"L'ERREUR" [FINI] ^
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Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Merci chizuru300 et janeandteresa ! ^^ Heureuse que ça vous plaise x)
Suite et quasi fin de cette longue fin alternative... La fin de la fin finie et refinie ce soir ! enfin... cette nuit
* * * * *
De son côté, Cho avait laissé Jane pour rejoindre le CBI. A
peine rentré il fit un tour par le bureau de sa supérieur pour lui remettre la
lettre d’Opale.
- Qu’est-ce que c’est ?
Il répondit par un haussement d’épaule.
- C’est d’Iferson, c’est tout ce que je sais.
- J’espère que cette enveloppe contient des réponses, les
agents que vous avez « accidentellement » égarés à la cafet ont fini
par me retrouver ! Et ils veulent des détails…
- Jane a éclairci certains points alors je ne pense pas
qu’Opale se soit amusé à mettre le récit par écrit sachant qu’il allait m’en
parler.
- Quels points ?, interrogea Lisbon.
Cho haussa les épaules.
- Les bases, ce qui me semblait flou.
Il lui fit un résumé des détails donnés par Jane.
-Bon, c’est déjà ça de nouveau à jeter en pâture aux autres.
Il ne vous a rien dit d’autre ?
Cho s’empressa de mettre en place la technique conseillé par
Jane : il croisa les bras et prit son air je m’en foutiste.
- Non.
- Bien… Merci.
Cho lui adressa un de ses rares et brefs sourires et tourna
les talons.
Dès qu’il fut sortit, Lisbon ouvrit la lettre et la lut
attentivement.
Dès qu’elle eut terminé elle pinça les lèvres en fronçant
les sourcils et décrocha son téléphone. Une minute plus tard une voix lui
répondait.
- Oui bonjour, agent Lisbon du CBI, je voudrais confirmation
au sujet de la réorientation d’un de mes agents… Mmmm. Bien sûre, je comprends…
A vous aussi, au revoir.
Elle raccrocha et resta pensive un long moment.
Jane serait infernal après ça…
* * * * *
- Oui daccord… pas de problème… Mmm… Bien… Je vous dis à
demain alors… Merci, au revoir.
Opale raccrocha son portable au moment ou Winston entrait
dans la chambre avec un sourire en coin.
- Ca avance ?
- Oui. Un post tout beau tout neuf m’attend dès demain… Bien
sûre avec ton ordonnance je n’irais pas sur le terrain avant une bonne semaine
mais au moins je sais où je vais.
Il l’écouta d’une oreille distraite tout en notant les
données du monitoring sur son bloc note.
- Tu me dirais ce qui t’es arrivé ?, lança Kerwan sans
la regarder.
Opale grimaça.
- J’en doute.
Contre toute attente son sourire s’élargit. Il ne lui en
voulait pas du tout.
- Pourquoi ça ne m’étonne pas ?
Iferson laissa passer un blanc et se lança :
- Tu n’es toujours pas aller le voir, n’est-ce pas ?
- Non. Je n’ai pas de boulot à son étage avant… longtemps.
Opale soupira. L’anesthésie ne faisait strictement plus
aucun effet et elle avait retrouvé toute ses facultés d’observation.
- Tu ment…
Kerwan lâcha des yeux son bloc note pour se focaliser sur
son amie.
- J’avais entendu parler au Lycée que tu savais faire ça
mais j’avoue que je ne l’avais pas crus. Bon oui c’est vrai, en fait je dois y
passer dans à peine cinq minutes mais…
- Mais tu veux t’assurer que c’est toujours ce que je veux.
Alors la réponse est oui, je suis certaine. Et je ne veux plus entendre parler
de… ça.
Winston lui lança un regard en biais et haussa les épaules.
- Très bien… alors j’y vais. Si tu change d’avis…
- … je bip. Pas de problème. Merci encore Kerwan.
Il lui sourit une dernière fois et quitta la chambre.
Opale entendit longtemps le bruit de ses pas, l’éloignant
d’elle mais l’approchant de Jane.
Elle ferma les yeux et se laissa aller à la sécurité de
l’obscurité.
* * * * *
Jane s’amusait à deviner les traits de caractère et le mode
vie des personnes qu’il voyait passer pour se distraire et s’obliger à
patienter. Plus d’une fois il avait envisagé de s’échapper discrètement mais il
ne voulait pas qu’Opale se retrouve seule à son réveil. En pensant à elle il se
dit justement que cela faisait un moment qu’elle était au bloc…
Winston passa dans le couloir à ce moment là, tentant
visiblement de se faire tout petit, ce dont Jane s’inquiéta.
- Hey ! Psst docteur Winston !
Celui-ci fit mine de ne pas l’entendre… jusqu’à ce que Jane
balance son oreiller contre le mur transparent… Forcément une attaque de cette
ampleur ne pouvait être ignorée… Prenant son courage à deux mains, le médecin
entra, ramassant au passage l’oreiller.
- Oui M. Jane ?
Le mentaliste récupéra le coussin que lui tendait Kerwan et
le remit naturellement dans son dos comme si de rien n’était.
- Voilà, je voudrais savoir comment c’est passé le…
Il fit des gestes vagues en désignant son ventre.
- Oh, oui, Melle Iferson ? Hum… mmm moui ça c’est très bien
passé. Elle est en salle de réveil.
Jane le fixa un instant, intrigué.
- Elle dort encore ?
- Oui.
- Ca c’est un oui qui veut dire non et qui par conséquent
cache quelque chose. Dites-moi tout.
Winston déglutit, se disant qu’il serait sans doute plus judicieux
de fuir… Heureusement il conserva son allure de médecin sérieux et di t ce
qu’il devait.
- Elle s’est réveillé mais ne veut voir personne. Si elle
change d’avis je vous enverrez une infiermière.
Sur ce il s’empressa de quitter les lieux avant que ce blond
ne réussisse à le faire parler avec son regard rayon X.
Resté seul dans sa chambre, Jane se dit qu’il y avait
décidemment quelque chose qui n’allait pas…
Il tenta de parcourir l’hôpital à la recherche d’Opale mais
Lisbon avait dut les prévenir qu’il tenterait de s’échapper et avaient mis ses
habits sous clé, de sorte qu’il lui était impossible de déambuler à son grès.
Ce qui naturellement le frustra au plus haut point et le contraignit à
l’attente passive… amplifiant sa mauvaise humeur.
* * * * *
Tard le soir
Jane n’y tenait plus. On lui mentait… Tout le monde lui
mentait dans cet hôpital… Une infiermière avait affirmé passer prendre de ses
nouvelles : en fait elle avait augmenté sa dose de calmant pour l’aider à
dormir. Mais il ne voulait pas dormir, il devait attendre.
Winston lui avait mentit aussi… il ne savait pas encore
exactement à quel sujet mais il mentait à coup sûre par omission… Sans oublier
qu’il avait promis de ramener Opale en fin de journée et que la soirée touchait
à sa fin. Et Opale lui avait mentit… également par omission, ils étaient de
mèches. Il foudroya du regard quelques passants, râla sur diverses infiermières
et fini par apostropher Winston qui repassait par là d’un pas rapide…
- HEEEY ! Docteur Winston !
Craignant qu’il ne renvoie son oreiller, Kerwan entra.
- Oui ?
- Vous n’avez pas oublié de me ramener quelqu’un ?
- Oh… vous n’êtes pas au courant ? Elle est sortit tout
à l’heure ! Je pensais qu’elle était venu vous dire au revoir…
Il lui adressa un sourire désolé et le laissa en plan.
Dès que Winston eut passé la porte et fit quelques pas dans
le couloir, Jane chercha à se lever…
Et s’étala lamentablement par terre, la dose de calmant
censé l’aider à dormir faisant effet.
Il grogna quelques injures, maudissant les hôpitaux, les
médecins, les patients et Opale, et se remit au lit tant bien que mal.
Moins de cinq minutes plus tard il dormait, plongé dans un
sommeil sans rêve.
* * * * *
Le lendemain matin
Aux environs de 7h30 Opale remercia une dernière fois
Kerwan, lui promettant de l’appeler à l’occasion, et quitta l’hôpital pour
rejoindre le CBI.
A peine arrivée elle entreprit de faire ses cartons,
espérant être partit à temps avant l’arrivée de ses collègues. Enfin… ex collègues.
Malheureusement elle finissait tout juste de poser le
dernier bout de scotch quand Cho apparut. Il se figea une seconde en
l’apercevant.
C’était la première fois qu’ils étaient face à face depuis
qu’il connaissait toute l’histoire et donc son lien particulier avec John le
Rouge.
Opale se mit aussitôt sur la défensive et Cho lui trouva un
air un peu inquiétant… sauvage, ou agressif… bref pendant un moment il la vit
plus comme une prédatrice potentiellement dangereuse que comme une simple
collègue. Elle s’en aperçu et serra les dents, frustrée.
- Tu vas quelque part ?, demanda tout de même l’agent
qui n’allait pas se laisser impressionner par un si petit bout de femme.
Son ton neutre la rasséréna.
- Oui… Le FBI a un post pour moi, je commence cet après-midi.
- Et tu comptais partir sans dire au revoir ?
Elle lui envoya un sourire contrit.
- J’ai écrit à Lisbon, elle devait vous prévenir ce matin.
- Et pour Jane ?
Son estomac se tordit et elle sentit ses points tirailler.
- Il… il l’aurait sut en même temps que vous.
- Pfff
Ce soupire dédaigneux venant de Cho surprit Opale qui ne
s’attendait pas à ce qu’il réagisse.
- J’espère que ça vaut le coup.
- C’est un boulot super, je m’y plairais sans doute. De quoi
démarrer une nouvelle vie, partir sur de bonnes bases.
- J’en déduis que tu te moques pas mal des bases de Jane que
tu détruits en faisant ça.
- Quoi ? Mais non ! Ne dis pas n’importe
quoi !, commença à s’énerver Opale. Jane aime le CBI, et il vous à vous,
des amis fiables, solides, c’est tout ce dont il a besoin.
Cho croisa les bras.
- Vous êtes vraiment pareil tout les deux. Dès qu’il sagit
de comprendre les autres aucun soucis mais des que quelque chose vous touche de
près ou de loin… Vos détecteurs se mettent à beuger.
Opale baissa les yeux sur ses affaires, réfléchissant aux
paroles de l’agent.
- Jane n’a que faire d’une « rj », il est temps
pour lui de tourner la page. Je ne servirais que d’aide mémoire… Adieu, Cho,
j’ai été heureuse de travailler avec toi.
Sans plus lui accorder un regard elle vida les lieux,
penaude.
* * * * *
Quelques heures plus tard
- Hey Jane ! Ca va mon vieux ?
- Contente de te revoir parmi nous !
Rigsby et Van Pelt saluèrent avec entrain le retour du
consultant, pendant que Cho se contentait d’une poignée de main amicale et d’un
regard entendu.
De son côté, Jane, devait se forcer à sourire. A l’hôpital
Opale n’était pas venu le voir une seule fois et il n’avait pas revu Winston
depuis la veille. Son humeur était allée en empirant quand il avait du quitter
le bâtiment sans nouvelle de la jeune femme. Il voulait bien qu’elle se sente
honteuse de lui avoir déclaré sa flamme mais de là à jouer le statu quo… Il
était bien décidé à le lui faire payer dès son retour. Pourtant quelque chose
en lui, lui murmurait qu’il venait de perdre une partie sans avoir eu
conscience de jouer.
Lisbon arriva sur ces entre faits, arborant la mine des
mauvais jours. Elle convoqua ses agents dans son bureau et leur annonça la
nouvelle.
- Bien… Vous avez dut remarquer que Jane est revenu mais pas
Iferson malgré le succès de son opération. Elle m’a toutefois fait parvenir une
lettre m’expliquant le pourquoi de sa démission.
- DE SA QUOI ???!!!, explosa Jane.
Les agents sursautèrent, excepté Lisbon qui s’y attendait.
- De sa démission, Jane. Iferson nous quitte pour le FBI, sa
vocation d’après ses anciens supérieurs.
- Non.
Le ton était sans appel. Bien sûre la négation ne servait à
rien, mais exprimée ainsi à voix haute elle prenait une dimension toute dramatique.
Les agents se tortillèrent, embarrassés.
- Quand est-ce qu’elle revient prendre ses affaires et dire
au revoir ?, demanda Van Pelt qui tentait ainsi d’apaiser son collègue
blond.
- Elle est passée ce matin et elle est déjà repartit, fit
Cho d’un ton sec.
Le bref élan d’espoir qu’avait ressenti Jane disparut
aussitôt. Remplacé par une sombre colère vrombissant à ses tympans, le rendant
sourd aux interpellations de Lisbon quand il quitta son bureau d’un pas rapide.
* * * * *
Suite et quasi fin de cette longue fin alternative... La fin de la fin finie et refinie ce soir ! enfin... cette nuit
* * * * *
De son côté, Cho avait laissé Jane pour rejoindre le CBI. A
peine rentré il fit un tour par le bureau de sa supérieur pour lui remettre la
lettre d’Opale.
- Qu’est-ce que c’est ?
Il répondit par un haussement d’épaule.
- C’est d’Iferson, c’est tout ce que je sais.
- J’espère que cette enveloppe contient des réponses, les
agents que vous avez « accidentellement » égarés à la cafet ont fini
par me retrouver ! Et ils veulent des détails…
- Jane a éclairci certains points alors je ne pense pas
qu’Opale se soit amusé à mettre le récit par écrit sachant qu’il allait m’en
parler.
- Quels points ?, interrogea Lisbon.
Cho haussa les épaules.
- Les bases, ce qui me semblait flou.
Il lui fit un résumé des détails donnés par Jane.
-Bon, c’est déjà ça de nouveau à jeter en pâture aux autres.
Il ne vous a rien dit d’autre ?
Cho s’empressa de mettre en place la technique conseillé par
Jane : il croisa les bras et prit son air je m’en foutiste.
- Non.
- Bien… Merci.
Cho lui adressa un de ses rares et brefs sourires et tourna
les talons.
Dès qu’il fut sortit, Lisbon ouvrit la lettre et la lut
attentivement.
Dès qu’elle eut terminé elle pinça les lèvres en fronçant
les sourcils et décrocha son téléphone. Une minute plus tard une voix lui
répondait.
- Oui bonjour, agent Lisbon du CBI, je voudrais confirmation
au sujet de la réorientation d’un de mes agents… Mmmm. Bien sûre, je comprends…
A vous aussi, au revoir.
Elle raccrocha et resta pensive un long moment.
Jane serait infernal après ça…
* * * * *
- Oui daccord… pas de problème… Mmm… Bien… Je vous dis à
demain alors… Merci, au revoir.
Opale raccrocha son portable au moment ou Winston entrait
dans la chambre avec un sourire en coin.
- Ca avance ?
- Oui. Un post tout beau tout neuf m’attend dès demain… Bien
sûre avec ton ordonnance je n’irais pas sur le terrain avant une bonne semaine
mais au moins je sais où je vais.
Il l’écouta d’une oreille distraite tout en notant les
données du monitoring sur son bloc note.
- Tu me dirais ce qui t’es arrivé ?, lança Kerwan sans
la regarder.
Opale grimaça.
- J’en doute.
Contre toute attente son sourire s’élargit. Il ne lui en
voulait pas du tout.
- Pourquoi ça ne m’étonne pas ?
Iferson laissa passer un blanc et se lança :
- Tu n’es toujours pas aller le voir, n’est-ce pas ?
- Non. Je n’ai pas de boulot à son étage avant… longtemps.
Opale soupira. L’anesthésie ne faisait strictement plus
aucun effet et elle avait retrouvé toute ses facultés d’observation.
- Tu ment…
Kerwan lâcha des yeux son bloc note pour se focaliser sur
son amie.
- J’avais entendu parler au Lycée que tu savais faire ça
mais j’avoue que je ne l’avais pas crus. Bon oui c’est vrai, en fait je dois y
passer dans à peine cinq minutes mais…
- Mais tu veux t’assurer que c’est toujours ce que je veux.
Alors la réponse est oui, je suis certaine. Et je ne veux plus entendre parler
de… ça.
Winston lui lança un regard en biais et haussa les épaules.
- Très bien… alors j’y vais. Si tu change d’avis…
- … je bip. Pas de problème. Merci encore Kerwan.
Il lui sourit une dernière fois et quitta la chambre.
Opale entendit longtemps le bruit de ses pas, l’éloignant
d’elle mais l’approchant de Jane.
Elle ferma les yeux et se laissa aller à la sécurité de
l’obscurité.
* * * * *
Jane s’amusait à deviner les traits de caractère et le mode
vie des personnes qu’il voyait passer pour se distraire et s’obliger à
patienter. Plus d’une fois il avait envisagé de s’échapper discrètement mais il
ne voulait pas qu’Opale se retrouve seule à son réveil. En pensant à elle il se
dit justement que cela faisait un moment qu’elle était au bloc…
Winston passa dans le couloir à ce moment là, tentant
visiblement de se faire tout petit, ce dont Jane s’inquiéta.
- Hey ! Psst docteur Winston !
Celui-ci fit mine de ne pas l’entendre… jusqu’à ce que Jane
balance son oreiller contre le mur transparent… Forcément une attaque de cette
ampleur ne pouvait être ignorée… Prenant son courage à deux mains, le médecin
entra, ramassant au passage l’oreiller.
- Oui M. Jane ?
Le mentaliste récupéra le coussin que lui tendait Kerwan et
le remit naturellement dans son dos comme si de rien n’était.
- Voilà, je voudrais savoir comment c’est passé le…
Il fit des gestes vagues en désignant son ventre.
- Oh, oui, Melle Iferson ? Hum… mmm moui ça c’est très bien
passé. Elle est en salle de réveil.
Jane le fixa un instant, intrigué.
- Elle dort encore ?
- Oui.
- Ca c’est un oui qui veut dire non et qui par conséquent
cache quelque chose. Dites-moi tout.
Winston déglutit, se disant qu’il serait sans doute plus judicieux
de fuir… Heureusement il conserva son allure de médecin sérieux et di t ce
qu’il devait.
- Elle s’est réveillé mais ne veut voir personne. Si elle
change d’avis je vous enverrez une infiermière.
Sur ce il s’empressa de quitter les lieux avant que ce blond
ne réussisse à le faire parler avec son regard rayon X.
Resté seul dans sa chambre, Jane se dit qu’il y avait
décidemment quelque chose qui n’allait pas…
Il tenta de parcourir l’hôpital à la recherche d’Opale mais
Lisbon avait dut les prévenir qu’il tenterait de s’échapper et avaient mis ses
habits sous clé, de sorte qu’il lui était impossible de déambuler à son grès.
Ce qui naturellement le frustra au plus haut point et le contraignit à
l’attente passive… amplifiant sa mauvaise humeur.
* * * * *
Tard le soir
Jane n’y tenait plus. On lui mentait… Tout le monde lui
mentait dans cet hôpital… Une infiermière avait affirmé passer prendre de ses
nouvelles : en fait elle avait augmenté sa dose de calmant pour l’aider à
dormir. Mais il ne voulait pas dormir, il devait attendre.
Winston lui avait mentit aussi… il ne savait pas encore
exactement à quel sujet mais il mentait à coup sûre par omission… Sans oublier
qu’il avait promis de ramener Opale en fin de journée et que la soirée touchait
à sa fin. Et Opale lui avait mentit… également par omission, ils étaient de
mèches. Il foudroya du regard quelques passants, râla sur diverses infiermières
et fini par apostropher Winston qui repassait par là d’un pas rapide…
- HEEEY ! Docteur Winston !
Craignant qu’il ne renvoie son oreiller, Kerwan entra.
- Oui ?
- Vous n’avez pas oublié de me ramener quelqu’un ?
- Oh… vous n’êtes pas au courant ? Elle est sortit tout
à l’heure ! Je pensais qu’elle était venu vous dire au revoir…
Il lui adressa un sourire désolé et le laissa en plan.
Dès que Winston eut passé la porte et fit quelques pas dans
le couloir, Jane chercha à se lever…
Et s’étala lamentablement par terre, la dose de calmant
censé l’aider à dormir faisant effet.
Il grogna quelques injures, maudissant les hôpitaux, les
médecins, les patients et Opale, et se remit au lit tant bien que mal.
Moins de cinq minutes plus tard il dormait, plongé dans un
sommeil sans rêve.
* * * * *
Le lendemain matin
Aux environs de 7h30 Opale remercia une dernière fois
Kerwan, lui promettant de l’appeler à l’occasion, et quitta l’hôpital pour
rejoindre le CBI.
A peine arrivée elle entreprit de faire ses cartons,
espérant être partit à temps avant l’arrivée de ses collègues. Enfin… ex collègues.
Malheureusement elle finissait tout juste de poser le
dernier bout de scotch quand Cho apparut. Il se figea une seconde en
l’apercevant.
C’était la première fois qu’ils étaient face à face depuis
qu’il connaissait toute l’histoire et donc son lien particulier avec John le
Rouge.
Opale se mit aussitôt sur la défensive et Cho lui trouva un
air un peu inquiétant… sauvage, ou agressif… bref pendant un moment il la vit
plus comme une prédatrice potentiellement dangereuse que comme une simple
collègue. Elle s’en aperçu et serra les dents, frustrée.
- Tu vas quelque part ?, demanda tout de même l’agent
qui n’allait pas se laisser impressionner par un si petit bout de femme.
Son ton neutre la rasséréna.
- Oui… Le FBI a un post pour moi, je commence cet après-midi.
- Et tu comptais partir sans dire au revoir ?
Elle lui envoya un sourire contrit.
- J’ai écrit à Lisbon, elle devait vous prévenir ce matin.
- Et pour Jane ?
Son estomac se tordit et elle sentit ses points tirailler.
- Il… il l’aurait sut en même temps que vous.
- Pfff
Ce soupire dédaigneux venant de Cho surprit Opale qui ne
s’attendait pas à ce qu’il réagisse.
- J’espère que ça vaut le coup.
- C’est un boulot super, je m’y plairais sans doute. De quoi
démarrer une nouvelle vie, partir sur de bonnes bases.
- J’en déduis que tu te moques pas mal des bases de Jane que
tu détruits en faisant ça.
- Quoi ? Mais non ! Ne dis pas n’importe
quoi !, commença à s’énerver Opale. Jane aime le CBI, et il vous à vous,
des amis fiables, solides, c’est tout ce dont il a besoin.
Cho croisa les bras.
- Vous êtes vraiment pareil tout les deux. Dès qu’il sagit
de comprendre les autres aucun soucis mais des que quelque chose vous touche de
près ou de loin… Vos détecteurs se mettent à beuger.
Opale baissa les yeux sur ses affaires, réfléchissant aux
paroles de l’agent.
- Jane n’a que faire d’une « rj », il est temps
pour lui de tourner la page. Je ne servirais que d’aide mémoire… Adieu, Cho,
j’ai été heureuse de travailler avec toi.
Sans plus lui accorder un regard elle vida les lieux,
penaude.
* * * * *
Quelques heures plus tard
- Hey Jane ! Ca va mon vieux ?
- Contente de te revoir parmi nous !
Rigsby et Van Pelt saluèrent avec entrain le retour du
consultant, pendant que Cho se contentait d’une poignée de main amicale et d’un
regard entendu.
De son côté, Jane, devait se forcer à sourire. A l’hôpital
Opale n’était pas venu le voir une seule fois et il n’avait pas revu Winston
depuis la veille. Son humeur était allée en empirant quand il avait du quitter
le bâtiment sans nouvelle de la jeune femme. Il voulait bien qu’elle se sente
honteuse de lui avoir déclaré sa flamme mais de là à jouer le statu quo… Il
était bien décidé à le lui faire payer dès son retour. Pourtant quelque chose
en lui, lui murmurait qu’il venait de perdre une partie sans avoir eu
conscience de jouer.
Lisbon arriva sur ces entre faits, arborant la mine des
mauvais jours. Elle convoqua ses agents dans son bureau et leur annonça la
nouvelle.
- Bien… Vous avez dut remarquer que Jane est revenu mais pas
Iferson malgré le succès de son opération. Elle m’a toutefois fait parvenir une
lettre m’expliquant le pourquoi de sa démission.
- DE SA QUOI ???!!!, explosa Jane.
Les agents sursautèrent, excepté Lisbon qui s’y attendait.
- De sa démission, Jane. Iferson nous quitte pour le FBI, sa
vocation d’après ses anciens supérieurs.
- Non.
Le ton était sans appel. Bien sûre la négation ne servait à
rien, mais exprimée ainsi à voix haute elle prenait une dimension toute dramatique.
Les agents se tortillèrent, embarrassés.
- Quand est-ce qu’elle revient prendre ses affaires et dire
au revoir ?, demanda Van Pelt qui tentait ainsi d’apaiser son collègue
blond.
- Elle est passée ce matin et elle est déjà repartit, fit
Cho d’un ton sec.
Le bref élan d’espoir qu’avait ressenti Jane disparut
aussitôt. Remplacé par une sombre colère vrombissant à ses tympans, le rendant
sourd aux interpellations de Lisbon quand il quitta son bureau d’un pas rapide.
* * * * *
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
dis moi que c'est pas finis et que tu va nous mettre quelque chose bientôt, même si la fin Jifferson ne me plaisais pas trop au départ je commence à bien aimer
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Mais ui Sweetylove regarde je mets la suite maintenant ^^ tan mieux si ça commence à te plaire ! venant d'une Jisboneuse c'est flatteur
Et en plus j'ai finiiiiiiiiiiiiii !!! Enfin un peu de repos : Je vais enfin pouvoir lire les autres fic régulièrement et mettre des coms ! :p Bref je raconterais ma vie plus tard xD en attendant, je post la fin de chez fin Chisbon/Jiferson
Puisque c'est la fin c'est aussi le moment : Si vous avez des questions de toutes sortes, remarques ou suggestions, si vous avez relevé des incohérences, des trucs qui vous semblent bizarres ou que vous avez pas compris... Ben demandez-moi x) ^^
* * * * *
Deux jours passèrent durant lesquels Jane resta obstinément allongé sur son fauteuil, boudant les enquêtes, se contentant de thé pour le déjeuner, répondant par onomatopées et grognements désagréables, envoyant
paître tout ceux qui avaient le malheur d’essayer de l’aider…
- Mais appels-la au moins !, lui répéta pour la énième
fois Van Pelt.
- Non ! Elle veut partir ? Changer de vie ?
Tan mieux ! Je ne la retiens pas, on a pas besoin d’elle ici !
- Tsss qu’elle mauvaise foi…
- Si tu continu de me contrarier je balance vos parties de jambes en l’air officieuses à Hightower.
- Tu es d’un désagréable ! Si tu es comme ça avec tous ceux qui te veulent du bien pas étonnant qu’Opale soit partit !
Elle le planta là sans un regard, vexée de son attitude, et rejoignit ses collègues qui jouaient avec elle les informateurs à tour de rôle.
- Alors ?, demanda Rigsby.
- Rien de nouveau, fit la rouquine la mine perturbée.
- Bon, on passe au plan B, décida Cho en se levant. Je le secoue un peu et s’il ne réagit toujours pas on attaque Iferson.
Van Pelt et Rigsby se concertèrent du regard et acquiescèrent en chœur. Cho prit son courage à deux mains et partit à l’assaut du déprimé le plus chiant de la Terre… et accessoirement son meilleur ami.
- Jane.
- Mmm…
- J’en ai marre. On en a tous marre. Tu bouges plus, tu râles à longueur de journée, tu préviens pas quand tu prends le dernier sachet de thé… Ca peut plus durer. Va falloir que tu te ressaisisses.
- Je vais très bien, merci ! Tu peux partir le répéter à tes petits camarades.
Le brun leva les yeux au ciel et passa au grand moyen. Il poussa d’un violent coup de pied le canapé… avec Jane dessus. Le consultant sursauta et manqua de tomber.
- Heeeey ! T’as pas le droit de faire ça !!
Cho resta sourd à ses protestations et lui donna son portable.
- Appel-la.
- Non.
- Dépêche-toi.
- Non !
- Encore un non et j’éventre un coussin.
- Tu n’oserais pas…
Un simple coup d’oeil lui apprit que, si, il oserait.
- Mais elle ne répondra pas de toutes manières !
- C’est mon numéro, pas le tien, elle répondra.
Jane lui lança un regard noir et composa lentement le numéro d’Opale. Une sonnerie, deux sonnerie… et ainsi de suite jusqu’à l’activation du répondeur.
- Content ?, fit Jane en rendant son portable à Cho. Elle se doute bien que vous essayerez un coup de ce genre !
Sur ce il entreprit de repousser son canapé à son endroit habituel, se fiant à Elvis.
Le brun croisa les bras et resta à l’observer quelques temps, jusqu’à ce qu’il se soit réinstallé confortablement.
- Tu vas rester dans cet état encore longtemps ?
- Je resterais comme ça aussi longtemps que je le voudrais !, répliqua Jane avec humeur.
- Et quand ta phase d’abrutit sera passée tu nous feras signe ?
- Qu’est-ce que tu veux, Cho ?, demanda Jane soudain curieux de voir où son ami voulait en venir.
- Je veux savoir ce qu’on peut dire à Lisbon qui ne va pas tarder à passer te voir et que tu vas sûrement remballer méchamment…
Le regard de Jane retrouva momentanément de son pétillant.
- Aaaaah… Ooooh ! Lisbon… tu t’inquiètes pour Lisbon ?
Il changea de position pour faire face à Cho.
- Tu t’imagine que si je ne peux pas avoir Opale je tenterais le coup avec Lisbon ?
Inutile de mentir, Cho le savait.
- Ouais…
- Et ça t’ennuierais ?
- Ca m’ennuierait que tu la fasses souffrir.
- Pourquoi, je suis un type bien…
- Tu es égocentrique, insupportable, susceptible, indiscipliné…
- Par tous les dieux ! Tu as le béguin pour la patronne… Et bien si elle te pose un lapin rejoins moi on formera un club !
Cho s’agita, mal à l’aise.
- Dis pas n’importe quoi.
- Quoi elle te plaît pas ?
- Elle me posera pas un lapin…
- Pffff
Jane s’avachit de nouveau en fixant Elvis.
- Et bien bonne chance ! Je te commande quand même un
fauteuil au cas où…
Cho leva les yeux au ciel et laissa son collègue ruminer
tout seul.
* * * * *
- Non.
- Mais enfin pourquoi ?!
- Parce que je ne vais pas appeler le FBI pour une histoire pareil ! Si Jane veut faire l’enfant tan pis pour lui !
Cho se tourna vers ses collègues, leur faisant signe de sortir. Ils quittèrent le bureau de Lisbon en soupirant d’agacement.
Resté seul avec Lisbon, Cho ferma la porte.
- Vous espérez me faire changer d’avis ?, demanda la patronne.
- Non. Je vais juste vous dire pourquoi je suis d’accord avec eux.
Lisbon se laissa choir sur sa chaise.
- Allez-y.
- On a besoin de Jane. Vous, moi, Rigsby, Van Pelt…
- Je n’ai pas besoin de lui, nia Lisbon.
- A un niveau professionnel. On résout plus d’enquête avec lui que les autres services.
- Il est indiscipliné, chiant au possible et…
- Bon. Il est vraiment bon, c’est le meilleur d’entre nous. Mais pour le moment il ne sert plus à rien et on patauge dans notre affaire. Alors on a besoin de lui.
- Et pour qu’on l’ai à nouveau…
- … il faut lui donner ce qu’il veut.
- Donc pour que Super Jane revienne…
- … Opale doit revenir.
Lisbon hocha la tête. Elle n’avait jamais remarqué que Cho
et elle était sur la même longueur d’onde. Ils résonnaient de la même manière.
- Très bien on peut essayer mais je n’aime pas ça. Le FBI et le CBI n’entretiennent pas des rapports très amicaux.
- Tentez le coup. Tan pis si ça marche pas.
- Très bien…
Lisbon décrocha et composa le numéro.
- Agent Lisbon du CBI, je vous appel au sujet d’une de mes anciennes consultante… Oui elle travail chez vous maintenant… Iferson Opale…
Oui elle a oublié de signer un document concernant sa démission et sans cette signature elle ne peut pas faire partit de votre équipe… Oh elle doit partir en mission dans deux jours ? C’est regrettable… C’est surtout que je ne voudrais pas qu’elle appréhende un coupable sous votre juridiction et que vous ne puissiez pas l’envoyer en prison par erreur de procédure ou je ne sais quoi, vous connaissez les avocats… Non ça ne peut pas se régler par téléphone... Oui… Demain matin c’est parfait. Dites lui simplement de m’attendre en bas du bâtiment je lui apporterais ce qu’il faut et elle n’aura pas à perdre de temps…Merci, au revoir.
Elle raccrocha, un sourire naissant sur ses lèvres.
- Ils nous envoient Iferson demain à 9h !
- Bien joué patron.
Cho lui envoya un sourire admiratif et partit annoncer l’application du plan aux autres.
* * * * *
Le lendemain matin, 9h02 a.m
- Pourquoi c’est moi qui devrait aller chercher les beignets ? Vous avez vu le temps de chien qu’il fait ??!!, protesta Jane.
- Justement ! Tu es d’une humeur de chien, tu t’entendras très bien avec la météo !, répliqua Rigsby.
- Vous voulez vous débarrasser de moi ou quoi ?
- Honnêtement ? Oui, lança Cho.
Sans lui laisser le temps de s’insurger, les deux agents le poussèrent jusqu’à l’ascenseur.
Jane les foudroya du regard avant que les portes ne se referment.
Quand elles se rouvrirent il parcourut le couloir d’un pas rapide, grommelant intérieurement des paroles peu élogieuses à l’égard de ses collègues, et poussa la porte de sortit, les maudissant encore une fois de ne lui avoir même pas prêté de parapluie.
Il fit quelque pas sous l’averse quand il distingua une silhouette familière adossait à une voiture. Malgré l’averse, Iferson ne bougeait pas, attendant patiemment une Lisbon qui ne viendrait pas, insensible à la morsure du froid.
- Toi !, s’exclama Jane en chargeant vers Opale.
Celle-ci sursauta et tourna la tête vers, reconnaissant sa voix avant sa démarche.
- Oh les salops…, murmura-t-elle.
Elle fit un pas en arrière, avisant un moyen de fuir.
- Si tu t’en vas encore…, menaça Jane en se rapprochant.
Sachant qu’elle n’y couperait pas, Opale s’immobilisa.
- Je savais que j’avais tout bien signé ! Comment as-tu pus convaincre Lisbon de me faire un coup pareil ! Mes patrons étaient
furieux !
C’est à ce moment précis qu’ils comprirent. Ils avaient été roulés. Les manipulateurs manipulés. Risible.
Il y eut un blanc durant lequel ils restèrent à s’observer, sur la défensive.
Puis leurs expressions d’agacement mutèrent, pour Jane révélant une colère mêlée de tristesse, pour Opale honte chargé de regret. Elle baissa les yeux.
Alors Jane éclata.
- Tu ne m’as même pas dit au revoir !
- Jane, je…
- Non tais-toi ! Tu ne m’as même pas dit au revoir ! A moi ! Je ne sais pas mais il me semble qu’on a quand même vécu des trucs tout les deux non ? On a passé de bons moments, et d’autre plus houleux, mais on s’en est toujours tiré ! On a joué les confidents, les complices, arrêté notre pire ennemi… Nous deux au CBI on forme un duo de choc ! Qu’est-ce que tu perds ton temps au FBI ?!
- Au FBI on me forme pour des missions spéciales, on me demande d’endosser différents rôles, de me fondre dans divers personnages pour infiltrer des castes ! Avec mon expérience du changement d’identité
j’excellerais dans ce domaine !
- Avec moi tu n’aurais pas besoin d’être quelqu’un d’autre…
- Oh si… avec toi plus que tout autre.
La réplique de Jane mourut sur ses lèvres et son regard gagna en froideur. Un rictus naquit sur ses lèvres et il secoua la tête.
- Voilà tout le problème… Qu’est-ce que tu crois Opale ? Que je me sers de toi pour me raccrocher à John le Rouge ? Que tu n’es pas assez bien pour moi ? Ou c’est moi qui ne suis pas à la hauteur ?
Ce dernier point tira un hoquet dédaigneux à Iferson.
- Comme si tu pouvais ne pas être à la hauteur… Un Jane qui se dénigre, j’aurais tout entendu !
- Alors pourquoi ?! Pourquoi partir ?
En disant cela il se rapprocha et empoigna ses bras comme s’il
voulait la secouer.
Opale chercha à se dégager mais soit le mentaliste était plus fort que prévu, soit la colère lui conférait une puissante poigne…
Voyant qu’elle ne pourrait plus fuir ni échapper aux yeux de Jane elle murmura, sa voix se perdant dans les clapotis de milliers de gouttes s’écrasant sur les surfaces :
- Qu’est-ce que tu vois dans mes yeux ?
Le ton employé plus que la question en elle-même surprit le
consultant. Il n’hésita toutefois que le temps d’un éclair.
- De l’intelligence, de la force, de la détermination… Beaucoup de colère aussi mais surtout de la souffrance… Je peux te consoler, Opale…
- Sais-tu ce que moi je vois à chaque fois que je croise mon reflet ?, demanda-t-elle d’une voix ne laissant transparaître aucune émotion.
Jane ne répondit pas, attendant la suite.
- Je vois toutes ces choses que tu viens de me dire… Puis arrive ce moment où je me rapproche du miroir et où de nouvelles facettes de ma personnalité m’apparaissent. Plus de haine que de saine colère. De la froideur. Une détermination si butée et inflexible qu’elle perd de son humanité… Je vois une étincelle de cruauté. Je la vois à chaque fois que l’auburn de mes yeux laisse place au vert. Et dans ces moments qu’importe que je sois Ruby, Shady ou Opale… Je reste la fille de John le Rouge. Le monstre qui a assassiné tant de gens, celui qui a tué ta famille ! Non seulement son sang coule dans mes veines, mais une partie de sa vile âme hante mon regard… Pourrais-tu te réveiller chaque matin et découvrir ses yeux braqués sur toi ?
Jane desserra son étreinte et baissa les yeux. Pendant une longue minute on entendit rien d’autre que la pluie martelant les voitures et
les visages des deux amants déchirés.
Soudain Jane releva la tête pour ficher son regard au plus profond des yeux d’Opale. D’abord surprise, la jeune femme se laissa faire, ne dissimulant rien des expressions qui la terrifiaient chez elle.
Au bout d’un long moment, Jane conclut, sûre de lui.
- Je ne vois rien de tout ce que tu me décris. Et de nous deux je suis de loin le meilleur observateur. Alors la réponse est non. Non je ne craindrais pas une seconde d’ouvrir les yeux chaque matin en te sachant à mes côtés.
Déstabilisée, Opale ne sut comment réagir. Son argument était censé l’ébranler suffisamment pour qu’il la balance aux oubliettes… Pendant un long moment elle s’accrocha à des détails comme le fait que ses cheveux blond soient rassemblés en mèches par la pluie et qu’ils ruissellent sur son visage, traçant des torrents brillant sur ses joues, se disputant l’éclat de ses yeux… se reflétant sur ses lèvres… Collant sans pudeur ses vêtements…
Elle perdit pied, ses fermes résolutions flanchant dangereusement.
Le beau blond l’observait aussi de son côté, s’attardant également
sur les effets sensuels de la pluie sur les corps. Quand il devint évident
qu’elle ne briserait pas le silence, il s’en chargea, jugeant son taux de
réussite suffisament optimiste pour tenter le coup :
- Et alors quoi… On reste là à choper une pneumonie en se
regardant dans les yeux ?
Pendant une minute Opale se figea et Jane se dit qu’il n’aurait peut-être pas dût proposer cette solution...
Dans la tête d’Opale c’était la troisième guerre mondiale. Une partie d’elle désirait plus que tout rester avec Jane et l’autre le lui interdisait formellement. Un côté amoureux, un autre raisonnable et réticent… effrayé aussi… Les deux clans adverses s’affrontaient dans une lutte sans merci, s’assommant d’argument à donner la migraine, gagnant tour à tout du terrain sur l’autre… Au point qu’elle dut faire taire ses neurones de peur de s’administrer une entorse cérébrale.
Jane lui effleura la main et se simple contacte scella sa décision. Une seule caresse, un seul battement de cœur à l’unisson… Une seule voie tracée.
- On devrait tout recommencer à zéro.
- A zéro ?
- Oui.
- Tu es bien certaine que c’est ce que tu veux ?
- Absolument.
- Très bien.
Il tourna les talons et partit d’un pas pressé. Opale baissa la tête, laissant l’eau dégouliner de ses cheveux, pénétrer ses vêtements et lui glacer le sang. Elle resta longtemps là, immobile à attendre que la pression qui c’était accumulée derrière ses yeux veuille bien cesser. « Me revoilà seule. Seule comme je l’ai toujours été au final… ». Elle se faisait cette réflexion quand des bruits de pas approchèrent.
- Me revoilà ! J’apporte le ravitaillement ! Et qu’avons-nous là ? … des beignets ! Et… et une petite nouvelle ! Enchanté je suis Patrick Jane !
Opale releva la tête, ahurie. Ses mots résonnèrent comme un écho venu du passé. C’était la première chose qu’elle l’ai entendu dire le jour de leur rencontre. Elle s’empara de sa main, glissante, et la serra en tremblant, comme au premier jour.
- Et moi Opale Iferson. Jai beaucoup entendu parlé de vous…
- Et que disent les rumeurs ?
- Que vous êtes medium… mais je ne crois pas en ces choses là.
- Mmm… Et c’est tout ce qu’il y a à dire sur vous ?,demanda le consultant dont la couleur des yeux se confondait avec celle de l’eau.
Elle rejeta ses cheveux en arrière, prit sa respiration et lança :
- Non. Je suis la fille biologique d’un serial killer connu sous le nom de John le Rouge dont j’ai hérité un certain sens de l’observation, mon véritable nom est Ruby Jefferson… Et je n’aime vraiment pas les beignets.
Ils se regardèrent un moment… jusqu’à ce que la sensation de pression dans les yeux d’Opale disparaisse. Là Jane passa délicatement le dos de sa main sur sa joue, essuyant les larmes de lutte intérieure trop longtemps retenus qui se mêlaient aux goutes de pluie.
- Ca me suffit, murmura-t-il avant de balancer la boîte à beignet sur un capot de voiture et de serrer la jeune femme contre lui.
Opale s’agrippa à lui comme à une bouée de sauvetage, se fichant éperdument de l’eau qui ruisselait de leur étreinte.
- Jane…, commença-t-elle avant qu’il ne l’interrompe.
- Je pense qu’il est grand temps de m’appeler Patrick, Opale !
Iferson éclata de rire et un rayon de soleil perça furtivement les nuages.
* * * * *
Lisbon soupira en fermant les yeux, en pleine introspection.
Elle avait tout vue de sa fenêtre et maintenant il lui fallait faire le point.
Que ressentait-t-elle pour Jane ? Aucune idée… tout
cela était trop confus dans son esprit.
Elle procéda autrement : que ressentait-t-elle maintenant ? Maintenant qu’elle le
voyait embrasser cette fille, trempés par l’averse, ignorant jusqu’aux
intempéries, cloitrés dans leur bulle ?
Jalousie ? Frustration ?
Sûrement un peu des deux.
Mais pas parce que Jane en avait choisit une autre… plutôt
parce qu’à côté de ça, elle, elle restait seule. Elle les enviait.
Rigsby avait Van Pelt – quoi qu’ils soient officiellement
séparés, officieusement tout était possible-, Cho avait la nièce de cette femme
rencontré sur une enquête… Jusqu’alors Jane et elle avaient été les seuls vrais
célibataires (ou veuf peut importe) de l’équipe. Avec lui elle se sentait moins à part, moins isolée, plus normale.
Mais maintenant…
Elle s’assit derrière son bureau et sortit sa bouteille de
vodka avec un petit verre. Elle se servait une lampée quand on frappa à la
porte. Elle n’eut pas le temps de ranger son apéro que Cho entra.
- Lisbon, je…
Il s’interrompit en voyant la bouteille.
- … vous dérange.
La patronne rougit, honteuse et détourna les yeux.
- Non, non… hum c’est bon, je… je fête le retour à la
normal ! La vie reprend son court.
- Ah oui bien sûre…
Bien qu’il ne soit pas dupe, Cho fit tout comme et s’assit en face de Lisbon.
- Vous permettez ?
D’abord surprise, Lisbon sortit tout de même un second verre
et y versa de la vodka.
- A « la normale » c’est ça ?, demanda-t-il
en levant son verre.
- C’est ça… répondit Lisbon en l’imitant.
Ils sifflèrent leur verre d’un même mouvement.
- Elle m’a quitté.
Lisbon manqua de s’étrangler avec sa gorgée de vodka.
- P… pardon ?
- Ma copine. Vous savez la nièce…
- … de la femme sur cette fameuse enquête, je me souviens…
Pourquoi vous me dites ça ?
- Parce qu’on vient de boire un verre ensemble. Ca fait de
nous des confidents.
D’abord surprise, la patronne se surprit à apprécier cette
appellation… autant que la confession. Alors comme ça elle n’était pas de
nouveau la seule célibataire ? Il y avait peut-être une justice après tout
dans ce bas monde…
- Très bien… Alors… je suppose que j’ai le droit de vous
demander pourquoi ?
Cho sourit – ce qui troubla Lisbon qui ne le voyait pas
souvent sortir de son air impassible- et remplit leur verre. Il vida le sien
d’un trait, suivi par Lisbon qui venait de trouver un compagnon de boisson à sa hauteur, et répondit.
- Une histoire de compatibilité. Elle n’était pas faite pour
être une femme de flic. Elle se plaignait des horaires, du fait que je risque
ma vie… Elle m’a même demandé de quitter mon boulot.
Lisbon fronça les sourcils, ce qui amusa Cho.
- Ouais, j’ai trouvé ça culoté aussi. J’aime ce boulot… Et je m’aperçois depuis qu’elle est partit que c’est mieux comme ça. Je n’aurais
pas pu rester indéfiniment avec une fille qui ne partage pas mes idéaux, qui ne comprenne pas mon boulot.
Lisbon les resservis, tout en l’écoutant attentivement.
- Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire.
Ils trinquèrent et les premiers effets de l’alcool
commencèrent à se faire sentir. Lisbon – qui avala la première -, reprit :
- C’est vrai ! Qu’est-ce qu’ils ont tous à nous
égueuler à chaque fois qu’on rentre un peu tard ? Ca veut dire qu’on a
contribuer à sauver des vies…
-… ou a mettre un assassin en prison, compléta Cho.
- Exactement !, commença à s’emporter Lisbon. Il me
semble qu’on devrait être considérer comme des héros par nos conjoint, pas
comme des mauvais petits amis !
- C’est tout à fait ce que je pense !, s’exclama Cho en
tapant sur la table d’une main et en saisissant la bouteille de l’autre.
Nouveau verre.
- Ce qu’il faudrait, c’est trouver quelqu’un qui aime autant
que nous ce boulot. Qui le comprenne et qui le respecte. Comme ça plus de disputes
inutiles sur les bipeurs qui se déclenchent à trois heures du mat’…
- … ou sur la balle arrêté par le gilet…
- Quelqu’un qui conçoive nos choix et nos obligations.
- Ouais !
Nouveau verre.
- Mais allez trouver des civils comme ça ! Peuh !,
fit Lisbon en buvant.
- Mmmm, approuva Cho en l’imitant.
Lisbon reposa vivement son verre, frappée d’une illumination.
- Vous savez ce que je crois ?
- J’écoute…
- Je crois qu’au final c’est Rigsby et Van Pelt qui ont raison.
- Je suis tout à fait d’accord.
- Bon bien sûre je suis contre leurs ébats sois disant secret
en salle d’interrogatoire…
- Tout a fait d’accord.
- … mais un coéquipier au boulot comme dans la vie…
- C’est l’idéal.
Lisbon acquiesça et leva la main pour s’emparer de la bouteille
au trois quart vide quand Cho l’en empêche, la saisissant par le poignet. La patronne observa son geste, tenta de l’analyser en fronçant les sourcils mais, bien qu’encore partiellement sobre, l’explication ne lui apparut pas clairement.
Cho attendit jusqu’à ce qu’elle relève les yeux vers lui.
- Lisbon…
- Oui Cho ?
- J’ai très envie de vous embrasser, alors si vous ne le voulez
pas, dites-le maintenant. Après ça sera trop tard.
La patronne écarquilla les yeux, prise de court, et ouvrit deux
ou trois fois inutilement la bouche pour dire quelque chose. Mais aucun son n’en sortit.
Elle commençait tout juste à se faire la réflexion comme quoi
elle ne serait pas contre que Cho, interprétant son mutisme comme un assentiment, tira sur son poignet tout en approchant son visage par-dessus le bureau.
Et après une demi-seconde d’hésitation, Lisbon répondit à son
baiser. Au diable Jane, Iferson et leur couple tumultueux… Avec Cho, elle trouvait enfin la stabilité qu’elle convoitait depuis si longtemps.
Et s’il était aussi doué dans tout le reste qu’en frenh-kiss,
alors… elle venait d’hériter d’un sacré bon partie…
THE END
Et en plus j'ai finiiiiiiiiiiiiii !!! Enfin un peu de repos : Je vais enfin pouvoir lire les autres fic régulièrement et mettre des coms ! :p Bref je raconterais ma vie plus tard xD en attendant, je post la fin de chez fin Chisbon/Jiferson
Puisque c'est la fin c'est aussi le moment : Si vous avez des questions de toutes sortes, remarques ou suggestions, si vous avez relevé des incohérences, des trucs qui vous semblent bizarres ou que vous avez pas compris... Ben demandez-moi x) ^^
* * * * *
Deux jours passèrent durant lesquels Jane resta obstinément allongé sur son fauteuil, boudant les enquêtes, se contentant de thé pour le déjeuner, répondant par onomatopées et grognements désagréables, envoyant
paître tout ceux qui avaient le malheur d’essayer de l’aider…
- Mais appels-la au moins !, lui répéta pour la énième
fois Van Pelt.
- Non ! Elle veut partir ? Changer de vie ?
Tan mieux ! Je ne la retiens pas, on a pas besoin d’elle ici !
- Tsss qu’elle mauvaise foi…
- Si tu continu de me contrarier je balance vos parties de jambes en l’air officieuses à Hightower.
- Tu es d’un désagréable ! Si tu es comme ça avec tous ceux qui te veulent du bien pas étonnant qu’Opale soit partit !
Elle le planta là sans un regard, vexée de son attitude, et rejoignit ses collègues qui jouaient avec elle les informateurs à tour de rôle.
- Alors ?, demanda Rigsby.
- Rien de nouveau, fit la rouquine la mine perturbée.
- Bon, on passe au plan B, décida Cho en se levant. Je le secoue un peu et s’il ne réagit toujours pas on attaque Iferson.
Van Pelt et Rigsby se concertèrent du regard et acquiescèrent en chœur. Cho prit son courage à deux mains et partit à l’assaut du déprimé le plus chiant de la Terre… et accessoirement son meilleur ami.
- Jane.
- Mmm…
- J’en ai marre. On en a tous marre. Tu bouges plus, tu râles à longueur de journée, tu préviens pas quand tu prends le dernier sachet de thé… Ca peut plus durer. Va falloir que tu te ressaisisses.
- Je vais très bien, merci ! Tu peux partir le répéter à tes petits camarades.
Le brun leva les yeux au ciel et passa au grand moyen. Il poussa d’un violent coup de pied le canapé… avec Jane dessus. Le consultant sursauta et manqua de tomber.
- Heeeey ! T’as pas le droit de faire ça !!
Cho resta sourd à ses protestations et lui donna son portable.
- Appel-la.
- Non.
- Dépêche-toi.
- Non !
- Encore un non et j’éventre un coussin.
- Tu n’oserais pas…
Un simple coup d’oeil lui apprit que, si, il oserait.
- Mais elle ne répondra pas de toutes manières !
- C’est mon numéro, pas le tien, elle répondra.
Jane lui lança un regard noir et composa lentement le numéro d’Opale. Une sonnerie, deux sonnerie… et ainsi de suite jusqu’à l’activation du répondeur.
- Content ?, fit Jane en rendant son portable à Cho. Elle se doute bien que vous essayerez un coup de ce genre !
Sur ce il entreprit de repousser son canapé à son endroit habituel, se fiant à Elvis.
Le brun croisa les bras et resta à l’observer quelques temps, jusqu’à ce qu’il se soit réinstallé confortablement.
- Tu vas rester dans cet état encore longtemps ?
- Je resterais comme ça aussi longtemps que je le voudrais !, répliqua Jane avec humeur.
- Et quand ta phase d’abrutit sera passée tu nous feras signe ?
- Qu’est-ce que tu veux, Cho ?, demanda Jane soudain curieux de voir où son ami voulait en venir.
- Je veux savoir ce qu’on peut dire à Lisbon qui ne va pas tarder à passer te voir et que tu vas sûrement remballer méchamment…
Le regard de Jane retrouva momentanément de son pétillant.
- Aaaaah… Ooooh ! Lisbon… tu t’inquiètes pour Lisbon ?
Il changea de position pour faire face à Cho.
- Tu t’imagine que si je ne peux pas avoir Opale je tenterais le coup avec Lisbon ?
Inutile de mentir, Cho le savait.
- Ouais…
- Et ça t’ennuierais ?
- Ca m’ennuierait que tu la fasses souffrir.
- Pourquoi, je suis un type bien…
- Tu es égocentrique, insupportable, susceptible, indiscipliné…
- Par tous les dieux ! Tu as le béguin pour la patronne… Et bien si elle te pose un lapin rejoins moi on formera un club !
Cho s’agita, mal à l’aise.
- Dis pas n’importe quoi.
- Quoi elle te plaît pas ?
- Elle me posera pas un lapin…
- Pffff
Jane s’avachit de nouveau en fixant Elvis.
- Et bien bonne chance ! Je te commande quand même un
fauteuil au cas où…
Cho leva les yeux au ciel et laissa son collègue ruminer
tout seul.
* * * * *
- Non.
- Mais enfin pourquoi ?!
- Parce que je ne vais pas appeler le FBI pour une histoire pareil ! Si Jane veut faire l’enfant tan pis pour lui !
Cho se tourna vers ses collègues, leur faisant signe de sortir. Ils quittèrent le bureau de Lisbon en soupirant d’agacement.
Resté seul avec Lisbon, Cho ferma la porte.
- Vous espérez me faire changer d’avis ?, demanda la patronne.
- Non. Je vais juste vous dire pourquoi je suis d’accord avec eux.
Lisbon se laissa choir sur sa chaise.
- Allez-y.
- On a besoin de Jane. Vous, moi, Rigsby, Van Pelt…
- Je n’ai pas besoin de lui, nia Lisbon.
- A un niveau professionnel. On résout plus d’enquête avec lui que les autres services.
- Il est indiscipliné, chiant au possible et…
- Bon. Il est vraiment bon, c’est le meilleur d’entre nous. Mais pour le moment il ne sert plus à rien et on patauge dans notre affaire. Alors on a besoin de lui.
- Et pour qu’on l’ai à nouveau…
- … il faut lui donner ce qu’il veut.
- Donc pour que Super Jane revienne…
- … Opale doit revenir.
Lisbon hocha la tête. Elle n’avait jamais remarqué que Cho
et elle était sur la même longueur d’onde. Ils résonnaient de la même manière.
- Très bien on peut essayer mais je n’aime pas ça. Le FBI et le CBI n’entretiennent pas des rapports très amicaux.
- Tentez le coup. Tan pis si ça marche pas.
- Très bien…
Lisbon décrocha et composa le numéro.
- Agent Lisbon du CBI, je vous appel au sujet d’une de mes anciennes consultante… Oui elle travail chez vous maintenant… Iferson Opale…
Oui elle a oublié de signer un document concernant sa démission et sans cette signature elle ne peut pas faire partit de votre équipe… Oh elle doit partir en mission dans deux jours ? C’est regrettable… C’est surtout que je ne voudrais pas qu’elle appréhende un coupable sous votre juridiction et que vous ne puissiez pas l’envoyer en prison par erreur de procédure ou je ne sais quoi, vous connaissez les avocats… Non ça ne peut pas se régler par téléphone... Oui… Demain matin c’est parfait. Dites lui simplement de m’attendre en bas du bâtiment je lui apporterais ce qu’il faut et elle n’aura pas à perdre de temps…Merci, au revoir.
Elle raccrocha, un sourire naissant sur ses lèvres.
- Ils nous envoient Iferson demain à 9h !
- Bien joué patron.
Cho lui envoya un sourire admiratif et partit annoncer l’application du plan aux autres.
* * * * *
Le lendemain matin, 9h02 a.m
- Pourquoi c’est moi qui devrait aller chercher les beignets ? Vous avez vu le temps de chien qu’il fait ??!!, protesta Jane.
- Justement ! Tu es d’une humeur de chien, tu t’entendras très bien avec la météo !, répliqua Rigsby.
- Vous voulez vous débarrasser de moi ou quoi ?
- Honnêtement ? Oui, lança Cho.
Sans lui laisser le temps de s’insurger, les deux agents le poussèrent jusqu’à l’ascenseur.
Jane les foudroya du regard avant que les portes ne se referment.
Quand elles se rouvrirent il parcourut le couloir d’un pas rapide, grommelant intérieurement des paroles peu élogieuses à l’égard de ses collègues, et poussa la porte de sortit, les maudissant encore une fois de ne lui avoir même pas prêté de parapluie.
Il fit quelque pas sous l’averse quand il distingua une silhouette familière adossait à une voiture. Malgré l’averse, Iferson ne bougeait pas, attendant patiemment une Lisbon qui ne viendrait pas, insensible à la morsure du froid.
- Toi !, s’exclama Jane en chargeant vers Opale.
Celle-ci sursauta et tourna la tête vers, reconnaissant sa voix avant sa démarche.
- Oh les salops…, murmura-t-elle.
Elle fit un pas en arrière, avisant un moyen de fuir.
- Si tu t’en vas encore…, menaça Jane en se rapprochant.
Sachant qu’elle n’y couperait pas, Opale s’immobilisa.
- Je savais que j’avais tout bien signé ! Comment as-tu pus convaincre Lisbon de me faire un coup pareil ! Mes patrons étaient
furieux !
C’est à ce moment précis qu’ils comprirent. Ils avaient été roulés. Les manipulateurs manipulés. Risible.
Il y eut un blanc durant lequel ils restèrent à s’observer, sur la défensive.
Puis leurs expressions d’agacement mutèrent, pour Jane révélant une colère mêlée de tristesse, pour Opale honte chargé de regret. Elle baissa les yeux.
Alors Jane éclata.
- Tu ne m’as même pas dit au revoir !
- Jane, je…
- Non tais-toi ! Tu ne m’as même pas dit au revoir ! A moi ! Je ne sais pas mais il me semble qu’on a quand même vécu des trucs tout les deux non ? On a passé de bons moments, et d’autre plus houleux, mais on s’en est toujours tiré ! On a joué les confidents, les complices, arrêté notre pire ennemi… Nous deux au CBI on forme un duo de choc ! Qu’est-ce que tu perds ton temps au FBI ?!
- Au FBI on me forme pour des missions spéciales, on me demande d’endosser différents rôles, de me fondre dans divers personnages pour infiltrer des castes ! Avec mon expérience du changement d’identité
j’excellerais dans ce domaine !
- Avec moi tu n’aurais pas besoin d’être quelqu’un d’autre…
- Oh si… avec toi plus que tout autre.
La réplique de Jane mourut sur ses lèvres et son regard gagna en froideur. Un rictus naquit sur ses lèvres et il secoua la tête.
- Voilà tout le problème… Qu’est-ce que tu crois Opale ? Que je me sers de toi pour me raccrocher à John le Rouge ? Que tu n’es pas assez bien pour moi ? Ou c’est moi qui ne suis pas à la hauteur ?
Ce dernier point tira un hoquet dédaigneux à Iferson.
- Comme si tu pouvais ne pas être à la hauteur… Un Jane qui se dénigre, j’aurais tout entendu !
- Alors pourquoi ?! Pourquoi partir ?
En disant cela il se rapprocha et empoigna ses bras comme s’il
voulait la secouer.
Opale chercha à se dégager mais soit le mentaliste était plus fort que prévu, soit la colère lui conférait une puissante poigne…
Voyant qu’elle ne pourrait plus fuir ni échapper aux yeux de Jane elle murmura, sa voix se perdant dans les clapotis de milliers de gouttes s’écrasant sur les surfaces :
- Qu’est-ce que tu vois dans mes yeux ?
Le ton employé plus que la question en elle-même surprit le
consultant. Il n’hésita toutefois que le temps d’un éclair.
- De l’intelligence, de la force, de la détermination… Beaucoup de colère aussi mais surtout de la souffrance… Je peux te consoler, Opale…
- Sais-tu ce que moi je vois à chaque fois que je croise mon reflet ?, demanda-t-elle d’une voix ne laissant transparaître aucune émotion.
Jane ne répondit pas, attendant la suite.
- Je vois toutes ces choses que tu viens de me dire… Puis arrive ce moment où je me rapproche du miroir et où de nouvelles facettes de ma personnalité m’apparaissent. Plus de haine que de saine colère. De la froideur. Une détermination si butée et inflexible qu’elle perd de son humanité… Je vois une étincelle de cruauté. Je la vois à chaque fois que l’auburn de mes yeux laisse place au vert. Et dans ces moments qu’importe que je sois Ruby, Shady ou Opale… Je reste la fille de John le Rouge. Le monstre qui a assassiné tant de gens, celui qui a tué ta famille ! Non seulement son sang coule dans mes veines, mais une partie de sa vile âme hante mon regard… Pourrais-tu te réveiller chaque matin et découvrir ses yeux braqués sur toi ?
Jane desserra son étreinte et baissa les yeux. Pendant une longue minute on entendit rien d’autre que la pluie martelant les voitures et
les visages des deux amants déchirés.
Soudain Jane releva la tête pour ficher son regard au plus profond des yeux d’Opale. D’abord surprise, la jeune femme se laissa faire, ne dissimulant rien des expressions qui la terrifiaient chez elle.
Au bout d’un long moment, Jane conclut, sûre de lui.
- Je ne vois rien de tout ce que tu me décris. Et de nous deux je suis de loin le meilleur observateur. Alors la réponse est non. Non je ne craindrais pas une seconde d’ouvrir les yeux chaque matin en te sachant à mes côtés.
Déstabilisée, Opale ne sut comment réagir. Son argument était censé l’ébranler suffisamment pour qu’il la balance aux oubliettes… Pendant un long moment elle s’accrocha à des détails comme le fait que ses cheveux blond soient rassemblés en mèches par la pluie et qu’ils ruissellent sur son visage, traçant des torrents brillant sur ses joues, se disputant l’éclat de ses yeux… se reflétant sur ses lèvres… Collant sans pudeur ses vêtements…
Elle perdit pied, ses fermes résolutions flanchant dangereusement.
Le beau blond l’observait aussi de son côté, s’attardant également
sur les effets sensuels de la pluie sur les corps. Quand il devint évident
qu’elle ne briserait pas le silence, il s’en chargea, jugeant son taux de
réussite suffisament optimiste pour tenter le coup :
- Et alors quoi… On reste là à choper une pneumonie en se
regardant dans les yeux ?
Pendant une minute Opale se figea et Jane se dit qu’il n’aurait peut-être pas dût proposer cette solution...
Dans la tête d’Opale c’était la troisième guerre mondiale. Une partie d’elle désirait plus que tout rester avec Jane et l’autre le lui interdisait formellement. Un côté amoureux, un autre raisonnable et réticent… effrayé aussi… Les deux clans adverses s’affrontaient dans une lutte sans merci, s’assommant d’argument à donner la migraine, gagnant tour à tout du terrain sur l’autre… Au point qu’elle dut faire taire ses neurones de peur de s’administrer une entorse cérébrale.
Jane lui effleura la main et se simple contacte scella sa décision. Une seule caresse, un seul battement de cœur à l’unisson… Une seule voie tracée.
- On devrait tout recommencer à zéro.
- A zéro ?
- Oui.
- Tu es bien certaine que c’est ce que tu veux ?
- Absolument.
- Très bien.
Il tourna les talons et partit d’un pas pressé. Opale baissa la tête, laissant l’eau dégouliner de ses cheveux, pénétrer ses vêtements et lui glacer le sang. Elle resta longtemps là, immobile à attendre que la pression qui c’était accumulée derrière ses yeux veuille bien cesser. « Me revoilà seule. Seule comme je l’ai toujours été au final… ». Elle se faisait cette réflexion quand des bruits de pas approchèrent.
- Me revoilà ! J’apporte le ravitaillement ! Et qu’avons-nous là ? … des beignets ! Et… et une petite nouvelle ! Enchanté je suis Patrick Jane !
Opale releva la tête, ahurie. Ses mots résonnèrent comme un écho venu du passé. C’était la première chose qu’elle l’ai entendu dire le jour de leur rencontre. Elle s’empara de sa main, glissante, et la serra en tremblant, comme au premier jour.
- Et moi Opale Iferson. Jai beaucoup entendu parlé de vous…
- Et que disent les rumeurs ?
- Que vous êtes medium… mais je ne crois pas en ces choses là.
- Mmm… Et c’est tout ce qu’il y a à dire sur vous ?,demanda le consultant dont la couleur des yeux se confondait avec celle de l’eau.
Elle rejeta ses cheveux en arrière, prit sa respiration et lança :
- Non. Je suis la fille biologique d’un serial killer connu sous le nom de John le Rouge dont j’ai hérité un certain sens de l’observation, mon véritable nom est Ruby Jefferson… Et je n’aime vraiment pas les beignets.
Ils se regardèrent un moment… jusqu’à ce que la sensation de pression dans les yeux d’Opale disparaisse. Là Jane passa délicatement le dos de sa main sur sa joue, essuyant les larmes de lutte intérieure trop longtemps retenus qui se mêlaient aux goutes de pluie.
- Ca me suffit, murmura-t-il avant de balancer la boîte à beignet sur un capot de voiture et de serrer la jeune femme contre lui.
Opale s’agrippa à lui comme à une bouée de sauvetage, se fichant éperdument de l’eau qui ruisselait de leur étreinte.
- Jane…, commença-t-elle avant qu’il ne l’interrompe.
- Je pense qu’il est grand temps de m’appeler Patrick, Opale !
Iferson éclata de rire et un rayon de soleil perça furtivement les nuages.
* * * * *
Lisbon soupira en fermant les yeux, en pleine introspection.
Elle avait tout vue de sa fenêtre et maintenant il lui fallait faire le point.
Que ressentait-t-elle pour Jane ? Aucune idée… tout
cela était trop confus dans son esprit.
Elle procéda autrement : que ressentait-t-elle maintenant ? Maintenant qu’elle le
voyait embrasser cette fille, trempés par l’averse, ignorant jusqu’aux
intempéries, cloitrés dans leur bulle ?
Jalousie ? Frustration ?
Sûrement un peu des deux.
Mais pas parce que Jane en avait choisit une autre… plutôt
parce qu’à côté de ça, elle, elle restait seule. Elle les enviait.
Rigsby avait Van Pelt – quoi qu’ils soient officiellement
séparés, officieusement tout était possible-, Cho avait la nièce de cette femme
rencontré sur une enquête… Jusqu’alors Jane et elle avaient été les seuls vrais
célibataires (ou veuf peut importe) de l’équipe. Avec lui elle se sentait moins à part, moins isolée, plus normale.
Mais maintenant…
Elle s’assit derrière son bureau et sortit sa bouteille de
vodka avec un petit verre. Elle se servait une lampée quand on frappa à la
porte. Elle n’eut pas le temps de ranger son apéro que Cho entra.
- Lisbon, je…
Il s’interrompit en voyant la bouteille.
- … vous dérange.
La patronne rougit, honteuse et détourna les yeux.
- Non, non… hum c’est bon, je… je fête le retour à la
normal ! La vie reprend son court.
- Ah oui bien sûre…
Bien qu’il ne soit pas dupe, Cho fit tout comme et s’assit en face de Lisbon.
- Vous permettez ?
D’abord surprise, Lisbon sortit tout de même un second verre
et y versa de la vodka.
- A « la normale » c’est ça ?, demanda-t-il
en levant son verre.
- C’est ça… répondit Lisbon en l’imitant.
Ils sifflèrent leur verre d’un même mouvement.
- Elle m’a quitté.
Lisbon manqua de s’étrangler avec sa gorgée de vodka.
- P… pardon ?
- Ma copine. Vous savez la nièce…
- … de la femme sur cette fameuse enquête, je me souviens…
Pourquoi vous me dites ça ?
- Parce qu’on vient de boire un verre ensemble. Ca fait de
nous des confidents.
D’abord surprise, la patronne se surprit à apprécier cette
appellation… autant que la confession. Alors comme ça elle n’était pas de
nouveau la seule célibataire ? Il y avait peut-être une justice après tout
dans ce bas monde…
- Très bien… Alors… je suppose que j’ai le droit de vous
demander pourquoi ?
Cho sourit – ce qui troubla Lisbon qui ne le voyait pas
souvent sortir de son air impassible- et remplit leur verre. Il vida le sien
d’un trait, suivi par Lisbon qui venait de trouver un compagnon de boisson à sa hauteur, et répondit.
- Une histoire de compatibilité. Elle n’était pas faite pour
être une femme de flic. Elle se plaignait des horaires, du fait que je risque
ma vie… Elle m’a même demandé de quitter mon boulot.
Lisbon fronça les sourcils, ce qui amusa Cho.
- Ouais, j’ai trouvé ça culoté aussi. J’aime ce boulot… Et je m’aperçois depuis qu’elle est partit que c’est mieux comme ça. Je n’aurais
pas pu rester indéfiniment avec une fille qui ne partage pas mes idéaux, qui ne comprenne pas mon boulot.
Lisbon les resservis, tout en l’écoutant attentivement.
- Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire.
Ils trinquèrent et les premiers effets de l’alcool
commencèrent à se faire sentir. Lisbon – qui avala la première -, reprit :
- C’est vrai ! Qu’est-ce qu’ils ont tous à nous
égueuler à chaque fois qu’on rentre un peu tard ? Ca veut dire qu’on a
contribuer à sauver des vies…
-… ou a mettre un assassin en prison, compléta Cho.
- Exactement !, commença à s’emporter Lisbon. Il me
semble qu’on devrait être considérer comme des héros par nos conjoint, pas
comme des mauvais petits amis !
- C’est tout à fait ce que je pense !, s’exclama Cho en
tapant sur la table d’une main et en saisissant la bouteille de l’autre.
Nouveau verre.
- Ce qu’il faudrait, c’est trouver quelqu’un qui aime autant
que nous ce boulot. Qui le comprenne et qui le respecte. Comme ça plus de disputes
inutiles sur les bipeurs qui se déclenchent à trois heures du mat’…
- … ou sur la balle arrêté par le gilet…
- Quelqu’un qui conçoive nos choix et nos obligations.
- Ouais !
Nouveau verre.
- Mais allez trouver des civils comme ça ! Peuh !,
fit Lisbon en buvant.
- Mmmm, approuva Cho en l’imitant.
Lisbon reposa vivement son verre, frappée d’une illumination.
- Vous savez ce que je crois ?
- J’écoute…
- Je crois qu’au final c’est Rigsby et Van Pelt qui ont raison.
- Je suis tout à fait d’accord.
- Bon bien sûre je suis contre leurs ébats sois disant secret
en salle d’interrogatoire…
- Tout a fait d’accord.
- … mais un coéquipier au boulot comme dans la vie…
- C’est l’idéal.
Lisbon acquiesça et leva la main pour s’emparer de la bouteille
au trois quart vide quand Cho l’en empêche, la saisissant par le poignet. La patronne observa son geste, tenta de l’analyser en fronçant les sourcils mais, bien qu’encore partiellement sobre, l’explication ne lui apparut pas clairement.
Cho attendit jusqu’à ce qu’elle relève les yeux vers lui.
- Lisbon…
- Oui Cho ?
- J’ai très envie de vous embrasser, alors si vous ne le voulez
pas, dites-le maintenant. Après ça sera trop tard.
La patronne écarquilla les yeux, prise de court, et ouvrit deux
ou trois fois inutilement la bouche pour dire quelque chose. Mais aucun son n’en sortit.
Elle commençait tout juste à se faire la réflexion comme quoi
elle ne serait pas contre que Cho, interprétant son mutisme comme un assentiment, tira sur son poignet tout en approchant son visage par-dessus le bureau.
Et après une demi-seconde d’hésitation, Lisbon répondit à son
baiser. Au diable Jane, Iferson et leur couple tumultueux… Avec Cho, elle trouvait enfin la stabilité qu’elle convoitait depuis si longtemps.
Et s’il était aussi doué dans tout le reste qu’en frenh-kiss,
alors… elle venait d’hériter d’un sacré bon partie…
THE END
Dernière édition par Elwing le Mar 3 Aoû 2010 - 0:25, édité 3 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Désolée pour le double post mais est ce que quelqu'un sait pourquoi mon texte se colle tout à gauche, coupe mes phrases à des moments improbables et saute autant d'espaces ? O_o
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
j'ai adoré ta fic du début à la fin,et même si je suis une Jisbon j'ai bien aimé le Chisbon qui ne tombe pas dans le guimauve mais qui reste simple.
Pour ce qui est de ton texte je ne sais pas trop pourquoi ça fait ça mais il me semble avoir vu une autre fic comme ça.
Désolée de ne pas pouvoir t'aider.
J'espère que ça ne fera pas la même chose avec ma fic, que je poste juste après ce message
Pour ce qui est de ton texte je ne sais pas trop pourquoi ça fait ça mais il me semble avoir vu une autre fic comme ça.
Désolée de ne pas pouvoir t'aider.
J'espère que ça ne fera pas la même chose avec ma fic, que je poste juste après ce message
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Je me suis posée la question pendant toute ma lecture xD. Pas grave, la fin n'en est pas moins bonne, j'ai adoré!! J'ai de quoi faire de beaux reves cette nuit (la question est Jane? Cho?... les deux?). Bref, tu sais déjà que j'adoooore te lire et j'espère que tu auras le courage nécessaire pour écrire une autre fic lool.
Allez, tu peux bien faire ça pour ta jumelle officielle...
Allez, tu peux bien faire ça pour ta jumelle officielle...
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Superbe fiin! même si ma préférée reste la Jisbon
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Jolie la troisième fin
J'aime !
J'aime !
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
En fin de compte j'aime bien cette fin aussi, Autant le Jifferson que le Chisbon, et pourtant dieu sait que je hais le Chisbon et que je suis Jisbon.
C'est une super fin
C'est une super fin
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'ai bien aimé la fin Chisbon, surtout lorsque l'un fini la phrase de l'autre je trouve ça trop mignon, et aussi le coup du "Lisbon, j'ai très envie de vous embrasser" ça c'était parfait !
Meme si je ne les voient pas du tout ensemble, c'était du bon Chisbon !
En revanche, le Jiferson m'est un peu resté en travers de la gorge
Non, je crois que je ne changerai jamais, j'ai même espérer qu'Opale resterait sur le billard.... (Moi ? Sadique? ... )
Et je rappelle que cette chère Opale à 23 ans et que notre Patrick adoré a dépassé la quarantaine ! Qui ne nous dit pas qu'elle l'aime pour son argent ?!
*se calme un peu*
Sinon, j'ai bien aimé, c'étaitsaint Patrick sympathique
Y aura t-il une fin alternative où cette chere Opale ira rejoindre son père ?
Meme si je ne les voient pas du tout ensemble, c'était du bon Chisbon !
En revanche, le Jiferson m'est un peu resté en travers de la gorge
Non, je crois que je ne changerai jamais, j'ai même espérer qu'Opale resterait sur le billard.... (Moi ? Sadique? ... )
Et je rappelle que cette chère Opale à 23 ans et que notre Patrick adoré a dépassé la quarantaine ! Qui ne nous dit pas qu'elle l'aime pour son argent ?!
*se calme un peu*
Sinon, j'ai bien aimé, c'était
Y aura t-il une fin alternative où cette chere Opale ira rejoindre son père ?
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
MDR Aurcoco t'es pas la seule à pas aimer le Jiferson xD moi j'aime bien c'est normal c'est mon perso et j'suis pas une grande Jisboneuse ^^
Mais t'as raison j'étais censé écrire une fin alternative où Opale... "part rejoindre son père" xD J'avais espéré y couper mais puisque tu demandes je vais l'écrire ! Ça te détendra si je lui fait violemment passer l'arme à gauche ? tu aimerais la maudire et la détester encore plus ? Si si je t'assure que c'est possible et si t'es OK pour vraiment la haïr et la voir crever... alors j'écris cette fin ! xD
EDIT : pour l'age : Opale a 24 ans, et je pense que le personnage P. Jane est un peu (tout petit) peu plus jeune que Simon Baker... Pour moi Jane et Iferson on 15 ans d'écart... xD j'aime bien ! mdr (oui c'est bizarre )
Mais t'as raison j'étais censé écrire une fin alternative où Opale... "part rejoindre son père" xD J'avais espéré y couper mais puisque tu demandes je vais l'écrire ! Ça te détendra si je lui fait violemment passer l'arme à gauche ? tu aimerais la maudire et la détester encore plus ? Si si je t'assure que c'est possible et si t'es OK pour vraiment la haïr et la voir crever... alors j'écris cette fin ! xD
EDIT : pour l'age : Opale a 24 ans, et je pense que le personnage P. Jane est un peu (tout petit) peu plus jeune que Simon Baker... Pour moi Jane et Iferson on 15 ans d'écart... xD j'aime bien ! mdr (oui c'est bizarre )
Dernière édition par Elwing le Ven 6 Aoû 2010 - 19:08, édité 1 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
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Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Elwing, tu es une sadique...
Mais on aime ça !
Mais on aime ça !
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Mini a écrit:Elwing, tu es une sadique...
Mais on aime ça !
C'est bien ce que je me disais xD bon ! alors je mange et je me mets au boulot !
Elwing- Flic en uniforme
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Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Oh oui ! Je suis entièrement POUR !
C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, Elwing
Je suis impatientante de lire la suite
C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, Elwing
Je suis impatientante de lire la suite
Aurcoco- Inspecteur de police
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Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Hey miss anti Opale ^^ Comme promi la fin où elle meurt...
Bon bien sûre il y a pleins d'incohérence puisque je n'ai pas écrit la fic pour qu'elle se termine comme ça (je l'ai envisagé à un moment mais j'ai changé d'avis par al suite lol) Donc excusez les incohérence mais bon je suppose que du moment qu'elle meurt vous serez contentes, non ? xD
Aller trêve de bavardage, voilà ! :
EDIT : J'ai oublié de préciser que cette fois on reprenait plus à partir de l'hôpitale comme toutes les autres fins, mais au moment ou Jane arrive chez Tim et qu'il ouvre l'espèce de porte secrète...
* * * * *
FIN MORT OPALE
La porte s’ouvrit sur une table recouverte de petits couteaux, et sur trois personnes. Deux que Jane reconnu immédiatement : Opale et Tm Spidel.
Il identifia aussitôt la troisième.
John le Rouge.
D’un physique d’une banalité déplorable, ses yeux dégagés un tel sentiment de puissance et une telle cruauté qu’il était impossible de douter un seul instant qu’il fut capable de tuer… Et d’aimer cela.
- Patrick Jane ! Je vous attendais…, susurra-t-il de sa voix mielleuse en jouant avec une fine dague ornée de rubis.
Le mentaliste le quitta un instant des yeux pour s’attarder sur le couple qui, à quelques mètres de là, les observait sans rien dire.
Ils ne semblaient pas prisonnier, aucunement blessés ou sur le point d’être tués… Quelque chose n’allait pas.
Un sourire froid étira les lèvres du serial killer qui se réjouissait intérieurement de voir Jane en proie au doute.
- Oh ! Mais je manque à tous mes devoirs d’hôte ! Laissez-moi donc faire les présentations… Vous connaissez déjà Opale, la nouvelle du CBI, et bien laissez-moi vous la présentez sous sa véritable identité. Ruby… ma fille !
Le visage de Jane se déforma sous l’horreur de la surprise.
- Et vous avez dût rencontrer Tim Spidel, mon futur beau fils, si ma fille reste sage…
Au fur et à mesure que Jane perdait pied, toute certitude s’effondrant, le sourire de John le Rouge se faisait plus saillant.
- Je ne comprends pas. Pourquoi, Opale ?!
L’interpellée se tourna vers son père, sollicitant son autorisation du regard. Il la lui donna d’un geste révérencieux de la main. Elle le remercia d’un mouvement de tête et avança de deux pas, prête à s’expliquer.
- Père m’a retrouvé quand j’avais quatorze ans et m’a marqué de son smiley, m’imposant son appartenance bien qu’à l’époque je ne l’ai pas compris. Une fois en psychiatrie suite à l’évènement, il est venu me voir, régulièrement, et m’a avoué être mon père et avoir des projets pour moi… J’ai d’abord refusé mais il a insisté, revenant chaque jour me solliciter, me promettant de me faire sortir de l’hôpital si je lui jurais fidélité. J’ai fini par accepter, ne supportant plus de vivre enfermé. Grâce à son intervention je devais sortir la semaine suivante… Mais j’ai rencontré Tim entre temps et à ma sortie il m’a rejoint, nous avons emménagé ensemble et j’ai trahit la confiance de mon père, Tim m’aidant à changer d’identité… Je venais de devenir Opale Iferson quand une voiture nous aie rentré dedans à un feu rouge, un des partisans de mon père était chargé d’éliminer Tim pour m’obliger à retourner vers lui.
A ce moment du récit, John le Rouge intervint.
- Ce crétin n’était pas censé provoquer l’accident alors que tu étais dans la voiture !
- Mais je m’en suis sortis… J’ai perdu connaissance et à mon réveil j’ai vu Tim à côté de moi. Il avait perdu tant de sang que je ne pouvais imaginer une seule seconde qu’il fut encore en vie. Alors je me suis enfuie, poursuivant une nouvelle vie dans l’armée, tentant de faire mon deuil… Mais père m’a vite retrouvé, un mois plus tard il m’annonçait que Tim était bien vivant, dans le coma, certes, mais toujours en vie, et qu’il n’hésiterait pas à le faire débrancher si je ne cessais pas de lui être rebelle. J’avais déjà perdu mon fiancé une fois… Le perdre encore m’aurait été insupportable. Alors j’ai rejoint John le Rouge, suivant une formation militaire le jour, et des cours de manipulation avec père le soir… J’ai boudé le FBI pour rejoindre le CBI, selon le plan prévu.
- Le plan ?, fit Jane réellement intéressé malgré sa colère.
- Oui… Une fois sûre que je serais à la hauteur, je me suis faite embauchée par Lisbon. Première manipulation. Je devais ensuite attirer ton attention, juste assez pour t’intriguée sans toutefois t’inquiéter.
- D’où ton comportement mystérieux, le fait que j’ai eu du mal à lire en toi et ton sois disant coup de chaud destiné à découvrir ta cicatrice au cou, comprit le blond.
- Exacte. Après cela je savais que tu me garderais à l’œil et je devais redoubler de prudence… Et bien sûre gagner au plus vite ta confiance.
- C’est là que j’entre en jeu !, s’incrusta John le Rouge, aux anges.
- Le meurtre de la femme ressemblant à ta mère, souffla Jane sous le choc.
Opale approuva d’un hochement de tête.
- Simple moyen d’excité ta rancœur, brouillant tes facultés et excuse pour te raconter mon histoire. T’apitoyer. La pitié est sœur de confiance. D’autant que je me dressais en ennemie de ton ennemi. Je devenais à la fois alliée, complice et confidente. Et je t’offrais par là même le code d’accès à cette pièce.
- C’est diabolique, laissa échapper Tim qui se rendait compte pour la première fois de tout ce qu’avait accomplit sa fiancé pour le maintenir en vie.
- C’est prodigieux !, corrigea John le Rouge véritablement impressionné par son propre génie et le talent de sa fille.
- Je ne te crois pas, lança Jane. C’est impossible.
- Pourtant tout est vrai. Du moins maintenant. J’ai réussi à te mettre en porte à faux avec Lisbon, sachant que tu garderais mon secret et qu’au moment opportun elle te ferait payer notre complicité en refusant de te croire si jamais tu finissais par te douter de quelque chose.
- Mais elle t’a démasqué, continua Jane alors que les faits s’éclairaient d’un sombre discernement.
- Oui… et c’est là que se jouait la partie risquée du plan. L’hypnose… Je ne pouvais compter que sur mes précédentes prestations pour espérer que tu n’irais pas chercher plus loin que le soir de l’agression de mes quatorze ans… Cet épisode étant parfaitement vrai je n’avais pas de raison de m’inquiéter…
Jane souffla d’indignation.
- Et moi qui ai été assez bête pour te ménager et respecter ton esprit…
Opale haussa les épaules et le mentaliste reprit le court des évènements en main.
- Et pour l’autre agression ? Celle survenu chez toi ?
- Mise en scène. Père m’avait donné le mot à l’avance je n’ai eu qu’à le déposer et à me frapper le nez pour faire plus convaincant.
- Ce qui explique qu’il n’y ai eu aucun témoin…
- Oui.
- Et pour l’hypnose chez moi ?
- Encore et toujours mise en scène, martela Opale sans l’once d’une émotion. Je suis allée au point de rendez-vous : le vidéoclub. Père m’a débarrassé de mon garde du corps et je me suis soumise à son hypnose pour te faire passer le message.
- Alors rien n’était vrai ?
- Absolument rien !, affirma John le Rouge, devançant Opale. De la poudre aux yeux ! Du vent ! Un pur travail de génie… Et toi tu n’as rien vu… Une nouvelle preuve de ma supériorité… Je t'ais amené à moi comme je le voulais, au moment où je le voulais.
Le mentaliste serra les poings.
- Je te faisais confiance, fit-t-il avec un regard écœuré de victime abusée.
- Et bien tu as fait une Erreur, conclut Iferson sans se départir de son masque de neutralité inflexible. Je ne pensais pas que tu serais si facile à tromper, Patrick Jane… Père m’avait pourtant prévenu que tu n’y verrais que du feu. J’aurais dût le croire…
Attitude qui plut énormément à John le Rouge qui ne put s’empêcher d’apprécier sa progéniture et instrument.
- C’était simple ! Elle n’a même pas conscience d’à quel point elle est douée…
Opale détourna le regard.
- Vous voyez ? Et c’est justement ce petit manque de confiance, cette réelle faille dans son jeu qui la rend si crédible. Si… convaincante !, s’enthousiasma-t-il en lui effleurant la joue du dos de la main.
Opale ne se déroba pas, ne cligna même pas des yeux. Ce n’est qu’une fois que John le Rouge eut reporté son attention sur Jane que le mentaliste put déceler toute la répulsion, le dégout que lui avait inspiré ce simple contacte.
Pas étonnant qu’il se soit laissé berner par cette redoutable manipulatrice à la solde de son pire ennemi. Elle bluffait même ce dernier. La rancœur de la trahison se mêla à la honte de s’être fait avoir et il secoua lentement la tête, dépité. Un point de l’histoire lui semblait pourtant flou.
- Alors ton mot et l’arme que tu m’as donné sois disant pour le tuer font aussi partie du plan ? A quelle fin exactement ?
Opale pinça les lèvres en secouant imperceptiblement la tête de droite à gauche, tentant de lui faire passer le message.
Mais il était trop tard. Jane ne la croirait plus jamais.
- Quelle arme ?, s’étonna véritablement le serial killer, ses yeux passant d’Opale à Jane sans comprendre.
C’est à ce moment qu’il remarqua la bosse sous le gilet du mentaliste, et ses mots prirent tout leur sens.
Ivre de rage, John le Rouge serra son arme et la lança d’un geste brusque, d’une redoutable précision.
En direction de Tim.
Opale avait anticipé son geste à la seconde même où Jane avait prononcé ses mots… Trop loin pour l’en empêcher, elle savait qu’il ne lui restait qu’une seule chose à faire pour sauver son fiancé.
Elle se plaça dans l’axe du lancé.
Le couteau se ficha jusqu’à la garde dans son abdomen, lui arrachant un hoquet de douleur.
La scène se figea.
Opale baissa lentement les yeux, presque surprise de découvrir la dague plantée dans sa chair… Elle s’en saisit et la retira fermement, révélant une lame ruisselante de rouge à la fois écœurant et époustouflant de vie, se disputant l’éclat des rubis incrustés dans sa poignée.
Opale pressa son abdomen, tentant de contenir le flot écarlate s’en échappant.
En vain.
Le sang se répandait à une allure folle, débordant de ses mains, collant ses vêtements, se répandant au sol… Le sang quitta ses joues, renforçant sa pâleur, provoquant une lividité effrayante.
- Non…, gémit John le Rouge contre toute attente.
- P... pou… pourquoi ?!, balbutia Opale, laissant échapper un filet de sang à travers ses lèvres.
Jane était pétrifié. Les yeux écarquillés il ne savait comment réagir. La situation lui échappait complètement.
- Ca… ça ne faisait pas partie du plan ?? bredouilla-t-il en désespoir de cause.
Opale secoua frénétiquement la tête de gauche à droite et s’effondra lentement dans les bras d’un Tim horrifié qui fixait Jane avec de grands yeux ahuris, refusant de croire le drame qui se jouait.
- Ca ne devait pas se passer comme ça !, beugla John le Rouge au bord de la panique.
Deux pairs d’yeux chargés de haine le fixèrent. L’une attisée par le chagrin à venir, l’autre par une vengeance depuis trop longtemps inassouvie.
D’un même mouvement les deux hommes saisirent leur arme. Jane tira son revolver d’une poche de sa veste, Tim n’eut qu’à se baisser pour prendre celui qu’Opale dissimulait contre son mollet…
John le Rouge n’eut même pas le temps d’amorcer un geste pour lancer un petit couteau.
Qu’est-ce que la piètre rapidité d’une arme blanche face à une balle ?
Et face à deux balles ?
Fussent dût au fait que l’arme de Jane était pourvu d’un silencieux, ou bien que les deux hommes tirèrent en même temps, quoi qu’il en soit on n’entendit partir qu’un unique coup de feu.
Ce furent pourtant bien deux impacts qui perforèrent le serial killer… Les deux atteignant le cœur par des chemins opposés : L’une directement par le torse, l’autre par le dos…
John le Rouge était mort avant de toucher le sol, une flaque s’étalant autour de lui, s’écoulant de deux minis fontaines.
Tim lâcha immédiatement son arme, et soutint Opale dans ses bras, s’asseyant à terre.
Jane ne savoura sa victoire qu’un bref instant… il n’avait pas sut faire la part de vrai dans toute cette affaire, et une nouvelle famille se brisait…
Toujours au sol, Tim maintenait la tête d’Opale en hauteur, la jeune femme confortablement lové dans le creux de son bras droit.
Il y avait du rouge partout… A en vomir…
- Pardon… Pardon… Pardon… psalmodiait Opale, le sang s’échappant de ses lèvres à chaque mot, se distillant à ses larmes de repentir et de douleur.
Tim lui intima le silence en posant délicatement un doigt sur sa bouche.
- Chhhut… garde tes forces mon amour… Tu vas t’en sortir…, murmura-t-il, ravalant son chagrin, retenant le flot salé de ses yeux…
D’abord figé d’horreur devant ce macabre spectacle, Jane se força tout de même à bouger, rejoignant les amants.
Il s’agenouilla auprès d’Opale et contempla encore le cadavre de John le Rouge étalé à quelque pas d’eux.
Opale suivit son regard et réussit à émettre ce qui aurait dut être un rire s’il n’avait pas été brouillé par un gargouillis d’agonie. Elle détacha ses yeux de son père pour les plantés dans ceux de Jane
- Je suis désolée…, chuchota-t-elle manquant de perdre conscience. Tout ce qui c’est passé ce matin là dans la chambre, ma promesse… Il n’y a eu que ça de vrai… Je suis tellement, tellement désolée…
La commissure de lèvres de Jane fut agitée d’un spasme, sa gorge se serrant sous la culpabilité, ses paupières tombant plus que jamais.
Opale lutta encore, et trouva la force de tourner un peu la tête pour plonger une dernière fois son regard dans celui de Tim.
- Pardon, glapit-t-elle d’une voix brisée.
Tim serra les dents, sa détermination à tenir le coup pour elle flanchant dangereusement.
- Tu n’as pas de raison de t’excuser, tu as fait tout ce que tu pouvais, et au-delà.
- J’ai essayé… Essayé tellement fort…, gémit-t-elle dans un ultime effort.
Spidel essuya le sang qui n’avait même pas le temps de sécher sur ses lèvres et les effleura d’un baiser.
- Je t’aime, dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
Opale voulut répondre mais sa gorge n’était plus qu’un réservoir de sang d’où nul son n’avait une chance de percer.
Elle se contenta d’un mince sourire reconnaissant.
Quand elle n’eut même plus la force de soutenir son regard elle laissa rouler mollement sa tête sur le côté, arrachant une dernière vision du cadavre de John le Rouge.
Ses yeux se voilèrent.
Un torrent de larme se déversa des yeux de Tim, dévalant ses joues, s’écrasant sur le visage de sa défunte aimée, le lavant peu à peu du sang accumulé, dévoilant la finesse de ses traits plus blancs que jamais…
Jane détourna le regard une seconde, respectant ce moment qui ne lui appartenait pas mais ressentant la douleur du jeune fiancé comme un écho à la sienne survenue tant d’années auparavant… Et pourtant toujours si présente…
Il tendit une main hésitante et, avec un respect et une douceur infinie, ferma les yeux d’Opale. Closant de ce simple geste tout espoir de retour, arrachant un sanglot déchirant à Tim qui attendait cet instant précis pour serrer sans réserve la jeune femme dans ses bras, insensible au sang encore chaud qui transperçait ses vêtements.
- C’est fini, souffla Jane, le regard perdu dans le vide…
Un poids immense quitta ses épaules, dégageant sa conscience, cicatrisant son cœur… La vengeance le soulageait mais avec elle vint l’angoisse de l’inconnu.
Que faire maintenant ?
Il n’en avait pas la moindre idée, son futur ne lui apparaissait plus que comme un immense Océan de possibilités encore inexplorés qui lui fit un peu peur…
Alors qu’il songeait à tout ce qu’il pourrait faire, à tout se qu’impliquait pour lui la mort de John le Rouge, une part de son esprit pas tout à fait encore fixé sur le future, perçu des sifflements strident au loin…
Des sirènes de police.
Les rêves d'avenir de Jane se brisèrent.
THE END
et end de toutes les end xD
Bon bien sûre il y a pleins d'incohérence puisque je n'ai pas écrit la fic pour qu'elle se termine comme ça (je l'ai envisagé à un moment mais j'ai changé d'avis par al suite lol) Donc excusez les incohérence mais bon je suppose que du moment qu'elle meurt vous serez contentes, non ? xD
Aller trêve de bavardage, voilà ! :
EDIT : J'ai oublié de préciser que cette fois on reprenait plus à partir de l'hôpitale comme toutes les autres fins, mais au moment ou Jane arrive chez Tim et qu'il ouvre l'espèce de porte secrète...
* * * * *
FIN MORT OPALE
La porte s’ouvrit sur une table recouverte de petits couteaux, et sur trois personnes. Deux que Jane reconnu immédiatement : Opale et Tm Spidel.
Il identifia aussitôt la troisième.
John le Rouge.
D’un physique d’une banalité déplorable, ses yeux dégagés un tel sentiment de puissance et une telle cruauté qu’il était impossible de douter un seul instant qu’il fut capable de tuer… Et d’aimer cela.
- Patrick Jane ! Je vous attendais…, susurra-t-il de sa voix mielleuse en jouant avec une fine dague ornée de rubis.
Le mentaliste le quitta un instant des yeux pour s’attarder sur le couple qui, à quelques mètres de là, les observait sans rien dire.
Ils ne semblaient pas prisonnier, aucunement blessés ou sur le point d’être tués… Quelque chose n’allait pas.
Un sourire froid étira les lèvres du serial killer qui se réjouissait intérieurement de voir Jane en proie au doute.
- Oh ! Mais je manque à tous mes devoirs d’hôte ! Laissez-moi donc faire les présentations… Vous connaissez déjà Opale, la nouvelle du CBI, et bien laissez-moi vous la présentez sous sa véritable identité. Ruby… ma fille !
Le visage de Jane se déforma sous l’horreur de la surprise.
- Et vous avez dût rencontrer Tim Spidel, mon futur beau fils, si ma fille reste sage…
Au fur et à mesure que Jane perdait pied, toute certitude s’effondrant, le sourire de John le Rouge se faisait plus saillant.
- Je ne comprends pas. Pourquoi, Opale ?!
L’interpellée se tourna vers son père, sollicitant son autorisation du regard. Il la lui donna d’un geste révérencieux de la main. Elle le remercia d’un mouvement de tête et avança de deux pas, prête à s’expliquer.
- Père m’a retrouvé quand j’avais quatorze ans et m’a marqué de son smiley, m’imposant son appartenance bien qu’à l’époque je ne l’ai pas compris. Une fois en psychiatrie suite à l’évènement, il est venu me voir, régulièrement, et m’a avoué être mon père et avoir des projets pour moi… J’ai d’abord refusé mais il a insisté, revenant chaque jour me solliciter, me promettant de me faire sortir de l’hôpital si je lui jurais fidélité. J’ai fini par accepter, ne supportant plus de vivre enfermé. Grâce à son intervention je devais sortir la semaine suivante… Mais j’ai rencontré Tim entre temps et à ma sortie il m’a rejoint, nous avons emménagé ensemble et j’ai trahit la confiance de mon père, Tim m’aidant à changer d’identité… Je venais de devenir Opale Iferson quand une voiture nous aie rentré dedans à un feu rouge, un des partisans de mon père était chargé d’éliminer Tim pour m’obliger à retourner vers lui.
A ce moment du récit, John le Rouge intervint.
- Ce crétin n’était pas censé provoquer l’accident alors que tu étais dans la voiture !
- Mais je m’en suis sortis… J’ai perdu connaissance et à mon réveil j’ai vu Tim à côté de moi. Il avait perdu tant de sang que je ne pouvais imaginer une seule seconde qu’il fut encore en vie. Alors je me suis enfuie, poursuivant une nouvelle vie dans l’armée, tentant de faire mon deuil… Mais père m’a vite retrouvé, un mois plus tard il m’annonçait que Tim était bien vivant, dans le coma, certes, mais toujours en vie, et qu’il n’hésiterait pas à le faire débrancher si je ne cessais pas de lui être rebelle. J’avais déjà perdu mon fiancé une fois… Le perdre encore m’aurait été insupportable. Alors j’ai rejoint John le Rouge, suivant une formation militaire le jour, et des cours de manipulation avec père le soir… J’ai boudé le FBI pour rejoindre le CBI, selon le plan prévu.
- Le plan ?, fit Jane réellement intéressé malgré sa colère.
- Oui… Une fois sûre que je serais à la hauteur, je me suis faite embauchée par Lisbon. Première manipulation. Je devais ensuite attirer ton attention, juste assez pour t’intriguée sans toutefois t’inquiéter.
- D’où ton comportement mystérieux, le fait que j’ai eu du mal à lire en toi et ton sois disant coup de chaud destiné à découvrir ta cicatrice au cou, comprit le blond.
- Exacte. Après cela je savais que tu me garderais à l’œil et je devais redoubler de prudence… Et bien sûre gagner au plus vite ta confiance.
- C’est là que j’entre en jeu !, s’incrusta John le Rouge, aux anges.
- Le meurtre de la femme ressemblant à ta mère, souffla Jane sous le choc.
Opale approuva d’un hochement de tête.
- Simple moyen d’excité ta rancœur, brouillant tes facultés et excuse pour te raconter mon histoire. T’apitoyer. La pitié est sœur de confiance. D’autant que je me dressais en ennemie de ton ennemi. Je devenais à la fois alliée, complice et confidente. Et je t’offrais par là même le code d’accès à cette pièce.
- C’est diabolique, laissa échapper Tim qui se rendait compte pour la première fois de tout ce qu’avait accomplit sa fiancé pour le maintenir en vie.
- C’est prodigieux !, corrigea John le Rouge véritablement impressionné par son propre génie et le talent de sa fille.
- Je ne te crois pas, lança Jane. C’est impossible.
- Pourtant tout est vrai. Du moins maintenant. J’ai réussi à te mettre en porte à faux avec Lisbon, sachant que tu garderais mon secret et qu’au moment opportun elle te ferait payer notre complicité en refusant de te croire si jamais tu finissais par te douter de quelque chose.
- Mais elle t’a démasqué, continua Jane alors que les faits s’éclairaient d’un sombre discernement.
- Oui… et c’est là que se jouait la partie risquée du plan. L’hypnose… Je ne pouvais compter que sur mes précédentes prestations pour espérer que tu n’irais pas chercher plus loin que le soir de l’agression de mes quatorze ans… Cet épisode étant parfaitement vrai je n’avais pas de raison de m’inquiéter…
Jane souffla d’indignation.
- Et moi qui ai été assez bête pour te ménager et respecter ton esprit…
Opale haussa les épaules et le mentaliste reprit le court des évènements en main.
- Et pour l’autre agression ? Celle survenu chez toi ?
- Mise en scène. Père m’avait donné le mot à l’avance je n’ai eu qu’à le déposer et à me frapper le nez pour faire plus convaincant.
- Ce qui explique qu’il n’y ai eu aucun témoin…
- Oui.
- Et pour l’hypnose chez moi ?
- Encore et toujours mise en scène, martela Opale sans l’once d’une émotion. Je suis allée au point de rendez-vous : le vidéoclub. Père m’a débarrassé de mon garde du corps et je me suis soumise à son hypnose pour te faire passer le message.
- Alors rien n’était vrai ?
- Absolument rien !, affirma John le Rouge, devançant Opale. De la poudre aux yeux ! Du vent ! Un pur travail de génie… Et toi tu n’as rien vu… Une nouvelle preuve de ma supériorité… Je t'ais amené à moi comme je le voulais, au moment où je le voulais.
Le mentaliste serra les poings.
- Je te faisais confiance, fit-t-il avec un regard écœuré de victime abusée.
- Et bien tu as fait une Erreur, conclut Iferson sans se départir de son masque de neutralité inflexible. Je ne pensais pas que tu serais si facile à tromper, Patrick Jane… Père m’avait pourtant prévenu que tu n’y verrais que du feu. J’aurais dût le croire…
Attitude qui plut énormément à John le Rouge qui ne put s’empêcher d’apprécier sa progéniture et instrument.
- C’était simple ! Elle n’a même pas conscience d’à quel point elle est douée…
Opale détourna le regard.
- Vous voyez ? Et c’est justement ce petit manque de confiance, cette réelle faille dans son jeu qui la rend si crédible. Si… convaincante !, s’enthousiasma-t-il en lui effleurant la joue du dos de la main.
Opale ne se déroba pas, ne cligna même pas des yeux. Ce n’est qu’une fois que John le Rouge eut reporté son attention sur Jane que le mentaliste put déceler toute la répulsion, le dégout que lui avait inspiré ce simple contacte.
Pas étonnant qu’il se soit laissé berner par cette redoutable manipulatrice à la solde de son pire ennemi. Elle bluffait même ce dernier. La rancœur de la trahison se mêla à la honte de s’être fait avoir et il secoua lentement la tête, dépité. Un point de l’histoire lui semblait pourtant flou.
- Alors ton mot et l’arme que tu m’as donné sois disant pour le tuer font aussi partie du plan ? A quelle fin exactement ?
Opale pinça les lèvres en secouant imperceptiblement la tête de droite à gauche, tentant de lui faire passer le message.
Mais il était trop tard. Jane ne la croirait plus jamais.
- Quelle arme ?, s’étonna véritablement le serial killer, ses yeux passant d’Opale à Jane sans comprendre.
C’est à ce moment qu’il remarqua la bosse sous le gilet du mentaliste, et ses mots prirent tout leur sens.
Ivre de rage, John le Rouge serra son arme et la lança d’un geste brusque, d’une redoutable précision.
En direction de Tim.
Opale avait anticipé son geste à la seconde même où Jane avait prononcé ses mots… Trop loin pour l’en empêcher, elle savait qu’il ne lui restait qu’une seule chose à faire pour sauver son fiancé.
Elle se plaça dans l’axe du lancé.
Le couteau se ficha jusqu’à la garde dans son abdomen, lui arrachant un hoquet de douleur.
La scène se figea.
Opale baissa lentement les yeux, presque surprise de découvrir la dague plantée dans sa chair… Elle s’en saisit et la retira fermement, révélant une lame ruisselante de rouge à la fois écœurant et époustouflant de vie, se disputant l’éclat des rubis incrustés dans sa poignée.
Opale pressa son abdomen, tentant de contenir le flot écarlate s’en échappant.
En vain.
Le sang se répandait à une allure folle, débordant de ses mains, collant ses vêtements, se répandant au sol… Le sang quitta ses joues, renforçant sa pâleur, provoquant une lividité effrayante.
- Non…, gémit John le Rouge contre toute attente.
- P... pou… pourquoi ?!, balbutia Opale, laissant échapper un filet de sang à travers ses lèvres.
Jane était pétrifié. Les yeux écarquillés il ne savait comment réagir. La situation lui échappait complètement.
- Ca… ça ne faisait pas partie du plan ?? bredouilla-t-il en désespoir de cause.
Opale secoua frénétiquement la tête de gauche à droite et s’effondra lentement dans les bras d’un Tim horrifié qui fixait Jane avec de grands yeux ahuris, refusant de croire le drame qui se jouait.
- Ca ne devait pas se passer comme ça !, beugla John le Rouge au bord de la panique.
Deux pairs d’yeux chargés de haine le fixèrent. L’une attisée par le chagrin à venir, l’autre par une vengeance depuis trop longtemps inassouvie.
D’un même mouvement les deux hommes saisirent leur arme. Jane tira son revolver d’une poche de sa veste, Tim n’eut qu’à se baisser pour prendre celui qu’Opale dissimulait contre son mollet…
John le Rouge n’eut même pas le temps d’amorcer un geste pour lancer un petit couteau.
Qu’est-ce que la piètre rapidité d’une arme blanche face à une balle ?
Et face à deux balles ?
Fussent dût au fait que l’arme de Jane était pourvu d’un silencieux, ou bien que les deux hommes tirèrent en même temps, quoi qu’il en soit on n’entendit partir qu’un unique coup de feu.
Ce furent pourtant bien deux impacts qui perforèrent le serial killer… Les deux atteignant le cœur par des chemins opposés : L’une directement par le torse, l’autre par le dos…
John le Rouge était mort avant de toucher le sol, une flaque s’étalant autour de lui, s’écoulant de deux minis fontaines.
Tim lâcha immédiatement son arme, et soutint Opale dans ses bras, s’asseyant à terre.
Jane ne savoura sa victoire qu’un bref instant… il n’avait pas sut faire la part de vrai dans toute cette affaire, et une nouvelle famille se brisait…
Toujours au sol, Tim maintenait la tête d’Opale en hauteur, la jeune femme confortablement lové dans le creux de son bras droit.
Il y avait du rouge partout… A en vomir…
- Pardon… Pardon… Pardon… psalmodiait Opale, le sang s’échappant de ses lèvres à chaque mot, se distillant à ses larmes de repentir et de douleur.
Tim lui intima le silence en posant délicatement un doigt sur sa bouche.
- Chhhut… garde tes forces mon amour… Tu vas t’en sortir…, murmura-t-il, ravalant son chagrin, retenant le flot salé de ses yeux…
D’abord figé d’horreur devant ce macabre spectacle, Jane se força tout de même à bouger, rejoignant les amants.
Il s’agenouilla auprès d’Opale et contempla encore le cadavre de John le Rouge étalé à quelque pas d’eux.
Opale suivit son regard et réussit à émettre ce qui aurait dut être un rire s’il n’avait pas été brouillé par un gargouillis d’agonie. Elle détacha ses yeux de son père pour les plantés dans ceux de Jane
- Je suis désolée…, chuchota-t-elle manquant de perdre conscience. Tout ce qui c’est passé ce matin là dans la chambre, ma promesse… Il n’y a eu que ça de vrai… Je suis tellement, tellement désolée…
La commissure de lèvres de Jane fut agitée d’un spasme, sa gorge se serrant sous la culpabilité, ses paupières tombant plus que jamais.
Opale lutta encore, et trouva la force de tourner un peu la tête pour plonger une dernière fois son regard dans celui de Tim.
- Pardon, glapit-t-elle d’une voix brisée.
Tim serra les dents, sa détermination à tenir le coup pour elle flanchant dangereusement.
- Tu n’as pas de raison de t’excuser, tu as fait tout ce que tu pouvais, et au-delà.
- J’ai essayé… Essayé tellement fort…, gémit-t-elle dans un ultime effort.
Spidel essuya le sang qui n’avait même pas le temps de sécher sur ses lèvres et les effleura d’un baiser.
- Je t’aime, dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
Opale voulut répondre mais sa gorge n’était plus qu’un réservoir de sang d’où nul son n’avait une chance de percer.
Elle se contenta d’un mince sourire reconnaissant.
Quand elle n’eut même plus la force de soutenir son regard elle laissa rouler mollement sa tête sur le côté, arrachant une dernière vision du cadavre de John le Rouge.
Ses yeux se voilèrent.
Un torrent de larme se déversa des yeux de Tim, dévalant ses joues, s’écrasant sur le visage de sa défunte aimée, le lavant peu à peu du sang accumulé, dévoilant la finesse de ses traits plus blancs que jamais…
Jane détourna le regard une seconde, respectant ce moment qui ne lui appartenait pas mais ressentant la douleur du jeune fiancé comme un écho à la sienne survenue tant d’années auparavant… Et pourtant toujours si présente…
Il tendit une main hésitante et, avec un respect et une douceur infinie, ferma les yeux d’Opale. Closant de ce simple geste tout espoir de retour, arrachant un sanglot déchirant à Tim qui attendait cet instant précis pour serrer sans réserve la jeune femme dans ses bras, insensible au sang encore chaud qui transperçait ses vêtements.
- C’est fini, souffla Jane, le regard perdu dans le vide…
Un poids immense quitta ses épaules, dégageant sa conscience, cicatrisant son cœur… La vengeance le soulageait mais avec elle vint l’angoisse de l’inconnu.
Que faire maintenant ?
Il n’en avait pas la moindre idée, son futur ne lui apparaissait plus que comme un immense Océan de possibilités encore inexplorés qui lui fit un peu peur…
Alors qu’il songeait à tout ce qu’il pourrait faire, à tout se qu’impliquait pour lui la mort de John le Rouge, une part de son esprit pas tout à fait encore fixé sur le future, perçu des sifflements strident au loin…
Des sirènes de police.
Les rêves d'avenir de Jane se brisèrent.
THE END
et end de toutes les end xD
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Je déteste, je voulais pas qu'elle meure moi xD.
Je plaisante lol, super fin, encore! -meme si Opale est morte- et le coup des sirènes, j'adore!
Je plaisante lol, super fin, encore! -meme si Opale est morte- et le coup des sirènes, j'adore!
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
C'est super !!!
Mais ... j'arrive pas à être contente qu'elle soit morte tellement c'est triste
Elle est morte en héros, se sacrifiant pour Tim
Et le pauvre Jane .... "Des sirènes de police. Les rêves d'avenir de Jane se brisèrent." ... bouhouhou...
Cette fin est siiii triiiiste
Et comme j'adore les fins tristes, c'est l'une de mes préférées
Merci Elwing !!!!!
Mais ... j'arrive pas à être contente qu'elle soit morte tellement c'est triste
Elle est morte en héros, se sacrifiant pour Tim
Et le pauvre Jane .... "Des sirènes de police. Les rêves d'avenir de Jane se brisèrent." ... bouhouhou...
Cette fin est siiii triiiiste
Et comme j'adore les fins tristes, c'est l'une de mes préférées
Merci Elwing !!!!!
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
De rien Aurcoco et merci de m'avoir lu jusqu'au bout ^^ !! Contente que ça t'ai plu !! (désolée je pouvais pas me résoudre à ce qu'elle soit foncièrement méchante xD)
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ouaw! Encore une belle fin!
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
j'ai ADORE ta fic
toutes ces fins sont un peu déroutantes, elles m'ont presque fait oublié la façon dont tu m'a fait tenir en haleine pendant près de 45 pages.
j'ai beacoup aimé les respect du caractère des persoonages, surtout l'humour de Jane qui était très réaliste? ton perso d'opale était super cohérent aussi, une vrai alternative aux remarques et jugements de Jane.
et pour les fins la premiere est ma preferee, car elle est plus dans la continuite de caractere des persos, j'ai bien aimé la confrontation lisbon/jane de ta fin jisbone. Les autres étaient bien aussi quelle imagination ! merci de nous la faire partager
toutes ces fins sont un peu déroutantes, elles m'ont presque fait oublié la façon dont tu m'a fait tenir en haleine pendant près de 45 pages.
j'ai beacoup aimé les respect du caractère des persoonages, surtout l'humour de Jane qui était très réaliste? ton perso d'opale était super cohérent aussi, une vrai alternative aux remarques et jugements de Jane.
et pour les fins la premiere est ma preferee, car elle est plus dans la continuite de caractere des persos, j'ai bien aimé la confrontation lisbon/jane de ta fin jisbone. Les autres étaient bien aussi quelle imagination ! merci de nous la faire partager
cend17- Distributeur de café
- Loisirs : bidouiller sur mon ordi, bouquiner et regarder la TV
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Merci beaucoup pour ton com' cend17 ! =D Ravie que ça t'ai plut et que tu ais tenu jusqu'au bout ^^ Désolée pour les nombreuses fins j'ai essayé d'en faire une pour chaque gout xD ma préférée est également la première
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Et sinon, tu as écris d'autres fics, c'est qui tes auteurs préférés du forum ?
ch'ui nouvelle...
ch'ui nouvelle...
cend17- Distributeur de café
- Loisirs : bidouiller sur mon ordi, bouquiner et regarder la TV
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Alors non je n'ai pas écrit d'autres fic lol ^^ Et mes auteurs préférés du forum je dirais que ce sont... Shaitan et Flicka11 ! =) leurs écrits sont super tu ne seras pas déçu
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'ai passée mon après midi à lire ta fic. Et waouaw, j'ai vraiment adoré, tu vas dire normal sinon j'aurai pas passé mon après midi dessus. J'ai lu la vrai fin et Jisbon aussi car je pouvais pas m'en empêcher. Ma fin préférée... c'est quand y'a... du... JISBON aaa
Hihihi bref génial, tu écris très bien :)
Hihihi bref génial, tu écris très bien :)
Mr Jane- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Musique, sport
Localisation : CBI
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