Le Fil de ma vie. ^

J'adore ta fic Voilà !!!

Trop hâte de lire la suite en espèrent que Jane ne se comporte pas comme un maintenant que Lisbon est revenue vers lui !!!

Merci. tu es nouveau toi?? j'aime bien ton pseudo

Ah ben mince je suis démasquée !!!

Eh oui je suis nouvelle

Quand à mon pseudo ça vient d'un surnom débile qu'on m'a donné au lycée et pas moyen de m'en débarrasser alors

Youpiiiii! Lisbon est là pour sortir Jane de sa dépression!
C'est chou de sa part de l'inviter chez son frère
J'espère que Jane la laissera l'aider

VLS

Chapitre 7

Peu après minuit, Lisbon est revenue me voir. Décidemment elle ne me lâche plus.

-Mon frère t’attendait alors pour te faire plaisir il m’a donné quelques petits trucs que tu aimes.
-Mmmmmm, des toasts au saumon et du champagne, et ben, je suis gâté.
-Je savais que ça te ferais plaisir.

J’ai commencé à manger, vous ne pouvez pas imaginer le soulagement que l’on peut ressentir lorsqu’on mange des bonnes choses, ça comble un vide, c’est con mais c’est une sensation agréable sur le coup.

-Je pensais que tu allais dormir chez ton frère, tu vas pas retourner à Sacramento à cette heure!!!!
-Non je vais dormir ici!

J’ai faillit m’étouffer avec un toast.

-Ah bon???????
-Tu as une chambre d’ami? Au sinon je dors sur la canapé.
-Ah non le canapé c’est pour moi tu n’auras cas prendre la deuxième chambre mais elle n’est pas prête, tu devras faire le lit et allumer le chauffage.
-Tu devrais arrêter de dormir sur ce canapé, tu as une chambre, dors y, ça sera un bon début.
-Un bon début à quoi?
-A ta renaissance, je vais pas te laisser partir comme ça à la dérive. Je te préviens mon petit Jane, je suis en vacance pendant une semaine, je vais te pousser au cul comme jamais. Tu as pourri ma vie pendant 2 ans, maintenant c’est à mon tour.
-A toi aussi j’ai pourri la vie???
-Ben il faut quand même avouer que tu m’as mis dans tes situations un peu délicates, mais tu m’as surtout fais comprendre des choses sur moi, tu m’as fais évoluer, tu m’as aidé à trouver la clé.

Après avoir descendu une longue gorgée de champagne, je suis resté un peu interloqué par sa réponse, j’avais pas l’habitude de l’entendre parler comme ça mais en même temps c’est vrai qu’elle à changé. Elle est beaucoup plus épanouie qu’avant, elle sait comment je fonctionne, elle connait mes travers et elle a l’air de savoir s’y prendre avec moi. Ravi de t’avoir aidé ma petite Lisbon. Me coller au cul, j’attends de voir ça mais en même c’est vrai qu’elle ne me lâche pas depuis son arrivée, je crois que je vais vivre une semaine que je ne suis pas prêt d’oublier.
J’ai fini de manger tous les toasts et bu 3 coupes de champagnes avec Lisbon, on étaient chaos.
Lisbon est monté se coucher en premier, de mon côté j’ai regardé un peu la télé mais rapidement je me suis senti envahi par un coup de barre terrible. Je me suis donc couché, dans ma chambre comme me l’avait conseillé Lisbon, bien décidé à plonger dans ce refuge.

Les yeux fermés, j‘étais dans une sorte d’état second, vous savez lorsque vous sentez que vous allez partir mais que vous entendez encore quelques bruits.
Des bruits comme ceux d’une porte qui s’ouvre et se referme, vous ouvrez les yeux, vous voyez une petite ombre et là vous hurlez, nan je rigole, les fantômes n‘existent pas. Vous sentez quelqu’un qui s’approche de votre lit et qui se glisse sous votre couette.

-Qu’est-ce que tu fais??
-Tais toi.

Lisbon venait de se blottir contre moi.

-T’inquiète pas je ne vais pas te violer.
-Entre nous tu aurais un peu de mal.
-Chut.

Après quelques secondes d’hésitation, j’ai répondu à son appel, j‘ai posé mon bras autour d‘elle, simplement avec légèreté et tendresse. Je sentais sa respiration et la douceur de sa peau, agréable sensation que j’avais oublié depuis toutes ces années. Personne ne parlait, de toute façon il n’y a rien à dire dans des moments pareils. L’alcool aidant, on s’est rapidement endormi.
Au petit matin, j’ai ouvert les yeux, elle était toujours auprès de moi mais on n’était plus aussi proche que le soir. J’ai plutôt des nuits agitées et pas conséquent je bouge beaucoup. On s’est échangé un regard. Autant vous dire que sur le coup j’étais un peu gêné mais bon en même temps c’est elle qui est venue me rejoindre, j’ai rien demandé moi.

Il va falloir que je brise ce silence qui commence à devenir pesant.

-Ca veut dire quoi ton échappée nocturne?
-J’ai pas réussi à allumer le chauffage de la chambre.
-Ahhhhhhhhh. Et tu veux que je t’aide à l’allumer?
-Si tu veux?
-En fait euh….. Le bouton est cassé.
-Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh
-Et oui donc il n’y aura pas de chauffage dans cette chambre.
-C’est bête.
-Oui, c’est très con, désolé.

Après cette discussion pour le moins surréaliste j’ai refermé les yeux non pas pour dormir mais pour prolonger cette merveilleuse sensation connue de tous, réveillé mais pas pressé de se lever.
Lisbon m’a posé une question qui m’a fait rouvrir les yeux.

-Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu en arrive là?
-Plein de choses.
-Dis moi.
-Nan.
-Jane.
-T’as pas faim?? Je meurs de faim.

Je me suis levé d’un coup et j’ai laissé Lisbon avec ses interrogations.
Je sais ce que vous allez penser de moi, je prend la fuite, c’est pas dans mes habitudes mais justement je ne suis pas dans mon état normal depuis que j’ai quitter Sacramento.
Nous avons pris notre petit déjeuner ensemble, je n’ai pas beaucoup parlé, difficile de se remettre à communiquer lorsqu’on vient de passer plus de 10 mois sans parler à personne à part à soi même.
Elle m’a raconté les enquêtes de l’année écoulée, m’a donné des nouvelles de l’équipe et de son boss. De mon côté je n’ai pas eut besoin de lui raconter mon année, elle avait deviné dés son arrivée. Plus je l’écoutais et plus je me rendais compte que son côté emphatique n’était pas si éloigné que ça comme elle s’est borné à me le faire croire pendant deux ans. J’avais devant moi une jeune femme souriante, épanouie, sincère, qui avait comprit que les blessures ne doivent pas nous guider dans notre vie, chose que j’ai pas réussi à faire.
Quel spectacle je dois donner. Un homme mal rasé, avec des vêtements froissés, portant sur ses épaules le poids immense d’une culpabilité plus que présente, un visage triste qui a oublié de sourire, une vie de solitaire, sans lien social. Que doit-elle penser de moi? Surement pas du mal au sinon elle ne serait pas là.
Je sais même pas si j’en envie d’aller mieux, je suis dans un labyrinthe mais je ne trouve pas l’issue de secours ou plutôt je ne veux pas la voir.

J'ai trop adoré cette nouvelle suite

-Je pensais que tu allais dormir chez ton frère, tu vas pas retourner à Sacramento à cette heure!!!!
-Non je vais dormir ici!

Heureusement que Lisbon est là pour prendre les choses en main et quand elle rejoint Jane dans son lit c'est juste

VLS

Jane et Lisbon qui passe la nuit ensemble
Ne t'enfuis pas Jane, laisse la t'aider comme tu l'as fait auparavant.


VLS

Izarra a écrit:Ne t'enfuis pas Jane, laisse la t'aider comme tu l'as fait auparavant.

tu as tout compris toi,

voilà a écrit:

Izarra a écrit:Ne t'enfuis pas Jane, laisse la t'aider comme tu l'as fait auparavant.

tu as tout compris toi,

Avec un style d'écriture et une histoire si clair et bien ficelé comme la tienne, on ne peut que comprendre

oui c'est sure mais au moins tu lis attentivement et entre les lignes.

J'adore trop cette suite!!
VLS

Excellente cette suite
Lisbon qui va dormir avec Jane C'est bien pratique que le chauffage ne marche pas, hein, tu vas devoir dormir dans ses bras pour te réchauffer

C'est toujours un plaisir de lire ta fic
VLS

ah j'adore , VLS

ah j'adore, Lisbon qui se glisse dans les draps de Jane et qui se colle contre lui , c'est trop mignon, mais Jane quel crétin, pourquoi est-ce qu'il fuit toujours les discussions serieuses? Et surtout celles avec Lisbon , elle va pas le manger que je sache, enfin, peut-être que si mais pas méchamment
J'ai hâte de lire la suite

Izarra a écrit:Jane et Lisbon qui passe la nuit ensemble
Ne t'enfuis pas Jane, laisse la t'aider comme tu l'as fait auparavant.


VLS

Je plussoie

Chapitre 8

Lisbon a rangé un peu ma maison, vider mon lave vaisselle, a ouvert les volets pour faire rentrer la lumière qui m’a tant fait mal aux yeux. Ensuite elle a voulu sortir aller faire quelques courses, elle voulait acheter des bonnes choses pour le repas de Noël, elle a embaumé le rez-de-chaussée de bonnes odeurs de cuisine. Elle m’a même repassé quelques vêtements histoire que je me change. Du coup je suis allé prendre une douche. Lorsqu’on est dans cet état, on a même plus envie de se laver, de s’occuper de soi, à quoi bon, pour plaire à qui? Je suis resté un long moment sous la douche, sentant l’eau presque brulante couler sur ma peau, une sensation de détente m’envahissait, mes douleurs cervicales disparaissaient peu à peu sous l’effet de la chaleur. Je me sentait un peu moins tendu.
Il a fallu que je me rase aussi, j’ai du affronter mon visage, ce miroir embué m’a quand même renvoyé une image de tristesse, des yeux vides, cernés, sans lumière. Des lèvres qui ne sourient plus. Bref un visage sans expression, presque figé.

J’avoue que j’ai laissé Lisbon faire tout ce qu’elle a voulu dans ma maison. A aucun moment je n’ai voulu l’empêcher de donner un peu de vie à ce lieu devenu mon refuge depuis presqu’un an.

-Tu te sens pas mieux comme ça, lavé rasé, avec des vêtements propres??
-Si.

C’est vrai que je me sentais mieux physiquement parlant. J’ai fait un très bon repas aussi, tellement bon que je me suis assoupi dans l’après midi sur le canapé.
Le soir j’ai discuté un peu plus avec Lisbon, je me suis un peu confié sur mon enfance, sur ma vie d’avant tout en évitant de parler de mon drame et de la descente au enfer dans laquelle je me trouve. Lisbon est resté très discrète, elle n’a pas tenté d’aller sur ce terrain là, elle a bien vu ce matin que je ne suis pas encore prêt, peut être plus tard. Les jours suivants, Lisbon a voulu que je lui fasse découvrir le coin dans lequel je me suis isolé. Nous avons fait de grandes balades sur la plage et dans la forêt toute proche. Je dois avouer que ça m ‘as fait du bien, marcher, respirer, voir autre chose que les murs de ma maison, sentir le vent sur mon visage et le voir tourbillonner dans les cheveux de celle qui m’accompagnait. Du bien aussi parce que tout ça c’était grâce à cette jolie jeune femme qui marche à mes cotés. Elle dit que je l’ai aidé à trouver la clé, mais aujourd’hui c’est elle qui ouvre la porte. Je ne l’avais jamais vu comme ça, prête à m’aider même si j’ai un doute qu’il y ai encore un espoir pour que j’aille mieux. Dés fois je me dis que je serai toujours comme ça, bouffé de l’intérieur par ce sentiment de culpabilité.
Elle s’est montré très protectrice envers moi, très tactile aussi mais sans exagération, juste ce qu’il faut et au bon moment. Quand on marchait, elle me tenait toujours par le bras, comme si elle s’accrochait à moi de peur que je ne dérive.

Notre dernière soirée ensemble, nous l’avons passé au coin du feu presque dans la pénombre, seules les lueurs des flammes dansaient sur nos visages. Elle m’a questionné sur ce que je ressentais, sur ce qui m’avais fait descendre si bas. Cette fois-ci je lui ai tout dis, je parlais encore et encore, c’est comme si je me libérais d’un poids devenu trop lourds à porter.

-Je suis bien conscient de l’état dépressif dans lequel je me trouve. Je le sais parce qu’au fil du temps j’ai vu que je ne fonctionnais pas comme avant, je suis vite fatigable, c’est pour ça que je dors beaucoup, c’est un refuge. Dés fois je n’arrive plus à raisonner normalement, je m’embrouille les idées et j’ai tendances à avoir des pensées tristes et pessimistes.

Elle ne disait rien, elle me regardait fixement de ses deux émeraudes, elle buvait mes paroles.

-Je repense souvent à ce que me disait ma femme, elle voulait que j’arrête mon numéro de médium et moi comme un con je ne l’ai pas écoutait, je ne voyais que le bon côté des choses: l’argent et tout ce que je pouvais offrir à ma famille. Ma femme souffrait et je ne voyais rien. Je crois que je vivrais toujours avec cette douleur au fond de moi. Je pensais qu’en le tuant je trouverai la paix mais je ne sais même pas si cela m’aurais apaisé et je ne saurais jamais. C’est pour cela que je voulais en finir avec lui
-Tu m’en veux?
-Nan, comment je pourrais t’en vouloir, c’est vrai qu’au début j’ai eut du mal à accepter qu’il soit encore en vie mais au final, tu as fait ton boulot comme il le fallait. Si je dois en vouloir à quelqu’un, c’est à moi-même.

Je voyais bien que Lisbon était émue par mes aveux, elle avait les yeux qui brillaient.
Nous avons aussi reparlé du jour ou je suis parti du CBI.

-Je ne m’attendais pas à ce que tu partes si vite, j’ai été prise de cours et j’ai pas trouvé la force de t’empêcher de me quitter.
-Je suis parti trop vite, j’aurais dû attendre un peu que tu réfléchisses à la situation.
-Si j’avais su qu’en partant tu irais si mal, crois moi je t’aurais enfermé dans mon bureau.
-Vraiment???
-Oui. J’ai tellement de mal à te reconnaitre.
-Moi aussi je ne me reconnais pas, je fais des trucs ou j’ai des réactions que je n’aurais jamais eut avant.
-Ce qui est fait est fait, maintenant il faut que tu t’occupes de toi, tu as tellement de chose encore à faire.
-Par exemple????
-Tu as aidé tellement de gens, tu pourrais continuer.
-Tu veux me faire signer au CBI ou quoi là??
-Prend ça comme tu veux mais je ne vais pas te laisser Jane. Tu avais tellement l’envie avant, quant je repense au nombre d’affaire que l’on a résolu ensemble.

Je ne savais pas quoi lui répondre, elle avait tellement l’air sincère dans ce qu’elle disait, c’est comme si elle me hisser avec ces petits bras pour m’empêcher de tomber dans le fond de la piscine. Elle voulait tellement que je sorte de ma tête ces idées de culpabilité. Lisbon est pleine de bonne volonté mais elle ne peut pas me tenir toute seule à bout de bras. Je sais qu’il n’y a que moi qui puisse me relever, elle me pousse au cul comme elle dit mais si j’ai pas décidé d’aller mieux elle risque de s’épuiser et de me laisser tomber.
Cette soirée de confidences, de révélations de mes secrets les plus profonds s’acheva devant les quelques flammes qui tentaient de survivre. Nos visages étaient désormais presque entièrement dans le noir, nous nous sommes endormi prés de ce feu qui s’éteignait peu à peu.

J'adoore!
VLS

c'est si mignon , Jane qui se confit à Lisbon
vivement le prochain épisode, ils se réveillent l'un contre l'autre et s'embrassent, enfin je rêve un peu là mais bon

Sweetylove30 a écrit: vivement le prochain épisode, ils se réveillent l'un contre l'autre et s'embrassent, enfin je rêve un peu là mais bon

Haaaaaaahahahahahahah tu verras bien, la seule chose que je peux vous dire c'est que le prochain chapitre je vous l'ai bichonné, enfin , moi j'en suis contente.

Absolument magnifique !!!

Les confidences de Jane c'est juste magnifique

En plus t'as un style d'écriture qu'est vraiment super alors merci beaucoup pour cette suite et VLS

Pic a écrit: En plus t'as un style d'écriture qu'est vraiment super alors merci beaucoup pour cette suite et VLS

Merci ça me touche beaucoup ce que tu dis. Pas évident des fois de faire partager des émotions par l'écriture, surtout lorsqu'elle sont disons un peu plus "psychologiques".

C'est super j'adore on voit une trop belle amitié entre ces deux là =)

voilà a écrit:Merci ça me touche beaucoup ce que tu dis. Pas évident des fois de faire partager des émotions par l'écriture, surtout lorsqu'elle sont disons un peu plus "psychologiques".

Pas de quoi ! Y'a pas de raison d'être avare de compliments quand c'est mérité !!!

J'ai adoré ce chapitre, ils se rapprochent petit à petit et tout se fait en douceur
J'aime vraiment beaucoup ton style, tu décris tellement qu'on a aucun mal à se représenter la scène

VLS

Puisque vous étes sympas avec moi je vous met la suite ce soir, mais après c'est tout, j'ai épuisé tout mon stock de chapitre, c'est malin, hein??????

Chapitre 9

La fin des vacances sonnait pour Lisbon, elle devait partir le matin pour ne pas arriver trop tard au bureau.
J’étais assis sur le bord du canapé les mains croisées, commençant à redouter ce départ. Elle a su m’apaiser un peu par ses paroles et ses gestes remplis de tendresse et surtout de sincérité, elle avait compris qu’avec moi la pitié de marchait pas. Elle avait vraiment évoluée, elle était devenue quelqu’un de bien.
Elle descendit l’escalier et déposa sa petite valise devant la porte. Je me suis levé pour la rejoindre.

-Ca-y-est, tu te sens partir??
-Oui, je serais bien resté une semaine de plus mais Minnelli ne risque pas d’apprécier.
-Ouais, surtout s’il sait que tu es avec moi.

Mon ventre se tordait, je savais que j’allais souffrir de son départ.

-Lisbon, euh………..je voulais m’excuser pour t’avoir accueilli ……… disons un peu froidement…….. mais je me suis amélioré par la suite.

Nos regards ne se détachaient plus l’un de l’autre.

-Oui c’est vrai que tu t’es amélioré mais promet moi d’aller mieux, Jane.
-Oh, alors là je vais éviter de te promette ce genre de choses, vaut mieux pas que je m’avance de trop sur ce terrain.

Il était temps pour elle de partir, nous nous sommes enlacés mais pas comme deux amis qui se quittent, plutôt comme deux personnes qui veulent se nourrirent une dernière fois l’une de l’autre. Je vivais ce départ comme une nouvelle déchirure.
Durant notre étreinte je ne sais pas ce qui s’est passé, nos yeux se sont fermés, nos lèvres se sont trouvées, un geste inattendu dont je ne sais pas qui est l’initiateur, nous nous sommes tout simplement laissés guider par notre envie mutuelle. Je savais que je m’approchais de son intimité, je sentais son souffle se mêler au mien, nos langues se cherchaient, s’effleuraient, se mélangeaient de plus en plus, nos mains flirtaient pour finalement s’accorder parfaitement. Ce baiser terriblement sensuel jeta sur nous un trouble teinté de désir. Nos deux corps avaient beaucoup de mal à se détacher mais pourtant il le fallait. Puisque personne n’avait envie d’interrompre ce témoignage d’affection et de complicité c’est la énième sonnerie de son téléphone qui mit un terme à ce moment d’intimité. Du coup les liens de nos deux corps se sont rompus, j’ai détourné la tête, repris un peu ma respiration, j’avais rien calculé, c’est arrivé comme ça. Les battements de mon cœur m’ont rappelé que j’étais en train de vivre une vive émotion.

Vu la conversation téléphonique, elle devait avoir quelqu’un du CBI au bout du fil, elle semblait émue elle aussi.

-Oui j’arrive, commencez sans moi, je vous rejoins.

Elle raccrocha.

-Les affaires reprennent!!!!
-Oui. Jane, passe me voir à Sacramento.
-Je verrais.
-Il faut que j’y aille.

J’ai saisi sa valise et nous sommes allés jusqu’à sa voiture. Aucun de nous ne parlaient. Pour dire quoi?? Tous les mots semblent vains après ce qu’il venait de se produire.
Je lui ai juste demandé d’être prudente sur la route. Elle démarra, un sourire aux lèvres avec une pointe d’inquiétude dans ses yeux.