Réminiscence (SPOILERS) ^

j'adore Jane et Minnelli

et la conversation entre Jane et Lisbon

VLS !!!

Quel chapitre...où plutôt quel fin de chapitre
On découvre un Minelli moins rigide qu'on pouvait le penser (même s'il a couvert Jane plus d'une fois).
qui ne semble pas mort et s'apprête à frapper au plus près de Jane, qui est le "prochain cadeau"
Et ce dialogue entre Jane et Lisbon. Ces silences qui en disent si long. Tu arrives à faire passer ce lien si particulier qui les unis
Qu'aurait été ce passage si tu avais été satisfaite du résultat

C'est définitif je t'interdis d'écouter des chansons tristes voilà ce que ça donne après.
Fais toi une playlist avec des chansons gais. Hakuna Matata en est un très bon exemple. Bon j'arrête, je craque moi aussi car tu m'as fais peur et maintenant avec cette petite phrase de rien du tout je crains le pire. Et je ne te dirais pas qui je ne veux pas voir mourir car je sens que je peux porter la poisse à ce pauvre Minelli (ah mince ça y est je les sorti, pff maladroite que je suis).

Ah oui et pour te rassurer je suivrais toujours tes idées hein, je veux pas que tu abandonnes et même si tu mets des jours et des jours à pondre un chapitre, c'est pas grave, je serais là. (moi groupie pas du tout du tout

Bon un peu de sérieux, parlons du chapitre la scène avec Minelli m'a scié, j'ai adoré cette facette du personnage et puis cette façon d'osciller entre l'humour et le sérieux de ce qu'ils faisaient ou pensaient. Je l'ai trouvé très touchante et Minelli en as du piratage comme tu le dis si bien c'est vraiment un plaisir à imaginer.

Bon après y'a cette fichue, scène, avec ce fichu mot, avec cette fichue phrase. là je dois dire que je crains le pire. Mais bon comme tu m'as traumatisée une fois et que j'ai survécu pour quoi pas celle là. Mais ne te sens pas obliger de tuer quelqu'un bien sur, je m'en porterais aussi bien.

Puis aorès il y a THE conversation. Pff, et là je sais pas quoi dire. Même au tout début on sent tout le désarroi de Lisbon, cette façon qu'ils veulent se protéger l'un l'autre. Pff, comment décrire ça. Elle est touchante, pleine de tendresse, plein d'indécision aussi, j'ai peur pour les deux. Ce mélange entre la colère et la peur de Lisbon et cette abnégation de Jane à vouloir la protéger, les protéger, c'est d'une subtilité que j'en redemande encore et encore. Et puis les silences qui veulent dire beaucoup plus que les mots, moi je suis scotchée.

pour finir.

ce chapitre était intense, enfin surtout la fin avec la conversation téléphonique, tu m'as arraché les larmes je suis si triste pour Jane et Lisbon, pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelque chose qui les sépare?
Et Jane qui ne peut s'empêcher de penser comme un idiot , ben tient, il croit vraiment que ça va l'aider de penser ça? il se fait du mal, et pire encore, il en fait à Lisbon, il devrait avoir honte de lui.
Je sais qu'il pense la protéger en agissant ainsi, mais il ne fait que briser un peu plus son coeur déjà bien amoché
Je pour que les choses 'arrangent, que l'équipe trouvent avant Jane, qu'il n'ait pas augmenté s peine de prison en s'évadant et que Lisbon arrivera à lui pardonner, qu'elle verra qu'au fond il ne voulait pas lui faire du mal mais juste s'assurer qu'elle serait toujours en sécurité, même s'il s'y prend mal.
Tout ça pour dire que j'aime définitivement ta façon d'écrire, de décrire les sentiments des personnages, de nous faire vivre de telles émotions à chaque chapitre, pour ça je te dis RESPECT
et un gros, même plusieurs....

Je trouve ton chapitre super
Les deux conversations entre Minelli/Jane et Lisbon/Jane sont géniales!
Moi j'ai bien aimé le passage où ils essayent de rentrer dans l'ordi de Van Pelt, le fait qu'ait mis le mot de passe "Sainte Teresa" ça m'a fait sourire (bien que je ne pense pas qu'elle est vraiment une grande admiration pour sa patronne, mais bon on ne sait pas après tout )
Par contre elle a des frères d'après mes souvenirs (enfin c'est un détail )
Sinon on sent bien l'attachement de Lisbon pour Jane, tu reflètes bien ce tiraillement entre ce qu'il faut qu'elle fasse, et ce qu'elle aimerait faire
Et Jane reste Jane

VLS

Mais quel chapitre je suis surtout à la fin de la conversation entre Jane et Lisbon, j'ai failli vraiment fondre en larmes tellement ça m'a rendu triste

J'adore la conversation entre Minelli et Jane surtout quand Minelli essaye de pénétrer dans l'ordinateur de Van Pelt c'était assez original puis ça m'a fait sourire en lisant le mot de passe de l'ordi "Sainte Teresa" (tu m'étonnes que si Lisbon découvrait ça, elle serait folle furieuse )

Quoi ??? Jane qui décide d'attraper tout seul mais il est totalement givré ma parole Il ne voit pas qu'il fait souffrir Lisbon encore plus qu'il se fait du mal Monsieur tête de mule va Mais Jane reste Jane Mais j'espère et je pour que l'équipe retrouve avant Jane où qu'ils retrouvent Jane avant qu'il ne fasse une connerie qui pourrait lui coûter cher.

La conversation entre Lisbon et Jane, c'est trop trop trognon et c'est aussi trop de voir qu'y a toujours un truc pour les séparer mais on sent l'attachement et le lien fort qui les unis, l'un n'est rien sans l'autre J'espère que Jane va la rappeler

Je ne vois pas pourquoi tu n'es pas très satisfaite ton chapitre est vraiment EXTRA et vraiment je te dis ... RESPECT

VLS VLS VLS

Bon c'est définitif, irréparable et irrémédiable : j'aime !!!
Trop mignon la conversation entre Jane et Lisbon, toute pleine d'émotions !
Merci

Très jolie et très intéressante leur conversation téléphonique.
J'adore la référence que tu fais à la fin: "Lisbon écouta la tonalité tout en se crispant sur le volant. Des années plus tôt, il lui avait fait la même promesse. Il ne l’avait jamais rappelé…"

coucou!



Que dire après 2 si bons chapitres...
Le coup des fraises au chapitre précédent m'a achevée..."oh c'est mignon!"...je me suis dit la même chose chère Grace!
On retrouve bien notre chenapan de Jane qui s'amuse malgré tout a laisser des petits messages à son équipière favorite! Et le maraîcher qui veut absoument qu'il s'agisse d'une histoire de coeur...

le duo avec Minelli: je suis plus que ravie de retrouver ce bon papy!
L'imaginer en "as" de l'informatique me fait bien rire mais ce n'est pas idiot du tout. Dans le final de la saison 1, ce fut lui qui proposa une bonne idée à Grace qui faisait des recherches sur "John Tagliaferro"/RJ!
Le coup des mots de passe était énorme: le mentalist qui se fait "chambrer" par Minelli car il perd ses moyens quand il s'agit de ses proches! Toute cette scène était absolument grandiose...
Et Jane qui rigole en disant que Van Pelt va se faire tuer par Lisbon si elle apprend le mot de passe choisi "Sainte teresa"! Très très bien trouvé là encore...Tu mêles avec aisance moments amusants et touchants..on sent tout le paternalisme de Minelli, certes pour Lisbon, mais aussi pour ce pauvre homme qu'est Jane. Car après tout, bcp de choses lient ces 2 hommes alors que tout devrait les opposer...Tu rends cette relation magistrale!

Jane chez lui: ah, le fameux carnet! Lisbon y a laissé à son tour sa marque (je ne me souviens plus si je t'avais dit combien j'avais adoré le passage où Lisbon découvre le carnet de Jane et y appose à son tour sa griffe, se mêlant symboliquement à la quête de vengeance du mentaliste...MAGNIFIQUE! ).
Là on voit Jane "reprendre la main", comme tu le dis si bien.
Il resonge alors aux cibles potentielles (je suis plus que ravie qu'il ne mentionne nullement Kristina, en dépis du fait que son nom soit marqué! bon en même tps, elle n'est pas vraiment une cible de choix, isolée en HP! )

Jane/Lisbon: il n'est pas anodin que Jane ne parvienne pas à rester longtemps sans nouvelle de sa Lisbon...évidemment qu'il l'appelle pour la prévenir du danger, mais l'équipe est suffisamment habile pour trouver ce point là toute seule. Donc on en déduit qu'il l'appelle tout simplement parce qu'elle lui manque..;et c'est adorable!
Evidememnt Lisbon est en colère (pour sûr..les fraises ne suffisent pas à tout racheter quand même )Le fait aussi qu'il anticipe ses moindres mouvements (le téléphone...)..il la connait par coeur, c'est beau!
Ils baissent un peu la garde chacun à leur tour, chose qu'elle n'a jamais faite avec FINN (Allez, Finn, aux vestaires!
)


Quant à la dernière phrase, elle est tragique au possible, et merveilleusement trouvée! En effet Jane avait promis de rappeler Lisbon au centre commercial...et on sait tous ce qu'il est advenu par la suite!

vraiment bravissimo pour cetet fic dont j'attends bien sûr la suite avec impatience...

Je dois avoir un problème d'auto-évaluation mais en tout cas vos messages m'ont beaucoup touchée et rassurée!! Encore merci à vous tous.

Spoiler:

Chapitre XI


Lisbon roula sur le côté tout en se détachant des bras de Finn. Elle avait cédé ce soir, elle l’avait appelé. Elle avait posé ses lèvres contre les siennes pour rompre avec la solitude, pour rompre avec le mal être. Elle s’était noyée sous ses caresses. Renouant avec leurs anciennes habitudes, il n’avait pas posé de questions. Elle avait comblé le vide sous sa pluie de baisers. Elle avait muré sa douleur silencieuse en assouvissements. Il dormait à présent à ses côtés, il avait naturellement repris sa place. Sa respiration était tranquille, elle contrastait avec les mouvements douloureux de sa propre poitrine. La douleur était encore plus atroce maintenant qu’elle avait conscience du terrible subterfuge. Elle ne s’éloignait pas de la solitude, elle s’enfonçait dedans. Elle ne l’avait jamais quittée. Elle regarda Finn, ses yeux se fermèrent douloureusement. Elle lui faisait endurer ça, elle l’entraînait dans sa chute, elle lui laissait croire que c’était possible entre eux. Elle y croyait elle-même parfois. Elle avait envie de l’aimer, elle avait désespérément envie de l’aimer…

Ce n’était pas suffisant.

Elle repoussa les draps, ses pas la menèrent à la fenêtre, elle souleva le rideau. Elle grimaça en voyant les gardes en bas de chez elle. Elle avait suivi les conseils de Jane. Sa tête se déposa sur le carreau frais de la fenêtre. Une légère prière glissa hors de ses lèvres. Elle priait pour sa famille, pour son équipe, pour Jane, pour Finn, pour tous ceux qui avaient quelque chose à risquer. Des bras se scellèrent contre sa taille.

-A quoi tu penses ? murmura Finn contre son oreille

-A rien…répondit-elle douloureusement

Derrière elle, un soupir s’arracha des lèvres de Finn, le mouvement douloureux de sa poitrine s’ancra contre le sien. Elle serra plus fermement ses mains déposées sur son bas ventre comme pour le soutenir dans ce qu’elle lui imposait.

-Pourquoi tu m’as appelé ? murmura-t-il encore

-Parce que je voulais te voir…

-Pourquoi j’ai l’impression que tu n’es pas heureuse que je sois là alors, soupira-t-il

Lisbon laissa sa tête reposer contre sa poitrine incapable de répondre. Légèrement il caressa ses bras.

-Je ne sais pas ce qu’il se passe dans ta tête Teresa, mais tu vas devoir y mettre de l’ordre, je ne pourrais pas supporter cette situation longtemps.

Il avait murmuré ça d’une voix ferme et tendre. Il avait même déposé un baisé contre sa chevelure. Alors qu’elle avait inspiré profondément, il s’était finalement détaché d’elle. Elle était incapable de le repousser de sa vie mais par-dessus tout elle était incapable de le laisser entrer dans sa vie. Quelque chose la retenait. Elle n’arrivait pas à plonger. Elle était attirée par l’eau, elle pouvait la toucher. La promesse d’y flotter y était légère mais elle aimait la terre ferme. La peur de se noyer dans d’autres eaux la rongeait.

Le fait que Finn ait poussé Jane à fuir n’aidait pas. Une partie d’elle était encore furieuse. Une partie d’elle voulait le blâmer. Jane avait tué un homme, et elle avait été incapable de lui en vouloir. Finn avait poussé Jane dehors et elle était incapable de lui pardonner…Sa raison ne comprenait pas cette logique qui aurait dû être inversement proportionnelle. Depuis quand ne jouait-elle plus sur le terrain de la raison ?

Elle ne trouverait pas le sommeil ce soir. Glissant hors de la chambre, elle s’aventura dans le salon, son téléphone en main. Pour avoir un fond sonore, elle alluma la télé qu’elle ne regarda pourtant pas. Ses yeux restèrent rivés sur son téléphone portable. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’attendre. Elle espérait un coup de téléphone qui ne viendrait pas ce soir…


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En arrivant au CBI le lendemain, Lisbon reçut un coup de fil. Ce n’était pas Jane. Elle se gifla mentalement pour la précipitation avec laquelle elle avait répondu. Elle avait l’air d’une ado. Elle n’eut pas le temps de se sermonner plus. Au bout du fil, on lui annonçait déjà un nouveau mort.

Sa gorge se serra un instant. La crainte d’entendre l’adresse d’un des membres de son équipe était pressante à l’heure actuelle. Un soupir de soulagement, qu’elle regretta aussitôt, s’échappa de ses lèvres; elle ne connaissait pas cette adresse. Devait-elle pour autant se réjouir de la mort de quelqu’un d’autre? Elle grinça des dents, elle n’aurait pas dû être soulagée, alors pourquoi l’était-elle ?

Elle attendit l’arrivée de son équipe, à chaque fois que l’un d’eux passait l’ascenseur, elle avait l’irrémédiable envie de l’embrasser. C’était stupide, ils n’étaient pas plus en danger que d’habitude. La seule différence résidait dans le fait qu’elle en avait actuellement pleinement et éminemment conscience. Grace paraissait fatiguée, elle avait travaillé une partie de la nuit sur les profils des gardiens de la prison. Certains avaient des casiers peu reluisants. En arrivant, elle montra ses recherches à Lisbon.

-Très bien vous les convoquez avec Rigsby. Je vais sur la scène de crime avec Cho.

-Patron… hésita Grace, il y’a quelque chose que je ne comprends pas… Je ne sais pas si ça à de l’importance mais…

-mais ? L’encouragea Lisbon

-Voilà quand vous avez demandé à Cho de vérifier les antécédents des gardiens, j’ai pensé qu’il s’agissait de vérifier si leurs casiers judiciaires n’avaient pas été effacés suite à une réhabilitation. Or là, certains casiers sont juste pleins. Je veux dire les infractions sont visibles, elles n’ont pas été effacées. Pourtant seuls des candidats aux casiers vierges peuvent accéder aux fonctions de gardiens. En l’occurrence les faits sont contre nous mais ça n’a pas de sens…Pourquoi auraient-t-ils été embauchés ?! J’ ai le sentiment que quelque chose cloche…même si je ne sais pas quoi…

Lisbon fronça à son tour les sourcils.

-Effectivement, c’est étrange… Convoquez les quand même je veux voir ce que ces hommes ont à vous dire…

Grace était entrain de s’en aller lorsque Lisbon la stoppa pensive.

-Grace ?

-Oui, patron

-Les données relatives aux casiers judiciaires sont sécurisées n’est-ce pas ?

-Heu…oui…pourquoi…

-Simple curiosité, répondit Lisbon encore dans le vague

Ce n’était pas possible, Jane était nul en informatique, c’était insensé…

-Patron, j’ai sorti la voiture, l’interrompit Cho

- j’arrive, c’est du bon travail Grace

Grace se laissa saisir par un sourire conquérant. Les raisons de se réjouir étaient devenues trop rares dernièrement. Elle voulait en profiter…


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-Est-ce qu’on sait qui est la victime, demanda Lisbon

-La police locale semblait un peu surmenée quand je l’ai eu au téléphone, elle n’a pas été capable de me dire son nom. Ils étaient déjà trop pris avec les médias.

-ça faisait longtemps qu’on n’avait pas entendu parler d’eux, ironisa Lisbon

-Jane sera rapidement au courant de ce qu’il se passe, souligna Cho

-S’il ne l’est pas déjà…J’ai la désagréable sensation qu’il a toujours un pas d’avance sur nous…

-Il va falloir qu’on reprenne la main, si on veut arrêter John le rouge avant lui

Lisbon hocha de la tête d’un air entendu. Voilà un point sur lequel ils étaient parfaitement d’accord.

En entrant dans la maison Lisbon tomba en tête à tête avec le smiley, puis avec le corps de la victime. L’étonnement marqua un instant ses traits. Ce visage lui était familier. Comme pour vérifier cette intuition, elle se tourna vers Cho.

-Camille Dillon*, constata-t-il sans regarder ses papiers

-Ce ne serait pas… ?

-la jeune amnésique qu’a aidé Jane, acheva Cho

Lisbon s’agenouilla à ses côtés, le regard soudain vitreux. Un papier reposait sur le corps de la jeune femme.
« Cadeau pour Patrick Jane… »

-Nous ne sommes pas en danger, constata Lisbon… ceux qui ont été aidé par Jane le sont…

Ça le détruirait. Voir ceux qu’ils avaient sauvés mourir par sa faute le détruirait. En sauvant ces personnes il avait racheté certaines de ses fautes passées. Red John le punissait en détissant son travail.

-Récupérez tous les dossiers sur lesquels Jane a travaillé. On doit prévenir toutes ces personnes du danger qu’elles courent.

-ça va créer un vent de panique

-on est déjà dans un vent de panique

-On ne pourra pas tous les protéger

-On doit quand même essayer, on est préparé à cette situation, ils ne le sont pas… Je m’occupe de ce qui est des prélèvements, je sais que vous ferez de votre mieux.

-Très bien

-Cho ? Utilisez aussi les gardes chargeaient de notre sécurité, on peut se débrouiller sans eux.

Un léger sourire effleura les lèvres de Cho, voir ces types devant chez lui insupportait.

-J’en serais ravi même si Jane n’appréciera pas la démarche

-Jane n’est pas là, il fera avec…


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Jane était entrain de regarder les informations avec intérêt. Il cherchait à comprendre comment Red John savait pour lui. Comment savait-il qu’il était à l’extérieur? S’il se fiait à sa propre intuition les gardiens n’étaient pas impliqués. Il laissait cette piste-là à l’équipe. Ça pouvait être quelqu’un en contact avec le CBI. Ça pouvait être quelqu’un ayant rodé autour de la prison. Dès le début, il s’était méfié des journalistes acheminés au pied de la prison. Red John voulait le narguer. Red John avait besoin d’être au plus près de lui. Il pouvait s’être glissé parmi eux. Il pouvait avoir envoyé un complice. Son attention fut attirée par les gros titres. Un nouveau crime venait d’être commis. Son corps se figea en entendant le nom de la victime.

-Est-ce que ce n’est pas… ? demanda Minelli à côté de lui

-Si…

Jane crispa sa main sur la télécommande. Camille Dillon l’avait pris dans ses bras à la fin de l’enquête sur laquelle il avait travaillé. Une des seules étreintes qu’il n’avait pas su éviter. Il avait été sincèrement touché à ce moment-là. Il avait été involontairement touché. A présent, elle était morte, par sa faute elle était morte.

-Ne faites pas ça Jane, murmura Minelli en voyant Jane crisper ses doigts autour de la télécommande

-Ne faites pas quoi ? répondit-il la voix rauque

-Ne vous blâmez pas pour ce qui lui est arrivé, ce type est un dingue, vous n’y pouvez rien

La mâchoire de Jane se contracta un peu plus. C’était son cadeau, c’était son présent. Il était nécessairement responsable. Il serait prêt à tuer de nouveau pour arrêter ça. La fureur qui naissait au cœur de sa poitrine lui criait qu’il tuerait à nouveau pour ça…

-J’ai besoin de prendre l’air. Appelez-moi s'il y’a du nouveau…

Minelli ne sursauta pas lorsque la porte claqua. Le jeune homme était en colère, il avait des raisons de l’être. Il ne pourrait pas apaiser sa fureur, personne ne le pourrait…presque personne ne le pourrait…


Toute la journée durant il roula. Il avait pris le véhicule de Minelli. Il n’avait même pas demandé l’autorisation. Il soupçonnait ne pas en avoir besoin. Sa propre rage lui avait fait faire des kilomètres et des kilomètres. Il était incapable de penser. Il perdait pied. Il devenait sourd aux observations les plus élémentaires. Aveuglé par sa propre rage il ne pourrait plus raisonner. Comment faisait-il d’habitude pour reprendre contenance? La réponse muette se figea devant lui. Il était face à la maison de Lisbon. Personne n’était là. Il pouvait entrer. Il pouvait rester quelques secondes. Personne ne serait…

Il était resté trop longtemps. Il était volontairement resté trop longtemps. Il avait entendu sa voiture. Il avait soulevé le rideau, il avait été soulagé de la voir seule. Finn n’était pas avec elle. Il s’était glissé dans la salle de bain. Il perdait encore plus pied avec la réalité. Il était incapable de savoir ce qu’il faisait là, figé dans l’obscurité de sa salle de bain tel un voleur.

Ses yeux se fermèrent alors qu’il entendait ses talons. Il les ouvrit simplement pour la voir passer. Elle était dos à lui mais elle était là presque accessible. Les odeurs, son allure tout était réminiscence. Il se souvenait. ELLE le remettait dans le droit chemin. ELLE canalisait sa rage. Son ombre disparut dans l’obscurité de la chambre. Il pouvait partir maintenant. Il glissa silencieusement hors de la salle de bain. Alors qu’il allait prendre les escaliers une main l’attrapa et le propulsa violemment au sol. Un canon se fixa contre son dos. Par réflexe, il se tourna et attrapa le dit canon. Le corps de celui qui l’avait propulsé au sol était à présent sous lui. Cette taille fine, c’était elle. A l’instant, où il avait posé une main sur son épaule il l’avait su. Il avait pourtant braqué son arme sur elle pour qu’elle ne bouge pas, pour se retirer son emprise, avec le fou espoir de fuir. Il s’était soulevé rapidement. Elle avait été plus rapide encore. Sans considération pour l’arme qu’il maintenait elle l’avait violemment plaqué contre le mur. Elle avait figé son bras droit pour éloigner l’arme qui se trouvait à présent plaquée avec le reste de son bras contre le mur. Elle avait placé son bras gauche contre sa gorge.

-C’est moi, murmura-t-il suffoquant

Son corps se crispa. Elle s’était habituée à l’obscurité. Elle pouvait distinguer les formes. Son visage haletant était prêt de celui de Jane, elle pouvait distinguer son visage, son regard.

-C’est moi, soupira-t-il encore alors qu’elle relâchait la pression de son bras gauche

Elle ne l’enleva pas pour autant.

Sa main droite trembla légèrement mais là encore elle ne le lâcha pas.

-Jane, souffla-t-elle sous le choc

-C’est ce que j’entendais par « moi » en effet...

-Vous…, vous avez braqué un canon sur moi ! se scandalisa-t-elle

-Techniquement, vous avez commencé la première, grimaça-t-il

-Je vous ai pris pour… peu importe pour qui je vous ai pris, vous êtes rentré chez moi par effraction !

-Je ne vous ai rien volé si ça peut vous rassurer…je n’ai même pas regardé dans votre lingerie !

Le coup qu’elle lui donna dans la poitrine le fit grimacer. Elle en profita pour récupérer son arme.

-Vous êtes encore entrain de braquer votre arme sur moi, constata-t-il

-Logique vous êtes un fugitif !

Il regarda l’arme déposée contre sa poitrine.

-Voyons, vous savez pertinemment que vous ne pourriez pas me blesser

-Tentez-moi pour voir

Tout en la regardant dans les yeux, il attrapa délicatement le canon qu’il baissa.

-Vous ne pourriez pas me blesser, murmura-t-il encore

Comme brûlée, elle se détacha de lui.

-Qu’est-ce que vous faites chez moi Jane articula-t-elle en déposant son arme

-Je passais dans le coin ?

-Jane !

-Je…je ne sais pas, confessa-t-il. J’ai vu les informations et j’ai eu besoin de prendre l’air. Je ne sais pas comment j’ai atterri ici.

Elle était sincèrement surprise, si elle ne l'avait pas été autant, elle aurait surement été attendrie avec ça.

-Vous savez pour Camille Dillon ?

-Je sais pour Camille Dillon soupira-t-il en glissant ses mains dans ses poches.

-Vous savez que je ne peux pas vous laisser repartir…

-Vous savez que je ne peux pas rester…

-De toute évidence nous avons un problème, constata Lisbon

-ce n’est pas notre premier

-Vous croyez ?, ironisa-t-elle

-Peut-être qu’on peut faire un break ?

-Un break ?

-Oui, une trêve de 5 minutes…On oublie que je suis un fugitif, on oublie que vous êtes flic

Lisbon hésita.

-ça ne marche pas comme ça, vous le savez…

-Je vous en prie Lisbon, insista-t-il en attrapant ses épaules, s’il vous plaît, murmura-t-il un sourire craquant aux lèvres.

-5 minutes pas plus, après je vous arrête !

-Je savais que vous diriez oui !

-Et on fait quoi pendant ces 5 minutes ? soupira-t-elle en regardant ces chaussures

Des bras s’enroulèrent autour d’elle avant qu’elle n’ait pu relever son regard vers lui.

-Euh Jane ? demanda-t-elle soudain mal-à-l’aise

-Vous m’aidez respirer Lisbon, vous m’aidez juste à respirer…

Jane la serra un peu plus fort. Il emporta avec lui ses dernières réticences. La douleur s’échappait de son corps. Elle s’échappait de leurs corps à tout deux. Juste 5 minutes, pensa-t-elle en figeant ses mains contre son dos. Leur respiration se copia et 5 minutes durant ils furent bercés par le silence apaisant de cette coupure. Elle aurait presque pu s’endormir. Elle n’avait pas senti sa main descendre le long de son bras.

-J’espère que vous me pardonnerez ça aussi, chuchota Jane contre son oreille

Elle mis du temps à réaliser ces paroles, il avait murmuré ça de façon si indicible. Un cliquetis attira son attention alors que Jane se détachait délicatement de son corps. Elle regarda son poignée, une paire de menotte la liait à la rambarde de l’escalier. Elle fronça les sourcils. Comment avait-il réussi à … ?

-Jane gronda-t-elle, alors qu’il s’éloignait encore

Il recula alors qu’un grand sourire se figeait sur son visage

- croyez-moi j’aurais préféré en faire un autre usage.

Devant ses yeux il souleva les clés des dites menottes qu’il déposa plus loin.

-Jane, vous faites ça, je vous tue !! Menaça-t-elle

-Ce n’était pas une diversion, précisa-t-il, vous prendre dans mes bras n’était pas une diversion

-Jane si vous quittez cette maison… gronda-t-elle encore

-je vous remercie, j’ai l’impression d’avoir les idées claires

-je vous tue !

-Voyons on en a déjà parlé, ria Jane, vous ne pouvez pas me faire ça. Je vous rappelle comme promis, lâcha-t-il en descendant les escaliers.

-Jane, Jane revenez tout de suite, vous n’allez pas me laisser comme ça quand même ! s’énerva Lisbon en se penchant au-dessus des escaliers.

Jane déjà en bas se tourna une dernière fois vers elle.

-J’espère que ce cher Finn ne se fera pas des idées, ria-t-il en lui faisant un clin d’œil

-Jane !!!

La porte était à présent semi-ouverte

-Quoique ça ne me dérangerais pas s’il se faisait des idées…

-Janeee

-Du calme, vous allez attirer les voisins. Je vous envoie Rigsby s’est promis, ajouta-t-il en fermant la porte.

- Non Jane, pas Rigsby cria-t-elle alors que la porte se fermait derrière lui ! Envoyez Cho pas Rigsby !! hurla-t-elle encore.

Pour sûr le sourire de Rigsby la poursuivrait jusqu’à la fin de sa vie. En désespoir de cause, elle glissa contre la rambarde. Elle n’avait plus qu’à attendre. En regardant, une fois encore les menottes un sourire se figea sur ses lèvres et elle éclata de rire. Elle aurait dû être furieuse, elle aurait dû être en colère…pourtant, elle avait juste envie de sourire. Une gorgée d’oxygène venait de prendre place dans ses poumons. Ses yeux se fermèrent de contentement alors que sa tête venait reposer contre la rambarde. Juste 5 minutes de plus, pensa-t-elle.





*Camille Dillon: journaliste amnésique de l'épisode 218

Finn un paliatif à Jane on s'en doutait, tu le confirmes
Lisbon qui s'accroche à son téléphone, c'est poignant
Les retrouvailles sont plutôt musclées, pourtant Jane ne perd pas son humour
Et sa demande de trêve...
Lisbon qui se fait avoir...et qui ne le regrette pas
(pour le coup des menottes je crois que certaines vont jubiler )

Ah Lisbon Lisbon...
Le passage avec Flinn est vraiment plein de sens
Et la venue de Jane dans l'appartement de Lisbon: alors là

Les odeurs, son allure tout était réminiscence. Il se souvenait. ELLE le remettait dans le droit chemin. ELLE canalisait sa rage.

Et la suite... que dire?
Je ne suis pas particulièrement fan des menottes, mais je plussoie Johel, ça va plaire à certaines
VLS :vivement:

waouh, bravo pour ce chapitre, j'adore

par où commencer ? hum, la victime, très bien trouvé ! le fait que RJ veuille détruire ce qu'il a fait, c'était super bien trouvé.

la comparaison avec finn et l'eau aussi, je trouve que ça la représente tout à fait.

elle suit les conseils de Jane, enfin au moins pour un temps vous me direz.


ah, le calin et le moment où il l'attache, j'ai adoré mais alors

et les sous-entendus avec les menottes, Finn et Rigsby ça m'a tué,


--> enfin, voilà, je trouve que ce chapitre fait parti des meilleurs, on le lit d'une traite jusqu'au bout en savourant chaque miette.

VLS !!! VLS !!! VLS !!!

Je viens de relire cette fic depuis le début car j'avais prit beaucoup trop de retard pendant ces vacances
Tu as une façon d'écrire " Waw !! " Tu nous tiens en haleine à chacune de tes phrases On a envie de connaitre la suite immédiatement à la fin de chaque chapitre ( Une chance que j'en ai eu 6 d'un coup ) Ton histoire tient parfaitement la route et colle avec la série !
On voit bien l'attachement et la confiance que se donne réciproquement chaque membres de l'équipe y comprit Jane.
Le fait que Jane se réfugie chez Minelli j'ai adorée !
ET Le passage chez Lisbon avec Jane C'était Fantastique

VLS

J'adore toujours autant. Un vrai bijou ce chapitre. I love it.

Tout d'abord j'ai beaucoup aimé ce chapitre.

J'ai aimé comment tu nous a fait ressentir le chamboulement que vit Lisbon, le fait qu'elle ne sait pas quoi faire ni avec l'un ni avec l'autre. bref la voir perdue comme ça, je dirais que ça fait plaisir à lire puis on arrive très bien à visualiser la scène. J'aime ce coup de téléphone qui revient épisodiquement dans le chapitre et je pense qu'il sera présent encore pour quelques chapitres

Après je trouve l'idée géniale de te servir des anciens perso de la série pour ton intrigue, on a aucune difficulté à les imaginer et puis on ressent encore plus l'ambiance de la série.

Et puis les retrouvailles, ça c'était inattendu qu'il aille jusqu'à chez elle. J'ai aimé cette tension avec les deux armes . D'ailleurs ça m'a fait penser à une scène de cinéma mais impossible de me rappeler lequel. Et puis autant je n'aurais jamais imaginé Jane avec une arme à la main mais bon connaissant ce que l'on sait maintenant ce n'est plus un problème.

Et j'aime beaucoup les dernières petites phrases à propos de Rigsby et Cho, on finit sur une note de légèreté car j'ai trouvé le "hug" même si la scène est très touchante, elle est aussi pleine de mélancolie mais en même temps plein d'espoir.

Bref, tu me mets mes émotions en vrac.

Jiisbon a écrit:

waouh, bravo pour ce chapitre, j'adore

par où commencer ? hum, la victime, très bien trouvé ! le fait que RJ veuille détruire ce qu'il a fait, c'était super bien trouvé.

la comparaison avec finn et l'eau aussi, je trouve que ça la représente tout à fait.

elle suit les conseils de Jane, enfin au moins pour un temps vous me direz.


ah, le calin et le moment où il l'attache, j'ai adoré mais alors

et les sous-entendus avec les menottes, Finn et Rigsby ça m'a tué,


--> enfin, voilà, je trouve que ce chapitre fait parti des meilleurs, on le lit d'une traite jusqu'au bout en savourant chaque miette.

VLS !!! VLS !!! VLS !!!

Je plussois

Que dire de plus ? Tellement c'est...
FANTASTIQUE

VLS VLS VLS

Merci beaucoup tout le monde, je cède à un petit coup de faiblesse en vous mettant un mot général, mes yeux tombent tout seuls devant l'écran je ne peux pas lutter mais je vous remercie de tout mon coeur, je le répète vos reviews me touchent à chaque fois.



Chapitre XII


Rigsby était goguenard. Il regardait la route, il ne disait rien mais il avait ce sourire irritable qu’elle avait envie d’effacer à coup de tipex.

Il était venu la chercher comme prévu.

Il avait eu ce regard moqueur…comme prévu.

Un regard du type « alors on s’amuse bien patron ? », accompagné d’un haussement de sourcil tout à fait significatif …
Le regard noir qu’elle lui avait jeté n’avait pas suffi. Alors, certes il ne disait rien, certes il fixait la route, mais c’était déjà trop !! Elle l’avait assigné au CBI pour la soirée. Elle avait assigné tout le monde au CBI pour la soirée. Elle ne pouvait pas rester chez elle.

La présence de Jane flottait encore dans la pièce et en chercher des microparticules lui donnait envie de se gifler mentalement. Elle voulait, elle devait avancer dans l’enquête…mais maintenant que Rigsby la conduisait au volant de sa voiture avec ce maudit sourire, elle regrettait de ne pas s’être rendue seule au CBI.

-Vous voulez bien m’enlever ce satané sourire de votre visage ? grogna-t-elle enfin

-Je suis désolé patron…c’est juste que je ne comprends pas comment Jane a réussi à…vous voyez…

-A quoi ?! S’agaça Lisbon

-Et bien vous savez, vous êtes les muscles et Jane et bien ma foi c’est Jane ! Comment a-t-il fait pour vous mettre…, il hésita sur le terme à employer, dans une telle position.

La façon dont il murmura le terme position la fit rougir violement.

-Je trouve que vous prenez un peu trop de plaisir à avoir cette conversation ! Gronda-t-elle et Jane est fort !

-Il est même diaboliquement fort…

L’air qu’il utilisa était un peu trop convenant. Il se prêtait avec danger au jeu de la moquerie mais il connaissait la limite et il était capable de dire qu’elle s’amusait elle-même de la conversation, enfin dans une moindre mesure.

-Vous frisez l’insolence là, remarqua-t-elle

Le sourire de Rigsby se joigna dans une fine lèvre. Pendant 30 longues secondes il tenta de se contenir, pourtant ses zygomatiques repartaient déjà vers le haut. A côté de lui, il pouvait voir les lèvres de Lisbon frémir. Elle se retenait de sourire. Il était sûr que ses yeux étaient étincelants. Il était aussi sûr qu’elle le tuerait s’il se tournait vers elle…

-Permission de parler ? demanda-t-il

-Hmm…faites attention à ce que vous allez dire…

Le sourire de Rigsby se perdit dans une évanescence de nostalgie.

-Les coups de foireux de Jane m’avaient manqués

Sa voix posée et sincère la surprit. Elle porta un regard sur son visage soudain nostalgique.

-Moi aussi Rigsby, confessa-t-elle le cœur soudain un peu serré.

Rigsby se dandina difficilement sur le siège conducteur, les mains un peu trop abruptement figées sur le volant.

-Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire patron… Je ne suis pas sûr de pouvoir le remettre en prison quand on le retrouva

Ce qu’il lui avouait aurait été pris pour un affront par la plupart des patrons, il savait que c’était différent pour Lisbon parce que c’était elle, parce que c’était Jane. La pression qu’elle exerça légèrement contre son bras témoigna du fait qu’il avait raison. Elle comprenait…

Un silence un peu plus lourd pris place et elle regretta son sourire goguenard qui avait le mérite d’être léger. Il suffisait de le relancer…

-Si jamais vous parler à qui que ce soit de ce qui vient de se passer…, murmura-t-elle sur un ton menaçant.

Rigsby mangea à peine son gros sourire cette fois, trop conscient de la stratégie de Lisbon pour les ramener sur un terrain plus neutre, plus léger et diaboliquement plus plaisant !


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Van Pelt et Cho travaillaient studieusement. Leurs visages oscillaient entre fatigue et concentration.

-Vous avez tiré quelque chose des gardes ? demanda Lisbon

- Rien, si ce n’est un mal de tête épouvantable, précisa Van Pelt, ces gars jurent sur leurs vies qu’ils n’ont jamais commis une infraction et ils sont plutôt convainquant

-Leurs dossiers racontent pourtant une toute autre histoire, compléta Cho

-J’ai toujours cette mauvais intuition patron, comme-ci tout ça ce n’était que de la poudre aux yeux…

-De la poudre aux yeux…reprit Lisbon pensive, depuis ce matin j’ai la désagréable sensation que Jane est mêlé à tout ça…Grace vous pouvez voir à quand remonte la dernière modification des casiers de ces gardes ?

-Oui, bien sûr, tout de suite…ce n’est pas possible, murmura-t-elle quelques minutes plus tard

-Laissez-moi deviner ils ont été complété récemment ? Je le savais Jane est derrière tout ça !

-Jane nous aurait mis sur une fausse piste, sourcilla Rigsby

-C’est exactement ce qu’il a fait, depuis le début il veut nous tenir éloigné de cette affaire !

-mais Jane est nul en informatique ! constata Grace, il ne sait même pas se servir d’une souris !

-il faut croire que quelqu’un l’a aidé, soupira Lisbon. Comment a-t-il pu accéder à leurs dossiers ?…

-Et bien si je me fie aux données, reprit Van Pelt, il a…, elle fronça les sourçils, il a utilisé mon accès aux logiciels du CBI ! Jane a piraté mon compte, je n’arrive pas à croire que Jane ait piraté mon compte !!

-J’aurais dû le tuer quand j’en avais l’occasion, grinça Lisbon

-Il a piraté mon compte ! répéta Grace abasourdie

-On dirait que quelqu’un a détrôné la reine de l’informatique, sourcilla Rigsby dans un sourire taquin.

-Je ne vois qu’une personne, releva soudain Lisbon , je ne vois qu’une personne qui a les compétences requises et qui a
pu aider Jane !

Par ces simples paroles elle attira l’attention de ses trois agents, qui se trouvaient à présent suspendus à ses lèvres. Si elle avait été Jane, elle aurait fait durer le plaisir…

-Minelli...

-Vraiment ? S’étonna Rigsby, Minelli notre Minelli ?

-ça ne m’étonne pas plus que ça, haussa des épaules Cho

-Faut que j’en ai le cœur net, repris Lisbon. Vous trois vous laissez tomber les gardes. Cherchez dans les gens présents aux alentours de la prison. Cherchez qui a pu savoir qu’il était sorti, je reste persuadée que c’est notre seule chance.

-Est-ce qu’on doit interroger Finn ? demanda Cho sous le regard soudain surpris de ses collègues

Cho savait être franc et direct, il n’avait jamais eu peur de la froisser, elle appréciait cette qualité.

-A quel titre ?, demanda-t-elle

-Et bien, il est le dernier à avoir rendu visite à Jane…en temps normal on le considérerait comme un suspect

Les yeux de Lisbon se rétrécirent, elle n’avait pas véritablement envisagé cette possibilité. L’idée la mettait un peu mal-à-l’aise. Quelques soient ses croyances sur la question, elle devait rester professionnelle.

-alors inutile de poser la question, pas de dérogation, pas même pour moi, faites venir Finn. Oh et Rigsby pas besoin de souligner que Jane m’a rendu visite, je voudrais éviter un drame…

Quelques regards s’échangèrent entre Cho, Rigsby et Van Pelt mais cette fois il sentit que la taquiner ne serait pas vraiment porteur, il se contenta alors d'hocher de la tête.
Toutefois, quand il la vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.

-ne tuez personne !

-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire

-Vieux faut que t’apprennes à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant

-Carrément, ajouta Grace

-Qui a dit que c’était une blague ?

Cette fois, il masqua à peine son sourire…



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Lisbon roulait prudemment. Elle savait que c’était Minelli mais elle devait se faire à l’idée que c’était Minelli. Connaître ses capacités d’agents était un des privilèges qu’elle avait acquis au fil de l’ancienneté. Il avait montré ses forces et ses faiblesses autour de conversations, plus d’une fois vis-à-vis d’elle. Il avait fait en sorte qu’elle se puisse se fier à lui. Dès qu’elle était arrivée au CBI, il avait ressenti ses réticences vis-à-vis du monde extérieur.

Pour bien travailler, il avait besoin d’être au plus proche de ses agents. Il avait su s’ouvrir pour l’aider à mieux le faire. Pour cette raison, elle lui en voulait. Comment avait-il pu se laisser entraîner par Jane ? Pourquoi ne l’avait-il pas prévenu ? Pourquoi n’avait-elle pas songé à cette possibilité avant ? Tout simplement à cause de sa confiance aveugle envers Minelli. Elle avait du mal à donner sa confiance aux gens. Fallait-il toujours qu’elle la donne aux mauvaises personnes ? Pourquoi était-elle incapable de la donner à Finn quand elle la donnait à des gens comme Jane ou Minelli ? Même Finn à prèsent n’était peut-être plus digne de confiance ! Alors oui, elle se sentait trahie et un peu blessée aussi, pourtant il y’avait cette part d’elle qui lui criait qu’il y’avait une raison à tout ça, une raison aux errances de Jane, une raison aux omissions de Minelli. La confiance pouvait s’adapter des trahisons si elles étaient justifiées. La confiance comprenait la résistance à certains mouvements. Elle comprenait une capacité à croire les yeux fermés…en dehors des apparences. Elle n’était pas encore prête à leur retirer cette confiance. Peut-être ne le serait-elle jamais ?

La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair.

Malgré l’heure tardive, Minelli était assis sur son siège en toile auprès de cette cabane paisible qu’elle avait eu l’occasion de découvrir quelques années plus tôt, après l’arrestation de Jane. Minelli était venu la voir au moment de sa convalescence. Elle était défaite à ce moment-là, défaite et en colère. Minelli l’avait traînée jusqu’à cette cabane. Il l’avait mise au repos. Elle avait pu se murer dans le silence. Elle avait écouté la nature, elle avait respiré à son rythme. Après plusieurs jours, il l’avait forcé à parler. Grace à lui, elle avait été capable d’aller voir Jane. Elle avait été capable de mettre sa colère de côté. Aujourd’hui, il se trouvait au même endroit qu’à l’époque sur ce fameux siège en toile à présent usé.
Comme si il l’avait attendue, il ne bougea pas lorsqu’elle claqua la portière de sa voiture. Elle s’installa debout à ses côtés.

-Impression de déjà vu ? murmura-t-il dans un sourire

-Oui…sauf qu’à l’époque j’étais celle que vous tentiez de protéger…, répondit-elle dans un sourire triste

-Protégez Jane, c’est vous protégez tous Teresa

-Permettez-moi d’en douter

Pour la première fois, il la regarda, il attrapa un autre siège à côté de lui, il tapota sur la toile.

-Pourquoi ne pas vous asseoir un peu ?

-Où est Jane ? Coupa-t-elle sans s’asseoir

Minelli observa les étoiles un sourire aux lèvres.

-Difficile de suivre les allers et venues de Jane mais je ne pense qu’il reviendra cette fois…

-Qu’est-ce qui vous fait dire ça…

-Je ne sais pas peut-être qu’il vous a senti déterminé quand il vous a vu… Il a vous a vu n’est-ce pas ?

Lisbon s’installa dans le fauteuil en soupirant.

-Qui ne répond pas consent, je deviens douer avec ces choses là…

-Il vous l’a dit ? demanda-t-elle

-Il n’a pas eu besoin de le faire

-J’aurais dû l’arrêter quand j’en ai eu l’occasion

-Pourquoi ne pas l’avoir fait ?...demanda-t-il doucement

-Parce que je suis stupide voilà pourquoi ! Et vous l’êtes aussi, vous n’auriez jamais dû trafiquer ces dossiers !

-Peut-être…mais j’avais le sentiment que c’était la chose à faire, ça n’a plus d’importance maintenant que vous êtes là…

-Est-ce qu’il a fait d’autres avancées ?

-Je l’ignore…Jane n’est pas du genre à partager ses secrets

-qu’avez-vous fait du directeur consciencieux que j’ai connu au CBI ?

-Il s’est noyé dans une bouteille de Whisky,

Lisbon le regarda avec attention, il était devenu plus bourru. Il était mal rasé, ses cheveux étaient négligés mais il avait l’air serein. Il avait lutté avec ses démons, avec ses morts. Il en était sorti fatigué mais vivant et visiblement il arborait une nouvelle philosophie de vie loin des contraintes sociales.

-Je devrais y songer…

-Je sais qu’il vous fait tourner en bourrique mais c’est un bon garçon, intelligent avec ça. Il vous sortira de ce bourbier. Il attrapera John le rouge…

-C’est ce qui me fait peur…

-ça ne peut pas être pire que la première fois

-sauf s’il se fait tuer ! Je ne sais pas ce qu’il va se passer mais je peux vous jurer que cette fois-ci je serais là quand il l’affrontera

-Vous êtes presque aussi déterminée que lui

-Je le suis

-mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Lisbon sourit, c’était plutôt ironique comme constat mais c’était aussi plutôt juste. Elle resta là auprès de Minelli, Jane ne reviendrait pas, elle le savait, mais il y’avait ici un côté paisible qu’elle ne voulait pas laisser. Elle avait le sentiment que les choses iraient mieux. La nature le lui murmurait, Minelli le lui murmurait comme pour la première fois où elle était venue. Elle regarda encore passivement. Avec son air paisible il la lavait de sa colère. L'amour était peut-être aveugle mais pour ses proches elle était prête à s'aveugler...

Encore un MAGNIFIQUE chapitre

Rigsby me fait vraiment rire rien que de l'imaginer en train de sourire sous le regard noir de Lisbon après l'avoir découvert que Jane l'avait mit dans une "certaine position" je vois trop Lisbon face au mot "position" sacrée coquine, cette Lisbon mais c'est trop et de comprendre que les coups foireux de Jane leur avaient manqués

J'ai l'impression de plonger dans la série rien qu'en imaginant Grace dire que Jane est nul en informatique, sans savoir se servir d'une souris et de voir sa tête quand elle voit que son compte a été piraté Lisbon qui soupçonne bien notre Minelli d'avoir pirater le compte de Van Pelt. Je ne sais pas trop mais je sens quand même que Finn va passer un sale quart d'heure avec Cho et heureusement que Lisbon ne sera peut-être pas là sinon elle lui aurait mis son poing à la figure

Ce passage-là m'a trop fait rire

Quelques regards s’échangèrent entre Cho, Rigsby et Van Pelt mais cette fois il sentit que la taquiner ne serait pas vraiment porteur, il se contenta alors d’hocher de la tête.
Toutefois, quand il l’a vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.

-ne tuez personne !

-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire

-Vieux faut que t’apprenne à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant

-Carrément, ajouta Grace

-Qui a dit que c’était une blague ?

Cette fois, il masqua à peine son sourire…

Sacré Cho !!

J'adore la conversation entre Minelli et Lisbon Minelli se conduit comme un père envers elle comme envers Jane puis Lisbon qui lui confit qu'elle est déterminée à retrouver Jane et d'être là au moment où il affrontera dont je l'espère j'adore la phrase de Minelli

- mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Ton chapitre est vraiment , je te l'ai dit mais je te le répète, j'ai l'impression de plonger dans la série rien qu'en te lisant, on retrouve les personnages, le déroulement comme un épisode, etc. Que dire de plus

Vraiment je te dis... RESPECT

VLS VLS VLS

hello!
mais comment fais-tu pour rendre si parfaitement les scènes?
Les personnages jaillissent de chacune de tes phrases avec un réalisme déroutant...bravo pour cette qualité littéraire indéniable

Le chapitre précédent vaut toutes les pépites d'or: le début avec la fureur de Jane qui découvre que RJ s'en prend à ceux qu'il a tenté d'aider..;sa repentence est à présent entâchée par le diabolisme de son ennemi.
Minelli ne peut pas l'aider cette fois, en revanche on constate tous qu'il devine aisément où va se rendre Jane (avant même que Jane lui-même le sache, il est fort papy Virgil! )

la scène chez Teresa est tellement intense: la confrontation musclée est peut-être un moyen détourné d'exprimer toute la tension (caractérielle, professionnelle,sexuelle) qui subsiste entre ces 2 là et qui a tjs existé.
Elle, en reconnaissant l'intrus après coup, ne lâche cpdt pas sa prise, selon moi pas tant pour l'emprisonner et l'arrêter que peut-être pour le garder vers elle plus longtemps (signe indéniable de faiblesse chez notre flic hein? )
Quant à Jane, on sait parfaitement que le câlin qu'il quémande n'est pas une diversion, mais bien un sincère appel muet à l'aide...
MAGNIFIQUE!
On voit que Térésa baisse sa garde (comme l'a dit Minelli plus tôt, elle est loin d'être aussi "réglementaire" qu'elle le laisse paraître. Pour Jane, pour ceux qu'elle aime, elle peut enfreindre la loi, souvenons-nous de Bosco qu'elle aurait soit-disant couvert des années auparavant).
Mon dieu, la ruse de Jane pour s'esquiver...ça finit de rendre cette scène passionnante!
Les petits sous-entendus taquins font aussi office de bouffée d'oxygène dans cette ambiance pesante qui, ressemblerait partout ailleurs, à de la trahison..mais tu fais totalement en sorte qu'on ne voit jamais notre Jane en traître..mais en cabotin désespéré qui ne peut abandonner sa mission. :pas_poss:
Le fou rire de Térésa à la fin..tellement subtil, tellement innatendu...tu retranscris tout à fait la magie pétillante que Jane a su insufler à la vie monotone de la fliquette. QQ1 une fois comparait Jane à des paillettes dans une fanfic: c'est super chiant car on ne peut s'en défaire..et en même tps cela donne tellement de belles couleurs à la vie!

dernier chapitre posté: le sourire de Rigsby, toute la scène où l'agent se retenait à peine de rire m'a faite vraiment marrer! j'imaginais totalement la bouille de Wayne!
Ce dernier est tjs l'éternel gamin de l'équipe, celui sur lequel on peut compter pour détendre l'atmosphère, même de façon maladroite! là, il est parfait dans son rôle de Mister gag qui met les pieds dans le plat!
On sent aussi toute l'affection qui unit Lisbon à son équipe..sa famille, comme tu le mentionnes si souvent! On voit qu'elle peut tout aussi bien engirlander son agent qui se moque d'elle que le soutenir quand celui-ci avoue sa faiblesse en affirmant ne pas pouvoir arrêter Jane! c'est sublime!


la blague de Cho: ben c'est CHO quoi? que dire de plus? Il faudrait l'inventer s'il n'existait pas.

J'aime bcp l'idée que Lisbon ait deviné pour Minelli...forcément, il fait aussi partie de cette grande famille; lui qui a tjs incarné la figure paternelle de substitution:
"La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair."
-->cette réplique mériterait d'être dans le dictionnaire des célèbres citations françaises et d'être apprise par les gamins à l'école tant elle est belle et poétique!

la dernière scène chez Minelli est pleine de tendresse et d'émotion: on sent en effet la confusion et la détermination chez l'un comme chez l'autre.
enfin, l'autre seconde magnifique réplique qui résume totalement la relation Jisbon selon moi est celle de Minelli:
"votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte"

Il a tout compris papy!

Dis-donc, une idée vient de poindre dans mon esprit: le RJ qui connait tout de Jane, qui sait qu'il est sorti de prison, qui fait tout pour le récupérer et le pousser à bout...ce ne serait pas FINN quand même?
Je m'explique: il est arrivé dans la vie de Térésa pile au moment où Jane en était sorti, il a pris possession (dans tous les sens du terme ) de la seule personne à laquelle Jane tient plus qu'à sa vie; il a poussé Jane à s'évader, il est suffisamment proche de Lisbon pour se tenir informé de l'avancée de l'enquête, et en plus il est un peu trop "lisse" pour être honnête ce bougre là

bon cela dit je ne suis pas une bonne enquêtrice mais je trouverais diabolique que RJ se soit infiltré autant dans la vie de Lisbon..pour atteindre encore plus Jane et le pousser à la folie extrême!
(alors quand mon esprit commence à lancer des théories aussi farfelues, c'est que je suis vraiemnt vraiment en manque de mentalist! vivement l'arrivée de la saison 4 hein? )

bref, je suis toujours aussi fan de ta fic que j'ai hâte de retrouver bientôt. merci pour ces merveilleux écrits

Comme à chaque fois que je lis un de tes chapitre je ne sais pas par où commencer
Alors on va commencer...par le commencement
Le moment entre Rigsby et Lisbon c'est juste...parfait...
Entre une LIsbon bougonne

-Vous voulez bien m’enlever ce satané sourire de votre visage ? grogna-t-elle enfin

Du Lisbon tout craché
et un Rigsby égal à lui même dans une "charmante" maladresse

-Et bien vous savez, vous êtes les muscles et Jane et bien ma foi c’est Jane ! Comment a-t-il fait pour vous mettre…, il hésita sur le terme à employer, dans une telle position.

Que dire des réactions de l'équipe avec une Van Pelt abasourdie de voir son compte piraté, un Cho toujours aussi impassible et réaliste

-Est-ce qu’on doit interroger Finn ? demanda Cho sous le regard soudain surpris de ses collègues
...
-Et bien, il est le dernier à avoir rendu visite à Jane…en temps normal on le considérerait comme un suspect

Tu arrives à nous offrir des moments de légerté dans des passages pourtant tendus

Toutefois, quand il l’a vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.
-ne tuez personne !
-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire
-Vieux faut que t’apprenne à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant
-Carrément, ajouta Grace
-Qui a dit que c’était une blague ?
Cette fois, il masqua à peine son sourire…

Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est ce moment...encore...avec Minelli (mais pourquoi l'ont-ils fait partir de la série ? )
Le côté paternel, protecteur, qui a tout compris mais ne dit mot...ou juste les mots qu'il faut

Quand on lit ce genre de chapitre on en redemande et on pour que la saison 4 arrive à ce niveau de tension et d'émotion
pour cette histoire !



PS : Calypsoh
J'ai eu la même idée que toi pour Finn
Mais connaissant enjoy je me dis que ce serait trop simple...
so... and see...

Waw !!

Je crois que tout a était dit dans les coms précédents

Vraiment respect Le passage de Rigsby et Lisbon dans la voiture était à mourir de rire

J'ai adoré cette phrase aussi :

VLSSS

Ce chapitre commence comme on pensait qu'il allait se passer avec le sourire de Rigsby, une Lisbon faisant semblant d'être vexé, de la légèreté en tout point, de l'humour. Une bonne entrée en matière pour ce chapitre mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il fallait que le sérieux reprenne sa place, et de quelle manière tu amènes toujours tout de façon fluide, sans anicroche. Alala qu'est ce que c'est dur d'être les amis de Jane tout en faisant son boulot de policier mais ce petit malaise est dissipée par une Lisbon en grande forme. Même si je suis sure que ce sujet la taraude à chaque seconde.

J'adore le fait que aucun ne croit que Jane est pu faire le coup tout seul. D'ailleurs, il a toujours besoin de quelqu'un. Et le choc de VP est excellent.

Bon Cho est son stoïcisme ça on en a l'habitude mais qu'est ce que je l'aime car peut être que grâce à lui on va découvrir des cadavres dans le placard de ce cher Finn car je l'aimais bien jusqu'à qu'il aille voir Jane et puis c'est un sacré donneur de leçon, alors si on pouvait s'en débarrasser au plus vite, je ne dirais pas non. Mais je crains que non.

Et la rencontre Lisbon/Minelli. J'ai pas pu m'empecher après avoir lu ton chapitre de me repasser la scène du hug entre eux. Je les aime tellement ensemble cette relation père/fille me manque. Ce coté Minelli protecteur envers Lisbon et grâce à toi je le revis et ça fait le plus grand bien.

Je vais radoter mes j'ai eu deux pincements au coeur en même temps que deux coups de coeur pour deux phrases:

La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair.

et

-mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Et puis les petits rappels sur notamment l'aveuglement de l'amour en fin de chapitre, laisse un fin espoir. Oui car là j'ai très très peur vu que tu as mis que Jane pouvait se faire tuer et comme je pense que la confrontation finale se fera au dernier ou à l'avant dernier chapitre, je me dit que l'on peut se passer de Jane pour quelques lignes (comment ça je radote et je suis traumatisée. Pas du tout, du tout )


Un grand pour nous faire partager ce petit bijou


Un petit PS:

Spoiler:

Je viens de découvrir ta fic!!! Alors, mon commentaire ne sera pas aussi superbe que tous ceux que j'ai pu lire mais waw.... Comment j’ai pu passer à côté!!

J'adore!! C'est un peu le scénario rêvé de la saison 4 pour moi!! Un Jane qui reste en prison 3ans, qui s'évade...
Sa relation avec Lisbon est magnifique, j'adore vraiment.
Les interactions entre la team sont superbement bien foutues aussi, je suis passionnée à chacun des dialogues!!

Je ne sens vraiment pas ce Finn là... // Mais ça fait du bien de revoir Minelli!!! Surtout en mode papa Lisbon XD

C'est avec un plaisir non dissimulé que je vais continuer de suivre ton histoire!!

VLS!!

Je plussoie les coms précédents, c'est vraiment super
Hâte de découvrir la suite