The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)

C'est trop biien!
La dernière scène j'ai adoré!! xD
VLS

Je vois bien Jane se balader avec son collier "propriété de Teresa Lisbon". De toute façon il lui appartient déjà, n'est ce pas?

Shaitan a écrit:Je vois bien Jane se balader avec son collier "propriété de Teresa Lisbon". De toute façon il lui appartient déjà, n'est ce pas?

Ben je vois meme pas pourquoi tu poses la question :DD
Bien sur que OUI, il lui appartient, comme elle lui appartient.
Ca vire SM, je sors xD

très divertissant à lire . VLS !

Felicity a écrit:

Shaitan a écrit:Je vois bien Jane se balader avec son collier "propriété de Teresa Lisbon". De toute façon il lui appartient déjà, n'est ce pas?

Ben je vois meme pas pourquoi tu poses la question :DD
Bien sur que OUI, il lui appartient, comme elle lui appartient.
Ca vire SM, je sors xD

+1 ^^

J'adore trop ta façon d'écrire
Et j'ai hâte de voir le face à face Jane/Hightower.
Que va faire Madeleine ? le suspendre ? le virer ? le gronder ? lui donner une fessée ??? Lui sauter au cou ?????? lui ..... Je prefere ne pas aller plus loin, par respect pour le Jisbon

VLS

Gentes damoiseaux et damoiselles, voici le chapitre 7. Avec un peu de retard, certes, mais je n'avais pas trop le temps d'écrire, et surtout je ne savais pas comment formuler mes idées sur le papier (enfin, l'écran).
Voilà donc pourquoi je ne suis pas aussi contente de ce chapitre que je l'étais des précédents (bien qu'il soit plus long).
Dites moi donc ce que vous en pensez !^^


« Bien, je suppose que vous connaissez la raison de votre présence dans mon bureau ?
-Vous voulez dire celle pour laquelle Lisbon et les autres croient que je suis ici ? Ou la vraie ? »
Hightower esquissa un petit sourire, bien loin cependant de celui rayonnant qu’affichait Jane. Il avait encore une fois deviné, ou plutôt déduit ce que la dirigeante du CBI avait réellement derrière la tête. Il arrivait si bien à lire entre les lignes que ça en devenait effrayant et très dérangeant parfois.
« Je vais passer outre votre comportement de la journée précédente…ce qui ne veut pas dire que vous pourrez impunément recommencer, se dépêcha-t-elle d’ajouter. Pour la suite, vous devez vous doutez de ce que j’attends de vous en contrepartie.
-Si je vous informe de ce que j’ai trouvé, vous m’autoriserez à continuer l’enquête ? »
Hightower soupira. Le mentaliste était vraiment trop gourmand. A peine lui donnait-on le doigt qu’il souhaitait déjà posséder tout le bras. Elle rouvrit les yeux.
« Je ne crois pas que vous soyez en situation de négocier, néanmoins…
- …vous me permettez de poursuivre, tant que je vous fais un rapport régulier sur mes « activités » » compléta Jane.
Il s’en était douté. La supérieure de Lisbon mettait un point d’honneur à résoudre les enquêtes, et ce même s’il fallait ignorer certaines incartades, en particulier celles de son consultant. Non, en fait, uniquement celles de son consultant. Et ce dernier savait que ce favoritisme n’était pas toujours du gout de la chef d’équipe aux yeux verts. Tiens, en parlant d’elle…
« Et en ce qui concerne Lisbon ?
-Si vous me le demandez, je suppose que c’est parce que vous n’avez pas vraiment envie de la mettre au courant pour notre petit arrangement ? »
Le sourire du consultant s’élargit.
« Vous ne seriez pas un petit peu mentaliste sur les bords ? » questionna-t-il d’un air où perçait un amusement certain.
Hightower secoua la tête de droite à gauche, intérieurement exaspérée.
« Je peux partir ? »
Tout en prononçant ces paroles, l’ex-médium s’était rapproché de la porte et avait posé sa main sur la poignée.
« Je n’ai pas encore fini. »
Jane se retourna, sachant pertinemment ce qu’elle allait lui dire -ce qu’il aurait d’ailleurs voulu éviter-.
« Allez voir l’agent Therny pour vous excuser de votre comportement envers lui. C’est obligatoire » insista-t-elle, voyant qu’il allait protester.
Le mentaliste afficha une moue contrarié, mais ne s’obstina pas et acquiesça. Inutile de se risquer à perdre ce qu’il avait réussit à obtenir de la « grande chef suprême » du CBI. Et puis de toute façon, il le ferait après la fin de l'enquête, et peut-être que d'ici là elle aurait oublier cette partie du "contrat". Il s’apprêtait à sortir, quand elle le rappela encore une fois.
« Une dernière chose.
-Oui ?
- Passez donc dans le bureau de l’agent Anderson, elle vous remettra quelque chose de ma part.
-Un cadeau, chouette ! Ce n’est pourtant pas encore Noël… »
Hightower se contenta de le fixer sans ciller, puis se concentra à nouveau sur la pile de dossiers qu’elle avait devant elle. Tandis qu’il quittait la pièce, elle lui lança, sans quitter des yeux sa paperasse :
« Dite à l’agent Lisbon que je vous ai consigné, et que vous serez sous la surveillance de l’équipe de l’agent Anderson, chez qui vous devez vous rendre. Et essayez de lui annoncez ça de l’air le moins guilleret que vous avez en réserve, si du moins vous en avez…
-Oh ne vous inquiétez pas pour ça, jouer la comédie c’est mon dada, je… »
Jane écarquilla les yeux. Venait-il réellement d’entendre Hightower, la sévère Hightower faire de l’humour ? Léger, soit, mais de l’humour quand même. Il aura tout vu. Sa surprise passée, il passa la porte et la referma d’une main, avant de s’élancer vers le bureau de l’agent Anderson, situé un étage au dessus.

Après avoir déposé Jane chez sa supérieure, Lisbon s’était rendue dans son bureau et avait débuté la partie la moins excitante de son métier : la rédaction des rapports. Au bout d’une dizaine de minutes, elle avait eu la surprise de voir à travers la vitre son consultant traverser la pièce et se diriger vers le couloir. Étonnée que l’entretien avec Hightower ait été si court, elle se leva et courut l’intercepter avant qu’il ne pénètre dans l’ascenseur. Elle devait savoir.
« Comment ça s’est passé ? »
Le mentaliste se tourna vers elle. Contrairement à son habitude, il ne souriait pas, ce qui confirma l’intuition de Lisbon.
« J’ai été mis à pied pour trois jours, plus si je recommence. Si vous le permettez je dois me rendre dans le bureau de l’agent Anderson, qui sera ma nouvelle « baby-sitter ».
Et sans lui laisser le temps de répliquer, il s’engouffra dans l’espace exigu et appuya sur un bouton, faisant se refermer les portes.
Lisbon resta coite pendant quelques secondes puis avança la main vers le bouton de rappel de l’ascenseur. Quelque chose clochait dans l’attitude de son consultant, mais quoi ? Se ravisant, elle fit demi-tour, se rappelant qu’il y avait toujours quelque chose qui clochait chez son consultant et se rendit chez les membres de son équipe, réunis dans la salle juste à côté. Bien évidemment, ils n’avaient pas loupé une miette de l’échange, aussi court fut-il.
« C’est bizarre qu’il aille chez Anderson de son plein gré, non ?
-Franchement, je ne pense pas qu’il ait vraiment le choix, en plus tu as vu sa tête, il avait réellement l’air irrité.
-Oui, mais il peut faire semblant, tu connais Jane. Et si jamais il décide de filer à nouveau…
-Je…
- Aucun de nous ne sait ce que Hightower lui a dit, et on ne le saura probablement pas. Alors maintenant on va le laisser faire, car de toute façon il a reçu des ordres auxquels il doit obéir sous peine de voire sa mise à pied considérablement rallongée. Il ne prendra jamais ce risque, sachant que John le Rouge peut se décider à tuer n’importe quand. »
La tirade de Cho mit un terme au désaccord de Rigbsy et Van pelt, qui retournèrent à leurs activités respectives sans grand enthousiasme. Aucun élément nouveau n’était venu rengorger le dossier : l’enquête piétinait.
« Dites, s’exclama soudain Van pelt, vous ne pensez pas que Jane aurait du au moins nous transmettre les informations qu’il avait récoltées ? »
Tous les agents se regardèrent, puis se levèrent d’un même mouvement.

En arrivant dans le bureau de l’agent Anderson, le mentaliste n’avait tout d’abord vu personne. Mais lorsque qu’il s’était apprêté à repartir -après tout il ne savait pas trop si le « cadeau » de Hightower était de bon ou de mauvais augure pour lui-, il s’était heurté violemment à une tornade blonde et avait tout comme elle perdu l’équilibre. Ils étaient maintenant tous les deux sur le sol, l’une se frottant le front avec une grimace, l’autre tentant de reprendre tant bien que mal ses esprits.
« Je suis vraiment désolée, je ne vous avais pas vu » S'excusa la jeune femme avec un sourire navré.
Jane l’observa. Ses cheveux blonds à la limite du blanc étaient raides et lisses et contrastaient avec la noirceur de ses yeux, qui brillaient d’une lueur curieuse.
« Vous devez être l’agent Anderson ?
-Et vous le petit garnement turbulent dont on m’a confié la garde. »
Le mentaliste perdit une partie de son sourire. Hightower ne lui avait semblait-il pas tout dit.
« Comment ça ?
-Je suis censée vous surveiller pendant votre enquête, faire attention à ce qu’il ne vous arrive rien. Ce qui, d’après ce qu’on m’a rapporté reviendrait à un miracle pur et simple. Mais bon, je vais faire de mon mieux. »
Jane grogna intérieurement. Il n’aimait pas ça. C’était sans doute pour cette raison que Hightower ne l’en avait pas informé. Plus besoin de lui faire son rapport, l’agent Anderson se chargerait elle-même de mettre au courant sa supérieure de tous les faits et gestes du consultant. Ce dernier se demanda pourquoi la dirigeante du CBI avait confié cette tâche à elle, et non pas à Lisbon. Quelle différence y avait-il ? Il fut coupé de ses pensées par la voix de son interlocutrice :
« Bon, ce n’est pas tout ça, mais j’aimerais bien avancer moi ! »
Et sans prévenir, elle s’approcha de lui et commença à écarter sa veste. Une minute, elle faisait quoi exactement là ? Jane, gêné tenta de reculer et de retirer sa main de ses vêtements. Elle lui tapa sur les doigts.
« Vous avez fini de remuer ?! Comment voulez-vous que je vous installe cette poche secrète si vous n’arrêtez pas de bouger !
-Une poche secrète, pour quoi faire ? »
Sur le coup il avait cessé de gesticuler et affichait à présent une expression de pure curiosité.
« Oh pour rien, je fais ça dans mes temps libres, j’adore ! » Se moqua-t-elle.
L’ex-médium esquissa un sourire. Tout compte fait, sa gardienne n’avait pas l’air si pénible que ça. Il ne répondit pas, attendant qu’elle continue.
« En fait, vu que vous vous mettez toujours dans des situations inextricables et qu’on ne sait toujours pas ce que le kidnappeur fait de ses victimes, ma supérieure a cru bon de vous faire installer une poche secrète made-by-Sabrina !
-« made-by Sabrina » ? »
Le sourire de la jeune femme s’élargit encore d’avantage devant le regard déconcerté du mentaliste.
« Sabrina, c’est mon prénom…
-Oui ça je m’en doutais, déclara Jane, mais… »
Il s’interrompit quand il sentit une un objet pointu lui piquer la peau.
« Aïe, ça fait mal !
-Pardon, mais c’est de votre faute aussi, vous me distrayez en parlant pendant que j’essaye de travailler, moi ! »
Le consultant se renfrogna, mais ne répondit rien. Il n’avait pas très envie de se faire transpercer à coups d’aiguille. Déjà qu’un peu plus tôt il avait évité la mort avec Lisbon…
Il attendit quelques minutes, sentant plusieurs fois le petit bout de métal lui effleurer la peau, sans néanmoins ressentir la moindre douleur. Il commençait à s’impatienter, quand enfin sa tortionnaire cessa son activité. Elle contempla son œuvre, ravie.
« Et voilà ! »
Jane observa suspicieusement la zone de son vêtement qu’elle avait modifiée. Il ne décela d’abord aucun changement, puis en y regardant de plus près, il avisa les contours d’un rectangle de tissu. Nul doute que sans ses capacités d’observations, il n’aurait rien remarqué.
« Cette partie de la veste est en général plus épaisse que le reste, lui expliqua-t-elle. Je l’ai simplement ouverte et en ai retiré une partie de l’épaisseur. Maintenant, pourriez-vous me passer votre téléphone ? »
Comprenant ce qu’elle souhaitait faire, le mentaliste lui confia son portable, qu’elle glissa dans la fameuse poche. En voyant qu’il s’y insérait parfaitement, il comprit que la jeune femme avait demandé à Hightower le modèle précis qu’il possédait. L’agent Anderson, ou plutôt Sabrina referma rapidement la poche en quelques coups d’aiguille et sourit, satisfaite de son travail.
« Maintenant, si vous avez un quelconque problème, il vous suffira de défaire les fils que je viens de coudre et qui sont plus espacés que les autres, et de vous saisir de votre téléphone. Personne n’ira le chercher là où il est. Il est bien camouflé, et de plus personne ne chercherait une poche dans cette zone du vêtement. Mais ne vous leurrez pas, ce n’est pas pour cette raison que je vais me permettre de baisser ma garde, je vous ai à l’œil ! Et je compte sur vous pour m’obéir, c’est clair ?
-Très » rit-il.
Cependant son énorme sourire démentait en totalité ses paroles. Tous les deux savaient qu’il prenait rarement en compte la « chaîne de commandement », comme on le disait familièrement chez les militaires. Jane rit intérieurement. Il ne suivait presque jamais les directives de Lisbon, ce n’était pas maintenant qu’il allait… Un éclair de lucidité traversa son esprit. Mais bien sûr ! Voilà pourquoi il allait poursuivre cette enquête avec l’agent Anderson et non avec l'équipe avec laquelle il était affecté. Hightower voulait le tester, savoir si oui ou non il pouvait se tenir d’avantage à carreaux avec une autre chef que Lisbon. Sur le coup, toute sa bonne humeur disparut. Si la dirigeante du CBI prenait ce genre d’initiative, cela signifiait que sa petite escapade avait eu de plus grandes répercussions que ce qu’il croyait. Jane soupira. Dans un cas il suivait les ordres de sa nouvelle patronne comme un bon petit chien obéissant et Hightower le changeait d’équipe, ou pire, remplaçait Lisbon. Dans l’autre il n’en faisait qu’à sa tête comme d’habitude et faisait encore et toujours parler de lui, et elle le mettait réellement à pieds pour un moment. Elle ne l’avait pas explicitement dit, mais le consultant avait parfaitement perçu la menace sous-jacente dans son discours. Et tous les deux savaient très bien qu’il tenait trop à sa vengeance envers John le Rouge pour se permettre d’envisager cette option, d’autant plus que ces « vacances forcées » seraient bien plus longues que la petite semaine qu’il avait déjà du plus ou moins endurée. Il était coincé. A moins que… Il observa Sabrina, qui le dévisageait d’un regard interrogateur. Elle avait du suivre le cheminement de ses pensées grâce à ses changements d’expression. La sondant à son tour, Jane tenta de découvrir si elle était au courant du plan machiavélique de l’horrible Cruella -dite Hightower- ou si elle n’était tout comme lui qu’une pauvre victime de cette infâme machination. Concluant définitivement que non, elle n’était pas complice dans le crapuleux complot, le mentaliste convint qu’il valait mieux pour lui la placer de son côté, avant que l’ennemi ne le fasse.
« Agent Anderson, connaissez vous la raison pour laquelle votre supérieure m’a confié à vous et à votre équipe ?
-Elle ne l’a jamais clairement indiqué, mais je m’en doute. Et au vu de votre réaction à l’instant, je présume que vous-même venez de réaliser dans quelle situation délicate vous êtes. »
Elle avait débité ces mots sans se départir de son sourire, qui fut automatiquement partagé. Elle était futée, pensa le consultant, il n’allait pas falloir longtemps avant qu’elle ne devine ce qu’il voulait d’elle. Si elle ne le savait pas déjà…
« Et si je vous demandais de ne pas rapporter tout ce que je fais exactement à Hightower, le feriez-vous ?
-Monsieur Patrick Jane, me demanderiez-vous de mentir à ma supérieure ?! » S’exclama-t-elle d’une voix faussement outrée à laquelle s’opposait son regard pétillant de malice.
L’ex-médium sourit d’avantage. Cruella avait cette fois fait le mauvais choix en ce qui concernait son Jasper -ou son Horace peu importait-. Ce qui comptait, c’était que sa subordonnée allait peut-être aider le pauvre petit dalmatien qu’il était à s’échapper d’entre ses griffes.
« Je ne parlerais pas de mensonges ici, mais plutôt d’omission plus ou moins volontaire. La question est de savoir si oui ou non vous comptez m’aider…
-La véritable question est, je dirais de savoir ce que j’obtiendrai de vous en échange de ce service, à part un éventuel renvoi…»
Elle se tenait droite face à lui, les bras croisés, une expression de défi flanquée sur le visage. Mais avant que Jane n’ait eu le temps de répondre, la porte du bureau s’ouvrit brutalement, les faisant tous deux sursauter. Lisbon apparut. Mais en les apercevant, elle se stoppa net et fronça les sourcils. Le mentaliste comprit en une fraction de secondes ce qui n’allait pas. L’agent Anderson et lui était beaucoup trop proches, et cette proximité était d’autant plus dérangeante que lui-même était censé avoir de l’aversion pour la nouvelle gardienne qu’on lui avait imposé.
« Lisbon…
-Jane, dans mon bureau, tout de suite ! »
L’ordre avait claqué, froid et sec. Et sans lui laisser le temps de répliquer, elle fit demi-tour, ses trois subordonnés sur les talons, qui quant à eux ne comprenaient -à part peut-être Cho- rien à la situation. Le consultant lança un regard d’excuse à la jeune agente blonde, qui lui répondit par un signe de la main signifiant clairement qu’ils continueraient cette conversation plus tard.
Le mentaliste sortit de la pièce, soucieux. Lisbon devait penser qu’il fricotait avec l’ennemi. Et lui avait besoin de lui faire comprendre qu’elle se trompait complètement d’adversaire.

Et encore une dispute avec Lisbon ! Il fait fort notre Jane ! ^^
Bon dites moi ce que vous en pensez, moi je vais au dodo !
Bonne nuit !

Hey, pas mal du tout je l'aime bien la nouvelle baby-sitter, elle me fait rire!

Et j'ai hâte de voir comment Jane va faire pour calmer Lisbon! Qui doit être folle de jalousie, cela dit en passant!

J'adore!

Voyons comment Jane va s'en sortir cette fois ci, il faut dore que d'un coté il va devoir calmer Lisbon, de l'autre échapper à "cruella"...

J'aime bien Sabrina, elle à l'air sympa. Je pense pas qu'elle va faire concurrence à Lisbon sur le plan Jane, enfin, j'espère pas.


VLS

Bon alors qu'est ce que Jane va encore inventer pour se sortir la dispute?

Ah mais qui vous dit qu'il va réussir à calmer Lisbon ?

Green-gold a écrit:Ah mais qui vous dit qu'il va réussir à calmer Lisbon ?

Il calme toujoues Lisbon à un moment ou à un autre, ou elle se calme toute seule... Non?

Elle ne va pas être comme ça indéfiniment de toute façon Qui peut résister à notre Patou ?

Bon j'avoue j'ai mis un peu (beaucoup) de temps à poster la suite. Mais j'y peux rien (si si c'est vrai !), j'étais occupée à courir à droite à gauche faire ci, faire ça (et ouai ma mère a des vacances, qu'est-ce que j'y peux xD)

Bon voilà le chapitre 8, en espérant qu'il vous plaise !



Lisbon replaça nerveusement une de ses mèches brunes derrière son oreille. Elle tenta encore une fois de se concentrer sur le rapport à peine entamé posé devant elle, sans succès.
« Toc toc toc »
Avant même d’avoir eu le temps de dire « entrez », elle vit la tête de son consultant passer par la porte entrebâillée, son sourire habituel sur les lèvres.
« Est-ce que je peux entrer sans risquer de me faire frapper ?
-Ça dépendra de vous »
Elle s’était exprimée volontairement avec le même ton sec et froid utilisé précédemment. Il fallait qu’il sente qu’elle était vraiment furieuse, et qu’il ne la calmerait pas avec un de ses tours de passe-passe.
Il pénétra alors dans la pièce et referma consciencieusement la porte derrière lui. Pendant ce temps, Lisbon s’était saisie d’un stylo, et s’était remise à écrire. Il fallait quelque chose pour l’empêcher de regarder le mentaliste, et surtout pour éviter que ce dernier ne lise en elle comme dans un livre ouvert, comme il avait l’habitude de le faire.
« Lisbon… »
Elle ne le regarda pas, se contentant de faire crisser sa plume sur le papier.
« Lisbon…ce n’est pas en faisant semblant de rédiger un rapport en écrivant n’importe quoi que vous allez arranger les choses… »
Elle le fusilla du regard, mais du bien admettre, en contemplant sa feuille qu’il avait raison. A la place du style direct, simple mais bien tourné qui la caractérisait, s’y bousculaient des mots de toutes natures, n’ayant aucun lien visible entre eux et alternant majuscules et minuscules sans logique apparente. Malgré tout Lisbon était certaine que si Jane avait eu la possibilité de lire ce cafouillage sans queue ni tête, il lui aurait donné un sens dévoilant ses plus profondes angoisses actuelles. C’est pour cette raison qu’elle décida d’ignorer sa remarque, pour aborder ce qui lui tenait vraiment à cœur.
« Que trafiquiez-vous avec l’agent Anderson ? »
Elle s’auto-congratula intérieurement. Elle avait réussi à trouver la question parfaite, celle qui lui permettrait d’obtenir une réponse claire du consultant sans pour autant donner lieu à une interprétation erronée de ses propres préoccupations.
« Je veux bien vous répondre, si vous me dites ce que j’ai fait pour que vous soyez tant remontée contre moi.
-C’est moi qui pose les questions ! »
En vérité, elle ne savait pas elle-même pourquoi elle était si furieuse, et elle évita d’ailleurs soigneusement de se pencher d’avantage sur le sujet. Le mentaliste sembla hésiter, puis prit tout de même la parole.
« En fait…j’essayais de convaincre l’agent Anderson de me laisser poursuivre l’enquête.
-Et je suppose qu’elle a refusé ?
-Totalement, c’est une vraie tête de mule….
Lisbon se retint de pousser un soupir de soulagement, et s’en étonna immédiatement. Elle aurait du être outrée qu’il veuille doubler Hightower de cette façon et continuer à prendre des risques aussi énormes. Au lieu de ça, elle se réjouissait du fait…du fait de quoi d’ailleurs ? Peut-être du fait que son consultant reste en fin de compte fidèle à lui-même. Mais qu’avait-elle donc cru ? Elle réalisa alors que l’ex-médium avait visé juste -pour ne pas changer- . Elle n’avait véritablement aucune raison d’être en colère contre lui. Au lieu de l’apaiser, cette découverte ne fit qu’augmenter sa frustration à l’égard de l’homme qui lui faisait face, et qui semblait d’ailleurs attendre une réaction de sa part. Elle fit de son mieux pour se calmer, après tout il lui avait tout de suite dit la vérité et… Un déclic se fit dans son esprit. Une minute, depuis quand son consultant avouait-il ses méfaits sans aucun mensonge préalable, ni même une seule petite tentative de détourner la conversation en son avantage ? Sur le coup, elle n’eut plus du tout envie de réprimer son ressentiment. Elle s’emporta :
« Et vous vous imaginez que je vais vous croire ?! Écoutez-moi bien Jane, je veux que pour une fois vous me disiez la vérité ! »
Elle observa le visage du mentaliste, qui affichait une expression surprise. Il fronça les sourcils, clairement déconcerté, puis se ressaisissant, il s’exclama :
« Mais je vous ai dit la vérité ! Franchement Lisbon…
-Sortez ! » le coupa-t-elle. Elle resta de marbre devant son visage décomposé, chassant à coups de balai la culpabilité qui commençait à poindre. Cherchant une contenance, elle reprit son stylo en main et se focalisa sur son rapport, pour de vrai cette fois-ci. Elle l’entendit faire demi-tour et ouvrir la porte.
« Si c’est ce que vous voulez…Je suppose que vous ne souhaitez plus vraiment connaître les informations que j’ai dénichées ? »
Son ton à présent irrité et légèrement prétentieux vint titiller l’amour propre de Lisbon, qui lui répondit d’un ton crispé, oubliant pendant un court instant son rôle d’agent :
« Non merci, on se débrouillera très bien sans vous, même si vous pensez le contraire ! »
En entendant ces paroles, le consultant sortit en claquant la porte.

« Femme stupide, butée et colérique qui veut tout contrôler... »
Tels étaient les mots que le mentaliste ne cessait de se répéter depuis qu’il avait quitté le bureau de Lisbon. Il était passé en trombe devant les trois autres agents, qui l’avaient suivi des yeux jusqu’à l’ascenseur, la bouche grande ouverte pour deux d’entre eux, le regard impassible mais légèrement blasé pour le troisième. Ils avaient du entendre leur dispute de là où ils étaient. Pourquoi n’y avait-il que les salles d’interrogatoires qui étaient insonorisées ? Attrapant vivement les clés qui se trouvaient dans sa poche, Jane se dirigea vers sa voiture -qui avait été garée sur le parking, miraculeusement intacte-. Cependant lorsqu’il s’en approcha, il put constater qu’une personne y était adossée. Et par n’importe qui, puisqu’il s’agissait de l’agent Anderson.
« Comment avez-vous su que… »
Elle balaya sa question du revers de la main.
« Vu l’expression de l’agent Lisbon quand elle est sortie de mon bureau, je me doutais que vous n’arriveriez pas à la calmer. Elle est dans le genre d’état où une femme est très difficile à raisonner, même si vous lui prouver par a+b qu’elle a tord.
-Quel genre d’état ? »
Elle secoua la tête de droite à gauche.
« Vous êtes sûr que vous êtes bien mentaliste ? »
Jane la fixa, éberlué. Elle osait mettre ses capacités en doute ? Elle allait voir…
« Vous êtes née dans une grande ville, New York à première vue. Votre père vous a lâchement abandonné quand vous aviez autour de deux, trois ans et votre mère a du vous élevé seule. Vous tenez beaucoup à elle, malgré vos fréquentes discordes et lui téléphonez souvent, faute de ne pouvoir lui rendre visite car votre travail est très prenant. Vous n’avez eu que très peu de petits amis car vous avez toujours considéré les hommes comme des bêtes lâches ne répondant qu’à leurs instincts primaires. Mais vous en tenez néanmoins quelques très rares dans votre estime, auxquels vous êtes capable de faire un minimum confiance. Et je crois pouvoir affirmer que j’en ai fait partie dès le moment où l’on s’est rencontré… je dois vous avouer que j’en suis très flatté. »
Tandis qu’il débitait ces paroles, la jeune femme avait croisé les bras et avait l’écouté jusqu’à la fin dans cette position, un air amusé sur le visage. Jane, à qui sa petite tirade avait redonné le sourire, le faisant oublier pendant quelques instants la chef d’équipe aux yeux verts, attendit avec impatience la réponse de son interlocutrice.
« Et bien, vous ne manquez pas à votre réputation, mon cher, je suis impressionnée. Si vous pouvez analyser les gens aussi facilement, je comprends aisément pourquoi Hightower vous a mentalement classé parmi l’élite. Et pourquoi elle vous protège malgré les soucis quotidiens que vous lui posez et son obsession pour le règlement.
-Dois-je comprendre que vous ne la portez pas dans votre cœur ? »
Pour toute réponse, elle lui fit un sourire énigmatique en haussant les épaules.
« C’est ma supérieure. »
Puis elle ouvrit la portière passager de la Citroën bleu clair et s’y installa sans aucune gène.
« Bien, où est-ce qu’on va ? »
Pas le moins du monde surpris par son attitude, le mentaliste –qui commençait à être habitué à l’excentricité de la jeune femme-, monta à son tour dans la DS, côté conducteur.
« Vous êtes sûre de ce que vous faites ? D’après Lisbon, ma façon de conduire est effrayante. Il parait que je roule beaucoup trop vite.
-Tant mieux ! J’adore la vitesse ! Mais bon, au vu de mon travail, ça ne le ferait pas si je me faisais verbaliser pour ce genre d’infraction. Vous par contre, que vous vous fassiez arrêter ne me fait absolument ni chaud ni froid. »
Elle avait dit tout cela sur le ton de la conversation, son grand sourire narquois aux lèvres. Avec cette expression plaquée sur le visage, le mentaliste avait toujours l’impression qu’elle se moquait de lui, bien qu’il sache pertinemment qu’elle ne faisait que le tester. Il ne put néanmoins s’empêcher de penser qu’elle au moins, elle le laissait conduire, et dans sa voiture qui plus est. Pas comme d’autres. Maudissant ses pensées qui malgré lui le ramenaient toujours quoiqu’il arrive vers la chef d’équipe, Jane démarra la voiture d’un coup sec, sous le regard amusée de sa passagère.
« Bon, en route pour la maison d’Arnold Sue alors ! »
Le consultant se retourna vers elle, choqué.
« Une minute comment savez-vous…
-Damon Stone. »
Un ange passa.
« Vous le connaissez ? »
Il n’en revenait pas. Elle avait fait l’ignorante jusqu’ici, alors qu’elle savait parfaitement ce qu’il comptait faire. Et en sondant son regard mutin, il comprit, et répondit de lui-même à sa propre question.
« Il fait partie de votre équipe, n’est-ce-pas ? Il est très jeune pourtant,…un surdoué ?
-Exactement ! acquiesça-t-elle fièrement. Il a passé le tiers du temps qu’une personne passe ordinairement à l’école de police. Ses résultats aux examens étaient excellents, on n’en avait pas vu de tels depuis un certain nombre d’années.
-Pourquoi avoir choisi le CBI ? Il a du avoir largement le choix niveau affectation. »
L’agent Anderson se retourna vers le pare-brise, souriant de façon énigmatique.
« Je n’ai même pas le droit à un indice ? »
Elle se tourna vers Jane, et rit devant sa moue suppliante. Elle comprenait parfois pourquoi l’agent Lisbon ne pouvait pas résister. Qui le pourrait face à ce regard bleu de chien battu ?
« Vous n’aurez qu’à lui demander vous-même.
-Vous rigolez, votre Damon est aussi coopératif que Cho face à une pizza à l’ananas ! »
La jeune femme fixa un moment l’ex-médium qui tentait tant bien que mal de se focaliser sur la route, une expression boudeuse sur le visage. Puis ne tenant plus, elle explosa de rire.
« Bon d’accord, céda-t-elle, tout en essuyant ses larmes, je vais vous faire une fleur.
-Vous allez répondre à ma question ?
-Non ce serait trop facile, mais je vais vous donner la réponse à une autre de vos interrogations.
-Je ne pense pas que quelque chose puisse autant m’intéresser, mais dites toujours. »
Il attendit, l'air tout a fait certain qu'elle ne trouverait pas.
« Bizarre, je pensais pourtant que vous vous demanderiez comment Damon Stone, un agent du CBI a fait pour savoir, avant vous je le précise, que Mitch Kane et sa petite bande possédaient des informations pour l’enquête du kidnappeur de blonds. »
Jane fit mine de se concentrer sur le pare-brise pendant quelques secondes, puis rendit les armes.
« D’accord, vous avez gagné, ça m’intrigue. Mais par contre…la coupa-t-il alors qu’elle tentait d’ouvrir la bouche, je suis certain de parvenir à le deviner sans que vous ne prononciez un seul mot. »
La jeune agente lui lança un regard de défi, mais ne répliqua rien. Le mentaliste la sonda pendant quelques minutes puis se lança :
« Ce n’est pas pour cette affaire qu’il est entré dans la bande de Mitch, mais pour une autre. Je dirais… »
Il hésita, réfléchissant un instant, et continua :
« Je dirais qu’il y en a un parmi eux qui est en contact avec un réseau de trafiquants d’armes et de drogues, fournissant d’ailleurs les autres membres au passage. Duke Dawson si je ne me trompe pas. Sous ses airs un peu abruti se cache un grand sens des affaires et du commerce. Mais personnellement je ne pense pas qu’il y soit énormément impliqué, il est un peu trop naïf pour quelqu’un qui fréquenterait régulièrement ce genre de milieu. Et donc Damon était chargé d’enquêter de ce côté-là, jusqu’à ce que…une seconde. »
Le mentaliste se tut. Il venait de comprendre ce qu’elle attendait de lui, en échange de son silence.
« Hightower n’est pas au courant pour l’infiltration de Damon, n’est-ce pas ? C’est pour ça que vous n’avez pas pu lui faire part de ces informations. Et…c’est également pour cette raison que vous vous êtes débrouillées pour être celle qui serait chargée de me surveiller !
Jane jubilait. Il parvenait enfin à assembler les pièces du puzzle. De plus, il savait maintenant qu’il n’était plus le seul ici à avoir quelque chose à cacher. Encore que lui, son entourage avait l’habitude. Mais il n’était pas sûr que ce soit le cas pour la jeune femme, qui avait tout de la parfaite petite agente modèle, du moins en apparence. Car il en était certain, ce n’était pas la première fois qu’elle faisait quelque chose dans le dos de Hightower. Souriant malgré lui, Jane considéra la ruelle sombre dans laquelle ils s’étaient engagés. Il fut soudain heureux d’avoir à ses côtés une agente entrainée et surtout armée, bien qu’il ne l’avouerait pour rien au monde. Se rappelant comment il avait arraché le nom d’Arnold Sue à un Larry ivre mort sur le carrelage, il stoppa sa voiture devant un vieux bâtiment miteux, qui semblait pouvoir s’effondrer d’un instant à l’autre. Levant les yeux jusqu’au quatrième étage, il tenta de discerner l’appartement du dealer à travers l’épaisseur de la vitre du balcon. Car oui, non content de liquider tout son argent aux jeux, Danny Johnson s’était également lancé dans le trafique de drogue, sans doute pour tenter de combler les trous que chacune de ses visites au casino faisait dans son portefeuille. Finalement, Danny Johnson avait eu plutôt de la chance le jour où son beau-frère avait décidé de le suivre après le travail. Nul doute que si ce dernier avait découvert son autre activité, le kidnappeur de blonds n’aurait eu plus personne à enlever de ce côté-là.
« Bon, on va le voir ce dealer envieux, ou bien faut-il que je vous y emmène par la peau du cou ? »
La voix de l’agent Anderson le tira de sa réflexion.
« Envieux ? Personnellement j’aurais plutôt usé des termes jaloux, cupide et possessif, mais chacun son vocabulaire.
-Vous croyez qu’il est si terrible que ça ? Après tout, Johnson a quand même dealé sur son territoire, tout en lui piquant ses clients. N’importe quel commerçant l’aurait très mal pris…
-Au point de le tuer ?
-Je n’en sais rien moi, je ne suis pas un dealer…une dealeuse… Ben mince, c’est vrai ça, à votre avis on dit dealer ou dealeuse pour une femme ? »
Le consultant la fixa silencieusement, tout en se demandant lequel d’entre eux avait réellement le plus besoin d’être garder.
« Ben alors vous avez perdu votre langue ? »
Elle le pinça.
« Aïe !
-Apparemment non…Bon ce n’est pas que je m’ennuie, mais nous avons un suspect à interroger ! En route ! »
Sur ce, elle sortit de la voiture en sifflotant, emportant son arme et son badge qu’elle avait auparavant placés sur le dessus de la boîte à gants.
Jane l’observa s’éloigner, ahuri. Puis, semblant se réveiller, il coupa le moteur, se détacha à la hâte et s’élança à sa suite, sans oublier auparavant de verrouiller sa fidèle Citroën. Mais qu’est-ce-qui lui avait pris au juste d’accepter de faire équipe avec ce diablotin…enfin cette diablotine...Il se frappa le front. Voilà que lui aussi s’y mettait.
Décidément, c’était contagieux.

Et nous voici (déjà ?) à la fin de ce chapitre.
Alors, verdict ?

Haha, verdict ?
Verdict ... LA SUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIITEE !!

J'espere que Lisbonette et Janinounnet se reconciliront vite, parce que j'ai trop winné au Monopoly aujourd'hui xD
Oh est on dit un dealer, ( c'est un terme anglais, pas de distinction entre les hommes et les femmes au niveau des accords )., pas une dealeuse donc (:


VLS ma Green !!

Trop biien!
VLS

Bon voilà la suite ! (même si je n'ai eu que deux commentaires, tant pis ^^)
Merci à Fée et à Titemaï .

Chapitre 9

Pourquoi c’était toujours à lui qu’arrivait ce genre de choses ? Passant la main dans ses boucles blondes, il se positionna en face du passage piéton. Regardant rapidement des deux côtés, il traversa la route d’un pas pressé, inspirant au passage l’air tiède du milieu d’après midi où planait une légère odeur d’essence. Peu de voitures circulaient dans cette zone de la ville, en tout cas à cette heure. L’heure à laquelle tout le monde travaillait et suait, confiné dans des bureaux étroits et non climatisés. Tout le monde sauf lui…
Ruminant ces sombres pensées, il ne vit pas la rutilante Mercedes noire aux jantes d’aluminium s’arrêter à son niveau, pas plus qu’il ne vit la longue aiguille brillante sous le soleil surgir d’une des fenêtres en verre fumée. Il sursauta en sentant le bout de métal froid pénétrer sa peau, et fixa son bras de ses yeux bleus, incrédule. Il contempla sans comprendre le liquide blanchâtre quitter le tube de plastique pour s’infiltrer dans ses veines. A ce moment là, l’idée qu’il ferait peut-être bien de crier effleura son esprit. Il gonfla ses poumons dans cette intention, mais au même moment, il sentit toutes ses réserves d’énergie se vider d’un seul coup, comme aspirées. Ses muscles lui parurent alors bien trop lourds, et, tandis qu’un voile noir recouvrait peu à peu sa vision, il s’effondra.
La portière s’ouvrit, laissant apparaître deux mains gantés. Elles rattrapèrent le corps avant qu’il ne heurte le sol puis le hissèrent dans la voiture, avant de disparaître dans la noirceur de l’habitacle. La voiture redémarra, et continua son chemin comme si de rien n’était.

« Jane, vous pourriez arrêter de rêvasser et m’aider à interroger le suspect ? A la base, c’est vous qui enquêtez, et moi qui régit les opérations, pas le contraire !
-Oh mais vous vous en sortez très bien !
-Normal c’est mon boulot, en plus… »
Arnold Sue observa, médusé, les deux rigolos qui lui faisaient face se disputer, sans faire attention le moins du monde à lui.
En entendant le familier « Arnold Sue, c’est la police, ouvrez ! », il avait, comme tout dealer qui se respecte, tenté de s’enfuir. C’était sans compter sur la vivacité de la jeune blonde canon, qui s’était presque aussitôt jetée sur lui. En d’autres circonstances, nul doute qu’il aurait apprécié.
Tandis que son esprit commençait à s’engager sur des chemins peu recommandables, la voix du « clown » comme il l’avait surnommé le fit sursauter.
« Dites, au lieu de fantasmer sur l’agent Anderson, vous pourriez lui faciliter la tâche et nous dire ce que vous savez.
-Mais enfin puisque je vous dis que je ne sais pas de quoi vous parler !
-Vous êtes sûr que vous n’avez rien à voir avec cet enlèvement ?
-Mais oui ! Et l’enlèvement de qui d’abord ?
Jane le regarda droit dans les yeux et leva un sourcil, un peu surpris. Il disait la vérité, apparemment.
« Celui de Danny Johnson »
En entendant le nom de son concurrent, Arnold Sue se renfrogna perceptiblement.
« Ce sale bâtard, maugréa-t-il, il m’a piqué tous mes p’tits pigeonneaux. »
La fin de sa phrase avait résonné comme une plainte.
« Très sympathique la façon dont vous appelez les pauvres gens malheureux et déprimés à qui vous vendez votre poudre miracle…C’est un petit surnom affectif ?
-En fait ce que Monsieur Jane ici présent veut dire, c’est que vous semblez attaché à vos « pigeonneaux » comme vous dites, et que les voir s’envoler vers un autre fournisseur vous a peut-être mis en rogne. Ce serait compréhensible.
Le dealer fixa l’agent Anderson d’un regard froid, mais elle ne parut nullement impressionnée. Jane lui, observait minutieusement la moindre de ses réactions, cherchant un indice qui pourrait lui indiquer si oui ou non, il avait quelque chose à voir avec le kidnapping. L’agente et le consultant s’étaient bien gardés de lui préciser que la disparition de Danny Johnson n’en était qu’une parmi d’autres, afin d’éviter qu’il utilise l’argument du « Je n’avais rien contre les autres, je ne les connaissais même pas, je ne vois donc aucune raison à votre présence chez moi ». Enfin, prononcé sur un ton féroce et tourné d’une façon bien plus vulgaire…
« Bon, reprenons depuis le début. Vous aviez un commerce assez important, avec des clients plutôt réguliers. Là arrive Danny Johnson, qui commence à vendre sa marchandise dans la même zone que vous. De votre côté… »
« Spider cochon, spider cochon. Il peut marcher au plafond. Est-ce qu’il peut faire une toile ? Bien sûr que non, c’est… ». La jeune femme blonde rougit, et se dépêcha de tirer son portable de sa poche avant de décrocher, coupant court à la célèbre rengaine des Simpsons. Elle se leva et quitta la pièce d’un bref « Excusez-moi », sous le regard ahuri d’Arnold Sue et celui moqueur du mentaliste.
« Bon étant donné que ma collègue est indisponible pour le moment, je continue. Donc vous n’appréciez pas que l’on empiète sur votre territoire, vous menacez plusieurs fois votre concurrent sans résultat, puis décidez finalement de le tuer et de faire disparaître le corps.
-Vous avez tord. Je détestais ce type, ça c’est clair, mais pas au point de le tuer ! Je suis dealer, moi, pas meurtrier !
Le dealer soutint le regard de Jane sans ciller. Il n’avait pas l’habitude d’être mis au pied du mur, c’était visible. En tant ordinaire, c’était lui qui dictait la conduite à adopter, lui qui contrôlait les faits et gestes des drogués qui venaient le voir. Pour une fois, les rôles étaient inversés, et ça le mettait très mal-à-l’aise, fait sur lequel Jane comptait pour obtenir ce qu’il voulait.
« Alors si j’ai tord, dites moi qui aurait pu en vouloir à Danny Johnson. »
Voyant son suspect froncer légèrement les sourcils, l’ex-médium s’exclama, victorieux :
« Ah ah ! A qui avez-vous pensé, là à l’instant ? Et ne me dites pas à personne, je ne vous croirais pas.
-Adam Blum
-Adam Blum ?
-Oui, vous le connaissez ? »
Pour le connaître, il le connaissait. Le mentaliste sourit.
« Et pourquoi donc Adam Blum aurait-il voulu du mal à Johnson ?
-Je ne connais pas la raison exacte, mais… »
Il se pencha vers le consultant avec un air de conspirateur et lui chuchota :
« Adam est assez connu lui aussi dans le milieu. La dernière fois que j’ai vu ce très cher Danny, il se disputait avec lui dans une ruelle pas très loin d’ici. J’étais trop loin pour entendre ce qu’ils se disaient, tout ce que je sais c’est que Danny en prenait pour son grade. Moi comme vous pouvez l’imaginez j’étais aux anges. J’ai assisté à la scène jusqu’au bout et j’ai même eu droit à un bouquet final, puisqu’en partant, Adam a balancé son poing dans la figure de Danny, et est parti en le traitant de « Connard de blond » et d’ « Enfoiré d’mes deux ». »
Après sa tirade, Arnold se recula, l'expression triomphante d’un conteur qui a réussi à captiver son auditoire sur le visage. Le mentaliste sembla réfléchir un court instant, puis se leva pour aller rejoindre l’agent Anderson dans la pièce voisine.
« Vous, vous ne bougez pas » dit-il alors qu’il s’apprêtait à fermer la porte derrière lui.
Le dealer le fixa, l’air de se demander s’il blaguait, puis leva son bras droit, faisant cliqueter les menottes qui l’attachaient à la chaise sur laquelle il était assis.
« Ah oui, désolé ! »
Puis il ferma la porte, pas l’air le moins du monde désolé, laissant Arnold Sue seul se demander d’où pouvait bien sortir cet énergumène de foire, ne pensant pas un seul instant qu’il était plus proche de la réalité qu’il ne le croyait.

La jeune femme était en train de raccrocher lorsque l’ex-médium entra dans la pièce.
« Alors ?
-Vous d’abord, ce que j’ai à vous dire est assez long. »
Jane, mettant son insatiable curiosité de côté s’exécuta :
« Devinez qui notre cher dealer a surpris en train de se quereller avec notre victime ?
-Je donne ma langue au chat.
-Mais vous n’avez même pas cherché, se plaignit-il, un air d’enfant boudeur sur le visage.
-Désolé, on est assez pressé, là. Si ça continue on va se faire piquer des indices.
-Comment ça piquer des ind…
-Jane !
-D’accord d’accord. Adam Blum. »
Le consultant exulta devant l’expression de sa partenaire de circonstance, qui avait écarquillé les yeux de surprise.
« L’ex petit-ami de Sally Johnson ?
-A moins qu’il n’existe un autre Adam Blum en rapport avec les Johnson dans le coin, oui. »
Il la laissa digérer la nouvelle, puis continua :
« Et vous ? Quoi de neuf ?
-Damon vient de m’informer que le kidnappeur de blonds vient de faire une nouvelle victime. Enlevée en plein milieu de Wells Avenue en plus ! Et cette fois, on a un témoin oculaire ! »
Cette fois se fut au tour du mentaliste d’être surpris.
« Simple bévue du kidnappeur, ou bien a-t-il simplement eu moins de chance que les dernières fo…Une minute, vous avez dit Wells Avenue ? Mais c’est…
-…à deux rues d’ici, compléta la jeune femme, tout à fait. Avec un peu de chance, on peut arriver là-bas avant la venue de l’agent Lisbon et de son équipe.
-Qu’est-ce qu’on attend ?
-On ne devrait pas détacher Sue d’abord ? »
Le mentaliste sourit, tout en faisant un geste de la main, signifiant clairement qu’ils pouvaient s’en occuper plus tard et que pour l’instant, ils avaient mieux à faire.
Tandis qu’ils pénétraient dans l’ascenseur, Jane demanda soudain :
« Dites, j’ai rêvé ou bien vous avez appelé l’un de vos agents par son prénom ? »
La jeune femme sourit malicieusement.
« Je sais que ça ne fait pas très professionnel, mais j’ai horreur de me placer au dessus des autres, même si normalement je le suis. Et puis encore, vous n’avez rien vu, je les appelle par leur prénom uniquement devant des gens comme Hightower, le reste du temps, je les appelle par leurs petits surnoms. »
Le consultant pouffa silencieusement devant l’expression espiègle faussement sérieuse d’Anderson, mais ne put se retenir d’éclater de rire plus longtemps en imaginant la réaction de Rigsby, Van pelt et Cho si jamais Lisbon se mettait tout à coup à leur donner des « petits surnoms ». Nul doute que ce serait à mourir de rire.
« Et moi, je n’ai pas le droit à ne serait-ce qu’un surnom ? Vous m’appelez toujours Jane, voire même Monsieur Jane par moment. »
Il la regardait avec l’air d’un gamin a qui l’on venait de faire subir la pire des injustices.
« Comme vous voulez ! En fait j’y avais déjà pensé, et j’hésitais entre Mister Trois-pièces et Tête Brûlée, vous préférez lequel ? Attention, je vous fais une faveur, d’habitude c’est moi qui choisis !
-Je crois que finalement je me contenterai de Monsieur Jane.
-Trop tard ! Je vous appellerai avec les deux, de toute façon vous ne serez pas le seul à posséder plusieurs surnoms. En échange vous avez le droit de m’appeler Sabrina, ou alors par mes propres pseudonymes…
-Qui sont ? »
A ce moment là les portes s’ouvrirent d’un « Ding » sonore. La jeune femme jaillit hors de l’ascenseur et se dirigea vers la sortie d’un pas décidé. Elle lança à Jane, encore dans l’appareil :
« Vous verrez bien comment mon équipe s’adresse à moi une fois sur place ! »
Puis, alors qu’elle s’éloignait de plus en plus :
« Bon alors vous venez où il vous faut une invitation spéciale Mister Trois-pièces ?! »
Le mentaliste sourit de toutes ses dents, et se décida à la suivre. Avec une chef pareille, il avait vraiment hâte de rencontrer l’équipe dont elle était chargée.

Pendant ce temps, dans un quelconque appartement à un quelconque quatrième étage

« Agent Anderson ? Monsieur Jane ? Et oh ! Il y a quelqu’un ? Je suis toujours là, moi ! »



Avis ?
Bon moi je vais me préparer à , c'est qu'il est quand même ta...tôt .

Super trop top trop coule Greenette !
Anderson, j'la kiffe finalement, elle est sympa, meme si elle empiete un peu sur le territoire de Lisbonette d'Amour, elle permet a Jane de se lacher

Oh et le « Agent Anderson ? Monsieur Jane ? Et oh ! Il y a quelqu’un ? Je suis toujours là, moi ! »

J'adooore !!

Vivement le chapitre 10, j'vais rameuter du peuple, parce que c'est pas décent de pas te lire ;D

J'adore Aderson, avec Jane on dirai deux gamins.

La sonnerie "Spider Cochon" m'a fait marré, et j'ai hâte de voir l'équipe et leur surnom. Mister trois-pièces, tête brûler j'aime!

Et eux ils partent en laissant le gars attaché, quel professionnalisme, j'adooore


C'est géniiial !
VLS

coucou, je viens de decouvrir ta fic et je dois avouer que je l'ai lu d'une traite ! j'aime beaucoup ton style, tu ecris tres bien. On prend beaucoup de plaisir a lire ton histoire et par de ce fait on passe un agreable moment.

De plus, tu respectes tres bien l'esprit de la serie et ses personnages. Ton histoire est des plus captivante et notre cher Patrick Jane fidele a lui meme, c'est pourquoi j'adore ! Je trouve ce personnage extra, genialisime, fantastique, enfin bref, comme tu l'as remarqué, je l'adore trop !

Mais je vois que cela fait un petit moment que tu n'as pas posté la suite. J'espere que la suite ne se fera pas trop attendre, parce que je veux la suite moi !

J'ai hate de voir comment Jane a reussi a se faire avoir, comment celui ci va reagir face a ce emprisonnement, qui a mon humbe avis, rendrait marteau n'importe qui. De plus, savoir comment Lisbon va reagir face a la disparition de Jane et comment celle ci va t'elle si prendre pour le retrouver. Et qui plus est, dans quel etat ? ( comme tu peux le constater, toutes ces questions me prennent litteralement le chou ! )

Donc qu'une seule chose a dire : VIVEMENT LA SUITE !!!!!!!!

Ps : Desolé, pour le roman et bon courage pour la suite.

oh oui vive la suite

je viens de découvrir ta fic , et , comme les autres , j'aimerais bien qu'il y ait une suite .

Pauvre Arnold, si personne l'a détaché depuis juillet... xD.

je viens de lire ta fic c'est geniallisime j'attends avec impatience la SUITE

Shaitan a écrit:Pauvre Arnold, si personne l'a détaché depuis juillet... xD.

... le pauvre

Dis, il y aura bien une suite hein

Je viens seulement de découvrir ta fic.

Elle est géniale !! C'est dingue, tu as un style d'écriture incroyable. On te lit sans problème et on est happé dans ton histoire. Tu as très bien su reproduire la personnalité des personnages, on a l'impression d'être devant un épisode de The Mentalist, c'est incroyable.

L'histoire est géniale !! J'adore les fics qui commencent avec un flashback en plus. Bref, j'espère que tu nous posteras très vite la suite !!

Un grand bravo encore une fois !!

Hello, tout le monde, je suis nouvelle et j'ai découvert, depuis hier, les fanfic de the mentalist....

J'ai hâte, comme tout le monde, de lire la suite. huhuhu