époque tu étaisShady Wolf.
- Faux ! à quatorze ans j’étais de nouveau RubyJefferson, ça n’a duré que quelques semaines mais ça pourrait suffire !... Je peux prendre un cookie ?
Jane lui donna un biscuit et referma la boîte, histoired’économiser.
- Voilà ce qu’on va faire… On va attendre gentiment que leschoses se fassent et toi tu vas continuer à jouer les petites nouvellesinoffensives… S’ils étalent leur recherche aux gamines de plus de cinq ans, làpar contre… Oui bon là tu pourras commencer à paniquer. Mais pas avant.Fais-moi confiance d’accord ?
Iferson acquiesça, avala son cookie, et retourna à sesdossiers. Elle lui faisait confiance… Peut-être un peu trop…

* * * * *

22h29

Le soir venu, Opale qui c’était attardée, désireuse desurveiller l’avancement de l’affaire, éteignit son ordinateur et rassembla sesaffaires pour rentrer chez elle.
- Vous ne partez pas ?, demanda-t-elle à ses troiscollègues qui ne faisaient pas mine de s’en aller.
- Pas tout de suite, non. On fait des heures sup’, réponditVan Pelt.
Iferson haussa les épaules et passa la porte, certaine ques’ils découvraient quelque chose, Jane l’en avertirait.

* * * * *

23h41

Dans son bureau, Lisbon attendait, jetant des coups d’œilfrénétiques à sa montre. Cho entra précipitamment.
- Van Pelt a quelque chose…
Lisbon bondit de sa chaise et suivi le brun jusqu’à leurlocaux.
- Alors ?
- Rien ne correspondait au nom et à l’âge de Ruby Jeffersonalors j’ai élargit les recherches. J’ai trouvé une Ruby Jefferson âgé de 14 ansà l’orphelinat des Lauriers… j’ai d’abord pensé que c’était trop âgé, jusqu’àce que je regarde la date… Et il semblerait que cette fille correspondeégalement à une pensionnaire arrivée pile le lendemain du meurtre de ScarlettJefferson, connu sous le nom imposé de Shady Wolf. La gamine n’aurait avoué sonvéritable nom qu’à l’adolescence.
- On la tient, fit Lisbon. Rigsby et Van Pelt vous…
- Attendez j’ai autre chose !
- Quoi ?
- Après ses quatorze ans, Ruby Jefferson quitte brusquementl’orphelinat, elle est emmenée à l’hôpital le plus proche en urgence pourtentative de suicide.
- Bien joué Van Pelt, Rigsby et vous vous foncez àl’orphelinat, Cho et moi on va voir ce que peuvent nous apprendre les médecinsde l’hôpital.
Grace, bien que contente, semblait surprise.
- Vous êtes sûre patron, vous ne voulais pas que je restepour… vous savez ?
Lisbon secoua la tête :
- Oubliez Iferson, vous revenez sur le terrain !
La rouquine ne se le fit pas dire deux fois et emboita lepas à Rigsby. Cho se tourna vers Lisbon.
- Où est Jane ?
- Il dort sur son canapé, laissons-le. Pour une fois on peutse débrouiller sans lui.
Sur ce ils quittèrent le CBI, laissant Jane aux pays desrêves…

* * * * *

2h18 a.m

Jane se réveilla vers deux heures du matin… Rien nebougeait, tout était calme, silencieux… Trop silencieux. Il se relevalégèrement et regarda autour de lui.
- Cho ? Rigsby ?
Personne ne lui répondit. Il s’aperçut alors de l’heure etse dit qu’ils étaient sans doute rentrés chez eux depuis longtemps.
Il se réinstalla confortablement sur son canapé et repritson sommeil là où il l’avait laissé.

* * * * *

4h51 a.m

- Oui, Rigsby ?
- Patron, on revient de l’orphelinat avec Van Pelt, on a laconfirmation que Shady Wolf et Ruby Jefferson ne font qu’un. La patronne nous amontré son ancienne chambre et devinez ce qu’on a trouvé en grattant un peu lavieille peinture du mur ?
Lisbon répondit sans hésiter :
- Un smiley.
- Exacte ! Comment vous…
- Parce qu’on est sur le point de sortir de l’hôpital, onnous a laissé consulter les archives. Ruby Jefferson a été admise pourtentative de suicide et automutilation. Elle avait tenté de se pendre avec soncollier et s’était dessinée un smiley sur le ventre… elle a ensuite fait unséjour en psychiatrie intensive sous la direction du Docteur Kalvin et de sonstagiaire du moment, un certain… (elle consulta ses notes) Tim Spidel et…
Lisbon stoppa net. Elle connaissait ce nom…
A l’autre bout du fil Van Pelt, qui écoutait via le hautparleur, eut la même réaction.
- Oh mon Dieu…, murmura-t-elle.
- Qu’est-ce qui se passe, s’inquiéta Cho qui n’aimait pasl’air de sévérité implacable que venait de prendre Lisbon.
- Il se passe que Tim Spidel était à la fois le psy de RubyJefferson et le petit ami d’Opale Iferson.
Grace continua :
- Et on sait que Ruby a déjà changé de nom une fois…
Lisbon conclu d’un ton autoritaire, chargé d’une colèreà peine contenue :
- On vous rejoint dans cinq minutes à l’orphelinat. Ensuiteon fonce chez elle. On devrait y être d’ici une heure. Le premier qui prévient Jane…je le vire.

* * * * *

5h43 a.m

Jane s’étira longuement, bailla à s’en décrocher la mâchoireet regarda l’heure. Décidemment il dormait mieux sur ce canapé, ici au travail,que chez lui… Il ferma les yeux.
Pour les rouvrir aussitôt.
Quelque chose n’était pas normal… Lisbon… Lisbon ne l’auraitjamais laissé dormir au CBI. Il se leva d’un bond et fonça en direction dubureau de la patronne, le cœur battant à tout rompre.
Vide.
Pourquoi ne l’avait-elle pas réveillé en partant ? Ellele faisait toujours… sauf si elle avait eu une raison de ne pas vouloir qu’ilse réveil…
Un frisson lui parcouru le dos.
Il courut jusqu’aux bureaux des agents. L’ordinateur de VanPelt était toujours allumé. Il n’eut qu’à remuer la souris pour que s’afficheles dernières recherches de Grace.
- Merde, souffla-t-il tout en composant le numéro d’Opale.
Mais son portable était éteint.
Il essaya avec celui de Lisbon, de Cho, de Rigsby et de VanPelt… aucunes réponses.
Il laissa échapper une flopée de juron et courut jusqu’à savoiture.
D’ici une dizaine de minute il serait chez Iferson…

* * * * *

5h45 a.m

Le réveil d’Opale sonna, annonçant l’heure du levé. Ellegrogna, lui administra un coup d’oreiller pour le faire taire, et restaimmobile encore quelque temps. Finalement elle se laissa tomber du lit.
A moitié encore dans le cirage elle se dirigea vers la sallede bain pour se passer de l’eau sur la figure et se laver les dents (elle nemangeait jamais le matin).

* * * * *

5h51 a.m

- C’est là !
Les agents sortirent du véhicule.
- On y va vite et en silence, on va la prendre parsurprise !
- Patron on devrait peut-être attendre et…
- Non, Van Pelt ! Sortez votre arme !
Lisbon leur fit signe de la suivre et commença à gravir lesmarches à pas de loup…

* * * * *

5h51 a.m
Opale sortit de la salle de bain, en quête de vêtements. Enpassant près de son lit elle vit son portable posé par terre. Elle appuya sur lebouton « marche/arrêt » et but un verre d’eau en attendant qu’ils’allume.

* * * * *

5h52 a.m

Jane gara sa voiture à l’arrache et repéra celle de Lisbon.Le capot était brûlant, ils venaient d’arriver.
Il s’élança vers l’immeuble.

* * * * *

5h52 a.m

La sonnerie habituelle retentit, annonçant que le portabled’Opale venait de s’allumer. Elle y jeta un coup d’œil distrait tout en sedirigeant vers son armoire.
«Vous avez un message ».
La porte d’entrée explosa.

* * * * * *

Lisbon hurla :
- CBI ! Les mains en l’air !
Opale fit volte face et mis ses mains bien en évidence audessus de sa tête.
- Patron ?? Mais qu’est-ce qui se passe ?!
Elle tentait d’analyser la situation de façon rationnellemais elle ne comprenait pas pourquoi Lisbon, Rigsby, Van Pelt et Cho ne baissaientpas leurs flingues. En plus sa chemise de nuit était un peu trop courte à songoût, et le fait d’avoir les bras en l’air n’arrangeait rien à la situation.Trop occupée à s’inquiéter du fait que ses jambes soient nues devant sescollègues, elle en oublia de faire pivoter ses mains vers l’arrière, ce quiaurait dut dérober ses poignets aux regards des agents.
Rigsby les vit en premier. Une grimace de dégout tordit sonvisage.
- Oh mon Dieu…

* * * * *

Jane grimpait les marches quatre à quatre, courant comme undératé, trébuchant tout les dix mètres. Il parvint enfin au bon étage etcommença à crier :
- Arrêtez ! STOP ! C’est une erreur ! Cen’est pas… c’est…
Trop essoufflé pour continuer à s’époumoner vainement ilreprit sa course. La porte était entre-ouverte. Il fonça dessus, manquant de lafaire sortir une nouvelle fois de ses gonds.
- Ne tirez pas !
- Jane sortez d’ici !
Loin d’amorcer son départ, il se faufila entre Lisbon et Chopour se placer devant Opale. Les mains appuyées sur les genoux il cherchaitdésespérément à reprendre son souffle.
- C’est pas… ce que vous… croyez… Elle n’est pas…
Rigsby l’interrompit :
- Mais merde mec regarde ses bras !
Jane réussi à se redresser, chassant d’un signe de mainl’intervention de Rigsby. Loin d’être encore normale sa respiration reprenaitpeu à peu un rythme plus régulier.
- J’ai vu ses poignets, j’ai vu son ventre... j’ai toutvu ! Vous ne voudriez pas baisser vos armes maintenant ?
- Pas avant que vous nous ayez dit ce qu’il se passe !
A en juger par le ton de sa voix, Lisbon n’envisageait pasune seconde d’adopter une position moins offensive devant celle qu’elle pensaitêtre une complice de John le Rouge… voir John le Rouge en personne. Et Choétait bien de son avis :
- Jane c’est quoi ton problème ? Les initiales sur sonpoignet ça te suffit pas ?
Malgré lui il se retourna pour les regarder encore une fois.Une cicatrice en forme de « r » à droite, une autre en forme de« j » à gauche… Opale semblait marquée au fer rouge des initiales duserial killer. Elle n’osait plus ni parler, ni bouger… Le temps était commesuspendu. Tout reposait sur les épaules de Jane, sur sa capacité à la défendre,sur la confiance que lui témoignait ses collègues et amis… Opale lui faisaitentièrement confiance depuis qu’il connaissait son histoire et qu’il l’avaitgardé secrète. Mais qu’en était-il de Lisbon ? Elle qui le prenaitconstamment pour un gamin génial mais capricieux ? Le croirait-elle lesyeux fermés alors que toute sa logique d’agent lui hurlait d’arrêter cettetraître ?

Marine a écrit:

Elwing a écrit:
Jane pensa : « Emeraude contre Ruby, c’est la guerre des pierres précieuses… ».
Et il se mit à fredonnait la marche impérial de Star Wars.

La suite avec impatience nous attendrons.

Cette petite vieille qui traite Jane comme s'il avait 5 ans me fait trop rire !

Ah ben t'auras pas eu à attendre trop longtemps ^^ on a posté en même temps ! lol
PS : moi aussi j'adore cette vieille lol d'ailleurs j'aime tout les vieux un peu originaux ! lol (je crois qu'on va les revoir ^^)

Bah voilà, malgré des traumatismes évidents, Opale/Ruby est quand même capable d'accorder sa confiance la plus totale à Jane, qu'en sera-t-il de Lisbon?

En tout cas, j'adore Jane en héro chevaleresque !

@ Elwing : Super si on revoit Jane avec sa nouvelle granny !

WAW J'adore !!! C'est vraiment sublissime !!!
Vite vite la suite

Waaa J'étais stresser tout le long de la lecture

VLSSS