"L'ERREUR" [FINI] ^
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Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'aime! Opale qui hypnotise Jane pour l'empêcher d'aller en prison. Lisbon qui s'inquiète pour lui...enfin tout!
Je lirai toute tes fins, car j'en demande et j'en redemande!
VLS
Je lirai toute tes fins, car j'en demande et j'en redemande!
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
la suite la suite la suite.......
trop bien le coup de l'hypnose par Opale, et Lisbon qui est super inquiète pour Jane
Y a de l'amour dans l'air
trop bien le coup de l'hypnose par Opale, et Lisbon qui est super inquiète pour Jane
Y a de l'amour dans l'air
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ce chapitre était super
RJ qui meurt, Tim qui meurt, Opale vivante, Jane vivant, la team vivante .... Mais beaucoup de mensonges et de choses cachées
Si un jour Lisbon apprend TOUT , elle fera une boucherie
Je lirai toutes les fins alternatives (Meme si je vais vomir devant certaines du genre Chisbon et Jiferson )
Toutes mes condoléances Elwing, je sais parfaitement ce que c'est que de perdre un de ses chats ..... Je pense fort à toi
VLFA (Vivement Les Fins Alternatives)
RJ qui meurt, Tim qui meurt, Opale vivante, Jane vivant, la team vivante .... Mais beaucoup de mensonges et de choses cachées
Si un jour Lisbon apprend TOUT , elle fera une boucherie
Je lirai toutes les fins alternatives (Meme si je vais vomir devant certaines du genre Chisbon et Jiferson )
Toutes mes condoléances Elwing, je sais parfaitement ce que c'est que de perdre un de ses chats ..... Je pense fort à toi
VLFA (Vivement Les Fins Alternatives)
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
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Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Encore et toujours sur le cul.
Tss, Talentueuse va !
Tu sais qu'il y a le mot Tueuse dans le mot Talent tueuse ? Top non ?!
JE me doutais un peu de tout ça, j'avais juste pas prévu que se serait Cho qui l'aiderait, je pensais qu'il serait déjà plus en transe
J'attends beaucoup de tes fins alternatives, tu sais ?! JE te fous pas la pression, Tékaté ;D
Bisous et VLS !!
Tss, Talentueuse va !
Tu sais qu'il y a le mot Tueuse dans le mot Talent tueuse ? Top non ?!
JE me doutais un peu de tout ça, j'avais juste pas prévu que se serait Cho qui l'aiderait, je pensais qu'il serait déjà plus en transe
J'attends beaucoup de tes fins alternatives, tu sais ?! JE te fous pas la pression, Tékaté ;D
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Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Génial ! J'ai hate de lire les fins !!
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
ma pauvre Elwing tu as perdu ton chat
le mien est mort l'an dernier, juste avant que je le ramène en irlande, j'ai pas eu le temps de le revoir avant, j'étais partis depuis 4 mois, et je l'avais depuis 11ans, c'est triste, on s'y attache à nos animaux
le mien est mort l'an dernier, juste avant que je le ramène en irlande, j'ai pas eu le temps de le revoir avant, j'étais partis depuis 4 mois, et je l'avais depuis 11ans, c'est triste, on s'y attache à nos animaux
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Gniii ! J'aiime ! Lisbon hyper inquiète pour Jane
Exellent aussi, Jane qui se fait hypnotiser !
Dit, le medecin il aurait pas craqué pour Opale ? Ca m'arrangerai en tout cas, comme ca pas de Jifferson !
Je lirai aussi toutes tes fins SAUF la Jiferson parce que, comme tu t'en doutes, je l'aime vraiment pas y a rien à faire ! C'est vrai, notre Patrick il a quoi? Quasiment 20 ans de plus qu'elle ! Je les voit plus genre "Frères d'armes" en gros !
Le Chisbon, ca sera par curiosité, j'en ai jamais lu encore....
Exellent aussi, Jane qui se fait hypnotiser !
Dit, le medecin il aurait pas craqué pour Opale ? Ca m'arrangerai en tout cas, comme ca pas de Jifferson !
Je lirai aussi toutes tes fins SAUF la Jiferson parce que, comme tu t'en doutes, je l'aime vraiment pas y a rien à faire ! C'est vrai, notre Patrick il a quoi? Quasiment 20 ans de plus qu'elle ! Je les voit plus genre "Frères d'armes" en gros !
Le Chisbon, ca sera par curiosité, j'en ai jamais lu encore....
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Ce soir fin "normale" celle prévue depuis le début... fin Jisbon tard ce soir ou alors demain =) bonne lecture !
ps : merci pour vos coms super sympa ca donne vraiment envie d'écrire ^^ =)
* * * * *
FIN PREVUE A L’ORIGNIE :
1semaine plus tard
- Hey Opale qu’est-ce que tu fais ?
Iferson leva le nez de son (petit) carton dans lequel ellerassemblait le peu d’affaire qu’elle avait au bureau. Depuis trois joursqu’elle était sortit de l’hôpital, sa vie avait prit un tournant décisif.Premièrement l’affaire John le Rouge avait été bouclée, n’ayant d’autre témoinqu’Opale et Jane, aucun procureur n’avait souhaité remuer la boue, trop heureuxque n’ayant aucune famille, le serial killer n’ai personne pour tenter deprouver son innocence. Pour ce qui était de Tim, il était considéré comme unevictime et après qu’Iferson et Jane aient raconté avec une conviction toutefeinte et avec forces détails comment John le rouge lui avait brisé la nuquequand il avait tenté de lui arracher l’arme des mains, tout le monde futsatisfait. Surtout ses parents qui clamèrent haut et forts dans tous lesjournaux que leur fils était un héro… Mais Opale avait décidé de s’en moquer.Après tout un mort était un mort, elle se foutait royalement de sa réputationdu moment qu’il n’était plus en mesure de nuire. Quand à Cho il avait tenu salangue en apprenant la vérité, pas mécontent au final du sort du serial killeret du traître. Seule la partie « mentir aux supérieurs » le gênait unpeu mais il était de toute façon persuadé que Lisbon se doutait quelque part dece qu’il c’était réellement passé. Mais malgré tout ce qu’elle en avaittoujours dit, jamais elle ne dénoncerait Jane. Et encore moins sans preuve.
Elle sortit de sessouvenirs et sourit à Rigsby qui la fixait sans comprendre son manège.
- Lisbon ne vous a pas prévenu ? Je quitte le CBI… Johnle Rouge est mort, ma mission est remplie, je n’ai plus rien à faire ici… Jereprends ma voix, le FBI a un post pour moi.
Rigsby haussa les sourcils, surpris.
- Qu’est-ce que tu vas faire ?
Opale lui lança un regard entendu par-dessous ses cils enrangeant son porte crayon.
- Top secret ! Désolée mais si je commence déjà à enparler pas même encore officiellement embauchée, je risque de faire mauvaiseimpression.
Le grand, mains sur les hanches, se demanda un instantcomment un si petit bout de femme pourrait survivre au FBI… Bien sûre il disaitcela parce qu’il ne l’avait pas vu tuer un homme bras liés sur une planche,avec seulement ses pieds pour arme…
- OK… ben d’accord, donnes-nous des nouvelles de temps entemps quand même !
- Promis !
Ils échangèrent une ferme poignée de main et Rigsby seretira, aussitôt remplacé par Jane qui attendait un peu plus loin.
- Le FBI, hein… fit-il sur un ton qui en disait long,ébauchant un sourire moqueur.
- Oui ! Une lettre qui change par rapport au CBI etpourtant tout un nouveau système ! J’ai hâte d’y être… Et ne te moquepas !
Jane leva les mains en signe d’innocence mais ses yeuxpétillaient d’amusement.
- Je ne dis rien !
Il prit un stylo qu’elle avait oublié sur sa table et lerangea dans le carton.
- Merci…
- C’est quoi la vraie raison ?, lança le mentalistesans se départir de son sourire bien que ses yeux expriment maintenant plusl’intelligence pure que le simple amusement. Opale soupira.
- J’ai juste besoin de prendre un peu de recul, de me faireà ma nouvelle vie consciente de mon hérédité tout en restant plus Opale queRuby… Travailler me fait du bien.
- Ce n’est pas le boulot qui manque au CBI. Tu pourraisrapidement devenir agent et avoir ta propre équipe sous tes ordres. Quelquechose me dit que tu adorerais ça…
Opale plissa les yeux et secoua la tête.
- Il faut vraiment que je parte. Si je reste ici je vaisstagner. J’ai trop de souvenir au CBI.
- Ce n’est pas en partant que tu oublieras. On ne fuit pasle passé il fait partie de nous.
- Je sais bien mais ce n’est pas en s’y complaisant qu’onpeut avancer. Et moi j’ai envie d’avancer maintenant. De me donner un avenir…
Elle baissa furtivement les yeux sur la main gauche de Jane.
- Et tu devrais en faire autant.
Le consultant observa son alliance et la fit tourner autourde son doigt en grimaçant.
- Non, je…
Opale claqua des doigts sous ses yeux pour attirer sonattention.
- Jane… John le Rouge est mort. Tu peux leur dire au revoirmaintenant. Tu as le droit de trouver la paix. Tu sais tout comme moi que c’estce qu’ils voudraient…
Le consultant ne répondit pas, trop absorbé dans la contemplationdu bijou. Iferson continua, d’une voix plus douce.
- Ton alliance… n’est-ce pas devenu un gage de vengeanceplus que d’amour ? Penses-y, Jane. Et quand tu seras prêt… fais commemoi ! Avance ! Donnes-toi les moyens de prendre un nouveau départ.
Jane acquiesça en pinçant les lèvres. Une minute s’écouladurant laquelle ni l’un ni l’autre ne souhaita parler, puis Jane se métamorphosasubitement. Ses yeux se détachèrent de sa bague, pétillants de malices et sonsourire revint, plus éclatant que jamais.
- J’ai failli oublier ! Ne bouge pas !, lança-t-ilen partant en courant.
Opale en resta figé une seconde, se figurant sa premièreimpression sur Jane le jour de son arrivée : Un ouragan.
Lisbon et le reste de l’équipe arrivèrent au moment ou Janepartait.
- Qu’est-ce qui lui prend cette fois ? demanda Cho.
Lisbon esquissa un petit sourire en coin, signe qu’elleétait au courant des plans de Jane. Aussi Opale pensa-t-elle à un coup monté…probablement foireux.
- Nous sommes venus vous féliciter pour votre entrée au FBIet vous souhaiter bonne chance, fit Lisbon dont l’animosité à l’égard de lajeune femme c’était dissipée depuis l’épisode John le Rouge. A présent même sielle ne lui faisait toujours pas entièrement confiance, elle la respectait.
- Merci agent Lisbon, répondit Opale avec un hochement detête reconnaissant.
- Il faut croire que votre « mépris pour les grosbonnets qui se croient supérieur aux autres » à disparu, cita la patronneen reprenant les arguments d’embauche d’Opale à son arrivé au CBI.
Mais il n’y avait aucun reproche dans sa voix, plus un débutde complicité, ce qui fit sourire Opale. Elle s’inclina, comme vaincu.
- Bravo, j’admets avoir fait une erreur !
- Il parait qu’elle va travailler dans un truc top secret,ajouta Rigsby qui devait bien aimer ce genre d’ambiance.
- Tu sais, je suis persuadée que là bas même le livreur depizza est soumis au secret professionnel ! Alors je ne me réjouis pas tropvite…, fit Opale en créant un fou rire général.
Jane arriva sur ces entrefaites, tenant dans ses bras… unchiot. Un magnifique bébé Rottweiler. Opale en resta abasourdit.
- Il m’a fait le coup avec un poney, lui glissa discrètementLisbon.
Le mentaliste passa la porte et déposa le chien sur lebureau d’Opale, tout sourire, heureux comme un gamin. Iferson lui lança unregard où se mêlé reconnaissance éternelle et adoration.
- Jane !, souffla-t-elle, j’ai toujours rêvé d’avoir unchien !
Le consultant frappa dans ses mains, irradiant de satisfaction.
- Je le savais ! Je savais qu’il manquait la photo d’unchien sur ton bureau !
Sans plus attendre, Iferson caressa la tête de l’adorablecréature et lui déposa un baiser sonore sur le sommet du crâne… auquel réponditun déluge de « slurp » baveux, la nettoyant des doigts aux coudes.
Son premier reflexe fut de trouver cela dégoutant. Leseconde de se laisser séduire.
- Il me plaît !, dit-elle avec conviction.
- Comment tu vas l’appeler ?, demanda Van Pelt.
Opale réfléchit un moment, puis un sourire illumina sonvisage quand elle se décida :
- Ouragan ! Mais son surnom sera Beignet. Et ce n’estpas négociable, ajouta-t-elle en voyant Jane sur le point de protester. Sic’est bien mon chien la double identité ne le dérangera pas !
La joyeuse équipe partit en éclat de rire, démontrant leuraffection mutuel malgré le peu de temps passé ensemble. A ce moment précisOpale se sentit vraiment bien. Comme si elle retrouvait une famille… et qui necomportait pas de tueur en série, celle là ! Pour la première fois depuislongtemps elle se rappela à quel point c’était bon de se savoir entouré par desgens de confiance. Décidemment, tout était bien pour elle… Sans compter qu’elleavait rendez-vous avec ce docteur Winston... Et ses beaux yeux noirs…
* * * * *
6 moisplus tard
ChersJane, Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt,
Vousêtes officiellement invités aux fiançailles de :
OpaleIferson et Kerwan Winston
Cesamedi à partir de 11h30
Al’adresse en pièce jointe.
Amicalement,
Opale
* * * * *
Les cheveux d’Opale avaient retrouvé leur auburn flamboyantnaturel qui aurait fait pâlir d’envie un mannequin pour shampoing. Son teintdoré par le soleil faisait ressortir le vert de ses yeux qu’elle s’efforçaitd’assumer.
Aussi les agents ne la reconnurent-t-ils pas immédiatementen la voyant.
Un jeune chien imposant couru vers eux en aboyant, suivit desa maitresse, tout sourire.
- Vous êtes venus !, s’exclama-t-elle aux anges. Entrezvite que je vous présente…
Les agents échangèrent des regards amusés et entrèrent dansla propriété typique des maisons de banlieue résidentielle, pleine de charme,coquette et paisible… Rigsby et Cho avaient reconnu l’adresse d’un seul coupd’œil et ce pour des raisons différentes. Pour Rigsby c’était une rue où ilavait interrogé des témoins en recherchant Ruby Jefferson, et pour Cho c’étaitle lieu d’habitation de la vieille folle à chat. Une expérience à la foistraumatisante et inoubliable pour lui…
Ils suivirent Opale dans sa maison, un peu intimidé par lebruit provenant d’invités attablé dans le jardin à l’arrière de la maison. Poury arriver ils durent passer par la cuisine où un homme brun aux yeux foncéscherchait des bouteilles dans le frigo.
- Kerwan ! Ils sont là !
Le médecin se tourna vers les nouveaux venus et un sourireéclaira les traits fins de son visage. Lisbon et Van Pelt échangèrent un regardentendu, sous le charme.
Il tendit une main amicale.
- Vous devez être les agents du CBI, Opale m’a tellementparlé de vous que j’ai l’impression de vous connaître ! Mais enchanté devous rencontrer enfin, je suis Kerwan, le fiancé d’Opale…
Lisbon lui serra la main.
- Enchantée, Teresa Lisbon.
- L’ancienne patronne, d’accord…
- Et moi c’est Rigsby... Wayne !
- Ah oui « le grand ».
- Grace Van Pelt, ravie de faire votre connaissance…
- La « gentille rouquine » donc…
Il y eut comme une seconde de suspens quand Kerwan se tournavers Jane.
- Le meilleur pour la fin !, lança le consultant avecun sourire coquin.
- Bien sûre, Patrick Jane…
- Pas de surnom cette fois ?, fit mine de se vexerJane.
Kerwan ouvrit la bouche pour répondre mais Opale lui donnaun coup de coude dans les côtes, noyant ses paroles.
- Aucun surnom !, s’empressa d’intervenir Opale. Jevous débarrasse ?, fit-t-elle en désignant les sacs et les vestes. Vouspouvez tout poser là…
Les agents déposèrent leurs affaires sur le fauteuil désignéet Jane remarqua qu’Iferson portait un haut court, dévoilant son nombril àchaque mouvement ample.
- Où est passé ta cicatrice ?, demanda-t-il sur un tonneutre sans remarquer l’expression de fierté que dégagea à ce moment Kerwan.
Elle lui envoya un sourire complice tout en zyeutant sa maingauche.
- Où est passé ton alliance ?
Il lui rendit son sourire et leva les mains en signe desoumission.
Kerwan s’apprêtait à les faire passer dans le jardin quandun hurlement retentit, faisant sursauter tout le monde.
- Fripon espèce de tas de poil miteux ! Laisse le grosBeignet tranquille !
Cho pâlit. Il aurait reconnu cette voix entre mille. Il setourna vers Opale, l’implorant du regard :
- Ne me dis pas que…
- Oh si ! répondit-t-elle en réprimant un sourire. MamiSushi avait hâte de te revoir… Elle a quelque chose à t’avouer.
Quoi que ce fut, Cho ne voulait pas savoir… Il avisa lasortie mais Rigsby l’entraîna dehors en le tenant fermement par l’épaule.
- N’y pense même pas mon vieux !
Jane les observa une seconde et demanda :
- C’est la fameuse sorcière ?
Iferson acquiesça et Jane détala en lançant :
- Ohooo ! Je ne veux pas rater ça !
Kerwan, qui demeurait le seul homme présent dans la pièce,préféra s’éclipser aussi. Il salua une dernière fois les jeunes femmes et leuradressa un sourire timide avant d’invoquer la déshydratation des invités pourlesquels un ravitaillement en boissons s’imposait.
Il tourna les talons.
Restaient entre filles, Van Pelt put déclarer :
- Mon Dieu, Opale… Où as-tu déniché cet homme ?
Opale éclata de rire. Elle-même n’en revenait pas de sachance.
- Et de quel couleur sont ses yeux ? ajouta Lisbon à lasurprise générale.
Rayonnante de fierté, Opale couva son amoureux du regard.Même de loin on ne pouvait ignorer sa démarche sensuelle, son aura chaleureusemalgré son teint froid… Il semblait sérieux à première vue mais ses cheveuxnoirs brillant aux airs soigneusement décoiffés prouvaient qu’il restait unjeune homme, certes sérieux, mais aussi amusant et, il faut bien l’avouer, unrien séducteur.
- Et bien, expliqua Opale, c’est lui qui a réussit à…m’arranger si je puis dire, je n’ai presque plus rien ! De fil en aiguilleon c’est revu et… voilà. Fiançailles ! (avec un sourire espiègle ellejouta) Pour les yeux, j’ai longtemps cru qu’ils étaient noirs… mais enfait on peut voir au soleil qu’ils ont des reflets bleu roi profond !
Les trois filles gloussèrent comme des lycéennes etpartirent rejoindre les invités.
Là, une joyeuse assemblée s’étalait sur deux tables enplastique, regroupant les parents de Kerwan, quelques uns de ses collègues, sagrand-mère… Lisbon s’arrêta sur cette dernière, la reconnaissant.
- Iferson ?
- Oui ?
- Ce n’est pas votre ancienne institutrice que je vois làbas ?
Opale ébaucha un sourire.
- En effet… Elle demande sans arrêt des nouvelles d’unecertaine « brunette »… si elle aurait fini par céder à un« petit voyou »… Quelque chose me dit que vous savez de qui elleparle…
Désireuse d’éviter le débat, Opale s’empressa de s’éloigner,laissant Lisbon ouvrir plusieurs fois la bouche sans parvenir à sortir un son.Van Pelt trouva cette situation des plus comiques étant donné l’interdiction desortir ensemble qu’ils avaient reçu avec Rigsby. Mais elle cessa bien vite desourire quand Lisbon lui envoya un regard noir qui ne souffrait aucuncommentaire… La rouquine partit retrouver Wayne. C’est deux là, après l’affaireJohn le Rouge, avait officiellement annoncé leur séparation… et avait suivit leconseil de Jane à savoir entretenir une relation secrète, et ce exclusivementen dehors du bureau. Pas vu pas pris.
Une scène émouvante se déroula soudain, attirant l’attentionde tous les invités. Mme Belville s’aperçut de la présence de Jane et se levavivement, propulsant sa chaise, manquant de tomber en arrière, et encriant :
- Patrick ! Petit voyou !
Jane, qui guettait les retrouvailles Cho VS Mami Sushi, seretourna. Dès qu’il vit Belville un sourire enfantin illumina son visage et sesyeux pétillèrent d’une sincère affection.
- Madame Belville !, s’exclama-t-il en courant verselle.
Ils se serrèrent dans les bras, rayonnant de joie. Quand ilsse séparèrent, l’institutrice lui colla un revers de main sur le bras au granddamne de Jane qui écarquilla les yeux sans comprendre.
- Dites-moi un peu, jeune homme ! Où est la photo queje vous aviez confié ? Je ne l’ai jamais revu ! Et en plus vousconnaissiez déjà Ruby Jefferson, vous m’avez mentit !
Le mentaliste recouvra ses esprits en même temps que sonsourire charmeur, faisant déjà en partie fondre Mme Belville.
- Oh c’est vrai je n’aurais pas du je regrette…
Il lui murmura alors à l’oreille :
- Mais si Lisbon – brunette – l’avait sût, elle aurait faitarrêter Ruby !
La vieille femme perdit complètement son air fâché pouradopté une mine de comploteuse à qui ont vient de confier le plus grand dessecrets.
- Et pour ma photo ?, demanda-t-elle pleine d’espoir.
Jane posa une main sur son cœur et leva l’autre, comme pourprêter serment.
- Je vous la rapporte dès demain, c’est promis juré.
- Et vous prendrez le thé ?
- Oooh oui ! … et des cookies s’il vous en reste,ajouta-t-il en se frottant le ventre.
Belville pouffa et farfouilla dans son sac, en sortant unepetite boîte à biscuit.
- Tenez grand gamin !, je les aie fait moi-même !
Kerwan, qui avait assisté à la scène, protesta :
- Grand-mère !
Mais l’ancienne institutrice lui enjoignit le silence d’unsigne de main.
- Ils auraient été pour toi si tu ne m’avais pas refusé monlifting ! répliqua-t-elle.
Vaincu, Kerwan se tourna vers les invités en haussant lesépaules.
- Que voulez-vous… elle n’a jamais comprit que mon domaineétait la chirurgie reconstructrice et pas la chirurgie esthétique !,déclara-t-il en provoquant des sourires amusés.
De son côté Jane serra la boîte à cookie comme un premierdoudou qu’on retrouve des années plus tard avec une mine reconnaissante.
Après ces retrouvailles, les derniers arrivés prirent placeautour des tables et dégustèrent un repas tout simple basé sur le principe dubuffet à volonté, riant, débattant, papotant, ragotant…
L’ambiance était on ne peut plus amicale quand Ouragan, lerottweiler, fila en trombe au fond du jardin, poursuivit par un vieux chatprécédemment noir aux yeux or, l’air mauvais. Mami Sushi cria un ordre (ou« puant » et « miteux » revinrent plusieurs fois dans laphrase) et Kerwan siffla Ouragan/Beignet qui se réfugia sous la table, prêt deLisbon.
Opale soupira.
- Ce chien est doté d’une redoutable intelligence...malheureusement c’est aussi un buté doublé d’un poltron !, fit-elle enjetant un regard entendu à Jane qui s’en amusa.
- Je suppose que c’est ce qui fait que personne ne luirésiste, répliqua Lisbon sans remarquer l’allusion au mentaliste et en donnantune chips au chien qui l’implorait de ses grands yeux tristes.
Jane lança un regard pétillant de malice à la patronne, sedélectant de son lapsus. Opale restait coite, la bouche entrouverte attendantque la lumière se fasse dans l’esprit de l’agent. Quand elle se fit, Lisbonmanqua de lâcher son verre et vira à l’écarlate, ce qui eut pour effet dedéclencher un fou-rire à Mme Belville qui lui donna un grand coup amical dansle dos en s’exclamant :
- Bien joué brunette ! Je savais qu’il finirait part’avoir !
- Qui ? Quoi ??!! Mais non je… ce n’est pas dutout ce que vous imaginez !, s’offusqua Lisbon en pataugeant dans lasemoule pour le plus grand plaisir de la grand-mère et du consultant.
Un peu plus loin, Cho était en grande conversation avec MamiSushi, décalant sa chaise pour s’en éloigner alors qu’elle approchait sansarrêt la sienne.
- Madame…, commença Cho.
- Je t’ai déjà dit de m’appeler Mami Sushi petit garçon…
- Très bien. Mami Sushi… Qu’y avait-t-il réellement dans ceverre que vous m’avez donné ?
La petite vieille émit ce rire suraigu de pneus crissant.
- C’est un secret ancestral petit garçon ! Je ne peuxpas te le dire !
Rigsby les interrompit en riant.
- Mami Sushi n’en voulait pas à mon collègue il ne sait pascomment vus demander ça. En fait il pense que vous êtes une sorcière… Et il esttrès superstitieux.
Elle cligna des yeux plusieurs fois et se retourna vers Cho,psalmodiant des paroles inintelligibles qui firent pâlir le brun.
- Je veux changer de place, laissa-t-il tomber sanss’adresser à personne en particulier.
Mami Sushi cessa son manège et lui servit une tranche desaumon.
- Tiens ! Mange petit garçon et laisse Mami Sushit’expliquer… Quand vous êtes arrivé vous les petits policiers avec vosquestions sur les Jefferson et Fripon qui avait encore disparus, je me suisdit : « Ha ! Pourquoi ne pas se rendre service mutuellementhein ? » Vous vous retrouviez Fripon, et moi je vous parlez desJefferson… Mais là… AAAARG !
Cho sursauta si violemment que ses genoux heurtèrent ledessus de la table de plein fouet et qu’il dût retenir un gémissement dedouleur, à la grande hilarité de Rigsby qui manqua de s’étouffer avec un os depoulet. Il fallut deux bonnes minutes pour que Van Pelt parvienne à lui éviterl’asphyxie en lui tapant dans le dos. Mami Sushi reprit :
- La petite fille vous accompagnant ramenait Fripon !Dans ses bras !!! Là Mami Sushi à cru voir un fantôme de la petite Ruby…Mais quand elle a dit que Fripon ronronnait, je n’ai plus eut aucun doute.Fripon ne ronronne pas. Avec personne ! Sauf… avec la petite fille Ruby…Alors j’ai compris. Elle avait mit ses lunettes de soleil pour ne pas êtrereconnu… Et il était de mon devoir de couvrir petite Jefferson ! SinonFripon ne m’aurait jamais pardonné !
- Alors vous avez mis sur pied toute cette mise en scènepour nous faire croire que vous étiez une sorcière folle et qu’on ne prête pasattention à votre témoignage, termina Cho qui n’était qu’à peine plus rassurémaintenant qu’il comprenait le pourquoi des incantations et breuvages nonidentifiés.
- Tu as tout compris petit garçon ! Mami Sushi n’est nisorcière, ni folle !
Rigsby, Van Pelt, et Cho échangèrent un regard, loin d’êtreconvaincu sur ce dernier point. Sur les genoux de sa maitresse, le vieux Fripontenta de subtiliser le saumon de Cho, au grand damne de celui-ci qui le laissafaire (il n’allait pas s’opposer à un chat noir…).
A l’autre bout de la table, contemplant tout ce beau monde,Opale prit une grande bouffée d’oxygène, goutant avec délice les odeurs denourriture mêlées au parfum des invités qui flottaient dans l’air, et ferma lesyeux pour profiter de la tiédeur du soleil dardant ses rayons sur l’assemblée,illuminant les sourires et réchauffant les cœurs.
Et à ce moment précis, malgré tout ce qu’elle avait endurédans sa courte vie et les horreurs dont elle avait été témoins, elle n’auraitéchangé sa place pour rien au monde…
ps : merci pour vos coms super sympa ca donne vraiment envie d'écrire ^^ =)
* * * * *
FIN PREVUE A L’ORIGNIE :
1semaine plus tard
- Hey Opale qu’est-ce que tu fais ?
Iferson leva le nez de son (petit) carton dans lequel ellerassemblait le peu d’affaire qu’elle avait au bureau. Depuis trois joursqu’elle était sortit de l’hôpital, sa vie avait prit un tournant décisif.Premièrement l’affaire John le Rouge avait été bouclée, n’ayant d’autre témoinqu’Opale et Jane, aucun procureur n’avait souhaité remuer la boue, trop heureuxque n’ayant aucune famille, le serial killer n’ai personne pour tenter deprouver son innocence. Pour ce qui était de Tim, il était considéré comme unevictime et après qu’Iferson et Jane aient raconté avec une conviction toutefeinte et avec forces détails comment John le rouge lui avait brisé la nuquequand il avait tenté de lui arracher l’arme des mains, tout le monde futsatisfait. Surtout ses parents qui clamèrent haut et forts dans tous lesjournaux que leur fils était un héro… Mais Opale avait décidé de s’en moquer.Après tout un mort était un mort, elle se foutait royalement de sa réputationdu moment qu’il n’était plus en mesure de nuire. Quand à Cho il avait tenu salangue en apprenant la vérité, pas mécontent au final du sort du serial killeret du traître. Seule la partie « mentir aux supérieurs » le gênait unpeu mais il était de toute façon persuadé que Lisbon se doutait quelque part dece qu’il c’était réellement passé. Mais malgré tout ce qu’elle en avaittoujours dit, jamais elle ne dénoncerait Jane. Et encore moins sans preuve.
Elle sortit de sessouvenirs et sourit à Rigsby qui la fixait sans comprendre son manège.
- Lisbon ne vous a pas prévenu ? Je quitte le CBI… Johnle Rouge est mort, ma mission est remplie, je n’ai plus rien à faire ici… Jereprends ma voix, le FBI a un post pour moi.
Rigsby haussa les sourcils, surpris.
- Qu’est-ce que tu vas faire ?
Opale lui lança un regard entendu par-dessous ses cils enrangeant son porte crayon.
- Top secret ! Désolée mais si je commence déjà à enparler pas même encore officiellement embauchée, je risque de faire mauvaiseimpression.
Le grand, mains sur les hanches, se demanda un instantcomment un si petit bout de femme pourrait survivre au FBI… Bien sûre il disaitcela parce qu’il ne l’avait pas vu tuer un homme bras liés sur une planche,avec seulement ses pieds pour arme…
- OK… ben d’accord, donnes-nous des nouvelles de temps entemps quand même !
- Promis !
Ils échangèrent une ferme poignée de main et Rigsby seretira, aussitôt remplacé par Jane qui attendait un peu plus loin.
- Le FBI, hein… fit-il sur un ton qui en disait long,ébauchant un sourire moqueur.
- Oui ! Une lettre qui change par rapport au CBI etpourtant tout un nouveau système ! J’ai hâte d’y être… Et ne te moquepas !
Jane leva les mains en signe d’innocence mais ses yeuxpétillaient d’amusement.
- Je ne dis rien !
Il prit un stylo qu’elle avait oublié sur sa table et lerangea dans le carton.
- Merci…
- C’est quoi la vraie raison ?, lança le mentalistesans se départir de son sourire bien que ses yeux expriment maintenant plusl’intelligence pure que le simple amusement. Opale soupira.
- J’ai juste besoin de prendre un peu de recul, de me faireà ma nouvelle vie consciente de mon hérédité tout en restant plus Opale queRuby… Travailler me fait du bien.
- Ce n’est pas le boulot qui manque au CBI. Tu pourraisrapidement devenir agent et avoir ta propre équipe sous tes ordres. Quelquechose me dit que tu adorerais ça…
Opale plissa les yeux et secoua la tête.
- Il faut vraiment que je parte. Si je reste ici je vaisstagner. J’ai trop de souvenir au CBI.
- Ce n’est pas en partant que tu oublieras. On ne fuit pasle passé il fait partie de nous.
- Je sais bien mais ce n’est pas en s’y complaisant qu’onpeut avancer. Et moi j’ai envie d’avancer maintenant. De me donner un avenir…
Elle baissa furtivement les yeux sur la main gauche de Jane.
- Et tu devrais en faire autant.
Le consultant observa son alliance et la fit tourner autourde son doigt en grimaçant.
- Non, je…
Opale claqua des doigts sous ses yeux pour attirer sonattention.
- Jane… John le Rouge est mort. Tu peux leur dire au revoirmaintenant. Tu as le droit de trouver la paix. Tu sais tout comme moi que c’estce qu’ils voudraient…
Le consultant ne répondit pas, trop absorbé dans la contemplationdu bijou. Iferson continua, d’une voix plus douce.
- Ton alliance… n’est-ce pas devenu un gage de vengeanceplus que d’amour ? Penses-y, Jane. Et quand tu seras prêt… fais commemoi ! Avance ! Donnes-toi les moyens de prendre un nouveau départ.
Jane acquiesça en pinçant les lèvres. Une minute s’écouladurant laquelle ni l’un ni l’autre ne souhaita parler, puis Jane se métamorphosasubitement. Ses yeux se détachèrent de sa bague, pétillants de malices et sonsourire revint, plus éclatant que jamais.
- J’ai failli oublier ! Ne bouge pas !, lança-t-ilen partant en courant.
Opale en resta figé une seconde, se figurant sa premièreimpression sur Jane le jour de son arrivée : Un ouragan.
Lisbon et le reste de l’équipe arrivèrent au moment ou Janepartait.
- Qu’est-ce qui lui prend cette fois ? demanda Cho.
Lisbon esquissa un petit sourire en coin, signe qu’elleétait au courant des plans de Jane. Aussi Opale pensa-t-elle à un coup monté…probablement foireux.
- Nous sommes venus vous féliciter pour votre entrée au FBIet vous souhaiter bonne chance, fit Lisbon dont l’animosité à l’égard de lajeune femme c’était dissipée depuis l’épisode John le Rouge. A présent même sielle ne lui faisait toujours pas entièrement confiance, elle la respectait.
- Merci agent Lisbon, répondit Opale avec un hochement detête reconnaissant.
- Il faut croire que votre « mépris pour les grosbonnets qui se croient supérieur aux autres » à disparu, cita la patronneen reprenant les arguments d’embauche d’Opale à son arrivé au CBI.
Mais il n’y avait aucun reproche dans sa voix, plus un débutde complicité, ce qui fit sourire Opale. Elle s’inclina, comme vaincu.
- Bravo, j’admets avoir fait une erreur !
- Il parait qu’elle va travailler dans un truc top secret,ajouta Rigsby qui devait bien aimer ce genre d’ambiance.
- Tu sais, je suis persuadée que là bas même le livreur depizza est soumis au secret professionnel ! Alors je ne me réjouis pas tropvite…, fit Opale en créant un fou rire général.
Jane arriva sur ces entrefaites, tenant dans ses bras… unchiot. Un magnifique bébé Rottweiler. Opale en resta abasourdit.
- Il m’a fait le coup avec un poney, lui glissa discrètementLisbon.
Le mentaliste passa la porte et déposa le chien sur lebureau d’Opale, tout sourire, heureux comme un gamin. Iferson lui lança unregard où se mêlé reconnaissance éternelle et adoration.
- Jane !, souffla-t-elle, j’ai toujours rêvé d’avoir unchien !
Le consultant frappa dans ses mains, irradiant de satisfaction.
- Je le savais ! Je savais qu’il manquait la photo d’unchien sur ton bureau !
Sans plus attendre, Iferson caressa la tête de l’adorablecréature et lui déposa un baiser sonore sur le sommet du crâne… auquel réponditun déluge de « slurp » baveux, la nettoyant des doigts aux coudes.
Son premier reflexe fut de trouver cela dégoutant. Leseconde de se laisser séduire.
- Il me plaît !, dit-elle avec conviction.
- Comment tu vas l’appeler ?, demanda Van Pelt.
Opale réfléchit un moment, puis un sourire illumina sonvisage quand elle se décida :
- Ouragan ! Mais son surnom sera Beignet. Et ce n’estpas négociable, ajouta-t-elle en voyant Jane sur le point de protester. Sic’est bien mon chien la double identité ne le dérangera pas !
La joyeuse équipe partit en éclat de rire, démontrant leuraffection mutuel malgré le peu de temps passé ensemble. A ce moment précisOpale se sentit vraiment bien. Comme si elle retrouvait une famille… et qui necomportait pas de tueur en série, celle là ! Pour la première fois depuislongtemps elle se rappela à quel point c’était bon de se savoir entouré par desgens de confiance. Décidemment, tout était bien pour elle… Sans compter qu’elleavait rendez-vous avec ce docteur Winston... Et ses beaux yeux noirs…
* * * * *
6 moisplus tard
ChersJane, Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt,
Vousêtes officiellement invités aux fiançailles de :
OpaleIferson et Kerwan Winston
Cesamedi à partir de 11h30
Al’adresse en pièce jointe.
Amicalement,
Opale
* * * * *
Les cheveux d’Opale avaient retrouvé leur auburn flamboyantnaturel qui aurait fait pâlir d’envie un mannequin pour shampoing. Son teintdoré par le soleil faisait ressortir le vert de ses yeux qu’elle s’efforçaitd’assumer.
Aussi les agents ne la reconnurent-t-ils pas immédiatementen la voyant.
Un jeune chien imposant couru vers eux en aboyant, suivit desa maitresse, tout sourire.
- Vous êtes venus !, s’exclama-t-elle aux anges. Entrezvite que je vous présente…
Les agents échangèrent des regards amusés et entrèrent dansla propriété typique des maisons de banlieue résidentielle, pleine de charme,coquette et paisible… Rigsby et Cho avaient reconnu l’adresse d’un seul coupd’œil et ce pour des raisons différentes. Pour Rigsby c’était une rue où ilavait interrogé des témoins en recherchant Ruby Jefferson, et pour Cho c’étaitle lieu d’habitation de la vieille folle à chat. Une expérience à la foistraumatisante et inoubliable pour lui…
Ils suivirent Opale dans sa maison, un peu intimidé par lebruit provenant d’invités attablé dans le jardin à l’arrière de la maison. Poury arriver ils durent passer par la cuisine où un homme brun aux yeux foncéscherchait des bouteilles dans le frigo.
- Kerwan ! Ils sont là !
Le médecin se tourna vers les nouveaux venus et un sourireéclaira les traits fins de son visage. Lisbon et Van Pelt échangèrent un regardentendu, sous le charme.
Il tendit une main amicale.
- Vous devez être les agents du CBI, Opale m’a tellementparlé de vous que j’ai l’impression de vous connaître ! Mais enchanté devous rencontrer enfin, je suis Kerwan, le fiancé d’Opale…
Lisbon lui serra la main.
- Enchantée, Teresa Lisbon.
- L’ancienne patronne, d’accord…
- Et moi c’est Rigsby... Wayne !
- Ah oui « le grand ».
- Grace Van Pelt, ravie de faire votre connaissance…
- La « gentille rouquine » donc…
Il y eut comme une seconde de suspens quand Kerwan se tournavers Jane.
- Le meilleur pour la fin !, lança le consultant avecun sourire coquin.
- Bien sûre, Patrick Jane…
- Pas de surnom cette fois ?, fit mine de se vexerJane.
Kerwan ouvrit la bouche pour répondre mais Opale lui donnaun coup de coude dans les côtes, noyant ses paroles.
- Aucun surnom !, s’empressa d’intervenir Opale. Jevous débarrasse ?, fit-t-elle en désignant les sacs et les vestes. Vouspouvez tout poser là…
Les agents déposèrent leurs affaires sur le fauteuil désignéet Jane remarqua qu’Iferson portait un haut court, dévoilant son nombril àchaque mouvement ample.
- Où est passé ta cicatrice ?, demanda-t-il sur un tonneutre sans remarquer l’expression de fierté que dégagea à ce moment Kerwan.
Elle lui envoya un sourire complice tout en zyeutant sa maingauche.
- Où est passé ton alliance ?
Il lui rendit son sourire et leva les mains en signe desoumission.
Kerwan s’apprêtait à les faire passer dans le jardin quandun hurlement retentit, faisant sursauter tout le monde.
- Fripon espèce de tas de poil miteux ! Laisse le grosBeignet tranquille !
Cho pâlit. Il aurait reconnu cette voix entre mille. Il setourna vers Opale, l’implorant du regard :
- Ne me dis pas que…
- Oh si ! répondit-t-elle en réprimant un sourire. MamiSushi avait hâte de te revoir… Elle a quelque chose à t’avouer.
Quoi que ce fut, Cho ne voulait pas savoir… Il avisa lasortie mais Rigsby l’entraîna dehors en le tenant fermement par l’épaule.
- N’y pense même pas mon vieux !
Jane les observa une seconde et demanda :
- C’est la fameuse sorcière ?
Iferson acquiesça et Jane détala en lançant :
- Ohooo ! Je ne veux pas rater ça !
Kerwan, qui demeurait le seul homme présent dans la pièce,préféra s’éclipser aussi. Il salua une dernière fois les jeunes femmes et leuradressa un sourire timide avant d’invoquer la déshydratation des invités pourlesquels un ravitaillement en boissons s’imposait.
Il tourna les talons.
Restaient entre filles, Van Pelt put déclarer :
- Mon Dieu, Opale… Où as-tu déniché cet homme ?
Opale éclata de rire. Elle-même n’en revenait pas de sachance.
- Et de quel couleur sont ses yeux ? ajouta Lisbon à lasurprise générale.
Rayonnante de fierté, Opale couva son amoureux du regard.Même de loin on ne pouvait ignorer sa démarche sensuelle, son aura chaleureusemalgré son teint froid… Il semblait sérieux à première vue mais ses cheveuxnoirs brillant aux airs soigneusement décoiffés prouvaient qu’il restait unjeune homme, certes sérieux, mais aussi amusant et, il faut bien l’avouer, unrien séducteur.
- Et bien, expliqua Opale, c’est lui qui a réussit à…m’arranger si je puis dire, je n’ai presque plus rien ! De fil en aiguilleon c’est revu et… voilà. Fiançailles ! (avec un sourire espiègle ellejouta) Pour les yeux, j’ai longtemps cru qu’ils étaient noirs… mais enfait on peut voir au soleil qu’ils ont des reflets bleu roi profond !
Les trois filles gloussèrent comme des lycéennes etpartirent rejoindre les invités.
Là, une joyeuse assemblée s’étalait sur deux tables enplastique, regroupant les parents de Kerwan, quelques uns de ses collègues, sagrand-mère… Lisbon s’arrêta sur cette dernière, la reconnaissant.
- Iferson ?
- Oui ?
- Ce n’est pas votre ancienne institutrice que je vois làbas ?
Opale ébaucha un sourire.
- En effet… Elle demande sans arrêt des nouvelles d’unecertaine « brunette »… si elle aurait fini par céder à un« petit voyou »… Quelque chose me dit que vous savez de qui elleparle…
Désireuse d’éviter le débat, Opale s’empressa de s’éloigner,laissant Lisbon ouvrir plusieurs fois la bouche sans parvenir à sortir un son.Van Pelt trouva cette situation des plus comiques étant donné l’interdiction desortir ensemble qu’ils avaient reçu avec Rigsby. Mais elle cessa bien vite desourire quand Lisbon lui envoya un regard noir qui ne souffrait aucuncommentaire… La rouquine partit retrouver Wayne. C’est deux là, après l’affaireJohn le Rouge, avait officiellement annoncé leur séparation… et avait suivit leconseil de Jane à savoir entretenir une relation secrète, et ce exclusivementen dehors du bureau. Pas vu pas pris.
Une scène émouvante se déroula soudain, attirant l’attentionde tous les invités. Mme Belville s’aperçut de la présence de Jane et se levavivement, propulsant sa chaise, manquant de tomber en arrière, et encriant :
- Patrick ! Petit voyou !
Jane, qui guettait les retrouvailles Cho VS Mami Sushi, seretourna. Dès qu’il vit Belville un sourire enfantin illumina son visage et sesyeux pétillèrent d’une sincère affection.
- Madame Belville !, s’exclama-t-il en courant verselle.
Ils se serrèrent dans les bras, rayonnant de joie. Quand ilsse séparèrent, l’institutrice lui colla un revers de main sur le bras au granddamne de Jane qui écarquilla les yeux sans comprendre.
- Dites-moi un peu, jeune homme ! Où est la photo queje vous aviez confié ? Je ne l’ai jamais revu ! Et en plus vousconnaissiez déjà Ruby Jefferson, vous m’avez mentit !
Le mentaliste recouvra ses esprits en même temps que sonsourire charmeur, faisant déjà en partie fondre Mme Belville.
- Oh c’est vrai je n’aurais pas du je regrette…
Il lui murmura alors à l’oreille :
- Mais si Lisbon – brunette – l’avait sût, elle aurait faitarrêter Ruby !
La vieille femme perdit complètement son air fâché pouradopté une mine de comploteuse à qui ont vient de confier le plus grand dessecrets.
- Et pour ma photo ?, demanda-t-elle pleine d’espoir.
Jane posa une main sur son cœur et leva l’autre, comme pourprêter serment.
- Je vous la rapporte dès demain, c’est promis juré.
- Et vous prendrez le thé ?
- Oooh oui ! … et des cookies s’il vous en reste,ajouta-t-il en se frottant le ventre.
Belville pouffa et farfouilla dans son sac, en sortant unepetite boîte à biscuit.
- Tenez grand gamin !, je les aie fait moi-même !
Kerwan, qui avait assisté à la scène, protesta :
- Grand-mère !
Mais l’ancienne institutrice lui enjoignit le silence d’unsigne de main.
- Ils auraient été pour toi si tu ne m’avais pas refusé monlifting ! répliqua-t-elle.
Vaincu, Kerwan se tourna vers les invités en haussant lesépaules.
- Que voulez-vous… elle n’a jamais comprit que mon domaineétait la chirurgie reconstructrice et pas la chirurgie esthétique !,déclara-t-il en provoquant des sourires amusés.
De son côté Jane serra la boîte à cookie comme un premierdoudou qu’on retrouve des années plus tard avec une mine reconnaissante.
Après ces retrouvailles, les derniers arrivés prirent placeautour des tables et dégustèrent un repas tout simple basé sur le principe dubuffet à volonté, riant, débattant, papotant, ragotant…
L’ambiance était on ne peut plus amicale quand Ouragan, lerottweiler, fila en trombe au fond du jardin, poursuivit par un vieux chatprécédemment noir aux yeux or, l’air mauvais. Mami Sushi cria un ordre (ou« puant » et « miteux » revinrent plusieurs fois dans laphrase) et Kerwan siffla Ouragan/Beignet qui se réfugia sous la table, prêt deLisbon.
Opale soupira.
- Ce chien est doté d’une redoutable intelligence...malheureusement c’est aussi un buté doublé d’un poltron !, fit-elle enjetant un regard entendu à Jane qui s’en amusa.
- Je suppose que c’est ce qui fait que personne ne luirésiste, répliqua Lisbon sans remarquer l’allusion au mentaliste et en donnantune chips au chien qui l’implorait de ses grands yeux tristes.
Jane lança un regard pétillant de malice à la patronne, sedélectant de son lapsus. Opale restait coite, la bouche entrouverte attendantque la lumière se fasse dans l’esprit de l’agent. Quand elle se fit, Lisbonmanqua de lâcher son verre et vira à l’écarlate, ce qui eut pour effet dedéclencher un fou-rire à Mme Belville qui lui donna un grand coup amical dansle dos en s’exclamant :
- Bien joué brunette ! Je savais qu’il finirait part’avoir !
- Qui ? Quoi ??!! Mais non je… ce n’est pas dutout ce que vous imaginez !, s’offusqua Lisbon en pataugeant dans lasemoule pour le plus grand plaisir de la grand-mère et du consultant.
Un peu plus loin, Cho était en grande conversation avec MamiSushi, décalant sa chaise pour s’en éloigner alors qu’elle approchait sansarrêt la sienne.
- Madame…, commença Cho.
- Je t’ai déjà dit de m’appeler Mami Sushi petit garçon…
- Très bien. Mami Sushi… Qu’y avait-t-il réellement dans ceverre que vous m’avez donné ?
La petite vieille émit ce rire suraigu de pneus crissant.
- C’est un secret ancestral petit garçon ! Je ne peuxpas te le dire !
Rigsby les interrompit en riant.
- Mami Sushi n’en voulait pas à mon collègue il ne sait pascomment vus demander ça. En fait il pense que vous êtes une sorcière… Et il esttrès superstitieux.
Elle cligna des yeux plusieurs fois et se retourna vers Cho,psalmodiant des paroles inintelligibles qui firent pâlir le brun.
- Je veux changer de place, laissa-t-il tomber sanss’adresser à personne en particulier.
Mami Sushi cessa son manège et lui servit une tranche desaumon.
- Tiens ! Mange petit garçon et laisse Mami Sushit’expliquer… Quand vous êtes arrivé vous les petits policiers avec vosquestions sur les Jefferson et Fripon qui avait encore disparus, je me suisdit : « Ha ! Pourquoi ne pas se rendre service mutuellementhein ? » Vous vous retrouviez Fripon, et moi je vous parlez desJefferson… Mais là… AAAARG !
Cho sursauta si violemment que ses genoux heurtèrent ledessus de la table de plein fouet et qu’il dût retenir un gémissement dedouleur, à la grande hilarité de Rigsby qui manqua de s’étouffer avec un os depoulet. Il fallut deux bonnes minutes pour que Van Pelt parvienne à lui éviterl’asphyxie en lui tapant dans le dos. Mami Sushi reprit :
- La petite fille vous accompagnant ramenait Fripon !Dans ses bras !!! Là Mami Sushi à cru voir un fantôme de la petite Ruby…Mais quand elle a dit que Fripon ronronnait, je n’ai plus eut aucun doute.Fripon ne ronronne pas. Avec personne ! Sauf… avec la petite fille Ruby…Alors j’ai compris. Elle avait mit ses lunettes de soleil pour ne pas êtrereconnu… Et il était de mon devoir de couvrir petite Jefferson ! SinonFripon ne m’aurait jamais pardonné !
- Alors vous avez mis sur pied toute cette mise en scènepour nous faire croire que vous étiez une sorcière folle et qu’on ne prête pasattention à votre témoignage, termina Cho qui n’était qu’à peine plus rassurémaintenant qu’il comprenait le pourquoi des incantations et breuvages nonidentifiés.
- Tu as tout compris petit garçon ! Mami Sushi n’est nisorcière, ni folle !
Rigsby, Van Pelt, et Cho échangèrent un regard, loin d’êtreconvaincu sur ce dernier point. Sur les genoux de sa maitresse, le vieux Fripontenta de subtiliser le saumon de Cho, au grand damne de celui-ci qui le laissafaire (il n’allait pas s’opposer à un chat noir…).
A l’autre bout de la table, contemplant tout ce beau monde,Opale prit une grande bouffée d’oxygène, goutant avec délice les odeurs denourriture mêlées au parfum des invités qui flottaient dans l’air, et ferma lesyeux pour profiter de la tiédeur du soleil dardant ses rayons sur l’assemblée,illuminant les sourires et réchauffant les cœurs.
Et à ce moment précis, malgré tout ce qu’elle avait endurédans sa courte vie et les horreurs dont elle avait été témoins, elle n’auraitéchangé sa place pour rien au monde…
THE END
Dernière édition par Elwing le Dim 31 Oct 2010 - 15:29, édité 2 fois
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
C'eest Magnifique! Sublissime! Trop beau!
C'est un super happy end!
J'ai tout adoré, sans exeptions
Je ne doute pas que les autres seront aussi bien, j'ai hâte les les lires
Bravo c'est génial
V L A F (vivement les autres fins)
C'est un super happy end!
J'ai tout adoré, sans exeptions
Je ne doute pas que les autres seront aussi bien, j'ai hâte les les lires
Bravo c'est génial
V L A F (vivement les autres fins)
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Yiiiiiaaa !!!!!
Trop genial !!
Super fin ! C'était trop mignon les retrouvailles entre Jane et l'institutrice !
Cho et Mami Sushi, une grande histoire d'amour !
Et cette fin Jisbon quan même ! Sont adorables...
En tout cas, Bravo ! Bravo ! Bravo !
Trop genial !!
Super fin ! C'était trop mignon les retrouvailles entre Jane et l'institutrice !
Cho et Mami Sushi, une grande histoire d'amour !
Et cette fin Jisbon quan même ! Sont adorables...
En tout cas, Bravo ! Bravo ! Bravo !
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Jane et l'institutrice, trop adorable!! Et Lisbon qui s'emmêle les pinceaux, c'est trop drôle, j'étais morte de rire XD.
Enfin bref (dirait Pépin...) j'ai adoré! Au début ta fic avait l'air tirée par les cheveux mais finalement, tout colle à merveille! Un grand bravo!!
Enfin bref (dirait Pépin...) j'ai adoré! Au début ta fic avait l'air tirée par les cheveux mais finalement, tout colle à merveille! Un grand bravo!!
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'adore cette fin
Hate de lire les autres. Surtout la fin Jisbon...
Hate de lire les autres. Surtout la fin Jisbon...
noulpif- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
noulpif a écrit:J'adore cette fin
Hate de lire les autres. Surtout la fin Jisbon...
+1
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'ai adoré cette fin
Surtout Lisbon qui se fait avoir ! J'étais pliée de rire !
Je viens de me rendre compte que j'ai apprécier Opale dans ce chapitre , pour une fois que j'ai pas envie de la voire au fond d'une tombe, ça fait bizarre
Et Cho qui est superstitieux à mort ! trop drôle !
+1000000
Surtout Lisbon qui se fait avoir ! J'étais pliée de rire !
Je viens de me rendre compte que j'ai apprécier Opale dans ce chapitre , pour une fois que j'ai pas envie de la voire au fond d'une tombe, ça fait bizarre
Et Cho qui est superstitieux à mort ! trop drôle !
latitemaï a écrit:noulpif a écrit:J'adore cette fin
Hate de lire les autres. Surtout la fin Jisbon...
+1
+1000000
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Pauvre Cho, il a vraiment la trouille de Mamie Sushi. Mais j'laime bien moi .
Et le lapsus de Lisbon .
Cette fin est super, à quand la Jisbon ?
VLS !
Et le lapsus de Lisbon .
Cette fin est super, à quand la Jisbon ?
VLS !
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
J'ai tout dévoré! Mais surtout tout adoré!
Tu écris vraiment bien! Bravo!
En tout cas moi je dis à quand la fin Jisbon? !
Tu écris vraiment bien! Bravo!
En tout cas moi je dis à quand la fin Jisbon? !
IWillBeASurgeon- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho et Red John
Loisirs : S'exploser les tympans à coup de SOAD et Gojira... Regarder The Mentalist, Grey's Anatomy & Castle aussi!
Localisation : Entre Patrick Dempsey, Simon Baker, Tim Kang et Serj Tankian.
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Bon je suis une horrible créature j'avoue tout ce retard est inadmissible TT mais j'ai des circonstances atténuantes, des invités ont squattés chez nous plusieurs soirées d'affilé, et ce bien sure, à mes heures d'écriture, sans parler de ma journée chez ma grand-mère qui m'a bouffé pas mal de temps aussi.. bref j'arrête de vous raconter ma vie xD et je vous post la fin Jisbon comme promis.
Bon euh... c'est vraiment pas naturelle d'écrire du Jisbon pour moi, j'y arrive pas donc j'ai du me forcer, le résultat est pas terrible, si c'est vraiment consternant vous me le dites et j'essaierais d'arranger les choses un tant soit peu...
en attendant oublier la fin originale, on reprend à l'hôpital : bonne lecture !
FIN JISBON :
Opale fut tirée de son sommeil par du mouvement à côté d’elle. Quand elle ouvrit les yeux elle trouva Jane en train de tirer sur les fils de l’appareil surveillant ses constantes, sa perfusion délivrant des calmants déjà à terre.
- Mais qu’est-ce que tu fais ?, grogna-t-elle d’une voix encore endormie.
Il ne daigna même pas tourner la tête, trop occupé à trouver le moyen de se dégager du monitoring sans qu’il se mette à sonner, ce qui aurait alerté tout le personnel.
- Oh… je… Je me sens bien mieux maintenant, je n’ai plus rien à faire ici. L’hypnose – surtout aussi légère – n’a jamais tué personne, et certainement pas moi !
Opale haussa un sourcil circonspect, tout à fait réveillée cette fois.
- Tu tentes une évasion ?
Il marqua une pause, faisant mine de réfléchir.
- Mmm… Non. En fait je compte bien réussir mon évasion.
Iferson ne fit aucun mouvement pour l’en empêcher.
- Je vois… Et comment vas-tu expliquer ton miraculeux rétablissement ? Il y a quelques heures tu ne pouvais ne serait-ce qu’émettre un son, les yeux perdus dans le néant de la dépression…
- De l’hypnose, le néant de l’hypnose, je ne déprime pas du tout !
Iferson soupira.
- Comme tu veux… j’ai hâte de voir Lisbon comprendre toute l’histoire parce que monsieur ne peux pas rester en place trois petits jours !
Le mentaliste cessa de tripoter les boutons et se laissa tomber en arrière sur son lit, regardant Opale, la tête à l’envers.
- Tu sais quoi ? Au fond je suis presque certain qu’elle ne me dénoncerait pas. Toi oui, sans doute… mais pas moi…
- Et parce qu’elle se sentira obligée de te couvrir elle aura l’impression d’être un mauvais agent tout le restant de sa carrière, ce secret la rongeant littéralement de l’intérieur. Et toi tu t’en voudrais de la faire souffrir tu te sentirais coupable et… ooooh ! Ca y est j’ai tout compris !
Intrigué, le consultant se redressa et s’appuya sur un coude, fixant la jeune femme. Elle remarqua que ses yeux n’avaient rien perdus de leur froideur depuis la fusillade malgré le sourire espiègle qu’il s’efforçait d’afficher. Elle reprit :
- Tu n’as pas intérêt à faire ça…
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, fit-t-il en haussant les épaules, mimant l’innocence.
- Menteur ! s’exclama Opale, atterrée qu’il ose si mal mentir. John le Rouge est mort, ta tâche est accompli, tu n’as plus à te sentir coupable, plus de haine à laquelle te rattacher pour soigner un temps soit peu ta douleur, et tu cherches à te rendre de nouveau détestable à tes propres yeux en faisant du mal à Lisbon pour entretenir ta culpabilité ! Arrêtes, Jane, ne fais pas ça. Tu ne peux pas te complaire dans ta peine indéfiniment, profite de la vie maintenant !
Un long silence suivit sa tirade, durant laquelle Jane la fixa d’un regard d’iceberg. Chacun de ses mots avaient touchés juste. Le mentaliste lui-même aurait été incapable de dire s’il avait été à ce point perturbé parce que personne ne lisait si facilement en lui, ou si c’était seulement la justesse des paroles qui le déstabilisait. Quoi qu’il en soit il serra la mâchoire et détourna le regard, fixant un pli de son drap. Quand il parla sa voix n’était qu’un glaçon de neutralité.
- C’est vraiment incroyable cette faculté d’observation et d’analyse que tu as… je suis impressionné… C’est héréditaire ?
Opale se figea et ses yeux lancèrent des éclairs. Quelque chose se brisa quelque part dans son ventre et la colère l’envahit. Incapable de maîtriser la brulure de sa honte, les mots sortirent de sa bouche sans qu’elle puisse les retenir. Balayant la froideur de Jane au rend d’amateur. Il était peut-être son maître dans bien des domaines, mais dans celui-ci elle le dominait largement.
- Finalement tu as raison… tu as vraiment de quoi te détester… Ton orgueil a détruit ta famille et maintenant tu es prêt à détruire deux autres femmes qui ne souhaitent que ton bonheur... Continuez à vous morfondre sur des cadavres et à mépriser les vivants monsieur Jane !
Le mentaliste en fut foudroyé. Ses paupières tombèrent plus que de coutume, les commissures de ses lèvres tremblèrent et ses yeux s’humidifièrent, brillant de larmes retenues.
La colère retombant, Opale se mordit la langue et se maudit intérieurement. Elle ne tenta toutefois pas de s’excuser. C’était trop tard. Le mal était fait.
Avec une lenteur indescriptible, Jane se glissa entre ses draps, prenant soin d’ignorer Opale. En position semi-assise il resta immobile, les yeux rivés sur un point du mur d’en face.
Comprenant qu’il n’était plus question pour lui de s’enfuir de l’hôpital, Opale sonna une infermière.
- Quelque chose ne va pas mademoiselle Iferson ?, demanda la femme d’âge mûre qui se présenta presque aussitôt.
- Merci, je vais bien, c’est mon voisin le problème. Je crois qu’il s’est tourné brutalement et que sa perf est tombée…
- Ah, vous faites bien de m’avertir ! On ne peut décemment pas laisser un patient souffrant de choc post traumatique sans calmants !
Jane ne cilla même pas quand l’aiguille perfora de nouveau son bras, répandant un peu de paix chimique dans son organisme.
- Voilà monsieur Jane, vous devriez aller mieux d’ici cinq minutes…
L’infirmière se retira avec un sourire, laissant Opale et Jane seuls avec eux-mêmes.
Iferson se recoucha et tourna le dos au consultant. Adoptant une respiration lente et régulière, elle fit semblant de dormir, espérant ainsi provoquer un véritable sommeil, tentant d’oublier l’unique sanglot de Jane et ses larmes, qu’à défaut de voir briller, elle avait presque l’impression d’entendre rouler le long des joues du mentaliste, se perdant sur son oreiller.
Elle avait détesté John le Rouge de toute ses forces, ne s’imaginant pas une seconde qu’elle puisse un jour ressentir plus forte haine envers qui que ce soit. Son imagination venait d’en prendre un coup…
* * * * *
- Monsieur Jane ? Quelqu’un pour vous…
L’infirmière s’effaça et Lisbon entra dans la chambre. Le bruit de ses pas réveilla Opale qui avait fini par s’endormir pour de bon. Toutefois elle n’ouvrit pas les yeux, de peur de déranger… une autre partie d’elle souhaitant aussi jouir de l’effet de surprise pour s’enfuir au plus vite si Jane, dans sa rancœur, venait à tout avouer à la patronne.
- Jane ?, murmura timidement Lisbon.
Voyant qu’il ne réagissait pas elle s’approcha de son lit et s’assit sur le bord.
- Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Les infirmières disent que vous avez retrouvé la parole ? C’est une bonne chose… du moins pour vous !, fit-t-elle pour lui arracher un sourire.
Mais c’est à peine s’il sembla s’apercevoir qu’elle avait parlé.
Lisbon soupira, un peu vexée qu’il ai parlé avec Iferson et qu’il lui refuse la conversation. Elle s’apprêtait à partir quand le docteur Winston entra dans la chambre.
- Excusez-moi, je passe juste chercher mademoiselle Iferson, je ne vous dérange pas longtemps.
- Aucun problème, j’allais partir…
A peine avait-t-elle dit cela qu’une main se posa sur la sienne, l’obligeant à rester assise. Jane sortait enfin de son état second.
Le médecin perçut l’échange et s’éclipsa rapidement avec le lit d’Opale.
* * * * *
- Vous pouvez arrêter de faire semblant de dormir… lança Winston dès qu’ils eurent quitté la chambre avec un sourire amusé qui rendit le noir de ses yeux plus charmeur que sérieux.
Opale ouvrit un œil et se redressa, la mine reconnaissante.
- Merci docteur, vous ne le savez pas mais vous me sauvez d’une précédente atmosphère pesante et d’une future scène embarrassante !
Winston émit un rire grave et discret.
- Vous survivez à une attaque de serial killer et une opération vous attend probablement très bientôt et vous, vous vous inquiétez d’une ambiance ente voisin de chambre ?
Iferson fronça les sourcils, pensive…
- Vous savez quoi, doc ? Vous avez raison… Voyons ce qu’on peut faire contre cette maudite cicatrice et remettons à plus tard les autres problèmes.
- Excellente décision, Mlle Iferson !
* * * * *
Lisbon tourna la tête, frôlant du regard la main du mentaliste sur la sienne. Si seulement elle pouvait empêcher cette déferlante d’ondes quasi magnétique se propageant chaque fois de la zone de contacte avec le mentaliste au reste de son corps… Mais pour une fois elle ne songea pas à se dégager, quelque chose dans le regard de son consultant l’en dissuadant.
- Tout va bien, Jane, je ne pars pas, dit-t-elle doucement.
Malgré la chaleur de la peau du mentaliste, un endroit de sa main restait désespérément froid. Son alliance bien sûre. Ce morceau de métal qui le rattachait encore à son passé, à sa souffrance… Et qui laissait sans arrêt ce petit espace, cette minuscule distance entre eux. Si fine et portant insurmontable.
- Pourquoi êtes-vous venu, Lisbon ?
Sa question la surprit.
- Et bien il semblerait qu’un membre de mon équipe vienne de frôler la mort… En tant que vote supérieur il est normal que je m’assure de votre état.
- Vous vous inquiétiez pour moi ?
Elle leva les yeux au ciel.
- Ne commencez pas, Jane…
Le mentaliste réussi enfin à sourire. Les calmants devaient être drôlement efficaces, à moins qu’ils n’y soient pour rien et que son apaisement vienne d’ailleurs…
Il retira sa main de dessus de celle de Lisbon. Il ne pouvait pas faire ça. Il n’était pas prêt.
- Si vous n’êtes pas inquiète c’est que vous venez pour autre chose… Me passer un savon ? … Non vous n’oseriez pas vous en prendre à un pauvre homme en état de choc…
Elle lui pinça le dos de la main. D’abord pour lui montrer, que si elle oserait s’en prendre à lui, et deuxièmement parce qu’elle lui en voulait d’avoir retiré sa main.
- Aïe !, s’exclama-t-il en daignant enfin la regarder. Mais ça fait mal !
- C’était voulu. Même à moitié mourant vous trouvez le moyen de m’agacer !
Il se renfrogna.
- Vous n’allez pas vous y mettre aussi !
Lisbon tiqua.
- Comment ça moi aussi ?
Ila haussa les épaules, conscient de s’aventurer sur un terrain dangereux. Lisbon soupira.
- Qu’est-ce qu’elle vous a dit, Jane ?
- Rien, dit-t-il en retrouvant son air anéanti.
Lisbon se jura d’arracher la tête d’Iferson de ses propres mains si elle était responsable de sa rechute.
- Ne me forcez pas à vous supplier, dites-moi !
Il secoua la tête mais expliqua brièvement.
- Je me sentais mieux et je voulais aller prendre l’air…
- Vous échapper, donc.
- Vous êtes de mon côté ou du siens ?, s’énerva-t-il,
- D’accord je vous laisse finir !
Il se rasséréna un peu.
- Bon… j’étais en train d’enlever ces tubes inutiles quand elle m’a dit que je ne causais que des ennuis, et que je faisais ça uniquement pour m’attirer vos foudres et re-déclencher ma culpabilité censé être morte avec John le Rouge.
Lisbon fronça les sourcils, ne s’attendant pas à ce qu’Iferson qui adulait Jane lui sorte un truc pareil. Toutefois son consultant avait entendu bien pire.
- Jane je vous ais déjà dit pire que ça… où est le vraie problème ?
- Et bien... il se trouve que je lui ai peut-être répondu quelque chose de pas très sympathique, et il se peut qu’elle l’ai mal prit…
- Là vous m’inquiétez… Qu’est-ce que c’était ?
- Je ne peux pas le répéter.
- A ce point ?
- Oh oui…
- Et ?
- Et c’est là qu’elle m’a balancé : « Finalement tu as raison… tu as vraiment de quoi te détester… Ton orgueil a détruit ta famille et maintenant tu es prêt à détruire deux autres femmes qui ne souhaitent que ton bonheur... Continuez à vous morfondre sur des cadavres et à mépriser les vivants monsieur Jane ! », fit-t-il en imitant (plutôt bien d’ailleurs) les intonations d’Iferson.
Lisbon en ouvrit la bouche de stupéfaction. Elle n’aurait pas osé...
- Je vais aller la voir et la virer.
- Quelque chose me dit qu’elle a déjà l’intention de partir… Et puis, j’avais vraiment dit quelque chose d’horrible.
- Quoi que vous ayez dit, rien, vous m’entendez ? Rien ne justifie ça. Vous n’avez absolument rien à vous reprocher Jane !
- Oh si… et plus encore que je ne le pensais…, murmura-t-il en détournant les yeux.
Pour une fois c’est Lisbon qui força le contacte, l’obligeant à la regarder dans les yeux.
- Ecoutez-moi. Je ne sais pas ce qu’il c’est réellement passé là bas, ni ce que John le Rouge vous as dit. Mais quoi que ce soit je ne le laisserais pas continuer à détruire votre vie même mort et enterré ! C’était un monstre, rien de plus. Concentrez vous sur les gens qui vous aime, Jane, pas sur ceux qui vous veulent du mal. Il n’y a pas que des méchants…
Jane contempla les grands yeux émeraude de sa patronne, d’un vert tellement différent de celui qu’il détestait à présent chez Iferson qu’aucune comparaison n’était possible. Dans ses yeux là il pouvait se perdre un moment sans que le souvenir de John le Rouge ne vienne le hanter. Presque malgré lui il eut le reflexe de replacer une mèche de cheveux de Lisbon derrière son oreille, dégageant encore plus son visage. La patronne se figea, retenant sa respiration.
- Merci, Lisbon. Je vous avez promis de toujours vous protéger mais en fin de compte on dirait que j’ai plus besoin de vous que vous de moi.
Il y avait tellement de sincérité dans sa voix qui pour une fois ne contenait aucune trace d’ironie, que Lisbon se sentit fondre.
- Ne dites pas ça, murmura-t-elle. J’ai besoin de vous moi aussi.
- Oui pour boucler des affaires !
- Pas seulement.
Ils restèrent longtemps, simplement silencieux, immobile à s’observait l’un l’autre, guettant un signe, une autorisation qu’aucun d’eux n’osait amorcer le premier. Lisbon sursauta soudainement, prenant conscience de la situation. « Bon sang mais c’est Jane ! ». Elle se leva vivement, manqua de trébucher en se retournant et lança :
- Je dois retourner au bureau, j’ai… du travail qui m’attend. Récupérer bien, Jane et pas d’évasion !
Le mentaliste acquiesça, un rien amusé de voir sa patronne troublée.
* * * * *
2 jours plus tard
En deux jours, bien des choses c’étaient passé pour Opale. Tout d’abord Kerwan… enfin le docteur Winston était confiant quant à l’état future de sa cicatrice. Ensuite ce même docteur l’avait invité à continuer de se voir après l’opération, ce qui mettait Iferson de très bonne humeur… Niveau boulot elle avait passé le plus clair de son temps au téléphone avec ses anciens supérieurs de l’armé qui lui avaient trouvé une place toute prête au FBI. Et pour terminer, Jane et elle avait eut l’occasion de se réconcilier en avouant la vérité à Cho. Se remémorer la scène les avaient de nouveau rapproché, mais sans ambigüité cette fois, et Jane était un homme nouveau. Depuis la visite de Lisbon déjà il était sortit de son état second et ses sourires avaient retrouvé leur éclat passé. En fait ils étaient même encore plus éclatant... En l’observant mieux, Opale avait comprit le pourquoi de cette impression. La part d’ombre en lui qu’elle avait perçu un jour dans sa voiture, gagnait en luminosité, preuve qu’une nouvelle paix intérieure s’installait peu à peu. Qu’il pouvait enfin se pardonner. Qui a dit que la vengeance n’apportait rien ?
Mais sans une nouvelle raison de vivre Opale savait que la vengeance du consultant n’aurait eut qu’un effet passager…
- Tu t’en vas déjà ?, demanda Jane en la voyant faire ses cartons.
- Oui ! Le FBI n’attend pas… Comment va Cho ?
- Bien. Il dit qu’il savait que je finirais par l’avoir et il n’envisage pas une seconde de moucharder. Mais il se pose encore des questions pour toi. Il pense qu’on ne devrait pas le dire aux autres pour tu sais… ton…
Il fit un geste vague de la main, craignant de l’offenser encore une fois.
- Mon père, oui. Ca m’est égal, s’ils posent des questions tu pourras le leur dire, du moment que je ne suis pas là pour voir leur réaction…
Jane sourit et l’aida à emballer ses affaires. Opale claqua des doigts, se souvenant :
- Oh ! j’ai failli oublier ! Je dois aller voir Lisbon dans son bureau pour la paperasse de ma démission…
- Tu vas voir Lisbon ?
- Oui Jane c’est ce que je viens de dire !
- Ah… euh… attends tu pourrais lui dire que je passerais peut-être aussi, après toi ?
Iferson ébauche un sourire moqueur.
- Comment un génie manipulateur de ton genre peut-il bafouiller quand il s’agit de fille ?
- Mais je ne bafouille pas du tout !, nia Jane avec une conviction trop appuyée pour être honnête.
- Bien sûre… Bon j’y vais…
Elle lança en s’éloignant :
- Je te prépare le terrain !
Elle lui fit un clin d’œil discret en caressant son annulaire gauche. Jane sourit en regardant le sien. Une marque circulaire blanche jurait avec le bronzage de sa main désormais libre d’alliance.
* * * * *
Opale toqua au bureau de Lisbon et entra.
- Bonjour, vous m’avez fait demander.
- Oui, Iferson, je voulais vous voir.
- Je vous écoute…
Lisbon semblait à la fois agitée et pensive. Une ride verticale entre ses deux yeux témoignait de ses réflexions.
- Je sais que vous avez déjà été interrogé alors je n’ai pas cherché à vous perturber d’avantage après l’épisode John le Rouge, mais maintenant que vous êtes parfaitement rétablie, je peux vous le demander. Que c’est-t-il passé là bas ?
Iferson, qui s’y attendait un peu, n’hésita pas une demi-seconde.
- L’affaire est bouclée, nous avons répondu à toutes les questions, il n’y aura pas de suite, que vous faut-t-il de plus ?
- La vérité, Iferson. Le témoignage de deux menteurs professionnels obsédés par leur vengeance n’est pas très fiable.
Opale eut un regard compatissant.
- Une version officielle est une version validée. Nous connaissons le règlement, n’allons pas remuer la boue.
- Et si je vous ordonne de tout me raconter sans mentir ?
Cette tentative amusa Iferson. Il en fallait un tout petit peu plus pour l’intimider.
- Et bien je vous répondrez que n’étant plus sous vos ordres je n’ai pas à répondre mais si c’est la vérité qui vous inquiètes voilà ce que je peux dire : je m’en vais pour le FBI. Et là bas il n’y a pas de place pour les secrets entre supérieurs et subordonnés. On vous colle à un détecteur de mensonge et on vous pose des questions sur absolument tout. Jusqu’à ce que la moindre parcelle de vote existence soit révélée. Ils font cela dans le but d’éviter que les ennemis puissent se servir de nos secrets contre nous. En les connaissant déjà ils peuvent contrer ce handicap. Et quoi qu’il se soit passé avec John le Rouge, ils le sauront. Et moi je ne risquerais plus rien puisque je suis l’une des leur à présent… Le seul susceptible d’encore en subir les conséquences sera Jane. Je compte sur vous pour que ça n’arrive jamais…
- Il y a donc de quoi le punir, fit la patronne en portant une main à son front.
Opale haussa les épaules.
- Et si c’était le cas qu’est-ce que ça changerait ? Je suis sûre qu’il se confiera à vous de lui-même quand il sera prêt.
Lisbon émit un rire ironique.
- Mais Jane n’est jamais prêt ! Ce n’est pas dans sa nature de se confier ou de… de…
- De prendre un nouveau départ ?
- Oui… Vous ne le connaissez pas depuis si longtemps, vous ne vous rendez pas compte du miracle que vous avait opéré en devenant sa confidente.
Cette dernière appellation surprit Opale qui n’avait jamais été la confidente de personne. Elle c’était confié à Jane, ça oui, mais pas l’inverse
- Agent Lisbon… Vous avez raison je ne connais pas Jane aussi bien que vous. Mais je sais une seule et unique chose avec certitude à son sujet. C’est que ce n’est pas pour moi qu’il a retiré son alliance… C’est fou comme elle a vite disparu peu de temps après votre dernière visite à l’hôpital !
Lisbon resta bouche bée. Jane sans alliance ? Voilà qui relevait de l’imaginaire…
Comprenant que son ex patronne n’était plus tout à fait en mesure de s’occuper de cela elle-même, Opale signa sa démission posée sur le bureau.
- Voilà… Bon, je vous laisse je crois que quelqu’un attend pour vous voir. Adieu agent Lisbon, je suis fière d’avoir été sous vos ordres.
Elle lui tendit la main et Lisbon la serra avec un sourire en coin reconnaissant. Opale passait tout juste la porte quand Jane entra. A croire qu’ils avaient répété. Elle leva discrètement un pouce en signe d’encouragement auquel Jane répondit par un clin d’œil complice, et elle s’éclipsa.
Jane se tourna aussitôt vers Lisbon, un sourire timide sur les lèvres.
- Alors ?
- Alors quoi ? demanda la patronne sur la défensive.
- Vous vous êtes réconcilié ?
- Aux dernières nouvelles c’est vous qui étiez fâché avec elle, pas moi…
Il haussa les épaules.
- Nooon c’est terminé tout ça on est repartit pour un tour.
- Ah oui… un tour… maugréa Lisbon en se renfrognant.
Elle n’aimait pas le sourire plus moqueur que timide à présent du consultant quand il parlait d’Iferson. En voyant sa réaction, Jane ne put s’empêcher de rire.
- Vous savez que c’est extrêmement jouissif ?
- De ?
- De voir deux femmes se battre pour moi, vraiment je suis flatté…
Ca y est, il avait réussi à l’agaçait en cinq secondes à peine.
- Ne dites pas n’importe quoi Jane !
- Oh Lisbon je vous en prie ! Avouez que vous étiez jalouse d’Opale. Vous avez été exécrable tout le temps qu’elle était là…
- Je ne suis pas jalouse !
- Même pas un tout petit peu ?, insista-t-il en fixant Lisbon par-dessous ses longs cils.
Quand il battit deux fois des paupières avec son petit sourire en coin, Lisbon ne savait plus si elle voulait le baffer ou l’embrasser. Elle décida d’attaquer à son tour.
- Non ! Vous par contre je remarque que vous ne portez plus votre alliance. Comment ça se fait ?
- Je vous réponds si vous admettez que vous étiez jalouse.
- D’accord. J’admets que pendant quelques secondes…
- Jours.
- Très bien ! Jours, j’ai peut-être été un peu…
Le mot lui arracha la bouche.
- Jalouse.
Voyant le sourire du mentaliste s’élargir à cette déclaration, elle s’empressa d’ajouter :
- Voilà je l’ai dit ! A vous maintenant, qu’avez-vous fait de votre alliance ?
Jane passa son pouce sur la marque blanche de son annulaire.
- Oh… elle est tombée dans le lavabo quand je me lavais les mains…
- JANE !, s’énerva Lisbon.
- Bon ça va ! Ne criez pas ! je l’ai enlevé…
Il retrouva son sérieux, son sourire n’étant plus qu’une ombre, ses yeux gagnèrent en profondeur.
- John le Rouge est mort, ma famille est vengée, j’ai pu leur dire au revoir.
- Je suis fière de vous, murmura Lisbon.
Ils se perdirent dans les yeux l’un de l’autre, encouragés par leur proximité.
Lentement Jane se baissa, effleurant les lèvres de Lisbon des siennes et se reculant, attendant son approbation avec un regard de collégien intimidé qui fit sourire Lisbon.
Bien qu’elle soit consciente que toute lutte étaient désormais inutile – elle avait déjà cédait intérieurement- elle demanda quand même :
- Vous êtes sûre qu’il n’y a plus rien entre vous et Iferson.
Sans détacher ses yeux des siens, Jane soupira.
- Lisbon… il n’y a pas de smiley au nom d’Iferson chez moi, encore moins un cœur pour l’entourer… Ce n’est pas elle que j’ai le plus peur de perdre. C’est vous.
Rien qu’en lisant dans son regard, Jane sût qu’il n’avait plus à demander la permission. Il embrassa la patronne avec plus d’assurance, l’attirant vers lui par la taille. Lisbon répondit à son baiser, les lèvres tremblantes. De crainte, de timidité. De plaisir.
Un dernier détail empêchait toutefois son âme d’agent de passer ses bras autour du cou de son consultant. Elle le repoussa gentiment.
- Juste une chose. Plus de mensonge, Jane. Dites-moi si vous avez tué John le Rouge par légitime défense.
Il répondit sans desserrer son étreinte.
- Non. C’est Opale qu’il menaçait de l’arme. J’ai appuyé sur la détente quand elle m’a donné l’occasion de le faire. Est-ce que ça change quelque chose pour vous ?
Lisbon s’attendait à ce que son sens moral s’affole, à ce que l’agent en elle s’offusque et crie au traître… En bref à une réaction violente. Au lieu de cela une puissante vague d’apaisement l’envahit. Il lui avait dit la vérité. Qu’importe qu’il ai tué un monstre pour se venger. Il été son protégé et l’avait toujours été, rien ne changerait cela. Tout ce qui comptait c’est qu’il ai suffisamment confiance en elle pour le lui avouer. Elle ne l’en aimait que d’avantage.
- Oui. Ca change tout, fit-elle, animée d’une nouvelle détermination.
Elle s’agrippa au cou de Jane, prenant cette fois elle-même l’initiative de coller ses lèvres aux siennes. Si seulement elle parvenait à diriger Jane contre le mur elle pourrait baisser les stores…
Jane devait réellement lire dans les pensées car pendant que sa main gauche pressait l’agent contre lui, sa main droite tirer les stores, les coupant du reste du monde. Ah voilà ! Maintenant ils pouvaient être tranquilles…
THE END
Bon euh... c'est vraiment pas naturelle d'écrire du Jisbon pour moi, j'y arrive pas donc j'ai du me forcer, le résultat est pas terrible, si c'est vraiment consternant vous me le dites et j'essaierais d'arranger les choses un tant soit peu...
en attendant oublier la fin originale, on reprend à l'hôpital : bonne lecture !
FIN JISBON :
Opale fut tirée de son sommeil par du mouvement à côté d’elle. Quand elle ouvrit les yeux elle trouva Jane en train de tirer sur les fils de l’appareil surveillant ses constantes, sa perfusion délivrant des calmants déjà à terre.
- Mais qu’est-ce que tu fais ?, grogna-t-elle d’une voix encore endormie.
Il ne daigna même pas tourner la tête, trop occupé à trouver le moyen de se dégager du monitoring sans qu’il se mette à sonner, ce qui aurait alerté tout le personnel.
- Oh… je… Je me sens bien mieux maintenant, je n’ai plus rien à faire ici. L’hypnose – surtout aussi légère – n’a jamais tué personne, et certainement pas moi !
Opale haussa un sourcil circonspect, tout à fait réveillée cette fois.
- Tu tentes une évasion ?
Il marqua une pause, faisant mine de réfléchir.
- Mmm… Non. En fait je compte bien réussir mon évasion.
Iferson ne fit aucun mouvement pour l’en empêcher.
- Je vois… Et comment vas-tu expliquer ton miraculeux rétablissement ? Il y a quelques heures tu ne pouvais ne serait-ce qu’émettre un son, les yeux perdus dans le néant de la dépression…
- De l’hypnose, le néant de l’hypnose, je ne déprime pas du tout !
Iferson soupira.
- Comme tu veux… j’ai hâte de voir Lisbon comprendre toute l’histoire parce que monsieur ne peux pas rester en place trois petits jours !
Le mentaliste cessa de tripoter les boutons et se laissa tomber en arrière sur son lit, regardant Opale, la tête à l’envers.
- Tu sais quoi ? Au fond je suis presque certain qu’elle ne me dénoncerait pas. Toi oui, sans doute… mais pas moi…
- Et parce qu’elle se sentira obligée de te couvrir elle aura l’impression d’être un mauvais agent tout le restant de sa carrière, ce secret la rongeant littéralement de l’intérieur. Et toi tu t’en voudrais de la faire souffrir tu te sentirais coupable et… ooooh ! Ca y est j’ai tout compris !
Intrigué, le consultant se redressa et s’appuya sur un coude, fixant la jeune femme. Elle remarqua que ses yeux n’avaient rien perdus de leur froideur depuis la fusillade malgré le sourire espiègle qu’il s’efforçait d’afficher. Elle reprit :
- Tu n’as pas intérêt à faire ça…
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, fit-t-il en haussant les épaules, mimant l’innocence.
- Menteur ! s’exclama Opale, atterrée qu’il ose si mal mentir. John le Rouge est mort, ta tâche est accompli, tu n’as plus à te sentir coupable, plus de haine à laquelle te rattacher pour soigner un temps soit peu ta douleur, et tu cherches à te rendre de nouveau détestable à tes propres yeux en faisant du mal à Lisbon pour entretenir ta culpabilité ! Arrêtes, Jane, ne fais pas ça. Tu ne peux pas te complaire dans ta peine indéfiniment, profite de la vie maintenant !
Un long silence suivit sa tirade, durant laquelle Jane la fixa d’un regard d’iceberg. Chacun de ses mots avaient touchés juste. Le mentaliste lui-même aurait été incapable de dire s’il avait été à ce point perturbé parce que personne ne lisait si facilement en lui, ou si c’était seulement la justesse des paroles qui le déstabilisait. Quoi qu’il en soit il serra la mâchoire et détourna le regard, fixant un pli de son drap. Quand il parla sa voix n’était qu’un glaçon de neutralité.
- C’est vraiment incroyable cette faculté d’observation et d’analyse que tu as… je suis impressionné… C’est héréditaire ?
Opale se figea et ses yeux lancèrent des éclairs. Quelque chose se brisa quelque part dans son ventre et la colère l’envahit. Incapable de maîtriser la brulure de sa honte, les mots sortirent de sa bouche sans qu’elle puisse les retenir. Balayant la froideur de Jane au rend d’amateur. Il était peut-être son maître dans bien des domaines, mais dans celui-ci elle le dominait largement.
- Finalement tu as raison… tu as vraiment de quoi te détester… Ton orgueil a détruit ta famille et maintenant tu es prêt à détruire deux autres femmes qui ne souhaitent que ton bonheur... Continuez à vous morfondre sur des cadavres et à mépriser les vivants monsieur Jane !
Le mentaliste en fut foudroyé. Ses paupières tombèrent plus que de coutume, les commissures de ses lèvres tremblèrent et ses yeux s’humidifièrent, brillant de larmes retenues.
La colère retombant, Opale se mordit la langue et se maudit intérieurement. Elle ne tenta toutefois pas de s’excuser. C’était trop tard. Le mal était fait.
Avec une lenteur indescriptible, Jane se glissa entre ses draps, prenant soin d’ignorer Opale. En position semi-assise il resta immobile, les yeux rivés sur un point du mur d’en face.
Comprenant qu’il n’était plus question pour lui de s’enfuir de l’hôpital, Opale sonna une infermière.
- Quelque chose ne va pas mademoiselle Iferson ?, demanda la femme d’âge mûre qui se présenta presque aussitôt.
- Merci, je vais bien, c’est mon voisin le problème. Je crois qu’il s’est tourné brutalement et que sa perf est tombée…
- Ah, vous faites bien de m’avertir ! On ne peut décemment pas laisser un patient souffrant de choc post traumatique sans calmants !
Jane ne cilla même pas quand l’aiguille perfora de nouveau son bras, répandant un peu de paix chimique dans son organisme.
- Voilà monsieur Jane, vous devriez aller mieux d’ici cinq minutes…
L’infirmière se retira avec un sourire, laissant Opale et Jane seuls avec eux-mêmes.
Iferson se recoucha et tourna le dos au consultant. Adoptant une respiration lente et régulière, elle fit semblant de dormir, espérant ainsi provoquer un véritable sommeil, tentant d’oublier l’unique sanglot de Jane et ses larmes, qu’à défaut de voir briller, elle avait presque l’impression d’entendre rouler le long des joues du mentaliste, se perdant sur son oreiller.
Elle avait détesté John le Rouge de toute ses forces, ne s’imaginant pas une seconde qu’elle puisse un jour ressentir plus forte haine envers qui que ce soit. Son imagination venait d’en prendre un coup…
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- Monsieur Jane ? Quelqu’un pour vous…
L’infirmière s’effaça et Lisbon entra dans la chambre. Le bruit de ses pas réveilla Opale qui avait fini par s’endormir pour de bon. Toutefois elle n’ouvrit pas les yeux, de peur de déranger… une autre partie d’elle souhaitant aussi jouir de l’effet de surprise pour s’enfuir au plus vite si Jane, dans sa rancœur, venait à tout avouer à la patronne.
- Jane ?, murmura timidement Lisbon.
Voyant qu’il ne réagissait pas elle s’approcha de son lit et s’assit sur le bord.
- Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Les infirmières disent que vous avez retrouvé la parole ? C’est une bonne chose… du moins pour vous !, fit-t-elle pour lui arracher un sourire.
Mais c’est à peine s’il sembla s’apercevoir qu’elle avait parlé.
Lisbon soupira, un peu vexée qu’il ai parlé avec Iferson et qu’il lui refuse la conversation. Elle s’apprêtait à partir quand le docteur Winston entra dans la chambre.
- Excusez-moi, je passe juste chercher mademoiselle Iferson, je ne vous dérange pas longtemps.
- Aucun problème, j’allais partir…
A peine avait-t-elle dit cela qu’une main se posa sur la sienne, l’obligeant à rester assise. Jane sortait enfin de son état second.
Le médecin perçut l’échange et s’éclipsa rapidement avec le lit d’Opale.
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- Vous pouvez arrêter de faire semblant de dormir… lança Winston dès qu’ils eurent quitté la chambre avec un sourire amusé qui rendit le noir de ses yeux plus charmeur que sérieux.
Opale ouvrit un œil et se redressa, la mine reconnaissante.
- Merci docteur, vous ne le savez pas mais vous me sauvez d’une précédente atmosphère pesante et d’une future scène embarrassante !
Winston émit un rire grave et discret.
- Vous survivez à une attaque de serial killer et une opération vous attend probablement très bientôt et vous, vous vous inquiétez d’une ambiance ente voisin de chambre ?
Iferson fronça les sourcils, pensive…
- Vous savez quoi, doc ? Vous avez raison… Voyons ce qu’on peut faire contre cette maudite cicatrice et remettons à plus tard les autres problèmes.
- Excellente décision, Mlle Iferson !
* * * * *
Lisbon tourna la tête, frôlant du regard la main du mentaliste sur la sienne. Si seulement elle pouvait empêcher cette déferlante d’ondes quasi magnétique se propageant chaque fois de la zone de contacte avec le mentaliste au reste de son corps… Mais pour une fois elle ne songea pas à se dégager, quelque chose dans le regard de son consultant l’en dissuadant.
- Tout va bien, Jane, je ne pars pas, dit-t-elle doucement.
Malgré la chaleur de la peau du mentaliste, un endroit de sa main restait désespérément froid. Son alliance bien sûre. Ce morceau de métal qui le rattachait encore à son passé, à sa souffrance… Et qui laissait sans arrêt ce petit espace, cette minuscule distance entre eux. Si fine et portant insurmontable.
- Pourquoi êtes-vous venu, Lisbon ?
Sa question la surprit.
- Et bien il semblerait qu’un membre de mon équipe vienne de frôler la mort… En tant que vote supérieur il est normal que je m’assure de votre état.
- Vous vous inquiétiez pour moi ?
Elle leva les yeux au ciel.
- Ne commencez pas, Jane…
Le mentaliste réussi enfin à sourire. Les calmants devaient être drôlement efficaces, à moins qu’ils n’y soient pour rien et que son apaisement vienne d’ailleurs…
Il retira sa main de dessus de celle de Lisbon. Il ne pouvait pas faire ça. Il n’était pas prêt.
- Si vous n’êtes pas inquiète c’est que vous venez pour autre chose… Me passer un savon ? … Non vous n’oseriez pas vous en prendre à un pauvre homme en état de choc…
Elle lui pinça le dos de la main. D’abord pour lui montrer, que si elle oserait s’en prendre à lui, et deuxièmement parce qu’elle lui en voulait d’avoir retiré sa main.
- Aïe !, s’exclama-t-il en daignant enfin la regarder. Mais ça fait mal !
- C’était voulu. Même à moitié mourant vous trouvez le moyen de m’agacer !
Il se renfrogna.
- Vous n’allez pas vous y mettre aussi !
Lisbon tiqua.
- Comment ça moi aussi ?
Ila haussa les épaules, conscient de s’aventurer sur un terrain dangereux. Lisbon soupira.
- Qu’est-ce qu’elle vous a dit, Jane ?
- Rien, dit-t-il en retrouvant son air anéanti.
Lisbon se jura d’arracher la tête d’Iferson de ses propres mains si elle était responsable de sa rechute.
- Ne me forcez pas à vous supplier, dites-moi !
Il secoua la tête mais expliqua brièvement.
- Je me sentais mieux et je voulais aller prendre l’air…
- Vous échapper, donc.
- Vous êtes de mon côté ou du siens ?, s’énerva-t-il,
- D’accord je vous laisse finir !
Il se rasséréna un peu.
- Bon… j’étais en train d’enlever ces tubes inutiles quand elle m’a dit que je ne causais que des ennuis, et que je faisais ça uniquement pour m’attirer vos foudres et re-déclencher ma culpabilité censé être morte avec John le Rouge.
Lisbon fronça les sourcils, ne s’attendant pas à ce qu’Iferson qui adulait Jane lui sorte un truc pareil. Toutefois son consultant avait entendu bien pire.
- Jane je vous ais déjà dit pire que ça… où est le vraie problème ?
- Et bien... il se trouve que je lui ai peut-être répondu quelque chose de pas très sympathique, et il se peut qu’elle l’ai mal prit…
- Là vous m’inquiétez… Qu’est-ce que c’était ?
- Je ne peux pas le répéter.
- A ce point ?
- Oh oui…
- Et ?
- Et c’est là qu’elle m’a balancé : « Finalement tu as raison… tu as vraiment de quoi te détester… Ton orgueil a détruit ta famille et maintenant tu es prêt à détruire deux autres femmes qui ne souhaitent que ton bonheur... Continuez à vous morfondre sur des cadavres et à mépriser les vivants monsieur Jane ! », fit-t-il en imitant (plutôt bien d’ailleurs) les intonations d’Iferson.
Lisbon en ouvrit la bouche de stupéfaction. Elle n’aurait pas osé...
- Je vais aller la voir et la virer.
- Quelque chose me dit qu’elle a déjà l’intention de partir… Et puis, j’avais vraiment dit quelque chose d’horrible.
- Quoi que vous ayez dit, rien, vous m’entendez ? Rien ne justifie ça. Vous n’avez absolument rien à vous reprocher Jane !
- Oh si… et plus encore que je ne le pensais…, murmura-t-il en détournant les yeux.
Pour une fois c’est Lisbon qui força le contacte, l’obligeant à la regarder dans les yeux.
- Ecoutez-moi. Je ne sais pas ce qu’il c’est réellement passé là bas, ni ce que John le Rouge vous as dit. Mais quoi que ce soit je ne le laisserais pas continuer à détruire votre vie même mort et enterré ! C’était un monstre, rien de plus. Concentrez vous sur les gens qui vous aime, Jane, pas sur ceux qui vous veulent du mal. Il n’y a pas que des méchants…
Jane contempla les grands yeux émeraude de sa patronne, d’un vert tellement différent de celui qu’il détestait à présent chez Iferson qu’aucune comparaison n’était possible. Dans ses yeux là il pouvait se perdre un moment sans que le souvenir de John le Rouge ne vienne le hanter. Presque malgré lui il eut le reflexe de replacer une mèche de cheveux de Lisbon derrière son oreille, dégageant encore plus son visage. La patronne se figea, retenant sa respiration.
- Merci, Lisbon. Je vous avez promis de toujours vous protéger mais en fin de compte on dirait que j’ai plus besoin de vous que vous de moi.
Il y avait tellement de sincérité dans sa voix qui pour une fois ne contenait aucune trace d’ironie, que Lisbon se sentit fondre.
- Ne dites pas ça, murmura-t-elle. J’ai besoin de vous moi aussi.
- Oui pour boucler des affaires !
- Pas seulement.
Ils restèrent longtemps, simplement silencieux, immobile à s’observait l’un l’autre, guettant un signe, une autorisation qu’aucun d’eux n’osait amorcer le premier. Lisbon sursauta soudainement, prenant conscience de la situation. « Bon sang mais c’est Jane ! ». Elle se leva vivement, manqua de trébucher en se retournant et lança :
- Je dois retourner au bureau, j’ai… du travail qui m’attend. Récupérer bien, Jane et pas d’évasion !
Le mentaliste acquiesça, un rien amusé de voir sa patronne troublée.
* * * * *
2 jours plus tard
En deux jours, bien des choses c’étaient passé pour Opale. Tout d’abord Kerwan… enfin le docteur Winston était confiant quant à l’état future de sa cicatrice. Ensuite ce même docteur l’avait invité à continuer de se voir après l’opération, ce qui mettait Iferson de très bonne humeur… Niveau boulot elle avait passé le plus clair de son temps au téléphone avec ses anciens supérieurs de l’armé qui lui avaient trouvé une place toute prête au FBI. Et pour terminer, Jane et elle avait eut l’occasion de se réconcilier en avouant la vérité à Cho. Se remémorer la scène les avaient de nouveau rapproché, mais sans ambigüité cette fois, et Jane était un homme nouveau. Depuis la visite de Lisbon déjà il était sortit de son état second et ses sourires avaient retrouvé leur éclat passé. En fait ils étaient même encore plus éclatant... En l’observant mieux, Opale avait comprit le pourquoi de cette impression. La part d’ombre en lui qu’elle avait perçu un jour dans sa voiture, gagnait en luminosité, preuve qu’une nouvelle paix intérieure s’installait peu à peu. Qu’il pouvait enfin se pardonner. Qui a dit que la vengeance n’apportait rien ?
Mais sans une nouvelle raison de vivre Opale savait que la vengeance du consultant n’aurait eut qu’un effet passager…
- Tu t’en vas déjà ?, demanda Jane en la voyant faire ses cartons.
- Oui ! Le FBI n’attend pas… Comment va Cho ?
- Bien. Il dit qu’il savait que je finirais par l’avoir et il n’envisage pas une seconde de moucharder. Mais il se pose encore des questions pour toi. Il pense qu’on ne devrait pas le dire aux autres pour tu sais… ton…
Il fit un geste vague de la main, craignant de l’offenser encore une fois.
- Mon père, oui. Ca m’est égal, s’ils posent des questions tu pourras le leur dire, du moment que je ne suis pas là pour voir leur réaction…
Jane sourit et l’aida à emballer ses affaires. Opale claqua des doigts, se souvenant :
- Oh ! j’ai failli oublier ! Je dois aller voir Lisbon dans son bureau pour la paperasse de ma démission…
- Tu vas voir Lisbon ?
- Oui Jane c’est ce que je viens de dire !
- Ah… euh… attends tu pourrais lui dire que je passerais peut-être aussi, après toi ?
Iferson ébauche un sourire moqueur.
- Comment un génie manipulateur de ton genre peut-il bafouiller quand il s’agit de fille ?
- Mais je ne bafouille pas du tout !, nia Jane avec une conviction trop appuyée pour être honnête.
- Bien sûre… Bon j’y vais…
Elle lança en s’éloignant :
- Je te prépare le terrain !
Elle lui fit un clin d’œil discret en caressant son annulaire gauche. Jane sourit en regardant le sien. Une marque circulaire blanche jurait avec le bronzage de sa main désormais libre d’alliance.
* * * * *
Opale toqua au bureau de Lisbon et entra.
- Bonjour, vous m’avez fait demander.
- Oui, Iferson, je voulais vous voir.
- Je vous écoute…
Lisbon semblait à la fois agitée et pensive. Une ride verticale entre ses deux yeux témoignait de ses réflexions.
- Je sais que vous avez déjà été interrogé alors je n’ai pas cherché à vous perturber d’avantage après l’épisode John le Rouge, mais maintenant que vous êtes parfaitement rétablie, je peux vous le demander. Que c’est-t-il passé là bas ?
Iferson, qui s’y attendait un peu, n’hésita pas une demi-seconde.
- L’affaire est bouclée, nous avons répondu à toutes les questions, il n’y aura pas de suite, que vous faut-t-il de plus ?
- La vérité, Iferson. Le témoignage de deux menteurs professionnels obsédés par leur vengeance n’est pas très fiable.
Opale eut un regard compatissant.
- Une version officielle est une version validée. Nous connaissons le règlement, n’allons pas remuer la boue.
- Et si je vous ordonne de tout me raconter sans mentir ?
Cette tentative amusa Iferson. Il en fallait un tout petit peu plus pour l’intimider.
- Et bien je vous répondrez que n’étant plus sous vos ordres je n’ai pas à répondre mais si c’est la vérité qui vous inquiètes voilà ce que je peux dire : je m’en vais pour le FBI. Et là bas il n’y a pas de place pour les secrets entre supérieurs et subordonnés. On vous colle à un détecteur de mensonge et on vous pose des questions sur absolument tout. Jusqu’à ce que la moindre parcelle de vote existence soit révélée. Ils font cela dans le but d’éviter que les ennemis puissent se servir de nos secrets contre nous. En les connaissant déjà ils peuvent contrer ce handicap. Et quoi qu’il se soit passé avec John le Rouge, ils le sauront. Et moi je ne risquerais plus rien puisque je suis l’une des leur à présent… Le seul susceptible d’encore en subir les conséquences sera Jane. Je compte sur vous pour que ça n’arrive jamais…
- Il y a donc de quoi le punir, fit la patronne en portant une main à son front.
Opale haussa les épaules.
- Et si c’était le cas qu’est-ce que ça changerait ? Je suis sûre qu’il se confiera à vous de lui-même quand il sera prêt.
Lisbon émit un rire ironique.
- Mais Jane n’est jamais prêt ! Ce n’est pas dans sa nature de se confier ou de… de…
- De prendre un nouveau départ ?
- Oui… Vous ne le connaissez pas depuis si longtemps, vous ne vous rendez pas compte du miracle que vous avait opéré en devenant sa confidente.
Cette dernière appellation surprit Opale qui n’avait jamais été la confidente de personne. Elle c’était confié à Jane, ça oui, mais pas l’inverse
- Agent Lisbon… Vous avez raison je ne connais pas Jane aussi bien que vous. Mais je sais une seule et unique chose avec certitude à son sujet. C’est que ce n’est pas pour moi qu’il a retiré son alliance… C’est fou comme elle a vite disparu peu de temps après votre dernière visite à l’hôpital !
Lisbon resta bouche bée. Jane sans alliance ? Voilà qui relevait de l’imaginaire…
Comprenant que son ex patronne n’était plus tout à fait en mesure de s’occuper de cela elle-même, Opale signa sa démission posée sur le bureau.
- Voilà… Bon, je vous laisse je crois que quelqu’un attend pour vous voir. Adieu agent Lisbon, je suis fière d’avoir été sous vos ordres.
Elle lui tendit la main et Lisbon la serra avec un sourire en coin reconnaissant. Opale passait tout juste la porte quand Jane entra. A croire qu’ils avaient répété. Elle leva discrètement un pouce en signe d’encouragement auquel Jane répondit par un clin d’œil complice, et elle s’éclipsa.
Jane se tourna aussitôt vers Lisbon, un sourire timide sur les lèvres.
- Alors ?
- Alors quoi ? demanda la patronne sur la défensive.
- Vous vous êtes réconcilié ?
- Aux dernières nouvelles c’est vous qui étiez fâché avec elle, pas moi…
Il haussa les épaules.
- Nooon c’est terminé tout ça on est repartit pour un tour.
- Ah oui… un tour… maugréa Lisbon en se renfrognant.
Elle n’aimait pas le sourire plus moqueur que timide à présent du consultant quand il parlait d’Iferson. En voyant sa réaction, Jane ne put s’empêcher de rire.
- Vous savez que c’est extrêmement jouissif ?
- De ?
- De voir deux femmes se battre pour moi, vraiment je suis flatté…
Ca y est, il avait réussi à l’agaçait en cinq secondes à peine.
- Ne dites pas n’importe quoi Jane !
- Oh Lisbon je vous en prie ! Avouez que vous étiez jalouse d’Opale. Vous avez été exécrable tout le temps qu’elle était là…
- Je ne suis pas jalouse !
- Même pas un tout petit peu ?, insista-t-il en fixant Lisbon par-dessous ses longs cils.
Quand il battit deux fois des paupières avec son petit sourire en coin, Lisbon ne savait plus si elle voulait le baffer ou l’embrasser. Elle décida d’attaquer à son tour.
- Non ! Vous par contre je remarque que vous ne portez plus votre alliance. Comment ça se fait ?
- Je vous réponds si vous admettez que vous étiez jalouse.
- D’accord. J’admets que pendant quelques secondes…
- Jours.
- Très bien ! Jours, j’ai peut-être été un peu…
Le mot lui arracha la bouche.
- Jalouse.
Voyant le sourire du mentaliste s’élargir à cette déclaration, elle s’empressa d’ajouter :
- Voilà je l’ai dit ! A vous maintenant, qu’avez-vous fait de votre alliance ?
Jane passa son pouce sur la marque blanche de son annulaire.
- Oh… elle est tombée dans le lavabo quand je me lavais les mains…
- JANE !, s’énerva Lisbon.
- Bon ça va ! Ne criez pas ! je l’ai enlevé…
Il retrouva son sérieux, son sourire n’étant plus qu’une ombre, ses yeux gagnèrent en profondeur.
- John le Rouge est mort, ma famille est vengée, j’ai pu leur dire au revoir.
- Je suis fière de vous, murmura Lisbon.
Ils se perdirent dans les yeux l’un de l’autre, encouragés par leur proximité.
Lentement Jane se baissa, effleurant les lèvres de Lisbon des siennes et se reculant, attendant son approbation avec un regard de collégien intimidé qui fit sourire Lisbon.
Bien qu’elle soit consciente que toute lutte étaient désormais inutile – elle avait déjà cédait intérieurement- elle demanda quand même :
- Vous êtes sûre qu’il n’y a plus rien entre vous et Iferson.
Sans détacher ses yeux des siens, Jane soupira.
- Lisbon… il n’y a pas de smiley au nom d’Iferson chez moi, encore moins un cœur pour l’entourer… Ce n’est pas elle que j’ai le plus peur de perdre. C’est vous.
Rien qu’en lisant dans son regard, Jane sût qu’il n’avait plus à demander la permission. Il embrassa la patronne avec plus d’assurance, l’attirant vers lui par la taille. Lisbon répondit à son baiser, les lèvres tremblantes. De crainte, de timidité. De plaisir.
Un dernier détail empêchait toutefois son âme d’agent de passer ses bras autour du cou de son consultant. Elle le repoussa gentiment.
- Juste une chose. Plus de mensonge, Jane. Dites-moi si vous avez tué John le Rouge par légitime défense.
Il répondit sans desserrer son étreinte.
- Non. C’est Opale qu’il menaçait de l’arme. J’ai appuyé sur la détente quand elle m’a donné l’occasion de le faire. Est-ce que ça change quelque chose pour vous ?
Lisbon s’attendait à ce que son sens moral s’affole, à ce que l’agent en elle s’offusque et crie au traître… En bref à une réaction violente. Au lieu de cela une puissante vague d’apaisement l’envahit. Il lui avait dit la vérité. Qu’importe qu’il ai tué un monstre pour se venger. Il été son protégé et l’avait toujours été, rien ne changerait cela. Tout ce qui comptait c’est qu’il ai suffisamment confiance en elle pour le lui avouer. Elle ne l’en aimait que d’avantage.
- Oui. Ca change tout, fit-elle, animée d’une nouvelle détermination.
Elle s’agrippa au cou de Jane, prenant cette fois elle-même l’initiative de coller ses lèvres aux siennes. Si seulement elle parvenait à diriger Jane contre le mur elle pourrait baisser les stores…
Jane devait réellement lire dans les pensées car pendant que sa main gauche pressait l’agent contre lui, sa main droite tirer les stores, les coupant du reste du monde. Ah voilà ! Maintenant ils pouvaient être tranquilles…
THE END
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
YOUUUUHOUUUUU ! C'est GENIAL ! Mon petit coeur de pro-Jisbon s'affole !
Cette fin est...renversante !
Par contre, Jane a vraiment été méchant avec Opale sur ce coup. Je dois dire que même si la réplique de cette dernière était très sadique et horrible pour le consultant, il l'a bien mérité !
Bon allez, on va laisser Jane et Lisbon tranquilles faire ce qu'ils ont à faire .
Cette fin est...renversante !
Par contre, Jane a vraiment été méchant avec Opale sur ce coup. Je dois dire que même si la réplique de cette dernière était très sadique et horrible pour le consultant, il l'a bien mérité !
Bon allez, on va laisser Jane et Lisbon tranquilles faire ce qu'ils ont à faire .
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Whouhou !!!!!!!! Il doit faire chaud dans le bureau de Lisbon !
C'était du super Jisbon !
La dispute entre Opale et Jane était méchante, mais j'ai pas pu m'enpecher de sourire lorsque Jane à remi Opale à sa place (Moi ? Sadique ? ... un petit peu alors )
Hate de voir les prochaine fin
@Green-gold : J'aimerais bien faire parti de ton Club s'il reste de la place
(Je ne peu plus suporter Miss K, ses frisette, et les yeux doux qu'elle fait à Jane , J'espere qu'elle mourra dans la saison 3 ....)
C'était du super Jisbon !
La dispute entre Opale et Jane était méchante, mais j'ai pas pu m'enpecher de sourire lorsque Jane à remi Opale à sa place (Moi ? Sadique ? ... un petit peu alors )
Hate de voir les prochaine fin
@Green-gold : J'aimerais bien faire parti de ton Club s'il reste de la place
(Je ne peu plus suporter Miss K, ses frisette, et les yeux doux qu'elle fait à Jane , J'espere qu'elle mourra dans la saison 3 ....)
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Opale à été violente envers Jane quand même, moi je l'aurais baffé si elle m'aurait dit sa mais bon, maintenant qu'elle est plus là, on a enfin ce baiser jisbonnien
Tu as écris une très belle fic avec du bon suspens et surtout une fic qui tombait pas dans le "cul-cul praline" que je vois souvent parfois
Tu as écris une très belle fic avec du bon suspens et surtout une fic qui tombait pas dans le "cul-cul praline" que je vois souvent parfois
kis- Agent de circulation
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Green-gold a écrit:YOUUUUHOUUUUU ! C'est GENIAL ! Mon petit coeur de pro-Jisbon s'affole !
Cette fin est...renversante !
Par contre, Jane a vraiment été méchant avec Opale sur ce coup. Je dois dire que même si la réplique de cette dernière était très sadique et horrible pour le consultant, il l'a bien mérité !
Bon allez, on va laisser Jane et Lisbon tranquilles faire ce qu'ils ont à faire .
je ne vois pas ce que je peux rajouté à ça, je suis entierement d'accord, cette fin est super,
et c'est vrai que ce qu'a dit Opale était dure pour Jane mais il l'avait un peu chercher
Je me demande ce qu'il vont faire dans ce bureau
Moi aussi je veux faire partie du club, je hais miss K.
Y a de la place encore??????
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Magnifiiique
Boulala, la scène du bureau c'est...
C'est parfait, merci pour ce moment de bonheur Jisbonnien
Boulala, la scène du bureau c'est...
C'est parfait, merci pour ce moment de bonheur Jisbonnien
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Super, Super fin Jisbon !!
Exellente ! Ne change rien, c'était adorable, drole, parfait !
Dit Green-gold, je peu rejoindre aussi le club pour la destructiion de Miss K ? Je suis à fond pour la cause !! Qu'on l'enferme à double tour à l'asile cette secoué du bulbe ! C'est peut être a cause des produits qu'elle se met pour ses bouclettes qu'elle croit entendre les morts lui parler ?
Exellente ! Ne change rien, c'était adorable, drole, parfait !
Dit Green-gold, je peu rejoindre aussi le club pour la destructiion de Miss K ? Je suis à fond pour la cause !! Qu'on l'enferme à double tour à l'asile cette secoué du bulbe ! C'est peut être a cause des produits qu'elle se met pour ses bouclettes qu'elle croit entendre les morts lui parler ?
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
MDRwhysoserious a écrit:Super, Super fin Jisbon !!
Exellente ! Ne change rien, c'était adorable, drole, parfait !
Dit Green-gold, je peu rejoindre aussi le club pour la destructiion de Miss K ? Je suis à fond pour la cause !! Qu'on l'enferme à double tour à l'asile cette secoué du bulbe !C'est peut être a cause des produits qu'elle se met pour ses bouclettes qu'elle croit entendre les morts lui parler ?
Aurcoco- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane♥Lisbon, et • Red John •
Loisirs : Regarder les épisodes de TM, Lire, Cinéma, Dessiner ...
Localisation : Champagne-Ardenne
Re: "L'ERREUR" [FINI] ^
Izarra a écrit:Magnifiiique
Boulala, la scène du bureau c'est...
C'est parfait, merci pour ce moment de bonheur Jisbonnien
+1
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
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