Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^

Génial ! T'as fait vite !
Aïe, l'enquête piétine... mauvais pour le moral de tout le monde ça... Et avec tout ça, Crystal n'a pas encore pu parler à Lisbon... Enfin, au moins Felicity a réussi à prendre une soirée avec l'infirmier ^^ C'est quoi son nom d'ailleurs ? J'espère que ça ne va pas faire comme avec Cho et Shai, sinon on va tous mourir ! lol
Allez, VLS ! :vivement:

Ouaaaa, quel pétage de plomb! Je comprend Lisbon, la pauvre... Pis Pauvre Shai et pov' Manon...

Aller Jane, tu vas trouver une solution et tu vas les sauver, et au diable Vénus

VLS

Suite du chapitre 10

……………………..

- Qu’est-ce qui t’as donné envie de faire partie du CBI ?
Le regard bleu du jeune homme fixait Felicity à travers ses lunettes noires, c’était comme si elle sentait ses yeux posés sur elle. Elle sourit tout en avalant une gorgée de café brulant.
- Tu veux bien enlever tes lunettes ? demanda la jeune femme
Il parut légèrement surpris par cette question puis sourit et les retira, dévoilant des yeux bleus captivants. Felicity cligna plusieurs des paupières et lui sourit à son tour. Il y avait quelque chose de réellement envoutant chez lui et en même temps, elle avait l’impression qu’une partie de lui restait cachée, comme s’il gardait en lui quelque chose de plus sombre, une histoire triste en rapport avec son passé. Pour cette raison, elle se sentait plus proche de lui. Il était marqué et elle l’était également, elle avait la sensation qu’il pourrait la comprendre.
- Tu n’as pas répondu à ma question…
Felicity se redressa et enroula ses doigts autour de la tasse tout en réfléchissant à la réponse qu’elle allait pouvoir donner.
- Pour la justice…
Elle laissa sa phrase en suspend, espérant qu’il ne lui demande pas de préciser l’emploi de ce mot et elle sourit de soulagement lorsqu’il lui adressa un léger clin d’œil
- Tu veux que je te raccompagne chez toi ? murmura-t’il en laissant ses yeux plongés dans le regard de la jeune fille.
Un second sourire de sa part lui donna la réponse. Il se leva, saisit les clés de sa voiture et l’accompagna jusqu’au véhicule. Après lui avoir ouvert la portière pour lui permettre de s’installer, il s’assit derrière le volant et fit démarrer le moteur.
- Ça fait longtemps que tu vis à Sacramento ? demanda Felicity en tournant son regard vers lui.
Il hocha lentement la tête
- Un bon bout de temps…
Le reste du trajet fut silencieux. Felicity se sentait bien, cet homme dégageait un calme qui lui donnait l’impression d’être en sécurité. Elle ferma un instant les yeux et pencha légèrement la tête vers l’arrière. Soudain, elle rit doucement et se tourna vers lui
- Au fait, je ne sais même pas comment tu t’appelles…
Attendant sa réponse, elle posa sa main sur la sienne et vit un sourire illuminer le visage du jeune homme.

…………………..


- Patrick ?
L’homme aux yeux bleu et aux cheveux blonds ferma les yeux et renversa sa tête vers l’arrière. Il laissa l’eau dégouliner sur son visage, espérant étouffer l’appel de Jenny. Il avait besoin de solitude, et en cet instant, la douche était le seul endroit où il pouvait espérer en trouver. Il attendit encore un moment et entendit les pas de Jenny dans l’escalier. Elle redescendait certainement dans la cuisine où les autres l’attendaient. Jane, toujours les yeux fermés, trouva le robinet qui permettait à l’eau de s’écouler et le fit tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Il resta immobile et ramena cette fois sa tête vers l’avant, laissant l’eau couler de ses cheveux pour tomber à ses pieds. Il souffla doucement et passa ses mains sur son visage puis, sortit, attrapa une serviette qu’il lia adroitement autour de sa taille et marcha jusqu’à la porte. Il l’entrouvrit, jeta un coup d’œil à droite et à gauche pour vérifier que la voie était libre et se faufila jusqu’à sa chambre. Devant sa garde robe, il resta à nouveau immobile. Il avait l’impression d’être un automate qui accomplissait les gestes parce qu’il le fallait et non parce qu’il le voulait.
- Tu devrais faire attention que Jenny ne te voit pas comme ça !
Jane sursauta et se retourna, rattrapant de justesse la serviette qui s’apprêtait à glisser sur le sol. Il grogna en découvrant le visage de son interlocutrice
- Anna ! Tu aurais pu me prévenir que tu étais là !
Anna lui adressa un sourire charmeur
- La vision de toi en serviette de bain n’est pas désagréable à regarder…
Jane haussa les épaules et leva les yeux au ciel. Le sourire d’Anna s’élargit. Elle murmura avant de se tourner vers le mur
- C’est bon, je ne regarde pas !
Jane attrapa un pantalon qui traînait dans l’armoire et l’enfila rapidement. Il jeta un coup d’œil à la pile de tee-shirt qui occupait l’une des étagères puis referma la porte. Anna se retourna et siffla
- Dis donc, je ne te vois pas souvent comme ça !
Les cheveux en bataille et humides, ne portant qu’un jean, le consultant ne ressemblait pas à l’image qu’il montrait tous les jours lorsqu’il se rendait au CBI. Malgré lui, la présence d’Anna le détendait. Il pensa à Lisbon. Il aurait aimé rester avec elle pour l’aider à affronter ce qui était en train de leur arriver, mais il savait qu’elle avait besoin de tranquillité… ou plutôt, il savait que c’était lui qui avait besoin d’un peu de solitude.
Il marcha lentement jusqu’à la fenêtre de la chambre. Anna l’observait attentivement. Elle savait parfaitement qu’elle ne devait pas parler. C’était pour cela que Jane supportait sa présence même lorsqu’il avait besoin d’être seul. Elle restait assise à quelques pas de lui et s’assurait que le calme régne autour d’eux.
Jane jeta un coup d’œil par la fenêtre et soudain se redressa, regardant plus attentivement en direction du jardin.
- Qu’est-ce qu’il y a ? murmura Anna
Jane fronça les sourcils puis secoua la tête
- Un gamin… je l’ai vu traverser mon jardin plusieurs fois ces dernières nuits…
Il se retourna et soupira
- Rien d’important
Ils échangèrent un regard. Anna se leva et quitta la pièce. Jane avait réellement besoin d’être seul.

Jane attendit un court instant qu’Anna soit redescendue au rez-de-chaussée avant de retourner à la fenêtre. Il avait menti. Cette ombre qu’il avait vue n’avait rien à voir avec celle d’un enfant, et surtout, il ne l’avait jamais vue. Il descendit prudemment les escaliers, en prenant soin de ne pas attirer l’attention et sortit, pieds nus, à l’extérieur. Qui était cet homme ? Et surtout, que voulait-il ? Sur le pas de la porte, la réponse l’attendait. Une lettre avait été posée. Pas d’adresse, pas de nom, juste une enveloppe blanche dans laquelle une feuille avait été glissée. Jane se baissa, la ramassa et remonta, toujours en silence, jusqu’à sa chambre.
Il s’assit sur le sol et regarda l’enveloppe avec attention. Pour une raison inconnue, il avait la sensation que quelque chose était en train de se préparer, quelque chose qu’il n’allait pas du tout apprécier. Il sortit lentement la feuille et reposa l’enveloppe vide à ses côtés.
« Tu crois que ça vient de qui ? » demanda Demel.
De qui ? Jane le savait déjà. Il l’avait su dés qu’il avait aperçu l’ombre. Il aurait pu se lancer à sa poursuite, pour essayer de l’arrêter mais il savait d’avance que c’était peine perdue, il se serait évaporé dans la nature comme il savait si bien le faire. Il ouvrit lentement la feuille pliée en quatre et devant l’inscription disposée en entête, sursauta. C’était bien ça. Son regard se reporta instinctivement sur le grand smiley qui décorait son mur pour revenir sur celui, plus petit, présent sur la feuille. Le cœur battant, il se mit à lire et au fur et à mesure que ses yeux parcouraient les quelques lignes inscrites, son visage se transforma révélant un regard de peur et d’impuissance.

« Monsieur Jane,

Cela fait bien longtemps maintenant que nous ne nous sommes pas croisé. Je dois avouer que je me languis de vous. Je dois vous manquer aussi… bien que vous ne vouliez pas vous l’admettre… n’est-ce pas Monsieur Jane ?

Alors je vous propose un jeu.

Chaque jour qui passe, je prendrai pour cible une personne de votre entourage. Mort ou vie à la fin de la journée ? Je serai le seul à en décider. Lorsque, chaque nuit, les douze coups de minuit sonneront, réfléchissez bien… qui aurais-je choisi ? »

Jane laissa la feuille glisser sur le sol et ramena ses mains sur son visage, les larmes coulaient déjà sur ses joues. Avait-il la permission d’hurler ? Il aurait réellement souhaité pouvoir le faire, mais il savait que personne, non personne ne devait être au courant de cette menace. En tout cas, pas pour l’instant.
Il se leva avec difficulté et fit quelques pas dans la pièce, attrapant au passage la feuille qui traînait puis fit face au smiley peint sur le mur. Il resta un moment immobile puis tomba à genoux et prit sa tête entre ses mains. Combien de temps allait-il encore le faire souffrir ?

……………………

La suite ? Euh... je sais pas trop là !

que dire de plus à part que c'est génial . Je suis complètement fan de ta fic , tu t'en sors très bien avec tous les persos , il y à vraiment tout les éléments qui font un bon scénario . j'adore ! ! ! ! Bravo c'est trop fort

Wahou ! Le jeu de RJ c'est... flippant ! T'as vraiment de super idées ma Flicka ! C'est incroyable ! Je n'aurais JAMAIS pu imaginer une chose pareille, ça instaure une deuxième tension dans l'histoire, ça la renforce encore... on ne sait pas qui sera la prochaine victime, ça peut être n'importe qui et Jane ne peut pas protéger tout le monde à la fois, il va être mort de peur pour tout le monde ! Vraiment : Bravo !!! J'ai vraiment l'impression de lire un vrai livre ou de regarder un vrai film, et un bon ! Tu as un talent formidable !
Et puis, la vision de Jane en serviette de bain... Et c'est vrai qu'on n'a pas l'habitude de le voir en jean-T-shirt
Mais c'est quoi son prénom à l'infirmier à la fin ? pendant un moment je me suis dit que c'était peut-être Red Sun ?!

JVLS !!!!!

Super Felicity et l'infirmier dont on connait pas le nom :)

... Mais le jeu de RJ je l'aime pas du tout! Je vois pas comment Jane va se sortir de là ...


VLSS VLSS VLSSSSSSSS

Raaah VLS =)

J'adore!
Pauvre Jane! A qui RJ va t il s'en prendre?Pas a Lisbon j'espère!
VLS!

Ouuuaaaaahhhhhhhhh !!
C'est génialissime
J'adore le nouveau jeu de RJ !!!! ça va donner encore plus de piquant
Jane va surement vouloir protéger Lisbon, en étant là, 24/24h avec elle (n'allez pas vous imaginez de choses, c'est juste une façon de parler )
Tu as un énorme talent, Flicka, et j'ai toujours un énorme plaisir à te lire
Continue comme ça ! c'est de l'excellent boulot
Je me répète, mais je surkiffe ta fic' !!

VLS !!!!!

Excellentes suites, bravo! Hâte de lire la suite

Merci à tous pour votre enthousiasme, vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait plaisir !
Voici la fin du chapitre 10 !

……………………

- QUOI ? le hurlement de Lisbon retentit à travers les locaux du CBI. Quiconque aurait été présent, aurait certainement senti son sang se figer dans ses veines. C’était un hurlement d’horreur mais également de désespoir, quelque chose de grave venait de se produire.
- Vous êtes certaines ? murmura Lisbon encore sous le choc. La voix, à l’autre bout du fil, lui répondit
- On part vérifier à l’instant…
Et raccrocha.

Lisbon s’assit lourdement sur son divan et prit sa tête entre ses mains. Tout se bousculait. Comment était-ce possible ? Il y avait quelque chose qui lui échappait, il fallait qu’elle réfléchisse… Elle pensa à Jane. S’il avait été là, en cet instant, il élaborerait certainement une théorie tordue. Tellement tordue que personne ne le croirait… mais finalement, il aurait raison. Elle fronça les sourcils et se concentra un peu plus
- Une théorie tordue murmura-t’elle
La plus incroyable qu’elle puisse imaginer, c’était que… elle secoua la tête. Non, ça ne pouvait être ça… Une image passa devant ses yeux, puis une seconde, une troisième… était-ce réellement une coïncidence ? Peut-être pas après tout ! Elle se redressa, il fallait qu’elle vérifie par elle-même ! Elle marcha jusqu’à son bureau, saisit son arme et sortit à toute vitesse du bâtiment.

…………………..

- Je suis réellement inquiet !
L’infirmier se tenait devant la porte de la maison et accueillait Elena et Alice qui venaient d’arriver, répondant à son appel téléphonique désespéré.
- Je suis revenu parce qu’elle avait oublié son sac dans ma voiture et… j’ai vu la porte ouverte.
Alice sortit son arme suivie rapidement par Elena qui portait toujours la sienne à sa ceinture. Elles pénétrèrent silencieusement à l’intérieur de la maison, prenant soin d’éviter de faire craquer le plancher en bois du hall.
- Tu vois quelque chose ? murmura Alice
Elena secoua la tête et s’engagea lentement dans les escaliers qui menaient au premier.
- Passe devant murmura-t’elle à Alice qui la suivait de près. Elle voulait être certaine qu’aucun danger ne restait derrière eux. Le jeune homme les suivait, toujours avec ce même regard inquiet. Qu’était-il arrivé à Felicity ?
Alice vérifia plusieurs pièces, toutes vides avant de s’immobiliser devant une porte entrebâillée. Elle sentit son pouls s’accélérer et le visage souriant de Felicity passa devant ses yeux. Elle poussa lentement la porte et s’engagea dans la pièce… et là, sur le seuil de la porte, elle resta pétrifiée.
- C’est pas vrai murmura-t’elle
Elena entra à son tour, espérant qu’Alice ait une vision, que la carte de Red Sun ne soit pas là, posée sur la table de nuit, menaçante et tellement vraie. Ce qu’elle vit était pire… en fait peut-être pas… aucune des deux ne savaient ce qui était pire… voir cette menace posée sur la table en bois, ce carton décoré de rayons rouges orangés auquel elles s’étaient attendues mais qui, là, était absent ? Ou bien se trouver face à cet immense dessin, tracer sur le mur, représentant un visage : le smiley de John le rouge.
Alice déglutit difficilement. Felicity n’était pas dans la pièce. Qu’avait-il fait d’elle ? Elena ferma les yeux un court instant et saisit son téléphone qui marquait 22h37.
- Il faut appeler Jane murmura-t’elle

………………….

Jane était couché sur son lit, incapable de dormir, comme à son habitude. Il était allongé sur le dos, torse nu, et avait posé ses mains croisées derrière sa nuque. Il réfléchissait. En réalité, son esprit restait bloqué sur les quelques mots que John le rouge avait inscrits sur sa lettre, et ça le terrifiait. Il jeta un coup d’œil à la pendule : 22h38. Il lui restait une heure et demie avant que John le rouge ne se décide de frapper. Il secoua la tête. Et s’il lui mentait ? Si ce message n’était qu’une ruse pour l’obliger à se concentrer sur quelque chose pendant qu’il préparait un mauvais coup ? Comment le savoir ? Il ne pouvait décider de jouer avec la vie de ses amis sans que ceux-ci ne soient au courant, et en même temps, il ne pouvait les prévenir que si la menace était bien réelle, ce dont il n’était pas certain. Il ferma les yeux et soupira, que devait-il faire ?
Un bruit attira son attention, Anna montait les escaliers, suivie de près par Jenny, Lily et Pandora.
- Je vais lui dire bonne nuit ! s’exclama Jenny à quelques pas de la chambre de Jane. Celui-ci toujours allongé, se retourna pour faire face au mur et croisa les bras sur son torse. Il faisait confiance à Anna. La jeune femme, en effet, préféra s’interposer
- Jenny !
Celle-ci la regarda d’un air suppliant mais Anna ne céda pas.
- Il a besoin de repos murmura-t’elle
« Dis moi, tu pourrais la comprendre un peu non ? »
Demel comprenait Jenny et la plaignait. Jane ne lui adressait même pas la parole alors qu’elle lui exprimait autant d’amour.
Jane fronça les sourcils et rouvrit les yeux. Il secoua la tête et enfin se décida
- Bonne nuit Jenny ! cria-t’il
La jeune femme, trop heureuse d’entendre son prince lui souhaiter une douce nuit, répondit
- Bonne nuit mon Patrick d’amour !
Et partit se coucher.

Anna entra lentement dans la chambre de Jane et alla rejoindre son lit sans dire un mot. Elle ressentait tous les sentiments de son ami allongé, tourné vers le mur. Elle était même persuadée que quelque chose c’était produit pendant son absence, mais elle ne pouvait dire quoi. Jane resta immobile un moment, les yeux ouverts, fixés sur ce smiley qui le dévisageait encore et encore. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses yeux s’étaient remplis de larmes et elles coulaient légères le long de ses joues… des larmes qui auraient dû, en temps normal, soulager sa douleur, mais qui là, ne faisaient que l’augmenter.

Felicity !!! Alors, Red Sun et Red John ne font qu'un, ou ils sont complices ? Misters Mystères
Allez Patou, faut leur dire !!! Comme ça ils seront sur leurs gardes !
Raaah suspens suspens !
Pitié ! VLS si tu ne veux pas notre mort à toutes !

Aaaaaaaaaah ! Qu'à tu fait de Felicity ????? RJ et RS allié ?


maintenant elles sont trois à être entre les mains de ce/ces tarés, ... si tu nous en tu pas une...


VLS

Ahhh qu'est ce que t'as fait de Felicity????

VLS

Oh non, Shai enlevée par RS et Felicity certainement enlevée par RJ O_o

VLS !!!!

C'est tellement croustillant Non je parle de la fic! C'est génial et j'ai aussi hâte de lire la suite^^

Chapitre 11 : Ne jamais baisser sa garde

Lisbon avançait lentement, le cœur battant. Elle était persuadée d’avoir étendu du bruit au premier étage. Lorsqu’elle était arrivée devant la maison de Felicity et qu’elle avait vu la porte ouverte, elle avait immédiatement compris que quelque chose n’allait pas. Son instinct de femme lui disait de partir et de ne pas s’aventurer plus loin, mais son instinct de flic lui rappelait qu’elle avait deux agents à l’intérieur de cette maison qui y étaient entrés pour la même raison qui la poussait à rester : retrouver Felicity.

Elle avança lentement dans le hall. Elle avait l’impression que les battements de son cœur résonnaient dans toute la demeure… si quelqu’un était présent, il serait certainement prévenu de son arrivée par le vacarme que faisaient son pouls et sa respiration. Lisbon tenta de se contrôler et continua sa progression vers l’étage. Elle suivit, sans le savoir, les pas qu’avaient fait Elena et Alice quelques minutes auparavant et pénétra dans la pièce d’où provenait le grincement qui l’avait fait sursautée alors qu’elle se trouvait encore au rez-de-chaussée.

Sur le pas de la porte, l’arme au poing tendu droit devant elle, elle s’immobilisa et cligna plusieurs fois des paupières, la respiration coupée. Elle fixait quelque chose devant elle, quelque chose qu’elle semblait refuser de croire. Son pouls s’était encore accélérer et sa main, crispée sur le pistolet, serrait tellement l’arme que des traces blanches apparaissaient sur sa peau. Elle avait la sensation que tout se bousculait dans sa tête, comme si elle était en train de revoir les événements de ces derniers jours à une vitesse vertigineuse. Et soudain, alors que ses yeux ne pouvaient se détourner de la scène qui s’était dévoilée devant elle, elle comprit. Venir seule dans cette maison était certainement l’erreur la plus grave de toute sa vie. Celle qu’elle allait regretter à jamais. Il l’avait planifié, elle en était persuadée. Chaque chose qu’elles avaient faite, chaque endroit où elles étaient allées, il l’avait prévu et les avaient même poussées à s’y rendre. Chacune d’entre elles, l’une après l’autre, était tombée dans son piège.

……………………

- Manon ?
Une voix douce fit sursauter la jeune fille qui se retourna. Elle resta immobile un instant, ne sachant pas si elle pouvait faire confiance à la personne qui se trouvait à quelques mètres d’elle mais qu’elle ne pouvait voir. L’endroit était sombre, plongé dans une obscurité à la fois inquiétante et sinistre. Il y régnait une odeur de moisi qui devait certainement venir de l’humidité qui engorgeait les murs. Shai avait déjà eu le temps d’analyser tout cela et en avait déduit qu’ils devaient certainement se trouver près d’un lac ou d’un marécage, non loin de la ville. Elle savait parfaitement qu’à Sacramento coulait une rivière, mais comment faire parvenir à Lisbon cette information ?
- C’est Shai murmura-t’elle à l’intention de la jeune fille.
Manon déglutit difficilement et après un court instant de silence murmura
- C’est… Red Sun ?
Shai sourit difficilement. Un sourire crispé, comme l’un de ceux que l’on adresse parce qu’on veut réconforter alors que l’on sait que la situation n’ira pas en s’améliorant.
- Oui répondit-elle
« Autant lui dire la vérité tout de suite » se dit-elle. Il ne servait à rien de lui affirmer que Lisbon allait bientôt arriver, qu’elle les trouverait à l’aide de Cho et de Jane… elle savait d’avance que c’était peine perdue.
- Tu n’as rien ? demanda-t’elle en jetant un regard inquiet vers la jeune fille.
Manon bougea doucement ses jambes et ses bras que Red Sun avaient attachés comme il l’avait fait pour Shai et secoua la tête
- Je crois que ça va murmura-t’elle
A cet instant, dans la tête de la jeune fille, beaucoup de choses se bousculaient. Elle pensait à sa mère, à son père, à Lily… et puis surtout… surtout, elle pensait à Jane. Il était la dernière personne qu’elle avait vu avant que le noir ne l’entoure et qu’elle ne soit propulsée à l’arrière de cette voiture. Elle avait en elle cette dernière image, celle du visage terrorisé du consultant à l’idée qu’il pourrait perdre la jeune fille qui était devenue importante à ses yeux.
Un nouveau moment de silence passa puis soudain Manon releva la tête
- Et toi ? Ça va ?
Les conventions avaient disparues. Dans une telle situation, le « tu », le « vous », « Patron », « Mademoiselle »,… tout cela n’a plus la moindre importance. Elles étaient seulement deux victimes, exactement sur le même pied d’égalité.
Shai se mordilla légèrement les lèvres et ramena sa main gauche devant elle. Autant ne rien cacher à la jeune fille.

« Flash-back »

- Tu ne me toucheras pas ! s’exclama Shai en regardant Red Sun dans les yeux.
Le regard glacial de Red Sun la fixait sans sourciller. Il s’approcha lentement d’elle et lui saisit la main gauche.
- Je me souviens très bien de ta sœur… murmura-t’il
En général, Red Sun ne parlait pas beaucoup à ses victimes. Il évitait le plus possible d’avoir un contact trop personnel avec elles juste avant de commettre son crime… mais là, c’était différent. C’était la première fois qu’il se trouvait face à une personne qui voulait réellement se venger de la mort d’une des victimes. Elle était prête pour cette vengeance, à tel point qu’elle avait osé porter sa carte pendant toutes ces années. L’homme savait parfaitement quel sort il lui réservait mais en même temps, il ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Il aimait les gens prêt à tout pour défendre une cause, ceux qui, méticuleusement et avec patience, faisaient tout pour atteindre leur but.
Il enroula ses doigts autour de l’auriculaire gauche de Shai sans quitter la jeune femme des yeux. Celle-ci tenta de se dégager mais ses mains et ses pieds attachés l’empêchaient de réagir. Elle le repoussa avec toute la force de ses deux bras mais Red Sun ne bougea pas montrant ainsi sa parfaite condition physique. Puis, brusquement, sans crier gare, il exerça une traction suivie d’une rotation brutale sur le doigt de Shai qui se tordit dans un craquement sinistre. Le hurlement de la jeune femme emplit la pièce un court instant puis diminua en intensité pour se terminer en hoquets qu’elle ne parvenait pas à contrôler. La douleur qu’elle avait ressenti était plus violente que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’elle se brisait un os. Il lui était déjà arrivé, lors d’une poursuite, de se casser une jambe et elle avait pu, alors, ressentir la douleur d’une fracture… mais là… c’était tellement plus fort qu’elle en avait le souffle coupé. Son visage livide se leva vers l’homme qui se tenait toujours devant elle et elle murmura
- Prends ton temps…
Red Sun, devant cette demande, lâcha sa main et se releva. Il l’admirait réellement, jamais personne n’avait osé le défier de cette manière. Il se détourna et s’éloigna, la laissant à nouveau seule dans l’obscurité.

« Fin du Flash-back »


Je sens que vous allez me détester de couper là !
J'ai pas beaucoup écrit aujourd'hui alors je promet de me rattraper demain ! (si vous êtes encore en vie d'ici là ! )

*34202 est momentanément morte d'une crise cardiaque. Veuillez laisser un message après le bip sonore, merci. Bip.*
Nooon ! Tu peux paaaaaas couper là !
Je stresse à mort pour tout le monde !: Elena, Alice, Lisbon, Felicity, Shai, Manon, plus Cho qui va mourir de tristesse et Jane qui va mourir de peur, surtout en apprenant que Lisbon a disparu
Mon petit coeur s'est serré en lisant tout ça
Pauvre Shai ! Red Sun est horrible et complètement malade !
Raaaah je remeurs !

PPTTVLSMF !!!!!!!!!!
Par Pitié Très Très Vite La Suite Ma Flicka !
:bla_bla2:

Aaaaaaaaaaah, pauvre shai, j'ai mal pour elle... et pauvre manon...

Lisbon est la suivante ???

VLS

Ah nan tu peux pas couper lààà O_o
VLS !!!

Le créateur de ce personnage est plus malade que son propre personnage, non je rigole! Super Flicka!

C'est cruel de couper en cet instant si tragique
Pauvre Shai, j'ai mal pour elle ....
Et la pauvre Lisbon qui s'est fait avoir

VLS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Suite !

……………………

- Lâche ton arme
La voix avait claquée. Elle venait d’un homme qui semblait être certain du résultat qu’il allait obtenir. Il n’y avait aucun doute, tant dans le son de sa voix que sur son visage. Il fixait Lisbon avait un regard impassible. La jeune femme aux yeux émeraude secoua la tête
- Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça…
Le regard impassible du tueur ne changea pas d’expression mais un léger sourire apparut sur son visage. Avait-il aussi prévu la résistance de Lisbon ? Elle était prête à le parier. Quelque chose lui disait qu’il avait un pouvoir de manipulation et de contrôle impressionnant et que tout, absolument tout était programmé au détail près.
Elle resserra un peu plus son arme entre ses mains et s’avança d’un pas.
- Si j’étais toi je ne ferais pas ça murmura l’homme alors que son sourire s’agrandissait. Il fit un pas de côté et avec une vitesse surprenante, allongea le bras, saisit Elena à la gorge et l’attira contre lui. Sa deuxième main tenait un long couteau qu’il appliquait à la base du cou de la jeune femme qui tentait de se dégager, en vain. La puissance des doigts qui lui enserraient la gorge l’empêchait progressivement de respirer. Un râle s’échappa de ses lèvres et elle jeta un coup d’œil à Alice qui était allongée sur le sol, inconsciente.
- Lâche la ! s’exclama Lisbon
L’homme sourit à nouveau augmentant la pression de ses doigts et la marque de la lame sur le cou de sa future victime.
Lisbon réfléchissait à toute vitesse. Il fallait qu’elle essaye de gagner du temps… du temps pour trouver une solution
- Où est Felicity ?
Le râle d’Elena se transforma progressivement en un murmure presque inaudible. Le regard bleu de l’homme s’attarda un moment sur Alice puis revint vers Lisbon
- Je m’en suis occupé…
Lisbon sentit un frisson parcourir son dos. Que voulait-il dire ?
- Et vous êtes les suivantes…
Tout à coup, une idée passa dans la tête de la jeune femme. Elle ne pouvait certainement pas lui échapper, mais elle pouvait au moins essayer de sauver ses deux agents.
- J’ai une proposition pour toi murmura-t’elle
Elle tentait de contrôler le tremblement de sa voix et de ses mains. Ce n’était pas le moment de paniquer. Elle avait besoin d’avoir les idées claires pour le convaincre.
L’homme relâcha très légèrement sa main du cou d’Elena qui reprit une brève respiration. La jeune femme n’allait plus tenir très longtemps, Lisbon le savait… il fallait faire vite.
- Relâche les… laisse les s’en aller… et en échange… je te laisse m’emmener.
Elle vit dans le regard d’Elena un éclair de protestation. La jeune femme tenta de se redresser mais l’homme la maintenait serrée contre lui, provoquant à nouveau un râle d’étouffement. Il réfléchissait. Libérer Alice et Elena pouvait être risqué, mais il savait parfaitement que même si elles avaient vu son visage, il n’y avait aucun risque qu’elle le retrouve. Il n’y avait aucune trace de lui dans les dossiers de la police… c’était un fantôme. Pas de véritable nom donc pas de casier, pas de numéro de sécurité sociale. Il n’existait simplement pas. Il continuait de fixer les yeux émeraude de la jeune femme. En réalité, c’était ce qu’il souhaitait depuis le début. Shai, il l’avait enlevée pour lui-même, parce qu’elle le défiait depuis plusieurs années… mais Felicity, Manon, Lisbon et les autres, c’était différent…
Lisbon restait immobile sans dire un mot. Elle avait toujours son arme à la main et elle tentait de mettre en scène tous les scénarios qui pouvaient se produire. S’il acceptait, elle aviserait par la suite… et si les choses tournaient mal, elle aurait au moins réussi à les sauver toutes les deux… par contre, s’il refusait… alors elle allait devoir tenter le tout pour le tout : tirer en essayant de ne pas toucher Elena.
- J’avoue que c’est une proposition intéressante… murmura l’homme
La jeune femme ne bougea pas, attendant toujours, le cœur battant, qu’il prenne une décision. Elle vit le visage d’Elena devenir livide.
- Si tu la tues, tu n’auras rien de moi s’exclama Lisbon
Les mains relâchèrent un peu plus le cou de la jeune femme et celle-ci se remis à respirer difficilement. Chaque inspiration qu’elle faisait provoquait un sifflement aigu montrant que sa trachée était déformée par la pression des doigts.
Le visage du tueur changea légèrement. Un sourcillement de sa part montra à Lisbon qu’il avait pris sa décision. Il savait parfaitement que s’il ne profitait pas de la situation maintenant, il risquait de ne plus pouvoir l’atteindre. Il hocha lentement la tête et murmura
- C’est d’accord.
Elena se redressa à nouveau et tenta de crier
- NON…
Un son difforme sortit de sa bouche ressemblant plus à un piaillement qu’à un véritable cri. En partie à cause de la douleur, mais également de ce qui était en train de se produire devant elle, des larmes avaient envahi ses yeux et coulaient le long de ses joues. Elle chercha à se dégager de l’emprise du meurtrier mais un violent coup derrière la tête la fit sombrer dans l’inconscience.
- Lâche ton arme s’exclama l’homme
Il maintenait Elena contre lui et pointait la lame de son couteau vers son cœur. Lisbon baissa lentement son revolver et le fit glisser sur le sol. Il valait mieux ne pas jouer avec lui.
- Allonge toi sur le sol !
La jeune femme se coucha, face contre terre. Elle entendit le tueur laisser Elena s’écrouler sur le sol puis, soudain, bien que la pièce soit déjà plongée dans l’obscurité, elle eu la sensation que le noir qui l’entourait devenait plus profond. Sans crier gare, un coup brutal la fit sombrer, alors que devant ses yeux fermés, l’image de Jane, affichant son sourire charmeur et ses yeux pleins de malices, apparu.

………………….

La suite ? Je suis en train de l'écrire !

Whaaaa VLS =)

Lisbon !!! Vite, il faut appeler Super-Jane à la rescousse !
Lisbon qui s'évanouit en pensant à Jane, c'est choupi
C'est super, comme toujours ! J'adore cette histoire !

VLS !