Rouge tango ^
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Rouge tango ^
coucou à tous!
eh oui, après une petite "pause" dans l'inspiration, caly revient avec une mini-fic sans prétention sur notre duo favori!! (je tiens d'ailleurs à remercier les derniers reviewers qui ont commenté récemment mes autres textes, vous êtes des amours )
Oui je me dépêche de poster mon texte aux accents jisboniens avant que ne débarque une certaine figure féminine en fin de saison 4 )
Cette mini-fic comptera 2 chapitres (a priori...éventuellement 3, à voir! ) et n'est pas du tout spoiler; en fait, cette mini histoire n'est rattachée à aucun fil rouge majeur de la série. L'intrigue policière (pour laquelle je ne suis pas du tout douée) ne sera qu'en arrière plan, accordant le devant de la scène à nos deux chouchous en pleine forme!
Alors en réécoutant l'autre jour deux musiques cela m'a inspiré une saynette sympathique entre Jane et Lisbon: et si nos enquêteurs, pour le besoin d'une affaire, s'adonnaient à la danse? Que peut donner une danse "en couple" avec un emmerdeur comme Patrick Jane?
comme d'habitude, je ne peux m'empêcher de faire la part belle à l'humour (ben oui, on ne se refait pas..) et comme mes derniers textes étaient malgré tout assez "sombres" de par leur contexte, j'ai souhaité changer un peu de registre...par contre, pas de guimauve...juste cette relation à la fois drôle et touchante qui unit nos héros!
Lisbon, Jane, salsa, tango, effronterie et complicité...ça donne CA!!!!
Je me suis permise de broder un peu autour du passé de Lisbon: pour moi cette petite brunette au tempérament de feu logeant pas très loin du Mexique pourrait fort bien avoir un peu de sang latino dans les veines! donc...à voir!
Bonne lecture à tous: la suite n'est pas entièrement rédigée mais elle viendra assez vite, promis.
NB: le professeur de danse rend hommage au magistral personnage joué par Antonio Banderas dans le superbe film Dance with me . je ne peux voir que lui dans cette scène...mais il n'y a aucun autre lien avec le film, donc pas de pbm si vous ne connaissez pas!
chapitre 1:dancing or not dancing?
chapitre 2: entre deux feux...
chapitre 3: Diapason
chapitre 4: tension, attention, confession
chapitre 5: quand les masques tombent...
Epilogue: corps à corps
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Chapitre 1: dancing or not dancing?
salsa Jane/Lisbon: https://www.youtube.com/watch?v=I34X_sslZWc (Song: Baile latino Campina)
Un air de salsa s’élevait dans la grande salle d’entrainement dont les murs étaient ornés de miroirs éclatants. Au centre de la pièce, plusieurs couples de danseurs évoluaient au rythme de la musique et des indications ponctuées par Pierre Dulaine, le célèbre professeur de danse de salon qui animait ce prestigieux cours réputé dans toute la Californie. Les bruits de pas sur le parquet ciré impeccable témoignaient du sérieux avec lequel tous les apprentis se prêtaient plus ou moins gracieusement à leur tâche artistique : certains étaient déjà d’un très bon niveau, à en juger les figures de plus en plus complexes qu’effectuaient plusieurs danseurs. D’autres à l’inverse paraissaient beaucoup plus novices. C’était le cas par exemple d’un étrange duo composé d’un homme blond élégant et d’une jeune femme brune vêtue d’un chemisier blanc et d’une longue jupe noire très sobres. Tous deux avaient justement l’air de peiner à exécuter correctement le pas de deux imposé.
« Aïe… Bon sang Jane, vous ne pouvez pas faire attention ! râla pour la énième fois la brunette qui avait le malheur d’avoir le mentaliste comme partenaire du moment.
- Désolé ! » se contenta de répéter Jane en reprenant timidement la pose.
Vêtu de son habituel costume trois pièces bleu, le consultant tentait désespérément de danser une salsa cubaine avec une Lisbon excédée qui s’était reculée et se tenait à présent les mains sur les hanches pour réprimander son partenaire.
« Cela fait la cinquième fois que vous me marchez sur les pieds, à croire que vous le faites exprès ma parole !
- Ce serait très puéril!
- Ce serait surtout très « Janien » ! rétorqua Lisbon tout en attrapant de nouveau la main dudit Jane.
- Et puis je vous avais prévenue que j’étais un piètre danseur, murmura confus l’homme blond qui reposa néanmoins sa main gauche sur la taille de la jeune flic pour reprendre la danse interrompue
- Ça je le vois merci ! déplora Lisbon. Mais dois-je vous rappeler qui a eu la brillante idée de prétendre prendre des cours de danse ici ?
- Voyons, je vous ai déjà expliqué que c’était le meilleur moyen de trouver notre assassin, dit-il à voix basse alors qu’ils avaient repris leur salsa plus qu’hésitante. Tous les indices nous mènent à cette école où la victime fréquentait régulièrement le cours Dulaine.
- Je regrette amèrement d’être revenue si tôt de New-York ! Quelques jours de plus et je n’aurais rien eu avoir avec cette enquête… » déplora la brunette en levant les yeux au ciel tandis que Jane esquissa un petit sourire tout en faisant tournoyer sa partenaire.
En effet, une semaine plus tôt le CBI avait hérité d’une nouvelle affaire de meurtre : une jeune femme avait été retrouvée poignardée, abandonnée dans un jardin public du Sud de Sacramento. Cho avait été officiellement chargé de l’affaire étant donné que Lisbon, en tant que chef d’équipe, avait dû se rendre trois jours à New-York pour assister à un congrès obligatoire sur les forces de l’ordre et leur implication politique. L’agent asiatique s’était montré professionnel et efficace, comme à son habitude, loyalement secondé par ses trois collègues qui s’étaient répartis les tâches. Ils avaient alors découvert que la victime, Ellen Marshall, menait une vie en apparence bien paisible, partageant son temps entre son métier de coiffeuse et sa passion pour la danse de salon. Rien dans la vie de la jeune femme n’aurait laissé présager de prime abord une fin si terrible. Alors que Grace et Rigsby étaient venus interroger les membres du cours Dulaine, Cho et Jane s’étaient quant à eux intéressés à la vie professionnelle de la victime. Etrangement Cho avait décidé de faire équipe avec le mentaliste, souhaitant sans doute garder un œil sur l’intenable consultant qui avait la fâcheuse habitude de provoquer des incidents. Surtout quand Lisbon n’était pas là pour le modérer quelque peu...
Après plusieurs jours d’investigation, l’équipe n’avait que très peu avancé mais l’instinct de Jane avait encore une fois parlé. Selon lui, tout était lié aux prestigieux cours de danse que suivait Ellen Marshall. Il avait alors eu la brillante idée d’infiltrer la classe du professeur Dulaine et avait eu pour cela besoin d’une partenaire…toute trouvée en la personne de Lisbon, fraichement rentrée de New-York!
« Rappelez-moi pourquoi j’ai accepté de m’embarquer dans cette galère ! geignit Lisbon qui posa une main sur l’épaule de Jane, dont contournait le corps au rythme de la musique cubaine.
- Parce que vous étiez la seule de l’équipe, avec moi, à n’être jamais venue ici, permettant ainsi une enquête sous couverture.
- Mwé…acquiesça-t-elle de mauvaise grâce tandis qu’elle poussait Jane à exécuter correctement la bonne chorégraphie. Vous auriez pu tout aussi bien venir avec Cho ! »
A la simple idée de s’imaginer danser la salsa avec le placide agent Kimball Cho, Jane ne put retenir un petit rire, s’attirant par là-même un autre regard noir de la part de Lisbon.
« En outre, vous avez de vraies dispositions pour la danse, lui fit-il remarquer d’un air narquois. Si moi j’ai la grâce d’un éléphant, vous en revanche vous débrouillez fort bien !
- Ce n’est pas en me flattant que vous me ferez oublier vos inepties, le reprit-elle en le toisant durement tandis qu’ils enchainaient des pas plus rapides au rythme endiablé de la salsa.
- Allons Lisbon, à votre retour de New-York, vous mourriez d’envie de nous rejoindre sur l’affaire et comme vous aviez, très aimablement d’ailleurs, décidé de laisser Cho finir de mener son enquête, vous aviez du temps libre, ironisa le mentaliste qui tentait toujours de respecter les pas imposés par la danse.
- Mais cela fait maintenant presque une semaine que nous sommes ici et nous ne progressons pas d’un iota.
- Vous parlez de l’investigation ou de la danse, chère amie ? fit-il avec un sourire ironique qui eut le don d’agacer encore plus sa partenaire qui lui écrasa « involontairement » le pied, provoquant un gémissement de douleur chez Jane.
- Oh pardon, cher ami, je n’ai pas fait exprès, rétorqua-t-elle du même ton ironique qu’il avait employé précédemment.
- Sauvage… » murmura Jane qui fit tournoyer gracieusement une seconde fois sa partenaire dont la jupe virevoltait au vent.
Le duo cessa quelques instants de parler pour s’adonner complètement à la danse qu’ils travaillaient durement depuis plusieurs jours. Lisbon avait beau ne cesser de râler, elle devait reconnaître au fond d’elle-même qu’elle avait toujours aimé la danse, surtout sur les rythmes latinos. Tout en poursuivant sa chorégraphie, la jeune femme laissa son esprit vagabonder vers des souvenirs d’enfance devenus évanescents mais qui ce soir étaient réveillés par la musique. Voir les corps se mouvoir avec élégance et sensualité était une passion que la jeune Térésa avait très tôt partagé avec sa mère, qui était elle-même une excellente danseuse. Seule fille au sein d’une fratrie de garçons, la petite Térésa avait développé à bien des égards un côté garçon manqué que sa mère avait tenté de nuancer quelque peu. La danse s’était alors imposée tout naturellement, les origines hispaniques de Magdalena Lisbon y étant sans doute pour beaucoup. Pendant plusieurs heures, mère et fille avaient partagé de merveilleux moments artistiques, faits d’éclats de rire, de concentration, de difficultés et d’amour. Quand Magdalena mourut dans un accident de voiture, Térésa, alors âgée de quatorze ans, avait décidé de tirer définitivement un trait sur cette passion à jamais associée à une mère aimée et disparue. Et voilà qu’elle se retrouvait aujourd’hui à renouer avec cette activité qu’elle avait tant aimée jadis ; le problème étant qu’elle le faisait avec le seul partenaire auquel elle aurait aimé dissimuler cette partie là de son passé !
La musique cessa soudain, sortant Lisbon de ses rêveries ; elle aperçut alors Jane qui l’observait avec un sourire narquois, comme s’il avait été capable de suivre tout le cheminement de ses pensées. Impossible : elle n’avait jamais parlé à quiconque de cette passion qu’elle avait partagée avec sa mère ! Jane lâcha alors la main de son équipière et se recula de quelques pas, applaudissant l’assemblée comme il était coutume de le faire à la fin de chaque cours.
« Mesdames, Messieurs. Vous avez encore bien travaillé, ce fut un régal pour les yeux, s’exclama joyeusement Pierre Dulaine qui avait à cœur de toujours encourager ses élèves. Ce sera tout pour ce soir. Je vous retrouve demain, même heure. Bonne soirée à tous ! »
Les différents participants le saluèrent en retour et se dirigèrent vers les casiers où chacun pouvait récupérer ses affaires ; certains même passèrent par les vestiaires pour se changer avant de partir. Lisbon et Jane s’apprêtaient à faire de même pour s’adonner comme tous les soirs à leurs échanges cordiaux avec les autres pour tenter d’en apprendre plus. Mais une voix les interpella.
« Térésa, Patrick ! Attendez s’il vous plait ! ».
Un peu surpris, les deux concernés se retournèrent vers le professeur qui venait de leur parler. Pierre Dulaine, dans son costume noir impeccable, s’approchait d’eux en souriant.
« Pourrais-je vous parler une minute ?
- Bien sûr, répondit poliment la jeune femme, s’attendant plus ou moins à des reproches de la part de l’enseignant.
- Je vous ai bien observé tous les deux et je crois que vous êtes loin d’exploiter tout votre potentiel. Vous pourriez être de bons danseurs mais vous n’êtes pas toujours très concentrés sur ce que vous faites, tenta d’expliquer Dulaine le plus gentiment possible.
- Vous croyez ? répliqua Jane d’un air moqueur tandis qu’il glissait sa main dans la poche de son pantalon.
- Tout à fait, reprit le professeur sans se laisser démonter. La danse en couple est une communication de tous les instants entre les deux partenaires. Mais il est préférable en général de le faire uniquement par les mouvements, si vous voyez ce que je veux dire…
- Pas vraiment, fit Lisbon en haussant les sourcils d’incompréhension.
- Voyons, Térésa, Monsieur Dulaine souligne ici le fait que tu parles beaucoup trop en dansant, répliqua aussitôt Jane, tout en sachant qu’il allait s’attirer les foudres de son équipière.
- Vous n’étiez pas en reste non plus, Patrick, lui fit remarquer Dulaine de manière taquine tandis que Lisbon se tournait violemment vers celui qui la tutoyait pour la première fois.
- Je veux bien l’avouer, mais vous savez comment sont les amoureux n’est-ce pas ? poursuivit Jane tout sourire alors qu’il passait son bras autour de la taille d’une Lisbon qui demeurait muette de stupeur.
- Ah, tiens donc, acquiesça l’enseignant qui passa sa main sur le front, comme pour imprimer l’information. Je n’étais pas certain du lien qui vous unissait tous les deux. "
Quand Jane se retourna vers celle qu’il tenait étroitement, il croisa deux iris noirs de colère et ne put réprimer un sourire moqueur en voyant que sa boutade provoquait exactement la réaction de fureur qu’il avait présagée.
« Eh bien, nous non plus à vrai dire, ne put-il s’empêcher de rajouter malicieusement tout en retirant son bras de la taille de la jeune femme.
- Nous sommes désolés, Monsieur Dulaine, nous nous montrerons plus concentrés à l’avenir, enchaîna Lisbon, confuse de se faire encore une fois remarquer.
- Je n’en doute pas, Térésa, fit l’enseignant pour la rassurer. Si vous aviez encore quelques instants, j’aurais aimé revoir certains points avec vous deux.
- Nous avons tout notre temps à vrai dire, hein ? fit le mentaliste en se tournant vers sa partenaire qui, en son for intérieur souhaitait ardemment que cette mascarade prenne vite fin. Mais d’un autre côté ils étaient là pour enquêter.
- Tout à fait, consentit finalement à répondre la jeune femme dans un sourire forcé.
- Excellent, s’exclama le professeur tout enjoué. Surtout que vous êtes particulièrement douée, Térésa. Je vous regardais effectuer la salsa tout à l’heure, vous maitrisez tout à fait le rythme. C’est évident que vous avez déjà fait de la danse, n’est-ce pas ? »
Cette fois Lisbon sentit deux paires d’yeux fixés sur elle et elle savait qu’il serait totalement inutile de mentir en ces circonstances.
« Oh…eh bien, oui, balbutia-t-elle, mal à l’aise, mais il y a très longtemps.
- Je le savais, ponctua Jane tout sourire avant de se tourner vers leur interlocuteur. Je sais même quelle est sa danse préférée ! »
Cette fois Lisbon fut bien trop surprise pour se montrer en colère : comment diable Jane pourrait-il savoir cela ? Elle n’en avait jamais parlé à personne…sauf à sa mère bien sûr ! Puis elle se ressaisit soudain ; il s’agissait certainement d’un coup de bluff de la part du mentaliste qui tentait de prêcher le faux pour savoir le vrai, comme d’ordinaire.
« Quant à vous Patrick, quelque chose me dit que vous n’êtes pas aussi mauvais danseur que vous le laissez paraître.
- Ah bon ? Qu’est-ce qui vous faire dire cela ? le questionna Jane, intrigué.
- Votre posture, votre façon de vous tenir et d’arquer correctement vos jambes avant chaque figure, déclama Dulaine sur un ton amusé.
- Non mais vous l’avez-vu danser ? fit Lisbon outrée en désignant son équipier de la main. Une taupe en échasses se débrouillerait mieux que lui !
- Je ne pense pas non…, conclut le professeur de manière énigmatique en lançant un regard narquois à un Jane qui demeura silencieux. Attendez, je reviens. »
Tandis que Lisbon se tournait de nouveau vers son voisin, Pierre Dulaine délaissa quelques instants le couple pour se diriger vers son bureau, une petite pièce au fond de la grand salle.
« A quoi jouez-vous ? Pourquoi lui faire croire que nous sommes en couple ? murmura furieusement Lisbon en attrapant violemment le bras de son équipier.
- Pour tester ses réactions à votre égard, répondit-il tout aussi doucement en veillant à ce que Dulaine, qui leur tournait le dos au loin, ne les entende pas. Je voulais voir si cet homme profitait de son lien avec ses élèves pour tenter de les séduire. Après tout s’il était proche d’Ellen, il est l’un de nos suspects principaux.
- Pfff…n’importe quoi, Pierre Dulaine est unanimement respecté, c’est quelqu’un de bien, le contra aussitôt Lisbon.
- Je vois que vous êtes déjà sous le charme, ironisa le consultant en levant les yeux au ciel.
- N’importe quoi. Quel intérêt aurait-il eu à tuer une de ses meilleures élèves ?
- C’est justement ce que je cherche à découvrir, très chère ! » termina Jane en tournant la tête vers le bureau d’où ressortait Dulaine, un CD dans la main.
Lisbon se redressa à son tour, délaissant le visage angélique qu’arborait à cet instant son démoniaque partenaire. Parfois elle avait envie de l’assommer avec le volumineux règlement du CBI !
« Tenez, écoutez ce disque et choisissez la musique qui vous semble la plus appropriée, fit le professeur en tendant au couple un petit carré blanc avec une jaquette décorée de flammes.
- Appropriée à quoi ? demanda la flic, un peu perplexe.
- A vous deux ! répondit tout naturellement Dulaine. Je suis convaincu que beaucoup de non dits peuvent êtres éclairés par la danse. Mais il faut pour cela que vous soyez en harmonie, ce qui ne semble pas être votre cas… »
Embarrassée, Lisbon jeta un regard confus à un Jane qui au contraire affichait un air satisfait.
« Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? demanda alors ce dernier, intrigué.
- Oh, eh bien je dirais la manière courroucée dont votre amie ne cesse de vous regarder, du malin plaisir que vous éprouvez vous-même Patrick à la mettre dans l’embarras et le fait que vous ayez ressenti le besoin de me mentir sur la vraie nature de votre relation alors que je ne vous demandais rien ! »
Pierre Dulaine s’était exprimé posément et avec la bonhommie qui lui était coutumière. Il tenait toujours dans sa main le disque qu’il était parti chercher, relégué pour l’instant au second plan de la discussion.
« Perspicace et charmeur, vous avez tout pour réussir, le félicita Jane en hochant la tête.
- Un peu comme vous je suppose ! » rétorqua Dulaine sans hésiter.
De toute évidence, Jane jaugeait son interlocuteur du regard tentant de le décrypter tandis qu’à leur côté Lisbon ne savait plus trop s’ils devaient continuer à jouer la comédie ou non.
« Que pouvez-vous nous dire d’Ellen Marshall ? » demanda alors de but en blanc le mentaliste sans transition aucune.
A l’évocation de la jeune femme décédée récemment, le visage de Pierre Dulaine se crispa un peu, laissant apparaître une profonde tristesse.
« Pardon ? finit-il par dire d’un ton suspicieux. En quoi cela vous regarde-t-il ? »
Après avoir analysé la réaction du professeur, Jane se tourna vers sa patronne et contre toute attente prit une décision bien surprenante.
« Monsieur Dulaine, nous sommes du CBI et nous enquêtons sur la mort de mademoiselle Marshall, lui expliqua alors le consultant.
- Jane…, tenta désespérément de s’interposer Lisbon, qui ne comprenait pas la manœuvre de son équipier en train d’anéantir leur couverture.
- Oh, je vois…vos collègues sont déjà venus m’interroger, se contenta de répondre sobrement Dulaine, une fois la première surprise passée.
- Oui, mais nous tenions à vous rencontrer en personne, intervint Jane qui ne lâchait pas l’homme du regard.
- En vous faisant passer pour un couple d’apprentis danseurs, c’est digne d’une série policière, ne put s’empêcher de faire remarquer Dulaine.
- A vrai dire, je suis plus pour les arrestations dans les formes mais ma collègue ici présente, ou plutôt devrais-je dire ma patronne, aime bien les missions sous couverture, surenchérit Jane en lançant un clin d’œil taquin à Lisbon pour la narguer.
- Espèce de …, commença Térésa, outrée des mensonges de son consultant.
- …et comme vous le voyez, elle n’est pas du genre commode ! » conclut Jane une main dans la poche.
Lisbon toisait de manière virulente le blond à ses côtés : elle hésitait entre assommer Jane avec la chaine-hifi ou l’envoyer valser contre l’un des miroirs de la grand-salle. Puis elle se dit que finalement, toute proportion gardée, elle réglerait plus tard ses différends avec lui et jugea plus professionnel de se recentrer sur l’enquête en cours. Elle inspira profondément pou recouvrer son calme et se retourna vers le spectateur muet de la scène.
« Alors Monsieur Dulaine, que pouvez-vous nous dire sur Helen Mitchell ? » reprit-elle avec sérieux et maîtrise sous le regard attendri du consultant, fier de la droiture de cette femme.
Le professeur soupira en haussant les épaules et porta sa main droite sur la hanche.
« Ellen était une jeune femme adorable et une remarquable danseuse. Elle savait se montrer persévérante sans jamais en oublier la base essentielle de toute bonne chorégraphie : la passion, commença à exposer Dulaine qui s’assit sur une des chaises leur côté. Elle progressait chaque jour un peu plus, gagnant en maturité et profondeur. Elle savait cerner l’essence de chaque danse et puiser au fond d’elle-même la bonne émotion à exprimer.
- Quel éloge ! intervint le mentaliste. Vous sembliez fasciné par cette femme.
- Je l’étais, avoua sans détour Dulaine. Mais pas de manière romantique. Le danseur en moi était fasciné par ses capacités mais aussi son intégrité.
- Vous n’éprouviez aucun sentiment pour Ellen ? chercha à savoir l’enquêtrice, un peu gênée de devoir poser cette question à un homme qu’elle estimait beaucoup sans vraiment savoir pourquoi.
- Pas ceux que vous pourriez penser, expliqua posément l’enseignant. J’avais vingt ans de plus qu’elle et j’aime profondément ma compagne Anna.
- Je veux bien le croire, commenta Jane en hochant la tête, s’attirant ainsi un regard soulagé de la part de Lisbon à ses côtés.
- Je vois dans mes cours défiler bon nombre d’artistes talentueux et il m’arrive même de dénicher quelques fois la perle rare de demain. Mais Ellen…était différente.
- Dans quel sens ? demanda Lisbon.
- Un esprit compétitif est essentiel pour pratiquer une activité à haut niveau et il arrive parfois que cette pugnacité pervertisse un peu l’humanité des concurrents. Commencent alors les conflits, les coups bas, les manœuvres retorses, surtout à l’approche des grands concours comme celui de la semaine prochaine. Je ne connais que trop bien les coulisses de ce genre de manifestations…
- Pratiques douteuses que vous avez toujours évitées et combattues » compléta le mentaliste d’un ton sérieux et sincère, montrant par là-même qu’il croyait Dulaine digne de son estime.
Ce dernier acquiesça en plongeant ses yeux chocolat successivement dans les regards des deux enquêteurs.
« Ellen voulait réussir sans trahir pour autant les valeurs auxquelles elle croyait. Alors elle travaillait très dur, prenant de nombreux cours pour se perfectionner.
- Combien de fois par semaine la voyiez-vous ? demanda Lisbon.
- Quasiment tous les jours, depuis plusieurs mois, répondit Dulaine sans détour.
- Il n’est est pas question dans ses finances, ses séances supplémentaires devaient pourtant avoir un coût et son seul salaire de coiffeuse demeurait assez mince.
- Monsieur Dulaine ne lui faisait pas payer les suppléments, devina Jane. N’est-ce pas ?
- En effet, quand on voit tant de passion, de talent et d’intégrité en quelqu’un on ne peut pas le laisser perdre.
- C’est tout à votre honneur ! » commenta très aimablement une Lisbon charmée tandis que Jane ne put retenir un petit sourire moqueur.
Un peu contrariée, la jeune femme se tourna vers lui en arborant un air réprobateur tandis que son équipier lui adressait un regard angélique qui en disait long.
« Quoiqu’il en soit, je n’ai pas tué Helen, je peux vous l’assurer, poursuivit Dulaine en haussant les épaules.
- Je suis d’accord, cet homme est bien trop honorable et accorde à la vie humaine bien trop de valeur pour s’adonner au crime, confirma Jane en se tournant vers son équipière qui demeurait un peu gênée quant à l’attitude fort peu professionnelle de son consultant.
- Je vous remercie, dit le danseur en souriant, amusé quant à lui par les méthodes inhabituelles de cet étrange enquêteur.
- Je vous en prie » contrefit le consultant.
Devant ce cérémonial de bonnes manières entre hommes bien éduqués, Lisbon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Et dire qu’à cette heure, elle pourrait être chez elle à regarder un bon film…
« Quoiqu’il en soit, si je vous ai retenus quelques instants, c’était à la base pour vous prêter cela, reprit Dulaine en leur tendant le CD qu’il avait ramené de son bureau et qu’il tenait toujours dans sa main.
- Oh ! Regardez Lisbon, des musiques de tangos, votre danse favorite ! s’exclama le consultant tout sourire en s’emparant du disque.
- Pas du tout ! » répliqua un peu trop vivement la brunette, encore une fois attrapée par la clairvoyance de son intenable équipier.
Comment diable Jane avait-il deviné que son amie adorait le tango ? Elle n’avait jamais évoqué le moindre indice à ce sujet et n’avait jamais donné au mentaliste des raisons de penser une telle chose.
« Evidemment, la reine des danses, ponctua Dulaine admiratif. Mais qui n’est pas à la portée de n’importe qui. Cela étant dit, avec un peu d’entraînement… je crois que vous devriez l’essayer tous les deux !
- Pardon ? s’exclamèrent Jane et Lisbon de concert.
- Oui, c’est le type même d’échange passionné qui vous conviendrait parfaitement.
- Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, ironisa le mentaliste. C’est…
- …une idée totalement ridicule, l’interrompit Lisbon qui arracha le Cd des mains de Jane pour le rendre à Pierre Dulaine.
- Pourquoi cela Térésa ?demanda l’enseignant.
- Oui, pourquoi cela Térésa ? répéta le blondinet en insistant bien sur le prénom de sa patronne, un sourire agaçant sur le visage.
- Dois-je vous rappeler que nous sommes officiers de police et que notre simple présence ici est due à une enquête, et non à un désir d’apprendre toutes les danses de salon imaginables ?
- Justement, votre enquête n’est pas terminée et je suppose que vous allez continuer à infiltrer mes cours encore quelques temps.
- Tout à fait, fit Jane qui reprit le Cd des mains de sa partenaire qui le regarda avec fureur. Au moins jusqu’au concours de la semaine prochaine.
- Peut-être, mais nous nous contenterons des cours collectifs pour nous fondre dans la masse, rétorqua la jeune femme qui récupéra pour la seconde fois le cd.
- Vous devez apprendre à mettre un peu de fantaisie dans votre vie, Lisbon, sinon je vous prédis une grosse dépression dans les deux années à venir.
- Croyez-moi si je devais céder à la déprime, je l’aurais fait après une semaine de collaboration avec vous, ironisa la jeune femme qui se tourna vers le spectateur de cette étrange scène. Merci Monsieur Dulaine, mais nous n’aurons pas besoin de ce disque. »
Et tout en prononçant ces mots, elle reposa le boitier rectangulaire entre les mains du professeur sous les yeux rieurs de Jane. Pierre Dulaine observa quelques secondes cet étrange duo fait de feu et de glace puis finit par dire :
« Vous savez quel est votre problème à tous les deux ?
- S’il n’y en avait qu’un…Marmonna Lisbon d’un ton bourru.
- Vous ne faites pas totalement confiance au profond lien qui vous unit indéniablement, commenta Dulaine en les fixant tour à tour. Vos caractères respectifs vous empêchent d’être au diapason alors qu’en alliant vos qualités, il est certain que vous formez un duo inégalable.
- C’est exactement ce que lui disent ses chefs quand elle les supplie de me renvoyer, ironisa une fois de plus le mentaliste.
- La demande de renvoi est l’option que je propose les bons jours, rétorqua tout aussi sardoniquement la brunette, la plupart du temps j’implore le droit de pouvoir vous noyer dans une baignoire !
- Vous voyez ? Un duo inégalable…, conclut Jane sans en prendre ombrage.
- Mais il semble que vous vous contentiez trop souvent du statut de collègues alors que vous devriez être de vrais partenaires ! »
Cette fois les deux enquêteurs prirent de plein fouet la remarque de Pierre Dulaine qui poursuivit sur sa lancée :
« C’est exactement ce qu’il se passe lorsque vous dansez. Vous demeurez deux individus qui se contentent d’évoluer côte à côte de manière mécanique. Vous ne vous appuyez pas assez l’un sur l’autre. Par exemple, Térésa, vous voulez tout contrôler alors que dans la danse, c’est l’homme qui doit mener.
- Croyez-moi il vaut mieux qu’il n’ait pas le total contrôle ! persiffla-t-elle.
- Il n’a pas tort, vous refusez de céder les rennes à qui que ce soit, Lisbon, que ce soit au travail, dans la danse ou dans votre vie.
- Jane, un conseil...bouclez-là ! » dit sèchement la jeune femme en posant un regard furibond sur son voisin.
- Quant à vous Patrick, reprit Dulaine tout aussi posément, vous n’êtes pas en reste. Vous devez utiliser votre force pour guider votre équipière, et non pour la dominer.
- Il ne me domine pas// Je ne la domine pas » répondirent en chœur les deux équipiers.
En écoutant Jane et Lisbon parler à l’unisson, Dulaine ne put retenir un sourire satisfait.
« Vous voyez que vous pouvez être au parfait diapason quand vous le voulez ! C’est pour cela que je suis certain que la danse, et particulièrement le tango vous conviendrait totalement si…
- Monsieur Dulaine, je ne voudrais pas paraître impolie mais nous devons retourner travailler, voulut couper court Lisbon. Pouvons-nous compter sur votre discrétion afin de ne pas dévoiler notre couverture ? »
Conscient que la jeune femme ne voulait plus approfondir le sujet, Dulaine acquiesça doucement.
« Oui, je ferai tout ce que je peux pour vous aider à coincer le meurtrier d’Helen.
- Excellent ! Dans ce cas, à demain monsieur. »
Quelque peu irritée par les bêtises de son consultant, par les remarques de cet enseignant et par une enquête qui piétinait trop longuement, Lisbon salua promptement son interlocuteur et se dirigea vers le banc où elle avait posé son sac avec ses habits de rechange. Elle ne prit même pas le temps de se changer au vestiaire que déjà elle quittait la salle d’entraînement, laissant en plan les deux hommes. Jane ne put s’empêcher de sourire devant le tempérament de feu de son équipière.
« Vous aimez la faire tourner en bourrique n’est-ce pas ? commenta Dulaine qui posa son regard malicieux sur l’enquêteur élégant qui se tenait à ses côtés.
- Croyez-moi, je connais les limites et elle sait me remettre à ma place quand il le faut.
- Je n’en doute pas mais pourquoi toujours chercher la confrontation avec elle ? Tout ne serait-il pas plus simple si vous jouiez franc jeu ? demanda Dulaine, un peu perplexe.
- Plus simple, mais beaucoup moins passionnant n’est-ce pas ? »
Jane se tourna vers l’enseignant en lui adressant un sourire complice : après tout, la danse était affaire de confiance mais aussi de passions de tensions qui existaient entre des partenaires. Pierre Dulaine comprit fort bien ce que voulait dire le mentaliste et ne put que lui donner raison d’une certaine manière. Aussi sans autre préambule, il tendit de nouveau à Jane le disque qu’il tenait entre ses mains et dit, d’un ton amusé :
« Si vous tenez tant que cela à vous confronter à votre équipière, réglez vos différends par la danse, transformez le tango en duel!
- A ce détail près que je ne sais pas danser, fit remarquer Jane d’un ton narquois en pointant son index vers le précieux CD.
- Vous et moi savons parfaitement que c’est faux, lui fit remarquer Dulaine sans se laisser démonter. Je suis même persuadé que vous êtes particulièrement doué mais que comme d’habitude vous avez fait illusion. »
A la fois amusé et intrigué par ce personnage qui avait su mettre partiellement à jour le mentaliste, Jane demeura quelques secondes silencieux, se contentant d’observer l’homme pour lequel il sentait monter en lui une vraie estime.
« A mon avis, le titre qui vous conviendrait parfaitement à tous les deux est le numéro 8, reprit Dulaine tandis que Jane s’empara du disque pour y lire la jaquette.
- Hum…le Tango de Roxanne…intéressant » se contenta de dire Jane, en pleine réflexion.
Cette fois Pierre Dulaine ne put retenir un éclat de rire devant cet étrange enquêteur qui l’amusait autant qu’il l’intriguait. Sans rien ajouter de plus, le consultant prit congé poliment tout en emportant avec lui le précieux disque. Une fois seul, Dulaine secoua la tête : que voilà un étrange duo ? Mais qu’un couple comme celui-là, fait de feu et de glace, pourrait donner lieu à une danse passionnée!
a suivre..
biz à tous
eh oui, après une petite "pause" dans l'inspiration, caly revient avec une mini-fic sans prétention sur notre duo favori!! (je tiens d'ailleurs à remercier les derniers reviewers qui ont commenté récemment mes autres textes, vous êtes des amours )
Oui je me dépêche de poster mon texte aux accents jisboniens avant que ne débarque une certaine figure féminine en fin de saison 4 )
Cette mini-fic comptera 2 chapitres (a priori...éventuellement 3, à voir! ) et n'est pas du tout spoiler; en fait, cette mini histoire n'est rattachée à aucun fil rouge majeur de la série. L'intrigue policière (pour laquelle je ne suis pas du tout douée) ne sera qu'en arrière plan, accordant le devant de la scène à nos deux chouchous en pleine forme!
Alors en réécoutant l'autre jour deux musiques cela m'a inspiré une saynette sympathique entre Jane et Lisbon: et si nos enquêteurs, pour le besoin d'une affaire, s'adonnaient à la danse? Que peut donner une danse "en couple" avec un emmerdeur comme Patrick Jane?
comme d'habitude, je ne peux m'empêcher de faire la part belle à l'humour (ben oui, on ne se refait pas..) et comme mes derniers textes étaient malgré tout assez "sombres" de par leur contexte, j'ai souhaité changer un peu de registre...par contre, pas de guimauve...juste cette relation à la fois drôle et touchante qui unit nos héros!
Lisbon, Jane, salsa, tango, effronterie et complicité...ça donne CA!!!!
Je me suis permise de broder un peu autour du passé de Lisbon: pour moi cette petite brunette au tempérament de feu logeant pas très loin du Mexique pourrait fort bien avoir un peu de sang latino dans les veines! donc...à voir!
Bonne lecture à tous: la suite n'est pas entièrement rédigée mais elle viendra assez vite, promis.
NB: le professeur de danse rend hommage au magistral personnage joué par Antonio Banderas dans le superbe film Dance with me . je ne peux voir que lui dans cette scène...mais il n'y a aucun autre lien avec le film, donc pas de pbm si vous ne connaissez pas!
chapitre 1:dancing or not dancing?
chapitre 2: entre deux feux...
chapitre 3: Diapason
chapitre 4: tension, attention, confession
chapitre 5: quand les masques tombent...
Epilogue: corps à corps
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Chapitre 1: dancing or not dancing?
salsa Jane/Lisbon: https://www.youtube.com/watch?v=I34X_sslZWc (Song: Baile latino Campina)
Un air de salsa s’élevait dans la grande salle d’entrainement dont les murs étaient ornés de miroirs éclatants. Au centre de la pièce, plusieurs couples de danseurs évoluaient au rythme de la musique et des indications ponctuées par Pierre Dulaine, le célèbre professeur de danse de salon qui animait ce prestigieux cours réputé dans toute la Californie. Les bruits de pas sur le parquet ciré impeccable témoignaient du sérieux avec lequel tous les apprentis se prêtaient plus ou moins gracieusement à leur tâche artistique : certains étaient déjà d’un très bon niveau, à en juger les figures de plus en plus complexes qu’effectuaient plusieurs danseurs. D’autres à l’inverse paraissaient beaucoup plus novices. C’était le cas par exemple d’un étrange duo composé d’un homme blond élégant et d’une jeune femme brune vêtue d’un chemisier blanc et d’une longue jupe noire très sobres. Tous deux avaient justement l’air de peiner à exécuter correctement le pas de deux imposé.
« Aïe… Bon sang Jane, vous ne pouvez pas faire attention ! râla pour la énième fois la brunette qui avait le malheur d’avoir le mentaliste comme partenaire du moment.
- Désolé ! » se contenta de répéter Jane en reprenant timidement la pose.
Vêtu de son habituel costume trois pièces bleu, le consultant tentait désespérément de danser une salsa cubaine avec une Lisbon excédée qui s’était reculée et se tenait à présent les mains sur les hanches pour réprimander son partenaire.
« Cela fait la cinquième fois que vous me marchez sur les pieds, à croire que vous le faites exprès ma parole !
- Ce serait très puéril!
- Ce serait surtout très « Janien » ! rétorqua Lisbon tout en attrapant de nouveau la main dudit Jane.
- Et puis je vous avais prévenue que j’étais un piètre danseur, murmura confus l’homme blond qui reposa néanmoins sa main gauche sur la taille de la jeune flic pour reprendre la danse interrompue
- Ça je le vois merci ! déplora Lisbon. Mais dois-je vous rappeler qui a eu la brillante idée de prétendre prendre des cours de danse ici ?
- Voyons, je vous ai déjà expliqué que c’était le meilleur moyen de trouver notre assassin, dit-il à voix basse alors qu’ils avaient repris leur salsa plus qu’hésitante. Tous les indices nous mènent à cette école où la victime fréquentait régulièrement le cours Dulaine.
- Je regrette amèrement d’être revenue si tôt de New-York ! Quelques jours de plus et je n’aurais rien eu avoir avec cette enquête… » déplora la brunette en levant les yeux au ciel tandis que Jane esquissa un petit sourire tout en faisant tournoyer sa partenaire.
En effet, une semaine plus tôt le CBI avait hérité d’une nouvelle affaire de meurtre : une jeune femme avait été retrouvée poignardée, abandonnée dans un jardin public du Sud de Sacramento. Cho avait été officiellement chargé de l’affaire étant donné que Lisbon, en tant que chef d’équipe, avait dû se rendre trois jours à New-York pour assister à un congrès obligatoire sur les forces de l’ordre et leur implication politique. L’agent asiatique s’était montré professionnel et efficace, comme à son habitude, loyalement secondé par ses trois collègues qui s’étaient répartis les tâches. Ils avaient alors découvert que la victime, Ellen Marshall, menait une vie en apparence bien paisible, partageant son temps entre son métier de coiffeuse et sa passion pour la danse de salon. Rien dans la vie de la jeune femme n’aurait laissé présager de prime abord une fin si terrible. Alors que Grace et Rigsby étaient venus interroger les membres du cours Dulaine, Cho et Jane s’étaient quant à eux intéressés à la vie professionnelle de la victime. Etrangement Cho avait décidé de faire équipe avec le mentaliste, souhaitant sans doute garder un œil sur l’intenable consultant qui avait la fâcheuse habitude de provoquer des incidents. Surtout quand Lisbon n’était pas là pour le modérer quelque peu...
Après plusieurs jours d’investigation, l’équipe n’avait que très peu avancé mais l’instinct de Jane avait encore une fois parlé. Selon lui, tout était lié aux prestigieux cours de danse que suivait Ellen Marshall. Il avait alors eu la brillante idée d’infiltrer la classe du professeur Dulaine et avait eu pour cela besoin d’une partenaire…toute trouvée en la personne de Lisbon, fraichement rentrée de New-York!
« Rappelez-moi pourquoi j’ai accepté de m’embarquer dans cette galère ! geignit Lisbon qui posa une main sur l’épaule de Jane, dont contournait le corps au rythme de la musique cubaine.
- Parce que vous étiez la seule de l’équipe, avec moi, à n’être jamais venue ici, permettant ainsi une enquête sous couverture.
- Mwé…acquiesça-t-elle de mauvaise grâce tandis qu’elle poussait Jane à exécuter correctement la bonne chorégraphie. Vous auriez pu tout aussi bien venir avec Cho ! »
A la simple idée de s’imaginer danser la salsa avec le placide agent Kimball Cho, Jane ne put retenir un petit rire, s’attirant par là-même un autre regard noir de la part de Lisbon.
« En outre, vous avez de vraies dispositions pour la danse, lui fit-il remarquer d’un air narquois. Si moi j’ai la grâce d’un éléphant, vous en revanche vous débrouillez fort bien !
- Ce n’est pas en me flattant que vous me ferez oublier vos inepties, le reprit-elle en le toisant durement tandis qu’ils enchainaient des pas plus rapides au rythme endiablé de la salsa.
- Allons Lisbon, à votre retour de New-York, vous mourriez d’envie de nous rejoindre sur l’affaire et comme vous aviez, très aimablement d’ailleurs, décidé de laisser Cho finir de mener son enquête, vous aviez du temps libre, ironisa le mentaliste qui tentait toujours de respecter les pas imposés par la danse.
- Mais cela fait maintenant presque une semaine que nous sommes ici et nous ne progressons pas d’un iota.
- Vous parlez de l’investigation ou de la danse, chère amie ? fit-il avec un sourire ironique qui eut le don d’agacer encore plus sa partenaire qui lui écrasa « involontairement » le pied, provoquant un gémissement de douleur chez Jane.
- Oh pardon, cher ami, je n’ai pas fait exprès, rétorqua-t-elle du même ton ironique qu’il avait employé précédemment.
- Sauvage… » murmura Jane qui fit tournoyer gracieusement une seconde fois sa partenaire dont la jupe virevoltait au vent.
Le duo cessa quelques instants de parler pour s’adonner complètement à la danse qu’ils travaillaient durement depuis plusieurs jours. Lisbon avait beau ne cesser de râler, elle devait reconnaître au fond d’elle-même qu’elle avait toujours aimé la danse, surtout sur les rythmes latinos. Tout en poursuivant sa chorégraphie, la jeune femme laissa son esprit vagabonder vers des souvenirs d’enfance devenus évanescents mais qui ce soir étaient réveillés par la musique. Voir les corps se mouvoir avec élégance et sensualité était une passion que la jeune Térésa avait très tôt partagé avec sa mère, qui était elle-même une excellente danseuse. Seule fille au sein d’une fratrie de garçons, la petite Térésa avait développé à bien des égards un côté garçon manqué que sa mère avait tenté de nuancer quelque peu. La danse s’était alors imposée tout naturellement, les origines hispaniques de Magdalena Lisbon y étant sans doute pour beaucoup. Pendant plusieurs heures, mère et fille avaient partagé de merveilleux moments artistiques, faits d’éclats de rire, de concentration, de difficultés et d’amour. Quand Magdalena mourut dans un accident de voiture, Térésa, alors âgée de quatorze ans, avait décidé de tirer définitivement un trait sur cette passion à jamais associée à une mère aimée et disparue. Et voilà qu’elle se retrouvait aujourd’hui à renouer avec cette activité qu’elle avait tant aimée jadis ; le problème étant qu’elle le faisait avec le seul partenaire auquel elle aurait aimé dissimuler cette partie là de son passé !
La musique cessa soudain, sortant Lisbon de ses rêveries ; elle aperçut alors Jane qui l’observait avec un sourire narquois, comme s’il avait été capable de suivre tout le cheminement de ses pensées. Impossible : elle n’avait jamais parlé à quiconque de cette passion qu’elle avait partagée avec sa mère ! Jane lâcha alors la main de son équipière et se recula de quelques pas, applaudissant l’assemblée comme il était coutume de le faire à la fin de chaque cours.
« Mesdames, Messieurs. Vous avez encore bien travaillé, ce fut un régal pour les yeux, s’exclama joyeusement Pierre Dulaine qui avait à cœur de toujours encourager ses élèves. Ce sera tout pour ce soir. Je vous retrouve demain, même heure. Bonne soirée à tous ! »
Les différents participants le saluèrent en retour et se dirigèrent vers les casiers où chacun pouvait récupérer ses affaires ; certains même passèrent par les vestiaires pour se changer avant de partir. Lisbon et Jane s’apprêtaient à faire de même pour s’adonner comme tous les soirs à leurs échanges cordiaux avec les autres pour tenter d’en apprendre plus. Mais une voix les interpella.
« Térésa, Patrick ! Attendez s’il vous plait ! ».
Un peu surpris, les deux concernés se retournèrent vers le professeur qui venait de leur parler. Pierre Dulaine, dans son costume noir impeccable, s’approchait d’eux en souriant.
« Pourrais-je vous parler une minute ?
- Bien sûr, répondit poliment la jeune femme, s’attendant plus ou moins à des reproches de la part de l’enseignant.
- Je vous ai bien observé tous les deux et je crois que vous êtes loin d’exploiter tout votre potentiel. Vous pourriez être de bons danseurs mais vous n’êtes pas toujours très concentrés sur ce que vous faites, tenta d’expliquer Dulaine le plus gentiment possible.
- Vous croyez ? répliqua Jane d’un air moqueur tandis qu’il glissait sa main dans la poche de son pantalon.
- Tout à fait, reprit le professeur sans se laisser démonter. La danse en couple est une communication de tous les instants entre les deux partenaires. Mais il est préférable en général de le faire uniquement par les mouvements, si vous voyez ce que je veux dire…
- Pas vraiment, fit Lisbon en haussant les sourcils d’incompréhension.
- Voyons, Térésa, Monsieur Dulaine souligne ici le fait que tu parles beaucoup trop en dansant, répliqua aussitôt Jane, tout en sachant qu’il allait s’attirer les foudres de son équipière.
- Vous n’étiez pas en reste non plus, Patrick, lui fit remarquer Dulaine de manière taquine tandis que Lisbon se tournait violemment vers celui qui la tutoyait pour la première fois.
- Je veux bien l’avouer, mais vous savez comment sont les amoureux n’est-ce pas ? poursuivit Jane tout sourire alors qu’il passait son bras autour de la taille d’une Lisbon qui demeurait muette de stupeur.
- Ah, tiens donc, acquiesça l’enseignant qui passa sa main sur le front, comme pour imprimer l’information. Je n’étais pas certain du lien qui vous unissait tous les deux. "
Quand Jane se retourna vers celle qu’il tenait étroitement, il croisa deux iris noirs de colère et ne put réprimer un sourire moqueur en voyant que sa boutade provoquait exactement la réaction de fureur qu’il avait présagée.
« Eh bien, nous non plus à vrai dire, ne put-il s’empêcher de rajouter malicieusement tout en retirant son bras de la taille de la jeune femme.
- Nous sommes désolés, Monsieur Dulaine, nous nous montrerons plus concentrés à l’avenir, enchaîna Lisbon, confuse de se faire encore une fois remarquer.
- Je n’en doute pas, Térésa, fit l’enseignant pour la rassurer. Si vous aviez encore quelques instants, j’aurais aimé revoir certains points avec vous deux.
- Nous avons tout notre temps à vrai dire, hein ? fit le mentaliste en se tournant vers sa partenaire qui, en son for intérieur souhaitait ardemment que cette mascarade prenne vite fin. Mais d’un autre côté ils étaient là pour enquêter.
- Tout à fait, consentit finalement à répondre la jeune femme dans un sourire forcé.
- Excellent, s’exclama le professeur tout enjoué. Surtout que vous êtes particulièrement douée, Térésa. Je vous regardais effectuer la salsa tout à l’heure, vous maitrisez tout à fait le rythme. C’est évident que vous avez déjà fait de la danse, n’est-ce pas ? »
Cette fois Lisbon sentit deux paires d’yeux fixés sur elle et elle savait qu’il serait totalement inutile de mentir en ces circonstances.
« Oh…eh bien, oui, balbutia-t-elle, mal à l’aise, mais il y a très longtemps.
- Je le savais, ponctua Jane tout sourire avant de se tourner vers leur interlocuteur. Je sais même quelle est sa danse préférée ! »
Cette fois Lisbon fut bien trop surprise pour se montrer en colère : comment diable Jane pourrait-il savoir cela ? Elle n’en avait jamais parlé à personne…sauf à sa mère bien sûr ! Puis elle se ressaisit soudain ; il s’agissait certainement d’un coup de bluff de la part du mentaliste qui tentait de prêcher le faux pour savoir le vrai, comme d’ordinaire.
« Quant à vous Patrick, quelque chose me dit que vous n’êtes pas aussi mauvais danseur que vous le laissez paraître.
- Ah bon ? Qu’est-ce qui vous faire dire cela ? le questionna Jane, intrigué.
- Votre posture, votre façon de vous tenir et d’arquer correctement vos jambes avant chaque figure, déclama Dulaine sur un ton amusé.
- Non mais vous l’avez-vu danser ? fit Lisbon outrée en désignant son équipier de la main. Une taupe en échasses se débrouillerait mieux que lui !
- Je ne pense pas non…, conclut le professeur de manière énigmatique en lançant un regard narquois à un Jane qui demeura silencieux. Attendez, je reviens. »
Tandis que Lisbon se tournait de nouveau vers son voisin, Pierre Dulaine délaissa quelques instants le couple pour se diriger vers son bureau, une petite pièce au fond de la grand salle.
« A quoi jouez-vous ? Pourquoi lui faire croire que nous sommes en couple ? murmura furieusement Lisbon en attrapant violemment le bras de son équipier.
- Pour tester ses réactions à votre égard, répondit-il tout aussi doucement en veillant à ce que Dulaine, qui leur tournait le dos au loin, ne les entende pas. Je voulais voir si cet homme profitait de son lien avec ses élèves pour tenter de les séduire. Après tout s’il était proche d’Ellen, il est l’un de nos suspects principaux.
- Pfff…n’importe quoi, Pierre Dulaine est unanimement respecté, c’est quelqu’un de bien, le contra aussitôt Lisbon.
- Je vois que vous êtes déjà sous le charme, ironisa le consultant en levant les yeux au ciel.
- N’importe quoi. Quel intérêt aurait-il eu à tuer une de ses meilleures élèves ?
- C’est justement ce que je cherche à découvrir, très chère ! » termina Jane en tournant la tête vers le bureau d’où ressortait Dulaine, un CD dans la main.
Lisbon se redressa à son tour, délaissant le visage angélique qu’arborait à cet instant son démoniaque partenaire. Parfois elle avait envie de l’assommer avec le volumineux règlement du CBI !
« Tenez, écoutez ce disque et choisissez la musique qui vous semble la plus appropriée, fit le professeur en tendant au couple un petit carré blanc avec une jaquette décorée de flammes.
- Appropriée à quoi ? demanda la flic, un peu perplexe.
- A vous deux ! répondit tout naturellement Dulaine. Je suis convaincu que beaucoup de non dits peuvent êtres éclairés par la danse. Mais il faut pour cela que vous soyez en harmonie, ce qui ne semble pas être votre cas… »
Embarrassée, Lisbon jeta un regard confus à un Jane qui au contraire affichait un air satisfait.
« Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? demanda alors ce dernier, intrigué.
- Oh, eh bien je dirais la manière courroucée dont votre amie ne cesse de vous regarder, du malin plaisir que vous éprouvez vous-même Patrick à la mettre dans l’embarras et le fait que vous ayez ressenti le besoin de me mentir sur la vraie nature de votre relation alors que je ne vous demandais rien ! »
Pierre Dulaine s’était exprimé posément et avec la bonhommie qui lui était coutumière. Il tenait toujours dans sa main le disque qu’il était parti chercher, relégué pour l’instant au second plan de la discussion.
« Perspicace et charmeur, vous avez tout pour réussir, le félicita Jane en hochant la tête.
- Un peu comme vous je suppose ! » rétorqua Dulaine sans hésiter.
De toute évidence, Jane jaugeait son interlocuteur du regard tentant de le décrypter tandis qu’à leur côté Lisbon ne savait plus trop s’ils devaient continuer à jouer la comédie ou non.
« Que pouvez-vous nous dire d’Ellen Marshall ? » demanda alors de but en blanc le mentaliste sans transition aucune.
A l’évocation de la jeune femme décédée récemment, le visage de Pierre Dulaine se crispa un peu, laissant apparaître une profonde tristesse.
« Pardon ? finit-il par dire d’un ton suspicieux. En quoi cela vous regarde-t-il ? »
Après avoir analysé la réaction du professeur, Jane se tourna vers sa patronne et contre toute attente prit une décision bien surprenante.
« Monsieur Dulaine, nous sommes du CBI et nous enquêtons sur la mort de mademoiselle Marshall, lui expliqua alors le consultant.
- Jane…, tenta désespérément de s’interposer Lisbon, qui ne comprenait pas la manœuvre de son équipier en train d’anéantir leur couverture.
- Oh, je vois…vos collègues sont déjà venus m’interroger, se contenta de répondre sobrement Dulaine, une fois la première surprise passée.
- Oui, mais nous tenions à vous rencontrer en personne, intervint Jane qui ne lâchait pas l’homme du regard.
- En vous faisant passer pour un couple d’apprentis danseurs, c’est digne d’une série policière, ne put s’empêcher de faire remarquer Dulaine.
- A vrai dire, je suis plus pour les arrestations dans les formes mais ma collègue ici présente, ou plutôt devrais-je dire ma patronne, aime bien les missions sous couverture, surenchérit Jane en lançant un clin d’œil taquin à Lisbon pour la narguer.
- Espèce de …, commença Térésa, outrée des mensonges de son consultant.
- …et comme vous le voyez, elle n’est pas du genre commode ! » conclut Jane une main dans la poche.
Lisbon toisait de manière virulente le blond à ses côtés : elle hésitait entre assommer Jane avec la chaine-hifi ou l’envoyer valser contre l’un des miroirs de la grand-salle. Puis elle se dit que finalement, toute proportion gardée, elle réglerait plus tard ses différends avec lui et jugea plus professionnel de se recentrer sur l’enquête en cours. Elle inspira profondément pou recouvrer son calme et se retourna vers le spectateur muet de la scène.
« Alors Monsieur Dulaine, que pouvez-vous nous dire sur Helen Mitchell ? » reprit-elle avec sérieux et maîtrise sous le regard attendri du consultant, fier de la droiture de cette femme.
Le professeur soupira en haussant les épaules et porta sa main droite sur la hanche.
« Ellen était une jeune femme adorable et une remarquable danseuse. Elle savait se montrer persévérante sans jamais en oublier la base essentielle de toute bonne chorégraphie : la passion, commença à exposer Dulaine qui s’assit sur une des chaises leur côté. Elle progressait chaque jour un peu plus, gagnant en maturité et profondeur. Elle savait cerner l’essence de chaque danse et puiser au fond d’elle-même la bonne émotion à exprimer.
- Quel éloge ! intervint le mentaliste. Vous sembliez fasciné par cette femme.
- Je l’étais, avoua sans détour Dulaine. Mais pas de manière romantique. Le danseur en moi était fasciné par ses capacités mais aussi son intégrité.
- Vous n’éprouviez aucun sentiment pour Ellen ? chercha à savoir l’enquêtrice, un peu gênée de devoir poser cette question à un homme qu’elle estimait beaucoup sans vraiment savoir pourquoi.
- Pas ceux que vous pourriez penser, expliqua posément l’enseignant. J’avais vingt ans de plus qu’elle et j’aime profondément ma compagne Anna.
- Je veux bien le croire, commenta Jane en hochant la tête, s’attirant ainsi un regard soulagé de la part de Lisbon à ses côtés.
- Je vois dans mes cours défiler bon nombre d’artistes talentueux et il m’arrive même de dénicher quelques fois la perle rare de demain. Mais Ellen…était différente.
- Dans quel sens ? demanda Lisbon.
- Un esprit compétitif est essentiel pour pratiquer une activité à haut niveau et il arrive parfois que cette pugnacité pervertisse un peu l’humanité des concurrents. Commencent alors les conflits, les coups bas, les manœuvres retorses, surtout à l’approche des grands concours comme celui de la semaine prochaine. Je ne connais que trop bien les coulisses de ce genre de manifestations…
- Pratiques douteuses que vous avez toujours évitées et combattues » compléta le mentaliste d’un ton sérieux et sincère, montrant par là-même qu’il croyait Dulaine digne de son estime.
Ce dernier acquiesça en plongeant ses yeux chocolat successivement dans les regards des deux enquêteurs.
« Ellen voulait réussir sans trahir pour autant les valeurs auxquelles elle croyait. Alors elle travaillait très dur, prenant de nombreux cours pour se perfectionner.
- Combien de fois par semaine la voyiez-vous ? demanda Lisbon.
- Quasiment tous les jours, depuis plusieurs mois, répondit Dulaine sans détour.
- Il n’est est pas question dans ses finances, ses séances supplémentaires devaient pourtant avoir un coût et son seul salaire de coiffeuse demeurait assez mince.
- Monsieur Dulaine ne lui faisait pas payer les suppléments, devina Jane. N’est-ce pas ?
- En effet, quand on voit tant de passion, de talent et d’intégrité en quelqu’un on ne peut pas le laisser perdre.
- C’est tout à votre honneur ! » commenta très aimablement une Lisbon charmée tandis que Jane ne put retenir un petit sourire moqueur.
Un peu contrariée, la jeune femme se tourna vers lui en arborant un air réprobateur tandis que son équipier lui adressait un regard angélique qui en disait long.
« Quoiqu’il en soit, je n’ai pas tué Helen, je peux vous l’assurer, poursuivit Dulaine en haussant les épaules.
- Je suis d’accord, cet homme est bien trop honorable et accorde à la vie humaine bien trop de valeur pour s’adonner au crime, confirma Jane en se tournant vers son équipière qui demeurait un peu gênée quant à l’attitude fort peu professionnelle de son consultant.
- Je vous remercie, dit le danseur en souriant, amusé quant à lui par les méthodes inhabituelles de cet étrange enquêteur.
- Je vous en prie » contrefit le consultant.
Devant ce cérémonial de bonnes manières entre hommes bien éduqués, Lisbon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Et dire qu’à cette heure, elle pourrait être chez elle à regarder un bon film…
« Quoiqu’il en soit, si je vous ai retenus quelques instants, c’était à la base pour vous prêter cela, reprit Dulaine en leur tendant le CD qu’il avait ramené de son bureau et qu’il tenait toujours dans sa main.
- Oh ! Regardez Lisbon, des musiques de tangos, votre danse favorite ! s’exclama le consultant tout sourire en s’emparant du disque.
- Pas du tout ! » répliqua un peu trop vivement la brunette, encore une fois attrapée par la clairvoyance de son intenable équipier.
Comment diable Jane avait-il deviné que son amie adorait le tango ? Elle n’avait jamais évoqué le moindre indice à ce sujet et n’avait jamais donné au mentaliste des raisons de penser une telle chose.
« Evidemment, la reine des danses, ponctua Dulaine admiratif. Mais qui n’est pas à la portée de n’importe qui. Cela étant dit, avec un peu d’entraînement… je crois que vous devriez l’essayer tous les deux !
- Pardon ? s’exclamèrent Jane et Lisbon de concert.
- Oui, c’est le type même d’échange passionné qui vous conviendrait parfaitement.
- Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, ironisa le mentaliste. C’est…
- …une idée totalement ridicule, l’interrompit Lisbon qui arracha le Cd des mains de Jane pour le rendre à Pierre Dulaine.
- Pourquoi cela Térésa ?demanda l’enseignant.
- Oui, pourquoi cela Térésa ? répéta le blondinet en insistant bien sur le prénom de sa patronne, un sourire agaçant sur le visage.
- Dois-je vous rappeler que nous sommes officiers de police et que notre simple présence ici est due à une enquête, et non à un désir d’apprendre toutes les danses de salon imaginables ?
- Justement, votre enquête n’est pas terminée et je suppose que vous allez continuer à infiltrer mes cours encore quelques temps.
- Tout à fait, fit Jane qui reprit le Cd des mains de sa partenaire qui le regarda avec fureur. Au moins jusqu’au concours de la semaine prochaine.
- Peut-être, mais nous nous contenterons des cours collectifs pour nous fondre dans la masse, rétorqua la jeune femme qui récupéra pour la seconde fois le cd.
- Vous devez apprendre à mettre un peu de fantaisie dans votre vie, Lisbon, sinon je vous prédis une grosse dépression dans les deux années à venir.
- Croyez-moi si je devais céder à la déprime, je l’aurais fait après une semaine de collaboration avec vous, ironisa la jeune femme qui se tourna vers le spectateur de cette étrange scène. Merci Monsieur Dulaine, mais nous n’aurons pas besoin de ce disque. »
Et tout en prononçant ces mots, elle reposa le boitier rectangulaire entre les mains du professeur sous les yeux rieurs de Jane. Pierre Dulaine observa quelques secondes cet étrange duo fait de feu et de glace puis finit par dire :
« Vous savez quel est votre problème à tous les deux ?
- S’il n’y en avait qu’un…Marmonna Lisbon d’un ton bourru.
- Vous ne faites pas totalement confiance au profond lien qui vous unit indéniablement, commenta Dulaine en les fixant tour à tour. Vos caractères respectifs vous empêchent d’être au diapason alors qu’en alliant vos qualités, il est certain que vous formez un duo inégalable.
- C’est exactement ce que lui disent ses chefs quand elle les supplie de me renvoyer, ironisa une fois de plus le mentaliste.
- La demande de renvoi est l’option que je propose les bons jours, rétorqua tout aussi sardoniquement la brunette, la plupart du temps j’implore le droit de pouvoir vous noyer dans une baignoire !
- Vous voyez ? Un duo inégalable…, conclut Jane sans en prendre ombrage.
- Mais il semble que vous vous contentiez trop souvent du statut de collègues alors que vous devriez être de vrais partenaires ! »
Cette fois les deux enquêteurs prirent de plein fouet la remarque de Pierre Dulaine qui poursuivit sur sa lancée :
« C’est exactement ce qu’il se passe lorsque vous dansez. Vous demeurez deux individus qui se contentent d’évoluer côte à côte de manière mécanique. Vous ne vous appuyez pas assez l’un sur l’autre. Par exemple, Térésa, vous voulez tout contrôler alors que dans la danse, c’est l’homme qui doit mener.
- Croyez-moi il vaut mieux qu’il n’ait pas le total contrôle ! persiffla-t-elle.
- Il n’a pas tort, vous refusez de céder les rennes à qui que ce soit, Lisbon, que ce soit au travail, dans la danse ou dans votre vie.
- Jane, un conseil...bouclez-là ! » dit sèchement la jeune femme en posant un regard furibond sur son voisin.
- Quant à vous Patrick, reprit Dulaine tout aussi posément, vous n’êtes pas en reste. Vous devez utiliser votre force pour guider votre équipière, et non pour la dominer.
- Il ne me domine pas// Je ne la domine pas » répondirent en chœur les deux équipiers.
En écoutant Jane et Lisbon parler à l’unisson, Dulaine ne put retenir un sourire satisfait.
« Vous voyez que vous pouvez être au parfait diapason quand vous le voulez ! C’est pour cela que je suis certain que la danse, et particulièrement le tango vous conviendrait totalement si…
- Monsieur Dulaine, je ne voudrais pas paraître impolie mais nous devons retourner travailler, voulut couper court Lisbon. Pouvons-nous compter sur votre discrétion afin de ne pas dévoiler notre couverture ? »
Conscient que la jeune femme ne voulait plus approfondir le sujet, Dulaine acquiesça doucement.
« Oui, je ferai tout ce que je peux pour vous aider à coincer le meurtrier d’Helen.
- Excellent ! Dans ce cas, à demain monsieur. »
Quelque peu irritée par les bêtises de son consultant, par les remarques de cet enseignant et par une enquête qui piétinait trop longuement, Lisbon salua promptement son interlocuteur et se dirigea vers le banc où elle avait posé son sac avec ses habits de rechange. Elle ne prit même pas le temps de se changer au vestiaire que déjà elle quittait la salle d’entraînement, laissant en plan les deux hommes. Jane ne put s’empêcher de sourire devant le tempérament de feu de son équipière.
« Vous aimez la faire tourner en bourrique n’est-ce pas ? commenta Dulaine qui posa son regard malicieux sur l’enquêteur élégant qui se tenait à ses côtés.
- Croyez-moi, je connais les limites et elle sait me remettre à ma place quand il le faut.
- Je n’en doute pas mais pourquoi toujours chercher la confrontation avec elle ? Tout ne serait-il pas plus simple si vous jouiez franc jeu ? demanda Dulaine, un peu perplexe.
- Plus simple, mais beaucoup moins passionnant n’est-ce pas ? »
Jane se tourna vers l’enseignant en lui adressant un sourire complice : après tout, la danse était affaire de confiance mais aussi de passions de tensions qui existaient entre des partenaires. Pierre Dulaine comprit fort bien ce que voulait dire le mentaliste et ne put que lui donner raison d’une certaine manière. Aussi sans autre préambule, il tendit de nouveau à Jane le disque qu’il tenait entre ses mains et dit, d’un ton amusé :
« Si vous tenez tant que cela à vous confronter à votre équipière, réglez vos différends par la danse, transformez le tango en duel!
- A ce détail près que je ne sais pas danser, fit remarquer Jane d’un ton narquois en pointant son index vers le précieux CD.
- Vous et moi savons parfaitement que c’est faux, lui fit remarquer Dulaine sans se laisser démonter. Je suis même persuadé que vous êtes particulièrement doué mais que comme d’habitude vous avez fait illusion. »
A la fois amusé et intrigué par ce personnage qui avait su mettre partiellement à jour le mentaliste, Jane demeura quelques secondes silencieux, se contentant d’observer l’homme pour lequel il sentait monter en lui une vraie estime.
« A mon avis, le titre qui vous conviendrait parfaitement à tous les deux est le numéro 8, reprit Dulaine tandis que Jane s’empara du disque pour y lire la jaquette.
- Hum…le Tango de Roxanne…intéressant » se contenta de dire Jane, en pleine réflexion.
Cette fois Pierre Dulaine ne put retenir un éclat de rire devant cet étrange enquêteur qui l’amusait autant qu’il l’intriguait. Sans rien ajouter de plus, le consultant prit congé poliment tout en emportant avec lui le précieux disque. Une fois seul, Dulaine secoua la tête : que voilà un étrange duo ? Mais qu’un couple comme celui-là, fait de feu et de glace, pourrait donner lieu à une danse passionnée!
a suivre..
biz à tous
Dernière édition par Calypsoh le Lun 30 Avr 2012 - 15:08, édité 5 fois
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rouge tango ^
Oh j'adore ce début, une fic centrée sur la danse et nos deux chouchous
Superbement bien écrit, en plus c'est vrai, la relation Jane-Lisbon comporte autant de nuances que celle d'une danse (tangooo) que l'on peut interpréter par tant de manières!!!
VLS !!!!!
Superbement bien écrit, en plus c'est vrai, la relation Jane-Lisbon comporte autant de nuances que celle d'une danse (tangooo) que l'on peut interpréter par tant de manières!!!
VLS !!!!!
gabicoon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Localisation : France, Gironde (33)
Re: Rouge tango ^
Encore dans la musique...j'aime les rythmes latino...
Complétement sous le charme de cette première partie
Utiliser la danse pour "expliquer" la relation Jane / Lisbon
Et ces chamailleries...que serait TM sans ces chamailleries
Quand à Pierre Dulaine, je craque complètement pour le perso, il a tout compris...
Le tango de Roxanne risque d'être "chaud...bouillant" (j'ai le souvenir d'une version chantée par Tom Waits )
pour cet excellent moment passé à te lire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Rouge tango ^
Caly is Back !!!!!
j'ai dévoré ce chapitre
il est magnifiquement bien écrit, on s'y plonge
Et comme d'habitude, on aime tellement tes écrits que la première chose que l'on pense c'est "quoi, c'est déjà fin ?", un peu ironique quand on voit la longueur de tes chapitres mais tout à fait compréhensible quand on regarde la qualité de tes textes !
un grand bravo
et vivement la suite de cette fic !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Rouge tango ^
J'ai pas lu mais vu l'heure et la longueur de ton chapitre je lirai demain je suis d'une humeur taquine aujourd'hui
Re: Rouge tango ^
CALY IS BACK
Un début sur un air de salsa avec nos deux tourtereaux
De plus, je peux avouer que j'aime trop la musique latino puis rien que de lire ta nouvelle fic, non seulement, ça me donne envie de danser sur ma chaise de plus, avec Jane et Lisbon danser sur des airs latinos...
En écoutant, la musique latino tout en lisant ta fic, on est sous le charme qu'on s'y plonge et se laisse porter tellement on imagine trop la scène
Le début me fait beaucoup sourire et donne assez de piquant je dois dire sur le moment où Jane marche sur le pied de Lisbon qui revient à peine de New-York et il fait exprès de mettre dans l'embarras et de la mettre en rogne Sacré Jane !
Leurs chamailleries A chaque fois, c'est trop un vrai régal de les voir ainsi Et que serait la série sans ces mythiques et irremplaçables chamailleries ! Ahlàlàlà !!
Pierre Dulaine, j'apprécie trop ce personnage ... Il a tout compris au sujet de leur ménage et livre chaque détails sur leur comportement aussi leur manière de danser ensemble
Ouhlàlà !! "Le Tango de Roxanne" Rien que de lire le titre de la danse, ça me fait tout de suite penser au film "Moulin Rouge" et elle est assez... Waouh !! Mais est-ce que c'est ça ? Hum... Sinon, ça risque d'être le tango est une danse archisensuel donc...
BRAVO et RESPECT
J'ai vraiment super hâte de voir ce que tu vas nous réserver pour la suite et déjà, je ne tiens plus en place.
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Rouge tango ^
JisbonAddict a écrit:CALY IS BACK
Un début sur un air de salsa avec nos deux tourtereaux
De plus, je peux avouer que j'aime trop la musique latino puis rien que de lire ta nouvelle fic, non seulement, ça me donne envie de danser sur ma chaise de plus, avec Jane et Lisbon danser sur des airs latinos...
En écoutant, la musique latino tout en lisant ta fic, on est sous le charme qu'on s'y plonge et se laisse porter tellement on imagine trop la scène
Le début me fait beaucoup sourire et donne assez de piquant je dois dire sur le moment où Jane marche sur le pied de Lisbon qui revient à peine de New-York et il fait exprès de mettre dans l'embarras et de la mettre en rogne Sacré Jane !
Leurs chamailleries A chaque fois, c'est trop un vrai régal de les voir ainsi Et que serait la série sans ces mythiques et irremplaçables chamailleries ! Ahlàlàlà !!
Pierre Dulaine, j'apprécie trop ce personnage ... Il a tout compris au sujet de leur ménage et livre chaque détails sur leur comportement aussi leur manière de danser ensemble
Ouhlàlà !! "Le Tango de Roxanne" Rien que de lire le titre de la danse, ça me fait tout de suite penser au film "Moulin Rouge" et elle est assez... Waouh !! Mais est-ce que c'est ça ? Hum... Sinon, ça risque d'être le tango est une danse archisensuel donc...
BRAVO et RESPECT
J'ai vraiment super hâte de voir ce que tu vas nous réserver pour la suite et déjà, je ne tiens plus en place.
que puis-je rajouter à ça si ce n'est... VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Rouge tango ^
Ma chère Caly, je sens que je vais encore passer un agréable moment de lecture en la compagnie de ton petit texte.
Pour Dance with Me, je crois n'avoir jamais vu le film, enfin je n'en suis pas sure mais tu n'es pas la première à m'en avoir parler cette semaine. Coïncidence, où il est passé récemment en France. :pas_poss:
Déjà j'adore le morceau de musique pour nous mettre dans l'ambiance que du bonheur.
Je dois dire que j'aime lire ce que tu nous écrit. On commence par une scène classique, qui fait rêver, qui nous transporte dans une atmosphère pleine de classe, de tension avec cette danse si sensuelle.
Et patatra Jane et Lisbon débarque dans cet univers et là j'ai le sourire jusqu'aux oreilles, de les voir interagir dans cette univers. La scène m'a fait un peu penser à la scène entre Joey et Pacey dans Dawson. Oui j'avoue, je regardais.
Et puis cette scène avec leurs petites altercations, j'adore, j'aime dans les fics ce genre de moment, ça rapproche de ce que l'on peut voir dans la série et qui fait le charme du binome pour moi.
L'enquête qui se met en place, avec l'idée intéressante de revoir Cho aux commandes et qui décide de le garder à l'oeil. Comment lui en vouloir Et Jane et ses coups tordus. Bizarrement ils sont plus plaisants souvent dans les fics
Et voilà on est de nouveau dans le dialogue, dans ces petites piques, avec un Jane séducteur. Mais je crois que j'aimerai les voir danser une seconde fois tous les deux dans la série.
Je reprends mon commentaire que j'avais laissé en plan hier soir. Et je me régale des piques, vraiment, j'adore ça dans la série et dans les fics. Mais là je me répète.
Oh c'est touchant les souvenirs de Lisbon et c'est marrant de l'imaginer danseuse. Quoi qu'on l'a déjà vu danser sur les Spice Girls J'aimerai que l'on voit des souvenirs de ses parents heureux, de voir comment sa mère était. C'est comme j'aime beaucoup quand Angela et Charlotte apparaisse même si c'est bien trop rare à mon goût.
J'adore Pierre Dulaine, c'est un personnage secondaire plaisant à voir évoluer dans ta fic avec les deux zigotos. Et bien sur Jane qui en rajoute. Il est flegmatique ce Pierre et rien que pour ça je lui tire mon chapeau Et je dois dire que Jane adore faire passer Lisbon pour son amoureuse mais elle a même pas le droit à un vrai hug ou à un bisou sur la joue.
Et il joue toujours avec elle, et ma pauvre Lisbon qui est gênée. Pff, il est dur à supporter ce cher Jane quand même
Ah ah Jane va se faire avoir par le professeur. Finalement, monsieur cache ses talents de danseurs. Plus j'avance, plus mon sourire s'étire en lisant chaque mot, en imaginant Jane étonné car ça arrive. Et pour Lisbon pas besoin d'imaginer longtemps à chacune des expressions que tu décris j'ai l'image qui me vient de suite à l'esprit. C'est un vrai délice.
Oh mais une séance chez Pierre Dulaine est beaucoup plus amusante qu'une séance chez le psy et en plus il a le même but et certainement on va avoir un résultat assez convainquant
Ah oui et j'en reviens tu as des phrases qui font mouches. Celle là je l'ai adoré
Oh punaise, je l'aime ce Pierre, il vient de tout leur dire, d'un coup sans broncher. Il est mentaliste lui aussi? Et j'aime les joutes verbales avec Jane. Je veux un guest comme ça dans la série. Tu veux pas le dire à Bruno s'il te plait En plus si tu rajoutes Lisbon au milieu. Qu'est ce que j'adore cette scène et Jane qui fout tout en l'air une fois de plus. J'aime, j'aime j'aime.
Je suis un peu sur les fesses par la description que fait Dulaine et tu sens toute l'admiration qu'il a pour elle mais vraiment en tant que danseur. En tout cas, je n'ai rien vu de romantique dans ses paroles mais quelqu'un sous le charme des prouesses de quelqu'un. Pff, tu as du talent ça je le savais mais là tu m'en donne encore un aperçu.
J'aime beaucoup le fait que Lisbon se laisse attendrir par cet homme qui certainement dans un sens lui permet de se rappeler les bons souvenirs qu'elle a passé avec sa maman. J'espère qu'il ne sera pas le meurtrier ça serait trop triste. Bon et Jane a toujours raison non. Enfin, là je souhaite du plus profond de mon coeur qu'il ait raison pour pas faire souffrir ma petite Lisbon.
Ouh le tango, je demande à voir car en effet c'est une danse si sensuelle, si passionnée mais dansée par les deux, je crois que ça me ferait drôle de voir ça et j'adore (c'est désespérant, je n'ai que ce mot à la bouche quand je veux décrire ce que tu écris)
Quand je disais que Pierre était un merveilleux psy là j'en doute plus. Oh et j'adore ce qu'il propose comme thérapie le tango en duel. Je veux voir ça !!!!!!!!!!
Oh et le tango de Roxanne, c'est chaud, sensuel fiévreux. J'adore cette chanson.
Bon tu l'as compris j'ai dévoré ton chapitre et je suis impatiente de découvrir le prochain. Une fois de plus tu as fait une petite merveille. Merci.
Pour Dance with Me, je crois n'avoir jamais vu le film, enfin je n'en suis pas sure mais tu n'es pas la première à m'en avoir parler cette semaine. Coïncidence, où il est passé récemment en France. :pas_poss:
Déjà j'adore le morceau de musique pour nous mettre dans l'ambiance que du bonheur.
Je dois dire que j'aime lire ce que tu nous écrit. On commence par une scène classique, qui fait rêver, qui nous transporte dans une atmosphère pleine de classe, de tension avec cette danse si sensuelle.
Et patatra Jane et Lisbon débarque dans cet univers et là j'ai le sourire jusqu'aux oreilles, de les voir interagir dans cette univers. La scène m'a fait un peu penser à la scène entre Joey et Pacey dans Dawson. Oui j'avoue, je regardais.
Et puis cette scène avec leurs petites altercations, j'adore, j'aime dans les fics ce genre de moment, ça rapproche de ce que l'on peut voir dans la série et qui fait le charme du binome pour moi.
L'enquête qui se met en place, avec l'idée intéressante de revoir Cho aux commandes et qui décide de le garder à l'oeil. Comment lui en vouloir Et Jane et ses coups tordus. Bizarrement ils sont plus plaisants souvent dans les fics
Et voilà on est de nouveau dans le dialogue, dans ces petites piques, avec un Jane séducteur. Mais je crois que j'aimerai les voir danser une seconde fois tous les deux dans la série.
Je reprends mon commentaire que j'avais laissé en plan hier soir. Et je me régale des piques, vraiment, j'adore ça dans la série et dans les fics. Mais là je me répète.
Oh c'est touchant les souvenirs de Lisbon et c'est marrant de l'imaginer danseuse. Quoi qu'on l'a déjà vu danser sur les Spice Girls J'aimerai que l'on voit des souvenirs de ses parents heureux, de voir comment sa mère était. C'est comme j'aime beaucoup quand Angela et Charlotte apparaisse même si c'est bien trop rare à mon goût.
J'adore Pierre Dulaine, c'est un personnage secondaire plaisant à voir évoluer dans ta fic avec les deux zigotos. Et bien sur Jane qui en rajoute. Il est flegmatique ce Pierre et rien que pour ça je lui tire mon chapeau Et je dois dire que Jane adore faire passer Lisbon pour son amoureuse mais elle a même pas le droit à un vrai hug ou à un bisou sur la joue.
Et il joue toujours avec elle, et ma pauvre Lisbon qui est gênée. Pff, il est dur à supporter ce cher Jane quand même
Ah ah Jane va se faire avoir par le professeur. Finalement, monsieur cache ses talents de danseurs. Plus j'avance, plus mon sourire s'étire en lisant chaque mot, en imaginant Jane étonné car ça arrive. Et pour Lisbon pas besoin d'imaginer longtemps à chacune des expressions que tu décris j'ai l'image qui me vient de suite à l'esprit. C'est un vrai délice.
Oh mais une séance chez Pierre Dulaine est beaucoup plus amusante qu'une séance chez le psy et en plus il a le même but et certainement on va avoir un résultat assez convainquant
Ah oui et j'en reviens tu as des phrases qui font mouches. Celle là je l'ai adoré
Calypsoh a écrit: Lisbon se redressa à son tour, délaissant le visage angélique qu’arborait à cet instant son démoniaque partenaire.
Oh punaise, je l'aime ce Pierre, il vient de tout leur dire, d'un coup sans broncher. Il est mentaliste lui aussi? Et j'aime les joutes verbales avec Jane. Je veux un guest comme ça dans la série. Tu veux pas le dire à Bruno s'il te plait En plus si tu rajoutes Lisbon au milieu. Qu'est ce que j'adore cette scène et Jane qui fout tout en l'air une fois de plus. J'aime, j'aime j'aime.
Je suis un peu sur les fesses par la description que fait Dulaine et tu sens toute l'admiration qu'il a pour elle mais vraiment en tant que danseur. En tout cas, je n'ai rien vu de romantique dans ses paroles mais quelqu'un sous le charme des prouesses de quelqu'un. Pff, tu as du talent ça je le savais mais là tu m'en donne encore un aperçu.
J'aime beaucoup le fait que Lisbon se laisse attendrir par cet homme qui certainement dans un sens lui permet de se rappeler les bons souvenirs qu'elle a passé avec sa maman. J'espère qu'il ne sera pas le meurtrier ça serait trop triste. Bon et Jane a toujours raison non. Enfin, là je souhaite du plus profond de mon coeur qu'il ait raison pour pas faire souffrir ma petite Lisbon.
Ouh le tango, je demande à voir car en effet c'est une danse si sensuelle, si passionnée mais dansée par les deux, je crois que ça me ferait drôle de voir ça et j'adore (c'est désespérant, je n'ai que ce mot à la bouche quand je veux décrire ce que tu écris)
Quand je disais que Pierre était un merveilleux psy là j'en doute plus. Oh et j'adore ce qu'il propose comme thérapie le tango en duel. Je veux voir ça !!!!!!!!!!
Oh et le tango de Roxanne, c'est chaud, sensuel fiévreux. J'adore cette chanson.
Bon tu l'as compris j'ai dévoré ton chapitre et je suis impatiente de découvrir le prochain. Une fois de plus tu as fait une petite merveille. Merci.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Rouge tango ^
Caly tu lis dans mes pensées ou quoi?
J'ai toujours rêvé de voir Jane&Lisbon danser une danse endiablée, la musque latino c'est mon univers
Tu donnes en référence le film "Dance with me" avec Antonio Banderas, je ne pense pas l'avoir vu, mais en fait dès les 1ères lignes tu m'as fait pensé à "Dance with me " justement , mais avec Chayanne (un chanteur Portoricain) et Vanessa Williams et au film "Shall we dance" avec Jennifer Lopez et Richard Gere
J'aime l'ambiance que tu y as amenée, c'est super, on s'y croirait
En tout cas tu me donnes envie de lire la suite! Tu as un talent d'écrivain
J'ai toujours rêvé de voir Jane&Lisbon danser une danse endiablée, la musque latino c'est mon univers
Tu donnes en référence le film "Dance with me" avec Antonio Banderas, je ne pense pas l'avoir vu, mais en fait dès les 1ères lignes tu m'as fait pensé à "Dance with me " justement , mais avec Chayanne (un chanteur Portoricain) et Vanessa Williams et au film "Shall we dance" avec Jennifer Lopez et Richard Gere
J'aime l'ambiance que tu y as amenée, c'est super, on s'y croirait
En tout cas tu me donnes envie de lire la suite! Tu as un talent d'écrivain
alamanga- Red John
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Re: Rouge tango ^
haha..j'avais passé 15 minutes à rédiger un long comme et ça a beugué...
Bon ben je recommence :
(caly arrive en tenue de soirée, sous les ovations de la foule en liesse, prête à recevoir son oscar de la meilleure autre de fanfic du net...entre autres
elle s'avance sur la scène, tapie de fleurs jetées par les fans en délire et prend la parole, avec gravité et dignité!
MERCI MERCI...OH MY GOD! je ne m'y attendais pâs du tout..c'est pourquoi j'avais préparé un petit disocurs...
alors je tenais à dire que..;BOUM!!
(ça c'est le bruit de caly qui tombe lourdement sur la scène, car elle s'est pris les pieds dans sa robe)
---------------------------------------------
ça m'apprendra à prendre la grosse tête! allez, restons dans la simplicité
coucou à tous! comme toujours vous m'avez réservé le plus chaleureux des accueils dont je ne peux que vous remercier du fond du coeur!
Je suis ravie de voir que mes petites fantaisies "musicales" vous plaisent...
gabicoon: une petite nouvelle me semble-t-il! Tout d'abord bienvenue et merci de me réserver l'un de tes 1ers comm! Tu as très bien cerné ma vision des choses: décliner la relation Jisbon comme on pourrait le faire avec une danse! après tous ils nous offrent sans arrêt un infernal "pas de deux"! bisous et à très vite pour la suite
Johel: oh une autre petite nouvelle (je plaisante ma Johel, tu es un pilier du fofo depuis si lgtps ). Je suis contente que tu aimes le "latino" mais surtout que tu retrouves ici les chamailleries dignes de Jane/lisbon a très vite pour la suite ma Johel
Jiisbon: Jiisbon is back!! merci aussi d'être tjs là ma grande: c'est vrai que la 1er chapitre était tout de même assez long (mais je n'arrive jamais à les couper.. :pas_poss: ). bisous
voilà: j'ai adoré le comme qui commence par "j'ai pas lu!" . j'entendais presque la voix de Jane me dire avec son accent: "et voilà!" petite coquine va!
JA: JA is back..en mauve! sympa la salsa hein? pourquoi ai-je l'impression que tout le monde pesne comme moi que Jane serait capable de marcher volontairemetn sur les pieds de Lisbon?
je suis bien contente que leurs chamailleries te plaisent (d'ailleurs actuellement on rend Lisbon plus furax que dans la série )
holala, je savais que le Tango de Roxanne allait faire des émules (j'ai intéret à assurer dans la rédaction de la scène du du tango moi...) mais vois devrez patienter car "la reine des danses" va se faire qqk peu désirer!
bisous la miss et merci.
Sweety: pas facile de passer derrière JA hein? la suite arrive vite, promis la miss. gros bisous
daidi: et voilà ma soeur de coeur! pour dance with me c'est un hasard car ça fait un bail que je l'ai pas vu! Mais c'est un film GENIAL!!
j'ai adoré en effet poser un cadre classe et merveilleux au tout début pour faire débouler au milieu le couple maladroit! je n'imaginais pas Jane et Lisbon danser une salsa parfaite, sur cet air que j'adore, je voyais la tête furax de Lisbon face à son partenaire peu habile!
Bon désolée, je n'ai jamais regardé Dawson..mais enfant, je regardais les Power rangers, alors on est quitte!
la passé de Lisbon m'est venu assez simplement: est sortie de nulle part cette idée que Lisbon est Irlandaise d'origine (je ne sais même pas d'où vient cette idée qu'on a tous repris allègrement, moi la 1ère) puis une petite brunette à la frontière mexicaine, je me suis dit "Pourquoi ne pas lui donner des racines latines?". voilà d'où est partie mon délire sur MAagdalena Lisbon
sache que ta chère Lisbon va être FURIBONDE dans le prochain chapitre (qu'est-ce que je me suis éclatée à écrire cette scène-là à venir!! )
"la description que fait Dulaine et tu sens toute l'admiration qu'il a pour elle mais vraiment en tant que danseur. En tout cas, je n'ai rien vu de romantique dans ses paroles mais quelqu'un sous le charme des prouesses de quelqu'un"
--< si tu savais chère Daidi combien tu es auc coeur de l'intrigue! :pas_poss:
enfin, tu as raison de parler de "psy" car à bien des égards cette mission pourrait prendre des airs de "thérapie de couple"!
Bisous ma chère Daidi, comme tjs je te remercie de ton soutien
alamanga: ma chère ala, pour finir! je suis contente d'entrer dans ton univers..par contre il faut savoir que je n'y connais strictement rien à la danse; je n'en ai jamais fait et j'aime simplement voir de temps à autres des danses comme le flamenco, le tango et la salse! donc si je dis d'énormes âneries sur la technique, n'hésite pas à me reprendre
(ah!!je savais bien que je n'aurais jamais dû parler du tango fr Roxanne avant de l'avoir rédigé!!! Va falloir assurer )
lire dans tes pensées? non j'en suis bien incapable sinon tu penses que j'irais illico lire celles de Bruno pour savoir quelle fin il rpévoit pour TM!
si tu aimes la danse, je ne peux que te recommander Dance with me, un film magistral où un prof de danse de salon se retrouve à gérer des gamins de banlieue difficile passionnés de danse des rues..mais entre leur art et le sien, va naître un truc musicaement super!
Antonio banderas, en Pierre Dulaine qui danse le tango c'est ça: https://www.youtube.com/watch?v=mRiTpQfR-xU
voilà maintenant vous savez à quoi ressemble Dulaine dans ma tête
merci mon ala pour ton soutien et à très vite pour la suite
BISOUS A TOUS!!!
Bon ben je recommence :
(caly arrive en tenue de soirée, sous les ovations de la foule en liesse, prête à recevoir son oscar de la meilleure autre de fanfic du net...entre autres
elle s'avance sur la scène, tapie de fleurs jetées par les fans en délire et prend la parole, avec gravité et dignité!
MERCI MERCI...OH MY GOD! je ne m'y attendais pâs du tout..c'est pourquoi j'avais préparé un petit disocurs...
alors je tenais à dire que..;BOUM!!
(ça c'est le bruit de caly qui tombe lourdement sur la scène, car elle s'est pris les pieds dans sa robe)
---------------------------------------------
ça m'apprendra à prendre la grosse tête! allez, restons dans la simplicité
coucou à tous! comme toujours vous m'avez réservé le plus chaleureux des accueils dont je ne peux que vous remercier du fond du coeur!
Je suis ravie de voir que mes petites fantaisies "musicales" vous plaisent...
gabicoon: une petite nouvelle me semble-t-il! Tout d'abord bienvenue et merci de me réserver l'un de tes 1ers comm! Tu as très bien cerné ma vision des choses: décliner la relation Jisbon comme on pourrait le faire avec une danse! après tous ils nous offrent sans arrêt un infernal "pas de deux"! bisous et à très vite pour la suite
Johel: oh une autre petite nouvelle (je plaisante ma Johel, tu es un pilier du fofo depuis si lgtps ). Je suis contente que tu aimes le "latino" mais surtout que tu retrouves ici les chamailleries dignes de Jane/lisbon a très vite pour la suite ma Johel
Jiisbon: Jiisbon is back!! merci aussi d'être tjs là ma grande: c'est vrai que la 1er chapitre était tout de même assez long (mais je n'arrive jamais à les couper.. :pas_poss: ). bisous
voilà: j'ai adoré le comme qui commence par "j'ai pas lu!" . j'entendais presque la voix de Jane me dire avec son accent: "et voilà!" petite coquine va!
JA: JA is back..en mauve! sympa la salsa hein? pourquoi ai-je l'impression que tout le monde pesne comme moi que Jane serait capable de marcher volontairemetn sur les pieds de Lisbon?
je suis bien contente que leurs chamailleries te plaisent (d'ailleurs actuellement on rend Lisbon plus furax que dans la série )
holala, je savais que le Tango de Roxanne allait faire des émules (j'ai intéret à assurer dans la rédaction de la scène du du tango moi...) mais vois devrez patienter car "la reine des danses" va se faire qqk peu désirer!
bisous la miss et merci.
Sweety: pas facile de passer derrière JA hein? la suite arrive vite, promis la miss. gros bisous
daidi: et voilà ma soeur de coeur! pour dance with me c'est un hasard car ça fait un bail que je l'ai pas vu! Mais c'est un film GENIAL!!
j'ai adoré en effet poser un cadre classe et merveilleux au tout début pour faire débouler au milieu le couple maladroit! je n'imaginais pas Jane et Lisbon danser une salsa parfaite, sur cet air que j'adore, je voyais la tête furax de Lisbon face à son partenaire peu habile!
Bon désolée, je n'ai jamais regardé Dawson..mais enfant, je regardais les Power rangers, alors on est quitte!
la passé de Lisbon m'est venu assez simplement: est sortie de nulle part cette idée que Lisbon est Irlandaise d'origine (je ne sais même pas d'où vient cette idée qu'on a tous repris allègrement, moi la 1ère) puis une petite brunette à la frontière mexicaine, je me suis dit "Pourquoi ne pas lui donner des racines latines?". voilà d'où est partie mon délire sur MAagdalena Lisbon
sache que ta chère Lisbon va être FURIBONDE dans le prochain chapitre (qu'est-ce que je me suis éclatée à écrire cette scène-là à venir!! )
"la description que fait Dulaine et tu sens toute l'admiration qu'il a pour elle mais vraiment en tant que danseur. En tout cas, je n'ai rien vu de romantique dans ses paroles mais quelqu'un sous le charme des prouesses de quelqu'un"
--< si tu savais chère Daidi combien tu es auc coeur de l'intrigue! :pas_poss:
enfin, tu as raison de parler de "psy" car à bien des égards cette mission pourrait prendre des airs de "thérapie de couple"!
Bisous ma chère Daidi, comme tjs je te remercie de ton soutien
alamanga: ma chère ala, pour finir! je suis contente d'entrer dans ton univers..par contre il faut savoir que je n'y connais strictement rien à la danse; je n'en ai jamais fait et j'aime simplement voir de temps à autres des danses comme le flamenco, le tango et la salse! donc si je dis d'énormes âneries sur la technique, n'hésite pas à me reprendre
(ah!!je savais bien que je n'aurais jamais dû parler du tango fr Roxanne avant de l'avoir rédigé!!! Va falloir assurer )
lire dans tes pensées? non j'en suis bien incapable sinon tu penses que j'irais illico lire celles de Bruno pour savoir quelle fin il rpévoit pour TM!
si tu aimes la danse, je ne peux que te recommander Dance with me, un film magistral où un prof de danse de salon se retrouve à gérer des gamins de banlieue difficile passionnés de danse des rues..mais entre leur art et le sien, va naître un truc musicaement super!
Antonio banderas, en Pierre Dulaine qui danse le tango c'est ça: https://www.youtube.com/watch?v=mRiTpQfR-xU
voilà maintenant vous savez à quoi ressemble Dulaine dans ma tête
merci mon ala pour ton soutien et à très vite pour la suite
BISOUS A TOUS!!!
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rouge tango ^
désolée pour le double post mais je craignais que cela ne tienne pas en un comm, vue la longueur du chapitre (un peu plus court que le précédent néanmoins..)
donc sans plus attendre je vous livre le chapitre 2...je me suis ECLATEE à l'écrire, surtout la 2ème moitié entre Jane et Lisbon.
alors petite info: je voulais donner des accents vrais à ce récit aussi vous proposerai-je une petite photo des lieux où se déroule la compétition: le Memorial Auditorium de Sacramento. Joli cadre hein?
sinon j'ai bien peur que la fic compte un chapitre de plus que prévu...car je voudrais quand même vous offrir une issue à l'intrigue policière (que je pensais éluder habilement au départ mais bon...je crois avoir quand même une petite idée du coupable ! )
voilà pas encore de TANGO: la reine des danses se fera attendre un peu, donc je vous propose de partir dans les coulisses du gala...et croyez-moi, ça vaut parfois le détour!
(du moins je l'espère..)
biz à tous et bonne lecture
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Chapitre 2: entre deux feux....
La soirée du grand gala était enfin arrivée : une semaine s’était écoulée et l’enquête semblait toujours au point mort. Cette apparente impuissance avait produit chez les membres de la célèbre équipe du CBI des réactions aussi diverses que variées : Van Pelt s’était évertuée à chercher et rechercher un détail oublié dans ses fichiers informatiques ; Rigsby, outre s’être découvert un certain goût pour la musique latino, n’appréciait guère ne débusquer aucune piste tangible et s’était montré un peu grognon ; quant au chef d’équipe Cho, il demeurait toujours aussi…Cho : impassible et opérationnel !
Plusieurs individus liés à Ellen Mitchell avaient dû être écartés de la liste des suspects potentiels, suite à la mise en lumière d’indubitables alibis. Quant à l’infiltration de Jane et Lisbon dans le cours de danse Dulaine, elle n’avait pour l’instant rien apporté de concret. Se jouait donc ce soir l’ultime tentative pour appréhender le coupable qui, selon le mentaliste, se trouvait forcément parmi les participants au concours annuel de danse de salon. Aussi avait-il prévu un plan à sa façon, dans lequel bien sûr il avait entrainé bon gré mal gré ses équipiers.
Voilà donc pourquoi les agents Cho, Van Pelt et Rigsby se retrouvaient à faire partie du service de sécurité du Memorial Auditorium de Sacramento, qui abritait la grande cérémonie. En cette soirée d’automne, une douceur fort clémente s’étendait sur la ville malgré l’heure tardive. L’Auditorium, réputé pour accueillir les plus beaux ballets et concours de danse de la Californie, offrait un cadre ravissant aux centaines d’invités qui arrivaient parés de leurs plus beaux atours.
A l’entrée principale, à côtés d’un long tapis rouge qui fut déroulé sur les marches en l’honneur du maire de la ville reçu comme invité de marque, se tenaient postés Grace et Wayne, équipés de micros.
« Wahou, quel luxe ! Ne put que s’extasier le grand brun en assistant au défilé des personnalités élégantes qui passaient sous le fronton soutenu par six magnifiques colonnes en granit.
- C’est certain, murmura Van Pelt debout à ses côtés. Le concours annuel de danse de Sacramento est réputé dans tout le pays et en Europe. Des danseurs expérimentés viennent de partout pour tenter de décrocher la consécration ultime. Donc forcément, le gratin se déplace… »
A peine Grace avait elle terminé sa phrase qu’une limousine s’arrêta en contrebas, de laquelle descendit le maire de Sacramento, accompagné de son élégante épouse.
« Rigsby, Van Pelt, vous m’entendez ? fit dans leur oreillette la voix de leur « patron » provisoire.
- Oui Cho, dit Rigsby en parlant à son tour dans le micro.
- Comment ça se passe à l’entrée ?demanda Cho, posté à l’intérieur de l’Auditorium.
- Le maire vient d’arriver, ainsi que la plupart des huiles de la soirée. Et de ton côté ?
- RAS pour l’instant. Les participants au concours sont presque tous là, ils se préparent.
- Il ne reste plus qu’à espérer que le plan de Jane fonctionne, commenta Grace un brin nerveuse.
- D’ailleurs tu sais où se trouvent nos deux petits rats de l’opéra ? ironisa Rigsby en s’adressant à son ami asiatique.
- Dans les coulisses, Lisbon vient juste de me contacter de sa loge. Une fois que vous avez fini l’entrée, vous me rejoignez vers la porte E, comme convenu.
- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication.
Rigsby afficha un air déçu qui fit sourire Van Pelt, amusée par les gamineries touchantes de son équipier, puis tous deux se concentrèrent de nouveau sur leur surveillance.
Dans la grande salle principale le monde commençait à s’installer tandis que l’immense rideau rouge baissé dissimulait la grande scène sur laquelle évolueraient les danseurs. Au pied de ladite scène, se tenait un orchestre symphonique, qui jouait quelques morceaux d’ambiance pour accueillir les invités dans l’attente d’interpréter ensuite les musiques sur lesquelles virevolteraient les compétiteurs. Soudain le coin gauche du rideau se tira de manière infime et discrète, laissant à peine transparaitre une paire d’yeux azur qui contemplait l’immensité du public.
Derrière la grande toile rouge, Patrick Jane, vêtu d’un costume noir solennel et d’un nœud papillon, observait la salle qui se remplissait à vue d’œil dans une cacophonie de paroles et de congratulations. Un sourire malicieux transparut alors sur les lèves du mentaliste qui espérait bien mettre en lumière ce soir le meurtrier d’Ellen Mitchell. S’il était tout à fait honnête, il devait reconnaître qu’il avait déjà une idée bien précise du coupable mais il lui manquait encore quelques données pour s’assurer du véritable mobile. Il va sans dire évidemment qu’il n’avait rien dévoilé de ses soupçons à ses équipiers, encore moins à Lisbon qui se retrouvait contrainte ce soir d’assister à ce gala. Pour rien au monde, Patrick Jane ne se serait privé de voir son équipière jouer le rôle de la parfaite partenaire de danse en couple !
« Ah, Patrick, vous êtes là ! » fit soudain une voix qui s’éleva des coulisses.
Jane délaissa son observation et relâcha le pan du rideau pour se retourner vers Pierre Dulaine, élégant dans son costume noir impeccable, qui s’avançait vers lui en souriant.
« Oui, je m’étais exilé quelques instants pour contempler cette foule de notables influents regorgeant de requins aux dents longues et aux manières outrancières, commenta avec ironie le consultant.
- Ce n’est pas faux, mais que voulez-vous, ce sont ces notables qui permettent le financement de ce concours, alors… »
Dulaine haussa les épaules, en signe de sa résignation modérée.
« En tant que l’un des plus illustres et estimés professeurs de danse de la soirée, ne devriez-vous pas être en ce moment au milieu de tous ces cols-blancs pour les saluer avant la compétition ?
- Sans doute, Patrick, ne pourrais-je pas les éviter toute la soirée effectivement, avoua Dulaine sur le ton de la confidence, mais pour l’heure je préfère ignorer ces pingouins narcissiques et rester avec mes élèves pour les encourager.
- Comme je vous comprends. »
Pierre Dulaine prit soudain un air plus sérieux avant de demander à l’enquêteur :
« Vous pensez toujours trouver ce soir le meurtrier d’Ellen ?
- Oui, j’en suis certain, lui assura Jane.
- Vous m’avez confié hier soir avoir une idée du coupable.
- En effet.
- Je comprends que vous ne puissiez rien dire mais êtes-vous sûr qu’il n’aurait pas été plus prudent d’annuler le gala ?
- Je pense au contraire que nous ne pourrons résoudre cette affaire que grâce à la compétition, rétorqua Jane d’un ton maitrisé. L’assassin sera là pour contempler l’absence d’Ellen et l’incapacité de celle-ci de ravir tout le monde d’une prestation parfaite.
- J’ai vainement tenté de dissuader discrètement mon épouse de venir ce soir mais elle qui ne manque pas une seule compétition, aurait trouvé étrange que je cherche à l’écarter. Donc comme je ne pouvais rien lui dévoiler sur votre enquête au sein de mon cours, je n’ai pas insisté.
- Et vous avez bien fait, l’encouragea Jane. Je ne pense pas que l’assassin veuille s’en prendre à qui que ce soit ce soir. Son but était d’empêcher Ellen de participer au gala, c’est tout. »
Dulaine inspira profondément, pour chasser ses angoisses mais aussi sa tristesse au souvenir de sa plus brillante élève. Pour se redonner une contenance, il préféra changer de sujet
« D’ailleurs qu’avez-vous fait de Térésa ? Auriez-vous abandonné votre cavalière dans un recoin ou vous cachiez-vous ici pour fuir ses fureurs ? se moqua gentiment l’enseignant.
- How…non, pas vraiment, répondit très vaguement Jane qui secoua la main en l’air comme s’il chassait une mouche tenace. Lisbon doit être encore en train de se préparer, vous savez comment sont les femmes ? »
Le visage quasi angélique qu’arborait Jane mais surtout la manière dont il avait esquivé le sujet fit que Dulaine ne mordit pas un seul instant à l’hameçon.
« Que lui avez-vous encore fait ? demanda Dulaine en ne pouvant retenir un sourire.
- Euh…eh bien, disons que je lui ai quelque peu imposé la tenue à porter ce soir et que cette dernière ne semblait pas vraiment à son goût, lâcha innocemment le consultant qui feignit un air désolé.
- Voyons Patrick, après l’avoir taquinée toute la semaine durant les cours de danse, l’avoir forcée à répéter et répéter encore tous ces pas de deux pendant lesquels vous ne l’avez pas beaucoup aidée, ne pouviez-vous pas au moins lui laisser le loisir de se vêtir comme elle l’entendait ? »
Cette fois, Jane ne voulut pas répondre, se contentant de pencher la tête sur le côté, tel un enfant taquin qu’on ne pourrait empêcher de faire des bêtises. Cela fit encore plus sourire son interlocuteur qui l’invita à le suivre dans les loges pour rejoindre le reste des participants. Ils marchèrent dans les coulisses, tentant de se frayer un passage parmi les nombreux danseurs qui finissaient de se préparer.
Au bout du couloir, Dulaine prit congé quelques instants de Jane et s’éloigna pour seconder ses élèves. Satisfait du déroulement des opérations, le consultant se remit à marcher doucement, les mains dans le dos, observant et analysant les moindres faits et gestes des individus qui l’entouraient. Tandis qu’il passait devant une loge, il eut à peine le temps de voir la porte blanche s’ouvrir à la volée, deux bras basanés l’empoigner par le gilet et le tirer violemment à l’intérieur de la pièce dans un bruit de claquement. Sans comprendre comment, Jane se retrouva alors plaqué avec force contre la porte par une Lisbon de toute évidence furieuse.
« Woho ! Lisbon, croyez-vous que ce soit le bon moment pour batifoler dans les loges ? tenta pitoyablement Jane pour désamorcer la colère de son équipière.
- VOUS! Vous vous êtes encore bien foutu de moi n’est-ce pas ?
- Co..comment cela ?
- vous pensiez peut-être que j’allais laisser passer cela sans rien dire hein ? poursuivit Térésa qui tenait toujours son consultant par le col, avec un air très menaçant.
- Mais...de quoi parlez-vous ? balbutia le blondinet qui eut peur un instant de ce qu’avait pu découvrir la brunette : après tout, il y avait plus d’un secret qu’il lui cachait au quotidien !
- Je parle…de cette TENUE !! De cette robe !! Enfin de ce machin que vous avez exigé que je porte ce soir en prenant bien soin de me la dissimuler jusqu’au dernier moment ! »
Après avoir quasiment crié cette réplique, Lisbon consentit à relâcher son équipier et tourner en rond dans cette pièce tandis que Jane reprenait son souffle. Il observa quelques instants la jeune femme qui se tenait sous ses yeux et devait reconnaître qu’il ne s’agissait pas vraiment du style de vêtement qu’aimait porter la discrète et classique Térésa. Cette dernière avait dû pour les circonstances enfiler une robe longue rouge, ce qui déjà en soi était rédhibitoire : Lisbon détestait le rouge ! Mais outre la couleur, le vêtement, parsemé de quelques dentelles noires sur le plastron et les fines manches gondolées, était très près du corps, mettant particulièrement en valeur la silhouette fine et gracile de ce petit bout de femme au caractère bien trempé. Le haut de la robe, qui n’était pas sans rappeler les costumes des espagnoles, offrait un joli décolleté en bateau, qui n’avait rien de véritablement outrageant. En revanche, deux larges fentes permettaient entrevoir les jambes de la jeune femme, laissant ainsi virevolter au vent les deux pans de la robe.
Un instant troublé par le cette vision peu habituelle de son équipière, Jane se ressaisit rapidement en croisant ses iris noirs de colère.
« Eh bien, vous êtes absolument ravissante, je ne vois pas du tout ce qui vous chiffonne dans…
- Ce qui me chiffonne ? l’interrompit Térésa avec virulence en désignant le bas de sa robe. Eh bien peut-être pour commencer ces deux fentes béantes à l’intérieur desquelles je pourrais faire rentrer un fourgon blindé. Les stylistes n’avaient pas assez d’argent pour acheter suffisamment de tissu ou quoi ?
- C’est un costume de danse, Lisbon, tenta d’expliquer posément Jane. Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il faut être à l’aise dans ses mouvements.
- Ah bien là, je ne me sentirais pas à l’étroit, c’est certain ! » se fâcha-t-elle de nouveau en posant son pied gauche sur une chaise, laissant ainsi glisser allégrement le pan de la robe pour démontrer sa théorie.
Lisbon devait vraiment être hors d’elle et ne plus avoir toute sa lucidité pour oser se permettre de dévoiler sa jambe dénudée à son équipier ! Ce dernier d’ailleurs détourna une seconde les yeux, ne voulant pas froisser la susceptibilité de son amie.
Lisbon reposa son pied au sol et recommença à trépigner sur place, ses yeux lançant des éclairs.
« Et pour couronner le tout, il a fallu que vous preniez la couleur rouge…je HAIS le rouge !
- Hum…pardonnez-moi mais cette robe n’est point rouge, se permit d’intervenir Jane qui porta son index sur ses lèvres, en signe de réflexion.
- PARDON ??
- Oui, elle est très exactement « carmin » et noire, crut bon de faire remarquer le consultant.
- Je vous assure qu’elle ne va pas tarder à être « rouge sang » si vous n’arrêtez pas de faire le crétin ! le menaça très clairement la jeune femme qui s’était avancée si près de lui qu’elle se tenait à quelques centimètres de celui qu’elle rêvait d’étriper sur place !
- Lisbon, je vous en prie calmez-vous, je vous jure qu’il y a une raison très précise au choix de cette tenue, tenta de nouveau Jane.
- Une raison autre que celle de m’humilier ? » cracha-t-elle en s’éloignant de Jane pour s’appuyer sur le dossier de la chaise.
Jane reçut cette remarque de plein fouet : jamais, ô grand jamais, il n’avait eu l’intention de blesser Lisbon. Malgré toute son intelligence, il ne voyait pas ce qui poussait son amie à cette conclusion : la taquiner, oui ; la faire tourner en bourrique ; certes ; la mettre en rogne, passe encore…mais l’humilier ? Certainement pas ! D’ailleurs en quoi le serait-elle ? Elle était tout simplement éblouissante !
« Lisbon, je vous jure que telle n’était pas mon intention. Et quelle humiliation y voyez-vous donc ? Vous portez cette robe avec un raffinement et une élégance à faire pâlir d’envie la femme du maire. Il s’agit d’une tenue de gala magnifique, dans laquelle vous enchanterez la plupart des hommes assis dans la salle rien qu’en vous mouvant avec votre grâce naturelle. Sans compter qu’un tel costume ravive vos racines hispaniques, ce qui vous donne encore plus de mystère et de charme. Certaines danseuses de ce soir tueraient pour avoir ne serait-ce qu’un centième de la beauté dont vous irradiez à l’instant. »
Si de tels mots étaient sortis de la bouche de n’importe quel autre Don Juan prétentieux, Lisbon aurait sans doute fait un carnage. Mais attendre Patrick Jane parler ainsi eut un effet apaisant surprenant : bien sûr qu’il était le roi de l’entourloupe et du baratin, pourtant il n’utilisait que très rarement ce moyen pour charmer. Au contraire, elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne se laissait jamais aller à un tel sentimentalisme avec les femmes, portant un deuil infini. L’alliance à son annulaire gauche était la plus efficace des ceintures de chasteté.
Aussi furieuse fût-elle, elle dut néanmoins reconnaître que Jane n’avait pas voulu la blesser volontairement : un jour le ferait-il, sans doute, mais dans une quête de vengeance bien définie, pas par simple envie de faire sortir de ses gongs.
Lisbon inspira profondément pour retrouver son calme tandis que le consultant demeurait silencieux près de la porte, un peu gêné de s’être ainsi allé en tant de compliments.
« Bon, consentit à dire Lisbon sèchement mais néanmoins sans crier, vous avez intérêt à avoir une excellente raison pour me faire revêtir cette horreur sinon je vous jure, Patrick Jane, que la prochaine fois c’est vous qui porterez la robe juste avant d’aller à l’échafaud !
- Tenu ! saisit-il la balle au bond, soulagé que son équipière redevienne professionnelle.
- Alors, je vous écoute.
- Je pense que votre tenue va se révéler être un élément déclencheur pour démasquer le meurtrier d’Ellen Mitchell.
- Vous vous fichez de moi ? s’insurgea la fliquette, totalement ahurie, debout devant la coiffeuse.
- Pas du tout. Mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, déclara le consultant très sérieusement. Ce serait aller trop vite en besogne.
- Bien entendu, ce serait surtout vous priver du plaisir d’avoir une longueur d’avance sur tout le monde » ironisa Lisbon.
Jane arbora un petit sourire satisfait, laissant entendre qu’en effet il aimait être le maître du jeu ; mais il savait aussi que son équipière était habituée à ses pratiques qu’elle côtoyait depuis près de huit ans. Aussi, sans rien ajouter de plus, Jane se dirigea vers la coiffeuse où trônaient quelques ustensiles de maquillage et de soins. Il s’empara d’une rose rouge « maravilla » posée sur la table et s’approcha de sa partenaire qui le regardait avec perplexité.
« Je sais que ce n’est pas toujours chose aisée, mais je vous demande de vous fiez à moi. » lui dit-il avec douceur et sérieux.
Puis sans hésiter, il accrocha la fleur à la chevelure noire de Lisbon, relevée pour l’occasion et tenue à l’aide d’un peigne d’ornement noir. Une fois la rose mise en place, il posa ses mains sur les épaules dénudées de Lisbon qui ne put réprimer un frisson. Se fier ou non à Patrick Jane était une vaste question, aussi préféra-t-elle éluder le sujet
« Ça, ce n’est pas gagné ! se contenta-t-elle de dire assez sèchement, sans se douter que cette réponse produisit un bref pincement au cœur du mentaliste qui retira alors ses mains. Bon nous avons un tueur à trouver non ? Nous devrions y aller.
- Je vous suis. » dit Jane en lui indiquant gracieusement la porte blanche.
Il vit alors Térésa s’emparer d’un fin châle noir qui trônait sur un siège, espérant sans doute qu’il la dissimulerait aux regards des gens. Ce reflexe de pudeur inutile fit de nouveau sourire Jane qui entreprit de suivre la jeune femme. Mais alors qu’elle posait sa main sur la poignée, elle se retourna vivement pour toiser Jane qui faillit lui rentrer dedans, surpris de ce volte-face soudain.
« Une dernière chose, dit-elle d’un ton calme mais déterminé alors qu’elle plongeait son regard dans celui de son interlocuteur, sachez pour votre gouverne que je porte toujours mon arme sous ce déguisement ridicule. Alors un conseil, évitez de vous jouer une nouvelle fois de moi, compris ? »
En observant les iris émeraude qui le fixaient, Jane y lut une détermination non feinte et il sut qu’elle ne plaisantait pas : elle avait toujours son arme !
« Compris, lâcha-t-il un tantinet intimidé en hochant la tête.
- Bien, allez en route, Patrick Swayze ! »
A suivre…bisous
donc sans plus attendre je vous livre le chapitre 2...je me suis ECLATEE à l'écrire, surtout la 2ème moitié entre Jane et Lisbon.
alors petite info: je voulais donner des accents vrais à ce récit aussi vous proposerai-je une petite photo des lieux où se déroule la compétition: le Memorial Auditorium de Sacramento. Joli cadre hein?
sinon j'ai bien peur que la fic compte un chapitre de plus que prévu...car je voudrais quand même vous offrir une issue à l'intrigue policière (que je pensais éluder habilement au départ mais bon...je crois avoir quand même une petite idée du coupable ! )
voilà pas encore de TANGO: la reine des danses se fera attendre un peu, donc je vous propose de partir dans les coulisses du gala...et croyez-moi, ça vaut parfois le détour!
(du moins je l'espère..)
biz à tous et bonne lecture
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Chapitre 2: entre deux feux....
La soirée du grand gala était enfin arrivée : une semaine s’était écoulée et l’enquête semblait toujours au point mort. Cette apparente impuissance avait produit chez les membres de la célèbre équipe du CBI des réactions aussi diverses que variées : Van Pelt s’était évertuée à chercher et rechercher un détail oublié dans ses fichiers informatiques ; Rigsby, outre s’être découvert un certain goût pour la musique latino, n’appréciait guère ne débusquer aucune piste tangible et s’était montré un peu grognon ; quant au chef d’équipe Cho, il demeurait toujours aussi…Cho : impassible et opérationnel !
Plusieurs individus liés à Ellen Mitchell avaient dû être écartés de la liste des suspects potentiels, suite à la mise en lumière d’indubitables alibis. Quant à l’infiltration de Jane et Lisbon dans le cours de danse Dulaine, elle n’avait pour l’instant rien apporté de concret. Se jouait donc ce soir l’ultime tentative pour appréhender le coupable qui, selon le mentaliste, se trouvait forcément parmi les participants au concours annuel de danse de salon. Aussi avait-il prévu un plan à sa façon, dans lequel bien sûr il avait entrainé bon gré mal gré ses équipiers.
Voilà donc pourquoi les agents Cho, Van Pelt et Rigsby se retrouvaient à faire partie du service de sécurité du Memorial Auditorium de Sacramento, qui abritait la grande cérémonie. En cette soirée d’automne, une douceur fort clémente s’étendait sur la ville malgré l’heure tardive. L’Auditorium, réputé pour accueillir les plus beaux ballets et concours de danse de la Californie, offrait un cadre ravissant aux centaines d’invités qui arrivaient parés de leurs plus beaux atours.
A l’entrée principale, à côtés d’un long tapis rouge qui fut déroulé sur les marches en l’honneur du maire de la ville reçu comme invité de marque, se tenaient postés Grace et Wayne, équipés de micros.
« Wahou, quel luxe ! Ne put que s’extasier le grand brun en assistant au défilé des personnalités élégantes qui passaient sous le fronton soutenu par six magnifiques colonnes en granit.
- C’est certain, murmura Van Pelt debout à ses côtés. Le concours annuel de danse de Sacramento est réputé dans tout le pays et en Europe. Des danseurs expérimentés viennent de partout pour tenter de décrocher la consécration ultime. Donc forcément, le gratin se déplace… »
A peine Grace avait elle terminé sa phrase qu’une limousine s’arrêta en contrebas, de laquelle descendit le maire de Sacramento, accompagné de son élégante épouse.
« Rigsby, Van Pelt, vous m’entendez ? fit dans leur oreillette la voix de leur « patron » provisoire.
- Oui Cho, dit Rigsby en parlant à son tour dans le micro.
- Comment ça se passe à l’entrée ?demanda Cho, posté à l’intérieur de l’Auditorium.
- Le maire vient d’arriver, ainsi que la plupart des huiles de la soirée. Et de ton côté ?
- RAS pour l’instant. Les participants au concours sont presque tous là, ils se préparent.
- Il ne reste plus qu’à espérer que le plan de Jane fonctionne, commenta Grace un brin nerveuse.
- D’ailleurs tu sais où se trouvent nos deux petits rats de l’opéra ? ironisa Rigsby en s’adressant à son ami asiatique.
- Dans les coulisses, Lisbon vient juste de me contacter de sa loge. Une fois que vous avez fini l’entrée, vous me rejoignez vers la porte E, comme convenu.
- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication.
Rigsby afficha un air déçu qui fit sourire Van Pelt, amusée par les gamineries touchantes de son équipier, puis tous deux se concentrèrent de nouveau sur leur surveillance.
Dans la grande salle principale le monde commençait à s’installer tandis que l’immense rideau rouge baissé dissimulait la grande scène sur laquelle évolueraient les danseurs. Au pied de ladite scène, se tenait un orchestre symphonique, qui jouait quelques morceaux d’ambiance pour accueillir les invités dans l’attente d’interpréter ensuite les musiques sur lesquelles virevolteraient les compétiteurs. Soudain le coin gauche du rideau se tira de manière infime et discrète, laissant à peine transparaitre une paire d’yeux azur qui contemplait l’immensité du public.
Derrière la grande toile rouge, Patrick Jane, vêtu d’un costume noir solennel et d’un nœud papillon, observait la salle qui se remplissait à vue d’œil dans une cacophonie de paroles et de congratulations. Un sourire malicieux transparut alors sur les lèves du mentaliste qui espérait bien mettre en lumière ce soir le meurtrier d’Ellen Mitchell. S’il était tout à fait honnête, il devait reconnaître qu’il avait déjà une idée bien précise du coupable mais il lui manquait encore quelques données pour s’assurer du véritable mobile. Il va sans dire évidemment qu’il n’avait rien dévoilé de ses soupçons à ses équipiers, encore moins à Lisbon qui se retrouvait contrainte ce soir d’assister à ce gala. Pour rien au monde, Patrick Jane ne se serait privé de voir son équipière jouer le rôle de la parfaite partenaire de danse en couple !
« Ah, Patrick, vous êtes là ! » fit soudain une voix qui s’éleva des coulisses.
Jane délaissa son observation et relâcha le pan du rideau pour se retourner vers Pierre Dulaine, élégant dans son costume noir impeccable, qui s’avançait vers lui en souriant.
« Oui, je m’étais exilé quelques instants pour contempler cette foule de notables influents regorgeant de requins aux dents longues et aux manières outrancières, commenta avec ironie le consultant.
- Ce n’est pas faux, mais que voulez-vous, ce sont ces notables qui permettent le financement de ce concours, alors… »
Dulaine haussa les épaules, en signe de sa résignation modérée.
« En tant que l’un des plus illustres et estimés professeurs de danse de la soirée, ne devriez-vous pas être en ce moment au milieu de tous ces cols-blancs pour les saluer avant la compétition ?
- Sans doute, Patrick, ne pourrais-je pas les éviter toute la soirée effectivement, avoua Dulaine sur le ton de la confidence, mais pour l’heure je préfère ignorer ces pingouins narcissiques et rester avec mes élèves pour les encourager.
- Comme je vous comprends. »
Pierre Dulaine prit soudain un air plus sérieux avant de demander à l’enquêteur :
« Vous pensez toujours trouver ce soir le meurtrier d’Ellen ?
- Oui, j’en suis certain, lui assura Jane.
- Vous m’avez confié hier soir avoir une idée du coupable.
- En effet.
- Je comprends que vous ne puissiez rien dire mais êtes-vous sûr qu’il n’aurait pas été plus prudent d’annuler le gala ?
- Je pense au contraire que nous ne pourrons résoudre cette affaire que grâce à la compétition, rétorqua Jane d’un ton maitrisé. L’assassin sera là pour contempler l’absence d’Ellen et l’incapacité de celle-ci de ravir tout le monde d’une prestation parfaite.
- J’ai vainement tenté de dissuader discrètement mon épouse de venir ce soir mais elle qui ne manque pas une seule compétition, aurait trouvé étrange que je cherche à l’écarter. Donc comme je ne pouvais rien lui dévoiler sur votre enquête au sein de mon cours, je n’ai pas insisté.
- Et vous avez bien fait, l’encouragea Jane. Je ne pense pas que l’assassin veuille s’en prendre à qui que ce soit ce soir. Son but était d’empêcher Ellen de participer au gala, c’est tout. »
Dulaine inspira profondément, pour chasser ses angoisses mais aussi sa tristesse au souvenir de sa plus brillante élève. Pour se redonner une contenance, il préféra changer de sujet
« D’ailleurs qu’avez-vous fait de Térésa ? Auriez-vous abandonné votre cavalière dans un recoin ou vous cachiez-vous ici pour fuir ses fureurs ? se moqua gentiment l’enseignant.
- How…non, pas vraiment, répondit très vaguement Jane qui secoua la main en l’air comme s’il chassait une mouche tenace. Lisbon doit être encore en train de se préparer, vous savez comment sont les femmes ? »
Le visage quasi angélique qu’arborait Jane mais surtout la manière dont il avait esquivé le sujet fit que Dulaine ne mordit pas un seul instant à l’hameçon.
« Que lui avez-vous encore fait ? demanda Dulaine en ne pouvant retenir un sourire.
- Euh…eh bien, disons que je lui ai quelque peu imposé la tenue à porter ce soir et que cette dernière ne semblait pas vraiment à son goût, lâcha innocemment le consultant qui feignit un air désolé.
- Voyons Patrick, après l’avoir taquinée toute la semaine durant les cours de danse, l’avoir forcée à répéter et répéter encore tous ces pas de deux pendant lesquels vous ne l’avez pas beaucoup aidée, ne pouviez-vous pas au moins lui laisser le loisir de se vêtir comme elle l’entendait ? »
Cette fois, Jane ne voulut pas répondre, se contentant de pencher la tête sur le côté, tel un enfant taquin qu’on ne pourrait empêcher de faire des bêtises. Cela fit encore plus sourire son interlocuteur qui l’invita à le suivre dans les loges pour rejoindre le reste des participants. Ils marchèrent dans les coulisses, tentant de se frayer un passage parmi les nombreux danseurs qui finissaient de se préparer.
Au bout du couloir, Dulaine prit congé quelques instants de Jane et s’éloigna pour seconder ses élèves. Satisfait du déroulement des opérations, le consultant se remit à marcher doucement, les mains dans le dos, observant et analysant les moindres faits et gestes des individus qui l’entouraient. Tandis qu’il passait devant une loge, il eut à peine le temps de voir la porte blanche s’ouvrir à la volée, deux bras basanés l’empoigner par le gilet et le tirer violemment à l’intérieur de la pièce dans un bruit de claquement. Sans comprendre comment, Jane se retrouva alors plaqué avec force contre la porte par une Lisbon de toute évidence furieuse.
« Woho ! Lisbon, croyez-vous que ce soit le bon moment pour batifoler dans les loges ? tenta pitoyablement Jane pour désamorcer la colère de son équipière.
- VOUS! Vous vous êtes encore bien foutu de moi n’est-ce pas ?
- Co..comment cela ?
- vous pensiez peut-être que j’allais laisser passer cela sans rien dire hein ? poursuivit Térésa qui tenait toujours son consultant par le col, avec un air très menaçant.
- Mais...de quoi parlez-vous ? balbutia le blondinet qui eut peur un instant de ce qu’avait pu découvrir la brunette : après tout, il y avait plus d’un secret qu’il lui cachait au quotidien !
- Je parle…de cette TENUE !! De cette robe !! Enfin de ce machin que vous avez exigé que je porte ce soir en prenant bien soin de me la dissimuler jusqu’au dernier moment ! »
Après avoir quasiment crié cette réplique, Lisbon consentit à relâcher son équipier et tourner en rond dans cette pièce tandis que Jane reprenait son souffle. Il observa quelques instants la jeune femme qui se tenait sous ses yeux et devait reconnaître qu’il ne s’agissait pas vraiment du style de vêtement qu’aimait porter la discrète et classique Térésa. Cette dernière avait dû pour les circonstances enfiler une robe longue rouge, ce qui déjà en soi était rédhibitoire : Lisbon détestait le rouge ! Mais outre la couleur, le vêtement, parsemé de quelques dentelles noires sur le plastron et les fines manches gondolées, était très près du corps, mettant particulièrement en valeur la silhouette fine et gracile de ce petit bout de femme au caractère bien trempé. Le haut de la robe, qui n’était pas sans rappeler les costumes des espagnoles, offrait un joli décolleté en bateau, qui n’avait rien de véritablement outrageant. En revanche, deux larges fentes permettaient entrevoir les jambes de la jeune femme, laissant ainsi virevolter au vent les deux pans de la robe.
Un instant troublé par le cette vision peu habituelle de son équipière, Jane se ressaisit rapidement en croisant ses iris noirs de colère.
« Eh bien, vous êtes absolument ravissante, je ne vois pas du tout ce qui vous chiffonne dans…
- Ce qui me chiffonne ? l’interrompit Térésa avec virulence en désignant le bas de sa robe. Eh bien peut-être pour commencer ces deux fentes béantes à l’intérieur desquelles je pourrais faire rentrer un fourgon blindé. Les stylistes n’avaient pas assez d’argent pour acheter suffisamment de tissu ou quoi ?
- C’est un costume de danse, Lisbon, tenta d’expliquer posément Jane. Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il faut être à l’aise dans ses mouvements.
- Ah bien là, je ne me sentirais pas à l’étroit, c’est certain ! » se fâcha-t-elle de nouveau en posant son pied gauche sur une chaise, laissant ainsi glisser allégrement le pan de la robe pour démontrer sa théorie.
Lisbon devait vraiment être hors d’elle et ne plus avoir toute sa lucidité pour oser se permettre de dévoiler sa jambe dénudée à son équipier ! Ce dernier d’ailleurs détourna une seconde les yeux, ne voulant pas froisser la susceptibilité de son amie.
Lisbon reposa son pied au sol et recommença à trépigner sur place, ses yeux lançant des éclairs.
« Et pour couronner le tout, il a fallu que vous preniez la couleur rouge…je HAIS le rouge !
- Hum…pardonnez-moi mais cette robe n’est point rouge, se permit d’intervenir Jane qui porta son index sur ses lèvres, en signe de réflexion.
- PARDON ??
- Oui, elle est très exactement « carmin » et noire, crut bon de faire remarquer le consultant.
- Je vous assure qu’elle ne va pas tarder à être « rouge sang » si vous n’arrêtez pas de faire le crétin ! le menaça très clairement la jeune femme qui s’était avancée si près de lui qu’elle se tenait à quelques centimètres de celui qu’elle rêvait d’étriper sur place !
- Lisbon, je vous en prie calmez-vous, je vous jure qu’il y a une raison très précise au choix de cette tenue, tenta de nouveau Jane.
- Une raison autre que celle de m’humilier ? » cracha-t-elle en s’éloignant de Jane pour s’appuyer sur le dossier de la chaise.
Jane reçut cette remarque de plein fouet : jamais, ô grand jamais, il n’avait eu l’intention de blesser Lisbon. Malgré toute son intelligence, il ne voyait pas ce qui poussait son amie à cette conclusion : la taquiner, oui ; la faire tourner en bourrique ; certes ; la mettre en rogne, passe encore…mais l’humilier ? Certainement pas ! D’ailleurs en quoi le serait-elle ? Elle était tout simplement éblouissante !
« Lisbon, je vous jure que telle n’était pas mon intention. Et quelle humiliation y voyez-vous donc ? Vous portez cette robe avec un raffinement et une élégance à faire pâlir d’envie la femme du maire. Il s’agit d’une tenue de gala magnifique, dans laquelle vous enchanterez la plupart des hommes assis dans la salle rien qu’en vous mouvant avec votre grâce naturelle. Sans compter qu’un tel costume ravive vos racines hispaniques, ce qui vous donne encore plus de mystère et de charme. Certaines danseuses de ce soir tueraient pour avoir ne serait-ce qu’un centième de la beauté dont vous irradiez à l’instant. »
Si de tels mots étaient sortis de la bouche de n’importe quel autre Don Juan prétentieux, Lisbon aurait sans doute fait un carnage. Mais attendre Patrick Jane parler ainsi eut un effet apaisant surprenant : bien sûr qu’il était le roi de l’entourloupe et du baratin, pourtant il n’utilisait que très rarement ce moyen pour charmer. Au contraire, elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne se laissait jamais aller à un tel sentimentalisme avec les femmes, portant un deuil infini. L’alliance à son annulaire gauche était la plus efficace des ceintures de chasteté.
Aussi furieuse fût-elle, elle dut néanmoins reconnaître que Jane n’avait pas voulu la blesser volontairement : un jour le ferait-il, sans doute, mais dans une quête de vengeance bien définie, pas par simple envie de faire sortir de ses gongs.
Lisbon inspira profondément pour retrouver son calme tandis que le consultant demeurait silencieux près de la porte, un peu gêné de s’être ainsi allé en tant de compliments.
« Bon, consentit à dire Lisbon sèchement mais néanmoins sans crier, vous avez intérêt à avoir une excellente raison pour me faire revêtir cette horreur sinon je vous jure, Patrick Jane, que la prochaine fois c’est vous qui porterez la robe juste avant d’aller à l’échafaud !
- Tenu ! saisit-il la balle au bond, soulagé que son équipière redevienne professionnelle.
- Alors, je vous écoute.
- Je pense que votre tenue va se révéler être un élément déclencheur pour démasquer le meurtrier d’Ellen Mitchell.
- Vous vous fichez de moi ? s’insurgea la fliquette, totalement ahurie, debout devant la coiffeuse.
- Pas du tout. Mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, déclara le consultant très sérieusement. Ce serait aller trop vite en besogne.
- Bien entendu, ce serait surtout vous priver du plaisir d’avoir une longueur d’avance sur tout le monde » ironisa Lisbon.
Jane arbora un petit sourire satisfait, laissant entendre qu’en effet il aimait être le maître du jeu ; mais il savait aussi que son équipière était habituée à ses pratiques qu’elle côtoyait depuis près de huit ans. Aussi, sans rien ajouter de plus, Jane se dirigea vers la coiffeuse où trônaient quelques ustensiles de maquillage et de soins. Il s’empara d’une rose rouge « maravilla » posée sur la table et s’approcha de sa partenaire qui le regardait avec perplexité.
« Je sais que ce n’est pas toujours chose aisée, mais je vous demande de vous fiez à moi. » lui dit-il avec douceur et sérieux.
Puis sans hésiter, il accrocha la fleur à la chevelure noire de Lisbon, relevée pour l’occasion et tenue à l’aide d’un peigne d’ornement noir. Une fois la rose mise en place, il posa ses mains sur les épaules dénudées de Lisbon qui ne put réprimer un frisson. Se fier ou non à Patrick Jane était une vaste question, aussi préféra-t-elle éluder le sujet
« Ça, ce n’est pas gagné ! se contenta-t-elle de dire assez sèchement, sans se douter que cette réponse produisit un bref pincement au cœur du mentaliste qui retira alors ses mains. Bon nous avons un tueur à trouver non ? Nous devrions y aller.
- Je vous suis. » dit Jane en lui indiquant gracieusement la porte blanche.
Il vit alors Térésa s’emparer d’un fin châle noir qui trônait sur un siège, espérant sans doute qu’il la dissimulerait aux regards des gens. Ce reflexe de pudeur inutile fit de nouveau sourire Jane qui entreprit de suivre la jeune femme. Mais alors qu’elle posait sa main sur la poignée, elle se retourna vivement pour toiser Jane qui faillit lui rentrer dedans, surpris de ce volte-face soudain.
« Une dernière chose, dit-elle d’un ton calme mais déterminé alors qu’elle plongeait son regard dans celui de son interlocuteur, sachez pour votre gouverne que je porte toujours mon arme sous ce déguisement ridicule. Alors un conseil, évitez de vous jouer une nouvelle fois de moi, compris ? »
En observant les iris émeraude qui le fixaient, Jane y lut une détermination non feinte et il sut qu’elle ne plaisantait pas : elle avait toujours son arme !
« Compris, lâcha-t-il un tantinet intimidé en hochant la tête.
- Bien, allez en route, Patrick Swayze ! »
A suivre…bisous
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rouge tango ^
imagine ma joie à l'idée que tu poste le chapitre 2 ce soir
Et aussi, mon regard désespéré à l'idée que ce soit déjà fini et que tu ai décidé de coupé pour un troisième ce qui du coup, reporte la fin de l'histoire (histoire qui me tient en haleine depuis 24h et arrive a me faire spéculer sur la fin de cette fic...) , un peu celui que je fait quand le nutella manque à l'appel...
Après, ce tout petit moment de demande express de la suite, parlons de ce Merveilleux chapitre
--> tout d'abord, le décors : merveilleusement bien décrit je trouve, "L’Auditorium, réputé pour accueillir les plus beaux ballets et concours de danse de la Californie, offrait un cadre ravissant aux centaines d’invités qui arrivaient parés de leurs plus beaux atours"
tu les as chouchouté dit donc !!!
--> l'équipe m'a beaucoup fait rire évidemment, ce passage entre-autre :
"- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication. "
du rigsby tout craché
--> l'échange entre Pierre Dulaine et Jane était exquis et je dois dire, à la hauteur de ta réputation
entre l'un qui se demande si celui-ci cherche encore à éviter la colère de Lisbon et l'autre qui esquive le tout avec brio, nous étions au coeur d'un spectacle
--> puis venons en à la robe évidemment !
"Tandis qu’il passait devant une loge, il eut à peine le temps de voir la porte blanche s’ouvrir à la volée, deux bras basanés l’empoigner par le gilet et le tirer violemment à l’intérieur de la pièce dans un bruit de claquement. Sans comprendre comment, Jane se retrouva alors plaqué avec force contre la porte par une Lisbon de toute évidence furieuse.
« Woho ! Lisbon, croyez-vous que ce soit le bon moment pour batifoler dans les loges ? tenta pitoyablement Jane pour désamorcer la colère de son équipière. "
j'ai adoré entre description et sentiment, on suit nos deux préférés avec joie
Alors, je termine ce com par une dernière supplication dans une attente interminable :
Et aussi, mon regard désespéré à l'idée que ce soit déjà fini et que tu ai décidé de coupé pour un troisième ce qui du coup, reporte la fin de l'histoire (histoire qui me tient en haleine depuis 24h et arrive a me faire spéculer sur la fin de cette fic...) , un peu celui que je fait quand le nutella manque à l'appel...
je veux la suiiiiiiiite
non en fait, je l'exige !!!!
non en fait, je l'exige !!!!
Après, ce tout petit moment de demande express de la suite, parlons de ce Merveilleux chapitre
--> tout d'abord, le décors : merveilleusement bien décrit je trouve, "L’Auditorium, réputé pour accueillir les plus beaux ballets et concours de danse de la Californie, offrait un cadre ravissant aux centaines d’invités qui arrivaient parés de leurs plus beaux atours"
tu les as chouchouté dit donc !!!
--> l'équipe m'a beaucoup fait rire évidemment, ce passage entre-autre :
"- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication. "
du rigsby tout craché
--> l'échange entre Pierre Dulaine et Jane était exquis et je dois dire, à la hauteur de ta réputation
entre l'un qui se demande si celui-ci cherche encore à éviter la colère de Lisbon et l'autre qui esquive le tout avec brio, nous étions au coeur d'un spectacle
--> puis venons en à la robe évidemment !
"Tandis qu’il passait devant une loge, il eut à peine le temps de voir la porte blanche s’ouvrir à la volée, deux bras basanés l’empoigner par le gilet et le tirer violemment à l’intérieur de la pièce dans un bruit de claquement. Sans comprendre comment, Jane se retrouva alors plaqué avec force contre la porte par une Lisbon de toute évidence furieuse.
« Woho ! Lisbon, croyez-vous que ce soit le bon moment pour batifoler dans les loges ? tenta pitoyablement Jane pour désamorcer la colère de son équipière. "
j'ai adoré entre description et sentiment, on suit nos deux préférés avec joie
Alors, je termine ce com par une dernière supplication dans une attente interminable :
LA SUITE PLEASE !!!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Rouge tango ^
AAAAAAHHHHHH !!!
J'adore J'adore J'adore J'aDoRe J'ADORE
J'adore J'adore J'adore J'aDoRe J'ADORE
RESPECT
Tu nous fait trop rêver avec la photo du Memorial Auditorium et aussi ce que tu décris :
"...Memorial Auditorium de Sacramento, qui abritait la grande cérémonie. En cette soirée d’automne, une douceur fort clémente s’étendait sur la ville malgré l’heure tardive. L’Auditorium, réputé pour accueillir les plus beaux ballets et concours de danse de la Californie, offrait un cadre ravissant aux centaines d’invités qui arrivaient parés de leurs plus beaux atours."
Tu nous gâte trop, tu nous fais rêver sur ce monde luxueux ainsi que l'équipe avec le tapis rouge, limousine, lustres en cristal et tout...
Ce passage m'a fait trop délirer
"- D’ailleurs tu sais où se trouvent nos deux petits rats de l’opéra ? ironisa Rigsby en s’adressant à son ami asiatique.
- Dans les coulisses, Lisbon vient juste de me contacter de sa loge. Une fois que vous avez fini l’entrée, vous me rejoignez vers la porte E, comme convenu.
- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication."
Sacré Rigsby !! La gourmandise passe avant tout !! Gourmand va !!
J'adore la scène avec Jane qui me fait trop penser au 4x20
"Soudain le coin gauche du rideau se tira de manière infime et discrète, laissant à peine transparaitre une paire d’yeux azur qui contemplait l’immensité du public.
Derrière la grande toile rouge, Patrick Jane, vêtu d’un costume noir solennel et d’un nœud papillon, observait la salle qui se remplissait à vue d’œil dans une cacophonie de paroles et de congratulations. Un sourire malicieux transparut alors sur les lèves du mentaliste qui espérait bien mettre en lumière ce soir le meurtrier d’Ellen Mitchell."
Ah !! La conversation entre Pierre Dulaine et Jane est vraiment trop géniial !! L'un qui demande s'il cherche à fuir la furie Lisbon et l'autre qui esquive la question
Ah !! Alors là !! Tu m'as tué avec ce passage là que j'étais
"Tandis qu’il passait devant une loge, il eut à peine le temps de voir la porte blanche s’ouvrir à la volée, deux bras basanés l’empoigner par le gilet et le tirer violemment à l’intérieur de la pièce dans un bruit de claquement. Sans comprendre comment, Jane se retrouva alors plaqué avec force contre la porte par une Lisbon de toute évidence furieuse.
« Woho ! Lisbon, croyez-vous que ce soit le bon moment pour batifoler dans les loges ? tenta pitoyablement Jane pour désamorcer la colère de son équipière."
OMG OMG !! J'ai vraiment cru pendant un quart de seconde que Lisbon allait sauter au cou vu comment elle avait attiré dans sa loge d'un air sauvage, fougueux Mais bon, c'était bon de rêver enfin bref
Puis cette scène-là
"Il observa quelques instants la jeune femme qui se tenait sous ses yeux et devait reconnaître qu’il ne s’agissait pas vraiment du style de vêtement qu’aimait porter la discrète et classique Térésa. Cette dernière avait dû pour les circonstances enfiler une robe longue rouge, ce qui déjà en soi était rédhibitoire : Lisbon détestait le rouge ! Mais outre la couleur, le vêtement, parsemé de quelques dentelles noires sur le plastron et les fines manches gondolées, était très près du corps, mettant particulièrement en valeur la silhouette fine et gracile de ce petit bout de femme au caractère bien trempé. Le haut de la robe, qui n’était pas sans rappeler les costumes des espagnoles, offrait un joli décolleté en bateau, qui n’avait rien de véritablement outrageant. En revanche, deux larges fentes permettaient entrevoir les jambes de la jeune femme, laissant ainsi virevolter au vent les deux pans de la robe.
Un instant troublé par le cette vision peu habituelle de son équipière, Jane se ressaisit rapidement en croisant ses iris noirs de colère."
OMG OMG !! Comment j'imagine trop le regard azurien de Jane posé sur Lisbon, légèrement troublé par sa beauté et tout
Il est vrai que ce que porte Lisbon, n'est pas du tout son style, ni une robe longue sobre de cérémonie mais je trouve que Jane a bien choisi la robe pour mettre sa silhouette en valeur
« Lisbon, je vous jure que telle n’était pas mon intention. Et quelle humiliation y voyez-vous donc ? Vous portez cette robe avec un raffinement et une élégance à faire pâlir d’envie la femme du maire. Il s’agit d’une tenue de gala magnifique, dans laquelle vous enchanterez la plupart des hommes assis dans la salle rien qu’en vous mouvant avec votre grâce naturelle. Sans compter qu’un tel costume ravive vos racines hispaniques, ce qui vous donne encore plus de mystère et de charme. Certaines danseuses de ce soir tueraient pour avoir ne serait-ce qu’un centième de la beauté dont vous irradiez à l’instant. »
OMG OMG
J'étais toute ébahie, hystérique, en transe face à ce monologue de compliment de Jane face à Lisbon tellement c'était
Puis ta dernière phrase m'a fait trop sourire et je viens d'avoir un instant de nostalgie en pensant à Monsieur Patrick Swayze qui est un acteur que j'admire surtout dans deux de mes films préférés (dont je ne citerai pas par peur de me taper dessus ) aussi que c'était un danseur génial
Et pour ce super chapitre !!
Et...
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Rouge tango ^
Une fic de Calypsooooh
Ah là là, je viens de lire les 2 premiers chapitres à la suite et ça m'étonne pas que tu te sois éclatée à l'écrire... car cette fic est comme un délicieux gâteaux, et les dialogues croustillants à souhait. (N'importe quoi cette métaphore, je suis fatiguée xD mais tu auras compris que je n'en pense que du bien )
Plus sérieusement, j'aime (mix chapitres 1 & 2) :
- la danse comme thème principal : une super idée, parce que c'est à la fois vraiment original et en même temps tellement propre à développer la relation Jane/Lisbon comme tu le fais (et tu le fais très bien, preuve par tous ces petits parallèles que tu as inséré dans le premier chapitre)
- de manière générale j'adore que tu fasses un effort particulier sur le réalisme des scènes : les lieux, le personnage de Dulaine auquel tu donnes une vraie épaisseur... bref tout ça permet de complètement s'immerger dans l'ambiance de ton histoire et puis la place de l'enquête policière est pour l'instant très bien dosée.
- la première partie du chapitre 2 centrée sur l'équipe... j'adore, tellement drôle et fidèle aussi d'ailleurs
- Jane, Lisbon et leurs interactions... sont géniaaaux . Tu développes avec brio ce côté addictif de leur relation si complexe. Et moi j'ai un sourire irrépressible rien qu'à lire Jane... ben être Jane quoi
Bref, je serai au rdv pour lire la suuuuiiiite (-> aucun sous-entendu dans cette orthographe douteuse ).
Ah là là, je viens de lire les 2 premiers chapitres à la suite et ça m'étonne pas que tu te sois éclatée à l'écrire... car cette fic est comme un délicieux gâteaux, et les dialogues croustillants à souhait. (N'importe quoi cette métaphore, je suis fatiguée xD mais tu auras compris que je n'en pense que du bien )
Plus sérieusement, j'aime (mix chapitres 1 & 2) :
- la danse comme thème principal : une super idée, parce que c'est à la fois vraiment original et en même temps tellement propre à développer la relation Jane/Lisbon comme tu le fais (et tu le fais très bien, preuve par tous ces petits parallèles que tu as inséré dans le premier chapitre)
- de manière générale j'adore que tu fasses un effort particulier sur le réalisme des scènes : les lieux, le personnage de Dulaine auquel tu donnes une vraie épaisseur... bref tout ça permet de complètement s'immerger dans l'ambiance de ton histoire et puis la place de l'enquête policière est pour l'instant très bien dosée.
- la première partie du chapitre 2 centrée sur l'équipe... j'adore, tellement drôle et fidèle aussi d'ailleurs
- Jane, Lisbon et leurs interactions... sont géniaaaux . Tu développes avec brio ce côté addictif de leur relation si complexe. Et moi j'ai un sourire irrépressible rien qu'à lire Jane... ben être Jane quoi
Bref, je serai au rdv pour lire la suuuuiiiite (-> aucun sous-entendu dans cette orthographe douteuse ).
EarlGrey- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Rouge tango ^
je vient de lire ta fic elle est waw ta subliment définie la tension entre jane et lisbon avec la danse et surtt le tongo pour notre couple encor
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Rouge tango ^
Johel en mode "sourire idiot" devant son écran (se retourne vite pour voir si son compagnon n'est pas dans les parages pour se moquer d'elle)
Quel chapitre
L'équipe égale à elle même, avec Rigsby, ventre sur pattes (j'ai du mal avec sa coiffure actuelle )
- OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
L'échange entre Jane et Pierre Dulaine/Antonio Banderas est toujours aussi pétillant, plein de complicité...
Arrive le moment de vérité...Le tête à tête Lisbon/Jane...Dis ? tu ne voudrais pas envoyer ton histoire à M. Heller, je voudrais vraiment voir cette scène dans un épisode
Lisbon dans une superbe robe rouge...euh...non...carmin prête à en venir aux mains avec son consultant...qui lui offre un superbe compliment...
La réflexion de Lisbon sur celui-ci
Une alliance en guise de ceinture de chasteté...Je n'y aurais jamais pensé...elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne se laissait jamais aller à un tel sentimentalisme avec les femmes, portant un deuil infini. L’alliance à son annulaire gauche était la plus efficace des ceintures de chasteté
Et sa mise en garde à propos de son arme, du Lisbon tout craché
Que dire de la réplique finale
- Bien, allez en route, Patrick Swayze ! »
Un vrai petit moment de bonheur que la lecture de ce chapitre
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Rouge tango ^
J'ai enfin lu le premier chapitre, ben oui faut bloquer au moins une heure, vu la longueur mais je ne vais pas m'en plaindre bien au contraire et quelque je vois? tu as postais le deuxième!!!!! non mais tu veux ma mort ma parole. Obligé de retrouver une heure dans ma soirée pour enfin être à jour.
Bon qu'est ce que je peux dire de ces deux chapitres:
Déja le cadre est très original, grâce à tes descriptions, c'est comme si je participais moi même à la dance, d'ailleurs c'est tellement bien écrit qu'on a l'impression que toi même tu es une danseuse Bref c'est génial cette histoire, c'est frais, original, très bien écrit, très bien amené, bref tu as un talent certain pour me faire rêver.
Bon qu'est ce que je peux dire de ces deux chapitres:
Déja le cadre est très original, grâce à tes descriptions, c'est comme si je participais moi même à la dance, d'ailleurs c'est tellement bien écrit qu'on a l'impression que toi même tu es une danseuse Bref c'est génial cette histoire, c'est frais, original, très bien écrit, très bien amené, bref tu as un talent certain pour me faire rêver.
Re: Rouge tango ^
ça y est, j'ai lu ton histoire qui me donne le sourire. L'histoire est super et les dialogues géniaux (surtout ceux entre Jane et Lisbon qui sont si réels !!)
Franchement j'adore !!
Vivement la suite !!!! =)
Franchement j'adore !!
Vivement la suite !!!! =)
Re: Rouge tango ^
C'est vraiment une des meilleures fic que j'ai lu jusqu'à maintenant!
J'adore le tête à tête Lisbon/Jane, elle qui garde son arme (puisqu'elle va même jusqu'à dormir avec!)
Et Rigsby m'a bien fait rire au début. j'ai tout de même hâte de voir ce qu'ils vont danser et bien sûr de voir de quelle manière habile, Jane va démasquer le coupable!
VLS !!!!!!
J'adore le tête à tête Lisbon/Jane, elle qui garde son arme (puisqu'elle va même jusqu'à dormir avec!)
Et Rigsby m'a bien fait rire au début. j'ai tout de même hâte de voir ce qu'ils vont danser et bien sûr de voir de quelle manière habile, Jane va démasquer le coupable!
VLS !!!!!!
gabicoon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Localisation : France, Gironde (33)
Re: Rouge tango ^
J'arrive un peu en retard, désolée
Alors que dire de ce chapitre si ce n'est qu'il est super, comme toujours
Passage favori? Il y en a trop pour me décider, mais je pense que le premier reste tout de même celui-ci
==> - OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication.
sacré Rigsby, son estomac passera toujours avant le reste, ça ne changera pas. Mais j'aime aussi la façon si simple qu'a Cho de lui répondre, le genre blasé
Je ne reviendrais pas sur la description de l'Auditorium, le autres l'ont déjà fait, mais c'est vrai qu'entre la photo et ta description, on s'y croirait
La scène qui me plait particulièrement c'est celle Jane/Dulaine, cet homme me plait beaucoup, il a une capacité incroyable de lire en Jane, tout comme en Lisbon. Il semble tout savoir des gens rien qu'en les regardant danser, c'est magique.
Mais leur discussion, ça me plait
==> « Que lui avez-vous encore fait ? demanda Dulaine en ne pouvant retenir un sourire.
- Euh…eh bien, disons que je lui ai quelque peu imposé la tenue à porter ce soir et que cette dernière ne semblait pas vraiment à son goût, lâcha innocemment le consultant qui feignit un air désolé.
- Voyons Patrick, après l’avoir taquinée toute la semaine durant les cours de danse, l’avoir forcée à répéter et répéter encore tous ces pas de deux pendant lesquels vous ne l’avez pas beaucoup aidée, ne pouviez-vous pas au moins lui laisser le loisir de se vêtir comme elle l’entendait ? »
on dirait un papa qui réprimande son fils après qu'il ait fait une bêtise, il a ce coté paternel envers notre duo . Et bien entendu Jane est fier de lui, ce ne serait pas Jane sinon
Il aime faire tourner Lisbon en bourrique
Bon après, quand justement Lisbon l'attire dans la loge, je me suis dis "ça y est, il est mort, c'était la bêtise de trop", moi je dis qu'il aurait bien mérité une baffe, rien que pour son choix de robe, même si je ne cesse d'imaginer Lisbon avec, elle doit être magnifique. Mais la réation de Jane en la voyant, c'est sans prix, mais mieux encore sa justification
==> « Lisbon, je vous jure que telle n’était pas mon intention. Et quelle humiliation y voyez-vous donc ? Vous portez cette robe avec un raffinement et une élégance à faire pâlir d’envie la femme du maire. Il s’agit d’une tenue de gala magnifique, dans laquelle vous enchanterez la plupart des hommes assis dans la salle rien qu’en vous mouvant avec votre grâce naturelle. Sans compter qu’un tel costume ravive vos racines hispaniques, ce qui vous donne encore plus de mystère et de charme. Certaines danseuses de ce soir tueraient pour avoir ne serait-ce qu’un centième de la beauté dont vous irradiez à l’instant. »
il parle avec son coeur, il fait bien comprendre à Lisbon qu'il cherche nullement à l'humilier, mais à appréhender le tueur, quitte à l'utiliser elle pour arriver à ses fins.
Par contre je me pose une question, après la phrase de Lisbon,
==> « Une dernière chose, dit-elle d’un ton calme mais déterminé alors qu’elle plongeait son regard dans celui de son interlocuteur, sachez pour votre gouverne que je porte toujours mon arme sous ce déguisement ridicule. Alors un conseil, évitez de vous jouer une nouvelle fois de moi, compris ? »
où a-t-elle caché son arme si cette robe est si... enfin, ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination je veux dire quoi que finalement je préfère ne pas savoir
J'aime beaucoup aussi ce passage
==> Puis sans hésiter, il accrocha la fleur à la chevelure noire de Lisbon, relevée pour l’occasion et tenue à l’aide d’un peigne d’ornement noir. Une fois la rose mise en place, il posa ses mains sur les épaules dénudées de Lisbon qui ne put réprimer un frisson.
c'est si j'imagine facilement Jane agir ainsi et Lisbon tenter de cacher son trouble, si seulement on pouvait voir une scène comme celle la dans la série
et je finirais comme les autres avec cette petite phrase
==> - Bien, allez en route, Patrick Swayze ! »
super la référence, mais moi j'aimerais bien le voir danser, histoire de savoir ce que ça donne, surtout avec Lisbon. N'oublie pas d'envoyer ta fic à Bruno, pour le prochain épisode
Maintenant il ne me reste plus qu'à dire
Alors que dire de ce chapitre si ce n'est qu'il est super, comme toujours
Passage favori? Il y en a trop pour me décider, mais je pense que le premier reste tout de même celui-ci
==> - OK ! Eh sinon, comment c’est à l’intérieur ? C’est un buffet ou un service ? S’extasia Rigsby plein d’espoir.
- Aucune idée ! » répondit Cho de son ton placide habituel avant de couper la communication.
sacré Rigsby, son estomac passera toujours avant le reste, ça ne changera pas. Mais j'aime aussi la façon si simple qu'a Cho de lui répondre, le genre blasé
Je ne reviendrais pas sur la description de l'Auditorium, le autres l'ont déjà fait, mais c'est vrai qu'entre la photo et ta description, on s'y croirait
La scène qui me plait particulièrement c'est celle Jane/Dulaine, cet homme me plait beaucoup, il a une capacité incroyable de lire en Jane, tout comme en Lisbon. Il semble tout savoir des gens rien qu'en les regardant danser, c'est magique.
Mais leur discussion, ça me plait
==> « Que lui avez-vous encore fait ? demanda Dulaine en ne pouvant retenir un sourire.
- Euh…eh bien, disons que je lui ai quelque peu imposé la tenue à porter ce soir et que cette dernière ne semblait pas vraiment à son goût, lâcha innocemment le consultant qui feignit un air désolé.
- Voyons Patrick, après l’avoir taquinée toute la semaine durant les cours de danse, l’avoir forcée à répéter et répéter encore tous ces pas de deux pendant lesquels vous ne l’avez pas beaucoup aidée, ne pouviez-vous pas au moins lui laisser le loisir de se vêtir comme elle l’entendait ? »
on dirait un papa qui réprimande son fils après qu'il ait fait une bêtise, il a ce coté paternel envers notre duo . Et bien entendu Jane est fier de lui, ce ne serait pas Jane sinon
Il aime faire tourner Lisbon en bourrique
Bon après, quand justement Lisbon l'attire dans la loge, je me suis dis "ça y est, il est mort, c'était la bêtise de trop", moi je dis qu'il aurait bien mérité une baffe, rien que pour son choix de robe, même si je ne cesse d'imaginer Lisbon avec, elle doit être magnifique. Mais la réation de Jane en la voyant, c'est sans prix, mais mieux encore sa justification
==> « Lisbon, je vous jure que telle n’était pas mon intention. Et quelle humiliation y voyez-vous donc ? Vous portez cette robe avec un raffinement et une élégance à faire pâlir d’envie la femme du maire. Il s’agit d’une tenue de gala magnifique, dans laquelle vous enchanterez la plupart des hommes assis dans la salle rien qu’en vous mouvant avec votre grâce naturelle. Sans compter qu’un tel costume ravive vos racines hispaniques, ce qui vous donne encore plus de mystère et de charme. Certaines danseuses de ce soir tueraient pour avoir ne serait-ce qu’un centième de la beauté dont vous irradiez à l’instant. »
il parle avec son coeur, il fait bien comprendre à Lisbon qu'il cherche nullement à l'humilier, mais à appréhender le tueur, quitte à l'utiliser elle pour arriver à ses fins.
Par contre je me pose une question, après la phrase de Lisbon,
==> « Une dernière chose, dit-elle d’un ton calme mais déterminé alors qu’elle plongeait son regard dans celui de son interlocuteur, sachez pour votre gouverne que je porte toujours mon arme sous ce déguisement ridicule. Alors un conseil, évitez de vous jouer une nouvelle fois de moi, compris ? »
où a-t-elle caché son arme si cette robe est si... enfin, ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination je veux dire quoi que finalement je préfère ne pas savoir
J'aime beaucoup aussi ce passage
==> Puis sans hésiter, il accrocha la fleur à la chevelure noire de Lisbon, relevée pour l’occasion et tenue à l’aide d’un peigne d’ornement noir. Une fois la rose mise en place, il posa ses mains sur les épaules dénudées de Lisbon qui ne put réprimer un frisson.
c'est si j'imagine facilement Jane agir ainsi et Lisbon tenter de cacher son trouble, si seulement on pouvait voir une scène comme celle la dans la série
et je finirais comme les autres avec cette petite phrase
==> - Bien, allez en route, Patrick Swayze ! »
super la référence, mais moi j'aimerais bien le voir danser, histoire de savoir ce que ça donne, surtout avec Lisbon. N'oublie pas d'envoyer ta fic à Bruno, pour le prochain épisode
Maintenant il ne me reste plus qu'à dire
et
VLS VLS VLS VLS VLS
VLS VLS VLS VLS VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Rouge tango ^
J'ai enfin le temps de te laisser un petit com' Je l'ai lu hier soir, et je me régale, c'est super, comme si on y était
Je ne vais pas reprendre les passages que l'on t'a cités, mais j'apprécie également tous ces petits moments
J'attends la suite de cette soirée avec impatience
Je ne vais pas reprendre les passages que l'on t'a cités, mais j'apprécie également tous ces petits moments
J'attends la suite de cette soirée avec impatience
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Rouge tango ^
Bonsoir tout le monde...me voici de retour pour répondre aux adorables comms laissés par votre plume clémente... et je dois dire qu'en 2 jours, j'ai été gâtée!! PLace aux remerciements...
Jiisbon: ton comm enthousiaste et coloré m'a mis la pêche pour toute la semaine, merci ma Jii!! par contre tu vas me haïr..je me retrouve tellement emportée par mon récit que je crois qu'il va compter plus de chapitres que prévus! à ce stade j'ai 2 chapitres d'avance..et je n'ai pas tout à fait fini! Si tu as aimé l'intéraction Cho/Rigsby..tu seras servi dans un prochain passage! Hihi, sinon je savais que le coup de Jane "tiré" sans sommation dans la loge par une jeune femme plairait à certaines! malheureusement pour vous, ce ne fut pas une question de romance..mais plutôt de fureur! Je suis donc contente que tu aies aimés ce passage. merci en tout cas d'être tjs là à mes côtés.
JA: le cadre de l'Auditorium t'a plu on dirait! C'est vrai que je cherchais un endroit "réel" pour le concours de danse à Sacramento, c'est par pur hasard que je suis tombé sur cet édifice et mon imagination romanesque a fait le reste...j'avais surtout envie de mettre nos héros dans un joli cadre, qui rapelle le côté "précieux" de Jane. ravie donc que cela t'ait plu!
quand j'ai écrit la scène de jane derrière le rideau je n'avais pas encore vu le 4x20..quelle ne fut pas ma surprise hier soir en voyant la scène om Jane fait le malin derrière le rideau en adressant à Lisbon, assise dans l'assistance, un sourire narquois! Finalement peut-être bien que je suis un des neurones de Heller alors!!! (ben alors, pas le neurone le plus productif.. ). le regard azurien de Jane nous laissent toutes un peu rêveuses je crois, donc forcément on a droit au sempiternel duel azur/émeraude!
Tu aimes Patrick Swayse...moi aussi!! (Dirty dancing bien sûr mais aussi la cité de la joie, splendide ou encore Dragon Sword, adorable parodie des romans de chevalerie!!! ). merci à toi d'être tjs là
Earlgrey: Ah mon petit sachet de thé préféré!!! Ce que j'ai aimé ta métaphore culinaire vraiment flatteuse (la fic comme un gâteau, pas étonnant que je n'arrive pas à y mettre un terme, j'adore les gâteaux! )
Pour ce qui est du réalisme, je fais mon possible pour ancrer le récit dans un décor précis, en tant que lectrice j'aime avoir une idée claire du contexte donc j'essaie de rendre cela à l'écrit...donc merci du compliment!
Très très belle image de l'aspect "ADDICTIF" de la relation Jisbon..c'est exactement cela!
merci à toi et à très vite, la suite arrive bientôt, promis
cassis: quel joli pseudo! merci à toi ma nouvelle lectrice, j'espère ne pas te décevoir par la suite
Johel: ah voilà ma chère Johel, si tu savais combien ton sourire "idiot" me fait plaisir! et j'espère continuer à te le donner avec la suite. Alors écoute j'avais envisagé envoyer le scénario à Bruno heller puis je me suis dit que je méritais mieux que ce petit jeunot à peine connu qui fait jouer des acteurs de 2nd classe dans ses séries.... (tout cela étant bien évidemment du 2nd degré tu l'auras compris )
Tu fus la seule à relever mon "private joke": l'alliance comme ceinture de chasteté, je rigolais toute seule en l'écrivant tant l'image semble idiote! Bisous ma grande et à très vite j'espère
voilà: "EH VOILA!!!" (pardon, c'est un reflexe en voyant ton pseudo, je suis en crise Hyperjanite en ce moment!! ). désolée de te faire bloquer une heure à chaque fois...mais pourquoi est-ce si long? Préfères-tu que je l'écrive en grec ancien si ça peut te faire gagner du temps!!!
"on a l'impression que tu es toi-même danseuse": ma pauvre voilà, vois-tu ce que donne un chien aveugle monté sur une patinette cassée, glissant sur un lac gelé en plein été????????
Ben ça donne à peu près caly en train de danser!!
en tout cas merci d'être là, de prendre le temps de commenter à chaque fois! vraiment merci ma chère "voilà"!
Peanut: merci à toi ma chère Peanut (si tu savais ce que ta bannière me fait rire à chaque fois... ). gros gros bisous et à très vite j'espère.
gabicoon: oh ben..merci du compliment! Mais je te conseille de lire les fanfic nombreuses postées ici, tu n'auras pas de mal à en trouver d'excellentes!!! haha..le plan de Jane est en marche: la question est de savoir S'il va arrêter le coupable bisous à toi
Sweety: tu n'es pas du tout en retard voyons...c'est plutôt moi qui le suis en réalité! ah le passage Cho/Rigsby a vraiment du succès..ça tombe bien, il y en aura un autre...je vois que tu aimes tjs autant Dulaine, tant mieux! c'est vrai qu'il fait preuve de lucidité étonnante..en même temps, faut-il être très brillant pour voir que Jane fait tourner LIsbon en bourrique à tout bout de chant!!! c'est vrai qu'en y regardant de plus près je lui ai octroyé un peu une figure "paternelle"...c'est involontaire mais finalement j'adore l'idée!
Où est cahcée l'arme??? TELLE EST TOUTE LA QUESTION ET TOUT LE MYSTERE LISBON: l'auteure de cette fic ne révélera pas la cachette de l'arme, laissant lire court à votre imagination (cette situation me rapelle un peu un épisode de castle, saison 1 où la flic Kate avait caché son insigne sous sa robe de soirée...mais on ne sait pas où!)
Ah... j'avoue que le passage de la rose maravilla fut un coup de coeur perso: j'ai aimé écrire cette scène tendre et tellement naturelle en même temps (il n'y a pas besoin d'y lire du Jisbon d'ailleurs, juste cette infinie tendresse entre ces 2 là ). je suis donc ravie que tu y aies lu la même sensibilité.
alors pour finir, tu sais comme Patrick Jane peut etre chiant quand il s'y met aussi qch me dit qu'il ne va pas danser de si tôt! bisous et merci d'être tjs là
alamanga: et voilà ma chère alamanga!! Merci de tjs prendre le temps de laisser un adorable mot. Je poste la suite au plus vite (elle est écrite...)
Bisous à tous, la suite ne saurait tarder!
(caly en mode sadique qui s'en va sans poster le chapitre suivant )
Jiisbon: ton comm enthousiaste et coloré m'a mis la pêche pour toute la semaine, merci ma Jii!! par contre tu vas me haïr..je me retrouve tellement emportée par mon récit que je crois qu'il va compter plus de chapitres que prévus! à ce stade j'ai 2 chapitres d'avance..et je n'ai pas tout à fait fini! Si tu as aimé l'intéraction Cho/Rigsby..tu seras servi dans un prochain passage! Hihi, sinon je savais que le coup de Jane "tiré" sans sommation dans la loge par une jeune femme plairait à certaines! malheureusement pour vous, ce ne fut pas une question de romance..mais plutôt de fureur! Je suis donc contente que tu aies aimés ce passage. merci en tout cas d'être tjs là à mes côtés.
JA: le cadre de l'Auditorium t'a plu on dirait! C'est vrai que je cherchais un endroit "réel" pour le concours de danse à Sacramento, c'est par pur hasard que je suis tombé sur cet édifice et mon imagination romanesque a fait le reste...j'avais surtout envie de mettre nos héros dans un joli cadre, qui rapelle le côté "précieux" de Jane. ravie donc que cela t'ait plu!
quand j'ai écrit la scène de jane derrière le rideau je n'avais pas encore vu le 4x20..quelle ne fut pas ma surprise hier soir en voyant la scène om Jane fait le malin derrière le rideau en adressant à Lisbon, assise dans l'assistance, un sourire narquois! Finalement peut-être bien que je suis un des neurones de Heller alors!!! (ben alors, pas le neurone le plus productif.. ). le regard azurien de Jane nous laissent toutes un peu rêveuses je crois, donc forcément on a droit au sempiternel duel azur/émeraude!
Tu aimes Patrick Swayse...moi aussi!! (Dirty dancing bien sûr mais aussi la cité de la joie, splendide ou encore Dragon Sword, adorable parodie des romans de chevalerie!!! ). merci à toi d'être tjs là
Earlgrey: Ah mon petit sachet de thé préféré!!! Ce que j'ai aimé ta métaphore culinaire vraiment flatteuse (la fic comme un gâteau, pas étonnant que je n'arrive pas à y mettre un terme, j'adore les gâteaux! )
Pour ce qui est du réalisme, je fais mon possible pour ancrer le récit dans un décor précis, en tant que lectrice j'aime avoir une idée claire du contexte donc j'essaie de rendre cela à l'écrit...donc merci du compliment!
Très très belle image de l'aspect "ADDICTIF" de la relation Jisbon..c'est exactement cela!
merci à toi et à très vite, la suite arrive bientôt, promis
cassis: quel joli pseudo! merci à toi ma nouvelle lectrice, j'espère ne pas te décevoir par la suite
Johel: ah voilà ma chère Johel, si tu savais combien ton sourire "idiot" me fait plaisir! et j'espère continuer à te le donner avec la suite. Alors écoute j'avais envisagé envoyer le scénario à Bruno heller puis je me suis dit que je méritais mieux que ce petit jeunot à peine connu qui fait jouer des acteurs de 2nd classe dans ses séries.... (tout cela étant bien évidemment du 2nd degré tu l'auras compris )
Tu fus la seule à relever mon "private joke": l'alliance comme ceinture de chasteté, je rigolais toute seule en l'écrivant tant l'image semble idiote! Bisous ma grande et à très vite j'espère
voilà: "EH VOILA!!!" (pardon, c'est un reflexe en voyant ton pseudo, je suis en crise Hyperjanite en ce moment!! ). désolée de te faire bloquer une heure à chaque fois...mais pourquoi est-ce si long? Préfères-tu que je l'écrive en grec ancien si ça peut te faire gagner du temps!!!
"on a l'impression que tu es toi-même danseuse": ma pauvre voilà, vois-tu ce que donne un chien aveugle monté sur une patinette cassée, glissant sur un lac gelé en plein été????????
Ben ça donne à peu près caly en train de danser!!
en tout cas merci d'être là, de prendre le temps de commenter à chaque fois! vraiment merci ma chère "voilà"!
Peanut: merci à toi ma chère Peanut (si tu savais ce que ta bannière me fait rire à chaque fois... ). gros gros bisous et à très vite j'espère.
gabicoon: oh ben..merci du compliment! Mais je te conseille de lire les fanfic nombreuses postées ici, tu n'auras pas de mal à en trouver d'excellentes!!! haha..le plan de Jane est en marche: la question est de savoir S'il va arrêter le coupable bisous à toi
Sweety: tu n'es pas du tout en retard voyons...c'est plutôt moi qui le suis en réalité! ah le passage Cho/Rigsby a vraiment du succès..ça tombe bien, il y en aura un autre...je vois que tu aimes tjs autant Dulaine, tant mieux! c'est vrai qu'il fait preuve de lucidité étonnante..en même temps, faut-il être très brillant pour voir que Jane fait tourner LIsbon en bourrique à tout bout de chant!!! c'est vrai qu'en y regardant de plus près je lui ai octroyé un peu une figure "paternelle"...c'est involontaire mais finalement j'adore l'idée!
Où est cahcée l'arme??? TELLE EST TOUTE LA QUESTION ET TOUT LE MYSTERE LISBON: l'auteure de cette fic ne révélera pas la cachette de l'arme, laissant lire court à votre imagination (cette situation me rapelle un peu un épisode de castle, saison 1 où la flic Kate avait caché son insigne sous sa robe de soirée...mais on ne sait pas où!)
Ah... j'avoue que le passage de la rose maravilla fut un coup de coeur perso: j'ai aimé écrire cette scène tendre et tellement naturelle en même temps (il n'y a pas besoin d'y lire du Jisbon d'ailleurs, juste cette infinie tendresse entre ces 2 là ). je suis donc ravie que tu y aies lu la même sensibilité.
alors pour finir, tu sais comme Patrick Jane peut etre chiant quand il s'y met aussi qch me dit qu'il ne va pas danser de si tôt! bisous et merci d'être tjs là
alamanga: et voilà ma chère alamanga!! Merci de tjs prendre le temps de laisser un adorable mot. Je poste la suite au plus vite (elle est écrite...)
Bisous à tous, la suite ne saurait tarder!
(caly en mode sadique qui s'en va sans poster le chapitre suivant )
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rouge tango ^
de rien, les coms sont la pour t'encourager
alors, quand on veut absolument la suite, on met le paquet
alors, quand on veut absolument la suite, on met le paquet
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Rouge tango ^
alors je ne peux décemment arborer trop longtemps mon masque de sadique..ni laissé notre Jiisbon dans une telle impatience (je m'en voudrais qu'elle ne dorme pas de la nuit par ma faute!!! )
Allez, pour vous mettre un peu plus l'eau à la bouche, un petit chapitre (oui, je fais plus petit que le 1er! ) pour vous montrer la double facette de notre infernal consultant...aussi diabolique qu'angélique; aussi démoniaque qu'adorable..aussi retors que malin! (relevez bien son sous-entendu du début..ça reservira! )
le mystère s'épaissit un peu, du moins j'espère...promis la danse revient au prochain chapitre (mais Jane sera-t-il au RDV? ) mais ce chapitre de transition a son importance,du moins je crois .
Bisous à tous et bonne lecture (je l'espère en tout cas )
PS; je n'ai jamais fait d'espagnol (Ich möchte gern Deutch, entshuldigung! ), j'espère donc avoir traduit correctement la mini-réplique dans la langue de Cervantes!
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Chapitre 3 : Diapason.
Une effervescence maximale se faisait sentir dans les coulisses où les professeurs de danse avaient réuni leurs élèves respectifs, prêts à entrer sur scène. Lisbon et Jane se joignirent à la troupe et mirent quelques secondes à repérer Pierre Dulaine avant de se diriger vers lui.
« Allez, Miranda, ne vous inquiétez pas, tout sera parfait, l’entendirent-ils encourager une jeune femme tendue qui faisait partie de leur cours. L’important avant toute chose est que vous soyez heureuse de danser. Croyez-moi, le plaisir est bien plus important que la performance technique ».
La jeune Miranda inspira profondément et remercia son mentor avant de s’éloigner.
« Que voilà un précieux conseil qui peut s’appliquer dans de nombreux domaines, fit Jane d’un ton narquois tandis que Lisbon à ses côtés, ouvrit grand les yeux devant ce sous-entendu inhabituel chez son consultant.
- Térésa, Patrick, vous voilà enfin ! les accueillit aimablement Dulaine qui fixa soudain son attention sur la brunette. Eh bien, eh bien, vous êtes absolument magnifique chère Térésa. Cette robe est…
- …un peu trop frivole à mon goût, insista Lisbon en jetant un air courroucé à son partenaire qui ne semblait n’en avoir cure.
- Point du tout, je vous assure. Les costumes de gala se doivent d’être expressifs et servir chaque mouvement que vous exécuterez lors de la chorégraphie, commenta Dulaine d’un ton expert. Personne n’y verra ici un habit léger mais plutôt l’incarnation matérielle des différentes passions que vous exprimerez avec votre corps. C’est exactement la même chose pour les patineurs artistiques.»
Dulaine adressa à la jeune femme un regard encourageant, espérant avoir un peu atténué ses scrupules pudiques tandis que Jane se tourna à son tour vers son équipière en lui lançant, d’un air amusé :
« Rassurée ?
- Vous…taisez-vous ! » conclut-elle en arborant la petite moue de désapprobation qu’elle affichait à chaque fois qu’elle devait reconnaître que son impossible consultant avait raison.
Jane haussa les épaules puis son regard fut attiré par une femme brune fort élégante qui s’approchait d’eux.
« Pierre ? fit celle-ci d’une voix douce.
- Oui, répondit aussitôt Dulaine en affichant un beau sourire puis il s’empara de la main de la nouvelle venue pour la faire avancer. Tiens, Anna, te souviens-tu de Térésa et Patrick ?
- Bien sûr, corrobora l’épouse du prestigieux enseignant. Nous nous sommes vus il y a deux jours à la fin de votre cours.
- Tout à fait, confirma Jane qui tendit en souriant la main pour la saluer. Vous avez même complimenté ma partenaire pour ses pas de salsa. Curieusement, vous n’en avez pas fait de même pour moi.
- Et on se demande pourquoi, se moqua Lisbon qui serra à son tour la main d’Anna Dulaine.
- Disons simplement que la salsa ne semblait pas être votre point fort, Monsieur…, esquiva aimablement la nouvelle venue qui ne voulait pas écorcher l’ego de Jane juste avant un important gala.
- Et vous avez absolument raison, ne s’en offusqua nullement le mentaliste sous les yeux rieurs de Dulaine.
- Excusez-moi de vous interrompre, dit Anna en s’adressant à son mari, mais Pierre, le maire aurait souhaité te saluer avant le début de la compétition.
- Ah, déplora quelque peu l’enseignant en se pinçant les lèvres.
- Cela étant dit, reprit Anna d’un air complice, j’ai pris la liberté de lui expliquer aimablement que, même si je partais à ta recherche, elle serait fort probable que tu ne puisses te libérer dix minutes avant le début du gala. »
Dulaine afficha un sourire radieux, heureux que son épouse le connaisse si bien : il n’avait pas du tout envie de congratuler toutes les huiles, encore moins à l’aube du concours.
« Chérie, tu es un ange, fit Pierre qui déposa un chaste baiser sur le front de sa bien-aimée.
- Dommage, les « pingouins narcissiques » devront donc attendre, fit remarquer Jane d’un ton hilare, reprenant le qualificatif que Dulaine avait employé quelques temps auparavant pour désigner les notables influents qu’il n’appréciait guère.
- Tout à fait ! corrobora l’enseignant sans réserve aucune.
- Dîtes-moi, Madame Dulaine, …
- …Anna, je vous en prie, l’invita gentiment la jeune femme en se tournant vers son époux comme pour solliciter son accord, ce qui était totalement inutile vue la bonhommie de Pierre.
- Soit, Anna, reprit Jane d’un ton charmant. Aurons-nous le privilège de vous voir danser ce soir ? Je me suis laissé dire que vous étiez d’un excellent niveau.
- Oh…hélas, non, répondit-elle d’un air un peu gêné. Il y a longtemps que je ne pratique plus la danse, suite à une blessure au genou.
- Je suis désolée, se sentit obligée d’ajouter Lisbon pour pallier le manque de tact de son insupportable équipier.
- Cela n’est rien, la rassura l’épouse de Pierre. Ce fut un coup douloureux lorsque j’ai su que je ne pourrais plus jamais faire de la danse à haut niveau, j’en ai beaucoup souffert mais heureusement, Pierre était là pour m’épauler. Grâce à lui, je pouvais conserver la danse dans ma vie, continuer à voir les plus beaux pas de deux, même s’ils sont exécutés par d’autres…
- Mais personne ne t’égalera jamais à mes yeux, la soutint avec douceur son époux, passant son bras autour du cou de sa femme, qui lui adressa un sourire reconnaissant.
- Vous voyez, je n’ai pas le droit de me plaindre, répliqua chaleureusement Anna que Jane n’avait pas quittée des yeux. Alors, vous êtes prêts tous les deux à entrer en scène ?
- Je préfère ne pas répondre à cette question piège, éluda Lisbon d’un ton mi-espiègle, mi-inquiet. De toute façon nous ne faisons que les danses de démonstration, nous ne participons pas au concours.
- Vraiment ? s’étonna Anna qui se tourna vers son époux.
- Oui, ils n’ont pas voulu que je les inscrive, et cela est bien dommage car je suis certain qu’ils auraient mis la barre très haut.
- Nous ne pratiquons pas depuis assez longtemps pour espérer avoir le niveau requis, tenta de justifier Lisbon.
- Et vous savez vous-même, chère Anna, combien ce concours est difficile, vous qui l’avez gagné trois fois de suite je crois » intervint Jane de son air angélique.
Anna eut l’air un peu surprise, sans doute émue par le souvenir lointain de ses victoires.
« C’était il y a près de dix ans, mais il est vrai que les critères de sélection sont allés en augmentant, acquiesça-t-elle.
- Bon, je crois que cela va bientôt commencer, fit remarquer Dulaine qui entendit la sonnerie annonçant aux visiteurs que le spectacle allait débuter. Vous devriez rejoindre les autres, la démonstration de salsa constitue l’ouverture.
- A ce propos, réagit promptement Jane, n’est-il pas coutumier que les professeurs de danse se joignent aux démonstrations, histoire de mettre le public dans l’ambiance ?
- Cela se fait généralement.
- Et avec qui dansez-vous ? demanda Lisbon, intriguée de voir le grand maître entrer en scène à leurs côtés.
- Avec personne cette année, je n’ai pas eu le temps de choisir une partenaire et de répéter avec elle. Vous avez vu combien les élèves de cette année manquaient d’entraînement, les taquina Dulaine.
- Pourquoi ne feriez-vous pas l’ouverture avec Lisbon ? proposa Jane de but en blanc.
- Pardon ? fit la concernée, qui faillit s’étrangler.
- Plait-il ? réagit au même moment Anna.
- Bien sûr, Lisbon maîtrise parfaitement la salsa et n’aurait, je crois, aucun mal à vous faire honneur sur scène, exposa tout naturellement le mentaliste.
- Non je ne maîtrise absolument pas la salsa, tenta de contrer la jeune femme, un brin paniquée.
- Mais vous avez travaillé dur et vous renoncez à présent de danser avec votre partenaire ? S’étonna Dulaine, qui ne pensait pas que Jane était homme à fuir les difficultés.
- Pas du tout, je ferai les deux autres danses de démonstration avec Lisbon, ainsi que cela était prévu. Mais comme l’a si bien fait remarquer votre charmante épouse, la salsa n’est pas vraiment mon point fort, fit Jane d’un ton taquin. Sans compter qu’en vous voyant sur scène participer au show d’ouverture, les notables de l’assistance, à commencer par Monsieur le Maire, comprendront mieux pourquoi il vous a été impossible de vous libérer pour aller les saluer. »
A ces mots, Dulaine ne put retenir un franc sourire : cet enquêteur maitrisait sans conteste l’art d’avoir réponse à tout.
« Alors qu’en dîtes-vous Térésa ? se tourna l’enseignant vers la jeune flic, arborant un air taquin un peu trop typique de Jane. Pensez-vous que je saurais avoir votre niveau ?
- Quoi ? Moi danser avec vous ? Mais enfin je…
- …suis certain, tout comme Patrick, que nous pourrions parfaitement nous accorder sur cette danse. Après tout, je vous ai guidée plus d’une fois, ce n’est pas comme si nous n’avions jamais dansé ensemble hein ? » l’encouragea Dulaine, de toute évidence convaincu.
Cette fois Lisbon ne savait plus quoi faire : d’un côté elle ne se sentait absolument pas capable de monter sur scène avec le grand Pierre Dulaine. Elle savait pertinemment qu’au milieu de tous les participants, les yeux de l’assistance seraient braqués sur ce maître et celle avec laquelle il danserait. Sans oublier qu’elle ne se trouvait embarquée dans cette histoire que dans le seul but d’arrêter un assassin, et non pour s’occuper de l’animation d’une soirée mondaine ! D’un autre côté, au fond d’elle-même, elle rêvait de pouvoir un jour danser avec un partenaire de haut niveau, retrouver ces sensations qu’elle avait tant aimées et partagées, enfant, avec sa mère.
Totalement déboussolée, elle jeta un regard d’incompréhension à Jane qui la fixait à son tour, sa main droite dans la poche : dans ses yeux azurs si calmes, elle crut y lire une étrange lueur, une sorte de supplication silencieuse dont elle ne comprenait pas vraiment le sens. Elle se souvint alors des mots prononcés par son consultant plus tôt dans la loge : « Je sais que ce n’est pas toujours chose aisée, mais je vous demande de vous fiez à moi. ». Alors en une fraction de seconde, non sans avoir jeté à son équipier un air de défi, elle se décida et se retourna vers Pierre Dulaine qui attendait toujours sa réponse.
« Bien, si vous croyez pouvoir vous accommoder d’une apprentie partenaire, essayons ! »
Les deux hommes qui l’entouraient affichèrent un air ravi, tandis qu’Anna sembla un peu décontenancée.
« Penses-tu qu’il soit bien raisonnable, chéri, de partir ainsi à l’aventure le soir de la plus grande compétition de la saison ? demanda cette dernière, gênée de devoir pointer ainsi du doigt le manque d’expérience de Térésa.
- Ne t’inquiète pas, lui répondit gentiment son époux. Térésa est dotée de toute la passion et de la rigueur nécessaires pour illuminer la scène à elle toute seule.
- Sans compter qu’elle évoluera dans les bras du plus grand maestro de la soirée, fit Jane en lançant un regard appuyé sur l’épouse de Dulaine.
- Dans ce cas, acquiesça Anna en se tournant vers Lisbon, je vous souhaite bonne chance ! »
Lisbon inclina légèrement la tête en guise de remerciement tandis que Dulaine déposa un bref baiser sur les lèvres sa femme avant de commencer à se diriger vers l’arrière de la scène. De son côté Jane retira sa main droite de sa poche et en profita pour saisir la main de son équipière qui songea un instant la retirer avec virulence pour marquer son courroux toujours au maximum. Mais aussi fut-elle bien étonnée de voir son consultant lui octroyer un tendre baisemain sans pour autant la lâcher du regard.
« Buena suerte, señorita ! » lui dit-il d’un ton charmeur.
Entendre Jane lui souhaiter « bonne chance » en espagnol ne signifiait absolument rien pour la jeune femme ; mais lorsqu’elle le vit se reculer tout en délaissant les doigts fins de son équipière, celle-ci sentit alors un petit papier. Jane venait par cette mascarade de lui glisser un message dans la main qu’elle s’empressa de refermer. Après un dernier regard lourd de sens avec le mentaliste, Lisbon rejoignit Dulaine qui l’attendait dans la file des participants. Elle lui demanda une seconde, prétextant le besoin de faire le vide avant d’entrer en scène et se glissa derrière un pan de mur adjacent à la coulisse. Là, à l’abri des regards indiscrets, Lisbon déplia le morceau de papier et y découvrit l’écriture soignée de Jane. Le message était bref mais clair…et ce qu’y lut Térésa plongea cette dernière dans une profonde consternation : une fois de plus, Jane semblait avoir tout prévu.
A suivre...
Allez, pour vous mettre un peu plus l'eau à la bouche, un petit chapitre (oui, je fais plus petit que le 1er! ) pour vous montrer la double facette de notre infernal consultant...aussi diabolique qu'angélique; aussi démoniaque qu'adorable..aussi retors que malin! (relevez bien son sous-entendu du début..ça reservira! )
le mystère s'épaissit un peu, du moins j'espère...promis la danse revient au prochain chapitre (mais Jane sera-t-il au RDV? ) mais ce chapitre de transition a son importance,du moins je crois .
Bisous à tous et bonne lecture (je l'espère en tout cas )
PS; je n'ai jamais fait d'espagnol (Ich möchte gern Deutch, entshuldigung! ), j'espère donc avoir traduit correctement la mini-réplique dans la langue de Cervantes!
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Chapitre 3 : Diapason.
Une effervescence maximale se faisait sentir dans les coulisses où les professeurs de danse avaient réuni leurs élèves respectifs, prêts à entrer sur scène. Lisbon et Jane se joignirent à la troupe et mirent quelques secondes à repérer Pierre Dulaine avant de se diriger vers lui.
« Allez, Miranda, ne vous inquiétez pas, tout sera parfait, l’entendirent-ils encourager une jeune femme tendue qui faisait partie de leur cours. L’important avant toute chose est que vous soyez heureuse de danser. Croyez-moi, le plaisir est bien plus important que la performance technique ».
La jeune Miranda inspira profondément et remercia son mentor avant de s’éloigner.
« Que voilà un précieux conseil qui peut s’appliquer dans de nombreux domaines, fit Jane d’un ton narquois tandis que Lisbon à ses côtés, ouvrit grand les yeux devant ce sous-entendu inhabituel chez son consultant.
- Térésa, Patrick, vous voilà enfin ! les accueillit aimablement Dulaine qui fixa soudain son attention sur la brunette. Eh bien, eh bien, vous êtes absolument magnifique chère Térésa. Cette robe est…
- …un peu trop frivole à mon goût, insista Lisbon en jetant un air courroucé à son partenaire qui ne semblait n’en avoir cure.
- Point du tout, je vous assure. Les costumes de gala se doivent d’être expressifs et servir chaque mouvement que vous exécuterez lors de la chorégraphie, commenta Dulaine d’un ton expert. Personne n’y verra ici un habit léger mais plutôt l’incarnation matérielle des différentes passions que vous exprimerez avec votre corps. C’est exactement la même chose pour les patineurs artistiques.»
Dulaine adressa à la jeune femme un regard encourageant, espérant avoir un peu atténué ses scrupules pudiques tandis que Jane se tourna à son tour vers son équipière en lui lançant, d’un air amusé :
« Rassurée ?
- Vous…taisez-vous ! » conclut-elle en arborant la petite moue de désapprobation qu’elle affichait à chaque fois qu’elle devait reconnaître que son impossible consultant avait raison.
Jane haussa les épaules puis son regard fut attiré par une femme brune fort élégante qui s’approchait d’eux.
« Pierre ? fit celle-ci d’une voix douce.
- Oui, répondit aussitôt Dulaine en affichant un beau sourire puis il s’empara de la main de la nouvelle venue pour la faire avancer. Tiens, Anna, te souviens-tu de Térésa et Patrick ?
- Bien sûr, corrobora l’épouse du prestigieux enseignant. Nous nous sommes vus il y a deux jours à la fin de votre cours.
- Tout à fait, confirma Jane qui tendit en souriant la main pour la saluer. Vous avez même complimenté ma partenaire pour ses pas de salsa. Curieusement, vous n’en avez pas fait de même pour moi.
- Et on se demande pourquoi, se moqua Lisbon qui serra à son tour la main d’Anna Dulaine.
- Disons simplement que la salsa ne semblait pas être votre point fort, Monsieur…, esquiva aimablement la nouvelle venue qui ne voulait pas écorcher l’ego de Jane juste avant un important gala.
- Et vous avez absolument raison, ne s’en offusqua nullement le mentaliste sous les yeux rieurs de Dulaine.
- Excusez-moi de vous interrompre, dit Anna en s’adressant à son mari, mais Pierre, le maire aurait souhaité te saluer avant le début de la compétition.
- Ah, déplora quelque peu l’enseignant en se pinçant les lèvres.
- Cela étant dit, reprit Anna d’un air complice, j’ai pris la liberté de lui expliquer aimablement que, même si je partais à ta recherche, elle serait fort probable que tu ne puisses te libérer dix minutes avant le début du gala. »
Dulaine afficha un sourire radieux, heureux que son épouse le connaisse si bien : il n’avait pas du tout envie de congratuler toutes les huiles, encore moins à l’aube du concours.
« Chérie, tu es un ange, fit Pierre qui déposa un chaste baiser sur le front de sa bien-aimée.
- Dommage, les « pingouins narcissiques » devront donc attendre, fit remarquer Jane d’un ton hilare, reprenant le qualificatif que Dulaine avait employé quelques temps auparavant pour désigner les notables influents qu’il n’appréciait guère.
- Tout à fait ! corrobora l’enseignant sans réserve aucune.
- Dîtes-moi, Madame Dulaine, …
- …Anna, je vous en prie, l’invita gentiment la jeune femme en se tournant vers son époux comme pour solliciter son accord, ce qui était totalement inutile vue la bonhommie de Pierre.
- Soit, Anna, reprit Jane d’un ton charmant. Aurons-nous le privilège de vous voir danser ce soir ? Je me suis laissé dire que vous étiez d’un excellent niveau.
- Oh…hélas, non, répondit-elle d’un air un peu gêné. Il y a longtemps que je ne pratique plus la danse, suite à une blessure au genou.
- Je suis désolée, se sentit obligée d’ajouter Lisbon pour pallier le manque de tact de son insupportable équipier.
- Cela n’est rien, la rassura l’épouse de Pierre. Ce fut un coup douloureux lorsque j’ai su que je ne pourrais plus jamais faire de la danse à haut niveau, j’en ai beaucoup souffert mais heureusement, Pierre était là pour m’épauler. Grâce à lui, je pouvais conserver la danse dans ma vie, continuer à voir les plus beaux pas de deux, même s’ils sont exécutés par d’autres…
- Mais personne ne t’égalera jamais à mes yeux, la soutint avec douceur son époux, passant son bras autour du cou de sa femme, qui lui adressa un sourire reconnaissant.
- Vous voyez, je n’ai pas le droit de me plaindre, répliqua chaleureusement Anna que Jane n’avait pas quittée des yeux. Alors, vous êtes prêts tous les deux à entrer en scène ?
- Je préfère ne pas répondre à cette question piège, éluda Lisbon d’un ton mi-espiègle, mi-inquiet. De toute façon nous ne faisons que les danses de démonstration, nous ne participons pas au concours.
- Vraiment ? s’étonna Anna qui se tourna vers son époux.
- Oui, ils n’ont pas voulu que je les inscrive, et cela est bien dommage car je suis certain qu’ils auraient mis la barre très haut.
- Nous ne pratiquons pas depuis assez longtemps pour espérer avoir le niveau requis, tenta de justifier Lisbon.
- Et vous savez vous-même, chère Anna, combien ce concours est difficile, vous qui l’avez gagné trois fois de suite je crois » intervint Jane de son air angélique.
Anna eut l’air un peu surprise, sans doute émue par le souvenir lointain de ses victoires.
« C’était il y a près de dix ans, mais il est vrai que les critères de sélection sont allés en augmentant, acquiesça-t-elle.
- Bon, je crois que cela va bientôt commencer, fit remarquer Dulaine qui entendit la sonnerie annonçant aux visiteurs que le spectacle allait débuter. Vous devriez rejoindre les autres, la démonstration de salsa constitue l’ouverture.
- A ce propos, réagit promptement Jane, n’est-il pas coutumier que les professeurs de danse se joignent aux démonstrations, histoire de mettre le public dans l’ambiance ?
- Cela se fait généralement.
- Et avec qui dansez-vous ? demanda Lisbon, intriguée de voir le grand maître entrer en scène à leurs côtés.
- Avec personne cette année, je n’ai pas eu le temps de choisir une partenaire et de répéter avec elle. Vous avez vu combien les élèves de cette année manquaient d’entraînement, les taquina Dulaine.
- Pourquoi ne feriez-vous pas l’ouverture avec Lisbon ? proposa Jane de but en blanc.
- Pardon ? fit la concernée, qui faillit s’étrangler.
- Plait-il ? réagit au même moment Anna.
- Bien sûr, Lisbon maîtrise parfaitement la salsa et n’aurait, je crois, aucun mal à vous faire honneur sur scène, exposa tout naturellement le mentaliste.
- Non je ne maîtrise absolument pas la salsa, tenta de contrer la jeune femme, un brin paniquée.
- Mais vous avez travaillé dur et vous renoncez à présent de danser avec votre partenaire ? S’étonna Dulaine, qui ne pensait pas que Jane était homme à fuir les difficultés.
- Pas du tout, je ferai les deux autres danses de démonstration avec Lisbon, ainsi que cela était prévu. Mais comme l’a si bien fait remarquer votre charmante épouse, la salsa n’est pas vraiment mon point fort, fit Jane d’un ton taquin. Sans compter qu’en vous voyant sur scène participer au show d’ouverture, les notables de l’assistance, à commencer par Monsieur le Maire, comprendront mieux pourquoi il vous a été impossible de vous libérer pour aller les saluer. »
A ces mots, Dulaine ne put retenir un franc sourire : cet enquêteur maitrisait sans conteste l’art d’avoir réponse à tout.
« Alors qu’en dîtes-vous Térésa ? se tourna l’enseignant vers la jeune flic, arborant un air taquin un peu trop typique de Jane. Pensez-vous que je saurais avoir votre niveau ?
- Quoi ? Moi danser avec vous ? Mais enfin je…
- …suis certain, tout comme Patrick, que nous pourrions parfaitement nous accorder sur cette danse. Après tout, je vous ai guidée plus d’une fois, ce n’est pas comme si nous n’avions jamais dansé ensemble hein ? » l’encouragea Dulaine, de toute évidence convaincu.
Cette fois Lisbon ne savait plus quoi faire : d’un côté elle ne se sentait absolument pas capable de monter sur scène avec le grand Pierre Dulaine. Elle savait pertinemment qu’au milieu de tous les participants, les yeux de l’assistance seraient braqués sur ce maître et celle avec laquelle il danserait. Sans oublier qu’elle ne se trouvait embarquée dans cette histoire que dans le seul but d’arrêter un assassin, et non pour s’occuper de l’animation d’une soirée mondaine ! D’un autre côté, au fond d’elle-même, elle rêvait de pouvoir un jour danser avec un partenaire de haut niveau, retrouver ces sensations qu’elle avait tant aimées et partagées, enfant, avec sa mère.
Totalement déboussolée, elle jeta un regard d’incompréhension à Jane qui la fixait à son tour, sa main droite dans la poche : dans ses yeux azurs si calmes, elle crut y lire une étrange lueur, une sorte de supplication silencieuse dont elle ne comprenait pas vraiment le sens. Elle se souvint alors des mots prononcés par son consultant plus tôt dans la loge : « Je sais que ce n’est pas toujours chose aisée, mais je vous demande de vous fiez à moi. ». Alors en une fraction de seconde, non sans avoir jeté à son équipier un air de défi, elle se décida et se retourna vers Pierre Dulaine qui attendait toujours sa réponse.
« Bien, si vous croyez pouvoir vous accommoder d’une apprentie partenaire, essayons ! »
Les deux hommes qui l’entouraient affichèrent un air ravi, tandis qu’Anna sembla un peu décontenancée.
« Penses-tu qu’il soit bien raisonnable, chéri, de partir ainsi à l’aventure le soir de la plus grande compétition de la saison ? demanda cette dernière, gênée de devoir pointer ainsi du doigt le manque d’expérience de Térésa.
- Ne t’inquiète pas, lui répondit gentiment son époux. Térésa est dotée de toute la passion et de la rigueur nécessaires pour illuminer la scène à elle toute seule.
- Sans compter qu’elle évoluera dans les bras du plus grand maestro de la soirée, fit Jane en lançant un regard appuyé sur l’épouse de Dulaine.
- Dans ce cas, acquiesça Anna en se tournant vers Lisbon, je vous souhaite bonne chance ! »
Lisbon inclina légèrement la tête en guise de remerciement tandis que Dulaine déposa un bref baiser sur les lèvres sa femme avant de commencer à se diriger vers l’arrière de la scène. De son côté Jane retira sa main droite de sa poche et en profita pour saisir la main de son équipière qui songea un instant la retirer avec virulence pour marquer son courroux toujours au maximum. Mais aussi fut-elle bien étonnée de voir son consultant lui octroyer un tendre baisemain sans pour autant la lâcher du regard.
« Buena suerte, señorita ! » lui dit-il d’un ton charmeur.
Entendre Jane lui souhaiter « bonne chance » en espagnol ne signifiait absolument rien pour la jeune femme ; mais lorsqu’elle le vit se reculer tout en délaissant les doigts fins de son équipière, celle-ci sentit alors un petit papier. Jane venait par cette mascarade de lui glisser un message dans la main qu’elle s’empressa de refermer. Après un dernier regard lourd de sens avec le mentaliste, Lisbon rejoignit Dulaine qui l’attendait dans la file des participants. Elle lui demanda une seconde, prétextant le besoin de faire le vide avant d’entrer en scène et se glissa derrière un pan de mur adjacent à la coulisse. Là, à l’abri des regards indiscrets, Lisbon déplia le morceau de papier et y découvrit l’écriture soignée de Jane. Le message était bref mais clair…et ce qu’y lut Térésa plongea cette dernière dans une profonde consternation : une fois de plus, Jane semblait avoir tout prévu.
A suivre...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Rouge tango ^
le chapitre 3 !!!!
Ma chère Caly, en postant ce chapitre, tu soulage JA qui m'entend répéter inlassablement depuis au moins une demi-heure que je veux le chapitre ! moi impatiente ? pensez-vous
donc, je disais, je suis en haleine depuis que tu as posté les remerciements en ne cessant de me répéter, "non, ce n'est pas possible, je suis sûr qu'elle va le poster" et le voilààààà
Je savais que tu ne nous ferais pas attendre plus longtemps, d'ailleurs, tu ne peux pas savoir le sourire que j'ai fait quand j'ai vu ta petite dédicace au début
J'aurais été capable de rester éveillé jusqu’à 2 heures du matin pour être sur que tu ne le poste pas ce soir.
*** *** *** *** *** *** *** *** ***
Après ce passage sur l'attente de ce chapitre, passons à la lecture, que j'ai adoré !!!
--> alors, dès les premières phrases, tu m'as plié
«L’important avant toute chose est que vous soyez heureuse de danser. Croyez-moi, le plaisir est bien plus important que la performance technique ». [...]
« Que voilà un précieux conseil qui peut s’appliquer dans de nombreux domaines, fit Jane d’un ton narquois tandis que Lisbon à ses côtés, ouvrit grand les yeux devant ce sous-entendu inhabituel chez son consultant.
entendre Jane dire ça, j'avoue que ça aurait un côté comique énorme
et j'ai ri rien que d'imaginer la scène !!!
--> Dulaine qui rassure notre charmante Lisbon à propos de sa sublime robe
d'ailleurs, il ne serait pas un tantinet charmeur sur les bords ce Dulaine ? (d'ailleurs, je trouve que sa femme est un peu jalouse ... enfin je dit ça ...)
attention, elle a Jane Lisbon !!!!! naaaaa
et Jane qui du coup, ne manque pas de lui faire remarquer
« Rassurée ?
- Vous…taisez-vous ! »
--> ensuite, Jane qui d'un coup, se révèle connaisseur en danse !
hum, c'est louche
je suis sûr que c'est parce qu'il sait merveilleusement bien dansé et qu'il l'a caché !
je le sens
--> j'ai moins aimé le fait que notre Lisbon doit danser avec Dulaine
m'inspire pas confiance, je le trouve trop Dom Juan sur les bords moi ...
je ne suis absolument pas extremiste Jisbon sur les bords, non, non, non ...
--> par contre, je me demande ce que Jane a dans la tête
alors, une seule TOUTE PETITE chose :
VIVEMENT LE PROCHAIN CHAPITRE !!!
ps : je vais pouvoir aller dormir maintenant
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
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