Réminiscence (SPOILERS) ^
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Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
coucou! me revoilou!
Oh quel plaisir de te retrouver enfin après une longue semaine sans post! (c'est quoi ces gens qui partent en vacances hein? je suis scandalisée moi )
Alors désolée de ne pas m'être manifestée avant mais suite aux légers problèmes que j'ai occasionnés dans un certain aéroport, j'ai été contrainte de passer qqk nuit au poste de police pour les motifs suivants: "trouble de l'ordre public" et "crise de nerf pouvant occasionner des retards dans les traffics aériens..." tu y crois toi?
Bon heureusement j'ai trouvé un agent de police qui était comme moi totalement fan de tes écrits et en échange de ma libération, je dois lui prodiguer un autographe de ta part, ok? Je compte sur toi hein..
bon le temps que tu signes, je file commenter ton dernier chapitre posté car comme d'hab j'ai à dire!
D'abord, j'ai adoré toute la partie narrative, plus longue que d'ordinaire: le fait de plonger dans les troubles et questionnements de Jane prépare tout à fait le terrain pour la suite. Tu nous confies au départ ce qu'il ne pourra pas dévoiler explicitement par la suite, devant RJ, à savoir son AMOUR pour Lisbon
ça y est le mot est enfin dit!!
(bon tu l'auras compris, je suis aux anges là! )
Tu nous montres aussi tous les maux de Jane, qui sommatise totalement son angoisse: "Sa poitrine se serra. Il avait la nausée, ses tempes battaient à tout rompre"
--> joli écho à la torture physique que vit au même instant la pauvre Térésa. Il souffre dans sa chair autant qu'elle, d'une certaine manière.
THE REPLIQUE: "Son amour pour sa femme lui avait fait perdre la raison. (..) Le lien qu’il entretenait avec Lisbon le ramenait en revanche à la raison, là où tout peut encore s’écrouler, là où tout à un poids."
--> oh my god, quelle jolie formule qui une fois de plus place les deux femmes sur un plan très proche, à savoir les femmes aimées, même différemment, par Jane!
"Il claqua la portière muait d’une rage sourde, rage contre lui-même, rage contre elle. Il devait la sauver à tout prix."
-->J'adore, et là j'ai eu mon premier doute. Pourquoi était-il en colère contre elle?
Sinon parce qu'elle le poussait à faire ce qu'il n'avait pas prévu ..et là je croisais les doigts pour que Jane ait choisi la méthode Lisbon, le travail en équipe!
" Il poussa la lourde porte de l’entrepôt qui laissa entrer un halo de lumière poussiéreux. Il hésita sur le pas de celle-ci. Le dernier regard qu’il posa sur l’extérieur était plein d’incertitudes"
-->2ème doute qui confirmait mon intuition selon laquelle Jane n'était pas venu seul :lovejane Il semblait chercher du regard les membres de son plan cachés qqk part!
(caly la parano qui cherche des indices partout )
- la confrontation RJ/Jane/Lisbon.
je crois pouvoir dire que tu excelles dans l'horreur...ou du moins dans l'art de retranscrire admirablement bien l'horreur d'une situation.
J'en avais le frisson
la 1ère vision de notre Térésa, ensanglantée, m'a brisé le coeur bien sûr, mais ce qui m'a le plus touchée je crois est le sourire de Lisbon en voyant Jane.
"Voyant une tête blonde l’observer un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Songe ou non, l’image était paisible à regarder"
--> on sent combien elle est à bout, elle a lutté, bataillé, résisté pour éviter de voir Jane franchir cette porte et tomber dans le piège; mais au moment où elle n'a plus de force, l'instinct de survie est le seul à réaqir: celui d'une femme heureuse malgré tout de voir un homme tout tenter pour la sauver, au péril de leur vie.
Du coup, ce petit détail, rendra d'autant plus cuisante la déception qu'aura Lisbon ensuite en entendant les mots durs de Jane.
le portrait de RJ: un homme banal, presque charmant finalement. BRAVO! Tu réutilises à la perfection uen idée évoquée dans le 3x24, quand RJ disait à Jane qu'il n'était qu'un homme, sans tête de monstre ni cornes!
la résistance de Lisbon: "Elle tenta d’y mettre toute la résolution qu’elle y avait, toute la fierté, tout le maintien dont elle était capable. Elle l’exhorta silencieusement à la même force d’esprit.
-Il n’est pas abattu grinça-t-elle, juste déçu de votre manque de charisme"
--> bien envoyée celle-là, bravo Térésa! Elle ne dit ni plus ni moins que son tortionnaire n'est qu'une lavette...Respect Madame!
la fausse froideur de Jane: là, je dis chapeau au maître enjoy!
Tu ne pouvais pas nous glacer davantage qu'en nous montrant un mentalist désinteressé et calculateur. Après tout, c'est ce qu'il sait faire le mieux, aussi est-ce logique finalement qu'il entraine RJ sur ce terrain là. N'oublions pas également ce que tu nous as si bien dit auparavant. Il était aveuglé par sa vengeance, Lisbon est sa raison. Donc que fait-il? Eh bien il rationnalise, il gomme toute émotion.
Il donne certes l'impression d'être ignoble mais en réalité il suit le garde-fou Lisbon, même à ses dépens la pauvre. Il est ce qu'elle a fait de lui: un homme qui utilise ses capacités incroyables..pour faire le bien (on le voit par la suite). Mais l'illusion est extra: le masque de Jane peut-être trompeur et va l'être, notamment pour la jeune femme qui va prendre au pied de la lettre les remarques faites par Jane.
"Le visage de Lisbon se contracta involontairement dans une peine qu’il ne lui connaissait pas. Ses yeux agités étaient suppliants comme si elle priait pour avoir mal compris ces mots. Le plus dur fut de ne pas réagir face à cette peine."
--> là, même si nous savons que Jane ment, on ne peut retenir notre désarroi pour Lisbon. Elle a lutté pdt des heures pour tenter de "sauver" Jane et se voit ici confrontée à un échec cuisant: celui de ne pas avoir pu sauver l'âme de cet homme. Elle le pense défitivement tombé dans le monde des fous sans limite. Donc tout cela pour rien..quel drame pour la jeune femme!
"vous l’aimez, vous essayez de m’avoir mais vous l’aimez, je suis entrain de la tuer face à vous, vous réagirez tôt ou tard
-Je ne l’aime pas…pas comme j’ai aimé ma femme"
--> alors ça c'est dur quand même! Je sais que cela fait partie du plan mais ces propos là vont être dévastateurs pour la jeune femme qui ne va plus trouver aucune raison de lutter.
la mort de RJ: KYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! (mode caly-folle ON)
(mode caly-folle OFF)
eh oui, je la savais, je le savais, je le savais...il renoncerait à le tuer lui-même! Il ferait appel à ses amis, il resterait du coté des vivants..pour ELLE!
Perso, je verrais bien Cho en sniper pour plusieurs raisons: il est le plus pragmatique, le plus expérimenté aussi, le plus "froid" (Iceman), le plus proche de Jane...c'est à lui que le mentalist pourrait laisser le droit de tuer RJ. C'est aussi lui qui a prononcé cette superbe idée de "méthode à Lisbon; agir en équipe".
(tu me diras si j'ai vu juste hein? )
- scène finale:
Le drame est qu'effectivement, si Lisbon perd la partie en ne survivant pas, RJ aura gagné indéniablement!
Mais je croise les doigts et je sais que tu ne prendrais jamais le risque de tuer un personnage important d'une fic (hein???? )
Je te rappelle pour info que j'ai tjrs mon rouleau à pâtisserie et que je n'hésiterai pas à te pourchasser dans le monde entier si jamais tu nous tues Lisbon...et crois-moi, ça peut faire mal un coup de rouleau
Eh bien voilà, comme d'hab j'ai dévoré ton chapitre, comm d'hab j'avais plein de choses à dire, comme d'hab je trépigne d'impatience d'avoir la suite, comme d'hab je vais guetter tous les jours le moindre poste dans le topic "Fanfic en cours"...
Par pitié, ne nous fais pas encore attendre une semaine, je risquerais de m'en prendre aux passagers de Roissy pour faire passer le temps!
Encore bravo et à très très vite hein?
(PS:au fait, ça y est, t'as eu le temps de finir mon autographe? )
Oh quel plaisir de te retrouver enfin après une longue semaine sans post! (c'est quoi ces gens qui partent en vacances hein? je suis scandalisée moi )
Alors désolée de ne pas m'être manifestée avant mais suite aux légers problèmes que j'ai occasionnés dans un certain aéroport, j'ai été contrainte de passer qqk nuit au poste de police pour les motifs suivants: "trouble de l'ordre public" et "crise de nerf pouvant occasionner des retards dans les traffics aériens..." tu y crois toi?
Bon heureusement j'ai trouvé un agent de police qui était comme moi totalement fan de tes écrits et en échange de ma libération, je dois lui prodiguer un autographe de ta part, ok? Je compte sur toi hein..
bon le temps que tu signes, je file commenter ton dernier chapitre posté car comme d'hab j'ai à dire!
D'abord, j'ai adoré toute la partie narrative, plus longue que d'ordinaire: le fait de plonger dans les troubles et questionnements de Jane prépare tout à fait le terrain pour la suite. Tu nous confies au départ ce qu'il ne pourra pas dévoiler explicitement par la suite, devant RJ, à savoir son AMOUR pour Lisbon
ça y est le mot est enfin dit!!
(bon tu l'auras compris, je suis aux anges là! )
Tu nous montres aussi tous les maux de Jane, qui sommatise totalement son angoisse: "Sa poitrine se serra. Il avait la nausée, ses tempes battaient à tout rompre"
--> joli écho à la torture physique que vit au même instant la pauvre Térésa. Il souffre dans sa chair autant qu'elle, d'une certaine manière.
THE REPLIQUE: "Son amour pour sa femme lui avait fait perdre la raison. (..) Le lien qu’il entretenait avec Lisbon le ramenait en revanche à la raison, là où tout peut encore s’écrouler, là où tout à un poids."
--> oh my god, quelle jolie formule qui une fois de plus place les deux femmes sur un plan très proche, à savoir les femmes aimées, même différemment, par Jane!
"Il claqua la portière muait d’une rage sourde, rage contre lui-même, rage contre elle. Il devait la sauver à tout prix."
-->J'adore, et là j'ai eu mon premier doute. Pourquoi était-il en colère contre elle?
Sinon parce qu'elle le poussait à faire ce qu'il n'avait pas prévu ..et là je croisais les doigts pour que Jane ait choisi la méthode Lisbon, le travail en équipe!
" Il poussa la lourde porte de l’entrepôt qui laissa entrer un halo de lumière poussiéreux. Il hésita sur le pas de celle-ci. Le dernier regard qu’il posa sur l’extérieur était plein d’incertitudes"
-->2ème doute qui confirmait mon intuition selon laquelle Jane n'était pas venu seul :lovejane Il semblait chercher du regard les membres de son plan cachés qqk part!
(caly la parano qui cherche des indices partout )
- la confrontation RJ/Jane/Lisbon.
je crois pouvoir dire que tu excelles dans l'horreur...ou du moins dans l'art de retranscrire admirablement bien l'horreur d'une situation.
J'en avais le frisson
la 1ère vision de notre Térésa, ensanglantée, m'a brisé le coeur bien sûr, mais ce qui m'a le plus touchée je crois est le sourire de Lisbon en voyant Jane.
"Voyant une tête blonde l’observer un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Songe ou non, l’image était paisible à regarder"
--> on sent combien elle est à bout, elle a lutté, bataillé, résisté pour éviter de voir Jane franchir cette porte et tomber dans le piège; mais au moment où elle n'a plus de force, l'instinct de survie est le seul à réaqir: celui d'une femme heureuse malgré tout de voir un homme tout tenter pour la sauver, au péril de leur vie.
Du coup, ce petit détail, rendra d'autant plus cuisante la déception qu'aura Lisbon ensuite en entendant les mots durs de Jane.
le portrait de RJ: un homme banal, presque charmant finalement. BRAVO! Tu réutilises à la perfection uen idée évoquée dans le 3x24, quand RJ disait à Jane qu'il n'était qu'un homme, sans tête de monstre ni cornes!
la résistance de Lisbon: "Elle tenta d’y mettre toute la résolution qu’elle y avait, toute la fierté, tout le maintien dont elle était capable. Elle l’exhorta silencieusement à la même force d’esprit.
-Il n’est pas abattu grinça-t-elle, juste déçu de votre manque de charisme"
--> bien envoyée celle-là, bravo Térésa! Elle ne dit ni plus ni moins que son tortionnaire n'est qu'une lavette...Respect Madame!
la fausse froideur de Jane: là, je dis chapeau au maître enjoy!
Tu ne pouvais pas nous glacer davantage qu'en nous montrant un mentalist désinteressé et calculateur. Après tout, c'est ce qu'il sait faire le mieux, aussi est-ce logique finalement qu'il entraine RJ sur ce terrain là. N'oublions pas également ce que tu nous as si bien dit auparavant. Il était aveuglé par sa vengeance, Lisbon est sa raison. Donc que fait-il? Eh bien il rationnalise, il gomme toute émotion.
Il donne certes l'impression d'être ignoble mais en réalité il suit le garde-fou Lisbon, même à ses dépens la pauvre. Il est ce qu'elle a fait de lui: un homme qui utilise ses capacités incroyables..pour faire le bien (on le voit par la suite). Mais l'illusion est extra: le masque de Jane peut-être trompeur et va l'être, notamment pour la jeune femme qui va prendre au pied de la lettre les remarques faites par Jane.
"Le visage de Lisbon se contracta involontairement dans une peine qu’il ne lui connaissait pas. Ses yeux agités étaient suppliants comme si elle priait pour avoir mal compris ces mots. Le plus dur fut de ne pas réagir face à cette peine."
--> là, même si nous savons que Jane ment, on ne peut retenir notre désarroi pour Lisbon. Elle a lutté pdt des heures pour tenter de "sauver" Jane et se voit ici confrontée à un échec cuisant: celui de ne pas avoir pu sauver l'âme de cet homme. Elle le pense défitivement tombé dans le monde des fous sans limite. Donc tout cela pour rien..quel drame pour la jeune femme!
"vous l’aimez, vous essayez de m’avoir mais vous l’aimez, je suis entrain de la tuer face à vous, vous réagirez tôt ou tard
-Je ne l’aime pas…pas comme j’ai aimé ma femme"
--> alors ça c'est dur quand même! Je sais que cela fait partie du plan mais ces propos là vont être dévastateurs pour la jeune femme qui ne va plus trouver aucune raison de lutter.
la mort de RJ: KYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! (mode caly-folle ON)
(mode caly-folle OFF)
eh oui, je la savais, je le savais, je le savais...il renoncerait à le tuer lui-même! Il ferait appel à ses amis, il resterait du coté des vivants..pour ELLE!
Perso, je verrais bien Cho en sniper pour plusieurs raisons: il est le plus pragmatique, le plus expérimenté aussi, le plus "froid" (Iceman), le plus proche de Jane...c'est à lui que le mentalist pourrait laisser le droit de tuer RJ. C'est aussi lui qui a prononcé cette superbe idée de "méthode à Lisbon; agir en équipe".
(tu me diras si j'ai vu juste hein? )
- scène finale:
Le drame est qu'effectivement, si Lisbon perd la partie en ne survivant pas, RJ aura gagné indéniablement!
Mais je croise les doigts et je sais que tu ne prendrais jamais le risque de tuer un personnage important d'une fic (hein???? )
Je te rappelle pour info que j'ai tjrs mon rouleau à pâtisserie et que je n'hésiterai pas à te pourchasser dans le monde entier si jamais tu nous tues Lisbon...et crois-moi, ça peut faire mal un coup de rouleau
Eh bien voilà, comme d'hab j'ai dévoré ton chapitre, comm d'hab j'avais plein de choses à dire, comme d'hab je trépigne d'impatience d'avoir la suite, comme d'hab je vais guetter tous les jours le moindre poste dans le topic "Fanfic en cours"...
Par pitié, ne nous fais pas encore attendre une semaine, je risquerais de m'en prendre aux passagers de Roissy pour faire passer le temps!
Encore bravo et à très très vite hein?
(PS:au fait, ça y est, t'as eu le temps de finir mon autographe? )
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Quelle intensité dramatique! J'en ai le souffle coupé
Je te supplie de laisser Lisbon en vie Jane ne le supportera pas si elle meurt
Je te supplie de laisser Lisbon en vie Jane ne le supportera pas si elle meurt
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Non Non Non Non Non
Mais moi je croyais que tu l'aimais Lisbon Déjà que j'ai perdu Tommy (je radote, je le sais mais j'ai peur de perdre Lisbonette. Hein comme il va faire Janounet sans Lisbonette.
Bon j'arrête mes bêtises mais que dire, j'ai eu le souffle coupé du début jusqu'à la fin. Voir Jane aussi stoïque, garder un sang froid comme jamais. Bref une scène comme ça dans la série je signe tout de suite. Et la pauvre Lisbon qui se sent meurtri plus par les paroles de Jane que par la torture que lui fait subir RJ.
Et le final avec la mort de RJ, je ne l'ai pas vu venir, je m'attendais à un cliffangher et finalement la mort de RJ grâce pour une fois au fait que Jane est compris que l'unité fait la force et que seul il ne serait arrivé à rien.
Bref, un grand chapeau pour ce chapitre des plus intenses maintenant j'attends la suite en reprenant petit à petit mon souffle.
Et merci pour toutes ces émotions
Mais moi je croyais que tu l'aimais Lisbon Déjà que j'ai perdu Tommy (je radote, je le sais mais j'ai peur de perdre Lisbonette. Hein comme il va faire Janounet sans Lisbonette.
Bon j'arrête mes bêtises mais que dire, j'ai eu le souffle coupé du début jusqu'à la fin. Voir Jane aussi stoïque, garder un sang froid comme jamais. Bref une scène comme ça dans la série je signe tout de suite. Et la pauvre Lisbon qui se sent meurtri plus par les paroles de Jane que par la torture que lui fait subir RJ.
Et le final avec la mort de RJ, je ne l'ai pas vu venir, je m'attendais à un cliffangher et finalement la mort de RJ grâce pour une fois au fait que Jane est compris que l'unité fait la force et que seul il ne serait arrivé à rien.
Bref, un grand chapeau pour ce chapitre des plus intenses maintenant j'attends la suite en reprenant petit à petit mon souffle.
Et merci pour toutes ces émotions
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
LE chapitre que j'attendais.
C'est toujours dur de passer après tout le monde, parce que tout a déjà été dit.
Je veux une scène comme ça dans la série !
Je vais me répéter mais franchement tu écris super bien et tu nous transporte dans un autre monde. ça fait longtemps que je n'avais pas "vibrer" autant pour une fic ! On le vit vraiment avec eux et c'est ça qui est magnifique. En plus je voulais vraiment un fin comme celle-là, où Jane agit enfin en équipe. Mais j'ai douté jusqu'au bout. Merci énormément pour partager ton talent avec nous et surtout NE TUE PAS LISBON ! xD
C'est toujours dur de passer après tout le monde, parce que tout a déjà été dit.
Je veux une scène comme ça dans la série !
Je vais me répéter mais franchement tu écris super bien et tu nous transporte dans un autre monde. ça fait longtemps que je n'avais pas "vibrer" autant pour une fic ! On le vit vraiment avec eux et c'est ça qui est magnifique. En plus je voulais vraiment un fin comme celle-là, où Jane agit enfin en équipe. Mais j'ai douté jusqu'au bout. Merci énormément pour partager ton talent avec nous et surtout NE TUE PAS LISBON ! xD
Mystic-Dream- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Localisation : In your mind !
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Coucouuuuuuuuuuuuuuu!!!!! Merci à tous pour vos messages!!!!!!!! Oups presque 22h faut encore que je prépare ma valise...autorisation de vous remercier dans le prochain chapitre???!
Place à la suite
Bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxx
Chapitre XVIII
Il l’appela, il l’appela plusieurs fois sans succès. Elle était pourtant consciente, son regard suspendu dans le vide. Son corps s’arcboutait vers l’avant comme si un poids lestait ses épaules. Ses mains frêles étaient accrochées sur ses genoux désespérément. Elles étaient pleines de sangs tout comme ses habits. Elle paraissait si chétive, prête à se recroqueviller sur elle-même. Chacun de ses silences laissait un poids sur sa poitrine. Elle était comme absorbée entre ici et ailleurs. Il déposa une main tremblante contre sa joue. L’image du papillon qu’on ne peut toucher se matérialisa sous ses yeux. Ses belles ailes qu’on voudrait caresser mais qu’on ne peut qu’abîmer. Elle paraissait si fragile, la frôler semblait dangereux. Il avait peur de la toucher, peur de la regarder, peur de lui faire face…peur de faire face au tassement de ses ailes.
Le silence entrecoupé de ses appels fut bientôt remplacé par l’agitation. De multiples agents entrèrent en grand fracas dans l’entrepôt. Il perçut le souffle haletant de Grace qui avait couru jusque-là. Sentant la main de Cho se déposer contre son dos, il resta pourtant à la hauteur de Lisbon, à la hauteur de ses yeux fixant résolument le sol. Il ne prêta pas attention à eux, seule la jeune femme en face de lui suscitait son attention. Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine.
Son cœur se froissa.
-T’as bien joué le salua, Cho
-Toi aussi, répondit-il calmement en voyant Rigsby et Lisbon disparaître sous ses yeux
Grace perçut sa mâchoire se contracter, son malaise était évident.
-Tu as fait ce qu’il fallait, affirma-t-elle
Jane lui jeta un regard sceptique.
Elle n’en était pas sûre, elle n’était pas sûre que ce soit le bon plan, la bonne chose à faire. Elle avait suivi son échange avec John le rouge par micro, ses mains s’étaient elles aussi crispées. Chaque mot de Jane l’avait horrifiée, son stoïcisme l’avait glacée ; elle connaissait pourtant le plan…Il avait été si bon dans son rôle. Elle en avait eu la chair de poule. Lisbon douterait aussi. Elle avait pourtant besoin de certitudes pour se battre pour ceux qui en valaient la peine. Une partie d’elle lui murmurait pourtant : « Il n’a pas eu le choix, ON n’avait pas le choix. »
Quand elle avait vu Jane jeter un dernier regard incertain vers l’extérieur en entrant dans cet entrepôt, elle s’était dit, il est mort, ils sont morts tous les deux, je reste là, pendant que des membres de ma famille vont à l’abattoir. Maintenant il était là face à elle et Lisbon bien qu’affaiblie était avec Rigsby, c’était le plus bel espoir qu’elle pouvait avoir, alors elle ne laisserait pas ses incertitudes miner son moral, il avait fait ce qu’il fallait faire, il avait agi au mieux, ils étaient en vie bon sang.
-Je t’interdis d’en douter, si tu doutes, elle doutera, il en est hors de question.
Sa position était ferme, elle osa même déposer un doigt sur sa poitrine en signe d’avertissement.
-Est-ce que c’est bien compris ?
Jane observa ses traits avec attention. Elle avait acquis une force de caractère incroyable, elle savait se montrer persuasive, déterminée. Il avait besoin d’être berné, alors il négligea les doutes qu’elle pouvait avoir, ces doutes que malgré tout il pouvait voir, il se contenta d’être habité par sa force et ses certitudes, sous ses craintes, elle en avait aussi, c’était tout ce dont il avait besoin.
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Arrivé à l’hôpital l’attente habituelle les guetta, paradoxalement, ils étaient confiants. Le pire semblait derrière eux. Elle n’était pas tombée dans l’inconscience, elle avait tenu jusque-là. Elle tiendrait le coup, elle en avait trop fait pour se laisser abattre maintenant. La force tranquille qui les habitait était paisible, la chute aurait pu être terrible, mais une fois élevé au milieu d’eux l’espoir sembla prendre vie bercé par leur silence.
Le médecin leur avait mis le doute avec son jargon médical. Ça avait l’ air positif mais il n’était pas vraiment clair dans son propos. Etait-ce trop tôt pour se réjouir ? Le regard alarmé qu’il lui jeta le stoppa aussitôt. Le médecin s’autorisa même un sourire. Ils hésitèrent encore, suspendus à ses lèvres.
-Je vois que je n’ai pas été très clair dans mon propos, précisa le médecin, je vais la faire plus courte, vous pouvez vous embrasser votre amie ira bien
Grace se jeta dans les bras de Jane. Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse. Van Pelt serra encore Jane, il n’était pas sûr d’avoir compris mais il la serra plus fort, conscient d’être dans un de ces moments clés de la vie qu’il faut savoir apprécier.
-Elle ira bien, répéta Van Pelt, afin qu’ils puissent encore savourer cette victoire
Les mots étaient doux, elle aurait pu les répéter encore et encore sans se lasser.
Son enthousiasme déborda encore, tour à tour elle embrassa Rigsby, Cho pressa même légèrement ses mains contre son dos. Il afficha un sourire, qu’elle jugea magnifique, tout semblait l’être à cet instant.
-On peut aller la voir ? demanda-t-elle légèrement surexcitée
-Elle dort mais si vous y allez un par un et que vous ne restez pas longtemps l’infirmière sera fermer les yeux
L’euphorie qu’avait ressenti Jane retomba. En avait-il seulement droit ? Il lui avait jeté des horreurs à la figure, certes il ne les pensait pas, mais les mots avaient franchis ses lèvres et elle avait eu ce regard…Il laissa les autres passer avant lui, arguant de sa volonté de saisir d’autres détails auprès du médecin. Ils n’étaient pas dupes mais ils ne bataillèrent pas, profitant chacun égoïstement de leur droit de la voir. L’égoïsme semblait loin d’être un défaut dans ce cas-là, il apparaissait plutôt comme un droit légitime.
-Elle dort, tu ne risques rien, tenta Cho en sortant en dernier de la chambre
-Elle ne te mangera pas, pas dans son sommeil du moins, railla Rigsby
-Allez tu ne vas pas dépérir ici, tu nous l’as ramené, elle va bien, profite de ton heure de gloire et va la voir, assermenta Van Pelt
Encouragé par eux, qui ne le voyaient pas différemment malgré la force qu’il avait mis dans ses propos, tout semblait possible, face à Lisbon, fragile, à portée de main, il chancelait encore. Il glissa sa main contre la sienne, la serrant un peu plus que nécessaire. Maintenant, qu’elle était là face à lui, en vie, il comprenait malgré tout combien son geste avait été important. Elle pouvait le détester, le haïr, le malmener, elle serait en vie. Leur amitié semblait un sacrifice acceptable pourvu qu’elle soit en vie.
Serrant encore et encore sa main, scrutant son visage, il se figea. Quelque chose avait changé, ses traits paraissaient plus crispés, les pulsations de son pouls qu’il pouvait sentir contre sa main étaient plus rapide, sa poitrine se soulevait plus. S’aurait pu passer inaperçu. Pour quiconque se serait passé inaperçu, ses yeux clos remplissaient leur office à merveille mais elle ne dormait pas, il en était certain. Il pressa sa main contre son menton l’observant avec délectation. Elle ne voulait pas le voir, son cœur se serrait légèrement à l’idée mais elle était en vie et éveillée. Peut-être qu’en étant là malgré tout, elle verrait que ses mots ne correspondaient pas à ses gestes. Les gestes étaient tellement plus importants.
-Je sais que vous êtes réveillé, vous en avez conscience ? murmura-t-il
Ses yeux restèrent clos.
-Biensûr que vous en avez conscience, vous ne voulez pas me parler, je peux le comprendre. Ce n’est pas grave je suis un grand bavard, je peux faire la conversation seul. Saviez-vous que beaucoup de gens choisissent le sommeil d’un proche pour se confesser? Bien entendu, en général, ils partagent le même lit. Vous m’excuserez si je ne monte pas dans la vôtre, je viens d’augmenter mon espérance de vie, se serait dommage de la diminuer de moitié. Quoiqu’il en soit je suppose que c’est plus facile comme ça, feindre le sommeil de l’autre, délester sa poitrine... Je suis tellement désolé Lisbon. Je ne le pensais pas, tout ce que j’ai dit, la froideur dont j’ai fait preuve, ce n’était qu’un rôle. J’espère que vous le savez...
Il fut interrompu par Cho qui frappa à la porte. Le visage désolé, il passa le pas de la porte, derrière lui se trouvait Bertram, le visage de Jane se ferma aussitôt sur un soupir.
-Je crois qu’il va falloir remettre cette conversation à plus tard.
Il observa les deux agents du service pénitencier, Freddy son ancien gardien était là. D’un mouvement de tête il le salua, demandant implicitement quelques secondes de plus qu’on lui accorda.
-Il est temps pour moi de rentrer à la maison, soupira-t-il
Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.
-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…
Avec difficulté il lâcha sa main. Il n’osa pas se retourner pour voir si elle avait ouvert les yeux, il espérait trop qu’elle le fasse, il ne voulait voir son visage désespérément fermé, il préférait rester sur une autre note, s’imaginer ses yeux se plissant dans l’espoir de l’entrevoir.
Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.
Place à la suite
Bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuxxxxxxx
Chapitre XVIII
Il l’appela, il l’appela plusieurs fois sans succès. Elle était pourtant consciente, son regard suspendu dans le vide. Son corps s’arcboutait vers l’avant comme si un poids lestait ses épaules. Ses mains frêles étaient accrochées sur ses genoux désespérément. Elles étaient pleines de sangs tout comme ses habits. Elle paraissait si chétive, prête à se recroqueviller sur elle-même. Chacun de ses silences laissait un poids sur sa poitrine. Elle était comme absorbée entre ici et ailleurs. Il déposa une main tremblante contre sa joue. L’image du papillon qu’on ne peut toucher se matérialisa sous ses yeux. Ses belles ailes qu’on voudrait caresser mais qu’on ne peut qu’abîmer. Elle paraissait si fragile, la frôler semblait dangereux. Il avait peur de la toucher, peur de la regarder, peur de lui faire face…peur de faire face au tassement de ses ailes.
Le silence entrecoupé de ses appels fut bientôt remplacé par l’agitation. De multiples agents entrèrent en grand fracas dans l’entrepôt. Il perçut le souffle haletant de Grace qui avait couru jusque-là. Sentant la main de Cho se déposer contre son dos, il resta pourtant à la hauteur de Lisbon, à la hauteur de ses yeux fixant résolument le sol. Il ne prêta pas attention à eux, seule la jeune femme en face de lui suscitait son attention. Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine.
Son cœur se froissa.
-T’as bien joué le salua, Cho
-Toi aussi, répondit-il calmement en voyant Rigsby et Lisbon disparaître sous ses yeux
Grace perçut sa mâchoire se contracter, son malaise était évident.
-Tu as fait ce qu’il fallait, affirma-t-elle
Jane lui jeta un regard sceptique.
Elle n’en était pas sûre, elle n’était pas sûre que ce soit le bon plan, la bonne chose à faire. Elle avait suivi son échange avec John le rouge par micro, ses mains s’étaient elles aussi crispées. Chaque mot de Jane l’avait horrifiée, son stoïcisme l’avait glacée ; elle connaissait pourtant le plan…Il avait été si bon dans son rôle. Elle en avait eu la chair de poule. Lisbon douterait aussi. Elle avait pourtant besoin de certitudes pour se battre pour ceux qui en valaient la peine. Une partie d’elle lui murmurait pourtant : « Il n’a pas eu le choix, ON n’avait pas le choix. »
Quand elle avait vu Jane jeter un dernier regard incertain vers l’extérieur en entrant dans cet entrepôt, elle s’était dit, il est mort, ils sont morts tous les deux, je reste là, pendant que des membres de ma famille vont à l’abattoir. Maintenant il était là face à elle et Lisbon bien qu’affaiblie était avec Rigsby, c’était le plus bel espoir qu’elle pouvait avoir, alors elle ne laisserait pas ses incertitudes miner son moral, il avait fait ce qu’il fallait faire, il avait agi au mieux, ils étaient en vie bon sang.
-Je t’interdis d’en douter, si tu doutes, elle doutera, il en est hors de question.
Sa position était ferme, elle osa même déposer un doigt sur sa poitrine en signe d’avertissement.
-Est-ce que c’est bien compris ?
Jane observa ses traits avec attention. Elle avait acquis une force de caractère incroyable, elle savait se montrer persuasive, déterminée. Il avait besoin d’être berné, alors il négligea les doutes qu’elle pouvait avoir, ces doutes que malgré tout il pouvait voir, il se contenta d’être habité par sa force et ses certitudes, sous ses craintes, elle en avait aussi, c’était tout ce dont il avait besoin.
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Arrivé à l’hôpital l’attente habituelle les guetta, paradoxalement, ils étaient confiants. Le pire semblait derrière eux. Elle n’était pas tombée dans l’inconscience, elle avait tenu jusque-là. Elle tiendrait le coup, elle en avait trop fait pour se laisser abattre maintenant. La force tranquille qui les habitait était paisible, la chute aurait pu être terrible, mais une fois élevé au milieu d’eux l’espoir sembla prendre vie bercé par leur silence.
Le médecin leur avait mis le doute avec son jargon médical. Ça avait l’ air positif mais il n’était pas vraiment clair dans son propos. Etait-ce trop tôt pour se réjouir ? Le regard alarmé qu’il lui jeta le stoppa aussitôt. Le médecin s’autorisa même un sourire. Ils hésitèrent encore, suspendus à ses lèvres.
-Je vois que je n’ai pas été très clair dans mon propos, précisa le médecin, je vais la faire plus courte, vous pouvez vous embrasser votre amie ira bien
Grace se jeta dans les bras de Jane. Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse. Van Pelt serra encore Jane, il n’était pas sûr d’avoir compris mais il la serra plus fort, conscient d’être dans un de ces moments clés de la vie qu’il faut savoir apprécier.
-Elle ira bien, répéta Van Pelt, afin qu’ils puissent encore savourer cette victoire
Les mots étaient doux, elle aurait pu les répéter encore et encore sans se lasser.
Son enthousiasme déborda encore, tour à tour elle embrassa Rigsby, Cho pressa même légèrement ses mains contre son dos. Il afficha un sourire, qu’elle jugea magnifique, tout semblait l’être à cet instant.
-On peut aller la voir ? demanda-t-elle légèrement surexcitée
-Elle dort mais si vous y allez un par un et que vous ne restez pas longtemps l’infirmière sera fermer les yeux
L’euphorie qu’avait ressenti Jane retomba. En avait-il seulement droit ? Il lui avait jeté des horreurs à la figure, certes il ne les pensait pas, mais les mots avaient franchis ses lèvres et elle avait eu ce regard…Il laissa les autres passer avant lui, arguant de sa volonté de saisir d’autres détails auprès du médecin. Ils n’étaient pas dupes mais ils ne bataillèrent pas, profitant chacun égoïstement de leur droit de la voir. L’égoïsme semblait loin d’être un défaut dans ce cas-là, il apparaissait plutôt comme un droit légitime.
-Elle dort, tu ne risques rien, tenta Cho en sortant en dernier de la chambre
-Elle ne te mangera pas, pas dans son sommeil du moins, railla Rigsby
-Allez tu ne vas pas dépérir ici, tu nous l’as ramené, elle va bien, profite de ton heure de gloire et va la voir, assermenta Van Pelt
Encouragé par eux, qui ne le voyaient pas différemment malgré la force qu’il avait mis dans ses propos, tout semblait possible, face à Lisbon, fragile, à portée de main, il chancelait encore. Il glissa sa main contre la sienne, la serrant un peu plus que nécessaire. Maintenant, qu’elle était là face à lui, en vie, il comprenait malgré tout combien son geste avait été important. Elle pouvait le détester, le haïr, le malmener, elle serait en vie. Leur amitié semblait un sacrifice acceptable pourvu qu’elle soit en vie.
Serrant encore et encore sa main, scrutant son visage, il se figea. Quelque chose avait changé, ses traits paraissaient plus crispés, les pulsations de son pouls qu’il pouvait sentir contre sa main étaient plus rapide, sa poitrine se soulevait plus. S’aurait pu passer inaperçu. Pour quiconque se serait passé inaperçu, ses yeux clos remplissaient leur office à merveille mais elle ne dormait pas, il en était certain. Il pressa sa main contre son menton l’observant avec délectation. Elle ne voulait pas le voir, son cœur se serrait légèrement à l’idée mais elle était en vie et éveillée. Peut-être qu’en étant là malgré tout, elle verrait que ses mots ne correspondaient pas à ses gestes. Les gestes étaient tellement plus importants.
-Je sais que vous êtes réveillé, vous en avez conscience ? murmura-t-il
Ses yeux restèrent clos.
-Biensûr que vous en avez conscience, vous ne voulez pas me parler, je peux le comprendre. Ce n’est pas grave je suis un grand bavard, je peux faire la conversation seul. Saviez-vous que beaucoup de gens choisissent le sommeil d’un proche pour se confesser? Bien entendu, en général, ils partagent le même lit. Vous m’excuserez si je ne monte pas dans la vôtre, je viens d’augmenter mon espérance de vie, se serait dommage de la diminuer de moitié. Quoiqu’il en soit je suppose que c’est plus facile comme ça, feindre le sommeil de l’autre, délester sa poitrine... Je suis tellement désolé Lisbon. Je ne le pensais pas, tout ce que j’ai dit, la froideur dont j’ai fait preuve, ce n’était qu’un rôle. J’espère que vous le savez...
Il fut interrompu par Cho qui frappa à la porte. Le visage désolé, il passa le pas de la porte, derrière lui se trouvait Bertram, le visage de Jane se ferma aussitôt sur un soupir.
-Je crois qu’il va falloir remettre cette conversation à plus tard.
Il observa les deux agents du service pénitencier, Freddy son ancien gardien était là. D’un mouvement de tête il le salua, demandant implicitement quelques secondes de plus qu’on lui accorda.
-Il est temps pour moi de rentrer à la maison, soupira-t-il
Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.
-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…
Avec difficulté il lâcha sa main. Il n’osa pas se retourner pour voir si elle avait ouvert les yeux, il espérait trop qu’elle le fasse, il ne voulait voir son visage désespérément fermé, il préférait rester sur une autre note, s’imaginer ses yeux se plissant dans l’espoir de l’entrevoir.
Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.
enjoy- Inspecteur de police
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Comme je n'arrive pas à trouver de mots pour exprimer ce que je ressens après cette lecture, je serais brève...
Lisbon vivante, ça devrait me réjouir mais ...il y a un mais...le retour de Jane en prison qui en découle
Je le savais depuis le début mais de le lire...surtout après ses paroles à Lisbon
Et ce dernier paragraphe...
Et maintenant je vais guetter la suite patiemment
pour cette fic qui une fois encore me donne beaucoup de plaisir à la lire
Lisbon vivante, ça devrait me réjouir mais ...il y a un mais...le retour de Jane en prison qui en découle
Je le savais depuis le début mais de le lire...surtout après ses paroles à Lisbon
Et ce dernier paragraphe...
Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.
Et maintenant je vais guetter la suite patiemment
pour cette fic qui une fois encore me donne beaucoup de plaisir à la lire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Superbe suite ! Lisbon est vivante & Jane qui se sent coupable J'adore !!!!
J'espère que tu as encore plein d'aussi joli chapitre à nous donner, je ne veux pas que ça finisse !
J'espère que tu as encore plein d'aussi joli chapitre à nous donner, je ne veux pas que ça finisse !
Mystic-Dream- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Localisation : In your mind !
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Je ne trouve pas non plus les mots pour m'exprimer tellement c'est trop
C'est évident que je sois soulagée et contente que Lisbon soit vivante mais les paroles de Jane à Lisbon et son retour en prison, ça me fait trop de peine... surtout pour Lisbon
En plus, la fin...
Je ne veux pas que ça se termine comme ça , faites que ça s'arrange par pitié
Mais je vais patienter sagement la suite
VLS VLS VLS
C'est évident que je sois soulagée et contente que Lisbon soit vivante mais les paroles de Jane à Lisbon et son retour en prison, ça me fait trop de peine... surtout pour Lisbon
En plus, la fin...
Quand il quitta la pièce, Lisbon laissa une larme couler sur son visage. Elle aurait aimé l’arrêter, elle avait gardé ses yeux résolument clos, sa bouche définitivement scellée... Non pas qu’elle le détesta mais alors qu’elle était prête à ouvrir les yeux, alors qu’elle était à deux doigts de se l’accorder, ils étaient venus le chercher. Cette vision là n’était tout simplement pas soutenable. Elle regrettait maintenant de ne pas s'être plongé plus tôt dans son regard. Peut-être aurait-elle vu alors ce que pendant des années, elle avait vu, un homme bon qui ne le sait pas encore.
Je ne veux pas que ça se termine comme ça , faites que ça s'arrange par pitié
Mais je vais patienter sagement la suite
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
kikou chère enjoy; quel plaisir de retrouver la suite de cette fic!
Bon tu échappes au coup de rouleau à patisserie étant donné que notre Lisbon s'en sort mais je risque de te pourchasser avec la rappe à fromage si tu nous libères pas Janounet très vite!
Toutes les scènes avec l'équipe sont tellement (caly cherche le mot adéquat )..JUSTES! voilà, elles sonnent toutes parfaitement JUSTES!!!
C'est brillant la manière dont tu cernes la personnalité de chacun.
la détresse de Jane au début: alors qu'il a tenu tête au plus terrible des monstres, il semble se liquéfier sur place face à la frêle jeune femme; tout un symbole! La comparaison avec le papillon est très fine et bien trouvée, comme toujours chez toi!
THE SCENE: "Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine."--> WAHOU!!!!
Je sais, je vais me faire lapider par toutes les Jisbon et Rigspelt du forum..Mais j'ai adoré cette scène! Je me souviens de l'histoire de Lisbon menottée à son escalier, retrouvée par Rigsby..;tu nous avais déjà montré combien ses 2 là pouvaient être profondément amis, même si cette amitié est svt tacite et discrète. J'ai trouvé extra l'idée du grand et costaud Rigsby soulevant la petite Teresa à bout de forces, la protégeant ainsi de toute attaque extérieure...quant à al fin, le regard éperdu qu'elle lance à un Jane impuissant (sans vilain jeu de mot, je t'assure ) face au désarroi de son équipière. sublime scène, c'est simple, elle est ma préférée du chapitre.. BRAVISSIMO!
la ténacité de Van Pelt: là encore, tu bouscules les habitudes, tu nous choisi la plus aimable et douce de l'équipe pour secouer notre mentaliste, (il faut dire qu'il l'avait gentiment envoyer ballader en prison, si je ne m'abuse, elle lui rend donc sa monnaie de sa pièce ).
la "famille" à l'hôpital: le défilé dans la chambre de Lisbon, présenté comme un "droit" que chacun aurait était émouvant...les accolades de soulagement sont aussi une aimable parenthèse après toutes les horreurs subies précédemment.
un truc m'a faite rire: Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse"
--> Cho fait son show! il reste égal à lui-même!
le duo Jane.Lisbon:
purée quand tu nous as fait comprendre que Lisbon faisait semblant dormir, je trépignais de rage contre la jeune femme...elle n'allait quand même pas faire sa tête de lard alors que Janounet (je sais ce surnom est ridicule mais ça fait rien ) a fait pour elle le plus beau des gestes: sacrifier sa vengeance!
tout le monologue de Jane était magnifique, il en dit bcp sans en dire trop (houlà, elle est savante ma phrase là hein? ).
il tente un peu d'humour pour dédramatiser du coup on sent que le retour à la normalité n'est pas loin mais elle nous échappe encore...
l'arrestation de Jane: (caly en mode furie ON)
NON MAIS CA VA PAS? VOUS ALLEZ LE RELACHER IMMEDIATEMENT SINON JE FAIS UN CARNAGE SEULEMENT A L'AIDE D'UNE PETITE CUILLERE, COMPRIS LES KEUFS???????? (mode furie off)
bon ok, on s'y attendait tous, j'ai aimé d'ailleurs le retour de Freddy celui qui avait été si blessé de l'évasion de Jane, vécue comme une trahison. Il le retrouve ici, au chevet de celle qui l'avait défendue alors en disant "c'est un homme bien, vous ne vous étiez pas trompé Freddy".
"Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.
-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…"
-->
Je crois que cela se passe de comm!
Je me souviens aussi de cette nuit où Lisbon, endormie sur le transat de Minelli, n'avait pas sentie Jane, venu la recouvrir. Ici elle le sent parfaitement c'est elle qui se cache cette fois.
les pensées de Lisbon: enfin, je comprends mieux à présent son obstination à fermer les yeux...et je lui pardonne ma rage passée! en effet voir Jane de nous emmené loin d'elle est plsu qu'elle ne peut endurer à présent
et quelle jolie définition de notre infernal consultant: "un homme bon qui ne le sait pas encore"
bon je fais en très bref: chapitre brillant..STOP...scènes sublimes..STOP...enjoy au meilleur de sa forme... STOP...attends suite avec impatience... STOP...bravo...et merci!
Bon tu échappes au coup de rouleau à patisserie étant donné que notre Lisbon s'en sort mais je risque de te pourchasser avec la rappe à fromage si tu nous libères pas Janounet très vite!
Toutes les scènes avec l'équipe sont tellement (caly cherche le mot adéquat )..JUSTES! voilà, elles sonnent toutes parfaitement JUSTES!!!
C'est brillant la manière dont tu cernes la personnalité de chacun.
la détresse de Jane au début: alors qu'il a tenu tête au plus terrible des monstres, il semble se liquéfier sur place face à la frêle jeune femme; tout un symbole! La comparaison avec le papillon est très fine et bien trouvée, comme toujours chez toi!
THE SCENE: "Déposant une main sur l’épaule de Lisbon, Rigsby s’approcha. Elle leva aussitôt son regard vers lui, lui dessinant un léger sourire, elle attrapa les pans de sa veste. Il sembla comprendre aussitôt. Elle voulait sortir d’ici. Silencieusement, il se pencha, passa une main sous ses genoux, l’autre dans son dos. Jane se poussa et lui céda la place. Alors que Rigsby partait, Lisbon fermement suspendue entre ses bras, elle jeta un regard sur son épaule, regard qu’il capta aussitôt, elle ne le lâcha pas jusqu’à la sortie de l’entrepôt le défiant, elle avec sa peine."--> WAHOU!!!!
Je sais, je vais me faire lapider par toutes les Jisbon et Rigspelt du forum..Mais j'ai adoré cette scène! Je me souviens de l'histoire de Lisbon menottée à son escalier, retrouvée par Rigsby..;tu nous avais déjà montré combien ses 2 là pouvaient être profondément amis, même si cette amitié est svt tacite et discrète. J'ai trouvé extra l'idée du grand et costaud Rigsby soulevant la petite Teresa à bout de forces, la protégeant ainsi de toute attaque extérieure...quant à al fin, le regard éperdu qu'elle lance à un Jane impuissant (sans vilain jeu de mot, je t'assure ) face au désarroi de son équipière. sublime scène, c'est simple, elle est ma préférée du chapitre.. BRAVISSIMO!
la ténacité de Van Pelt: là encore, tu bouscules les habitudes, tu nous choisi la plus aimable et douce de l'équipe pour secouer notre mentaliste, (il faut dire qu'il l'avait gentiment envoyer ballader en prison, si je ne m'abuse, elle lui rend donc sa monnaie de sa pièce ).
la "famille" à l'hôpital: le défilé dans la chambre de Lisbon, présenté comme un "droit" que chacun aurait était émouvant...les accolades de soulagement sont aussi une aimable parenthèse après toutes les horreurs subies précédemment.
un truc m'a faite rire: Rigsby tenta une approche de Cho avec une accolade de vainqueur, elle s’acheva dans une tape maladroite mais bien heureuse"
--> Cho fait son show! il reste égal à lui-même!
le duo Jane.Lisbon:
purée quand tu nous as fait comprendre que Lisbon faisait semblant dormir, je trépignais de rage contre la jeune femme...elle n'allait quand même pas faire sa tête de lard alors que Janounet (je sais ce surnom est ridicule mais ça fait rien ) a fait pour elle le plus beau des gestes: sacrifier sa vengeance!
tout le monologue de Jane était magnifique, il en dit bcp sans en dire trop (houlà, elle est savante ma phrase là hein? ).
il tente un peu d'humour pour dédramatiser du coup on sent que le retour à la normalité n'est pas loin mais elle nous échappe encore...
l'arrestation de Jane: (caly en mode furie ON)
NON MAIS CA VA PAS? VOUS ALLEZ LE RELACHER IMMEDIATEMENT SINON JE FAIS UN CARNAGE SEULEMENT A L'AIDE D'UNE PETITE CUILLERE, COMPRIS LES KEUFS???????? (mode furie off)
bon ok, on s'y attendait tous, j'ai aimé d'ailleurs le retour de Freddy celui qui avait été si blessé de l'évasion de Jane, vécue comme une trahison. Il le retrouve ici, au chevet de celle qui l'avait défendue alors en disant "c'est un homme bien, vous ne vous étiez pas trompé Freddy".
"Se penchant il scella un baiser sur son front, avec assurance il glissa une mèche derrière son oreille.
-Ne laissez pas ses paroles s’imprégner en vous Lisbon, ne le laissez pas gagner, ne le laissez pas nous prendre ça…"
-->
Je crois que cela se passe de comm!
Je me souviens aussi de cette nuit où Lisbon, endormie sur le transat de Minelli, n'avait pas sentie Jane, venu la recouvrir. Ici elle le sent parfaitement c'est elle qui se cache cette fois.
les pensées de Lisbon: enfin, je comprends mieux à présent son obstination à fermer les yeux...et je lui pardonne ma rage passée! en effet voir Jane de nous emmené loin d'elle est plsu qu'elle ne peut endurer à présent
et quelle jolie définition de notre infernal consultant: "un homme bon qui ne le sait pas encore"
bon je fais en très bref: chapitre brillant..STOP...scènes sublimes..STOP...enjoy au meilleur de sa forme... STOP...attends suite avec impatience... STOP...bravo...et merci!
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Olala mon dieu.... Que ce chapitre est triste une fois encore
Il n'y a pas de mot pour décrire ce que j'ai ressentit vraiment...
Et la fin... On pense que Lisbon ne veut pas lui pardonner alors que sur la fin en réalité elle ne veut pas le voir retourner en prison... Haaaawwww
En tout cas, elle est en vie, dieu merci!!
Il n'y a pas de mot pour décrire ce que j'ai ressentit vraiment...
Et la fin... On pense que Lisbon ne veut pas lui pardonner alors que sur la fin en réalité elle ne veut pas le voir retourner en prison... Haaaawwww
En tout cas, elle est en vie, dieu merci!!
KuraiMina- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Loisirs : Jeux vidéos - Séries - Rugby
Localisation : Toulon [Var]
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
OMG, quel chapitre, bon j'en ai marre je suis toujours sur les fesses dès que je lis un de tes chapitres et celui là ne déroge pas à la règle.
Je dois dire que ce chapitre m'a pris au tripe , le mutisme de Lisbon avec ses yeux fermés, ça m'a donné encore plus d'émotions que peut être toutes les paroles que tu aurais pu lui faire dire. Et puis ses dernières pensées. Oh j'aime Lisbon et tu me l'as fait encore plus aimer . J'aime ce chapitre, tu peux pas savoir à quel point.
Et puis, Jane et ses mots doux, qui essaye de se faire donner, de faire comprendre pourquoi il a fait ça.
Bref, je ne me lasserais jamais de ton écriture, c'est un vrai plaisir de lire tout ça.
Je dois dire que ce chapitre m'a pris au tripe , le mutisme de Lisbon avec ses yeux fermés, ça m'a donné encore plus d'émotions que peut être toutes les paroles que tu aurais pu lui faire dire. Et puis ses dernières pensées. Oh j'aime Lisbon et tu me l'as fait encore plus aimer . J'aime ce chapitre, tu peux pas savoir à quel point.
Et puis, Jane et ses mots doux, qui essaye de se faire donner, de faire comprendre pourquoi il a fait ça.
Bref, je ne me lasserais jamais de ton écriture, c'est un vrai plaisir de lire tout ça.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
argh ... j'ai tout loupé à cause de mon ordi !
magnifique ! j'ai adoré les 2 chapitres, c'était génial !!!
magnifique ! j'ai adoré les 2 chapitres, c'était génial !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
"Maître enjoy, sur un arbre perchée, tenait en son bec un chapitre beau.
maître caly, par l'odeur alléchée, lui tint à peu près ces propos
Eh bonjour Madame l'auteure
que vous êtes jolie, que vous me semblez d'un avenir prometteur...
Sans mentir si votre écriture ressemble à votre droiture,
vous êtes le phénix des topic de ce fofo!
A ces mots, ne se sentant plus de joie,
Maitre enjoy ouvre ses larges bras, laissant tomber ses pages ..."
mon pathétique plagiat sera-t-il suffisant pour me permettre de quémander une belle suite chère enjoy???
maître caly, par l'odeur alléchée, lui tint à peu près ces propos
Eh bonjour Madame l'auteure
que vous êtes jolie, que vous me semblez d'un avenir prometteur...
Sans mentir si votre écriture ressemble à votre droiture,
vous êtes le phénix des topic de ce fofo!
A ces mots, ne se sentant plus de joie,
Maitre enjoy ouvre ses larges bras, laissant tomber ses pages ..."
mon pathétique plagiat sera-t-il suffisant pour me permettre de quémander une belle suite chère enjoy???
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Oups les jours défilent , inconsciemment je dois avoir du mal à lâcher le bébé!!!! La fin approche, je pense que pour le prochain c'est le dernier, avant dernier en fonction, à voir. ça se passera peut-être beaucoup plus tard dans le temps, mais ce n'est pas sûr, mes doigts ont leur propre conscience quand ils sont derrière le clavier ils mettent mes croyances initiales au placard!
A noter: Je n'ai tué personne mdr ceci étant dit place à la suite.
Chapitre XIX
Jane était assis sur son lit, le corps un peu plus vouté que d’habitude, il fixait les barreaux de sa cellule. En partant il avait oublié les odeurs, l’humidité, les silences entrecoupés d’injures. Il avait été trop occupé. Ces années de prisons pèseraient, pourtant, un jour sur sa conscience…pas tant pour ses conditions de vies…pas tant pour ce qu’il y vivrait encore, mais pour tous ces moments qu’il ne vivrait pas. Tous ces moments perdus à l’extérieur. Tous ces moments dont il s’était spolié, seul auteur du crime dont il était victime. Tant de choses anodines et pourtant si importantes dont il était le seul à s’être privé :
le soleil,
le visage familier de ses amis,
le crépitement des feuilles associé à la brise,
le visage familier de ses amis,
la liberté,
le visage familier de ses amis,
Son visage,
Elle était en vie. Le même soulagement naissait encore et encore dans sa poitrine quand il y pensait. Aussi intense que soit ce bonheur, il y’ avait encore une place pour la douleur. Il aurait voulu plus, plus de temps, un regard, un sourire. Toutes ces choses qu’il avait jugé sacrifiables pour qu’elle vive. Toutes ces choses qui lui manquaient maintenant. Il n’avait jamais eu le sens du sacrifice, il n’avait pas su sacrifier sa carrière à sa famille. Il n’avait pas su sacrifier l’argent. Désormais, il savait où se situaient les sacrifices importants, il l’avait compris. Trop tard pour sa femme et sa fille malheureusement. Son cœur se serra, elles étaient toujours là elles aussi, douloureusement enfouies dans sa mémoire, dans la mémoire de son coeur. Pour Lisbon, il avait su comprendre le sens du mot sacrifice à temps. Ça ne le rendait pas moins douloureux. C’était bien là le sens du terme, nourrir sa propre douleur pour un bien plus important.
Dans le silence, devenu trop familier, de cette cellule, le bruit des mocassins de Freddy fut réconfortant. Dans un faible sourire, ce dernier lui montra une assiette pleine de mets divers. Il n’aurait pas besoin de se mêler à la foule aujourd’hui. Freddy lui tendit l’assiette en entrant dans sa cellule, il referma la porte mais resta derrière celle-ci à bonne distance.
Jane le jaugea. Il n’était pas doué pour les excuses, il ne l’avait jamais été. Il piqua du nez dans son assiette. Freddy ne pipa pas un mot. Il resta posté devant les barreaux, les bras croisés. Il avait appris à son fils alors qu’il n’était qu’un enfant le sens de l’amitié. Il lui avait appris la valeur de ce bien précieux, il lui avait appris l’humilité. Pour le bien d’une amitié, il fallait savoir mettre un mouchoir sur son égo, reconnaître ses torts, s’excuser malgré la douleur que ça impose. Visiblement, Jane n’avait pas eu la chance de son fils. Jane n’était pas un enfant, les mots qu’il aurait pu utiliser n’étaient pas adaptés alors il lui ferait comprendre, silencieusement en restant là, jusqu’à ce qu’il fasse ce que tout le monde jugeait détestable.
Jane hésita.
-Je ne sais pas trop ce qu’il faut faire dans ces cas-là, maugréa Jane, en général Lisbon m’écrit un mot d’excuse, je me contente de le signer
Un léger sourire se figea sur leurs visages
-Allez droit au but Jane, l’encouragea-t-il dans un sourire
-J’aimerais pouvoir dire que je ne recommencerais pas mais en toute sincérité si les mêmes circonstances se reproduisaient je recommencerais.
Un rire profond s’échappa de la gorge de Freddy
-Maintenant je comprends pourquoi Mademoiselle Lisbon se charge de vos mots d’excuse !
Jane grimaça.
-Je suppose qu’elle opterait pour un « veuillez m’excuser d’être un arnaqueur entêté, immoral et immature. »Je suis réellement désolé, reprit-il sincèrement. J’aurais préféré ne pas vous mêler à tout ça. La plupart du temps, faire ce genre de choses me laisse indifférent. Sachez juste que ça n’a pas été le cas.
-Vous vous améliorez. Excuse accepté. Pas d’offense, si je garde mes clés à bonne distance quand je viens vous voir.
Jane ria à son tour.
-ça me parait être de bonne justice
-Vous devriez manger maintenant,
-Merci, mais je n’ai pas très faim
-Je suis sûr qu’elle va bien, mangez où je vous le fais avaler
Jane joua avec la nourriture dans son assiette. Freddy avait véritablement l’impression de se trouver face à un enfant, en proie à ses doutes. Cette image le fit sourire. Il s’était pris d’affection pour le bonhomme.
-On voulait la tuer, pour la sauver j’ai dû me jouer d’elle, comme je me suis joué de vous. J’ai peur qu’elle ne comprenne pas l’arnaque, qu’elle confonde la réalité de ce qu’elle a vu avec ma réalité. Même si elle la comprend, je ne suis pas sûr qu’elle puisse me le pardonner.
Freddy soupira blasé. Comment pouvait-on se vanter d’être mentalist sans voir l’évident.
-En quelques visites, j’ai su que cette femme-là serait capable de tout vous pardonner. J’ai été en colère contre vous Jane. A cause de vous, on menaçait mon travail, les études de mon fils se trouvaient mises sur la sellette, tout ce pourquoi j’avais travaillé, pire que ça, j’avais fait l’affront de croire en vous. Plus qu’en colère, j’étais déçu. La colère de votre collègue était semblable mais elle savait qu’elle ne serait qu’évasive. Je lui ai fait part de ma déception et vous savez ce qu’elle m’a dit ? Elle m’a dit, "c’est un homme bien..." Elle ne voulait pas que j’en doute. La conviction que j’ai lu dans ses yeux était une preuve suffisante. Vous vous étiez égaré mais vous étiez un homme bien, c’était tout ce dont on avait besoin, elle, moi, vos collègues. Je savais que je m’en sortirais avec mon fils du moment que j’avais la conviction que vos raisons étaient bonnes. Une fois encore elle sera que vos raisons étaient bonnes et là où vous aurez l’impression qu’elle doute, elle sera en fait la première à croire en vous, certainement contre sa propre volonté parce qu’il en a toujours été ainsi.
-Vous devriez demander une augmentation, ria Jane bluffé. Merci Freddy
-Mangez, ça va refroidir, je viendrais vous voir quand elle sera là.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lisbon avait attendu longtemps avant d’aller le voir, d’habitude, elle aurait sauté de son lit d’hôpital, forcée sa rémission, bousculé les infirmières, là tout l’avait poussé à rester loin de tout ça. Le voir repartir en prison avait été plus dur que la première fois. Savoir qu’il était parti sur son silence était pire.
Elle s’était quand même renseignée. D’un commun accord différents acteurs de la justice avait décidé de fermer les yeux sur son évasion, à la place ils avaient régularisé à posteriori une autorisation de sortie. Grâce à son aide, on avait pu neutraliser un tueur en série, sauver un agent, chacun était prêt à fermer les yeux de bonnes grâces. Il n’aurait qu’à finir sa peine initiale. On ne pouvait pas défaire ce qui avait été jugé, Jane avait commis un meurtre, pour celui-là le prix a payé restait encore inchangé, 3 ans ça lui couterait 3 ans de plus, la moitié du temps écoulé. Devait-elle voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? Avec Jane les choses n’étaient jamais noirs ou blanches, elles étaient juste teintées de gris. Au-delà parfois, elle pouvait voir des touches de couleur, encore trop rarement à son goût. Grace la tira de ses pensées.
-Finn a appelé, il voulait savoir comment vous alliez. Il a aussi fait venir des fleurs.
-Oh…, un petit sourire marqua ses traits, c’est gentil
-Je crois qu’il s’en veut un peu depuis qu’il sait que John le rouge vous a atteint grâce à lui.
-Il faudra que je lui dise que ce n’est pas sa faute…il n’y est pour rien
-Malheureusement, je ne suis pas sure que ça aide, je pense que c’est plus une question d’égo. Il a été manipulé, il ne doit plus savoir ce qui venait de lui et ce qui lui a été suggéré.
-John le rouge fait souvent cet effet, difficile avec lui de savoir si ce qu’il provoque comme réaction est réel ou non
-Faisait
-Pardon
-Il faisait, grâce à Jane il est mort maintenant, souligna doucement Grace. J’étais là, je l’ai vu avant d’entrer dans cet entrepôt ça lui a couté de faire ce qu’il a fait. Vous n’avez pas le droit de croire que c’était réel. Lisbon la regarda avec surprise.
-Il a même fait un plaquage à Finn, pour lui soutirer des informations, ria-t-elle, bien évidement à ce moment-là on ignorait qu’il n’était pas impliqué. Rassurez-vous, il n’a pas été blessé…Je parle de Jane, pas de Finn, le pauvre ne maîtrise pas très bien les plaquages ! Le voir se lever aurait pu être très drôle, si la situation n’avait pas été si critique !!!
Lisbon ria enfin, ses yeux roulèrent sur eux même comme souvent quand Jane était en cause, arrachant un sourire à Van Pelt. Elle l’avait retrouvée. Elle était fière d’avoir raconté ce passage, Jane la tuerait plus tard à défaut de la remercier.
-Merci Grace, murmura-t-elle dans un sourire
-Patron, je peux vous poser une question ?
-Mmh
-Vous et Finn maintenant que tout ça est fini…
-Non, Grace la coupa-t-elle, non on se remettra pas ensemble. Ce n'était juste pas fait pour marcher
-Je suis désolée, je ne voulais pas être indiscrète
-C’est bon, je comprends
-Et vous allez retourner voir Jane n'est-ce pas ? demanda-t-elle insidieusement
Lisbon fronça les sourçils avec un drôle de sourire sur le visage.
-Est-ce que je dois voir un rapport de cause à cet effet entre cette question et la précédente?
Grace se mit à rougir violemment.
-Quoi ? Heu…non, non bien sûr que non, balbutia-t-elle
-Du calme Grace, je vous taquinais
-Oh…, glissa-t-elle encore plus gênée d’avoir réagi avec tant d’empressement
-Et pour répondre à votre question, oui j’irais le voir. Il a fait l’effort de salir son costume dans un plaquage pour m’aider, se serait inhumain de ma part de ne pas le remercier.
Grace sourit de bonne grâce devant son clin d’œil. Finalement, les choses rentraient dans l’ordre.
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Elle avait les mains moites, elle attendait dans cette pièce où elle avait si souvent été. Au moins là Jane ne se cacherait pas comme il avait dû si souvent le faire pendant son évasion. Elle n’attendrait pas après son téléphone, en craignant que jamais il ne l’appelle. En étant là, il ne lui échappait plus. Pourtant dans l’air aseptisé de cette pièce, elle le sentait toujours plus inaccessible. Elle avait toujours le sentiment d’être observée, de ne pas être libre de ses gestes. Quand il était dehors, il n’était pas le seul à être libre, ils étaient libres avec lui.
Elle se souvenait encore de la première fois, où elle était venue le voir après sa première arrestation, jamais elle n’aurait cru revivre cette tension. Il n’avait tué personne cette fois, pourtant son cœur n’arrêtait pas de sortir de sa poitrine. Elle avait peur de revoir sous ses traits le visage froid qu'elle avait vu dans cet entrepôt.
Pourtant alors que son cœur s’arrêtait en voyant la poignée se tourner, elle ne vit que le Jane qu’elle avait appris à connaître, un Jane au regard soucieux, au visage lisse et souriant, un sourire simple pas un de ces sourires faux, un de ces sourires qu’elle avait su apprécier, aucune froideur.
Jane vit ses hésitations, il la trouva un brin fragile, pourtant le sourire qu’elle lui donna à son tour chassa une partie ses craintes.Pouvoir enfin planter son regard dans ses yeux verts qui ne se défiaient pas, pouvoir lire les traits de son visage, percer la barrière de ses expressions, tout ce qu’il avait cru ne plus pouvoir faire. Elle aurait pu ne rien dire, il aurait survécu, du moment que ses yeux continuaient à parler comme ils le faisaient.
Elle se racla la gorge pour attirer son attention, alors seulement il constata qu’il était resté figé devant la porte. Freddy le poussa légèrement, il pencha sa tête pour que Lisbon le voit. Il lui fit un coucou enjoué, auquel elle répondit dans un léger rire. Jane s’accrocha encore à ses yeux et elle se stoppa doucement, soudain troublé par ce regard profond posé sur elle. Freddy disparut sans même qu’ils en aient conscience, seul le cliquetis de la porte leur indiqua en fond qu’ils étaient seuls.
Jane s’installa de l'autre côté de la table. Il rapprocha sa chaise, pour être au plus près. Elle pouvait presque sentir ses genoux frôler les siens mais elle ne bougea pas. Elle ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire, ces yeux se portèrent machinalement sur ses mains. Elle fut presque surprise lorsqu’il les attrapa; il les serra doucement, comme s’il tenait un oiseau frêle dans ses mains. Ce simple geste, le plus anodin du monde lui donna conscience que jamais il ne pourrait broyer cet équilibre fragile. Elle pourrait laisser ce qu’il y’avait de plus précieux au creux de ses mains, jamais il ne le broierait, alors c’est elle qui s’excusa.
-Je suis désolée d’avoir douté de vous.
Elle jura avoir vu un soupir s’échapper de ses lèvres, quelque chose comme du soulagement, plus encore une respiration coincé au creux de sa poitrine.
-Je suis désolée, répéta-t-elle encore alors que ses yeux s’embrouillaient légèrement.
-Je…tenta-t-il, c’est moi, articula-t-il avec défaite, peut-être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas…
-Il m’aurait tué Jane, coupa-t-elle avec fermeté, si vous n’aviez pas usé de cette stratégie pour le faire sortir de ses gonds, pour le faire venir jusqu’à vous, il m’aurait tué. Je le sais maintenant.
Jane hocha de la tête, jamais il n’en serait sûr pour sa part, mais savoir qu’elle ne le haïssait pas le soulageait d’un poids. Pour la culpabilité, il serait vivre avec, il avait déjà son lot de fardeaux.
-Comment vous sentez vous?
-Bien, je crois. L’équipe vous salut, ils m’ont veillé jour et nuit, je les ai renvoyé chez eux mais ils viendront vous voir dès demain
-On a de la chance de les avoir, confessa-t-il dans un sourire
-Vous en doutiez ?
-Pas vraiment, mais je ne l’ai réalisé que tardivement. Je ne voyais que le lien m’unissant à ma famille, je ne pensais pas pouvoir en créer d’aussi forts, j’aurais eu peur de les remplacer. Je n’avais pas compris qu’ils pouvaient cohabiter.
Les traits de Lisbon s’apaisèrent. Une légère surprise teinta pourtant ses pupilles assombries. Elle n’était pas sûre que Jane se soit déjà permis une telle confession face à elle. Elle n’était pas sûre qu’il les ai déjà qualifié de famille. Elle n’était pas du genre à colporter des conversations mais cette phrase-là, elle ne manquerait pas de la partager avec ses amis un jour où l’autre. Elle était la pierre angulaire de tout ce qu’ils avaient bâtis, la preuve que tout ça n’était pas inutile.
-Alors, on est reparti pour trois ans ? demanda-t-il sur un ton enjoué
-Oh taisez-vous, vous venez de tout gâcher, râla-t-elle à la surprise de Jane
-Qu’est-ce que je vais leur répondre oh "et qu’avez-vous dit" "et qu’à-t-il dit" maintenant hein ?, vous plombez mon histoire, ça vous s’amuse ?!
-Mais de quoi vous parlez, ria-t-il
-mais si on y était, on avait le beau passage sur la famille, les violons Charles Ingalls, vous avez tout gâché ! grogna-t-elle encore
-Sous quel médicament ils vous ont mis au juste à l’hôpital ?
Elle s’amusa de ses grandes dents blanches, de ses yeux ouverts avec surprise. Il aimait la voir comme ça, la voir le taquiner, comme avant, la seule différence tenait au fait que pour la première fois, elle était capable de voir qu’il aimait ça, qu’il en avait besoin au moins autant qu’elle.
-Et voilà vous gâchez tout encore une fois !
-Je ne suis donc que ça pour vous une belle histoire à raconter à vos trois enfants : Wayne, Kimball et Grace
-Vous m’avais cerné, ria-t-elle enfin, je me demandais quand est-ce que vous en rendriez compte !
Un clin d’œil, encore un sourire, l’heure qui tourne, le plus dur était encore de partir. Comment pouvait-elle sourire autant, en ayant le cœur si étroitement serré. Son sourire s’effaça quelque peu à cette pensée.
-Ce n’est que trois ans murmura-t-il
-J’ai l’impression que la sentence est plus longue que la dernière fois, alors qu’on est encore sur la même.
-Seulement 3 ans Lisbon mais vous n’êtes pas obligé de venir me voir si vous trouvez ça trop difficile
-Ne soyez pas stupide, je ne cesserais jamais de venir vous voir, je serais là chaque semaine jusqu'à votre sortie et le jour où vous sortirez, je vous attendrais derrière la grille et je vous ramènerais
-Vous me payerez le resto ?, demanda-t-il espiègle
-Ne poussez pas le bouchon, ria-t-elle
-Alors, je vous paierais le resto ajouta-t-il sérieusement son regard calé sur le sien.
Une fois de plus quelque chose la troubla dans son regard, dans cette certitude, cette assurance nouvelle, quelque chose qui lui donna envie de se raccrocher à l’avenir un peu plus, comme si il lui avait murmuré que le monde était encore à leur pied.
Elle ne réaliserait que plus tard, que ses mains n’avaient pas quitté les siennes. Le fossé n’avait pas été agrandi par son évasion, par la distance forcée, par les coups portés…, il ne paraissait que plus étroit, et elle avait la sensation de n’avoir qu’un pas à faire pour passer de l’autre côté.
A noter: Je n'ai tué personne mdr ceci étant dit place à la suite.
- Spoiler:
Je commencerais par une spéciale dédicace à Daidi et Kumi qui ce soir m'ont donné mes derniers élans de motivation, sans elle cette suite serait surement parue demain, alors pour vous spécial dédicace mdr Je lève mon quatre quart à la votre (je vous rassure je me le suis pas enfilé c'est toujours la même part!!!! Merci les filles
Johel: Merci beaucoup Johel!!!! ça me fait toujours très plaisir!!!
Mystic-Dream: Oups, pour le plein d'autres chapitres ça me paraît mal parti, mais qui sait peut-être que je me lançerais dans une autre histoire si une idée me vient, en général elles viennent me harceler même quand je décide qu'il est temps que je consacre mon temps à autre chose, alors bon j'ai appris à ne plus lutter, on verra bien! Encore merci!!!
JisbonAddict: C'est tragique, même quand j'ai l'impression de faire des chapitres presque optimiste je me rend compte qu'ils sont beaucoup plus tragiques que ce que je pensais! lol Rassure-toi, ça devient plus optimiste, enfin je crois!!! Merciiiiiiiiiiiiiiiiii
Caly: Tes reviews m'arrachent toujours de grands sourires tu le sais ça?! Tu m'embarques avec tes dialogues et ton enthousiasme est toujours communicatif, quelque soit mon état d'esprit ça me rebooste, merci!!! Ps je vais écrire à l'académie française, pour leur dire que Lafontaine est de retour sous le pseudo très recherché de Caly!! lol
Jiisbon, merciiiiiiiiiii
Chapitre XIX
Jane était assis sur son lit, le corps un peu plus vouté que d’habitude, il fixait les barreaux de sa cellule. En partant il avait oublié les odeurs, l’humidité, les silences entrecoupés d’injures. Il avait été trop occupé. Ces années de prisons pèseraient, pourtant, un jour sur sa conscience…pas tant pour ses conditions de vies…pas tant pour ce qu’il y vivrait encore, mais pour tous ces moments qu’il ne vivrait pas. Tous ces moments perdus à l’extérieur. Tous ces moments dont il s’était spolié, seul auteur du crime dont il était victime. Tant de choses anodines et pourtant si importantes dont il était le seul à s’être privé :
le soleil,
le visage familier de ses amis,
le crépitement des feuilles associé à la brise,
le visage familier de ses amis,
la liberté,
le visage familier de ses amis,
Son visage,
Elle était en vie. Le même soulagement naissait encore et encore dans sa poitrine quand il y pensait. Aussi intense que soit ce bonheur, il y’ avait encore une place pour la douleur. Il aurait voulu plus, plus de temps, un regard, un sourire. Toutes ces choses qu’il avait jugé sacrifiables pour qu’elle vive. Toutes ces choses qui lui manquaient maintenant. Il n’avait jamais eu le sens du sacrifice, il n’avait pas su sacrifier sa carrière à sa famille. Il n’avait pas su sacrifier l’argent. Désormais, il savait où se situaient les sacrifices importants, il l’avait compris. Trop tard pour sa femme et sa fille malheureusement. Son cœur se serra, elles étaient toujours là elles aussi, douloureusement enfouies dans sa mémoire, dans la mémoire de son coeur. Pour Lisbon, il avait su comprendre le sens du mot sacrifice à temps. Ça ne le rendait pas moins douloureux. C’était bien là le sens du terme, nourrir sa propre douleur pour un bien plus important.
Dans le silence, devenu trop familier, de cette cellule, le bruit des mocassins de Freddy fut réconfortant. Dans un faible sourire, ce dernier lui montra une assiette pleine de mets divers. Il n’aurait pas besoin de se mêler à la foule aujourd’hui. Freddy lui tendit l’assiette en entrant dans sa cellule, il referma la porte mais resta derrière celle-ci à bonne distance.
Jane le jaugea. Il n’était pas doué pour les excuses, il ne l’avait jamais été. Il piqua du nez dans son assiette. Freddy ne pipa pas un mot. Il resta posté devant les barreaux, les bras croisés. Il avait appris à son fils alors qu’il n’était qu’un enfant le sens de l’amitié. Il lui avait appris la valeur de ce bien précieux, il lui avait appris l’humilité. Pour le bien d’une amitié, il fallait savoir mettre un mouchoir sur son égo, reconnaître ses torts, s’excuser malgré la douleur que ça impose. Visiblement, Jane n’avait pas eu la chance de son fils. Jane n’était pas un enfant, les mots qu’il aurait pu utiliser n’étaient pas adaptés alors il lui ferait comprendre, silencieusement en restant là, jusqu’à ce qu’il fasse ce que tout le monde jugeait détestable.
Jane hésita.
-Je ne sais pas trop ce qu’il faut faire dans ces cas-là, maugréa Jane, en général Lisbon m’écrit un mot d’excuse, je me contente de le signer
Un léger sourire se figea sur leurs visages
-Allez droit au but Jane, l’encouragea-t-il dans un sourire
-J’aimerais pouvoir dire que je ne recommencerais pas mais en toute sincérité si les mêmes circonstances se reproduisaient je recommencerais.
Un rire profond s’échappa de la gorge de Freddy
-Maintenant je comprends pourquoi Mademoiselle Lisbon se charge de vos mots d’excuse !
Jane grimaça.
-Je suppose qu’elle opterait pour un « veuillez m’excuser d’être un arnaqueur entêté, immoral et immature. »Je suis réellement désolé, reprit-il sincèrement. J’aurais préféré ne pas vous mêler à tout ça. La plupart du temps, faire ce genre de choses me laisse indifférent. Sachez juste que ça n’a pas été le cas.
-Vous vous améliorez. Excuse accepté. Pas d’offense, si je garde mes clés à bonne distance quand je viens vous voir.
Jane ria à son tour.
-ça me parait être de bonne justice
-Vous devriez manger maintenant,
-Merci, mais je n’ai pas très faim
-Je suis sûr qu’elle va bien, mangez où je vous le fais avaler
Jane joua avec la nourriture dans son assiette. Freddy avait véritablement l’impression de se trouver face à un enfant, en proie à ses doutes. Cette image le fit sourire. Il s’était pris d’affection pour le bonhomme.
-On voulait la tuer, pour la sauver j’ai dû me jouer d’elle, comme je me suis joué de vous. J’ai peur qu’elle ne comprenne pas l’arnaque, qu’elle confonde la réalité de ce qu’elle a vu avec ma réalité. Même si elle la comprend, je ne suis pas sûr qu’elle puisse me le pardonner.
Freddy soupira blasé. Comment pouvait-on se vanter d’être mentalist sans voir l’évident.
-En quelques visites, j’ai su que cette femme-là serait capable de tout vous pardonner. J’ai été en colère contre vous Jane. A cause de vous, on menaçait mon travail, les études de mon fils se trouvaient mises sur la sellette, tout ce pourquoi j’avais travaillé, pire que ça, j’avais fait l’affront de croire en vous. Plus qu’en colère, j’étais déçu. La colère de votre collègue était semblable mais elle savait qu’elle ne serait qu’évasive. Je lui ai fait part de ma déception et vous savez ce qu’elle m’a dit ? Elle m’a dit, "c’est un homme bien..." Elle ne voulait pas que j’en doute. La conviction que j’ai lu dans ses yeux était une preuve suffisante. Vous vous étiez égaré mais vous étiez un homme bien, c’était tout ce dont on avait besoin, elle, moi, vos collègues. Je savais que je m’en sortirais avec mon fils du moment que j’avais la conviction que vos raisons étaient bonnes. Une fois encore elle sera que vos raisons étaient bonnes et là où vous aurez l’impression qu’elle doute, elle sera en fait la première à croire en vous, certainement contre sa propre volonté parce qu’il en a toujours été ainsi.
-Vous devriez demander une augmentation, ria Jane bluffé. Merci Freddy
-Mangez, ça va refroidir, je viendrais vous voir quand elle sera là.
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Lisbon avait attendu longtemps avant d’aller le voir, d’habitude, elle aurait sauté de son lit d’hôpital, forcée sa rémission, bousculé les infirmières, là tout l’avait poussé à rester loin de tout ça. Le voir repartir en prison avait été plus dur que la première fois. Savoir qu’il était parti sur son silence était pire.
Elle s’était quand même renseignée. D’un commun accord différents acteurs de la justice avait décidé de fermer les yeux sur son évasion, à la place ils avaient régularisé à posteriori une autorisation de sortie. Grâce à son aide, on avait pu neutraliser un tueur en série, sauver un agent, chacun était prêt à fermer les yeux de bonnes grâces. Il n’aurait qu’à finir sa peine initiale. On ne pouvait pas défaire ce qui avait été jugé, Jane avait commis un meurtre, pour celui-là le prix a payé restait encore inchangé, 3 ans ça lui couterait 3 ans de plus, la moitié du temps écoulé. Devait-elle voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? Avec Jane les choses n’étaient jamais noirs ou blanches, elles étaient juste teintées de gris. Au-delà parfois, elle pouvait voir des touches de couleur, encore trop rarement à son goût. Grace la tira de ses pensées.
-Finn a appelé, il voulait savoir comment vous alliez. Il a aussi fait venir des fleurs.
-Oh…, un petit sourire marqua ses traits, c’est gentil
-Je crois qu’il s’en veut un peu depuis qu’il sait que John le rouge vous a atteint grâce à lui.
-Il faudra que je lui dise que ce n’est pas sa faute…il n’y est pour rien
-Malheureusement, je ne suis pas sure que ça aide, je pense que c’est plus une question d’égo. Il a été manipulé, il ne doit plus savoir ce qui venait de lui et ce qui lui a été suggéré.
-John le rouge fait souvent cet effet, difficile avec lui de savoir si ce qu’il provoque comme réaction est réel ou non
-Faisait
-Pardon
-Il faisait, grâce à Jane il est mort maintenant, souligna doucement Grace. J’étais là, je l’ai vu avant d’entrer dans cet entrepôt ça lui a couté de faire ce qu’il a fait. Vous n’avez pas le droit de croire que c’était réel. Lisbon la regarda avec surprise.
-Il a même fait un plaquage à Finn, pour lui soutirer des informations, ria-t-elle, bien évidement à ce moment-là on ignorait qu’il n’était pas impliqué. Rassurez-vous, il n’a pas été blessé…Je parle de Jane, pas de Finn, le pauvre ne maîtrise pas très bien les plaquages ! Le voir se lever aurait pu être très drôle, si la situation n’avait pas été si critique !!!
Lisbon ria enfin, ses yeux roulèrent sur eux même comme souvent quand Jane était en cause, arrachant un sourire à Van Pelt. Elle l’avait retrouvée. Elle était fière d’avoir raconté ce passage, Jane la tuerait plus tard à défaut de la remercier.
-Merci Grace, murmura-t-elle dans un sourire
-Patron, je peux vous poser une question ?
-Mmh
-Vous et Finn maintenant que tout ça est fini…
-Non, Grace la coupa-t-elle, non on se remettra pas ensemble. Ce n'était juste pas fait pour marcher
-Je suis désolée, je ne voulais pas être indiscrète
-C’est bon, je comprends
-Et vous allez retourner voir Jane n'est-ce pas ? demanda-t-elle insidieusement
Lisbon fronça les sourçils avec un drôle de sourire sur le visage.
-Est-ce que je dois voir un rapport de cause à cet effet entre cette question et la précédente?
Grace se mit à rougir violemment.
-Quoi ? Heu…non, non bien sûr que non, balbutia-t-elle
-Du calme Grace, je vous taquinais
-Oh…, glissa-t-elle encore plus gênée d’avoir réagi avec tant d’empressement
-Et pour répondre à votre question, oui j’irais le voir. Il a fait l’effort de salir son costume dans un plaquage pour m’aider, se serait inhumain de ma part de ne pas le remercier.
Grace sourit de bonne grâce devant son clin d’œil. Finalement, les choses rentraient dans l’ordre.
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Elle avait les mains moites, elle attendait dans cette pièce où elle avait si souvent été. Au moins là Jane ne se cacherait pas comme il avait dû si souvent le faire pendant son évasion. Elle n’attendrait pas après son téléphone, en craignant que jamais il ne l’appelle. En étant là, il ne lui échappait plus. Pourtant dans l’air aseptisé de cette pièce, elle le sentait toujours plus inaccessible. Elle avait toujours le sentiment d’être observée, de ne pas être libre de ses gestes. Quand il était dehors, il n’était pas le seul à être libre, ils étaient libres avec lui.
Elle se souvenait encore de la première fois, où elle était venue le voir après sa première arrestation, jamais elle n’aurait cru revivre cette tension. Il n’avait tué personne cette fois, pourtant son cœur n’arrêtait pas de sortir de sa poitrine. Elle avait peur de revoir sous ses traits le visage froid qu'elle avait vu dans cet entrepôt.
Pourtant alors que son cœur s’arrêtait en voyant la poignée se tourner, elle ne vit que le Jane qu’elle avait appris à connaître, un Jane au regard soucieux, au visage lisse et souriant, un sourire simple pas un de ces sourires faux, un de ces sourires qu’elle avait su apprécier, aucune froideur.
Jane vit ses hésitations, il la trouva un brin fragile, pourtant le sourire qu’elle lui donna à son tour chassa une partie ses craintes.Pouvoir enfin planter son regard dans ses yeux verts qui ne se défiaient pas, pouvoir lire les traits de son visage, percer la barrière de ses expressions, tout ce qu’il avait cru ne plus pouvoir faire. Elle aurait pu ne rien dire, il aurait survécu, du moment que ses yeux continuaient à parler comme ils le faisaient.
Elle se racla la gorge pour attirer son attention, alors seulement il constata qu’il était resté figé devant la porte. Freddy le poussa légèrement, il pencha sa tête pour que Lisbon le voit. Il lui fit un coucou enjoué, auquel elle répondit dans un léger rire. Jane s’accrocha encore à ses yeux et elle se stoppa doucement, soudain troublé par ce regard profond posé sur elle. Freddy disparut sans même qu’ils en aient conscience, seul le cliquetis de la porte leur indiqua en fond qu’ils étaient seuls.
Jane s’installa de l'autre côté de la table. Il rapprocha sa chaise, pour être au plus près. Elle pouvait presque sentir ses genoux frôler les siens mais elle ne bougea pas. Elle ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire, ces yeux se portèrent machinalement sur ses mains. Elle fut presque surprise lorsqu’il les attrapa; il les serra doucement, comme s’il tenait un oiseau frêle dans ses mains. Ce simple geste, le plus anodin du monde lui donna conscience que jamais il ne pourrait broyer cet équilibre fragile. Elle pourrait laisser ce qu’il y’avait de plus précieux au creux de ses mains, jamais il ne le broierait, alors c’est elle qui s’excusa.
-Je suis désolée d’avoir douté de vous.
Elle jura avoir vu un soupir s’échapper de ses lèvres, quelque chose comme du soulagement, plus encore une respiration coincé au creux de sa poitrine.
-Je suis désolée, répéta-t-elle encore alors que ses yeux s’embrouillaient légèrement.
-Je…tenta-t-il, c’est moi, articula-t-il avec défaite, peut-être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas…
-Il m’aurait tué Jane, coupa-t-elle avec fermeté, si vous n’aviez pas usé de cette stratégie pour le faire sortir de ses gonds, pour le faire venir jusqu’à vous, il m’aurait tué. Je le sais maintenant.
Jane hocha de la tête, jamais il n’en serait sûr pour sa part, mais savoir qu’elle ne le haïssait pas le soulageait d’un poids. Pour la culpabilité, il serait vivre avec, il avait déjà son lot de fardeaux.
-Comment vous sentez vous?
-Bien, je crois. L’équipe vous salut, ils m’ont veillé jour et nuit, je les ai renvoyé chez eux mais ils viendront vous voir dès demain
-On a de la chance de les avoir, confessa-t-il dans un sourire
-Vous en doutiez ?
-Pas vraiment, mais je ne l’ai réalisé que tardivement. Je ne voyais que le lien m’unissant à ma famille, je ne pensais pas pouvoir en créer d’aussi forts, j’aurais eu peur de les remplacer. Je n’avais pas compris qu’ils pouvaient cohabiter.
Les traits de Lisbon s’apaisèrent. Une légère surprise teinta pourtant ses pupilles assombries. Elle n’était pas sûre que Jane se soit déjà permis une telle confession face à elle. Elle n’était pas sûre qu’il les ai déjà qualifié de famille. Elle n’était pas du genre à colporter des conversations mais cette phrase-là, elle ne manquerait pas de la partager avec ses amis un jour où l’autre. Elle était la pierre angulaire de tout ce qu’ils avaient bâtis, la preuve que tout ça n’était pas inutile.
-Alors, on est reparti pour trois ans ? demanda-t-il sur un ton enjoué
-Oh taisez-vous, vous venez de tout gâcher, râla-t-elle à la surprise de Jane
-Qu’est-ce que je vais leur répondre oh "et qu’avez-vous dit" "et qu’à-t-il dit" maintenant hein ?, vous plombez mon histoire, ça vous s’amuse ?!
-Mais de quoi vous parlez, ria-t-il
-mais si on y était, on avait le beau passage sur la famille, les violons Charles Ingalls, vous avez tout gâché ! grogna-t-elle encore
-Sous quel médicament ils vous ont mis au juste à l’hôpital ?
Elle s’amusa de ses grandes dents blanches, de ses yeux ouverts avec surprise. Il aimait la voir comme ça, la voir le taquiner, comme avant, la seule différence tenait au fait que pour la première fois, elle était capable de voir qu’il aimait ça, qu’il en avait besoin au moins autant qu’elle.
-Et voilà vous gâchez tout encore une fois !
-Je ne suis donc que ça pour vous une belle histoire à raconter à vos trois enfants : Wayne, Kimball et Grace
-Vous m’avais cerné, ria-t-elle enfin, je me demandais quand est-ce que vous en rendriez compte !
Un clin d’œil, encore un sourire, l’heure qui tourne, le plus dur était encore de partir. Comment pouvait-elle sourire autant, en ayant le cœur si étroitement serré. Son sourire s’effaça quelque peu à cette pensée.
-Ce n’est que trois ans murmura-t-il
-J’ai l’impression que la sentence est plus longue que la dernière fois, alors qu’on est encore sur la même.
-Seulement 3 ans Lisbon mais vous n’êtes pas obligé de venir me voir si vous trouvez ça trop difficile
-Ne soyez pas stupide, je ne cesserais jamais de venir vous voir, je serais là chaque semaine jusqu'à votre sortie et le jour où vous sortirez, je vous attendrais derrière la grille et je vous ramènerais
-Vous me payerez le resto ?, demanda-t-il espiègle
-Ne poussez pas le bouchon, ria-t-elle
-Alors, je vous paierais le resto ajouta-t-il sérieusement son regard calé sur le sien.
Une fois de plus quelque chose la troubla dans son regard, dans cette certitude, cette assurance nouvelle, quelque chose qui lui donna envie de se raccrocher à l’avenir un peu plus, comme si il lui avait murmuré que le monde était encore à leur pied.
Elle ne réaliserait que plus tard, que ses mains n’avaient pas quitté les siennes. Le fossé n’avait pas été agrandi par son évasion, par la distance forcée, par les coups portés…, il ne paraissait que plus étroit, et elle avait la sensation de n’avoir qu’un pas à faire pour passer de l’autre côté.
Dernière édition par enjoy le Mar 18 Oct 2011 - 11:57, édité 2 fois
enjoy- Inspecteur de police
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Haaaaan Enjoyyyy
Ta dédicace m'a fait super plaisir!!! Sache qu'on sera toujours là pour te motiver si y'a besoin!!!
En tout cas, je lève aussi mon quatre quart à ton chapitre qui est tout simplement merveilleux!!
il est rempli d'émotion, on s'embarque facilement dans la tête de Jane, dans celle de Lisbon... C'est vraiment bien écris comme d'habitude.
Super touchant et han Lisbon qui pardonne à Jane
Freddy qui pardonne à Jane!! Cette scène était vraiment super!!
Bref je suis toujours ta fan inconditionnelle!!!
Hâte de voir Jane sortir!! Triste de voir que la fin approche par contre... Mais il le faut bien!!
Ta dédicace m'a fait super plaisir!!! Sache qu'on sera toujours là pour te motiver si y'a besoin!!!
En tout cas, je lève aussi mon quatre quart à ton chapitre qui est tout simplement merveilleux!!
il est rempli d'émotion, on s'embarque facilement dans la tête de Jane, dans celle de Lisbon... C'est vraiment bien écris comme d'habitude.
Super touchant et han Lisbon qui pardonne à Jane
Freddy qui pardonne à Jane!! Cette scène était vraiment super!!
Bref je suis toujours ta fan inconditionnelle!!!
Hâte de voir Jane sortir!! Triste de voir que la fin approche par contre... Mais il le faut bien!!
KuraiMina- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Loisirs : Jeux vidéos - Séries - Rugby
Localisation : Toulon [Var]
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Quel chapitre encore une fois...magnifique
La prise de conscience de Jane est décrite simplement mais fait mouche
La maladresse de Jane face à Freddy, dans ce passage le mentaliste c'est vraiment ce gardien de prison qui arrive à amener l'ancien consultant là où il veut...cette relation presque filiale est pleine de tendresse.
Je suis incapable de trouver quoi dire sur la visite en prison, c'est superbe...
Je suis toujours étonnée par la façon dont tu provoques nos émotions, tes mots sont simples mais si justes qu'ils nous touchent et quand arrive la fin du chapitre on se sent en manque de ce petit quelque chose qui nous a accompagné tout au long de la lecture.
Quand en plus tu annonces la fin alors là c'est
encore pour cette histoire...
La prise de conscience de Jane est décrite simplement mais fait mouche
Ces années de prisons pèseraient, pourtant, un jour sur sa conscience…pas tant pour ses conditions de vies…pas tant pour ce qu’il y vivrait encore, mais pour tous ces moments qu’il ne vivrait pas. Tous ces moments perdus à l’extérieur. Tous ces moments dont il s’était spolié, seul auteur du crime dont il était victime. Tant de choses anodines et pourtant si importantes dont il était le seul à s’être privé :
le soleil,
le visage familier de ses amis,
le crépitement des feuilles associé à la brise,
le visage familier de ses amis,
la liberté,
le visage familier de ses amis,
Son visage
La maladresse de Jane face à Freddy, dans ce passage le mentaliste c'est vraiment ce gardien de prison qui arrive à amener l'ancien consultant là où il veut...cette relation presque filiale est pleine de tendresse.
Je suis incapable de trouver quoi dire sur la visite en prison, c'est superbe...
Je suis toujours étonnée par la façon dont tu provoques nos émotions, tes mots sont simples mais si justes qu'ils nous touchent et quand arrive la fin du chapitre on se sent en manque de ce petit quelque chose qui nous a accompagné tout au long de la lecture.
Quand en plus tu annonces la fin alors là c'est
encore pour cette histoire...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Cette histoire est juste splendide!
Tu es parvenue à capter les émotions des personnages de telle façon que je ne peux qu'en être admirative ! Tu es mon idole et j'espère un jour pouvoir arriver à ton niveau!
Bravo! et merci pour cette fic
Tu es parvenue à capter les émotions des personnages de telle façon que je ne peux qu'en être admirative ! Tu es mon idole et j'espère un jour pouvoir arriver à ton niveau!
Bravo! et merci pour cette fic
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
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Localisation : Dans mes rêves
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
SPLENDIDE CHAPITRE !!!
Je plussois les coms précédents au sujet de l'émotion que tu nous fais transmettre au fil du chapitre.
Freddy qui pardonne à Jane et qui le remet sur les rails C'est Freddy le mentaliste cette fois-ci
Aussi que c'est vraiment touchant de voir Lisbon qui pardonne à Jane et que leurs mains sont liés durant toute leur conversation
C'est déjà la fin... mais ça passe trop vite
Mais j'espère que Jane va sortir de prison et qu'il va retrouver Lisbon
Vraiment, je te dis... BRAVO & MERCI pour cette merveilleuse fic
Je plussois les coms précédents au sujet de l'émotion que tu nous fais transmettre au fil du chapitre.
Freddy qui pardonne à Jane et qui le remet sur les rails C'est Freddy le mentaliste cette fois-ci
Aussi que c'est vraiment touchant de voir Lisbon qui pardonne à Jane et que leurs mains sont liés durant toute leur conversation
C'est déjà la fin... mais ça passe trop vite
Mais j'espère que Jane va sortir de prison et qu'il va retrouver Lisbon
Vraiment, je te dis... BRAVO & MERCI pour cette merveilleuse fic
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
magnifique, j'ai tout adoré
les excuses de Jane envers freddy
et le rapport avec les lettres d'excuses de Lisbon, juste signé par jane
et puis bien sûr la visite de Lisbon
j'aime, j'aime, j'aime !!!
vivement le prochain chapitre !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
AAAAAAAh ! xD
Un chapitre bien long et magnifique, que demander de mieux ?
Je plussoie tous les commentaires précédents. Jane et Lisbon sont si touchant ! Et je suis fan de Freddy xD. En tout cas, merci beaucoup. Tu viens d'ensoleiller ma journée (et pourtant, le ciel est gris aujourd'hui ! xD)
Un chapitre bien long et magnifique, que demander de mieux ?
Je plussoie tous les commentaires précédents. Jane et Lisbon sont si touchant ! Et je suis fan de Freddy xD. En tout cas, merci beaucoup. Tu viens d'ensoleiller ma journée (et pourtant, le ciel est gris aujourd'hui ! xD)
Mystic-Dream- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Localisation : In your mind !
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Je sais ça le fait pas, je ne commente que maintenant alors que j'ai mis mon petit insecte à chacune de tes apparitions sur la MB avec la joie de voir apparaitre un nouveau chapitre et là je traine la patte pour commenter.
Alors que dire, j'aime, j'adore, je suis sans voix. Qu'est ce que tu veux que je te dise, tu me chamboules tout, je passe d'une émotion à une autre et bien sur je prend le plus de temps possible pour ne pas voir arriver la fin qui vient toujours un peu trop vite (Vive Joe Dassin).
Punaise, déjà le POV de Jane, je peux rien dire de plus ça serait futile mais ça se lit le souffle coupé et puis on arrive avec Freddy et Jane. Je dois dire que coté excuse il fait fort Jane. J'aime l'allusion au fait que c'était Lisbon qui lui faisait ses mots en temps normal. C'est touchant à souhait et ça me laisse un certain sourire idiot sur le visage.
Et puis la confrontation ou plutôt le si bel échange entre Jane et Lisbon. Comment décrire ça Peut être comme ça car on passe de ça à ça avec des pointes de ça .
Un petit bijou de ta part une nouvelle fois et merci de le partager avec nous
Alors que dire, j'aime, j'adore, je suis sans voix. Qu'est ce que tu veux que je te dise, tu me chamboules tout, je passe d'une émotion à une autre et bien sur je prend le plus de temps possible pour ne pas voir arriver la fin qui vient toujours un peu trop vite (Vive Joe Dassin).
Punaise, déjà le POV de Jane, je peux rien dire de plus ça serait futile mais ça se lit le souffle coupé et puis on arrive avec Freddy et Jane. Je dois dire que coté excuse il fait fort Jane. J'aime l'allusion au fait que c'était Lisbon qui lui faisait ses mots en temps normal. C'est touchant à souhait et ça me laisse un certain sourire idiot sur le visage.
Et puis la confrontation ou plutôt le si bel échange entre Jane et Lisbon. Comment décrire ça Peut être comme ça car on passe de ça à ça avec des pointes de ça .
Un petit bijou de ta part une nouvelle fois et merci de le partager avec nous
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
coucou ma chère auteure, dans mes bras!!
Merci pour ce chapitre encore une fois tendre et réussi. Entre deux dragées, maître caly s'échappe pour venir commenter ce petit bijou, qui l'a une fois de plus laissée rêveuse Comment veux-tu après cela que je ne prenne pas plaisir à te laisser un commentaire détaillé (en trois parties, trois sous-parties argumentées et avec une synthèse conclusive détaillée évidemment, sinon ça fait vraiment amateur hein?:pas_poss: ). Chuut..ne dévoile pas mon identité secrète à l'Académie des Immortels, je me donne tant de mal à fuir ces vieux croutons...
Bon trêve d'anerie et passons aux choses sérieuses
1) la rêverie de Jane:
quelle tristesse de retrouver notre beau mentalist seul entre 4 murs d'une cellule mais c'est la juste logique en effet. La réitération de l'expression "le visage familier de ses amis" est évidemment annonciatrice de l'aveu à venir. (ben oui, dans "familier" y a déjà le mot "famille" hein??? )
et bien sûr voilà notre beau mentalist (note qu'en seulement 5 lignes j'ai déjà mentionné deux fois la plastique avantageuse de notre héros ) dérive ses pensées vers celle pour laquelle il a finalement tout risqué.
toute la partie sur le "sacrifice" est sublime car donne une épaiseur spirituelle à notre beau mentalist qui tente de concilier ses trois amours: femme, fille, Lisbon.
2) Jane/Freddy: je trouve fort bien pensée le parallélisme avec les scènes du début, si je me souviens bien la 1ère fois qu'on voit Jane, c'est avec Freddy (quand il lui demande si un certain Mickael je-ne-sais-plus-quoi s'est évadé et que l'autre répond qu'il ne sait pas qui c'est ). On retrouve ici notre .... mentalist ennuyé d'avoir trahi ce brave homme. Cette scène mêle adroitement émotion et humour.
"J’aimerais pouvoir dire que je ne recommencerais pas mais en toute sincérité si les mêmes circonstances se reproduisaient je recommencerais.
-Maintenant je comprends pourquoi Mademoiselle Lisbon se charge de vos mots d’excuse !
-Je suppose qu’elle opterait pour un « veuillez m’excuser d’être un arnaqueur entêté, immoral et immature. "
--> tellement bon, et tellement vrai!!!
Il est touchant de voir aussi jane baisser son masque devant qq1 d'autre que les membres de l'équipe. Il semble retrouver peu à peu son humanité perdue, signe que RJ est bel et bien du passé.
"Freddy soupira blasé. Comment pouvait-on se vanter d’être mentalist sans voir l’évident.
-En quelques visites, j’ai su que cette femme-là serait capable de tout vous pardonner!"
--> FREDDY ELU PRESIDENT ainsi que DIRECTEUR DU CBI A VIE, AVEC AUGMENTATION ET DECORATION OFFICIELLE!!!!
c'est qu'il a bien cerné les héros notre bonhomme...
3) Lisbon/Grace:
cela fait plaisir d'avoir une petite scène entre fille, ce n'est pas si souvent...
"Avec Jane les choses n’étaient jamais noirs ou blanches, elles étaient juste teintées de gris. Au-delà parfois, elle pouvait voir des touches de couleur"
--> enjoy ou l'art de décrive avec exactitude l'OVNI Patrick Jane (ou plutôt OCNI: objet consultant non identifié ). Finn, away! no comment, juste ce qu'il fallait!!!
la petite pique de Lisbon était aussi bien trouvée: "Est-ce que je dois voir un rapport de cause à cet effet entre cette question et la précédente"
On ne se risque pas trop en avançant l'idée qu'en effet la remarque de Grace n'était peut-être pas si innocente que cela
la plaquage, je ne m'en suis pas encore remise (au fait, on avait apporté un déambulateur à papy Jane après son entrainement râté pour la coupe du monde du Rugby?? )
4) Jane/Lisbon: mais comment parviens-tu à faire encore mieux qu'Heller dans le 4x01 (je te jure, en fait je suis hyper jalouse je voudrais savoir écrire aussi bien que toi )
les non dits sont plus importants que les paroles, on les avait laissé en froid dans la chambre d'hôpital et on les retrouve plus soudés que jamais c'est sublime
"Elle ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire, ces yeux se portèrent machinalement sur ses mains. Elle fut presque surprise lorsqu’il les attrapa; il les serra doucement, comme s’il tenait un oiseau frêle dans ses mains. Ce simple geste, le plus anodin du monde lui donna conscience que jamais il ne pourrait broyer cet équilibre fragile. Elle pourrait laisser ce qu’il y’avait de plus précieux au creux de ses mains, jamais il ne le broierait, alors c’est elle qui s’excusa"
--> caly est officiellement mourute (je sais, ça ne se dit pas mais on peut se permettre qqk néologisme quand on agonise non?? ). après le fragile papillon qu'il osait à peine toucher dans le hangard, on retrouve ici la métaphore de l'oiseau délicat, j'aime cette poésie innérente à ton texte (ou d'autres y verront peut-être l'idée plus prosaïque que Jane est tout simplement zoophile )
la famille:
quel beau passage que celui de l'aveu de Jane: "On a de la chance de les avoir, confessa-t-il dans un sourire
-Vous en doutiez ?
-Pas vraiment, mais je ne l’ai réalisé que tardivement. Je ne voyais que le lien m’unissant à ma famille, je ne pensais pas pouvoir en créer d’aussi forts, j’aurais eu peur de les remplacer. Je n’avais pas compris qu’ils pouvaient cohabiter."
j'avoue qu'imaginer Lisbon en Mère l'Oie qui raconte les histoires aux trois bambins Kimball Grace et Wayne m'a bien faite sourire...
comme toujours tu jongles parfaitement entre humour ("Sous quel médicament ils vous ont mis au juste à l’hôpital ?" ) et profonde émotion ("je ne cesserais jamais de venir vous voir, je serais là chaque semaine jusqu'à votre sortie et le jour où vous sortirez, je vous attendrais derrière la grille et je vous ramènerais" )
les mains jointes à la fin sont bien sûr porteuses d'un sens fort: celui que plus rien désormais ne les sépare...même pas trois ans de prison
je suis comme les autres triste à l'idée de voir se profiler à l'horizon la fin de cette magistrale fic mais ça me donnera une excuse pour la relire en intégralité,
et ne t'inquiète pour la fin, comme toujours tu trouveras la forme parfaite à donner à l'épilogue, laisse faire tes doigts de fée
gros bisous et encore merci pour ta gentille réponse.
a écouter pendant la lecture:
https://www.youtube.com/watch?v=dfjJR0WQ07o
Merci pour ce chapitre encore une fois tendre et réussi. Entre deux dragées, maître caly s'échappe pour venir commenter ce petit bijou, qui l'a une fois de plus laissée rêveuse Comment veux-tu après cela que je ne prenne pas plaisir à te laisser un commentaire détaillé (en trois parties, trois sous-parties argumentées et avec une synthèse conclusive détaillée évidemment, sinon ça fait vraiment amateur hein?:pas_poss: ). Chuut..ne dévoile pas mon identité secrète à l'Académie des Immortels, je me donne tant de mal à fuir ces vieux croutons...
Bon trêve d'anerie et passons aux choses sérieuses
1) la rêverie de Jane:
quelle tristesse de retrouver notre beau mentalist seul entre 4 murs d'une cellule mais c'est la juste logique en effet. La réitération de l'expression "le visage familier de ses amis" est évidemment annonciatrice de l'aveu à venir. (ben oui, dans "familier" y a déjà le mot "famille" hein??? )
et bien sûr voilà notre beau mentalist (note qu'en seulement 5 lignes j'ai déjà mentionné deux fois la plastique avantageuse de notre héros ) dérive ses pensées vers celle pour laquelle il a finalement tout risqué.
toute la partie sur le "sacrifice" est sublime car donne une épaiseur spirituelle à notre beau mentalist qui tente de concilier ses trois amours: femme, fille, Lisbon.
2) Jane/Freddy: je trouve fort bien pensée le parallélisme avec les scènes du début, si je me souviens bien la 1ère fois qu'on voit Jane, c'est avec Freddy (quand il lui demande si un certain Mickael je-ne-sais-plus-quoi s'est évadé et que l'autre répond qu'il ne sait pas qui c'est ). On retrouve ici notre .... mentalist ennuyé d'avoir trahi ce brave homme. Cette scène mêle adroitement émotion et humour.
"J’aimerais pouvoir dire que je ne recommencerais pas mais en toute sincérité si les mêmes circonstances se reproduisaient je recommencerais.
-Maintenant je comprends pourquoi Mademoiselle Lisbon se charge de vos mots d’excuse !
-Je suppose qu’elle opterait pour un « veuillez m’excuser d’être un arnaqueur entêté, immoral et immature. "
--> tellement bon, et tellement vrai!!!
Il est touchant de voir aussi jane baisser son masque devant qq1 d'autre que les membres de l'équipe. Il semble retrouver peu à peu son humanité perdue, signe que RJ est bel et bien du passé.
"Freddy soupira blasé. Comment pouvait-on se vanter d’être mentalist sans voir l’évident.
-En quelques visites, j’ai su que cette femme-là serait capable de tout vous pardonner!"
--> FREDDY ELU PRESIDENT ainsi que DIRECTEUR DU CBI A VIE, AVEC AUGMENTATION ET DECORATION OFFICIELLE!!!!
c'est qu'il a bien cerné les héros notre bonhomme...
3) Lisbon/Grace:
cela fait plaisir d'avoir une petite scène entre fille, ce n'est pas si souvent...
"Avec Jane les choses n’étaient jamais noirs ou blanches, elles étaient juste teintées de gris. Au-delà parfois, elle pouvait voir des touches de couleur"
--> enjoy ou l'art de décrive avec exactitude l'OVNI Patrick Jane (ou plutôt OCNI: objet consultant non identifié ). Finn, away! no comment, juste ce qu'il fallait!!!
la petite pique de Lisbon était aussi bien trouvée: "Est-ce que je dois voir un rapport de cause à cet effet entre cette question et la précédente"
On ne se risque pas trop en avançant l'idée qu'en effet la remarque de Grace n'était peut-être pas si innocente que cela
la plaquage, je ne m'en suis pas encore remise (au fait, on avait apporté un déambulateur à papy Jane après son entrainement râté pour la coupe du monde du Rugby?? )
4) Jane/Lisbon: mais comment parviens-tu à faire encore mieux qu'Heller dans le 4x01 (je te jure, en fait je suis hyper jalouse je voudrais savoir écrire aussi bien que toi )
les non dits sont plus importants que les paroles, on les avait laissé en froid dans la chambre d'hôpital et on les retrouve plus soudés que jamais c'est sublime
"Elle ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire, ces yeux se portèrent machinalement sur ses mains. Elle fut presque surprise lorsqu’il les attrapa; il les serra doucement, comme s’il tenait un oiseau frêle dans ses mains. Ce simple geste, le plus anodin du monde lui donna conscience que jamais il ne pourrait broyer cet équilibre fragile. Elle pourrait laisser ce qu’il y’avait de plus précieux au creux de ses mains, jamais il ne le broierait, alors c’est elle qui s’excusa"
--> caly est officiellement mourute (je sais, ça ne se dit pas mais on peut se permettre qqk néologisme quand on agonise non?? ). après le fragile papillon qu'il osait à peine toucher dans le hangard, on retrouve ici la métaphore de l'oiseau délicat, j'aime cette poésie innérente à ton texte (ou d'autres y verront peut-être l'idée plus prosaïque que Jane est tout simplement zoophile )
la famille:
quel beau passage que celui de l'aveu de Jane: "On a de la chance de les avoir, confessa-t-il dans un sourire
-Vous en doutiez ?
-Pas vraiment, mais je ne l’ai réalisé que tardivement. Je ne voyais que le lien m’unissant à ma famille, je ne pensais pas pouvoir en créer d’aussi forts, j’aurais eu peur de les remplacer. Je n’avais pas compris qu’ils pouvaient cohabiter."
j'avoue qu'imaginer Lisbon en Mère l'Oie qui raconte les histoires aux trois bambins Kimball Grace et Wayne m'a bien faite sourire...
comme toujours tu jongles parfaitement entre humour ("Sous quel médicament ils vous ont mis au juste à l’hôpital ?" ) et profonde émotion ("je ne cesserais jamais de venir vous voir, je serais là chaque semaine jusqu'à votre sortie et le jour où vous sortirez, je vous attendrais derrière la grille et je vous ramènerais" )
les mains jointes à la fin sont bien sûr porteuses d'un sens fort: celui que plus rien désormais ne les sépare...même pas trois ans de prison
je suis comme les autres triste à l'idée de voir se profiler à l'horizon la fin de cette magistrale fic mais ça me donnera une excuse pour la relire en intégralité,
et ne t'inquiète pour la fin, comme toujours tu trouveras la forme parfaite à donner à l'épilogue, laisse faire tes doigts de fée
gros bisous et encore merci pour ta gentille réponse.
a écouter pendant la lecture:
https://www.youtube.com/watch?v=dfjJR0WQ07o
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Désolée encore pour l'attente , voilà la suite!! Ce n'est pas le dernier chapitre, je me suis trompée , cette fois je ne m'avance pas en disant que le prochain sera le dernier on sait jamais!!!
Chapitre XX
Ces trois années avaient été les plus longues de toute sa vie. Paradoxalement, elles avaient, aussi, été les plus rapides. Il était sur une frontière, dans un entre-deux. En prison, il était encore à l’abri. En prison il était encore retenu par ce qui avait été sa quête, par ce qui avait été ses chaînes. Le pire était peut-être à venir. Qu’y avait-il après ? Pourquoi vivait-on après ?
Ils étaient venus chaque semaines sans faillir. Six années s’étaient écoulées depuis son arrestation initiale, 6 années d’une loyauté exemplaire. D’où tiraient-ils un tel sens de la permanence ? Les croix cochées d’une craie sur les murs de sa cellule ne marquaient pas les journées interminables, elles marquaient les journées où ils avaient été là. Chaque jour l’ancrait un peu plus auprès d’eux. Avant la prison, il aurait pu tout quitter..., il aurait pu refermer cette parenthèse jugée agréable pour leur propre bien. Le mensonge ne passerait plus désormais. Comment les considérer comme une simple parenthèse quand ils étaient sa vie, quand jours après jours ils faisaient en sorte de le lui montrer.
Quand elle était arrivée en retard un matin d’Octobre, il l’avait douloureusement compris. Elle n’était qu’en retard…elle n’était qu’en retard. Un sourire nerveux se figea sur ses lèvres. A la veille de sa libération il se rappelait encore de ce jour où elle n’avait été qu’en retard. Il s’était réveillé avec une mauvaise sensation, Freddy n’était pas venu le chercher comme d’habitude. Cette terrible angoisse avait étreint son estomac. Elle n’était qu’en retard, ria-t-il encore. Il avait revécu l’entrepôt ce jour-là. Le prix de la solitude était là. L’inquiétude était pire lorsqu’on était loin de tout, loin des siens. Il se souvenait l’avoir étouffée de ses bras. Il n’avait pas pu la prendre dans ses bras après l’entrepôt. Il n’y avait pas manqué cette fois même pour un simple retard… pour ne pas avoir de regrets.
Il y’avait eu d’autres moments, une succession de moments qui défilaient maintenant devant ses yeux.
Cho était venu le voir avec une heureuse nouvelle un jour. Il allait épouser Elise. Il lui avait annoncé comme on dit bonjour, sans préambule, pourtant Jane avait décelé une émotion particulière, quelque chose de différent dans son regard. Il avait été heureux de pouvoir voir cette flamme se dessiner sous yeux. Sa gorge c’était quand même un peu nouée; il ne serait pas là pour le mariage, il avait lui-même posé ses conditions, il ne voulait pas qu’ils s’arrêtent de vivre pendant qu’il était en prison. Cette fête serait, au contraire, l’occasion pour eux de se détacher de ce quotidien parfois lourd qui les liait indubitablement à ces barreaux de fer. Cho l’avait quand même appelé après qu’il ait dit ses vœux, lui témoignant une fois de plus de sa place parmi les siens.
-Alors on a la bague au doigt? avait-il sourit en décrochant
-Plus que jamais
Jane se l’était imaginé dans son costume au côté d’Elise, il était sûr que la robe de cette dernière alliait élégance et naturel. Ils avaient probablement opté pour une cérémonie simple avec peu de monde, quelque chose de chaleureux sans grands ornements mais cosy. Cette vision-là avait été réconfortante dans son univers teinté de murs défraichis, de bruits métalliques, dépourvu de rires et d’éclat.
-N’oublie jamais que tu as de la chance de l’avoir
-Je ne l’oublierais pas,
-Comment va la jeune mariée ?
-Elle est ravissante, elle aurait voulu que tu sois là
- Tu me connais, j’aurais tout gâché, je suis intenable dans ce genre de soirées !
-Lisbon t’aurais tenu en laisse…J’aurais aimé qu’elle puisse le faire
-Tout ça pour dire que tu aurais aimé que je sois là, toi aussi ; avait-il ri
-J’aurais aimé, en effet.
Pas de ton coulant, juste une vérité brute; il était sincère. Ils avaient tous une pensée pour lui à cet instant, lui ne pensaient qu’à eux.
-Comment vont les autres ? Ils sont venus accompagnés ?
-Grace et Rigsby sont venus accompagnés, on a eu le droit à quelques rencontres intéressantes, Lisbon a tenu à venir seule.
-Oh…C’est dommage, la conviction dont il avait voulu faire preuve c’était imperceptiblement évanouie sur ses lèvres
-…
-Ta femme va t’attendre…
-A demain Jane
-Rapporte-moi un chou à la crème…
-Je n’y manquerais pas
Jamais l’un d’eux n’y avait manqué, jamais l’un d’eux n’avait manqué une occasion de l’appeler, de venir, de rire, de s’énerver, de faire partie de sa vie.
Aujourd’hui il se demandait comment leur rendre l’appareil, toute une vie n’y suffirait pas.
Une certaine excitation mêlait d’inquiétude étreignait son estomac à l’idée de sortir, il appela alors la seule personne capable de lui offrir une sensation d’apaisement.
-Jane, répondit l’intéressée sur un ton précipité.
Elle avait probablement couru pour ne pas louper son appel, l’idée le faisait sourire.
-Bonsoir Lisbon,
-Bonsoir, je ne savais pas si vous appelleriez ce soir, confessa-t-elle en se laissant glisser dans son fauteuil
-Dernière fois que je vous appelle de la prison, je ne pouvais pas manquer ça
-Freddy vous laisse décidément trop de privilèges
-Je crois que je vais lui manquer
-Mais bien sûr, ria Lisbon…alors impatient ? le taquina-t-elle
-Alors impatiente ? répondit-il sur le même ton
-Mmh…je ne sais pas, je m’étais habituée au calme
-Menteuse ! la railla-t-il avec un sourire
-Comment vous sentez-vous ?, sérieusement, précisa-t-elle
-Un peu inquiet, je suppose
-Le grand Patrick Jane, inquiet, voyez-vous ça !
-Et vous, comment a été la journée ?
-Bien, on a appréhendé un tueur, Grace n’a pas cessé de vérifier, notre matériel et nos gilets par balle, ria Lisbon à l’autre bout du fil
-Pourquoi ça ? demanda-t-il intrigué
-Je crois qu’elle craignait une malédiction quelconque. Votre sortie est si proche, elle avait peur que quelque chose ne vienne gâcher ce moment-là…
-Comme si ce bonheur-là était inatteignable, compléta Jane dans un sourire un peu triste
-Quelque chose comme ça oui
-Je suppose qu’il faudra que je la serre plus longtemps dans mes bras pour qu’elle comprenne que c’est bien réel, ria Jane
-Je croyais que ce n’était pas votre genre
-Je ferais une exception…Et vous ? continua-t-il
-Quoi moi ?
-Et bien vous m’avez dit pour Grace, mais je ne sais pas comment vous vous sentez-vous
-Oh…et bien, disons que je me suis sentie obligée de vérifier après Van Pelt si on avait bien emporté nos gilets par balle, ria-t-elle
-Je suppose que je devrais aussi vous prendre dans mes bras alors…
Lisbon ne put s’empêcher de rougir, légèrement embarrassée elle ne répondit pas.
-Vous rougissez Lisbon, commenta-t-il un sourire dans la voix
-Quoi ?! s’indigna-t-elle en rougissant un peu plus. N’importe quoi !!
-Que voulez-vous je vous connais trop bien
-Si vous n’arrêtez pas ça, je vais raccrocher Jane, le menaça-t-elle faussement
-ça va me manquer, murmura-t-il, soudainement, un peu nostalgique, nos conversations téléphoniques je veux dire
Elle fut saisie par le caractère soudain sérieux de la conversation.
-Ne dites pas des bêtises, on se voit demain, et on se verra encore, ce n’est pas comme si vous alliez partir…Vous ne comptez pas partir n’est-ce pas ? demanda-t-elle subitement un peu inquiète
-Non, biensur que non, pour aller où ? Ria-t-il, comme si jamais l’idée ne l’avait traversé; il le souhaitait désormais, il souhaitait que jamais cette idée ne l’ait traversé. Aucun d’eux n’avait besoin de savoir ça, d’aussi loin qu’il s’en souvienne ça lui paraissait désormais inenvisageable.
-Je suis désolée, je ne voulais pas être indiscrète…je
-C’est bon Lisbon, la rassura-t-il
-Si ça peut vous réconforter vous pourrez toujours m’appeler même lorsque vous serez à l’extérieur
-Vous voulez dire tous les soirs, comme maintenant ?
-Oui je suppose, si vous en ressentez l’envie, je ne l’ai jamais pris comme une corvée
-Merci Lisbon
-De rien
-Pas seulement pour ça
-Je sais, murmura-t-elle dans un sourire
-Vous serez-là alors, demain ? demanda-t-il une dernière fois un peu plus timidement que d’habitude
-Avec l’équipe comme promis Jane
-A demain alors Lisbon,
Tous les soirs, depuis qu’il avait pris l’habitude de l’appeler, il lui répétait ces mots, aujourd'hui ils avaient un sens différent, le goût délectable d'une promesse formulée dans un murmure.
-A demain Jane, répondit-elle en se mordant la lèvre
Quand elle raccrocha, elle surprit son cœur à palpiter, s’activant dans la maison elle tenta de se ressaisir, ce soir pourtant son cœur n’en fit qu’à sa tête.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelques heures avant sa libération, Jane regarda encore une fois sa montre. Savoir, qu’incessamment sous peu, sa vie allait basculer, changer pour autre chose, pour quelque chose qui pour la première fois de sa vie ne serait pas planifiée était déstabilisant. Cette perspective le laissait déjà libre. Malgré tout un sentiment de culpabilité se joignait à cette sensation de liberté. Pour la première fois, il allait avancer pour lui, il ne pouvait avancer que pour lui. Il avait tenu la promesse faite à sa femme et sa fille.
Ne plus avancer pour elles, c’était les laisser un peu derrière.
Une partie de lui pensait qu’il aurait dû arrêter de vivre après ça. Il avait la profonde croyance qu’il n’aurait dû vivre que pour elles, mais il ne pouvait tout simplement pas, il ne pouvait pas s’arrêter de marcher, de penser, de respirer. Il avait fait l’erreur de devenir vivant entre temps, l’erreur de vivre pour d’autres personnes. Elles restaient là, indubitablement, elles aussi, voilà pourquoi il ne cherchait pas à lutter contre la douleur, elle était la preuve qu’elles étaient là, qu’elles seraient toujours là. Elles n’étaient simplement plus les seules à être là, pour les vivants il devait vivre lui aussi.
Le pas de Freddy le tira de ses pensées, il était un peu plus lourd, un peu plus traînant que d’habitude. Jane sourit tristement, Freddy avait le cœur un peu écrasé aujourd’hui. Ce départ-là lui pèserait.
Il s’arrêta devant sa cellule. Jane regarda encore un peu le plafond du bas de sa couchette. Il voulait se rappeler pourquoi il avait fait ça, pour qui il l’avait fait. Il voulait encore penser à sa femme, à sa fille. Il voulait laisser les regrets nés avec la prison derrière lui. Il avait suffisamment de regrets comme ça. Il l’avait fait pour elles, quelque part il leur avait dû. Fermant les yeux une dernière fois, il expira.
Il était un homme libre.
-Prêt pour le jour J ? demanda finalement Freddy
Jane sauta alors de sa couchette avec vigueur.
-Plus que jamais !
-Voilà vos affaires, j’ai vérifié, rien ne manque. L’alliance est bien là.
Jane le regarda étonné. Il n’y avait pas vraiment pensé. Cette alliance avait été son obsession pendant ses premières semaines en prison. Il avait tout fait pour la garder, ce privilège-là ne lui avait pas été accordé. Il ne supportait pas de voir cette main dénuée d’alliance, dénuée du lien qu’il avait noué avec son épouse. Avec le temps la trace de l’anneau s’était dissipée, tout comme sa frustration. Il avait fini par ne plus fixer cette main vide. Son cœur se serra lorsque Freddy lui tendit ses affaires. Au-dessus se trouvait l’anneau doré avec en son cœur les lettres J et A gravées. Il attrapa l’anneau qui glissa au creux de sa paume. Il le souleva, le regarda sous toutes les coutures, se remémorant chaque détails, faisant glisser son doigt sur la gravure. Il le reposa finalement sur le bureau, prenant ses autres affaires en main.
-Vous n’allez pas la remettre ? S’étonna Freddy
Jane regarda encore une fois la bague, hésitant.
-Je crois que je me suis habitué à son absence, c’est peut être mieux comme ça
Il lui tendit un sourire un peu triste, malgré tout, Freddy hocha de la tête en ayant le sentiment d’assister à un pas important de la vie de Jane. Ce garçon-là méritait un peu de paix dans sa vie. Cette bague était tout pour lui, il le savait pour avoir lui même perdu sa femme, elle l’enchaînerait à jamais à un passé perdu, le tirant au fond d’une abîme sans fin. La détacher de son annulaire c'était remonter à la surface.
-Mais rassurez-vous, je la garderais à l’abri, commenta Jane
-Je n’en doute pas. Je reviendrais vous chercher quand vous aurez terminé.
Jane s’était préparé, enfilant son costume trois pièces, il avait fait un tour sur lui-même en voyant Freddy, il avait ouvert ses bras en grand, profitant du fait d'être lui même
-Une chance qu’il vous aille encore
-Mes costumes m’avaient manqué, confessa Jane !
-Je suis sûr que vous n’êtes pas le seul à qui ils ont manqué !...Vos amis vont vous attendre…Puis-je avoir l’honneur de vous conduire jusqu’à la sortie?
-L’honneur sera pour moi Freddy
Ce dernier s'effaça derrière la porte de la cellule.
-Je vous laisse ouvrir la marche, c’est votre journée
Jane passa lentement un pied de l’autre côté de la porte. Il resta un instant à la frontière, entre le dehors et le dedans, entre l’avant et l’après
.
Freddy sourit face à sa gaminerie.
-Vous voulez vraiment les faire patienter jusqu’au bout hein ?!
-Il faut savoir se faire désirer, je veux profiter du moment ! On dirait que vous êtes pressé de me jeter dehors !
-Si vous saviez ! Ria Freddy en entamant la marche à ses côtés
-Vous avez le droit de dire que je vais vous manquer, commenta nonchalamment Jane.
-Je ne pense pas avoir le temps de penser à vous à la pêche…
-à la pêche ? S’étonna Jane
-Je compte prendre ma retraite…
-Vraiment ?
-J’ai fait mon temps, haussa-t-il des épaules, je préfère partir en restant sur la sensation que certains s’en sont sortis.
Il offrit un regard à Jane qui hocha de la tête légèrement, le remerciant quelque part pour tout ça.
-Ce sera l’occasion de passer du temps avec votre fils, je suppose
-Comme vous dites. Un de mes vieux amis à un cabanon proche de la mer, je suis sûr qu’il nous recevra avec plaisir pour attraper quelques poissons
Jane fronça les sourcils alors qu’il atteignait la porte de sortie.
Il se tourna face à Freddy, soudain intéressé
-Un vieil ami ? S’étonna Jane en lui faisant face
Freddy cacha à peine un sourire.
-Pourquoi pensez-vous avoir eu des privilèges en premier lieu Jane ? Je suis étonné que vous ne l’ayez pas compris avant…Vos amis se sont toujours assuré de votre confort... Je lui devais un vieux service.
-Minelli, murmura Jane en comprenant
-J’ai parfois l’impression que c’est lui qui m’en a rendu un,
Il se redressa, lui montrant la fierté qu'il avait pour lui, il ajusta son veston, comme un père l’aurait fait.
-Vous devez être présentable pour vos amis, ça fait longtemps qu’ils attendent ça.
Jane resta figé face à lui, ému face à cet homme qui avec sa bonté avait rendu ses six années de prisons légères.
-Comment pourrais-je vous remercier ? demanda-t-il enfin
-Profitez de votre seconde chance
-Je le ferais
-Faites attention à vos amis
-Je le ferais
-Honorez notre partie d’échec du samedi
Jane ria.
-Je le ferais
Freddy tira la dernière porte métallique, laissant le soleil submerger la pièce.
Jane commença à avancer, dans une hésitation il revint sur ses pas, le regard de Freddy était bienveillant.Il salua Jane d'un mouvement de tête, l'encourageant un peu par la même occasion. Jane laissa un sourire triste submerger ses lèvres avant de répondre à son salut. En tournant le dos, il entendit la grosse porte métallique se fermer, son cœur se serra un peu mais il ne s’arrêta pas, jusqu'à voir leurs formes se dessiner dans le fonds. Là son cœur s’emballa, forçant ses jambes à l’arrêt, il tenta de percer les rayons de soleil de ses yeux, ils étaient là à quelque mètres, à l’air libre. Il trouva le moyen de soulever sa main, de faire un salut. Ils semblaient tout aussi figés que lui. Comme si un pas entre eux allait fausser la donne. Comme si en s’approchant le sol allait se fissurer, les aspirant inévitablement. Jane secoua la tête pour se reprendre. Il força sa marche à être rapide puis il s’arrêta encore mais plus qu’à quelques mètres cette fois, leur souriant à pleine dent. Van Pelt fut la première à s’élancer dans ses bras, n’y tenant plus. Elle décolla du sol. Jane, bien qu’un peu surpris, la réceptionna avec un sourire, la serrant autant que ses bras le pouvaient.
Cho, Rigsby et Lisbon étaient adossés à la voiture. Lisbon regarda un peu Rigsby, il avait l’air légèrement ému.
-Une poussière dans l’œil Rigsby ? le taquina-t-elle
-Quoi ? Hein, heu oui, se redressa-t-il subitement
Les sourires de Cho et de Lisbon s’agrandirent légèrement. Retournant à la scène se déroulant devant eux, ils virent que Grace n’avait pas déroulé ses bras du cou de Jane.
Cho s’avança alors, tirant légèrement les épaules de le rousse, dans un fin rire.
-Laisse-en un peu pour les autres tu veux, tu vas l’étouffer
Grace adressa un léger un sourire désolé à Jane, qui attrapa la main que Cho lui tendait et qu’il serra vigoureusement.
Lisbon donna une légère tape à Rigsby pour lui donner un brin de courage. Celui-ci attrapa encore la main de Jane, il posa son autre main dessus, comme pour affirmer le moment, en lui faisant un signe de tête, la gorge trop nouée pour aligner un mot. Quel mot utiliser dans un moment comme celui-là ?
Lisbon ne put retenir son sourire, tous les membres de son équipe étaient là devant elle. Elle était encore un peu en recul, elle pouvait les regarder, photographier le moment, en harmonie avec la brise. Son cœur se souleva un peu saisie par une émotion plus violente qu’elle ne l’aurait cru.
Rigsby se tourna vers elle lui faisant signe d’approcher. Elle lui fit un léger sourire mais ses yeux se portèrent automatiquement sur ses chaussures. L’émotion était presque douloureuse au creux de sa gorge, au creux de ses poumons, ses yeux brûlaient un peu trôp, un larme solitaire perla sur sa joue. Elle voulait se reprendre, mais elle ne pouvait pas. Elle entendit Jane s’approcher, elle voulut reculer, maintenant une main légèrement devant elle.
-Lisbon, je vous en prie, murmura-t-il, juste cette fois.
Elle le regarda en coin en hésitant, effaçant encore une larme.
-Offrez-moi juste cette fois, supplia-t-il encore sur le même ton.
Elle baissa sa main. Baissant la tête, elle se dirigea vers lui, d’elle-même elle enroula ses bras autour de son torse, retenant un sanglot contre sa poitrine.
Jane respira profondément, presqu’avec difficulté en la serrant.
-Merci Teresa, murmura-t-il contre son oreille.
Elle se détacha doucement de lui, évitant son regard, s’installant au volant, comme si c'était normal qu'il soit là, comme si les choses n'avaient pas changé, comme si elle ne l'avait pas entendu murmurer son nom. Pour la première fois depuis longtemps ils étaient pourtant 5 dans cette voiture.
Rigsby la regarda en souriant, en s’installant côté passager.
-Une poussière dans l’œil patron ?
-Oh la ferme, grogna-t-elle dans un sourire non dissimulé.
Elle jeta un regard dans le rétroviseur, il était là, il souriait, comme avant, à sa place, là où il devait être.
- Spoiler:
- Kumi : Merci beaucouuuuup ,je suis contente que ça t'ai plu
Johel: Ouf j'avais peur du passage que t'as cité, je me demandais si c'était pas trop Kitch, j'ai failli l'effacer à plusieurs reprises, je suis un peu rassurée là!!! Merci
Mococoa, merci c'est vraiment gentil, je n'ai pas lu de fics du forum depuis longtemps mais je viens de voir en effet que tu en publiais une, il faut que j'aille voir ça!!!
JA Micci, Freddy mentalist, ah pourquoi pas, je pense que l'expérience lui apporte surtout beaucoup, toujours écouter ses ainés!
Jisbon: Merci, merci, merci
Mystic dream: contente de t'avoir donné un peu de soleil, par le temps qu'il fait!!!! Merci Mystic dream, ah et je crois que cette suite là est encore un peu plus longue
Daidi: Mignon le petit insecte alors!!!! Merci beaucoup Didi!!!
Calypsoh: Ha j'adore cette fanvid, Caly je crois que c'est bientôt ton mariage, bon mariagggggggggggggggge, bon mariaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaageeee ha et euh bonnnnnnnnnnnn mariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiage, de gros bisous à toi pour l'occasion
Chapitre XX
Ces trois années avaient été les plus longues de toute sa vie. Paradoxalement, elles avaient, aussi, été les plus rapides. Il était sur une frontière, dans un entre-deux. En prison, il était encore à l’abri. En prison il était encore retenu par ce qui avait été sa quête, par ce qui avait été ses chaînes. Le pire était peut-être à venir. Qu’y avait-il après ? Pourquoi vivait-on après ?
Ils étaient venus chaque semaines sans faillir. Six années s’étaient écoulées depuis son arrestation initiale, 6 années d’une loyauté exemplaire. D’où tiraient-ils un tel sens de la permanence ? Les croix cochées d’une craie sur les murs de sa cellule ne marquaient pas les journées interminables, elles marquaient les journées où ils avaient été là. Chaque jour l’ancrait un peu plus auprès d’eux. Avant la prison, il aurait pu tout quitter..., il aurait pu refermer cette parenthèse jugée agréable pour leur propre bien. Le mensonge ne passerait plus désormais. Comment les considérer comme une simple parenthèse quand ils étaient sa vie, quand jours après jours ils faisaient en sorte de le lui montrer.
Quand elle était arrivée en retard un matin d’Octobre, il l’avait douloureusement compris. Elle n’était qu’en retard…elle n’était qu’en retard. Un sourire nerveux se figea sur ses lèvres. A la veille de sa libération il se rappelait encore de ce jour où elle n’avait été qu’en retard. Il s’était réveillé avec une mauvaise sensation, Freddy n’était pas venu le chercher comme d’habitude. Cette terrible angoisse avait étreint son estomac. Elle n’était qu’en retard, ria-t-il encore. Il avait revécu l’entrepôt ce jour-là. Le prix de la solitude était là. L’inquiétude était pire lorsqu’on était loin de tout, loin des siens. Il se souvenait l’avoir étouffée de ses bras. Il n’avait pas pu la prendre dans ses bras après l’entrepôt. Il n’y avait pas manqué cette fois même pour un simple retard… pour ne pas avoir de regrets.
Il y’avait eu d’autres moments, une succession de moments qui défilaient maintenant devant ses yeux.
Cho était venu le voir avec une heureuse nouvelle un jour. Il allait épouser Elise. Il lui avait annoncé comme on dit bonjour, sans préambule, pourtant Jane avait décelé une émotion particulière, quelque chose de différent dans son regard. Il avait été heureux de pouvoir voir cette flamme se dessiner sous yeux. Sa gorge c’était quand même un peu nouée; il ne serait pas là pour le mariage, il avait lui-même posé ses conditions, il ne voulait pas qu’ils s’arrêtent de vivre pendant qu’il était en prison. Cette fête serait, au contraire, l’occasion pour eux de se détacher de ce quotidien parfois lourd qui les liait indubitablement à ces barreaux de fer. Cho l’avait quand même appelé après qu’il ait dit ses vœux, lui témoignant une fois de plus de sa place parmi les siens.
-Alors on a la bague au doigt? avait-il sourit en décrochant
-Plus que jamais
Jane se l’était imaginé dans son costume au côté d’Elise, il était sûr que la robe de cette dernière alliait élégance et naturel. Ils avaient probablement opté pour une cérémonie simple avec peu de monde, quelque chose de chaleureux sans grands ornements mais cosy. Cette vision-là avait été réconfortante dans son univers teinté de murs défraichis, de bruits métalliques, dépourvu de rires et d’éclat.
-N’oublie jamais que tu as de la chance de l’avoir
-Je ne l’oublierais pas,
-Comment va la jeune mariée ?
-Elle est ravissante, elle aurait voulu que tu sois là
- Tu me connais, j’aurais tout gâché, je suis intenable dans ce genre de soirées !
-Lisbon t’aurais tenu en laisse…J’aurais aimé qu’elle puisse le faire
-Tout ça pour dire que tu aurais aimé que je sois là, toi aussi ; avait-il ri
-J’aurais aimé, en effet.
Pas de ton coulant, juste une vérité brute; il était sincère. Ils avaient tous une pensée pour lui à cet instant, lui ne pensaient qu’à eux.
-Comment vont les autres ? Ils sont venus accompagnés ?
-Grace et Rigsby sont venus accompagnés, on a eu le droit à quelques rencontres intéressantes, Lisbon a tenu à venir seule.
-Oh…C’est dommage, la conviction dont il avait voulu faire preuve c’était imperceptiblement évanouie sur ses lèvres
-…
-Ta femme va t’attendre…
-A demain Jane
-Rapporte-moi un chou à la crème…
-Je n’y manquerais pas
Jamais l’un d’eux n’y avait manqué, jamais l’un d’eux n’avait manqué une occasion de l’appeler, de venir, de rire, de s’énerver, de faire partie de sa vie.
Aujourd’hui il se demandait comment leur rendre l’appareil, toute une vie n’y suffirait pas.
Une certaine excitation mêlait d’inquiétude étreignait son estomac à l’idée de sortir, il appela alors la seule personne capable de lui offrir une sensation d’apaisement.
-Jane, répondit l’intéressée sur un ton précipité.
Elle avait probablement couru pour ne pas louper son appel, l’idée le faisait sourire.
-Bonsoir Lisbon,
-Bonsoir, je ne savais pas si vous appelleriez ce soir, confessa-t-elle en se laissant glisser dans son fauteuil
-Dernière fois que je vous appelle de la prison, je ne pouvais pas manquer ça
-Freddy vous laisse décidément trop de privilèges
-Je crois que je vais lui manquer
-Mais bien sûr, ria Lisbon…alors impatient ? le taquina-t-elle
-Alors impatiente ? répondit-il sur le même ton
-Mmh…je ne sais pas, je m’étais habituée au calme
-Menteuse ! la railla-t-il avec un sourire
-Comment vous sentez-vous ?, sérieusement, précisa-t-elle
-Un peu inquiet, je suppose
-Le grand Patrick Jane, inquiet, voyez-vous ça !
-Et vous, comment a été la journée ?
-Bien, on a appréhendé un tueur, Grace n’a pas cessé de vérifier, notre matériel et nos gilets par balle, ria Lisbon à l’autre bout du fil
-Pourquoi ça ? demanda-t-il intrigué
-Je crois qu’elle craignait une malédiction quelconque. Votre sortie est si proche, elle avait peur que quelque chose ne vienne gâcher ce moment-là…
-Comme si ce bonheur-là était inatteignable, compléta Jane dans un sourire un peu triste
-Quelque chose comme ça oui
-Je suppose qu’il faudra que je la serre plus longtemps dans mes bras pour qu’elle comprenne que c’est bien réel, ria Jane
-Je croyais que ce n’était pas votre genre
-Je ferais une exception…Et vous ? continua-t-il
-Quoi moi ?
-Et bien vous m’avez dit pour Grace, mais je ne sais pas comment vous vous sentez-vous
-Oh…et bien, disons que je me suis sentie obligée de vérifier après Van Pelt si on avait bien emporté nos gilets par balle, ria-t-elle
-Je suppose que je devrais aussi vous prendre dans mes bras alors…
Lisbon ne put s’empêcher de rougir, légèrement embarrassée elle ne répondit pas.
-Vous rougissez Lisbon, commenta-t-il un sourire dans la voix
-Quoi ?! s’indigna-t-elle en rougissant un peu plus. N’importe quoi !!
-Que voulez-vous je vous connais trop bien
-Si vous n’arrêtez pas ça, je vais raccrocher Jane, le menaça-t-elle faussement
-ça va me manquer, murmura-t-il, soudainement, un peu nostalgique, nos conversations téléphoniques je veux dire
Elle fut saisie par le caractère soudain sérieux de la conversation.
-Ne dites pas des bêtises, on se voit demain, et on se verra encore, ce n’est pas comme si vous alliez partir…Vous ne comptez pas partir n’est-ce pas ? demanda-t-elle subitement un peu inquiète
-Non, biensur que non, pour aller où ? Ria-t-il, comme si jamais l’idée ne l’avait traversé; il le souhaitait désormais, il souhaitait que jamais cette idée ne l’ait traversé. Aucun d’eux n’avait besoin de savoir ça, d’aussi loin qu’il s’en souvienne ça lui paraissait désormais inenvisageable.
-Je suis désolée, je ne voulais pas être indiscrète…je
-C’est bon Lisbon, la rassura-t-il
-Si ça peut vous réconforter vous pourrez toujours m’appeler même lorsque vous serez à l’extérieur
-Vous voulez dire tous les soirs, comme maintenant ?
-Oui je suppose, si vous en ressentez l’envie, je ne l’ai jamais pris comme une corvée
-Merci Lisbon
-De rien
-Pas seulement pour ça
-Je sais, murmura-t-elle dans un sourire
-Vous serez-là alors, demain ? demanda-t-il une dernière fois un peu plus timidement que d’habitude
-Avec l’équipe comme promis Jane
-A demain alors Lisbon,
Tous les soirs, depuis qu’il avait pris l’habitude de l’appeler, il lui répétait ces mots, aujourd'hui ils avaient un sens différent, le goût délectable d'une promesse formulée dans un murmure.
-A demain Jane, répondit-elle en se mordant la lèvre
Quand elle raccrocha, elle surprit son cœur à palpiter, s’activant dans la maison elle tenta de se ressaisir, ce soir pourtant son cœur n’en fit qu’à sa tête.
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Quelques heures avant sa libération, Jane regarda encore une fois sa montre. Savoir, qu’incessamment sous peu, sa vie allait basculer, changer pour autre chose, pour quelque chose qui pour la première fois de sa vie ne serait pas planifiée était déstabilisant. Cette perspective le laissait déjà libre. Malgré tout un sentiment de culpabilité se joignait à cette sensation de liberté. Pour la première fois, il allait avancer pour lui, il ne pouvait avancer que pour lui. Il avait tenu la promesse faite à sa femme et sa fille.
Ne plus avancer pour elles, c’était les laisser un peu derrière.
Une partie de lui pensait qu’il aurait dû arrêter de vivre après ça. Il avait la profonde croyance qu’il n’aurait dû vivre que pour elles, mais il ne pouvait tout simplement pas, il ne pouvait pas s’arrêter de marcher, de penser, de respirer. Il avait fait l’erreur de devenir vivant entre temps, l’erreur de vivre pour d’autres personnes. Elles restaient là, indubitablement, elles aussi, voilà pourquoi il ne cherchait pas à lutter contre la douleur, elle était la preuve qu’elles étaient là, qu’elles seraient toujours là. Elles n’étaient simplement plus les seules à être là, pour les vivants il devait vivre lui aussi.
Le pas de Freddy le tira de ses pensées, il était un peu plus lourd, un peu plus traînant que d’habitude. Jane sourit tristement, Freddy avait le cœur un peu écrasé aujourd’hui. Ce départ-là lui pèserait.
Il s’arrêta devant sa cellule. Jane regarda encore un peu le plafond du bas de sa couchette. Il voulait se rappeler pourquoi il avait fait ça, pour qui il l’avait fait. Il voulait encore penser à sa femme, à sa fille. Il voulait laisser les regrets nés avec la prison derrière lui. Il avait suffisamment de regrets comme ça. Il l’avait fait pour elles, quelque part il leur avait dû. Fermant les yeux une dernière fois, il expira.
Il était un homme libre.
-Prêt pour le jour J ? demanda finalement Freddy
Jane sauta alors de sa couchette avec vigueur.
-Plus que jamais !
-Voilà vos affaires, j’ai vérifié, rien ne manque. L’alliance est bien là.
Jane le regarda étonné. Il n’y avait pas vraiment pensé. Cette alliance avait été son obsession pendant ses premières semaines en prison. Il avait tout fait pour la garder, ce privilège-là ne lui avait pas été accordé. Il ne supportait pas de voir cette main dénuée d’alliance, dénuée du lien qu’il avait noué avec son épouse. Avec le temps la trace de l’anneau s’était dissipée, tout comme sa frustration. Il avait fini par ne plus fixer cette main vide. Son cœur se serra lorsque Freddy lui tendit ses affaires. Au-dessus se trouvait l’anneau doré avec en son cœur les lettres J et A gravées. Il attrapa l’anneau qui glissa au creux de sa paume. Il le souleva, le regarda sous toutes les coutures, se remémorant chaque détails, faisant glisser son doigt sur la gravure. Il le reposa finalement sur le bureau, prenant ses autres affaires en main.
-Vous n’allez pas la remettre ? S’étonna Freddy
Jane regarda encore une fois la bague, hésitant.
-Je crois que je me suis habitué à son absence, c’est peut être mieux comme ça
Il lui tendit un sourire un peu triste, malgré tout, Freddy hocha de la tête en ayant le sentiment d’assister à un pas important de la vie de Jane. Ce garçon-là méritait un peu de paix dans sa vie. Cette bague était tout pour lui, il le savait pour avoir lui même perdu sa femme, elle l’enchaînerait à jamais à un passé perdu, le tirant au fond d’une abîme sans fin. La détacher de son annulaire c'était remonter à la surface.
-Mais rassurez-vous, je la garderais à l’abri, commenta Jane
-Je n’en doute pas. Je reviendrais vous chercher quand vous aurez terminé.
Jane s’était préparé, enfilant son costume trois pièces, il avait fait un tour sur lui-même en voyant Freddy, il avait ouvert ses bras en grand, profitant du fait d'être lui même
-Une chance qu’il vous aille encore
-Mes costumes m’avaient manqué, confessa Jane !
-Je suis sûr que vous n’êtes pas le seul à qui ils ont manqué !...Vos amis vont vous attendre…Puis-je avoir l’honneur de vous conduire jusqu’à la sortie?
-L’honneur sera pour moi Freddy
Ce dernier s'effaça derrière la porte de la cellule.
-Je vous laisse ouvrir la marche, c’est votre journée
Jane passa lentement un pied de l’autre côté de la porte. Il resta un instant à la frontière, entre le dehors et le dedans, entre l’avant et l’après
.
Freddy sourit face à sa gaminerie.
-Vous voulez vraiment les faire patienter jusqu’au bout hein ?!
-Il faut savoir se faire désirer, je veux profiter du moment ! On dirait que vous êtes pressé de me jeter dehors !
-Si vous saviez ! Ria Freddy en entamant la marche à ses côtés
-Vous avez le droit de dire que je vais vous manquer, commenta nonchalamment Jane.
-Je ne pense pas avoir le temps de penser à vous à la pêche…
-à la pêche ? S’étonna Jane
-Je compte prendre ma retraite…
-Vraiment ?
-J’ai fait mon temps, haussa-t-il des épaules, je préfère partir en restant sur la sensation que certains s’en sont sortis.
Il offrit un regard à Jane qui hocha de la tête légèrement, le remerciant quelque part pour tout ça.
-Ce sera l’occasion de passer du temps avec votre fils, je suppose
-Comme vous dites. Un de mes vieux amis à un cabanon proche de la mer, je suis sûr qu’il nous recevra avec plaisir pour attraper quelques poissons
Jane fronça les sourcils alors qu’il atteignait la porte de sortie.
Il se tourna face à Freddy, soudain intéressé
-Un vieil ami ? S’étonna Jane en lui faisant face
Freddy cacha à peine un sourire.
-Pourquoi pensez-vous avoir eu des privilèges en premier lieu Jane ? Je suis étonné que vous ne l’ayez pas compris avant…Vos amis se sont toujours assuré de votre confort... Je lui devais un vieux service.
-Minelli, murmura Jane en comprenant
-J’ai parfois l’impression que c’est lui qui m’en a rendu un,
Il se redressa, lui montrant la fierté qu'il avait pour lui, il ajusta son veston, comme un père l’aurait fait.
-Vous devez être présentable pour vos amis, ça fait longtemps qu’ils attendent ça.
Jane resta figé face à lui, ému face à cet homme qui avec sa bonté avait rendu ses six années de prisons légères.
-Comment pourrais-je vous remercier ? demanda-t-il enfin
-Profitez de votre seconde chance
-Je le ferais
-Faites attention à vos amis
-Je le ferais
-Honorez notre partie d’échec du samedi
Jane ria.
-Je le ferais
Freddy tira la dernière porte métallique, laissant le soleil submerger la pièce.
Jane commença à avancer, dans une hésitation il revint sur ses pas, le regard de Freddy était bienveillant.Il salua Jane d'un mouvement de tête, l'encourageant un peu par la même occasion. Jane laissa un sourire triste submerger ses lèvres avant de répondre à son salut. En tournant le dos, il entendit la grosse porte métallique se fermer, son cœur se serra un peu mais il ne s’arrêta pas, jusqu'à voir leurs formes se dessiner dans le fonds. Là son cœur s’emballa, forçant ses jambes à l’arrêt, il tenta de percer les rayons de soleil de ses yeux, ils étaient là à quelque mètres, à l’air libre. Il trouva le moyen de soulever sa main, de faire un salut. Ils semblaient tout aussi figés que lui. Comme si un pas entre eux allait fausser la donne. Comme si en s’approchant le sol allait se fissurer, les aspirant inévitablement. Jane secoua la tête pour se reprendre. Il força sa marche à être rapide puis il s’arrêta encore mais plus qu’à quelques mètres cette fois, leur souriant à pleine dent. Van Pelt fut la première à s’élancer dans ses bras, n’y tenant plus. Elle décolla du sol. Jane, bien qu’un peu surpris, la réceptionna avec un sourire, la serrant autant que ses bras le pouvaient.
Cho, Rigsby et Lisbon étaient adossés à la voiture. Lisbon regarda un peu Rigsby, il avait l’air légèrement ému.
-Une poussière dans l’œil Rigsby ? le taquina-t-elle
-Quoi ? Hein, heu oui, se redressa-t-il subitement
Les sourires de Cho et de Lisbon s’agrandirent légèrement. Retournant à la scène se déroulant devant eux, ils virent que Grace n’avait pas déroulé ses bras du cou de Jane.
Cho s’avança alors, tirant légèrement les épaules de le rousse, dans un fin rire.
-Laisse-en un peu pour les autres tu veux, tu vas l’étouffer
Grace adressa un léger un sourire désolé à Jane, qui attrapa la main que Cho lui tendait et qu’il serra vigoureusement.
Lisbon donna une légère tape à Rigsby pour lui donner un brin de courage. Celui-ci attrapa encore la main de Jane, il posa son autre main dessus, comme pour affirmer le moment, en lui faisant un signe de tête, la gorge trop nouée pour aligner un mot. Quel mot utiliser dans un moment comme celui-là ?
Lisbon ne put retenir son sourire, tous les membres de son équipe étaient là devant elle. Elle était encore un peu en recul, elle pouvait les regarder, photographier le moment, en harmonie avec la brise. Son cœur se souleva un peu saisie par une émotion plus violente qu’elle ne l’aurait cru.
Rigsby se tourna vers elle lui faisant signe d’approcher. Elle lui fit un léger sourire mais ses yeux se portèrent automatiquement sur ses chaussures. L’émotion était presque douloureuse au creux de sa gorge, au creux de ses poumons, ses yeux brûlaient un peu trôp, un larme solitaire perla sur sa joue. Elle voulait se reprendre, mais elle ne pouvait pas. Elle entendit Jane s’approcher, elle voulut reculer, maintenant une main légèrement devant elle.
-Lisbon, je vous en prie, murmura-t-il, juste cette fois.
Elle le regarda en coin en hésitant, effaçant encore une larme.
-Offrez-moi juste cette fois, supplia-t-il encore sur le même ton.
Elle baissa sa main. Baissant la tête, elle se dirigea vers lui, d’elle-même elle enroula ses bras autour de son torse, retenant un sanglot contre sa poitrine.
Jane respira profondément, presqu’avec difficulté en la serrant.
-Merci Teresa, murmura-t-il contre son oreille.
Elle se détacha doucement de lui, évitant son regard, s’installant au volant, comme si c'était normal qu'il soit là, comme si les choses n'avaient pas changé, comme si elle ne l'avait pas entendu murmurer son nom. Pour la première fois depuis longtemps ils étaient pourtant 5 dans cette voiture.
Rigsby la regarda en souriant, en s’installant côté passager.
-Une poussière dans l’œil patron ?
-Oh la ferme, grogna-t-elle dans un sourire non dissimulé.
Elle jeta un regard dans le rétroviseur, il était là, il souriait, comme avant, à sa place, là où il devait être.
enjoy- Inspecteur de police
Re: Réminiscence (SPOILERS) ^
Trop trop GENIAL voir SPLENDIDE ce chapitre
Cho qui informe Jane au téléphone qu'il s'est marié avec Elise et qu'il avait pensé à lui ainsi que toute l'équipe aurait aimé qu'il soit là, c'est vraiment un ami Cho. J'adore quand Cho évoque qu'il aurait aimé que Lisbon le tienne en laisse à son mariage Puis c'est triste d'imaginer Lisbon arrivée seule au mariage et les autres accompagnés
J'ADORE la conversation téléphonique entre Jane et Lisbon C'est trop trop trognon Lisbon qui s'est précipité sur son téléphone pour entendre son consultant Même quand Jane est absent, il réussit à deviner que Lisbon rougit puis leurs chamailleries et tout, c'est typiquement eux mais j'aime trop cette scène
Jane sort de prison après 3 longues années !!!
C'est assez dur la dernière discution entre Jane et Freddy qui va prendre sa retraite pour rester un peu plus longtemps avec son fils et Jane qui ne met plus son alliance mais la garde à l'abri
Les retrouvailles de l'équipe Trop émouvant et trop Van Pelt qui serre Jane dans ses bras et l'étouffe le pauvre puis Rigsby qui commence à pleurer Cho qui est super content de le revoir et Lisbon qui émue de voir son équipe à nouveau réunit Jane qui la prend dans ses bras SO CUTE
La fin, j'adore
pour ce SPLENDIDE chapitre !!!
VLS VLS VLS
Cho qui informe Jane au téléphone qu'il s'est marié avec Elise et qu'il avait pensé à lui ainsi que toute l'équipe aurait aimé qu'il soit là, c'est vraiment un ami Cho. J'adore quand Cho évoque qu'il aurait aimé que Lisbon le tienne en laisse à son mariage Puis c'est triste d'imaginer Lisbon arrivée seule au mariage et les autres accompagnés
J'ADORE la conversation téléphonique entre Jane et Lisbon C'est trop trop trognon Lisbon qui s'est précipité sur son téléphone pour entendre son consultant Même quand Jane est absent, il réussit à deviner que Lisbon rougit puis leurs chamailleries et tout, c'est typiquement eux mais j'aime trop cette scène
Jane sort de prison après 3 longues années !!!
C'est assez dur la dernière discution entre Jane et Freddy qui va prendre sa retraite pour rester un peu plus longtemps avec son fils et Jane qui ne met plus son alliance mais la garde à l'abri
Les retrouvailles de l'équipe Trop émouvant et trop Van Pelt qui serre Jane dans ses bras et l'étouffe le pauvre puis Rigsby qui commence à pleurer Cho qui est super content de le revoir et Lisbon qui émue de voir son équipe à nouveau réunit Jane qui la prend dans ses bras SO CUTE
La fin, j'adore
Elle se détacha doucement de lui, évitant son regard, s’installant au volant, comme si c'était normal qu'il soit là, comme si les choses n'avaient pas changé, comme si elle ne l'avait pas entendu murmurer son nom. Pour la première fois depuis longtemps ils étaient pourtant 5 dans cette voiture.
Rigsby la regarda en souriant, en s’installant côté passager.
-Une poussière dans l’œil patron ?
-Oh la ferme, grogna-t-elle dans un sourire non dissimulé.
Elle jeta un regard dans le rétroviseur, il était là, il souriait, comme avant, à sa place, là où il devait être.
pour ce SPLENDIDE chapitre !!!
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
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