Réminiscence (SPOILERS) ^

je n'avais pas vu que tu avais posté une suite...
Daidi n'a pas tort, par moment Jane est une vrai tête à claques
Plus je te lis plus je me dis que Finn joue un "trouble jeu", laissant Jane en porte à faux
Maintenant Jane veux sortir de prison, comment cela va t-il se passer ?
J'ai hâte de lire le prochain chapitre

panne d'internet

mais bon, deux chapitres d'un coup j'ai adoré

continue comme ça !!!

Wouaw super Chapitre il y a de la tension entre Jane et Lisbon :shocked:moi j'aime bien quane c'est comme ça n'empêche que j'ai pas autant de coms que toi et aussi long sur mes deux fics...enfin bref passons j'adore j'adore Vive la suite !!!! LA SUITE !!!!!

Merci tout le monde!!! Je suis désolée je n'ai pas le temps de vous remercier individuellement mais la pensée y est. Je vous remercie encore profondément, vos reviews me touchent à chaque fois!!!
Voilà la suite:


Chapitre VII

Lisbon épluchait les dossiers de leurs deux victimes lorsque Rigsby passa le pas de la porte visiblement contrarié. Jetant un œil à son subordonné, elle toisa sa mâchoire contractée. Ils étaient confrontés à une situation, elle en était sûre. Elle était capable de reconnaître cette expression depuis que Jane avait tué un homme de sang-froid. Rigsby et Cho le lui avaient annoncé à l’époque. Son corps était à présent aussi rigide qu’autrefois, ancré dans la crainte d’une annonce désagréable. Son inconfort et sa curiosité augmentèrent alors qu’il fermait la porte, pour plus de discrétion. Elle avait encore la conversation de Jane en tête, étrangement elle se demanda si les deux faits n’étaient pas liés. Ses yeux se rétrécirent alors qu’elle se redressait sur son siège, attentive.

-On a un problème, soupira Rigsby

Son rythme cardiaque s’emballa légèrement. A l’horizon se faufilait les ombres menaçantes d’un mauvais pressentiment qu’elle avait habilement refoulé la veille.

-Ne me dites pas que ça a un rapport avec Jane…

Rigsby retint un grincement sous le regard inquisiteur de Lisbon ; un regard trompeur qui plus est puisqu’elle savait déjà. Dans le fond, elle le savait depuis la veille. Toute la nuit elle avait pensé aux paroles de Jane « vous devez me laisser sortir Lisbon », elle ne l’avait pas fait, il était évident qu’il n’avait pas attendu après elle. Si elle avait nié cette possibilité jusqu’à ce matin, l’attitude de Rigsby elle ne trompait pas, pourtant elle avait besoin d’une confirmation. Secrètement, elle conservait un espoir.

-La prison vient d’appeler… il s’est évadé

Son poing s’écrasa sur la table, rageusement. L’énergie qu’elle avait canalisé jusque-là explosa, vivace et inattendue.

-Je vais le tuer !! Je vais vraiment le tuer, cracha-t-elle. Cet homme est naît pour me pourrir la vie, ce n’est pas possible autrement !

-Les médias ne sont pas encore au courant, hésita Rigsby. Ça pourrait être pire…

Les pieds de rigsby s’enfoncèrent dans le sol alors qu’elle lui jetait un regard noir. Tout penaud, il enfonça ses mains dans ses poches. Une fois de plus, il se faisait engueuler pour Jane. Enfant, il n’avait pas eu besoin d’endosser la responsabilité d’un frère…étrangement depuis quelques années il comprenait l’effet que ça faisait.

-Pire ? Vraiment, vous croyez ?! Grinça-t-elle sarcastiquement, ce type est en train de me rendre folle !

-Je sais, soupira Rigsby. Le regard mi- interrogateur, mi- moqueur qu’elle posa sur lui l’incita à se reprendre. Enfin, je ne veux pas dire que vous…

-Ne vous fatiguez pas... Je vous veux de mon côté lorsque je plaiderais la folie passagère, ce qui ne manquera pas d’arriver lorsque je tiendrais cet espèce d’idiot entre mes mains…

Rigsby bien qu’un peu mal-à-l’aise sourit en priant pour que ce soit de l’humour. Il n’en était plus aussi sûr à présent…

-Est-ce qu’on sait comment il a fait ça ? reprit Lisbon

-Non, ils nous attendent sur place. Je leur ai demandé de rester discrets. Grace et Cho sont déjà dans la voiture

-Vous avez bien fait…on peut peut-être réguler la situation discrètement…


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Assise dans la voiture avec ses collègues, elle rongea son frein. Une colère irrationnelle prenait lentement possession de ses veines. Une colère proche de l’hystérie qu’elle manifestait à coup d’accélérateur et de klaxons à l’encontre d’autres conducteurs…Grace la regardait avec de gros yeux mais n’osait rien dire. Rigsby situé côté passager se tenait fermement à la poignée fixée au-dessus de lui. Cho semblait pour sa part détendu ce qui pour l’instant avait à ses yeux quelque chose d’agaçant. Etait-il insensible à ce point?

-ça va aller Boss ?, osa finalement Van Pelt

Les yeux rivés sur la route, elle ne répondit pas. Elle observa finalement ses agents. Ils étaient inquiets, ils étaient tendus, de toute évidence, son attitude ne les aiderait pas. Une équipe se devait d’être gérée avec self-control. Elle soupira de façon à relâcher la pression. Un sourire léger se grava, finalement, sur ses lèvres.

-ça ira… Le simple fait de penser à la manière dont je vais le massacrer aide… Des suggestions ? Je pensais lui arracher les yeux…

Un fin sourire étira les lèvres de Cho.

-Pas la peine de vous salir les mains, je connais des gens qui pourront se charger de ça pour vous

-Merci pour la proposition Cho mais ça gâcherait tout le plaisir

Cho haussa des épaules, indifférent.

-Très bien, je peux le tenir si vous préférez

Grace sourit alors qu’elle comprenait leur petit jeu. Ils essayaient de se détendre, ils essayaient de rendre la chose moins dramatique et ça marchait…L’humour, la meilleure des stratégies… Ils l’avaient déjà utilisée après l’emprisonnement de Jane…ça marcherait encore. Ça devait marcher.

-Merci Cho se sera avec plaisir, sourit Lisbon

-Je brulerais son canapé continua Grace

-Pendant ce temps je boirais goulûment son thé, acheva Rigsby, la torture ultime

-Vous détestez le thé, constata Lisbon

-Je me sacrifierais pour l’équipe,

Lisbon eut alors son premier véritable sourire. Jane était un idiot, soit, mais ils le compensaient largement. Ils étaient adultes et responsables contrairement à lui. Enfin, la plupart du temps…lorsqu’il ne les entraînait pas !

Une fois de plus, ils devraient prendre en charge les pots cassés. Pourquoi se sentait-elle responsable de lui au juste? Elle n’était plus son superviseur après tout. Elle ne parvenait pas véritablement à lâcher prise avec Jane. L’évidence, était là, quoi qu’il fasse, quel que soit ses conneries, quel que soit leurs engueulades, elle serait là. Non pas parce qu’il avait besoin d’elle, mais parce qu’elle avait besoin de lui.

En se garant sur le parking de la prison, elle vit des gardes s’agiter arme en main. Des chiens renifleurs étaient avec eux. S’ils continuaient, ainsi, les médias seraient vite alertés… Jane n’était pas dangereux, la population n’avait pas besoin d’être au courant. Elle pouvait très bien le ramener, elle pouvait négocier pour que tout ça soit passé sous silence.

Il en avait déjà pris pour 15 ans, lui s’en foutait, elle non. Même avec des réductions de peines, il ne serait pas parmi eux avant 10 ans. Il ne serait pas là en chair et en os hors de cette prison. Le manque était avant tout quelque chose d’égoïste. Si lui ne s’en souciait pas, eux s’en souciait. Ironiquement, eux qui rêvaient de le voir hors de ces murs, cherchaient à présent à l’y remettre. Elle le voulait dehors, certes, mais pas comme ça. Il allait juste allonger sa peine en agissant ainsi.

La plupart des journalistes qui campaient ici depuis quelques jours avaient disparu. Jane n’avait pas fait une seule déclaration depuis le début des évènements. Ils s’étaient lassés pour son plus grand soulagement actuel. Seuls deux ou trois d’entre eux se trouvaient encore là, prêt à saisir l’opportunité d’une interview.

Dire que Jane étaient passés devant eux sans qu’ils s’en rendent compte...

Ces journalistes étaient vraiment stupides.

Pas assez stupide pour ne pas flairer un problème malheureusement. Alors qu’elle passait devant eux un homme avec une casquette l’arrêta. Il était chauve, assez grand, souriant et soigné. Il avait une allure sympathique. Un grand sourire épaissit ses lèvres alors qu’il dévoila ses dents parfaitement blanches.

-Excusez-moi, vous savez ce qui se passe à l’intérieur ?

Sacré vautour, pensa-t-elle, tu ne m’auras pas avec ta propension à la gentillesse

-Simple exercice, Monsieur

Les autres journalistes se tassèrent sur leurs sièges en soupirant.

Leur réaction rassura immédiatement Lisbon qui lui offrit un énième sourire. Pourtant, le journaliste ne la lâcha pas.

-Vous êtes l’agent Lisbon n’est-ce pas ? Vous accepteriez de faire une déclaration sur Patrick Jane

-Je suis désolée, je n’ai vraiment pas le temps, vous n’avez qu’à contacter l’attaché de presse du CBI

-Vous allez voir Patrick Jane n’est-ce pas ?

Son regard inquisiteur l’agaça, ces foutus journalistes ne savaient jamais quand s’arrêter.

-Exact, elle affirma cet état de fait avec conviction, maintenant si vous permettez j’aimerais y’ aller, je n’ai pas de déclaration à faire…

Elle s’extirpa de ses doigts après un dernier sourire contraint qu'elle espéra suffisant.

A l’intérieur, on la salua brièvement. Bertram était là, avec le directeur de la prison et Freddy.

-Agent Lisbon, soupira Bertram, est-ce que vous avez une idée d’où il se trouve ?

-Jane n’a pas vraiment d’attache, je ne vois pas où il a pu aller, il est trop malin pour avoir laissé une trace derrière lui mais que s'est-il passé ici?

Le vieux Freddy secoua sa tête tristement.

-C’est de ma faute. Jane a voulu me faire un tour de passe-passe avec une pièce que je lui ai confié, il la faisait apparaitre, disparaitre... Un coup elle se trouvait dans ma poche droite, un autre dans ma poche gauche. J’ai dû relâcher ma vigilance, il a pris ma carte et mes clés. Je le laissais toujours plus ou moins tranquille en journée. Mon attention était plus fixée sur les autres détenus. Il a pu sortir sans difficulté de sa cellule. Il a récupéré une tenue de service à la laverie et il est passé inaperçu au milieu des gardes. Je suis tellement désolé, grommela-t-il visiblement bouleversé

Lisbon soupira, Jane l’avait berné. Jane avait berné Freddy. Elle était en colère et déçue par ça. Il s’en voulait probablement à l’heure actuelle mais parfois ça ne suffisait pas.

-Je suis obligé de vous suspendre Freddy, affirma son directeur, je vous avais pourtant dit de le garder à l’œil

-Je le sais bien, murmura-t-il, mais il avait l’air d'un bon gars

-Depuis quand ce genre de considération importe, s’énerva-t-il sous les yeux attristés de Lisbon

-Je vous en prie Monsieur, je sais que de telles de choses ne devraient pas arriver dans cette prison, mais Jane est un grand manipulateur, faites preuve d’un peu d’indulgence.

-Nous allons gérer ça, ajouta Bertram, l’agent Lisbon se porte garante de son retour.

Alors qu’il disait cela, son regard s’appuya fermement sur Lisbon. Lisbon lui offrit un sourire contraint. Tôt ou tard se serait sa fête, en attendant elle était chargée de récupérer Jane.

-En attendant, je vous propose d’établir une politique de discrétion, pourquoi ne pas en parler dans votre bureau.

Lisbon resta avec Freddy alors que les deux directeurs s’éloignaient. Rigsby posa une main sur l’épaule du vieil homme en signe de soutien.

-Je suis désolée que Jane vous ai mis dans une telle situation…

-Je pensais vraiment que c’était un bon gars, soupira Freddy désolé

-C’est un bon gars soupira Lisbon, je sais que cet épisode ne joue pas en sa faveur, mais ça partait d’une bonne intention…quelque part…je suppose. Je vous en prie, croyez-moi, vous ne vous êtes pas trompé sur lui.

Freddy chercha une part de vérité dans ses yeux, elle semblait tellement convaincue, il avait envie d’y croire aussi.

-ça doit être pour une bonne raison alors

-ça l’est, murmura Lisbon

-j’aurais dû voir que quelque chose le travaillait, il était tellement contrarié depuis cette visite…

Lisbon cligna des yeux surprise.

-Cette visite…quelle visite ? De quoi vous parlez ?

-Jane, il a reçu une visite hier matin, d’un jeune homme… Il avait l’air contrarié…

-Est-ce que vous avez son nom ? demanda Cho

-Oui, oui j’ai dû le garder sur les registres. Tenez, voilà ça y’est, il a reçu la visite d’un certain Finn Vox.

Lisbon faillit s’étouffer,

-Par-pardon ?

-Boss, se ne serait pas votre, commença Van Pelt

-Qu’est-ce que votre compagnon faisait là boss? la coupa Risgby trop étonné d'entendre ce nom sortir des registres

Teresa les regarda avec étonnement. Son souffle se coupa. Que faisait Finn ici ? Pourquoi avait-il parlé à Jane ? Pourquoi ne lui avait-il pas dit ? Que lui avait-il dit ? Et par-dessus tout pourquoi Jane n'en avait pas fait mention ? Avait-il été vindicatif pour cette raison ? Toutes les données se mettaient à changer tout à coup. Finn était mêlé à son évasion d’une manière ou d’une autre. Elle devait le retrouver. Elle devait lui parler, le confronter. Une angoisse sourde se mura en elle. Elle s'était reposée sur Finn ces dernières années, elle l'avait rencontré pendant une période de trouble, elle l'avait trouvé sécurisant. A présent que le sol tremblait sur ses pieds, elle n'était plus aussi sûre de cet état de fait.

C'est toujours aussi bien écrit, fluide et agréable à lire

C'est bien ce que je pensais Jane s'est évadé...
La façon dont l'équipe évacue la colère est drôle juste ce qu'il faut dans ces circonstances...même Cho s'en mêle
Lisbon qui découvre les motivations de Jane pour s'échapper...Finn...
Que vas tu faire vivre à l'équipe et Jane ?
:vivement: la suite !

Toujours aussi intriguant et agréable à lire J'adore

Arrhh !! Mais quelle idiot ce Jane Il faut toujours qu'il fasse sa tête de mule et encore un de ses sales tours pour mettre l'équipe en pétard

C'est assez marrant de voir chacun de l'équipe évacuer la colère envers Jane , l'humour est un vrai remède suprenant aussi de voir Cho se prêter au jeu

Aïe Aïe !! Lisbon qui découvre que Finn est venu voir Jane et qu'il était l'une des causes pour qu'il s'évade Je sens qu'il va y avoir de l'orage dans l'air entre Finn et Lisbon. Possibilité de rupture ? Je ne demande que ça Sadique, je sais mais je n'aime pas ce Finn, sorry

VLS VLS VLS

J'en connais un qui va passer un sale quart d'heure... Finn va aussi en prendre plein la figure.
J'attends de voir ce que tu nous réserve.

Désolée de ne te commenter que maintenant, mais j'aime beaucoup ta fic. Tu as toujours une façon particulière de décrire les émotions des personnages, j'aime

Mais quel andouille, bon faut dire que c'était à prévoir Monsieur n'aime pas qu'on lui dise non ou qu'on lui refuse quelque chose. Puis très malin quand même le Jane. J'adore tes idées, elles sont toujours originales et c'est vraiment une partie de plaisir de te lire.

J'aime bien le fait que l'équipe soit impliqué mais ça tu le sais car je dois te faire la remarque à chacune de tes fics ais c'est agréable de voir que même si cela concerne Jane et Lisbon, il y a toute l'équipe qui participe. Et Rigsby me fait craquer dans ta fic, je le trouve touchant et sincère. Et j'aime bien cette proximité avec Lisbon

Spoiler:

.

Et le coup de Finn, je pensais pas que ça allait arriver si tôt, je prendrais mes jambes à mon cou à la place de Finn car une Lisbon en colère j'ose même pas imaginer ce que ça peut donner, mais je sens que les choses vont se corser pour lui même si l'intention est bonne et je suis sure que Lisbon sera le reconnaitre.

Après je crains le pire pour Jane, ne pas savoir où il est m'inquiètes un peu, même s'il est débrouillard. Tu vas voir qu'il va se faire héberger par Cho

Bref, c'est toujours un plaisir de te lire, c'est un moment de détente toujours très agréable.

JVLS =D

ah, suite très promettante !

une évasion ... ça c'est du Jane tout craché !

et Lisbon, la pauvre ...

Merci, tout le monde je vous met une suite ce soir, parce que ce week end je ne pourrais pas et en début de semaine prochaine, je ne sais pas trop, les retours à la ville sont en général chargé, mais j'essayerais de publier assez rapidement

Remerciements en spoiler

Tien, j'y pense je n'ai jamais dit encore que les personnages ne m'appartenaient pas au cas où vous ayez eu un doute hein ^^Puis je n'ai pas non plus créer la série Mentalist, sans ça mon compte en banque serait plus rempli mdr

Spoiler:

Chapitre VIII

Jane quitta la prison avec une facilité qu’il jugea déconcertante. Il avait espéré que ce soit plus compliqué, plus pimenté. Quite à risquer plusieurs années de sa vie autant que ce soit drôle.

Si peu de sécurité pour un lieu destiné à la grande délinquance… c’était affligeant, bien qu’utile.

Il était presque fier de son coup …presque. Le fait d’avoir manipuler Freddy rendait la victoire plus amère. Le dégoût de soi, il connaissait depuis plus de 10 ans. Il n’était plus à ça prêt…

Il s’était glissé parmi les gardes, personne ne l’avait remarqué. Il s’était faufilé dans la cour l’air de rien. Il n’était même pas sorti de la prison. Sa stratégie : Faire le contraire de leurs anticipations. Tout le monde le pensait dehors, voilà pourquoi on ne le chercherait pas dedans…

Il était resté discret, sa casquette de garde parfaitement visée sur sa tête. Il s’était même glissé parmi les chiens renifleurs qui n’avaient d’ailleurs reniflé que la douce odeur du dash 2 en 1 utilisé par la laverie…Imparable.

Le SUV était arrivé, comme prévu, pile à l’heure. Il savait que son ancienne équipe débarquerait. Il avait anticipé leurs mouvements à la minute près. Il s’était figé lorsqu’à quelques mètres de là, Lisbon était passée sans le voir. Elle semblait contrariée, tendue, comme le reste de l’équipe. Il s’était détourné, il avait mis sa main sur sa visière. C’était la partie à priori la plus facile de son plan. Il l’avait pourtant trouvait terrible. Quelques secondes durant son équipe était passée devant lui. En ne les arrêtant pas, en ne les saluant pas, il avait signé sa trahison …

Il s’était, ensuite, glissé vers la sortie, le souffle court, déterminé. Il avait fait mine de chercher « le fugitif » vers l’extérieur avec les autres gardes. En arrivant sur le parking, il avait regardé les alentours. Il s’était approché du véhicule, il avait encore salué un ou deux gardes l’air de rien. Il s’était mis dos à elle, il avait crocheté la serrure armé d’une épingle récupérée dans un trafic en tout genre. Doucement, il avait ouvert la porte. Il s’était rapidement glissé à l’intérieur. Lisbon gardait toujours un double des clés dans sa voiture. Il le trouva sans difficulté.

-Désolée Lisbon, murmura-t-il en mettant les clés sur le contact

Tout en claquant la porte, il laissa tomber sa casquette par la fenêtre, comme ça elle saurait.

Il désactiva le GPS, bien évidement Grace serait le réactiver mais la voiture n’était qu’une étape. Une étape parmi d’autre. Il avancerait de quelques mètres, puis changerait de moyens de transports.

Il regarda la banquette l’arrière, un sourire se grava sur son visage. Les policiers laissaient toujours un sac de rechange dans leurs voitures au cas où. Il pourrait garder le pantalon du garde, avec ça il mettrait une des chemises de Cho ou de Rigsby. Il pourrait alors se fondre dans la foule.

Il était déjà à plusieurs mètres de la prison, personne ne l’avait vu partir, ça avait été un jeu d’enfant. En se penchant, il farfouilla dans le vide poche. Il jeta ce qui lui était inutile sur le siège passager et trouva enfin la clé de ses convoitises. Il tira du fond du vide de poche une des armes de Lisbon.

-Quand je disais que vous étiez la sainte patronne du syndicat des porteurs d’armes…*

Un fin sourire se glissa sur ses lèvres, elle le tuerait quand elle verrait qu’il avait pris son arme… mais pas avec celle-là de toute évidence.
Son sourire s’évada, elle devait vraiment être furieuse à l’heure actuelle…


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-Bon sang ! jura Lisbon Il m’a piqué ma voiture !! Ce déchet, cette vermine, ce vaurien m’a piqué ma bagnole !

Lisbon était entrain d’écraser la casquette du garde qu’elle avait trouvé à la place de son véhicule. Il l’avait eu, ce salop l’avait eu.

-Il faut admettre qu’il nous a bien eu, commenta Rigbsy comme pour enfoncer le couteau dans la plaie

-Ne vous aviser pas d’admirer son travail, grogna-t-elle

-Je disais simplement…

-Non, non je ne veux rien entendre Rigsby… Taisez-vous!, supplia Lisbon énergiquement

D’abord Finn, puis Jane, manquez plus que Rigsby ! Qu’avait-elle fait de son pouvoir de contrôle ?!

-Appelez-nous plutôt un taxi, ajouta-t-elle. Grace dès que vous êtes au CBI vous me tracez la voiture. Rigsby vous passez la ville au peigne fin. Vous cherchez tous les endroits où il a pu se rendre. Cho, vous vous focalisez sur l’affaire, il est hors de question qu’on la lâche pour les beaux yeux de Jane. Moi, je m’occupe de Finn, grinça-t-elle entre ses dent.

Grace rattrapa avec surprise la casquette que Lisbon lui plaqua dans les bras. Cette dernière avait besoin de s’éloigner pour évacuer sa rage. Elle, soupira, Jane avait vraiment poussé loin, une fois de plus.

-ça va être sa fête, sourit Rigsby en pensant à Finn

Grace plaqua à son tour violement la casquette contre l’estomac de ce dernier.

-Tu ne peux pas être sérieux de temps en temps, le réprimanda-t-elle

-Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait, cria-t-il alors qu’elle s’éloignait. Je déteste Jane, soupira-t-il enfin à l’intention de Cho.

-Menteur, répondit-il impassible

Rigsby, le regarda avec surprise. Bien sûr Cho avait raison. Il avait pris cet idiot en affection comme eux tous mais il aurait voulu que Cho pour une fois joue le jeu, qu’il fasse au moins style d’être énervé, histoire qu’ils puissent évacuer leur frustration.

Il grimaça.

-Tu sais quoi, actuellement c’est toi que je déteste

Un léger rictus se figea sur les lèvres de Cho

-menteur…


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Lisbon fit claquer la porte du taxi, qu’elle paya de mauvaise grâce. Finn ne travaillait pas aujourd’hui, avec de la chance, il serait là. Sans ça, elle l’attendrait de pied ferme.

Elle bouscula la porte d’entrée sans ménagement. Il était dans la cuisine, elle pouvait entendre les bruits de la vaisselle.

Le claquement de ses talons attira son attention.

-Teresa, qu’est-ce que tu fais ici ?

-Il faut qu’on parle, aboya-t-elle

-Euh très bien, je range ça, commença-t-il en montrant une assiette, et je suis à… toi, acheva-t-il difficilement alors qu’elle lui arrachait l’assiette et la posait abruptement sur l’évier.

-Où étais-tu hier matin ?

Finn avala difficilement sa salive

-Ecoute, je sais que tu vas être furieuse.., commença-t-il

-Furieuse ?! Mais non voyons, pourquoi serai-je furieuse, ce n’est pas comme si tu n’étais pas allé au travail hier matin … n’est-ce pas ?

Finn tenta d’articuler quelque chose mais sa bouche s’agita comme celle d’un poisson hors de l’eau.

-Ce n’est pas comme si tu avais été rendre visite à Patrick Jane parce que LA j’aurais vraiment des raisons d’être FURIEUSE !

-Ecoute, c’est vrai que j’y suis allé, je…j’aurais dû te le dire hier, je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris

Le poing de Lisbon partit sans qu’elle n’ait pu se contrôler

-Meh ça fait mal, gémit-il le nez en sang

-Oh désolé, je ne sais pas qui m'a pris ! Ironisa-t-elle

Elle plaqua alors un torchon sur son arrête nasale qu'elle compressa sans ménagement, tout en faisant basculer sa tête.

-Pourquoi es-tu allé le voir ?

-Je n’en sais rien…

Elle compressa un peu plus fort son nez.

-Pourquoi es-tu allé le voir ? répéta-t-elle

Finn grogna légèrement sous l’effet de la douleur.

-Par curiosité, tu le connais depuis dix ans et pourtant tu ne m’as jamais parlé de lui. Comment se fait-il qu’il sache qui je suis alors que je ne sais pas qui il est ?!

Elle appuya un nouvelle fois sur sa tête alors qu'il la relevait pour exprimer sa colère.

-Tu n’aurais jamais dû aller le voir ! Si tu avais un problème avec le fait que je ne t’ai pas parlé de lui, il fallait m’en parler !

-Ah oui et pour dire quoi ? Tu ne dis jamais rien Teresa, tu es un vase clos ! Tu ne laisses personne t’atteindre !

-C’est faux !, s’agaça-t-elle

-Oui c’est faux, il y’a Patrick Jane, ironisa-t-il

-Patrick Jane ne laisse pas le choix aux gens, je n’ai jamais demandé à ce qu’il m’atteigne ! Est-ce qu’on en est vraiment là, est-ce que tu es entrain de me faire une crise de jalousie à propos d’un homme qui doit passer une partie de sa vie en prison ?!

-A toi de me le dire!

Le silence de plomb s'acheva sur la pièce. Elle releva finalement sa tête, toujours abrupte.

-Qu’est-ce que tu lui as dit ?

-Je suis étonné qu’il ne te l’ait pas encore dit !

-Qu’est-ce que tu lui as dit ?!

-Quel intérêt ça à, soupira-t-il enfin

-Il s’est évadé ! Tu es la dernière personne à l’avoir vu avant moi, ça fait de toi un suspect.

Les yeux de Finn s’ouvrirent de surprise.

-Il l’a fait ? Je veux dire, il l’a vraiment fait ?!

-Comment ça il l’a vraiment fait ?

Finn regarda le sol, les yeux dans le vague.

-Je m’inquiétais pour toi, je lui ai demandé d’arrêter celui qui causait ces meurtres.

-Tu as fait quoi ?! hurla Lisbon

-A défaut, je lui ai demandé de t’arrêter toi. Je voulais qu’il te demande de stopper ton enquête, mais je suppose qu’il a jugé que ça ne suffirait pas.

Lisbon resta figée sur place, finn avait demandé à Jane de s’occuper du tueur. Il lui avait demandé de prendre les choses en main et il l’avait fait. Est-ce que ça rendait Jane moins responsable? A ses yeux peut-être..

Finn la regarda encore.

-Je n’arrive pas à croire qu’il l’ait vraiment fait… Je veux dire, je l’espérais mais je ne pensais pas …

-sors de chez moi …coupa Lisbon d’une voix faible

Finn essaya d’attraper doucement son bras

-Teresa je…

-sors de chez moi

-Je voulais juste que tu sois hors de danger, ce psychopathe finira par tous vous tuer !

-Vas-t-en !, articula-t-elle rageusement, les yeux au bord des larmes

Finn soupira en relâchant son bras.

-D’accord, je suis désolé, soupira-t-il. Appel moi dès que tu veux que je revienne.

En quittant la cuisine il s’arrêta.

-J’étais en colère contre lui, parce que j’avais le sentiment qu’en t’impliquant il te mettait en danger. J’étais en colère contre lui, parce que pour moi il avait passé son temps à te foutre dans le pétrin, parce qu’il t’avait rendu inaccessible…mais ce qu’il a fait aujourd’hui, murmura-t-il… alors qu’elle était dos à lui. Il tient à toi.

Il quitta la pièce, lorsque la porte se referma sur lui, elle essuya une larme.

-alors il ne devrait pas faire ça...soupira-t-elle


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Jane avait abandonné le SUV près d’un marché aux fruits, juste à côté du stand des fraises.

Il avait espéré que Lisbon y voit un symbole, de piètres excuses inutiles.

Il s’était improvisé tireur de carte au milieu de la place du marché, comme à l’époque où il était encore forain. Il avait gagné de l’argent facilement, s’était payé le bus, avait changé plusieurs fois de ligne. Il avait fini sa course par une longue marche à pied

Il avait, enfin, emprunté un sentier. Celui-ci l'avait mené près d'une cabane en bois, au bord de la mer. L’endroit été paisible. Une vieille canne à pêche et un siège en toile traînaient devant la maison. Il prit une inspiration en priant pour que son idée soit bonne, en priant pour se trouver face à un allié et non à un ennemi qui le dénonçerait à la première occasion. Dans le fond, il savait que c’était un allié, même si il était toujours méfiant avec son entourage. Il avait passé trop de temps à se méfier alors qu’il recherchait une taupe au CBI mais il gardait son réseau de confiance. Il était surtout gêné de mettre la personne dans une mauvaise posture mais il n’avait pas vraiment le choix, il ne pouvait pas gérer cette affaire seul, alors il frappa sur la grosse porte en bois. Il se retourna et observa, enfin, la mer.

-j’arrive, grogna une voix endormie derrière la porte.

La chaise en toile l’attira, il s’installa confortablement alors que la porte derrière lui s’ouvrait.

Jane attrapa la canne, qu’il agita par-dessus son épaule

-ça mord !

-Jane ?! S’étonna la voix derrière lui

-Ne parlez pas si fort, vous allez effrayer les poissons!

En se levant, il tendit à l’homme sa canne. Son visage était figé de stupeur, Jane tenta malgré tout un sourire.

-Vous permettez que j’aille me faire un thé ? ajouta-t-il en disparaissant dans la cabane

Il ne fit pas attention au regard pantois de Minelli, il respira un bon coup, l'homme derrière lui resta silencieux. Il s'installa autour du vieux comptoir en bois. L'incompréhension se lisait sur son visage mais il n'articula pas un mot se contentant d'accueuillir ce que certains qualifieraient d'un fugitifs là où il ne voyait qu'un vieil ami.





*La citation sur la sainte patronne des syndicats de porteurs d'arme fait référence à l'épisode 219 ;-)

Trop trop Excellent ce chapitre !!!

C'est super riche en rebondissements et c'est super agréable à lire

Mais franchement, il faut être complètement idiot de s'évader ainsi ce n'est pas étonnant venant de Jane mais vraiment bien organisé son plan à la perfection comme dans la série

Je ne sais pas pourquoi mais imaginer Lisbon en rogne comme dans la série, ça me fait sourire voir rire j'adore Mais je savoure la dispute entre Lisbon et Finn, je peux comprendre qu'elle soit assez furieuse contre lui et qu'elle le jette dehors, j'aurais réagi pareil
J'aime bien les dernières paroles de Finn et de Lisbon

-J’étais en colère contre lui, parce que j’avais le sentiment qu’en t’impliquant il te mettait en danger. J’étais en colère contre lui, parce que pour moi il avait passé son temps à te foutre dans le pétrin, parce qu’il t’avait rendu inaccessible…mais ce qu’il a fait aujourd’hui, murmura-t-il… alors qu’elle était dos à lui. Il tient à toi.

Il quitta la pièce, lorsque la porte se referma sur lui, elle essuya une larme.

-alors il ne devrait pas faire ça...soupira-t-elle

Ah ! Le retour de Minelli !! Ca fait trop plaisir puis j'espère qu'il va aider Jane ainsi que Lisbon

J'adore toujours autant ta fic


VLS VLS VLS

Tu m'as fait rire à quelques moments

En tout cas la dispute entre Finn et Lisbon est géniale

Et le retour de Minelli

VLS

coucou chère enjoy!

je viens de découvrir ta fic que j'ai lue d'une traite evidemment!
je savais déjà depuis "pardonne moi" et "affaire classée" que ton pseudo était synonyme de "fic extra" mais là tu exploses encore une fois tous les records.

My god, tout semble tellement naturel et demeure si fidèle à la série que je jurerais que tu es en réalité Bruno Heller...

Jane en prison, Lisbon avec Finn, une équipe un peu démotivée..;voilà les ingrédients de départ qui me plaisent tant.

La visite de Finn à la prison montre combien ce dernier voit en Jane un réel obstacle à son bonheur avec Lisbon. certes cela peut être de la jalousie (comment ne pas être jaloux de Jane? ) mais surtout de la colère car après tout c'est lui qui a fini de faire de Térésa un être enfermé dans sa tour d'ivoir dont personne ne peut vraiment la sortir.
Le fait que Finn soit attachant le rend encore plus crédible (ce serait tellement facile de le détester si c'était un gros con.. .)

Notre Jane trahit bcp dans les chapitres précédents mais on sait pourquoi (et surtout pour qui) il le fait.
l'évasion de Jane est subliment narrée:rester DANS la prison alors que tous le cherchent dehors, magstral! cela rappelle quand il aidé Madeleine à s'échapper (3x16:

Spoiler:

!)

la voiture laissée à côté du stand de fraise: MAGISTRAL!

Oui Lisbon y verra sans doute un signe amical!

enfin le clou du spectacle: le retour de Minelli (j'avais deviné que c'était lui à la phrase "alors ça mord?"
j'adore Virgil et j'aimerais qu'il revienne dans la série.
bref sache que tu as à présent une lectirce assidue de plus
Bravo aussi pour ta qualité d'expression, te lire est un vrai régal

Tu as magistralement orchestré l'évasion de Jane
La façon dont, malgré la gravité de la situation, il s'amuse avec Lisbon
Et tous ces clins d’œils à la série
Enfin vient le final et Minelli
Toujours un vrai plaisir de te lire

Là c'est du grand art, très original mais venant de ta part ça ne m'étonne pas de toi et tu rends vraiment hommage au personnage avec cette évasion des plus phénoménales même si elle laisse un petit goût de nostalgie quand il passe à coté de Lisbon.

Mais, j'aime beaucoup la délicatesse dont fait preuve Jane en laissant des petits indices même si ça met en rogne Lisbon, moi je trouve ça touchant et je me dis que comme ça peut être qu'il se laissera approcher par l'équipe.

La dispute avec Finn est un pure délice, imaginer Lisbon se mettre en pétard, perdre son sang froid à cause de ça c'est jubilatoire à lire. J'aime cette tension que l'on pouvait imaginer et puis la dernière phrase de Finn, pff. Ca va nous la faire cogiter notre Lisbon.

Et que dire du retour de Minelli, il me manque nounours et le revoir apparaitre sous n'importe quelle façon, c'est un vrai plaisir. J'attends de voir comment va se passer la cohabitation Jane/Minelli et la suite de l'histoire.

Merci pour les reviews

J'ajoute une spécial dédicace à mon père (qu'il ne lira certainement jamais!) pour tout les Jacques Prévert avec lesquels il a berçé chacun de ses enfants!

Spoiler:

Chapitre IX


Minelli s’il n’était plus dépendant à l’alcool savait encore l’apprécier, de façon, disons…circonstancielle. La présence de Jane faisait partie de ces événements pour lesquels un petit remontant était appréciable. Le bruit du whysky chutant dans son café l’apaisa aussitôt. Jane était entrain de préparer son thé. Tout en avalant une gorgée de son Irish Coffee, Minelli l’observa, silencieusement. Déjeuner avec un fugitif, jamais dans sa carrière il ne l’aurait cru possible. Jane était pourtant là devant lui. Il préparait son thé tranquillement. Les feuilles de menthe émettaient un léger crépitement sous l’effet de l’ébullition.

Il repensa à ce poème comptait par Jacques Prevert. Quel était son nom déjà ?... « Petit déjeuner du matin ». Il comptait l'histoire de deux hommes murés dans le silence d’un petit déjeuner, un silence déchirant évacué par le départ de l’un d’eux. Pourquoi un tel silence ? Il ne l’avait jamais su. Comme pour tout bon lecteur, l’imagination était permise. Toute la beauté du poème était là enfin de compte… le secret de ce silence était figé dans l’intimité de ses protagonistes.

Aujourd’hui il était un de ces protagonistes.

Le silence n’était plus vide, il était plein, plein de raisons, plein d’émotion, plein de sens.

La théière émit enfin un sifflement. Jane fit glisser le doux liquide contre sa tasse. Une délicieuse odeur de menthe titilla ses narines. Les choses semblaient à leur place. La situation n’était pas étrange, elle était simplement familière. Pour rien au monde, il n’aurait interrompu ce moment. L’interrompre l’aurait poussé à interroger son éthique. Actuellement, il voulait juste plonger au cœur de lointains souvenirs. Quelques secondes durant, le CBI s’infiltra dans son esprit. Il se voyait dans la cuisine, une tasse de café à la main. Jane se préparait un thé, pendant que Lisbon l’engueulait. Un sourire glissa sur son visage. Jane l’arracha à ses souvenirs, en posant sa tasse sur le comptoir. Il n’était plus au CBI, il était là avec Jane, dans sa cabane. Il était là avec un fugitif et Lisbon n’était pas là.

-Est-ce qu’elle sait que vous êtes là ?

Sa voix était étrangement calme et neutre. Jane s’était évadé d’une prison fédérale, ça faisait de lui un fugitif. Il avait été directeur au CBI, ça ne faisait pas de lui un flic. Il n’était plus flic depuis longtemps, il ne s’en sentait plus l’âme. Trop de mort…pas assez de Justice. Ses inquiétudes étaient ailleurs.

Jane n’eut pas besoin de demander de qui il parlait. L’évidence s’imposait d’elle-même, transparente.

-Non,

-Vous comptez le lui dire ?

-Non,

Minelli avala une nouvelle gorgée, elle chatouilla sa gorge, réchauffa sa poitrine. Lisbon n’était pas au courant, il n’était pas à l’aise avec ça.

-Vous avez l’intention d’appeler la police ?, demanda Jane en le toisant directement

Les traits de Minelli se figèrent un instant. L’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit.

-Non, assura-t-il d’un ton qu’il jugea lui-même déconcertant

Il n’y avait même pas réfléchi, le fait est qu’il n’avait pas besoin d’y réfléchir, c’était déjà là depuis longtemps. Il était préparé à cette situation, inconsciemment, il avait fait ce choix des années plus tôt. Jane faisait partie de ces gens du côté desquels il serait toujours. Il le suivrait les yeux fermés que se soit du bon ou du mauvais côté de la barrière car son instinct lui murmurait que quel que soit ce côté, il y’aurait toujours une part de justice avec lui, une part de bien-fondé qui lui semblerait à jamais suffisante. Jane ne parut d’ailleurs pas surpris par sa réponse. Il ne serait pas entre ces murs s’il s’était attendu à autre chose.

-Comptez-vous l’appeler elle ?

Voilà où était ses véritables inquiétudes. Cette question là, laissait place à toute la réflexion. Lisbon n’était pas qu’un agent, elle était une amie… Il l’avait connu dès ses débuts. Son caractère de jeune teigne l’avait conquis. Elle s’était adoucie avec le temps. Sa figure paternelle avait aidé, il l’avait inconsciemment adoptée, le jour où il avait lu son dossier. Elle était restée, distante, bornée et professionnelle. Sa douceur s’était révélée un peu plus lorsqu’elle avait crée sa propre équipe. Les membres qu’elle avait choisi étaient entrés dans son cœur sans qu’elle le veuille, ils avaient alors fait parti des siens. Jane avait taillé l’éclat de sa pierre à son apogée, la rendant plus humaine encore. Il lui avait offert ce bien précieux, ce faisant il avait entaillé sa vulnérabilité, puis inconsciemment il l’avait piétiné. Aujourd’hui Minelli, devait choisir entre le bourreau et la victime tout en sachant que leur rôle s'inverserait naturellement.

-Je ne sais pas, soupira-t-il sincère

-Ne le faite pas, commanda Jane avec certitude

-Je vous apprécie Jane, vous voir en prison ne me satisfait pas particulièrement, mais votre évasion va lui causer des ennuis…

Les muscles de Jane se contractèrent. La légère tension que perçut Minelli le rassura. Jane n’était pas indifférent à la situation de cette dernière, c’est tout ce qu’il demandait.

-Je ne sais pas si l’homme qui s’amuse à tuer comme John le rouge est actuellement John le rouge, mais si c’est lui, je n’ai pas le choix. Moi à l’écart, il n’a plus qu’elle comme adversaire. Je ne dit pas qu’elle n’ait pas à la hauteur, je dis que je ne veux pas qu’elle soit à cette place. Laissez là en dehors de ça, laissez l’équipe en dehors de ça et ils iront bien. C’est moi que cet homme veut.

-Vous me demandez de ne rien lui dire alors ?

-Je vous demande de ne pas la voir comme une de vos amies. Je vous demande de la voir comme une de vos protégées. Protégez-là, même contre son gré. C’est mon unique intention.

Il était doué. Il avait toujours les bons mots, ceux qui glissent dans la bouche comme un met sucré, ceux qu’on se ravit presque d’entendre. Si ses mots étaient parfois un peu trop délicieux pour le bien commun, son regard était, en revanche, actuellement sincère. Il hocha de la tête positivement. Le protecteur serait plus utile que l’ami. Si endosser le rôle de l’un pouvait provoquer la perte de l’autre, le tout restait un sacrifice raisonnable au regard de l’enjeu.

-Pourquoi êtes-vous là Jane ? murmura-t-il enfin

-Je ne prétends pas y arriver tout seul. J’ai besoin d’un allié…

Un fin sourire glissa sur le visage de Minelli alors qu’il levait sa tasse en signe de salut.

-Je suis votre homme

Il avala cul sec, la présence "circonstancielle" de Jane justifiait tout les abus…



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Grace avait retrouvé la voiture de Lisbon. Rigsby la déposa. En lâchant un juron, elle se précipita sur son véhicule, Jane n’était plus là, bien évidement. La portière n’était pas fermée à clé. Le contenu de son vide poche avait été déversé sur le siège côté passager. Précipitamment, elle glissa sa main au fond de celui-ci.

« Et merde, il a mon arme », jura-t-elle

Alors qu’elle était encore penchée dans le véhicule, quelqu’un frappa au carreau de sa vitre.

-Mademoiselle ? Vous êtes la propriétaire de ce véhicule ? demanda un homme avec un long tablier bleu

-Mmh mh, murmura Lisbon sceptique en hochant de la tête

-Un homme a acheté ça pour vous, il y’a quelques heures… ce sont nos meilleures fraises

L’homme déposa la barquette entre ses mains avec un grand sourire, pensive Lisbon fixa son attention sur les fraises. Pourquoi son cœur battait-il plus vite tout à coup ? Elle ne vit même pas l’homme s’éloigner.

-Attendez, le rattrapa-t-elle, il vous a dit quelque chose ? Est-ce qu’il avait un message à faire passer.

-Je ne suis qu’un simple maraîcher, sourit le vendeur, je ne m’occupe pas des cartes de la Saint Valentin

Lisbon sortit alors sa carte du CBI.

-Ohhh… euh… il a juste dit « c’est pour la jolie petite brune, furieuse et propriétaire de ce véhicule, vous la reconnaitrez quand vous la verrez. » Est-ce que c’est un homme est un criminel ?

-Si être crétin est un crime, alors oui s’est un criminel, grinça-t-elle

-Patron, Jane s’est fait de l’argent sur la place de marché, il a fait des tours aux passants d’après ce que j’ai pu comprendre

-Un crétin doublé d’un charlatan…soupira-t-elle, si Jane a de l’argent, il peut être n’importe où…

Rigsby grimaça à son tour.

-Retour à la case départ, soupira-t-il… Vous avez acheté des fraises ?

Ses mains glissèrent sans prévention vers une des dites fraises, qu’il savoura goulument.

-Hmm, sont délicieuses patron !

-Cadeau de Jane…

Rigsby faillit s’étouffer.

-Vraiment ?

-Vous pensez vraiment que je suis du genre à me taper une pause pour acheter des fraises ? C’est du Jane tout craché.

-Je trouve ça plutôt gentil, haussa-t-il des épaules

-Gentil ? demanda-t-elle sarcastique

-Il sait que vous aimez les fraises… alors oui je trouve ça plutôt gentil, murmura-t-il doucement, je suis sûr que Grace serait d’accord

-Et moi, je suis sure que Cho trouverait ça ridicule…

Rigsby rattrapa une fraise qu’il agita devant son nez

-Vous devriez les goûter, elles sont vraiment délicieuses… et ça personne ne pourrait le nier…

Il croqua dedans à pleine bouche, sous le regard amusé de Lisbon qui leva finalement les yeux au ciel.

-En route, on a pas de temps à perdre…

-Juste une petite dernière

-C’est à vous qu’il aurait dû offrir ces fraises, ria-t-elle

-ça n’aurait pas eu la même symbolique… Tout le monde sait que quand Jane vous offre des fraises, il veut s’excuser…

Rigsby happa la fraise, qu’il dévora dans un murmure de satisfaction. Il avait vraiment un souci avec la nourriture. Il s’éloigna pour rejoindre son véhicule, pendant qu’elle remontait dans le sien. Elle redescendit, toutefois, pour parler, une dernière fois au maraicher. Un peu gênée, elle attendit qu’il soit disponible.

-Je peux autre chose pour vous ma petite dame ?

-Est-ce qu’il avait l’air d'aller bien ?

-Pardon ?,

-L’homme qui vous a acheté les fraises, est-ce qu’il avait l’air d’aller bien ? Est-ce qu'il avait l'air en forme.

-Euh, oui… il était plutôt souriant ma foi!

Lisbon soupira de soulagement, au moins il allait bien...

-Merci, murmura-t-elle

Le maraîcher lui tendit une nouvelle barquette de fraise.

-Tenez celui-là c’est la maison qui offre, sourit-il en lui faisant un clin d’œil

Alors qu’elle était en train d’attraper le pack en plastique, celui-ci le retînt fermement, tout en se penchant en avant. Lisbon espérant une nouvelle information se pencha à son tour.

-Vous êtes sûre que ce n’est pas une histoire de cœur ? murmura-t-il sur le ton de la confidence

Lisbon éclata de rire

-Non ce n’est pas une histoire de cœur, croyez-moi !

L’homme bien qu’un peu déçu, lâcha la barquette. Souriante, malgré tout, elle quitta le stand.

-Chéri, combien de fois, je vais devoir te dire, de ne pas céder nos fraises gratuitement, râla sa femme

-Je n’y peux rien, moi, si la petite dame avait une peine de cœur, fallait bien que je fasse quelque chose…

-Faut toujours que tu fasses quelque chose, tu ne peux pas laisser les gens tranquilles…

-Mais rassure-toi, je suis sûr que ça s’arrangera pour elle, elle a les fraises, et ça n’a pas l’air d’un mauvais bougre…

-Cause toujours tu m’intéresses, soupira sa femme en souriant, tu parles et c’est comme si tu pissais dans un violon…

-Moi aussi, je t’aime ma chérie… Ah et puis tien, regarde, elle les aime mes fraises.

Assise dans sa voiture, les yeux fermés, Lisbon était entrain de savourer une des dites fraises. Elles étaient vraiment délicieuses…

Une fois de retour au bureau le « oh c’est mignon » dont Grace gratifia Jane, l’irrita néanmoins quelque peu. Etait-elle la seule à se souvenir qu’il était un fugitif ? Foutu Jane, foutu charme débordant, foutu fraises délicieuses.

-Cho vous en êtes où ? demanda-t-elle à propos de l’affaire

-Rien de nouveau, soupira-t-il

-Vous voulez dire qu’on a deux meurtres sur les bras et toujours rien ?

-Il n’a laissé aucune trace comme d’habitude… dans le fond ça n'a rien de surprenant...

Lisbon sembla réfléchir, deux meurtres, tous deux effectués en début de semaine coup, sur coup.

-A quelle heure sont décédées les victimes ?, demanda-t-elle subitement

-Le médecin légiste a estimé qu’elles étaient mortes vers 10h du matin, pourquoi ?

-Deux femmes semblables, tuées deux jours d’affilés à la même heure…

-Et ? demanda Rigsby

-Et plus rien, combla Van Pelt à la place de Lisbon

-Exactement, pourquoi interrompre son mode opératoire…

-Pour nous narguer, tenta Rigsby

-Pour narguer Jane, pointa Cho

Les yeux de Lisbon s’ouvrirent soudain en grand comme si son nom avait déclenché quelque chose.

-Jane…mais oui c’est ça ! A quelle heure Jane s’est évadé ?

-8h30

-Attendez…comprit Grace… vous voulez dire que John le rouge a tué pour que Jane s’évade ?

-Mais oui, souvenez-vous du poème « rouge gorge en cage, tout le ciel en rage », John le rouge où son successeur comme vous le sentez voulait Jane dehors. Il savait que Jane sortirait. Voilà pourquoi, il n’a pas eu besoin de tuer aujourd'hui. Il a certainement de plus gros plans pour lui, des plans qui demandent de la minutie.

-Les journalistes ne sont pas au courant, réalisa soudain Rigsby, si les journalistes ne sont pas au courant, comment John le rouge sait-il qu’il s’est évadé ?

-C’est de ce côté-là, qu’il faut chercher ! Cho, je veux que vous contrôliez le passé de tous ceux qui ont pu avoir connaissance de son évasion… ! De mon côté je retourne à la prison, pour interroger tous les gardes qui peuvent être concerné. Rigsby et Van Pelt vous restez sur la trace de Jane. Si comme nous, il cherche l’assassin, on finira forcément par croiser son chemin.

-Patron, hésita Grace, quelle est le mot d'ordre si par hasard on attrape Jane

Lisbon fut frappée par cette question. Normal pourtant qu’elle se la pose, plus d’une fois ils avaient triché pour Jane. Le feraient-ils encore ? Tant qu’ils ne seraient pas confronté à lui, rien n’était moins sûr…Elle s’approcha de son équipe, le murmure qui lui échappa les replongea au cœur d’un autre temps, où ensemble ils avaient cherché à s’élever discrètement contre le complice encore inconnu de John le Rouge. Dans ce temps-là, le CBI était un ennemi potentiel, seul la famille comptait.

-Vous lui passez les menottes. Vous ne prévenez personne, vous ne la ramenez surtout pas ici. Je veux qu’on puisse lui parler avant de décider quoique ce soit.

Ses subordonnés hochèrent de la tête, presque soulagés par ces paroles. Chacun reprit sa routine dans son coin. Des regards s’échangèrent parfois au loin. Par ces simples paroles ils étaient complices de quelque chose, d’un outrage peut-être.

Par ces simples paroles, ils étaient unis au-delà de l’outrage.

La famille ne dictait pas ses choix, elle assumait ensemble les conséquences de l’acte d’un seul. Si il fallait tomber pour ça, alors ils tomberaient…

Un nouveau chapitre...et quel chapitre !
Et tu commences avec un de mes poètes favoris
L'échange entre Jane et Minelli, la compréhension, la complicité, entre ces deux hommes
La scène des fraises et Lisbon qui hésite entre colère et ...quoi d'ailleurs
Tu sais, en quelques phrases, décrire tout ce qui existe entre l'équipe et Jane

enjoy a écrit:La famille ne dictait pas ses choix, elle assumait ensemble les conséquences de l’acte d’un seul. Si il fallait tomber pour ça, alors ils tomberaient…

Maintenant il va falloir attendre la suite, c'est presque aussi dur que d'attendre le début de la saison 4

wouaw mon Dieu quelle histoire
je savais bien que Jane finirait par s'évader à cause de ces meurtres, mais je pensais pas que Finn irait le voir en prison pour qu'il le fasse. Je sais pas pourquoi mais ce type ne me plait pas, pas qu'il est méchant ou parce qu'il est en couple avec Lisbon , non en faite ce qui me gêne c'est justement qu'il soit aller voir Jane en prison pour lui faire des reproches alors que le pauvre n'y est pour rien
mais bon, sinon il a fait ça par amour pour Lisbon alors on peut lui pardonner.

Jane qui va voir Minelli, je sais bien aussi qu'il se tournerait vers lui, il sait qu'avec lui il ne risque pas de retourner en prison, enfin pas tout de suite, mais ça arrivera fatalement
Ce que j'aime le plus dans ce chapitre, c'est Jane qui fait offfrir des fraises à Lisbon, cette symbolique, un petit message entre eux, un truc qu'il n'y a qu'entre lui et elle, comme le souligne si bien Rigsby.
Elle lui en veut, mais elle est aussi inquiète pour lui, elle a peur pour lui, elle ne veut pas le voir souffrir. Il y a un lien particulier entre Jane et Lisbon qui est parfois difficile à expliquer et je trouve que tu te débrouille très bien

Il me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:

Pff, et encore un chapitre du tonnerre et je dois dire que celui là je l'attendais avec impatience (plus d'infos sur la saison 4, Damon qui fait grève). Heureusement que tu es là.

Bon alors j'ai beaucoup aimé ce début de chapitre avec toute la description, la réflexion sur le poème, toute la cérémonie du thé. D'ailleurs, j'imaginais pas Jane boire du thé à la menthe.

Et les questions de Minelli qui ne se rapporte rien qu'à Lisbon, je trouve que c'est tout à fait le personnage et j'ai eu un sourire à l'évocation de sa rencontre qui s'est ternit quand il pense à ce qu'à fait Jane d'elle car même si il l'a rendue plus humaine, elle en paye le prix fort.

Et puis je suis contente car on va revoir Minelli puisque Jane a besoin de lui mais j'ai peur un peu quand je sais que tu es capable de tuer des personnages d'un coup. Donc il est interdit d'écouter des musiques tristes, ou qui pourrait te donner envie de tuer quelqu'un même si je ne dirais rien si le seul personnage qui meurt est RJ.

J'aime beaucoup le maraicher il me fait marrer, les rôles sont inversés dans le couple la femme qui interpelle son homme car il est trop romantique. Et j'adore la réaction de Rigsby qui a compris le geste sans soucis. Bon faut que j'arrête de dire tout ce que j'aime puisque j'aime tout. mais les petits indices que Lisbon ne veut pas voir et que les autres lui rappellent à tout bout de champ.

Et puis la fin sur le retour hypothétique de Jane ou plutôt sa capture c'est très touchant ce qu'elle dit, le fait qu'elle va lui laisser une chance car c'est comme ça que je l'ai vu de pas le lacher directement aux autorités c'est pas anodin et le fait que les autres en soient soulagés ça fait vraiment cet esprit de famille que j'espère voir dans la saison 4.

PS Il y a quelques coquilles dans ton texte rien de dérangeant mais je préfère te le dire au cas où.

Merci tout le monde, je ne le dis pas assez mais vos messages sont toujours encourageants, sans eux je n'arriverais pas à me plonger dans les suites et je lâcherais très certainement, alors encore merci.
merci beaucoup Daidi t'as bien fait de me le dire, certaines m'ont même fait mal aux yeux! J'ai essayé des les traquer, j'espère que je les ai toutes vues, je n'ai plus les yeux en face des trous, je n'aurais pas dû diminuer ma dose de caféine journalière
(PS: Je scrute aussi fanfiction.net pour Damon mais toujours pas de suite )

Super ce chapitre! Je dois dire que le portrait que tu as fait de Minelli c'est vraiment ça (il nous manque )
Le passage avec les fraises un délice (oui dans les 2 sens du terme!)
Rigsby est pas si bête que ça Et le maraîcher un peu shipper dans l'âme (faut dire que Jane a dû y mettre un peu de sien pour qu'il fasse de telles réflexions )
La fin est très belle, très touchante...
VLS
PS: ah vous aussi vous guettez Damon?

Salut.
Je te suis depuis le début de ta fic même si j'avoue que je ne commente pas à chaque fois
Je dois dire que ce chapitre m'a particulièrement plu. C'est vrai que tu décris très bien Minelli (revient Minelli) et lors de ta description, à un moment on se serait cru dans un saloon de Western . Continue comme ça, à bientôt
PS: Toujours pas de Damon à l'horizon.