When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
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Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Comment veux tu que je me calme si Jane meurt a cause le ce fumier attention ça chauffera pour lui
NON MAIS........ LISBON FAIS LUI PAYER BON SANG mais ne le tue pas fais le souffrir comme il la fais a Jane
attention je vais sortir ma phrase fetiche : "c'est un peu cucu la praline "
NON MAIS........ LISBON FAIS LUI PAYER BON SANG mais ne le tue pas fais le souffrir comme il la fais a Jane
attention je vais sortir ma phrase fetiche : "c'est un peu cucu la praline "
Invité- Invité
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
c'est bizarre je ne vois pas Danny Ruskin, enfin le Danny de la série faire ça à Jane
J'opterais plutôt pour la veuve...cette Madame Wale est trop polie pour être honnête comme on dit
J'attend la suite avec impatience :bounce: :bounce:
J'opterais plutôt pour la veuve...cette Madame Wale est trop polie pour être honnête comme on dit
J'attend la suite avec impatience :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
je crois qu'il y en a qui sont sur la bonne voie
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
cocodu66 a écrit: attention je vais sortir ma phrase fetiche : "c'est un peu cucu la praline "
Ha oui la c'est le cas de le dire
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Coucou les loulous, voici pour vous une petite suite
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Lisbon se trouvait dans la pièce adjacente à la salle d’interrogatoire. Cho interrogeait Danny avec Rigsby, c’était plus prudent, elle risquait encore de se laisser emporter et d’agir sans réfléchir. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, mais depuis que Jane était a l’hôpital, elle agissait différemment, elle ne se reconnaissait plus. Il ne s’agissait pourtant que d’un collègue, mais un collègue spécial qui avait une grande importance pour elle. Il ne fallait pas qu’elle perde les pédales si elle voulait pouvoir continuer à travailler sur ce dossier, Hightower l’avait bien prévenue, à la moindre incartade, le dossier serait confié à une autre équipe. Il ne fallait surtout pas que cela arrive. Alors c’était Cho qui menait l’interrogatoire et elle qui observait.
- "Monsieur Ruskin!", commença l’asiatique, "Expliquez-moi ce qu’il s’est passé avec Patrick Jane."
- "On voulait faire parler Connie Wale, alors Patrick a eu l’idée de ce plan, il a dit qu’il n’y aurait pas de problème."
- "Et vous l’avez cru?
- "Oui."
- "Alors, dites-moi comment il s’est retrouvé a l’hôpital."
- "Je ne sais pas, je vous le jure. L’arme devait être chargée à blanc, je ne comprends pas ce qui a pu se passer."
- "Est-ce vous qui l’avez chargée?"
- "Non, en fait, je….. J’avais parlé avec un ami de ce qu’on voulait faire, j’avais un peu peur."
- "A qui avez-vous parlé?"
- "Mon ami d’enfance, Andy."
- "Andy comment?"
- "Andy Mark Bradford."
Lisbon avait tout entendu et soudain, elle commença à se dire que peut-être Danny n’y était pour rien dans cette histoire. Il fallait qu’elle en sache plus sur cet Andy. Elle quitta son observatoire et se rendit directement auprès de Van Pelt. Cette dernière se trouvait dans la cuisine et se faisait un café. Lorsqu’elle vit arriver sa patronne, elle stoppa ce qu’elle était en train de faire, quelque chose lui disait qu’elle allait devoir de nouveau mettre ses talents pour l’informatique au service de Lisbon. Et elle ne se trompa pas, car en effet, Lisbon lui demanda de l’aide, qu’elle s’empressa d’accepter.
Les deux femmes se rendirent alors au bureau de la jolie rousse et les recherches commencèrent. Elles n’eurent pas à attendre bien longtemps avant d’obtenir ce qu’elles cherchaient et elles apprirent que le fameux Andy Bradford était un ancien ami de Jane lorsqu’ils étaient jeunes, et que le mentaliste faisait toujours partie du petit cirque. Lui, Bradford et Danny étaient les meilleurs amis du monde mais quelque chose c’était passé et le trio s’était séparé.
- "Je veux que vous me trouviez une adresse pour ce Bradford!", ordonna Lisbon.
- "Bien patron."
La jeune rousse se remit au travail sans attendre, sachant parfaitement que d’ici peu, sa patronne reviendrait pour en savoir plus. Depuis que Jane n’était plus là, Lisbon était devenue une boule de nerfs et le moindre petit détail la faisait se mettre en colère. Grace la comprenait parfaitement, si jamais il arrivait la même chose à Rigsby, elle serait probablement dans le même état. Mais elle ne voulait pas non plus subir les foudres de la jeune femme.
Lisbon, quant à elle, retourna dans son bureau souffler un peu. Elle avait besoin de calme pour mettre ses idées au clair et surtout, chasser toute envie de vengeance de son esprit. Elle y était contre, elle l’avait bien souvent dit, et avait mainte fois tenté de faire changer d’avis son consultant. Mais celui-ci était borné et répétait sans cesse que Red John était à lui et à personne d’autre. Mais à présent, elle comprenait son envie de vengeance, elle ne l’approuvait toujours pas, mais elle comprenait. Lorsqu’il arrivait quelque chose à l’être aimé, alors plus rien d’autre ne comptait. Elle avait fini par admettre qu’elle aimait Jane, elle aimait son sourire, elle aimait sa voix, elle aimait ses beaux yeux couleur océan, elle aimait ses boucles blondes indisciplinées. Mais par-dessus tout, elle aimait l’homme qu’il était, bien au-delà de son physique, très avantageux il fallait bien l’admettre, elle aimait qu’il soit aussi attentif à ses besoins, qu’il fasse tout ce qu’il pouvait pour la faire sourire, qu’il la taquine à longueur de journée pour lui changer les idées.
Elle aimait tout en lui, même son coté gamin qui n’en faisait qu’à sa tête, c’était sa marque de fabrique et elle ne voulait surtout pas qu’il change.
Quelqu’un frappa à sa porte et elle se redressa sur son fauteuil, tentant de se redonner une contenance. Cho entra dans le bureau de sa boss et lui fit part de ce qu’il avait appris de Danny Ruskin. Pas plus que ce qu’elle avait entendu.
- "Van Pelt fait des recherches sur Andy Bradford.", l’informa-t-elle, "Elle doit sûrement avoir trouvé quelque chose maintenant. Allons la voir."
- "Bien patron."
Les deux agents sortirent du bureau et Cho laissa la jeune femme passer devant lui. Il sentait qu’elle n’allait pas bien, qu’elle était triste et fatiguée et qu’elle ne tiendrait pas longtemps. Il savait aussi que lorsqu’elle se retrouverait face à ce Bradford, elle laisserait sa colère prendre le pas sur sa raison, pas besoin d’être mentaliste pour le savoir. C’est la raison pour laquelle il ne la lâcherait pas, jusqu’à ce que cette affaire soit bouclée. Sa carrière était en jeu ici, il s’était fait la promesse de ne jamais la laisser se fusiller toute seule et il respecterait sa promesse, il était un homme de parole, un homme d’honneur. Et puis il avait également fait cette promesse à Jane des années plus tôt alors qu’ils venaient de finir une enquête difficile dans laquelle la jeune femme avait perdu son sang froid.
“Promets-moi de toujours veiller sur elle, Cho. Ne la laisse pas foutre sa carrière en l’air, soit toujours là pour elle. Et lorsque je ne serai plus là, car cela arrivera un jour, continue de veiller sur elle comme je le fais.”
C’était ses mots exacts. A l’époque, il ne se doutait pas qu’il devrait un jour prendre la place de Jane, mais maintenant que c’était le cas, il allait tout faire pour tenir la promesse faite au consultant.
Les deux agents arrivèrent près de Van Pelt qui leva le nez de son ordinateur pour les poser sur sa patronne. Elle semblait mal a l’aise, comme si elle savait une chose importante, mais qu’elle hésitait à la révéler. Cho l’avait sentit, et Lisbon le sentait aussi, cela voulait dire que la jeune femme avait l’adresse de Bradford.
- "Van Pelt, l’adresse."
- "Oui patron."
Elle lui tendit un bout de papier sur lequel elle avait inscrit l’adresse, et Lisbon s’en saisit. Elle le lut puis partit à son bureau pour revenir dans la foulée avec sa veste et partir vers l’ascenseur.
Ses trois collègues la suivirent sans un mot, sachant parfaitement que ce n’était pas le moment d’émettre des objections ou quoi que ce soit d’autre.
Une fois de plus, ce fut Cho qui prit le volant, Lisbon étant encore sur les nerfs. A l’arrière, Rigsby et Van Pelt se regardaient, ne sachant pas quoi faire pour éviter l’inévitable. Lisbon allait péter un plomb, ils le savaient tous, ce n’était pas une éventualité, c’était une certitude. Elle était beaucoup trop impliquée dans cette affaire et eux aussi mais moins qu’elle.
Pour Lisbon, c’était une véritable guerre qui se jouait dans sa tête, elle se demandait comment elle allait réagir une fois face à face avec Bradford, elle se demandait si elle allait être le flic ou bien la femme blessée, tant de choses entraient en contradiction pour elle. D’un coté, elle était flic, de ce fait, elle ne devait pas laisser paraître sa haine pour cet homme, mais d’un autre elle était une femme qui risquait de perdre l’homme a qui elle tenait le plus au monde et bien sur, elle n’aurait qu’une envie, lui sauter dessus et lui faire l’erreur qu’il avait commise en s’en prenant à Jane.
Ils n’avaient pas encore la preuve de sa culpabilité, mais elle était certaine que c’était lui, ce ne pouvait être que lui.
La voiture arriva devant la maison de Bradford. Lisbon et son équipe en sortirent pour se préparer. Chacun savait ce qu’il avait à faire, pas besoin de discours ni d’avertissement. De toute façon, la jeune femme savait bien qu’elle aurait été la plus mal placée pour mettre en garde ses collègues, c’était plutôt elle qu’elle devait mettre en garde.
Plus les agents se rapprochaient de la maison de Bradford, et plus Lisbon sentait monter en elle la colère et l’envie de vengeance, cette même envie qui habitait son consultant depuis les meurtres de sa femme et de sa fille, cette même envie de vengeance qu’elle lui reprochait chaque jour. Elle ne comprenait pas ce qui pouvait le pousser à penser ainsi et de vivre uniquement pour ça, du moins c’était avant, car maintenant, elle le comprenait parfaitement. Aujourd’hui, elle se sentait devenir comme lui, avide de vengeance et elle n’avait même pas peur, pourtant elle le devrait, cela allait à l’encontre de tout ses principes, de son travail de flic, du serment qu’elle avait prêté lorsqu’elle était devenue flic bien des années auparavant. A présent elle était une femme différente.
Tandis que Rigsby et Van Pelt surveillaient l’arrière de la maison, Cho et Lisbon allèrent frapper à la porte, leur arme prête en cas de besoin.
- "CBI!", cria Cho, "Ouvrez la porte, monsieur Bradford!"
Rien, silence, pas un son pour trahir la présence d’une personne à l’intérieur. L’asiatique recommença encore une fois, mais toujours rien. Alors qu’il allait ouvrir la porte, un coup de feu retentit, les obligeant à se protéger de chaque coté de la porte. Lisbon sentit monter en elle l’adrénaline dû à la situation, ce qui décupla sa haine contre cet homme.
D’un signe de tête envers Cho, elle l’informa de son intention d’entrer dans la maison, mais son collègue n’était pas de son avis, alors il prit l’initiative de le faire à sa place.
D’un puissant coup de pied, il défonça la porte et pénétra dans la pénombre de l’entrée, suivi de prés par sa patronne. Les agents avançaient lentement, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement.
Soudain, alors que Cho s’avançait vers le salon, Lisbon repéra une ombre derrière lui. Elle se tourna et tira. L’ombre s’effondra au sol, touchée à l’épaule. Mais au lieu de lui passer les menottes, la jeune femme se jeta sur lui et lui assena plusieurs coups de poings dans le visage, le faisant hurler de douleur. Elle frappait, frappait et frappait encore, jusqu’à ce qu’on attrape son bras et la tire en arrière.
Cho avait fait volte face en entendant le second coup de feu et avait vu sa patronne partir, telle une furie, sur l’homme au sol qui gémissait de douleur. Mais il n’était pas allé assez vite et il n’était arrivé qu’une fois le nez du suspect en miette.
Rigsby s’était lui aussi précipité dans la maison et avait menotté l’homme pendant que Cho tentait de calmer Lisbon.
La jeune femme se débattait dans les bras de son agent, voulant y retourner, continuer de le frapper, lui faire comprendre qu’il s’en était pris à la mauvaise personne. Du sang recouvrait ses mains, couvrant à peine les marques bleues qui commençaient à apparaître sur ses doigts.
Finalement, elle se calma et sortit précipitamment de la maison pour rejoindre la voiture où elle s’installa, attendant que ses collègues aient finis.
- "Mais qu’ai-je fais?" Se dit-elle. "Pourquoi ai-je agis de la sorte?"
Des larmes menacèrent de couler de ses yeux mais elle se fit violence pour les en empêcher. Elle ne devait pas craquer maintenant, pas devant ses agents, pas avant d’avoir réglé cette histoire.
Elle pleurerait plus tard, lorsqu’elle serait renvoyée chez elle, car c’est ce qui l’attendait à présent, elle avait gâché sa carrière et sans l’aide de Jane, cette fois. Elle sourit à cette pensée, quoi qu’elle fasse, Jane était toujours présent en elle, à chaque fois, elle s’imaginait ce qu’il aurait fait, ce qu’il aurait dit, le sourire sur son visage.
Elle l’avait vraiment dans la peau, et pour une fois, cela ne lui fit pas peur. Elle avait trop de sentiments pour lui et elle se rendait compte qu’il ne servait à rien de vouloir les enfuir mais qu’il fallait plutôt les laisser sortir s’exprimer, sinon elle imploserait.
La jeune femme vit ses agents revenir à la voiture et faire monter Andy Bradford à l’arrière. Elle le regarda à travers le rétroviseur et lui lança un regard mauvais, assez pour le faire frémir.
Ensuite, ils montèrent à leur tour et ils repartirent tous pour les locaux du CBI.
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Red Drives
Lisbon se trouvait dans la pièce adjacente à la salle d’interrogatoire. Cho interrogeait Danny avec Rigsby, c’était plus prudent, elle risquait encore de se laisser emporter et d’agir sans réfléchir. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, mais depuis que Jane était a l’hôpital, elle agissait différemment, elle ne se reconnaissait plus. Il ne s’agissait pourtant que d’un collègue, mais un collègue spécial qui avait une grande importance pour elle. Il ne fallait pas qu’elle perde les pédales si elle voulait pouvoir continuer à travailler sur ce dossier, Hightower l’avait bien prévenue, à la moindre incartade, le dossier serait confié à une autre équipe. Il ne fallait surtout pas que cela arrive. Alors c’était Cho qui menait l’interrogatoire et elle qui observait.
- "Monsieur Ruskin!", commença l’asiatique, "Expliquez-moi ce qu’il s’est passé avec Patrick Jane."
- "On voulait faire parler Connie Wale, alors Patrick a eu l’idée de ce plan, il a dit qu’il n’y aurait pas de problème."
- "Et vous l’avez cru?
- "Oui."
- "Alors, dites-moi comment il s’est retrouvé a l’hôpital."
- "Je ne sais pas, je vous le jure. L’arme devait être chargée à blanc, je ne comprends pas ce qui a pu se passer."
- "Est-ce vous qui l’avez chargée?"
- "Non, en fait, je….. J’avais parlé avec un ami de ce qu’on voulait faire, j’avais un peu peur."
- "A qui avez-vous parlé?"
- "Mon ami d’enfance, Andy."
- "Andy comment?"
- "Andy Mark Bradford."
Lisbon avait tout entendu et soudain, elle commença à se dire que peut-être Danny n’y était pour rien dans cette histoire. Il fallait qu’elle en sache plus sur cet Andy. Elle quitta son observatoire et se rendit directement auprès de Van Pelt. Cette dernière se trouvait dans la cuisine et se faisait un café. Lorsqu’elle vit arriver sa patronne, elle stoppa ce qu’elle était en train de faire, quelque chose lui disait qu’elle allait devoir de nouveau mettre ses talents pour l’informatique au service de Lisbon. Et elle ne se trompa pas, car en effet, Lisbon lui demanda de l’aide, qu’elle s’empressa d’accepter.
Les deux femmes se rendirent alors au bureau de la jolie rousse et les recherches commencèrent. Elles n’eurent pas à attendre bien longtemps avant d’obtenir ce qu’elles cherchaient et elles apprirent que le fameux Andy Bradford était un ancien ami de Jane lorsqu’ils étaient jeunes, et que le mentaliste faisait toujours partie du petit cirque. Lui, Bradford et Danny étaient les meilleurs amis du monde mais quelque chose c’était passé et le trio s’était séparé.
- "Je veux que vous me trouviez une adresse pour ce Bradford!", ordonna Lisbon.
- "Bien patron."
La jeune rousse se remit au travail sans attendre, sachant parfaitement que d’ici peu, sa patronne reviendrait pour en savoir plus. Depuis que Jane n’était plus là, Lisbon était devenue une boule de nerfs et le moindre petit détail la faisait se mettre en colère. Grace la comprenait parfaitement, si jamais il arrivait la même chose à Rigsby, elle serait probablement dans le même état. Mais elle ne voulait pas non plus subir les foudres de la jeune femme.
Lisbon, quant à elle, retourna dans son bureau souffler un peu. Elle avait besoin de calme pour mettre ses idées au clair et surtout, chasser toute envie de vengeance de son esprit. Elle y était contre, elle l’avait bien souvent dit, et avait mainte fois tenté de faire changer d’avis son consultant. Mais celui-ci était borné et répétait sans cesse que Red John était à lui et à personne d’autre. Mais à présent, elle comprenait son envie de vengeance, elle ne l’approuvait toujours pas, mais elle comprenait. Lorsqu’il arrivait quelque chose à l’être aimé, alors plus rien d’autre ne comptait. Elle avait fini par admettre qu’elle aimait Jane, elle aimait son sourire, elle aimait sa voix, elle aimait ses beaux yeux couleur océan, elle aimait ses boucles blondes indisciplinées. Mais par-dessus tout, elle aimait l’homme qu’il était, bien au-delà de son physique, très avantageux il fallait bien l’admettre, elle aimait qu’il soit aussi attentif à ses besoins, qu’il fasse tout ce qu’il pouvait pour la faire sourire, qu’il la taquine à longueur de journée pour lui changer les idées.
Elle aimait tout en lui, même son coté gamin qui n’en faisait qu’à sa tête, c’était sa marque de fabrique et elle ne voulait surtout pas qu’il change.
Quelqu’un frappa à sa porte et elle se redressa sur son fauteuil, tentant de se redonner une contenance. Cho entra dans le bureau de sa boss et lui fit part de ce qu’il avait appris de Danny Ruskin. Pas plus que ce qu’elle avait entendu.
- "Van Pelt fait des recherches sur Andy Bradford.", l’informa-t-elle, "Elle doit sûrement avoir trouvé quelque chose maintenant. Allons la voir."
- "Bien patron."
Les deux agents sortirent du bureau et Cho laissa la jeune femme passer devant lui. Il sentait qu’elle n’allait pas bien, qu’elle était triste et fatiguée et qu’elle ne tiendrait pas longtemps. Il savait aussi que lorsqu’elle se retrouverait face à ce Bradford, elle laisserait sa colère prendre le pas sur sa raison, pas besoin d’être mentaliste pour le savoir. C’est la raison pour laquelle il ne la lâcherait pas, jusqu’à ce que cette affaire soit bouclée. Sa carrière était en jeu ici, il s’était fait la promesse de ne jamais la laisser se fusiller toute seule et il respecterait sa promesse, il était un homme de parole, un homme d’honneur. Et puis il avait également fait cette promesse à Jane des années plus tôt alors qu’ils venaient de finir une enquête difficile dans laquelle la jeune femme avait perdu son sang froid.
“Promets-moi de toujours veiller sur elle, Cho. Ne la laisse pas foutre sa carrière en l’air, soit toujours là pour elle. Et lorsque je ne serai plus là, car cela arrivera un jour, continue de veiller sur elle comme je le fais.”
C’était ses mots exacts. A l’époque, il ne se doutait pas qu’il devrait un jour prendre la place de Jane, mais maintenant que c’était le cas, il allait tout faire pour tenir la promesse faite au consultant.
Les deux agents arrivèrent près de Van Pelt qui leva le nez de son ordinateur pour les poser sur sa patronne. Elle semblait mal a l’aise, comme si elle savait une chose importante, mais qu’elle hésitait à la révéler. Cho l’avait sentit, et Lisbon le sentait aussi, cela voulait dire que la jeune femme avait l’adresse de Bradford.
- "Van Pelt, l’adresse."
- "Oui patron."
Elle lui tendit un bout de papier sur lequel elle avait inscrit l’adresse, et Lisbon s’en saisit. Elle le lut puis partit à son bureau pour revenir dans la foulée avec sa veste et partir vers l’ascenseur.
Ses trois collègues la suivirent sans un mot, sachant parfaitement que ce n’était pas le moment d’émettre des objections ou quoi que ce soit d’autre.
Une fois de plus, ce fut Cho qui prit le volant, Lisbon étant encore sur les nerfs. A l’arrière, Rigsby et Van Pelt se regardaient, ne sachant pas quoi faire pour éviter l’inévitable. Lisbon allait péter un plomb, ils le savaient tous, ce n’était pas une éventualité, c’était une certitude. Elle était beaucoup trop impliquée dans cette affaire et eux aussi mais moins qu’elle.
Pour Lisbon, c’était une véritable guerre qui se jouait dans sa tête, elle se demandait comment elle allait réagir une fois face à face avec Bradford, elle se demandait si elle allait être le flic ou bien la femme blessée, tant de choses entraient en contradiction pour elle. D’un coté, elle était flic, de ce fait, elle ne devait pas laisser paraître sa haine pour cet homme, mais d’un autre elle était une femme qui risquait de perdre l’homme a qui elle tenait le plus au monde et bien sur, elle n’aurait qu’une envie, lui sauter dessus et lui faire l’erreur qu’il avait commise en s’en prenant à Jane.
Ils n’avaient pas encore la preuve de sa culpabilité, mais elle était certaine que c’était lui, ce ne pouvait être que lui.
La voiture arriva devant la maison de Bradford. Lisbon et son équipe en sortirent pour se préparer. Chacun savait ce qu’il avait à faire, pas besoin de discours ni d’avertissement. De toute façon, la jeune femme savait bien qu’elle aurait été la plus mal placée pour mettre en garde ses collègues, c’était plutôt elle qu’elle devait mettre en garde.
Plus les agents se rapprochaient de la maison de Bradford, et plus Lisbon sentait monter en elle la colère et l’envie de vengeance, cette même envie qui habitait son consultant depuis les meurtres de sa femme et de sa fille, cette même envie de vengeance qu’elle lui reprochait chaque jour. Elle ne comprenait pas ce qui pouvait le pousser à penser ainsi et de vivre uniquement pour ça, du moins c’était avant, car maintenant, elle le comprenait parfaitement. Aujourd’hui, elle se sentait devenir comme lui, avide de vengeance et elle n’avait même pas peur, pourtant elle le devrait, cela allait à l’encontre de tout ses principes, de son travail de flic, du serment qu’elle avait prêté lorsqu’elle était devenue flic bien des années auparavant. A présent elle était une femme différente.
Tandis que Rigsby et Van Pelt surveillaient l’arrière de la maison, Cho et Lisbon allèrent frapper à la porte, leur arme prête en cas de besoin.
- "CBI!", cria Cho, "Ouvrez la porte, monsieur Bradford!"
Rien, silence, pas un son pour trahir la présence d’une personne à l’intérieur. L’asiatique recommença encore une fois, mais toujours rien. Alors qu’il allait ouvrir la porte, un coup de feu retentit, les obligeant à se protéger de chaque coté de la porte. Lisbon sentit monter en elle l’adrénaline dû à la situation, ce qui décupla sa haine contre cet homme.
D’un signe de tête envers Cho, elle l’informa de son intention d’entrer dans la maison, mais son collègue n’était pas de son avis, alors il prit l’initiative de le faire à sa place.
D’un puissant coup de pied, il défonça la porte et pénétra dans la pénombre de l’entrée, suivi de prés par sa patronne. Les agents avançaient lentement, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement.
Soudain, alors que Cho s’avançait vers le salon, Lisbon repéra une ombre derrière lui. Elle se tourna et tira. L’ombre s’effondra au sol, touchée à l’épaule. Mais au lieu de lui passer les menottes, la jeune femme se jeta sur lui et lui assena plusieurs coups de poings dans le visage, le faisant hurler de douleur. Elle frappait, frappait et frappait encore, jusqu’à ce qu’on attrape son bras et la tire en arrière.
Cho avait fait volte face en entendant le second coup de feu et avait vu sa patronne partir, telle une furie, sur l’homme au sol qui gémissait de douleur. Mais il n’était pas allé assez vite et il n’était arrivé qu’une fois le nez du suspect en miette.
Rigsby s’était lui aussi précipité dans la maison et avait menotté l’homme pendant que Cho tentait de calmer Lisbon.
La jeune femme se débattait dans les bras de son agent, voulant y retourner, continuer de le frapper, lui faire comprendre qu’il s’en était pris à la mauvaise personne. Du sang recouvrait ses mains, couvrant à peine les marques bleues qui commençaient à apparaître sur ses doigts.
Finalement, elle se calma et sortit précipitamment de la maison pour rejoindre la voiture où elle s’installa, attendant que ses collègues aient finis.
- "Mais qu’ai-je fais?" Se dit-elle. "Pourquoi ai-je agis de la sorte?"
Des larmes menacèrent de couler de ses yeux mais elle se fit violence pour les en empêcher. Elle ne devait pas craquer maintenant, pas devant ses agents, pas avant d’avoir réglé cette histoire.
Elle pleurerait plus tard, lorsqu’elle serait renvoyée chez elle, car c’est ce qui l’attendait à présent, elle avait gâché sa carrière et sans l’aide de Jane, cette fois. Elle sourit à cette pensée, quoi qu’elle fasse, Jane était toujours présent en elle, à chaque fois, elle s’imaginait ce qu’il aurait fait, ce qu’il aurait dit, le sourire sur son visage.
Elle l’avait vraiment dans la peau, et pour une fois, cela ne lui fit pas peur. Elle avait trop de sentiments pour lui et elle se rendait compte qu’il ne servait à rien de vouloir les enfuir mais qu’il fallait plutôt les laisser sortir s’exprimer, sinon elle imploserait.
La jeune femme vit ses agents revenir à la voiture et faire monter Andy Bradford à l’arrière. Elle le regarda à travers le rétroviseur et lui lança un regard mauvais, assez pour le faire frémir.
Ensuite, ils montèrent à leur tour et ils repartirent tous pour les locaux du CBI.
TBC…
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Ohhhhh LIsbon Je la comprend tout a fait et il ya de quoi
Vivement la suite
Je pense que on va encore avoir des surprise
Vivement la suite
Je pense que on va encore avoir des surprise
Invité- Invité
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Lisbon qui fait la leçon à Jane sur la vengeance et qui s'empresse de piétiner ses propres principes quand on touche à son consultant favori...
Bien pensé
Vivement la suite !
Bien pensé
Vivement la suite !
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
contente que ca vous plaise
J'ai eu un peu peur que ce point de vu ne vous plaise pas, par rapport a Lisbon et la vengeance, mais quand on touche a un etre cher, on est pret a tout et j'en sais quelque chose
J'ai eu un peu peur que ce point de vu ne vous plaise pas, par rapport a Lisbon et la vengeance, mais quand on touche a un etre cher, on est pret a tout et j'en sais quelque chose
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
J'ai trouvé ça super d'explorer ce côté-là de Lisbon, qu'elle se retrouve dans la peau de Jane et comprenne son obsession pour la vengeance C'est une très bonne idée
C'était un excellent chapitre, très intense et très bien écrit car on pouvait vraiment ressentir la haine de Lisbon.
J'ai hâte de connaître la suite
C'était un excellent chapitre, très intense et très bien écrit car on pouvait vraiment ressentir la haine de Lisbon.
J'ai hâte de connaître la suite
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Coucou, pour celles qui se demandaient quelle serait la suite, réponse ci-dessous
Bonne lecture
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Red Reflexions
Toute l’équipe arriva finalement au CBI, Andy Bradford, menotté entre les agents Cho et Rigsby, tandis que Van Pelt suivait avec Lisbon. La jeune agent tentait de soutenir au mieux sa patronne, elle la voyait encore très en colère et avait peur qu’elle n’agisse de nouveau violemment contre le suspect. Mais Lisbon concevait sa colère au fond d’elle. Une fois, elle avait dépassé les limites elle ne le ferait pas deux fois. C’était une fois de trop qui risquait de lui coûter sa carrière, ou du moins sa participation dans l’enquête. Elle s’était déjà préparée à être mise sur la touche, et même si elle voulait pouvoir mener à bien toute cette affaire, elle n’était pas non plus contre le fait de se reposer et de profiter de ce temps pour aller voir Jane. Cho la tiendrait au courant de tout de toute façon, alors elle n’avait pas de souci à se faire.
Les quatre agents et le suspect montèrent dans l’ascenseur et les portes se refermèrent sur eux, les laissant dans le calme de l’habitacle. On pouvait sentir une certaine tension dans le petit cube, de la rancœur, de la haine, de la colère. Tous les agents en avaient après Bradford, mais seule Lisbon avait craqué, elle n’était pourtant pas la plus proche de Jane, mais elle était quand même celle qui avait le plus de sentiments pour lui.
Cho maintenait le gars solidement du côté gauche, tandis que Rigsby en faisait de même du côté droit. Il ne servait à rien de vouloir s’échapper avec ces deux-là, car ils n’attendaient qu’une chose, que Bradford tente quelque chose pour pouvoir eux aussi lui faire comprendre sa douleur.
Grace se tenait sagement entre Rigsby et Lisbon, elle servait de barrage en quelque sorte entre le suspect et sa patronne, et il valait mieux car Lisbon avait de plus en plus de mal à se retenir. Cette proximité faisait monter en elle toute la rage qu’elle pouvait contenir, des années de maintient et voila qu’à présent, elle devenait presque incapable de se contrôler.
Grâce au ciel, ils arrivèrent enfin à leur étage et les gars emmenèrent le suspect en salle d’interrogatoire, tandis que les deux femmes partaient vers l’open space.
Alors que Lisbon allait entrer dans son bureau, elle entendit une voix hurler derrière elle, ce qui la stoppa net dans son élan et lui fit fermer les yeux, consciente que le moment tant redouté était arrivé.
- "Lisbon, dans mon bureau immédiatement."
La jeune femme tourna la tête vers Van Pelt qui l’encouragea d’un timide sourire crispé. Elle inspira profondément et se dirigea donc vers le bureau de sa supérieure, prête à essuyer les foudres du dragon.
Lisbon tenta de décontracter tous ses muscles, poussa un soupir de résignation et frappa à la porte. Une voix se fit entendre et elle entra, se retrouvant face à une Hightower rouge de colère. Les deux femmes se fixèrent un moment, sans un mot, puis Lisbon entra et prit place en face de sa patronne.
- "Je peux savoir ce qu’il vous a pris?" Demanda Hightower, qui tentait de conserver son calme.
- "Je ne sais pas madame, répondit doucement Lisbon."
- "Vous ne savez pas? Vous vous foutez de moi? Vous avez agressé un suspect et lui avez cassé le nez et vous me dites que vous ne savez pas."
- "J’étais en colère."
- "En colère? Mais enfin Lisbon vous rendez-vous compte de ce que ça veut dire?"
- "Oui madame."
- "Je vous retire de l’enquête."
- "Mais madame…."
- "Il n’y a pas de mais Lisbon, vous étiez prévenu, au moindre pas de travers et l’enquête était confiée a quelqu’un d’autre. Vous avez fait ce pas et je suis dans l’obligation de vous retirer cette affaire."
- "J’en suis consciente madame, mais…. Pourriez-vous laisser mon équipe continuer?"
- "Seule?"
- "'Ce sont de bons agents et j’ai une totale confiance en eux."
- "J’avais confiance en vous Lisbon et vous m’avez déçu."
Lisbon se sentit alors mal, très mal. A cause d’elle, une autre équipe allait enquêter sur l’agression de Jane et elle ne pouvait admettre ça. C’Était leur enquête, il s’agissait de leur collègue et elle ne voyait personne d’autre capable de mener cette affaire au mieux.
Hightower semblait elle aussi en pleine réflexion, surement se demandait-elle comment la punir. Finalement, au bout de quelques minutes de silence, elle reprit la parole.
- "Je laisse votre équipe sur cette affaire, mais vous êtes suspendue pour une période indéterminée."
- "Bien madame, et je vous remercie."
- "Ne me remerciez pas, vous risquez gros dans cette histoire."
- "Je sais, madame."
- "Lisbon!", reprit la chef d’un ton plus doux. "Je suis parfaitement consciente de vos sentiments pour Patrick."
- "Je…."
- "Laissez moi finir. Donc je disais, je suis consciente de vos sentiments pour Patrick et je savais qu’un jour ça vous apporterait des problèmes. Mais écoutez moi bien, votre carrière n’est pas en danger même si vous avez agis de façon … dira-t-on… excessive. Je vais faire de mon mieux pour que vous n’ayez pas trop de problèmes. Et je vous suggère d’aller à l’hôpital, et de profiter de ce temps que vous avez pour parler à Patrick. Même s’il est dans le coma, lui parler vous fera du bien."
- "Madame… il ne peut pas m’entendre."
- "Peut-être, mais vous avez besoin d’évacuer ce que vous avez sur le cœur."
- "Merci madame."
- "De rien Lisbon. Bon vous pouvez rejoindre les autres."
- "Bien madame."
Lisbon se leva et alors qu’elle allait sortir du bureau, Hightower la rappela une dernière fois.
- "Prenez soin de lui, Lisbon. Il a besoin de vous autant que vous avez besoin de lui."
- "Je ferai de mon mieux madame."
Puis elle sortit et rejoignis ses collègues.
Ils se tenaient tous les trois à leur bureau, attendant la conclusion de l’entretien qui avait duré plus longtemps que Lisbon ne le pensait. Elle s’avança donc vers eux, regarda autour d’elle et leur demanda simplement.
- "Où est Bradford?"
- "En cellule."
- "L’interrogatoire est déjà fini?"
- "Il est passé à table immédiatement, vous lui avez fait peur boss."
- "A ce point Rigsby?"
- "Oh oui."
Lisbon regarda son agent et eut un petit sourire de satisfaction. Ce n’était pas du grand costaud et de l’asiatique dont l’homme avait eu peur mais d’un petit bout de femme en colère, un petit bout de femme à qui on avait enlevé l’être le plus important et qui avait laissé ses sentiments prendre le pas sur sa raison.
Puis, elle jeta un œil à chacun de ses agents, ils étaient vraiment des gens bien, ne l’avaient pas jugé sur ce qu’elle avait fait, pas de remontrance et avaient même tout fait pour l’aider à se contrôler. Elle était vraiment la plus chanceuse des chefs d’équipe car elle avait sous ses ordres bien plus que des agents, elle avait une famille, une famille qui se serrait les coudes et se soutenait dans les coups durs.
Elle prit une longue inspiration et se lança, la boule au ventre.
- "Je suis retirée de l’enquête."
- "Quoi?" S’étonna Grace, qui avait conservée l’espoir que sa chef n’aurait pas trop de problèmes.
- "Hightower m’a suspendue, mais vous conserverez cette affaire, alors faites en sorte que Bradford passe le reste de sa vie en prison."
- "Vous pouvez compter sur nous, boss." la rassura Rigsby. "On s’occupe de lui."
- "Et qu’allez-vous faire en attendant?" S’inquiéta Van Pelt.
- "Je vais aller veiller sur Jane."
Tout le monde esquissa un sourire à la fois triste et heureux. Deux sentiments contradictoires, il faut bien l’avouer, mais pourtant bien présent en eux. Lisbon allait pouvoir passer du temps avec Jane sans devoir lui crier dessus, pouvoir profiter de sa présence tout simplement, mais tous auraient préféré que ça se fasse d’une autre façon.
Ils gardaient tous au fond d’eux l’espoir que Jane se réveillerait bientôt et qu’ainsi lui et Lisbon pourraient enfin s’avouer.
La jeune femme laissa ses collègues le temps de prendre ses affaires dans son bureau. Plus elle réfléchissait et plus elle se disait qu’elle avait vraiment mal agit, mais pourtant elle ne s’en voulait pas trop. C’était étrange, mais grâce à ça, elle allait pouvoir passer du temps avec son consultant et ça, c’était tout ce qui importait pour elle.
Cho entra dans le bureau, son visage ne laissant, comme toujours, rien voir de ce qu’il ressentait. Il s’avança vers sa chef et lui posa une main sur l’épaule. Lisbon déposa sa main sur la sienne et la serra doucement. Pas un mot ne fut prononçé, pas une parole, seuls les regards disaient ce qu’ils pensaient, ressentaient. Cho lui montrait ainsi qu’il ferait tout pour que Bradford soit jugé et condamné et il lui montrait également son soutien dans cette dure épreuve.
Lisbon lui sourit puis, elle prit sa veste et sortit de son bureau, suivit de son collègue. Elle salua tout le monde et partit pour l’hôpital, n’ayant qu’une envie, voir Jane et se rassurer, se dire que, même s’il était dans le coma, il était toujours en vie. C’était le plus important pour le moment, Jane n’était pas mort et il y avait encore de l’espoir pour lui. Mais avant d’aller le voir, elle voulait passer chez elle et se changer, prendre une bonne douche pour chasser ses idées noires.
Elle ne roula pas trop vite, pas vraiment en état pour ça de toute façon et arriva enfin chez elle. Mais une fois arrivé, elle eu la surprise de trouver quelqu’un sur le pas de sa porte.
Elle sortit de sa voiture et avança jusqu’à l’homme avant de se jeter dans ses bras. L’homme resserra ses bras autour de sa taille et la serra fort contre lui, lui montrant ainsi son soutien. La jeune femme laissa les larmes couler librement sur ses joues, n’ayant aucune honte à se montrer faible devant lui, il la connaissait si bien qu’elle n’aurait de toute façon pas pu lui cacher sa tristesse.
- "Ça va aller Teresa, je suis là maintenant."
- "Tu m’as tant manqué.", renifla-t-elle.
- "Toi aussi tu m’as manqué."
- "Comment as-tu su que j’avais besoin de toi?"
- "Je l’ai senti, et j’ai vu les infos. Viens! Ne restons pas dehors."
La jeune femme ouvrit la porte de son appartement et invita l’homme à entrer. Elle déposa ses affaires et alla faire du café qu’ils prirent tous les deux, installés sur le canapé
Au bout de quelques minutes, Lisbon prit de nouveau la parole, intriguée tout de même par la présence de cet homme. Il avait beau la connaître, elle se demandait ce qu’il faisait là après tant d’années de silence.
- "Je ne pouvais pas laisser ma sœur affronter seule tout ça."
- "Merci… Merci beaucoup d’être venu."
- "C’est normal."
- "Oh James, si tu savais comme j’ai peur, peur qu’il ne meure et qu’il me laisse seule."
- "Tu l’aime, n’est-ce pas?"
- "Je… oui… oui, je l’aime, mais je ne lui ai jamais dit. Et si jamais il mourrait avant que je puisse le lui dire?"
- "Ne t’inquiète pas, il ne mourra pas."
- "Comment peux-tu le savoir? Il est dans le coma, il pourrait très bien ne jamais se réveiller."
- "Je crois en lui et je sais que son amour pour toi lui permettra de tenir le coup."
- "Son amour pour moi? Mais qui te dit qu’il m’aime?"
- "Et bien…."
- "James, dis le moi."
- "En réalité, il m’a téléphoné un jour pour me parler."
- "Il t’a téléphoné? Quand? Pourquoi?"
- "Il voulait me parler de toi. Il avait peur, il voulait se confier à quelqu’un qui te connaisse assez mais qui ne le jugerait pas, alors il a pensé a moi."
_ "Que lui as-tu dis?"
- "La vérité. Que tu étais une femme forte mais que sous ces airs de brute, tu avais un cœur d’or, qui avait besoin d’être aimée. Il avait peur que tu ne le rejette si jamais il osait te l’avouer."
- "Je… Je ne l’aurais pas rejeté… je…"
- "Tu aurais eu peur et tu l’aurais quand même rejeté, même si tu l’aimes autant que lui t’aime. Je te connais, Térésa. Mais ce n’est pas trop tard, tu peux encore aller le voir et lui dire, et crois-moi, même dans le coma, il peut t’entendre, j’en suis sûr."
Lisbon avait écouté son frère du début à la fin et peu a peu les choses se mettaient en place dans sa tête. Il avait raison, si Jane était venu la voir, elle l’aurait sûrement repoussé à cause de la peur. Mais tout n’était pas perdu, elle pouvait encore lui faire part de ses sentiments. Et à présent, elle avait son frère avec elle pour l’aider et la soutenir. Oh bien sur, elle n’était pas seule, elle avait également Cho, il veillait sur elle de façon très fraternelle également, mais ce n’était pas la même chose.
Elle serra son frère fort dans ses bras puis monta se changer avant de partir pour l’hôpital. Elle devait aller voir Jane et lui parler. Au moins il ne pourrait pas l’interrompre.
TBC….
Bonne lecture
------------------------------------------------------------
Red Reflexions
Toute l’équipe arriva finalement au CBI, Andy Bradford, menotté entre les agents Cho et Rigsby, tandis que Van Pelt suivait avec Lisbon. La jeune agent tentait de soutenir au mieux sa patronne, elle la voyait encore très en colère et avait peur qu’elle n’agisse de nouveau violemment contre le suspect. Mais Lisbon concevait sa colère au fond d’elle. Une fois, elle avait dépassé les limites elle ne le ferait pas deux fois. C’était une fois de trop qui risquait de lui coûter sa carrière, ou du moins sa participation dans l’enquête. Elle s’était déjà préparée à être mise sur la touche, et même si elle voulait pouvoir mener à bien toute cette affaire, elle n’était pas non plus contre le fait de se reposer et de profiter de ce temps pour aller voir Jane. Cho la tiendrait au courant de tout de toute façon, alors elle n’avait pas de souci à se faire.
Les quatre agents et le suspect montèrent dans l’ascenseur et les portes se refermèrent sur eux, les laissant dans le calme de l’habitacle. On pouvait sentir une certaine tension dans le petit cube, de la rancœur, de la haine, de la colère. Tous les agents en avaient après Bradford, mais seule Lisbon avait craqué, elle n’était pourtant pas la plus proche de Jane, mais elle était quand même celle qui avait le plus de sentiments pour lui.
Cho maintenait le gars solidement du côté gauche, tandis que Rigsby en faisait de même du côté droit. Il ne servait à rien de vouloir s’échapper avec ces deux-là, car ils n’attendaient qu’une chose, que Bradford tente quelque chose pour pouvoir eux aussi lui faire comprendre sa douleur.
Grace se tenait sagement entre Rigsby et Lisbon, elle servait de barrage en quelque sorte entre le suspect et sa patronne, et il valait mieux car Lisbon avait de plus en plus de mal à se retenir. Cette proximité faisait monter en elle toute la rage qu’elle pouvait contenir, des années de maintient et voila qu’à présent, elle devenait presque incapable de se contrôler.
Grâce au ciel, ils arrivèrent enfin à leur étage et les gars emmenèrent le suspect en salle d’interrogatoire, tandis que les deux femmes partaient vers l’open space.
Alors que Lisbon allait entrer dans son bureau, elle entendit une voix hurler derrière elle, ce qui la stoppa net dans son élan et lui fit fermer les yeux, consciente que le moment tant redouté était arrivé.
- "Lisbon, dans mon bureau immédiatement."
La jeune femme tourna la tête vers Van Pelt qui l’encouragea d’un timide sourire crispé. Elle inspira profondément et se dirigea donc vers le bureau de sa supérieure, prête à essuyer les foudres du dragon.
Lisbon tenta de décontracter tous ses muscles, poussa un soupir de résignation et frappa à la porte. Une voix se fit entendre et elle entra, se retrouvant face à une Hightower rouge de colère. Les deux femmes se fixèrent un moment, sans un mot, puis Lisbon entra et prit place en face de sa patronne.
- "Je peux savoir ce qu’il vous a pris?" Demanda Hightower, qui tentait de conserver son calme.
- "Je ne sais pas madame, répondit doucement Lisbon."
- "Vous ne savez pas? Vous vous foutez de moi? Vous avez agressé un suspect et lui avez cassé le nez et vous me dites que vous ne savez pas."
- "J’étais en colère."
- "En colère? Mais enfin Lisbon vous rendez-vous compte de ce que ça veut dire?"
- "Oui madame."
- "Je vous retire de l’enquête."
- "Mais madame…."
- "Il n’y a pas de mais Lisbon, vous étiez prévenu, au moindre pas de travers et l’enquête était confiée a quelqu’un d’autre. Vous avez fait ce pas et je suis dans l’obligation de vous retirer cette affaire."
- "J’en suis consciente madame, mais…. Pourriez-vous laisser mon équipe continuer?"
- "Seule?"
- "'Ce sont de bons agents et j’ai une totale confiance en eux."
- "J’avais confiance en vous Lisbon et vous m’avez déçu."
Lisbon se sentit alors mal, très mal. A cause d’elle, une autre équipe allait enquêter sur l’agression de Jane et elle ne pouvait admettre ça. C’Était leur enquête, il s’agissait de leur collègue et elle ne voyait personne d’autre capable de mener cette affaire au mieux.
Hightower semblait elle aussi en pleine réflexion, surement se demandait-elle comment la punir. Finalement, au bout de quelques minutes de silence, elle reprit la parole.
- "Je laisse votre équipe sur cette affaire, mais vous êtes suspendue pour une période indéterminée."
- "Bien madame, et je vous remercie."
- "Ne me remerciez pas, vous risquez gros dans cette histoire."
- "Je sais, madame."
- "Lisbon!", reprit la chef d’un ton plus doux. "Je suis parfaitement consciente de vos sentiments pour Patrick."
- "Je…."
- "Laissez moi finir. Donc je disais, je suis consciente de vos sentiments pour Patrick et je savais qu’un jour ça vous apporterait des problèmes. Mais écoutez moi bien, votre carrière n’est pas en danger même si vous avez agis de façon … dira-t-on… excessive. Je vais faire de mon mieux pour que vous n’ayez pas trop de problèmes. Et je vous suggère d’aller à l’hôpital, et de profiter de ce temps que vous avez pour parler à Patrick. Même s’il est dans le coma, lui parler vous fera du bien."
- "Madame… il ne peut pas m’entendre."
- "Peut-être, mais vous avez besoin d’évacuer ce que vous avez sur le cœur."
- "Merci madame."
- "De rien Lisbon. Bon vous pouvez rejoindre les autres."
- "Bien madame."
Lisbon se leva et alors qu’elle allait sortir du bureau, Hightower la rappela une dernière fois.
- "Prenez soin de lui, Lisbon. Il a besoin de vous autant que vous avez besoin de lui."
- "Je ferai de mon mieux madame."
Puis elle sortit et rejoignis ses collègues.
Ils se tenaient tous les trois à leur bureau, attendant la conclusion de l’entretien qui avait duré plus longtemps que Lisbon ne le pensait. Elle s’avança donc vers eux, regarda autour d’elle et leur demanda simplement.
- "Où est Bradford?"
- "En cellule."
- "L’interrogatoire est déjà fini?"
- "Il est passé à table immédiatement, vous lui avez fait peur boss."
- "A ce point Rigsby?"
- "Oh oui."
Lisbon regarda son agent et eut un petit sourire de satisfaction. Ce n’était pas du grand costaud et de l’asiatique dont l’homme avait eu peur mais d’un petit bout de femme en colère, un petit bout de femme à qui on avait enlevé l’être le plus important et qui avait laissé ses sentiments prendre le pas sur sa raison.
Puis, elle jeta un œil à chacun de ses agents, ils étaient vraiment des gens bien, ne l’avaient pas jugé sur ce qu’elle avait fait, pas de remontrance et avaient même tout fait pour l’aider à se contrôler. Elle était vraiment la plus chanceuse des chefs d’équipe car elle avait sous ses ordres bien plus que des agents, elle avait une famille, une famille qui se serrait les coudes et se soutenait dans les coups durs.
Elle prit une longue inspiration et se lança, la boule au ventre.
- "Je suis retirée de l’enquête."
- "Quoi?" S’étonna Grace, qui avait conservée l’espoir que sa chef n’aurait pas trop de problèmes.
- "Hightower m’a suspendue, mais vous conserverez cette affaire, alors faites en sorte que Bradford passe le reste de sa vie en prison."
- "Vous pouvez compter sur nous, boss." la rassura Rigsby. "On s’occupe de lui."
- "Et qu’allez-vous faire en attendant?" S’inquiéta Van Pelt.
- "Je vais aller veiller sur Jane."
Tout le monde esquissa un sourire à la fois triste et heureux. Deux sentiments contradictoires, il faut bien l’avouer, mais pourtant bien présent en eux. Lisbon allait pouvoir passer du temps avec Jane sans devoir lui crier dessus, pouvoir profiter de sa présence tout simplement, mais tous auraient préféré que ça se fasse d’une autre façon.
Ils gardaient tous au fond d’eux l’espoir que Jane se réveillerait bientôt et qu’ainsi lui et Lisbon pourraient enfin s’avouer.
La jeune femme laissa ses collègues le temps de prendre ses affaires dans son bureau. Plus elle réfléchissait et plus elle se disait qu’elle avait vraiment mal agit, mais pourtant elle ne s’en voulait pas trop. C’était étrange, mais grâce à ça, elle allait pouvoir passer du temps avec son consultant et ça, c’était tout ce qui importait pour elle.
Cho entra dans le bureau, son visage ne laissant, comme toujours, rien voir de ce qu’il ressentait. Il s’avança vers sa chef et lui posa une main sur l’épaule. Lisbon déposa sa main sur la sienne et la serra doucement. Pas un mot ne fut prononçé, pas une parole, seuls les regards disaient ce qu’ils pensaient, ressentaient. Cho lui montrait ainsi qu’il ferait tout pour que Bradford soit jugé et condamné et il lui montrait également son soutien dans cette dure épreuve.
Lisbon lui sourit puis, elle prit sa veste et sortit de son bureau, suivit de son collègue. Elle salua tout le monde et partit pour l’hôpital, n’ayant qu’une envie, voir Jane et se rassurer, se dire que, même s’il était dans le coma, il était toujours en vie. C’était le plus important pour le moment, Jane n’était pas mort et il y avait encore de l’espoir pour lui. Mais avant d’aller le voir, elle voulait passer chez elle et se changer, prendre une bonne douche pour chasser ses idées noires.
Elle ne roula pas trop vite, pas vraiment en état pour ça de toute façon et arriva enfin chez elle. Mais une fois arrivé, elle eu la surprise de trouver quelqu’un sur le pas de sa porte.
Elle sortit de sa voiture et avança jusqu’à l’homme avant de se jeter dans ses bras. L’homme resserra ses bras autour de sa taille et la serra fort contre lui, lui montrant ainsi son soutien. La jeune femme laissa les larmes couler librement sur ses joues, n’ayant aucune honte à se montrer faible devant lui, il la connaissait si bien qu’elle n’aurait de toute façon pas pu lui cacher sa tristesse.
- "Ça va aller Teresa, je suis là maintenant."
- "Tu m’as tant manqué.", renifla-t-elle.
- "Toi aussi tu m’as manqué."
- "Comment as-tu su que j’avais besoin de toi?"
- "Je l’ai senti, et j’ai vu les infos. Viens! Ne restons pas dehors."
La jeune femme ouvrit la porte de son appartement et invita l’homme à entrer. Elle déposa ses affaires et alla faire du café qu’ils prirent tous les deux, installés sur le canapé
Au bout de quelques minutes, Lisbon prit de nouveau la parole, intriguée tout de même par la présence de cet homme. Il avait beau la connaître, elle se demandait ce qu’il faisait là après tant d’années de silence.
- "Je ne pouvais pas laisser ma sœur affronter seule tout ça."
- "Merci… Merci beaucoup d’être venu."
- "C’est normal."
- "Oh James, si tu savais comme j’ai peur, peur qu’il ne meure et qu’il me laisse seule."
- "Tu l’aime, n’est-ce pas?"
- "Je… oui… oui, je l’aime, mais je ne lui ai jamais dit. Et si jamais il mourrait avant que je puisse le lui dire?"
- "Ne t’inquiète pas, il ne mourra pas."
- "Comment peux-tu le savoir? Il est dans le coma, il pourrait très bien ne jamais se réveiller."
- "Je crois en lui et je sais que son amour pour toi lui permettra de tenir le coup."
- "Son amour pour moi? Mais qui te dit qu’il m’aime?"
- "Et bien…."
- "James, dis le moi."
- "En réalité, il m’a téléphoné un jour pour me parler."
- "Il t’a téléphoné? Quand? Pourquoi?"
- "Il voulait me parler de toi. Il avait peur, il voulait se confier à quelqu’un qui te connaisse assez mais qui ne le jugerait pas, alors il a pensé a moi."
_ "Que lui as-tu dis?"
- "La vérité. Que tu étais une femme forte mais que sous ces airs de brute, tu avais un cœur d’or, qui avait besoin d’être aimée. Il avait peur que tu ne le rejette si jamais il osait te l’avouer."
- "Je… Je ne l’aurais pas rejeté… je…"
- "Tu aurais eu peur et tu l’aurais quand même rejeté, même si tu l’aimes autant que lui t’aime. Je te connais, Térésa. Mais ce n’est pas trop tard, tu peux encore aller le voir et lui dire, et crois-moi, même dans le coma, il peut t’entendre, j’en suis sûr."
Lisbon avait écouté son frère du début à la fin et peu a peu les choses se mettaient en place dans sa tête. Il avait raison, si Jane était venu la voir, elle l’aurait sûrement repoussé à cause de la peur. Mais tout n’était pas perdu, elle pouvait encore lui faire part de ses sentiments. Et à présent, elle avait son frère avec elle pour l’aider et la soutenir. Oh bien sur, elle n’était pas seule, elle avait également Cho, il veillait sur elle de façon très fraternelle également, mais ce n’était pas la même chose.
Elle serra son frère fort dans ses bras puis monta se changer avant de partir pour l’hôpital. Elle devait aller voir Jane et lui parler. Au moins il ne pourrait pas l’interrompre.
TBC….
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
ce chapitre est vraiment genial il y'a rien a dire je me lasse pas de lire cette fiction .
vivement la suite
vivement la suite
Invité- Invité
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Merci ma coco La suite va certainement te plaire mais je n'en dirai pas plus na Même sous les pires tortures
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
C'est beau
Merci pour la suite!
Merci pour la suite!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
mais de rien alamanga c'est un plaisir de te faire plaisir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Sweetylove30 a écrit:mais de rien alamanga c'est un plaisir de te faire plaisir
c'est gentil
trop hâte de lire la suite!!!!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
va falloir attendre encore un peu pour la suite un chapitre par semaine mais.... si j'avance plus vite je pense que Loelia et moi reverrons ca
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
C'est ce que j'allais dire un peu de patience les filles
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Coucou tout le monde, voici pour vous le chapitre 7 Je vous souhaite une bonne lecture
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Lisbon se trouvait dans la voiture de James, en route pour l’hôpital. Elle se sentait un peu plus détendue que quelques minutes plus tôt. Le fait d’avoir parlé avec son frère lui avait fait du bien, elle avait ainsi pu se confier à quelqu’un et vider son cœur de tout ce qui le tourmentait. Elle se sentait mieux, comme libre, bien qu’il y ait encore et toujours ce petit quelque chose qui lui pesait. Elle devait aller voir Jane, elle n’avait rien d’autre à faire de toute façon, elle avait agit impulsivement et en payait le prix à présent.
Mais si cela était à refaire, elle le referait sans hésitation, sa haine envers cet homme l’obligerait à agir de même. Toutes les fois où elle avait rouspété après Jane, toutes les fois où elle lui avait fait part de son mépris pour la vengeance, aujourd’hui elle pourrait se faire les mêmes remarques, elle avait agit par pur esprit de vengeance. Cet homme s’en était prit à un être cher à ses yeux et elle avait eu la même réaction que Jane. Comment pourrait-elle encore le faire changer d’avis alors qu’elle avait laissé sa haine prendre le dessus sur son devoir?
Toutes ces questions devraient cependant attendre pour trouver des réponses.
Pour le moment, elle devait libérer son esprit et laisser Jane y prendre place, lui seul avait de l’importance, lui et personne d’autre.
Ils arrivèrent sur le parking de l’hôpital et James descendit le premier, allant ouvrir la porte à sa sœur. Il voulait qu’elle conserve cet air détendu le plus longtemps possible, elle allait avoir besoin de beaucoup de patience ces prochains jours, ou prochaines semaines. On ne sortait pas du coma si facilement, et si elle voulait pouvoir parler avec Jane, elle devrait être calme et détendue. James connaissait bien Teresa, c’était une femme douce et gentille, mais elle pouvait aussi être quelqu’un de dure et bornée, elle l’avait élevé, il savait comment elle fonctionnait. Teresa Lisbon ne s’attachait pas facilement aux gens car bien souvent elle perdait ces gens. Pour cette raison, elle était seule dans sa vie, personne à aimer, donc personne à perdre. Mais il savait qu’elle n’avait pas pu faire autrement que de s’attacher à Patrick Jane, contre toute la volonté qu’elle avait mis pour ça, ses sentiments avaient gagnés, ils avaient prit le dessus sur cette volonté farouche et ainsi elle était tombée amoureuse de son collègue. Et à présent, le schéma se répétait, elle était sur le point de perdre une personne qu’elle aimait. James n’aimait
pas voir sa sœur triste, et pourtant, de toute sa vie, il ne l’avait que très peu vue heureuse. Cela lui fit mal au cœur de la savoir seule, de la savoir amoureuse mais trop inquiète de l’avenir pour faire quoi que ce soit. En tant que frère attentionné, il allait faire tout ce qu’il lui était possible pour
l’aider.
Les deux Lisbon entrèrent dans le hall de l’hôpital et Teresa se dirigea vers l’ascenseur sans même passer par l’accueil, elle connaissait le chemin, elle l’avait déjà fait avant. Le silence était pesant dans la cabine, Lisbon était perdue dans ses pensées tandis que son frère l’observait en silence. Ils arrivèrent enfin à l’étage voulu et encore une fois, Teresa marcha droit devant elle. Ils arrivèrent enfin devant la chambre de Jane et Lisbon marqua une hésitation, sa main trembla alors qu’elle la posait sur la poignée, elle n’osait pas ouvrir, l’appréhension de ce qu’elle allait voir de l’autre coté, sûrement. Son frère déposa une main bienveillante sur son épaule et elle releva la tête, croisant son regard. Il lui sourit et elle lui répondit, il était là pour elle, il ne la laisserait pas seule, alors elle ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Son cœur se serra à la vue de son consultant allongé sur le lit, tout les fils reliés à lui, toutes ces machines et ces bips qui prouvait qu’il était toujours en vie, dans le coma, mais en vie quand même.
Teresa fit quelques pas en avant, toujours tremblante, mais plus rassurée que quelques minutes plus tôt. Elle s’arrêta au bord du lit et laissa son regard se perdre sur le visage de Jane. Il semblait paisible, jamais elle ne l’avait vu ainsi et elle en fut quelque peu heureuse. Il ne semblait pas souffrir, il se reposait, chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps.
La jeune femme prit place sur le fauteuil à côté du lit et prit la main de Jane dans la sienne, la serrant légèrement, lui montrant ainsi qu’elle était là, avec lui, qu’il n’était pas seul. James resta un peu plus loin, préférant laisser à sa sœur un peu d’intimité sans toutefois la laisser seule. Elle allait avoir besoin de lui.
Les minutes passèrent et ni l’un ni l’autre ne bougeait, ils étaient silencieux, se contentant d’être là. Lisbon tenait toujours la main de Jane, elle ne voulait pas le lâcher, elle avait peur que si jamais elle lui laissait la main il ne meurt. Elle se souvenait de la première fois qu’elle l’avait rencontré, elle était tout de suite tombée sous son charme, il avait un tel charisme qu’elle n’avait pu résister bien longtemps.
FLASH BACK
Lisbon se trouvait dans son bureau, elle remplissait des rapports d’enquêtes, la paperasse s’étant accumulées sans même qu’elle ne s’en rende compte et à présent il fallait qu’elle rattrape son retard. Alors qu’elle était plongée dans sa tache, quelqu’un frappa à sa porte. Elle releva la tête et vit apparaître son patron, Virgil Minnelli. Elle lui fit signe d’entrer et celui-ci
s’exécuta.
- "Je peux vous aider monsieur?" Questionna Lisbon.
- "En fait oui." lui répondit son chef, un peu gêné. "Voila, vous allez avoir un nouveau membre dans votre équipe."
- "Un nouveau membre, Monsieur?" Elle était surprise. "Mais depuis le temps que je vous en demande un, je pensais que vous aviez laissé tomber. D’où vient-il?"
- "En réalité, il ne s’agit pas d’un agent, il s’agit d’un consultant."
- "Pourquoi faire? Je n’ai pas besoin d’un consultant, Monsieur, mais d’un
agent."
- "Ecoutez, Lisbon. Il a été décidé en haut lieu que Monsieur Jane devrait se joindre à nous, personnellement je n’en veux pas plus que vous, mais nous n’avons pas le choix."
- "Jane vous dites? Il ne s’agirait pas de ce medium…. Celui dont la famille est…."
- "Parfaitement."
Un silence s’installa entre les deux agents, silence durant lequel leurs pensées allèrent à Patrick Jane et à sa famille. Tous les deux savaient ce qu’il avait vécu, le drame qui l’avait touché. Lisbon se demandait bien pourquoi il intégrait à présent le CBI et elle n’allait pas tarder à le savoir. Un homme arriva, un bel homme, bien habillé, portant un costume trois pièces bleu, des boucles blondes retombant sur le devant de son front, des yeux d’un bleu si profond qu’ils firent frissonner Lisbon. L’homme s’approcha du bureau, un sourire charmeur sur les lèvres et il y entra sans même frapper à la porte.
- "Bonjour à tous!", salua-t-il en pénétrant dans la pièce.
- "Monsieur Jane", commença Minnelli, "Je vous présente l’agent Teresa Lisbon, c’est elle qui vous supervisera durant votre temps parmi nous."
- "Agent Lisbon, c’est un plaisir pour moi."
- "Monsieur Jane."
- "Bon, je vais vous laisser. Lisbon, vous ferez visiter les locaux à Monsieur Jane?"
- "Bien Monsieur."
Minnelli sortit du bureau et laissa l’agent et le consultant seuls. Jane dévisageait libéralement sa nouvelle collègue, la scrutant de la tête aux pieds, ce qui fit rougir la jeune femme. Pour mettre fin à ce moment de gène, Lisbon se leva et fit le tour de son bureau pour faire face a son nouveau consultant. Il souriait toujours, mais elle pouvait voir au fond de ses yeux que ce n’était qu’une façade. Cependant, elle ne voulut pas entrer dans les détails et le questionner, elle voulait au plus vite mettre un terme à ce silence, alors elle prit la parole.
- "Ecoutez, Monsieur Jane, je n’ai jamais eu de consultant et je ne vous cacherai pas que je ne suis pas enchantée d’en avoir un, alors je ne vous demanderais qu’une chose, toujours obéir à mes ordres sans les discuter."
- "Mais bien entendu, Lisbon."
- "Agent Lisbon pour vous, Monsieur Jane."
- "Vous pouvez m’appeler Jane."
- "Je vous appellerai Monsieur Jane, et par la suite, nous verrons!"
- "Comme vous voulez."
- "Bien, si vous voulez bien me suivre, je vais vous présenter à l’équipe et vous faire faire le tour des locaux."
Elle passa devant l’homme qui la suivit des yeux, son sourire ne quittant pas son visage, ce qui fit rougir de plus belle la jeune femme. Elle sentait qu’elle allait avoir des problèmes avec lui, beaucoup de problèmes. Elle savait aussi que cet homme était une énigme pour elle et elle comptait bien savoir la raison de sa venue ici.
Lisbon sortit du bureau, suivit de près par Jane qui continuait de l’observer. Le mentaliste sentait que quelque chose était différent avec cette femme, elle était un excellent agent d’après les dires de Minnelli, mais il sentait qu’elle avait un lourd passé derrière elle, mais lequel?
Une fois les présentations faites avec le reste de l’équipe, ils firent le tour des locaux, Jane demandant sans cesse à quoi servait ceci, qui était telle ou telle personne. Il était vraiment agaçant et Lisbon commençait à en avoir assez de l’entendre lui poser des questions. Elle finit par se retourner et lui fit face.
- "Bon maintenant, ça suffit, Jane! Vous êtes vraiment quelqu’un d’agaçant!"
- "Vous m’avez appelé Jane, je peux donc vous appeler Lisbon."
Lisbon ne savait plus quoi dire, elle venait de s’énerver après lui et la seule chose qu’il trouvait à dire était qu’à présent, il pouvait l’appeler uniquement par son nom de famille. Il n’était décidément pas comme les autres et bien qu’elle le trouva agaçant, elle le trouvait également intéressant, elle voulait en apprendre plus sur lui.
Le temps avait passé et l’équipe de l’agent Lisbon résolvait bien plus d’affaires que les autres équipes et tout cela grâce à Jane, en partie. Mais il apportait également beaucoup de plaintes à cause de ses idées farfelues pour résoudre ces affaires. Elle ne savait pas si elle pourrait le supporter bien longtemps. Un jour, elle décida de le convoquer dans son bureau afin de mettre
les choses au clair avec lui, ça ne pouvait pas continuer comme ça, il fallait qu’il cesse de n’en faire qu’à sa tête.
Le consultant arriva dans le bureau de sa patronne et, comme à son habitude, entra sans frapper.
- "Jane, ne vous ai-je pas déjà dit de frapper avant d’entrer?
- "Oh pardon!"
Il ressortit, referma la porte et frappa avant d’entrer. Lisbon leva les yeux au ciel, il était vraiment insupportable. Alors qu’il prenait place en face d’elle, la jeune femme lui fit part de son avis quand à sa façon de travailler. Il l’écouta sans rien dire, ne prenant même pas sa propre défense, il savait que de toute façon cela ne servait à rien, il était en tort et il le savait. Une fois le sermon terminé, il promit de ne plus agir comme il le faisait, mais Lisbon savait qu’il ne tiendrait pas parole, elle commençait à le connaître. Malgré ça, elle ne pouvait s’empêcher de le trouver attachant, elle commençait à ressentir pour lui des choses qu’elle n’avait pas ressentit depuis bien longtemps et elle avait peur. Si jamais il arrivait quelque chose à Jane, elle savait qu’elle serait touchée personnellement et il ne fallait pas que ça arrive. Mais que faire contre ça?
Elle décida donc de mettre tous ces sentiments de côté, de faire comme s’ils n’existaient pas, de faire comme si Jane était un collègue comme un autre.
FIN DU FLASH BACK
Lisbon regarda de nouveau Jane allongé dans ce lit. Ses sentiments pour lui n’avaient pas changé depuis toutes ces années, et lui-même n’avait pas changé. Il lui avait fait une promesse qu’il n’avait pas tenue, et pourtant elle ne lui en voulait pas. Il risquait de mourir à cause de ça, mais elle n’arrivait pas à lui en vouloir. La seule chose qu’elle voulait, c’était qu’il se réveille,
qu’il lui dise que tout allait bien et que tout était finis. Elle avait l’espoir qu’il allait se réveiller et qu’ils pourraient reprendre leur vie comme avant, sauf qu’elle lui dirait à quel point elle l’aimait.
Elle releva les yeux et croisa le regard de son frère. Il lui sourit et elle lui rendit son sourire. Il était resté avec elle comme il le lui avait dit, il ne l’avait pas laissé seule face à son chagrin. Il était vraiment un frère merveilleux avec elle, malgré ce qu’ils avaient vécus étant enfants, il restait
le frère attentionné qu’il avait toujours été.
Soudain, le téléphone de Lisbon se mit à sonner. Elle lâcha a contrecœur la main de Jane qu’elle avait conservé dans la sienne. Elle la reposa délicatement sur le lit et la caressa tendrement avant de se lever pour répondre au téléphone.
James s’approcha alors du lit et observa le visage du mentaliste. L’homme semblait paisible, mais pour le frère de Lisbon, il en était tout autre, il savait que Patrick Jane devait souffrir, prisonnier de son propre corps, il devait revivre ce qu’il s’était passé plus tôt, il devait de nouveau sentir cette balle pénétrer son corps et il devait revoir le visage de Lisbon en pleur à ses cotés. Du moins c’est ce qu’il pensait, il ne savait pas vraiment ce que l’on ressentait lorsqu’on était dans le coma, comment on vivait les choses. James se pencha jusqu’à atteindre l’oreille du patient et lui souffla quelques mots.
- "Patrick, je ne sais pas si vous pouvez m’entendre, mais je voudrais que vous sachiez que vous avez une grande importance pour ma sœur, il faut vous réveiller, elle a besoin de vous, si jamais vous mourriez, elle ne s’en remettrait jamais. J’aime ma sœur et je sais que vous aussi, alors faites ça pour elle…. Et pour vous. Vous méritez d’être heureux tous les deux."
Puis il se releva et rejoignit sa sœur dans le couloir. Elle venait de raccrocher et s’apprêtait à revenir dans la chambre. James la questionna du regard et elle lui sourit en réponse. Les choses allaient s’arranger, du moins, l’homme responsable de l’état de Jane allait aller en prison, toutes les preuves étaient contre lui et le témoignage de Danny Ruskin allait être utile.
Teresa se rapprocha de son frère et le prit dans ses bras, se permettant de souffler un peu. James l’entoura délicatement et posa sa tête sur le sommet de son crâne. Ils restèrent quelques minutes ainsi avant qu’un bruit provenant de la chambre n’attire leur attention.
Lisbon relâcha son frère et se précipita auprès de Jane, les larmes dévalant ses joues.
- "Jane…" souffla-t-elle avant d’éclater en sanglots.
----------------------------------------------------------------------------------
Red Wait
Lisbon se trouvait dans la voiture de James, en route pour l’hôpital. Elle se sentait un peu plus détendue que quelques minutes plus tôt. Le fait d’avoir parlé avec son frère lui avait fait du bien, elle avait ainsi pu se confier à quelqu’un et vider son cœur de tout ce qui le tourmentait. Elle se sentait mieux, comme libre, bien qu’il y ait encore et toujours ce petit quelque chose qui lui pesait. Elle devait aller voir Jane, elle n’avait rien d’autre à faire de toute façon, elle avait agit impulsivement et en payait le prix à présent.
Mais si cela était à refaire, elle le referait sans hésitation, sa haine envers cet homme l’obligerait à agir de même. Toutes les fois où elle avait rouspété après Jane, toutes les fois où elle lui avait fait part de son mépris pour la vengeance, aujourd’hui elle pourrait se faire les mêmes remarques, elle avait agit par pur esprit de vengeance. Cet homme s’en était prit à un être cher à ses yeux et elle avait eu la même réaction que Jane. Comment pourrait-elle encore le faire changer d’avis alors qu’elle avait laissé sa haine prendre le dessus sur son devoir?
Toutes ces questions devraient cependant attendre pour trouver des réponses.
Pour le moment, elle devait libérer son esprit et laisser Jane y prendre place, lui seul avait de l’importance, lui et personne d’autre.
Ils arrivèrent sur le parking de l’hôpital et James descendit le premier, allant ouvrir la porte à sa sœur. Il voulait qu’elle conserve cet air détendu le plus longtemps possible, elle allait avoir besoin de beaucoup de patience ces prochains jours, ou prochaines semaines. On ne sortait pas du coma si facilement, et si elle voulait pouvoir parler avec Jane, elle devrait être calme et détendue. James connaissait bien Teresa, c’était une femme douce et gentille, mais elle pouvait aussi être quelqu’un de dure et bornée, elle l’avait élevé, il savait comment elle fonctionnait. Teresa Lisbon ne s’attachait pas facilement aux gens car bien souvent elle perdait ces gens. Pour cette raison, elle était seule dans sa vie, personne à aimer, donc personne à perdre. Mais il savait qu’elle n’avait pas pu faire autrement que de s’attacher à Patrick Jane, contre toute la volonté qu’elle avait mis pour ça, ses sentiments avaient gagnés, ils avaient prit le dessus sur cette volonté farouche et ainsi elle était tombée amoureuse de son collègue. Et à présent, le schéma se répétait, elle était sur le point de perdre une personne qu’elle aimait. James n’aimait
pas voir sa sœur triste, et pourtant, de toute sa vie, il ne l’avait que très peu vue heureuse. Cela lui fit mal au cœur de la savoir seule, de la savoir amoureuse mais trop inquiète de l’avenir pour faire quoi que ce soit. En tant que frère attentionné, il allait faire tout ce qu’il lui était possible pour
l’aider.
Les deux Lisbon entrèrent dans le hall de l’hôpital et Teresa se dirigea vers l’ascenseur sans même passer par l’accueil, elle connaissait le chemin, elle l’avait déjà fait avant. Le silence était pesant dans la cabine, Lisbon était perdue dans ses pensées tandis que son frère l’observait en silence. Ils arrivèrent enfin à l’étage voulu et encore une fois, Teresa marcha droit devant elle. Ils arrivèrent enfin devant la chambre de Jane et Lisbon marqua une hésitation, sa main trembla alors qu’elle la posait sur la poignée, elle n’osait pas ouvrir, l’appréhension de ce qu’elle allait voir de l’autre coté, sûrement. Son frère déposa une main bienveillante sur son épaule et elle releva la tête, croisant son regard. Il lui sourit et elle lui répondit, il était là pour elle, il ne la laisserait pas seule, alors elle ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Son cœur se serra à la vue de son consultant allongé sur le lit, tout les fils reliés à lui, toutes ces machines et ces bips qui prouvait qu’il était toujours en vie, dans le coma, mais en vie quand même.
Teresa fit quelques pas en avant, toujours tremblante, mais plus rassurée que quelques minutes plus tôt. Elle s’arrêta au bord du lit et laissa son regard se perdre sur le visage de Jane. Il semblait paisible, jamais elle ne l’avait vu ainsi et elle en fut quelque peu heureuse. Il ne semblait pas souffrir, il se reposait, chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps.
La jeune femme prit place sur le fauteuil à côté du lit et prit la main de Jane dans la sienne, la serrant légèrement, lui montrant ainsi qu’elle était là, avec lui, qu’il n’était pas seul. James resta un peu plus loin, préférant laisser à sa sœur un peu d’intimité sans toutefois la laisser seule. Elle allait avoir besoin de lui.
Les minutes passèrent et ni l’un ni l’autre ne bougeait, ils étaient silencieux, se contentant d’être là. Lisbon tenait toujours la main de Jane, elle ne voulait pas le lâcher, elle avait peur que si jamais elle lui laissait la main il ne meurt. Elle se souvenait de la première fois qu’elle l’avait rencontré, elle était tout de suite tombée sous son charme, il avait un tel charisme qu’elle n’avait pu résister bien longtemps.
FLASH BACK
Lisbon se trouvait dans son bureau, elle remplissait des rapports d’enquêtes, la paperasse s’étant accumulées sans même qu’elle ne s’en rende compte et à présent il fallait qu’elle rattrape son retard. Alors qu’elle était plongée dans sa tache, quelqu’un frappa à sa porte. Elle releva la tête et vit apparaître son patron, Virgil Minnelli. Elle lui fit signe d’entrer et celui-ci
s’exécuta.
- "Je peux vous aider monsieur?" Questionna Lisbon.
- "En fait oui." lui répondit son chef, un peu gêné. "Voila, vous allez avoir un nouveau membre dans votre équipe."
- "Un nouveau membre, Monsieur?" Elle était surprise. "Mais depuis le temps que je vous en demande un, je pensais que vous aviez laissé tomber. D’où vient-il?"
- "En réalité, il ne s’agit pas d’un agent, il s’agit d’un consultant."
- "Pourquoi faire? Je n’ai pas besoin d’un consultant, Monsieur, mais d’un
agent."
- "Ecoutez, Lisbon. Il a été décidé en haut lieu que Monsieur Jane devrait se joindre à nous, personnellement je n’en veux pas plus que vous, mais nous n’avons pas le choix."
- "Jane vous dites? Il ne s’agirait pas de ce medium…. Celui dont la famille est…."
- "Parfaitement."
Un silence s’installa entre les deux agents, silence durant lequel leurs pensées allèrent à Patrick Jane et à sa famille. Tous les deux savaient ce qu’il avait vécu, le drame qui l’avait touché. Lisbon se demandait bien pourquoi il intégrait à présent le CBI et elle n’allait pas tarder à le savoir. Un homme arriva, un bel homme, bien habillé, portant un costume trois pièces bleu, des boucles blondes retombant sur le devant de son front, des yeux d’un bleu si profond qu’ils firent frissonner Lisbon. L’homme s’approcha du bureau, un sourire charmeur sur les lèvres et il y entra sans même frapper à la porte.
- "Bonjour à tous!", salua-t-il en pénétrant dans la pièce.
- "Monsieur Jane", commença Minnelli, "Je vous présente l’agent Teresa Lisbon, c’est elle qui vous supervisera durant votre temps parmi nous."
- "Agent Lisbon, c’est un plaisir pour moi."
- "Monsieur Jane."
- "Bon, je vais vous laisser. Lisbon, vous ferez visiter les locaux à Monsieur Jane?"
- "Bien Monsieur."
Minnelli sortit du bureau et laissa l’agent et le consultant seuls. Jane dévisageait libéralement sa nouvelle collègue, la scrutant de la tête aux pieds, ce qui fit rougir la jeune femme. Pour mettre fin à ce moment de gène, Lisbon se leva et fit le tour de son bureau pour faire face a son nouveau consultant. Il souriait toujours, mais elle pouvait voir au fond de ses yeux que ce n’était qu’une façade. Cependant, elle ne voulut pas entrer dans les détails et le questionner, elle voulait au plus vite mettre un terme à ce silence, alors elle prit la parole.
- "Ecoutez, Monsieur Jane, je n’ai jamais eu de consultant et je ne vous cacherai pas que je ne suis pas enchantée d’en avoir un, alors je ne vous demanderais qu’une chose, toujours obéir à mes ordres sans les discuter."
- "Mais bien entendu, Lisbon."
- "Agent Lisbon pour vous, Monsieur Jane."
- "Vous pouvez m’appeler Jane."
- "Je vous appellerai Monsieur Jane, et par la suite, nous verrons!"
- "Comme vous voulez."
- "Bien, si vous voulez bien me suivre, je vais vous présenter à l’équipe et vous faire faire le tour des locaux."
Elle passa devant l’homme qui la suivit des yeux, son sourire ne quittant pas son visage, ce qui fit rougir de plus belle la jeune femme. Elle sentait qu’elle allait avoir des problèmes avec lui, beaucoup de problèmes. Elle savait aussi que cet homme était une énigme pour elle et elle comptait bien savoir la raison de sa venue ici.
Lisbon sortit du bureau, suivit de près par Jane qui continuait de l’observer. Le mentaliste sentait que quelque chose était différent avec cette femme, elle était un excellent agent d’après les dires de Minnelli, mais il sentait qu’elle avait un lourd passé derrière elle, mais lequel?
Une fois les présentations faites avec le reste de l’équipe, ils firent le tour des locaux, Jane demandant sans cesse à quoi servait ceci, qui était telle ou telle personne. Il était vraiment agaçant et Lisbon commençait à en avoir assez de l’entendre lui poser des questions. Elle finit par se retourner et lui fit face.
- "Bon maintenant, ça suffit, Jane! Vous êtes vraiment quelqu’un d’agaçant!"
- "Vous m’avez appelé Jane, je peux donc vous appeler Lisbon."
Lisbon ne savait plus quoi dire, elle venait de s’énerver après lui et la seule chose qu’il trouvait à dire était qu’à présent, il pouvait l’appeler uniquement par son nom de famille. Il n’était décidément pas comme les autres et bien qu’elle le trouva agaçant, elle le trouvait également intéressant, elle voulait en apprendre plus sur lui.
Le temps avait passé et l’équipe de l’agent Lisbon résolvait bien plus d’affaires que les autres équipes et tout cela grâce à Jane, en partie. Mais il apportait également beaucoup de plaintes à cause de ses idées farfelues pour résoudre ces affaires. Elle ne savait pas si elle pourrait le supporter bien longtemps. Un jour, elle décida de le convoquer dans son bureau afin de mettre
les choses au clair avec lui, ça ne pouvait pas continuer comme ça, il fallait qu’il cesse de n’en faire qu’à sa tête.
Le consultant arriva dans le bureau de sa patronne et, comme à son habitude, entra sans frapper.
- "Jane, ne vous ai-je pas déjà dit de frapper avant d’entrer?
- "Oh pardon!"
Il ressortit, referma la porte et frappa avant d’entrer. Lisbon leva les yeux au ciel, il était vraiment insupportable. Alors qu’il prenait place en face d’elle, la jeune femme lui fit part de son avis quand à sa façon de travailler. Il l’écouta sans rien dire, ne prenant même pas sa propre défense, il savait que de toute façon cela ne servait à rien, il était en tort et il le savait. Une fois le sermon terminé, il promit de ne plus agir comme il le faisait, mais Lisbon savait qu’il ne tiendrait pas parole, elle commençait à le connaître. Malgré ça, elle ne pouvait s’empêcher de le trouver attachant, elle commençait à ressentir pour lui des choses qu’elle n’avait pas ressentit depuis bien longtemps et elle avait peur. Si jamais il arrivait quelque chose à Jane, elle savait qu’elle serait touchée personnellement et il ne fallait pas que ça arrive. Mais que faire contre ça?
Elle décida donc de mettre tous ces sentiments de côté, de faire comme s’ils n’existaient pas, de faire comme si Jane était un collègue comme un autre.
FIN DU FLASH BACK
Lisbon regarda de nouveau Jane allongé dans ce lit. Ses sentiments pour lui n’avaient pas changé depuis toutes ces années, et lui-même n’avait pas changé. Il lui avait fait une promesse qu’il n’avait pas tenue, et pourtant elle ne lui en voulait pas. Il risquait de mourir à cause de ça, mais elle n’arrivait pas à lui en vouloir. La seule chose qu’elle voulait, c’était qu’il se réveille,
qu’il lui dise que tout allait bien et que tout était finis. Elle avait l’espoir qu’il allait se réveiller et qu’ils pourraient reprendre leur vie comme avant, sauf qu’elle lui dirait à quel point elle l’aimait.
Elle releva les yeux et croisa le regard de son frère. Il lui sourit et elle lui rendit son sourire. Il était resté avec elle comme il le lui avait dit, il ne l’avait pas laissé seule face à son chagrin. Il était vraiment un frère merveilleux avec elle, malgré ce qu’ils avaient vécus étant enfants, il restait
le frère attentionné qu’il avait toujours été.
Soudain, le téléphone de Lisbon se mit à sonner. Elle lâcha a contrecœur la main de Jane qu’elle avait conservé dans la sienne. Elle la reposa délicatement sur le lit et la caressa tendrement avant de se lever pour répondre au téléphone.
James s’approcha alors du lit et observa le visage du mentaliste. L’homme semblait paisible, mais pour le frère de Lisbon, il en était tout autre, il savait que Patrick Jane devait souffrir, prisonnier de son propre corps, il devait revivre ce qu’il s’était passé plus tôt, il devait de nouveau sentir cette balle pénétrer son corps et il devait revoir le visage de Lisbon en pleur à ses cotés. Du moins c’est ce qu’il pensait, il ne savait pas vraiment ce que l’on ressentait lorsqu’on était dans le coma, comment on vivait les choses. James se pencha jusqu’à atteindre l’oreille du patient et lui souffla quelques mots.
- "Patrick, je ne sais pas si vous pouvez m’entendre, mais je voudrais que vous sachiez que vous avez une grande importance pour ma sœur, il faut vous réveiller, elle a besoin de vous, si jamais vous mourriez, elle ne s’en remettrait jamais. J’aime ma sœur et je sais que vous aussi, alors faites ça pour elle…. Et pour vous. Vous méritez d’être heureux tous les deux."
Puis il se releva et rejoignit sa sœur dans le couloir. Elle venait de raccrocher et s’apprêtait à revenir dans la chambre. James la questionna du regard et elle lui sourit en réponse. Les choses allaient s’arranger, du moins, l’homme responsable de l’état de Jane allait aller en prison, toutes les preuves étaient contre lui et le témoignage de Danny Ruskin allait être utile.
Teresa se rapprocha de son frère et le prit dans ses bras, se permettant de souffler un peu. James l’entoura délicatement et posa sa tête sur le sommet de son crâne. Ils restèrent quelques minutes ainsi avant qu’un bruit provenant de la chambre n’attire leur attention.
Lisbon relâcha son frère et se précipita auprès de Jane, les larmes dévalant ses joues.
- "Jane…" souffla-t-elle avant d’éclater en sanglots.
TBC…
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
je sens que les filles vont nous hair en lisant ce chapitre
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Oui?? Tu crois?? Après tout, on est sadique ma chère
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Yes vous êtes sadiques d'arrêter là!!!!!!!!!
je veux la suite je veux la suite!!!!!
C'est trop bien, et j'aime bien cette scène de leur rencontre!
je veux la suite je veux la suite!!!!!
C'est trop bien, et j'aime bien cette scène de leur rencontre!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Oh !!!!! Non Non Noooooon Jane
Tu peut pas arrêter là !!!! C'est du sadisme professionnel là ! xD
Bon que dire si ce n'est que ce chapitre est génial
James est vraiment très proche de Lisbon malgré les années qui les ont séparé (Je l'aime bien )
VLS VLS VLS
(Ne fait pas mourir Patou )
Tu peut pas arrêter là !!!! C'est du sadisme professionnel là ! xD
Bon que dire si ce n'est que ce chapitre est génial
James est vraiment très proche de Lisbon malgré les années qui les ont séparé (Je l'aime bien )
VLS VLS VLS
(Ne fait pas mourir Patou )
Invité- Invité
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Oui oui, on sait on est sadique
Pour la suite, faut attendre
Pour la suite, faut attendre
Re: When the life becomes Red [Spoiler saison 3] ^
Ok No problem !!! Je serait me montré Patiente
Invité- Invité
Page 6 sur 11 • 1, 2, 3 ... 5, 6, 7 ... 9, 10, 11
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