"L'ERREUR" [FINI] ^

Aurcoco a écrit:

whysoserious a écrit:Super, Super fin Jisbon !!

Exellente ! Ne change rien, c'était adorable, drole, parfait !



Dit Green-gold, je peu rejoindre aussi le club pour la destructiion de Miss K ? Je suis à fond pour la cause !! Qu'on l'enferme à double tour à l'asile cette secoué du bulbe !C'est peut être a cause des produits qu'elle se met pour ses bouclettes qu'elle croit entendre les morts lui parler ?

MDR

Bah quoi ? C'est vrai non ?

Quand quelqu'un vous dit "Les morts me parlent, quand ils ont un message à délivrer aux vivants, je me dois de les transmettrent", vous l'envoyer consulter non? Faut croire que les américains ils sont bizarres parce qu'eux ils les emploient dans la police...

Je suis entièrement daccord ! Elle n'a rien a faire dans la série. Qui est une série réaliste, basée sur une "science" avec un personnage rationnel, et pas sur des délires paranormaux TT

Aurcoco a écrit:

@Green-gold : J'aimerais bien faire parti de ton Club s'il reste de la place
(Je ne peu plus suporter Miss K, ses frisette, et les yeux doux qu'elle fait à Jane , J'espere qu'elle mourra dans la saison 3 ....)

MDRR
PAREIL! +1000000000000000000000000000000000000000000000000000

sinon superbe fin Jisboniene

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

SUPERS FIIIIIINS, ouais, je rentre juste alors, j'ai lu les 2, la Jisbon est SUper mais Mamie Sushi m'a conquise ((:

C'etait SUPEEEEEEEEER Elwing, un ENORME Bravo, et j'espere que tu fera d'autres Tics comme ça !

superbe fic

Faut encore que je fasse la fin Chisbon/Jiferson et celle ou Opale meurt xD et après... tadaaaaaaaaaaa ! ca sera tout fini ! lol

personnellement je ne suis pas pour le Chisbon ou le Jiferson, mais je lirais ces fins quand même car je trouve que tu écris super bien
j'ai adoré la fin Jisbon, mais c'est normal, je suis une JISBON à 100%

vivement tes autres fins

Je viens de m'inscrire et j'ai direct sauté sur ta fic ! (instinct, peut-être?) J'ai tout lu d'une traite,et je peux dire que ... elle est géniale !!
Tu veux pas être écrivain ou producteur plus tard ? XD
T'as souligné tous les détails de l'histoire de redjohn jusqu'à l'origine du smiley, franchement bravo !
On peut vraiment se croire dans des épisodes de la série, t'as du talent pour écrire =D

J'attends ta/tes fin(s) alternatives restantes avec impatience

Elwing, je te tire ma révérence !!!

Tu as un véritable don pour l'écriture ! Et une imagination extraordinaire !

Une nouvelle fois, J'ADORE ! J'espère que tu en comptes écrire encore après la fin de cette fanfic !

Me revoilà !
Donc déjà merci beaucoup pour vos coms :) c'est déjà courageux de tenir une fan fic de A à Z mais si en plus vous lisez les fins alternatives vous m'épatez
Donc encore une fois merci pour les coms c'est vraiment gentille ^^ (hésitez pas quand même à m'assassiner quand je le mérite )

Donc pour la fin Chison/Jiferson, j'ai eu un problème, oui je pensais "torcher" ça en 4 pages maximum et en fait... ben c'est plus long que prévu... donc depuis tout ce temps non, je n'ai pas arrêter d'écrire, c'est juste que je voulez tout poster d'un coup mais là... ça va pas être possible lol. Donc je post une partie ce soir, une autre après Castle (bah oui j'ai craqué sur cette série je plaid coupable =) )

Les Jisbonien... ne vous sentez pas obliger de lire, je comprend que vous n'aimiez pas Opale ^^ (moi je l'aime c'est normal c'est mon perso ! mdr)
Et puis je la tuerais dans la fin suivante pour vous détendre (bande de sadiques !!!)

(je vous remets dans le bain, oubliez toutes les autres fins, on reprend à l'hôpital)

FIN CHISBON/JIFERSON

* * * * *

Le lendemain

- Alors ? Qu’est-ce que ça fait ?
- De ?
Jane désigna le ventre d’Opale sous les couvertures d’un signe de tête. Elle eut une moue ennuyée.
- Je ne sais pas… je suppose que je vais enfin pouvoir aller à la plage…
Jane haussa les sourcils, stupéfait.
- Tu veux dire que…
- Oui. Je ne me suis jamais baigné dans la mer, en fait la dernière fois que j’ai enfilé un maillot de bain, je devais avoir 13 ans… C’était pour une sortie piscine avec l’orphelinat.
Voyant qu’il ne disait rien, bloqué sur une expression de profonde incompréhension, elle rit. Il ne réagit qu’à ce moment.
- Les une pièce ça existe ! Je t’accorde que a n’a rien de très sexy mais de là à ne plus jamais te baigner…
Opale grimaça. Elle détestait les une pièce. Elle préféra changer de conversation.
- Et… toi ?
- Oh moi j’adore l’eau, la plage, le sable, les gens à observer… le sel qui pique les yeux et le sable qui brûle les pieds... sans parler des coups de soleil…
Iferson esquissa un bref sourire amusé.
- Tu as très bien compris ce que je voulais dire.
Jane s’étira – manquant de perdre sa perf – et pencha la tête, un léger sourire flottant sur ses lèvres.
S’il avait l’air d’un charmant bambin au réveil, Opale percevait pourtant nettement son mal être, ses yeux renvoyant toujours cette froideur. Le consultant se décida enfin à répondre, une fois sûre qu’il ne pourrait plus gagner du temps dans sa pseudo gymnastique matinale.
- C’est ce que je voulais.
Cela, Opale le savait. Le but ultime de Jane : Tuer John le Rouge, se venger.
- Justement, répliqua-t-elle. Tu as atteint ton objectif. Et maintenant, qu’est-ce que tu compte faire ?
Jane secoua la tête. Il n’en avait pas la moindre idée.
- Je me sens…
- Soulagé ?
- Vide…
- C’est normal.
Jane émit un son qu’Opale interpréta comme une forme éteinte de rire. Elle tenta de s’expliquer.
- Si si, je t’assure. Tu as passé des années à te raccrocher à ta vengeance, c’est ce qui te permettait de continuer à vivre, c’était ta raison de respirer, de te battre. Il te fallait noyer ta douleur dans son sang te libérant par la même de ton sentiment de culpabilité en lui faisant payer ses crimes… Et tu as réussi maintenant. Et tu n’as plus rien. Aucune bouée de sauvetage, aucun point à l’horizon à fixer pour supporter le lendemain, aucune haine en guise de couverture… Tu t’en servais pour combler un tant soit peu le gouffre de néant qui s’était installé en toi et maintenant que tu n’as même plus ça pour diminuer l’abysse… Tu recommences à sentir le vide. Plus petit qu’avant, la vengeance en a comblé une partie, mais, maintenant, tu vas devoir vivre avec ce qu’il reste de néant, parce que tu n’as plus rien pour le remplir.
Il y eut un silence durant lequel Opale cerna brièvement l’expression de Jane avant de détourner les yeux. Parler de la sorte avait réveillé son propre précipice, délivrant en elle une vague d’angoisse constante quoi que maitrisable.
De son côté Jane demeurait interdit. Il fixait encore Opale longtemps après qu’elle ai fuit son regard. Elle le surprenait. Il l’avait d’abord vu comme un nouveau jouet, puis comme une élève, une complice... Il ne savait plus quoi penser à présent. Ses paroles résonant encore dans sa tête, il les analysait, les décortiquait… puis les laissa se poser et prendre place dans son néant, jugeant de sa mesure et en appréciant l’infime espace comblé.
Il battit des paupières, semblant sortir une nouvelle fois d’une transe, volontaire cette fois.
- Je ne sais pas quoi faire, murmura-t-il finalement, et Opale vit comme un éclair fugace de panique, mélange inquiétant d’angoisse et d’incertitude.
Elle lui lança un petit sourire rassurant. Elle n’aurait eu qu’à tendre la main pour prendre la sienne et lui transmettre un peu de réconfort mais… le contacte n’avait jamais été sa spécialité. D’autant qu’elle se voyait désormais simplement comme la fille de John le Rouge et donc une ennemie naturelle de Jane. Elle ne comprenait même pas qu’il lui adresse la parole, encore moins qu’il se confie à elle.
Mais elle se força à maintenir son sourire, tentant de mettre dans son regard ce qu’elle s’interdisait en contacte.
- Tu trouveras. J’en suis sûre.
Jane baissa la tête, signe d’approbation, sans grande conviction toutefois. Perdu dans ses pensées. Il avait beau se projeter dans le futur, il ne voyait qu’un écran noir ou des images floues, parcelles inutiles d’infinies possibilités toutes plus fades les unes que les autres.
Opale respecta son silence, et le laissa réfléchir en paix, plantant ses yeux sur un morceau de mur blanc.
Elle aussi avait une décision à prendre…

* * * * *

Au bureau, les agents s’agitaient, s’énervant, répétant, se bousculant involontairement parfois, renversant leur café…
Lisbon piaffait d’agacement. Ou plutôt d’inquiétude renégociée en agacement… Cela faisait maintenant deux jours que l’on n’arrêtait pas de la déranger à son bureau pour prendre sa déposition, confirmer certains éléments ou en préciser d’autres. Maintenant elle en avait assez.
- Je vous ai dit tout ce que je sais ! Pour la énième fois qu’est-ce que j’y peux moi si cette technologie ne vous dit rien ! J’ai fait mon job un point c’est tout… Maintenant si vous me le permettez j’ai du travail qui m’attend et mes deux consultants sont encore à l’hôpital.
- Justement, quand rentrent-ils nous avons besoin de leur poser quelques questions…
Lisbon explosa. Cet agent les avait déjà interrogé, à peine Jane « réveillé ».
- ENCORE ??!!
- C’est mon boulot, j’ai des ordres.
Lisbon se prit la tête entre les mains et l’homme en face d’elle quitta la pièce (pour son plus grand soulagement).
Ces interrogatoires allaient la rendre dingues. La harceler de question, elle, un agent respectable du CBI ! C’était le monde à l’envers… D’un autre côté elle aussi avait bien envie de demander des éclaircissements à quelqu’un… Jane et Iferson surtout. Comme par exemple, qu’est-ce que faisait Iferson avec son arme pour aller déjeuner avec son petit ami ? Pourquoi avoir mit un silencieux à l’arme ? Pourquoi n’avoir donner l’adresse de Spidel qu’à Jane et pas à toute l’équ… Cho fit irruption dans le bureau, coupant court à ses suspicions.
- Patron ?
- Oui, Cho ? Qu’est-ce qui se passe ? Si c’est encore un problème armé d’un bloc note et d’un stylo je risque d’être désagréable…
Cho cligna des yeux, ce qui était pour lui l’équivalent d’un haussement de sourcil, et fit :
- Non, le dernier qui vous cherchez je l’ai orienté vers la cafet… vous avez vingt bonnes minutes avant qu’il retrouve son chemin. Une heure s’il décide de gouter leur tarte aux pommes.
La patronne sourit en soupirant de reconnaissance. Et Cho lui accorda l’un de ses rares sourires.
- C’est bien ce que je me disais… Je pensais aller voir Jane et Iferson pour les prévenir de se préparer à l’invasion, leur expliquer la situation…
Lisbon le fixa de ce regard particulier que Cho reconnu comme étant de la suspicion.
- Leur rapporter… les derniers… ragots.
- Les ragots… fit Lisbon en insistant sur le dernier mot signe qu’elle n’y croyait pas vraiment. Depuis quand colportez-vous des ragots Cho ?
De toute évidence il n’avait pas l’aisance de Jane ou Iferson pour mentir. Surtout à un supérieur…
- C’est Iferson. Elle est très convaincante, lança-t-il en désespoir de cause.
- J’en étais sûre !, s’exclama la patronne en ébauchant le début d’un rire.
Cho crût sa fin proche. Si Lisbon savait qu’il se rendait à l’hôpital uniquement pour entendre la véritable version de l’affaire…
- Vous avez recommencé à parier et vous avez perdu. Quel est le deal ? Vous servez d’informateurs ?
S’il n’était pas spécialisé en mensonge, heureusement Lisbon ne l’était pas non plus dans leur détection.
- Euh… oui.
- Très bien. D’accord. Vous avez deux heures.
Cho la salua d’un signe de tête et s’apprêtait à sortir quand Lisbon intervint :
- Et Cho ?
Il revint sur ses pas, lançant un regard inquiet à la patronne qui le suppliait du regard.
- Si vous croisez d’autres agents qui me cherchent…
- Je sais quoi faire. Il reste de la place à la cafet.
- Merci, dit Lisbon en gratifiant son agent d’un sourire reconnaissant qui fit briller ses grands yeux verts.
Cho détourna le regard et s’en alla sans se retourner.

* * * * *

* * * * *

A l’hôpital, Opale était en consultation avec le docteur Winston.
- Ne vous inquiétez pas. Tout ce passera bien.
Opale sortit de ses sombres pensées pour se focaliser sur le médecin qui venait de parler.
- De ?
Winston lui sourit aimablement.
- Vous froncez les sourcils et n’avez pas dit un mot depuis dix minutes. Hier j’ai cru que vous alliez me sauter à la gorge si je touchais à votre cicatrice et aujourd’hui…
- Aujourd’hui je suis moins agressive c’est ça ?
- J’allais dire plus docile quoi que préoccupée mais c’est comme vous voulez.
Iferson sourit. Ce médecin lui plaisait bien.
- Excusez-moi. Ce n’est pas à cause de l’opération ni de vous c’est… compliqué.
Winston lui envoya un sourire compatissant.
- Je suppose qu’il serait indécent de suggérer que votre voisin de chambre y soit pour quelque chose ?
Opale grimaça. D’une parce que les coups de feutre qu’elle sentait sur son ventre étaient désagréablement froid, et de deux parce que ce Winston avait entièrement raison.
- C’est indécent, oui, répliqua-t-elle plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. Mais vous avez raison, ajouta-t-elle avec plus de retenue.
Le médecin hocha la tête et, après quelques secondes de silence, se recula pour juger de l’ensemble de ses marques.
- J’ai tout ce qui me faut. Si vous êtes prête on devrait vous préparer pour l’opération.
- Très bien, merci. Juste une dernière chose à régler avec J… mon voisin de chambre et je serais prête.
Elle rabattit cette espèce de robe bleue typique des hôpitaux sur son ventre sous le regard intrigué de Winston.
- Toujours comme vous me l’avez demandé tout à l’heure ?
Elle serra les dents.
- Oui.
Le médecin insista.
- Vous en êtes bien sûre ?
Opale planta ses yeux dans ceux, noirs, de Winston, lui prouvant ainsi sa détermination.
- Certaine.

* * * * *

Une infirmière conduisit Opale en chaise roulante jusqu’à sa chambre – ce que la jeune femme trouva tout à fait superflus, elle pouvait tenir debout quand même !
- Vous pouvez me laisser là merci, dit-t-elle un rien agacée en arrivant devant la porte.
L’infirmière se retira avec un sourire froid.
Restée seule, Opale entra dans la chambre et s’assit lentement sur son lit.
- Alors ?, fit Jane voyant qu’elle ne parlait pas.
- Winston dit que ce sera un peu long - une opération de quatre, cinq heures peut-être – mais il est très confiant.
- Si le beau ténébreux le dit alors tu dois être soulagé.
Opale haussa les sourcils, surprise de l’appellation.
- Le beau ténébreux ? Il t’a tapé dans l’œil dis donc !
Jane sourit, amusé.
- Oh, non… je me disais qu’il aurait plutôt tapé dans le tien.
Bien qu’elle se soit promis d’éviter jusqu’au contacte visuel, Opale se retourna vivement vers lui.
- Je te demande pardon ??
Jane haussa les épaules.
- C’est pourtant évident, non ? Grand, brun, les yeux noir, une voix grave, posée et rassurante… Ton genre de gars pas vrai ?
Plutôt que de se perdre en négation explosive ou réprimande hypocrite, Opale choisit de s’intéresser au sourire de Jane. Bien sûre il jouait avec elle mais, d’où venait cette légère crispation, cet infime spasme agitant ses commissures ? Ce qu’elle lisait sur ses traits n’avait rien de cohérent.
Se rappelant d’où lui venait son don d’observation, elle s’empressa de le refouler, se contentant de répondre en toute franchise.
- C’est vrai.
Cette fois même le pire des physionomiste n’aurait put manquer l’expression de Jane à ce moment.
- J’en étais sûre, fit Jane d’un ton qui se voulait naturel.
Se faisant une nouvelle fois violence, Opale se détacha du visage du mentaliste pour fixer un point du mur un peu à côté de lui.
- Mais on se fiche que j’ai un faible pour les bruns aux yeux sombres. L’important maintenant c’est que Cho va arriver et que tu vas devoir lui raconter l’histoire sans rien omettre. Ni à ton sujet ni… au mien. Et tu seras seul pour le faire, moi je serais en sécurité sur la table d’opération.
Sans même le voir, Opale sût que Jane venait de secouer la tête.
- Non. Hors de question que je lui raconte tout, tout seul. C’est à toi de lui en parler, pas à moi.
- Et je peux savoir pourquoi ? Tu étais là, tu peux très bien lui expliquer.
- Non.
Opale soupira. Quelle tête de mule !
- Jane. Je sais que c’est dur, que tu vas devoir revivre tout ces moments en les racontant mais, tu pourras toujours augmenter ta dose de calmant et au pire je sais que Cho ne te forcera pas à tout déballer d’un coup et…
- Tsss…
C’était Jane qui venait de siffler. Par réflexe Opale lui lança un coup d’œil… et le regretta aussitôt. Le bleu des yeux du consultant, plus clair que jamais, la transperçait. Il s’était remit dans ce qu’elle appelait son « mode rayon x ». Ce regard capable de percer vos plus grands secrets sans qu’il soit possible de s’y soustraire.
Elle l’ignora et reprit sa contemplation de pan de mur.
- Regardes-moi, Opale. Qu’est-ce que tu me cache ?
- Si je ne veux pas te le dire tu ne me crois quand même pas suffisamment abrutit pour te laisser le voir sur mon visage ! Arrêtes une minute de vouloir lire dans ma tête et contentes-toi de ce que je veux bien partager, s’il te plaît. J’aimerais que tu dises la vérité à Cho en te ménageant, inutile de faire le grand brave. Ensuite tu lui donneras cette lettre pour Lisbon, elle doit l’avoir au plus tôt. Tu veux bien faire ça ?
- Non.
Elle s’y attendait. Elle avait espéré ne pas en arriver là mais… tan pis. La phase la plus difficile de son plan était arrivée.
- Pourquoi ?
- Parce que je n’ai pas de raisons de le faire. Je n’ai rien promis, moi.
La voix du mentaliste était plus sèche que d’habitude et, avant même de tourner la tête, Opale sût ce qu’elle verrait dans ses yeux.
Elle se força tout de même à affronter son regard.
Froid, dur, perçant…
Mais toujours incroyablement beau.
Son changement d’attitude eut le mérite de surprendre un tant soit peu le mentaliste qui perdit de sa sévérité devant l’expression d’intense sincérité d’Opale.
- Et si je te donnais une raison, même mauvaise, tu le ferais sans me harceler de questions ?
Jane réfléchit, détaillant chaque traits du visage d’Iferson, jugeant ses pensées.
- Essais toujours…
La jeune femme prit une grande inspiration et se tourna sur son lit jusqu’à faire face à Jane. Elle planta son regard dans le sien et contrôla chaque expression de son visage tant qu’elle le pût.
- Tu devrais le faire parce que… Parce que si j’ai toujours eu un faible pour les beau ténébreux, il n’y en a pas un qui ne t’ai jamais égalé dans mon cœur malgré tes boucles blondes Patrick Jane, alors je te demande ce petit service pour moi, parce que je t’aime. Et si j’ose te dire ça c’est uniquement parce que j’ai peur de mourir sur la table d’opération… Si ce n’est pas le cas tu as intérêt à oublier cette conversation. En attendant je me suis bien assez humiliée pour que tu acceptes de faire ce que je te demande. Et au cas où ce ne serait pas évident : je ne veux pas en reparler. Le mieux serait que tu ferme les yeux là maintenant et que tu dormes jusqu’à ce que Winston vienne me chercher. Tu veux bien ? Et par pitié arrêtes de me regarder comme ça j’ai l’impression de battre un cocker ! … Non ne sourit pas non plus, c’est pire…
Jane aurait bien voulu cesser de sourire mais même s’il l’avait pu, le pétillant de ses yeux l’aurait trahi. Curieusement le vide qu’il ressentait depuis la mort de John le Rouge, venait de disparaître pendant quelques secondes…
Même Opale s’en était aperçue et elle comprit aussitôt que son plan comportait une faille à laquelle elle ne s’était pas attendue. « Oh merde… », pensa-t-elle en se mordant la langue.
Elle sauta de son lit et prit une lettre qu’elle avait planqué dans la chaise roulante et la jeta sur le lit de Jane en prenant soin de regarder ailleurs. Elle pressa ensuite le bouton d’appel.
- Je suis content que tu me l’ai dit. Maintenant si monsieur yeux noirs te descend pendant l’opération je saurais que je porte la poisse.
- La poisse ça n’existe pas.
- Tu sais qu’habituellement les filles aiment bien mes boucles blondes ?
- Je ne veux pas le savoir.
- Parce que je parle d’autres filles ?
- Tu m’énerve.
- Pas assez visiblement…
Opale s’apprêtait à lui lancer son coussin à l’aveuglette quand le docteur Winston entra.
- Vous êtes prête Mlle Iferson ?
- Oui docteur.
Il avança la chaise roulante et Opale se laissa tomber dedans en soupirant d’agacement. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ces chaises ? Winston salua Jane d’un hochement de tête.
- Mr Jane… Je vous la ramène comme neuve en fin de journée.
- Mais j’espère bien, répliqua le consultant en esquissant un sourire espiègle.
Winston lui rendit son sourire, un brin mal à l’aise. Il n’était pas dans ses habitudes de mentir pour ses patients. Heureusement Jane était bien trop concentré sur la jeune femme pour faire attention au médecin, et il ne comprendrait la gène dans sa voix que trop tard.
De son côté Opale affichait une mine impassible et bien qu’elle se soit jurer de ne pas le faire, elle lança un dernier regard au mentaliste, gravant chacun de ses traits dans sa mémoire, profitant une dernière fois de son sourire effronté, de son regard pétillant de malice, de ses boucles tombant négligemment sur son front depuis qu’elles n’avaient plus vue de peigne… ce qui curieusement le rendit encore plus séduisant aux yeux d’Opale. Un nœud se forma dans son estomac et elle dût s’infliger un monumental effort de volonté pour ne pas se lever et courir passer une main dans ses cheveux d’or et se blottir au creux de ses bras. C’était la première fois qu’un désir de proximité l’obsédait à ce point.
Jane perdit en amusement et fronça les sourcils. Opale comprit alors qu’il était temps de rompre le contact visuel, qu’elle avait dût perdre momentanément le contrôle de son expression… Il ne fallait pas que Jane ai de doute. Pas encore.
- A tout à l’heure ! lança Jane d’un ton enjoué.
Pourtant, si Opale c’était donné la peine de regarder, elle aurait vu qu’il n’y avait de la gaité que dans la voix du consultant. Pour le reste… il réfléchissait.
- Au revoir, Jane, fit-elle simplement. Allons-y docteur.
Winston fit avancer la chaise. Dès qu’ils eurent passé la porte, Opale souffla :
« Ou plutôt adieu… »

* * * * *

- Vous pouvez toujours changer d’avis…
- Non. Je ne peux pas, docteur.
- Vous ne pouvez pas ou vous ne voulez pas ?
Opale soupira et pesta intérieurement.
Comprenant qu’elle ne répondrait pas, Winston changea de sujet.
- Pas trop stressé ? Beaucoup de patient ont peur de l’anesthésie.
Iferson étouffa un petit rire. Elle venait d’affronter un serial killer, ce n’est pas un gaz soporifique qui l’inquiétait.
- Si je vous dis que j’ai plus peur de ne pas m’endormir que de ne pas me réveiller, vous trouvez ça bizarre ?

* * * * *

l'opération va mal se passé? Je sais que je n'aime pas beaucoup Opale mais je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose. Même si je ne suis pas pour le Chisbon ou le Jiferson, je veux savoir la fin et bonne de préférence. Il faut de tout dans ce forum pour plaire à toutes et à tous

Jane il assure pas!! La nana lui fait une superbe déclaration et lui il répond même pas! Boulet, va...

Shaitan a écrit:Jane il assure pas!! La nana lui fait une superbe déclaration et lui il répond même pas! Boulet, va...

Je plussoie !

Je rajouterais Goujat

Goujat!!!

Suite !

* * * * *

Plus de deux heures plus tard

Jane venait de terminer de raconter la scène qui s’était véritablement déroulée la veille. Cho n’avait pas pipé mot et il fallait le connaître aussi bien que Jane pour déceler une quelconque émotion sur son visage.
C’est à peine s’il avait grimacé en découvrant qu’Opale n’était autre que la fille du serial killer, haussé un sourcil en entendant qu’Iferson avait tué Spidel, ou encore cligné des yeux quand Jane avoua en avoir profité pour tirer sur John le Rouge…
Pourtant, une fois que Jane se fut tue, il fallu à l’agent une poignée de secondes avant de parvenir à émettre le moindre son. Mais quand il parla sa voix restait aussi neutre que d’habitude, ne trahissant aucune critique, ce que Jane apprécia.
- Lisbon se pose des questions, elle veut des détails. Qu’est-ce que je lui dis ?
- Quel genre de détail ?
- Pourquoi un silencieux sur l’arme, pourquoi elle a prit son arme, pourquoi elle n’a donné l’adresse qu’à toi… pourquoi avoir garé ta voiture si loin…
Jane tiqua sur le dernier point.
- Lisbon veut savoir ça ?... Aaaah, je vois. C’est toi ou Rigsby… les deux ! Lequel a parié que ça faisait partie de mon plan ?
- Rigsby…
- Ah… Pauvre Rigsby…
- Alors, pourquoi ?
- Éviter qu’elle soit abîmée dans une fusillade… C’est vrai ! A chaque fois que vous voulez appréhender un suspect un peu agressif derrière quoi vous vous cachez ? Les voitures ! Hors de question que la mienne serve de par balles.
Cho le fixa, l’air blasé.
- Evidemment. Et pour le reste ?
- Elle a prit son arme par habitude, elle a le permis et ce n’est pas son arme de fonction, juste un flingue personnel dont elle n’a pas à se justifier mais tu peux quand même souligner le fait qu’elle avait une intuition, des doutes. Le silencieux c’était pour ne pas affoler les voisins et ameuter les journalistes au cas où, l’adresse c’était pour que je les rejoigne déjeuner si on était plus fâché. Autre chose ?
- Si elle avait des doutes pourquoi ne pas nous en avoir fait part ?
- Je l’ai fait, et vous avez été très désagréable avec moi, d’ailleurs Rigsby me doit des excuse, j’avais raison pour le contenu des poches... Opale connait le règlement, le fonctionnement du CBI. On ne se base que sur des faits réels, pas sur des intuitions.
- Si elle me pose d’autres questions je fais quoi ?
- Tu improvises ou, mieux ! Tu croise les bras avec ton petit air je m’en foutiste que tu prends quand tu ne sais pas quelque chose. Avec ça Lisbon devrait te laisser tranquille. Ah et avant ça tu lui donne cette lettre dès que tu la vois.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Aucune idée. Bon maintenant à ton tour, qu’est que j’ai raté ?
Cho haussa un sourcil et lança :
- Rien, vous avez eu toute la partie amusante, nous on est resté coincé par une technologie expérimentale. C’était soit Lisbon soit nous trois.
- Et bien sûre tu n’aurais jamais permis qu’on sacrifie Lisbon…
- Evid… qu’est-ce que ça veut dire ?
Le sourire de Jane était suffisamment explicite.
- J’ai une copine je te rappel et…
- Et c’est interdit par le règlement, bien sûre, mais ça ne gêne pas Rigsby et Van Pelt et puis ta copine t’a largué.
Cho le foudroya du regard.
- Comment tu le sais ?
- Facile, tes chemises ne sont plus repassées depuis une bonne semaine.
L’agent détourna le regard une fraction de seconde, puis revint sur le consultant.
- Ok t’as gagné. Elle est partit c’est vrai. Elle a voulu faire un break la semaine dernière pour savoir où elle en était et ce matin elle a confirmé la rupture.
Jane acquiesça et jeta sans préambule.
- Opale m’a dit qu’elle m’aimait.
- Mais c’est la fille de ton pire ennemi.
- C’est tout le problème.
- Il n’y a rien de compliqué. Tu l’aime aussi ou pas. C’est simple.
- Ca te vas bien de dire ça, tu t’es fait largué !
Ils échangèrent un regard entendu que Cho conclu d’un air inspiré :
- Ouais… sale journée.

* * * * *

- Mmmgroumph ?
- Docteur, elle se réveil.
- Merci, je m’en occupe.
- Bien docteur Winston, si vous me cherchez je serais dans la chambre d’à côté… fit l'infiermière pleine d’espoir.
Opale voulu se tourner pour se rendormir mais une main la maintint fermement sur le dos.
- Encore une petite heure, marmonna-t-elle sans ouvrir les yeux.
- Mlle Iferson ? C’est le docteur Winston, tout va bien l’opération c’est bien passé, vous êtes en chambre de réveil.
Le brouillard dans lequel flottait Opale s’épaissit. Que diantre racontait ce… Winston.
Winston ?!
Elle connaissait ce nom ! … Quelques secondes de concentration et sa mémoire lui faxa un prénom : Kerwan.
- Ooooh… beau ténébreux est beau brun canon ne font qu’un, Seigneur que le monde est petit… Où est passé ton blouson en cuir ? Tu étais du genre future motard pas chirurgien…
Winston s’éclaircit la gorge, à la fois amusé et embarrassé.
- Hum… Melle Iferson c’est le reste d’anesthésie qui parle, vous serez un peu… à côté de la plaque quelques minutes encore, tout est normal.
Cette fois Opale ouvrit les yeux et fronça les sourcils.
- Non, non je sais ce que je dis… Kerwan. Tu es Kerwan. Mon béguin de collège… Par Zeus qu’est-ce que tu peux être sexy en blouse blanche c’est terrible… Tout compte fait on s’en fou du blouson en cuir et de la mo… to…
Elle se rendormit aussi sec, laissant Winston partir tout seul en fou rire.
Cinq minutes plus tard elle émergeait de nouveau, l’esprit plus clair. Elle cligna plusieurs fois des paupières pour se réhabituer à la lumière et jeta un coup d’œil autour d’elle, sentant une présence.
- Jane ?
Winston la rejoint.
- Désolé, non c’est juste moi. Vous avez demandé à ce qu’il ne soit pas prévenu, vous vous souvenez ?
- Ah oui… C’était comment ?
- Très bien. Vous n’en garderez que deux ou trois cicatrices extrêmement fines dont on ne devinera jamais le dessin d’origine. Cela va vous tirailler quelques temps mais si vous ne forcez pas trop d’ici deux mois au plus vous serez définitivement comme neuve !
Opale hocha la tête.
- Merci docteur… Je ne peux toujours pas sortir avant demain ?
- Non.
- Mais vous êtes toujours d’accord pour…
- Oui. A 19h je passe dans le couloir, il m’interpelle et je lui explique que l’opération a été plus courte que prévu et que vous êtes rentré chez vous.
- Et s’il vous demande pourquoi je ne suis pas venu le voir ?
- Je lui réponds que je n’en sais rien, je croyais que vous le feriez…
- Parfait ! Juste une question… Pourquoi vous faites ça pour moi ?
Winston esquissa un sourire en coin des plus charmants et Opale comprit pourquoi cette infiermière l’adulait.
Comment savait-t-elle ça d’abord ? Une sorte de souvenir flottait dans sa mémoire sans qu’elle parvienne à s’en saisir.
- Disons que c’est en souvenir du bon vieux temps ! Ne me dis pas que tu ne te souviens pas de moi, tu m’as appelé par mon prénom tout à l’heure.
Opale écarquilla les yeux, surprise par le tutoiement et... l’information même. Heureusement le déclic se fit.
- Winston, Winston… Kerwan !
A son grand soulagement elle ne rougit pas en redécouvrant son premier béguin.
- Tu en as mis du temps ! J’ai bien cru devoir te vouvoyer jusqu’à demain !
- Excuses-moi mais tu as tellement changé !
- Oui, dis plutôt que le blond d’à côté m’a complètement éclipsé ! Tu n’avais d’yeux que pour lui…
Il s’empressa d’ajouter en la voyant grimacer :
- Désolé je ne voulais pas dire ça…
- C’est rien. Dis-moi plutôt comment, toi tu m’as reconnu !
Rassuré par son air avenant il se prit une chaise et s’installa confortablement à côté d’elle.
- Ca n’a pas était simple… Tu as changé tes cheveux et ton nom mais…
- Mais ?
- Tu as toujours cet air de lutin sauvageon !
Elle sourit et lui donna une tape amicale sur l’épaule.
- Hey ! On ne se moque pas d’une patiente !
Ils continuèrent longtemps ainsi de se chamailler et d’échanger des souvenirs, jusqu’à ce que Kerwan Winston soit obligé de partir faire le tour de ses autres patients.

* * * * *

Vu que c'est un Jiferson/Chisbon/Rigspelt et que toutes les nanas sont prises, je peux prendre Kerwan?

MDR Vas-y Shaitan je te l'offre xD (je me l'étais gardé mais je lui inventerait un jumeau ! mdr)

C'est là qu'on reconnait les copines! Merci Elwing, t'es géniale!

xD

De rien xD
Et c'est bien t'a bon goût ! mdr

C'est toi qui le dis, donc normal. Je commence a m'habituer à avoir une jumelle qui fait tout comme moi, qui pense comme moi et qui a les mêmes goûts que moi .



N'empêche, dingue quand même! Poussez pas...

WAHOUUUUUUUUUUU !!!

J'ai surkiffé la fin jisbonienne, mais aussi la fin inititiale !
T'es trop douée, je suis fan, c'est fantastique, merveilleux, incroyable, waaaaaaaaahouuuuuuuuuuuu !

*se calme*

Chapeau, une très bonne histoire du début à la fin !

Mini a écrit:WAHOUUUUUUUUUUU !!!

J'ai surkiffé la fin jisbonienne, mais aussi la fin inititiale !
T'es trop douée, je suis fan, c'est fantastique, merveilleux, incroyable, waaaaaaaaahouuuuuuuuuuuu !

*se calme*

Chapeau, une très bonne histoire du début à la fin !

Mdr merci Mini =D

jai lu toute la fic et je dois dire que cest extraordinaire tu a un talent pour lecriture et pour la tournure des phrases je dis bravo tu a assure je suis fan de cette fic et espere que tu en fera d'autre si ce nest pas deja fait vive elwing waw jen reviens pas je suis encore sous le choc tellement cetait magnifique cest tres sincere ce que je dit