Pardonnes moi ^
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Re: Pardonnes moi ^
Toujours aussi bien
La discussion entre Jane et Van Pelt est très touchante et très bien écrite
Je vais finir par me répéter parce que je suis à court de compliments mais je suis fan de ta fic
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Pardonnes moi ^
enjoy a écrit:« Jane, what else ? »
trop fort cette phrase
Bon Jane se rend compte qu'il a mal agit, c'est bien.
Je savais bien que le poste de Lisbon était en jeu et que c'était pour elle que Jane était revenus. Il tiens trop a elle.
Et la pauvre a bien changé à cause de toute cette histoire avec , ça peut se comprendre.
Elle ne tiendra pas bien longtemps avant de craquer et de se rendre compte que Patrick Jane est indispensable à son équilibre et à sa vie.
Un chapitre qui nous apporte encore des révélations, au compte goute et c'est ça qui est le mieux, ne pas trop en dire d'un coup et nous laisser spéculer.Bravo
J'ai hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Pardonnes moi ^
Je veux bien ces "jeux de mots pourris" dans chaque chapitre s'ils sont tous de la même qualité
L'échange entre Van Pelt et Jane est superbe, tout en retenue et en non dits
L'évolution des personnages est amenée doucement...
On en redemande...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Pardonnes moi ^
J'aime beaucoup le jeu de mot pourri, il est excellent et bien choisi même.
Si non que dire, tu arrives à écrire toujours avec beaucoup de subtilité, tout tes mots ont l'air pesés pour nous donner le plus d'émotion possible et nous faire ressentir la scène au plus près.
La scène entre Jane et VP est tout en douceur, très bien décrite, un vrai moment de sincérité.
Bref, j'en redemande encore et toujours.
Si non que dire, tu arrives à écrire toujours avec beaucoup de subtilité, tout tes mots ont l'air pesés pour nous donner le plus d'émotion possible et nous faire ressentir la scène au plus près.
La scène entre Jane et VP est tout en douceur, très bien décrite, un vrai moment de sincérité.
Bref, j'en redemande encore et toujours.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Pardonnes moi ^
Merki, merki, merki
Je ne peux pas vous dire à quel points vos mots me touchent!
Je ne peux pas vous dire à quel points vos mots me touchent!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
c'est super comme d'habitude!!
Je viens à peine de terminer ce chapitre que j'ai déjà hâte du prochain!!!!!!
je te demande donc de nous poster la suite viiiite, c'est pour ma santé mentale
Je viens à peine de terminer ce chapitre que j'ai déjà hâte du prochain!!!!!!
je te demande donc de nous poster la suite viiiite, c'est pour ma santé mentale
NaNi89- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon, Jane...
Loisirs : ça et autres choses...
Localisation : France
Re: Pardonnes moi ^
NaNi89 a écrit:
je te demande donc de nous poster la suite viiiite, c'est pour ma santé mentale
et pour la mienne aussi, j'ai vraiment hate de savoir la suite, si cette fic est aussi bien que la precedente, et elle l'est, alors je sens que je ne tiendrais pas longtemps sans la suite
ca va, ma menace fonctionne?
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Pardonnes moi ^
Mdr les filles!! Il vous manque plus qu'une pancarte âmes en péril et ça pourrait fonctionner!!! lol
Malheureusement pas de publication pour ce soir, je serais sur les routes mais j'essayerais de caser ça dans mon planning de demain si je peux ;-)
Malheureusement pas de publication pour ce soir, je serais sur les routes mais j'essayerais de caser ça dans mon planning de demain si je peux ;-)
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
j'ai bien cru que tu nous poster la suite ca va pas de me faire de fausse joies comme ca?
Bon ben je vais attendre alors, de toute facon je n'ai pas le choix
Bon ben je vais attendre alors, de toute facon je n'ai pas le choix
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Pardonnes moi ^
tenir jusqu'à demain c'est faisable :bounce:
mais l'histoire est franchement tellement bien écrite qu'on voudrait tout...tout de suite...on s'habitue à la qualité
En attendant je vais me défouler sur des "vilains pas beaux" sur ma PS3
mais l'histoire est franchement tellement bien écrite qu'on voudrait tout...tout de suite...on s'habitue à la qualité
En attendant je vais me défouler sur des "vilains pas beaux" sur ma PS3
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Pardonnes moi ^
Johel a écrit:tenir jusqu'à demain c'est faisable :bounce:
mais l'histoire est franchement tellement bien écrite qu'on voudrait tout...tout de suite...on s'habitue à la qualité
En attendant je vais me défouler sur des "vilains pas beaux" sur ma PS3
eclate toi Johelmais pense a nous hein?
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Re: Pardonnes moi ^
Je ne dépose que des fics qui sont terminées...donc pas de soucis...la fin pour...demain
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Pardonnes moi ^
j'y crois pas, toi aussi ca va etre dure de devoir attendre mais bon, pas grave comme ca j'ai le temps d'ecrire la suite de ma nouvelle fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Pardonnes moi ^
Enjoy j'y pense vu les différents posts qu'il y a eu au dessus.
Est ce que tu pourrais faire un petit sommaire que tu mettrais en bas de ton chapitre un? Juste pour que ce soit plus pratiques pour les personnes qui arrivent et veulent savoir où sont les pages des chapitres sans regarder tous les coms.
Si tu n'as pas le temps, je te propose de le faire ainsi que pour Red Hurt.
Est ce que tu pourrais faire un petit sommaire que tu mettrais en bas de ton chapitre un? Juste pour que ce soit plus pratiques pour les personnes qui arrivent et veulent savoir où sont les pages des chapitres sans regarder tous les coms.
Si tu n'as pas le temps, je te propose de le faire ainsi que pour Red Hurt.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Pardonnes moi ^
Merci Winjane!
Sommaires ajoutés sur les deux fics Daidi ;-) Merci de la proposition en tout cas
Sommaires ajoutés sur les deux fics Daidi ;-) Merci de la proposition en tout cas
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
deux fois dans la journee que je crois a une suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Pardonnes moi ^
Sweetylove, cette fois c'est la bonne!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! MDR Qu'est-ce que j'ai ri hier avec ça, va savoir ça doit être mon côté sadique!
Bon pour le bien de cette fic, on fera comme si la cour suprême était localisée en Californie et non pas à Washington DC!! Oui, oui je sais ça ne se fait pas de déplacer une institution comme ça, mais je n'avais pas pensé à cet aspect pratique, la prochaine fois je me renseignerais avant d'écrire!!!
Bon alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que je crois que c'est un peu plus long que d'habitude (bon j'irais pas mettre ma main à couper, mais il me fallait une bonne nouvelle, avant d'annoncer la mauvaise!!!) La mauvaise, c'est que j'ai une semaine très chargée. Je finis tout les soirs à 20h, je ne pense pas pouvoir écrire la suite avant jeudi, voir vendredi, parce que faut encore que je case mes courses pour me nourrir (si si ça m'arrive), mon repas hebdomadaire entre fille à la façon sex and the city et un peu de boulot personnel. Promis j'essaye de vous mettre la suite Jeudi!!! Et au pire du pire de la catastrophe, je vous le jure y en aura une vendredi!!
Chapitre VIII
Une heure plus tard, l’équipe de Lisbon se trouvait à la cour suprême des Etats-Unis. La bâtisse, colossale, se dressait de toute sa splendeur. L’heure n’était malheureusement pas au tourisme, ils avaient une affaire à élucider. Ils se rendirent directement dans le bureau de M Stevenson. Ils furent accueillis par des collègues de celui-ci. Lisbon, en compagnie de ses agents, commença à prendre des notes. Après quelques minutes, Jane vint la voir. D’un coup de coude, il tenta de capter son attention alors que la conversation continuait son cours. Il se pencha vers elle et murmura à son intention.
_Je crois qu’on devrait interroger sa secrétaire.
Il la désigna d’un coup de menton.
_Notre présence a attiré son attention, je pense qu’elle peut nous être utile.
_Très bien, on y va.
Elle fit signe à Cho et Rigsby de continuer sans elle et elle céda le pas à Jane.
_Bonjour, vous devez être la secrétaire de M Stevenson, je suis l’agent Térésa Lisbon du CBI et voici Patrick Jane, j’aurais quelques questions à vous poser si vous le voulez bien.
La jeune femme portait un beau tailleur, simple et sobre. Elle avait ramené sa longue chevelure brune en un chignon soigné. Ses yeux bleus, doux, contrastaient avec son apparence stricte. Elle arbora un sourire timide vis-à-vis de Jane et Lisbon et leur offrit de rentrer dans son bureau.
_Pendant combien de temps avez-vous travaillé au service de M Stevenson ? demanda Lisbon
_Presque 7 ans Madame.
_Comment le décririez-vous ?
La voie de la jeune femme s’érailla alors que des larmes lui montaient aux yeux.
_Oh…il était bourré de défauts
Un rire lui échappa
_mais il pouvait, aussi, être très attentionné.
_Vous teniez beaucoup à lui, n’est-ce pas ? nota Jane
_Oui… bien sûr, c’était un excellent collègue.
_collègue ? demanda Jane, légèrement suspicieux
Les joues de la jeune femme s’empourprèrent.
_Bien sûr, nous étions amis aussi, bafouilla la jeune femme visiblement gênée.
_Vous avez travaillé ensemble pendant plus de sept ans… ajouta Jane comme si ce qu’il sous-entendait relevait de l’évidence.
Cela ne manqua pas d’attirer l’attention de Lisbon.
_Je ne comprends pas, ajouta la secrétaire visiblement confuse.
Jane jeta un regard à Lisbon, puis, il reporta son attention sur la secrétaire.
_Et bien, vous savez ce que s’est… on devient complice… on travaille sur les mêmes cas, bien souvent difficiles,…on s’attache…
_Oh…non, ajouta la secrétaire alors que ses joues s’enflammaient un peu plus, M Stevenson et moi n’étions pas… amants si c’est ce que vous sous-entendez !
_Bien sûr que vous ne l’étiez pas, M Stevenson était un homme fidèle, mais votre attachement dépassait la simple amitié n’est-ce pas ?
La jeune femme était de plus en plus gênée, Lisbon lui adressa un sourire encourageant.
_Et bien, il est vrai que… nous avions une relation, disons, singulière ; concéda la jeune femme.
_Savez-vous ce que sa femme pensait de cela ? demanda Lisbon. Le soupçonnait-elle d’infidélité ? Etait-elle jalouse de la complicité qui vous unissait ?
_Quoi, vous pensez que sa femme aurait pu… ?!
_Non, ce que je voudrais savoir c’est ce que, vous, vous en pensez par contre.
_Et bien M et Mme Stevenson s’appréciaient. Ils ne s’aimaient plus vraiment mais ils étaient devenus bons amis. Je crois qu’ils se satisfaisaient tous les deux de la situation. Ils se savaient fidèles et ça leur suffisaient. Bien sûr elle m’a mise en garde, à l’occasion, mais je crois qu’elle a compris que je n’étais pas du genre à m’attaquer à un homme marié. Je ne pense pas qu’elle ait pu le tuer, pas pour quelque chose qui de toute façon n’aurait pas eu lieu.
_Pour votre plus grand malheur et celui de M Stevenson, ajouta Jane, presque, tristement, ce qui lui valut un regard étonné de Lisbon et de la secrétaire.
_Quoiqu’il en soit, reprit cette dernière, je ne pense pas qu’elle ait pu le faire. Je vous l’ai dit ils étaient attachés l’un à l’autre.
_Y’a-t-il autre chose qui vous ai alarmé dernièrement ? demanda Lisbon, Je ne sais pas une affaire particulière peut-être ?
_Et bien, il avait de nombreuses affaires en cours… Elles étaient toutes plus ou moins sensibles…
_Oui mais vous en avez une plus particulièrement en tête n’est-ce pas, pointa du doigt Jane
_Et bien, il devait rendre une décision sur la légalité du port d’arme… vous savez comment cette question peut être sensible… Bien sûr la décision ne dépendait pas que de lui, néanmoins, j’ai eu le sentiment que cette affaire le rendait plus nerveux que les autres.
_Vous pourriez me donner le nom des juges qui planchaient avec lui sur la question ?
_Oui, bien sûr, je vous ferais parvenir une liste.
_Je vous remercie pour votre temps…Si jamais quelque chose vous revient n’hésitez pas à nous contacter, termina Lisbon.
Avant de se retirer, Jane s’approcha de la jeune femme et il déposa ses mains sur ses épaules.
_Il tenait autant à vous que vous à lui, soyez en sûr. Maintenant, que vous avez cette certitude, vous allez pouvoir aller de l’avant. Vous allez vous remettre de sa perte, vous allez vous jeter à corps perdu dans le travail pendant un temps et puis vous rencontrerez quelqu’un et cette fois vous vous laisserez vivre et aimer.
La jeune femme, hypnotisée par la douce voie de Jane, hocha simplement de la tête. A peine Jane fut-il sorti que déjà elle se remettait au travail.
Jane et Lisbon rejoignirent les autres. Ensemble, ils retournèrent dans leur van. Jane et Lisbon se mirent à l’avant, pendant que Cho, Rigsby et Van Pelt s’installaient à l’arrière.
_Alors du nouveau ?
_Pas grand-chose, soupira Van Pelt
_Si vous voulez mon avis patron, la maison est plutôt du genre à pratiquer la langue de bois…ajouta Rigsby, et vous vous avez quelque chose ?
_M Stevenson devait se prononcer, avec certains de ces collègues, sur la question de la légalité du port d’arme. D’après sa secrétaire, ça le rendait nerveux, pourquoi… ça reste à définir.
Cho haussa un sourcil, l’espace d’une microseconde. Ce mouvement fut à peine perceptible, pourtant, il alarma Jane. Ils devaient s’être fourrés dans une sacrée affaire… Un haussement de sourcil de Cho, pouvait-il provoquer un tremblement de terre à l’autre bout de la planète ? L’idée le fit sourire et il décida de rester sur cette note positive…
_Nous avons, aussi, rencontré une jeune femme très amoureuse, ajouta Jane. C’est inutile pour notre enquête mais dans ce monde de brut ça n’a pas de prix !
_Jeune femme que vous avez, soi-disant passant, mise très mal à l’aise.
_Au contraire, je pense l’avoir délivrée d’un poids ! souria Jane tout fier de lui.
_Je vous en prie, même si cette femme n’avait pas été amoureuse de son patron, vous lui auriez fait dire le contraire !
_Elle était amoureuse Lisbon ! C’était écrit sur elle, vous avez vu comment elle rougissait dès que je prononçais son nom ?!
_Forcément qu’elle rougissait, vous avez entendu vos insinuations…, s’énerva Lisbon, après sept ans de collaborations, on finit par créer des liens, on s’attache… que vouliez-vous qu’elle vous réponde à ça ?!
_Elle aurait très bien pu me répondre : mais non M Jane vous vous égarez, nous étions amis voilà tout… Au lieu de cela elle s’est mise à bafouillée et elle a concédée qu’ils s’appréciaient plus que de raison. Je n’y suis pour rien si cette version des faits de ne vous convient pas, souria Jane.
_Pourquoi alors ne s’est-t-il rien passé entre eux hein ? Pourquoi, n’est-t-elle pas allée vers lui et pourquoi n’a-t-il pas quitté sa femme ? S’ils s’aimaient tant, comme vous le dites, ils auraient fait quelque chose. Il n’y avait rien entre eux, un point s’est tout !
Lisbon était passablement énervée, ce qui n’échappa à Jane.
_ Eclairez-moi sur un point , à partir de quand cette conversation est-elle passée de professionnelle à personnelle ? demanda Jane en scrutant Lisbon du regard.
_Quoi ?! …mais cette conversation n’est absolument pas personnelle !!
_Si, elle l’est, mais la question est à quel point ?
Une fois de plus, Jane la scruta. A l’arrière Cho, Rigsby et Van Pelt se firent tout petit alors que Lisbon appuyait un peu plus fermement sur l’accélérateur.
_Cette conversation n’a rien de personnelle, vous m’avez comprise Jane ?!
_Oh oui, j’avais oublié, notre relation est strictement professionnelle ! Je n’ai plus le droit de vous offrir un café, vous n’avez plus le droit de vous confier à moi et je n’ai plus le droit de vous sourire ! Ça nous promet des jours heureux ça Lisbon ! Rappelez-vous votre café ce matin… N’était-il pas incroyablement délicieux ? Ne saurait-il pas temps d’assouplir les règles ? Bien sûr, on n’est pas obligé de redevenir ami de suite… Peut-être pourrions-nous nous contenter d’un café un jour sur deux et d’un sourire de temps en temps ? Qu’en pensez-vous Lisbon ?
Lisbon soupira en appuyant sur sa pédale de frein, alors qu’ils arrivaient à un feu rouge.
_ça fait longtemps que j’ai appris qu’il ne fallait pas négocier avec vous Jane. Si je vous concède une plus grande marge de manœuvre, vous m’en demanderez plus. Je ne veux pas vous en donnez plus.
Une fois de plus, Jane la regarda avec intensité.
_Etes-vous sûre de ne pas le vouloir Lisbon ?
Elle hésita, mais, finalement, elle lui accorda un regard.
_Oui j’en suis sure Jane.
Ça lui coutait de dire ça, il le sentit. Pourtant, il n’insista pas. C’était mieux pour elle… Peut-être plus tard pourrait-il réessayer… Lisbon accorda un regard à ces agents à l’arrière. Elle les sentit gênés. A leur intention, elle ajouta ce qui lui semblait une évidence.
_Bien sûr cela ne doit pas vous empêcher d’établir une relation normale avec le reste de l’équipe…
Dans son rétroviseur, elle put voir le visage de Rigsby se décontracter. Il lui accorda un grand sourire. Celui-ci semblait définitivement soulagé. Sa loyauté envers Lisbon l’avait empêché jusque-là d’apprécier la présence de Jane. Par ces mots, elle l’autorisait à renouer un lien avec lui et il lui en fut reconnaissant.
En sortant du véhicule, Lisbon se sentit soulagée. Elle était soulagée de ne pas imposer ça à son équipe. Les rancunes qu’elle pouvait nourrir vis à vis de Jane ne concernaient qu’elle. Jane lui-même lui en fut gré. Lorsqu’elle passa devant lui pour entrer dans le bâtiment, il lui attrapa, néanmoins, le bras.
_Si vous veniez à changer d’avis et si vous aviez besoin d’une conversation, disons, plus personnelle, je serais là Lisbon… quel que soit ce que vous ayez à me dire… même si pour cela je dois entendre que vous me détestez.
Lisbon se figea sur place. Jane ne lui laissa pas le temps de répondre. Il rattrapa l'ascenceur et il lui maintint la porte jusqu'à ce qu'elle veuille bien se joindre à eux...
Bon pour le bien de cette fic, on fera comme si la cour suprême était localisée en Californie et non pas à Washington DC!! Oui, oui je sais ça ne se fait pas de déplacer une institution comme ça, mais je n'avais pas pensé à cet aspect pratique, la prochaine fois je me renseignerais avant d'écrire!!!
Bon alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que je crois que c'est un peu plus long que d'habitude (bon j'irais pas mettre ma main à couper, mais il me fallait une bonne nouvelle, avant d'annoncer la mauvaise!!!) La mauvaise, c'est que j'ai une semaine très chargée. Je finis tout les soirs à 20h, je ne pense pas pouvoir écrire la suite avant jeudi, voir vendredi, parce que faut encore que je case mes courses pour me nourrir (si si ça m'arrive), mon repas hebdomadaire entre fille à la façon sex and the city et un peu de boulot personnel. Promis j'essaye de vous mettre la suite Jeudi!!! Et au pire du pire de la catastrophe, je vous le jure y en aura une vendredi!!
Chapitre VIII
Une heure plus tard, l’équipe de Lisbon se trouvait à la cour suprême des Etats-Unis. La bâtisse, colossale, se dressait de toute sa splendeur. L’heure n’était malheureusement pas au tourisme, ils avaient une affaire à élucider. Ils se rendirent directement dans le bureau de M Stevenson. Ils furent accueillis par des collègues de celui-ci. Lisbon, en compagnie de ses agents, commença à prendre des notes. Après quelques minutes, Jane vint la voir. D’un coup de coude, il tenta de capter son attention alors que la conversation continuait son cours. Il se pencha vers elle et murmura à son intention.
_Je crois qu’on devrait interroger sa secrétaire.
Il la désigna d’un coup de menton.
_Notre présence a attiré son attention, je pense qu’elle peut nous être utile.
_Très bien, on y va.
Elle fit signe à Cho et Rigsby de continuer sans elle et elle céda le pas à Jane.
_Bonjour, vous devez être la secrétaire de M Stevenson, je suis l’agent Térésa Lisbon du CBI et voici Patrick Jane, j’aurais quelques questions à vous poser si vous le voulez bien.
La jeune femme portait un beau tailleur, simple et sobre. Elle avait ramené sa longue chevelure brune en un chignon soigné. Ses yeux bleus, doux, contrastaient avec son apparence stricte. Elle arbora un sourire timide vis-à-vis de Jane et Lisbon et leur offrit de rentrer dans son bureau.
_Pendant combien de temps avez-vous travaillé au service de M Stevenson ? demanda Lisbon
_Presque 7 ans Madame.
_Comment le décririez-vous ?
La voie de la jeune femme s’érailla alors que des larmes lui montaient aux yeux.
_Oh…il était bourré de défauts
Un rire lui échappa
_mais il pouvait, aussi, être très attentionné.
_Vous teniez beaucoup à lui, n’est-ce pas ? nota Jane
_Oui… bien sûr, c’était un excellent collègue.
_collègue ? demanda Jane, légèrement suspicieux
Les joues de la jeune femme s’empourprèrent.
_Bien sûr, nous étions amis aussi, bafouilla la jeune femme visiblement gênée.
_Vous avez travaillé ensemble pendant plus de sept ans… ajouta Jane comme si ce qu’il sous-entendait relevait de l’évidence.
Cela ne manqua pas d’attirer l’attention de Lisbon.
_Je ne comprends pas, ajouta la secrétaire visiblement confuse.
Jane jeta un regard à Lisbon, puis, il reporta son attention sur la secrétaire.
_Et bien, vous savez ce que s’est… on devient complice… on travaille sur les mêmes cas, bien souvent difficiles,…on s’attache…
_Oh…non, ajouta la secrétaire alors que ses joues s’enflammaient un peu plus, M Stevenson et moi n’étions pas… amants si c’est ce que vous sous-entendez !
_Bien sûr que vous ne l’étiez pas, M Stevenson était un homme fidèle, mais votre attachement dépassait la simple amitié n’est-ce pas ?
La jeune femme était de plus en plus gênée, Lisbon lui adressa un sourire encourageant.
_Et bien, il est vrai que… nous avions une relation, disons, singulière ; concéda la jeune femme.
_Savez-vous ce que sa femme pensait de cela ? demanda Lisbon. Le soupçonnait-elle d’infidélité ? Etait-elle jalouse de la complicité qui vous unissait ?
_Quoi, vous pensez que sa femme aurait pu… ?!
_Non, ce que je voudrais savoir c’est ce que, vous, vous en pensez par contre.
_Et bien M et Mme Stevenson s’appréciaient. Ils ne s’aimaient plus vraiment mais ils étaient devenus bons amis. Je crois qu’ils se satisfaisaient tous les deux de la situation. Ils se savaient fidèles et ça leur suffisaient. Bien sûr elle m’a mise en garde, à l’occasion, mais je crois qu’elle a compris que je n’étais pas du genre à m’attaquer à un homme marié. Je ne pense pas qu’elle ait pu le tuer, pas pour quelque chose qui de toute façon n’aurait pas eu lieu.
_Pour votre plus grand malheur et celui de M Stevenson, ajouta Jane, presque, tristement, ce qui lui valut un regard étonné de Lisbon et de la secrétaire.
_Quoiqu’il en soit, reprit cette dernière, je ne pense pas qu’elle ait pu le faire. Je vous l’ai dit ils étaient attachés l’un à l’autre.
_Y’a-t-il autre chose qui vous ai alarmé dernièrement ? demanda Lisbon, Je ne sais pas une affaire particulière peut-être ?
_Et bien, il avait de nombreuses affaires en cours… Elles étaient toutes plus ou moins sensibles…
_Oui mais vous en avez une plus particulièrement en tête n’est-ce pas, pointa du doigt Jane
_Et bien, il devait rendre une décision sur la légalité du port d’arme… vous savez comment cette question peut être sensible… Bien sûr la décision ne dépendait pas que de lui, néanmoins, j’ai eu le sentiment que cette affaire le rendait plus nerveux que les autres.
_Vous pourriez me donner le nom des juges qui planchaient avec lui sur la question ?
_Oui, bien sûr, je vous ferais parvenir une liste.
_Je vous remercie pour votre temps…Si jamais quelque chose vous revient n’hésitez pas à nous contacter, termina Lisbon.
Avant de se retirer, Jane s’approcha de la jeune femme et il déposa ses mains sur ses épaules.
_Il tenait autant à vous que vous à lui, soyez en sûr. Maintenant, que vous avez cette certitude, vous allez pouvoir aller de l’avant. Vous allez vous remettre de sa perte, vous allez vous jeter à corps perdu dans le travail pendant un temps et puis vous rencontrerez quelqu’un et cette fois vous vous laisserez vivre et aimer.
La jeune femme, hypnotisée par la douce voie de Jane, hocha simplement de la tête. A peine Jane fut-il sorti que déjà elle se remettait au travail.
Jane et Lisbon rejoignirent les autres. Ensemble, ils retournèrent dans leur van. Jane et Lisbon se mirent à l’avant, pendant que Cho, Rigsby et Van Pelt s’installaient à l’arrière.
_Alors du nouveau ?
_Pas grand-chose, soupira Van Pelt
_Si vous voulez mon avis patron, la maison est plutôt du genre à pratiquer la langue de bois…ajouta Rigsby, et vous vous avez quelque chose ?
_M Stevenson devait se prononcer, avec certains de ces collègues, sur la question de la légalité du port d’arme. D’après sa secrétaire, ça le rendait nerveux, pourquoi… ça reste à définir.
Cho haussa un sourcil, l’espace d’une microseconde. Ce mouvement fut à peine perceptible, pourtant, il alarma Jane. Ils devaient s’être fourrés dans une sacrée affaire… Un haussement de sourcil de Cho, pouvait-il provoquer un tremblement de terre à l’autre bout de la planète ? L’idée le fit sourire et il décida de rester sur cette note positive…
_Nous avons, aussi, rencontré une jeune femme très amoureuse, ajouta Jane. C’est inutile pour notre enquête mais dans ce monde de brut ça n’a pas de prix !
_Jeune femme que vous avez, soi-disant passant, mise très mal à l’aise.
_Au contraire, je pense l’avoir délivrée d’un poids ! souria Jane tout fier de lui.
_Je vous en prie, même si cette femme n’avait pas été amoureuse de son patron, vous lui auriez fait dire le contraire !
_Elle était amoureuse Lisbon ! C’était écrit sur elle, vous avez vu comment elle rougissait dès que je prononçais son nom ?!
_Forcément qu’elle rougissait, vous avez entendu vos insinuations…, s’énerva Lisbon, après sept ans de collaborations, on finit par créer des liens, on s’attache… que vouliez-vous qu’elle vous réponde à ça ?!
_Elle aurait très bien pu me répondre : mais non M Jane vous vous égarez, nous étions amis voilà tout… Au lieu de cela elle s’est mise à bafouillée et elle a concédée qu’ils s’appréciaient plus que de raison. Je n’y suis pour rien si cette version des faits de ne vous convient pas, souria Jane.
_Pourquoi alors ne s’est-t-il rien passé entre eux hein ? Pourquoi, n’est-t-elle pas allée vers lui et pourquoi n’a-t-il pas quitté sa femme ? S’ils s’aimaient tant, comme vous le dites, ils auraient fait quelque chose. Il n’y avait rien entre eux, un point s’est tout !
Lisbon était passablement énervée, ce qui n’échappa à Jane.
_ Eclairez-moi sur un point , à partir de quand cette conversation est-elle passée de professionnelle à personnelle ? demanda Jane en scrutant Lisbon du regard.
_Quoi ?! …mais cette conversation n’est absolument pas personnelle !!
_Si, elle l’est, mais la question est à quel point ?
Une fois de plus, Jane la scruta. A l’arrière Cho, Rigsby et Van Pelt se firent tout petit alors que Lisbon appuyait un peu plus fermement sur l’accélérateur.
_Cette conversation n’a rien de personnelle, vous m’avez comprise Jane ?!
_Oh oui, j’avais oublié, notre relation est strictement professionnelle ! Je n’ai plus le droit de vous offrir un café, vous n’avez plus le droit de vous confier à moi et je n’ai plus le droit de vous sourire ! Ça nous promet des jours heureux ça Lisbon ! Rappelez-vous votre café ce matin… N’était-il pas incroyablement délicieux ? Ne saurait-il pas temps d’assouplir les règles ? Bien sûr, on n’est pas obligé de redevenir ami de suite… Peut-être pourrions-nous nous contenter d’un café un jour sur deux et d’un sourire de temps en temps ? Qu’en pensez-vous Lisbon ?
Lisbon soupira en appuyant sur sa pédale de frein, alors qu’ils arrivaient à un feu rouge.
_ça fait longtemps que j’ai appris qu’il ne fallait pas négocier avec vous Jane. Si je vous concède une plus grande marge de manœuvre, vous m’en demanderez plus. Je ne veux pas vous en donnez plus.
Une fois de plus, Jane la regarda avec intensité.
_Etes-vous sûre de ne pas le vouloir Lisbon ?
Elle hésita, mais, finalement, elle lui accorda un regard.
_Oui j’en suis sure Jane.
Ça lui coutait de dire ça, il le sentit. Pourtant, il n’insista pas. C’était mieux pour elle… Peut-être plus tard pourrait-il réessayer… Lisbon accorda un regard à ces agents à l’arrière. Elle les sentit gênés. A leur intention, elle ajouta ce qui lui semblait une évidence.
_Bien sûr cela ne doit pas vous empêcher d’établir une relation normale avec le reste de l’équipe…
Dans son rétroviseur, elle put voir le visage de Rigsby se décontracter. Il lui accorda un grand sourire. Celui-ci semblait définitivement soulagé. Sa loyauté envers Lisbon l’avait empêché jusque-là d’apprécier la présence de Jane. Par ces mots, elle l’autorisait à renouer un lien avec lui et il lui en fut reconnaissant.
En sortant du véhicule, Lisbon se sentit soulagée. Elle était soulagée de ne pas imposer ça à son équipe. Les rancunes qu’elle pouvait nourrir vis à vis de Jane ne concernaient qu’elle. Jane lui-même lui en fut gré. Lorsqu’elle passa devant lui pour entrer dans le bâtiment, il lui attrapa, néanmoins, le bras.
_Si vous veniez à changer d’avis et si vous aviez besoin d’une conversation, disons, plus personnelle, je serais là Lisbon… quel que soit ce que vous ayez à me dire… même si pour cela je dois entendre que vous me détestez.
Lisbon se figea sur place. Jane ne lui laissa pas le temps de répondre. Il rattrapa l'ascenceur et il lui maintint la porte jusqu'à ce qu'elle veuille bien se joindre à eux...
Dernière édition par enjoy le Lun 24 Jan 2011 - 22:56, édité 2 fois
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
Pas grand chose à dire sur cette suite qui n'ait déjà été dit
Cette histoire est comme un excellent repas pour lequel on a envie de prendre son temps pour le déguster
Même si la suite n'arrive que Vendredi pas de problème, l'attente la rendra meilleure
Cette histoire est comme un excellent repas pour lequel on a envie de prendre son temps pour le déguster
Même si la suite n'arrive que Vendredi pas de problème, l'attente la rendra meilleure
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Pardonnes moi ^
Encore un super chapitre
J'ai adoré les discussions entre Jane et la secrétaire et après entre Jane et Lisbon dans la voiture, c'était très bien écrit et les répliques étaient bien trouvées On sentait que Lisbon identifiait sa relation avec Jane à celle de Stevenson et de sa secrétaire.
Bref je suis toujours aussi fan, tu arrives à faire évoluer l'enquête en parallèle des sentiments des personnages et tout reste cohérent et fluide
Il me reste plus qu'à réclamer la suite Vivement vendredi
J'ai adoré les discussions entre Jane et la secrétaire et après entre Jane et Lisbon dans la voiture, c'était très bien écrit et les répliques étaient bien trouvées On sentait que Lisbon identifiait sa relation avec Jane à celle de Stevenson et de sa secrétaire.
Bref je suis toujours aussi fan, tu arrives à faire évoluer l'enquête en parallèle des sentiments des personnages et tout reste cohérent et fluide
Il me reste plus qu'à réclamer la suite Vivement vendredi
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Pardonnes moi ^
Alors là, il est excellent ce chapitre J'ai adoré ce parallèle entre M Stevenson et la secrétaire et Jane et Lisbon et puis les deux discussions menés par Jane avec la secrétaire et avec Lisbon.
Très bien écrite, ça suit le cours et puis ton enquête est tout aussi intéressante que les différentes personnalités. J'aime le fait que tu arrives à jongler aussi bien avec ça.
Bon par contre mon cerveau a beugué, j'étais sure d'avoir lu à la fin du chapitre une phrase avec le fait qu'elle détestait Jane et qu'elle se détestait pour l'avoir autant aimé et puiff ça a disparu. C'est fou un beugue comme ça, il s'invente de ces trucs.
Au fait, un grand merci pour le sommaire car j'adore tes fics et je suis sure que j'en profiterai pour les relire de temps en temps.
J'attendrai patiemment Vendredi car les études sont très importantes
Très bien écrite, ça suit le cours et puis ton enquête est tout aussi intéressante que les différentes personnalités. J'aime le fait que tu arrives à jongler aussi bien avec ça.
Bon par contre mon cerveau a beugué, j'étais sure d'avoir lu à la fin du chapitre une phrase avec le fait qu'elle détestait Jane et qu'elle se détestait pour l'avoir autant aimé et puiff ça a disparu. C'est fou un beugue comme ça, il s'invente de ces trucs.
Au fait, un grand merci pour le sommaire car j'adore tes fics et je suis sure que j'en profiterai pour les relire de temps en temps.
J'attendrai patiemment Vendredi car les études sont très importantes
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Pardonnes moi ^
Merci Johel, MissTeresa et Daidi, merci, merci, merci. Je me répète mes tous vos petits messages sont de vrais petits plaisirs! (y a pas de mal à se faire du bien!!lol) Je suis contente de voir que l'enquête ne vous laisse pas indifférent, j'essaye de maintenir un juste équilibre entre la relation des persos et le déroulement de l'histoire même si c'est pas toujours évident! J'ai toujours peur de perdre ma ligne directrice, alors je me dis bon ok, si c'est toi qui lisait, est-ce que se serait cohérent? Bref, quand s'est soi, on est jamais sûr, alors savoir que ça vous parait cohérent, c'est important, ça m'évite de m'égarer!
Ha et Daidi, je suis découverte, j'ai pas été assez rapide sur ce coup!! lol Effectivement, j'ai édité mon texte et supprimé la dernière phrase. Je la trouvais un peu trop guimauve et j'aime pas le guimauve alors je me suis dit zap moi ça ni vu, ni connu, erreur fatale!! Tu seras la seule à avoir connu la fin alternative de ce chapitre!!
Ha et Daidi, je suis découverte, j'ai pas été assez rapide sur ce coup!! lol Effectivement, j'ai édité mon texte et supprimé la dernière phrase. Je la trouvais un peu trop guimauve et j'aime pas le guimauve alors je me suis dit zap moi ça ni vu, ni connu, erreur fatale!! Tu seras la seule à avoir connu la fin alternative de ce chapitre!!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
Ah mais tu me rassures mon cerveau n'a pas tant beugué que ça, je me demandais comment il avait fait pour sortir un truc comme ça aussi
Bref, c'est toujours un plaisir de laisser des coms à une fic aussi bien écrite, construite et tout aussi prenante.
Bref, c'est toujours un plaisir de laisser des coms à une fic aussi bien écrite, construite et tout aussi prenante.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Pardonnes moi ^
Comme promis la suite. Merci pour votre patience.
Chapitre IX
La journée durant, l’équipe poussa ses investigations. Lisbon put, enfin, se procurer le rapport du médecin légiste. Le coup porté avait été net, presque chirurgical. Le tueur avait fait preuve d’une grande précision. Jane, pensa, automatiquement, à un professionnel. Sectionner une carotide n’était pas à la portée de tout le monde. Ça ne ressemblait en rien à un crime passionnel. Van pelt avait trouvé d’autres victimes tuées de façon similaire. Les crimes n’avaient pas de véritables rapports. Néanmoins, un certain nombre de délinquants étaient à dénombrer parmi les victimes. Tout laissait penser à des règlements de compte.
En fin d’après-midi, Lisbon reçut un coup de téléphone. La secrétaire de Stevenson voulait la voir. Leur passage dans la matinée, avait, semble-t-il, provoqué du remue-ménage à la cour. Elle détenait de nouvelles informations. Elles se donnèrent rendez-vous dans un café.
Lisbon et Jane se rendirent sur place. Le café était vide. Ils s’installèrent à une table et ils attendirent. Bien vite, ils durent passer commande. Leila, la secrétaire de M Stevenson était en retard.
_Vous croyez qu’il a pu lui arriver quelque chose ?, s’inquiéta Lisbon.
_Détendez-vous Lisbon, elle doit être dans les embouteillages.
Lisbon jouait, nerveusement, avec son sachet de sucre. Sous la table, ses pieds commençaient à s’agiter.
_Quand comptez-vous faire un rapport à Hightower ? J’ai cru comprendre qu’elle vous cherchait cet après-midi…
_ça peut attendre. Je vous l’ai déjà dit, je ne pense pas que nos découvertes lui fassent plaisir.
_Techniquement, nous n’avons pas découvert grand-chose
_Raison de plus pour ne rien lui dire
_ça ne vous ressemble pas.
_Qu’est-ce qui ne me ressemble pas ?
_Tenir à l’écart un supérieur, lui faire des cachotteries… A dire vrai, se serait plutôt mon genre !
Lisbon soupira. Ses doigts s’emmêlèrent encore un peu plus autour du sachet de sucre.
_Vous ne lui faites plus confiance. Vous devenez imprudente. Vous prenez des risques, pourquoi ?
_Je ne vois pas de quoi vous…
Jane la coupa, avant qu’elle n’ait pu terminer sa phrase.
_Je suis au courant pour l’affaire Patterson…
Le sachet céda sous la pression de ses doigts. Bientôt la table fut pleine de sucre. Le visage de Lisbon se crispa sous l’effet de la surprise. L’affaire Patterson… ça faisait presque un an déjà. Cet homme avait tué un enfant, un petit garçon. Lisbon sentit sa gorge se nouer à ce souvenir. Sans rien dire à personne, elle l’avait confronté. Elle s’était équipée d’un micro et elle s’était jetée dans la gueule du loup. Il avait tiré sur elle. La douleur avait été fulgurante. Elle ressentit un léger tiraillement lui parcourir l’épaule à cette évocation.
_Comment est-ce que vous…
_J’ai toujours gardé un œil sur vous, même en prison Lisbon ; la coupa de nouveau Jane.
_Comment ?
_J’avais mon petit réseau personnel. On ne s’imagine pas tout ce que peut savoir un prisonnier ! Ils passent dans vos locaux, vous vous les oubliez mais eux ne vous oublient pas.
Un instant, Lisbon se demanda s’il ne parlait pas lui. Elle ne l’avait pas oublié. Elle avait bien essayé mais elle n’y était pas parvenue.
Les yeux de Lisbon s’étaient perdus sur la table. Jane chercha à capter son regard.
_Pourquoi avoir fait ça Lisbon ? Pourquoi vous mettre dans de telles situations ?
Lisbon sortit de ses pensées. Comme pour les chasser, elle secoua la tête. Elle se leva de table.
_Ce n’est pas normal qu’elle ne soit pas encore arrivée. Je vais essayer de la rappeler. Elle se servit de ce prétexte pour s’éloigner quelque peu.
Jane soupira. Il n’arrivait plus à rien avec elle. Elle évitait toute tentative de conversation sérieuse, toute tentative d’implication. Aucune parole n’avait raison de ses défenses. Il devait la confronter, ils ne pouvaient pas rester éternellement dans cette situation. De loin, il l’observa. Elle avait masqué sa gêne derrière ce coup de téléphone. Il avait remué de vieilles blessures. De son côté, il savait qu’elle avait pris tous ces risques à cause de lui. Elle s’était sciemment mise en danger. L’avait-elle fait pour se sentir en vie ou pour risquer sa vie ? Il n’eut pas le loisir d’y réfléchir, déjà elle revenait vers lui.
_Je n’arrive pas à la joindre. Van Pelt a localisé son téléphone, elle est à deux rues d’ici, on y va !
Jane attrapa sa veste et il accéléra le pas. Comme Lisbon à cet instant, il eut un mauvais pressentiment. Leurs pas les précipitèrent dans une ruelle à l’écart. De gros containers gisaient de part et d’autre de la rue. De loin Lisbon put apercevoir de longues jambes fines dépasser de derrière un des containers. Au bout de celles-ci se trouvaient de fines chaussures talons aiguilles. Elle se précipita vers la personne. Leila, la secrétaire de Stevenson, était étendue là. Elle respirait difficilement. Du sang s’échappait de son cou. Il contrastait avec la couleur laiteuse de sa peau. Lisbon plaça, rapidement, ses mains contre la blessure qu’elle comprima. Elle put sentir du sang s’échapper entre ses doigts. Un instant la main de Leila vînt s’aggripper à son bras. Elle l’enserra un peu plus comme pour se rattacher à la vie. Lisbon ne cessait de lui répeter « ça va aller, ça va aller ». Soudain, la main de Leila se relacha. Elle poussa un dernier gémissement et bientôt son corps s’immobilisa. Lisbon s’agita autour d’elle.
_Accrochez-vous Leila, je vous en prie accrochez-vous.
A présent, elle secouait le corps frêle de la jeune femme. Jane posa ses mains sur Lisbon et s’empara d’elle. Il la tira en arrière. Il n’arrêtait pas de lui répéter : « C’est fini Lisbon, c’est fini » mais elle ne pouvait pas l’entendre ainsi. Il dut la tourner vers lui, il rapprocha son visage du sien pour qu’elle le voit bien et une fois de plus il lui répéta ces mots « C’est fini ».Le corps de Lisbon se relâcha soudain las.
Ils firent venir une équipe qui se chargea de procéder aux constatations habituelles. Bientôt, Rigsby, Van Pelt et Cho firent leur apparition. Ils vinrent à la rencontre de Jane et Lisbon. Leurs regards se portèrent sur le corps dépourvu de vie de Leila.
_Elle savait quelque chose, leur expliqua Lisbon. Je veux savoir quoi. Une équipe va prendre le relai pour ce soir, rentrez chez vous. Je vous veux en forme demain.
Son ton était catégorique. Elle ne prit pas la peine de les attendre et elle grimpa dans son SUV. Elle laissa Jane avec eux. Elle avait besoin d’être seule. Elle se rendit directement chez elle. Elle se débarrassa de sa chemise et garda un simple débardeur. Avec du savon, elle s’acharna à nettoyer sa peau rougie du sang de Leila. Sa peau restait immanquablement marquée. Furieuse, elle jeta la savonnette contre sa fenêtre. Après avoir claqué contre le carreau, cette dernière retomba à quelque mètre d’elle. Elle se laissa tomber à genou et s’en empara de nouveau. Alors que son corps se balançait en arrière, des frissons s’emparèrent de son corps. Bientôt des larmes s’affaissèrent sur ses joues. Elle continuait de frotter inlassablement sa peau. Elle se faisait presque mal.
Tout à coup, elle sentit une main s’emparer du savon qu’elle tenait. Elle leva un regard plein d’incompréhension vers la personne qui s’en était emparée. Jane, après avoir humidifié le savon, se plaça à côté d’elle. Il s’empara du bras de Lisbon et fit doucement remonter le savon contre sa peau. Elle ne lutta pas. Elle le regardait simplement faire. Elle n’avait plus de force. Un instant, elle se demanda comment il était entré mais elle ne put y réfléchir. Bientôt, Jane s’empara de son autre bras. De nouveau, il fit glisser avec douceur le savon sur sa peau. Lisbon sentit un frisson la parcourir lorsqu’il fit passer le savon sur son épaule. Sous les doigts de Jane se trouvait sa cicatrice. Celle que lui avait valu l’affaire Patterson. Jane resta un peu plus longuement sur cette zone. Il posa, finalement le savon et la regarda dans les yeux. De nouveau, ses doigts vinrent se poser sur la dite cicatrice. Avec son pouce, il la carressa.
_Vous m’avez fait terriblement peur ce jour-là, souffla-t-il. Ne prenez plus de risques à cause de moi, je vous en prie.
Une nouvelle larme sillonna le visage de Lisbon. Jane se leva.
_Vous devriez vous rincer, je vais vous attendre à côté.
Lisbon resta encore quelque temps assise sur le carrelage froid de sa salle de bain. A contre cœur, elle se leva et se rinça. Elle prit son temps. Ses yeux jouèrent avec le reflet du miroir. Elle s’observa. Un instant, elle regarda sa cicatrice. Comme Jane, l’avait fait plutôt, elle porta ses doigts dessus. Ses mains tremblèrent. Ne pouvait-elle donc pas avoir une vie normale ?
Chapitre IX
La journée durant, l’équipe poussa ses investigations. Lisbon put, enfin, se procurer le rapport du médecin légiste. Le coup porté avait été net, presque chirurgical. Le tueur avait fait preuve d’une grande précision. Jane, pensa, automatiquement, à un professionnel. Sectionner une carotide n’était pas à la portée de tout le monde. Ça ne ressemblait en rien à un crime passionnel. Van pelt avait trouvé d’autres victimes tuées de façon similaire. Les crimes n’avaient pas de véritables rapports. Néanmoins, un certain nombre de délinquants étaient à dénombrer parmi les victimes. Tout laissait penser à des règlements de compte.
En fin d’après-midi, Lisbon reçut un coup de téléphone. La secrétaire de Stevenson voulait la voir. Leur passage dans la matinée, avait, semble-t-il, provoqué du remue-ménage à la cour. Elle détenait de nouvelles informations. Elles se donnèrent rendez-vous dans un café.
Lisbon et Jane se rendirent sur place. Le café était vide. Ils s’installèrent à une table et ils attendirent. Bien vite, ils durent passer commande. Leila, la secrétaire de M Stevenson était en retard.
_Vous croyez qu’il a pu lui arriver quelque chose ?, s’inquiéta Lisbon.
_Détendez-vous Lisbon, elle doit être dans les embouteillages.
Lisbon jouait, nerveusement, avec son sachet de sucre. Sous la table, ses pieds commençaient à s’agiter.
_Quand comptez-vous faire un rapport à Hightower ? J’ai cru comprendre qu’elle vous cherchait cet après-midi…
_ça peut attendre. Je vous l’ai déjà dit, je ne pense pas que nos découvertes lui fassent plaisir.
_Techniquement, nous n’avons pas découvert grand-chose
_Raison de plus pour ne rien lui dire
_ça ne vous ressemble pas.
_Qu’est-ce qui ne me ressemble pas ?
_Tenir à l’écart un supérieur, lui faire des cachotteries… A dire vrai, se serait plutôt mon genre !
Lisbon soupira. Ses doigts s’emmêlèrent encore un peu plus autour du sachet de sucre.
_Vous ne lui faites plus confiance. Vous devenez imprudente. Vous prenez des risques, pourquoi ?
_Je ne vois pas de quoi vous…
Jane la coupa, avant qu’elle n’ait pu terminer sa phrase.
_Je suis au courant pour l’affaire Patterson…
Le sachet céda sous la pression de ses doigts. Bientôt la table fut pleine de sucre. Le visage de Lisbon se crispa sous l’effet de la surprise. L’affaire Patterson… ça faisait presque un an déjà. Cet homme avait tué un enfant, un petit garçon. Lisbon sentit sa gorge se nouer à ce souvenir. Sans rien dire à personne, elle l’avait confronté. Elle s’était équipée d’un micro et elle s’était jetée dans la gueule du loup. Il avait tiré sur elle. La douleur avait été fulgurante. Elle ressentit un léger tiraillement lui parcourir l’épaule à cette évocation.
_Comment est-ce que vous…
_J’ai toujours gardé un œil sur vous, même en prison Lisbon ; la coupa de nouveau Jane.
_Comment ?
_J’avais mon petit réseau personnel. On ne s’imagine pas tout ce que peut savoir un prisonnier ! Ils passent dans vos locaux, vous vous les oubliez mais eux ne vous oublient pas.
Un instant, Lisbon se demanda s’il ne parlait pas lui. Elle ne l’avait pas oublié. Elle avait bien essayé mais elle n’y était pas parvenue.
Les yeux de Lisbon s’étaient perdus sur la table. Jane chercha à capter son regard.
_Pourquoi avoir fait ça Lisbon ? Pourquoi vous mettre dans de telles situations ?
Lisbon sortit de ses pensées. Comme pour les chasser, elle secoua la tête. Elle se leva de table.
_Ce n’est pas normal qu’elle ne soit pas encore arrivée. Je vais essayer de la rappeler. Elle se servit de ce prétexte pour s’éloigner quelque peu.
Jane soupira. Il n’arrivait plus à rien avec elle. Elle évitait toute tentative de conversation sérieuse, toute tentative d’implication. Aucune parole n’avait raison de ses défenses. Il devait la confronter, ils ne pouvaient pas rester éternellement dans cette situation. De loin, il l’observa. Elle avait masqué sa gêne derrière ce coup de téléphone. Il avait remué de vieilles blessures. De son côté, il savait qu’elle avait pris tous ces risques à cause de lui. Elle s’était sciemment mise en danger. L’avait-elle fait pour se sentir en vie ou pour risquer sa vie ? Il n’eut pas le loisir d’y réfléchir, déjà elle revenait vers lui.
_Je n’arrive pas à la joindre. Van Pelt a localisé son téléphone, elle est à deux rues d’ici, on y va !
Jane attrapa sa veste et il accéléra le pas. Comme Lisbon à cet instant, il eut un mauvais pressentiment. Leurs pas les précipitèrent dans une ruelle à l’écart. De gros containers gisaient de part et d’autre de la rue. De loin Lisbon put apercevoir de longues jambes fines dépasser de derrière un des containers. Au bout de celles-ci se trouvaient de fines chaussures talons aiguilles. Elle se précipita vers la personne. Leila, la secrétaire de Stevenson, était étendue là. Elle respirait difficilement. Du sang s’échappait de son cou. Il contrastait avec la couleur laiteuse de sa peau. Lisbon plaça, rapidement, ses mains contre la blessure qu’elle comprima. Elle put sentir du sang s’échapper entre ses doigts. Un instant la main de Leila vînt s’aggripper à son bras. Elle l’enserra un peu plus comme pour se rattacher à la vie. Lisbon ne cessait de lui répeter « ça va aller, ça va aller ». Soudain, la main de Leila se relacha. Elle poussa un dernier gémissement et bientôt son corps s’immobilisa. Lisbon s’agita autour d’elle.
_Accrochez-vous Leila, je vous en prie accrochez-vous.
A présent, elle secouait le corps frêle de la jeune femme. Jane posa ses mains sur Lisbon et s’empara d’elle. Il la tira en arrière. Il n’arrêtait pas de lui répéter : « C’est fini Lisbon, c’est fini » mais elle ne pouvait pas l’entendre ainsi. Il dut la tourner vers lui, il rapprocha son visage du sien pour qu’elle le voit bien et une fois de plus il lui répéta ces mots « C’est fini ».Le corps de Lisbon se relâcha soudain las.
Ils firent venir une équipe qui se chargea de procéder aux constatations habituelles. Bientôt, Rigsby, Van Pelt et Cho firent leur apparition. Ils vinrent à la rencontre de Jane et Lisbon. Leurs regards se portèrent sur le corps dépourvu de vie de Leila.
_Elle savait quelque chose, leur expliqua Lisbon. Je veux savoir quoi. Une équipe va prendre le relai pour ce soir, rentrez chez vous. Je vous veux en forme demain.
Son ton était catégorique. Elle ne prit pas la peine de les attendre et elle grimpa dans son SUV. Elle laissa Jane avec eux. Elle avait besoin d’être seule. Elle se rendit directement chez elle. Elle se débarrassa de sa chemise et garda un simple débardeur. Avec du savon, elle s’acharna à nettoyer sa peau rougie du sang de Leila. Sa peau restait immanquablement marquée. Furieuse, elle jeta la savonnette contre sa fenêtre. Après avoir claqué contre le carreau, cette dernière retomba à quelque mètre d’elle. Elle se laissa tomber à genou et s’en empara de nouveau. Alors que son corps se balançait en arrière, des frissons s’emparèrent de son corps. Bientôt des larmes s’affaissèrent sur ses joues. Elle continuait de frotter inlassablement sa peau. Elle se faisait presque mal.
Tout à coup, elle sentit une main s’emparer du savon qu’elle tenait. Elle leva un regard plein d’incompréhension vers la personne qui s’en était emparée. Jane, après avoir humidifié le savon, se plaça à côté d’elle. Il s’empara du bras de Lisbon et fit doucement remonter le savon contre sa peau. Elle ne lutta pas. Elle le regardait simplement faire. Elle n’avait plus de force. Un instant, elle se demanda comment il était entré mais elle ne put y réfléchir. Bientôt, Jane s’empara de son autre bras. De nouveau, il fit glisser avec douceur le savon sur sa peau. Lisbon sentit un frisson la parcourir lorsqu’il fit passer le savon sur son épaule. Sous les doigts de Jane se trouvait sa cicatrice. Celle que lui avait valu l’affaire Patterson. Jane resta un peu plus longuement sur cette zone. Il posa, finalement le savon et la regarda dans les yeux. De nouveau, ses doigts vinrent se poser sur la dite cicatrice. Avec son pouce, il la carressa.
_Vous m’avez fait terriblement peur ce jour-là, souffla-t-il. Ne prenez plus de risques à cause de moi, je vous en prie.
Une nouvelle larme sillonna le visage de Lisbon. Jane se leva.
_Vous devriez vous rincer, je vais vous attendre à côté.
Lisbon resta encore quelque temps assise sur le carrelage froid de sa salle de bain. A contre cœur, elle se leva et se rinça. Elle prit son temps. Ses yeux jouèrent avec le reflet du miroir. Elle s’observa. Un instant, elle regarda sa cicatrice. Comme Jane, l’avait fait plutôt, elle porta ses doigts dessus. Ses mains tremblèrent. Ne pouvait-elle donc pas avoir une vie normale ?
Dernière édition par enjoy le Ven 28 Jan 2011 - 13:29, édité 1 fois
enjoy- Inspecteur de police
Re: Pardonnes moi ^
C'est toujours aussi prenant
Les dialogues sont toujours aussi bien construits. J'ai adoré le fait que Jane se soit tenu au courant des actions de Lisbon en prison, et la fin avec le savon est touchante et pleine de tendresse
VLS
Les dialogues sont toujours aussi bien construits. J'ai adoré le fait que Jane se soit tenu au courant des actions de Lisbon en prison, et la fin avec le savon est touchante et pleine de tendresse
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
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