The blond men kidnapper (anciennement Take advantage of the sun)

Le pauvre Jane va se faire démonter par Lisbon !!!

Izarra a écrit:

Felicity a écrit:

Izarra a écrit:

Felicity a écrit:

Haha, ;D
Ben au pire, on va se cacher, comme ça ils nous verront pas et on pourra les espionner ... Quand ils PARLENT bien sur, namé oh :'DD

Bien sûr, Bien sûr ... T'est sûre?

Mon Dieu OUI !
Ou alors je suis Lisbonette xD

Hmm Hmm, ...
Et moi tu m'oublie ?

Zut !
Bon, toi tu es Lisbonette dans un univers parallèle et apres tu reviens avec ton Patrick dans le notre, d'accord/ Apres on a qu'à virer la vrai Lisbon dans un univers encore parallèle et le tour est joué !

xDD

Felicity a écrit:

Izarra a écrit:

Felicity a écrit:

Izarra a écrit:

Felicity a écrit:

Haha, ;D
Ben au pire, on va se cacher, comme ça ils nous verront pas et on pourra les espionner ... Quand ils PARLENT bien sur, namé oh :'DD

Bien sûr, Bien sûr ... T'est sûre?

Mon Dieu OUI !
Ou alors je suis Lisbonette xD

Hmm Hmm, ...
Et moi tu m'oublie ?

Zut !
Bon, toi tu es Lisbonette dans un univers parallèle et apres tu reviens avec ton Patrick dans le notre, d'accord/ Apres on a qu'à virer la vrai Lisbon dans un univers encore parallèle et le tour est joué !

xDD

Alors là, j'ai plus rien à dire, ah si, comment on va faire pour pas confondre les deux Patrick?

C'est cruel la façon dont on sauve Lisbonette pour l'envoyé ensuite dans un autre univers, très très lointain

Hello ! Ce n'est pas pour casser votre génialissime délire, mais voici le chapitre 4. Bon il est un peu plus court, mais bon je dois réviser, j'ai mon oral de bac français demain à 8H00. Gloups !

Elle allait le brûler, le dépecer, le plonger dans un bain d’acide, et ensuite le tuer très lentement.
Lisbon referma brutalement la portière de son véhicule. Cho, Rigsby et Van pelt s’élancèrent à sa suite. Ils avaient du mal à suivre le pas enragé de leur patronne et n’osaient lui demander de ralentir, de peur de subir ses foudres.
Dès qu’ils pénétrèrent dans les locaux du CBI, Madeleine Hightower se précipita vers eux.
« Où est Jane ? »
Lisbon gagna son bureau sans un mot. Elle préférait encore se faire sermonner pour avoir consciemment ignoré sa supérieure que pour l’avoir violement agressée. Voulant éviter des ennuis à la chef d’équipe, Cho répondit à sa place :
« On l’ignore. Aux dernières nouvelles il était chez la famille de Danny Johnson, la dernière victime en date. Malheureusement, il s’est sauvé par un chemin à l’arrière de la maison. De là il a du joindre le parc qui se trouve à côté.
-Et c’est tout ?
-A part le fait qu’il n’a pas pris sa voiture, c’est tout.
Hightower poussa un soupir et se dirigea vers le bureau de Lisbon. Bien qu’elle comprenne son état d’esprit, elle ne pouvait laisser passer le manque de respect dont elle avait fait preuve.
« Agent Lisbon, la prochaine fois que je vous pose une question, je souhaiterais que ce soit vous qui y répondiez, est-ce clair ?
-Très clair, Madame. »
Lisbon s’étonna que la sanction ne soit pas plus grave que cette simple réprimande. Il était vrai que depuis qu’elle était arrivée au CBI, Madeleine Hightower s’était radoucie et avait perdu un peu de cette aura froide et autoritaire qui l’entourait à l’époque. L’influence de Jane sans doute, ne put-elle s’empêcher de penser. Rien que l’évocation du nom de son consultant la fit bouillir de rage, et elle se retint de justesse de balancer sa tasse de café contre le mur. Cette fois il pourrait lui donner toutes les excuses du monde, lui faire toutes les moues et regards de chien battu possibles, elle ne lui pardonnerait pas, ou en tout cas pas aussi facilement.

Le mentaliste était parvenu au casino que lui avait désigné Georges Stencer. Il avait du prendre un taxi, à défaut de voiture. Le chauffeur avait plutôt été sympathique et lui avait même fait une petite réduction, puisqu’il avait du faire un détour à cause de travaux non prévus initialement. Les gens honnêtes ne couraient pourtant pas les rues, ça devait sûrement être son jour de chance. Autant en profiter ! Il entra dans le grand bâtiment à l’enseigne jaune lumineuse, et observa, attentif les gens qui l’entouraient. Ce qu’il y avait d’intéressant dans ce genre de lieu, c’était qu’on pouvait y trouver la représentation de toutes les catégories sociales, allant du riche milliardaire sûr de lui au pauvre chômeur divorcé et à la rue. Jane alla échanger cinq milles dollars en jetons, les gens étant toujours plus bavards lorsque de l’argent était en jeu. Il avait beau avoir un salaire de fonctionnaire, il n’avait aucun loyer à payer et pouvait donc se permettre de placer de l’argent de côté, dans la possibilité où, comme maintenant il en aurait besoin. Après tout, vu son comportement, il n’était pas certain de toujours bénéficier de son poste au CBI, même s’il faisait tout pour que ce soit le cas. Bon, à présent il devait trouver un pigeon, mais pas n’importe lequel : un habitué, de situation moyenne et jouant de modiques sommes. Le regard de l’ex-médium balaya les tables de jeu. Il avisa soudain un homme assis non loin de lui. Il fixait les cartes que révélait une à une le croupier. Le consultant sourit. Cible repérée ! Et à en juger par son expression décomposée, c’était le bon moment pour agir.
« Je peux m’asseoir ? »
L’homme dégagea son visage de ses mains, le fixa quelques secondes puis acquiesça.
« Ça vous dit une petite partie ? Je viens de recevoir mon salaire auquel j’ai rajouté quelques économies. J’espère pouvoir tirer profit de la fameuse chance des débutants, c’est la première fois que je viens ici. Ça ne vous pose aucun problème au moins ? »
Il eut un sourire désabusé. Jane voyait bien que lui n’avait jamais pu profiter d’une quelconque chance que ce soit. Il allait sans aucun doute tenter de profiter de ce que son adversaire soit un novice en la matière pour le priver de quelques centaines de dollars. Et qui sait, peut-être arriverait-il enfin à rembourser en totalité ses créanciers.
« Ne vous inquiétez pas, on peut commencer par de petites mises si vous le souhaitez, ou alors nous plonger directement dans le bain des grands »
Le mentaliste rit intérieurement. Quelle belle façon de sous-entendre que seuls les mauvais misaient de petites sommes. L’homme jouait ainsi directement sur l’égo de ses adversaires.
« Non ça ira, je ne veux pas de traitement de faveur. Par contre, vous ne m’avez même pas donné votre prénom…
-Dion, je me nomme Dion Sullivan.
-Patrick Jane, enchanté. »
Le croupier avait déjà commencé à distribuer les cartes. Le consultant commanda un thé et se positionna confortablement sur son siège. Autant prendre ses aises tout de suite, il était là pour un petit moment.

« On l’a trouvé, patronne ! »
Lisbon leva la tête de sa paperasse.
« Enfin, s’exclama-t-elle, pas trop tôt ! Où est-il ?
-Dans un casino au nord de la ville. Il a semble-t-il oublié d’éteindre son portable. Etrange venant de sa part, il connait tous nos moyens pour tracer les suspects, je pensais qu’il serait plus malin que ça. »
La réflexion de Van pelt n’eut pas l’air d’affecter en quoi que ce soit la détermination de Lisbon, qui se dirigea séance tenante vers l’ascenseur.
« En route ! »

Jane se dirigea vers la sortie du casino. Il venait d’infliger une cuisante défaite à ce Dion Sullivan, après avoir volontairement perdu trois ou quatre fois d’affilé, ce qui avait eu pour effet de le rendre de plus en plus bavard. Le mentaliste avait ainsi appris que Danny Johnson avait pour habitude de jouer avec un certain Mitch Kane, chez qui il jouait d’ailleurs parfois avec un cercle très restreint d’ « amis ».
Le consultant fixa l’écran de son portable qu’il avait allumé quelques minutes plus tôt, sûr que Lisbon le repèrerait de cette façon, puis appuya sur le bouton OFF. Avant de sortir, il avisa à la femme postée à l’accueil, qui lui avait échangé ses jetons contre plus de quarante mille dollars -et oui il n’allait tout de même pas joué qu’avec Dion Sullivan- et lui confia :
« Quand une jeune femme brune aux yeux verts avec un air furax viendra vous demander si vous avez vu un homme blond aux allures de gamin, vous lui remettrez ça de ma part »
Il lui déposa dans la main une petite enveloppe blanche et sur ce, il quitta le casino sans lui laisser le temps de répliquer.
Un vent de fin d’après-midi s’était levé, venant rafraichir l’atmosphère. L’ex-médium héla un taxi et s’y engouffra avec soulagement.
« Où est-ce que je vous emmène ? l’interrogea le chauffeur en se tournant vers lui.
-Auriez-vous un annuaire sur vous ?
-Euh…oui sous le siège avant, mais pour…
-Je vous remercie ! »
Jane ouvrit l’épais recueil à la lettre K, et le feuilleta jusqu’à tomber sur le nom qu’il cherchait : Kane Mitch, bingo !
« A présent pour répondre à votre question, j’aimerais que vous m’emmeniez au…3 Deerwood Street s’il vous plaît. »
L’homme considéra son passager d’un air suspicieux. Il devait se demander quel genre d’hurluberlu il se coltinait. Il ouvrit la bouche puis, semblant se raviser il la referma et démarra son véhicule. Et tandis que le taxi quittait le bord du trottoir, le mentaliste aperçut à travers la vitre le 4x4 de Lisbon se garant près du casino. Il se tassa sur la banquette, afin qu’on ne puisse pas le voir de l’extérieur. Le chauffeur, ayant remarqué son petit manège, lui demanda :
« Un problème, Monsieur ? »
Jane se redressa, et sourit.
« Pas le moindre »

Voilà, à vous de me dire ce que vous en pensez ! Je sais pour l'instant rien de très palpitant, mais chaque chose en son temps....

Tam-Tam-Tam-Taaaaaam !
J'aimerais bien savoir ce qu'il y a dans l'enveloppe xD
VLS Green, bonne chance pour ton oral ((:

Ah MDR quand Lisbon va le choper ça va péter xD
VLS

Ce serai pas de l'argent dans l'envellope, ou un mot, ou les deux :)
J'adore la façon dont il dit à la femme de remettre l'enleveloppe à Lisbon .
J'aime trop ce chapitre

VLS

J'adore la fin MDR

latitemaï a écrit:Ah MDR quand Lisbon va le choper ça va péter xD
VLS

+100000000000000

qu'est-ce qu'il y a dans l'enveloppe ? de l'argent ? un mot d'excuse ? un mot d'amour ? un rendez-vous ? un numero de chambre d'hotel ? un .... non, je crois que je vais m'arreter là xD

VLS

Ca tient en haleine, VLS !

Aurcoco a écrit:

latitemaï a écrit:Ah MDR quand Lisbon va le choper ça va péter xD
VLS

+100000000000000

qu'est-ce qu'il y a dans l'enveloppe ? de l'argent ? un mot d'excuse ? un mot d'amour ? un rendez-vous ? un numero de chambre d'hotel ? un .... non, je crois que je vais m'arreter là xD

VLS

XD +10 000 000
V.L.S

c'est vrai ça y a quoi dans l'enveloppe? un petit mot d'amour à la Jane
bon c'est pas ça je sais mais c'est pas interdit de rêver? Si

C'est sans aucun doute les sous qu'il a gagnés contre l'autre rigolo!

Bonjour les gens,...ou plutôt bonsoir. Mais non ! On est le matin, donc BONJOUR.
Bon mon oral s'est à peu près bien passé, mais l'important c'est tout de même le mot PASSE ! Youpii je suis en vacances !!

Bon à part ça, je vous ai pondu un petit (pas si petit que ça) chapitre 5 :


« Monsieur Kane ? Vous êtes là ? »
Voilà plus de cinq minutes que le consultant sonnait et frappait à la porte du 3, Deerwood Street sans que personne ne vienne lui ouvrir. Perdant patience, il se détourna et commença à examiner la maison. Elle était de couleur crème et ses volets, sculptés dans un bois assez sombre étaient clos. C’était une demeure à l’apparence harmonieuse mais banale. Trop banale. Jane, qui l’avait contournée et examinée attentivement revint sur ses pas. Il se munit d’un post-it et y inscrivit le message suivant :
Suis intéressé par vos parties de poker. Grosses sommes à miser. Me contacter au :
Puis il nota son numéro de portable et glissa le mot sous la porte d’entrée. Fier de lui, il fit mine de repartir, quand le bruit d’un loquet se fit entendre. Affichant un sourire vainqueur, il se retourna pour faire face à un homme à smoking et à lunettes de soleil noires. Ses cheveux bruns étaient plaqués sur son crâne par une quantité indéterminée de gel et il avait une cigarette allumée à la bouche. N’importe qui, mentaliste ou pas aurait aisément deviné que ce type n’était pas un enfant de cœur. Il était l’archétype même du truand qui se faisait, sans une once de remords de l’argent sur le dos des autres. Et dans le cas où son allure général n’aurait pas encore fourni un argument satisfaisant, l’arme cachée que distinguait Jane sous son veston aurait suffi à convaincre les plus réticents. L’ex-médium s’attendait presque à l’entendre s’exprimer avec le même accent que les gangsters que l’on voyait parfois à la télévision. Mais derrière ces dehors froids et durs, il pouvait néanmoins percevoir une touche de gentillesse, de cette compassion propre à l’humanité. Mais que certains avaient malheureusement définitivement perdu, pensa-t-il amèrement.
« Alors il parait qu’on veut jouer au poker en privée ? Et avec de grosses mises si je comprends bien. »
Jane ne se départit pas de son sourire. Hors de question d’afficher la moindre crainte ou hésitation devant ce genre d’individu. Et puis, il aimait tellement jouer des rôles, alors pourquoi pas celui d’un sale type près à arrondir encore un peu plus ses fins de mois…

Mais qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Lorsqu’ ils étaient arrivés au casino, il n’y avait déjà plus aucune trace de Jane. Prévisible d’après Cho, mais horriblement frustrant. Et la remise de l’enveloppe avait été la cerise sur le gâteau… un gâteau très difficile à faire passer, certes. Elle s’était attendue au pire, mais rien n’aurait pu la préparer à ça. Qu’est-ce qui était donc passé dans l’esprit -déjà bien tordu au départ- de son consultant ? Lisbon souleva la chaîne d’argent à laquelle était suspendu le pendentif qui lui était semblait-il dédié. Et quel pendentif ! Il lui en avait déjà offert un dans la passé –qu’elle lui avait d’ailleurs rendu par la suite-, suivant un de ses nombreux caprices, mais rien à voir avec ça. Elle avait eu beau supplier, plaider que ce n’était qu’un énorme malentendu, la bijouterie du casino avait été formelle : ils ne remboursaient pas les articles modifiés sur commande. La chef d’équipe fixa encore une fois le fin rectangle de platine, orné d’une bande de poudre d’émeraude sur l’une de ses faces, et où était inscrit en filigrane noir : North Carolina Avenue, puis plus bas ce qui avait en toute logique été rajouté : Propriété de Teresa Lisbon. Puis elle dut se rendre à l’évidence. Jane venait bien de lui offrir une réplique taille réelle d’une carte de la version originale du Monopoly… Et en plus de l’insolite cadeau, venait se rajouter un petit message à son attention :

Chère Lisbon,

Je me doute que vous devez être actuellement dans un état proche de l’apoplexie. Par ma faute je dois bien l’avouer.
Je suis en ce moment sur une piste dont je ne peux –et j’en suis navré- vous en dire d’avantage, par peur de me faire dans un avenir proche violemment accoster par des fédéraux armés si je prenais ce risque.
Par conséquent, veuillez m’excuser des torts que j’ai pu vous causer, et de ceux que je vous causerai sans aucun doute encore par la suite.
Je vous saurez grée de me pardonner, ou néanmoins de ne pas trop m’en vouloir.

Votre consultant, Patrick Jane (Vous savez le blondinet puéril et très emmerdant que vous vous coltinez à longueur de journées …)

Ps : Ne vous inquiétez pas, je vous promets de vous appelez lorsque j’aurai découvert le coupable, et de ne rien tenter de…stupide.
Pps : Inutile de retourner à la bijouterie, ils ne reprendront pas ma petite surprise étant donné qu’il y a votre nom dessus.

Si le contenu intentionnellement pompeux de la première partie du mot l’avait tout d’abord irrité, elle ne put s’empêcher de sourire devant la réplique tirée de Pirates des Caraïbes et de l’autodérision présente dans la seconde moitié du message. Non. Elle était censée lui en vouloir, elle devait lui en vouloir.
« Qu’est-ce qu’on fait patronne ? »
La voix de Van pelt la tira de ses pensées. Fourrant le collier dans sa poche, décidée à le restituer dès que possible au mentaliste, elle se tourna vers son équipe.
« On continue l’enquête.
-Et Jane ? ne put s’abstenir de demander Rigsby. Hightower ne va pas apprécier d’être privée de ce qu’elle considère comme un de ses meilleurs éléments… »
Lisbon soupira. Il avait raison. Mais Jane était aussi difficile à retrouver qu’une aiguille dans une botte de foin. Une très très petite – et agaçante- aiguille dans une très très grosse botte de foin.
« De toute façon on a pas le choix. Il finira bien par réapparaitre tôt ou tard »
Tout du moins, tout comme ses agents au vu de leur expression, elle l’espérait.

« Je me couche »
- Moi pareil
- Allez les gars vous n’allez pas arrêter maintenant, il n’y a que dix mille dollars en jeu pour l’instant !
-Désolé, vieux mais sur ce coup je crois qu’on a trouvé notre maître. Mais prends pas la grosse tête pour autant, hein.
Jane jubilait. Il avait remporté presque la totalité des parties, grâce au bluff et à de bonnes mains de temps en temps.
« Moi je suis sûr que tes pouvoirs te médium y sont pour quelque chose, grommela le dénommé Duke Dawson. »
En effet, n’étant pas des ermites coupés du monde, les « mafieux » comme se les était surnommé intérieurement le mentaliste, étaient au courant pour son passé de « charlatan véreux », s’il reprenait les mots exacts de Mitch. Une chance que ce dernier ait été là d’ailleurs. Il avait fait taire les protestations de ses trois congénères en affirmant que d’une part, même si le nouveau connaissait leurs cartes, ses « aptitudes » ne lui seraient d’aucun secours en ce qui concernait le bluff, et que de toute façon, il ne croyait pas en ce genre de choses. Ce qui avait été plus difficile pour Jane avait été de voir qu’ils connaissaient également les raisons qui l’avaient fait renoncer à son métier. Heureusement, le « Ta femme et ta fille ont été assassinées par le meurtrier au smiley, RedJohn, non ? » de Duke avait vite été rembarré par un « La ferme, Duke » collectif, et ils n’avaient plus abordé le sujet, ce dont il leur était reconnaissant. L’ex-médium était plutôt bien ici, dans ce sous-sol, si on oubliait la fumée des cigares et autres qui lui arrachait les poumons à chaque nouvelle inspiration, ils lui avaient même apporté du thé ! C’était ce qui lui faisait peur. Non pas qu’on lui apportât du thé, mais se sentir à l’aise, là, parmi ces escrocs n’était pas vraiment flatteur pour lui, et il ne pouvait s’empêcher de comparer ces hommes à celui qu’il avait été à l’époque. Excepté un gout prononcé pour la violence, il n’y avait pas grande différence.
« Bordel, Duke arrête avec ça, c’est juste un bon bluffeur, répliqua un grand costaud à sa droite. Par contre j’aimerais quand même bien savoir d’où tu tiens ces capacités, Patrick.
-Pour tout te dire, Larry, mon père était un fan de poker, et il m’y a initié très jeune. Après, il suffit d’un peu de talent et la passion du jeu et c’est tout ! »
Il n’avait même pas eu à mentir.
« Et dis nous un peu ce qu’un pro du poker comme toi fait dans la vie, se renseigna Mitch tout en distribuant les cartes.
-Consultant »
Sur le coup il eut envie de se baffer. Mais qu’est-ce qui lui avait pris ? Ils s’étaient tous stopper dans leurs mouvements et le dévisageaient fixement. Larry sembla se reprendre le premier.
« Tu veux dire que t’es flic ?! »
Le mentaliste inspira un grand coup. Il avait fait une boulette, autant assumer jusqu’au bout.
« Non pas flic, je suis au CBI, le Bureau Californien d’Investigation. On enquête la plupart du temps sur des meurtres, plus rarement sur des disparitions. Au vu de mes capacités d’analyse, je les aide, je ne suis pas agent : pas de plaque, pas d’arme, même pas de mutuelle.
-Dur » souffla Duke.
Apparemment pour lui les seuls avantages à être dans la police se résumaient à ça : le badge pour aller où on voulait quand on le voulait, la mutuelle pour assurer ses arrières, et le port d’arme, ça c’était inutile de préciser.
« Dis moi, l’équipe où tu es affecté, ce ne serait pas celle chargée de l’affaire RedJohn, par hasard ? »
Jane sursauta. Tous y compris lui-même se tournèrent vers le seul qui n’avait pas –ou presque pas- parlé depuis le début de la soirée. C’était un jeune homme aux cheveux blonds mi-longs, et aux yeux bleu acier, qui contrairement aux autres ne devait pas excéder la vingtaine. Son visage était resté insondable tout au long des parties, et c’était lui, après le consultant, qui avait empoché le plus de gains. D’ailleurs, le mentaliste le soupçonnait d’avoir fait à plusieurs reprises exprès de perdre afin de voir ce que lui-même valait face à ses petits camarades.
« Attends Damon, tu voudrais dire que…
-Tout à fait. Notre cher Patrick a bien l’intention de le descendre, et pas de la façon la plus tendre qui soit si je ne m’abuse. »
Dans le mille, il avait frappé en plein dans le mille. C’était si évident que ça ? Au vu des yeux de merlan frits qu’affichaient les trois autres, pas tant que ça. Ce Damon avait su se faire discret, et Jane en avait déduit, à tort, que c’était parce qu’il s’agissait du plus jeune, et donc du moins expérimenté. Ses talents lui faisaient rarement défaut, et pourtant il semblait bien qu’il se soit complètement trompé sur le compte du jeune homme. Il allait falloir qu’il se méfie de lui. Il remarqua tout à coup, que comme précédemment il était encore une fois le centre d’attention. Ils attendaient sa réponse.
Il acquiesça. A quoi bon nier ?
« Ben ça alors si j’avais su…
-…ça n’aurait strictement rien changé, le coupa Mitch. On n’est pas là pour juger quoi que ce soit, mais pour jouer je vous le rappelle. Alors préparez vous à prendre la déculottée du siècle ! »
Il finit de distribuer les cartes, et une nouvelle partie commença, sous le rire de quatre d’entre eux et du regard impassible du cinquième.

« …si vous pouviez me rappeler ou me laisser un message au moins pour me dire que vous allez bien, ce ne serait pas de trop. Au revoir. »
Lisbon venait de laisser son quatrième message en une heure sur la messagerie de son consultant. Il serait bientôt minuit et il n’avait toujours pas donné signe de vie.
« Comme on le connait, il doit être vexé de ne pas encore avoir déniché le coupable, et a donc du se prendre une chambre dans un hôtel. Vu tout ce qu’il a gagné, ça me m’étonnerait pas, expliqua Cho.
-Comment tu sais combien il a empoché ?
-Et surtout explique nous ce « pas encore ». »
Cho se tourna vers les deux agents.
« Déjà Rigsby, est-ce que tu as vu un peu ce qu’il a offert à Lisbon. Tu crois que tu peux trouver ce genre de truc dans une pochette surprise ?
-Ça ne me dit pas pourquoi ce « pas encore », insista Van pelt. On a interrogé toutes les familles, et même s’il a une piste, on n’est absolument pas certain que…
-Oui, mais c’est Jane. »
La réponse sembla satisfaire Rigsby, qui attaqua son troisième sandwich. Van pelt le regarda, un air dégouté sur le visage, puis retourna à son ordinateur. Lisbon quant à elle, pria pour que Cho ait raison, du moins en ce qui concernait l’hôtel. Sa colère s’était effacée pour laisser la place à une inquiétude grandissante. Mais elle était sûre que quand elle reverrait le mentaliste, elle allait lui faire passer l’envie d’aller se balader dans les rues de Sacramento lorsqu’un malade fou dangereux, qui pouvait aisément le prendre pour cible était en liberté.

« Dis, vieux…
-Duke, je sais que je ne suis pas tout jeune, mais arrête de m’appeler vieux, j’ai l’impression d’être ton grand-père.
-Désolé vi..euh Patrick.
La partie était déjà bien entamée, et le pactole montait à plus de quarante mille dollars. Le consultant devait bien avoué qu’il avait légèrement laissé de côté son but premier, à savoir les interroger sur la disparition de Danny Johnson. Sans compter qu’il devait encore se trouver un endroit où dormir cette nuit. En effet, il ne pouvait pas rentrer chez lui, Lisbon ayant sûrement posté des agents tout autour de sa maison. Il déposa trois milles dollars supplémentaires sur la table.
« Je suis certain que tu bluffes, marmonna Duke. Je suis. Sinon pour en revenir à ce que je voulais te demander : tu ne devrais pas être avec tes collègues poulets au lieu d’ici ? Je veux dire, ils ne travaillent pas en ce moment ?
Jane n’aimait pas trop qu’on traite ses seuls amis –voir même son unique famille- de poulets, flics oui, mais pas poulets…Quoique la perspective d’une Lisbon en train de glousser, munie de plumes, d’un bec et d’une crête était des plus désopilantes. Il se retint à grande peine de rire et, pendant que les autres réfléchissaient à si oui ou non ils devaient suivre, il songea à la meilleure réponse à donner. Mais quoi qu’il en soit, il n’eut pas le temps de le faire.
« Il enquête sur la disparition de Danny, Duke c’est de la plus évidente des logiques. Ses collègues ont voulu l’en écarter, étant donner qu’il de est par son physique une cible de choix. Tu connais la réputation du kidnappeur. Moi-même je fais en sorte de ne pas trop faire parler de moi. Mais d’après ce que j’ai vu, insinua Damon, tu n’es pas le genre de personne à se laisser facilement mettre de côté. »
Le consultant avait de moins en moins confiance en cet homme, aussi jeune fut-il, qui devinait tout trop aisément. Il prit conscience des contraintes qui découlaient de quelqu’un qui pouvait lire en vous de cette façon. Il n’en fut que plus admiratif pour Rigsby, Cho, Van pelt et Lisbon , qui avaient eux malgré tout réussit à lui faire confiance. Il vida sa cinquième tasse de thé, et tout en relançant à nouveau de cette fois-ci quatre milles dollars, il observa les quatre hommes qui lui faisaient face. Ils savaient des choses à propos de Danny Johnson. Il suffisait d’attendre que l’un d’entre eux se décide à parler.

Pfiouu ! Au bout ! Alors, avis ?
Moi je vais dormir . Je crois que sinon je vais m'évanouir de sommeil...

j'adore, en plus tu nous as mis la lettre
un petit mot doux pour sa Lisbon et un jolie cadeau
si c'est pas une déclaration ça, je retourne me couchée

Aaaah, j'aime!j'aime! j'aime!
C'est chou le cadeau pour Lisbon.
J'adore le voir à son aise avec des escrocs.
Il m'ont pas l'air bien méchant
Et le jeune serai t-il pas un tout petit peu mentalist? Jane ne lui fait pas confiance, pour ma part, je ne sais pas quoi penser.

Vivement la suite :vivement:

J'adoooore !

La suite !

Hahahahahahahahahahaha, Lisbonette en poulet xDD
J'ai trop rigolé (:
Et le coup de la miniature du Monopoly, tss mais ils sonot bouché dans l'équipe ou quoi ? (:
J'aime Lisbonette qui aime son collier xD
Super cette suite, j'aime pas non plus le ptit qui lit en Jane, ...

C'est trop chou le p'tit cadeau pour Lisbon!
VLS

Elle attend quoi pour mettre son collier, Lisbon! Jane il va être vexé si elle refuse de le mettre. En meme temps... elle va lui faire la peau avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit.

Damon, je l'aime pas non plus, mais il a un joli nom... très explicite, cela dit .

Super ce chapitre !
J'ai bien rigolé lorsque Lisbon a lu la lettre et lorsque Jane imagine Lisbon en poule
Le pendentif en carte de Monopoly, fallait y penser

ça peu paraitre complètement loufoque, mais j'ai vraiment l'impression que ce Damon n'est pas étrangé à tous ces enlèvements

Suspense ! VLS

Bonsoir les gens...ou plutôt (je me trompe à chaque fois c'est dingue ), Bonjour !

Voilà donc le chapitre 6 !


Jane mit la main devant sa bouche en baillant, et posa son regard sur le réveil. Il avait à peine dormi deux heures. Épuise, il se recoucha sur le dos et plaqua l’oreiller sur son visage. Il compta jusqu’à dix, le temps de remettre ses idées en place, puis se leva d’un bond. Les trois rigolos -plus un- avec lesquels il avait passé la soirée avaient mis quelques heures encore à cracher le morceau. Mais la fatigue aidant -ainsi que les six bouteilles de whisky qu’ils s’étaient enfilés- ils avaient finalement avoué ce qu’ils savaient. Seul Damon avec ses deux verres de…lait, avait su faire preuve de modération. Ce jeune homme s’avérait être une véritable énigme ambulante pour le mentaliste, et plus il en apprenait sur lui, moins il avait l’impression de le comprendre.
Quittant la chambre simple qu’il avait louée pour la nuit, le consultant alluma son portable afin que Lisbon sache encore une fois où il se trouvait. Elle serait bien capable de mettre la ville à sac pour le dénicher s’il ne lui donnait aucune nouvelle de lui. Il en profita pour ajouter à son répertoire les numéros des « mafieux », qui le lui avaient donné dans le cas où il aurait besoin d’un coup de main pour « buter ce gros salopard de RedJohn ». Mitch était vraiment un homme charmant, pensa Jane. Constatant que Lisbon lui avait laissé plus de vingt messages sur sa boîte vocale, il culpabilisa. Il aurait du donner signe de vie bien plus tôt. Il s’apprêtait à rentrer dans un taxi, quand « BAM ! », il se retrouva d’un seul coup aplati sur le sol par un élément non identifié, les deux mains attachées dans le dos par ce qu’il identifia comme des menottes.
« Enfin, je vous tiens ! »
Il n’eut pas besoin de se retourner pour reconnaître la voix plus que furibonde de la chef d’équipe. Allumer son téléphone n’avait peut-être pas été une si bonne idée que ça en fin de compte. Il allait en prendre pour son grade, si tant soit peu qu’il en ait un…
« Vous savez Lisbon, ce n’était pas la peine d’agir comme ça. Je sais parfaitement que physiquement vous avez nettement l’avantage, je n’aurais jamais tenté de me sauver si c’était pour finir dans ce genre de situation.
-C’était ça ou un coup de poing dans la figure. » Trancha-t-elle.
Jugeant qu’il était inutile de discuter tant qu’elle était dans cet état, l’ex-médium se laissa installer sans protestation dans le 4X4. Cependant, durant le trajet, ce fut une tout autre affaire.
« …et franchement je ne risquais rien du tout. Regardez il ne m’est absolument rien arrivé, au contraire j’ai trouvé une piste intéressante que le FBI n’avait pas fouillée, chose que je vous signale, vous n’avez pas réussie et... »
Il réalisa un peu tard que sa dernière remarque était de trop. Lisbon arrêta aussitôt le véhicule et explosa :
« Non mais vous avez une idée de la stupidité de votre acte ! Un malade se balade en ce moment même dans les rues et pourrait s’en prendre à vous n’importe quand, surtout s’il sait que vous enquêtez sur lui. Bordel Jane est-ce que vous avez conscience des conséquences que peuvent engendrer le fait de provoquer librement ce genre d’aliéné ?!
-Je crois que oui, ça je suis apte à le comprendre… »
En réalisant ce qu’elle venait de dire et en apercevant la réaction du consultant, la chef d’équipe regretta immédiatement ses paroles.
« Jane je suis vraiment désolée, je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris, je…
-C’est bon. »
Non ce n’était pas bon. Il fixait maintenant le paysage à travers la vitre d’un regard éteint, replongé par sa faute dans ses souvenirs douloureux.
Cinq minutes passèrent sans que personne n’ose ouvrir la bouche, quand enfin la voix embarrassée de Van pelt se fit entendre :
« Patronne, il faudrait peut-être redémarrer… »
N’ayant pas d’autres options en réserve, Lisbon ralluma le moteur et retourna d’un coup de volant sur la route. Le reste du trajet allait être vraiment long.

Quand elle vit arriver ses agents, Madeleine Hightower comprit tout de suite qu’ils avaient bien intercepté le mentaliste, mais qu’au vu de leur comportement silencieux et tendu, quelque chose avait été dit ou fait qu’il ne fallait pas. Elle soupçonna tout de suite l’agent Lisbon d’être responsable de l’ambiance morbide qui régnait à présent dans les locaux du CBI. C’est pourquoi elle alla se planter devant son bureau, attendant une explication.
Lisbon baissa les yeux. Comment expliquer à sa supérieure qu’elle avait perdue son sang froid et blesser son consultant en touchant sa corde la plus sensible ? Autant commencer par le moins pénible.
« On a patrouillé en voiture depuis 6H00 ce matin dans les rues de Sacramento, et dès qu’il a allumé son portable on a pu le localiser. Quand on l’a attrapé il s’apprêtait à partir en taxi. Ensuite, on est directement rentré et on l’a placé dans une salle fermée à clé et attaché à la chaise.
-Je vois. Et pouvez vous me dire ce qui s’est passé pendant le trajet de retour qui n’est pourtant pas extrêmement long étant donné que vous n’avez pas quitté la ville ?
-Je… »
La chef d’équipe hésita pendant une fraction de seconde, puis se dit que Hightower ne la lâcherait pas tant qu’elle n’aurait pas craché le morceau. Elle poussa un soupir de condamné à mort, et se lança :
« J’ai en gros demandé à Jane s’il savait ce que ça faisait de provoquer ce…genre de personne.
-Sur ce coup, vous avez réellement manqué de tact, c’est le moins que l’on puisse dire, constata-t-elle. Allez le voir et trouvez un moyen de réparer votre erreur. Ensuite détachez le et envoyez le moi.
-Bien, Madame. »
Sur ce, elle quitta la pièce. Lisbon rangea le plus lentement possible les rares affaires présentes sur le bureau, retardant l’inévitable confrontation avec son consultant, puis n’ayant plus rien à faire, elle se décida finalement à se rendre dans la salle où il avait été enfermé.

En entrant dans la pièce, elle constata qu’il n’avait pas bougé depuis qu’elle en était partie. Il était assis au centre de l’espace. Son regard était inexpressif et d’après ses trois subordonnés, il n’avait même pas tenté de leur jouer un de ses tours pour s’échapper. Mauvais signe.
« Jane ? »
Lisbon constata que sa voix était beaucoup moins assurée qu’elle ne l’aurait souhaité.
Le mentaliste posa ses yeux bleus sur elle, lui donnant l’impression même pour quelques secondes d’être passé au scanner, puis retourna à sa contemplation première –c’est-à-dire le mur-.
« Ecoutez, je…
-Arrêtez de culpabiliser Lisbon, je l’ai mérité. Je vous le dis pour la deuxième fois, c’est bon. »
La chef d’équipe, pas convaincue du tout, prit son courage à deux mains et s’installa sur la chaise face à lui.
« Jane franchement je suis déçue, je vous pensais bien plus doué que ça. Si vous voulez que je puisse feindre de vous croire, essayez au moins de me sortir un mensonge un rien plus convaincant. »
Il eut un semblant de sourire, ce qui eut pour effet de rassurer la jeune femme. Au moins, il était toujours sensible à l’humour. Il voulut parler mais elle le stoppa.
« Ecoutez, malgré la chasse que vous nous avez obligé à vous donner, mon commentaire inutile et blessant n’avait pas sa place dans ce que je vous ai dit, d’autant plus qu’il s’agissait plus d’une remarque due à la colère que quelque chose de réellement constructif. Je ne le pensais pas. Je vous propose donc qu’on oublie toute cette histoire, de votre côté comme du mien. En ce qui me concerne je ne vous en veux plus »
Lisbon rechercha en vain sur le visage de son consultant un indice qui laisserait présager ce qu’il avait pensé de sa tirade et ce qu’il comptait y répondre –s’il comptait un tant soit peu y répondre bien entendu- .
« Lisbon,…c’est vrai que votre réflexion m’a affectée. Cependant c’est plus parce que j’ai réalisé que vous aviez raison que pour autre chose. Je ne vous en ai jamais voulu à vous, mais à moi. Mais avouez tout de même que vous aussi vous auriez eu du mal à digérer qu’on vous exclue d’une affaire rien qu’à cause de la couleur de vos cheveux et de vos yeux. »
La jeune femme sourit. Il avait retrouvé son entrain habituel et la moue gamine qu’elle affectionnait tant, même si elle ne le reconnaîtrait pour rien au monde. D’autant plus que sa dernière affirmation n’était pas complètement dénuée de sens non plus.
« Bien maintenant et si vous me détachiez pour que je puisse aller voir le grand chef me faire taper sur les doigts comme il se doit ? Quoiqu’en matière de sermon je suis certain que personne ne vous arrive à la cheville, vous pouvez être absolument effrayante quand vous le désirez… »
Lisbon lui adressa un regard de reproche. Il recommençait à se moquer d’elle avec son faux air sérieux. Jane le super enquiquineur était de retour. Néanmoins elle contourna la table et lui ôta malgré tout ses menottes. Dès qu’il fut libéré, l’ex médium bondit sur ses pieds et se dirigea vers la porte. La chef d’équipe, qui sentait le danger poindre se hâta de le rejoindre en s’exclamant :
« Hep hep hep, vous ne pensez quand même pas que je vais vous laisser vous balader seul dans les couloirs. Ce serait une trop grande tentation pour vous, je vous accompagne jusqu’au bureau de Hightower, et pas de discussion ! »
Elle vit avec agacement que sa réplique ne produisit pas l’effet escompté, et fit grandir un peu plus le sourire déjà très large du mentaliste. Mais qu’avait-elle dit de si drôle ?
« Oh mais je ne comptais pas le moins du monde protester, Lisbon. Je suis ravi que vous me teniez la main jusqu’à l’antre de l’horrible croque-mitaine mangeur d’enfants. »
La jeune femme ne savait vraiment pas si elle devait en rire ou en pleurer. Elle hésitait entre s’arrêter et lui foutre ce fameux coup de poing qui la démangeait depuis un moment, ou secouer la tête de dépit tout en continuant son chemin. Bien que la première option soit de loin la plus tentante, elle opta finalement pour la seconde, qui lui promettait bien moins d’ennui avec sa supérieure qui devait déjà l’avoir dans sa ligne de mir.
Ils se retrouvèrent d’ailleurs devant son bureau un peu trop vite à leur goût, enfin surtout celui de Jane qui, malgré l’apparente décontraction qu’il affichait, craignait un peu le face à face avec Hightower. C’était vrai que cette fois, il avait un peu dépassé les bornes. Il se demanda comment elle aurait réagi si c’était elle qui s’était retrouvée à la place de Minelli lorsqu’il s’était évadé de prison. Mieux valait ne pas se poser la question, songea-t-il.
Lisbon, que le silence de son consultant gênait particulièrement –parce qu’inhabituel- cherchait un sujet de conversation à aborder avant de lâcher le pauvre Jane dans la cage aux fauves, lorsqu’elle sentit par hasard dans sa poche le collier qu’il lui avait offert.
« Tenez, gardez le je n’en veux pas. Vous auriez du vous en douter, je n’ai pas non plus conservé votre premier cadeau. »
Le mentaliste repoussa sa main qui contenait l’insolite pendentif.
« Hors-de-question. Je vous l’ai offert, vous le gardez. D’ailleurs que voulez vous que j’en fasse ? Je ne peux pas le revendre et reconnaissez que si je portais un bijou sur lequel est inscrit « Propriété de Teresa Lisbon », les gens se poseraient des questions justifiées, vous ne croyez pas ? »
Puis ne laissant pas le temps à une Lisbon hébétée de saisir pleinement le sens de ses paroles, Jane ouvrit rapidement la porte du bureau de Hightower, et s’y glissa, un grand sourire aux lèvres.

Tadah ! Lisbon qui joue la méchante ah là là. D'abord Bosco dans l'épisode 2x01, puis le dirigeant de l'espèce de secte dans le 2x20, et maintenant Lisbon... (bon Kristina Frye j'ai même pas envie d'en parler ) Les allusions -plus ou moins volontaires et méchantes, certes- pleuvent sur notre mentaliste. Le "pauvre"

Bon je ferais mieux d'aller dormir au lieu de débiter des c*******s Bonne lecture !

J'adore ! Je vois très bien Lisbon bondir sur Jane après l'avoir retrouvé.
Hightower va t-elle lui taper sur les doigts? j'en sait rien.
Si oui, je pense que ca n'empechera pas notre Patric de se re-évader si besoin

VLS

Han j'adore ta façon d'écrire !

Je la vois trop bien lui sauté dessus
Ca se serait passé dans la chambre d'hôtel, j'aurais eu des pensées... innatendues (on va dire ça comme ça)

VLS !

Yaaaaaaaaahh !!
Enorme cette suite
"Propriété de Teresa Lisbon ", pliée en 2 j'etais (((:
Hou, moi j'pense qu'Hightower va pas trop le faire chier ou alors carrément le suspendre :DD
Bref, V.L.S....