Trilogie en Rouge, Acte 1 : Rouge Tango ^
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Chapitre 15 : « La Vie en Rouge … »
disclaimer : les paroles de la vie en rose ne m'appartiennent pas et je n'en fais pas commerce.
Route du QG du CBI, Sacramento, voiture de l'Agent Cho, 8h45
Coincée dans les embouteillages. La matinée commençait bien. Elle ne pouvait donc rien faire d'autres que penser. La musique et son rêve la hantait toujours de même que sa discussion avec Jane… Cho quant à lui n'était une compagnie des plus dérangeantes. Il parlait peu et surtout pas pour ne rien dire. C'était l'une de ses qualités… enfin plutôt un défaut à ce moment précis quant la personne à coté de vous a un sérieux besoin de s'évader ….
Elle soupira pour la énième fois. Elle aurait du venir en métro, à vélo… au moins l'exercice lui aurait fait du bien.
Elle repensa à la journée à venir. Il ne trouverait rien comme d'habitude. Mais peut être que quelqu'un aura compris tous ces fichus codes. Il faudrait vraiment qu'il se passe quelque chose. Elle en avait assez de pataugée.
Elle songea un instant à prétexter une urgence pour que Hightower lui envoie un hélicoptère… finalement elle s'aperçut que Cho contre toute attente avait un lecteur CD dans sa voiture avec un disc dedans.
Elle l'alluma donc sans aucune gêne. Mais ce qu'elle entendit la fit enrager. Et encore plus déprimée. Elle allait fondre en larmes c'était sure. « La Vie en Rose » ? Non mais et puis quoi encore ? Décidemment, le destin s'acharnait ce n'est pas possible … elle regarda Cho d'un air complètement incrédule.
Il rougit légèrement et expliqua :
« Ma grand-mère adore cette chanson et je lui mets le CD parfois quant je l'emmène faire un tour en dehors de sa maison de retraite… »
« Ok très bien tout va bien. C'est … hum … extrêmement gentil à vous Cho. Dit elle un peu désappointée en entendant la chanteuse s'égosillée sur La Vie En Rose.
Elle réécoutait la chanson rependant cyniquement à son propre passé…
Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Oui Jane faisait tout pour se faire remarquer à ses yeux, l'embarrassant, la mettant dans l'embarras, la poussant dans ses retranchements… Son rire, son sourire… ses lèvres sa bouche, tout ce qu'elle s'interdisait…
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
L'Homme auquel elle appartenait et ceci depuis déjà longtemps … depuis qu'elle l'avait rencontré en fait….
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Oui elle voyait la vie en Rose avec lui. Ou en Rouge en ce moment. Tout ce qu'elle n'aurait jamais. Elle se rappela la sensation de sécurité, la tendresse de ses bras. Ses murmures dans l'ascenseur. « Je serais toujours là pour toi Lisbon… toujours la pour toi… »
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.
Non pas de mot d'amour. Des mots tendres. C'était au dessus de tout ça. Leur relation était unique et c'est tout. Il n'avait jamais prononcé ces mots. Elle non plus. Mais ce n'était pas le plus important. Non c'était ce qu'il ressentait.
Il est entre dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
Ce qu'elle ne dit pas c'est qu'avec le bonheur, la souffrance et la désillusion ne sont jamais loin. Et elle était en plein dedans. Mais vraiment. Tu parles d'un bonheur. La douleur est tellement lancinante…
C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.
Moi pour lui et lui pour moi. Oui mais à quel prix ? et de toute façon vu la tournure des évènements le « pour la vie » risquait de prendre fin rapidement … Avec 50% de chances de sortir la balle sans la tuer et John Le Rouge… si elle s'en sortait c'est vraiment que quelqu'un veillait sur elle… Oui Jane veillait sur elle. Mais elle ne voulait pas qu'il revive ça une seconde fois…
Et des que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
« Mon cœur qui bat … Pour encore combien de temps ? » songea-t-elle tristement et amèrement…
Des nuits d'amour a ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins, des phases
Heureux, heureux à en mourir.
Des nuits d'amour… jamais … un grand bonheur par delà les ennuis et les chagrins… il ne fallait pas rêver… mais Heureux ? Heureux à en mourir… Alors là oui. Sans aucun regret malgré tout ceci elle était heureuse. Heureuse à en mourir. Car elle avait enfin connu ce sentiment … et elle ne remercierait jamais Jane de ce qu'elle avait enfin pu ressentir avec lui.
Cho coupa alors le contact et la voix de la chanteuse s'effaça, sortant Lisbon de sa torpeur. Brusque retour à la réalité mais elle était heureuse d'avoir finalement repensé à tout ça. Elle lui dirait le moment venu. Mais ce n'était pas encore le moment. Elle le savait et lui aussi. Ils étaient finalement arrivés au QG. Elle sortit de la voiture et se dirigea vers le bureau en compagnie de Cho.
QG du CBI, Sacramento, 9h15 du matin
Elle franchit l'épreuve de l'ascenseur dans lequel resterait à jamais graver ce qu'ils s'étaient dit ce jour là. Pourquoi fallait-il qu'elle y repense sans arrêt… elle en avait assez. Elle l'aimait (NdA : ça y est c'est dit ! 15 chapitres pour le dire quant même ! c'est bien notre Lisbon).
La première chose qu'elle remarqua en sortant de l'ascenseur ce fut Jane sur son canapé qui semblait anxieux, impatient préoccupé et déprimé. Pas en forme quoi. Puis sont esprit intégra les différentes données. Jane ne laissa rien voir d'habitude. Du moins pas en présence des autres. Tout ça c'était à cause d'elle. Faire comme si de rien n'était. Le poids de la culpabilité la rongeait de plus en plus. Mais elle devait tenir…
Elle remarqua que Van Pelt était de retour et semblait de nouveau dans son « état normal. » elle fit un bonjour à la ronde, sauf à Cho et certains de ses autres collègues vinrent prendre de ses nouvelles. Elle apprécia ce geste. Apparemment les bombes et le fait que l'Agent que vous avez viré soit réintégré ont un effet très positif sur votre cote de popularité…
Elle sortit quelques minutes de la salle après un débriefing qui ne fit que lui confirmer ce qu'elle savait déjà. Elle avait rendez-vous avec Madeleine Hightower dans peu de temps. Un café ne ferait pas de mal. Elle demanda aux autres de continuer les recherches sur le code et sur les éventuels indices laissés par le tueur.
Elle se dirigea donc vers la cafétéria. Sans surprise et avec des sentiments contradictoires, elle sentit Jane la suivre. Il n'avait rien dit pendant la réunion se contentant de la fixer. On aurait dit le sphinx. Finalement il avait repris son humeur habituel s'amusant avec une petite fille de 7 ans qui le voyait faire des tours de magie en embarquant une des collègues de Lisbon qu'il faisait sauter dans tous les sens… il s'amusa aussi à embarrasser Van Pelt. Elle eut un petit sourire à ce moment là. Comme si rien ne s'était passé.
Elle se dirigeait vers sa tasse puis vers la cafetière. Ensuite vers la table. Elle ne se retourna pas. Elle entendait son pas rassurant, puissant ce bonheur de l'avoir près d'elle mais la douleur, elle aussi, augmentait le supplice de ne pas pouvoir le toucher, lui parler comme elle ferait en temps normal. De lui avouer ses sentiments, ne pas avoir à mentir, à se cacher.
Il s'arrêta soudainement. Puis elle sentit ses bras autour de sa taille. Sa tête sur son épaule. Elle ne fait rien pendant quelques instants. Des instants de répits. Des petits moments de bonheur. Simple. Mais qui la gardait envie. La faisait se réchauffer dans l'hiver qu'elle traversait. (NdA : je fais du Freestyle là…. C'est vraiment trop guimauve non ?) Finalement elle détacha de lui au bout de quelques secondes du moins elle essaya. Mais il était vraiment trop fort pour elle. Il resta là. Et lui murmura tout bas :
« Toujours là, Lisbon. Toujours là. Pour toi. Près de toi. »
Elle angoissait et étouffait. Jane et ces mots. Mais pourquoi ? ça la faisait tellement souffrir. Elle ne devait pas oublier son objectif. Voir Madeleine. Elle avait tout prévu, tout organisé. Elle posa sa table de café assez violemment. Se retourna d'un coup réussissant presque à surprendre Jane. Il crut que c'était pour se rapprocher mais le regard de glace qu'elle lui lança suffit à le rendre muet. Décidemment elle ne lui rendra pas ni la vie ni la tâche facile…
« Je suis désolée, Jane mais j'ai un rendez-vous avec Madeleine et je dois y aller. » la voie froide, posée, maîtrisée. On aurait presque pu croire qu'elle congédiait la personne de son bureau comme une vulgaire connaissance qui envahissait son paysage.
Elle était contente de son effet. Jane ne la reconnaissait plus par moment. Elle pouvait être tellement froide et distante mais l'instant d'avant comme fragile et accessible. Elle s'était laissé aller dans ses bras et puis là elle redevenait cette autre femme.
Finalement il se poussa et la laissa passer. Elle émit un petit soupir de soulagement qui ne lui échappa pas mais il sentit aussi comme de la déception dans ce geste anodin. Son sourire s'élargit et il prit une décision. Il allait recommencer à la taquiner comme avant. Elle ne résisterait pas. Non il s'en faisait la promesse. Elle reviendrait à lui comme avant. Car elle était sienne et il était sien. Lisbon et Jane était un tout et rien quant ils étaient séparés. (NdA : ça fait très Lois et Clark sur ce coup là non ? Lisbon et Jane, les nouvelles aventures de Jojo Le rouge ! Bon Ok je sors … quant je dis que je suis crevée ….)
Bureau de Madeleine Hightower, 11h45, QG du CBI
La porte était ouverte et tous purent profiter du spectacle.
« J'en ai assez. Vous n'êtes qu'une bureaucrate qui ne comprend rien ! je suis tout à fait apte à retourner sur le terrain. Vous n'avez pas à vous immiscer là dedans. Vous n'êtes qu'une incompétente ! Minelli ne m'aurait jamais fait ça ! »
« Agent Lisbon. Vous êtes suspendu du service actif pour raison de santé. Ne le prolongez pas par une mise à pied pour avoir insulté et contredit votre supérieur !
« Je me contrefiche de ce que vous pensez. Je suis votre meilleure enquêtrice, nous avons les meilleurs résultats et sur cette enquête… »
« Vous avez fait la preuve de votre inconséquence en je cite « préparant du thé ». vous saviez que c'était piégé et vous avez foncé tête baissé. Vous connaissez également l'une des victimes. Vous me l'avez caché. Votre manque de discernement et vos blessures vous ont mené là ou vous deviez aller. Chez vous. Maintenant prenez le restant de la semaine et reposez vous. Quant à vous », en faisant signe à l'équipe de Lisbon, « interdiction d'aller la voir ou de lui parler de l'enquête. »
Lisbon prit toutes ces affaires dans son bureau et sortit en claquant la porte devant tous les agents. Jane n'en revenait pas ni tous les membres de l'équipe. Van Pelt compris. Tous étaient abasourdis. Jane voulut rejoindre Lisbon mais la voie de Hightower l'en dissuada. Il avait un travail à faire. Plus vite ce serait fini, plus vite il la reverrait.
Et oui vous ne savez rien de ce qui s'est dit car la suite et la conversation sont dans le prochain chapitre ! j'ai déjà commencé à l'écrire … vous en avez de la chance. Van Pelt Rigsby et Cho et bien sur Jane au prochain chapitre !
Bonne journée !
Amandine.
Route du QG du CBI, Sacramento, voiture de l'Agent Cho, 8h45
Coincée dans les embouteillages. La matinée commençait bien. Elle ne pouvait donc rien faire d'autres que penser. La musique et son rêve la hantait toujours de même que sa discussion avec Jane… Cho quant à lui n'était une compagnie des plus dérangeantes. Il parlait peu et surtout pas pour ne rien dire. C'était l'une de ses qualités… enfin plutôt un défaut à ce moment précis quant la personne à coté de vous a un sérieux besoin de s'évader ….
Elle soupira pour la énième fois. Elle aurait du venir en métro, à vélo… au moins l'exercice lui aurait fait du bien.
Elle repensa à la journée à venir. Il ne trouverait rien comme d'habitude. Mais peut être que quelqu'un aura compris tous ces fichus codes. Il faudrait vraiment qu'il se passe quelque chose. Elle en avait assez de pataugée.
Elle songea un instant à prétexter une urgence pour que Hightower lui envoie un hélicoptère… finalement elle s'aperçut que Cho contre toute attente avait un lecteur CD dans sa voiture avec un disc dedans.
Elle l'alluma donc sans aucune gêne. Mais ce qu'elle entendit la fit enrager. Et encore plus déprimée. Elle allait fondre en larmes c'était sure. « La Vie en Rose » ? Non mais et puis quoi encore ? Décidemment, le destin s'acharnait ce n'est pas possible … elle regarda Cho d'un air complètement incrédule.
Il rougit légèrement et expliqua :
« Ma grand-mère adore cette chanson et je lui mets le CD parfois quant je l'emmène faire un tour en dehors de sa maison de retraite… »
« Ok très bien tout va bien. C'est … hum … extrêmement gentil à vous Cho. Dit elle un peu désappointée en entendant la chanteuse s'égosillée sur La Vie En Rose.
Elle réécoutait la chanson rependant cyniquement à son propre passé…
Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Oui Jane faisait tout pour se faire remarquer à ses yeux, l'embarrassant, la mettant dans l'embarras, la poussant dans ses retranchements… Son rire, son sourire… ses lèvres sa bouche, tout ce qu'elle s'interdisait…
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
L'Homme auquel elle appartenait et ceci depuis déjà longtemps … depuis qu'elle l'avait rencontré en fait….
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Oui elle voyait la vie en Rose avec lui. Ou en Rouge en ce moment. Tout ce qu'elle n'aurait jamais. Elle se rappela la sensation de sécurité, la tendresse de ses bras. Ses murmures dans l'ascenseur. « Je serais toujours là pour toi Lisbon… toujours la pour toi… »
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.
Non pas de mot d'amour. Des mots tendres. C'était au dessus de tout ça. Leur relation était unique et c'est tout. Il n'avait jamais prononcé ces mots. Elle non plus. Mais ce n'était pas le plus important. Non c'était ce qu'il ressentait.
Il est entre dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
Ce qu'elle ne dit pas c'est qu'avec le bonheur, la souffrance et la désillusion ne sont jamais loin. Et elle était en plein dedans. Mais vraiment. Tu parles d'un bonheur. La douleur est tellement lancinante…
C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.
Moi pour lui et lui pour moi. Oui mais à quel prix ? et de toute façon vu la tournure des évènements le « pour la vie » risquait de prendre fin rapidement … Avec 50% de chances de sortir la balle sans la tuer et John Le Rouge… si elle s'en sortait c'est vraiment que quelqu'un veillait sur elle… Oui Jane veillait sur elle. Mais elle ne voulait pas qu'il revive ça une seconde fois…
Et des que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
« Mon cœur qui bat … Pour encore combien de temps ? » songea-t-elle tristement et amèrement…
Des nuits d'amour a ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins, des phases
Heureux, heureux à en mourir.
Des nuits d'amour… jamais … un grand bonheur par delà les ennuis et les chagrins… il ne fallait pas rêver… mais Heureux ? Heureux à en mourir… Alors là oui. Sans aucun regret malgré tout ceci elle était heureuse. Heureuse à en mourir. Car elle avait enfin connu ce sentiment … et elle ne remercierait jamais Jane de ce qu'elle avait enfin pu ressentir avec lui.
Cho coupa alors le contact et la voix de la chanteuse s'effaça, sortant Lisbon de sa torpeur. Brusque retour à la réalité mais elle était heureuse d'avoir finalement repensé à tout ça. Elle lui dirait le moment venu. Mais ce n'était pas encore le moment. Elle le savait et lui aussi. Ils étaient finalement arrivés au QG. Elle sortit de la voiture et se dirigea vers le bureau en compagnie de Cho.
QG du CBI, Sacramento, 9h15 du matin
Elle franchit l'épreuve de l'ascenseur dans lequel resterait à jamais graver ce qu'ils s'étaient dit ce jour là. Pourquoi fallait-il qu'elle y repense sans arrêt… elle en avait assez. Elle l'aimait (NdA : ça y est c'est dit ! 15 chapitres pour le dire quant même ! c'est bien notre Lisbon).
La première chose qu'elle remarqua en sortant de l'ascenseur ce fut Jane sur son canapé qui semblait anxieux, impatient préoccupé et déprimé. Pas en forme quoi. Puis sont esprit intégra les différentes données. Jane ne laissa rien voir d'habitude. Du moins pas en présence des autres. Tout ça c'était à cause d'elle. Faire comme si de rien n'était. Le poids de la culpabilité la rongeait de plus en plus. Mais elle devait tenir…
Elle remarqua que Van Pelt était de retour et semblait de nouveau dans son « état normal. » elle fit un bonjour à la ronde, sauf à Cho et certains de ses autres collègues vinrent prendre de ses nouvelles. Elle apprécia ce geste. Apparemment les bombes et le fait que l'Agent que vous avez viré soit réintégré ont un effet très positif sur votre cote de popularité…
Elle sortit quelques minutes de la salle après un débriefing qui ne fit que lui confirmer ce qu'elle savait déjà. Elle avait rendez-vous avec Madeleine Hightower dans peu de temps. Un café ne ferait pas de mal. Elle demanda aux autres de continuer les recherches sur le code et sur les éventuels indices laissés par le tueur.
Elle se dirigea donc vers la cafétéria. Sans surprise et avec des sentiments contradictoires, elle sentit Jane la suivre. Il n'avait rien dit pendant la réunion se contentant de la fixer. On aurait dit le sphinx. Finalement il avait repris son humeur habituel s'amusant avec une petite fille de 7 ans qui le voyait faire des tours de magie en embarquant une des collègues de Lisbon qu'il faisait sauter dans tous les sens… il s'amusa aussi à embarrasser Van Pelt. Elle eut un petit sourire à ce moment là. Comme si rien ne s'était passé.
Elle se dirigeait vers sa tasse puis vers la cafetière. Ensuite vers la table. Elle ne se retourna pas. Elle entendait son pas rassurant, puissant ce bonheur de l'avoir près d'elle mais la douleur, elle aussi, augmentait le supplice de ne pas pouvoir le toucher, lui parler comme elle ferait en temps normal. De lui avouer ses sentiments, ne pas avoir à mentir, à se cacher.
Il s'arrêta soudainement. Puis elle sentit ses bras autour de sa taille. Sa tête sur son épaule. Elle ne fait rien pendant quelques instants. Des instants de répits. Des petits moments de bonheur. Simple. Mais qui la gardait envie. La faisait se réchauffer dans l'hiver qu'elle traversait. (NdA : je fais du Freestyle là…. C'est vraiment trop guimauve non ?) Finalement elle détacha de lui au bout de quelques secondes du moins elle essaya. Mais il était vraiment trop fort pour elle. Il resta là. Et lui murmura tout bas :
« Toujours là, Lisbon. Toujours là. Pour toi. Près de toi. »
Elle angoissait et étouffait. Jane et ces mots. Mais pourquoi ? ça la faisait tellement souffrir. Elle ne devait pas oublier son objectif. Voir Madeleine. Elle avait tout prévu, tout organisé. Elle posa sa table de café assez violemment. Se retourna d'un coup réussissant presque à surprendre Jane. Il crut que c'était pour se rapprocher mais le regard de glace qu'elle lui lança suffit à le rendre muet. Décidemment elle ne lui rendra pas ni la vie ni la tâche facile…
« Je suis désolée, Jane mais j'ai un rendez-vous avec Madeleine et je dois y aller. » la voie froide, posée, maîtrisée. On aurait presque pu croire qu'elle congédiait la personne de son bureau comme une vulgaire connaissance qui envahissait son paysage.
Elle était contente de son effet. Jane ne la reconnaissait plus par moment. Elle pouvait être tellement froide et distante mais l'instant d'avant comme fragile et accessible. Elle s'était laissé aller dans ses bras et puis là elle redevenait cette autre femme.
Finalement il se poussa et la laissa passer. Elle émit un petit soupir de soulagement qui ne lui échappa pas mais il sentit aussi comme de la déception dans ce geste anodin. Son sourire s'élargit et il prit une décision. Il allait recommencer à la taquiner comme avant. Elle ne résisterait pas. Non il s'en faisait la promesse. Elle reviendrait à lui comme avant. Car elle était sienne et il était sien. Lisbon et Jane était un tout et rien quant ils étaient séparés. (NdA : ça fait très Lois et Clark sur ce coup là non ? Lisbon et Jane, les nouvelles aventures de Jojo Le rouge ! Bon Ok je sors … quant je dis que je suis crevée ….)
Bureau de Madeleine Hightower, 11h45, QG du CBI
La porte était ouverte et tous purent profiter du spectacle.
« J'en ai assez. Vous n'êtes qu'une bureaucrate qui ne comprend rien ! je suis tout à fait apte à retourner sur le terrain. Vous n'avez pas à vous immiscer là dedans. Vous n'êtes qu'une incompétente ! Minelli ne m'aurait jamais fait ça ! »
« Agent Lisbon. Vous êtes suspendu du service actif pour raison de santé. Ne le prolongez pas par une mise à pied pour avoir insulté et contredit votre supérieur !
« Je me contrefiche de ce que vous pensez. Je suis votre meilleure enquêtrice, nous avons les meilleurs résultats et sur cette enquête… »
« Vous avez fait la preuve de votre inconséquence en je cite « préparant du thé ». vous saviez que c'était piégé et vous avez foncé tête baissé. Vous connaissez également l'une des victimes. Vous me l'avez caché. Votre manque de discernement et vos blessures vous ont mené là ou vous deviez aller. Chez vous. Maintenant prenez le restant de la semaine et reposez vous. Quant à vous », en faisant signe à l'équipe de Lisbon, « interdiction d'aller la voir ou de lui parler de l'enquête. »
Lisbon prit toutes ces affaires dans son bureau et sortit en claquant la porte devant tous les agents. Jane n'en revenait pas ni tous les membres de l'équipe. Van Pelt compris. Tous étaient abasourdis. Jane voulut rejoindre Lisbon mais la voie de Hightower l'en dissuada. Il avait un travail à faire. Plus vite ce serait fini, plus vite il la reverrait.
Et oui vous ne savez rien de ce qui s'est dit car la suite et la conversation sont dans le prochain chapitre ! j'ai déjà commencé à l'écrire … vous en avez de la chance. Van Pelt Rigsby et Cho et bien sur Jane au prochain chapitre !
Bonne journée !
Amandine.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 16 : les Sbires du Rouge
Et maintenant, LA SUITE ….
Domicile de l'Agent Teresa Lisbon, 21h, Sacramento.
Elle se faisait à manger tout en repensant à ce qui s'était passé ce matin au bureau. Elles avaient réussi à donner le change. Le fait que Madeleine lui donne sa bénédiction et empêche Jane de la voir avait donné suffisamment de crédibilité à l'affaire et lui avait empêché de voir ses sentiments. Bien joué.
Flashback, bureau de Madeleine Hightower, plus tôt dans la journée.
« Etes vous vraiment sure de vous Agent Lisbon ? Ce que vous me demandez et ce que vous supposez, bien que ce soit relativement solide et logique vous mettes au premier plan dans cette affaire et vous risquez gros. Votre vie… voulez vous vraiment prendre ce risque ? »
« Oui. J'en suis sure et certaine. Vous savez que les autres agents ont des familles, des relations des enfants. Et ils n'ont pas comme moi une balle logée à quelques centimètres du cœur qui s'amuse à jouer au yoyo quant on ne s'y attend pas. » Fit narquoisement Lisbon.
Hightower la considéra quelques instants. Elle voyait en elle une résolution et une détermination à toute épreuve mais faire ce qu'elle demandait lui semblait inconcevable. C'était un membre de son équipe elle ne pouvait l'envoyer à l'échafaud ainsi. Elle ne savait quelle solution choisir. Elle était un excellent agent, mais en ce moment elle n'allait pas bien. Et d'un autre coté, elle était tellement sure d'elle que ça l'effrayait presque mais elle savait également que coincer ce pourri mettrait fin à beaucoup de bruit pour rien et la relation apparemment tendue en ce moment entre elle et Jane serait plus constructive après tout ceci, du moins si elle s'en sortait.
« Croyez moi Lisbon, ce n'est pas la première décision que je prends et pas la dernière mais je dois avouer que vous avez placé la barre très haut. Me demandez de réintégrer Van Pelt, et faire d'autres petites choses à coté pourraient me couter et vous couter très cher par la même occasion. Mais je sais que tout ceci est logique et je vous comprends. Je ne vous empêcherais donc pas de continuer la mission. Mais prenez garde à vous. Et ne revenez pas les deux pieds devant ou je vous promets que je trouverais un moyen de vous ressusciter pour ensuite vous tuez moi-même. Compris ? »
« Oui Madame. Merci Madame. » Elle sembla hésiter. « Puis-je ajouter une chose ? Ne dites rien à Jane à propos de tout ceci. Moins il en saura mieux ça vaudra. Laissez le croire ce qu'il voudra. Il sera plus compétent plus performant. Je lui fais faire l'inverse en ce moment. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. »
« Je sais Teresa. Bon courage. Et revenez en vie. »
Elle se tourna vers Madeleine. Lui fit un léger sourire et prépara sa sortie. Elle devrait être spectaculaire…
Fin du flashback.
Il ne restait plus qu'à attendre … elle se versa un verre de vin blanc sec, termina sa préparation de pâtes à l'italienne et son pain blanc qui les accompagnerait, se fit le plateau et mit une rose Rouge.
Il ne devrait plus tarder à arriver maintenant. Elle sourit. Puis s'attaqua à préparer le second plateau.
Quelques secondes plus tard une sonnerie se fit entendre. Elle sourit encore plus… puis elle se bougea pour aller ouvrir. La sonnerie retentit encore plus insistante que la première fois. Elle se glissa derrière la porte. Puis d'un coup elle ouvrit. Elle le dévisageait. Lui aussi. Elle ne laissait filtrer aucune émotion sur son visage. Il la prit dans ses bras et l'embrassa…
L'étreinte finie, elle se dirigea dans sa maison l'invitant à le suivre. Sur la table était disposé les deux plateaux, bien garnis de ses préparations. Toujours aucun mot d'échanger. On se serait cru dans un film muet. Finalement il osa parler.
« Bien Lisbon, pourrais-tu avoir l'obligeance de m'expliquer ce qui sait passer tout à l'heure ? Tu veux que l'on continue sans vous ou quoi sur cette affaire ? Je ne comprends pas ! Et c'est rare ou alors si tu as un plan en tête si c'est le cas dis le moi. Je pourrais t'hypnotiser pour le savoir… »
« Mais tu ne le feras pas. Et je veux que tu partes d'ici maintenant. Hightower a été claire non ? Alors je ne répèterais pas une fois de plus. Sors d'ci. Maintenant. »
C'est alors que Jane prit conscience de ce qu'elle avait préparé. Pour qui était-ce ? Un nouveau petit ami ? Sa tenue aussi était différente. Une robe noire longue et ses cheveux relevés en un chignon dont s'échappait des boucles. Pourquoi ? Il serait si bien ensemble. Il n'arrivait plus à la comprendre… tout lui échappait. Quelque chose se préparait mais il ne comprenait pas.
Lisbon sembla nerveuse tout à coup. Sans qu'il ait eu le temps de comprendre quoique se soit, il se retrouva dans ses bras alors qu'elle l'embrassait. Puis il sentit une piqûre. Il la regarda attentivement et s'endormit. Il l'entendit alors murmurer.
« Je suis vraiment désolée mais crois moi c'est pour ton bien. Notre bien à tous. Tu trouveras une lettre derrière le miroir. Prends là. A ce moment tu comprendras tout. Il y en a une autre avec celle-ci. Elle ne sera destinée qu'à toi. Ne l'ouvres pas avant la fin de l'enquête. S'il te plait. Je ne voulais pas que tu sois là mais cela rendra tout ceci plus crédible. Pardonnes moi je 'en prie.»
Il ne pouvait ni acquiescer ni demander à Lisbon ce que cela signifiait. Elle réussit à le trainer jusqu'au canapé avant que le somnifère ne fasse totalement effet. Elle n'avait que très peu de temps. Il venait la chercher elle le savait. Elle s'installa avec lui. Mis le dvd en route et apporta les deux plateaux. Elle eut juste le temps. Elle fit semblant de dormir.
Domicile de l'Agent Lisbon, 21h07, Sacramento.
Trop facile. Lisbon et Jane regardait un DVD tous les deux et Jane s'était endormit tandis que Lisbon, elle, somnolait. Parfait. Elle entra discrètement par la chambre de Lisbon, puis se mit en route vers le salon.
Elle voyait Lisbon qui s'assoupissait de plus en plus sa tête dodelinait. Elle s'était chargée des deux flics à l'entrée. Enfin son complice s'en était chargé. Plutôt doué d'ailleurs. John ne s'était pas fichu d'elle, elle le reconnaissait. Elle fixa ensuite Patrick Jane. Vraiment incroyable. Bien elle s'avança à pas de loup dans le salon puis elle saisit Lisbon, l'empêchant de crier. Elle lui appliqua un tampon de chloroforme sur le visage et Lisbon s'endormit instantanément.
Mission parfaite, sans accroc. Lisbon en son pouvoir et Jane tout seul dans le salon. Elle sourit lentement. Cruellement. Elle appela son deuxième complice et tentèrent d'emporter Lisbon hors de la maison.
Mais voilà, Lisbon n'est pas n'importe qui et elle avait plus ou moins prévu tout ceci. En revanche le fait qu'il soit deux ne l'arrangeait pas vraiment mais peu importe. Elle les prit par surprise et réussit à se libérer d'elle. La maison étant toujours plongée dans le noir personne ne pouvait savoir ce qui se passait. Lisbon avait eu le temps de retenir son souffle avant qu'elle n'applique le coton. Il faudrait qu'elle pense à remercier plus tard son prof de natation.
Une bagarre s'en suivit. L'un des deux agresseurs fut proprement assommé tandis que l'autre luttait avec acharnement contre une Lisbon déchainée. Les deux protagonistes étaient parfaitement entraînés au corps à corps et le duel qui s'en suivait avait le mérite d'être spectaculaire. Mais ce qui fit pencher la balance en faveur de l'agresseur fut simplement ceci. Un coup bien placé dans la poitrine de Lisbon. La douleur revint comme un coup de poignard, lui coupant le souffle. Son agresseur en profita. Le coup de poing bien placé assomma finalement Lisbon, après un autre coup dans les côtes qui la fit se plier en deux. Elle chuta lourdement au sol. Du sang coulait de ses cheveux et des bleus commençaient à apparaître progressivement sur ses bras et son visage.
Son agresseur avait souffert aussi mais réussit à attirer l'autre et à le réveiller. Ils prirent Lisbon et comprirent que c'était un piège. Ils réussirent à la faire sortit sans éveiller les soupçons de ses voisins mais ce fut difficile d'autant plus que les flics débarquaient de tous les cotés. Ils réussirent à s'enfuir finalement en laissant Jane seul devant le dvd…
Domicile de Teresa Lisbon, 21h15, Sacramento
La police encerclait toute la maison. Jane retrouvait enfin ses esprits. Toute l'équipe arriva à l'exception de Van Pelt et avec un membre en plus : Hightower. Le somnifère que Lisbon lui avait administré n'était aucunement fait pour durer mais pour le protéger et qu'il ne voit pas la scène qui se déroulerait sous ses yeux.
Le fait même que Hightower soit là ne pouvait signifier qu'une seule chose. Lisbon savait parfaitement ce qui allait se passer et avait donc tout organisé en faisant la seule chose intelligente du moins selon elle à faire : tromper John Le Rouge en rendant crédible son enlèvement auquel elle savait ne pas pouvoir échapper tout en gardant un minimum le contrôle de la situation. Selon lui, c'était l'idée la plus stupide du siècle. Elle se classait même avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, la bombe H et tout ce qui s'en suivait.
Hightower le voyait avancer vers elle. Elle s'y attendait. Il allait la massacrer. Elle ne croyait pas si bien dire. Elle reçut une gifle retentissante de la part de Jane. Il la prit par le col de la veste et commença à la secouer.
« NON mais VOUS ETES FOLLE ! C'est de Lisbon dont on parle et Vous VOUS l'envoyez dans les bras de John Le Rouge. Espèce de … de…. »
Il la lâcha et partit faire les cent pas avant de s'asseoir sur le bord du trottoir les mains devant le visage. La souffrance qu'il dégageait était incroyable. Mais c'était ainsi. Elle devait maintenant lui parler ainsi qu'aux autres elle vérifia les alentours. Elle n'était pas encore là. Parfait. Elle emmena toute l'équipe dans la maison, et plus précisément dans la cuisine. Beaucoup de choses devaient être dites….
Quelque part dans une camionnette noire…
Lisbon reprenait lentement connaissance. Elle savait qu'elle allait finir dans un endroit qui ne serait pas une maison de repos mais plutôt la descente aux enfers. La balle avait du rebouger. Elle avait mal. Les autres coups qu'elle avait reçus étaient plutôt situés dans les côtes ou sur le visage plus supportable. Mais pas agréable non plus.
Il n'y avait plus qu'un seul des ses agresseurs. Elle vérifia que les liens étaient bien serrées et en jouant les contorsionnistes put apercevoir enfin l'heure sur le tableau de bord. Elle avait dormi près de 2h… pas étonnant qu'il n'y ait plus qu'un seul des hommes de mains.
Elle avait donc raison. Elle sourit amèrement mais elle sourit. Elle savait pertinemment qu'il ne l'emmènerait pas voir John Le Rouge directement. C'était sur ça qu'elle comptait. Jane devrait avoir le temps de déchiffrer ce fichu code à temps et ils devraient donc son équipe réussir à l'avoir à temps. Du moins c'était son plan. Sinon et bien, elle ne pourrait compter que sur sa bonne étoile et sur Jane.
Elle s'en voulait tellement mais elle n'avait pas eu le choix. Elle toussa légèrement. Elle pria également pour que la balle se stabilise rapidement. Sinon elle ne savait même pas si elle serait en vie pour voir enfin qui de Jane ou John Le Rouge allait gagner….
Et voilà ainsi se finit le chapitre promis ! De l'action enfin ! Mais encore une fois je vous voie venir avec un « pauvre Lisbon » ! Je sais mais c'est ainsi. La suite soit ce week end mais vraiment pas sure soit début de semaine prochaine disons Lundi ! Allez passer un bon week end et on n'oublie pas la petite review !
Bisous. Amandine.
Domicile de l'Agent Teresa Lisbon, 21h, Sacramento.
Elle se faisait à manger tout en repensant à ce qui s'était passé ce matin au bureau. Elles avaient réussi à donner le change. Le fait que Madeleine lui donne sa bénédiction et empêche Jane de la voir avait donné suffisamment de crédibilité à l'affaire et lui avait empêché de voir ses sentiments. Bien joué.
Flashback, bureau de Madeleine Hightower, plus tôt dans la journée.
« Etes vous vraiment sure de vous Agent Lisbon ? Ce que vous me demandez et ce que vous supposez, bien que ce soit relativement solide et logique vous mettes au premier plan dans cette affaire et vous risquez gros. Votre vie… voulez vous vraiment prendre ce risque ? »
« Oui. J'en suis sure et certaine. Vous savez que les autres agents ont des familles, des relations des enfants. Et ils n'ont pas comme moi une balle logée à quelques centimètres du cœur qui s'amuse à jouer au yoyo quant on ne s'y attend pas. » Fit narquoisement Lisbon.
Hightower la considéra quelques instants. Elle voyait en elle une résolution et une détermination à toute épreuve mais faire ce qu'elle demandait lui semblait inconcevable. C'était un membre de son équipe elle ne pouvait l'envoyer à l'échafaud ainsi. Elle ne savait quelle solution choisir. Elle était un excellent agent, mais en ce moment elle n'allait pas bien. Et d'un autre coté, elle était tellement sure d'elle que ça l'effrayait presque mais elle savait également que coincer ce pourri mettrait fin à beaucoup de bruit pour rien et la relation apparemment tendue en ce moment entre elle et Jane serait plus constructive après tout ceci, du moins si elle s'en sortait.
« Croyez moi Lisbon, ce n'est pas la première décision que je prends et pas la dernière mais je dois avouer que vous avez placé la barre très haut. Me demandez de réintégrer Van Pelt, et faire d'autres petites choses à coté pourraient me couter et vous couter très cher par la même occasion. Mais je sais que tout ceci est logique et je vous comprends. Je ne vous empêcherais donc pas de continuer la mission. Mais prenez garde à vous. Et ne revenez pas les deux pieds devant ou je vous promets que je trouverais un moyen de vous ressusciter pour ensuite vous tuez moi-même. Compris ? »
« Oui Madame. Merci Madame. » Elle sembla hésiter. « Puis-je ajouter une chose ? Ne dites rien à Jane à propos de tout ceci. Moins il en saura mieux ça vaudra. Laissez le croire ce qu'il voudra. Il sera plus compétent plus performant. Je lui fais faire l'inverse en ce moment. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. »
« Je sais Teresa. Bon courage. Et revenez en vie. »
Elle se tourna vers Madeleine. Lui fit un léger sourire et prépara sa sortie. Elle devrait être spectaculaire…
Fin du flashback.
Il ne restait plus qu'à attendre … elle se versa un verre de vin blanc sec, termina sa préparation de pâtes à l'italienne et son pain blanc qui les accompagnerait, se fit le plateau et mit une rose Rouge.
Il ne devrait plus tarder à arriver maintenant. Elle sourit. Puis s'attaqua à préparer le second plateau.
Quelques secondes plus tard une sonnerie se fit entendre. Elle sourit encore plus… puis elle se bougea pour aller ouvrir. La sonnerie retentit encore plus insistante que la première fois. Elle se glissa derrière la porte. Puis d'un coup elle ouvrit. Elle le dévisageait. Lui aussi. Elle ne laissait filtrer aucune émotion sur son visage. Il la prit dans ses bras et l'embrassa…
L'étreinte finie, elle se dirigea dans sa maison l'invitant à le suivre. Sur la table était disposé les deux plateaux, bien garnis de ses préparations. Toujours aucun mot d'échanger. On se serait cru dans un film muet. Finalement il osa parler.
« Bien Lisbon, pourrais-tu avoir l'obligeance de m'expliquer ce qui sait passer tout à l'heure ? Tu veux que l'on continue sans vous ou quoi sur cette affaire ? Je ne comprends pas ! Et c'est rare ou alors si tu as un plan en tête si c'est le cas dis le moi. Je pourrais t'hypnotiser pour le savoir… »
« Mais tu ne le feras pas. Et je veux que tu partes d'ici maintenant. Hightower a été claire non ? Alors je ne répèterais pas une fois de plus. Sors d'ci. Maintenant. »
C'est alors que Jane prit conscience de ce qu'elle avait préparé. Pour qui était-ce ? Un nouveau petit ami ? Sa tenue aussi était différente. Une robe noire longue et ses cheveux relevés en un chignon dont s'échappait des boucles. Pourquoi ? Il serait si bien ensemble. Il n'arrivait plus à la comprendre… tout lui échappait. Quelque chose se préparait mais il ne comprenait pas.
Lisbon sembla nerveuse tout à coup. Sans qu'il ait eu le temps de comprendre quoique se soit, il se retrouva dans ses bras alors qu'elle l'embrassait. Puis il sentit une piqûre. Il la regarda attentivement et s'endormit. Il l'entendit alors murmurer.
« Je suis vraiment désolée mais crois moi c'est pour ton bien. Notre bien à tous. Tu trouveras une lettre derrière le miroir. Prends là. A ce moment tu comprendras tout. Il y en a une autre avec celle-ci. Elle ne sera destinée qu'à toi. Ne l'ouvres pas avant la fin de l'enquête. S'il te plait. Je ne voulais pas que tu sois là mais cela rendra tout ceci plus crédible. Pardonnes moi je 'en prie.»
Il ne pouvait ni acquiescer ni demander à Lisbon ce que cela signifiait. Elle réussit à le trainer jusqu'au canapé avant que le somnifère ne fasse totalement effet. Elle n'avait que très peu de temps. Il venait la chercher elle le savait. Elle s'installa avec lui. Mis le dvd en route et apporta les deux plateaux. Elle eut juste le temps. Elle fit semblant de dormir.
Domicile de l'Agent Lisbon, 21h07, Sacramento.
Trop facile. Lisbon et Jane regardait un DVD tous les deux et Jane s'était endormit tandis que Lisbon, elle, somnolait. Parfait. Elle entra discrètement par la chambre de Lisbon, puis se mit en route vers le salon.
Elle voyait Lisbon qui s'assoupissait de plus en plus sa tête dodelinait. Elle s'était chargée des deux flics à l'entrée. Enfin son complice s'en était chargé. Plutôt doué d'ailleurs. John ne s'était pas fichu d'elle, elle le reconnaissait. Elle fixa ensuite Patrick Jane. Vraiment incroyable. Bien elle s'avança à pas de loup dans le salon puis elle saisit Lisbon, l'empêchant de crier. Elle lui appliqua un tampon de chloroforme sur le visage et Lisbon s'endormit instantanément.
Mission parfaite, sans accroc. Lisbon en son pouvoir et Jane tout seul dans le salon. Elle sourit lentement. Cruellement. Elle appela son deuxième complice et tentèrent d'emporter Lisbon hors de la maison.
Mais voilà, Lisbon n'est pas n'importe qui et elle avait plus ou moins prévu tout ceci. En revanche le fait qu'il soit deux ne l'arrangeait pas vraiment mais peu importe. Elle les prit par surprise et réussit à se libérer d'elle. La maison étant toujours plongée dans le noir personne ne pouvait savoir ce qui se passait. Lisbon avait eu le temps de retenir son souffle avant qu'elle n'applique le coton. Il faudrait qu'elle pense à remercier plus tard son prof de natation.
Une bagarre s'en suivit. L'un des deux agresseurs fut proprement assommé tandis que l'autre luttait avec acharnement contre une Lisbon déchainée. Les deux protagonistes étaient parfaitement entraînés au corps à corps et le duel qui s'en suivait avait le mérite d'être spectaculaire. Mais ce qui fit pencher la balance en faveur de l'agresseur fut simplement ceci. Un coup bien placé dans la poitrine de Lisbon. La douleur revint comme un coup de poignard, lui coupant le souffle. Son agresseur en profita. Le coup de poing bien placé assomma finalement Lisbon, après un autre coup dans les côtes qui la fit se plier en deux. Elle chuta lourdement au sol. Du sang coulait de ses cheveux et des bleus commençaient à apparaître progressivement sur ses bras et son visage.
Son agresseur avait souffert aussi mais réussit à attirer l'autre et à le réveiller. Ils prirent Lisbon et comprirent que c'était un piège. Ils réussirent à la faire sortit sans éveiller les soupçons de ses voisins mais ce fut difficile d'autant plus que les flics débarquaient de tous les cotés. Ils réussirent à s'enfuir finalement en laissant Jane seul devant le dvd…
Domicile de Teresa Lisbon, 21h15, Sacramento
La police encerclait toute la maison. Jane retrouvait enfin ses esprits. Toute l'équipe arriva à l'exception de Van Pelt et avec un membre en plus : Hightower. Le somnifère que Lisbon lui avait administré n'était aucunement fait pour durer mais pour le protéger et qu'il ne voit pas la scène qui se déroulerait sous ses yeux.
Le fait même que Hightower soit là ne pouvait signifier qu'une seule chose. Lisbon savait parfaitement ce qui allait se passer et avait donc tout organisé en faisant la seule chose intelligente du moins selon elle à faire : tromper John Le Rouge en rendant crédible son enlèvement auquel elle savait ne pas pouvoir échapper tout en gardant un minimum le contrôle de la situation. Selon lui, c'était l'idée la plus stupide du siècle. Elle se classait même avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, la bombe H et tout ce qui s'en suivait.
Hightower le voyait avancer vers elle. Elle s'y attendait. Il allait la massacrer. Elle ne croyait pas si bien dire. Elle reçut une gifle retentissante de la part de Jane. Il la prit par le col de la veste et commença à la secouer.
« NON mais VOUS ETES FOLLE ! C'est de Lisbon dont on parle et Vous VOUS l'envoyez dans les bras de John Le Rouge. Espèce de … de…. »
Il la lâcha et partit faire les cent pas avant de s'asseoir sur le bord du trottoir les mains devant le visage. La souffrance qu'il dégageait était incroyable. Mais c'était ainsi. Elle devait maintenant lui parler ainsi qu'aux autres elle vérifia les alentours. Elle n'était pas encore là. Parfait. Elle emmena toute l'équipe dans la maison, et plus précisément dans la cuisine. Beaucoup de choses devaient être dites….
Quelque part dans une camionnette noire…
Lisbon reprenait lentement connaissance. Elle savait qu'elle allait finir dans un endroit qui ne serait pas une maison de repos mais plutôt la descente aux enfers. La balle avait du rebouger. Elle avait mal. Les autres coups qu'elle avait reçus étaient plutôt situés dans les côtes ou sur le visage plus supportable. Mais pas agréable non plus.
Il n'y avait plus qu'un seul des ses agresseurs. Elle vérifia que les liens étaient bien serrées et en jouant les contorsionnistes put apercevoir enfin l'heure sur le tableau de bord. Elle avait dormi près de 2h… pas étonnant qu'il n'y ait plus qu'un seul des hommes de mains.
Elle avait donc raison. Elle sourit amèrement mais elle sourit. Elle savait pertinemment qu'il ne l'emmènerait pas voir John Le Rouge directement. C'était sur ça qu'elle comptait. Jane devrait avoir le temps de déchiffrer ce fichu code à temps et ils devraient donc son équipe réussir à l'avoir à temps. Du moins c'était son plan. Sinon et bien, elle ne pourrait compter que sur sa bonne étoile et sur Jane.
Elle s'en voulait tellement mais elle n'avait pas eu le choix. Elle toussa légèrement. Elle pria également pour que la balle se stabilise rapidement. Sinon elle ne savait même pas si elle serait en vie pour voir enfin qui de Jane ou John Le Rouge allait gagner….
Et voilà ainsi se finit le chapitre promis ! De l'action enfin ! Mais encore une fois je vous voie venir avec un « pauvre Lisbon » ! Je sais mais c'est ainsi. La suite soit ce week end mais vraiment pas sure soit début de semaine prochaine disons Lundi ! Allez passer un bon week end et on n'oublie pas la petite review !
Bisous. Amandine.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 17 : Note en Rouge et Blanc
Et maintenant … (bon vous connaissez la chanson quant même…) LA SUITE !
Domicile de l'Agent Teresa Lisbon, Sacramento, 21h30
Madeleine Hightower fixait un par un les agents qui attendaient son explication. Ils avaient atterri dans la cuisine de Lisbon. Il ne décrochait pas un mot. Il faut dire que les actions suicidaires et complètement stupides c'était plutôt du caractère de Jane que de Lisbon… en plus d'être sous le choc de ce qu'avait fait Lisbon, d'autres révélations allaient se faire. Elle se demandait comment ils allaient le supporter à dire vrai.
Le plus toucher était bien sur Patrick Jane. Il avait été incapable de voir clair dans cette enquête. D'habitude il pouvait repérer n'importe qui en disant le mobile et tout ce qui s'en suit. Mais là rien. Il bloquait. Trop proche, trop nerveux sans doute pour comprendre ce qui se tramait. C'était le gros problème qu'il avait sur ses enquêtes. Puis il remarqua enfin LA solution. Tout était sous ses yeux depuis le début. Ses sentiments envers Lisbon et sa soudaine faiblesse l'aveuglaient. Elle le savait.
Il comprit enfin bien d'autres choses. Le fait que Van Pelt ne soit pas là, ces sautes d'humeur, Kristina Frye tuée le jour ou Van Pelt était suspendue, le tueur qui connaissait les habitudes de tous ici et aussi mais surtout le fait que se soit un membre de la famille de Van Pelt qui ait été tué alors que selon toute logique un autre meurtre dans les familles de Rigsby et Cho aurait du être commis. Mais sa réaction l'avait trahie. On l'avait aussi réhabilitée au service actif beaucoup trop rapidement. Pour l'avoir à l'œil probablement. Et sans nul doute, elle devait également être associée à l'enlèvement de Lisbon mais avec un autre complice. Pourquoi ? Parce qu'elle savait qu'elle allait être appelée ici. Sa suspension l'arrangeait mais sa réhabilitation pas du tout.
Elle était leur meilleur atout pour remonter à John Le Rouge. Il le savait et vu la réaction de Madeleine Hightower, elle et Lisbon avait pensé la même chose. Il faudrait qu'il déchiffre ce code rapidement. Très rapidement. Lisbon était en danger de mort…
Madeleine Hightower après de longues minutes de silence et après avoir contemplé le visage de Jane qui passait par toutes les émotions possibles, prit enfin la parole.
« Bien puisque Jane a enfin compris, il est tant que je vous explique. Lorsque le premier meurtre a été commis, Lisbon et moi avons compris que quelque chose se mettait en marche. Pour fragiliser l'équipe. John Le Rouge avait bien conscience qu'en fragilisant Lisbon, Jane ferait plus attention à elle qu'à l'enquête en cours. Lisbon eut donc une idée particulièrement risquée. Elle avait su au moment même ou le meurtre de Samantha Redding a eu lieu que John Le Rouge l'attaquerait elle. Pour faire du mal à nouveau à Jane. En comprenant tout ceci, Lisbon a choisi de se faire enlever afin que nous puissions enfin l'arrêter.
Au cours de cette enquête, elle a également conclu après la tentative d'empoisonnement de Jane que quelqu'un dans l'équipe était un traitre. Quelqu'un d'infiltré par John Le Rouge. Elle soupçonnait déjà quelqu'un depuis pas mal de temps mais un événement majeur est venu l'appuyer dans sa théorie. Lequel ? C'est simple : lorsque je suis arrivée ici quelque chose m'a sauté aux yeux. Lisbon n'avait pas réglé le problème pour une bonne raison. Alors une idée ? »
« Le fait que Van Pelt se sépare de Rigsby pour rester dans l'équipe. » fit Jane froidement.
Cho et Rigsby se regardaient puis fixèrent Jane, ahuris.
« Attends tu insinues que … Van Pelt …Non je la connais je suis sortie avec … Grace n'est pas du tout comme ça ! » s'emporta Rigsby.
« Hélas j'ai le regret de te dire que si. Elle nous a tous manipulé depuis le début. Le fait qu'elle veuille conservée sa place dans l'équipe au détriment de sauver une relation qui aurait pu être très longue l'a prouvé. Et que dire de son attitude quant sa sœur est morte. Elle t'a clairement repoussé. Comme si tu la dégoutais. Enfin les propos qu'à tenu son beau frère la concernant rende encore plus crédible ces allégations. Et le fait qu'elle ne soit pas là pour le moment pour le briefing conforte cette idée. Enfin… pourrais-tu nous dire ce qu'elle faisait la nuit où sa sœur a été tuée ? Je parie qu'elle n'a pas d'alibi … »
Jane semblait enfin avoir repris le cours de l'enquête et sa vie en main. Hightower se disait que ce n'était vraiment pas trop tôt. Mais le fait que Lisbon ait eu l'audace de faire de tel plan faisait penser que John Le Rouge ne serait pas aussi à l'aise que d'habitude, car c'était une autre manière de penser que celle de Jane.
Rigsby était dévasté. Il avait encore des sentiments pour Van Pelt et penser que celle-ci avait déjà tuée par deux fois… elle avait su imiter à la perfection le style et la marque de John Le Rouge pour le meurtre de sa sœur. Ce type rencontré à la fac n'était autre que John Le Rouge. Pourquoi ? Mais Pourquoi. En jetant un coup d'œil à Cho il vit que celui-ci n'était pas surpris le moins du monde. Le comportement de leur coéquipière ces derniers temps l'avait plus ou moins préparé. Il était le seul à ne s'être douté de rien….
« Ne vous mettez pas dans cet état, Agent Rigsby. Ce n'est pas évident de croire ceci d'une personne telle que Van Pelt. Je vous comprends.
Bien pour en revenir à ce que nous disions, Lisbon a pensé à juste raison que le code révèlerait l'endroit ou elle serait détenue. Mais celui-ci ne serait que provisoire. Au cas où. John le Rouge n'est pas idiot. Il sait ce qu'il fait. Bien je veux que vous soyez naturels avec elle. Je sais que ça vous coute mais c'est ainsi. Elle peut nous aider malgré elle. Et attention pas de surveillance renforcée, elle s'en apercevrait tout de suite. Sa maison est remplie de micro et caméra c'est suffisant. Jane, je crois que vous avez quelque chose à aller chercher. Des questions ? »
Ils firent tous signe que non.
« Parfait. Je retourne au bureau. Le temps nous est compté. Ne perdez pas une minute de votre temps. C'est la vie de Teresa Lisbon qui est en jeu. Pas n'importe qui. Alors faites tout pour vous montrer à la hauteur de ses espérances. Je ne tolère pas l'échec sur cette enquête. Compris ? »
Elle sortit au moment ou une femme entrait. Et pas n'importe qui. Van Pelt. Tous la regardèrent soit d'un air absent, pour Jane, d'un air hésitant pour Rigsby et neutre pour Cho bien qu'avec un léger retour de colère dans les yeux.
« Que vous arrive –t-il ? Je sais que Lisbon n'est plus là mais tout de même. »
« Tu es en retard. C'est tout. Et le maquillage n'aidera pas à dissimuler mieux ton bleu sur la joue. Un nouveau petit ami violent Grace ? fit Jane innocemment. « Bon ce n'est pas le tout mais je dois aller visiter les lieux et me concentrer sur ce code. Nous n'avons pas de temps à perdre. »
Sur ces paroles, il sortit de la cuisine. Laissant Cho et Rigsby avec elle. S'il ne s'était pas contenu il l'aurait frappé. Car les bleus de Van Pelt ne lui laissaient dire qu'une seule chose : Lisbon s'était défendue et contre deux adversaires dont Grace il était normal qu'elle joue le jeu. Son état de santé n'étant pas vraiment au beau fixe, il appréhendait de plus en plus d'échouer dans la tâche qu'elle lui avait confiée. A lui. La confiance qu'elle avait de lui était l'un des plus beaux cadeaux qu'elle lui faisait paradoxalement…
Il se dirigea vers le miroir et sortit le paquet fixé à son attention. Le papier était en blanc et la couleur de l'encre rouge… « Très amusant Lisbon » songea-t-il. L'une lui était adresser, l'autre étaient pour Cho, Rigsby et Hightower … ainsi qu'à sa famille.
Ce fut à ce moment qu'il en conclut que l'état de santé de Lisbon n'était pas du à une « simple » anémie. Elle savait qu'elle risquait d'y passer à tout moment. Une mission suicide.
Il partit dans la chambre de Lisbon, s'enferma et ouvrit lentement l'une des lettres. Celle qui lui était adressée. Il espérait qu'elle contiendrait ce dont quoi souffrait Lisbon. Hightower devait être au courant.
Il se ravisa. Il ouvrit la seconde lettre en premier…
Lieu de séquestration de l'Agent Teresa Lisbon, quelque part dans le désert, 1h du matin
Elle avait soif mais surtout elle avait envie de tuer cette garce qui l'avait jeté dans cette foutue cave. Elle l'avait à peine reconnue sur le coup. Elle faillit éclater de rire. Quelle naïveté.
Elle réussit à trouver une position confortable. Seuls les néons rouge éclairait faiblement et par intermittence son lieu provisoire de détention. On lui avait laissé les pieds et les mains attachés, pas très confortable…
N'ayant rien de mieux à faire elle se mit à penser qu'à l'heure qu'il était Jane et les autres avaient surement du trouver ses lettres et que Hightower avait du parler de Van Pelt aux autres. Elle imaginait surtout la réaction de ce dernier à la lecture des lettres. Nul doute qu'il essayait déjà de savoir auprès de Madeleine ce qu'était vraiment sa « maladie ».
D'ailleurs la douleur s'était enfin calmée. Tant mieux. La balle avait de nouveau cessée de bouger. Donc pour le moment pas de danger. Elle s'allongea du mieux qu'elle put mais au bout de dix minutes elle entendit des couinements dans le fond de la cave. Elle les aurait reconnus entre mille. Des rats… il devait y avoir pas mal. Elle en avait une peur bleue depuis qu'elle s'était faite enfermée par accident dans la cave de sa maison quant elle avait 8 ans.
Elle réalisa qu'elle l'avait dit à Samantha. Elle aurait voulu crier d'horreur. Elle pensait vraiment que la première partie de sa captivité voulue se passerait bien mais apparemment elle avait pour consigne d'être prête pour la livraison finale. Elle se recroquevilla dans un coin. Elle cachait ses jambes ses pieds et ses bras du mieux qu'elle pouvait.
Ils n'étaient pas effrayés mais affamés. Elle tenta de leur donner des coups mais rien à faire il revenait aussitôt à la charge. Au bout de vingt longues minutes elle abandonna et les rats la mordaient, elle sentait le sang qui coulait de plus en plus. Epuisée elle finit par s'endormir avec ses compagnons qui la dévoraient petit à petit…
Quelque part dans une forêt, Chalet en bois, au même moment.
Enfin ! Il avait eu l'Agent Lisbon. Et Jane ni avait vu que du feu. Tout était presque prêt. Encore une journée et le chalet serait prêt à accueillir une invitée de marque. Il tenait à la voir belle et parfaite dans ce décor… avant de la tuer. Mais pas tout de suite voyons. Disons dans quelques semaines voir quelques années. Elle était tellement parfaite. Même Jane l'avait reconnu…
Non seulement il le priverait de tout ce qu'il aimait mais il jouerait avec en plus. Il pourrait même lui envoyer des vidéos de ces prouesses avec elle.
En songeant à cela, il commença à rire et reparti joyeusement vers la cave ou il finissait de préparer la chambre de sa future invitée. Enfin chambre, un bien grand mot pour désigner celle-ci.
Elle aimerait. De toute façon elle n'aurait pas le choix. Alors … il souriait de plus en plus. Il danserait avec elle. Elle danserait avec la mort…
Il fredonna les musiques qu'il lui passerait. Tandis qu'il travaillait, la télévision retransmettait les actualités du soir. L'enlèvement d'un Agent du CBI qui travaillait sur l'enquête de John Le Rouge. A l'heure actuelle aucunes traces de ses ravisseurs…
Des bonnes nouvelles pour lui. De mauvaises pour le CBI…
La suite comme d'habitude au prochain chapitre ! Je pense mardi ou mercredi ! Bisous tout le monde ! Amandine.
Domicile de l'Agent Teresa Lisbon, Sacramento, 21h30
Madeleine Hightower fixait un par un les agents qui attendaient son explication. Ils avaient atterri dans la cuisine de Lisbon. Il ne décrochait pas un mot. Il faut dire que les actions suicidaires et complètement stupides c'était plutôt du caractère de Jane que de Lisbon… en plus d'être sous le choc de ce qu'avait fait Lisbon, d'autres révélations allaient se faire. Elle se demandait comment ils allaient le supporter à dire vrai.
Le plus toucher était bien sur Patrick Jane. Il avait été incapable de voir clair dans cette enquête. D'habitude il pouvait repérer n'importe qui en disant le mobile et tout ce qui s'en suit. Mais là rien. Il bloquait. Trop proche, trop nerveux sans doute pour comprendre ce qui se tramait. C'était le gros problème qu'il avait sur ses enquêtes. Puis il remarqua enfin LA solution. Tout était sous ses yeux depuis le début. Ses sentiments envers Lisbon et sa soudaine faiblesse l'aveuglaient. Elle le savait.
Il comprit enfin bien d'autres choses. Le fait que Van Pelt ne soit pas là, ces sautes d'humeur, Kristina Frye tuée le jour ou Van Pelt était suspendue, le tueur qui connaissait les habitudes de tous ici et aussi mais surtout le fait que se soit un membre de la famille de Van Pelt qui ait été tué alors que selon toute logique un autre meurtre dans les familles de Rigsby et Cho aurait du être commis. Mais sa réaction l'avait trahie. On l'avait aussi réhabilitée au service actif beaucoup trop rapidement. Pour l'avoir à l'œil probablement. Et sans nul doute, elle devait également être associée à l'enlèvement de Lisbon mais avec un autre complice. Pourquoi ? Parce qu'elle savait qu'elle allait être appelée ici. Sa suspension l'arrangeait mais sa réhabilitation pas du tout.
Elle était leur meilleur atout pour remonter à John Le Rouge. Il le savait et vu la réaction de Madeleine Hightower, elle et Lisbon avait pensé la même chose. Il faudrait qu'il déchiffre ce code rapidement. Très rapidement. Lisbon était en danger de mort…
Madeleine Hightower après de longues minutes de silence et après avoir contemplé le visage de Jane qui passait par toutes les émotions possibles, prit enfin la parole.
« Bien puisque Jane a enfin compris, il est tant que je vous explique. Lorsque le premier meurtre a été commis, Lisbon et moi avons compris que quelque chose se mettait en marche. Pour fragiliser l'équipe. John Le Rouge avait bien conscience qu'en fragilisant Lisbon, Jane ferait plus attention à elle qu'à l'enquête en cours. Lisbon eut donc une idée particulièrement risquée. Elle avait su au moment même ou le meurtre de Samantha Redding a eu lieu que John Le Rouge l'attaquerait elle. Pour faire du mal à nouveau à Jane. En comprenant tout ceci, Lisbon a choisi de se faire enlever afin que nous puissions enfin l'arrêter.
Au cours de cette enquête, elle a également conclu après la tentative d'empoisonnement de Jane que quelqu'un dans l'équipe était un traitre. Quelqu'un d'infiltré par John Le Rouge. Elle soupçonnait déjà quelqu'un depuis pas mal de temps mais un événement majeur est venu l'appuyer dans sa théorie. Lequel ? C'est simple : lorsque je suis arrivée ici quelque chose m'a sauté aux yeux. Lisbon n'avait pas réglé le problème pour une bonne raison. Alors une idée ? »
« Le fait que Van Pelt se sépare de Rigsby pour rester dans l'équipe. » fit Jane froidement.
Cho et Rigsby se regardaient puis fixèrent Jane, ahuris.
« Attends tu insinues que … Van Pelt …Non je la connais je suis sortie avec … Grace n'est pas du tout comme ça ! » s'emporta Rigsby.
« Hélas j'ai le regret de te dire que si. Elle nous a tous manipulé depuis le début. Le fait qu'elle veuille conservée sa place dans l'équipe au détriment de sauver une relation qui aurait pu être très longue l'a prouvé. Et que dire de son attitude quant sa sœur est morte. Elle t'a clairement repoussé. Comme si tu la dégoutais. Enfin les propos qu'à tenu son beau frère la concernant rende encore plus crédible ces allégations. Et le fait qu'elle ne soit pas là pour le moment pour le briefing conforte cette idée. Enfin… pourrais-tu nous dire ce qu'elle faisait la nuit où sa sœur a été tuée ? Je parie qu'elle n'a pas d'alibi … »
Jane semblait enfin avoir repris le cours de l'enquête et sa vie en main. Hightower se disait que ce n'était vraiment pas trop tôt. Mais le fait que Lisbon ait eu l'audace de faire de tel plan faisait penser que John Le Rouge ne serait pas aussi à l'aise que d'habitude, car c'était une autre manière de penser que celle de Jane.
Rigsby était dévasté. Il avait encore des sentiments pour Van Pelt et penser que celle-ci avait déjà tuée par deux fois… elle avait su imiter à la perfection le style et la marque de John Le Rouge pour le meurtre de sa sœur. Ce type rencontré à la fac n'était autre que John Le Rouge. Pourquoi ? Mais Pourquoi. En jetant un coup d'œil à Cho il vit que celui-ci n'était pas surpris le moins du monde. Le comportement de leur coéquipière ces derniers temps l'avait plus ou moins préparé. Il était le seul à ne s'être douté de rien….
« Ne vous mettez pas dans cet état, Agent Rigsby. Ce n'est pas évident de croire ceci d'une personne telle que Van Pelt. Je vous comprends.
Bien pour en revenir à ce que nous disions, Lisbon a pensé à juste raison que le code révèlerait l'endroit ou elle serait détenue. Mais celui-ci ne serait que provisoire. Au cas où. John le Rouge n'est pas idiot. Il sait ce qu'il fait. Bien je veux que vous soyez naturels avec elle. Je sais que ça vous coute mais c'est ainsi. Elle peut nous aider malgré elle. Et attention pas de surveillance renforcée, elle s'en apercevrait tout de suite. Sa maison est remplie de micro et caméra c'est suffisant. Jane, je crois que vous avez quelque chose à aller chercher. Des questions ? »
Ils firent tous signe que non.
« Parfait. Je retourne au bureau. Le temps nous est compté. Ne perdez pas une minute de votre temps. C'est la vie de Teresa Lisbon qui est en jeu. Pas n'importe qui. Alors faites tout pour vous montrer à la hauteur de ses espérances. Je ne tolère pas l'échec sur cette enquête. Compris ? »
Elle sortit au moment ou une femme entrait. Et pas n'importe qui. Van Pelt. Tous la regardèrent soit d'un air absent, pour Jane, d'un air hésitant pour Rigsby et neutre pour Cho bien qu'avec un léger retour de colère dans les yeux.
« Que vous arrive –t-il ? Je sais que Lisbon n'est plus là mais tout de même. »
« Tu es en retard. C'est tout. Et le maquillage n'aidera pas à dissimuler mieux ton bleu sur la joue. Un nouveau petit ami violent Grace ? fit Jane innocemment. « Bon ce n'est pas le tout mais je dois aller visiter les lieux et me concentrer sur ce code. Nous n'avons pas de temps à perdre. »
Sur ces paroles, il sortit de la cuisine. Laissant Cho et Rigsby avec elle. S'il ne s'était pas contenu il l'aurait frappé. Car les bleus de Van Pelt ne lui laissaient dire qu'une seule chose : Lisbon s'était défendue et contre deux adversaires dont Grace il était normal qu'elle joue le jeu. Son état de santé n'étant pas vraiment au beau fixe, il appréhendait de plus en plus d'échouer dans la tâche qu'elle lui avait confiée. A lui. La confiance qu'elle avait de lui était l'un des plus beaux cadeaux qu'elle lui faisait paradoxalement…
Il se dirigea vers le miroir et sortit le paquet fixé à son attention. Le papier était en blanc et la couleur de l'encre rouge… « Très amusant Lisbon » songea-t-il. L'une lui était adresser, l'autre étaient pour Cho, Rigsby et Hightower … ainsi qu'à sa famille.
Ce fut à ce moment qu'il en conclut que l'état de santé de Lisbon n'était pas du à une « simple » anémie. Elle savait qu'elle risquait d'y passer à tout moment. Une mission suicide.
Il partit dans la chambre de Lisbon, s'enferma et ouvrit lentement l'une des lettres. Celle qui lui était adressée. Il espérait qu'elle contiendrait ce dont quoi souffrait Lisbon. Hightower devait être au courant.
Il se ravisa. Il ouvrit la seconde lettre en premier…
Lieu de séquestration de l'Agent Teresa Lisbon, quelque part dans le désert, 1h du matin
Elle avait soif mais surtout elle avait envie de tuer cette garce qui l'avait jeté dans cette foutue cave. Elle l'avait à peine reconnue sur le coup. Elle faillit éclater de rire. Quelle naïveté.
Elle réussit à trouver une position confortable. Seuls les néons rouge éclairait faiblement et par intermittence son lieu provisoire de détention. On lui avait laissé les pieds et les mains attachés, pas très confortable…
N'ayant rien de mieux à faire elle se mit à penser qu'à l'heure qu'il était Jane et les autres avaient surement du trouver ses lettres et que Hightower avait du parler de Van Pelt aux autres. Elle imaginait surtout la réaction de ce dernier à la lecture des lettres. Nul doute qu'il essayait déjà de savoir auprès de Madeleine ce qu'était vraiment sa « maladie ».
D'ailleurs la douleur s'était enfin calmée. Tant mieux. La balle avait de nouveau cessée de bouger. Donc pour le moment pas de danger. Elle s'allongea du mieux qu'elle put mais au bout de dix minutes elle entendit des couinements dans le fond de la cave. Elle les aurait reconnus entre mille. Des rats… il devait y avoir pas mal. Elle en avait une peur bleue depuis qu'elle s'était faite enfermée par accident dans la cave de sa maison quant elle avait 8 ans.
Elle réalisa qu'elle l'avait dit à Samantha. Elle aurait voulu crier d'horreur. Elle pensait vraiment que la première partie de sa captivité voulue se passerait bien mais apparemment elle avait pour consigne d'être prête pour la livraison finale. Elle se recroquevilla dans un coin. Elle cachait ses jambes ses pieds et ses bras du mieux qu'elle pouvait.
Ils n'étaient pas effrayés mais affamés. Elle tenta de leur donner des coups mais rien à faire il revenait aussitôt à la charge. Au bout de vingt longues minutes elle abandonna et les rats la mordaient, elle sentait le sang qui coulait de plus en plus. Epuisée elle finit par s'endormir avec ses compagnons qui la dévoraient petit à petit…
Quelque part dans une forêt, Chalet en bois, au même moment.
Enfin ! Il avait eu l'Agent Lisbon. Et Jane ni avait vu que du feu. Tout était presque prêt. Encore une journée et le chalet serait prêt à accueillir une invitée de marque. Il tenait à la voir belle et parfaite dans ce décor… avant de la tuer. Mais pas tout de suite voyons. Disons dans quelques semaines voir quelques années. Elle était tellement parfaite. Même Jane l'avait reconnu…
Non seulement il le priverait de tout ce qu'il aimait mais il jouerait avec en plus. Il pourrait même lui envoyer des vidéos de ces prouesses avec elle.
En songeant à cela, il commença à rire et reparti joyeusement vers la cave ou il finissait de préparer la chambre de sa future invitée. Enfin chambre, un bien grand mot pour désigner celle-ci.
Elle aimerait. De toute façon elle n'aurait pas le choix. Alors … il souriait de plus en plus. Il danserait avec elle. Elle danserait avec la mort…
Il fredonna les musiques qu'il lui passerait. Tandis qu'il travaillait, la télévision retransmettait les actualités du soir. L'enlèvement d'un Agent du CBI qui travaillait sur l'enquête de John Le Rouge. A l'heure actuelle aucunes traces de ses ravisseurs…
Des bonnes nouvelles pour lui. De mauvaises pour le CBI…
La suite comme d'habitude au prochain chapitre ! Je pense mardi ou mercredi ! Bisous tout le monde ! Amandine.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 18 : L'herbe est toujours plus rouge ailleurs
Et maintenant ba… La suite quoi …. Comme dab …. xD !
QG du CBI, bureau de Madeleine Hightower, 1h du matin
Si on venait de lui annoncer qu'elle serait la prochaine présidente des Etats-Unis, Madeleine Hightower n'aurait pas été plus surprise. Jane venait lui demander de quoi souffrait en réalité Lisbon. Ainsi elle ne l'avait pas écrit dans la lettre qu'elle lui avait écrite. Bien que ce ne fut pas à elle de le lui apprendre elle comprenait pourquoi elle ne l'avait pas fait. Et elle sut aussi pourquoi elle préfèrerait que se soit-elle qui lui annonce. Ce n'était pas un cadeau de la part de Lisbon mais peu importe. Vu ce qu'elle faisait elle lui devait au moins ça.
« Bien. L'Agent Lisbon souffre effectivement de quelque chose qui pourrait s'apparenter à une maladie mais qui n'en ai pas vraiment une. »
Jane la regardait avec cet air de tueur dans les yeux. Mais il y avait aussi de l'angoisse et de l'anxiété, de la peur. Ce qui le différenciait des monstres habituels… elle se mit à faire les cent pas près de son bureau. Lisbon s'était confiée à elle avant la mission. Elle savait pourquoi elle le faisait. Elle fit signe à Jane de s'asseoir avant de commencer à raconter :
« Il faut que vous sachiez qu'il y a longtemps, quant elle était à la fac, l'Agent Lisbon a eu un petit ami qui semblait parfait. Je dis bien semblait car en réalité il était instable et violent. Teresa Lisbon n'était pas encore la personne que vous connaissez. Elle se remettait tout doucement de la mort de sa mère, et l'un de ses frères venait de couper les ponts avec elle, tandis qu'elle assumait encore les deux autres.
Ce n'était pas facile et cet homme a réussi a entrer dans sa vie en l'aidant du mieux qu'il pouvait. Ce n'est que deux mois plus tard qu'elle s'est rendu compte de l'erreur monumentale qu'elle venait de commettre. Il devenait jaloux, possessif mais avait l'intelligence de ne pas le faire devant les personnes extérieurs, y compris devant ses frères. Personne n'aurait pu la croire.
Un jour lors d'une violente altercation, elle a menacé de le quitter. Cette fois les coups étaient largement visibles. L'un des ses frères est rentré à ce moment là. Son petit ami a pris son frère et une arme. Je crois avoir omis de préciser que c'était un flic… bref Lisbon a bondi sur lui jeté son frère au loin mais en voulant le désarmer le coup est parti tout seul. Deux balles dont l'une logée près du cœur. Elle a mis du temps pour récupérer. On le l'a pas opéré car elle était trop faible, pour extraire cette balle. Depuis elle vit avec. Cependant la balle étant stable, ce n'était pas inquiétant pour sa santé. Mais depuis l'explosion elle a recommencé à bouger. C'est pour ça que Lisbon était prête à tout tenter. Si tout devenait trop… pénible il lui suffirait de provoquer un choc violent pour… »
Jane n'en revenait pas. La première chose qui le frappa fut que l'un des petits amis de Lisbon avait été violent. La seconde chose qu'il retint fut qu'elle s'était battu contre lui et avait sauvé la vie de son frère. Cela collait bien à son profil. Puis que la balle qui l'avait atteinte était restée dans son organisme. Enfin pour terminer en beauté qu'on l'avait envoyé comme les russes dans un guet apens et que si elle se frappait assez fort la balle la tuerait, version nouvelle du cyanure dans la dent…On n'était pas dans l'armée ici ! On ne menait pas de commando suicide ici !
Il regardait Hightower incrédule. Elle disait ceci comme une banale recette de cuisine qui arrivait au résultat désiré. Un peu de sel par ci un peu de poivre par là et vous obtenez une magnifique vinaigrette… (NdA : et bon appétit bien sur ! vous pouvez retrouver la recette sur catégorie recette de tueurs en série… ^^)
Bien que cela ne l'étonne pas franchement de Hightower, savoir ceci concernant Lisbon l'avait un peu ébranlé tout de même. Il allait la massacrer juste après John Le Rouge. Il repensa à la lettre de Lisbon, ou plus exactement aux lettres de Lisbon…
Quelque part dans une cave, lieu de détention de l'Agent Lisbon, 2h30 du matin
Lisbon venait d'être réveillé brutalement par un sceau d'eau froide. Encore cette garce aux cheveux blonds. Elle vérifia l'état de son corps endolori. Finalement les rats n'avaient pas fait trop de dégâts. Les extrémités étant ce qui les intéressaient le plus et les vêtements la protégeant seules quelques morsures étaient visibles mais peu profondes. Elle respira de soulagement.
Le fait de tuer l'un des leurs a eu pour conséquence de provoquer une panique chez eux et ils ont eu la bonne intelligence, autant que l'on puisse en dire pour un rat, de se tuer entre eux.
La blonde lui retira la corde autour de ses pieds en lui faisant signe de venir. Elle la menaçait d'une arme. Elle n'eut d'autre choix que d'obtempérer. De toute façon, pour le moment, elle n'en avait aucune intention.
Elle sortit de la cave avec sa compagne et reconnu le lieu, celui la même ou elle l'avait vu pour la première fois. Pas vraiment étonnée après tout. (NdA : pour celle qui a déchiffré le code j'ai nommé Liz Jackson, elle devrait comprendre…)
La femme la força à aller dans une autre pièce. Une salle de bain. Relativement propre mais exigüe, elle contenait une baignoire et un lavabo ainsi qu'une étagère. Pas de fenêtre bien sur. Des vêtements propres étaient posés sur le portant à serviette, ainsi que tout un nécessaire de toilettes.
« Bien tu as exactement une heure pour te faire un tant soit peu présentable. Je frapperais toutes les dix minutes pour que tu me réponses que tu es toujours là. Je suis juste derrière la porte ne tente rien. Pas de suicide. Rien. La noyade ou te taillader les veines ne te sauvera en rien de ce qui t'attends. D'ailleurs il ne veut pas te tuer tout de suite donc profites-en. »
Elle referma la porte sur Lisbon tandis que celle-ci jetait ses vêtements au sol et faisait couler un bain bien chaud. Autant en profiter après tout. Elle choisit de la vanille et du chèvrefeuille comme senteur pour son bain. Elle se glissa dedans. Elle sursauta légèrement au contact de l'eau et du savon sur ses différentes blessures.
Elle se détendit enfin un peu. Elle profitait de l'instant présent puis se remémora l'après midi ou elle avait écrit les lettres. Elle pouvait presque imaginer Jane en train de les lire.
Flashback
Lisbon était acoudée au comptoir de sa cuisine, des feuilles blanches devant elle. Elle prit un stylo rouge. Elle se disait que Jane y verrait encore une trace de son stupide humour de flic…
Elle commença à écrire la première lettre destinée à sa famille et à ses collègues :
A mes Frères et leur famille, à mes collègues,
Je sais combien vous devez être choqués à l'idée de ce que je suis en train de faire, ou de ce que j'ai fait plus exactement. Vous vous dites surement que je suis tombée sur la tête et que c'est juste pour monter en grade que j'ai fait tout ça, ou encore pour prouver que je suis toujours la meilleure et que je mérite ma place ?
Je vais vous dire en ce cas que c'est totalement faux. La véritable réponse encore peut être plus pathétique est tout simplement beaucoup plus simple et si compliquée à la fois. Un Homme est entré dans ma vie il y a presque deux ans. Vous devez tous vous demandez de qui il s'agit étant donné que je ne vous en ai pas parlé. J'avais mes raisons.
Bref, cet homme avait été un tricheur et un menteur dans une certaine mesure à une époque de sa vie, soyons franc. Mais il l'a toujours fait avec naturel et élégance. Un jour il s'est fait remarqué par un fou, un tueur en série qui pour se venger de lui, pour lui apprendre cette humilité qu'il n'avait pas a tué sa famille, sa femme et son enfant. Pour lui, plus que pour nous tous, il voulait qu'il paie.
Il a donc mis ses « talents » au service du CBI et est entré dans mon équipe en tant que consultant. Je n'ai plus besoin de vous dire qui sait je me doute que vous avez compris depuis longtemps maintenant. Mais peu importe. Il s'appelle Patrick Jane. Je l'appelle toujours Jane, même aujourd'hui. Question d'habitude je suppose…
Pendant longtemps, il m'a exaspéré avec ces blagues, ces manières d'agir mais grâce à lui nous avons pu résoudre un grand nombre d'enquête avec ces méthodes disons peu orthodoxes. Il m'a récemment sauvé la vie. Il a tué un homme pout ça. Je lui en serais à jamais reconnaissante. Il m'a aidé également dans une enquête ou j'étais suspecte. Puis je lui ai confié de plus en plus de choses à propos de moi. Je lui faisais une confiance aveugle même si je ne l'ai jamais vraiment avoué.
Je ne saurais dire quant j'ai découvert mes sentiments pour lui. Il m'a toujours dit qu'il serait là pour moi. Peut être est-ce à ce moment là. Si j'ai fait ce choix aujourd'hui c'est que je voulais une chance d'être heureuse avec lui, et s'il ne l'ait pas, alors je ne peux tout simplement l'être. Cela peut paraître stupide et pitoyable mais c'est ainsi.
Madeleine vous a probablement dit aussi que la balle que j'avais dans le corps pouvait a tout moment bouger et me tuer en provoquant une hémorragie. C'est pourquoi j'ai accepté cette mission. Ma famille, mes frères sont les seules choses qui m'ont fait réfléchir mais je vous voie si peu, et surtout l'un d'entre vous. Sachez que je vous aime mais que comme les enfants quittent un jour le nid vous n'avez plus vraiment besoin de moi… vous avez vos familles propres maintenant. Ayez juste une pensée pour moi.
Merci à mon équipe d'avoir toujours été présente. Vous ne savez à quel point je vous estime. Croyez moi vous valez plus que vous ne croyez. Je voulais juste que vous soyez les meilleurs que vous vous surpassiez.
Merci à vous tous d'avoir été présent pour moi. Je ne vous remercierai jamais assez. Cette lettre ressemble à un adieu mais je vous en prie ne la prenez comme tel je suis encore vivante et je compte bien le rester.
Avec tout mon amour pour les uns, et ma sincère amitié pour les autres.
Teresa.
Une voix creva soudain ses pensées, elle était colérique, aigue et désagréable. Ah oui sa chère geôlière se rappelait soudainement à elle. Cela devait faire dix minutes qu'elle faisait trempette dans la baignoire.
Elle hurla qu'elle était toujours là, qu'elle n'avait rien fait de spécial mis à part de mettre du savon dans les yeux en se lavant les cheveux et que ce n'était pas ainsi qu'elle allait se suicider !
Elle se rinça ses cheveux, se rinça ensuite et sortit de la baignoire une dizaine de minutes plus tard estimation facile à faire grâce à la voix mélodieuse de la blonde.
Elle enfila ses vêtements finit de désinfecter ses diverses blessures et pris son temps pour démêler ses cheveux, s'appliquer des soins et autres choses qui la faisait se sentir encore un peu elle-même. Elle n'en profiterait surement pas avant longtemps alors…
Lorsque le temps fut écoulé elle s'approcha du miroir qui lui permettait de se contempler de haut en bas. Ce qu'elle vit lui fit un choc. Son apparence bien sur, elle semblait beaucoup mieux qu'avant mais surtout, elle vit quelqu'un d'autre dans le miroir derrière elle. Elle faillit s'évanouir de peur et eut soudain l'impression de devenir folle…
Suite au prochain chapitre ! bon ça va je suis moins méchante maintenant ? Bon l'idée des rats vient de mes lectures c'est tout et je cite mes sources Tome 4 du cycle de l'épée de vérité voilà ! Non je ne suis pas une dingue promis jurée ! lol !
Bisous. Amandine.
QG du CBI, bureau de Madeleine Hightower, 1h du matin
Si on venait de lui annoncer qu'elle serait la prochaine présidente des Etats-Unis, Madeleine Hightower n'aurait pas été plus surprise. Jane venait lui demander de quoi souffrait en réalité Lisbon. Ainsi elle ne l'avait pas écrit dans la lettre qu'elle lui avait écrite. Bien que ce ne fut pas à elle de le lui apprendre elle comprenait pourquoi elle ne l'avait pas fait. Et elle sut aussi pourquoi elle préfèrerait que se soit-elle qui lui annonce. Ce n'était pas un cadeau de la part de Lisbon mais peu importe. Vu ce qu'elle faisait elle lui devait au moins ça.
« Bien. L'Agent Lisbon souffre effectivement de quelque chose qui pourrait s'apparenter à une maladie mais qui n'en ai pas vraiment une. »
Jane la regardait avec cet air de tueur dans les yeux. Mais il y avait aussi de l'angoisse et de l'anxiété, de la peur. Ce qui le différenciait des monstres habituels… elle se mit à faire les cent pas près de son bureau. Lisbon s'était confiée à elle avant la mission. Elle savait pourquoi elle le faisait. Elle fit signe à Jane de s'asseoir avant de commencer à raconter :
« Il faut que vous sachiez qu'il y a longtemps, quant elle était à la fac, l'Agent Lisbon a eu un petit ami qui semblait parfait. Je dis bien semblait car en réalité il était instable et violent. Teresa Lisbon n'était pas encore la personne que vous connaissez. Elle se remettait tout doucement de la mort de sa mère, et l'un de ses frères venait de couper les ponts avec elle, tandis qu'elle assumait encore les deux autres.
Ce n'était pas facile et cet homme a réussi a entrer dans sa vie en l'aidant du mieux qu'il pouvait. Ce n'est que deux mois plus tard qu'elle s'est rendu compte de l'erreur monumentale qu'elle venait de commettre. Il devenait jaloux, possessif mais avait l'intelligence de ne pas le faire devant les personnes extérieurs, y compris devant ses frères. Personne n'aurait pu la croire.
Un jour lors d'une violente altercation, elle a menacé de le quitter. Cette fois les coups étaient largement visibles. L'un des ses frères est rentré à ce moment là. Son petit ami a pris son frère et une arme. Je crois avoir omis de préciser que c'était un flic… bref Lisbon a bondi sur lui jeté son frère au loin mais en voulant le désarmer le coup est parti tout seul. Deux balles dont l'une logée près du cœur. Elle a mis du temps pour récupérer. On le l'a pas opéré car elle était trop faible, pour extraire cette balle. Depuis elle vit avec. Cependant la balle étant stable, ce n'était pas inquiétant pour sa santé. Mais depuis l'explosion elle a recommencé à bouger. C'est pour ça que Lisbon était prête à tout tenter. Si tout devenait trop… pénible il lui suffirait de provoquer un choc violent pour… »
Jane n'en revenait pas. La première chose qui le frappa fut que l'un des petits amis de Lisbon avait été violent. La seconde chose qu'il retint fut qu'elle s'était battu contre lui et avait sauvé la vie de son frère. Cela collait bien à son profil. Puis que la balle qui l'avait atteinte était restée dans son organisme. Enfin pour terminer en beauté qu'on l'avait envoyé comme les russes dans un guet apens et que si elle se frappait assez fort la balle la tuerait, version nouvelle du cyanure dans la dent…On n'était pas dans l'armée ici ! On ne menait pas de commando suicide ici !
Il regardait Hightower incrédule. Elle disait ceci comme une banale recette de cuisine qui arrivait au résultat désiré. Un peu de sel par ci un peu de poivre par là et vous obtenez une magnifique vinaigrette… (NdA : et bon appétit bien sur ! vous pouvez retrouver la recette sur catégorie recette de tueurs en série… ^^)
Bien que cela ne l'étonne pas franchement de Hightower, savoir ceci concernant Lisbon l'avait un peu ébranlé tout de même. Il allait la massacrer juste après John Le Rouge. Il repensa à la lettre de Lisbon, ou plus exactement aux lettres de Lisbon…
Quelque part dans une cave, lieu de détention de l'Agent Lisbon, 2h30 du matin
Lisbon venait d'être réveillé brutalement par un sceau d'eau froide. Encore cette garce aux cheveux blonds. Elle vérifia l'état de son corps endolori. Finalement les rats n'avaient pas fait trop de dégâts. Les extrémités étant ce qui les intéressaient le plus et les vêtements la protégeant seules quelques morsures étaient visibles mais peu profondes. Elle respira de soulagement.
Le fait de tuer l'un des leurs a eu pour conséquence de provoquer une panique chez eux et ils ont eu la bonne intelligence, autant que l'on puisse en dire pour un rat, de se tuer entre eux.
La blonde lui retira la corde autour de ses pieds en lui faisant signe de venir. Elle la menaçait d'une arme. Elle n'eut d'autre choix que d'obtempérer. De toute façon, pour le moment, elle n'en avait aucune intention.
Elle sortit de la cave avec sa compagne et reconnu le lieu, celui la même ou elle l'avait vu pour la première fois. Pas vraiment étonnée après tout. (NdA : pour celle qui a déchiffré le code j'ai nommé Liz Jackson, elle devrait comprendre…)
La femme la força à aller dans une autre pièce. Une salle de bain. Relativement propre mais exigüe, elle contenait une baignoire et un lavabo ainsi qu'une étagère. Pas de fenêtre bien sur. Des vêtements propres étaient posés sur le portant à serviette, ainsi que tout un nécessaire de toilettes.
« Bien tu as exactement une heure pour te faire un tant soit peu présentable. Je frapperais toutes les dix minutes pour que tu me réponses que tu es toujours là. Je suis juste derrière la porte ne tente rien. Pas de suicide. Rien. La noyade ou te taillader les veines ne te sauvera en rien de ce qui t'attends. D'ailleurs il ne veut pas te tuer tout de suite donc profites-en. »
Elle referma la porte sur Lisbon tandis que celle-ci jetait ses vêtements au sol et faisait couler un bain bien chaud. Autant en profiter après tout. Elle choisit de la vanille et du chèvrefeuille comme senteur pour son bain. Elle se glissa dedans. Elle sursauta légèrement au contact de l'eau et du savon sur ses différentes blessures.
Elle se détendit enfin un peu. Elle profitait de l'instant présent puis se remémora l'après midi ou elle avait écrit les lettres. Elle pouvait presque imaginer Jane en train de les lire.
Flashback
Lisbon était acoudée au comptoir de sa cuisine, des feuilles blanches devant elle. Elle prit un stylo rouge. Elle se disait que Jane y verrait encore une trace de son stupide humour de flic…
Elle commença à écrire la première lettre destinée à sa famille et à ses collègues :
A mes Frères et leur famille, à mes collègues,
Je sais combien vous devez être choqués à l'idée de ce que je suis en train de faire, ou de ce que j'ai fait plus exactement. Vous vous dites surement que je suis tombée sur la tête et que c'est juste pour monter en grade que j'ai fait tout ça, ou encore pour prouver que je suis toujours la meilleure et que je mérite ma place ?
Je vais vous dire en ce cas que c'est totalement faux. La véritable réponse encore peut être plus pathétique est tout simplement beaucoup plus simple et si compliquée à la fois. Un Homme est entré dans ma vie il y a presque deux ans. Vous devez tous vous demandez de qui il s'agit étant donné que je ne vous en ai pas parlé. J'avais mes raisons.
Bref, cet homme avait été un tricheur et un menteur dans une certaine mesure à une époque de sa vie, soyons franc. Mais il l'a toujours fait avec naturel et élégance. Un jour il s'est fait remarqué par un fou, un tueur en série qui pour se venger de lui, pour lui apprendre cette humilité qu'il n'avait pas a tué sa famille, sa femme et son enfant. Pour lui, plus que pour nous tous, il voulait qu'il paie.
Il a donc mis ses « talents » au service du CBI et est entré dans mon équipe en tant que consultant. Je n'ai plus besoin de vous dire qui sait je me doute que vous avez compris depuis longtemps maintenant. Mais peu importe. Il s'appelle Patrick Jane. Je l'appelle toujours Jane, même aujourd'hui. Question d'habitude je suppose…
Pendant longtemps, il m'a exaspéré avec ces blagues, ces manières d'agir mais grâce à lui nous avons pu résoudre un grand nombre d'enquête avec ces méthodes disons peu orthodoxes. Il m'a récemment sauvé la vie. Il a tué un homme pout ça. Je lui en serais à jamais reconnaissante. Il m'a aidé également dans une enquête ou j'étais suspecte. Puis je lui ai confié de plus en plus de choses à propos de moi. Je lui faisais une confiance aveugle même si je ne l'ai jamais vraiment avoué.
Je ne saurais dire quant j'ai découvert mes sentiments pour lui. Il m'a toujours dit qu'il serait là pour moi. Peut être est-ce à ce moment là. Si j'ai fait ce choix aujourd'hui c'est que je voulais une chance d'être heureuse avec lui, et s'il ne l'ait pas, alors je ne peux tout simplement l'être. Cela peut paraître stupide et pitoyable mais c'est ainsi.
Madeleine vous a probablement dit aussi que la balle que j'avais dans le corps pouvait a tout moment bouger et me tuer en provoquant une hémorragie. C'est pourquoi j'ai accepté cette mission. Ma famille, mes frères sont les seules choses qui m'ont fait réfléchir mais je vous voie si peu, et surtout l'un d'entre vous. Sachez que je vous aime mais que comme les enfants quittent un jour le nid vous n'avez plus vraiment besoin de moi… vous avez vos familles propres maintenant. Ayez juste une pensée pour moi.
Merci à mon équipe d'avoir toujours été présente. Vous ne savez à quel point je vous estime. Croyez moi vous valez plus que vous ne croyez. Je voulais juste que vous soyez les meilleurs que vous vous surpassiez.
Merci à vous tous d'avoir été présent pour moi. Je ne vous remercierai jamais assez. Cette lettre ressemble à un adieu mais je vous en prie ne la prenez comme tel je suis encore vivante et je compte bien le rester.
Avec tout mon amour pour les uns, et ma sincère amitié pour les autres.
Teresa.
Une voix creva soudain ses pensées, elle était colérique, aigue et désagréable. Ah oui sa chère geôlière se rappelait soudainement à elle. Cela devait faire dix minutes qu'elle faisait trempette dans la baignoire.
Elle hurla qu'elle était toujours là, qu'elle n'avait rien fait de spécial mis à part de mettre du savon dans les yeux en se lavant les cheveux et que ce n'était pas ainsi qu'elle allait se suicider !
Elle se rinça ses cheveux, se rinça ensuite et sortit de la baignoire une dizaine de minutes plus tard estimation facile à faire grâce à la voix mélodieuse de la blonde.
Elle enfila ses vêtements finit de désinfecter ses diverses blessures et pris son temps pour démêler ses cheveux, s'appliquer des soins et autres choses qui la faisait se sentir encore un peu elle-même. Elle n'en profiterait surement pas avant longtemps alors…
Lorsque le temps fut écoulé elle s'approcha du miroir qui lui permettait de se contempler de haut en bas. Ce qu'elle vit lui fit un choc. Son apparence bien sur, elle semblait beaucoup mieux qu'avant mais surtout, elle vit quelqu'un d'autre dans le miroir derrière elle. Elle faillit s'évanouir de peur et eut soudain l'impression de devenir folle…
Suite au prochain chapitre ! bon ça va je suis moins méchante maintenant ? Bon l'idée des rats vient de mes lectures c'est tout et je cite mes sources Tome 4 du cycle de l'épée de vérité voilà ! Non je ne suis pas une dingue promis jurée ! lol !
Bisous. Amandine.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 19 : Lettre Rouge Ecarlate
Bon vous connaissez maintenant alors tous en cœur derrière votre PC on dit : « Et Maintenant, LA SUITE ! »
Quelque part dans une salle de bain, lieu de détention de l'Agent Lisbon.
Si elle n'avait pas été un Agent du CBI qui avait passé une très mauvaise semaine, qui avait vécu ce que peu de gens auraient pu connaître un jour, il était certain qu'elle aurait hurlé. Car ce qu'elle voyait lui glaçait le sens.
La salle de bain était embuée, chaude et humide. Le miroir couvert de buée n'aurait pas du refléter aussi bien ce qu'elle y voyait. Elle toujours si rationnelle, si terre à terre.
Oh bien sur le premier choc ne fut pas ceci. Ce fut sa mise, sa tenue. Une robe rouge en soie, des manches noires en dentelles de Chantilly qui se finissait en pointe sur ses mains. Ses cheveux retombaient en cascade de boucle sur le dos nu de la robe qui s'évasait après les hanches et retombait dans un frou frou soyeux de rouge et de dentelle noire. Cette robe était d'une beauté à couper le souffle. Et Teresa était magnifique avec. C'était indiscutable.
C'est alors qu'elle se complétait dans le miroir qu'elle vit… tout tournait autour d'elle. Son extrême pâleur rapportait bien la violence du phénomène donc elle avait été témoin… toujours incrédule. Elle regardait le miroir. Le réflexe de se retourner fut le plus fort mais dans cette buée rien ne pouvait renvoyer cette fichue image…
Alors que beaucoup de choses jusqu'à présent auraient pu effrayer véritablement Teresa Lisbon, ce fut cette chose qui la terrifia vraiment… et elle n'était pas au bout de ses surprises… (NdA : vous savez toujours pas ! mouahahahahaha j'adore ! vous me détestez j'en suis sure hein ? ^^ Bon réponse avant la fin normalement… j'suis trop gentille…..)
Canapé de Patrick Jane, QG du CBI, Sacramento, 3h du matin
Cette lettre. Elle l'obsédait il ne voulait pas l'ouvrir mais en même temps il voulait savoir ce qu'elle avait écrit. C'était devenu vital, surtout après les paroles de Hightower.
Après la « discussion » qu'ils avaient eu, il l'aurait bien tué sur place mais force est de constater et de reconnaître que Lisbon avait une grande part de responsabilité dans tout ceci et que la froideur de Madeleine Hightower avait réveillé ses plus grandes craintes. Elle l'avait fait pour le provoquer il en était conscient. Il ne l'avait donc pas plus amoché que la dernière fois. La gifle l'avait apparemment suffisamment défoulé cette fois.
Les autres avaient lu la lettre à haute voix sans la présence de Van Pelt bien sur. Le fait qu'elle n'y soit pas mentionnée aurait pu porter préjudice à l'affaire. Il n'avait que trop conscience qu'il fallait marcher sur des œufs dès à présent.
Dans un accès de désespoir et de violence, il déchira l'enveloppe et prit la lettre qu'elle contenait pour enfin la lire. Les autres s'étaient écartés de lui avec discrétion. C'était privé après tout.
« Cher Jane
Je crois que je ne me ferais jamais à l'idée de t'appeler Patrick… je sais que tu dois m'en vouloir à mort et que Madeleine t'auras probablement tout raconté à l'heure qu'il est. Je crois savoir ce que tu ressens et je m'en excuse mais c'était la seule et unique solution.
John Le Rouge te connaît trop pour que tu puisses échafauder quelque chose contre lui. Il nous fallait une stratégie différente et je dois avouer que j'étais loin d'avoir prévu ce qui se passerait entre nous…
Tu n'imagines pas combien je m'en veux. Tu dois revivre le même scénario que la mort de ta femme et de ta fille, et je ne le voulais pas crois moi !
Il faut aussi que je te dise que je t'aime plus que ma vie et que, indirectement, si j'ai choisi de continuer cette mission c'est en grande partie pour toi et non à cause de toi. Ne te sens surtout pas coupable de quoi que se soit. Une partie de moi a pu enfin revivre grâce à toi et pour cela je te suis à jamais redevable.
Je ne connais pas tes sentiments envers moi mais j'espère je te l'avoue qu'ils sont les mêmes. Hélas je n'en aurais peut être jamais la certitude. Tu me connais j'espère je ne suis pas sentimentale ou romantique. Toi tu faisais tout pour attirer mon attention et moi je te repoussais de plus en plus car j'avais peur. Peur de me réveiller et de tout perdre. Encore. Cette fois je crois que cela m'aurait brisée. Kristina n'était qu'un prétexte bien qu'elle m'est faite du mal. Pardonnes moi aussi pour t'avoir menti à l'hôpital. Je croyais probablement que ce serait mieux ainsi.
Je suis lâche de m'exprimer ainsi. Une lettre c'est trop simple non ? Tu dois rire de mes sottises. Si nous ressortons vivants de tout ceci, promets moi une chose. Je veux que tu redeviennes le Patrick Jane qui me fait rire mais qui ne joue pas avec moi. Qu'il soit romantique à souhait, qu'il m'emmène sous les étoiles danser une valse au clair de lune, ce que je n'ai jamais eu… enfin si tu ressens la même chose que moi bien sur. Dans le cas contraire, je te souhaite un bonheur auquel tu as droit. Retrouves le, chéris le et surtout vis le pleinement avec une femme qui te correspondra.
Promets le je t'en prie. Laisses moi rêver encore un peu car dans le cauchemar dans lequel je suis, mes pensées sont encore les seules choses libres que je possède.
Déchiffres ce code et viens me retrouver, et sinon saches que malgré tout, tu es le seul homme que j'aime Patrick Jane.
Merci pour tout.
Avec tout mon Amour et à Jamais.
Tessa. »
La lettre fut relue plusieurs fois par l'homme auquel elle était destinée si bien qu'il finit par la savoir par cœur. Tout ceci n'avait aucune importance. Il l'aimait et il lui fit la promesse qu'elle aurait tout ce qu'elle désirait oui tout et bien plus encore. Il ferait tout pour la sortir de là et il serait enfin ensemble tous les deux.
Il se fit une autre promesse. Cela ne finirait pas comme pour sa femme et sa fille. Non jamais. Il la sauverait de John Le Rouge. Il le jurait.
A cet instant il sentit une présence à coté de lui. Alors qu'il regardait vers la salle de réunion ou était entreposé tous les rapports sur l'affaire John Le Rouge, il s'y dirigea machinalement.
La pièce était faiblement éclairée mais suffisamment pour dire que toute présence humaine était absente. Mais sur le tableau, quelque chose l'intrigua… et puis d'un seul coup il comprit. Il savait enfin où était Lisbon. Ne lui restais plus qu'à résoudre l'énigme que composait le code. Il remercia la personne qui lui avait enfin donné l'une des clés. Il ne savait pas mais il la remerciait de tout son cœur. Dans un coin, la présence en question sourit, en disant que la faute commise allait enfin pouvoir être réparé…
Quelque part dans une salle de bain, lieu de détention de l'Agent Lisbon, au même instant.
Lisbon regardait fixement le miroir. Elle était de nouveau là et cette fois elle était réveillée, oui complètement réveillée.
Elle souriait doucement et elle entendit d'une voix douce et paisible : « Il a résolu le mystère, il viendra trop tard ou trop tôt nul ne le sait. N'oublies pas une chose Teresa, elle sera à coté de toi, et surtout méfies toi des ombres, des apparences elles menacent et guettent mais une seule question te permettra d'y voir plus claire. N'oublies pas Tessa… »
Kristina Frye venait de nouveau d'apparaître devant elle. Souriante. Elle paraissait…libre. Oui libérée d'un poids mais soucieuse devant Lisbon. C'était étrange et irréelle mais en même temps … presque rassurant. Elle n'était pas seule même si c'était probablement des hallucinations … dommage que Sam ne soit plus là elle en aurait parlé avec elle…
L'apparition avait disparu et la voix de sa douce et si aimable gardienne revint. Celle-ci ouvrit la porte et lui somma de sortir, la menaçant toujours de son arme.
Lisbon ne fit aucun commentaire encore sous le choc de la « vision ». Dit comme ça ca faisait moins dingue sortie tout droit d'un asile … c'est vrai que hallucination faisait tout de même plus disons « malade mental »…
On l'a dirigea vers une chambre cette fois. Toujours pas de fenêtre mais un lit au lieu d'un paillasse et pas de rats. Une cruche d'eau était posée sur la table, dans l'angle de la pièce. Celle-ci était exigüe et assez propre pour autant qu'elle put en juger. Une lumière faible rouge illuminait la pièce. Décidemment son cauchemar allait finir par se réaliser… normalement songea-t-elle avec ironie, ce sont les rêves qui se réalisent pas les cauchemars…
La blonde ferma la porte sans un mot. Elle était de nouveau prisonnière. Un autre miroir se trouvait dans la pièce et reflétait son image. Elle en avait assez. Oui assez de tout ça. Elle priait pour que tout se finisse rapidement.
Selon l'apparition, Jane avait déchiffré le code. Sera-t-il là à temps ? Et que fallait-elle qu'elle chercher ? Pourquoi se méfier des apparences trompeuses ?
Elle eut un rire de dépit. Elle croyait une « vision » maintenant…. Elle se posa sur le lit et s'endormit.
Ce qu'elle ne savait pas à ce moment c'est qu'une caméra dans la chambre la filmait et retransmettait en direct sa captivité. L'homme la voyait évoluer dans ce monde. Elle était enfin parfaite. Comme il la voulait. Elle était prête pour lui. Et demain, elle serait entièrement à lui. Sa poupée parfaite… Tessa…
Salle de réunion, QG du CBI, Sacramento, 3h30 du matin
Jane poussa un cri de victoire si fort que tous les membres de l'équipe, Van Pelt comprise, arrivèrent. Ils furent tous suivis de Madeleine Hightower.
Ils virent tous au regard et à l'excitation de Jane qu'il avait enfin résolu le code. Mais pas seulement il savait enfin où était Lisbon !
Il le confirma immédiatement :
« J'ai réussi. Je sais où est enfermée Lisbon. »
Tous le regardaient et attendaient impatiemment de savoir. Madeleine comprit enfin le choix de Lisbon. Elle venait de prouver à Jane sa confiance en lui. Et lui venait de prouver sa confiance en elle…
Quelque part dans une forêt, dans un chalet, au même moment
Il regardait sa poupée dormir. Il avait mis de la musique et projetait son image sur un grand écran blanc situé dans son « espace réservé » pour son invité. Elle serait là dans quelques heures maintenant…
Il avait hâte, oui tellement hâte… il danserait avec elle. Sur cette musique… il la fredonnait de nouveau et dansait de manière imaginaire avec sa Tessa à lui. Une parodie morbide de valse avec elle…
Il se retourna et lissa le drap du lit de sa chère Tessa. De la soie Rouge et Noire bien sur…
Il avait tellement envie de la voir… si belle si parfaite et si abandonnée à dormir.
Il avait prévu des cadeaux pour elle. De très belles chaines, noires. Oui il n'aimait pas cet éclat métallique qu'elles avaient en temps normal… ça faisait vulgaire. Il était raffiné. Il aimait la perfection et la beauté. C'est pourquoi il avait mis tellement de temps avant de l'accueillir ici. Il ne pouvait pas faire autrement pour elle.
Il songea à Gracie. Il se souvenait d'elle à l'université. Comment il l'avait pris sous son aile, guidée dirigée. Il la trouvait parfaite… à l'époque. Elle le vénérait comme tous les autres mais il doutait de la laisser encore en vie longtemps… non … il hésitait.
Devait-il l'exécuter comme les autres ? Après tout il aurait Lisbon et Jane … peu importe pour le moment… ça le ferait suffisamment souffrir, prolonger son agonie…
Oui son autre disciple qui retenait sa chère et tendre la tuerait. Après tout qui dit « vie » dit aussi « mort »…
Quant à Jane…Il en crèverait, oui Jane en crèverait… et ce jour là tout serait vraiment… parfait…
Quelque part dans une salle de bain, lieu de détention de l'Agent Lisbon.
Si elle n'avait pas été un Agent du CBI qui avait passé une très mauvaise semaine, qui avait vécu ce que peu de gens auraient pu connaître un jour, il était certain qu'elle aurait hurlé. Car ce qu'elle voyait lui glaçait le sens.
La salle de bain était embuée, chaude et humide. Le miroir couvert de buée n'aurait pas du refléter aussi bien ce qu'elle y voyait. Elle toujours si rationnelle, si terre à terre.
Oh bien sur le premier choc ne fut pas ceci. Ce fut sa mise, sa tenue. Une robe rouge en soie, des manches noires en dentelles de Chantilly qui se finissait en pointe sur ses mains. Ses cheveux retombaient en cascade de boucle sur le dos nu de la robe qui s'évasait après les hanches et retombait dans un frou frou soyeux de rouge et de dentelle noire. Cette robe était d'une beauté à couper le souffle. Et Teresa était magnifique avec. C'était indiscutable.
C'est alors qu'elle se complétait dans le miroir qu'elle vit… tout tournait autour d'elle. Son extrême pâleur rapportait bien la violence du phénomène donc elle avait été témoin… toujours incrédule. Elle regardait le miroir. Le réflexe de se retourner fut le plus fort mais dans cette buée rien ne pouvait renvoyer cette fichue image…
Alors que beaucoup de choses jusqu'à présent auraient pu effrayer véritablement Teresa Lisbon, ce fut cette chose qui la terrifia vraiment… et elle n'était pas au bout de ses surprises… (NdA : vous savez toujours pas ! mouahahahahaha j'adore ! vous me détestez j'en suis sure hein ? ^^ Bon réponse avant la fin normalement… j'suis trop gentille…..)
Canapé de Patrick Jane, QG du CBI, Sacramento, 3h du matin
Cette lettre. Elle l'obsédait il ne voulait pas l'ouvrir mais en même temps il voulait savoir ce qu'elle avait écrit. C'était devenu vital, surtout après les paroles de Hightower.
Après la « discussion » qu'ils avaient eu, il l'aurait bien tué sur place mais force est de constater et de reconnaître que Lisbon avait une grande part de responsabilité dans tout ceci et que la froideur de Madeleine Hightower avait réveillé ses plus grandes craintes. Elle l'avait fait pour le provoquer il en était conscient. Il ne l'avait donc pas plus amoché que la dernière fois. La gifle l'avait apparemment suffisamment défoulé cette fois.
Les autres avaient lu la lettre à haute voix sans la présence de Van Pelt bien sur. Le fait qu'elle n'y soit pas mentionnée aurait pu porter préjudice à l'affaire. Il n'avait que trop conscience qu'il fallait marcher sur des œufs dès à présent.
Dans un accès de désespoir et de violence, il déchira l'enveloppe et prit la lettre qu'elle contenait pour enfin la lire. Les autres s'étaient écartés de lui avec discrétion. C'était privé après tout.
« Cher Jane
Je crois que je ne me ferais jamais à l'idée de t'appeler Patrick… je sais que tu dois m'en vouloir à mort et que Madeleine t'auras probablement tout raconté à l'heure qu'il est. Je crois savoir ce que tu ressens et je m'en excuse mais c'était la seule et unique solution.
John Le Rouge te connaît trop pour que tu puisses échafauder quelque chose contre lui. Il nous fallait une stratégie différente et je dois avouer que j'étais loin d'avoir prévu ce qui se passerait entre nous…
Tu n'imagines pas combien je m'en veux. Tu dois revivre le même scénario que la mort de ta femme et de ta fille, et je ne le voulais pas crois moi !
Il faut aussi que je te dise que je t'aime plus que ma vie et que, indirectement, si j'ai choisi de continuer cette mission c'est en grande partie pour toi et non à cause de toi. Ne te sens surtout pas coupable de quoi que se soit. Une partie de moi a pu enfin revivre grâce à toi et pour cela je te suis à jamais redevable.
Je ne connais pas tes sentiments envers moi mais j'espère je te l'avoue qu'ils sont les mêmes. Hélas je n'en aurais peut être jamais la certitude. Tu me connais j'espère je ne suis pas sentimentale ou romantique. Toi tu faisais tout pour attirer mon attention et moi je te repoussais de plus en plus car j'avais peur. Peur de me réveiller et de tout perdre. Encore. Cette fois je crois que cela m'aurait brisée. Kristina n'était qu'un prétexte bien qu'elle m'est faite du mal. Pardonnes moi aussi pour t'avoir menti à l'hôpital. Je croyais probablement que ce serait mieux ainsi.
Je suis lâche de m'exprimer ainsi. Une lettre c'est trop simple non ? Tu dois rire de mes sottises. Si nous ressortons vivants de tout ceci, promets moi une chose. Je veux que tu redeviennes le Patrick Jane qui me fait rire mais qui ne joue pas avec moi. Qu'il soit romantique à souhait, qu'il m'emmène sous les étoiles danser une valse au clair de lune, ce que je n'ai jamais eu… enfin si tu ressens la même chose que moi bien sur. Dans le cas contraire, je te souhaite un bonheur auquel tu as droit. Retrouves le, chéris le et surtout vis le pleinement avec une femme qui te correspondra.
Promets le je t'en prie. Laisses moi rêver encore un peu car dans le cauchemar dans lequel je suis, mes pensées sont encore les seules choses libres que je possède.
Déchiffres ce code et viens me retrouver, et sinon saches que malgré tout, tu es le seul homme que j'aime Patrick Jane.
Merci pour tout.
Avec tout mon Amour et à Jamais.
Tessa. »
La lettre fut relue plusieurs fois par l'homme auquel elle était destinée si bien qu'il finit par la savoir par cœur. Tout ceci n'avait aucune importance. Il l'aimait et il lui fit la promesse qu'elle aurait tout ce qu'elle désirait oui tout et bien plus encore. Il ferait tout pour la sortir de là et il serait enfin ensemble tous les deux.
Il se fit une autre promesse. Cela ne finirait pas comme pour sa femme et sa fille. Non jamais. Il la sauverait de John Le Rouge. Il le jurait.
A cet instant il sentit une présence à coté de lui. Alors qu'il regardait vers la salle de réunion ou était entreposé tous les rapports sur l'affaire John Le Rouge, il s'y dirigea machinalement.
La pièce était faiblement éclairée mais suffisamment pour dire que toute présence humaine était absente. Mais sur le tableau, quelque chose l'intrigua… et puis d'un seul coup il comprit. Il savait enfin où était Lisbon. Ne lui restais plus qu'à résoudre l'énigme que composait le code. Il remercia la personne qui lui avait enfin donné l'une des clés. Il ne savait pas mais il la remerciait de tout son cœur. Dans un coin, la présence en question sourit, en disant que la faute commise allait enfin pouvoir être réparé…
Quelque part dans une salle de bain, lieu de détention de l'Agent Lisbon, au même instant.
Lisbon regardait fixement le miroir. Elle était de nouveau là et cette fois elle était réveillée, oui complètement réveillée.
Elle souriait doucement et elle entendit d'une voix douce et paisible : « Il a résolu le mystère, il viendra trop tard ou trop tôt nul ne le sait. N'oublies pas une chose Teresa, elle sera à coté de toi, et surtout méfies toi des ombres, des apparences elles menacent et guettent mais une seule question te permettra d'y voir plus claire. N'oublies pas Tessa… »
Kristina Frye venait de nouveau d'apparaître devant elle. Souriante. Elle paraissait…libre. Oui libérée d'un poids mais soucieuse devant Lisbon. C'était étrange et irréelle mais en même temps … presque rassurant. Elle n'était pas seule même si c'était probablement des hallucinations … dommage que Sam ne soit plus là elle en aurait parlé avec elle…
L'apparition avait disparu et la voix de sa douce et si aimable gardienne revint. Celle-ci ouvrit la porte et lui somma de sortir, la menaçant toujours de son arme.
Lisbon ne fit aucun commentaire encore sous le choc de la « vision ». Dit comme ça ca faisait moins dingue sortie tout droit d'un asile … c'est vrai que hallucination faisait tout de même plus disons « malade mental »…
On l'a dirigea vers une chambre cette fois. Toujours pas de fenêtre mais un lit au lieu d'un paillasse et pas de rats. Une cruche d'eau était posée sur la table, dans l'angle de la pièce. Celle-ci était exigüe et assez propre pour autant qu'elle put en juger. Une lumière faible rouge illuminait la pièce. Décidemment son cauchemar allait finir par se réaliser… normalement songea-t-elle avec ironie, ce sont les rêves qui se réalisent pas les cauchemars…
La blonde ferma la porte sans un mot. Elle était de nouveau prisonnière. Un autre miroir se trouvait dans la pièce et reflétait son image. Elle en avait assez. Oui assez de tout ça. Elle priait pour que tout se finisse rapidement.
Selon l'apparition, Jane avait déchiffré le code. Sera-t-il là à temps ? Et que fallait-elle qu'elle chercher ? Pourquoi se méfier des apparences trompeuses ?
Elle eut un rire de dépit. Elle croyait une « vision » maintenant…. Elle se posa sur le lit et s'endormit.
Ce qu'elle ne savait pas à ce moment c'est qu'une caméra dans la chambre la filmait et retransmettait en direct sa captivité. L'homme la voyait évoluer dans ce monde. Elle était enfin parfaite. Comme il la voulait. Elle était prête pour lui. Et demain, elle serait entièrement à lui. Sa poupée parfaite… Tessa…
Salle de réunion, QG du CBI, Sacramento, 3h30 du matin
Jane poussa un cri de victoire si fort que tous les membres de l'équipe, Van Pelt comprise, arrivèrent. Ils furent tous suivis de Madeleine Hightower.
Ils virent tous au regard et à l'excitation de Jane qu'il avait enfin résolu le code. Mais pas seulement il savait enfin où était Lisbon !
Il le confirma immédiatement :
« J'ai réussi. Je sais où est enfermée Lisbon. »
Tous le regardaient et attendaient impatiemment de savoir. Madeleine comprit enfin le choix de Lisbon. Elle venait de prouver à Jane sa confiance en lui. Et lui venait de prouver sa confiance en elle…
Quelque part dans une forêt, dans un chalet, au même moment
Il regardait sa poupée dormir. Il avait mis de la musique et projetait son image sur un grand écran blanc situé dans son « espace réservé » pour son invité. Elle serait là dans quelques heures maintenant…
Il avait hâte, oui tellement hâte… il danserait avec elle. Sur cette musique… il la fredonnait de nouveau et dansait de manière imaginaire avec sa Tessa à lui. Une parodie morbide de valse avec elle…
Il se retourna et lissa le drap du lit de sa chère Tessa. De la soie Rouge et Noire bien sur…
Il avait tellement envie de la voir… si belle si parfaite et si abandonnée à dormir.
Il avait prévu des cadeaux pour elle. De très belles chaines, noires. Oui il n'aimait pas cet éclat métallique qu'elles avaient en temps normal… ça faisait vulgaire. Il était raffiné. Il aimait la perfection et la beauté. C'est pourquoi il avait mis tellement de temps avant de l'accueillir ici. Il ne pouvait pas faire autrement pour elle.
Il songea à Gracie. Il se souvenait d'elle à l'université. Comment il l'avait pris sous son aile, guidée dirigée. Il la trouvait parfaite… à l'époque. Elle le vénérait comme tous les autres mais il doutait de la laisser encore en vie longtemps… non … il hésitait.
Devait-il l'exécuter comme les autres ? Après tout il aurait Lisbon et Jane … peu importe pour le moment… ça le ferait suffisamment souffrir, prolonger son agonie…
Oui son autre disciple qui retenait sa chère et tendre la tuerait. Après tout qui dit « vie » dit aussi « mort »…
Quant à Jane…Il en crèverait, oui Jane en crèverait… et ce jour là tout serait vraiment… parfait…
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 20 : Rouge Triomphe, Noir Désespoir
And now …. LA SUITE !
QG du CBI, Salle de réunion, Sacramento 4h du matin
Jane était redevenu sérieux et le monde était comme suspendu, tout le monde avait arrêté de respirer. On aurait entendu le moindre bruit dans tout le QG du CBI. (NdA : Je crois qu'il n'y a pas qu'au CBI n'est ce pas ?)
Il se mit à fixer tout le monde en montrant le tableau et reprit la parole :
« Comme je le disais j'ai compris : les chiffres représentent les lettres de l'alphabet mais elles sont décalées de 3 à chaque fois. C'est un mot sur le tableau qui m'a permis de comprendre la séquence après c'était d'une simplicité enfantine. »
Tout le monde était figé et attendait avec impatience la réponse de Jane :
« Voilà enfin le message : 'Lisbon sera la prochaine. Le lieu est ici et ailleurs, Rouge et Chaud'. J'ai mis du temps à comprendre à quoi il pouvait se référer… puis j'ai enfin compris ! Le pire est que je connais l'endroit car Lisbon et moi y sommes allés. »
Tous s'étaient figés… personne ne voyait… ils étaient plus qu'impatients de savoir…
Rigsby commença à ronchonner de ne pas savoir :
« Elle est prisonnière dans un endroit qui est ici et ailleurs. Il faut comprendre ailleurs que sur Terre en fait mais qui s'y trouve aussi. Il est Rouge et Chaud. Donc on le voit Rouge et Chaud correspond à la température ! (NdA : Bon alors là si vous n'avez pas trouvé … recommencez la fic depuis le début sinon je me suicide direct) En revenant avec Lisbon de la scène de crime de Samantha Redding nous nous sommes arrêtés dans un snack : le 'planète Rouge' ! la serveuse m'a dit que l'endroit semblait aussi désertique et chaud que la planète mars à cause du sable qui prenait une teinte ocre rouge… »
Tout le monde resta figé quelques secondes puis d'un seul coup :
« Cho, Rigsby et Van Pelt vous prenez le SUV. Jane vous me suivez on y va avec l'autre véhicule. Je demande une escouade en renfort de 10 hommes on ne sait jamais. Jane, indiquez la route à tout le monde. »
Puis d'une voix forte et à l'attention de tout le service qui était resté et avait fait sa réapparition lorsque Jane s'était mis à hurler.
« Bien nous savons où est retenue l'Agent Lisbon. Nous devons la sortir de là rapidement. Nous ne savons pas si John Le Rouge va venir la chercher ou non mais nous devons être prêt tout est devenu trop compliquer. Jane va vous indiquer le lieu. Trouvez les plans, prenez vos armes, roulez jusque là bas et attendez discrètement notre signal. Je veux 2 équipes prêtes à intervenir. L'une se positionnera devant, l'autre derrière. Equipe 3 vous surveillerez les sorties éventuelles. La priorité est l'Agent Lisbon. Mais nous voulons aussi faire tomber John Le Rouge. N'oubliez pas ! Allez c'est parti ! »
Tout le monde se leva en même temps cria des ordres dans tous les sens et fut motivé d'un seul coup.
« Ne t'en fais pas on arrive Lisbon, on va te sortir de là. » promit Jane tout bas.
Planète Rouge, lieu de détention de l'Agent Lisbon, 5h30 du matin
Celle qui était serveuse blonde dans ce café était effectivement l'un des pions et la fameuse gardienne de la « prison » de Lisbon. Elle était transformée aujoud'hui. Fini le maquillage outrancier, la tenue de serveuse le chewing gum et les énormes chouchous et boucles d'oreille. Les faux ongles aussi avaient disparu.
Il ne restait en définitive qu'un ado sans attrait particulier mais qui pouvait se révéler dangereuse et potentiellement dingue pour avoir suivi John Le Rouge.
Ces parents étaient des alcooliques invétérés… elle avait rencontré John le jour de ses 16 ans après que ses parents ou plutôt ses larves est trouvé une occasion pour boire plus encore que d'haibtude. Le jour ou elle était née avait été pour eux une malédiction et non une bénédiction. Il ne voulait pas d'enfant mais avait décidé d'assumer puis son géniteur avait perdu son job et sa mère avait fini par se prostituer et se droguait en plus de boire… génial comme vie.
Le jour de ses 16 ans elle était sortie et l'avait rencontré. Il semblait l'attendre tout simplement. Elle les détestait tellement. Il l'avait regardé. Lui avait souri. Puis sans rien dire et avec un regard bienveillant, il lui avait tendu un bidon d'essence et une boite d'alumettes. Au départ elle avait eu peur, puis elle s'était dit que finalement la vie serait mieux sans eux. Que lui avait-il donné mis à part la vie ? Une vie qui ne valait pas la peine d'être vécu avec eux… alors maintenant qu'elle avait ce pouvoir, le pouvoir de choisir, elle décida pour la première fois de prendre sa vie en main et surtout plus de la subir. Elle repartit vers la maison. Aspergea d'essence l'intérieur en prenant tout son temps. Ces larves ne risquaient pas de la gêner, vu dans l'état où ils étaient.
Elle retourna sur le pas de la porte après s'être assuré que tout était condamné. Elle avait tracé un chemin autour de la maison près de toute les issues faits d'essence… puis elle avait également réuni toutes les bouteilles de la maison contenant de l'alcool dans la pièce ou était ses deux mollusques. Et elle craqua enfin le bâtonnet, la flamme apparaissant, un sourire fleurit sur ses lèvres encore enfantine et laissa tomber joyeusement l'allumette sur l'essence. Le feu prit instantanément et toute la maison de bois flamba instantanément.
Elle retourna près de John qui lui souriait et lui tendait la main. Elle la prit et ils partirent loin d'ici en entendant les cris des parents qui brûlaient vifs….
Depuis elle était restée près de lui et l'aidait dans tout ce qu'il entreprenait. Maintenant elle devait échanger les deux 'Lisbon' la vraie et l'autre qu'elle avait faite à son image qui ferait illusion lorsqu'il viendrait. Elle souriait, elle allait probablement mourir aujourd'hui mais peut importe. C'était pour lui alors elle s'en fichait.
Elle réveilla Lisbon, encore endormie, du moins c'est ce qu'elle crût. En s'approchant d'elle elle reçut un coup violent. Elle appella Burk, et ils réussirent à la maitriser malgré son enthousiasme à se libérer. Burk lui fit ravaler d'une bonne gifle toutes volontés de rébellion de sa part. Ensuite alors qu'elle se reprenait ils lui firent une piqure de somnifères. Ils étaient tranquilles.
Elle tendit les clés de la voiture à Birk et lui dit de partir maintenant. Il n'avait plus le temps de l'attendre. Il fit ce qu'elle disait. Il ne discutait plus car maintenant elle ne laissait plus les gens lui dicter leurs commandements. C'était elle le bourreau.
Elle fit sortir l'autre fille à qui elle avait fait enfiler les vêtements de Lisbon. Elle aussi allait mourir décidemment, ce n'était pas leur jour. Même pas de témoin à interroger …
Elle entendit environ 20 minutes plus tard le bruit des voitures qui arrivaient. C'était maintenant ou jamais. La fille ne pouvait pas parler. Elle lui avait arraché la langue un peu plus tôt. Il ne fallait pas qu'elle parle surtout. Elle ressemblait beaucoup à Lisbon c'est vrai. De loin elle ferait parfaitement illusion.
Le spectacle allait commencer…. Celui du dernier jour de sa vie et celui qui verrait le triomphe de John Le Rouge sur Patrick Jane.
Planète Rouge, 6h du matin, du coté du CBI
Tous les agents prirent position autour du restaurant qui bordait la route. Le fait qu'il n'y ait pas d'autre construction ne jouait pas en leur faveur mais peu importe.
Jane et tout le monde était là, y compris Van Pelt. Elle se tenait à coté de Rigsby et semblait tendue. Ils étaient placés devant la sortie bien en vue.
Les projecteurs installés à la hâte renvoyaient des ombres menaçantes dans le désert environnant. Madeleine prit le porte-voix et parla :
« Sortez du restaurant les mains en l'air maintenant. Nous savons que vous avez l'Agent Lisbon. Rendez vous. Vous ne pouvez pas vous enfuir de toute façon. »
Tout le monde attendait dans un silence pesant puis une porte s'ouvrit au bout d'une dizaine de minutes.
Deux femmes sortirent dont Lisbon, du moins c'est ce qu'ils pensaient.
La femme la tenant en joue les regardait, nullement impressionner. C'était son heure de gloire enfin. Elle se mit à rire. Puis elle regarda Jane.
« Alors beau blond, on ne dit plus bonjour ? Regarde donc ta petite amie comme tu l'as appelé devant moi… tu n'aurais jamais du dire non … quel dommage … et maintenant elle va mourir elle aussi par ta faute comme ta petite famille… ah moins que tu nous laisses partir … tu en penses quoi un Jane ? »
Jane était pétrifié. Ça recommençait. Personne ne remarqua qu'elle se déplaçait et ne fixait plus Jane tous étaient rivé sur l'otage qu'elle conservait près d'elle.
Car elle fixait Van Pelt. Puis sans prévenir et en une fraction de seconde, elle braqua son arme sur la « Lisbon » de remplacement, tira une balle dans la tête de celle-ci, puis se baissant en même temps que son corps tombait sur le sol visa Van Pelt et tira. Les officiers firent feu, l'otage étant morte sans aucun doute.
Jane hurla avant de se précipiter vers le corps de la pseudo Lisbon tandis que Rigsby rattrapait Van Pelt qui s'effondrait. La balle avait touché l'abdomen. Et quoiqu'elle ait fait Rigsby avait toujours des sentiments pour elle. Il n'avait pas réfléchi. Il la prit dans ses bras. Elle respirait encore. Il lui fit un point de compression en attendant que les ambulanciers arrivent.
Pendant ce temps Jane arriva près du corps de la victime mais ce n'était pas elle. Ce n'était pas Lisbon. Il lut cette confirmation dans les yeux de Madeleine qui s'était précipité également au chevet de cette femme. On l'avait habillé avec les vêtements de Lisbon pour que l'illusion soit parfaite…
Jane se dirigea ensuite vers le planète rouge ou des hommes de l'équipe d'intervention s'était précipité. Il n'y avait plus aucune trace de Lisbon et une voiture avait laissé des marques récentes dans le sable. Elle n'était plus là. Ils étaient arrivés trop tard. Deux témoins sur trois étaient morts et la troisième dans un état critique…
Jane tomba à genoux dans le sable. La tête entre les mains et versa enfin les larmes retenus depuis son enlèvement.
Ils avaient perdu Lisbon…
Chalet de John Le Rouge, quelque part dans une forêt, 6h30 du matin
Tout était fin prêt. Elle arrivait enfin et la caméra dissimulée sur la devanture du planète rouge avait montré ce qu'il avait tant cherché à obtenir. Patrick Jane à genoux devant son génie.
Il était le meilleur, oui le meilleur. Il avait tout ce qu'il possédait et bientôt il aurait encore bien plus. Il aurait la reconnaissance de tous. Il ne vivrait plus ainsi. Non il reprendrait sa place à lui celle qui lui revenait de droit.
Elle arrivait. Il mourrait d'impatience de la voir, de la toucher.
« Belle Tessa, si tu savais comme nous allons être heureux ensemble. Tu oublieras l'autre et tu seras à moi, rien qu'à moi… »
La musique repris, il finissait de préparer le bouquet de Roses Rouges qui ornerait la table ou il prendrait leur premier repas.
Il se dirigea ensuite vers le piano et se lança dans un récital de Bach… il attendait heureux tout simplement. Jane tombait dans le chaos et lui triomphait. Cela aurait toujours du être et maintenant c'était l'apothéose… enfin ….
QG du CBI, Salle de réunion, Sacramento 4h du matin
Jane était redevenu sérieux et le monde était comme suspendu, tout le monde avait arrêté de respirer. On aurait entendu le moindre bruit dans tout le QG du CBI. (NdA : Je crois qu'il n'y a pas qu'au CBI n'est ce pas ?)
Il se mit à fixer tout le monde en montrant le tableau et reprit la parole :
« Comme je le disais j'ai compris : les chiffres représentent les lettres de l'alphabet mais elles sont décalées de 3 à chaque fois. C'est un mot sur le tableau qui m'a permis de comprendre la séquence après c'était d'une simplicité enfantine. »
Tout le monde était figé et attendait avec impatience la réponse de Jane :
« Voilà enfin le message : 'Lisbon sera la prochaine. Le lieu est ici et ailleurs, Rouge et Chaud'. J'ai mis du temps à comprendre à quoi il pouvait se référer… puis j'ai enfin compris ! Le pire est que je connais l'endroit car Lisbon et moi y sommes allés. »
Tous s'étaient figés… personne ne voyait… ils étaient plus qu'impatients de savoir…
Rigsby commença à ronchonner de ne pas savoir :
« Elle est prisonnière dans un endroit qui est ici et ailleurs. Il faut comprendre ailleurs que sur Terre en fait mais qui s'y trouve aussi. Il est Rouge et Chaud. Donc on le voit Rouge et Chaud correspond à la température ! (NdA : Bon alors là si vous n'avez pas trouvé … recommencez la fic depuis le début sinon je me suicide direct) En revenant avec Lisbon de la scène de crime de Samantha Redding nous nous sommes arrêtés dans un snack : le 'planète Rouge' ! la serveuse m'a dit que l'endroit semblait aussi désertique et chaud que la planète mars à cause du sable qui prenait une teinte ocre rouge… »
Tout le monde resta figé quelques secondes puis d'un seul coup :
« Cho, Rigsby et Van Pelt vous prenez le SUV. Jane vous me suivez on y va avec l'autre véhicule. Je demande une escouade en renfort de 10 hommes on ne sait jamais. Jane, indiquez la route à tout le monde. »
Puis d'une voix forte et à l'attention de tout le service qui était resté et avait fait sa réapparition lorsque Jane s'était mis à hurler.
« Bien nous savons où est retenue l'Agent Lisbon. Nous devons la sortir de là rapidement. Nous ne savons pas si John Le Rouge va venir la chercher ou non mais nous devons être prêt tout est devenu trop compliquer. Jane va vous indiquer le lieu. Trouvez les plans, prenez vos armes, roulez jusque là bas et attendez discrètement notre signal. Je veux 2 équipes prêtes à intervenir. L'une se positionnera devant, l'autre derrière. Equipe 3 vous surveillerez les sorties éventuelles. La priorité est l'Agent Lisbon. Mais nous voulons aussi faire tomber John Le Rouge. N'oubliez pas ! Allez c'est parti ! »
Tout le monde se leva en même temps cria des ordres dans tous les sens et fut motivé d'un seul coup.
« Ne t'en fais pas on arrive Lisbon, on va te sortir de là. » promit Jane tout bas.
Planète Rouge, lieu de détention de l'Agent Lisbon, 5h30 du matin
Celle qui était serveuse blonde dans ce café était effectivement l'un des pions et la fameuse gardienne de la « prison » de Lisbon. Elle était transformée aujoud'hui. Fini le maquillage outrancier, la tenue de serveuse le chewing gum et les énormes chouchous et boucles d'oreille. Les faux ongles aussi avaient disparu.
Il ne restait en définitive qu'un ado sans attrait particulier mais qui pouvait se révéler dangereuse et potentiellement dingue pour avoir suivi John Le Rouge.
Ces parents étaient des alcooliques invétérés… elle avait rencontré John le jour de ses 16 ans après que ses parents ou plutôt ses larves est trouvé une occasion pour boire plus encore que d'haibtude. Le jour ou elle était née avait été pour eux une malédiction et non une bénédiction. Il ne voulait pas d'enfant mais avait décidé d'assumer puis son géniteur avait perdu son job et sa mère avait fini par se prostituer et se droguait en plus de boire… génial comme vie.
Le jour de ses 16 ans elle était sortie et l'avait rencontré. Il semblait l'attendre tout simplement. Elle les détestait tellement. Il l'avait regardé. Lui avait souri. Puis sans rien dire et avec un regard bienveillant, il lui avait tendu un bidon d'essence et une boite d'alumettes. Au départ elle avait eu peur, puis elle s'était dit que finalement la vie serait mieux sans eux. Que lui avait-il donné mis à part la vie ? Une vie qui ne valait pas la peine d'être vécu avec eux… alors maintenant qu'elle avait ce pouvoir, le pouvoir de choisir, elle décida pour la première fois de prendre sa vie en main et surtout plus de la subir. Elle repartit vers la maison. Aspergea d'essence l'intérieur en prenant tout son temps. Ces larves ne risquaient pas de la gêner, vu dans l'état où ils étaient.
Elle retourna sur le pas de la porte après s'être assuré que tout était condamné. Elle avait tracé un chemin autour de la maison près de toute les issues faits d'essence… puis elle avait également réuni toutes les bouteilles de la maison contenant de l'alcool dans la pièce ou était ses deux mollusques. Et elle craqua enfin le bâtonnet, la flamme apparaissant, un sourire fleurit sur ses lèvres encore enfantine et laissa tomber joyeusement l'allumette sur l'essence. Le feu prit instantanément et toute la maison de bois flamba instantanément.
Elle retourna près de John qui lui souriait et lui tendait la main. Elle la prit et ils partirent loin d'ici en entendant les cris des parents qui brûlaient vifs….
Depuis elle était restée près de lui et l'aidait dans tout ce qu'il entreprenait. Maintenant elle devait échanger les deux 'Lisbon' la vraie et l'autre qu'elle avait faite à son image qui ferait illusion lorsqu'il viendrait. Elle souriait, elle allait probablement mourir aujourd'hui mais peut importe. C'était pour lui alors elle s'en fichait.
Elle réveilla Lisbon, encore endormie, du moins c'est ce qu'elle crût. En s'approchant d'elle elle reçut un coup violent. Elle appella Burk, et ils réussirent à la maitriser malgré son enthousiasme à se libérer. Burk lui fit ravaler d'une bonne gifle toutes volontés de rébellion de sa part. Ensuite alors qu'elle se reprenait ils lui firent une piqure de somnifères. Ils étaient tranquilles.
Elle tendit les clés de la voiture à Birk et lui dit de partir maintenant. Il n'avait plus le temps de l'attendre. Il fit ce qu'elle disait. Il ne discutait plus car maintenant elle ne laissait plus les gens lui dicter leurs commandements. C'était elle le bourreau.
Elle fit sortir l'autre fille à qui elle avait fait enfiler les vêtements de Lisbon. Elle aussi allait mourir décidemment, ce n'était pas leur jour. Même pas de témoin à interroger …
Elle entendit environ 20 minutes plus tard le bruit des voitures qui arrivaient. C'était maintenant ou jamais. La fille ne pouvait pas parler. Elle lui avait arraché la langue un peu plus tôt. Il ne fallait pas qu'elle parle surtout. Elle ressemblait beaucoup à Lisbon c'est vrai. De loin elle ferait parfaitement illusion.
Le spectacle allait commencer…. Celui du dernier jour de sa vie et celui qui verrait le triomphe de John Le Rouge sur Patrick Jane.
Planète Rouge, 6h du matin, du coté du CBI
Tous les agents prirent position autour du restaurant qui bordait la route. Le fait qu'il n'y ait pas d'autre construction ne jouait pas en leur faveur mais peu importe.
Jane et tout le monde était là, y compris Van Pelt. Elle se tenait à coté de Rigsby et semblait tendue. Ils étaient placés devant la sortie bien en vue.
Les projecteurs installés à la hâte renvoyaient des ombres menaçantes dans le désert environnant. Madeleine prit le porte-voix et parla :
« Sortez du restaurant les mains en l'air maintenant. Nous savons que vous avez l'Agent Lisbon. Rendez vous. Vous ne pouvez pas vous enfuir de toute façon. »
Tout le monde attendait dans un silence pesant puis une porte s'ouvrit au bout d'une dizaine de minutes.
Deux femmes sortirent dont Lisbon, du moins c'est ce qu'ils pensaient.
La femme la tenant en joue les regardait, nullement impressionner. C'était son heure de gloire enfin. Elle se mit à rire. Puis elle regarda Jane.
« Alors beau blond, on ne dit plus bonjour ? Regarde donc ta petite amie comme tu l'as appelé devant moi… tu n'aurais jamais du dire non … quel dommage … et maintenant elle va mourir elle aussi par ta faute comme ta petite famille… ah moins que tu nous laisses partir … tu en penses quoi un Jane ? »
Jane était pétrifié. Ça recommençait. Personne ne remarqua qu'elle se déplaçait et ne fixait plus Jane tous étaient rivé sur l'otage qu'elle conservait près d'elle.
Car elle fixait Van Pelt. Puis sans prévenir et en une fraction de seconde, elle braqua son arme sur la « Lisbon » de remplacement, tira une balle dans la tête de celle-ci, puis se baissant en même temps que son corps tombait sur le sol visa Van Pelt et tira. Les officiers firent feu, l'otage étant morte sans aucun doute.
Jane hurla avant de se précipiter vers le corps de la pseudo Lisbon tandis que Rigsby rattrapait Van Pelt qui s'effondrait. La balle avait touché l'abdomen. Et quoiqu'elle ait fait Rigsby avait toujours des sentiments pour elle. Il n'avait pas réfléchi. Il la prit dans ses bras. Elle respirait encore. Il lui fit un point de compression en attendant que les ambulanciers arrivent.
Pendant ce temps Jane arriva près du corps de la victime mais ce n'était pas elle. Ce n'était pas Lisbon. Il lut cette confirmation dans les yeux de Madeleine qui s'était précipité également au chevet de cette femme. On l'avait habillé avec les vêtements de Lisbon pour que l'illusion soit parfaite…
Jane se dirigea ensuite vers le planète rouge ou des hommes de l'équipe d'intervention s'était précipité. Il n'y avait plus aucune trace de Lisbon et une voiture avait laissé des marques récentes dans le sable. Elle n'était plus là. Ils étaient arrivés trop tard. Deux témoins sur trois étaient morts et la troisième dans un état critique…
Jane tomba à genoux dans le sable. La tête entre les mains et versa enfin les larmes retenus depuis son enlèvement.
Ils avaient perdu Lisbon…
Chalet de John Le Rouge, quelque part dans une forêt, 6h30 du matin
Tout était fin prêt. Elle arrivait enfin et la caméra dissimulée sur la devanture du planète rouge avait montré ce qu'il avait tant cherché à obtenir. Patrick Jane à genoux devant son génie.
Il était le meilleur, oui le meilleur. Il avait tout ce qu'il possédait et bientôt il aurait encore bien plus. Il aurait la reconnaissance de tous. Il ne vivrait plus ainsi. Non il reprendrait sa place à lui celle qui lui revenait de droit.
Elle arrivait. Il mourrait d'impatience de la voir, de la toucher.
« Belle Tessa, si tu savais comme nous allons être heureux ensemble. Tu oublieras l'autre et tu seras à moi, rien qu'à moi… »
La musique repris, il finissait de préparer le bouquet de Roses Rouges qui ornerait la table ou il prendrait leur premier repas.
Il se dirigea ensuite vers le piano et se lança dans un récital de Bach… il attendait heureux tout simplement. Jane tombait dans le chaos et lui triomphait. Cela aurait toujours du être et maintenant c'était l'apothéose… enfin ….
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 21 : Rouges Révélations pour Noirs desseins
Et maintenant … la … la … j'entends rien ! on dit : LA SUITE !
Le « Planète Rouge », ex lieu de détention de l'Agent Lisbon, Désert de Mojave, 6h36
Il était toujours à genoux dans le sable. Ce maudit sable rouge. La tête cachée par ses mains qui servaient alors de rempart contre le monde extérieur. Ce monde qu'il refusait. Oui il refusait de le vivre car sans elle, plus rien ne comptait vraiment. Cette fois il était perdu.
Le code pourtant, ça ne pouvait pas s'arrêter là. C'était impossible. Il y avait autre chose avec ce code. Trop simple. Ça ne ressemblait pas à lui de ne pas lui donner d'autres indices. La plus grande peur, la plus grand tourment serait la mort de Lisbon, savoir que comme sa femme il n'aura pas pu la sauver de cet enfer.
Il y avait nécessairement un autre indice quelque part. Et surement sur la première scène de crime il devait sans aucun doute y retourner ! Il se ressaisit et redécouvrit avec stupéfaction le monde autour de lui. Les coroners emmenaient les corps de la pseudo Lisbon et de la serveuse. Elle qui semblait si fille de la campagne complètement paumée. Il s'était fait avoir. Encore une fois. En même temps il ne cherchait pas non plus une meurtrière… quant à Van Pelt …
Il la regardait. Ou plus exactement Rigsby à coté du brancard que les infirmiers portaient dans l'ambulance. Il avait placé son pion au CBI depuis le début comme si … comme si tout ça était programmé depuis longtemps…
Il eut un terrible pressentiment. S'il était toujours en retard, toujours suivi et si tout était prévu depuis …. Alors ça voulait dire que les victimes précédentes n'étaient là que pour passer le temps ? Ou alors elles avaient un rapport avec lui même infime…. Ce qui voudrait dire que le meurtre de sa femme et aussi celui de sa fille… ce n'était pas de sa faute à lui.
Tout s'éclaircissait enfin dans le ciel de Patrick Jane. Ce malade lui en voulait depuis plus longtemps que ça. Bien avant sa rencontre même avec sa femme, bien avant ses apparitions télévisées… bien avant tout cela. Il était en partie responsable mais en même temps c'était la fixation de ce malade sur lui qui en était la racine, le point d'origine. C'est en fouillant dans son passé qu'il aurait la réponse…
Il se releva. Tout le monde l'avait laissé. Personne ne l'avait approché. Il leur en était reconnaissant. Van Pelt avait été enfin emmenée. Elle pourrait peut être le renseigner. Après tout il avait voulu se débarrasser d'elle. Il essaierait. On ne sait jamais. Enfin encore faudrait-il qu'elle s'en sorte. Dans un sens il plaignait Rigsby. Elle semblait tellement normale, sauf depuis quelques temps. Et depuis qu'il savait cette haine envers elle avait détruit tout ce qui aurait pu constituer un sentiment envers « Grace », la gentille Grace Van Pelt.
Il soupira. Il devait faire part de sa théorie aux autres. Il mit du temps à localiser Hightower et Cho. Il se tourna vers eux et s'arrêta. Ils le regardèrent attentivement sachant que quelque chose de nouveau était sorti de ce chaos : l'espoir.
Quelque part sur la route entre le Planète Rouge et le Chalet, au même moment.
Elle reprenait doucement conscience. La dose dans la seringue avait juste pour but de l'étourdir mais elle avait soif. C'est d'ailleurs la première chose qui lui vint à l'esprit.
Elle avait aussi mal partout, elle ne pouvait pas déplier complètement les jambes, ni s'asseoir. Des chocs la faisaient basculer et glisser. Le bruit sourd lui tapait sur les nerfs.
Elle percuta. Le coffre d'une voiture. Il l'avait emmenée ailleurs. Jane ne l'avait pas retrouvé à temps. Ils avaient du faire diversion. Elle ne se souvenait de rien. Ce n'est pas vrai…
« Mais merde ! Merde merde merde et re merde ! » Elle se mit à le hurler à la fin. La colère avait fait place à l'anxiété et à la peur.
Elle se mit à tambouriner le coffre dans lequel elle était. Elle n'en avait rien à faire. De toute façon elle allait surement y passer rapidement et voir la tête que ferait ce cher John Le Rouge si elle se faisait tuer avant. Comme un gosse à qui on avait privé son cadeau de noël. Elle souriait bêtement.
La voiture s'arrêtait-elle ? Elle se prépara à tout. A s'enfuir, comme à se battre pour pouvoir sortir. Elle tendait l'oreille mais rien. Puis la voiture repartit. Elle devait être à un stop ou dans une ville, à un feu. L'allure de la voiture avait considérablement ralenti. Elle essayait de se situer mais c'était peine perdue. Elle se demanda depuis combien de temps il roulait. Et cette fichue robe qui l'empêchait de se mouvoir comme elle l'entendait…
Elle repoussa un chapelet de jurons indigne d'elle mais en ce moment son humeur n'était pas au beau fixe. Elle avait encore des courbatures mais au moins la balle n'avait pas bougé. Ses brûlures non plus ne lui faisait pas vraiment mal mais la dentelle qui recouvrait ses bras en revanche la piquait et irritait ses plaies. Qu'aurait elle donné pour un bon jean….
Elle appela de nouveau le chauffeur de la voiture mais rien à faire. Elle espérait juste que le trajet ne soit pas trop long car elle aurait le temps de mourir étouffé là dedans…
D'un autre coté la perspective de se retrouver en face de John Le Rouge n'était pas joyeuse non plus….
Voyant que ce crétin ne se décidait pas à venir, elle se résigna à attendre et à ne rien dire. Désormais elle serait aussi insensible et neutre, froide que possible. Il l'aurait peut être elle mais son esprit lui au moins serait sauf. Elle l'espérait au moins…
Hôpital Mojave, bloc opératoire, 7h15 du matin
« La patiente est dans un état critique. Elle a une importante hémorragie au niveau de l'abdomen. » C'est ce qu'avait dit cet ambulancier en l'amenant. Et le chirurgien ne pouvait que confirmer. Il doutait de pouvoir la sauver mais on ne sait jamais.
Il essayait de résorber l'hémorragie mais rien ne la stoppait jusqu'à présent. La balle avait causé de nombreux dommages. Puis tout s'accéléra.
« Elle fait un arrêt » s'exclama une des infirmières.
« Défibrillateur » dit-il d'un ton calme, détaché et professionnel. « On charge à 100… Attention… On dégage »
Premier choc.
Elle contemplait cette scène. Elle voyait son corps, les chirurgiens qui essayaient par tous les moyens de la garder en vie Elle avait toujours entendu parler de ses expériences mais n'y croyait pas vraiment… Pourquoi faire ? Le seul en qui elle avait confiance, qui lui avait dit qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle serait tout pour lui, il l'avait remplacé. Il avait fait de sa vie un enfer.
Deuxième choc.
Tout était tellement pathétique maintenant qu'elle contemplait ça de là haut. Elle les avait trahis. Sa sœur, son équipe, Rigsby…
Troisième choc.
Elle avait fait tellement de mal. Elle s'en rendait compte aujourd'hui. Elle devait réparer. Mais comment ? Elle se tourna légèrement et derrière le hublot, elle comprit qu'elle devait revenir. Pour Rigsby, elle lui devait une explication. Pour elle, pour lui, pour eux. Mais aussi pour se venger de lui. Elle les aiderait à trouver Lisbon même si pour ça elle devait passer le reste de sa vie en prison.
Quatrième choc…
« Son cœur bat. Elle revient. » Alerta une infirmière.
Le chirurgien n'en revenait pas. Mais il ne dit rien. Il devait se concentrer sur sa patiente. La soigner. Car elle voulait revenir. Et elle était effectivement de retour.
Elle était retournée dans son corps. Elle n'avait pas vu alors les larmes et le soulagement de Rigsby se peindre sur son visage, ni la peur de savoir quel serait son sort… après.
Route de Sacramento, vers le bureau du CBI, SUV, 8h
« Attendez … si j'ai bien suivi vous me dites que John Le Rouge vous en veut personnellement depuis le début et que l'endroit ou se trouve l'Agent Lisbon est en fait cachée sur la scène de crime de Samantha Redding ? » questionna alors Madeleine Hightower.
« Ça t'embêterait de reprendre depuis le début Jane, parce que là je n'ai pas tout suivi » reprit Cho qui semblait d'ailleurs d'accord avec Hightower plus que perplexe elle aussi.
Il se remémora la scène de la maison Lisbon était avec lui à ce moment là… la première chose étrange : les pétales et la position du smiley…
Flashback
En se dirigeant vers la salle de bain, Jane remarqua plusieurs choses étranges. Les pétales devaient finalement comportées un code comme l'avait supposé Lisbon. Cependant la clé de l'énigme était aussi de trouver comment le déchiffrer, et là John Le Rouge a surement fait quelque chose de spécial.
Le smiley constituait l'autre chose étrange de sa part. Il était dans la salle de bain, le corps dans la salle et celui-ci avait été déplacé. Il voyait pourquoi déplacé le corps mais le smiley non. Là quelque chose clochait et comme John Le Rouge ne laissait jamais rien au hasard…
Fin du flashback
Puis alors qu'il continuait d'examiner la maison, les détails tous ces petits détails …
Flashback
Lisbon revint donc vers la scène de crime principale. Il avait même teint les cheveux de leur victime. Ecœurant.
« Lisbon, vois-tu quelque chose qui pourrait nous aider ici, à comprendre les motifs de ce fou ? N'importe quoi qui soit différent de la soirée où ta mère est morte ? »
« Et bien… la disposition de la pièce est quasiment semblable à celle de notre ancienne maison, le corps dans la même position, même les fleurs dans le … Non il y a une fleur en plus dans le vase. Il n'y avait que des roses blanches. Là il y en a une en plus, une orchidée. Je ne comprends pas, il n'y avait aucune orchidée ce jour là. »
« Donc il l'a placé là intentionnellement. Un autre indice de sa part. Au fait tu m'as bien dit qu'elle était psy et que tu l'avais recontacté récemment, n'est ce pas ?
Lisbon le regarda en fronçant les sourcils.
« Oui en effet. J'ai du l'appeler il y a trois semaines environ. C'était l'anniversaire de ma mère. Je hum J'étais un peu … déboussolée. »
« Ne t'en fais pas Lisbon c'est normal. Autre question : lui as-tu parlé de l'un de nous, de l'équipe ? Il va falloir que l'on sache exactement ce qu'elle sait ou ce qu'elle savait. Elle a du parler à John Le Rouge. »
Fin du flashback
« Jane vous êtes toujours avec nous ? Nous attendons vos explications ? » fit Hightower avec un soupçon d'impatience dans la voix.
« Euh… Oui bien sur. Lorsque Lisbon et moi sommes arrivés sur la scène de crime, elle ressemblait en tout point à celle de sa mère, à son anniversaire de mariage. Le jour ou elle est morte. Nous avons alors fait ensemble le tour de la pièce pour trouver si quelque chose avait changé. Effectivement des choses différentes étaient glissées dans la pièce. Du moins selon les souvenirs de Lisbon. Deuxième chose le smiley. Il n'était pas placé à coté du corps. Mais dans la salle de bain. Ce qui me fait dire que même si on a résolu le code, il y a un autre indice. Il est à double sens. C'est pour ça que nous devons retourner sur place. C'était un leurre pour nous faire perdre du temps. Tout était prévu depuis le début. Le véritable lieu était indiqué sur la première scène de crime d'où la théâtrale mise en scène… »
« Très bien jusque là je suis même si c'est … tiré par les cheveux. Bien ensuite vous avez dit que John Le Rouge vous en voulait personnellement mais ce n'était pas après votre apparition télévisée qu'il vous en voulait ? »
« Non. Il savait depuis le début comment je fonctionnais. Il a prévu mes réactions bien avant. Je suis sur que les meurtres d'avant ont un lien avec mon passé même infime. Il y a autre chose. Grace Van Pelt a été approchée et dirigée par John Le Rouge bien avant tout ceci. Il avait prévu que Lisbon la choisirait. Elle a bien su tenir son rôle. Faire embaucher la serveuse déjà là depuis deux ans au dire du patron dans le lieu ou serait séquestrée Lisbon. Ses espions de l'intérieur. Il savait que je partirais en guerre contre lui au moment même ou je verrais ma femme et ma fille morte. Et maintenant Lisbon. C'est comme si il voulait tout ce qui est à moi. Vous comprenez ? »
Cho et Hightower ne disait plus rien, venant de comprendre les implications de tout ceci. Puis Hightower décida de prendre les choses en main.
« Cho, appelez Rigsby et dites lui de prévenir l'hôpital que dès qu'elle se réveille on nous prévienne. Il doit rentrer d'urgence et pas d'excuse. Laissez deux policiers en faction et surtout n'ébruitez pas le bruit qu'elle est encore vivante. J'ai dit à la chargée de communication que la femme était décédée dans l'ambulance. On ne sait jamais. Ensuite vous me trouver tout ce que vous pouvez sur les premières victimes de ce dingue, de leur naissance, de leur première marque de couches à leur chaussures préférées… j'ai bien dit tout. Je veux savoir si cette théorie est correcte. Jane, je vous accompagne sur le lieu en question. On va la retrouver. Je vous le promets et on la sortira de là….
Et voilà ! Encore désolée du retard mais bon j'ai eu pas mal de trucs qui me sont tombés dessus en même temps et pas des trucs chouette ! Allez Caliméro vous dit à bientôt !
Bisous. Votre auteur déjantée, Mandy.
Le « Planète Rouge », ex lieu de détention de l'Agent Lisbon, Désert de Mojave, 6h36
Il était toujours à genoux dans le sable. Ce maudit sable rouge. La tête cachée par ses mains qui servaient alors de rempart contre le monde extérieur. Ce monde qu'il refusait. Oui il refusait de le vivre car sans elle, plus rien ne comptait vraiment. Cette fois il était perdu.
Le code pourtant, ça ne pouvait pas s'arrêter là. C'était impossible. Il y avait autre chose avec ce code. Trop simple. Ça ne ressemblait pas à lui de ne pas lui donner d'autres indices. La plus grande peur, la plus grand tourment serait la mort de Lisbon, savoir que comme sa femme il n'aura pas pu la sauver de cet enfer.
Il y avait nécessairement un autre indice quelque part. Et surement sur la première scène de crime il devait sans aucun doute y retourner ! Il se ressaisit et redécouvrit avec stupéfaction le monde autour de lui. Les coroners emmenaient les corps de la pseudo Lisbon et de la serveuse. Elle qui semblait si fille de la campagne complètement paumée. Il s'était fait avoir. Encore une fois. En même temps il ne cherchait pas non plus une meurtrière… quant à Van Pelt …
Il la regardait. Ou plus exactement Rigsby à coté du brancard que les infirmiers portaient dans l'ambulance. Il avait placé son pion au CBI depuis le début comme si … comme si tout ça était programmé depuis longtemps…
Il eut un terrible pressentiment. S'il était toujours en retard, toujours suivi et si tout était prévu depuis …. Alors ça voulait dire que les victimes précédentes n'étaient là que pour passer le temps ? Ou alors elles avaient un rapport avec lui même infime…. Ce qui voudrait dire que le meurtre de sa femme et aussi celui de sa fille… ce n'était pas de sa faute à lui.
Tout s'éclaircissait enfin dans le ciel de Patrick Jane. Ce malade lui en voulait depuis plus longtemps que ça. Bien avant sa rencontre même avec sa femme, bien avant ses apparitions télévisées… bien avant tout cela. Il était en partie responsable mais en même temps c'était la fixation de ce malade sur lui qui en était la racine, le point d'origine. C'est en fouillant dans son passé qu'il aurait la réponse…
Il se releva. Tout le monde l'avait laissé. Personne ne l'avait approché. Il leur en était reconnaissant. Van Pelt avait été enfin emmenée. Elle pourrait peut être le renseigner. Après tout il avait voulu se débarrasser d'elle. Il essaierait. On ne sait jamais. Enfin encore faudrait-il qu'elle s'en sorte. Dans un sens il plaignait Rigsby. Elle semblait tellement normale, sauf depuis quelques temps. Et depuis qu'il savait cette haine envers elle avait détruit tout ce qui aurait pu constituer un sentiment envers « Grace », la gentille Grace Van Pelt.
Il soupira. Il devait faire part de sa théorie aux autres. Il mit du temps à localiser Hightower et Cho. Il se tourna vers eux et s'arrêta. Ils le regardèrent attentivement sachant que quelque chose de nouveau était sorti de ce chaos : l'espoir.
Quelque part sur la route entre le Planète Rouge et le Chalet, au même moment.
Elle reprenait doucement conscience. La dose dans la seringue avait juste pour but de l'étourdir mais elle avait soif. C'est d'ailleurs la première chose qui lui vint à l'esprit.
Elle avait aussi mal partout, elle ne pouvait pas déplier complètement les jambes, ni s'asseoir. Des chocs la faisaient basculer et glisser. Le bruit sourd lui tapait sur les nerfs.
Elle percuta. Le coffre d'une voiture. Il l'avait emmenée ailleurs. Jane ne l'avait pas retrouvé à temps. Ils avaient du faire diversion. Elle ne se souvenait de rien. Ce n'est pas vrai…
« Mais merde ! Merde merde merde et re merde ! » Elle se mit à le hurler à la fin. La colère avait fait place à l'anxiété et à la peur.
Elle se mit à tambouriner le coffre dans lequel elle était. Elle n'en avait rien à faire. De toute façon elle allait surement y passer rapidement et voir la tête que ferait ce cher John Le Rouge si elle se faisait tuer avant. Comme un gosse à qui on avait privé son cadeau de noël. Elle souriait bêtement.
La voiture s'arrêtait-elle ? Elle se prépara à tout. A s'enfuir, comme à se battre pour pouvoir sortir. Elle tendait l'oreille mais rien. Puis la voiture repartit. Elle devait être à un stop ou dans une ville, à un feu. L'allure de la voiture avait considérablement ralenti. Elle essayait de se situer mais c'était peine perdue. Elle se demanda depuis combien de temps il roulait. Et cette fichue robe qui l'empêchait de se mouvoir comme elle l'entendait…
Elle repoussa un chapelet de jurons indigne d'elle mais en ce moment son humeur n'était pas au beau fixe. Elle avait encore des courbatures mais au moins la balle n'avait pas bougé. Ses brûlures non plus ne lui faisait pas vraiment mal mais la dentelle qui recouvrait ses bras en revanche la piquait et irritait ses plaies. Qu'aurait elle donné pour un bon jean….
Elle appela de nouveau le chauffeur de la voiture mais rien à faire. Elle espérait juste que le trajet ne soit pas trop long car elle aurait le temps de mourir étouffé là dedans…
D'un autre coté la perspective de se retrouver en face de John Le Rouge n'était pas joyeuse non plus….
Voyant que ce crétin ne se décidait pas à venir, elle se résigna à attendre et à ne rien dire. Désormais elle serait aussi insensible et neutre, froide que possible. Il l'aurait peut être elle mais son esprit lui au moins serait sauf. Elle l'espérait au moins…
Hôpital Mojave, bloc opératoire, 7h15 du matin
« La patiente est dans un état critique. Elle a une importante hémorragie au niveau de l'abdomen. » C'est ce qu'avait dit cet ambulancier en l'amenant. Et le chirurgien ne pouvait que confirmer. Il doutait de pouvoir la sauver mais on ne sait jamais.
Il essayait de résorber l'hémorragie mais rien ne la stoppait jusqu'à présent. La balle avait causé de nombreux dommages. Puis tout s'accéléra.
« Elle fait un arrêt » s'exclama une des infirmières.
« Défibrillateur » dit-il d'un ton calme, détaché et professionnel. « On charge à 100… Attention… On dégage »
Premier choc.
Elle contemplait cette scène. Elle voyait son corps, les chirurgiens qui essayaient par tous les moyens de la garder en vie Elle avait toujours entendu parler de ses expériences mais n'y croyait pas vraiment… Pourquoi faire ? Le seul en qui elle avait confiance, qui lui avait dit qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle serait tout pour lui, il l'avait remplacé. Il avait fait de sa vie un enfer.
Deuxième choc.
Tout était tellement pathétique maintenant qu'elle contemplait ça de là haut. Elle les avait trahis. Sa sœur, son équipe, Rigsby…
Troisième choc.
Elle avait fait tellement de mal. Elle s'en rendait compte aujourd'hui. Elle devait réparer. Mais comment ? Elle se tourna légèrement et derrière le hublot, elle comprit qu'elle devait revenir. Pour Rigsby, elle lui devait une explication. Pour elle, pour lui, pour eux. Mais aussi pour se venger de lui. Elle les aiderait à trouver Lisbon même si pour ça elle devait passer le reste de sa vie en prison.
Quatrième choc…
« Son cœur bat. Elle revient. » Alerta une infirmière.
Le chirurgien n'en revenait pas. Mais il ne dit rien. Il devait se concentrer sur sa patiente. La soigner. Car elle voulait revenir. Et elle était effectivement de retour.
Elle était retournée dans son corps. Elle n'avait pas vu alors les larmes et le soulagement de Rigsby se peindre sur son visage, ni la peur de savoir quel serait son sort… après.
Route de Sacramento, vers le bureau du CBI, SUV, 8h
« Attendez … si j'ai bien suivi vous me dites que John Le Rouge vous en veut personnellement depuis le début et que l'endroit ou se trouve l'Agent Lisbon est en fait cachée sur la scène de crime de Samantha Redding ? » questionna alors Madeleine Hightower.
« Ça t'embêterait de reprendre depuis le début Jane, parce que là je n'ai pas tout suivi » reprit Cho qui semblait d'ailleurs d'accord avec Hightower plus que perplexe elle aussi.
Il se remémora la scène de la maison Lisbon était avec lui à ce moment là… la première chose étrange : les pétales et la position du smiley…
Flashback
En se dirigeant vers la salle de bain, Jane remarqua plusieurs choses étranges. Les pétales devaient finalement comportées un code comme l'avait supposé Lisbon. Cependant la clé de l'énigme était aussi de trouver comment le déchiffrer, et là John Le Rouge a surement fait quelque chose de spécial.
Le smiley constituait l'autre chose étrange de sa part. Il était dans la salle de bain, le corps dans la salle et celui-ci avait été déplacé. Il voyait pourquoi déplacé le corps mais le smiley non. Là quelque chose clochait et comme John Le Rouge ne laissait jamais rien au hasard…
Fin du flashback
Puis alors qu'il continuait d'examiner la maison, les détails tous ces petits détails …
Flashback
Lisbon revint donc vers la scène de crime principale. Il avait même teint les cheveux de leur victime. Ecœurant.
« Lisbon, vois-tu quelque chose qui pourrait nous aider ici, à comprendre les motifs de ce fou ? N'importe quoi qui soit différent de la soirée où ta mère est morte ? »
« Et bien… la disposition de la pièce est quasiment semblable à celle de notre ancienne maison, le corps dans la même position, même les fleurs dans le … Non il y a une fleur en plus dans le vase. Il n'y avait que des roses blanches. Là il y en a une en plus, une orchidée. Je ne comprends pas, il n'y avait aucune orchidée ce jour là. »
« Donc il l'a placé là intentionnellement. Un autre indice de sa part. Au fait tu m'as bien dit qu'elle était psy et que tu l'avais recontacté récemment, n'est ce pas ?
Lisbon le regarda en fronçant les sourcils.
« Oui en effet. J'ai du l'appeler il y a trois semaines environ. C'était l'anniversaire de ma mère. Je hum J'étais un peu … déboussolée. »
« Ne t'en fais pas Lisbon c'est normal. Autre question : lui as-tu parlé de l'un de nous, de l'équipe ? Il va falloir que l'on sache exactement ce qu'elle sait ou ce qu'elle savait. Elle a du parler à John Le Rouge. »
Fin du flashback
« Jane vous êtes toujours avec nous ? Nous attendons vos explications ? » fit Hightower avec un soupçon d'impatience dans la voix.
« Euh… Oui bien sur. Lorsque Lisbon et moi sommes arrivés sur la scène de crime, elle ressemblait en tout point à celle de sa mère, à son anniversaire de mariage. Le jour ou elle est morte. Nous avons alors fait ensemble le tour de la pièce pour trouver si quelque chose avait changé. Effectivement des choses différentes étaient glissées dans la pièce. Du moins selon les souvenirs de Lisbon. Deuxième chose le smiley. Il n'était pas placé à coté du corps. Mais dans la salle de bain. Ce qui me fait dire que même si on a résolu le code, il y a un autre indice. Il est à double sens. C'est pour ça que nous devons retourner sur place. C'était un leurre pour nous faire perdre du temps. Tout était prévu depuis le début. Le véritable lieu était indiqué sur la première scène de crime d'où la théâtrale mise en scène… »
« Très bien jusque là je suis même si c'est … tiré par les cheveux. Bien ensuite vous avez dit que John Le Rouge vous en voulait personnellement mais ce n'était pas après votre apparition télévisée qu'il vous en voulait ? »
« Non. Il savait depuis le début comment je fonctionnais. Il a prévu mes réactions bien avant. Je suis sur que les meurtres d'avant ont un lien avec mon passé même infime. Il y a autre chose. Grace Van Pelt a été approchée et dirigée par John Le Rouge bien avant tout ceci. Il avait prévu que Lisbon la choisirait. Elle a bien su tenir son rôle. Faire embaucher la serveuse déjà là depuis deux ans au dire du patron dans le lieu ou serait séquestrée Lisbon. Ses espions de l'intérieur. Il savait que je partirais en guerre contre lui au moment même ou je verrais ma femme et ma fille morte. Et maintenant Lisbon. C'est comme si il voulait tout ce qui est à moi. Vous comprenez ? »
Cho et Hightower ne disait plus rien, venant de comprendre les implications de tout ceci. Puis Hightower décida de prendre les choses en main.
« Cho, appelez Rigsby et dites lui de prévenir l'hôpital que dès qu'elle se réveille on nous prévienne. Il doit rentrer d'urgence et pas d'excuse. Laissez deux policiers en faction et surtout n'ébruitez pas le bruit qu'elle est encore vivante. J'ai dit à la chargée de communication que la femme était décédée dans l'ambulance. On ne sait jamais. Ensuite vous me trouver tout ce que vous pouvez sur les premières victimes de ce dingue, de leur naissance, de leur première marque de couches à leur chaussures préférées… j'ai bien dit tout. Je veux savoir si cette théorie est correcte. Jane, je vous accompagne sur le lieu en question. On va la retrouver. Je vous le promets et on la sortira de là….
Et voilà ! Encore désolée du retard mais bon j'ai eu pas mal de trucs qui me sont tombés dessus en même temps et pas des trucs chouette ! Allez Caliméro vous dit à bientôt !
Bisous. Votre auteur déjantée, Mandy.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 22 : Le Masque de la Mort Rouge
Bon les enfants il y a dans ce chapitre : du Van Pelt (je sais que ça manquait à certain(e)s d'entre vous, du Lisbon, du John Le Rouge et enfin du Jane….
Sur ce eh bien … vous savez tous maintenant le crédo : « Et maintenant, LA SUITE ! »
Chalet de John Le Rouge, lieu inconnu, nouveau lieu de détention de l'Agent Lisbon, 9h du matin
Si on lui avait dit un jour qu'elle se retrouverait en face de lui de cette manière, elle ne l'aurait jamais cru. Déjà se retrouver en face de lui, c'était limite car elle n'en savait que ce que Jane lui avait raconté mais être là dans cette étrangeté…
Car maintenant elle était dans la fameuse cave si minutieusement préparée par … Lui. Elle était toujours dans sa robe rouge et noire, toujours bien maquillée. Et lui était toujours avec ce masque… Pourquoi ce masque ? De toute façon il la tuerait certainement un jour ou l'autre alors … elle était perplexe…
Il y avait un lit moelleux, une table de chevet parfaitement ouvragée, une magnifique coiffeuse avec sa chaise assortie… Mais pas de fenêtre. La porte bien ouvragée également était en fait doubler en acier. Inviolable. Une sorte de cage dorée en réalité.
Elle n'avait vu que cela après son arrivée. Elle avait voulu s'échapper mais rien à faire. A deux contre elle, il était clair qu'elle n'avait aucune chance. Elle ne récolta que des bleus en plus. On lui avait mis un bandeau sur les yeux et attachés quelques minutes dehors. Elle entendit un coup de feu. Il avait tué son complice. Elle l'avait ensuite compris qu'il le trainait par terre et le mettait dans un trou. Des mouvements de terre à la pelle. Puis plus rien le calme de nouveau. Il la saisit détacha ses mains du poteau et la fit avancer dans son antre.
Il ne disait toujours rien. Pas très bavard décidément … il lui fit descendre un escalier, la conduisit vers une porte. Elle avait appris à ne pas se débattre pendant le peu de temps qu'elle était là-bas. Car le fameux pistolet utilisé était juste contre sa nuque. Lorsqu'elle arriva dans sa « chambre », il lui enleva le bandeau.
« Surprise ! Voilà pourquoi je ne voulais pas que tu vois ma belle. Nous allons être tellement bien tous les deux ! Pas vrai ma Tessa. Tu es si belle, si parfaite. Je comprends pourquoi il t'a choisi mais ne t'en fais pas bientôt on sera ensemble et il ne nous gênera plus ma douce… »
Elle resta un instant à le regarder ou du moins son masque souriant et grotesque. Tout d'abord il avait voulu lui faire une surprise d'où le bandeau, donc le fait qu'il est tué l'autre et l'endroit ou ils étaient, il s'en fichait, et en plus il contait tuer Jane. Ah oui troisième chose s'il la requalifiait de « ma Tessa, ma Douce ou ma Belle » elle doutait de pouvoir contenir son self contrôle très longtemps. Mais il est vrai qu'elle n'avait jamais eu beaucoup de patience non plus…
« Je te laisse, j'ai encore une ou deux choses à faire, mon cœur… je … »
Avant qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, elle le frappa. Mais il était largement plus fort qu'elle et il devait avoir prévu sa réaction. L'effet du somnifère ne s'étant pas vraiment dissipé, elle avait présumé de ses forces et se retrouvait à ma merci. Elle fit une courte prière, mais ça ne suffit pas à dévier les quelques coups qu'il lui lança. Rien de vraiment méchant pour le moment, non. Mais elle ne voulait pas en rester là. Il la gifla, la laissant pantelante quelques secondes. Il lui fit une injection de somnifères. Elle tenta de résister mais elle ne pût. Elle l'entendait qui fredonnait une musique censée l'apaiser…
« Allons ma Tessa. Tu fais des choses vraiment stupides quant tu es fatiguée mais comme je veille sur toi maintenant … Bien recommences et je devrais sévir tu comprends ? tu dois être en forme pour notre premier diner à tous les deux. J'ai tout prévu… »
Sa voix disparue… comme toute autre sensation. Elle errait de nouveau dans les ténèbres de son sommeil forcé….
QG du CBI, Bureau de Madeleine Hightower, Sacramento, 10h du matin
« Jane vous êtes prêt ? On y va ! Nous n'avons vraiment pas de temps à perdre. » Ordonna plus qu'elle ne demanda Hightower.
Rigsby arriva alors au bureau. Il se dirigea tout droit vers elle.
« Van Pelt est en vie. Ils ont réussi à la sauver mais on ne sait pas dans combien de temps elle se réveillera. J'aurais tout de même préféré rester près d'elle… Après tout on ne sait pas si c'est bien elle qui a … »
« Ne niez pas la vérité, Rigsby. Aussi dure soit-elle nous devons faire avec. Vous devrez l'interroger quant elle se réveillera. En attendant, voyez avec Cho pour savoir qu'elle sera votre travail. »
« Très bien madame. »
Jane arrivait dans le bureau en voyant Rigsby en sortir. Il ne dit rien à Jane trop perdu dans ses propres pensées pas au beau fixe.
Il regardait Madeleine prendre ses affaires puis ils partirent tous les deux en direction de l'ascenseur, dans lequel elle appela la baby-sitter pour la prévenir de son absence.
Lorsqu'ils entrèrent dans l'ascenseur elle appuya sur le bouton du haut et non celui du bas. Il fut intrigué et l'observa. Un petit sourire sur les lèvres il comprit. Elle avait réussi à avoir un hélicoptère. Il est vrai que refaire quasiment 4 heures de voitures n'était pas un programme réjouissant, et pas des plus rapides non plus.
Pendant un instant il redevint le gamin, le Jane turbulent qui voulait toujours donné le change. Celui qui blaguait pour ne pas montrer ses peurs ou sa souffrance.
« Dites moi aussi je peux piloter ce joujou ? et vous là, dites moi c'est compliqué ? Ou on démarre ? » Il commença à jouer avec les boutons
Hightower exaspérée répliqua : « Jane, on ya va et par pitié GARDEZ VOS MAINS DANS VOS POCHES ET NE TOUCHEZ A RIEN ! »
Pendant un instant en la regardant, il comprit ce que ressentait Lisbon à chaque fois qu'il faisait ça sur une enquête et il la revit ses soupirs d'agacement, le sourire réprimé, l'éclat de colère qui se disputait à l'amusement dans ses yeux… tout y était. Tout ce qu'il aimait chez elle. Tout simplement elle. Cette vision le calma aussitôt surprenant même Madeleine qui ne s'y attendait pas. Ils s'installèrent et chacun revint à un calme et un silence à couper très lourd. Le voyage serait long, beaucoup trop long pour lui comme pour elle…
Hôpital de la vallée de Mojave, chambre 401, 11h du matin
Grace avait été amenée dans sa chambre. Toujours dans le coma. Deux gardes en faction était devant sa porte. Elle rêvait. De sa rencontre avec lui, des choses qu'elle fit, de sa nouvelle personnalité, de ce qu'elle devait faire ressentir aux autres… de son apprentissage en fait, de son conditionnement.
Elle venait d'arriver dans son université. Sa sœur n'était pas là… elle préférait son mari et son fichu gosse. Et elle, elle devenait quoi dans l'histoire ? C'était comme si elle ne faisait plus parti de la famille. Il y avait plein d'étranger autour d'elle. Elle détestait tout ceci.
Elle se sentait observée et épiée. Elle se retourna brusquement pour savoir qui la fixait. A qui appartenait ce regard percent. Et elle le vit. Beau, sur de lui, il lui fit un sourire conquérant et rassurant mais ses yeux étaient glacés. Une lueur qui la fit frissonner. Elle avait alors fui dans l'autre direction avec ses livres et ses cahiers se fichant de savoir ou elle devait se rendre elle devait simplement y échapper…
2 jours plus tard
Il était là. De nouveau. Il la fixait toujours de ce même air. Elle n'avait personne à qui parler et sa colocataire la trouvant selon ses termes « bizarre et paranoïaque » avait demandé à partir dans une autre chambre. Elle se retrouvait seule sur le campus.
Elle s'échappa du réfectoire, elle fuyait encore.
1 semaine plus tard
Cela faisait quatre jours qu'elle ne l'avait pas vu. Elle respirait de nouveau. Mais voilà alors qu'elle sortait d'un cours particulièrement éprouvant, elle fut happée par des bras fort et rude. Se retrouva plaquée contre lui. Elle savait que c'était cet homme là. Elle voulait hurler de terreur mais personne … peu d'élèves assistaient à ce cour et il se trouvait tard le soir… personne n'aurait pu l'entendre. Elle maudit sa sœur un peu plus…
2 semaines plus tard
Il était dingue mais elle s'en fichait. Il la comprenait. Oh certes il l'avait séquestré au début mais finalement elle avait compris qu'il voulait être son ami. Donc elle était restée cette fois de son plein gré et restait systématiquement avec lui. Il lui apprit comment faire pour contrôler sa haine, ses peurs. Elle était tombée sous le charme. Il lui apprit progressivement tout ce qu'il savait et comment faire pour renvoyer une autre image de soi.
3 mois plus tard
Elle connaissait toutes les armes par cœur, suivait des gens, leur faisait peur et elle aimait ça. Oui elle aimait faire souffrir comme elle avait souffert. Elle savait qu'il avait un plan. Alors elle attendait qu'il lui dévoile lequel… elle serait toujours là pour lui car elle était différente des autres. Elle était la première à avoir cet honneur. Sa première disciple…
3 ans plus tard
Elle finissait ses études et il lui conseilla par tous les moyens d'atteindre le CBI. Il lui en avait donné les capacités. Elle fit ce qui lui demandait. Elle avait déjà torturé, menacé bientôt elle devrait tuer. Mais elle s'en fichait c'était pour lui. Elle fit entrer une femme autre au CBI après son intégration auprès de Teresa Lisbon au bout d'un an de services. La femme qui tua Bosco et son équipe. Ils étaient trop près…elle avait été la meilleure…
Hier
Il avait ordonné qu'on la tue. Tout ça pour lui faire du mal, mais il l'avait trahi, il avait une autre femme maintenant… toute sa vie n'était qu'une mascarade, elle avait tué deux fois pour lui et maintenant il la choisissait elle. Elle se remémora la douleur et finit dans une explosion de sensation par se souvenir de la main de Rigsby qui la soutenait et l'encourageait à tenir… il ne lui avait pas fait de mal lui quant elle le décevait… non il ne l'avait pas frappé… il l'aimait simplement…
Elle ouvrit enfin les yeux et regarda autour d'elle. Elle était de retour et bien décidée à prouver à ce salaud de John qu'il irait par sa main jusqu'en enfer… sa vie était déjà foutue alors … qu'avait-elle à perdre ? Elle trouverait le moyen de s'échapper et le tuerait, sans la moindre hésitation. Il avait fait d'elle une machine à tuer. Elle venait de trouver son test ultime. Belle ironie du sort.
Scène de crime de Samantha Redding, Samedi, 14h, Désert de Mojave
Ils arrivèrent sur la scène de crime. Rien n'avait bougé à leur demande. Il savait que cette affaire ne serait pas banale car c'était avec John Le Rouge en premier lieu et les menaces avaient grandi de minute en minute contre Lisbon et lui.
Ils entrèrent dans la pièce principale, silencieusement comme si un voile mortuaire avait tout recouvert et étouffé les sons dans la pièce. C'était tellement étrange… La flaque de sang se trouvait encore par terre, mais tout dans la maison faisait penser à une fête que l'on avait déserté… la paix avant et après le chaos, comme une scène de guerre…
Il revérifia la pièce dans ses moindres détails repensant aux détails que Lisbon lui avait dit, l'Orchidée dans le vase en plus des roses, le smiley dans la salle de bain … ça n'avait pas de sens et ce fichu indice : 'Lisbon sera la prochaine. L'endroit est ici et ailleurs, chaud et rouge'… pourquoi buttait il sur cette phrase. Lisbon simplement…. Il haïssait ce John Le Rouge qui faisait de sa vie un enfer …
Il s'assit dans un fauteuil et observa la pièce dans laquelle il se trouvait. Silencieuse et calme mais une atmosphère lourde et pesante.
Madeleine regardait et observait la maison sans rien dire. La tasse et les débris toujours au sol dans la cuisine…
Elle revint vers lui. Ils se regardaient et d'un commun accord cherchèrent tous les indices pouvant mener au code et comment les assembler pour enfin comprendre le reste du puzzle…
Chalet de John Le Rouge, 15h, lieu inconnu, chambre de l'Agent Lisbon
Elle se réveillait lentement, doucement. Elle était sur le lit de soie noire et rouge. Un bouquet de rose noire et rouge avait été déposé devant sa coiffeuse avec un mot. Un plateau avec de l'eau et un léger repas finissait d'achever ce tableau. Elle se précipita du moins autant qu'elle le put, sur la carafe et le verre d'eau. Le somnifère donnait tellement soif…
Elle ne se rendit pas compte de son erreur. Lorsqu'elle récupéra tous ses moyens ce ne fut que pour peu de temps. Elle décrocha la carte…
« Tu as bu de l'eau ma Tessa ? C'est parfait… je n'en espérais pas tant … Maintenant la drogue fera effet et tu seras très gentille Tessa… A tout à l'heure pour le diner ma jolie petite poupée »
A coté d'elle une boite à musique. Elle s'ouvrit et diffusa cette fichue chanson espagnole, comme une lente agonie … puis son esprit se visa petit à petit … faisant disparaître la femme qu'elle avait toujours été au profit de la docile Tessa… des larmes roulaient sur ses joues mais elle ne pouvait rien faire …
Elle était prisonnière d'elle-même…
Fini pour aujourd'hui ! J'espère que cela vous a plu ! à la prochaine !
Mione (Dédicace à Claire pour le surnom ! )
Sur ce eh bien … vous savez tous maintenant le crédo : « Et maintenant, LA SUITE ! »
Chalet de John Le Rouge, lieu inconnu, nouveau lieu de détention de l'Agent Lisbon, 9h du matin
Si on lui avait dit un jour qu'elle se retrouverait en face de lui de cette manière, elle ne l'aurait jamais cru. Déjà se retrouver en face de lui, c'était limite car elle n'en savait que ce que Jane lui avait raconté mais être là dans cette étrangeté…
Car maintenant elle était dans la fameuse cave si minutieusement préparée par … Lui. Elle était toujours dans sa robe rouge et noire, toujours bien maquillée. Et lui était toujours avec ce masque… Pourquoi ce masque ? De toute façon il la tuerait certainement un jour ou l'autre alors … elle était perplexe…
Il y avait un lit moelleux, une table de chevet parfaitement ouvragée, une magnifique coiffeuse avec sa chaise assortie… Mais pas de fenêtre. La porte bien ouvragée également était en fait doubler en acier. Inviolable. Une sorte de cage dorée en réalité.
Elle n'avait vu que cela après son arrivée. Elle avait voulu s'échapper mais rien à faire. A deux contre elle, il était clair qu'elle n'avait aucune chance. Elle ne récolta que des bleus en plus. On lui avait mis un bandeau sur les yeux et attachés quelques minutes dehors. Elle entendit un coup de feu. Il avait tué son complice. Elle l'avait ensuite compris qu'il le trainait par terre et le mettait dans un trou. Des mouvements de terre à la pelle. Puis plus rien le calme de nouveau. Il la saisit détacha ses mains du poteau et la fit avancer dans son antre.
Il ne disait toujours rien. Pas très bavard décidément … il lui fit descendre un escalier, la conduisit vers une porte. Elle avait appris à ne pas se débattre pendant le peu de temps qu'elle était là-bas. Car le fameux pistolet utilisé était juste contre sa nuque. Lorsqu'elle arriva dans sa « chambre », il lui enleva le bandeau.
« Surprise ! Voilà pourquoi je ne voulais pas que tu vois ma belle. Nous allons être tellement bien tous les deux ! Pas vrai ma Tessa. Tu es si belle, si parfaite. Je comprends pourquoi il t'a choisi mais ne t'en fais pas bientôt on sera ensemble et il ne nous gênera plus ma douce… »
Elle resta un instant à le regarder ou du moins son masque souriant et grotesque. Tout d'abord il avait voulu lui faire une surprise d'où le bandeau, donc le fait qu'il est tué l'autre et l'endroit ou ils étaient, il s'en fichait, et en plus il contait tuer Jane. Ah oui troisième chose s'il la requalifiait de « ma Tessa, ma Douce ou ma Belle » elle doutait de pouvoir contenir son self contrôle très longtemps. Mais il est vrai qu'elle n'avait jamais eu beaucoup de patience non plus…
« Je te laisse, j'ai encore une ou deux choses à faire, mon cœur… je … »
Avant qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, elle le frappa. Mais il était largement plus fort qu'elle et il devait avoir prévu sa réaction. L'effet du somnifère ne s'étant pas vraiment dissipé, elle avait présumé de ses forces et se retrouvait à ma merci. Elle fit une courte prière, mais ça ne suffit pas à dévier les quelques coups qu'il lui lança. Rien de vraiment méchant pour le moment, non. Mais elle ne voulait pas en rester là. Il la gifla, la laissant pantelante quelques secondes. Il lui fit une injection de somnifères. Elle tenta de résister mais elle ne pût. Elle l'entendait qui fredonnait une musique censée l'apaiser…
« Allons ma Tessa. Tu fais des choses vraiment stupides quant tu es fatiguée mais comme je veille sur toi maintenant … Bien recommences et je devrais sévir tu comprends ? tu dois être en forme pour notre premier diner à tous les deux. J'ai tout prévu… »
Sa voix disparue… comme toute autre sensation. Elle errait de nouveau dans les ténèbres de son sommeil forcé….
QG du CBI, Bureau de Madeleine Hightower, Sacramento, 10h du matin
« Jane vous êtes prêt ? On y va ! Nous n'avons vraiment pas de temps à perdre. » Ordonna plus qu'elle ne demanda Hightower.
Rigsby arriva alors au bureau. Il se dirigea tout droit vers elle.
« Van Pelt est en vie. Ils ont réussi à la sauver mais on ne sait pas dans combien de temps elle se réveillera. J'aurais tout de même préféré rester près d'elle… Après tout on ne sait pas si c'est bien elle qui a … »
« Ne niez pas la vérité, Rigsby. Aussi dure soit-elle nous devons faire avec. Vous devrez l'interroger quant elle se réveillera. En attendant, voyez avec Cho pour savoir qu'elle sera votre travail. »
« Très bien madame. »
Jane arrivait dans le bureau en voyant Rigsby en sortir. Il ne dit rien à Jane trop perdu dans ses propres pensées pas au beau fixe.
Il regardait Madeleine prendre ses affaires puis ils partirent tous les deux en direction de l'ascenseur, dans lequel elle appela la baby-sitter pour la prévenir de son absence.
Lorsqu'ils entrèrent dans l'ascenseur elle appuya sur le bouton du haut et non celui du bas. Il fut intrigué et l'observa. Un petit sourire sur les lèvres il comprit. Elle avait réussi à avoir un hélicoptère. Il est vrai que refaire quasiment 4 heures de voitures n'était pas un programme réjouissant, et pas des plus rapides non plus.
Pendant un instant il redevint le gamin, le Jane turbulent qui voulait toujours donné le change. Celui qui blaguait pour ne pas montrer ses peurs ou sa souffrance.
« Dites moi aussi je peux piloter ce joujou ? et vous là, dites moi c'est compliqué ? Ou on démarre ? » Il commença à jouer avec les boutons
Hightower exaspérée répliqua : « Jane, on ya va et par pitié GARDEZ VOS MAINS DANS VOS POCHES ET NE TOUCHEZ A RIEN ! »
Pendant un instant en la regardant, il comprit ce que ressentait Lisbon à chaque fois qu'il faisait ça sur une enquête et il la revit ses soupirs d'agacement, le sourire réprimé, l'éclat de colère qui se disputait à l'amusement dans ses yeux… tout y était. Tout ce qu'il aimait chez elle. Tout simplement elle. Cette vision le calma aussitôt surprenant même Madeleine qui ne s'y attendait pas. Ils s'installèrent et chacun revint à un calme et un silence à couper très lourd. Le voyage serait long, beaucoup trop long pour lui comme pour elle…
Hôpital de la vallée de Mojave, chambre 401, 11h du matin
Grace avait été amenée dans sa chambre. Toujours dans le coma. Deux gardes en faction était devant sa porte. Elle rêvait. De sa rencontre avec lui, des choses qu'elle fit, de sa nouvelle personnalité, de ce qu'elle devait faire ressentir aux autres… de son apprentissage en fait, de son conditionnement.
Elle venait d'arriver dans son université. Sa sœur n'était pas là… elle préférait son mari et son fichu gosse. Et elle, elle devenait quoi dans l'histoire ? C'était comme si elle ne faisait plus parti de la famille. Il y avait plein d'étranger autour d'elle. Elle détestait tout ceci.
Elle se sentait observée et épiée. Elle se retourna brusquement pour savoir qui la fixait. A qui appartenait ce regard percent. Et elle le vit. Beau, sur de lui, il lui fit un sourire conquérant et rassurant mais ses yeux étaient glacés. Une lueur qui la fit frissonner. Elle avait alors fui dans l'autre direction avec ses livres et ses cahiers se fichant de savoir ou elle devait se rendre elle devait simplement y échapper…
2 jours plus tard
Il était là. De nouveau. Il la fixait toujours de ce même air. Elle n'avait personne à qui parler et sa colocataire la trouvant selon ses termes « bizarre et paranoïaque » avait demandé à partir dans une autre chambre. Elle se retrouvait seule sur le campus.
Elle s'échappa du réfectoire, elle fuyait encore.
1 semaine plus tard
Cela faisait quatre jours qu'elle ne l'avait pas vu. Elle respirait de nouveau. Mais voilà alors qu'elle sortait d'un cours particulièrement éprouvant, elle fut happée par des bras fort et rude. Se retrouva plaquée contre lui. Elle savait que c'était cet homme là. Elle voulait hurler de terreur mais personne … peu d'élèves assistaient à ce cour et il se trouvait tard le soir… personne n'aurait pu l'entendre. Elle maudit sa sœur un peu plus…
2 semaines plus tard
Il était dingue mais elle s'en fichait. Il la comprenait. Oh certes il l'avait séquestré au début mais finalement elle avait compris qu'il voulait être son ami. Donc elle était restée cette fois de son plein gré et restait systématiquement avec lui. Il lui apprit comment faire pour contrôler sa haine, ses peurs. Elle était tombée sous le charme. Il lui apprit progressivement tout ce qu'il savait et comment faire pour renvoyer une autre image de soi.
3 mois plus tard
Elle connaissait toutes les armes par cœur, suivait des gens, leur faisait peur et elle aimait ça. Oui elle aimait faire souffrir comme elle avait souffert. Elle savait qu'il avait un plan. Alors elle attendait qu'il lui dévoile lequel… elle serait toujours là pour lui car elle était différente des autres. Elle était la première à avoir cet honneur. Sa première disciple…
3 ans plus tard
Elle finissait ses études et il lui conseilla par tous les moyens d'atteindre le CBI. Il lui en avait donné les capacités. Elle fit ce qui lui demandait. Elle avait déjà torturé, menacé bientôt elle devrait tuer. Mais elle s'en fichait c'était pour lui. Elle fit entrer une femme autre au CBI après son intégration auprès de Teresa Lisbon au bout d'un an de services. La femme qui tua Bosco et son équipe. Ils étaient trop près…elle avait été la meilleure…
Hier
Il avait ordonné qu'on la tue. Tout ça pour lui faire du mal, mais il l'avait trahi, il avait une autre femme maintenant… toute sa vie n'était qu'une mascarade, elle avait tué deux fois pour lui et maintenant il la choisissait elle. Elle se remémora la douleur et finit dans une explosion de sensation par se souvenir de la main de Rigsby qui la soutenait et l'encourageait à tenir… il ne lui avait pas fait de mal lui quant elle le décevait… non il ne l'avait pas frappé… il l'aimait simplement…
Elle ouvrit enfin les yeux et regarda autour d'elle. Elle était de retour et bien décidée à prouver à ce salaud de John qu'il irait par sa main jusqu'en enfer… sa vie était déjà foutue alors … qu'avait-elle à perdre ? Elle trouverait le moyen de s'échapper et le tuerait, sans la moindre hésitation. Il avait fait d'elle une machine à tuer. Elle venait de trouver son test ultime. Belle ironie du sort.
Scène de crime de Samantha Redding, Samedi, 14h, Désert de Mojave
Ils arrivèrent sur la scène de crime. Rien n'avait bougé à leur demande. Il savait que cette affaire ne serait pas banale car c'était avec John Le Rouge en premier lieu et les menaces avaient grandi de minute en minute contre Lisbon et lui.
Ils entrèrent dans la pièce principale, silencieusement comme si un voile mortuaire avait tout recouvert et étouffé les sons dans la pièce. C'était tellement étrange… La flaque de sang se trouvait encore par terre, mais tout dans la maison faisait penser à une fête que l'on avait déserté… la paix avant et après le chaos, comme une scène de guerre…
Il revérifia la pièce dans ses moindres détails repensant aux détails que Lisbon lui avait dit, l'Orchidée dans le vase en plus des roses, le smiley dans la salle de bain … ça n'avait pas de sens et ce fichu indice : 'Lisbon sera la prochaine. L'endroit est ici et ailleurs, chaud et rouge'… pourquoi buttait il sur cette phrase. Lisbon simplement…. Il haïssait ce John Le Rouge qui faisait de sa vie un enfer …
Il s'assit dans un fauteuil et observa la pièce dans laquelle il se trouvait. Silencieuse et calme mais une atmosphère lourde et pesante.
Madeleine regardait et observait la maison sans rien dire. La tasse et les débris toujours au sol dans la cuisine…
Elle revint vers lui. Ils se regardaient et d'un commun accord cherchèrent tous les indices pouvant mener au code et comment les assembler pour enfin comprendre le reste du puzzle…
Chalet de John Le Rouge, 15h, lieu inconnu, chambre de l'Agent Lisbon
Elle se réveillait lentement, doucement. Elle était sur le lit de soie noire et rouge. Un bouquet de rose noire et rouge avait été déposé devant sa coiffeuse avec un mot. Un plateau avec de l'eau et un léger repas finissait d'achever ce tableau. Elle se précipita du moins autant qu'elle le put, sur la carafe et le verre d'eau. Le somnifère donnait tellement soif…
Elle ne se rendit pas compte de son erreur. Lorsqu'elle récupéra tous ses moyens ce ne fut que pour peu de temps. Elle décrocha la carte…
« Tu as bu de l'eau ma Tessa ? C'est parfait… je n'en espérais pas tant … Maintenant la drogue fera effet et tu seras très gentille Tessa… A tout à l'heure pour le diner ma jolie petite poupée »
A coté d'elle une boite à musique. Elle s'ouvrit et diffusa cette fichue chanson espagnole, comme une lente agonie … puis son esprit se visa petit à petit … faisant disparaître la femme qu'elle avait toujours été au profit de la docile Tessa… des larmes roulaient sur ses joues mais elle ne pouvait rien faire …
Elle était prisonnière d'elle-même…
Fini pour aujourd'hui ! J'espère que cela vous a plu ! à la prochaine !
Mione (Dédicace à Claire pour le surnom ! )
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 23 : Sauce Rouge pour Dîner Sanglant
Chalet de John Le Rouge, lieu inconnu, 19h
Teresa Lisbon était toujours la poupée de chiffon. Molle et distante. Distante de son corps. Elle voyait la scène qui se jouait devant ses yeux. La colère les rendait brillant. Aussi tranchant que des lames de rasoir …
Elle pouvait bouger le minimum possible. Toute rébellion lui était interdite. Pour l'instant.
La boite à musique s'était enfin arrêtée. Elle remerciait le ciel, n'importe qui pour ça… elle devait s'en sortir seule. Elle le savait. C'était soit elle soit lui. Elle n'avait aucune idée d'où était Jane ce qu'il faisait ni rien… comment allaient-ils la retrouver ? il n'avait aucune piste pour la chercher … Sauf peut être Van Pelt … Mais c'était une disciple de ce malade … donc peu de chance de ce coté là…
Elle soupira. Puis il rentra de nouveau dans sa chambre. Il l'avait fait asseoir devant sa coiffeuse. Il lui retira sa coiffure en mauvaise état depuis son départ précipitée de son ancienne prison. De même sa robe était en mauvaise état. Il en avait une autre. Elle aurait voulu grimacer et lui jeter au visage mais le produit la rendait encore et toujours trop docile pour cela. Elle ne pouvait encore rien faire toute seule. Mais elle le sentait se dissiper encore un peu de temps … Rien qu'un peu de temps…
Il la touchait. Ses cheveux. Il les coiffait comme le faisait sa mère. Elle voulait hurler. Mais elle ne le fit pas. Elle pouvait parler mais ne le ferait pas. Lui donner des raisons de la frapper ou de l'attacher entraverait sa future action pour s'échapper. Elle se murât dans le silence et fit de sa répulsion une arme qui l'aiderait dans sa fuite.
Il fit un merveilleux chignon à Lisbon tout en continuant de fredonner. Puis il changea d'avis. Il refaisait sa coiffure mais en laissant les cheveux libre, se contentant d'un serre tête en soie Rouge et dentelle Noire. Une plume noire et rouge complétait le tout. On aurait dit une Lady espagnole des Antilles … il était malade…
Ensuite il commença à enlever tous les boutons de la robe de Lisbon. Elle se fit violence pour ne pas lui hurler dessus ou se retourner et l'étrangler. Ses mains enlevaient tous les boutons dans une lenteur insupportable et délibérée. Il caressait sa peau, doucement … des larmes menaçaient dans les yeux de Lisbon de rage, d'impuissance, de haine et de dégout… pas de désespoir, elle ne lui ferait jamais oh non jamais ce plaisir. Alors elle planta ses yeux dans le miroir et releva le menton dans un geste de défi. Et lentement elle afficha un sourire moqueur…
Il bloqua enfin. Il lui demandait de ravaler son sourire. Oh non pas cette fois. Elle continuait son manège jusqu'à ce que finalement il arrache les derniers boutons. Elle fut soulagée car il ne la touchait plus. Pour le moment du moins.
Il la fit mettre debout pour enfiler l'autre robe. Il ne la toucha pas ou du moins essaya de ne pas la toucher pendant qu'il finissait d'enlever l'autre. Elle avait au moins gagner cette manche.
L'autre robe était entièrement noire. Sauf le bas. Couvert de magnifiques roses rouges. Les manches s'arrêtaient au coude et descendaient ensuite en un drapée jusqu'au sol. Des minuscules boutons brodés dessus. Boutons de roses évidemment. Le décolleté était assez profond mais pas choquant non plus. L'encolure était ronde et le corset mettait en valeur les formes de Lisbon. La touche finale fut les chaussures. La corolle de la robe d'arrêtait au niveau des chevilles laissant apparaître de magnifique chaussures … d'au moins dix centimètres de talon. Des escarpins splendides mais pour courir, de même qu'avec cette robe… le découragement la gagnait mais elle réussit à reprendre le dessus au final. Il faudrait qu'elle l'assomme. Le bloque avant de pouvoir tenter quelque chose. Elle se remémora ce qu'il avait fait des clés de la voiture qui l'avait amené. C'était sa seule chance…
Lorsqu'il eut enfin fini, il admira son œuvre… il resta quelques secondes à la regarder… Puis décida de la laisser un peu seul, probablement pour préparer le diner. Elle bougea le plus possible. Elle devait enlever la drogue de son organisme rapidement.
Elle devait réussir.
L'horloge indiquait à présent 20h30. Il ouvrit la porte et réapparu … en tenue de soirée. Mais toujours avec un masque. Qui avait changé. Il était blanc, juste blanc. Un homme sans visage. Elle constata qu'il était aussi grand que Jane et qu'il avait de la prestance. Voilà surement comment il attirait les victimes… et la personne qu'il avait choisi pour compagne pendant un temps était aveugle… mais il ne l'avait pas maltraité. Elle avait du mal à saisir la personnalité de l'homme devant elle.
Il s'inclina et lui tendit son bras. Il prit le sien et l'emmena dans la pièce principale de la cave.
De nouveau de la musique. Mais cette fois, c'était du Bach, en sourdine. Il la fit asseoir dans la chaise et lui laissa le temps d'admirer le décor. Tout était dans les tons d'une salle de balle à la française. Rouge et Or. Nappe blanche. Tableau de Maître. Et parquet à la française également. Une piste de danse. Son cauchemar se rappelait douloureusement à elle.
De la musique commençait à s'échapper de l'un des cotés de la pièce. Elle reconnut le morceau. Une vieille chanson d'esclave espagnole… envoutante. Il avait placé le corps de Rigsby dans le coin le plus sombre de la pièce, sur une planche de bois à la verticale. Du sang recouvrait son corps et ses vêtements. Des trainées rouges recouvraient l'escalier. Ses yeux rouges eux aussi étaient ouverts et la fixaient. Elle ne pouvait pas s'y soustraire. C'était de sa faute.
Et cette musique… chanter par cette femme … obsédante… il la fredonnait c'était encore pire. La peur, le sang, le rouge … ce rouge … les flammes des bougies… et au centre ce plancher. Il brillait, ciré, propre.
Elle pensa enfin à se regarder. Elle portait une robe noire et rouge très longue mais souple et ample avec un corset, ses manches étaient de la dentelle et se finissaient en pointe sur ses mains. Ses cheveux étaient coiffés comme les femmes du siècle précédant, même peut être celui d'avant. Et un chignon magnifique, avec un lys noir et une rose rouge dans les cheveux, couronnaient le tout. Ses chaussures étaient des chaussures de bal, en soie et satin rouge et noire également. Elle avait été légèrement maquillée. Un miroir dans un coin lui envoyait son image.
Elle se regardait, s'observait. Intriguée par elle-même ne se reconnaissant pas.
Et cette musique, par pitié arrêter cette musique… ces mots passent en bouclent … elle craquait
Des larmes roulaient sur ses joues. Elle essayait de se lever mais elle retombait comme si un poids la faisait plier. Elle voulut se trainer mais cette robe était lourde. Une ombre dans le rouge se dessinait…
Alors on la releva
Sa robe tournait, s'envolait.
Elle dansait toujours, cette musique… elle revenait… obsédante
Il arrêta de danser. Lui caressa la joue. Fit un geste comme pour l'embrasser. Puis une terrible brûlure la pétrifia. Du sang s'écoulait sur sa joue. Des larmes dans ses yeux. Elle s'écroulait, au ralentit. Il la retenait. Il l'avait tué. Il la prit dans ses bras la déposa au sol, semi allongée, la gardant partiellement près de lui. Son visage en face du sien. La Rose Rouge, il la déposa entre ses mains… près du poignard qui la transperçait. Et dans un geste lent et noble, il retira le masque qui couvrait son visage.
Ce visage était celui de la mort, du vide du froid. Pas de sentiment rien. Elle ne ressenti pas de la peur, c'était pire que cela. Il n'y avait pas de mots pour l'exprimer en fait.
Car ce qu'elle vit était inimaginable. Elle réussit enfin à hurler.
Elle sortit de ses pensées en le voyant revenir un plat à la main. Elle se demanda vraiment si elle aurait la force de manger quoique ce soit et la drogue de la dernière fois ne l'incitait pas trop non plus à prendre quoi que ce soit… Elle eut le sentiment qu'il souriait derrière son masque.
Le diner allait commencer …
« Je t'en pris ma chère Tessa, tu peux manger il n'y a rien de toxique dans celui-ci. C'est promis. J'ai fait des crevettes à la sauce rouge. Je sais que tu adores ça… »
Encore une fois il savait ce qu'elle aimait … elle avait l'impression qu'il savait tout d'elle. Un peu plus et elle se serait cru à Venise au Carnaval…
Elle ne prenait toujours rien.
« Tu ne manges pas ? Suis-je bête je n'ai pas mis de vin dans ton verre. Un blanc sec comme tu les aimes… Voilà. Bien que dirais tu de gouter à présent ? Aller j'ai cuisiné spécialement pour toi, pour te faire plaisir…. »
Elle ne faisait toujours pas mine d'y toucher.
« Bien maintenant ça suffit Teresa ! Tu vas manger ce que je viens de préparer. Et te dépêcher je ne le répéterais pas. »
Elle ne disait toujours rien. C'était maintenant ou jamais. Elle avait maintenant retrouvé sa mobilité. L'effet des médicaments toujours présents dans son organisme qu'ils lui avaient donné à l'hôpital et qu'elle avait gardé sur elle pendant sa captivité y était surement pour quelque chose.
Alors qu'il restait sur sa chaise, elle saisit fermement le couteau et tenta de lui affliger un coup qui le blesserait assez fortement pour qu'elle puisse s'enfuir ou à défaut l'assommer. Mais sa dextérité était grande. Elle le blessa certes mais très peu, une estafilade sur le bras, tandis qu'il lui retournait le bras dans le dos.
Elle lutta et fit une prise que l'un de ses ex avait eu bon de lui apprendre. Elle réussit à s'écarter suffisamment de lui. Son coup avait porté ses fruits. Elle réussit à l'assommer. Enfin. Elle chercha autour d'elle la sortie. La porte était fermée et avait probablement les clés sur lui.. Pas le choix.
Elle se rapprocha doucement. Mais il l'attrapa à ce moment, la projetant contre la table. Le couteau récupéré quelques secondes plus tôt tomba à terre. Elle était étourdie et la balle avait de nouveau bougé. La douleur violente la fit vaciller. Il la gifla au visage. La douleur éclata de nouveau en elle.
Du sang coule de sa joue, sa cheville lui fait mal, elle se l'ai tordu avec les talons. Il s'acharne encore un peu sur elle. A moitié inconsciente, elle réalise qu'il ne la ramène pas dans sa chambre non… Mais dans une sorte de cave…
« Tu es punie ma chérie. Tu comprends si tu es comme ça après ce ne sera pas bien, ni pour toi, ni pour moi, ni pour lui… ça ne me plait vraiment pas tu sais de faire ça mais c'est ainsi. Ta nuit sera longue mais la mienne aussi. Tu as gâché notre premier diner… je suis triste mais tu comprendras plus tard …. Bonne nuit ma douce … »
Il la laissa sur le sol. La douleur atroce la vrillant de toute part. Elle perdit conscience pendant un moment…
Première sensation …
Elle était là, comme détachée de son propre corps. Elle avait mal, elle était sur le point de replonger dans son inconsciente mais rassurante torpeur… mais non elle s'accrochait malgré tout. Pourquoi ? Pour lui, pour eux finalement elle avait mis du temps à comprendre avant d'accepter et surtout de s'accepter elle dans leur relation Sa respiration était de plus en plus saccadée et du sang roulait sur sa joue. Une goutte après l'autre…
Ploc… Ploc.
Elle songea que ce son allait la rendre folle. Pourtant elle tentait de refaire surface, la douleur arrivait par vague, elle affluait, elle refluait en même temps que ce bruit incessant.
Ploc…. Ploc…
Elle réussit plus ou moins à sortit de son état comateux et tenta alors d'identifier son lieu de captivité. Sa cage ou du moins l'endroit ou elle se trouvait était humide, sale, sombre et elle réalisa alors à quel point tout cela était ironique : elle cherchait John le Rouge et c'était finalement lui qui l'avait trouvé elle et mené tout droit dans son repère. Elle voulut rire de dépit mais elle ne put. La gorge sèche, les larmes menaçaient de céder encore.
Ploc… Ploc …
Pas de fenêtres, plus d'armes ni de portable une simple porte et une ampoule éclairant faiblement la pièce. Rien d'autres sauf … Sauf une sorte de livre posé là à même le sol. Il fallait qu'elle se traine pour voir, pour savoir.
Ploc… Ploc…
La douleur fut terrible mais elle avançait lorsqu'elle prit enfin le livre qui était en fait une sorte d'album photo elle comprit elle n'était pas la cible bien qu'elle fasse partie du plan. Le faire souffrir était tellement plus jouissif. Elle regardait les photos, eux qui s'étaient crus discrets… encore une fois son rire mourût cruellement en la laissant en proie à une quinte de toux qui la laissa pantelante.
Ploc… Ploc …
Il fallait qu'elle sorte d'ici, ou qu'elle le tue. Peu importe mais Lui ne devait pas venir ou cette fois il finirait fou. Elle ne le voulait pas, elle n'eut pas le choix, elle devait lutter, se battre comme elle l'avait toujours fait, pour son père, pour ses frères, pour elle-même et toutes les victimes. Mais elle venait de comprendre pour Lui et surtout pour Lui parce qu'il ne la laissera jamais, elle le sait maintenant.
Ploc… Ploc…
Finalement les larmes coulent sur son visage et fermant les yeux elle entend son rire, glacial, sec, emprunt de folie sur un Prélude de Bach…
La nuit serait longue mais demain … elle le tuerait ou il en finirait avec elle mais ce cauchemar prendrait fin, qu'importe comment mais ce serait terminer…
Fini pour aujourd'hui ! peut être un autre chapitre demain … je ne sais pas on verra !
Bisous et bon aprem ! Mione
Teresa Lisbon était toujours la poupée de chiffon. Molle et distante. Distante de son corps. Elle voyait la scène qui se jouait devant ses yeux. La colère les rendait brillant. Aussi tranchant que des lames de rasoir …
Elle pouvait bouger le minimum possible. Toute rébellion lui était interdite. Pour l'instant.
La boite à musique s'était enfin arrêtée. Elle remerciait le ciel, n'importe qui pour ça… elle devait s'en sortir seule. Elle le savait. C'était soit elle soit lui. Elle n'avait aucune idée d'où était Jane ce qu'il faisait ni rien… comment allaient-ils la retrouver ? il n'avait aucune piste pour la chercher … Sauf peut être Van Pelt … Mais c'était une disciple de ce malade … donc peu de chance de ce coté là…
Elle soupira. Puis il rentra de nouveau dans sa chambre. Il l'avait fait asseoir devant sa coiffeuse. Il lui retira sa coiffure en mauvaise état depuis son départ précipitée de son ancienne prison. De même sa robe était en mauvaise état. Il en avait une autre. Elle aurait voulu grimacer et lui jeter au visage mais le produit la rendait encore et toujours trop docile pour cela. Elle ne pouvait encore rien faire toute seule. Mais elle le sentait se dissiper encore un peu de temps … Rien qu'un peu de temps…
Il la touchait. Ses cheveux. Il les coiffait comme le faisait sa mère. Elle voulait hurler. Mais elle ne le fit pas. Elle pouvait parler mais ne le ferait pas. Lui donner des raisons de la frapper ou de l'attacher entraverait sa future action pour s'échapper. Elle se murât dans le silence et fit de sa répulsion une arme qui l'aiderait dans sa fuite.
Il fit un merveilleux chignon à Lisbon tout en continuant de fredonner. Puis il changea d'avis. Il refaisait sa coiffure mais en laissant les cheveux libre, se contentant d'un serre tête en soie Rouge et dentelle Noire. Une plume noire et rouge complétait le tout. On aurait dit une Lady espagnole des Antilles … il était malade…
Ensuite il commença à enlever tous les boutons de la robe de Lisbon. Elle se fit violence pour ne pas lui hurler dessus ou se retourner et l'étrangler. Ses mains enlevaient tous les boutons dans une lenteur insupportable et délibérée. Il caressait sa peau, doucement … des larmes menaçaient dans les yeux de Lisbon de rage, d'impuissance, de haine et de dégout… pas de désespoir, elle ne lui ferait jamais oh non jamais ce plaisir. Alors elle planta ses yeux dans le miroir et releva le menton dans un geste de défi. Et lentement elle afficha un sourire moqueur…
Il bloqua enfin. Il lui demandait de ravaler son sourire. Oh non pas cette fois. Elle continuait son manège jusqu'à ce que finalement il arrache les derniers boutons. Elle fut soulagée car il ne la touchait plus. Pour le moment du moins.
Il la fit mettre debout pour enfiler l'autre robe. Il ne la toucha pas ou du moins essaya de ne pas la toucher pendant qu'il finissait d'enlever l'autre. Elle avait au moins gagner cette manche.
L'autre robe était entièrement noire. Sauf le bas. Couvert de magnifiques roses rouges. Les manches s'arrêtaient au coude et descendaient ensuite en un drapée jusqu'au sol. Des minuscules boutons brodés dessus. Boutons de roses évidemment. Le décolleté était assez profond mais pas choquant non plus. L'encolure était ronde et le corset mettait en valeur les formes de Lisbon. La touche finale fut les chaussures. La corolle de la robe d'arrêtait au niveau des chevilles laissant apparaître de magnifique chaussures … d'au moins dix centimètres de talon. Des escarpins splendides mais pour courir, de même qu'avec cette robe… le découragement la gagnait mais elle réussit à reprendre le dessus au final. Il faudrait qu'elle l'assomme. Le bloque avant de pouvoir tenter quelque chose. Elle se remémora ce qu'il avait fait des clés de la voiture qui l'avait amené. C'était sa seule chance…
Lorsqu'il eut enfin fini, il admira son œuvre… il resta quelques secondes à la regarder… Puis décida de la laisser un peu seul, probablement pour préparer le diner. Elle bougea le plus possible. Elle devait enlever la drogue de son organisme rapidement.
Elle devait réussir.
L'horloge indiquait à présent 20h30. Il ouvrit la porte et réapparu … en tenue de soirée. Mais toujours avec un masque. Qui avait changé. Il était blanc, juste blanc. Un homme sans visage. Elle constata qu'il était aussi grand que Jane et qu'il avait de la prestance. Voilà surement comment il attirait les victimes… et la personne qu'il avait choisi pour compagne pendant un temps était aveugle… mais il ne l'avait pas maltraité. Elle avait du mal à saisir la personnalité de l'homme devant elle.
Il s'inclina et lui tendit son bras. Il prit le sien et l'emmena dans la pièce principale de la cave.
De nouveau de la musique. Mais cette fois, c'était du Bach, en sourdine. Il la fit asseoir dans la chaise et lui laissa le temps d'admirer le décor. Tout était dans les tons d'une salle de balle à la française. Rouge et Or. Nappe blanche. Tableau de Maître. Et parquet à la française également. Une piste de danse. Son cauchemar se rappelait douloureusement à elle.
De la musique commençait à s'échapper de l'un des cotés de la pièce. Elle reconnut le morceau. Une vieille chanson d'esclave espagnole… envoutante. Il avait placé le corps de Rigsby dans le coin le plus sombre de la pièce, sur une planche de bois à la verticale. Du sang recouvrait son corps et ses vêtements. Des trainées rouges recouvraient l'escalier. Ses yeux rouges eux aussi étaient ouverts et la fixaient. Elle ne pouvait pas s'y soustraire. C'était de sa faute.
Et cette musique… chanter par cette femme … obsédante… il la fredonnait c'était encore pire. La peur, le sang, le rouge … ce rouge … les flammes des bougies… et au centre ce plancher. Il brillait, ciré, propre.
Elle pensa enfin à se regarder. Elle portait une robe noire et rouge très longue mais souple et ample avec un corset, ses manches étaient de la dentelle et se finissaient en pointe sur ses mains. Ses cheveux étaient coiffés comme les femmes du siècle précédant, même peut être celui d'avant. Et un chignon magnifique, avec un lys noir et une rose rouge dans les cheveux, couronnaient le tout. Ses chaussures étaient des chaussures de bal, en soie et satin rouge et noire également. Elle avait été légèrement maquillée. Un miroir dans un coin lui envoyait son image.
Elle se regardait, s'observait. Intriguée par elle-même ne se reconnaissant pas.
Et cette musique, par pitié arrêter cette musique… ces mots passent en bouclent … elle craquait
Des larmes roulaient sur ses joues. Elle essayait de se lever mais elle retombait comme si un poids la faisait plier. Elle voulut se trainer mais cette robe était lourde. Une ombre dans le rouge se dessinait…
Alors on la releva
Sa robe tournait, s'envolait.
Elle dansait toujours, cette musique… elle revenait… obsédante
Il arrêta de danser. Lui caressa la joue. Fit un geste comme pour l'embrasser. Puis une terrible brûlure la pétrifia. Du sang s'écoulait sur sa joue. Des larmes dans ses yeux. Elle s'écroulait, au ralentit. Il la retenait. Il l'avait tué. Il la prit dans ses bras la déposa au sol, semi allongée, la gardant partiellement près de lui. Son visage en face du sien. La Rose Rouge, il la déposa entre ses mains… près du poignard qui la transperçait. Et dans un geste lent et noble, il retira le masque qui couvrait son visage.
Ce visage était celui de la mort, du vide du froid. Pas de sentiment rien. Elle ne ressenti pas de la peur, c'était pire que cela. Il n'y avait pas de mots pour l'exprimer en fait.
Car ce qu'elle vit était inimaginable. Elle réussit enfin à hurler.
Elle sortit de ses pensées en le voyant revenir un plat à la main. Elle se demanda vraiment si elle aurait la force de manger quoique ce soit et la drogue de la dernière fois ne l'incitait pas trop non plus à prendre quoi que ce soit… Elle eut le sentiment qu'il souriait derrière son masque.
Le diner allait commencer …
« Je t'en pris ma chère Tessa, tu peux manger il n'y a rien de toxique dans celui-ci. C'est promis. J'ai fait des crevettes à la sauce rouge. Je sais que tu adores ça… »
Encore une fois il savait ce qu'elle aimait … elle avait l'impression qu'il savait tout d'elle. Un peu plus et elle se serait cru à Venise au Carnaval…
Elle ne prenait toujours rien.
« Tu ne manges pas ? Suis-je bête je n'ai pas mis de vin dans ton verre. Un blanc sec comme tu les aimes… Voilà. Bien que dirais tu de gouter à présent ? Aller j'ai cuisiné spécialement pour toi, pour te faire plaisir…. »
Elle ne faisait toujours pas mine d'y toucher.
« Bien maintenant ça suffit Teresa ! Tu vas manger ce que je viens de préparer. Et te dépêcher je ne le répéterais pas. »
Elle ne disait toujours rien. C'était maintenant ou jamais. Elle avait maintenant retrouvé sa mobilité. L'effet des médicaments toujours présents dans son organisme qu'ils lui avaient donné à l'hôpital et qu'elle avait gardé sur elle pendant sa captivité y était surement pour quelque chose.
Alors qu'il restait sur sa chaise, elle saisit fermement le couteau et tenta de lui affliger un coup qui le blesserait assez fortement pour qu'elle puisse s'enfuir ou à défaut l'assommer. Mais sa dextérité était grande. Elle le blessa certes mais très peu, une estafilade sur le bras, tandis qu'il lui retournait le bras dans le dos.
Elle lutta et fit une prise que l'un de ses ex avait eu bon de lui apprendre. Elle réussit à s'écarter suffisamment de lui. Son coup avait porté ses fruits. Elle réussit à l'assommer. Enfin. Elle chercha autour d'elle la sortie. La porte était fermée et avait probablement les clés sur lui.. Pas le choix.
Elle se rapprocha doucement. Mais il l'attrapa à ce moment, la projetant contre la table. Le couteau récupéré quelques secondes plus tôt tomba à terre. Elle était étourdie et la balle avait de nouveau bougé. La douleur violente la fit vaciller. Il la gifla au visage. La douleur éclata de nouveau en elle.
Du sang coule de sa joue, sa cheville lui fait mal, elle se l'ai tordu avec les talons. Il s'acharne encore un peu sur elle. A moitié inconsciente, elle réalise qu'il ne la ramène pas dans sa chambre non… Mais dans une sorte de cave…
« Tu es punie ma chérie. Tu comprends si tu es comme ça après ce ne sera pas bien, ni pour toi, ni pour moi, ni pour lui… ça ne me plait vraiment pas tu sais de faire ça mais c'est ainsi. Ta nuit sera longue mais la mienne aussi. Tu as gâché notre premier diner… je suis triste mais tu comprendras plus tard …. Bonne nuit ma douce … »
Il la laissa sur le sol. La douleur atroce la vrillant de toute part. Elle perdit conscience pendant un moment…
Première sensation …
Elle était là, comme détachée de son propre corps. Elle avait mal, elle était sur le point de replonger dans son inconsciente mais rassurante torpeur… mais non elle s'accrochait malgré tout. Pourquoi ? Pour lui, pour eux finalement elle avait mis du temps à comprendre avant d'accepter et surtout de s'accepter elle dans leur relation Sa respiration était de plus en plus saccadée et du sang roulait sur sa joue. Une goutte après l'autre…
Ploc… Ploc.
Elle songea que ce son allait la rendre folle. Pourtant elle tentait de refaire surface, la douleur arrivait par vague, elle affluait, elle refluait en même temps que ce bruit incessant.
Ploc…. Ploc…
Elle réussit plus ou moins à sortit de son état comateux et tenta alors d'identifier son lieu de captivité. Sa cage ou du moins l'endroit ou elle se trouvait était humide, sale, sombre et elle réalisa alors à quel point tout cela était ironique : elle cherchait John le Rouge et c'était finalement lui qui l'avait trouvé elle et mené tout droit dans son repère. Elle voulut rire de dépit mais elle ne put. La gorge sèche, les larmes menaçaient de céder encore.
Ploc… Ploc …
Pas de fenêtres, plus d'armes ni de portable une simple porte et une ampoule éclairant faiblement la pièce. Rien d'autres sauf … Sauf une sorte de livre posé là à même le sol. Il fallait qu'elle se traine pour voir, pour savoir.
Ploc… Ploc…
La douleur fut terrible mais elle avançait lorsqu'elle prit enfin le livre qui était en fait une sorte d'album photo elle comprit elle n'était pas la cible bien qu'elle fasse partie du plan. Le faire souffrir était tellement plus jouissif. Elle regardait les photos, eux qui s'étaient crus discrets… encore une fois son rire mourût cruellement en la laissant en proie à une quinte de toux qui la laissa pantelante.
Ploc… Ploc …
Il fallait qu'elle sorte d'ici, ou qu'elle le tue. Peu importe mais Lui ne devait pas venir ou cette fois il finirait fou. Elle ne le voulait pas, elle n'eut pas le choix, elle devait lutter, se battre comme elle l'avait toujours fait, pour son père, pour ses frères, pour elle-même et toutes les victimes. Mais elle venait de comprendre pour Lui et surtout pour Lui parce qu'il ne la laissera jamais, elle le sait maintenant.
Ploc… Ploc…
Finalement les larmes coulent sur son visage et fermant les yeux elle entend son rire, glacial, sec, emprunt de folie sur un Prélude de Bach…
La nuit serait longue mais demain … elle le tuerait ou il en finirait avec elle mais ce cauchemar prendrait fin, qu'importe comment mais ce serait terminer…
Fini pour aujourd'hui ! peut être un autre chapitre demain … je ne sais pas on verra !
Bisous et bon aprem ! Mione
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 24 : La Vengeance de la Femme aux Cheveux Rouges
Allez, la suite comme demandé après vos supplications atroces… devant tant de souffrances, voici de quoi vous soulagez …..
Hôpital de la Vallée de Mojave, Chambre de Grace Van Pelt, Samedi 20h
Si un jour Grace Van Pelt avait pensé se retrouver ici et dans de telles circonstances… elle se rendait peu à peu compte de la catastrophique descente aux enfers qui l'avait conduite à tout ceci…
Désormais ce serait pour elle seule qu'elle vivrait. Les autres ne comptaient plus. Enfin encore un peu, car malgré eux, John Le Rouge les invitaient à entrer dans sa danse morbide.
Elle savait que tôt ou tard, Rigsby et peut être Cho viendrait. Jane aussi surement. A moins qu'il n'ait réussi à trouver l'autre indice ou qu'il est enfin compris… de toute façon elle s'y attendait. Le médecin l'avait pour le moment rendu interdite de visite. Probablement mieux ainsi. Sa blessure l'empêchait encore de bouger convenablement et malgré la morphine, la douleur restait relativement présente.
Oh elle récupérerait vite, elle le savait. Il l'avait entrainé pour après tout. Ce n'était qu'une question de jour. Deux grands maximum. Il lui suffirait de voler des bandages, des pansements, de quoi désinfecter la plaie. Elle était très débrouillarde et inventive dans ces domaines. Le fait qu'elle soit très féminine l'arrangeait vis-à-vis des hommes il la croyait timide, réservée, une proie facile. Totalement faux. L'innocence incarnée. De ce fait elle pouvait se glisser n'importe où, n'importe comment.
Elle sourit légèrement. Tenta de se redresser. Une légère grimace vint sur son visage. Gérer la douleur, encore une des leçons de son ex professeur…
Elle réussit cependant. Puis on frappa à la porte. Elle se doutait de qui il s'agissait. Rigsby. Elle soupira vaguement. John Le Rouge lui avait appris à faire croire aux autres qu'elles les aimaient sans vraiment s'attacher. Avec les autres pas de problème, avec Rigsby en revanche…
Elle se souvint de la façon dont il l'avait tenu lors de la mort de sa sœur… si son contact la dégoutait à cette époque, c'est qu'elle devait lutter pour ne pas craquer… et finir dans ses bras. John avait précisé que c'était interdit de se laisser aller aux sentiments. Ne montrer que ce que l'on veut montrer. Elle en aurait hurlé ce jour là. Et comble du comble, elle avait elle-même commis ce meurtre…
Maintenant elle regrettait tout ceci. Elle était tellement pathétique. Lisbon non plus n'avait pas eu une vie facile, elle avait craqué lors de cette enquête du moins, elle l'avait cru. Mais elle avait fait une erreur. Elle avait compté sur Jane et pas assez sur les facultés d'adaptation de John… elle avait compris depuis relativement longtemps qu'elle était une espionne. Pour cela, elle l'admirait vraiment. Au départ, elle détestait Lisbon. Maintenant, elle la respectait, en tant que femme et en tant qu'Agent, elle était largement supérieure à elle.
Lisbon avait tout géré, ou presque, et elle, Grace, avait été manipulée avec soin devenant la marionnette d'un malade qui avait finalement voulu la tuer…
Elle sortit de ses pensées lorsque Rigsby se tint devant elle. Il ne savait pas quoi dire, ni comment la traiter. Normal : elle passait de ancienne petite amie et Agent du FBI, qui avait non seulement tué sa sœur mais aussi torturé Kristina Frye, et accessoirement espionné et répondu aux ordres de John Le Rouge…
Elle se demanda un instant si elle devait être la première à parler ou non … devait elle le laisser s'engluer ou non ? Elle soupira vaguement.
« Bonjour Wayne. Prends donc une chaise, je ne vais pas te manger. De toute façon je ne ferais pas grand-chose dans l'était ou je suis, vois tu. »
Il ne répondit pas tout de suite, un brin surpris, se passant la main dans les cheveux, signe de sa nervosité. Il est vrai qu'il ne connaissait pas vraiment la Grace sarcastique et sure d'elle, mais plutôt l'autre Grace, la bosseuse, la gentille et croyante… celle qu'elle était avant tout ceci…
Il fit ce qu'elle conseillait.
« Tu sais pourquoi je suis là. Je me doute que tu ne me diras rien sur lui… »
« Stop. Au contraire je te dirais tout ce que tu veux savoir. Et je suis sérieuse. Tu te demandes pourquoi ? Tu n'as pas à le savoir. Du moins pas tout de suite. Mais tu le sauras. »
Pour le coup, il était vraiment surpris. Il ne comprenait plus rien. Même Jane à sa place aurait été déboussolé. Il voyait enfin la véritable Grace. Même sur son lit d'hôpital, elle le dominait largement. Elle décryptait tous ses gestes, savaient tout de lui. Mais ce qui le troublait c'était aussi que Grace et lui avait eu cette relation et il ne s'avait plus ou ils en étaient, tout était il vrai ou non ?
Voyant le cheminement de ses pensées, Grace reprit la parole.
« Je vois à quoi tu penses. Parlons de ceci d'abord. Ensuite tu feras ton travail, me lira mes droits et tu repasseras en mode CBI. Qu'en penses-tu ? »
Il explosa.
« Non mais ce n'est pas vrai, dis moi que c'est un cauchemar ! Tu as tué ta sœur, Kristina et blessé Lisbon ! Non mais t'es malade ou quoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Et moi dans l'histoire je suis le pigeon roulé par la gentille et douce Grace Van Pelt ? Tu me regardes là comme si tu étais une Reine, sure d'elle, détachée et moi je suis là. Tu n'es vraiment qu'une garce froide et dingue, une tueuse, une pourriture. »
Grace ne montra rien de ses sentiments. Mais seul Jane et John aurait pu voir à quel point elle s'était tendu et avait blêmi d'un coup surtout en entendant la dernière phrase de Wayne.
Elle lutta pour garder son sang froid cette fois. Non elle ne dirait rien sous le coup de la colère, il ne fallait pas.
« Bien. Maintenant nous pouvons parler. Saches bien que si j'ai fait ça, c'est parce que j'avais été manipulée. Disons qu'à une époque de ma vie, j'étais très fragile. Il m'a poursuivi dans pratiquement deux semaines, me sentant menacée, je perdais pieds rapidement. Puis il m'a enlevé, mais pas seulement. Il m'a montré comment me sentir forte, devenir dépendante de lui. J'étais perdue. Il est devenu ma bouée de sauvetage. Je n'ai pas senti tout de suite cette appartenance. Après il était trop tard. Il a fait de moi ce qu'il a voulu, m'a dicté comment m'habiller, me comporter, m'adapter aux situations, m'a poussé à entreprendre les études que lui voulait que je fasse. Jusqu'à entrer au CBI, dans l'équipe de Lisbon. Ensuite, il m'a dit de te débrouiller pour que je sorte avec toi. Il m'a dit que je devrais probablement tué ma sœur, et tu accréditerais le fait de mon bouleversement… Mais voilà, ma magnifique carapace forgée à commencer à se fissurer, à cause de toi… »
« Oh je t'en prie ne me sors pas le couplet, malgré tout je suis tombée amoureuse de toi et compagnie, ça non je ne l'accepte pas…. Tu m'as promis de dire la vérité alors… »
Le regard de Grace se fit d'un coup très froid. Il en frissonna malgré lui.
« Choisis de croire ce que tu veux, Wayne. Après tout, cela n'a que peu d'importance maintenant. Expliques moi ce qui s'est passé, je pourrais vous aider plus facilement. Je me souviens avoir vu cette fille, elle a tiré sur Lisbon, elle était morte je suppose puis sur moi. »
Bien malgré lui, il eut envie de la croire une dernière fois…
« Ce n'était pas Lisbon, mais une autre fille qui lui ressemblait. Elle a ainsi couvert la disparition de son complice avec Lisbon, Jane est parti avec Hightower sur la première scène de crime, Samantha Redding. Que sais-tu de tout ceci ? »
« John n'est pas très bavard. Il nous pilote mais ne dit pas grand-chose sur les autres actions en cours. C'est probablement pourquoi il est aussi insaisissable…. Le code a en effet un autre sens caché mais je ne sais pas lequel. Il ne me l'a pas dit mais je sais que la clé définitive est sur cette scène de crime. La prochaine question que tu me poseras le concernant sera son identité, je suppose. Il porte toujours un masque, ou se maquille si bien que certains de ses disciples le surnommait entre eux le caméléon… je n'ai jamais vu son véritable visage… si bien que je ne connais pas son identité. Il n'utilise pas de compte en banque, a tout son argent caché quelque part, probablement un héritage, mais je crois qu'il travaille de temps en temps, au noir je pense… ce doit être un saisonnier, il aime être à l'écart de la population mais il se cache facilement dans celle-ci. »
« Sais tu ou il pourrait avoir emmené Lisbon ? Tu sais ou il se cache non ? »
« Non je ne sais pas trop. Dans un endroit isolé certainement. Ces derniers temps, il ne me contactait que par téléphone ou restait dans l'ombre chez moi, et très peu de temps. Je n'ai pas eu beaucoup de contact précis avec lui. Il change tout le temps de modus operandi pour nous contacter… c'est une autre de ses spécialités. Une chose Wayne. A-t-on dit que j'étais encore vivante ou non ? »
Avec lenteur il se tourna vers elle.
« Hightower a fait dire à la presse que tu avais été sérieusement blessée et que tu avais succombé à tes blessures dans l'ambulance. Elle ne voulait pas qu'il te tue avant l'interrogatoire…. Grace comment… comment as-tu pu faire des choses pareilles je.. je ne comprends pas… »
« Je te l'ai déjà dit Wayne… j'étais conditionné, tout simplement et ma sœur m'avait fait souffrir à cette époque de ma vie … tout comme son mari. Pour moi il m'avait arraché ma sœur, rompant tout lien avec elle. Il a joué la dessus et à remplacer ma mère, ma sœur et mon père… il était mon seul ami, ma seule famille. Je voulais la garder celle-ci tu comprends ? j'étais prête à tout jusqu'à ce que je vois le regard de Lisbon, de Jane de Cho et le tien se poser sur moi… je n'avais pas réaliser que j'avais une autre famille et des amis… Si je l'avais réalisé plus tôt tout aurait été différent…. »
Il ne disait plus rien et commençait enfin à comprendre la mystérieuse jeune femme qu'elle était… il ne cautionnait pas ce qu'elle avait fait loin de là mais elle avait en partie réussie à faire une chose de bien : elle retrouvait peu à peu son humanité si longtemps disparu.
« J'ai une faveur à te demander avant que tu ne me lises mes droits et que tu demandes mon transfert pour m'enfermer… »
Ses mots le choquèrent un moment, il fit juste un signe de tête pour acquiescer à sa demande.
« Voilà, j'aimerais que tu me fasses une promesse. Quoiqu'il arrive, je veux que tu te méfies de tout le monde. Observes toujours leur comportement à tous. Surtout ceux de Lisbon, Jane, Hightower et Cho. Je ne sais pas ce qu'il réserve mais … en disant ou se trouve sa cachette il doit avoir un plan. Promets le moi, Ok ? »
Pour une fois, il la voyait vraiment inquiète… elle plissait le front, paraissant dubitative.
Puis elle releva les yeux vers lui, il s'était rapproché d'elle. Il s'assit sur le bord du lit et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.
« As-tu vraiment été sincère avec moi ? la vérité Grace. »
Elle n'attendait que cette occasion, elle savait que l'un des gardes en faction était partie pour la soirée. Le regardant droit dans les yeux et avec une émotion non feinte elle dit :
« Crois moi, tu es le seul pour qui j'ai jamais eu des sentiments. Dans d'autres circonstances, nous aurions surement pu faire autrement… mais … c'est ainsi. »
Elle se pencha sur lui, l'embrassa doucement et murmura :
« Pardonnes moi de ce que je vais faire mais ce n'est pas contre toi. »
Elle le saisit, et réussit à le mettre sur le lit après l'avoir légèrement assommé. Elle le bâillonna tout en grimaçant et en regrettant de ne pas avoir eu plus de temps pour se remettre. Elle priait pour que les points de suture tiennent le choc. Ensuite elle l'attacha grâce aux draps de son lit. Rigsby la regardait faire.
Elle enfila ses vêtements. Prit ce qu'elle avait besoin. Elle se retourna une dernière fois vers lui après un passage rapide dans la salle de bain.
« Je suis navrée mais je dois mettre fin à tout ceci. Je suis déjà fichue, tu le sais je n'ai aucun avenir à part la prison ou la mort. Je travaillerais mieux seule à le traquer comme il se doit. Prendre garde à toi, Wayne. Et sois particulièrement attentif, tu pourrais sauver la vie de tes amis un jour. Et trouves quelqu'un d'autre qui ne soit pas une dingue ayant subi le syndrome de Stockholm et disciple d'un tueur en série. Ça vaut mieux pour toi. Car je n'ai pas l'intention de me rendre vivante. A vous comme à lui. Je te souhaite bonne chance. Et saches que je ne t'ai jamais menti sur mes sentiments. »
Elle reprit son masque froid et réussit à intercepter sans difficulté le garde devant sa chambre. Elle l'attacha avec les rideaux et lui mit également un drap sur la bouche. Une fois tout ceci fini, elle partit dans le couloir désert et s'en fut…
Wayne savait qu'il la reverrait probablement un jour, mais il ne savait ni quand, ni comment, ni si elle serait vivante ou morte. Cette idée le glaça et il ferma les yeux comme pour chasser les fantômes qui l'oppressaient…
Fini ! et un chapitre de plus et le dernier de la semaine ! Je ne sais pas si j'aurais fini ou non la fic la semaine prochaine…. Peut être plus la semaine suivante je dirais….
Allez soyez adorables et laissez une tite review !
Bisous. Mione.
Hôpital de la Vallée de Mojave, Chambre de Grace Van Pelt, Samedi 20h
Si un jour Grace Van Pelt avait pensé se retrouver ici et dans de telles circonstances… elle se rendait peu à peu compte de la catastrophique descente aux enfers qui l'avait conduite à tout ceci…
Désormais ce serait pour elle seule qu'elle vivrait. Les autres ne comptaient plus. Enfin encore un peu, car malgré eux, John Le Rouge les invitaient à entrer dans sa danse morbide.
Elle savait que tôt ou tard, Rigsby et peut être Cho viendrait. Jane aussi surement. A moins qu'il n'ait réussi à trouver l'autre indice ou qu'il est enfin compris… de toute façon elle s'y attendait. Le médecin l'avait pour le moment rendu interdite de visite. Probablement mieux ainsi. Sa blessure l'empêchait encore de bouger convenablement et malgré la morphine, la douleur restait relativement présente.
Oh elle récupérerait vite, elle le savait. Il l'avait entrainé pour après tout. Ce n'était qu'une question de jour. Deux grands maximum. Il lui suffirait de voler des bandages, des pansements, de quoi désinfecter la plaie. Elle était très débrouillarde et inventive dans ces domaines. Le fait qu'elle soit très féminine l'arrangeait vis-à-vis des hommes il la croyait timide, réservée, une proie facile. Totalement faux. L'innocence incarnée. De ce fait elle pouvait se glisser n'importe où, n'importe comment.
Elle sourit légèrement. Tenta de se redresser. Une légère grimace vint sur son visage. Gérer la douleur, encore une des leçons de son ex professeur…
Elle réussit cependant. Puis on frappa à la porte. Elle se doutait de qui il s'agissait. Rigsby. Elle soupira vaguement. John Le Rouge lui avait appris à faire croire aux autres qu'elles les aimaient sans vraiment s'attacher. Avec les autres pas de problème, avec Rigsby en revanche…
Elle se souvint de la façon dont il l'avait tenu lors de la mort de sa sœur… si son contact la dégoutait à cette époque, c'est qu'elle devait lutter pour ne pas craquer… et finir dans ses bras. John avait précisé que c'était interdit de se laisser aller aux sentiments. Ne montrer que ce que l'on veut montrer. Elle en aurait hurlé ce jour là. Et comble du comble, elle avait elle-même commis ce meurtre…
Maintenant elle regrettait tout ceci. Elle était tellement pathétique. Lisbon non plus n'avait pas eu une vie facile, elle avait craqué lors de cette enquête du moins, elle l'avait cru. Mais elle avait fait une erreur. Elle avait compté sur Jane et pas assez sur les facultés d'adaptation de John… elle avait compris depuis relativement longtemps qu'elle était une espionne. Pour cela, elle l'admirait vraiment. Au départ, elle détestait Lisbon. Maintenant, elle la respectait, en tant que femme et en tant qu'Agent, elle était largement supérieure à elle.
Lisbon avait tout géré, ou presque, et elle, Grace, avait été manipulée avec soin devenant la marionnette d'un malade qui avait finalement voulu la tuer…
Elle sortit de ses pensées lorsque Rigsby se tint devant elle. Il ne savait pas quoi dire, ni comment la traiter. Normal : elle passait de ancienne petite amie et Agent du FBI, qui avait non seulement tué sa sœur mais aussi torturé Kristina Frye, et accessoirement espionné et répondu aux ordres de John Le Rouge…
Elle se demanda un instant si elle devait être la première à parler ou non … devait elle le laisser s'engluer ou non ? Elle soupira vaguement.
« Bonjour Wayne. Prends donc une chaise, je ne vais pas te manger. De toute façon je ne ferais pas grand-chose dans l'était ou je suis, vois tu. »
Il ne répondit pas tout de suite, un brin surpris, se passant la main dans les cheveux, signe de sa nervosité. Il est vrai qu'il ne connaissait pas vraiment la Grace sarcastique et sure d'elle, mais plutôt l'autre Grace, la bosseuse, la gentille et croyante… celle qu'elle était avant tout ceci…
Il fit ce qu'elle conseillait.
« Tu sais pourquoi je suis là. Je me doute que tu ne me diras rien sur lui… »
« Stop. Au contraire je te dirais tout ce que tu veux savoir. Et je suis sérieuse. Tu te demandes pourquoi ? Tu n'as pas à le savoir. Du moins pas tout de suite. Mais tu le sauras. »
Pour le coup, il était vraiment surpris. Il ne comprenait plus rien. Même Jane à sa place aurait été déboussolé. Il voyait enfin la véritable Grace. Même sur son lit d'hôpital, elle le dominait largement. Elle décryptait tous ses gestes, savaient tout de lui. Mais ce qui le troublait c'était aussi que Grace et lui avait eu cette relation et il ne s'avait plus ou ils en étaient, tout était il vrai ou non ?
Voyant le cheminement de ses pensées, Grace reprit la parole.
« Je vois à quoi tu penses. Parlons de ceci d'abord. Ensuite tu feras ton travail, me lira mes droits et tu repasseras en mode CBI. Qu'en penses-tu ? »
Il explosa.
« Non mais ce n'est pas vrai, dis moi que c'est un cauchemar ! Tu as tué ta sœur, Kristina et blessé Lisbon ! Non mais t'es malade ou quoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Et moi dans l'histoire je suis le pigeon roulé par la gentille et douce Grace Van Pelt ? Tu me regardes là comme si tu étais une Reine, sure d'elle, détachée et moi je suis là. Tu n'es vraiment qu'une garce froide et dingue, une tueuse, une pourriture. »
Grace ne montra rien de ses sentiments. Mais seul Jane et John aurait pu voir à quel point elle s'était tendu et avait blêmi d'un coup surtout en entendant la dernière phrase de Wayne.
Elle lutta pour garder son sang froid cette fois. Non elle ne dirait rien sous le coup de la colère, il ne fallait pas.
« Bien. Maintenant nous pouvons parler. Saches bien que si j'ai fait ça, c'est parce que j'avais été manipulée. Disons qu'à une époque de ma vie, j'étais très fragile. Il m'a poursuivi dans pratiquement deux semaines, me sentant menacée, je perdais pieds rapidement. Puis il m'a enlevé, mais pas seulement. Il m'a montré comment me sentir forte, devenir dépendante de lui. J'étais perdue. Il est devenu ma bouée de sauvetage. Je n'ai pas senti tout de suite cette appartenance. Après il était trop tard. Il a fait de moi ce qu'il a voulu, m'a dicté comment m'habiller, me comporter, m'adapter aux situations, m'a poussé à entreprendre les études que lui voulait que je fasse. Jusqu'à entrer au CBI, dans l'équipe de Lisbon. Ensuite, il m'a dit de te débrouiller pour que je sorte avec toi. Il m'a dit que je devrais probablement tué ma sœur, et tu accréditerais le fait de mon bouleversement… Mais voilà, ma magnifique carapace forgée à commencer à se fissurer, à cause de toi… »
« Oh je t'en prie ne me sors pas le couplet, malgré tout je suis tombée amoureuse de toi et compagnie, ça non je ne l'accepte pas…. Tu m'as promis de dire la vérité alors… »
Le regard de Grace se fit d'un coup très froid. Il en frissonna malgré lui.
« Choisis de croire ce que tu veux, Wayne. Après tout, cela n'a que peu d'importance maintenant. Expliques moi ce qui s'est passé, je pourrais vous aider plus facilement. Je me souviens avoir vu cette fille, elle a tiré sur Lisbon, elle était morte je suppose puis sur moi. »
Bien malgré lui, il eut envie de la croire une dernière fois…
« Ce n'était pas Lisbon, mais une autre fille qui lui ressemblait. Elle a ainsi couvert la disparition de son complice avec Lisbon, Jane est parti avec Hightower sur la première scène de crime, Samantha Redding. Que sais-tu de tout ceci ? »
« John n'est pas très bavard. Il nous pilote mais ne dit pas grand-chose sur les autres actions en cours. C'est probablement pourquoi il est aussi insaisissable…. Le code a en effet un autre sens caché mais je ne sais pas lequel. Il ne me l'a pas dit mais je sais que la clé définitive est sur cette scène de crime. La prochaine question que tu me poseras le concernant sera son identité, je suppose. Il porte toujours un masque, ou se maquille si bien que certains de ses disciples le surnommait entre eux le caméléon… je n'ai jamais vu son véritable visage… si bien que je ne connais pas son identité. Il n'utilise pas de compte en banque, a tout son argent caché quelque part, probablement un héritage, mais je crois qu'il travaille de temps en temps, au noir je pense… ce doit être un saisonnier, il aime être à l'écart de la population mais il se cache facilement dans celle-ci. »
« Sais tu ou il pourrait avoir emmené Lisbon ? Tu sais ou il se cache non ? »
« Non je ne sais pas trop. Dans un endroit isolé certainement. Ces derniers temps, il ne me contactait que par téléphone ou restait dans l'ombre chez moi, et très peu de temps. Je n'ai pas eu beaucoup de contact précis avec lui. Il change tout le temps de modus operandi pour nous contacter… c'est une autre de ses spécialités. Une chose Wayne. A-t-on dit que j'étais encore vivante ou non ? »
Avec lenteur il se tourna vers elle.
« Hightower a fait dire à la presse que tu avais été sérieusement blessée et que tu avais succombé à tes blessures dans l'ambulance. Elle ne voulait pas qu'il te tue avant l'interrogatoire…. Grace comment… comment as-tu pu faire des choses pareilles je.. je ne comprends pas… »
« Je te l'ai déjà dit Wayne… j'étais conditionné, tout simplement et ma sœur m'avait fait souffrir à cette époque de ma vie … tout comme son mari. Pour moi il m'avait arraché ma sœur, rompant tout lien avec elle. Il a joué la dessus et à remplacer ma mère, ma sœur et mon père… il était mon seul ami, ma seule famille. Je voulais la garder celle-ci tu comprends ? j'étais prête à tout jusqu'à ce que je vois le regard de Lisbon, de Jane de Cho et le tien se poser sur moi… je n'avais pas réaliser que j'avais une autre famille et des amis… Si je l'avais réalisé plus tôt tout aurait été différent…. »
Il ne disait plus rien et commençait enfin à comprendre la mystérieuse jeune femme qu'elle était… il ne cautionnait pas ce qu'elle avait fait loin de là mais elle avait en partie réussie à faire une chose de bien : elle retrouvait peu à peu son humanité si longtemps disparu.
« J'ai une faveur à te demander avant que tu ne me lises mes droits et que tu demandes mon transfert pour m'enfermer… »
Ses mots le choquèrent un moment, il fit juste un signe de tête pour acquiescer à sa demande.
« Voilà, j'aimerais que tu me fasses une promesse. Quoiqu'il arrive, je veux que tu te méfies de tout le monde. Observes toujours leur comportement à tous. Surtout ceux de Lisbon, Jane, Hightower et Cho. Je ne sais pas ce qu'il réserve mais … en disant ou se trouve sa cachette il doit avoir un plan. Promets le moi, Ok ? »
Pour une fois, il la voyait vraiment inquiète… elle plissait le front, paraissant dubitative.
Puis elle releva les yeux vers lui, il s'était rapproché d'elle. Il s'assit sur le bord du lit et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.
« As-tu vraiment été sincère avec moi ? la vérité Grace. »
Elle n'attendait que cette occasion, elle savait que l'un des gardes en faction était partie pour la soirée. Le regardant droit dans les yeux et avec une émotion non feinte elle dit :
« Crois moi, tu es le seul pour qui j'ai jamais eu des sentiments. Dans d'autres circonstances, nous aurions surement pu faire autrement… mais … c'est ainsi. »
Elle se pencha sur lui, l'embrassa doucement et murmura :
« Pardonnes moi de ce que je vais faire mais ce n'est pas contre toi. »
Elle le saisit, et réussit à le mettre sur le lit après l'avoir légèrement assommé. Elle le bâillonna tout en grimaçant et en regrettant de ne pas avoir eu plus de temps pour se remettre. Elle priait pour que les points de suture tiennent le choc. Ensuite elle l'attacha grâce aux draps de son lit. Rigsby la regardait faire.
Elle enfila ses vêtements. Prit ce qu'elle avait besoin. Elle se retourna une dernière fois vers lui après un passage rapide dans la salle de bain.
« Je suis navrée mais je dois mettre fin à tout ceci. Je suis déjà fichue, tu le sais je n'ai aucun avenir à part la prison ou la mort. Je travaillerais mieux seule à le traquer comme il se doit. Prendre garde à toi, Wayne. Et sois particulièrement attentif, tu pourrais sauver la vie de tes amis un jour. Et trouves quelqu'un d'autre qui ne soit pas une dingue ayant subi le syndrome de Stockholm et disciple d'un tueur en série. Ça vaut mieux pour toi. Car je n'ai pas l'intention de me rendre vivante. A vous comme à lui. Je te souhaite bonne chance. Et saches que je ne t'ai jamais menti sur mes sentiments. »
Elle reprit son masque froid et réussit à intercepter sans difficulté le garde devant sa chambre. Elle l'attacha avec les rideaux et lui mit également un drap sur la bouche. Une fois tout ceci fini, elle partit dans le couloir désert et s'en fut…
Wayne savait qu'il la reverrait probablement un jour, mais il ne savait ni quand, ni comment, ni si elle serait vivante ou morte. Cette idée le glaça et il ferma les yeux comme pour chasser les fantômes qui l'oppressaient…
Fini ! et un chapitre de plus et le dernier de la semaine ! Je ne sais pas si j'aurais fini ou non la fic la semaine prochaine…. Peut être plus la semaine suivante je dirais….
Allez soyez adorables et laissez une tite review !
Bisous. Mione.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 25 : Quant le Rouge fait place à la Lumière
disclaimer : la chanson de Loreena McKennitt - Greensleeves ne m'appartient pas et ceci n'est pas dans un but lucratif
Scène de crime de Samantha Redding, Ferme Johnson, Désert de Mojave, Samedi 15h.
« Mais c'est pas vrai ! » Rugit-il d'un seul coup.
Madeleine entendait cette diatribe depuis maintenant près d'une demi-heure et commençait sérieusement à douter que sa patience et son self control sur elle-même agisse encore dans les dix minutes qui suivaient. La tentation de passer Jane par la fenêtre et de lui rouler dessus avec la voiture ne la défoulerait pas encore assez…. Si la situation n'exigeait pas toute sa concentration, nulle doute que mentaliste ou pas, Patrick Jane n'aurait plus eu longtemps à vivre…
Elle le regardait qui fourrageait encore dieu sait quoi dans cette maison et elle lança vaguement une prière à n'importe quel dieu non occupé qui pourrait lui apporter les réponses à ses questions…
Elle décida de le recadrer « à la Lisbon » en se disant que c'est dans ses conditions qu'il travaillait le mieux. Il était perdu sans elle. Elle était perdue sans lui… Voilà pourquoi à la moindre incartade de Jane, elle menaçait de virer Lisbon. Le fait qu'il tienne à elle l'obligeait à résonner moins en individuel mais en équipe. Il devait prendre conscience du fait qu'il ne mettait pas seulement sa vie en danger, mais toute une équipe, un bureau, la justice elle-même. C'était pour son bien, pour leur bien à tous.
Elle pénétra dans la maison, ou désormais un véritable capharnaüm régnait… elle inspira, expira plusieurs fois pour tenter de ne pas faire voler Jane dans le salon… il avait cherché mais pas comme il fallait. Non il craquait. En même temps revivre la même chose que par le passé, dans ses conditions, elle-même n'aurait pas fait la fière. Elle pria pour que Lisbon soit en vie car il y avait de fortes chances sinon que Jane se retrouve enfermé définitivement cette fois.
Elle prit enfin les choses en main :
« Ok, maintenant que le ménage de printemps est fini, on va repasser en revue les endroits possibles de la cachette en faisant fonctionner nos méninges plutôt que nos bras et faire n'importe quoi… »
Jane la regardait, surpris de la trouver là et de sa tentative d'humour. Bon Ok, il avait craqué mais bon ça peut arriver à tout le monde non ? Enfin non pas à lui normalement mais bon… la dernière fois il a fini en asile. Autant ne pas recommencer. Ce « ménage de printemps » avait eu au moins le mérite de le défouler.
Mais Hightower avait raison. C'était une enquête comme une autre rien ne devait le perturber. Enfin comme une autre, mais sans Lisbon, sans Van Pelt et John Le Rouge plus dingue que jamais… d'une banalité à en pleurer…
Il hocha la tête envers Hightower et récapitulèrent les indices au fur et à mesure :
« Bien, Lisbon a dit que dans le vase il y avait une orchidée, il ne devait pas y en avoir. Ensuite le smiley était dans la salle de bain et pas sur la scène de crime directement. Pourquoi ? Les pétales étaient disposées vers la scène de crime principale et nous disait : « le lieu est ici et ailleurs, rouge et chaud »
« Ce qui nous a conduit au planète rouge. Mais qu'y a-t-il de rouge, chaud qui soit en même temps ici et ailleurs dans cette fichue baraque ? »
« Cette fois c'est vous qui nous énervez … vous voulez jouer à l'avion, il y en a un télécommander… »
« Jane, ma santé mentale est actuellement en péril à cause de vous… je me demande vraiment comment Lisbon arrive à vous supporter à longueur de journée… »
« C'est vrai, on peut se poser la question après tout… Je me demande également comment ma première femme le faisait… »
« Oh, Jane ce n'est pas ce que je voulais dire je suis désolée… »
« Non c'est moi, nous sommes tous les deux exténués, c'est tout. Disons que l'on s'excuse pour tout ce que l'on dira de potentiellement énervant et blessant à l'avenir, ça évitera de faire des excuses à répétions toutes les cinq minutes… »
« Ça marche, Jane. Bien revenons en à notre question à un million de dollars. J'aurais préféré avoir l'option coup de fil à un ami ou quatre propositions plutôt que de me retrouver dans le brouillard sans aucune lumière pour me guider… »
« Je ne suis même pas sure que quatre réponses nous auraient aidé, voyez vous… bien un endroit ici et ailleurs. Dans une maison on peut trouver vraiment tout ici et dans les autres maisons ça ne nous avance pas… »
« Oui effectivement. Ensuite chaud et rouge… Chaud... Généralement dans une cuisine, avec le four les plaques… ou aussi…. »
« Dans une salle de bain ! Quant on prend la douche… et le smiley qui est rouge dans la salle de bain ! »
Ils se précipitèrent dans la salle de bain, avec un sourire de joie intense et une excitation comme si on venait de leur offrir LE cadeau de noël qu'il voulait depuis toujours. Mais là ils déchantèrent rapidement. Après ils n'avaient plus d'indices en revanche. Ils devraient trouver par eux même.
Hightower regarda l'heure : 16h30 … Elle se demandait si Lisbon allait bien … puis elle pensa à ses enfants. Elle devrait téléphoner à la baby sitter encore… son ex mari allait la tuer. Elle gérerait cela aussi plus tard. L'important pour le moment c'était Lisbon.
Jane regardait attentivement le miroir, dans lequel se reflétait le smiley qui souriait toujours autant de façon morbide. Un endroit chaud …. Non ce serait trop simple et en même temps si logique et sournois.
Hightower le regardait attentivement. Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait. Il tourna le robinet. Exaspérée.
« Jane, le moment n'est pas venu pour se laver les mains… Non mais franchement, vous réalisez que … »
« Taisez vous et regardez. »
Il avait ouvert le robinet d'eau chaude à fond et partit fermer la porte de la salle de bain. Au fur et à mesure que la pièce se remplissait de vapeur d'eau, un message apparût sur le miroir de la salle de bain. Une orchidée avec un message : « Alors Jane seras-tu assez intelligent pour la trouver ? »
Le miroir de la salle de bain reflétait toujours tristement le smiley tandis que Jane prit de rage, de colère et de haine, faillit défoncer le miroir d'un coup de poing, heureusement stoppé par Madeleine.
Cette fois ce fut elle qui le contempla avec intérêt. Elle se souvenait d'une orchidée dans le vase mais aussi ailleurs que dans cette salle de bain… mais où ?
Elle sortit de la salle de bain en trombe, laissant Jane complètement hébété. Il est vrai que trop de codes, de déception et d'énervement finissait par être franchement agaçant et déprimant….
Il suivit finalement Hightower. Elle s'était arrêtée devant la cheminée. Sur la poutre devant elle se dressait fièrement une orchidée dessinée dans celle-ci. Elle fouilla alors à l'aide de Jane dans les décombres de bois calcinée et dans le conduit pour finalement trouver une sorte de boite.
Devait il l'ouvrir ou non ? Encore un piège ? Trop facile ? Ils hésitaient visiblement. Jane commença alors à l'ouvrir prudemment.
Une musique s'en échappa alors.
Ils reconnurent tous les deux « Greensleeves ».
Alas my love you do me wrong
To cast me off discourteously;
And I have loved you oh so long
Delighting in your company.
Greensleeves was my delight,
Greensleeves my heart of gold
Greensleeves was my heart of joy
And who but my lady Greensleeves.
I have been ready at your hand
To grant whatever thou would'st crave;
I have waged both life and land
Your love and goodwill for to have.
Thy petticoat of sendle white
With gold embroidered gorgeously;
Thy petticoat of silk and white
And these I bought gladly.
La boite à musique de composait également d'une miniature de Lisbon en robe de soie noire et rouge. Il n'y avait plus d'indices comme si tout cela résolvait le mystère de la cachette de John Le Rouge.
Pas de compartiment secret, rien d'autre. C'était bel et bien le dernier indice.
Hightower et lui-même surent que c'était en rapport avec la chanson. Sans aucun doute. Elle semblait faite artisanalement. Ce devait donc être lui qui les fabriquaient. Ils devaient chercher tous les points communs entre cette boîte et une localisation possible de Lisbon et John Le Rouge.
Ils devaient rentrer le plus vite possible au bureau.
Madeleine fit rappelée l'hélicoptère en trombe en les sommant de se dépêcher sous peine de finir comme simple agent de circulation jusqu'à la fin de leur vie… Vraiment charmante quant elle s'y mettait… mais il était d'accord avec elle, le temps pressait.
Ils ne seraient pas rentrés avant au moins vingt heures. Il était près de 17h30 maintenant. L'hélicoptère ne tarderait plus. Il l'entendait au loin. Il ne parlait plus. Trop perdu dans leurs pensées respectives.
Près d'une dizaine de minutes plus tard alors que le temps jouait contre eux, ils étaient dans l'hélicoptère les ramenant vers le QG du CBI…
Samedi, 20h30 QG du CBI, Sacramento
Cho était toujours là mais Rigsby n'était pas encore revenu et Madeleine était d'une humeur massacrante, le tout accompagné d'un Jane au visage fermé… Et vous obtenez un cocktail explosif quant le téléphone sonne.
Rigsby.
« Ici Rigsby. Je suis à l'hôpital, j'ai pu parler avec Grace avant… hum… avant qu'elle ne s'enfuit… »
« Rigsby, vous voulez déjà quitter le CBI ? Parce que vous êtes en bonne voie actuellement pour le faire. Vous rendez vous compte que je ne peux même pas la faire rechercher sans mettre John Le Rouge sur sa trace et sur la notre par la même occasion ? Vous êtes d'une telle stupidité que même votre mère doit être affligée d'avoir conçu un enfant aussi ridicule que vous l'êtes à présent. Alors annoncer une bonne nouvelle dans la minute ou vous finirez votre carrière avec vos amis pilotes, ou devrais-je dire ex-pilotes d'hélicoptère…. »
« Oui madame, Grace m'a appris comment tout avait commencé entre elle et John Le Rouge mais elle n'a jamais vu son vrai visage. C'est un véritable prodige du maquillage et du déguisement. Elle m'a également précisé qu'il vivait en dehors de la foule, faisait éventuellement des petits boulots pour des gens, toujours payés au noir. Il n'a pas de compte en banque. Il doit donc être ouvrier ou autre chose… Il la contacte toujours en changeant de modus operandi pour ne pas qu'on le repère. Elle m'a également dit qu'elle el tuerait pour tout ce qu'il lui avait obligé à faire… elle est partie cependant sans blesser personne. Je crois qu'elle s'est rendu compte de ce qui s'est vraiment passé… »
« Vous avez bien dit qu'il était manuel et faisait des petits boulots… les boîtes à musique pourrait en faire partie… Cho, regardez si vous pouvez retrouver l'adresse du distributeur de ses boites. La musique est Greensleeves, et tout est artisanal. Sa maison pourrait également se référer à cette chanson… »
« Faites ce qu'il dit Cho. Rigsby vous avez de la chance pour le moment vous conservez votre place au CBI, mais prenez garde. »
Elle coupa la conversation d'avec lui rapidement.
Cho cherchait toujours frénétiquement sur internet mais sans Grace qui était largement plus douée que lui de ce point de vue il pataugeait un peu. Hightower se joignit à lui, ainsi que la plupart des autres collègues présents.
Jane avait regagné son canapé, en jouant avec une balle en caoutchouc trouvée quelque part dans les locaux… (NdA : euh non il n'a pas de canne donc ce n'est pas celui auquel vous pensez ….)
Ils étaient tous tendus. Certains faisaient les cent pas, d'autres tapaient frénétiquement sur leur clavier. Certains comme Jane restaient stoïque. Ce qui était infiniment effrayants pour tout le monde. Rigsby finit par revenir de l'hôpital et sitôt arrivé plongea lui aussi dans les recherches.
Finalement autour de minuit, une heure du matin, Cho se mit à hurler. Ce geste totalement inconsidéré et totalement inhabituel de sa part eut des effets étranges. Des tasses de café renversé au sol, des cris dans les bureaux pour ceux qui travaillaient très concentrés sur leur PC et enfin une arrivée fracassante de son équipe à son bureau, notamment par Jane, qui propulsa sa chaise au loin pour se mettre devant la machine miraculeuse.
Car ce qui était sur l'écran était précisément ce qu'ils attendaient. La réponse à l'énigme. Il savait ou se trouvait John Le Rouge…
Moi j'ai envie de dire encore du suspense ! J'adore …. Oui la réponse finale demain ou après demain ça dépend de plein de choses… des reviews, de mon emploi du temps, mais quant même surtout de vos reviews ! Vous saurez pourquoi la chanson à tant d'importance ! Niark Niark Niark
Bon courage pour la fin de journée ! Mione.
Scène de crime de Samantha Redding, Ferme Johnson, Désert de Mojave, Samedi 15h.
« Mais c'est pas vrai ! » Rugit-il d'un seul coup.
Madeleine entendait cette diatribe depuis maintenant près d'une demi-heure et commençait sérieusement à douter que sa patience et son self control sur elle-même agisse encore dans les dix minutes qui suivaient. La tentation de passer Jane par la fenêtre et de lui rouler dessus avec la voiture ne la défoulerait pas encore assez…. Si la situation n'exigeait pas toute sa concentration, nulle doute que mentaliste ou pas, Patrick Jane n'aurait plus eu longtemps à vivre…
Elle le regardait qui fourrageait encore dieu sait quoi dans cette maison et elle lança vaguement une prière à n'importe quel dieu non occupé qui pourrait lui apporter les réponses à ses questions…
Elle décida de le recadrer « à la Lisbon » en se disant que c'est dans ses conditions qu'il travaillait le mieux. Il était perdu sans elle. Elle était perdue sans lui… Voilà pourquoi à la moindre incartade de Jane, elle menaçait de virer Lisbon. Le fait qu'il tienne à elle l'obligeait à résonner moins en individuel mais en équipe. Il devait prendre conscience du fait qu'il ne mettait pas seulement sa vie en danger, mais toute une équipe, un bureau, la justice elle-même. C'était pour son bien, pour leur bien à tous.
Elle pénétra dans la maison, ou désormais un véritable capharnaüm régnait… elle inspira, expira plusieurs fois pour tenter de ne pas faire voler Jane dans le salon… il avait cherché mais pas comme il fallait. Non il craquait. En même temps revivre la même chose que par le passé, dans ses conditions, elle-même n'aurait pas fait la fière. Elle pria pour que Lisbon soit en vie car il y avait de fortes chances sinon que Jane se retrouve enfermé définitivement cette fois.
Elle prit enfin les choses en main :
« Ok, maintenant que le ménage de printemps est fini, on va repasser en revue les endroits possibles de la cachette en faisant fonctionner nos méninges plutôt que nos bras et faire n'importe quoi… »
Jane la regardait, surpris de la trouver là et de sa tentative d'humour. Bon Ok, il avait craqué mais bon ça peut arriver à tout le monde non ? Enfin non pas à lui normalement mais bon… la dernière fois il a fini en asile. Autant ne pas recommencer. Ce « ménage de printemps » avait eu au moins le mérite de le défouler.
Mais Hightower avait raison. C'était une enquête comme une autre rien ne devait le perturber. Enfin comme une autre, mais sans Lisbon, sans Van Pelt et John Le Rouge plus dingue que jamais… d'une banalité à en pleurer…
Il hocha la tête envers Hightower et récapitulèrent les indices au fur et à mesure :
« Bien, Lisbon a dit que dans le vase il y avait une orchidée, il ne devait pas y en avoir. Ensuite le smiley était dans la salle de bain et pas sur la scène de crime directement. Pourquoi ? Les pétales étaient disposées vers la scène de crime principale et nous disait : « le lieu est ici et ailleurs, rouge et chaud »
« Ce qui nous a conduit au planète rouge. Mais qu'y a-t-il de rouge, chaud qui soit en même temps ici et ailleurs dans cette fichue baraque ? »
« Cette fois c'est vous qui nous énervez … vous voulez jouer à l'avion, il y en a un télécommander… »
« Jane, ma santé mentale est actuellement en péril à cause de vous… je me demande vraiment comment Lisbon arrive à vous supporter à longueur de journée… »
« C'est vrai, on peut se poser la question après tout… Je me demande également comment ma première femme le faisait… »
« Oh, Jane ce n'est pas ce que je voulais dire je suis désolée… »
« Non c'est moi, nous sommes tous les deux exténués, c'est tout. Disons que l'on s'excuse pour tout ce que l'on dira de potentiellement énervant et blessant à l'avenir, ça évitera de faire des excuses à répétions toutes les cinq minutes… »
« Ça marche, Jane. Bien revenons en à notre question à un million de dollars. J'aurais préféré avoir l'option coup de fil à un ami ou quatre propositions plutôt que de me retrouver dans le brouillard sans aucune lumière pour me guider… »
« Je ne suis même pas sure que quatre réponses nous auraient aidé, voyez vous… bien un endroit ici et ailleurs. Dans une maison on peut trouver vraiment tout ici et dans les autres maisons ça ne nous avance pas… »
« Oui effectivement. Ensuite chaud et rouge… Chaud... Généralement dans une cuisine, avec le four les plaques… ou aussi…. »
« Dans une salle de bain ! Quant on prend la douche… et le smiley qui est rouge dans la salle de bain ! »
Ils se précipitèrent dans la salle de bain, avec un sourire de joie intense et une excitation comme si on venait de leur offrir LE cadeau de noël qu'il voulait depuis toujours. Mais là ils déchantèrent rapidement. Après ils n'avaient plus d'indices en revanche. Ils devraient trouver par eux même.
Hightower regarda l'heure : 16h30 … Elle se demandait si Lisbon allait bien … puis elle pensa à ses enfants. Elle devrait téléphoner à la baby sitter encore… son ex mari allait la tuer. Elle gérerait cela aussi plus tard. L'important pour le moment c'était Lisbon.
Jane regardait attentivement le miroir, dans lequel se reflétait le smiley qui souriait toujours autant de façon morbide. Un endroit chaud …. Non ce serait trop simple et en même temps si logique et sournois.
Hightower le regardait attentivement. Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait. Il tourna le robinet. Exaspérée.
« Jane, le moment n'est pas venu pour se laver les mains… Non mais franchement, vous réalisez que … »
« Taisez vous et regardez. »
Il avait ouvert le robinet d'eau chaude à fond et partit fermer la porte de la salle de bain. Au fur et à mesure que la pièce se remplissait de vapeur d'eau, un message apparût sur le miroir de la salle de bain. Une orchidée avec un message : « Alors Jane seras-tu assez intelligent pour la trouver ? »
Le miroir de la salle de bain reflétait toujours tristement le smiley tandis que Jane prit de rage, de colère et de haine, faillit défoncer le miroir d'un coup de poing, heureusement stoppé par Madeleine.
Cette fois ce fut elle qui le contempla avec intérêt. Elle se souvenait d'une orchidée dans le vase mais aussi ailleurs que dans cette salle de bain… mais où ?
Elle sortit de la salle de bain en trombe, laissant Jane complètement hébété. Il est vrai que trop de codes, de déception et d'énervement finissait par être franchement agaçant et déprimant….
Il suivit finalement Hightower. Elle s'était arrêtée devant la cheminée. Sur la poutre devant elle se dressait fièrement une orchidée dessinée dans celle-ci. Elle fouilla alors à l'aide de Jane dans les décombres de bois calcinée et dans le conduit pour finalement trouver une sorte de boite.
Devait il l'ouvrir ou non ? Encore un piège ? Trop facile ? Ils hésitaient visiblement. Jane commença alors à l'ouvrir prudemment.
Une musique s'en échappa alors.
Ils reconnurent tous les deux « Greensleeves ».
Alas my love you do me wrong
To cast me off discourteously;
And I have loved you oh so long
Delighting in your company.
Greensleeves was my delight,
Greensleeves my heart of gold
Greensleeves was my heart of joy
And who but my lady Greensleeves.
I have been ready at your hand
To grant whatever thou would'st crave;
I have waged both life and land
Your love and goodwill for to have.
Thy petticoat of sendle white
With gold embroidered gorgeously;
Thy petticoat of silk and white
And these I bought gladly.
La boite à musique de composait également d'une miniature de Lisbon en robe de soie noire et rouge. Il n'y avait plus d'indices comme si tout cela résolvait le mystère de la cachette de John Le Rouge.
Pas de compartiment secret, rien d'autre. C'était bel et bien le dernier indice.
Hightower et lui-même surent que c'était en rapport avec la chanson. Sans aucun doute. Elle semblait faite artisanalement. Ce devait donc être lui qui les fabriquaient. Ils devaient chercher tous les points communs entre cette boîte et une localisation possible de Lisbon et John Le Rouge.
Ils devaient rentrer le plus vite possible au bureau.
Madeleine fit rappelée l'hélicoptère en trombe en les sommant de se dépêcher sous peine de finir comme simple agent de circulation jusqu'à la fin de leur vie… Vraiment charmante quant elle s'y mettait… mais il était d'accord avec elle, le temps pressait.
Ils ne seraient pas rentrés avant au moins vingt heures. Il était près de 17h30 maintenant. L'hélicoptère ne tarderait plus. Il l'entendait au loin. Il ne parlait plus. Trop perdu dans leurs pensées respectives.
Près d'une dizaine de minutes plus tard alors que le temps jouait contre eux, ils étaient dans l'hélicoptère les ramenant vers le QG du CBI…
Samedi, 20h30 QG du CBI, Sacramento
Cho était toujours là mais Rigsby n'était pas encore revenu et Madeleine était d'une humeur massacrante, le tout accompagné d'un Jane au visage fermé… Et vous obtenez un cocktail explosif quant le téléphone sonne.
Rigsby.
« Ici Rigsby. Je suis à l'hôpital, j'ai pu parler avec Grace avant… hum… avant qu'elle ne s'enfuit… »
« Rigsby, vous voulez déjà quitter le CBI ? Parce que vous êtes en bonne voie actuellement pour le faire. Vous rendez vous compte que je ne peux même pas la faire rechercher sans mettre John Le Rouge sur sa trace et sur la notre par la même occasion ? Vous êtes d'une telle stupidité que même votre mère doit être affligée d'avoir conçu un enfant aussi ridicule que vous l'êtes à présent. Alors annoncer une bonne nouvelle dans la minute ou vous finirez votre carrière avec vos amis pilotes, ou devrais-je dire ex-pilotes d'hélicoptère…. »
« Oui madame, Grace m'a appris comment tout avait commencé entre elle et John Le Rouge mais elle n'a jamais vu son vrai visage. C'est un véritable prodige du maquillage et du déguisement. Elle m'a également précisé qu'il vivait en dehors de la foule, faisait éventuellement des petits boulots pour des gens, toujours payés au noir. Il n'a pas de compte en banque. Il doit donc être ouvrier ou autre chose… Il la contacte toujours en changeant de modus operandi pour ne pas qu'on le repère. Elle m'a également dit qu'elle el tuerait pour tout ce qu'il lui avait obligé à faire… elle est partie cependant sans blesser personne. Je crois qu'elle s'est rendu compte de ce qui s'est vraiment passé… »
« Vous avez bien dit qu'il était manuel et faisait des petits boulots… les boîtes à musique pourrait en faire partie… Cho, regardez si vous pouvez retrouver l'adresse du distributeur de ses boites. La musique est Greensleeves, et tout est artisanal. Sa maison pourrait également se référer à cette chanson… »
« Faites ce qu'il dit Cho. Rigsby vous avez de la chance pour le moment vous conservez votre place au CBI, mais prenez garde. »
Elle coupa la conversation d'avec lui rapidement.
Cho cherchait toujours frénétiquement sur internet mais sans Grace qui était largement plus douée que lui de ce point de vue il pataugeait un peu. Hightower se joignit à lui, ainsi que la plupart des autres collègues présents.
Jane avait regagné son canapé, en jouant avec une balle en caoutchouc trouvée quelque part dans les locaux… (NdA : euh non il n'a pas de canne donc ce n'est pas celui auquel vous pensez ….)
Ils étaient tous tendus. Certains faisaient les cent pas, d'autres tapaient frénétiquement sur leur clavier. Certains comme Jane restaient stoïque. Ce qui était infiniment effrayants pour tout le monde. Rigsby finit par revenir de l'hôpital et sitôt arrivé plongea lui aussi dans les recherches.
Finalement autour de minuit, une heure du matin, Cho se mit à hurler. Ce geste totalement inconsidéré et totalement inhabituel de sa part eut des effets étranges. Des tasses de café renversé au sol, des cris dans les bureaux pour ceux qui travaillaient très concentrés sur leur PC et enfin une arrivée fracassante de son équipe à son bureau, notamment par Jane, qui propulsa sa chaise au loin pour se mettre devant la machine miraculeuse.
Car ce qui était sur l'écran était précisément ce qu'ils attendaient. La réponse à l'énigme. Il savait ou se trouvait John Le Rouge…
Moi j'ai envie de dire encore du suspense ! J'adore …. Oui la réponse finale demain ou après demain ça dépend de plein de choses… des reviews, de mon emploi du temps, mais quant même surtout de vos reviews ! Vous saurez pourquoi la chanson à tant d'importance ! Niark Niark Niark
Bon courage pour la fin de journée ! Mione.
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 26 : Le Donjon de la Dame en Rouge
Et voilà la bête ! (enfin le chapitre lol)
Chalet de John Le Rouge, lieu inconnu (NdA : pour un chapitre encore), Dimanche 9h du matin
L'avantage d'être plongé dans une torpeur bienvenue ou dans un profond sommeil est que nous avons la possibilité de s'y sentir en sécurité… On oublie le monde extérieur, on s'y sent généralement mieux… Le problème avec cette règle c'est que comme toujours, il y a des exceptions, la première étant les cauchemars. La seconde beaucoup moins courante et beaucoup moins répandu est de trouver une réalité dix fois pire que ses propres cauchemars… C'est justement ce que Teresa Lisbon venait de découvrir. Sortir d'un cauchemar, pour retomber dans un autre encore pire…
Car si on excepte le fait que sortir d'un cauchemar n'est généralement pas un programme réjouissant, on a légèrement l'impression d'être en sueur, d'avoir fait un marathon pour sauver sa peau en échappant à ce qui nous effraie le plus, dans le cas de Teresa Lisbon, ce sont les sensations de douleurs et de désespoir qui lui ouvrirent le bal du retour dans la réalité. Charmant quoi.
Après un magnifique réveil, peu banal et certainement pas en douceur, on essaie généralement de reprendre pieds. Mais bon aucun de nous n'est Teresa Lisbon, ayant une balle près du cœur, une cheville dans un état déplorable, pas mal de contusion et de brûlures sur le corps qui se rappellent à nous dans les pires moments…
Ajoutons à cela, une bonne pincée de nausées et de maux de ventre due à l'inanition prolongée, un lit pas très confortable, le sol effectivement ne l'est pas, et la présence somme toute peu rassurante de celui qui vous tient prisonnier, j'ai bien entendu nommé John Le Rouge. Teresa Lisbon songea vaguement que vraiment les astres n'étaient pas avec elle ces temps-ci.
Bref ce n'était pas l'un des meilleurs réveils qu'est connu Lisbon au final.
Bien entendu, la deuxième chose qui nous assaille lorsque l'on sort du sommeil ce sont nos sentiments après nos sensations. Là encore pas brillant. De la colère, de la peur, un soupçon de haine et pour couronner le tout l'envie de meurtre et ce fichu sentiment d'impuissance. Si on ajoute à cette charmante recette une pensée pour l'homme qu'elle aime et un regret lui broyant le cœur, nous avons devant nous un cocktail explosif…. Le 'Teresa Lisbon' détrônait facilement une bonne vodka au plus haut degré possible, ainsi que les autres formes d'eau-de-vie les plus fortes du monde… (NdA : l'alcool est bien entendu à consommer avec modération et n'oubliez pas non plus d'éviter les aliments gras, sucrés et salés…Bon la page gouvernement suffira pour la fic…c'était un message de l'INPES et du Ministère qui change de nom toutes les cinq minutes et qu'il serait donc trop long de chercher)
John Le Rouge l'observa un moment avant d'intervenir pour la relever. Car Teresa avait un autre problème autrement plus grave. Les différents coups qu'elle avait reçus un peu partout, la rendaient extrêmement faible. Ce qu'elle ne voulait pas admettre. Mais c'est ce qui était pourtant. Elle aurait voulu pousser un juron bien senti, l'envoyer au diable et dire à celui qui devait être son sauveur de se bouger les fesses mais non bien sur, jamais là quant on en a besoin mais niveau blagues idiotes pas de soucis…
Car oui, généralement quant on sort d'un cauchemar, on n'est pas forcément de bonne humeur non plus. La douleur et les sentiments d'être prisonnière et impuissante ne contribuaient pas non plus à faire revenir la gaieté sur le visage de Teresa Lisbon…
Il la releva doucement après que celle-ci dans un suprême effort de self control ne fasse pas de bêtises plus grosses qu'elle.
Elle faillit le traiter de tous les noms à nouveau quant la douleur dans sa poitrine explosa de nouveau. D'ailleurs, il n'y avait pas que là mais les autres douleurs ne suffisaient pas à atténuer celle-ci. Mais bien entendu, plutôt mourir que de le faire savoir à l'homme mystère. Elle se prit à se dire de nouveau qu'il aurait pu faire sensation au carnaval de Venise…
Une fois debout, elle constata en reprenant difficilement son souffle, que celui-ci la tenait … avec délicatesse et gentillesse… On fait marche arrière et on reprend : avec délicatesse et gentillesse ? On parle bien de John Le Rouge, le serial killer qui a tué la femme et la fille de Jane, un nombre incalculable d'autres victimes mais aussi recrée le meurtre de sa mère, endoctriné des disciples qui ont tué des agents du CBI…
Oui il était « doux » … là elle commençait vraiment à avoir peur. Pour sa santé bien sur, sa vie mais aussi pour son esprit qui yoyotait sérieusement à présent. Le syndrome de Stockholm ? Non pas aussi tôt et jamais avec ce taré…
Il l'emmena … délicatement – non elle avait décidément du mal à associer ce genre de mot avec lui, à la même table que la veille mais cette fois, le petit déjeuner était dressé. Et bien entendu l'odeur du café et des toasts étaient alléchantes. Elle réussit à rester impassible… du moins jusqu'à ce que son ventre ne fasse une réclamation assez bruyante … géniale. Encore trahie par son propre corps.
Il la fait asseoir et il valait mieux car elle risquait de s'effondrer à tout moment. L'une de ses blessures avait surement trop saigné la veille et la balle devait surement avoir entrainé une légère déchirure au niveau cardiaque car elle respirait mal, et tentait vainement de ne pas poser sa main sur son cœur. Elle restait impassible. Au bord cependant de perdre sa bataille contre la douleur qui se propageait de plus en plus.
John Le Rouge la regardait paisiblement tandis qu'il … beurrait un toast le plus naturellement du monde… Son ravisseur prenait son petit déjeuner avec elle, une tasse de thé à la main grignotant négligemment et avec une touche de dédain sa tartine… elle avait l'impression de voyager dans une autre dimension… Oui qu'on lui faisait une blague de très mauvais gout. Mais hélas, la caméra cachée ce n'était pas pour tout de suite…
Cette manière qu'il avait de se tenir lui rappelait confusément Jane… La manière de tenir son toast, sa tasse … tout ce qu'il avait de « british ». Mais une chose différait cependant. Jane lorsqu'il prenait du thé tournait systématiquement la cuillère dans le sens opposé des aiguilles d'une montre. Pas lui. C'était l'inverse. C'est à ce moment précis qu'elle se rendit compte qu'elle était vraiment dingue de Jane et qu'il se plaisait à lui montrer à chaque fois comment il tournait sa fichue cuillère. Pathétique. La voix de son « hôte » raisonna à ses oreilles.
« Tu ne manges pas Tessa ? Tu devrais reprendre des forces. Les derniers jours ne t'ont pas forcément épargnés non ? Et tu n'as pas mangé hier soir… J'aurais du te punir davantage mais je n'en avais pas envie. Pourtant tu as tout gâché, j'ai été triste Tessa… Allez mange donc et ne me dis pas que tu n'as pas fin. »
Elle devinait son sourire derrière son masque. Et cette politesse agaçante… Alors avec le même dédain et une voix remplie d'affectation envers lui elle déclama avec toute la noblesse, le sarcasme et l'élégance voulue :
« Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de manger, voyez vous. Il paraît que mon hôte s'amuse à empoisonner de la nourriture… En plus, il adore tuer des gens, les torturer. Adorable non ? Oh il m'a offert une belle robe mais qui voudrait d'une telle antiquité ? Et la vue dans ma chambre est très très limitée… Rendez vous compte par vous-même. J'ai des blessures, il ne les soigne même pas… Très franchement, je trouve cela agaçant et dérangeant… Vous ne trouvez pas ? »
Elle sentit la colère et la rage tandis qu'elle continuait d'une voix ingénue à déclamer son petit discours …
« Et je ne vous ai pas tout dit. Savez vous que, en plus de me retenir prisonnière, il a tué la famille de celui que j'aime aujourd'hui ? Oh c'est vrai j'ai mis du temps à me l'avouer… Mais bon … Maintenant c'est fait. Patrick est tellement plus … je ne sais pas, beau, incorrigible et son a-do-ra-ble fossette ? Vous l'aviez remarqué ? Oh je divague bien sur mais c'est vrai qu'il crève l'écran non ? »
La tasse vola à travers la pièce, tandis que John Le Rouge tremblait de rage. Lisbon ne laissait plus rien paraître de ses sentiments. A son tour de se dévoiler. Elle en apprendrait plus sur lui. Oh c'était dangereux et stupide de sa part mais bon, quitte à mourir, autant le faire en sachant qui il était non ?
Contrairement à ce qu'elle attendait, il se calma. Ou du moins il essaya. Et il réussit finalement.
« Tessa, pourrais tu, s'il te plait arrêter de dire des horreurs pareils ? Je t'ai formidablement bien accueilli au contraire… Mon hospitalité a été exemplaire et … elle le sera probablement encore… »
Elle ne comprit pas les dernières paroles prononcées… Mais elle n'en eut pas le temps. Sa douleur revenait par vagues, toujours plus sournoises, elle se demandait combien de temps encore elle tiendrait. Son bras gauche lui faisait mal, c'était de pire en pire.
Il la dévisageait.
« Tu sembles fatiguée, Tessa. Tu devrais retourner dans ta chambre. Nos invités ne vont pas tarder. Du moins je le pense… Allez je t'accompagne. »
« Quels invités ? Vous les attendez ? Qu'allez-vous faire d'eux ? »
« Doucement du calme. Cela ne te concerne en rien. Du moins pour le moment. Ne m'oblige pas à me montrer sévère avec toi Tessa. Je vais m'énerver. Et comme hier tu seras blessée. Tu trouveras de quoi te soigner dans ta chambre. »
Il la retenait, pour ne pas qu'elle tombe. Il l'emmena dans sa chambre. Il ne ferma pas la porte à clé. De toute façon, elle ne pouvait pas faire autrement que d'avoir du soutien pour se déplacer… elle devait absolument trouver quoi faire quant ils arriveraient mais la douleur se faisait de plus en plus lancinante…
Je m'arrête là. Il est un peu plus cours que les autres j'en suis navrée alors j'ai décidé de vous mettre un cours extrait du final…..
Elle reprit conscience environ deux heures plus tard. Elle entendait des tirs, des coups de feu, sa vision était brouillée. Il était à coté d'elle mais elle ne comprenait plus rien… La douleur revenait… elle avait tellement mal…
Elle entendit son nom tandis qu'elle gisait sur le sol froid du parquet en bois. Elle détestait danser. Elle détestait ses bras. Elle détestait cette musique …
Ces dernières forces s'épuisaient et elle sentait son odeur, ses bras qui l'entouraient…
Des larmes, des torrents de larmes dévalaient ses joues exsangues …
Elle crut voir Van Pelt, mais peut être se trompait elle. Elle ne savait plus… elle délirait…
Elle sentait son sang qui coulait doucement…
Elle replongea dans son coma tandis que quelqu'un hurlait son nom…
Cette fois c'est fini ! Boujoux et On laisse une petite review sinon je pleure et je prends la barre de fer de Jack O'Neill et je matraque tout le monde avec ! Ou mieux je vous prive de la suite ! hahahahahhahahahaha je m'aime ! Non je plaisante … ou pas !
Chalet de John Le Rouge, lieu inconnu (NdA : pour un chapitre encore), Dimanche 9h du matin
L'avantage d'être plongé dans une torpeur bienvenue ou dans un profond sommeil est que nous avons la possibilité de s'y sentir en sécurité… On oublie le monde extérieur, on s'y sent généralement mieux… Le problème avec cette règle c'est que comme toujours, il y a des exceptions, la première étant les cauchemars. La seconde beaucoup moins courante et beaucoup moins répandu est de trouver une réalité dix fois pire que ses propres cauchemars… C'est justement ce que Teresa Lisbon venait de découvrir. Sortir d'un cauchemar, pour retomber dans un autre encore pire…
Car si on excepte le fait que sortir d'un cauchemar n'est généralement pas un programme réjouissant, on a légèrement l'impression d'être en sueur, d'avoir fait un marathon pour sauver sa peau en échappant à ce qui nous effraie le plus, dans le cas de Teresa Lisbon, ce sont les sensations de douleurs et de désespoir qui lui ouvrirent le bal du retour dans la réalité. Charmant quoi.
Après un magnifique réveil, peu banal et certainement pas en douceur, on essaie généralement de reprendre pieds. Mais bon aucun de nous n'est Teresa Lisbon, ayant une balle près du cœur, une cheville dans un état déplorable, pas mal de contusion et de brûlures sur le corps qui se rappellent à nous dans les pires moments…
Ajoutons à cela, une bonne pincée de nausées et de maux de ventre due à l'inanition prolongée, un lit pas très confortable, le sol effectivement ne l'est pas, et la présence somme toute peu rassurante de celui qui vous tient prisonnier, j'ai bien entendu nommé John Le Rouge. Teresa Lisbon songea vaguement que vraiment les astres n'étaient pas avec elle ces temps-ci.
Bref ce n'était pas l'un des meilleurs réveils qu'est connu Lisbon au final.
Bien entendu, la deuxième chose qui nous assaille lorsque l'on sort du sommeil ce sont nos sentiments après nos sensations. Là encore pas brillant. De la colère, de la peur, un soupçon de haine et pour couronner le tout l'envie de meurtre et ce fichu sentiment d'impuissance. Si on ajoute à cette charmante recette une pensée pour l'homme qu'elle aime et un regret lui broyant le cœur, nous avons devant nous un cocktail explosif…. Le 'Teresa Lisbon' détrônait facilement une bonne vodka au plus haut degré possible, ainsi que les autres formes d'eau-de-vie les plus fortes du monde… (NdA : l'alcool est bien entendu à consommer avec modération et n'oubliez pas non plus d'éviter les aliments gras, sucrés et salés…Bon la page gouvernement suffira pour la fic…c'était un message de l'INPES et du Ministère qui change de nom toutes les cinq minutes et qu'il serait donc trop long de chercher)
John Le Rouge l'observa un moment avant d'intervenir pour la relever. Car Teresa avait un autre problème autrement plus grave. Les différents coups qu'elle avait reçus un peu partout, la rendaient extrêmement faible. Ce qu'elle ne voulait pas admettre. Mais c'est ce qui était pourtant. Elle aurait voulu pousser un juron bien senti, l'envoyer au diable et dire à celui qui devait être son sauveur de se bouger les fesses mais non bien sur, jamais là quant on en a besoin mais niveau blagues idiotes pas de soucis…
Car oui, généralement quant on sort d'un cauchemar, on n'est pas forcément de bonne humeur non plus. La douleur et les sentiments d'être prisonnière et impuissante ne contribuaient pas non plus à faire revenir la gaieté sur le visage de Teresa Lisbon…
Il la releva doucement après que celle-ci dans un suprême effort de self control ne fasse pas de bêtises plus grosses qu'elle.
Elle faillit le traiter de tous les noms à nouveau quant la douleur dans sa poitrine explosa de nouveau. D'ailleurs, il n'y avait pas que là mais les autres douleurs ne suffisaient pas à atténuer celle-ci. Mais bien entendu, plutôt mourir que de le faire savoir à l'homme mystère. Elle se prit à se dire de nouveau qu'il aurait pu faire sensation au carnaval de Venise…
Une fois debout, elle constata en reprenant difficilement son souffle, que celui-ci la tenait … avec délicatesse et gentillesse… On fait marche arrière et on reprend : avec délicatesse et gentillesse ? On parle bien de John Le Rouge, le serial killer qui a tué la femme et la fille de Jane, un nombre incalculable d'autres victimes mais aussi recrée le meurtre de sa mère, endoctriné des disciples qui ont tué des agents du CBI…
Oui il était « doux » … là elle commençait vraiment à avoir peur. Pour sa santé bien sur, sa vie mais aussi pour son esprit qui yoyotait sérieusement à présent. Le syndrome de Stockholm ? Non pas aussi tôt et jamais avec ce taré…
Il l'emmena … délicatement – non elle avait décidément du mal à associer ce genre de mot avec lui, à la même table que la veille mais cette fois, le petit déjeuner était dressé. Et bien entendu l'odeur du café et des toasts étaient alléchantes. Elle réussit à rester impassible… du moins jusqu'à ce que son ventre ne fasse une réclamation assez bruyante … géniale. Encore trahie par son propre corps.
Il la fait asseoir et il valait mieux car elle risquait de s'effondrer à tout moment. L'une de ses blessures avait surement trop saigné la veille et la balle devait surement avoir entrainé une légère déchirure au niveau cardiaque car elle respirait mal, et tentait vainement de ne pas poser sa main sur son cœur. Elle restait impassible. Au bord cependant de perdre sa bataille contre la douleur qui se propageait de plus en plus.
John Le Rouge la regardait paisiblement tandis qu'il … beurrait un toast le plus naturellement du monde… Son ravisseur prenait son petit déjeuner avec elle, une tasse de thé à la main grignotant négligemment et avec une touche de dédain sa tartine… elle avait l'impression de voyager dans une autre dimension… Oui qu'on lui faisait une blague de très mauvais gout. Mais hélas, la caméra cachée ce n'était pas pour tout de suite…
Cette manière qu'il avait de se tenir lui rappelait confusément Jane… La manière de tenir son toast, sa tasse … tout ce qu'il avait de « british ». Mais une chose différait cependant. Jane lorsqu'il prenait du thé tournait systématiquement la cuillère dans le sens opposé des aiguilles d'une montre. Pas lui. C'était l'inverse. C'est à ce moment précis qu'elle se rendit compte qu'elle était vraiment dingue de Jane et qu'il se plaisait à lui montrer à chaque fois comment il tournait sa fichue cuillère. Pathétique. La voix de son « hôte » raisonna à ses oreilles.
« Tu ne manges pas Tessa ? Tu devrais reprendre des forces. Les derniers jours ne t'ont pas forcément épargnés non ? Et tu n'as pas mangé hier soir… J'aurais du te punir davantage mais je n'en avais pas envie. Pourtant tu as tout gâché, j'ai été triste Tessa… Allez mange donc et ne me dis pas que tu n'as pas fin. »
Elle devinait son sourire derrière son masque. Et cette politesse agaçante… Alors avec le même dédain et une voix remplie d'affectation envers lui elle déclama avec toute la noblesse, le sarcasme et l'élégance voulue :
« Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de manger, voyez vous. Il paraît que mon hôte s'amuse à empoisonner de la nourriture… En plus, il adore tuer des gens, les torturer. Adorable non ? Oh il m'a offert une belle robe mais qui voudrait d'une telle antiquité ? Et la vue dans ma chambre est très très limitée… Rendez vous compte par vous-même. J'ai des blessures, il ne les soigne même pas… Très franchement, je trouve cela agaçant et dérangeant… Vous ne trouvez pas ? »
Elle sentit la colère et la rage tandis qu'elle continuait d'une voix ingénue à déclamer son petit discours …
« Et je ne vous ai pas tout dit. Savez vous que, en plus de me retenir prisonnière, il a tué la famille de celui que j'aime aujourd'hui ? Oh c'est vrai j'ai mis du temps à me l'avouer… Mais bon … Maintenant c'est fait. Patrick est tellement plus … je ne sais pas, beau, incorrigible et son a-do-ra-ble fossette ? Vous l'aviez remarqué ? Oh je divague bien sur mais c'est vrai qu'il crève l'écran non ? »
La tasse vola à travers la pièce, tandis que John Le Rouge tremblait de rage. Lisbon ne laissait plus rien paraître de ses sentiments. A son tour de se dévoiler. Elle en apprendrait plus sur lui. Oh c'était dangereux et stupide de sa part mais bon, quitte à mourir, autant le faire en sachant qui il était non ?
Contrairement à ce qu'elle attendait, il se calma. Ou du moins il essaya. Et il réussit finalement.
« Tessa, pourrais tu, s'il te plait arrêter de dire des horreurs pareils ? Je t'ai formidablement bien accueilli au contraire… Mon hospitalité a été exemplaire et … elle le sera probablement encore… »
Elle ne comprit pas les dernières paroles prononcées… Mais elle n'en eut pas le temps. Sa douleur revenait par vagues, toujours plus sournoises, elle se demandait combien de temps encore elle tiendrait. Son bras gauche lui faisait mal, c'était de pire en pire.
Il la dévisageait.
« Tu sembles fatiguée, Tessa. Tu devrais retourner dans ta chambre. Nos invités ne vont pas tarder. Du moins je le pense… Allez je t'accompagne. »
« Quels invités ? Vous les attendez ? Qu'allez-vous faire d'eux ? »
« Doucement du calme. Cela ne te concerne en rien. Du moins pour le moment. Ne m'oblige pas à me montrer sévère avec toi Tessa. Je vais m'énerver. Et comme hier tu seras blessée. Tu trouveras de quoi te soigner dans ta chambre. »
Il la retenait, pour ne pas qu'elle tombe. Il l'emmena dans sa chambre. Il ne ferma pas la porte à clé. De toute façon, elle ne pouvait pas faire autrement que d'avoir du soutien pour se déplacer… elle devait absolument trouver quoi faire quant ils arriveraient mais la douleur se faisait de plus en plus lancinante…
Je m'arrête là. Il est un peu plus cours que les autres j'en suis navrée alors j'ai décidé de vous mettre un cours extrait du final…..
Elle reprit conscience environ deux heures plus tard. Elle entendait des tirs, des coups de feu, sa vision était brouillée. Il était à coté d'elle mais elle ne comprenait plus rien… La douleur revenait… elle avait tellement mal…
Elle entendit son nom tandis qu'elle gisait sur le sol froid du parquet en bois. Elle détestait danser. Elle détestait ses bras. Elle détestait cette musique …
Ces dernières forces s'épuisaient et elle sentait son odeur, ses bras qui l'entouraient…
Des larmes, des torrents de larmes dévalaient ses joues exsangues …
Elle crut voir Van Pelt, mais peut être se trompait elle. Elle ne savait plus… elle délirait…
Elle sentait son sang qui coulait doucement…
Elle replongea dans son coma tandis que quelqu'un hurlait son nom…
Cette fois c'est fini ! Boujoux et On laisse une petite review sinon je pleure et je prends la barre de fer de Jack O'Neill et je matraque tout le monde avec ! Ou mieux je vous prive de la suite ! hahahahahhahahahaha je m'aime ! Non je plaisante … ou pas !
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 27 : La fin du Rouge ….? Part 1
Bureau du CBI, cellule de crise, une heure du matin, Sacramento
Jane toujours devant le PC n'en revenait pas ! Ils avaient enfin l'adresse, il allait retrouver Lisbon. Il ne sauta pas de joie mais s'en reteint difficilement. Au vue de la réaction de Cho, il ne fallait pas voir midi à quatorze heures non plus, tout le monde était dans un état de stress intense mais surtout complètement survolté à l'idée de retrouver Lisbon et de mettre la main sur le dingue au masque…
Sur l'écran, il comprit tout ce qu'il voulait savoir…
Il prit enfin la parole :
« Nous l'avons bel et bien retrouvé. Elle se trouve, je vous le donne en mille dans les environs de Redding, comme le nom de la première victime… Il a décidément un sens poussé de l'humour. Et devinez quoi, sa cabane se situe près de la Sacramento River, dans un lieu dit et assez reculé se nommant, attention accrochez vous « Greensleeves » en hommage à une vieille légende qui disait qu'un homme attendait la femme de ses rêves en fredonnant cette chanson. Un autre homme proche de lui l'avait emmené et il attendait son retour patiemment. Elle avait de longues manches vertes à cause d'une teinture que les indiens fabriquaient dans cette région. C'est pourquoi ces fameuses boites se vendent si bien… et qu'il a choisi cette musique tout spécialement… » (NdA : Je ne sais pas si vous avez tout compris parce que moi aussi je trouve ça franchement tiré par les cheveux mais bon … LoL encore les effets de la vicodine probablement…)
Tout le monde dans la pièce bloqua un instant sur Jane.
C'est vrai que :
Un : On avait retrouvé Lisbon
Deux : ce type se cachait près d'une ville portant le nom de la Psy de Lisbon
Trois : Le lieu dit avait tout d'une ancienne légende, on aurait pu croire dans l'histoire que Lisbon était la femme de la légende
Quatre : Il fabriquait des boîtes à musique …
Cinq : Ce type est complètement siphonné mais remarquablement intelligent en même temps et il en veut vraiment à Jane…
Six : Non sérieux, il fabriquait des boîtes à musique ?
Puis tout le monde se remit en marche d'un seul coup. Hightower voulut faire un briefing avant de partir sur ce qu'on avait appris de cet homme.
Elle rassembla l'équipe d'intervention, celle de Lisbon, et une autre en renfort de la première ainsi que quelques agents dignes de confiance.
« Bien, nous sommes ici ce matin (NdA : pour célébrer le mariage …. Ah non désolée lol) pour faire le point sur l'affaire John Le Rouge. Bien pour faire simple et résumer car nous n'avons pas de temps à perdre voici ce que vous devez savoir et retenir : L'Agent Teresa Lisbon s'est faite enlever plus ou moins volontairement. Nous savions depuis le meurtre de Samantha Redding que cela devenait inévitable. Nous avons donc voulu, l'Agent Lisbon et moi essayer d'en tirer parti. Mais rien ne s'est vraiment passé comme prévu et John Le Rouge nous a encore une fois menés en bateau. Nous savons aujourd'hui où se trouve l'Agent Lisbon et John Le Rouge, mais nous ne connaissons en rien les intentions de ce malade… C'est lui qui nous a laissé des indices pour le trouver. Autre chose et ce sera la dernière. L'Agent Lisbon a probablement au vu de ses blessures récentes mais pas seulement subi de nombreux traumas. Je veux dire que l'Agent Lisbon a une balle près du cœur. Vous n'avez pas besoin de connaître les circonstances exactes mais sachez que le moindre geste brusque pourra éventuellement la tuer. Des questions ? »
« Pourquoi l'avoir envoyer en mission si elle était en danger de la sorte ? » s'enquit un agent.
« Très simplement car c'était elle la cible. Ensuite parce que c'est l'un de mes meilleurs agents et enfin parce que …. Elle a peu de famille proche et que la balle pouvait… disons jouer un avantage considérable dans sa mission… »
Un blanc suivi la déclaration comprenant bien ou voulait en venir la directrice… Certains agents auraient bien voulu la tuer en l'occurrence car envoyer ainsi l'un des leurs sur le terrain… Hightower venait de s'attirer les foudres de tous les agents présents ici. Une grande hostilité émergeait peu à peu mais personne pour le moment ne devait discuter de tout ceci. Leur priorité était l'une des leurs. Teresa Lisbon.
Jane avait suivi le briefing en retrait. Dans le fond de la salle de réunion. Il était en train de contempler la future chute de Madeleine Hightower. Cela lui fit un bien fou… Car c'était à cause d'elle qu'il risquait de perdre Lisbon et ça il ne lui pardonnerait jamais. Les autres collègues de celle-ci pensaient assurément la même chose. Madeleine Hightower était un bon meneur d'hommes sans aucun doute possible mais le risque qu'elle avait fait courir à Lisbon était tout simplement hors limite pour tous ceux présents ici.
Il sortit de la pièce silencieusement et commençât à se rendre compte que John Le Rouge ne se laisserait pas avoir aussi facilement… Quelque chose. Il voulait quelque chose de lui. Il en était convaincu mais il ne savait pas quoi… Sa mort n'était pas une souffrance assez réelle. Capturer Lisbon était un coup de maître sans conteste mais pourquoi lui dire ou la trouver … il savait également qu'il était assez proche de lui, mais ne voyait pas qui il pouvait être… un début de migraine commençait et il devait malgré tout aller chercher Lisbon mais il avait un très mauvais pressentiment sur cette affaire…
Cho et Rigsby arrivèrent et lui firent signe de les suivre. Ils sortirent du CBI et partirent vers le lieu de détention de Lisbon. Il avait la peur au ventre, la peur de ne pouvoir lui dire ce qu'il voulait… Il était maintenant 3 heures du matin, ils avaient près de 4 heures de routes… Il avait le temps de lui écrire la lettre. Rigsby devrait la lui remettre même si il s'en sortait. C'était important. Au cas où…
Route de Redding, voiture volée, 5 heures du matin
Elle roulait depuis plusieurs heures en direction de Redding. Hightower et Jane ne l'avait pas vu posé des micros au CBI. Pratique ces petites choses. Elle allait retrouver son bourreau enfin. Elle sentait confusément que rien n'allait se passer comme prévu…elle savait que Jane serait véritablement en danger mais ne savait pas encore comment.
Elle avait réussi à trouver des armes en usant de son charme et de son habileté à menacer autrui. Mieux valait prévenir que guérir. Elle avait également réussi à refaire son pansement mais la fatigue et la douleur menaçait parfois de l'engloutir un peu plus à chaque seconde.
Elle avait également prévu un lieu de repli au cas où. Elle savait comment était la région pour l'avoir battue en long en large et en travers. C'était l'un des lieux de prédilection au niveau entrainement des ses recrues…
Lisbon. Elle se demandait dans quel état elle était. Pour la balle, elle l'avait su grâce au micro dans le bureau de la directrice. Elle comprenait aussi qu'elle n'hésiterait pas à se suicider si Jane était trop en danger. Elle pesta contre les élans de chevalerie grotesque de certains. Les actes de courage sont souvent stupides et ceci sans nuls doutes.
Elle devait absolument arriver à temps. Elle accéléra en priant pour qu'aucun flic ne traîne sur la route. Elle n'était pas officiellement rechercher mais Hightower avait tout de même du glisser un mot et son pass du CBI avait été confisqué.
Elle soupira mais continua vaillamment son chemin…
Route de Redding, convoi des voitures du CBI, au même moment
Jane avait fini d'écrire sa lettre. Il avait le projet d'hypnotiser Rigsby pour qu'un moment ou celle-ci soit toute seule il lui donne la lettre. Il avait glissé dedans un mot, une question auquel lui seul pouvait répondre et dont elle seule connaissait la réponse. Il ne connaissait pas la nature exacte de ce qui allait se passer il préférait avoir des garanties même s'il ne savait pas contre quoi.
La route semblait s'éterniser pourtant il ne trainait pas, loin de là. Il se demandait ou était Van Pelt. Tout ce qu'elle avait dit était-il vrai ? La retrouverait il là bas ? Elle pouvait soit tout faire capoter soit faire réussir la mission ? Il avait tellement peur.
Comment allait-il réagir ? il devait rentrer tout seul dans la cabane. Tant pis pour les autres et Hightower. Il y arriverait. Un plan commençait à se monter dans sa tête… Il devait sauver Lisbon. Le reste peu importe. Lisbon était Sa priorité…
Route de Redding, Plus loin dans le convoi, 6 heures du matin
Hightower savait qu'elle avait commis de nombreuses erreurs mais avait supposé à tort que tout s'arrangerait. Ce n'était pas le cas. Elle avait compris ceci quant Jane l'avait frappé. Puis la seconde fois lors du briefing. Là tout avait été clair. Elle venait de perdre le peu de crédibilité qu'il lui restait devant tous.
Elle savait qu'elle devrait probablement partir, mais pas sans combattre. Elle avait reçu un appel du gouverneur, pour l'enquête… c'était sa dernière mission. Sous son commandement du moins. Alors elle avait pris une résolution. Elle laisserait Jane faire ce qu'il voudrait. Ça n'avait plus d'importance de toute façon…
Environ de Redding, 8h du matin, convoi du CBI
Les travaux sur la route les avaient mis en retard sur le planning fixé. Ils avaient finalement réussi à localiser grâce à un habitant de la région le chalet en question. L'homme fabriquant les boites à musique se faisait appeler Sam Jamson. Un nom normal, pour un homme connu pour sa distance par rapport aux autres. Cependant il jouissait d'une bonne réputation, toujours très méticuleux dans son travail et serviable. Bref un homme normal, bien dans sa vie. Proche de la nature à ce que l'on disait… Ils en avaient pour encore trois quart d'heure de routes. L'impatience grandissante du convoi se sentait et se propageait rapidement.
Voiture volée, Grace Van Pelt, Chalet de John Le Rouge alias Sam Jamson.
Connaissant bien la région, Grace avait trouvé sans peine le chalet en question. Elle avait fait un repérage sommaire des lieux. Elle plaqua la voiture dans un coin isolé et repéra les accès possibles. Elle ressemblait un peu à une militaire sur ce coup là. Elle entendit les voitures du CBI arrivées. C'était bientôt le moment de vérité. Elle réussit à faire ce qu'elle voulait. Pénétrer par un coté de la cabane qu'elle avait trouvé, une sorte de passage secret. Elle était déjà venue mais il y avait très longtemps. Elle s'en rendait compte aujourd'hui. L'avantage, le seul qu'elle avait c'est qu'il la croyait morte. Son champ d'action était donc libre. Elle en profiterait jusqu'au bout…
Chalet de John Le Rouge, Greensleeves, Environ de Redding, 9h du matin
Toute les équipes se mirent en place et encerclèrent le chalet. Tout le monde se disait que d'un sens comme d'un autre tout se finirait ici. Sauf quelques personnes parmi elle Van Pelt, Jane et Cho.
Madeleine Hightower savait que Jane voulait partir en premier vers le chalet. S'il donnait l'assaut, elle mourrait. Elle ne disait donc rien et attendait patiemment. Jane se tourna vers elle. Elle fit un signe de tête alors que tout le monde la regardait estomaquée. Peu importait maintenant.
Tout allait se jouer ici. Plus rien ne serait comme avant…Non plus rien.
Suite au prochain chapitre ! LE FINAL
Bisous Mione
Jane toujours devant le PC n'en revenait pas ! Ils avaient enfin l'adresse, il allait retrouver Lisbon. Il ne sauta pas de joie mais s'en reteint difficilement. Au vue de la réaction de Cho, il ne fallait pas voir midi à quatorze heures non plus, tout le monde était dans un état de stress intense mais surtout complètement survolté à l'idée de retrouver Lisbon et de mettre la main sur le dingue au masque…
Sur l'écran, il comprit tout ce qu'il voulait savoir…
Il prit enfin la parole :
« Nous l'avons bel et bien retrouvé. Elle se trouve, je vous le donne en mille dans les environs de Redding, comme le nom de la première victime… Il a décidément un sens poussé de l'humour. Et devinez quoi, sa cabane se situe près de la Sacramento River, dans un lieu dit et assez reculé se nommant, attention accrochez vous « Greensleeves » en hommage à une vieille légende qui disait qu'un homme attendait la femme de ses rêves en fredonnant cette chanson. Un autre homme proche de lui l'avait emmené et il attendait son retour patiemment. Elle avait de longues manches vertes à cause d'une teinture que les indiens fabriquaient dans cette région. C'est pourquoi ces fameuses boites se vendent si bien… et qu'il a choisi cette musique tout spécialement… » (NdA : Je ne sais pas si vous avez tout compris parce que moi aussi je trouve ça franchement tiré par les cheveux mais bon … LoL encore les effets de la vicodine probablement…)
Tout le monde dans la pièce bloqua un instant sur Jane.
C'est vrai que :
Un : On avait retrouvé Lisbon
Deux : ce type se cachait près d'une ville portant le nom de la Psy de Lisbon
Trois : Le lieu dit avait tout d'une ancienne légende, on aurait pu croire dans l'histoire que Lisbon était la femme de la légende
Quatre : Il fabriquait des boîtes à musique …
Cinq : Ce type est complètement siphonné mais remarquablement intelligent en même temps et il en veut vraiment à Jane…
Six : Non sérieux, il fabriquait des boîtes à musique ?
Puis tout le monde se remit en marche d'un seul coup. Hightower voulut faire un briefing avant de partir sur ce qu'on avait appris de cet homme.
Elle rassembla l'équipe d'intervention, celle de Lisbon, et une autre en renfort de la première ainsi que quelques agents dignes de confiance.
« Bien, nous sommes ici ce matin (NdA : pour célébrer le mariage …. Ah non désolée lol) pour faire le point sur l'affaire John Le Rouge. Bien pour faire simple et résumer car nous n'avons pas de temps à perdre voici ce que vous devez savoir et retenir : L'Agent Teresa Lisbon s'est faite enlever plus ou moins volontairement. Nous savions depuis le meurtre de Samantha Redding que cela devenait inévitable. Nous avons donc voulu, l'Agent Lisbon et moi essayer d'en tirer parti. Mais rien ne s'est vraiment passé comme prévu et John Le Rouge nous a encore une fois menés en bateau. Nous savons aujourd'hui où se trouve l'Agent Lisbon et John Le Rouge, mais nous ne connaissons en rien les intentions de ce malade… C'est lui qui nous a laissé des indices pour le trouver. Autre chose et ce sera la dernière. L'Agent Lisbon a probablement au vu de ses blessures récentes mais pas seulement subi de nombreux traumas. Je veux dire que l'Agent Lisbon a une balle près du cœur. Vous n'avez pas besoin de connaître les circonstances exactes mais sachez que le moindre geste brusque pourra éventuellement la tuer. Des questions ? »
« Pourquoi l'avoir envoyer en mission si elle était en danger de la sorte ? » s'enquit un agent.
« Très simplement car c'était elle la cible. Ensuite parce que c'est l'un de mes meilleurs agents et enfin parce que …. Elle a peu de famille proche et que la balle pouvait… disons jouer un avantage considérable dans sa mission… »
Un blanc suivi la déclaration comprenant bien ou voulait en venir la directrice… Certains agents auraient bien voulu la tuer en l'occurrence car envoyer ainsi l'un des leurs sur le terrain… Hightower venait de s'attirer les foudres de tous les agents présents ici. Une grande hostilité émergeait peu à peu mais personne pour le moment ne devait discuter de tout ceci. Leur priorité était l'une des leurs. Teresa Lisbon.
Jane avait suivi le briefing en retrait. Dans le fond de la salle de réunion. Il était en train de contempler la future chute de Madeleine Hightower. Cela lui fit un bien fou… Car c'était à cause d'elle qu'il risquait de perdre Lisbon et ça il ne lui pardonnerait jamais. Les autres collègues de celle-ci pensaient assurément la même chose. Madeleine Hightower était un bon meneur d'hommes sans aucun doute possible mais le risque qu'elle avait fait courir à Lisbon était tout simplement hors limite pour tous ceux présents ici.
Il sortit de la pièce silencieusement et commençât à se rendre compte que John Le Rouge ne se laisserait pas avoir aussi facilement… Quelque chose. Il voulait quelque chose de lui. Il en était convaincu mais il ne savait pas quoi… Sa mort n'était pas une souffrance assez réelle. Capturer Lisbon était un coup de maître sans conteste mais pourquoi lui dire ou la trouver … il savait également qu'il était assez proche de lui, mais ne voyait pas qui il pouvait être… un début de migraine commençait et il devait malgré tout aller chercher Lisbon mais il avait un très mauvais pressentiment sur cette affaire…
Cho et Rigsby arrivèrent et lui firent signe de les suivre. Ils sortirent du CBI et partirent vers le lieu de détention de Lisbon. Il avait la peur au ventre, la peur de ne pouvoir lui dire ce qu'il voulait… Il était maintenant 3 heures du matin, ils avaient près de 4 heures de routes… Il avait le temps de lui écrire la lettre. Rigsby devrait la lui remettre même si il s'en sortait. C'était important. Au cas où…
Route de Redding, voiture volée, 5 heures du matin
Elle roulait depuis plusieurs heures en direction de Redding. Hightower et Jane ne l'avait pas vu posé des micros au CBI. Pratique ces petites choses. Elle allait retrouver son bourreau enfin. Elle sentait confusément que rien n'allait se passer comme prévu…elle savait que Jane serait véritablement en danger mais ne savait pas encore comment.
Elle avait réussi à trouver des armes en usant de son charme et de son habileté à menacer autrui. Mieux valait prévenir que guérir. Elle avait également réussi à refaire son pansement mais la fatigue et la douleur menaçait parfois de l'engloutir un peu plus à chaque seconde.
Elle avait également prévu un lieu de repli au cas où. Elle savait comment était la région pour l'avoir battue en long en large et en travers. C'était l'un des lieux de prédilection au niveau entrainement des ses recrues…
Lisbon. Elle se demandait dans quel état elle était. Pour la balle, elle l'avait su grâce au micro dans le bureau de la directrice. Elle comprenait aussi qu'elle n'hésiterait pas à se suicider si Jane était trop en danger. Elle pesta contre les élans de chevalerie grotesque de certains. Les actes de courage sont souvent stupides et ceci sans nuls doutes.
Elle devait absolument arriver à temps. Elle accéléra en priant pour qu'aucun flic ne traîne sur la route. Elle n'était pas officiellement rechercher mais Hightower avait tout de même du glisser un mot et son pass du CBI avait été confisqué.
Elle soupira mais continua vaillamment son chemin…
Route de Redding, convoi des voitures du CBI, au même moment
Jane avait fini d'écrire sa lettre. Il avait le projet d'hypnotiser Rigsby pour qu'un moment ou celle-ci soit toute seule il lui donne la lettre. Il avait glissé dedans un mot, une question auquel lui seul pouvait répondre et dont elle seule connaissait la réponse. Il ne connaissait pas la nature exacte de ce qui allait se passer il préférait avoir des garanties même s'il ne savait pas contre quoi.
La route semblait s'éterniser pourtant il ne trainait pas, loin de là. Il se demandait ou était Van Pelt. Tout ce qu'elle avait dit était-il vrai ? La retrouverait il là bas ? Elle pouvait soit tout faire capoter soit faire réussir la mission ? Il avait tellement peur.
Comment allait-il réagir ? il devait rentrer tout seul dans la cabane. Tant pis pour les autres et Hightower. Il y arriverait. Un plan commençait à se monter dans sa tête… Il devait sauver Lisbon. Le reste peu importe. Lisbon était Sa priorité…
Route de Redding, Plus loin dans le convoi, 6 heures du matin
Hightower savait qu'elle avait commis de nombreuses erreurs mais avait supposé à tort que tout s'arrangerait. Ce n'était pas le cas. Elle avait compris ceci quant Jane l'avait frappé. Puis la seconde fois lors du briefing. Là tout avait été clair. Elle venait de perdre le peu de crédibilité qu'il lui restait devant tous.
Elle savait qu'elle devrait probablement partir, mais pas sans combattre. Elle avait reçu un appel du gouverneur, pour l'enquête… c'était sa dernière mission. Sous son commandement du moins. Alors elle avait pris une résolution. Elle laisserait Jane faire ce qu'il voudrait. Ça n'avait plus d'importance de toute façon…
Environ de Redding, 8h du matin, convoi du CBI
Les travaux sur la route les avaient mis en retard sur le planning fixé. Ils avaient finalement réussi à localiser grâce à un habitant de la région le chalet en question. L'homme fabriquant les boites à musique se faisait appeler Sam Jamson. Un nom normal, pour un homme connu pour sa distance par rapport aux autres. Cependant il jouissait d'une bonne réputation, toujours très méticuleux dans son travail et serviable. Bref un homme normal, bien dans sa vie. Proche de la nature à ce que l'on disait… Ils en avaient pour encore trois quart d'heure de routes. L'impatience grandissante du convoi se sentait et se propageait rapidement.
Voiture volée, Grace Van Pelt, Chalet de John Le Rouge alias Sam Jamson.
Connaissant bien la région, Grace avait trouvé sans peine le chalet en question. Elle avait fait un repérage sommaire des lieux. Elle plaqua la voiture dans un coin isolé et repéra les accès possibles. Elle ressemblait un peu à une militaire sur ce coup là. Elle entendit les voitures du CBI arrivées. C'était bientôt le moment de vérité. Elle réussit à faire ce qu'elle voulait. Pénétrer par un coté de la cabane qu'elle avait trouvé, une sorte de passage secret. Elle était déjà venue mais il y avait très longtemps. Elle s'en rendait compte aujourd'hui. L'avantage, le seul qu'elle avait c'est qu'il la croyait morte. Son champ d'action était donc libre. Elle en profiterait jusqu'au bout…
Chalet de John Le Rouge, Greensleeves, Environ de Redding, 9h du matin
Toute les équipes se mirent en place et encerclèrent le chalet. Tout le monde se disait que d'un sens comme d'un autre tout se finirait ici. Sauf quelques personnes parmi elle Van Pelt, Jane et Cho.
Madeleine Hightower savait que Jane voulait partir en premier vers le chalet. S'il donnait l'assaut, elle mourrait. Elle ne disait donc rien et attendait patiemment. Jane se tourna vers elle. Elle fit un signe de tête alors que tout le monde la regardait estomaquée. Peu importait maintenant.
Tout allait se jouer ici. Plus rien ne serait comme avant…Non plus rien.
Suite au prochain chapitre ! LE FINAL
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Chapitre 28 : La fin du Rouge… ? Part 2
Chapitre 28 : La fin du Rouge… ? Part 2
La suite et la fin de la première partie … Bien sur un épilogue de la première partie relativement court sera à prévoir. Oui je suis désolée il devait y avoir un chapitre de plus comme l'a souligné Allison71230 je crois. Mais j'ai décidé que non finalement… Oui c'est beaucoup mieux pour la suite.
Enfin l'épilogue comportera l'une des futures scènes (final probablement) de « La Mariée était en Rouge ».
Bon je suis un peu triste alors je continue tout de même cette fiction. Je viens d'atteindre aujourd'hui les 100 pages word…. Et près de 160 reviews grâce à votre soutien.
Il y aura une dédicace à votre attention au début de la seconde partie de la trilogie en rouge.
Je vous souhaite d'apprécier enfin ce dernier chapitre, j'ajouterais en même temps l'épilogue.
J'attends bien entendu vos impressions, vos remarques et vos commentaires….
Je vous donne donc rendez pour la deuxième partie de cette fiction dans « Trilogie en Rouge, acte 2 : La mariée était en rouge ».
Merci encore de votre fidélité, même pour celles et ceux qui n'ont pas mis de reviews mais qui ont suivi l'histoire….
Votre auteur dévouée,
Mione-Christie.
Chalet de John Le Rouge, 9h20 du matin, assaut final du CBI, Environ de Redding.
Jane s'avançait vers le chalet. Il avait l'impression d'être un condamné en route vers l'échafaud. Mais peu importait sa sécurité. Il devait la sauver. Elle était la seule qui comptait vraiment pour lui.
Bien entendu la porte était ouverte. Il entra. Il savait que son repère ne serait pas au rez de chaussée ou à l'étage supérieur. Il repéra l'escalier menant à la cave.
Une table venait d'être débarrasser et un magnifique bouquet de fleurs trônait en plein milieu. Une grande salle de bal… c'était ce qui était représentée dans cette cave. De la musique commençât à se répercuter dans toute la salle. Greensleeves…
Puis un homme habillé comme lui mais avec un masque rouge s'avançât.
« Ou est Lisbon ? »
« Quoi ? Tu ne veux pas savoir pourquoi je ne t'ai pas encore tué ? Tu n'as pas de questions à me poser avant tout ceci ? Tu me déçois. Tu es tellement prévisible. Enfin… Si tu veux la voir, cela peut s'arranger. »
Un grand miroir fut découvert lorsqu'il écarta les rideaux qui recouvraient ce qui lui avait semblé plutôt un mur au premier abord. Il vit une chambre, soignée, parfaitement arrangée et Lisbon plutôt pâle et mal en point. Elle était vaguement assise sur le lit. Elle ne le voyait pas. Pour le moment.
« Satisfait ? Bien maintenant discutons un peu. Tu te doutes que je vais me venger de toi, non ? Mais tu ne sais pas comment … c'est tellement grisant … Oui c'est vrai… »
Il haussa encore la musique d'un ton. Lisbon semblait reprendre doucement conscience. Il ouvrit donc la porte et la laissa entrer dans la pièce ou ils se trouvaient tous les deux.
Elle aurait voulu faire un pas vers Jane mais n'y arrivait pas. Puis tout se passa très vite….
POV Lisbon :
Elle avait entendu la musique qui reprenait. Les rideaux glissés sur la tringle. Elle comprit que Jane était là. Elle ne dit rien de plus. Non. Cela ne servirait à rien de toute façon. Il lui ouvrit la porte. Elle comprit qu'elle devait venir.
Elle le fit. Le voir lui avait redonné espoir même si elle ne comprenait rien à ce qui allait se passer.
Elle entendit plus ou moins la conversation entre les deux hommes.
« Tu sais Jane, si tu bouges ou si tu tentes quoi que se soit je te tue, ou je la tue. Mais tu t'en doutais non ? J'ai un magnifique objet qui pourra lui percer la peau lentement mais surement… tu n'as pas envie que je la tue n'est ce pas ? »
« Tu sais très bien que non, mais en revanche si tu la laissais en dehors ce tout ceci on pourrait régler nos comptes non ? L'un contre l'autre… »
« Je crois que tu n'as pas compris … je veux te faire souffrir autant que tu m'as fait souffrir mon cher. J'ai tué ta famille pour ça et maintenant je détiens Lisbon. Tu es en mon pouvoir. Qu'est ce que ça fait de se retrouver à cette place ? Toi qui t'amusais à manipuler les gens ? Tu te croyais plus fort que moi ? Tu n'es rien mon cher… »
« Et maintenant si tu permets je vais danser avec ma chère Tessa. »
Elle aurait bien voulu dire non, mais tout était tellement flou et décousu. Elle savait qu'elle mettrait en danger Jane et elle-même en ne le faisant pas.
Ils commencèrent à danser lentement. Elle était plus portée qu'autre chose tandis que la colère et l'appréhension, la haine et la peur se faisait de plus en plus sentir chez Jane. Elle eut peur d'un seul coup. Qu'il ne fasse quelque chose qu'il regrette.
Elle le vit amorcer un geste dans leur direction et la musique cessa à ce moment là…. Elle le vit braquer son couteau sur Jane et tenta de l'arrêter mais elle en fut donc la victime…
Elle reprit conscience environ deux heures plus tard. Elle entendait des tirs, des coups de feu, sa vision était brouillée. Il était à coté d'elle mais elle ne comprenait plus rien… La douleur revenait… elle avait tellement mal…
Elle entendit son nom tandis qu'elle gisait sur le sol froid du parquet en bois. Elle détestait danser. Elle détestait ses bras. Elle détestait cette musique …
Ces dernières forces s'épuisaient et elle sentait son odeur, ses bras qui l'entouraient…
Des larmes, des torrents de larmes dévalaient ses joues exsangues …
Elle crut voir Van Pelt, mais peut être se trompait elle. Elle ne savait plus… elle délirait…
Elle sentait son sang qui coulait doucement…
Elle replongea dans son coma tandis que quelqu'un hurlait son nom…
Du coté du CBI, deux heures plus tard, chalet de John Le Rouge, course poursuite dans la forêt
Van Pelt courrait en tenant par la main un homme blessé et encore sous le choc. Il devait faire très vite pour ne pas que les autres les rattrapent ou elle ne pourrait plus rien faire pour lui. Il était assez gravement blessé tout comme devait l'être Lisbon mais elle pouvait encore être sauvée. Lui c'était une autre histoire. Elle ne pouvait pas l'emmener dans un hôpital, n'avait rien au niveau argent… tout devenait compliqué d'un seul coup mais ils s'en sortiraient. Ils le devaient.
Elle pesta. Il perdait su sang et en laissait partout sur les feuilles. Ils arriveraient vite à les repérer…
Ils arrivèrent enfin à sa voiture elle l'aida à se glisser dedans et démarra en trombe vérifiant que les poursuivants ne pourraient pas la rattraper.
Chalet de John Le Rouge, au même moment
Lisbon avait de nouveau perdu conscience. L'homme qui la tenait dans ses bras paniquait mais les ambulanciers arrivèrent et la prirent en charge.
Ils avaient tous tellement peur pour elle. Rigsby, Cho et Hightower n'en menait vraiment pas large. Ils savaient que la balle avait bougé et qu'elle était à la limite de l'arrêt cardiaque. De plus le sang qu'elle avait perdu continuait de fragiliser son organisme suite au coup de couteau. Elle avait déliré et dit des choses totalement incohérentes…
Ils devaient l'emmener sans délai à l'hôpital. Elle fit signe à Rigsby et Cho de suivre l'ambulance. Tandis qu'elle restait sur le terrain pour voir s'ils avaient pu les rattraper.
Toute cette opération était un fiasco total. Elle ne l'ignorait pas. Mais ils avaient récupérer Lisbon au moins. Quant à savoir si ce serait vivante ou non…
Les nouvelles de la brigade furent mauvaises. Ils avaient réussis à s'enfuir bien évidemment. Hightower pesta intérieurement contre eux. Stupides. Ils étaient vraiment stupides. En même temps, Van Pelt les connaissait, et savait comment filer. Elle avait aussi été une disciple de John Le Rouge avec un entrainement militaire strict…
Voiture de Grace Van Pelt, une heure plus tard.
Elle s'inquiétait de plus en plus pour son passager. Il perdait beaucoup trop de sang et son visage était de plus en plus pâle bien qu'il maitrisât parfaitement la douleur.
Elle s'arrêta quelques secondes sur le bas coté pour resserrer le garrot de sa jambe et vérifier la plaie à son ventre.
Elle repartit quelques minutes plus tard finalement. Elle réussit à contourner les barrages de police par les petites routes forestières qu'elle connaissait bien. Ils venaient de sortir de l'Etat après deux heures de plus dans cette fichue forêt. Elle allait rejoindre son appartement qu'elle payait autrement et grâce à ses fausses cartes d'identité, de la teinture pour cheveux et d'autres artifices, elle deviendrait quelqu'un d'autre dans une petite ville. Le temps que tout rentre dans l'ordre… du moins elle l'espérait…
Hôpital de Redding, bloc opératoire, même moment.
Il se morfondait tous dans la salle d'attente déjà près de trois heures… un chirurgien sortit enfin pour leur donner des nouvelles. Pas bonnes du tout.
Elle était dans le coma. La balle avait causé des dommages relativement graves et la perte de sang également. Les autres blessures l'avaient affaiblie mais restaient superficielles.
Personne ne savait quant elle se réveillerait…. Ni si elle se réveillerait un jour…
Je sais que c'est court mais c'est ainsi …
Voici maintenant l'épilogue. Le puzzle, les trous que laissent Lisbon seront complétés au fur et à mesure dans « La Mariée était en Rouge »…
Suspense et Sadisme, tel est ma devise….
Bisous….
Votre Mione …
La suite et la fin de la première partie … Bien sur un épilogue de la première partie relativement court sera à prévoir. Oui je suis désolée il devait y avoir un chapitre de plus comme l'a souligné Allison71230 je crois. Mais j'ai décidé que non finalement… Oui c'est beaucoup mieux pour la suite.
Enfin l'épilogue comportera l'une des futures scènes (final probablement) de « La Mariée était en Rouge ».
Bon je suis un peu triste alors je continue tout de même cette fiction. Je viens d'atteindre aujourd'hui les 100 pages word…. Et près de 160 reviews grâce à votre soutien.
Il y aura une dédicace à votre attention au début de la seconde partie de la trilogie en rouge.
Je vous souhaite d'apprécier enfin ce dernier chapitre, j'ajouterais en même temps l'épilogue.
J'attends bien entendu vos impressions, vos remarques et vos commentaires….
Je vous donne donc rendez pour la deuxième partie de cette fiction dans « Trilogie en Rouge, acte 2 : La mariée était en rouge ».
Merci encore de votre fidélité, même pour celles et ceux qui n'ont pas mis de reviews mais qui ont suivi l'histoire….
Votre auteur dévouée,
Mione-Christie.
Chalet de John Le Rouge, 9h20 du matin, assaut final du CBI, Environ de Redding.
Jane s'avançait vers le chalet. Il avait l'impression d'être un condamné en route vers l'échafaud. Mais peu importait sa sécurité. Il devait la sauver. Elle était la seule qui comptait vraiment pour lui.
Bien entendu la porte était ouverte. Il entra. Il savait que son repère ne serait pas au rez de chaussée ou à l'étage supérieur. Il repéra l'escalier menant à la cave.
Une table venait d'être débarrasser et un magnifique bouquet de fleurs trônait en plein milieu. Une grande salle de bal… c'était ce qui était représentée dans cette cave. De la musique commençât à se répercuter dans toute la salle. Greensleeves…
Puis un homme habillé comme lui mais avec un masque rouge s'avançât.
« Ou est Lisbon ? »
« Quoi ? Tu ne veux pas savoir pourquoi je ne t'ai pas encore tué ? Tu n'as pas de questions à me poser avant tout ceci ? Tu me déçois. Tu es tellement prévisible. Enfin… Si tu veux la voir, cela peut s'arranger. »
Un grand miroir fut découvert lorsqu'il écarta les rideaux qui recouvraient ce qui lui avait semblé plutôt un mur au premier abord. Il vit une chambre, soignée, parfaitement arrangée et Lisbon plutôt pâle et mal en point. Elle était vaguement assise sur le lit. Elle ne le voyait pas. Pour le moment.
« Satisfait ? Bien maintenant discutons un peu. Tu te doutes que je vais me venger de toi, non ? Mais tu ne sais pas comment … c'est tellement grisant … Oui c'est vrai… »
Il haussa encore la musique d'un ton. Lisbon semblait reprendre doucement conscience. Il ouvrit donc la porte et la laissa entrer dans la pièce ou ils se trouvaient tous les deux.
Elle aurait voulu faire un pas vers Jane mais n'y arrivait pas. Puis tout se passa très vite….
POV Lisbon :
Elle avait entendu la musique qui reprenait. Les rideaux glissés sur la tringle. Elle comprit que Jane était là. Elle ne dit rien de plus. Non. Cela ne servirait à rien de toute façon. Il lui ouvrit la porte. Elle comprit qu'elle devait venir.
Elle le fit. Le voir lui avait redonné espoir même si elle ne comprenait rien à ce qui allait se passer.
Elle entendit plus ou moins la conversation entre les deux hommes.
« Tu sais Jane, si tu bouges ou si tu tentes quoi que se soit je te tue, ou je la tue. Mais tu t'en doutais non ? J'ai un magnifique objet qui pourra lui percer la peau lentement mais surement… tu n'as pas envie que je la tue n'est ce pas ? »
« Tu sais très bien que non, mais en revanche si tu la laissais en dehors ce tout ceci on pourrait régler nos comptes non ? L'un contre l'autre… »
« Je crois que tu n'as pas compris … je veux te faire souffrir autant que tu m'as fait souffrir mon cher. J'ai tué ta famille pour ça et maintenant je détiens Lisbon. Tu es en mon pouvoir. Qu'est ce que ça fait de se retrouver à cette place ? Toi qui t'amusais à manipuler les gens ? Tu te croyais plus fort que moi ? Tu n'es rien mon cher… »
« Et maintenant si tu permets je vais danser avec ma chère Tessa. »
Elle aurait bien voulu dire non, mais tout était tellement flou et décousu. Elle savait qu'elle mettrait en danger Jane et elle-même en ne le faisant pas.
Ils commencèrent à danser lentement. Elle était plus portée qu'autre chose tandis que la colère et l'appréhension, la haine et la peur se faisait de plus en plus sentir chez Jane. Elle eut peur d'un seul coup. Qu'il ne fasse quelque chose qu'il regrette.
Elle le vit amorcer un geste dans leur direction et la musique cessa à ce moment là…. Elle le vit braquer son couteau sur Jane et tenta de l'arrêter mais elle en fut donc la victime…
Elle reprit conscience environ deux heures plus tard. Elle entendait des tirs, des coups de feu, sa vision était brouillée. Il était à coté d'elle mais elle ne comprenait plus rien… La douleur revenait… elle avait tellement mal…
Elle entendit son nom tandis qu'elle gisait sur le sol froid du parquet en bois. Elle détestait danser. Elle détestait ses bras. Elle détestait cette musique …
Ces dernières forces s'épuisaient et elle sentait son odeur, ses bras qui l'entouraient…
Des larmes, des torrents de larmes dévalaient ses joues exsangues …
Elle crut voir Van Pelt, mais peut être se trompait elle. Elle ne savait plus… elle délirait…
Elle sentait son sang qui coulait doucement…
Elle replongea dans son coma tandis que quelqu'un hurlait son nom…
Du coté du CBI, deux heures plus tard, chalet de John Le Rouge, course poursuite dans la forêt
Van Pelt courrait en tenant par la main un homme blessé et encore sous le choc. Il devait faire très vite pour ne pas que les autres les rattrapent ou elle ne pourrait plus rien faire pour lui. Il était assez gravement blessé tout comme devait l'être Lisbon mais elle pouvait encore être sauvée. Lui c'était une autre histoire. Elle ne pouvait pas l'emmener dans un hôpital, n'avait rien au niveau argent… tout devenait compliqué d'un seul coup mais ils s'en sortiraient. Ils le devaient.
Elle pesta. Il perdait su sang et en laissait partout sur les feuilles. Ils arriveraient vite à les repérer…
Ils arrivèrent enfin à sa voiture elle l'aida à se glisser dedans et démarra en trombe vérifiant que les poursuivants ne pourraient pas la rattraper.
Chalet de John Le Rouge, au même moment
Lisbon avait de nouveau perdu conscience. L'homme qui la tenait dans ses bras paniquait mais les ambulanciers arrivèrent et la prirent en charge.
Ils avaient tous tellement peur pour elle. Rigsby, Cho et Hightower n'en menait vraiment pas large. Ils savaient que la balle avait bougé et qu'elle était à la limite de l'arrêt cardiaque. De plus le sang qu'elle avait perdu continuait de fragiliser son organisme suite au coup de couteau. Elle avait déliré et dit des choses totalement incohérentes…
Ils devaient l'emmener sans délai à l'hôpital. Elle fit signe à Rigsby et Cho de suivre l'ambulance. Tandis qu'elle restait sur le terrain pour voir s'ils avaient pu les rattraper.
Toute cette opération était un fiasco total. Elle ne l'ignorait pas. Mais ils avaient récupérer Lisbon au moins. Quant à savoir si ce serait vivante ou non…
Les nouvelles de la brigade furent mauvaises. Ils avaient réussis à s'enfuir bien évidemment. Hightower pesta intérieurement contre eux. Stupides. Ils étaient vraiment stupides. En même temps, Van Pelt les connaissait, et savait comment filer. Elle avait aussi été une disciple de John Le Rouge avec un entrainement militaire strict…
Voiture de Grace Van Pelt, une heure plus tard.
Elle s'inquiétait de plus en plus pour son passager. Il perdait beaucoup trop de sang et son visage était de plus en plus pâle bien qu'il maitrisât parfaitement la douleur.
Elle s'arrêta quelques secondes sur le bas coté pour resserrer le garrot de sa jambe et vérifier la plaie à son ventre.
Elle repartit quelques minutes plus tard finalement. Elle réussit à contourner les barrages de police par les petites routes forestières qu'elle connaissait bien. Ils venaient de sortir de l'Etat après deux heures de plus dans cette fichue forêt. Elle allait rejoindre son appartement qu'elle payait autrement et grâce à ses fausses cartes d'identité, de la teinture pour cheveux et d'autres artifices, elle deviendrait quelqu'un d'autre dans une petite ville. Le temps que tout rentre dans l'ordre… du moins elle l'espérait…
Hôpital de Redding, bloc opératoire, même moment.
Il se morfondait tous dans la salle d'attente déjà près de trois heures… un chirurgien sortit enfin pour leur donner des nouvelles. Pas bonnes du tout.
Elle était dans le coma. La balle avait causé des dommages relativement graves et la perte de sang également. Les autres blessures l'avaient affaiblie mais restaient superficielles.
Personne ne savait quant elle se réveillerait…. Ni si elle se réveillerait un jour…
Je sais que c'est court mais c'est ainsi …
Voici maintenant l'épilogue. Le puzzle, les trous que laissent Lisbon seront complétés au fur et à mesure dans « La Mariée était en Rouge »…
Suspense et Sadisme, tel est ma devise….
Bisous….
Votre Mione …
MandyNormande- Gardien du parking
- Personnage préféré : La Tasse de thé ! (oui elle est souvent avec Jane non ?)
Loisirs : fanfic, peinture, voyage, décoration...
Localisation : Au Bord De l'Eau
Chapitre 29-30 : Epilogue : Le plus beau jour de sa vie
Chapitre 29-30 : Epilogue : Le plus beau jour de sa vie
Voici enfin la dernière touche à ma première partie. Ceci est une partie de la fin de la seconde fiction « La mariée était en Rouge ». Vous comprendrez au fur et à mesure ce qui s'est passé lors de la dernière partie de « Rouge Tango ».
Je vous souhaite une bonne lecture.
Vous remercie encore de votre fidélité.
Bisous.
Mione-Christie.
6 mois plus tard …
Elle s'avançait dans l'allée, elle aurait du être heureuse. Mais rien n'allait elle le savait. Tout allait de nouveau se jouer aujourd'hui.
Peu était au courant mais le fameux « peu » qu'il l'était savait que ce jour serait mémorable.
Un pas après l'autre.
Sa longue robe blanche en soie et en dentelle était mise en mouvement par le vent qui ne faisait que la rendre encore plus belle.
Tous ces efforts pour en arriver là. Elle savait pertinemment qu'il attendait. Qu'ils attendaient. Elle avait peur, elle était anxieuse… et dire que sa robe de mariée cachait une arme. C'était l'un des seuls jours de sa vie ou elle aurait justement pensé ne pas en porter.
Elle souriait. C'était ce qu'elle devait faire. Cacher l'inquiétude dans ses yeux. Elle avait compris quelque temps plus tôt pourquoi quelque chose n'allait pas.
Elle arriva devant lui, les autres lui firent un discret clin d'œil. Il prit sa main. Elle frissonna légèrement. Elle ne devait pas se trahir.
Le prêtre commençât alors :
« Mes biens chers frères et bien chères sœurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union… »
Il n'a pas eu le temps d'en dire plus. Et moi je n'aurais pas eu le courage d'en supporter plus. C'était mieux ainsi. Enfin si on peut dire.
Ma robe auparavant était blanche. Maintenant elle est rouge comme le sang. Je ne m'en plains pas. Ainsi la robe choisie ne sera pas pour lui, elle ne sera plus souillée par son toucher.
Je tiens encore l'arme avec laquelle j'ai tiré. Beaucoup de gens ont couru en tout sens. D'autres sont restés près de moi. Mais il est parti. A nouveau. Et je me sens à la fois affreusement bien et affreusement anxieuse.
Ce cauchemar n'en finira donc jamais ?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Rigsby me prend dans ses bras et moi je pars de nouveau dans mes abymes, dont je ne remonte plus. Il me regarde mais semble absent… il ne sait plus. Moi non plus d'ailleurs. Il faut tout oublier pour tout réapprendre ? Je ne sais pas. Pourrons-nous supporter tout ceci ? Je ne sais plus. J'en doute désormais. Mais il y a une chose que je sais. Je l'aime.
Mais lui ? M'aime t-il toujours ? Ça je ne le saurais peut être jamais. Car je l'ai trahi…
Et lui semble complètement ailleurs. Il la regarde, elle. Plus moi. Elle est devenue sa confidente et je ne suis plus rien.
Je me relève comme je peux. Je n'y crois plus tout est terminé. Ma blessure me fait mal… qu'importe j'en ai connu des pires…
Je pars. Je sens son regard sur moi. Mais je m'en fiche. Tout ça c'est trop pour moi, je dois partir. C'est ainsi. Mais je ne vais pas loin. Je m'écroule dans l'allée.
Je ne lutte plus. J'entends des pas, des éclats de voix. Ça me rappelle ce jour là… quelqu'un qui hurle mon nom et moi je n'entends que le sang qui coule.
Il me regarde et la regarde à nouveau. J'ai compris.
Plus rien ne me retient.
Je ferme les yeux malgré leur supplication et je crois les siennes également.
Je plonge dans les abysses que je me suis créée, ma dernière respiration, mon apnée bienfaitrice. Je ne sais pas si je remonterai un jour à la surface… personne ne m'attend plus et je n'attends plus rien d'eux.
Mon nom est Teresa Lisbon et ainsi s'achève peut être ma vie…
Chapitre 30 : Mot de l'auteur
Oui je sais vous me détestez, vous ne comprenez rien, vous vouliez des réponses et vous avez encore plus de questions… Vous ne savez pas si Lisbon va mourir …. Bref je sais je suis sadique….
Bien je vous laisse enfin avec la seconde partie. Cette fiction sera désormais complète.
Le premier chapitre enfin l'introduction de « La Mariée était en Rouge » est dores et déjà écrit.
Je continue également « Une Histoire d'ascenseur » et compte bien écrire « l'étrange Noel de Mr. Jane » bientôt.
L'histoire POV John le Rouge également sera en marche mais pas tout de suite. Je bosse en même temps je ne peux pas tout faire je suis désolée… On ne me paye pas pour écrire …. Loooooooooooool
Voilà ceci est la fin de la première partie.
Vous pouvez laisser des reviews ici ou sur le début de la seconde partie dans « La Mariée était en Rouge ». J'y répondrais dans cette seconde partie …
A bientôt pour la deuxième.
Mione-Christie.
Voici enfin la dernière touche à ma première partie. Ceci est une partie de la fin de la seconde fiction « La mariée était en Rouge ». Vous comprendrez au fur et à mesure ce qui s'est passé lors de la dernière partie de « Rouge Tango ».
Je vous souhaite une bonne lecture.
Vous remercie encore de votre fidélité.
Bisous.
Mione-Christie.
6 mois plus tard …
Elle s'avançait dans l'allée, elle aurait du être heureuse. Mais rien n'allait elle le savait. Tout allait de nouveau se jouer aujourd'hui.
Peu était au courant mais le fameux « peu » qu'il l'était savait que ce jour serait mémorable.
Un pas après l'autre.
Sa longue robe blanche en soie et en dentelle était mise en mouvement par le vent qui ne faisait que la rendre encore plus belle.
Tous ces efforts pour en arriver là. Elle savait pertinemment qu'il attendait. Qu'ils attendaient. Elle avait peur, elle était anxieuse… et dire que sa robe de mariée cachait une arme. C'était l'un des seuls jours de sa vie ou elle aurait justement pensé ne pas en porter.
Elle souriait. C'était ce qu'elle devait faire. Cacher l'inquiétude dans ses yeux. Elle avait compris quelque temps plus tôt pourquoi quelque chose n'allait pas.
Elle arriva devant lui, les autres lui firent un discret clin d'œil. Il prit sa main. Elle frissonna légèrement. Elle ne devait pas se trahir.
Le prêtre commençât alors :
« Mes biens chers frères et bien chères sœurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union… »
Il n'a pas eu le temps d'en dire plus. Et moi je n'aurais pas eu le courage d'en supporter plus. C'était mieux ainsi. Enfin si on peut dire.
Ma robe auparavant était blanche. Maintenant elle est rouge comme le sang. Je ne m'en plains pas. Ainsi la robe choisie ne sera pas pour lui, elle ne sera plus souillée par son toucher.
Je tiens encore l'arme avec laquelle j'ai tiré. Beaucoup de gens ont couru en tout sens. D'autres sont restés près de moi. Mais il est parti. A nouveau. Et je me sens à la fois affreusement bien et affreusement anxieuse.
Ce cauchemar n'en finira donc jamais ?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Rigsby me prend dans ses bras et moi je pars de nouveau dans mes abymes, dont je ne remonte plus. Il me regarde mais semble absent… il ne sait plus. Moi non plus d'ailleurs. Il faut tout oublier pour tout réapprendre ? Je ne sais pas. Pourrons-nous supporter tout ceci ? Je ne sais plus. J'en doute désormais. Mais il y a une chose que je sais. Je l'aime.
Mais lui ? M'aime t-il toujours ? Ça je ne le saurais peut être jamais. Car je l'ai trahi…
Et lui semble complètement ailleurs. Il la regarde, elle. Plus moi. Elle est devenue sa confidente et je ne suis plus rien.
Je me relève comme je peux. Je n'y crois plus tout est terminé. Ma blessure me fait mal… qu'importe j'en ai connu des pires…
Je pars. Je sens son regard sur moi. Mais je m'en fiche. Tout ça c'est trop pour moi, je dois partir. C'est ainsi. Mais je ne vais pas loin. Je m'écroule dans l'allée.
Je ne lutte plus. J'entends des pas, des éclats de voix. Ça me rappelle ce jour là… quelqu'un qui hurle mon nom et moi je n'entends que le sang qui coule.
Il me regarde et la regarde à nouveau. J'ai compris.
Plus rien ne me retient.
Je ferme les yeux malgré leur supplication et je crois les siennes également.
Je plonge dans les abysses que je me suis créée, ma dernière respiration, mon apnée bienfaitrice. Je ne sais pas si je remonterai un jour à la surface… personne ne m'attend plus et je n'attends plus rien d'eux.
Mon nom est Teresa Lisbon et ainsi s'achève peut être ma vie…
Chapitre 30 : Mot de l'auteur
Oui je sais vous me détestez, vous ne comprenez rien, vous vouliez des réponses et vous avez encore plus de questions… Vous ne savez pas si Lisbon va mourir …. Bref je sais je suis sadique….
Bien je vous laisse enfin avec la seconde partie. Cette fiction sera désormais complète.
Le premier chapitre enfin l'introduction de « La Mariée était en Rouge » est dores et déjà écrit.
Je continue également « Une Histoire d'ascenseur » et compte bien écrire « l'étrange Noel de Mr. Jane » bientôt.
L'histoire POV John le Rouge également sera en marche mais pas tout de suite. Je bosse en même temps je ne peux pas tout faire je suis désolée… On ne me paye pas pour écrire …. Loooooooooooool
Voilà ceci est la fin de la première partie.
Vous pouvez laisser des reviews ici ou sur le début de la seconde partie dans « La Mariée était en Rouge ». J'y répondrais dans cette seconde partie …
A bientôt pour la deuxième.
Mione-Christie.
MandyNormande- Gardien du parking
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conclusion de l'auteur
Coucou tout le monde !!!
Voila je viens de finir l'upload totale.
Je vous remercie tous et toutes de l'avoir suivi, que ce soit sur FF.net ou sur ce forum. Si vous avez aimé je bosse sur la deuxième partie toutes mes fics sont de retour enfin !!!
Voila.
et n'oubliez pas :
Voila je viens de finir l'upload totale.
Je vous remercie tous et toutes de l'avoir suivi, que ce soit sur FF.net ou sur ce forum. Si vous avez aimé je bosse sur la deuxième partie toutes mes fics sont de retour enfin !!!
Voila.
et n'oubliez pas :
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