Réminiscence (SPOILERS) ^

Tout d'abord j'ai beaucoup aimé ce chapitre.

J'ai aimé comment tu nous a fait ressentir le chamboulement que vit Lisbon, le fait qu'elle ne sait pas quoi faire ni avec l'un ni avec l'autre. bref la voir perdue comme ça, je dirais que ça fait plaisir à lire puis on arrive très bien à visualiser la scène. J'aime ce coup de téléphone qui revient épisodiquement dans le chapitre et je pense qu'il sera présent encore pour quelques chapitres

Après je trouve l'idée géniale de te servir des anciens perso de la série pour ton intrigue, on a aucune difficulté à les imaginer et puis on ressent encore plus l'ambiance de la série.

Et puis les retrouvailles, ça c'était inattendu qu'il aille jusqu'à chez elle. J'ai aimé cette tension avec les deux armes . D'ailleurs ça m'a fait penser à une scène de cinéma mais impossible de me rappeler lequel. Et puis autant je n'aurais jamais imaginé Jane avec une arme à la main mais bon connaissant ce que l'on sait maintenant ce n'est plus un problème.

Et j'aime beaucoup les dernières petites phrases à propos de Rigsby et Cho, on finit sur une note de légèreté car j'ai trouvé le "hug" même si la scène est très touchante, elle est aussi pleine de mélancolie mais en même temps plein d'espoir.

Bref, tu me mets mes émotions en vrac.

Jiisbon a écrit:

waouh, bravo pour ce chapitre, j'adore

par où commencer ? hum, la victime, très bien trouvé ! le fait que RJ veuille détruire ce qu'il a fait, c'était super bien trouvé.

la comparaison avec finn et l'eau aussi, je trouve que ça la représente tout à fait.

elle suit les conseils de Jane, enfin au moins pour un temps vous me direz.


ah, le calin et le moment où il l'attache, j'ai adoré mais alors

et les sous-entendus avec les menottes, Finn et Rigsby ça m'a tué,


--> enfin, voilà, je trouve que ce chapitre fait parti des meilleurs, on le lit d'une traite jusqu'au bout en savourant chaque miette.

VLS !!! VLS !!! VLS !!!

Je plussois

Que dire de plus ? Tellement c'est...
FANTASTIQUE

VLS VLS VLS

Merci beaucoup tout le monde, je cède à un petit coup de faiblesse en vous mettant un mot général, mes yeux tombent tout seuls devant l'écran je ne peux pas lutter mais je vous remercie de tout mon coeur, je le répète vos reviews me touchent à chaque fois.



Chapitre XII


Rigsby était goguenard. Il regardait la route, il ne disait rien mais il avait ce sourire irritable qu’elle avait envie d’effacer à coup de tipex.

Il était venu la chercher comme prévu.

Il avait eu ce regard moqueur…comme prévu.

Un regard du type « alors on s’amuse bien patron ? », accompagné d’un haussement de sourcil tout à fait significatif …
Le regard noir qu’elle lui avait jeté n’avait pas suffi. Alors, certes il ne disait rien, certes il fixait la route, mais c’était déjà trop !! Elle l’avait assigné au CBI pour la soirée. Elle avait assigné tout le monde au CBI pour la soirée. Elle ne pouvait pas rester chez elle.

La présence de Jane flottait encore dans la pièce et en chercher des microparticules lui donnait envie de se gifler mentalement. Elle voulait, elle devait avancer dans l’enquête…mais maintenant que Rigsby la conduisait au volant de sa voiture avec ce maudit sourire, elle regrettait de ne pas s’être rendue seule au CBI.

-Vous voulez bien m’enlever ce satané sourire de votre visage ? grogna-t-elle enfin

-Je suis désolé patron…c’est juste que je ne comprends pas comment Jane a réussi à…vous voyez…

-A quoi ?! S’agaça Lisbon

-Et bien vous savez, vous êtes les muscles et Jane et bien ma foi c’est Jane ! Comment a-t-il fait pour vous mettre…, il hésita sur le terme à employer, dans une telle position.

La façon dont il murmura le terme position la fit rougir violement.

-Je trouve que vous prenez un peu trop de plaisir à avoir cette conversation ! Gronda-t-elle et Jane est fort !

-Il est même diaboliquement fort…

L’air qu’il utilisa était un peu trop convenant. Il se prêtait avec danger au jeu de la moquerie mais il connaissait la limite et il était capable de dire qu’elle s’amusait elle-même de la conversation, enfin dans une moindre mesure.

-Vous frisez l’insolence là, remarqua-t-elle

Le sourire de Rigsby se joigna dans une fine lèvre. Pendant 30 longues secondes il tenta de se contenir, pourtant ses zygomatiques repartaient déjà vers le haut. A côté de lui, il pouvait voir les lèvres de Lisbon frémir. Elle se retenait de sourire. Il était sûr que ses yeux étaient étincelants. Il était aussi sûr qu’elle le tuerait s’il se tournait vers elle…

-Permission de parler ? demanda-t-il

-Hmm…faites attention à ce que vous allez dire…

Le sourire de Rigsby se perdit dans une évanescence de nostalgie.

-Les coups de foireux de Jane m’avaient manqués

Sa voix posée et sincère la surprit. Elle porta un regard sur son visage soudain nostalgique.

-Moi aussi Rigsby, confessa-t-elle le cœur soudain un peu serré.

Rigsby se dandina difficilement sur le siège conducteur, les mains un peu trop abruptement figées sur le volant.

-Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire patron… Je ne suis pas sûr de pouvoir le remettre en prison quand on le retrouva

Ce qu’il lui avouait aurait été pris pour un affront par la plupart des patrons, il savait que c’était différent pour Lisbon parce que c’était elle, parce que c’était Jane. La pression qu’elle exerça légèrement contre son bras témoigna du fait qu’il avait raison. Elle comprenait…

Un silence un peu plus lourd pris place et elle regretta son sourire goguenard qui avait le mérite d’être léger. Il suffisait de le relancer…

-Si jamais vous parler à qui que ce soit de ce qui vient de se passer…, murmura-t-elle sur un ton menaçant.

Rigsby mangea à peine son gros sourire cette fois, trop conscient de la stratégie de Lisbon pour les ramener sur un terrain plus neutre, plus léger et diaboliquement plus plaisant !


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Van Pelt et Cho travaillaient studieusement. Leurs visages oscillaient entre fatigue et concentration.

-Vous avez tiré quelque chose des gardes ? demanda Lisbon

- Rien, si ce n’est un mal de tête épouvantable, précisa Van Pelt, ces gars jurent sur leurs vies qu’ils n’ont jamais commis une infraction et ils sont plutôt convainquant

-Leurs dossiers racontent pourtant une toute autre histoire, compléta Cho

-J’ai toujours cette mauvais intuition patron, comme-ci tout ça ce n’était que de la poudre aux yeux…

-De la poudre aux yeux…reprit Lisbon pensive, depuis ce matin j’ai la désagréable sensation que Jane est mêlé à tout ça…Grace vous pouvez voir à quand remonte la dernière modification des casiers de ces gardes ?

-Oui, bien sûr, tout de suite…ce n’est pas possible, murmura-t-elle quelques minutes plus tard

-Laissez-moi deviner ils ont été complété récemment ? Je le savais Jane est derrière tout ça !

-Jane nous aurait mis sur une fausse piste, sourcilla Rigsby

-C’est exactement ce qu’il a fait, depuis le début il veut nous tenir éloigné de cette affaire !

-mais Jane est nul en informatique ! constata Grace, il ne sait même pas se servir d’une souris !

-il faut croire que quelqu’un l’a aidé, soupira Lisbon. Comment a-t-il pu accéder à leurs dossiers ?…

-Et bien si je me fie aux données, reprit Van Pelt, il a…, elle fronça les sourçils, il a utilisé mon accès aux logiciels du CBI ! Jane a piraté mon compte, je n’arrive pas à croire que Jane ait piraté mon compte !!

-J’aurais dû le tuer quand j’en avais l’occasion, grinça Lisbon

-Il a piraté mon compte ! répéta Grace abasourdie

-On dirait que quelqu’un a détrôné la reine de l’informatique, sourcilla Rigsby dans un sourire taquin.

-Je ne vois qu’une personne, releva soudain Lisbon , je ne vois qu’une personne qui a les compétences requises et qui a
pu aider Jane !

Par ces simples paroles elle attira l’attention de ses trois agents, qui se trouvaient à présent suspendus à ses lèvres. Si elle avait été Jane, elle aurait fait durer le plaisir…

-Minelli...

-Vraiment ? S’étonna Rigsby, Minelli notre Minelli ?

-ça ne m’étonne pas plus que ça, haussa des épaules Cho

-Faut que j’en ai le cœur net, repris Lisbon. Vous trois vous laissez tomber les gardes. Cherchez dans les gens présents aux alentours de la prison. Cherchez qui a pu savoir qu’il était sorti, je reste persuadée que c’est notre seule chance.

-Est-ce qu’on doit interroger Finn ? demanda Cho sous le regard soudain surpris de ses collègues

Cho savait être franc et direct, il n’avait jamais eu peur de la froisser, elle appréciait cette qualité.

-A quel titre ?, demanda-t-elle

-Et bien, il est le dernier à avoir rendu visite à Jane…en temps normal on le considérerait comme un suspect

Les yeux de Lisbon se rétrécirent, elle n’avait pas véritablement envisagé cette possibilité. L’idée la mettait un peu mal-à-l’aise. Quelques soient ses croyances sur la question, elle devait rester professionnelle.

-alors inutile de poser la question, pas de dérogation, pas même pour moi, faites venir Finn. Oh et Rigsby pas besoin de souligner que Jane m’a rendu visite, je voudrais éviter un drame…

Quelques regards s’échangèrent entre Cho, Rigsby et Van Pelt mais cette fois il sentit que la taquiner ne serait pas vraiment porteur, il se contenta alors d'hocher de la tête.
Toutefois, quand il la vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.

-ne tuez personne !

-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire

-Vieux faut que t’apprennes à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant

-Carrément, ajouta Grace

-Qui a dit que c’était une blague ?

Cette fois, il masqua à peine son sourire…



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Lisbon roulait prudemment. Elle savait que c’était Minelli mais elle devait se faire à l’idée que c’était Minelli. Connaître ses capacités d’agents était un des privilèges qu’elle avait acquis au fil de l’ancienneté. Il avait montré ses forces et ses faiblesses autour de conversations, plus d’une fois vis-à-vis d’elle. Il avait fait en sorte qu’elle se puisse se fier à lui. Dès qu’elle était arrivée au CBI, il avait ressenti ses réticences vis-à-vis du monde extérieur.

Pour bien travailler, il avait besoin d’être au plus proche de ses agents. Il avait su s’ouvrir pour l’aider à mieux le faire. Pour cette raison, elle lui en voulait. Comment avait-il pu se laisser entraîner par Jane ? Pourquoi ne l’avait-il pas prévenu ? Pourquoi n’avait-elle pas songé à cette possibilité avant ? Tout simplement à cause de sa confiance aveugle envers Minelli. Elle avait du mal à donner sa confiance aux gens. Fallait-il toujours qu’elle la donne aux mauvaises personnes ? Pourquoi était-elle incapable de la donner à Finn quand elle la donnait à des gens comme Jane ou Minelli ? Même Finn à prèsent n’était peut-être plus digne de confiance ! Alors oui, elle se sentait trahie et un peu blessée aussi, pourtant il y’avait cette part d’elle qui lui criait qu’il y’avait une raison à tout ça, une raison aux errances de Jane, une raison aux omissions de Minelli. La confiance pouvait s’adapter des trahisons si elles étaient justifiées. La confiance comprenait la résistance à certains mouvements. Elle comprenait une capacité à croire les yeux fermés…en dehors des apparences. Elle n’était pas encore prête à leur retirer cette confiance. Peut-être ne le serait-elle jamais ?

La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair.

Malgré l’heure tardive, Minelli était assis sur son siège en toile auprès de cette cabane paisible qu’elle avait eu l’occasion de découvrir quelques années plus tôt, après l’arrestation de Jane. Minelli était venu la voir au moment de sa convalescence. Elle était défaite à ce moment-là, défaite et en colère. Minelli l’avait traînée jusqu’à cette cabane. Il l’avait mise au repos. Elle avait pu se murer dans le silence. Elle avait écouté la nature, elle avait respiré à son rythme. Après plusieurs jours, il l’avait forcé à parler. Grace à lui, elle avait été capable d’aller voir Jane. Elle avait été capable de mettre sa colère de côté. Aujourd’hui, il se trouvait au même endroit qu’à l’époque sur ce fameux siège en toile à présent usé.
Comme si il l’avait attendue, il ne bougea pas lorsqu’elle claqua la portière de sa voiture. Elle s’installa debout à ses côtés.

-Impression de déjà vu ? murmura-t-il dans un sourire

-Oui…sauf qu’à l’époque j’étais celle que vous tentiez de protéger…, répondit-elle dans un sourire triste

-Protégez Jane, c’est vous protégez tous Teresa

-Permettez-moi d’en douter

Pour la première fois, il la regarda, il attrapa un autre siège à côté de lui, il tapota sur la toile.

-Pourquoi ne pas vous asseoir un peu ?

-Où est Jane ? Coupa-t-elle sans s’asseoir

Minelli observa les étoiles un sourire aux lèvres.

-Difficile de suivre les allers et venues de Jane mais je ne pense qu’il reviendra cette fois…

-Qu’est-ce qui vous fait dire ça…

-Je ne sais pas peut-être qu’il vous a senti déterminé quand il vous a vu… Il a vous a vu n’est-ce pas ?

Lisbon s’installa dans le fauteuil en soupirant.

-Qui ne répond pas consent, je deviens douer avec ces choses là…

-Il vous l’a dit ? demanda-t-elle

-Il n’a pas eu besoin de le faire

-J’aurais dû l’arrêter quand j’en ai eu l’occasion

-Pourquoi ne pas l’avoir fait ?...demanda-t-il doucement

-Parce que je suis stupide voilà pourquoi ! Et vous l’êtes aussi, vous n’auriez jamais dû trafiquer ces dossiers !

-Peut-être…mais j’avais le sentiment que c’était la chose à faire, ça n’a plus d’importance maintenant que vous êtes là…

-Est-ce qu’il a fait d’autres avancées ?

-Je l’ignore…Jane n’est pas du genre à partager ses secrets

-qu’avez-vous fait du directeur consciencieux que j’ai connu au CBI ?

-Il s’est noyé dans une bouteille de Whisky,

Lisbon le regarda avec attention, il était devenu plus bourru. Il était mal rasé, ses cheveux étaient négligés mais il avait l’air serein. Il avait lutté avec ses démons, avec ses morts. Il en était sorti fatigué mais vivant et visiblement il arborait une nouvelle philosophie de vie loin des contraintes sociales.

-Je devrais y songer…

-Je sais qu’il vous fait tourner en bourrique mais c’est un bon garçon, intelligent avec ça. Il vous sortira de ce bourbier. Il attrapera John le rouge…

-C’est ce qui me fait peur…

-ça ne peut pas être pire que la première fois

-sauf s’il se fait tuer ! Je ne sais pas ce qu’il va se passer mais je peux vous jurer que cette fois-ci je serais là quand il l’affrontera

-Vous êtes presque aussi déterminée que lui

-Je le suis

-mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Lisbon sourit, c’était plutôt ironique comme constat mais c’était aussi plutôt juste. Elle resta là auprès de Minelli, Jane ne reviendrait pas, elle le savait, mais il y’avait ici un côté paisible qu’elle ne voulait pas laisser. Elle avait le sentiment que les choses iraient mieux. La nature le lui murmurait, Minelli le lui murmurait comme pour la première fois où elle était venue. Elle regarda encore passivement. Avec son air paisible il la lavait de sa colère. L'amour était peut-être aveugle mais pour ses proches elle était prête à s'aveugler...

Encore un MAGNIFIQUE chapitre

Rigsby me fait vraiment rire rien que de l'imaginer en train de sourire sous le regard noir de Lisbon après l'avoir découvert que Jane l'avait mit dans une "certaine position" je vois trop Lisbon face au mot "position" sacrée coquine, cette Lisbon mais c'est trop et de comprendre que les coups foireux de Jane leur avaient manqués

J'ai l'impression de plonger dans la série rien qu'en imaginant Grace dire que Jane est nul en informatique, sans savoir se servir d'une souris et de voir sa tête quand elle voit que son compte a été piraté Lisbon qui soupçonne bien notre Minelli d'avoir pirater le compte de Van Pelt. Je ne sais pas trop mais je sens quand même que Finn va passer un sale quart d'heure avec Cho et heureusement que Lisbon ne sera peut-être pas là sinon elle lui aurait mis son poing à la figure

Ce passage-là m'a trop fait rire

Quelques regards s’échangèrent entre Cho, Rigsby et Van Pelt mais cette fois il sentit que la taquiner ne serait pas vraiment porteur, il se contenta alors d’hocher de la tête.
Toutefois, quand il l’a vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.

-ne tuez personne !

-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire

-Vieux faut que t’apprenne à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant

-Carrément, ajouta Grace

-Qui a dit que c’était une blague ?

Cette fois, il masqua à peine son sourire…

Sacré Cho !!

J'adore la conversation entre Minelli et Lisbon Minelli se conduit comme un père envers elle comme envers Jane puis Lisbon qui lui confit qu'elle est déterminée à retrouver Jane et d'être là au moment où il affrontera dont je l'espère j'adore la phrase de Minelli

- mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Ton chapitre est vraiment , je te l'ai dit mais je te le répète, j'ai l'impression de plonger dans la série rien qu'en te lisant, on retrouve les personnages, le déroulement comme un épisode, etc. Que dire de plus

Vraiment je te dis... RESPECT

VLS VLS VLS

hello!
mais comment fais-tu pour rendre si parfaitement les scènes?
Les personnages jaillissent de chacune de tes phrases avec un réalisme déroutant...bravo pour cette qualité littéraire indéniable

Le chapitre précédent vaut toutes les pépites d'or: le début avec la fureur de Jane qui découvre que RJ s'en prend à ceux qu'il a tenté d'aider..;sa repentence est à présent entâchée par le diabolisme de son ennemi.
Minelli ne peut pas l'aider cette fois, en revanche on constate tous qu'il devine aisément où va se rendre Jane (avant même que Jane lui-même le sache, il est fort papy Virgil! )

la scène chez Teresa est tellement intense: la confrontation musclée est peut-être un moyen détourné d'exprimer toute la tension (caractérielle, professionnelle,sexuelle) qui subsiste entre ces 2 là et qui a tjs existé.
Elle, en reconnaissant l'intrus après coup, ne lâche cpdt pas sa prise, selon moi pas tant pour l'emprisonner et l'arrêter que peut-être pour le garder vers elle plus longtemps (signe indéniable de faiblesse chez notre flic hein? )
Quant à Jane, on sait parfaitement que le câlin qu'il quémande n'est pas une diversion, mais bien un sincère appel muet à l'aide...
MAGNIFIQUE!
On voit que Térésa baisse sa garde (comme l'a dit Minelli plus tôt, elle est loin d'être aussi "réglementaire" qu'elle le laisse paraître. Pour Jane, pour ceux qu'elle aime, elle peut enfreindre la loi, souvenons-nous de Bosco qu'elle aurait soit-disant couvert des années auparavant).
Mon dieu, la ruse de Jane pour s'esquiver...ça finit de rendre cette scène passionnante!
Les petits sous-entendus taquins font aussi office de bouffée d'oxygène dans cette ambiance pesante qui, ressemblerait partout ailleurs, à de la trahison..mais tu fais totalement en sorte qu'on ne voit jamais notre Jane en traître..mais en cabotin désespéré qui ne peut abandonner sa mission. :pas_poss:
Le fou rire de Térésa à la fin..tellement subtil, tellement innatendu...tu retranscris tout à fait la magie pétillante que Jane a su insufler à la vie monotone de la fliquette. QQ1 une fois comparait Jane à des paillettes dans une fanfic: c'est super chiant car on ne peut s'en défaire..et en même tps cela donne tellement de belles couleurs à la vie!

dernier chapitre posté: le sourire de Rigsby, toute la scène où l'agent se retenait à peine de rire m'a faite vraiment marrer! j'imaginais totalement la bouille de Wayne!
Ce dernier est tjs l'éternel gamin de l'équipe, celui sur lequel on peut compter pour détendre l'atmosphère, même de façon maladroite! là, il est parfait dans son rôle de Mister gag qui met les pieds dans le plat!
On sent aussi toute l'affection qui unit Lisbon à son équipe..sa famille, comme tu le mentionnes si souvent! On voit qu'elle peut tout aussi bien engirlander son agent qui se moque d'elle que le soutenir quand celui-ci avoue sa faiblesse en affirmant ne pas pouvoir arrêter Jane! c'est sublime!


la blague de Cho: ben c'est CHO quoi? que dire de plus? Il faudrait l'inventer s'il n'existait pas.

J'aime bcp l'idée que Lisbon ait deviné pour Minelli...forcément, il fait aussi partie de cette grande famille; lui qui a tjs incarné la figure paternelle de substitution:
"La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair."
-->cette réplique mériterait d'être dans le dictionnaire des célèbres citations françaises et d'être apprise par les gamins à l'école tant elle est belle et poétique!

la dernière scène chez Minelli est pleine de tendresse et d'émotion: on sent en effet la confusion et la détermination chez l'un comme chez l'autre.
enfin, l'autre seconde magnifique réplique qui résume totalement la relation Jisbon selon moi est celle de Minelli:
"votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte"

Il a tout compris papy!

Dis-donc, une idée vient de poindre dans mon esprit: le RJ qui connait tout de Jane, qui sait qu'il est sorti de prison, qui fait tout pour le récupérer et le pousser à bout...ce ne serait pas FINN quand même?
Je m'explique: il est arrivé dans la vie de Térésa pile au moment où Jane en était sorti, il a pris possession (dans tous les sens du terme ) de la seule personne à laquelle Jane tient plus qu'à sa vie; il a poussé Jane à s'évader, il est suffisamment proche de Lisbon pour se tenir informé de l'avancée de l'enquête, et en plus il est un peu trop "lisse" pour être honnête ce bougre là

bon cela dit je ne suis pas une bonne enquêtrice mais je trouverais diabolique que RJ se soit infiltré autant dans la vie de Lisbon..pour atteindre encore plus Jane et le pousser à la folie extrême!
(alors quand mon esprit commence à lancer des théories aussi farfelues, c'est que je suis vraiemnt vraiment en manque de mentalist! vivement l'arrivée de la saison 4 hein? )

bref, je suis toujours aussi fan de ta fic que j'ai hâte de retrouver bientôt. merci pour ces merveilleux écrits

Comme à chaque fois que je lis un de tes chapitre je ne sais pas par où commencer
Alors on va commencer...par le commencement
Le moment entre Rigsby et Lisbon c'est juste...parfait...
Entre une LIsbon bougonne

-Vous voulez bien m’enlever ce satané sourire de votre visage ? grogna-t-elle enfin

Du Lisbon tout craché
et un Rigsby égal à lui même dans une "charmante" maladresse

-Et bien vous savez, vous êtes les muscles et Jane et bien ma foi c’est Jane ! Comment a-t-il fait pour vous mettre…, il hésita sur le terme à employer, dans une telle position.

Que dire des réactions de l'équipe avec une Van Pelt abasourdie de voir son compte piraté, un Cho toujours aussi impassible et réaliste

-Est-ce qu’on doit interroger Finn ? demanda Cho sous le regard soudain surpris de ses collègues
...
-Et bien, il est le dernier à avoir rendu visite à Jane…en temps normal on le considérerait comme un suspect

Tu arrives à nous offrir des moments de légerté dans des passages pourtant tendus

Toutefois, quand il l’a vit prendre la direction de l’ ascenseur, il la rappela.
-ne tuez personne !
-Ou appelez-moi pour effacer les traces, souligna Cho sans sourire
-Vieux faut que t’apprenne à sourire quand tu fais une blague, t’es flippant
-Carrément, ajouta Grace
-Qui a dit que c’était une blague ?
Cette fois, il masqua à peine son sourire…

Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est ce moment...encore...avec Minelli (mais pourquoi l'ont-ils fait partir de la série ? )
Le côté paternel, protecteur, qui a tout compris mais ne dit mot...ou juste les mots qu'il faut

Quand on lit ce genre de chapitre on en redemande et on pour que la saison 4 arrive à ce niveau de tension et d'émotion
pour cette histoire !



PS : Calypsoh
J'ai eu la même idée que toi pour Finn
Mais connaissant enjoy je me dis que ce serait trop simple...
so... and see...

Waw !!

Je crois que tout a était dit dans les coms précédents

Vraiment respect Le passage de Rigsby et Lisbon dans la voiture était à mourir de rire

J'ai adoré cette phrase aussi :

VLSSS

Ce chapitre commence comme on pensait qu'il allait se passer avec le sourire de Rigsby, une Lisbon faisant semblant d'être vexé, de la légèreté en tout point, de l'humour. Une bonne entrée en matière pour ce chapitre mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il fallait que le sérieux reprenne sa place, et de quelle manière tu amènes toujours tout de façon fluide, sans anicroche. Alala qu'est ce que c'est dur d'être les amis de Jane tout en faisant son boulot de policier mais ce petit malaise est dissipée par une Lisbon en grande forme. Même si je suis sure que ce sujet la taraude à chaque seconde.

J'adore le fait que aucun ne croit que Jane est pu faire le coup tout seul. D'ailleurs, il a toujours besoin de quelqu'un. Et le choc de VP est excellent.

Bon Cho est son stoïcisme ça on en a l'habitude mais qu'est ce que je l'aime car peut être que grâce à lui on va découvrir des cadavres dans le placard de ce cher Finn car je l'aimais bien jusqu'à qu'il aille voir Jane et puis c'est un sacré donneur de leçon, alors si on pouvait s'en débarrasser au plus vite, je ne dirais pas non. Mais je crains que non.

Et la rencontre Lisbon/Minelli. J'ai pas pu m'empecher après avoir lu ton chapitre de me repasser la scène du hug entre eux. Je les aime tellement ensemble cette relation père/fille me manque. Ce coté Minelli protecteur envers Lisbon et grâce à toi je le revis et ça fait le plus grand bien.

Je vais radoter mes j'ai eu deux pincements au coeur en même temps que deux coups de coeur pour deux phrases:

La confiance était aveugle parce que l’amour était aveugle et pour l’instant elle n’y voyait pas plus clair.

et

-mais cette fois ce n’est pas John le rouge qui vous oppose… constata Minelli pensivement… c’est votre besoin de protéger l’autre coûte que coûte

Et puis les petits rappels sur notamment l'aveuglement de l'amour en fin de chapitre, laisse un fin espoir. Oui car là j'ai très très peur vu que tu as mis que Jane pouvait se faire tuer et comme je pense que la confrontation finale se fera au dernier ou à l'avant dernier chapitre, je me dit que l'on peut se passer de Jane pour quelques lignes (comment ça je radote et je suis traumatisée. Pas du tout, du tout )


Un grand pour nous faire partager ce petit bijou


Un petit PS:

Spoiler:

Je viens de découvrir ta fic!!! Alors, mon commentaire ne sera pas aussi superbe que tous ceux que j'ai pu lire mais waw.... Comment j’ai pu passer à côté!!

J'adore!! C'est un peu le scénario rêvé de la saison 4 pour moi!! Un Jane qui reste en prison 3ans, qui s'évade...
Sa relation avec Lisbon est magnifique, j'adore vraiment.
Les interactions entre la team sont superbement bien foutues aussi, je suis passionnée à chacun des dialogues!!

Je ne sens vraiment pas ce Finn là... // Mais ça fait du bien de revoir Minelli!!! Surtout en mode papa Lisbon XD

C'est avec un plaisir non dissimulé que je vais continuer de suivre ton histoire!!

VLS!!

Je plussoie les coms précédents, c'est vraiment super
Hâte de découvrir la suite

(caly arrive sur la pointe des pieds)
coucou...coucou...chère enjoy...

serais-tu dans le coin pour nous poster une toute petite suite de ta sublime fic...s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait,

Hey la cie!!! je me suis un peu laissée aller j'arrivais pas à enclencher le mode écriture, ma tête et mon corps s'y refusaient, que voulez-vous certaines semaines sont ce qu'elles sont mais me re-voilààààààà! Alors vous allez me sortir "it's to late to apologiiiiiiiiiiiize" mais quand même je apologize! (Imaginez vous que c'est le sourire de Jane, vous ne pourrez y résister!!!!!)

Spoiler:

Chapitre XIII


La vitre teintée qui les séparait de Finn leur donnait un avantage. Ils pouvaient l’observer, disséquer ses mouvements sans être vus. Depuis vingt minutes, ils le jaugeaient en silence. Les bras croisés, ils observaient ses allers et venues, le regard aiguisé. Ils ne négligeaient plus l’art de l’observation. Ils mettaient, conformément à leur habitude, le suspect mal-à-l’aise. Ils l’avaient convoqué à la première heure. Autre avantage significatif : il ne connaissait pas les raisons de sa présence. Il serait bientôt à point nerveusement.

Van Pelt songea avec amertume à la normalité de la chose. A une époque de sa vie, elle n’aurait pas apprécié cette situation. Interroger le proche d’un des leurs lui aurait déplu, ça l’aurait mise mal à l’aise. Elle aurait probablement trouvé cela déplacé, voire incongru. Des années auparavant, pourtant, on l’avait trahi. Son fiancé, son futur mari l’avait trahi. Il avait aidé un criminel, tiré sur sa patronne, pointé son arme sur elle…alors aujourd’hui ce n’était plus aussi incongru. A ses dépends, elle avait appris que le mal pouvait être partout, figé derrière les yeux les plus innocents, paralysé dans les méandres du plus proche ami. Seuls quelques personnes avaient encore sa confiance. Elle les comptait sur les doigts d’une main. Les épreuves qu’elle avait traversées avec eux avaient solidifié sa foi en eux. Ils seraient les seuls, elle se l’était jurée. Si par cet interrogatoire, elle pouvait éviter à quelqu’un les désagréments qu’elle avait vécus, elle le ferait. Si Finn était innocent, alors, elle s’excuserait.

Rigsby voyait la chose autrement. Il n’aimait pas ce Finn, il ne le sentait pas ; instinct de flic ou instinct protecteur, il n’aurait su dire… Quoiqu’il en soit, il avait une occasion de le cuisiner, de le tester sans être réprimandé. Il serait changer d’avis, tout dépendrait de ce Finn.

Cho, le voyait comme un suspect avant tout. Il était professionnel. Un faille dans son discours et il le briserait. Son attitude ne serait alors peut-être plus aussi professionnelle que prétendue. Selon son éducation, acquise pour beaucoup au milieu de gangs, on protégeait la famille avant tout, quel que soit le prix. Cette philosophie le rapprochait de Jane. Voilà pourquoi il ne l’avait jamais jugé, pas simplement par indifférence, par compréhension.

-Bon flic, méchant flic ? demanda Rigsby

Cho qui, jusqu’à présent, observait Finn planta son regard froid dans les yeux de Rigsby. Ses bras croisés, sa mâchoire serrée, son visage inexpressif le grandissaient, lui donnant une stature imposante à côté de ce cher Rigsby.

-Tu sais quoi reste toi-même !, sourcilla Rigsby tout en frappant amicalement son épaule, ça devrait le faire. On improvisera avec Grace !

Cho rattrapa le visage de Finn, indifférent à la remarque de son ami, parfait dans son rôle.

-Il est doué, murmura Rigsby à l’intention de Grace, il est vraiment très doué…

-On n’est peut-être pas obligé de tomber dans l’agression directement, constata Van Pelt. On lui dit pourquoi il est là, on analyse la situation et après, si c’est nécessaire, on passe à l’étape supérieure.

-Après toi, lança Cho, serein

-Oh non les gars, vous n’allez pas faire ça sans moi ?! Râla Rigsby

Cho frappa à son tour l’épaule de Rigsby, un sourire aux lèvres.

-Rassure-toi, on te laissera ta part du gâteau

-Je trouve que vous y prenez un peu trop de plaisir…constata Van Pelt

-Je ne vois pas de quoi tu parles ? nia Rigsby, un parfait sourire aux lèvres

-ça ne change rien à notre travail, mais n’oubliez pas que c’est le petit ami de la boss. Si ça ne change rien pour nous, ça peut tout changer pour elle

-Tu veux qu’on ménage sa relation ? demanda Rigsby sceptique

-Je ne veux pas qu’on lui fasse du tort inutilement, c’est tout

-Rassure-toi Grace on n’est pas là pour ça,…Le seul à lui faire du tort inutilement c’est Jane

Rigsby s’attira le regard surpris de Van Pelt.

-pas consciemment cela dit

-Il est à point, le coupa Cho tout en passant la porte

-et parfois, elle en redemande, reprit Rigsby pensif

-Je crois, que tu devrais rester concentré Rigsby, hésita Van Pelt, confuse

Cuisiner Finn, ne la dérangeait pas. Il ne faisait pas partie du cercle de confiance. Analyser la relation de ses proches, en revanche, la mettait étrangement mal-à-l’aise. Comme si ce voyeurisme-là n’était pas autorisé.


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Finn sursauta en attendant la porte s’ouvrir.

-Ha agent Cho, soupira-t-il enfin, est-ce que Teresa va bien ? Je commençais à m’inquiéter

-L’agent Lisbon va bien. Vous pouvez vous asseoir.

-Je ne comprends pas, je croyais que Teresa m’avait fait venir ?

-Elle est actuellement sur le terrain, précisa Van Pelt avec un sourire confiant. Asseyez-vous je vous en prie.

-Je ne comprends pas, qu’est-ce que je fais ici, si ce n’est pas elle qui m’a fait venir ?

-John le rouge est au courant que Patrick Jane est sorti de prison, releva Cho impassible. Les médias ne détiennent pas encore cette information.

-Je ne suis pas sûr de vous suivre, répondit Finn confus.

-Vous, vous êtes au courant, en revanche

-Teresa m’en a parlé, pourquoi ?

-Finn, précisa Van Pelt, vous devez comprendre que nous savons que vous êtes allé voir Jane la veille de son évasion. Vous êtes allé le voir et quelques heures après il s’est évadé, par ailleurs vous faites partie des rares personnes à être au courant de cette évasion. A ce titre, nous avons quelques questions.

Finn sembla prendre en considération ses paroles. Soudain ses yeux s’écarquillèrent.

-Vous voulez dire que je suis suspect ?

-C’est ce qu’elle veut dire oui, répondit Cho à sa place

-Est-ce que Teresa sait que je suis là ? demanda Finn interloqué

Cho ramena ses mains l’une contre l’autre tout en se penchant vers Finn.

-Elle est au courant oui. Pourquoi avoir rendu visite à Patrick Jane ?

Finn hésita, il chercha un appui dans le regard de Van Pelt qui une fois de plus l’encouragea avec un sourire.

-J’ai déjà dit ces choses-là à …

-à Teresa, oui on sait soupira Cho. Ecoutez, je sais que vous entretenez une relation avec l’agent Lisbon mais si pouviez laisser cette relation en dehors de cette conversation actuellement se serait plus facile pour vous et pour nous.

Son ton n’était pas à proprement froid, il était surtout posé. Il avait le mérite de la clarté. Finn tenta de dénouer sa nuque.

-Très bien, concéda-t-il, Teresa…l’agent Lisbon ne m’avait pas parlé de Patrick Jane. J’ignorais qu’elle avait travaillé avec lui. Je l’ai appris alors que de nouveaux meurtres étaient perpétrés. J’ai de suite vu que cette affaire-là n’était pas ordinaire, avoua-t-il. J’étais inquiet, voilà pourquoi je suis allé le voir. Je ne cache pas que j’ai pu le pousser à prendre les choses en main mais je n’ai rien à voir avec John le rouge ou avec son imitateur ! Je peux vous le jurer !


Van Pelt resta surprise, Lisbon ne leur avait pas dit que Finn avait poussé Jane à l’évasion. Ça paraissait évident, après coup. Elle avait vu Jane juste avant son évasion. Ils s’étaient disputés, il l’avait même envoyé baladé arguant que c’était entre lui et Lisbon. Il voulait absolument sortir. Maintenant que Finn confessait cet acte elle était capable de mettre des mots sur l’attitude de Jane. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres. Cette inspiration, elle ne pensait pas l’avoir retenue. Elle s’était logée au niveau de sa poitrine après que Jane l’ait pour, ainsi dire, jetée. Sans s’en rendre compte elle avait été blessée. Aujourd’hui elle comprenait son attitude. Savoir qu’il n’était plus tout à fait lui-même, savoir qu’il avait été remué la soulageait. Elle n’aimait pas l’idée d’être brouillée avec lui. Même si elle se savait capable de passer l’éponge, c’était dorénavant plus facile. Elle se demandait comment Lisbon avait résisté à l’envie de détester Finn à la place de Jane. L’avait-elle fait ?

-Vous n’auriez jamais dû faire ça, murmura-t-elle dans ses pensées

Finn croisa son regard. Instantanément, il comprit qu’elle faisait référence à Lisbon.

-Je sais, soupira-t-il, le faire c’était prendre le risque de la perdre, je ne l’ai compris que trop tard

-Depuis quand fréquentez-vous l’agent Lisbon ? demanda soudain Cho

-Je croyais que ma relation avec l’agent Lisbon devait rester en dehors de tout ça ?

-S’il vous plaît répondez à la question, pria Van Pelt

-Un peu moins de trois ans, deux ans et demi je dirais…

-Peu de temps après l’arrestation de Jane donc, releva Cho

-Qu’insinuez-vous ? se crispa Finn

-Je n’insinue rien du tout, je constate.

-Avez-vous parlé à quelqu’un de l’évasion de Jane ?

-Non, non je n’en ai parlé à personne

-Vous l’avez peut-être évoqué accidentellement, devant un ami ? ajouta Grace doucement

-Non, non j’en suis sûr, je n’ai vu que Bismarck. Il m’héberge occasionnellement mais je ne lui en ai pas parlé

Cho prit des notes. Finn sentait des gouttes de sueur couler le long de son dos, en le voyant inscrire des choses sur son calpin, son anxiété augmenta. Est-ce qu’on le croyait réellement impliqué ? Est-ce que Teresa le croyait ?

-Ecoutez, je voulais simplement que Jane règle cette histoire. Je suis de votre côté, insista-t-il.

-Ne le prenez pas mal, soupira Grace, mais pour être de notre côté il faut prendre des balles. Je suis sûr que vos intentions sont bonnes mais vous n’auriez jamais dû vous en mêler.

-Est-ce que vous pensez sincèrement que le duel engagé dans cette affaire peut l’être sans Jane? Insista Finn

Van Pelt rencontra le regard de Cho. Peut-être que Finn avait raison dans le fond. Qu’ils le veuillent ou non, Jane était impliqué plus que eux mêmes.

Rigsby passa la porte à ce moment-là. Sous les regards légèrement surpris de Cho et Van Pelt, il serra la main de Finn.

-Agent Rigsby, on s’est déjà croisé il me semble

-oui c’est possible, articula Finn incertain.

-Vous permettez que je me joigne à vous ? demanda-t-il en s’installant sur une chaise

Finn observa les trois agents face à lui.

-J’ai le droit à la grosse artillerie, ria-t-il nerveusement

-Je sais que l’agent Cho est impressionnant mais vous apprendrez à l’aimer en le connaissant ! Ria Rigsby. Tout ça est informel, de simples questions, vous savez pour se faire une idée, remplir de la paperasserie.

Il accompagna son discours d’un geste évasif et d’un sourire à la Jane.

Il testait quelque chose de nouveau, il pouvait sentir l’excitation battre dans ses veines. Il aurait aimé que Jane voit son numéro.

-Dites-moi, ce Bismarck il vous héberge occasionnellement c’est ça ?

-Oui, c’est ce que j’ai dit

-Je pensais que vous viviez chez Teresa…

Il avait volontairement utilisé son prénom.

-C’est le cas, murmura Finn

-Je ne comprends pas… ? alors pourquoi aller chez… ? oh je vois, constata-t-il de lui-même, je connais ça, vous allez là-bas quand y’a du grabuge entre vous, souffla Rigsby. Il faut dire qu’avec Jane…ça ne doit pas être évident

-Je ne suis pas sûr de vous suivre

-Et bien vous savez, ils ont cette relation particulière, avec non chalence il haussa des épaules, il y’a cette tension entre eux. Jane de sortie, je suppose que ça complique les choses avec Lisbon.

-Je vous demande pardon ?

Tout en ignorant l’indignation de Finn, Rigsby prit Van Pelt à partie.

-C’est vrai, murmura-t-il en riant, on est combien à avoir parié sur une petite relation Jane / Lisbon ?

Finn se leva brutalement. Rigsby se trouva, soudain, la tête plongé sur l’avant de la table. Finn l’ayant fermement attrapé par la cravate.

-Cho, crissa Rigsby

Ce dernier ceintura Finn avec Van Pelt. Rigsby se dégagea enfin de la table.

-On peut savoir ce qui t’as pris ? reprocha Van Pelt

-Et bien maintenant on est sûr que Finn ne sort pas avec Lisbon pour l’atteindre ! Si ça ce n’est pas de la jalousie, wahou il l’a dans la peau !!

Fier de lui, Rigsby redressa sa veste. Provoquer les suspects et analyser leurs réactions, il avait bien appris sa leçon.

-Sans offense hein ! murmura-t-il à l’intention de Finn tout en lui faisant un clin d’œil.

Van Pelt sentit Finn se détendre légèrement sous ses doigts.

-Je crois que ça suffira pour l’instant, constata-t-elle alors que Cho relâchait à son tour Finn. Peut-être que vous devriez rentrer chez vous, nous vous rappellerons si nous avons des questions.

Rigsby faillit ajouter « enfin chez Bismarck » aussitôt il se mordit la langue, il prenait effectivement un peu trop de plaisir à jouer les Jane. Il fallait qu’il se reprenne.

Sans un mot Finn attrapa sa veste. Le visage fermé, il quitta la pièce sous une légère grimace de Rigsby.
Van Pelt le frappa en pleine poitrine.

-Non mais ça ne va pas ! Je t’interdis de te comporter comme Jane, ce n’est pas toi, on en a assez d’un !

Elle quitta la pièce, Rigsby regretta aussitôt son attitude. Il revoyait Lisbon s’agacer de l’attitude de Jane. Il venait d’imposer à Grace la même douleur. Elle avait raison, il n’était pas Jane. Provoquer les gens, de cette manière là, ça ne lui ressemblait pas. A présent, il se sentait presque détestable, comment Jane faisait-il pour supporter ça ? Se haïssait-il à ce point ?

-Je dois avouer que tu m’as impressionné constata Cho.

Bien que ne ressentant aucune fierté personnelle, Rigsby hocha de la tête. Il pensait à Jane, il pensait au trou béant qu’il avait laissé derrière sa carapace dorée. A chaque coup de ce genre, il creusait d’un coup de pelle la tombe de son âme. Derrière le masque se cachait un visage sans vie…



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Lisbon avait passé une partie de sa nuit sur le fauteuil de toile de Minelli. Le vent avait murmuré contre ses longs cheveux ébène. Bercée par le bruit de l’eau, elle avait fermé les yeux. Les clapotis lui avaient racontés une histoire apaisante. Elle avait somnolé quelques heures. Quand elle avait ouvert les yeux, elle avait trouvé une couverture sur elle. Minelli semblait s’être, lui aussi, assoupi sur son siège de toile. Elle avait placé sa couverture de fortune sur son torse. Elle lui avait offert un dernier sourire attendri, un sourire qu’il n’avait pas eu l’occasion de saisir. Elle était partie en quête de Jane au milieu de la nuit. Elle avait fait les hôtels alentours, aucune trace de lui. Elle avait appelé Hightower, il n’était pas passé chez elle. Elle avait même fait une halte devant sa vieille maison.

Elle n’avait pas pu se concentrer sur les meurtres, seul Jane l’avait préoccupée. Lutter contre John le rouge, c’était lutter contre la mort. Lutter contre Patrick Jane c’était lutter pour un vivant. C’était lutter pour qu’il reste en vie. Son âme avait été noircie par le chagrin et par les erreurs qu’il avait commises. Elle ne pouvait pas le laisser tomber plus avant. Il y’avait encore des onces d’humanité à sauver. Elle avait pensé à la dernière victime. Jane avait dû perdre une partie de lui-même en apprenant sa mort. Une partie de plus, qu’elle n’avait pas su sauver.

Ça avait été le déclic. Elle serait enterrée, cette victime serait enterrée aujourd’hui. Jane serait là, quelque part, elle le savait. Elle avait acheté quatre roses rouges. Elle avait fait le tour du cimetière, elle ne l’avait pas vu. Elle était passée devant les tombes de Charlotte et Angela. Elle s’était agenouillée. Elle avait effleuré les pierres de celles qu’elle n’avait pas connues.

-De la part de Jane, avait-elle murmuré

Elle était restée agenouillée là, unie dans sa quête à Charlotte et Angela. En lisant leurs dossiers par le passé, elle les avait entrevues. Elle les avait imaginées fidèle aux descriptions des voisins, des amis, de Jane. En fermant le dossier, elle en avait été persuadée. Elles n’auraient pas été pour une vengeance…Jane avait fait erreur. Vu leur tendresse, leur générosité, elles auraient voulu autre chose pour lui, pour son âme meurtrie.

-Je ferais tout pour le ramener à la raison, je vous le promets, murmura-t-elle à l’intention d’Angela

La promesse valait sur tout pour elle-même.


Derrière elle, on adressait les derniers mots pour Camille Dillon. Circulairement, elle observa les alentours. Ses yeux se posèrent sur la famille en pleur. Son cœur se serra. Distraitement, elle attrapa son téléphone, lorsqu’il sonna.

-Hm,

-Merci pour les roses…

Elle ferma les yeux soulagée. Il avait rappelé…

-Jane, murmura-t-elle. Elle le chercha du regard. Où êtes-vous ?

-dans les environs, je suis toujours dans les environ. Vous demanderez pardon pour moi à Camille Dillon. Je sais que vous lui avez pris une rose pour moi.

-Vous n’êtes pas responsable de sa mort Jane

- Faites-le quand même, s’il vous plaît…

-Je le ferais, promit-elle. Elle observa encore ses proches. Vous croyez qu’ils pourront s’en remettre ?

-On ne se remet jamais tout à fait de ces choses-là, parfois on ne s’en remet pas du tout, soupira-t-il

-Quand est-il pour vous ? demanda-t-elle doucement

-…

-Vous n’êtes pas obligé de me répondre, soupira Lisbon en se mordant la lèvre

-Je ne pensais pas m’en remettre, articula-t-il, je ne voulais pas m’en remettre et, quelque part, je ne m’en suis pas remis mais pour une autre part, contrebalança-t-il, le CBI m’a inconsciemment apporté quelque chose que je ne pouvais pas espérer…

-Quoi ?

-Je ne sais pas exactement, une nouvelle famille à protéger, je suppose

Le cœur de Lisbon se serra, elle observait cette famille disséminée par le décès et elle imaginait le pire. Elle ne serait pas capable de supporter ça une nouvelle fois.

-Sachez alors que votre famille a besoin de vous. Pourquoi ne pas arrêtez ce jeu du chat et de la souris ?

-Ce n’est pas parce que vous ne me voyez pas, que je ne suis pas là Lisbon…Je serais toujours là. Vous aviez raison, c’est lui, c’est John le rouge, ce n’est pas un imitateur. Je l'aurais et je reviendrais vous voir.

-Où en êtes-vous ?

-Je ne peux pas vous le dire, ça gâcherais le suspens

-Ce n’est pas un jeu Jane, marmonna-t-elle Et vous n’auriez jamais dû impliquer Minelli dans vos traquenards.

-Grâce à moi vous lui avez rendu visite ! Je suis sûr que ce moment de calme vous a apaisé. En tout cas vous sembliez apaisée,

Lisbon fronça des sourcils

-Je vous demande pardon ?

-Je vous l’ai dit ce n’est pas parce que vous ne me voyez pas que je ne suis pas là… Encore merci pour les roses Lisbon ma femme et ma fille les aurait aimées.

A l’autre bout du fil, Jane raccrocha. En ramenant lentement son téléphone dans sa poche, elle repensa au rêve qu’elle avait fait sur le siège de toile de Minelli. Elle avait cru voir Jane, elle avait senti son odeur, entendu un murmure. Elle s’était sentie enveloppé par un cocon et elle avait plongé. Elle frôla des doigts ses avant-bras…la couverture…ce n’était pas un rêve, il était venu la couvrir. Elle l’avait entrevu une seconde…

Il était comme la neige lorsqu’il se déposait contre sa paume, il s’évaporait aussitôt. Elle voulait l’emprisonner de ses doigts frêles mais à chaque fois il était trop tard…

Han! C'est super joli et super bien écris, comme toujours!!

J'aime beaucoup l'évolution psychologique de Van Pelt depuis ce qui est arrivé avec son fiancé. J'ai trouvé ça très réaliste!!
Je suis aussi contente de voir que Rigsby n'aime pas Finn!! Mais il n'est pas suspect? Dommage!!

Puis bon, en tant que Jisbonneuz je ne peux pas m'empêcher d'adorer la scène de fin, Jane qui veille sur Lisbon!!

Vivement la suite!!

Au fil des chapitres je ne trouve plus de mots assez forts pour décrire ce que je ressens à la lecture de ton histoire
Alors je me contenterai d'un
Simplement il y a une phrase

enjoy a écrit:Il était comme la neige lorsqu’il se déposait contre sa paume, il s’évaporait aussitôt. Elle voulait l’emprisonner de ses doigts frêles mais à chaque fois il était trop tard

coucou chère enjoy!

OH MY GOD OH MY GOD OH MY GOD!!!
Je suis sciée, chaque fois un peu plus..c'est extraordinaire! Ton intrigue est extraordinaire, ta façon de cerner les personnages est extraordinaire, ton écriture est extraordinaire...euh?
ai-je dit que je trouvais cela extraordinaire?


Pardon d'avoir posté un second petit post de relance hier, mon intention n'est nullement de te bousculer, il faut surtout le voir comme un signe de ma passion pour ce texte.. euh...(caly cherche le bon terme??? )
..extraordinaire!

Non mais c'est vrai comment fais-tu pour insuffler tant d'émotions dans tes fics?
Bon j'arrête là les compliments hein sinon notre enjoy, elle va attraper l'ego de Jane (quoique te connaissant, ça m'étonnerait bcp! )

prête pour un comm de 3 plombes, comme d'habitude?


le point de vue des 3 agents: J'ai trouvé très touchant le moment où derrière la vitre chacun fait le point sur la situation présente. L'inflexibilité de notre Grace constraste avec son innocence des débuts. Pourtant derrière son amertume, on voit son attachement pour ses amis sincères. (il semblerait que l'Ohio ne soit plus le pays des femmes naïves cf. 1x17)

Risgby, lui, a tjs agi en écoutant son coeur; c'est d'ailleurs un homme de coeur, ce qui le pousse parfois à être maladroit ou impulsif. Je trouve tout à fait normal que parmi les 3 amis de Lisbon, ce soit celui qui sente le moins Finn. Sans compter en effet que je l'ai tjs perçu comme un pro-jisbonien!
Mais il est en effet le grand gaillard qui veut protéger ses femmes quelles qu'elles soient..;et Lisbon est une des ces femmes sur qui il veut veiller.
"Quoiqu’il en soit, il avait une occasion de le cuisiner, de le tester sans être réprimandé."
--> cette réplique m'a faite sourire car on voit presque ici le gamin qui est content d'avoir le feu vert pour faire qch d'habituellement interdit! C'est aussi ça notre Rigsby, un grand gamin!

Quant à Cho, j'ai aimé là encore la vision épurée qu'il a de la situation: tu as dit le mot: "professionnel". mais j'ai surtout aimé que tu mentionnes ce qui se cache sous son apparente indifférence, le poids de la famille, du clan. C'est super bien transcrit ici.
Petite dose d'humour délectable:
"-Bon flic, méchant flic ? demanda Rigsby (...) Tu sais quoi reste toi-même !, sourcilla Rigsby tout en frappant amicalement son épaule, ça devrait le faire. On improvisera avec Grace !"
--> j'imaginais bien la tête de Cho, impassible face à un Rigsby ahuri. énorme!!


l'interrogatoire de Finn: eh oui, même là on n'arrive pas à détester ce personnage. Il est amusant de le voir confronté à la "famille" de Lisbon. Certains gendres ont peur de leur rencontre avec les beaux-parents! ici c'est la rencontre avec les frères et soeurs de coeur qui le glace, hihi!
Toute la scène est habilement menée avec ce qu'il faut de tension, de doutes, de mystère aussi (ben oui, ma théorie sur le "dark-Finn" tombe totalement à l'eau! ).
J'ai aimé aussi que tu reparles de la façon dont Jane a rejeté Van pelt en prison. On savait tous qu'elle en avait été blessée, forcément. On découvre ici qu'avec les circonstances atténuantes (qui avaient déjà apaisé Lisbon), Grace est contente de pouvoir pardonner à son ami mentaliste.
"Elle se demandait comment Lisbon avait résisté à l’envie de détester Finn à la place de Jane. L’avait-elle fait ?"
--> habile, habile! Si en effet Finn n'est pas un méchant gars, il n'en reste pas moins qu'il a fait preuve d'esprit retors, ce qui ne va pas être bon signe pour la suite de sa relation avec la droite Térésa.

Bon ok, on a attendait plus ou moins le "méchant flic" attendu (Cho), la gentille fliquette (Grace, qui use encore une fois de sa douceur pour déstabiliser un suspect)..mais on n'attendait pas le Rigsby mode Jane!
Quelle trouvaille!
Quand Wayne est rentré, je me demandais où tu voulais en venir, je pensais avoir trouvé le "gentil flic" en la personne de Van pelt,d'où quel intérêt de nous montrer le numéro de Wayne? Mais comme tjs tout est très finement pensé dans ton texte. On a ici le disciple de Jane..quoiqu'ils en disent, ils ont tous subi l'influence de l'impossible mentaliste, et souvent Rigsby se prêtait à ses tours, ses blagues...donc il est assez logique qu'il soit celui qui tente un "plan à la Jane"!!
"Et bien vous savez, ils ont cette relation particulière, avec non chalence il haussa des épaules, il y’a cette tension entre eux. Jane de sortie, je suppose que ça complique les choses avec Lisbon"

Bon ok, j'avoue: imaginer la bonne bouille de Rigsby vanter le couple Jisbon devant Finn...c'est carrément jouissif!!

(Bon d'accord c'était pour prouver que Finn est dingue de Lisbon mais quand même..moi ça m'a bien fait marrer!)

Grace qui enguirlande Rigsby n'est bien sûr pas sans rappeler les brimades de Lisbon en l'encontre de son emmerdeur notoire! Mais alors celui qui m'a le plus plu, c'est CHO! "Je dois avouer que tu m’as impressionné constata Cho."

une réplique débordante de poésie: "Il pensait à Jane, il pensait au trou béant qu’il avait laissé derrière sa carapace dorée. A chaque coup de ce genre, il creusait d’un coup de pelle la tombe de son âme"
es-tu certaine de ne pas descendre de Baudelaire? Les métaphores profondes de la sorte lui auraient vraiment plu!

la quête de Lisbon:
hahah!!trop fière de moi, j'avais vu venir le coup de la couverture mise par Jane!
Certes cela aurait pu être papy Minelli, qui prenait soin de sa Lisbon..mais j'ai eu un pressentiment à l'évocation de la somnolence de la jeune femme. C'est qui qui qui tient à elle au point de la couvrir au milieu de la nuit???

Lutter contre John le rouge, c’était lutter contre la mort. Lutter contre Patrick Jane c’était lutter pour un vivant ""
--> enjoy, what else??

oh, la scène au cimetière, la promesse faite à la défunte Angéla, c'est juste...
tellement beau, tellement sobre aussi! Lisbon est directe, ne s'encombre pas de grands discours..mais elle, elle croit à la vie de l'au-delà, elle croit au paradis, donc il est naturel qu'elle s'adresse à ses femmes.


Jane et Lisbon:
encore une fois, l'un des plus beaux moments entre ces 2 là se passe au téléphone, comme souvent depuis le début de ta ficJe ne sais pas exactement, une nouvelle famille à protéger, je suppose..."
"--> là il est bien en train de lui dire ce que je crois qu'il lui dit?
Qs'est évadé pour eux, pour elle, pour les protéger, comme il le ferait pour sa femme et sa fille?

quelle signification, dîtes-moi! Finn ne pourra jamais rivaliser!

eh quelle plus belle image finale que celle d'un Jane fugace recouvrant la jeune femme apaisée.

bravo bravo bravo et encore bravo bien sûr!!

Je ne sais pas quoi rajouter de plus Tous a été dit dans les coms précédents

J'ai adoré l'interrogation de Finn et surtout Rigsby qui joue le rôle de Jane

Et la deuxième partie qui parle de Lisbon et de Jane était tout simplement Magnifique
Lisbon au cimetière, jane qui la surveille " It's So Beautiful " Tu manies l'art de l'écriture parfaitement, franchement RESPECT
On dévore chaque mots et l'émotion et au rendez-vous

J'ai adoré ce passage :

Enjoy a écrit:

A l’autre bout du fil, Jane raccrocha. En ramenant lentement son
téléphone dans sa poche, elle repensa au rêve qu’elle avait fait sur le
siège de toile de Minelli. Elle avait cru voir Jane, elle avait senti
son odeur, entendu un murmure. Elle s’était sentie enveloppé par un
cocon et elle avait plongé. Elle frôla des doigts ses avant-bras…la
couverture…ce n’était pas un rêve, il était venu la couvrir. Elle
l’avait entrevu une seconde…

Et la dernière phrase est

Encore Bravo est VLSSS

Je ne sais plus trop quoi dire vu que tout est dit dans les coms précédents à part que je m'incline et je dis... RESPECT

J'A-DO-RE ta superbe description sur les personnages que ça les ressemble tellement que c'est super réaliste

Rigsby me fait rire quand il joue le rôle de Jane durant l'interrogatoire de Finn D'un côté, ça m'étonne pas qu'il ne l'aime pas Je sens que Jane aurait adoré ça
Puis j'adore Cho qui ajoute :

-Je dois avouer que tu m’as impressionné constata Cho.

J'ai trouvé vraiment super touchante la scène où Lisbon dépose deux roses sur les tombes d'Angela et de Charlotte en disant que c'est de la part de Jane

J'A-DO-RE le moment Jisbon
Surtout ce passage

-Je ne pensais pas m’en remettre, articula-t-il, je ne voulais pas m’en remettre et, quelque part, je ne m’en suis pas remis mais pour une autre part, contrebalança-t-il, le CBI m’a inconsciemment apporté quelque chose que je ne pouvais pas espérer…

-Quoi ?

-Je ne sais pas exactement, une nouvelle famille à protéger, je suppose

J'étais totalement
Comme Calypsoh l'a dit : Il était en train de lui dire de ce qu'on croit qu'il lui dit ! Qu'il s'est évadé pour les protéger, pour protéger ELLE surtout. My god ! Quelle homme ! C'est clair que Finn n'a aucune chance de rivaliser avec ça !

A l’autre bout du fil, Jane raccrocha. En ramenant lentement son téléphone dans sa poche, elle repensa au rêve qu’elle avait fait sur le siège de toile de Minelli. Elle avait cru voir Jane, elle avait senti son odeur, entendu un murmure. Elle s’était sentie enveloppé par un cocon et elle avait plongé. Elle frôla des doigts ses avant-bras…la couverture…ce n’était pas un rêve, il était venu la couvrir. Elle l’avait entrevu une seconde…

Il était comme la neige lorsqu’il se déposait contre sa paume, il s’évaporait aussitôt. Elle voulait l’emprisonner de ses doigts frêles mais à chaque fois il était trop tard…

J'ADORE cette fin

VLS VLS VLS

Je ne te compare en rien avec damon mais vous deux vous êtes un vrai bonheur à lire, ça fait du bien de lire des fics comme ça où toutes les émotions arrivent à me toucher sans que je n'ai besoin de me mettre dans une ambiance propice. J'ai commencé à lire ton chapitre dans le bus et j'ai bien failli me tromper d'arrêt tellement j'étais dans l'histoire.

Si non ce chapitre, comment dire il était plein d'intensité, d'émotion, et d'humour. Le Finn je dois dire je ne l'aime pas mais qu'est ce que ça donne envie un mec qui monte en tour rien qu'à l'évocation d'un autre mec s'approchant de sa bien aimée, il avait l'air blessé, il m'a touché. Et puis tu as dirigé tout cette interrogatoire d'une main de maitre, on passait des émotions de Cho, à VP, à Rigsby. D'ailleurs ça m'a bien fait rire Rigsby en Jane, ça m'a fait penser à la série quand il essaye d'imiter Lisbon (c'est ça aussi qui fait que j'adore ton écriture, tes idées, c'est qu'elles sont tellement réalistes que je peux toujours les imaginer dans la série ou ça me rappelle une scène. Ca ne veut pas dire que tu n'as pas d'imagination bien au contraire, hein? Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire car je crois que je m'enfonce mais sache que j'apprécie cet aspect de ton écriture et de ton imagination.

Je ne sais pas si je dois détester Finn car il y a quelque chose qui me gène chez lui quand même à savoir quoi j'en sais rien mais je le trouve pas clair.

Et puis la relation Jane/Lisbon, on est toujours dans le fil rouge avec le téléphone et leur conversation. j'aime ces petites touches de rappel, ça donne un vrai plus à ton histoire. Mais punaise quoi ce qu'il lui dit si c'est pas une déclaration d'amitié je dirais car il ne fait pas de différence, il tiens à eux tous sans différence d'ailleurs c'est le CBI qui est sa famille et je dois dire que ça m'a marqué j'ai trouvé ça touchant. Peut être que je l'ai mal interprété mais c'est ma façon de voir cette phrase.
Bien sur, il a sa petite protégée en la personne de Lisbon, il l'a suit à la trace , prend soin d'elle en la bordant, en l'éloignant de lui même si lui a du mal à s'éloigner d'elle. Bref une fois de plus mes émotions sont en vrac, ça va être une habitude à la fin de chacun de tes chapitres.

Je vais me remettre debout car là je suis sur les fesses, et attendre patiemment le prochain chapitre qui viendra quand il viendra car quand je vois cette qualité je peux rien demander de plus qu'un autre chapitre.

Je crois que je n'ai encore jamais publié vers 16 h de l'aprem, allez soyons fou, je me lance!

Spoiler:

Chapitre XIV



Lisbon rentra chez elle épuisée. Elle avait passé une partie de sa journée au cimetière. Elle avait vu les émotions difficilement contenues, les larmes, les rires nerveux, la douleur. Elle avait dû rester de glace. A la longue, son rôle était épuisant. Elle avait repéré le visage des présents. Parmi eux se trouvait peut-être le tueur. La simple idée lui avait procuré des frissons. Quelqu’un se réjouissait peut-être au milieu d’eux, quelqu’un à qui elle avait pu serrer la main…A chaque instant de sa vie, elle pouvait croiser des criminels. Savoir qu’en tant que flic, elle ne les repérait pas, savoir qu’elle les laissait filer la rendait folle. Voilà pourquoi en général, elle ne pensait pas à ce genre de considérations. Difficile de faire semblant dans ce cas précis. Cette affaire la poursuivait depuis trop longtemps. Un soupir s’échappa de sa poitrine, elle avait juste besoin d’un break. Lassée, elle passa le pas de la porte. Elle se figea dans le salon, les affaires de Finn étaient paquetées. Sans faire attention à elle, il apporta quelques autres affaires. Incapable de s’émouvoir, elle l’observa de ses yeux étonnés. Elle n’arrivait plus à relier les informations.

-Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-elle enfin

-Je fais mes bagages

-Je vois ça…ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu les fais ?

-Je ne vis plus ici depuis quelques jours… c’est la juste logique des choses

-Je croyais qu’on n’avait rien décidé, constata-t-elle

Il arrêta de paqueter son dernier sac pour l’observer. Elle semblait sincèrement étonnée. Il s’approcha d’elle, tout en laissant néanmoins une certaine distance.

-Est-ce que tu sais d’où je viens ? demanda-t-il calmement

Lisbon le regarda confuse, elle ne voyait pas où il venait en venir, elle revenait du cimetière, elle avait eu Jane au téléphone, ses idées étaient encore en vrac.

-Ton équipe vient de passer une heure à m’interroger

-Oh…, articula-t-elle

L’envie de se frapper mentalement lui traversa l’esprit, elle avait totalement oublié. Comment était-elle capable d’oublier quelque chose d’aussi énorme. Etait-elle devenue insensible à ce point ?

-apparemment c’est routinier pour toi, mais ça ne l’est pas pour moi…

-Finn, je suis désolée, commença-t-elle

-Non ce n’est pas grave, après tout tu n’y es pour rien, si je n’étais pas allé voir Jane on n’en serait pas là. Bien évidemment, j’aurais apprécié que tu me préviennes de cet interrogatoire mais je suppose que le suspens aurait été gâché… Simple curiosité, est-ce que tu penses vraiment que j’ai un lien avec John le rouge ? Parce que le fait que tu couches avec moi malgré cet état de fait pourrait indiquer que tu as de sérieux problèmes…

Lisbon ne put cacher un mouvement de surprise à la hauteur de la gifle qu’elle venait de recevoir. Les paroles étaient dures à entendre, le visage qui était associé avec était pire à voir. Ce n’était pas les traits de Finn, c’était des traits déformés par la colère, la rancœur, l’humiliation. Elle ravala son égo un instant. Ses phalanges blanchirent néanmoins sous l’effet de ses mains serrées.


-Tu as dû passer un sale quart d’heure, tu es probablement énervé, tu m’en veux, j’ai compris. Comme les interrogatoires peuvent être difficiles et comme je suis déjà passée par là, je ferais comme si ces mots n’étaient pas sortis de ta bouche…

La colère froide qu’elle maintenait rendait pourtant son corps rigide. Finn comprenant l’injustice de ses mots ne continua pas sur ce terrain. Son visage ne se décrispa pas pour autant. Il était toujours aussi tendu. Une tristesse se mêla néanmoins à sa colère amèrement retenue.

-Je n’ai pas signé pour ça Teresa, Red John, tes problèmes avec Jane, tes amis…je n’appartiens pas à ce monde…
Il était entrain d’attraper ses valises, il allait passer la porte lorsqu’elle l’arrêta.

-Alors pourquoi tu as signé, murmura-t-elle avec rancoeur

Le masque froid qu’il portait depuis le début s’effondra. Un instant, elle put voir la tendresse qu’il lui avait offerte d’antan. Il n’y avait plus de colère comme si par ces mots elle avait éveillé autre chose, quelque chose de plus fort et de plus douloureux. Son propre visage se décrispa comme soulagée de pouvoir voir encore ce visage. Quelque part, elle savait qu’elle n’en profiterait plus. Elle le voyait peut-être pour la dernière fois. Elle ne voulait pas le détester. Un petit sourire se figea sur les traits de Finn qui déplaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

-Pour t’aimer, murmura-t-il, pour te rendre heureuse, pour te faire rire… mais pas pour ça, pas maintenant que je n’arrive plus à te faire sourire… Je n’appartiens plus à ton monde, peut-être que je n’en ai jamais fait partie. Une chose est sûre tu finiras par me pousser dehors. Je préfère partir avant que ce ne soit le cas.

Doucement il scella un baiser sur ses lèvres meurtries.

-Il a de la chance d’attirer ton attention, murmura-t-il contre elles, tu es spéciale.

-Il n’y a rien entre lui et moi, c’est un ami

Elle l’avait dit doucement, tout en sachant que c’était la promesse la plus fragile qu’elle avait à offrir.

-Je sais, mais tes amis ont actuellement une importance que je ne pourrais jamais avoir. Je ne veux pas avoir à me battre, j’ai le sentiment que je perdrais toujours.

L’instant d’après, il était parti. Elle ne l’avait pas retenu. Ses amis étaient tout pour elle. Il disait vrai, face à lui, elle les aurait choisi alors à quoi bon lutter. Elle était presque soulagée d’un poids. Elle se détestait de l’être. Elle avait l’impression d’être incapable d’aimer normalement. La maison paraissait vide, comme autrefois. La vie qui l’avait habitée ces dernières années n’avait été qu’une illusion, un songe auquel elle avait presque cru.



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Les jours s’étaient écoulés, ils avaient stagné sur l’affaire, Finn n’était pas revenu. Rigsby avait montré quelques signes de culpabilité en apprenant son départ. Quoiqu’il ait dit lors de cet interrogatoire, il s’était senti responsable. Il ne l’était pourtant pas. Elle avait la sensation que les choses devaient finir tel quelles.

Ils avaient changé de stratégie. Les faits présents n’apportaient rien, alors ils s’étaient plongés dans le passé, un passé trop longtemps occulté. Ils avaient cherché des liens entre Red John et l’homme que Jane avait tué quelques années plus tôt. Maintenant que ce dernier lui avait certifié qu’à ses yeux Red John était revenue, elle n’avait plus de raisons de croire à un imitateur. Elle-même l’avait pressenti, ironiquement, elle l’avait fait avant Jane. Elle ne pouvait profiter de cette maigre victoire. Si cet homme qu’il avait tué n’était pas John le rouge, il avait vraisemblablement eu un lien avec lui. Il était son complice. Il avait dû entretenir des contacts avec lui.

L’idée avait été probablement, à l’époque, de pousser Jane à l’acte. Red John avait voulu le faire tomber de son côté. Il avait voulu achever cette parfaite symétrie qui le liait à Jane. L’idée qu’il ait pu réussir l’effrayait parfois. Pendant un temps ce simple état de fait avait dû le satisfaire mais Jane en prison, il ne pouvait plus jouer…alors il était revenu.

Elle était persuadée que Jane à son tour suivrait cette piste. Peut-être l’avait-il déjà fait. Il accéderait à leurs données par un moyen x ou y. Ils devaient trouver avant lui. Le travail était fastidieux. Il fallait établir le profil de cet homme, regarder dans ses activités, dans ses hobbys ce qui pouvait détonner, chercher dans ses contacts de travail, éplucher ses appels, établir son planning avant les faits, éplucher ses comptes mais au moins ils avaient de la matière à étudier. Son équipe était parfaitement mobilisée, elle était mobilisée.

Rien n’aurait pu l’arrêter…presque rien en fait

Lancé dans sa bataille, elle n’avait pas prémédité la suite des événements. On s'imagine toujours que les choses vont suivre leur cours et un jour le fleuve quitte son lit.

Un soir, elle était rentrée chez elle, à peine arrivée, on l’avait appelé pour un meurtre. Elle allait sortir lorsqu’elle avait trouvé ce gars devant sa porte qui l’avait accueilli avec un sourire.

-Bonsoir, je suis désolé, je vous dérange, vous étiez en train de sortir peut-être ?

-Qui êtes-vous ? avait-elle demandé méfiante mais à priori pas suffisamment

-Je suis Bismarck, l’ami de Finn, il a oublié quelques affaires, il m’a demandé de passer les récupérer.

-Oh…, je les avais mises de côté, je pensais qu’il viendrait les chercher lui-même,

-Je suppose qu’il a eu peur de céder, un sourire s’était figé sur ses traits agréables, il vous a dans la peau vous savez…

Ce sourire avait été si parfait, si innocent…Elle était tombée tête la première ne réalisant pas son erreur. Elle avait même souri à son tour, elle avait ouvert la porte plus largement, le laissant entrer. Pas une seconde, elle n' avait envisagé que le faire rentrer c’était prendre un risque, celui de mourir.

-Vous n’avez qu’à attendre là, je vais vous chercher ses affaires. Depuis le temps que je connais Finn, je suis surprise de ne pas vous avoir vu avant, avait-t-elle crié accueillante, pourtant votre visage m’est familier…

-A vrai dire, on s’est déjà vu, j’étais avec Finn lorsqu ‘il vous a rencontré pour la première fois dans ce bar

Lisbon avait fronçé les sourcils en tentant de se remémorer la scène. Tout en tenant son carton, elle l’avait observé avec attention. Il avait le crâne chauve, un sourire chaleureux, il était assez grand, plutôt soigné. Soudain, un léger rictus s’était paralysé sur son visage.

-Non ce n’est pas ça, avait-t-elle murmuré trop tard

Le sourire de l’homme s’était transformé soudain en visage froid. Elle n’avait pas eu le temps de faire un mouvement de recul. Il l’avait poussé, elle avait été déséquilibrée par le poids du carton. Elle avait eû le temps de le voir fermer la porte. Elle avait poussé le carton, essayant de reculer sur ses mains mais sa stature imposante avait glissé jusqu’à elle, prise au piège. Son arme était sur la table, elle y avait jeté un coup d’œil c’était trop loin. Alors qu’il avait fait tourner son couteau devant elle, elle s’était rappelée de ce journaliste qui l’avait abordé devant la prison*, le jour de l’évasion de Jane. Il savait qui elle était. Il lui avait posé des questions, auxquelles elle avait répondu évasivement en espérant qu’il la laisserait tranquille. Elle l’avait cru motivé par un scoop. En réalité, il s’était contenté de lire en elle. Il avait lu dans ses réponses évasives et il avait su que conformément à ses plans Jane était sorti…et aujourd’hui il était là pour elle…



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De l’autre côté de la ville sur le corps sans vie d’une des anciennes victimes aidées par Jane, un de ses collègues trouverait plus tard un mot, qu’il ne serait déchiffrer.


« A l’oiseau le nid, à l’araignée la toile, à l’homme l’amitié » William Blake
L’homme n’est rien sans l’amitié…,
Cordialement, John le Rouge.





*Personnage apparu dans le chapitre 7, rapidement je vous l'accorde ^^ lol

tu ne peux pas couper là !

La rupture entre Finn et Lisbon tellement juste, et la phrase de Finn

-Je sais, mais tes amis ont actuellement une importance que je ne pourrais jamais avoir. Je ne veux pas avoir à me battre, j’ai le sentiment que je perdrais toujours.

Quand à la rencontre finale

Comment va réagir Jane quand il va apprendre ? J'imagine sa colère, sa culpabilité...Et l'équipe ?
Que nous réserves tu comme nouveau rebondissement ?

pour ce chapitre mais je pour une suite rapide

OH NON NON NON

Tu ne peux pas stopper là ??? Pas possible !!

Rupture Finn/Lisbon ... YES YES YES Oh! Pardon
N'empêche que ça tombe juste et ça sonne comme une évidence que ça termine entre eux YES YES Sorry

MY GOD !!! La fin...

Mais comment faire pour sauver Lisbon ??? Quand Jane va-t-il l'apprendre et comment va-t-il réagir ???
J'imagine trop sa culpabilité, sa colère, sa haine s'agrandir en voulant sauver Lisbon et de tuer cet enfoiré de ses propres mains... Aussi l'équipe ?? Comment vont-ils réagir ?? Vont-ils réussir à devancer Jane avant qu'il ne réalise son désir de vengeance ??

BRAVO pour ce chapitre

VLS VLS VLS

OMg!!!! Trop trop bien!!!!!

Ton histoire continue toujours aussi bien qu'elle a commencé... j'accroche totalement, une véritable addict!

J'ai vraiment hâte de voir ce qui va se passer pour Lisbon!! Finn c'est ta faute!!!

Je viens de rattraper tes 2 chapitres et c'est toujours aussi super
Et là où je te dis merci c'est pour la scène du cimetière et de chez Minelli
Ta façon de décrire la scène, les émotions ressenties, m'ont replongée dans le "Caméléon" J'y étais là, et tu as même accentué le truc avec:

-Sachez alors que votre famille a besoin de vous. Pourquoi ne pas arrêtez ce jeu du chat et de la souris ?
-Ce n’est pas parce que vous ne me voyez pas, que je ne suis pas là Lisbon…Je serais toujours là.

Tu m'as rappelé tellement de souvenirs, cette relation si particulière qu'il y avait entre eux, j'ai vraiment adoré
Et la fin où Lisbon est attaquée par ce type vite vite la suite tu es cruelle là

Oh punaise, oh punaise, oh punaise. Après me faire louper mes arrêts, tu me fais couper mon souffle mais d'abord je vis répondre à tes questions, ça me laissera le temps d'être cohérente si mon cerveau le veut bien.

Pour Rigsby qui imite Lisbon c'est dans le 1x18. Il se fait hypnotiser dans l'épisode et embrasse VP et en même temps à envie d'envoyer Jane faire un petit plongeon.

Et pour l'épisode que tu cherches c'est le 1x16.

Bon maintenant je vais essayer de faire un commentaire descend.

WOW, (ça commence mal pour le commentaire utile), la force de cette rupture est exceptionnelle. Pas dans la force physique (je sais pas pourquoi je précise car y'a pas lieu d'être mais bon) mais la force sentimentale, psychologique. J'ai aimé le changement chez Lisbon, elle qui était au début surprise, reprend les rênes et fait sentir qui elle est mais sa douceur revient au galop. Bref, tout ce paragraphe est du pur bonheur, voir toutes ses émotions se mélanger avec autant d'aisance, il n'y a jamais d'anicroche on lit ça comme on regarde un très bon épisode. Je ne vais pas te dire toutes les phrases que j'ai aimé car autant faire un copier/coller ce qui n'est pas le but.

Bon on va arriver au moment où j'ai failli pas tout à fait mourir mais presque car bien sur un tel paragraphe m'a coupé la respiration. Heureusement qu'il y a eu un point final si non je ne donne pas chère de ma peau.
Bref, déjà le changement de stratégie et tout, je me suis dit y'a anguille sous roche, je sens un truc plus gros que je ne peux l'imaginer arriver et BINGO c'est ce que tu me fais. Je le sais que tout les personnages sont importants avec toi, je dois me méfier mais à chaque fois, je tombe de haut.

Bon j'avais promis de pas spéculer car je suis proche de la transformation complète en spéculos. Mais je dois dire que le mot de Blake (Je suis fatiguée je veux dire RJ bien sur. Punaise heureusement que je m'en suis rendu compte quoi que le mot est de Blake dans un sens aussi. Je m'enfonce je sais) si ça pouvait être Jane qui les aide à déchiffrer ce mot et qu'ils se mettent ensemble pour sauver la gente demoiselle ça serait pas mal. Car au moins l'amitié aurait servi à quelque chose et RJ serait content. Foutu RJ quand même, quelle idée de tuer autant.

Voilà une ineptie de plus, tu as l'habitude de mes commentaires un peu beaucoup tarabiscoté et je te trouve courageuse de les lire mais sache que en fait tout ça veut dire que j'aime énormément tes chapitres, tes fics mais ça je crois que tu commences à le savoir depuis le temps.

PS: J'ai repris ma respiration et je crois que mes neurones (enfin le peu qu'il me reste car entre toi et la saison 4 j'en ai plus beaucoup) sont de nouveau irrigués.

salut j'avais finit de lire ta fic deux jours plutôt et je me suis aperçu que je ne t'avais pas laisser de coms et la je viens de lire le chapitre que tu viens de poster et c'est une super fic qui est bien écrite et tu respecte les personnages j'adore ça sur ceux je te dit vivement la suite car c'est tout simplement génialissime

VLS VLS VLS