The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
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The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Hello !
Donc voilà j'ai eu une idée de fiction...le problème c'est que, n'ayant pas lu toutes les fictions, et ne me souvenant plus de toutes celles que j'ai lu, j'ignore si cette idée a déjà été évoqué ou pas. Donc je vous mets mon prologue (que je viens tout juste d'écrire), et que quelqu'un me dise tout e suite si ça a déjà été fait et dans ce cas, je m'excuserai bien bas et je la retirerai.
Voilou je crois que c'est à peu près tout...
Ah mais oui, j'allais oublier le plus important, le prologue :
« Bip bip bip »
Il observa, accablé, le sigle bien connu de son opérateur clignoter, puis céder la place à un écran totalement noir. Songeant que, dans sa situation actuelle, même la marche funèbre de Beethoven aurait eu un effet moins dramatique que ces trois petites tonalités, il reposa l’appareil qui à présent, ne lui serait plus d’aucun secours.
Il tourna sa tête vers le haut, tentant, à travers la noirceur de l’espace exigu dans lequel il était confiné, de discerner encore une fois les trois lettres gravées dans le marbre, qui auraient pu, s’il en avait eu le temps, lui indiquer le lieu où il se trouvait. A quoi bon ? Il venait de perdre son seul lien avec l’extérieur, et par la même occasion sa seule chance de s’en sortir vivant. Il tenta de bouger légèrement –ou en tout cas autant que sa prison de terre et de pierre le lui permettait- afin de réveiller ses muscles engourdis par son inactivité prolongée. Depuis combien de temps était-il enfermé ici ? Il l’ignorait. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il était condamné. Non pas que ça le dérangeait de mourir, mais pas dans ces conditions et surtout, pas avant d’avoir pu se venger. Il poussa un grand soupir, qui déclencha aussitôt une violente quinte de toux. L’air commençait à se raréfier, il ne lui restait plus beaucoup de temps.
Si quelqu’un lui avait un jour annoncé qu’il finirait sa vie de cette façon, il lui aurait ri au nez. Quoi que, on lui aurait dit la vérité, et il savait quand on lui disait la vérité ou au contraire, quand on lui mentait. Donc tout bien réfléchit, il ignorait complètement quelle aurait été sa réaction.
Après tout, quelles étaient les chances qu’une telle chose arrive, et surtout à lui ? Il n’avait rien vu venir et était tombé droit dans le panneau. Quel idiot ! En même temps, qui aurait pu prévoir ce qui allait se passer ? Et tout en se remémorant quelle étrange succession d’évènements avait pu le conduire dans une situation aussi…inconfortable, Patrick Jane se confirma intérieurement que non, passer l’arme à gauche après plusieurs heures de lente agonie, enterré vivant quelques mètres sous la surface du sol n’était décidément pas une bonne façon de mourir.
Donc voilà j'ai eu une idée de fiction...le problème c'est que, n'ayant pas lu toutes les fictions, et ne me souvenant plus de toutes celles que j'ai lu, j'ignore si cette idée a déjà été évoqué ou pas. Donc je vous mets mon prologue (que je viens tout juste d'écrire), et que quelqu'un me dise tout e suite si ça a déjà été fait et dans ce cas, je m'excuserai bien bas et je la retirerai.
Voilou je crois que c'est à peu près tout...
Ah mais oui, j'allais oublier le plus important, le prologue :
Prologue :
« Bip bip bip »
Il observa, accablé, le sigle bien connu de son opérateur clignoter, puis céder la place à un écran totalement noir. Songeant que, dans sa situation actuelle, même la marche funèbre de Beethoven aurait eu un effet moins dramatique que ces trois petites tonalités, il reposa l’appareil qui à présent, ne lui serait plus d’aucun secours.
Il tourna sa tête vers le haut, tentant, à travers la noirceur de l’espace exigu dans lequel il était confiné, de discerner encore une fois les trois lettres gravées dans le marbre, qui auraient pu, s’il en avait eu le temps, lui indiquer le lieu où il se trouvait. A quoi bon ? Il venait de perdre son seul lien avec l’extérieur, et par la même occasion sa seule chance de s’en sortir vivant. Il tenta de bouger légèrement –ou en tout cas autant que sa prison de terre et de pierre le lui permettait- afin de réveiller ses muscles engourdis par son inactivité prolongée. Depuis combien de temps était-il enfermé ici ? Il l’ignorait. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il était condamné. Non pas que ça le dérangeait de mourir, mais pas dans ces conditions et surtout, pas avant d’avoir pu se venger. Il poussa un grand soupir, qui déclencha aussitôt une violente quinte de toux. L’air commençait à se raréfier, il ne lui restait plus beaucoup de temps.
Si quelqu’un lui avait un jour annoncé qu’il finirait sa vie de cette façon, il lui aurait ri au nez. Quoi que, on lui aurait dit la vérité, et il savait quand on lui disait la vérité ou au contraire, quand on lui mentait. Donc tout bien réfléchit, il ignorait complètement quelle aurait été sa réaction.
Après tout, quelles étaient les chances qu’une telle chose arrive, et surtout à lui ? Il n’avait rien vu venir et était tombé droit dans le panneau. Quel idiot ! En même temps, qui aurait pu prévoir ce qui allait se passer ? Et tout en se remémorant quelle étrange succession d’évènements avait pu le conduire dans une situation aussi…inconfortable, Patrick Jane se confirma intérieurement que non, passer l’arme à gauche après plusieurs heures de lente agonie, enterré vivant quelques mètres sous la surface du sol n’était décidément pas une bonne façon de mourir.
Dernière édition par Green-gold le Dim 25 Juil 2010 - 1:51, édité 3 fois
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Ouaww enterré vivant!
A ma connaissance il n'y a pas eu ce genre de fiction!
A ma connaissance il n'y a pas eu ce genre de fiction!
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Je sais pas si "l'idée a déjà été évoquée" comme tu dis, mais en tout cas ce début me plait ! Non pas que j'aime voir Jane enterré vivant mais j'aime bien l'humour qu'il y a même dans le dramatique de la situation xD
Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Whooo intéressant dites donc ! Je veux la suite moi personnellement ! Ça laisse présager tellement de choses.
Pour les ressemblances fortuites avec d'autres fics, ne t'en fait pas. Il y a tellement d'auteurs de fanfic et de fanfics différentes qu'il ne serait pas étonnant que l'idée de base soit déjà prise ailleurs, sur un autre forum, dans un autre pays, etc... L'important, c'est que ça ne soit pas du plagiat et que tu y mettes ta pattes ! Le truc qui fera qu'elle sera différente d'une autre où l'intrigue centrale est la même. Après, ici, je crois que personne n'a jamais encore tenté une fiction sur ce thème.
Pour les ressemblances fortuites avec d'autres fics, ne t'en fait pas. Il y a tellement d'auteurs de fanfic et de fanfics différentes qu'il ne serait pas étonnant que l'idée de base soit déjà prise ailleurs, sur un autre forum, dans un autre pays, etc... L'important, c'est que ça ne soit pas du plagiat et que tu y mettes ta pattes ! Le truc qui fera qu'elle sera différente d'une autre où l'intrigue centrale est la même. Après, ici, je crois que personne n'a jamais encore tenté une fiction sur ce thème.
Lilith- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho... Castiel ! Quoi "c'est pas la même série" ?
Loisirs : Me plaindre xD
Localisation : Tu vois le coin le plus paumé de la terre ? Tu tournes à droite, dans le cul de sac et t'y es !
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Oh c'est super tout ça =)
Non la fic n'a nullement été copiée, donc tu peux continuer librement =)
Non la fic n'a nullement été copiée, donc tu peux continuer librement =)
Invité- Invité
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
latitemaï a écrit:Ouaww enterré vivant!
A ma connaissance il n'y a pas eu ce genre de fiction!
Ben ouai, j'ai revu l'épisode 1 de la saison 2, et vu qu'on y apprend que Jane a une peur panique de l'enfermement.. .
Oui je sais, j'ai toujours aimé mettre de l'humour dans les moments dramatiques
Je vais essayer de la continuer, mais je ne garantis pas que je posterai régulièrement, ma qualité d'écriture dépendant énormément de l'envie que j'ai d'écrire...ou pas ^^
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
C'est trèèèèès prometteur ! VLS !
Marine- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Patrick Jane & Cho
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Le début me plait vraiment , Un prologue sadique avec un soupçon d'humour , tout se que j'aime !
Attend avec impatience ton premier chapitre , & a se qu'il me semble je n'ai jamais vu de fictions pareil ! ;-)
Attend avec impatience ton premier chapitre , & a se qu'il me semble je n'ai jamais vu de fictions pareil ! ;-)
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
J'adore Le dramatique et l'humour c'est super!
Ça laisse supposer tellement de choses, j'attends la suite avec impatience
Ça laisse supposer tellement de choses, j'attends la suite avec impatience
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
C'est vraiment super bien imaginé ! Waw, ça promet une super fanfic,
hate que tu écrives la suite !
hate que tu écrives la suite !
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
J'ai l'impression que ce sera une super fic' !
VLS !
VLS !
Invité- Invité
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Yahouuuuuuuu !
VLS
J'aime quand des nouvelles Fics debutent :))
VLS
J'aime quand des nouvelles Fics debutent :))
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Hello everybody !
Finalement, ayant lu l'avis de tout le monde, j'ai eu envie d'écrire le premier chapitre !
Quelques jours auparavant :
« On a une affaire ! »
La voix de Lisbon retentit dans la pièce. Toutes les personnes présentes se levèrent d’un même mouvement, trois de leur chaise et un quatrième d’un vieux canapé en cuir brun.
« Chouette ! Qui est mort, que je le remercie ? »
Étrangement personne ne répondit à la réplique de Jane. Même Van pelt qui en temps ordinaire lui aurait reproché son incroyable manque de compassion, se contenta de lui envoyer un regard outré. Pas étonnant, quand on savait que les quatre agents venaient de passer exactement deux semaines et trois jours sans autre occupation que de remplir des montagnes de paperasse et de finir les rapports en retard, sans oublier le fait qu’ils avaient du régulièrement envoyer paître leur consultant, que le manque d’action avait rendu réellement insupportable.
La chef d’équipe se dirigea vers l’ascenseur un dossier en main, suivie de ses trois subordonnés et de son consultant, qui ne se départissait pas de son sourire, heureux d’avoir enfin des suspects à faire tourner en bourrique. Mais Lisbon semblait en avoir décidé autrement :
« Non, vous Jane vous restez ici. On vous fera parvenir les indices par téléphone et vous pourrez, si vous le souhaitez assister aux interrogatoires en dehors des salles prévues à cet effet, c’est compris ?
- Et pourquoi ça ? »
Il avait délibérément ignoré la dernière question, au profit d’une autre. Son visage affichait une drôle d’expression, que Lisbon interpréta comme de l’incompréhension et peut-être aussi une pointe de curiosité. Elle s’en était doutée. Il n’appréciait pas d’être mis sur le banc de touche, et surtout pas sans en connaître la raison. Tentant de faire abstraction des trois autres regards inquisiteurs posés sur elle, Lisbon soupira, avant de se tourner vers son consultant.
« Nous sommes face à une sorte de kidnappeur en série. Avant, c’était le FBI qui était chargé de cette affaire, mais nous en avons hérité. Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore autant que vous. Tout ce que je sais, c’est que cet homme –ou cette femme d’ailleurs- a déjà enlevé une dizaine de personnes, toutes portées disparues à ce jour.
-Comment savent-ils qu’il s’agit de la même personne ?
-Et surtout quel rapport avec moi ? »
La chef d’équipe inspira un grand coup. Ça n’allait pas être facile, il allait sûrement penser qu’elle se faisait du mouron pour rien, que ce n’était pas la peine de s’inquiéter pour si peu et que cette décision était complètement injustifiée. Elle se lança :
« Pour vous répondre Rigsby, on est certain qu’il est bel et bien question du même kidnappeur parce que ses victimes ont toutes des caractéristiques similaires. C’est là que vous êtes concerné Jane, puisqu’il n’enlève que des hommes blonds aux yeux bleus. »
Un silence pesant suivit ses paroles. Van pelt et Rigsby lançaient de temps à autres des coups d’œil inquiets au mentaliste, Cho, lui fixait Jane de son habituel air imperturbable, et ce dernier quant à lui restait cloîtrer dans ses pensées et semblait réfléchir.
Lisbon, qui attendait plus ou moins patiemment qu’ils aient tous digéré la nouvelle, se décida à pénétrer dans l’ascenseur –qui était à leur niveau depuis quelques minutes déjà- et rappela son équipe à l’ordre d’un « Venez ! » autoritaire. Les trois agents se dépêchèrent de suivre leur patron, adressant au passage un « désolé » compréhensif au consultant.
Jane attendit un peu, puis se positionna à la fenêtre pour les regarder partir. Il vit Lisbon lever les yeux vers lui, froncer les sourcils puis enfin secouer la tête comme si elle voulait se débarrasser d’un insecte qui s’y était posé avant de s’engouffrer dans l’habitacle de son gros 4x4 noir.
Quand il fut assuré qu’ils ne pouvaient plus le voir de là où ils étaient, le mentaliste se débarrassa de la moue désemparé dont il s’était affublé et afficha un sourire victorieux. Il avait réussi à la faire culpabiliser, quand bien même elle croyait faire tout ça dans son propre intérêt. Au moins, pensa-t-il, elle ne lui en voudrait pas trop. Il retourna dans la salle où ils se trouvaient tous quelques instants plus tôt, et s’installa devant l’ordinateur de Van pelt. Il n’était pas un crack en informatique, mais il ne se débrouillait pas trop mal. Et c’était encore une fois grâce à l’affaire John le Rouge, pour laquelle il avait du changer la plupart de ses habitudes. Il avait du surmonter son dégout pour tout ce qui possédait un clavier et/ou un écran et apprendre, bien que ce dernier point ne lui avait pas posé de soucis en lui-même. Non, ce qui le dérangeait c’était de voir que malgré ce qu’il affirmait concernant les gens et le fait qu’on ne changeait jamais vraiment, son caractère et sa personnalité s’étaient considérablement modifiés au cours de ces dernières années, pas seulement à cause de la disparition soudaine de sa femme et de sa fille, mais également à cause de la chasse qu’il donnait à leur assassin et le malin plaisir que celui-ci prenait à le provoquer en semant derrière lui des indices sans queue ni tête. Un « bip » le sortit de sa sombre réflexion et, pensif il contempla les huit lettres qui venaient d’apparaître sur l’écran : PASSWORD. Considérant le rectangle bleu et lumineux juste en dessous, Jane tapa sans hésiter « noissapmoc » sur le clavier, puis appuya sur la touche Entrée.
Il ne fut pas surpris de voir s’afficher le à présent familier fond d’écran bleu et les petites icônes qui l’accompagnaient. Grace Van pelt était quelqu’un de doux et attentionné, elle croyait en la gentillesse et en la bonté naturelle des hommes. Elle était donc dotée d’une étonnante confiance en ceux qui l’entouraient, qui pouvait s’avérer être une excellente qualité autant qu’un des pires défauts, selon les situations. Et là, il fallait bien avouer que ça la desservait. Qu’un de ses collègues veuille un jour entrer dans son ordinateur sans son consentement ne lui avait semblait-il même pas traversé l’esprit. Son mot de passe –compassion écrit à l’envers- était donc d’une simplicité enfantine. Il n’avait fallu que quelques misérables secondes au mentaliste pour le découvrir et s’infiltrer sur le serveur. Il chercha rapidement ce qu’il désirait, l’imprima, puis effaça toute trace de son passage pour enfin éteindre l’appareil et se diriger droit vers la sortie. Lisbon avait-elle sérieusement pensé qu’il resterait là, bien sagement au CBI à attendre que ça se passe sans lui ? Absolument hors-de-question. Il s’apprêtait à rentrer dans l’ascenseur, quand on lui barra la route.
« Excusez moi, mais où comptiez-vous allez comme ça ? »
Jane se recula et observa l’homme d’une cinquantaine d’année qui lui faisait face.
« Et vous êtes ? »
Parfait, toujours riposter à une question par une autre afin de gagner du temps, même si on était capable de répondre à celle-ci par soi-même. Lisbon l’avait devancé sur ce coup. Elle avait semblait-il laissé un chien de garde armé qui devait servir à l’empêcher de quitter le CBI.
« Je suis l’agent Therny, l’agent Lisbon m’a confié la dure tâche de veiller à votre sécurité, et ceci avec ou sans votre consentement. Alors vous allez tranquillement retourner vous asseoir, et tout va bien se passer. »
L’ex-médium dévisagea son interlocuteur, et son cerveau se mit en marche de lui-même : marié, deux enfants dont l’un avec qui il ne s’entend pas, vient d’apprendre que sa femme l’a trompé avec son meilleur ami mais lui a déjà pardonné avant même de lui avoir parlé, a tenté un régime pour maigrir mais qui l’affame tellement qu’à chaque fois il se jette sur la nourriture et reprend tout ce qu’il a perdu, voire plus. Enfance normale, pas plus rose ou difficile que celle d’un autre, le sens de la loyauté et, tiens donc, un problème de vessie qui le force à se rendre aux toilettes deux à trois fois plus souvent que la moyenne.
« Bien entendu »
Il sourit à l’homme –se souvenant avec amusement de la fois où Risgby l’avait traité de menteur doublé d’un hypocrite invétéré, ce qui au fond n’était pas faux- et se dirigea vers la petite cuisine.
« J’ai soif » expliqua-t-il à sa baby-sitter forcée –qui ne ressemblait d’ailleurs pas du tout à l’image qu’il se faisait d’une baby-sitter- qui le considérait avec méfiance. Lisbon l’avait sans doute mis en garde contre son perfide et retors charlatan de consultant. Jane lui tourna le dos et pouffa silencieusement. Et tout en plaçant sur le feu une bouilloire remplie d’eau, il demanda :
« Agent Therny je me fais du thé, vous en voulez ?
-Non merci, sans façon.
-Vous en êtes certain, il est délicieux.
-Oui oui. Je vous attends dans la salle d’à côté. »
Sa voix paraissait plus assurée et plus confiante qu’auparavant. L’homme avait sans doute entendu parler de sa légendaire passion pour cette boisson anglaise, et le simple fait qu’il s’en fasse une tasse signifiait pour lui qu’il comptait rester ici pour un moment. Fier de son petit effet, le mentaliste espionna son gardien du coin de l’œil. C’était la troisième fois en deux minutes qu’il se passait la main dans les cheveux de cette façon. Il était stressé et pas uniquement à cause de lui. Il devait probablement être dans l’une de ses périodes de privation extrême, où la moindre tentation, c’est-à-dire tout ce qui était ingérable et contenant ne serait-ce qu’une microparticule de sucre, pouvait le faire craquer.
Jane sourit. Il se saisit d’un mug, y versa selon son rituel quotidien le lait, puis le thé et se tourna ensuite vers les placards. Où Risgby rangeait-il ses gâteaux caloriques et ses sodas, déjà ?
Donc voilà toutes les critiques sont accueillies à bras ouverts, bonnes ou mauvaises ^^.
Finalement, ayant lu l'avis de tout le monde, j'ai eu envie d'écrire le premier chapitre !
Chapitre 1
Quelques jours auparavant :
« On a une affaire ! »
La voix de Lisbon retentit dans la pièce. Toutes les personnes présentes se levèrent d’un même mouvement, trois de leur chaise et un quatrième d’un vieux canapé en cuir brun.
« Chouette ! Qui est mort, que je le remercie ? »
Étrangement personne ne répondit à la réplique de Jane. Même Van pelt qui en temps ordinaire lui aurait reproché son incroyable manque de compassion, se contenta de lui envoyer un regard outré. Pas étonnant, quand on savait que les quatre agents venaient de passer exactement deux semaines et trois jours sans autre occupation que de remplir des montagnes de paperasse et de finir les rapports en retard, sans oublier le fait qu’ils avaient du régulièrement envoyer paître leur consultant, que le manque d’action avait rendu réellement insupportable.
La chef d’équipe se dirigea vers l’ascenseur un dossier en main, suivie de ses trois subordonnés et de son consultant, qui ne se départissait pas de son sourire, heureux d’avoir enfin des suspects à faire tourner en bourrique. Mais Lisbon semblait en avoir décidé autrement :
« Non, vous Jane vous restez ici. On vous fera parvenir les indices par téléphone et vous pourrez, si vous le souhaitez assister aux interrogatoires en dehors des salles prévues à cet effet, c’est compris ?
- Et pourquoi ça ? »
Il avait délibérément ignoré la dernière question, au profit d’une autre. Son visage affichait une drôle d’expression, que Lisbon interpréta comme de l’incompréhension et peut-être aussi une pointe de curiosité. Elle s’en était doutée. Il n’appréciait pas d’être mis sur le banc de touche, et surtout pas sans en connaître la raison. Tentant de faire abstraction des trois autres regards inquisiteurs posés sur elle, Lisbon soupira, avant de se tourner vers son consultant.
« Nous sommes face à une sorte de kidnappeur en série. Avant, c’était le FBI qui était chargé de cette affaire, mais nous en avons hérité. Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore autant que vous. Tout ce que je sais, c’est que cet homme –ou cette femme d’ailleurs- a déjà enlevé une dizaine de personnes, toutes portées disparues à ce jour.
-Comment savent-ils qu’il s’agit de la même personne ?
-Et surtout quel rapport avec moi ? »
La chef d’équipe inspira un grand coup. Ça n’allait pas être facile, il allait sûrement penser qu’elle se faisait du mouron pour rien, que ce n’était pas la peine de s’inquiéter pour si peu et que cette décision était complètement injustifiée. Elle se lança :
« Pour vous répondre Rigsby, on est certain qu’il est bel et bien question du même kidnappeur parce que ses victimes ont toutes des caractéristiques similaires. C’est là que vous êtes concerné Jane, puisqu’il n’enlève que des hommes blonds aux yeux bleus. »
Un silence pesant suivit ses paroles. Van pelt et Rigsby lançaient de temps à autres des coups d’œil inquiets au mentaliste, Cho, lui fixait Jane de son habituel air imperturbable, et ce dernier quant à lui restait cloîtrer dans ses pensées et semblait réfléchir.
Lisbon, qui attendait plus ou moins patiemment qu’ils aient tous digéré la nouvelle, se décida à pénétrer dans l’ascenseur –qui était à leur niveau depuis quelques minutes déjà- et rappela son équipe à l’ordre d’un « Venez ! » autoritaire. Les trois agents se dépêchèrent de suivre leur patron, adressant au passage un « désolé » compréhensif au consultant.
Jane attendit un peu, puis se positionna à la fenêtre pour les regarder partir. Il vit Lisbon lever les yeux vers lui, froncer les sourcils puis enfin secouer la tête comme si elle voulait se débarrasser d’un insecte qui s’y était posé avant de s’engouffrer dans l’habitacle de son gros 4x4 noir.
Quand il fut assuré qu’ils ne pouvaient plus le voir de là où ils étaient, le mentaliste se débarrassa de la moue désemparé dont il s’était affublé et afficha un sourire victorieux. Il avait réussi à la faire culpabiliser, quand bien même elle croyait faire tout ça dans son propre intérêt. Au moins, pensa-t-il, elle ne lui en voudrait pas trop. Il retourna dans la salle où ils se trouvaient tous quelques instants plus tôt, et s’installa devant l’ordinateur de Van pelt. Il n’était pas un crack en informatique, mais il ne se débrouillait pas trop mal. Et c’était encore une fois grâce à l’affaire John le Rouge, pour laquelle il avait du changer la plupart de ses habitudes. Il avait du surmonter son dégout pour tout ce qui possédait un clavier et/ou un écran et apprendre, bien que ce dernier point ne lui avait pas posé de soucis en lui-même. Non, ce qui le dérangeait c’était de voir que malgré ce qu’il affirmait concernant les gens et le fait qu’on ne changeait jamais vraiment, son caractère et sa personnalité s’étaient considérablement modifiés au cours de ces dernières années, pas seulement à cause de la disparition soudaine de sa femme et de sa fille, mais également à cause de la chasse qu’il donnait à leur assassin et le malin plaisir que celui-ci prenait à le provoquer en semant derrière lui des indices sans queue ni tête. Un « bip » le sortit de sa sombre réflexion et, pensif il contempla les huit lettres qui venaient d’apparaître sur l’écran : PASSWORD. Considérant le rectangle bleu et lumineux juste en dessous, Jane tapa sans hésiter « noissapmoc » sur le clavier, puis appuya sur la touche Entrée.
Il ne fut pas surpris de voir s’afficher le à présent familier fond d’écran bleu et les petites icônes qui l’accompagnaient. Grace Van pelt était quelqu’un de doux et attentionné, elle croyait en la gentillesse et en la bonté naturelle des hommes. Elle était donc dotée d’une étonnante confiance en ceux qui l’entouraient, qui pouvait s’avérer être une excellente qualité autant qu’un des pires défauts, selon les situations. Et là, il fallait bien avouer que ça la desservait. Qu’un de ses collègues veuille un jour entrer dans son ordinateur sans son consentement ne lui avait semblait-il même pas traversé l’esprit. Son mot de passe –compassion écrit à l’envers- était donc d’une simplicité enfantine. Il n’avait fallu que quelques misérables secondes au mentaliste pour le découvrir et s’infiltrer sur le serveur. Il chercha rapidement ce qu’il désirait, l’imprima, puis effaça toute trace de son passage pour enfin éteindre l’appareil et se diriger droit vers la sortie. Lisbon avait-elle sérieusement pensé qu’il resterait là, bien sagement au CBI à attendre que ça se passe sans lui ? Absolument hors-de-question. Il s’apprêtait à rentrer dans l’ascenseur, quand on lui barra la route.
« Excusez moi, mais où comptiez-vous allez comme ça ? »
Jane se recula et observa l’homme d’une cinquantaine d’année qui lui faisait face.
« Et vous êtes ? »
Parfait, toujours riposter à une question par une autre afin de gagner du temps, même si on était capable de répondre à celle-ci par soi-même. Lisbon l’avait devancé sur ce coup. Elle avait semblait-il laissé un chien de garde armé qui devait servir à l’empêcher de quitter le CBI.
« Je suis l’agent Therny, l’agent Lisbon m’a confié la dure tâche de veiller à votre sécurité, et ceci avec ou sans votre consentement. Alors vous allez tranquillement retourner vous asseoir, et tout va bien se passer. »
L’ex-médium dévisagea son interlocuteur, et son cerveau se mit en marche de lui-même : marié, deux enfants dont l’un avec qui il ne s’entend pas, vient d’apprendre que sa femme l’a trompé avec son meilleur ami mais lui a déjà pardonné avant même de lui avoir parlé, a tenté un régime pour maigrir mais qui l’affame tellement qu’à chaque fois il se jette sur la nourriture et reprend tout ce qu’il a perdu, voire plus. Enfance normale, pas plus rose ou difficile que celle d’un autre, le sens de la loyauté et, tiens donc, un problème de vessie qui le force à se rendre aux toilettes deux à trois fois plus souvent que la moyenne.
« Bien entendu »
Il sourit à l’homme –se souvenant avec amusement de la fois où Risgby l’avait traité de menteur doublé d’un hypocrite invétéré, ce qui au fond n’était pas faux- et se dirigea vers la petite cuisine.
« J’ai soif » expliqua-t-il à sa baby-sitter forcée –qui ne ressemblait d’ailleurs pas du tout à l’image qu’il se faisait d’une baby-sitter- qui le considérait avec méfiance. Lisbon l’avait sans doute mis en garde contre son perfide et retors charlatan de consultant. Jane lui tourna le dos et pouffa silencieusement. Et tout en plaçant sur le feu une bouilloire remplie d’eau, il demanda :
« Agent Therny je me fais du thé, vous en voulez ?
-Non merci, sans façon.
-Vous en êtes certain, il est délicieux.
-Oui oui. Je vous attends dans la salle d’à côté. »
Sa voix paraissait plus assurée et plus confiante qu’auparavant. L’homme avait sans doute entendu parler de sa légendaire passion pour cette boisson anglaise, et le simple fait qu’il s’en fasse une tasse signifiait pour lui qu’il comptait rester ici pour un moment. Fier de son petit effet, le mentaliste espionna son gardien du coin de l’œil. C’était la troisième fois en deux minutes qu’il se passait la main dans les cheveux de cette façon. Il était stressé et pas uniquement à cause de lui. Il devait probablement être dans l’une de ses périodes de privation extrême, où la moindre tentation, c’est-à-dire tout ce qui était ingérable et contenant ne serait-ce qu’une microparticule de sucre, pouvait le faire craquer.
Jane sourit. Il se saisit d’un mug, y versa selon son rituel quotidien le lait, puis le thé et se tourna ensuite vers les placards. Où Risgby rangeait-il ses gâteaux caloriques et ses sodas, déjà ?
Donc voilà toutes les critiques sont accueillies à bras ouverts, bonnes ou mauvaises ^^.
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Comment ça mauvaise critiques ?
Namé, c'est génial !
J'adore, dis, tu s'rais pas un peu beaucoup Jisbon par hasard ?
Parce que sa me ferais plaisir :DD
Haha, la suite, le pluuuuuus vite posssible heein !!
Namé, c'est génial !
J'adore, dis, tu s'rais pas un peu beaucoup Jisbon par hasard ?
Parce que sa me ferais plaisir :DD
Haha, la suite, le pluuuuuus vite posssible heein !!
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Ahh mais c'est SUUPER ! J'adoooreee
En plus ça sent le Jisbon
VLS
En plus ça sent le Jisbon
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
J'aime beaucoup ton style!
Je sens que je vais aimer!
VLS
Je sens que je vais aimer!
VLS
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Felicity a écrit:Comment ça mauvaise critiques ?
Namé, c'est génial !
J'adore, dis, tu s'rais pas un peu beaucoup Jisbon par hasard ?
Parce que sa me ferais plaisir :DD
Haha, la suite, le pluuuuuus vite posssible heein !!
Ben oui je suis Jisbon. Par contre je n'aime pas les scènes trop fluffies, j'aime quand les personnages se tournent autour, les regards etc...
Et pour cette fiction je ne sais pas si je ferai du Jisbon ou pas, mais si c'est le cas ce ne sera pas le sujet principal de l'histoire... ^^
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Green-gold a écrit:Felicity a écrit:Comment ça mauvaise critiques ?
Namé, c'est génial !
J'adore, dis, tu s'rais pas un peu beaucoup Jisbon par hasard ?
Parce que sa me ferais plaisir :DD
Haha, la suite, le pluuuuuus vite posssible heein !!
Ben oui je suis Jisbon. Par contre je n'aime pas les scènes trop fluffies, j'aime quand les personnages se tournent autour, les regards etc...
Et pour cette fiction je ne sais pas si je ferai du Jisbon ou pas, mais si c'est le cas ce ne sera pas le sujet principal de l'histoire... ^^
Comme moi, bon, j'aime quand meme bien la guimauve, mais c'est toujours fun quand ils jouent au chat & a la souris ;D
C'est Super Top si t'es Shippeuse
Suite !
Felicity- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane avec Lisbon / Kimball Cho
Loisirs : Shippeuse Jisbon ;) / Lire-Ecrire des FanFics
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Raaaaaah
JVLS !!!!! =)
JVLS !!!!! =)
Invité- Invité
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Aaahh , J'AIME !
En plus si y a du Jisbon...^^
V.L.S
En plus si y a du Jisbon...^^
V.L.S
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
C'est super bien imaginé ! Un tueur d'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleu ! Ca promet une fanfic d'enfer !
Continue !
Continue !
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Flicka11 a écrit:C'est super bien imaginé ! Un tueur d'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleu ! Ca promet une fanfic d'enfer !
Continue !
OK avec toi Flick' j'adore l'idée
J'ai hâte de lire le prochain chapitre et je voudrais bien un peu de Jisbon
Mais pas trop de guimauve, des petits clins d' oeil, des petits gestes....
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Sweetylove30 a écrit:Flicka11 a écrit:C'est super bien imaginé ! Un tueur d'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleu ! Ca promet une fanfic d'enfer !
Continue !
OK avec toi Flick' j'adore l'idée
J'ai hâte de lire le prochain chapitre et je voudrais bien un peu de Jisbon
Mais pas trop de guimauve, des petits clins d' oeil, des petits gestes....
Je suis en train de l'écrire et je vais voir ce que je vais faire pour le Jisbon, mais je ne garantis rien pour ce chapitre (mais pour plus tard je vais en faire un peu ne t'inquiète pas). Pour l'instant Lisbon aura logiquement plus envie de tuer Jane qu'autre chose. ^^
Green-gold- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, who else ^^
Localisation : Devant mon pc dans un village paumé quelque part au fin fond de l'Alsace
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Green-gold a écrit:Sweetylove30 a écrit:Flicka11 a écrit:C'est super bien imaginé ! Un tueur d'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleu ! Ca promet une fanfic d'enfer !
Continue !
OK avec toi Flick' j'adore l'idée
J'ai hâte de lire le prochain chapitre et je voudrais bien un peu de Jisbon
Mais pas trop de guimauve, des petits clins d' oeil, des petits gestes....
Je suis en train de l'écrire et je vais voir ce que je vais faire pour le Jisbon, mais je ne garantis rien pour ce chapitre (mais pour plus tard je vais en faire un peu ne t'inquiète pas). Pour l'instant Lisbon aura logiquement plus envie de tuer Jane qu'autre chose. ^^
Ah non il faut pas que Lisbon tue Jane sinon y aura plus de fic, je l'aime moi mon Jane
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)
Et voilà le chapitre 2. Si quelque chose ne vous plaît pas ou n'est pas très compréhensible, n'hésitez pas à m'en faire part !
Assise au volant de sa voiture, Lisbon fixait silencieusement la route depuis bientôt une heure. A côté d’elle sur le siège avant, Cho, fidèle à ses habitudes se taisait lui aussi. Sur la banquette arrière, Rigsby et Van pelt se lançaient de temps à autre des regards entendus. Elle éprouvait des remords à avoir laissé Jane en arrière, c’était impossible à nier.
Lisbon se remémora le visage chagriné de son consultant les regardant s’éloigner à travers la fenêtre des locaux du CBI. Elle détestait cette expression, la même que celle d’un enfant que l’on privait de son cadeau de Noël sans explication valable. Elle se rassura en se disant que là-bas au moins il était en sécurité. Le connaissant, il aurait non seulement attiré l’attention du kidnappeur par son attitude plutôt…spéciale, mais pire, il aurait pu ouvertement le provoquer.
Elle reporta son attention sur le GPS, qui indiquait qu’ils ne leur restaient qu’une dizaine de kilomètres à parcourir avant d’arriver chez la famille de la première victime. Elle avait en effet décidé de « commencer par le commencement » et par conséquent de reprendre l’enquête depuis le début.
Elle fut tirée de ses pensées par la sonnerie de son portable. Ignorant le fait qu’il n’était pas conseillé de téléphoner en conduisant, elle décrocha :
« Lisbon ?
-Agent Lisbon, agent Therny à l’appareil, c’est au sujet de Jane. »
Jane...qu’avait-il encore fait ? Elle plaignait le pauvre homme à qui elle avait confié sa garde. Il devait en ce moment subir les pires lubies du mentaliste mécontent. Rien qu’à imaginer l’expression de ce dernier quand il avait découvert qu’il ne pouvait pas sortir du bâtiment -car il avait essayé, elle en était certaine- la fit sourire de satisfaction. Pour une fois que c’était elle qui tenait les cartes en main, et non pas l’inverse ! Elle se permit un petit rire. Elle aurait du fournir à l’agent Therny un mode d’emploi complet sur le fonctionnement de son consultant, si compté qu’il tienne dans un seul ouvrage.
« Je vous écoute. »
Elle eut ensuite le droit à un discours confus sur une histoire de régime, d’opération de la vessie, de gâteaux trop sucrés qui donnaient soif, de thé, de sodas qui donnaient encore plus soif quand on les buvait et de tout un tas d’autres choses incompréhensibles. Lisbon soupira. Ce n’était pas de cette façon qu’elle comprendrait quoi que ce soit. Elle se décida donc à interrompre ce qui ressemblait maintenant plus à un monologue qu’à une véritable discussion :
« …et donc là je suis allé aux toilettes en plaçant la clé des menottes avec lesquelles je l’avais attaché dans…
-Agent Therny, soyez bref.
-Jane s’est échappé. »
Sur le coup, toute la bonne humeur du tour joué au mentaliste disparut, laissant place à un fort sentiment de contrariété.
« Vous plaisantez, j’espère ?
-Pas du tout, je suis désolé je ne sais vraiment pas comment il a fait, pourtant je l’avais menotté mais…
-Tâchez de le retrouver. Je vous considèrerai comme entièrement responsable si jamais il lui arrivait quelque chose.
-Bien Mad.. »
Et elle raccrocha sans plus de cérémonie. Elle le savait ! Elle aurait du suivre sa première idée, à savoir boucler tout le périmètre avec présence obligatoire d’au minimum une dizaine de sentinelles avec équipement complet. Elle entendait par là tous les tasers, gilets pare-balles et bombes lacrymogènes dénichables, sans oublier le au combien estimé gaz soporifique qui aurait au moins eu le mérite de rendre son consultant silencieux, ne serait-ce que pour quelques minutes. Et là encore, elle n’était même pas sûre que ça aurait été suffisant. Elle se demandait parfois si, outre ses talents de mentaliste, Jane ne possédait pas la capacité de se rendre invisible et/ou de traverser les murs. Ça expliquerait un bon nombre de choses, notamment comment il avait réussit à s’évader d’un quartier hautement sécurisé de la prison dans laquelle Bosco l’avait placé. Elle ne lui avouerait jamais, mais à l’époque sa fuite l’avait laissé quelque peu admirative.
L’atmosphère dans le véhicule était tendue. Les trois agents pouvaient sentir l’état de nervosité que cet appel avait déclenché chez leur patronne, et tous pouvaient donc aisément deviné quel avait été le sujet de l’échange. Au bout d’une ou deux minutes, Van pelt prit timidement la parole :
« Ce kidnappeur sévit depuis presque deux ans maintenant. Depuis le temps, vous ne pensez pas que s’il l’avait voulu il s’en serait déjà pris à Jane ? On ne peut pas dire qu’il soit la personne la plus discrète qui existe. »
Sans détourner son regard du pare-brise, Cho lui répondit :
« C’est vrai, d’autant plus qu’il s’en est déjà pris à des policiers, ce n’est pas ça qui lui fait peur. Mais là c’est différent, on enquête sur cette affaire. Tu connais Jane, il va encore fourrer son nez là où il ne faut pas, et ça c’est dangereux.
-Un vrai fouineur »
La réplique acerbe de Lisbon clôtura définitivement la discussion.
Pendant ce temps, le fouineur en question se dirigeait vers la maison de la dernière victime, accompagné de sa fidèle DS. Il avait bien entendu deviné que Lisbon préfèrerait largement mener sa propre enquête, plutôt que de compter sur les informations qu’avait déjà récoltées le FBI. Ainsi en débutant son analyse à partir de la « fin », il avait nettement moins de chance de tomber nez-à-nez avec la chef d’équipe, qui devait à cet instant ressentir une incommensurable envie de l’étriper. Il sourit à cette idée tout en ouvrant la portière de sa voiture, puis il se dirigea vers une petite maison aux murs jaune pâle et aux volets…roses. Cet étrange assortiment de couleurs lui laissait déjà présager toute l’excentricité des propriétaires. Il appuya sur la sonnette, qui ne portait étonnement pas de nom et attendit qu’on vienne lui ouvrir. Il profita de ce laps de temps pour observer les environs. Il se trouvait à l’extrémité d’une ruelle large mais anormalement déserte pour un mercredi après-midi. Les façades des maisons alentours étaient décrépies et décolorées, et la plupart des jardins, quand il y en avait, était laissé à l’abandon. En plus de la pauvreté apparente du quartier, le mentaliste, en observant la manière dont les voisins garaient leur véhicule ou disposaient le peu de décoration, décela une sorte de peur craintive envers les habitants de la maisonnette aux volets roses. Rien d’étonnant. D’après le dossier, la famille de Danny Johnson, la victime, était autant réputée pour ses gouts loufoques que pour d’hypothétiques séances de magie noire. Jane commençait à trouver le temps long et l’ennui ne tarda pas à pointer le bout de son nez.
Il sonna une nouvelle fois, puis se décida à toquer à la porte. Au quatrième coup, la porte s’ouvrit enfin sur une petite frimousse blonde. Deux yeux bleu clair le dévisagèrent d’un air mi curieux mi effrayé. Le consultant eut un pincement au cœur. Sa fille avait environ le même âge lorsqu’elle s’était faite tuer sept ans plus tôt. Il s’agenouilla, afin de se mettre au même niveau qu’elle, lui montrant ainsi qu’il ne lui voulait aucun mal.
« Bonjour. Je m’appelle Patrick, je viens voir ta maman, elle est là ?
-Oui, elle et Tonton Georges prennent le thé dans le salon. Vous voulez que j’aille les chercher ? »
Ce fut inutile, puisque à peine ces mots prononcés, la porte s’ouvrit en totalité et la fillette blonde disparut, laissant la place à un homme aux cheveux grisonnants.
« Oui, c’est pour quoi ? » s’enquerra-t-il de sa voix rocailleuse.
Jane l’analysa rapidement : la quarantaine, caractère bien trempé, enfance difficile qui a engendré un lien très fort avec sa sœur. Le mentaliste comprit également qu’il avait été contre le mariage de Sally Stencer devenu Johnson, mais qu’il avait su faire taire ses remontrances pour permettre à sa sœur d’être heureuse. Il descendit sur ses vêtements : une chemise à carreaux rose et jaunes –au moins il savait à présent qui avait choisi la peinture- et un jean bleu délavé tout ce qu’il y avait de plus banal. Ce fut néanmoins son collier qui attira l’attention de l’ex-médium. La base de son cou était entouré d’une lourde chaîne en fer, auquel était suspendu un pendentif « 666 » laqué noir. Passionné satanique ou simple effet de style ? Il hésitait.
Toutes ces conclusions ne lui avaient prises que quelques secondes. Il releva les yeux vers son interlocuteur.
« Je suis Patrick Jane, consultant au CBI. C’est à notre équipe qu’a été confié le cas de l’enlèvement de votre beau-frère.
-Pour faire une équipe, il ne faut pas au minimum deux personnes ? En plus vous êtes quoi, un médium ? »
Zut, et lui qui aurait préféré éviter ce genre de question. Ce Georges Stencer avait de la réparti. Finalement Jane opta pour la réponse qui lui paraissait la plus plausible.
« Du tout, je ne crois pas aux médiums. Et oui nous sommes cinq en tout, mes coéquipiers se chargent des familles des autres victimes pour aller plus vite. Vous savez c’est assez compliqué quand une affaire est transférée comme ça d’une équipe à une autre. Chacune n’a pas forcément les mêmes repères, et nous devons nous assurer qu’aucun détail crucial n’a été négligé. »
L’homme parut convaincu par son petit discours et le laissa entrer. Jane imagina très bien comment allait réagir Lisbon en apprenant ce qu’il venait de débiter. Elle serait furieuse, plus encore qu’elle ne l’était maintenant, si c’était possible. Mais il devait avouer que même pour lui, le mot « coéquipiers » avait sonné étrangement faux. Sa relation avec les autres, non surtout avec Lisbon en fait, ressemblait moins à une entente cordiale entre collègues qu’à une partie de Monopoly, truquée la plupart du temps en sa faveur d’ailleurs . La métaphore qu’il venait de mettre sur pied ravit le consultant. Même si son but n’était pas de ruiner Lisbon au sens littéral comme l’indiquait la notice, l’objectif secondaire du jeu consistant à « posséder le plus de terrains » était lui très bien adapté à leur situation. Et tout en pénétrant dans le salon, le mentaliste se demanda sur quel genre de case il avait bien pu tomber cette fois-ci.
Chapitre 2
Assise au volant de sa voiture, Lisbon fixait silencieusement la route depuis bientôt une heure. A côté d’elle sur le siège avant, Cho, fidèle à ses habitudes se taisait lui aussi. Sur la banquette arrière, Rigsby et Van pelt se lançaient de temps à autre des regards entendus. Elle éprouvait des remords à avoir laissé Jane en arrière, c’était impossible à nier.
Lisbon se remémora le visage chagriné de son consultant les regardant s’éloigner à travers la fenêtre des locaux du CBI. Elle détestait cette expression, la même que celle d’un enfant que l’on privait de son cadeau de Noël sans explication valable. Elle se rassura en se disant que là-bas au moins il était en sécurité. Le connaissant, il aurait non seulement attiré l’attention du kidnappeur par son attitude plutôt…spéciale, mais pire, il aurait pu ouvertement le provoquer.
Elle reporta son attention sur le GPS, qui indiquait qu’ils ne leur restaient qu’une dizaine de kilomètres à parcourir avant d’arriver chez la famille de la première victime. Elle avait en effet décidé de « commencer par le commencement » et par conséquent de reprendre l’enquête depuis le début.
Elle fut tirée de ses pensées par la sonnerie de son portable. Ignorant le fait qu’il n’était pas conseillé de téléphoner en conduisant, elle décrocha :
« Lisbon ?
-Agent Lisbon, agent Therny à l’appareil, c’est au sujet de Jane. »
Jane...qu’avait-il encore fait ? Elle plaignait le pauvre homme à qui elle avait confié sa garde. Il devait en ce moment subir les pires lubies du mentaliste mécontent. Rien qu’à imaginer l’expression de ce dernier quand il avait découvert qu’il ne pouvait pas sortir du bâtiment -car il avait essayé, elle en était certaine- la fit sourire de satisfaction. Pour une fois que c’était elle qui tenait les cartes en main, et non pas l’inverse ! Elle se permit un petit rire. Elle aurait du fournir à l’agent Therny un mode d’emploi complet sur le fonctionnement de son consultant, si compté qu’il tienne dans un seul ouvrage.
« Je vous écoute. »
Elle eut ensuite le droit à un discours confus sur une histoire de régime, d’opération de la vessie, de gâteaux trop sucrés qui donnaient soif, de thé, de sodas qui donnaient encore plus soif quand on les buvait et de tout un tas d’autres choses incompréhensibles. Lisbon soupira. Ce n’était pas de cette façon qu’elle comprendrait quoi que ce soit. Elle se décida donc à interrompre ce qui ressemblait maintenant plus à un monologue qu’à une véritable discussion :
« …et donc là je suis allé aux toilettes en plaçant la clé des menottes avec lesquelles je l’avais attaché dans…
-Agent Therny, soyez bref.
-Jane s’est échappé. »
Sur le coup, toute la bonne humeur du tour joué au mentaliste disparut, laissant place à un fort sentiment de contrariété.
« Vous plaisantez, j’espère ?
-Pas du tout, je suis désolé je ne sais vraiment pas comment il a fait, pourtant je l’avais menotté mais…
-Tâchez de le retrouver. Je vous considèrerai comme entièrement responsable si jamais il lui arrivait quelque chose.
-Bien Mad.. »
Et elle raccrocha sans plus de cérémonie. Elle le savait ! Elle aurait du suivre sa première idée, à savoir boucler tout le périmètre avec présence obligatoire d’au minimum une dizaine de sentinelles avec équipement complet. Elle entendait par là tous les tasers, gilets pare-balles et bombes lacrymogènes dénichables, sans oublier le au combien estimé gaz soporifique qui aurait au moins eu le mérite de rendre son consultant silencieux, ne serait-ce que pour quelques minutes. Et là encore, elle n’était même pas sûre que ça aurait été suffisant. Elle se demandait parfois si, outre ses talents de mentaliste, Jane ne possédait pas la capacité de se rendre invisible et/ou de traverser les murs. Ça expliquerait un bon nombre de choses, notamment comment il avait réussit à s’évader d’un quartier hautement sécurisé de la prison dans laquelle Bosco l’avait placé. Elle ne lui avouerait jamais, mais à l’époque sa fuite l’avait laissé quelque peu admirative.
L’atmosphère dans le véhicule était tendue. Les trois agents pouvaient sentir l’état de nervosité que cet appel avait déclenché chez leur patronne, et tous pouvaient donc aisément deviné quel avait été le sujet de l’échange. Au bout d’une ou deux minutes, Van pelt prit timidement la parole :
« Ce kidnappeur sévit depuis presque deux ans maintenant. Depuis le temps, vous ne pensez pas que s’il l’avait voulu il s’en serait déjà pris à Jane ? On ne peut pas dire qu’il soit la personne la plus discrète qui existe. »
Sans détourner son regard du pare-brise, Cho lui répondit :
« C’est vrai, d’autant plus qu’il s’en est déjà pris à des policiers, ce n’est pas ça qui lui fait peur. Mais là c’est différent, on enquête sur cette affaire. Tu connais Jane, il va encore fourrer son nez là où il ne faut pas, et ça c’est dangereux.
-Un vrai fouineur »
La réplique acerbe de Lisbon clôtura définitivement la discussion.
Pendant ce temps, le fouineur en question se dirigeait vers la maison de la dernière victime, accompagné de sa fidèle DS. Il avait bien entendu deviné que Lisbon préfèrerait largement mener sa propre enquête, plutôt que de compter sur les informations qu’avait déjà récoltées le FBI. Ainsi en débutant son analyse à partir de la « fin », il avait nettement moins de chance de tomber nez-à-nez avec la chef d’équipe, qui devait à cet instant ressentir une incommensurable envie de l’étriper. Il sourit à cette idée tout en ouvrant la portière de sa voiture, puis il se dirigea vers une petite maison aux murs jaune pâle et aux volets…roses. Cet étrange assortiment de couleurs lui laissait déjà présager toute l’excentricité des propriétaires. Il appuya sur la sonnette, qui ne portait étonnement pas de nom et attendit qu’on vienne lui ouvrir. Il profita de ce laps de temps pour observer les environs. Il se trouvait à l’extrémité d’une ruelle large mais anormalement déserte pour un mercredi après-midi. Les façades des maisons alentours étaient décrépies et décolorées, et la plupart des jardins, quand il y en avait, était laissé à l’abandon. En plus de la pauvreté apparente du quartier, le mentaliste, en observant la manière dont les voisins garaient leur véhicule ou disposaient le peu de décoration, décela une sorte de peur craintive envers les habitants de la maisonnette aux volets roses. Rien d’étonnant. D’après le dossier, la famille de Danny Johnson, la victime, était autant réputée pour ses gouts loufoques que pour d’hypothétiques séances de magie noire. Jane commençait à trouver le temps long et l’ennui ne tarda pas à pointer le bout de son nez.
Il sonna une nouvelle fois, puis se décida à toquer à la porte. Au quatrième coup, la porte s’ouvrit enfin sur une petite frimousse blonde. Deux yeux bleu clair le dévisagèrent d’un air mi curieux mi effrayé. Le consultant eut un pincement au cœur. Sa fille avait environ le même âge lorsqu’elle s’était faite tuer sept ans plus tôt. Il s’agenouilla, afin de se mettre au même niveau qu’elle, lui montrant ainsi qu’il ne lui voulait aucun mal.
« Bonjour. Je m’appelle Patrick, je viens voir ta maman, elle est là ?
-Oui, elle et Tonton Georges prennent le thé dans le salon. Vous voulez que j’aille les chercher ? »
Ce fut inutile, puisque à peine ces mots prononcés, la porte s’ouvrit en totalité et la fillette blonde disparut, laissant la place à un homme aux cheveux grisonnants.
« Oui, c’est pour quoi ? » s’enquerra-t-il de sa voix rocailleuse.
Jane l’analysa rapidement : la quarantaine, caractère bien trempé, enfance difficile qui a engendré un lien très fort avec sa sœur. Le mentaliste comprit également qu’il avait été contre le mariage de Sally Stencer devenu Johnson, mais qu’il avait su faire taire ses remontrances pour permettre à sa sœur d’être heureuse. Il descendit sur ses vêtements : une chemise à carreaux rose et jaunes –au moins il savait à présent qui avait choisi la peinture- et un jean bleu délavé tout ce qu’il y avait de plus banal. Ce fut néanmoins son collier qui attira l’attention de l’ex-médium. La base de son cou était entouré d’une lourde chaîne en fer, auquel était suspendu un pendentif « 666 » laqué noir. Passionné satanique ou simple effet de style ? Il hésitait.
Toutes ces conclusions ne lui avaient prises que quelques secondes. Il releva les yeux vers son interlocuteur.
« Je suis Patrick Jane, consultant au CBI. C’est à notre équipe qu’a été confié le cas de l’enlèvement de votre beau-frère.
-Pour faire une équipe, il ne faut pas au minimum deux personnes ? En plus vous êtes quoi, un médium ? »
Zut, et lui qui aurait préféré éviter ce genre de question. Ce Georges Stencer avait de la réparti. Finalement Jane opta pour la réponse qui lui paraissait la plus plausible.
« Du tout, je ne crois pas aux médiums. Et oui nous sommes cinq en tout, mes coéquipiers se chargent des familles des autres victimes pour aller plus vite. Vous savez c’est assez compliqué quand une affaire est transférée comme ça d’une équipe à une autre. Chacune n’a pas forcément les mêmes repères, et nous devons nous assurer qu’aucun détail crucial n’a été négligé. »
L’homme parut convaincu par son petit discours et le laissa entrer. Jane imagina très bien comment allait réagir Lisbon en apprenant ce qu’il venait de débiter. Elle serait furieuse, plus encore qu’elle ne l’était maintenant, si c’était possible. Mais il devait avouer que même pour lui, le mot « coéquipiers » avait sonné étrangement faux. Sa relation avec les autres, non surtout avec Lisbon en fait, ressemblait moins à une entente cordiale entre collègues qu’à une partie de Monopoly, truquée la plupart du temps en sa faveur d’ailleurs . La métaphore qu’il venait de mettre sur pied ravit le consultant. Même si son but n’était pas de ruiner Lisbon au sens littéral comme l’indiquait la notice, l’objectif secondaire du jeu consistant à « posséder le plus de terrains » était lui très bien adapté à leur situation. Et tout en pénétrant dans le salon, le mentaliste se demanda sur quel genre de case il avait bien pu tomber cette fois-ci.
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