The return of love [Terminée] ^

Pauvr patou

Voici la suite...

C'est encore triste mais ne vous inquiétez pas, je vous promets dans les chapitres suivants, des moments Jisbons ...

Bonne lecture...


…

Teresa explique à ses enfants qu’ils vont partir quelques jours pour prendre du recul mais Lizzie et Simon veulent rester avec leur père ; Patrick propose de les accompagner pendant le trajet et de leur dire au revoir ; elle accepta à condition qu’il lui promette de ne pas se mettre en colère et il accepta par respect pour sa famille.
Les enfants ont choisi de monter dans la DS de leur papa une dernière fois.
Sur le trajet qui les mène dans un lieu étranger, le mentaliste commence à se rendre compte qu’il reconnaît cette route et craint de ce qu’il lui attend.


20 minutes plus tard…

A l’entrée de la villa, Mashburn attend patiemment sa compagne et ses enfants ; soudain, il vit la SUV suivit de derrière la Citroën DS de Patrick, son époux. Le regard des deux hommes se croisèrent et se fusillent quand Patrick descend de voiture; il aide Lizzie et Simon à descendre avec leurs sacs et regarde avec un énorme pincement au cœur de voir le millionnaire qui est un coureur de jupon enlacé la femme de sa vie.
Tess murmure à l’oreille de son amant de laisser du temps à Lizzie et Simon à s’y habituer puis de rester calme avec son mari.
Leurs enfants se font guidés par leur père, les deux anges avancent à contre cœur et timidement, ils sont intimités par l’immensité de la villa mais ont peur de ce qu’il les attend ; malheureusement, c’est tellement douloureux que dur pour eux qu’ils se retournent en serrant fort leur papa dans leurs bras en sanglots :
- Ne pars pas papa s’il te plaît ne pars pas ! Supplia Lizzie
- Ne nous laisse pas papa, on veut rester avec toi ! Supplia Simon à son tour
- Je vous aime très fort tous les deux. Dit-il en larmes
Discrètement, il glisse un morceau de papier dans la poche droite du blouson de sa fille en lui murmurant à l’oreille :
- Si tu as besoin de parler ou quoi que ce soit, tu m’appelles.
Lizzie sourit et hocha la tête ; le séduisant mentaliste recule et regarde les deux êtres les plus chers à son cœur :
- Mes anges, promettez-moi d’être sage d’accord ? Demanda-t-il
- Oui, mais on se reverra ? Demanda son petit garçon
- Je vous le promets qu’on va se voir très vite. Promet-il
Il les serre fort dans ses bras une toute dernière fois, ils se murmurent des « Je t’aime » avant que la femme de ménage ne vienne les interrompre et de guider les enfants vers la maison qui n’est pas le leur puis ils se tournent vers leur père en les adressant un dernier au revoir.

Teresa s’avance vers lui ; elle ne supportait pas de le voir triste et en colère mais se doute bien que c’est à cause d’elle qu’il est ainsi :
- Ecoute Patrick, je… Je suis désolée mais il faut qu’on prenne nos distances pour voir où on en est et pour les enfants, tu peux venir les voir autant que tu veux, je ne t’empêcherai rien et tu le sais puis je ne voulais pas que…
- Oui, ça va. Lui coupa-t-il en balayant son discours de la main. Je comprends que tu veuilles qu’on réfléchisse chacun de son côté mais crois-moi, tu fais une énorme erreur d’être avec un homme qui ne te mérite pas. Cria-t-il suffisamment fort pour que Mashburn puisse entendre
- Je vous demande pardon ! Intervient Walter
- Oui, un bourgeois qui n’est qu’un coureur de jupon radin et sans scrupule. Ajouta-t-il en hurlant
- Patrick, arrêtes ! Supplia sa femme en serrant la tête et le regard noir.
Mashburn s’approcha de lui le fusillant du regard :
- Vous pensez pouvoir me faire peur ? Demanda le consultant
- Je pensais qu’on pouvait s’entendre. Lui répondit le millionnaire
Le consultant a promis à son épouse de garder son sang froid mais sa colère est devenue incontrôlable qu’il flanque un bon coup de poing dans le nez de Walter qui se trouve au sol avec sa main portant au nez commençant à être en sang.
Teresa vient secourir son amant en observant son nez qui pissait le sang, une chose est certaine c’est que Patrick ne l’avait pas loupé malgré que Tess sait qu’il est contre la violence. Le regard émeraude croise celui du bleu azur avec froideur et tristesse ; Jane la regarde confus et s’éloigne petit à petit avant de monter au volant de sa DS et partir.

Sa femme resta un moment figer sur la route qui a emporté son mari loin d’elle ; Teresa vient de se rendre compte du mal qu’elle a fait à ses propres enfants ainsi qu’à son mari ; et là, elle ne sait plus trop où elle en est : A-t-elle pris la bonne décision ? A-t-elle fait le bon choix ? Faisait-elle pour le bien de ses enfants, pour son amant ou pour se protéger elle-même ?


12 jours plus tard…

Au milieu de tous ses évènements, l’enquête a commencé à tourner au ralenti à cause de l’histoire de Teresa et Patrick qui ont affecté Grace, Kimball et Wayne ; leurs collègues qui sont aussi leurs amis ont tenté du tout et du n’importe quoi pour se concentrer sur l’enquête en même temps de parler au consultant et à leur chef mais en vain.
Malgré cela, Kristina a remis le dossier du procureur général à la police locale qui a finit au bout d’une semaine à coincer l’assassin de Kathleen Wyatt : Son mari.
Les 8.000$ venant des versements de sa femme, il croyait que c’était pour un homme à qui elle devait de l’argent, dont il a conclu qu’elle faisait de la prostitution alors qu’en réalité, depuis plus d’un an, cet argent était pour son fils qu’elle avait mis au monde dans un village de Somalie, son pays d’origine alors qu’elle n’avait que 15 ans. Reese, le prénom de son fils a été placé en famille d’accueil et lorsqu’il est entré aux Etats-Unis, il a voulut la retrouver puis entrer à l’université pour devenir médecin. Les 3 enfants de Kathleen ont rencontré leur grand frère dans sa famille d’accueil qui a accueillit à bras ouverts ses frères et sœurs. Jeffrey a demandé pardon à ses enfants ainsi qu’au premier fils de sa femme avant de rejoindre la prison.

Durant ces derniers jours, après ce coup de théâtre, Patrick n’a vu ses enfants que 2 fois et n’a entendu leurs voix que 4 fois dans l’espace de ces 12 jours. Totalement désemparé et dans le désarroi, il a commencé à plonger dans la déprime voir dans la dépression : Il ne sort plus de chez lui, ne mange presque plus rien et malgré qu’il sait que la femme de sa vie ne l’appellerait pas, jusqu’à ne plus répondre au téléphone que soit son travail ou ses amis qui s’inquiètent vraiment pour son bien et qui se doutent de sa douleur mais n’ayant plus aucune nouvelles de lui, ils décident d’aller le voir...

TOC…TOC…TOC…

- Jane ! Jane ! C’est nous ! Hurla Cho à la porte
Aucune réponse…
- Allez s’il te plaît Jane ouvre-nous ! Intervient Grace alors que Cho frappe plus fort
Toujours aucune réponse…
- Ce n’est pas bon signe ça. Dit Rigsby inquiet
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Demanda Alysson avec inquiétude
- Viens avec moi, on va faire le tour. Proposa Grace
- On vous entend là. Dit Cho
Les garçons attendent devant l’entrée de la maison de leur ami pendant que les filles font le tour, observent par les fenêtres afin de voir si quelque chose cloche à l’intérieur, elles aperçoivent que rien n’a bougé dans la cuisine à part quelques bouteilles bières traînant sur le comptoir, le plan de travail et l’évier ; elles continuèrent leur chemin en mettant les pieds sur une belle terrasse en briques de terre cuites face à un jardin donnant une vue imprenable sur la mer turquoise alors que leur côté, Kimball et Wayne s’impatientent lorsque tout à coups :
- Wayne ! Kimball ! Hurla Alysson aux abois
Les deux hommes se précipitent vers le jardin, ils rejoignent leurs compagnes dans le salon où ils découvrent sur le canapé leur ami inconscient ; ses cheveux sont ébouriffés, une barbe datant de plusieurs jours est née sur son visage, ses rides sont creusées, ses vêtements froissés et puant l’alcool à plein nez. Grace le secoue en essayant de le réveiller :
- Jane ! Jane ! Réveille-toi ! Cria la jolie rousse
Mais en vain. Grace vérifie son pouls :
- Il respire mais son pouls est faible. Constate Van Pelt
- Rigsby, aide-moi à le porter, on va le mettre sous la douche pour le réveiller. Propose Cho en se mettant à côté du consultant
- Je te suis. Dit-il sans hésitation
Pendant que les filles font du rangement, les 2 hommes se mettent de chaque côté du consultant en lui prenant un bras afin de l’entourer autour de leurs épaules pour pouvoir le soulever et l’emmènent à l’étage en affrontant chaque des escaliers jusqu’à la salle de bain :
- Allez vieux ! Réveille-toi ! Supplia Wayne supportant le poids du consultant
- Mmh… Marmonne-t-il inconscient
Dans la salle de bain, Kimball tira le rideau de douche, avec Wayne, ils forcent Patrick à entrer dans la douche en le plaquant contre le carrelage en mosaïque bleu. Pendant que Cho soutient le consultant afin qu’il ne tombe pas :
- Jane ! Réveille-toi ! Implora le grand costaud en ouvrant le robinet sur eau froide
Lorsque le jet d’eau froide atteint son visage, Patrick lâche un hurlement qui résonne jusqu’au rez-de-chaussée et finit par ouvrir les yeux au grand soulagement de ses amis :
- Arrh ! C’est glacé ! Hurla Patrick
- Ah ! Enfin, te revoilà parmi nous. S’exprime le gros costaud avec soulagement
- Mais qu’est-ce que vous faites là vous ? Demanda le beau blond en regardant un à un avec interrogation en même temps qu’il tient sa tête dans sa main
- A ton avis ? Ca fait plus d’une semaine que tu ne décroches plus le téléphone. Lui répondit Cho
- On se fait beaucoup de soucis pour toi donc il est normal qu’on soit venu. Ajouta Rigsby
- Je sens que je vais être malade… Commença Patrick avant de plonger sa tête dans la cuvette des WC

…

Sur le balcon très spacieux devant l’immense villa luxueuse, Teresa est avec Lizzie, Simon et Walter autour de la table en train de déjeuner. Mais les enfants ne touchent plus à leurs assiettes depuis le départ de leur père ce qui rend mal à l’aise leur maman qui ne sait plus où elle en est et commence à regretter son geste ce qui coupe son appétit en voyant la tristesse et la colère de Lizzie et Simon.
Mashburn abandonne son repas et tente de nouer un lien avec les binômes :
- Les enfants. Avec votre mère, on a décidé de faire une promenade dans la clairière en bas de la villa, cela vous plairez ? Proposa Walter
- Je trouve que c’est une bonne idée. Suggère Tess en souriant légèrement
- Et vous verrez qu’on va bien s’amuser puis comme ça, on en profitera pour apprendre à mieux connaître. Ajouta son amant
- Je n’ai pas envie. Répondit Simon d’une voix triste
- Moi non plus et je n’ai pas envie de vous connaître. Dit sa grande sœur triste et hausse le ton
- Lizzie ! Intervient sa mère d’une voix calme, fais un effort s’il te plaît. Walter veut qu’on passe plus de temps ensemble et…
- Je ne veux pas me promener, je ne veux pas le connaître. Tout ce que je veux, c’est revoir papa. Lança-t-elle en colère en se levant de table.
- Lizzie ! Reviens ! Cria Teresa
Mais la petite fille ne répondit pas, elle s’enfuit en courant et en sanglots tellement son papa lui manque ; son petit frère se lève de table à son tour et regarde Mashburn dans les yeux :
- Vous ne méritez pas ma maman. Lança-t-il froidement en rejoignant sa sœur
La jeune femme au regard émeraude est choquée par l’attitude de ses enfants face à son compagnon qui est stupéfait par ce qu’il vient d’entendre ; Teresa pouvait comprendre que personne ne peut remplacer leur papa mais tente de rattraper le coup :
- Je suis désolée Walter. S’excusa-t-elle
- Ce n’est pas grave. Dit-il encore secouer par la phrase de Simon ; comme tu as dis, il faut du temps.
- Je trouve que t’as eu du courage ce que tu viens de faire. Rassura-t-elle en lui prenant la main, je vais aller leur parler.
- D’accord. Je ne bouge pas. Dit-il
Tess se leva de table et l’embrassa avant de s’éloigner de lui en entrant à l’intérieur de la maison et se rend à l’étage…

…

Chez les Jane, après avoir pris une douche bien tiède, Patrick est assis sur le canapé du salon en peignoir de bain entouré de ses meilleurs potes, Grace et Alysson sont partis s’occuper de leurs petits après avoir fait le ménage au rez-de-chaussée :
- Jane, il serait temps que tu te ressaisisses et que tu te battes. Dit Cho
- Je suis trop fatigué pour me battre. Répliqua le beau blond d’une voix lasse et triste en buvant une gorgée de thé
- Ce n’est pas vrai ce que tu dis. Intervient Wayne, Tu as envie de te battre mais tu as peur de faire du mal à Teresa alors que tu l’aimes, c’est la femme de ta vie et la mère de tes enfants.
- Joli discours. Tu l’as appris par cœur pour le césar du Meilleur Agent Poète de l’année ? Demanda-t-il avec ironie.
Rigsby le fusille du regard dans un soupir d’exaspération :
- Sans rire, Rigsby a raison. Intervient l’asiatique, si tu es vraiment amoureux de Teresa, tu serais en train de faire tout les moyens pour la reconquérir même si c’est illégal au lieu de te comporter comme un lâche.
Stupéfait par les paroles de Cho, le beau blond croise son regard pendant un moment jusqu’à ce que le consultant conclue qu’il a raison, il aurait fait tous les prétextes possibles et inimaginables pour reconquérir celle qu’il a toujours aimé et dont il est fou amoureux depuis le premier jour où son regard bleu azur a croisé le regard émeraude de Teresa ; montre sa vulnérabilité :
- Excusez-moi. Vous avez raison. S’excusa-t-il confus
- C’est déjà un bon début. Dit Cho dans un sourire
Rigsby étouffe un rire et Patrick est surprit de sentir un sourire qui a disparut depuis des jours ; soudain, le portable du mentaliste sonna et décroche au bout de deux sonneries :
- Allô ?
- Patrick, c’est moi.
- Teresa ?! Demanda-t-il surpris mais heureux d’entendre sa voix
- J’ai besoin de ton aide. Réclame-t-elle nerveuse et paniquée
- Teresa, tu as une drôle de voix, qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-il inquiet
Les deux amis de Jane se regardèrent d’un air interrogatif et inquiet en se demandant ce qu’il se passe, ils lisent de l’inquiétude, de la peur et de la panique sur le visage de Patrick ainsi qu’au timbre de sa voix :
- Ne bouge pas, Teresa. Ne bouge surtout pas, j’arrive tout de suite.
Il raccrocha en se levant brusquement du canapé en se dirigeant vers les escaliers :
- Jane, qu’est-ce qui se passe ? Cria Cho
- Lizzie a disparu ! Répondit-il

Nooon , LIzzie ! :O

Hho_vive la suite , vive la suite , c'est super BIEN !

Merci bcp pour ce chapitre j'adore

Pauvre Patou

Lisbon pas tres intelligente

OHHHHH non pas Lizzie !!

VLS VLS VLS

Lisbon tu abuses là!!
Pauvre Jane
La phrase de Simon a Walter
Pauvre Lizzie
VLS

oh non pas ma Lizzi, la pauvre.
J'espère qu'avec ça Lisbon va comprendre son erreur et retourner avec Jane, parce que là elle me fend le coeur

Sweetylove30 a écrit:oh non pas ma Lizzi, la pauvre.
J'espère qu'avec ça Lisbon va comprendre son erreur et retourner avec Jane, parce que là elle me fend le coeur

Ma Sweety, ne sois pas triste
Ais confiance, le chapitre promet des moments Jisbon, je te le promets que je ferai mon possible

Je publierai la suite demain ou pendant le week-end

Oh merci ma JA
je sais que c'est uniquement pour les aider à se rapprocher mais c'est tellement triste, j'espère seulement que Lizzi à juste fait une fugue et qu'elle va bien

De rien

Je confirme que tu es sur la bonne voie et que j'ai l'attention de mettre dans le chapitre suivant ainsi que des moments Jisbon

Bon, je vais au dodo
Bonne nuit les filles!! Faites de beaux rêves Jisbon!

mais ou est donc lizzie???
Heureuse de voir que Jane se prend en main
super suite

J'ai encore mal pour Jane Heureusement que ses amis sont là
J'espère que Lisbon va enfin retourner avec Jane et arrêter de le faire souffrir

VLS

Oh non ou est Lizzie? J'espère que Jane va se battre pour récupérer Lisbon!!

VLS

J'adore ! C'est un peu triste , mais c'est trop bien écrit !

JVLS

Voici la suite...

J'étais en source d'inspiration aujourd'hui malgré la pluie qui tombe chez moi que j'ai reservé un chapitre 100% Jisbon et c'est la première fois depuis que j'ai attaqué cette fic que je suis satisfaite de ce que j'ai écris.

Mais je vous laisser donner votre avis, les Jisbonneuses

Bonne lecture...



…

Une fois vêtu d’une chemise à carreaux bleu à manches ¾, jean foncé et chaussures marron de cuir mal entretenus ainsi que rasé de frais ; le séduisant mentaliste descend des escaliers à toute vitesse, Wayne et Kimball proposent de l’accompagner au domicile de Walter Mashburn aussi de l’aider à chercher sa fille, le consultant accepta ainsi les trois hommes prennent place dans leur voiture respective puis se mettent en route sans perdre une seule seconde.

…

A la résidence de Mashburn, Walter réconforte Teresa qui sert fort son fils dans ses bras qui est mort d’inquiétude pour sa grande sœur, rejette systématiquement le geste de réconfort de Mashburn et attend impatiemment l’arrivé de son père.
Le miracle se produit, Simon vit la DS qu’il s’écarte de l’emprise de sa mère qui le suit suivit de près par Walter ; Patrick descend brusquement de sa voiture en voyant son fils courir vers lui :
- Papa ! Papa ! Cria Simon
Le mentaliste le souleva afin de le serrer fort tout contre lui avec soulagement au cœur et réconfort pendant plusieurs minutes avant que les garçons se font face :
- J’ai peur pour Lizzie, papa. Avoua le petit blond
- Moi aussi bonhomme mais je te promets qu’on va retrouver ta sœur. Promet-il d’une voix apaisante en essuyant les larmes de son enfant.
Son petit garçon sourit en montrant ses traits qui rayonnent sur son visage mélangeant ceux de son père et de sa mère ; il repose son fils au sol quand il aperçoit Teresa s’avancer vers lui, il sentit son cœur battre la chamade comme si ses sentiments amoureux du premier jour ne l’ont jamais quitté, il se précipita vers elle sans réfléchir en quittant pas son regard émeraude qui continue toujours à l’envoûter.
Lorsque sa femme entoure de ses bras autour de son cou, elle se surprit d’avoir laissé entendre un soupir d’apaisement ainsi que son cœur qui se met à cogner fort contre sa poitrine mais elle s’écarte dès que son mari était à deux doigts de l’entourer de ses bras :
- Merci d’être là. Remercia-t-elle
- De rien. Je suis venu aussi vite que j’ai pu quand tu m’as appelé ; Cho et Rigsby sont venus apporter leur aide. Dit-il
- Jane nous a dit ce qui s’est passé, on va retrouver Lizzie patron ! Promet Wayne
Lisbon sourit étant touché par le soutien de ses collègues ainsi qu’amis mais au fond d’elle, elle est touchée par l’attention et le geste de Jane envers elle et leurs enfants ; soudain, Teresa commence à découvrir son mari sous un autre angle qui commence à la troubler. Pour ne pas montrer son indifférence, elle secoue la tête en sortant de ses pensées :
- Walter peut nous aider à la chercher. Avoua-t-elle en tournant les talons afin de s’approcher de son amant
Le beau blond ne répondit pas, il la suit et garde un sang froid assez lourd en se tenant face à Mashburn :
- Comment pouvez-vous vous aider ? Demanda le mentaliste d’un ton sec et calme
- Il y a une clairière plus bas, elle est peut-être là-bas.
- Elle mène où ces bois d’après toi ? Demanda-t-elle
- Je ne sais pas. Peut-être vers les villas voisines. Répondit-il avec doute et hésitation
Jane fait une mine dubitative avec un air agacé et hypocrite avec de prendre la parole :
- Allons-y mais il faut que je parle à Simon d’abord.

Le mentaliste tourna les talons pendant que Teresa se met à parler avec Walter :
- Je vais fouiller les bois avec lui. Dit-elle
- Non, ce n’est pas une bonne idée d’y aller. S’interpose-t-il
- Je ne risque rien. Rassura-t-elle en le regard dans les yeux
- Ca risque d’être difficile de te retrouver avec Patrick surtout en ce moment, il vaut mieux que je vienne avec toi. Insista-t-il en tenant son visage entre ses mains
- Ecoute Walter. Lizzie a besoin de moi ainsi que de son père et si je t’ai avec moi, ça peut entraîner des conséquences. S’il te plaît, ne m’en veux pas, j’essaye seulement de…
- Ce n’est rien ne t’inquiète pas. Je peux comprendre. L’interrompit-il déçu
Elle sait qu’il est vexé à entendre au son de sa voix, elle lui fait un léger sourire et l’embrasse avec de s’éloigner de lui. Patrick s’avance vers son petit garçon qui fait des petits pas vers lui et dès qu’ils sont assez proches, Patrick se met à la hauteur de Simon :
- Bonhomme, écoute-moi.
En entendant cette phrase, le petit blondinet sait que quand son papa disait cette phrase, c’est le moment d’être attentif et de bien ouvrir ses oreilles :
- Maman, moi, Tonton Rigsby et…
Il marque une courte pause en baissant son regard afin de réfléchir à ce qu’il va dire :
-… Ce monsieur qui est là-bas, on va aller chercher Lizzie pendant que toi, tu vas rester sage avec Tonton Cho. Termina-t-il
- Non ! Non, papa, je veux venir aussi ! S’interpose Simon déterminé
- Ca ne va pas être possible mon grand, je suis désolé. Dit son père
- Je veux chercher ma sœur avec toi ! Insista Simon
- Simon, je ne peux pas te laisser venir avec nous et je pense que maman non plus n’est pas d’accord. Tu risques de t’éloigner de nous et te perdre au milieu de nulle part, je m’en voudrais si je perdais Lizzie, toi et ta mère. Tu comprends ?
Le consultant vient de dire des mots avec tellement de sincérité et de promesses qu’il fut surprit par ses paroles autant que son fils qui le regarde d’un air dubitatif et compréhensif puis il a une immense confiance en son papa qu’il hoche la tête en guise de réponse :
- Bien. Tu vas être bien sage avec Tonton Cho pendant ce temps-là, tu me promets ?
- Oui, papa. Promet Simon en hochant la tête
Jane se redresse en embrassant son fils sur le front et fait signe à Cho de venir le chercher :
- Ne t’inquiètes pas, je veille sur lui. Promet Cho en prenant le bonhomme dans ses bras.
Puis, pendant que Wayne, un employé de maison de Mashburn et lui-même cherchent au allant tour à quelques mètres de la villa ; Teresa et Patrick ratissent les bois pour retrouver leur fille…


1 heure ½ plus tard…

- Lizzie ! Lizzie ! Crièrent en chœur le couple
Le ciel commence à s’assombrir, un orage est sur le point de se préparer ; cela fait plus d’une heure et demie que les parents sont dans les bois pour trouver Lizzie mais en vain. Ils marchèrent encore et encore jusqu’à ce que l’épuisement se fasse sentir chez eux lorsque Teresa s’appuie contre un tronc d’arbre étant à deux doigts de s’évanouir et Patrick se précipite vers elle :
- Teresa ! Teresa, ça ne va pas ? Demanda-t-il inquiet
- Si… Si, ça va. Dit-elle à moitié dans les vaps
Il sait très bien qu’elle ment ; Patrick s’approche de sa femme doucement sans jamais de gestes brusques, il tend ses mains délicatement, touche le visage de Teresa du bout des doigts en attendant qu’elle s’oppose ou quoi que ce soit pour résister. Elle ne fit rien. Elle se laisse faire, se laisse guider par les mains délicates et douces de son mari qui se posent sur ses joues qui commencent à prendre une couleur rosée.
Patrick releva le visage tendre de sa femme la guidant à le regarder droit dans les yeux ; le trouble apparaît quand leurs regards se croisent, leurs cœurs battent à 200 à l’heure puis des frissons parcourent le long de la colonne vertébrale de Teresa quand elle ferme les yeux en sentant la main de Patrick se poser doucement sur son front :
- Tu as de la fièvre. Constate son mari avec inquiétude, tu es malade ?
- Non… Non. Ca va. Murmura-t-elle avec un sourire crispé et une voix paisible
- Ce n’est pas très prudent que tu continues à marcher surtout dans cet état. Il serait peut-être mieux que je te ramène. Dit-il attentionné et inquiet
- Non. Non, ça va aller ; je suis assez grande pour savoir si je suis apte à continuer ou pas. S’opposa-t-elle
Tout à coup, un orage éclate et une pluie diluvienne s’abat sur eux :
- Viens vite ! Cria Jane
Il la prend par la main et courent se mettre à l’abri de la pluie qui ne cesse de tomber, ils trouvent enfin refuge sous un petit abri en bois, ils sont à bout de souffle ainsi que trempés jusqu’à la moelle. Le couple attend que le temps se calme en regardant la clairière endormie mais Jane aperçoit Lisbon plaquer ses bras contre sa poitrine toute tremblante :
- Tu as froid ? Demanda-t-il inquiet
- Un peu. Répondit-elle en claquant des dents
Le séduisant blondinet enleva sa veste pour la poser sur les épaules de la craquante brunette :
- Tiens. Elle n’est pas aussi chaude et moins mouillée qu’une couverture mais c’est mieux que rien. Dit-il avec un léger sourire au coin
Elle se surprit de lâcher un sourire en entendant cette phrase, Patrick lui sourit à son tour tellement il la trouvait belle quand elle souriait :
- Merci. Lui remercia Teresa d’une voix douce
Il hoche la tête en souriant légèrement mais sent toujours que Teresa ne va pas très bien comme si quelque chose la tourmente voir lui pince le cœur, le mentaliste vit de la lueur dans le regard émeraude bouleversant de son épouse que son inquiétude se met à doubler :
- Teresa, qu’est-ce qui ne va pas ? Demanda-t-il
- Rien. Répondit-elle sans hésitation la gorge nouée et au bord des larmes
- Tu sais que tu peux tout me dire. Je ne vais pas me moquer de toi ni te juger voir même te faire du mal ; j’en serai incapable, crois-moi.

Le craquant blondinet prononça ces mots avec une voix tellement paisible, douce et sincère qu’il y avait une source d’intensité dans son regard bleu azur qui procure une telle chaleur dans le cœur de sa dulcinée. Teresa le regarde, stupéfaite mais touchée par l’attention que porte son consultant à son égard comme il ne l’avait jamais été auparavant ; elle n’arrive plus à le reconnaître comme si elle faisait face à un nouveau Patrick Jane. Lorsqu’elle sentit une larme perlant le long de sa joue, elle baisse son regard, accroupit et commence à parler :
- Tout ça, c’est de ma faute. Avoua-t-elle en sanglots
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ? Demanda-t-il interrogatif en se mettant en position accroupit à côté d’elle
- Si Lizzie s’est enfuie, c’est à cause de moi… Répondit-elle en le regardant dans les yeux.
Elle marque une courte pause en voyant que l’homme qui a partagé pendant tellement d’années est débité par ce qu’il vient d’entendre. Elle reprend la parole sans attendre à ce qu’il proteste :
- Je les ai forcé à venir avec moi pour les éloigner de toi, tu entends FORCE !... Alors que mes enfants sont aussi les tiens Patrick, je te les ai arraché, enlevé parce que je me suis conduite comme une égoïste. Si les enfants étaient restés avec toi, Lizzie n’aurait jamais fugué ; c’est moi qui ferais mieux de disparaître de leur vie et non toi, je ne suis pas une bonne mère.
A l’écoute et débité par ce qu’il vient d’entendre qu’aucun mot n’arrive au bout de sa bouche mais sent que Teresa a besoin de réconfort malgré qu’elle ne le montre pas ; son bras entoure les épaules de la jeune femme et le visage en sanglots se pose au creux de son cou. Au contact de sa peau, Teresa se sent tellement bien, rassurée, en sécurité que plus rien au monde elle n’aurait aimé que ce temps dure pour l’éternité ainsi que le monde s’arrête de tourner autour d’eux.
Patrick sentit son cœur à battre tellement fort comme s’il est à deux doigts de jaillir de sa poitrine ; le jeune homme soupire profondément en silence, glisse son index sous le menton de Teresa pour qu’elle le regarde droit dans les yeux alors que leurs visages ne sont plus qu’à quelques millimètres de l’un et de l’autre :
- Teresa, ce n’est pas de ta faute. Tu n’es pour rien au sujet de la fugue de notre fille et je ne crois pas un mot ce que tu me dis. Tu ne m’as rien arraché, tu croyais ce que tu faisais était juste mais tu as tort pour ça que tu t’en veux et que tu es en colère, je peux te comprendre donc tu n’as rien d’une égoïste. Et ne dis pas que t’es une mauvaise mère alors que c’est faux ! Tu es une merveilleuse mère, Teresa ; tu es une maman qui serait prête à tout et ferait n’importe quoi pour que nos enfants soient heureux. Sans toi, Lizzie et Simon n’auraient jamais été les enfants que je rêvais d’avoir : des enfants bien dans leur peau, qui s’épanouissent, qui me comblent de bonheur… Et c’est ce que j’ai eu. Avec toi.
Ces mots sont touchants et tendres que Patrick a dit, Teresa avait l’impression de faire partie d’un film romantique d’époque où le prince vient au secours de sa princesse sur son cheval blanc et qui dirait des promesses d’être heureux, de se marier et d’avoir beaucoup d’enfants. Mais elle s’en fichait royalement, elle était dans la réalité en compagnie de l’homme qui l’a fait vibré et qui continue toujours à la faire vibré ? Serait-elle toujours amoureuse de cet homme insupportable, invivable, gamin, puérile et sans scrupule ?
Ne supportant de la voir effondrée et en larmes, Patrick essuie d’un geste délicat avec son pouce une larme sur la joue de sa bien aimée qui ferme les yeux en sentant la douceur que lui procure sa main ; Teresa rouvrit ses yeux qui croisent ceux de son partenaire. Troublés, Ils restèrent les yeux dans les yeux durant plusieurs secondes sans oser de se rapprocher ayant peur de la réaction de l’autre malgré l’attirance qui les unit.

Mais tout à coup, une voix étranglée d’une petite fille résonne dans leur espace intime :
- Maman…

Enfin du Jisbon dommage qu'ils n'ont pas craqué j'm'attendais a ce qu'il y a un p'tit baiser

VLS

Du Jisbon C'est dommage qu'ils se soient pas embrassé, mais bon c'était quand meme trop chou


JVLS !

Ah
Moi je dis "Vive Lizzie!"
Du jisbon
VLS :)

super Lizzi est en vie, et en plus ses parents se sont rapprochés
vivement la suite alors

ouf bah ça avance! du Jisbon et une Lizzie en bonne santé! merci à toi! vais pouvoir allez bosser peinard! mais si à mon retour M pouvait s'être fait envoyer bouler, ce serait le nirvana! en plus il m'énerve à vouloir s'interposer entre Teresa & Patou! comme si il était interessé par les enfants!? pff tu parles, tant qu'il se fait la mère tout baigne

VLS

Trop bien j'adore =)
Ah mais Teresa elle m'a gavé j'avais envi d elui donner des baffes là et Mashburn, pour qui il se prend lui ce bourgeois à la con xD

Yeah vivement le retour de la famille Jane !!! ^^

Super chapitre
Tout en tendresse
Et Lizzie qui est saine et sauve, maintenant ils vont pouvoir reformer leur famille j'espère, sans Mashburn

VLS :vivement: :vivement:

Si la petite ne serait pas venu ils l'auraient fait ... Rhaaaaaaaa ! Enfin on peut pas lui en vouloir !

Voici la suite...

Je trouve que ce chapitre n'est pas très proche de la série et je suis assez déçue
Je vous laisse lire pendant que je vais me cacher

Bonne lecture...


…

Mais tout à coup, une voix étranglée d’une petite fille résonne dans leur espace intime :
- Maman…
Le couple se regarde avec les yeux écarquillés, se tourne derrière le dos de Jane en apercevant trempée de la tête aux pieds une petite fille brune :
- Maman… Papa… Dit-elle d’une voix douce
- Lizzie ! S’exclament Patrick et Teresa
Lizzie se précipite en sanglots dans les bras de ses parents qui la serrent très fort pendant plusieurs minutes avant que la petite fille fait face au regard de ses parents :
- Tu nous as fait une de ces peurs chérie. Dit son père dans un soupir de soulagement en caressant les cheveux ébène de son enfant
- Fais-moi une promesse, ne me refais jamais cela. Ajouta sa mère en tenant son visage dans ses mains
- Je te demande pardon maman. S’excusa Lizzie en sanglots ; j’ai entendu ce que papa a dit et papa a raison, tu es la plus merveilleuse et la plus grande des mamans du monde. Ajouta-t-elle
Sa maman est émue en entendant de jolies paroles sortant de sa bouche qu’elle lui sourit en versant une larme et la sert dans ses bras sous le regard tendre de son papa qui admire ce moment de tendresse entre une mère et son enfant :
- Je t’aime maman. Murmura Lizzie à l’oreille
- Je t’aime aussi mon ange. Murmura sa mère à son tour
Elles se serrent fort l’une contre l’autre sous le regard larmoyant de Patrick se s’approche lentement de sa femme et de son enfant sans faire de gestes brusques mais avec prudence en s’attendant à un geste de sa femme pour le repousser. Non. Rien. Il les enlace et elles se serrent tout contre lui pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que la pluie cesse de tomber puis que le ciel s’éclaircit.
Lizzie s’éloigne des bras de ses parents en tremblant de froid :
- Tu as froid ma chérie ? Demanda Teresa
La petite fille hoche la tête incapable d’ouvrir la bouche tellement elle est gelée, aussi vite Teresa enlève la veste de son mari pour la remettre à sa fille pour la couvrir :
- Viens, on te ramène à la maison d’accord ? Dit Patrick
Elle hoche la tête avant que son père la porte de ses bras et quittent leur petit abri pour parcourir la petite clairière afin d’en sortir avec Teresa à leurs côtés…

Pendant ce temps, après avoir cherché dans les moindres recoins du quartier, Rigsby et Mashburn attendent des nouvelles du couple devant la villa de Walter alors que Cho lit une histoire à Simon dans la SUV pour le faire patienter jusqu’à ce que le petit garçon tourne la tête vers la vitre et aperçoit ses parents avec une petite fille dont ses cheveux ébène sont mouillés et ses yeux d’un vert profond larmoyants : Sa grande sœur.
Kimball l’aide à sortir de voiture, le petit garçon se précipite en courant dans les bras de sa maman afin d’être à la hauteur de sa sœur :
- Lizzie ! Ca va ? Demanda son petit frère
- …Oui. Lui répondit-elle d’une voix faible
- On peut rentrer à la maison maman ? Demanda Simon en se tournant vers sa mère
Débitée, ne sachant pas quoi répondre, Teresa laisse son regard plongé dans celui de son fils pendant un moment avant de se tourner vers son amant qui s’avance vers elle ; Teresa pose son fils au sol :
- Reste sagement ici, je reviens. Dit-elle
Elle s’éloigne d’eux en s’avançant vers Walter puis elle jette un œil sur Simon qui tient la main valide de son père alors qu’il tient à son bras Lizzie qui est épuisée ; Teresa s’arrête en face de lui :
- Tu as retrouvé Lizzie à ce que je vois. Constate Mashburn ; comment elle va ?
- Elle est gelée puis fatiguée. Répondit-elle en marquant une pause avant de continuer ; et je crois que sa famille doit être là pour prendre soin d’elle.
Reçu cette phrase comme un électro choc, Walter comprit le choix que sa compagne vient de faire : Retourner auprès de ses enfants mais concernant son mari ? A-t-elle encore des sentiments pour lui ? Envisage-t-elle de recommencer tout à zéro avec lui ? Il n’en avait des doutes mais Teresa n’en avait aucune idée, en tout cas pas pour l’instant.
Elle baisse son regard confus en attendant que Walter dise quelque chose :
- Je comprends. Dit-il en hochant la tête ; je vais prévenir à William de préparer vos affaires.
- Merci. Le remercia-t-elle avec un sourire
- Ecoute Teresa, ce n’est peut-être pas le moment mais… mais il faut que je te dise quelque chose.
La jeune femme fronce les sourcils et attend à ce qu’il lui dise cette chose si important pendant que Patrick observe la scène d’un regard dérouté et triste qui lui pince le cœur, il s’éloigne d’eux par respect pour ses enfants et rejoignent ses amis à côté de leurs véhicules alors que la discussion entre les deux amants se poursuit :
- Tu… Tu t’en vas en Asie !?! S’exclame-t-elle surprise
- 2 semaines pour des conférences et je pars demain. Répondit-il en baissant son regard confus
Teresa met ses points sur ses hanches avec le regard déçu, triste et colérique ; elle soupire profondément avant que son amant ne continue de parler en se rapprochant d’elle et prenant son visage dans ses mains :
- Je crois qu’il serait bien de prendre un peu de recul pour voir où ça nous mène.
- Je le crois aussi et… et je suis désolée pour tout ce qui s’est passé je…
- Ce n’est rien, ne t’inquiètes pas. L’interrompt-il en la regardant dans les yeux.
Ils s’embrassèrent sous le regard de Patrick qui détourne la tête avec une jalousie qui bouillonne au fond de lui avec un pincement au cœur alors que Cho essaye de le consoler en lui tapotant l’épaule :
- Hey ! Sois fort mon vieux ! Ne te laisse pas abattre.
Le séduisant consultant se mord la lèvre supérieure en tournant la tête et la hoche en prenant une bouffée d’oxygène :
- Oui… Oui.
Dans sa tête, il affirme que Kimball et Wayne ont raison. Il ne doit pas se laisser faire, s’il a encore des sentiments pour Teresa, il devait se battre pour la reconquérir et prendre un nouveau départ avec elle ainsi qu’avec leurs enfants ; cette fois est sûre : Patrick est fou amoureux d’elle comme au premier jour ; il est prêt à décrocher la lune, à se sacrifier, à n’importe quoi pour elle comme pour ses enfants. Dans le passé, il avait un but : Capturer RedJohn et se venger ; mais aujourd’hui, son but est : Reconquérir la femme de sa vie, la mère de Lizzie et Simon pour redevenir une famille.


40 minutes plus tard…

Après que Walter a remit les affaires de Teresa et des enfants avant de se dire « au revoir », Lizzie et Simon sont montés dans la DS de Patrick alors que son épouse dans la SUV avec Kimball pour regagner la maison des Jane. Wayne les a quittés en chemin pour rejoindre Grace et leur fille ; dès que Cho a déposé sa patronne devant chez elle, il est partit à son tour.
Dans la chambre de Lizzie, Patrick met sa fille au lit :
- Il est où mon doudou ? Demanda Lizzie d’une voix triste
Son papa regarde à droite et à gauche, jette un coup d’œil vers sa fille qui reste le regarder ; Patrick lève son index indiquant qu’il sait où il se cache ; Lizzie se redresse en le voyant regarder sous son lit… Tout à coup, un petit chien beige et marron apparaît avec son père qui sourit derrière :
- Coucou. Dit-il avec un sourire en secouant la petite peluche
Un sourire rayonnant souligne sur le visage de Lizzie qui prend son doudou des mains de Patrick, elle se rallonge sur son matelas en lovant son doudou contre elle pendant que son père ramène sa couette jusqu’aux épaules :
- Lizzie ?
- Oui papa ?
- Pourquoi tu as fugué ? Demanda-t-il d’une voix calme et douce
- Parce que je ne voulais plus voir l’ami de maman. Répondit-elle du tac au tac
- N’essaye pas de me mentir ma puce, je ne vais pas te gronder. Rassura-t-il en lui caressant les cheveux
Son enfant baisse son regard justement peur de se faire gronder et se cache derrière son doudou ; Patrick se penche vers elle en cherchant ses yeux émeraudes de sa maman, Lizzie jette un œil vers lui en apercevant ses traits lorsqu’il sourit :
- Tu as fugué pour que je puisse avoir l’occasion de voir maman. N’est-ce pas ?
- Non. Ment-elle d’un air innocent
- Ah oui ?! S’exclame-t-il en haussant les sourcils
Face à son regard de son père, elle plonge son regard dans le sien en commençant à faire la même réaction que sa maman quand elle lui indique qu’il a raison : Les joues prenant une couleur rosée, le regard qui se baisse avec une source d’embarras ; soudain, Patrick se penche vers elle qui fut surprise de sentir ses lèvres chaudes se poser sur son front :
- Merci ma puce. Je t’aime. Murmura-t-il à son oreille
Lizzie lui fait un joli sourire qu’il lui rendit, elle ferme les yeux en gardant ce même sourire pendant que son père se lève dès lorsqu’il est au pas de la porte avec la main sur l’interrupteur :
- Bonne nuit papa. Dit-elle les yeux fermés
Il se tourne vers elle en souriant :
- Bonne nuit. Lui répondit-il en éteignant la lumière de sa chambre

Dans le salon, Teresa est près de la cheminée où le feu crépite afin de sentir la chaleur contre sa peau glacée et ses vêtements humides pendant qu’elle regard avec surprise et émotion sur le rebord de la cheminée les photos de son histoire avec Patrick. Leur union sur la plage de sable fin, leur voyage de noces en Australie, la naissance de Lizzie et Simon, leur premier pique-nique en famille sur la plage, l’anniversaire de chacun…
En capturant l’image dans son regard émeraude intense, la jeune femme ferme les yeux en revivant chaque moment magique de sa vie de jeune mariée et de mère de famille comblée et tout devient sourd autour d’elle comme si la Terre s’est arrêtée de tourner ; soudain, elle se met à verser une larme sans se rendre compte :
- Teresa ?
Elle sursauta, renifle en séchant ses larmes, soupire profondément en tournant les talons et se trouve face à un homme craquant blond au regard azur ravageur qui partage sa vie en tant que collègue, ami, amant, mari et père de ses enfants :
- Excuse-moi si je t’ai peur. S’excuse-t-il
- Ce n’est rien. Dit-elle avec un sourire crispé
- Tu regardais les photos ? Demanda-t-il
- Pourquoi tu les as gardés ? Demanda-t-elle à son tour
- Non, réponds à ma question ; vu que c’est moi qui l’aie posé en premier. Répondit-il
Elle se surprit en laissant échapper un sourire et échange un regard intense avec Patrick pendant un long moment jusqu’à ce qu’un frisson parcourt le long de son dos et sort dans ses pensées :
- …Oui. Je les regardais. Ca me drôle de revivre de tels souvenirs. Dit-elle en jetant un œil aux photos
- De tels souvenirs qui ont été les plus moments de notre vie. Constate-il en la regardant dans les yeux
- C’est vrai. Confirma-t-elle
Teresa est surprise par ce qu’elle venait de dire qu’elle est mal à l’aise et commence à sentir une chaleur et une couleur rose pivoine lui monter aux joues alors que Patrick sourit :
- Et alors ? Pourquoi tu les as gardés ? Demanda-t-elle
- Je les ai sortis d’un vieux coffre pour les montrer à notre « nouvelle supérieure » qui voulait accrocher une au mur de son bureau je l’ignore encore pourquoi, elle n’a rien prit et depuis elles n’ont pas bougé. C’est peut-être toi avec tes jolis émeraudes qui l’ont fait fuir ? Si c’est le cas, j’en suis heureux. S’expliqua-t-il
- Patrick ! S’exclame-t-elle avec un soupir d’exaspération en étouffant un rire
Il sourit en riant avant de parler :
- D’accord… Je les ai gardés parce qu’elles sont trop importantes pour moi. En les regardant, je n’ai pas qu’une envie, c’est de revivre ces plus beaux moments avec toi… Oui, je sais ce qu’on en a déjà parlé mais je ne vais pas te brusquer Teresa. Je ne pourrais jamais le faire, parce que je tiens trop à toi.
Elle fut troublée par ses paroles qu’elle n’arrivait plus à ouvrir la bouche, Teresa est de plus en plus troublée lorsque son regard plonge dans le sien d’une telle intensité et douceur que son cœur se met à battre. Patrick se rapproche doucement en caressant sa joue d’une infinie douceur que Teresa soupire d’aise.
Mais elle tourne la tête en sortant de cette transe embarrassante afin de reprendre ses esprits et son mari retire sa main d’un air confus et mal à l’aise :
- Je, je crois que je vais… je vais aller me coucher, il est tard.
- Euh… oui. Oui, c’est vrai. Confirme son consultant avec une moue dubitative, un sourire crispé et un air mal à l’aise ; je… je vais dormir sur le canapé.
- D’accord.
- D’accord.
Ils restèrent se regarder durant un moment :
- Bien. Bonne nuit Patrick. Dit-elle en s’éloignant de lui
- Bonne nuit Teresa. Lui souhaite-t-il d’une voix douce.
Teresa fait quelques pas lorsque soudainement elle s’arrêta net au pas des escaliers ; tourne les talons d’un pas déterminé mais hésitant en s’avançant son mari pour l’embrasser sur la joue et se dirige vers les escaliers en grimpant une à une d’un air troublé alors que Patrick sent sa joue sur laquelle les lèvres de sa femme se sont posées, rougir et il la touche doucement du bout de ses doigts en souriant.

je l cette petite! la digne fille de ses parents!

en tous cas Patou est vraiment a croquer! par contre Teresa m'enerve 1 peu! elle se separe de Jane pour rien et son de M la laisse pour 2 semaines dans un moment difficile et elle dit rien! y a pas un souci

trop bien le bisou mais j'espere que c est pas pour le poignarder dans le dos au retour de !

enfin on verra bien!

en tous cas tres belle suite c est superbe comme toujours

VLS

Merci beaucoup Aurel
Concernant Lisbon, j'ai fait un peu exprès mais un peu déçue aussi que ça n'a pas été proche de la série mais bon si tu dis que t'as adoré c'est ce qui compte
Oui, un petit bisou, pour faire avancer un peu le rapprochement, j'ai plus d'un tour dans mon sac

La suite arrive bientôt