Vendetta ^
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Re: Vendetta ^
lilia a écrit:La Californie!!!!
C'est super ça, moi aussi je suis jalouse!!!
J'espère que tu pourras y aller et que tu te plairas là-bas.
Et dis donc Sweety, si t'as une petite place dans un coin de ta valise, je la réserve!
Non j'rigole, parce que le jour où je voyagerais en dehors de la France, n'est pas près d'arriver.
Alors profite bien de ta chance, vu ce que tu bosses, tu mérites d'aller là-bas!
Je plussois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Vendetta ^
Et voilà le nouveau chapitre un eu plus court que les autres, mais pas trop de temps pour
J'espère qu'il vous plaira quand même
Il est centré sur Sarah, vous allez enfin savoir qui elle est. Je m'excuse par avance si les heures ne correspondes pas entre les différents lieux, c'est pas facile avec les décalages horaires
Bonne lecture
J'espère qu'il vous plaira quand même
Il est centré sur Sarah, vous allez enfin savoir qui elle est. Je m'excuse par avance si les heures ne correspondes pas entre les différents lieux, c'est pas facile avec les décalages horaires
Bonne lecture
*************
Sarah
Sarah
Jane tournait et retournait dans son lit, il ne parvenait pas à trouver le sommeil et pourtant il fallait qu’il se repose un peu. Le voyage en avion avait durée des heures car il n’avait malheureusement pas eu de vol direct, de ce fait, lorsqu’il était arrivé il était tout juste l’heure de passer à table. Il avait mangé avec ses hôtes et était ensuite allé dans la chambre qu’ils lui avaient préparé pour son séjour. Mais à présent qu’il se trouvait dans ce lit, à des milliers de kilomètres de chez lui, dans un pays étranger, chez des gens qu’il ne connaissait pas, le sommeil ne venait pas. Il avait l’habitude de ne pas dormir, mais le voyage l’avait beaucoup fatigué, ainsi que les émotions des derniers jours. Il ne cessait de penser à Lisbon, seule à Sacramento et lui ici, dans un petit village irlandais. Comment pourrait-il vivre sans elle maintenant qu’il se rendait juste compte de l’attachement qu’il avait pour la jeune femme? Comment pourrait-il tenir ici pendant des jours, voir des semaines alors qu’elle était loin de lui? Il ne pourrait pas, ça lui était impossible, il avait trop besoin d’elle. Le pire était de la savoir en danger et qu’il ne pouvait rien faire pour elle. Pour la deuxième fois de sa vie, il se retrouvait impuissant à secourir les gens qu’il aimait.
Las de ne pouvoir s’endormir, Jane décida de se lever pour aller se faire un thé. Il sortit donc de la chambre le plus discrètement possible afin de ne pas réveiller la petite fille qui dormait à poing fermés dans la chambre à coté de la sienne. Cette petite était un ange, adorable et souriante. Durant tout le repas elle lui avait parlé, cherchant à le mettre à l’aise. Et durant tout le repas il ne pu s’empêcher de remarquer des ressemblances entre la fillette et Lisbon. Elles avaient les mêmes cheveux bruns, les mêmes yeux émeraude. Elle lui ressemblait tellement que cela lui faisait mal de la voir.
Il descendit les escaliers sur la pointe des pieds et traversa la pièce principale pour aller à la cuisine.
Une fois dans la cuisine, il commença à chercher le nécessaire pour sa boisson favorite, mais il eut bien du mal à trouver. C’est alors qu’une voix se fit entendre derrière lui, le faisant sursauter.
“_ Vous voulez des tasses?” lui demanda Sally avec un sourire.
“_ Euh… oui, je voulais me faire un thé,” lui répondit-il, mal à l’aise de se faire surprendre à fouiller chez la femme qui avait l’amabilité de l’accueillir sous son toit.
“_ Dans le placard à gauche de l’évier.”
Sally entra à son tour dans la cuisine et aida son invité à préparer le thé. Ils firent tout cela en silence puis s’installèrent à la table de la cuisine.
Le silence devenait pesant et Jane avait bien des questions à poser à Sally. A commencer par savoir comment elle connaissait Lisbon alors qu’elle ne vivait pas dans le même pays. Puis, il voulait savoir pourquoi la petite Sarah ne portait pas le même nom que son oncle et sa tante.
“_ Je vois que vous vous posez des questions,” dit alors Sally pour rompre le silence.
“_ C’est vrai,” approuva le mentaliste.
“_ Alors allez-y et je me ferais une joie de vous répondre,” l’encouragea la jeune femme.
Jane se sentit un peu plus mal à l’aise. Certes il avait des questions, il voulait des réponses, mais il ne savait pas comment les formuler. Lui, Patrick Jane, l’homme qui n’avait jamais peur de se montrer curieux se trouvait soudain en manque de paroles.
“_ Vous voulez surement savoir comment je connais Teresa étant donné que nous vivons si loin l’une de l’autre, je me trompe?
“_ Non, vous ne vous trompez pas.”
“_ C’est simple, Teresa est une amie, en réalité c’est la demie sœur de ma meilleure amie qui vivait ici il y a bien longtemps.”
Une fois de plus, Jane resta sans voix. Il savait que Lisbon avait des frères, trois pour être exacte, mais il ne savait rien sur une sœur, ou demie sœur. Cela expliquait donc pourquoi elles se ressemblaient tant. Mais il se posa alors une autre question, comment Lisbon pouvait-elle avoir une demie sœur? Son père ne s’était pas remarié après la perte de son épouse, il s’était même donné la mort sans penser à l’avenir de ses enfants. Alors comment se pouvait-il qu’il ait eu d’autres enfants.
Il risqua donc la question.
“_ Mais, le père de Lisbon ne s’est jamais remarié, comment a-t-il eu d’autres enfants?”
“_ Justement, c’est là que les choses se compliques, le père de Teresa à eu une aventure, ou plutôt une double vie, pendant qu’il était marié à sa mère. Il n’a jamais avoué ça à sa femme et lorsqu’elle est morte, il a tout simplement abandonné son autre famille, comme la première.”
“_ Je vois, donc Lisbon ne savait rien de sa sœur. Alors comment l’a-t-elle apprit?”
“_ C’est Diane, sa demie sœur, qui a prit contacte avec elle. Je ne sais pas comment, mais elle a apprit qu’elle avait des frères et sœur et a voulu les connaitre. Quand son père les a abandonnés, sa mère et elle sont venues s’installer ici, en Irlande, et c’est comme ça que nous nous sommes rencontrées. On est tout de suite devenue les meilleures amies du monde, nous étions inséparables. Nous avons quasiment grandies ensemble. Mais un jour, elle a découverts pour sa famille en Amérique et a voulu les rencontrer. Elle en a discuté avec sa mère qui le savait depuis le début mais n’avait jamais osé lui dire. Après ça, Diane est venue me voir et nous avons prit contact avec Teresa ensemble.”
“_ Ça n’a pas du être facile, ni pour l’une ni pour l’autre je présume.”
“_ Vous présumez bien. Au début, Teresa n’a rien voulu entendre, mais petit à petit, elle s’est faite à cette idée et à fini par rappeler Diane. Elles ont apprit à se connaitre et un jour Teresa est venu nous voir ici.”
“_ Comment était-elle à cette époque?” S’enquit Jane, curieux de savoir si Lisbon avait toujours était… Lisbon.
“_ Comme maintenant je pense, mais peut-être un peu plus renfermée. Grace à ses visites, elle s’est plus ouverte aux autres. Elle venait en moyenne deux fois par an, puis un jour nous n’avons plus eu de nouvelles d’elle, pendant des mois et Diane en a été très affectée.”
“_ Vous savez pourquoi?”
“_ Non, et elle n’a jamais rien voulu nous dire. Mais pendant son silence, la mère de Diane est tombée malade et à fini par mourir.”
“_ Pauvre Diane, elle s’est retrouvée seule, je sais ce que ça fait.”
Le silence se fit l’espace de quelques instants durant lesquels Jane repensa à la perte de sa famille. Il se souvint à quel point il se sentait seul, à quel point il avait envi de mourir. Il avait même fait une tentative de suicide, mais il avait trouvé des gens pour lui venir en aide et avait fini par remonter la pente. Après ça il avait rencontré Lisbon et tout avait changé dans sa vie. Cette femme savait comment aider les autres, mais c’était autre chose pour elle.
“_ Vous dites que Lisbon est revenue après un temps?”
“_ Oui, et elle n’allait pas fort, mais de voir sa sœur si mal l’a aidé et elle s’est donnée corps et âme pour elle. Ayant elle-même perdue sa mère, elle savait ce que ressentait Diane.”
“_ Je sais à quel point elle a souffert de ça,” soupira le blond en pensant à sa patronne et amie.
“_ Oui, ça n’a pas été facile alors elle a fait tout ce qu’elle a pu pour aider Diane. Mais à cette époque, Diane fréquentait les mauvaises personnes et Teresa à donc décidé de l’emmener loin d’ici, pour lui changer les idées, et pour lui faire comprendre les choses.”
Jane vit le visage de Sally changer et devenir plus sombre, plus triste, il pouvait le voir dans son regard. La jeune femme prenait sur elle pour ne pas verser de larmes, mais c’était difficile pour elle. Une unique perle salée passa le barrage de ses paupières closes et glissa sr sa joue. Elle la chassa du revers de la main et fixa de nouveau Jane.
“_ Je ne l’ai jamais revu. Teresa est revenue avec Sarah dans ses bras et nous l’a confié.”
“_ Et Diane? Est-elle…”
“_ Malheureusement oui, le jour où elle revenait à la maison.”
“_ Comment?”
“_ Une voiture piégée, elle est morte dans l’explosion alors que Teresa faisait le tour de la voiture pour installer Sarah dans le siège auto.”
Jane ne sut quoi dire face à cette révélation. Ainsi donc, Sarah était la nièce de Lisbon et sa mère était morte dans l’explosion de sa voiture. La pauvre petite n’avait jamais eu l’occasion de connaitre sa mère et si peu sa tante. Mais une autre question lui brulait les lèvres et il n’eu pas besoin de la poser pour obtenir de réponse.
“_ Je ne sais pas qui est son père, ni Diane ni Teresa n’ont jamais voulu me le dire.”
Le mentaliste resta pensif un moment. Si aucune des deux femmes n’avaient voulu avouer l’identité du père de la petite Sarah c’est surement parce que le père n’était pas quelqu’un de fréquentable, étant donné les personnes avec qui trainait Diane au moment de sa conception. Jane savait qu’il ne connaitrait jamais l’identité du père de Sarah, mais c’était probablement mieux comme ça. Si cet homme avait vraiment eu des sentiments pour Diane, il se serait fait connaitre, aurait cherché à la retrouver après son dépars pour un lieu inconnu avec sa sœur. Mais ça n’avait pas été le cas et à présent la fillette vivait avec la meilleure amie de sa mère.
Elle semblait heureuse et c’était suffisant pour Jane. Même s’il ne la connaissait pas vraiment, elle était la nièce de Teresa et de ce fait quelqu’un d’important pour lui.
Sally esquissa un bâillement et Jane comprit qu’il était temps de monter se coucher, il en avait besoin autant que la jeune femme. Ils se levèrent tout les deux et montèrent à l’étage. Devant sa chambre, Jane salua Sally et alla s’enfermer dans sa chambre. Une fois dans son lit, il laissa ses pensées divaguer loin de l’Irlande, en Californie, dans un petit motel où il avait passé l’une des meilleures nuits de sa vie dans les bras d’une personne chère à son cœur. Il ne savait pas quand il la reverrait, mais il savait qu’il ferait tout pour que cela arrive, il en avait besoin s’il ne voulait pas sombrer de nouveau dans la dépression.
A des milliers de kilomètres de l’Irlande, dans ce fameux motel se trouvait l’agent Teresa Lisbon, assise face à la fenêtre, les larmes aux yeux. Elle avait encore du mal à se faire à l’absence de Jane auprès d’elle alors qu’il n’était partit que depuis la veille. Elle savait que la séparation allait être difficile et avait tenté de s’y préparer, mais c’était bien pire que tout ce qu’elle avait imaginé. Une part d’elle-même était partit avec lui, dans son cœur et il lui tardait de la retrouver, en même temps qu’elle le retrouverait lui. Lisbon avait essayé de faire au mieux, de protéger Jane en l’éloignant le plus possible d’elle, de la ville et de l’homme qui pourrait l’utiliser pour l’atteindre.
Lisbon tenait dans sa main son téléphone et elle jouait avec, le faisant rouler entre ses doigts, ne sachant pas quoi faire. Elle savait qu’elle ne pouvait pas l’appeler, que c’était risqué pour lui, mais elle en avait besoin, elle voulait entendre sa voix, elle voulait se rassurer et le savoir bien en sécurité.
Au bout de plusieurs minutes d’indécision, elle ouvrit le téléphone, composa un numéro et attendit. Les minutes passèrent sans que rien ne se passe et elle raccrocha avant même que son interlocuteur ait eu le temps de décrocher. Ce serait pour une autre fois, il devait surement dormir. Elle ne voulait pas le déranger, et puis avec le décalage horaire et le voyage il devait certainement être très fatigué.
Lisbon se leva de son point d’observation et marcha dans la chambre. Cela faisait déjà presqu’une semaine qu’elle avait quitté le CBI et elle savait qu’elle devrait y retourner, mais elle ne savait pas si c’était une bonne idée. Elle n’avait pas encore retrouvé l’homme qui la cherchait, Jason Sanders, mais elle ne perdait pas espoir de le retrouver avant que lui ne le fasse. Elle avait un compte à régler avec lui et elle ne voulait pas qu’il la trouve avant.
Elle n’avait pas entendu parler de lui depuis des années et ce n’était pas un problème pour elle. Mais voilà, il avait refait surface et mettait à présent les vies de ses amis et de sa famille en danger, elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle avait fait une promesse à Diane et elle la tiendrait, qu’importe ce qui pourrait lui arriver, du moment que tout le monde s’en sortait vivant.
Lisbon faisait les cents pas dans la chambre, incertaine de ce qu’elle devait faire lorsque son téléphone sonna. Elle ne s’y attendait pas, personne n’avait ce numéro, elle avait changé de téléphone pour sa propre sécurité.
Les mains tremblantes, elle prit le cellulaire et, en lisant le nom qui s’affichait, un sourire illumina son visage. Elle décrocha.
“_ Lisbon,” répondit-elle en tentant de masquer les tremblements de sa voix.
“_ C’est moi,” lui répondit la voix de Jane.
Lisbon ferma les yeux à l’entente de sa voix. Elle lui avait tant manqué et elle ne l’avait pas entendu que depuis deux jours. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine et elle cru un instant qu’il allait en sortir.
“_ Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez glissé un portable dans mon sac,” lui reprocha faussement le mentaliste.
“_ C’Était une surprise,” sourit-elle en réponse, bien qu’il ne puisse pas la voir.
“_ Et une agréable surprise, même si je venais juste de parvenir à m’endormir,” répondit Jane.
“_ Oh Jane, je suis vraiment désolée,” s’excusa alors Lisbon, mal à l’aise d’avoir privé son consultant du sommeil qu’il avait tant de mal à trouver.
“_ Ne soyez pas désolé pour ça, je préfère ne pas dormir et entendre votre voix, ta voix.”
“_ On repasse au tutoiement?”
“_ Ça te gène?” S’inquiéta alors le blond, la peur d’être trop familier avec son amie.
“_ Pas du tout, au contraire, j’aime mieux ça, même si ca fait mal de te savoir si loin de moi.”
Pendant un moment, aucun des deux ne prononça un mot. Lisbon venait de lui avouer à quel point il lui manquait, à quel point elle aurait voulu qu’il soit là, près d’elle, la serrant dans ses bras comme deux nuits plus tôt. Mais il était loin, si loin à présent et elle savait qu’elle devrait s’y faire.
“_ Teresa? Tu es toujours là?”
“_ Oui, désolée.”
“_ Cesse donc de t’excuser. Je suis heureux de pouvoir entendre le son de ta voix. Au fait, tes amis sont adorable.”
“_ Tu ne les embêtes pas trop j’espère.”
“_ Non, j’apprends à les connaitre… ainsi que ta nièce.”
Lisbon ne su quoi dire. Elle savait qu’il finirait par le découvrir, il découvrait toujours tout, c’était justement pour ça qu’ils résolvaient tant d’affaires en si peu de temps. Elle aurait voulu pouvoir le lui dire elle-même mais elle n’avait pas osé, il aurait fallu pour ça qu’elle lui parle de sa sœur, mais elle n’avait jamais eu le courage de le faire, de lui dire que son père les avait trahis, sa mère, elle et ses frères. Elle avait peur qu’il le juge.
“_ Ne te reproche pas les actions de ton père Teresa,” la rassura Jane. “Je ne jugerais pas ses actions, même si je ne cautionne pas ça. Ta nièce est adorable et on s’entend bien.”
“_ Merci,” répondit Lisbon, la voix tremblante d’émotions.
“_ De rien, je suis juste triste que ta sœur soit morte avant de pouvoir voir à quel point sa fille est merveilleuse.”
“_ Moi aussi.”
Le silence se fit une fois de plus. Lisbon savait qu’il était temps de raccrocher, de laisser Jane dormir un peu et elle aussi. Mais elle avait tant envi de pouvoir encore entendre le son de sa voix.
“_ Je vais devoir te laisser,” finit-elle par dire.
“_ Je sais.”
“_ Je ne pourrais pas t’appeler souvent, ce serait trop risqué.”
“_ Je sais aussi.”
“_ Jane… Patrick…”
“_ Oui?”
“_ Tu… tu me manque.”
“_ Toi aussi tu me manque Teresa. Mais n’oublis pas ta promesse, on va se revoir.”
“_ Je vais tout faire pour. Bonne nuit Patrick.”
“_ Bonne nuit Teresa. Je…”
Mais Lisbon avait déjà déconnecté l’appel. C’Était bien trop difficile pour elle d’entendre sa voix et de ne pouvoir le voir. Elle avait encore les larmes aux yeux lorsqu’elle posa le téléphone sur le lit où elle se laissa tomber, serrant un oreiller contre son cœur.
La jeune femme n’imaginait même pas à quel point cela pouvait être difficile pour elle, et pour lui, d’être si loin l’un de l’autre, mais c’était le mieux à faire. Elle savait que là où il était, il était en sécurité, loin de Sacramento. Et de plus, il était avec Sarah, cette fillette qui était tout pour elle. Ils allaient apprendre à se connaitre et un jour peut-etre elle lui apprendrait la vérité sur sa conception, sur sa naissance et les raisons de la fureur de Sanders envers elle. Mais pas tout de suite, le temps n’était pas encore venu.
Apres plusieurs minutes, Lisbon se leva et marcha jusqu’au bureau. Elle avait prit sa décision. Elle ne retournerait pas au CBI, elle continuerait de faire ce pourquoi elle était partit presqu’une semaine plus tôt. Mais pour ce faire elle allait avoir besoin d’aide et elle ne connaissait que trois personnes capable de le faire sans lui poser de questions. Elle allait les mettre en danger, elle le savait, mais elle ne pourrait rien faire seule.
A contrecœur, Teresa Lisbon composa un autre numéro et n’attendit que quelques secondes avant d’entendre une voix à l’autre bout de l’appareil.
“_ Cho,” répondit son collègue.
“_ Cho, c’est moi, j’ai besoin d’aide.”
Las de ne pouvoir s’endormir, Jane décida de se lever pour aller se faire un thé. Il sortit donc de la chambre le plus discrètement possible afin de ne pas réveiller la petite fille qui dormait à poing fermés dans la chambre à coté de la sienne. Cette petite était un ange, adorable et souriante. Durant tout le repas elle lui avait parlé, cherchant à le mettre à l’aise. Et durant tout le repas il ne pu s’empêcher de remarquer des ressemblances entre la fillette et Lisbon. Elles avaient les mêmes cheveux bruns, les mêmes yeux émeraude. Elle lui ressemblait tellement que cela lui faisait mal de la voir.
Il descendit les escaliers sur la pointe des pieds et traversa la pièce principale pour aller à la cuisine.
Une fois dans la cuisine, il commença à chercher le nécessaire pour sa boisson favorite, mais il eut bien du mal à trouver. C’est alors qu’une voix se fit entendre derrière lui, le faisant sursauter.
“_ Vous voulez des tasses?” lui demanda Sally avec un sourire.
“_ Euh… oui, je voulais me faire un thé,” lui répondit-il, mal à l’aise de se faire surprendre à fouiller chez la femme qui avait l’amabilité de l’accueillir sous son toit.
“_ Dans le placard à gauche de l’évier.”
Sally entra à son tour dans la cuisine et aida son invité à préparer le thé. Ils firent tout cela en silence puis s’installèrent à la table de la cuisine.
Le silence devenait pesant et Jane avait bien des questions à poser à Sally. A commencer par savoir comment elle connaissait Lisbon alors qu’elle ne vivait pas dans le même pays. Puis, il voulait savoir pourquoi la petite Sarah ne portait pas le même nom que son oncle et sa tante.
“_ Je vois que vous vous posez des questions,” dit alors Sally pour rompre le silence.
“_ C’est vrai,” approuva le mentaliste.
“_ Alors allez-y et je me ferais une joie de vous répondre,” l’encouragea la jeune femme.
Jane se sentit un peu plus mal à l’aise. Certes il avait des questions, il voulait des réponses, mais il ne savait pas comment les formuler. Lui, Patrick Jane, l’homme qui n’avait jamais peur de se montrer curieux se trouvait soudain en manque de paroles.
“_ Vous voulez surement savoir comment je connais Teresa étant donné que nous vivons si loin l’une de l’autre, je me trompe?
“_ Non, vous ne vous trompez pas.”
“_ C’est simple, Teresa est une amie, en réalité c’est la demie sœur de ma meilleure amie qui vivait ici il y a bien longtemps.”
Une fois de plus, Jane resta sans voix. Il savait que Lisbon avait des frères, trois pour être exacte, mais il ne savait rien sur une sœur, ou demie sœur. Cela expliquait donc pourquoi elles se ressemblaient tant. Mais il se posa alors une autre question, comment Lisbon pouvait-elle avoir une demie sœur? Son père ne s’était pas remarié après la perte de son épouse, il s’était même donné la mort sans penser à l’avenir de ses enfants. Alors comment se pouvait-il qu’il ait eu d’autres enfants.
Il risqua donc la question.
“_ Mais, le père de Lisbon ne s’est jamais remarié, comment a-t-il eu d’autres enfants?”
“_ Justement, c’est là que les choses se compliques, le père de Teresa à eu une aventure, ou plutôt une double vie, pendant qu’il était marié à sa mère. Il n’a jamais avoué ça à sa femme et lorsqu’elle est morte, il a tout simplement abandonné son autre famille, comme la première.”
“_ Je vois, donc Lisbon ne savait rien de sa sœur. Alors comment l’a-t-elle apprit?”
“_ C’est Diane, sa demie sœur, qui a prit contacte avec elle. Je ne sais pas comment, mais elle a apprit qu’elle avait des frères et sœur et a voulu les connaitre. Quand son père les a abandonnés, sa mère et elle sont venues s’installer ici, en Irlande, et c’est comme ça que nous nous sommes rencontrées. On est tout de suite devenue les meilleures amies du monde, nous étions inséparables. Nous avons quasiment grandies ensemble. Mais un jour, elle a découverts pour sa famille en Amérique et a voulu les rencontrer. Elle en a discuté avec sa mère qui le savait depuis le début mais n’avait jamais osé lui dire. Après ça, Diane est venue me voir et nous avons prit contact avec Teresa ensemble.”
“_ Ça n’a pas du être facile, ni pour l’une ni pour l’autre je présume.”
“_ Vous présumez bien. Au début, Teresa n’a rien voulu entendre, mais petit à petit, elle s’est faite à cette idée et à fini par rappeler Diane. Elles ont apprit à se connaitre et un jour Teresa est venu nous voir ici.”
“_ Comment était-elle à cette époque?” S’enquit Jane, curieux de savoir si Lisbon avait toujours était… Lisbon.
“_ Comme maintenant je pense, mais peut-être un peu plus renfermée. Grace à ses visites, elle s’est plus ouverte aux autres. Elle venait en moyenne deux fois par an, puis un jour nous n’avons plus eu de nouvelles d’elle, pendant des mois et Diane en a été très affectée.”
“_ Vous savez pourquoi?”
“_ Non, et elle n’a jamais rien voulu nous dire. Mais pendant son silence, la mère de Diane est tombée malade et à fini par mourir.”
“_ Pauvre Diane, elle s’est retrouvée seule, je sais ce que ça fait.”
Le silence se fit l’espace de quelques instants durant lesquels Jane repensa à la perte de sa famille. Il se souvint à quel point il se sentait seul, à quel point il avait envi de mourir. Il avait même fait une tentative de suicide, mais il avait trouvé des gens pour lui venir en aide et avait fini par remonter la pente. Après ça il avait rencontré Lisbon et tout avait changé dans sa vie. Cette femme savait comment aider les autres, mais c’était autre chose pour elle.
“_ Vous dites que Lisbon est revenue après un temps?”
“_ Oui, et elle n’allait pas fort, mais de voir sa sœur si mal l’a aidé et elle s’est donnée corps et âme pour elle. Ayant elle-même perdue sa mère, elle savait ce que ressentait Diane.”
“_ Je sais à quel point elle a souffert de ça,” soupira le blond en pensant à sa patronne et amie.
“_ Oui, ça n’a pas été facile alors elle a fait tout ce qu’elle a pu pour aider Diane. Mais à cette époque, Diane fréquentait les mauvaises personnes et Teresa à donc décidé de l’emmener loin d’ici, pour lui changer les idées, et pour lui faire comprendre les choses.”
Jane vit le visage de Sally changer et devenir plus sombre, plus triste, il pouvait le voir dans son regard. La jeune femme prenait sur elle pour ne pas verser de larmes, mais c’était difficile pour elle. Une unique perle salée passa le barrage de ses paupières closes et glissa sr sa joue. Elle la chassa du revers de la main et fixa de nouveau Jane.
“_ Je ne l’ai jamais revu. Teresa est revenue avec Sarah dans ses bras et nous l’a confié.”
“_ Et Diane? Est-elle…”
“_ Malheureusement oui, le jour où elle revenait à la maison.”
“_ Comment?”
“_ Une voiture piégée, elle est morte dans l’explosion alors que Teresa faisait le tour de la voiture pour installer Sarah dans le siège auto.”
Jane ne sut quoi dire face à cette révélation. Ainsi donc, Sarah était la nièce de Lisbon et sa mère était morte dans l’explosion de sa voiture. La pauvre petite n’avait jamais eu l’occasion de connaitre sa mère et si peu sa tante. Mais une autre question lui brulait les lèvres et il n’eu pas besoin de la poser pour obtenir de réponse.
“_ Je ne sais pas qui est son père, ni Diane ni Teresa n’ont jamais voulu me le dire.”
Le mentaliste resta pensif un moment. Si aucune des deux femmes n’avaient voulu avouer l’identité du père de la petite Sarah c’est surement parce que le père n’était pas quelqu’un de fréquentable, étant donné les personnes avec qui trainait Diane au moment de sa conception. Jane savait qu’il ne connaitrait jamais l’identité du père de Sarah, mais c’était probablement mieux comme ça. Si cet homme avait vraiment eu des sentiments pour Diane, il se serait fait connaitre, aurait cherché à la retrouver après son dépars pour un lieu inconnu avec sa sœur. Mais ça n’avait pas été le cas et à présent la fillette vivait avec la meilleure amie de sa mère.
Elle semblait heureuse et c’était suffisant pour Jane. Même s’il ne la connaissait pas vraiment, elle était la nièce de Teresa et de ce fait quelqu’un d’important pour lui.
Sally esquissa un bâillement et Jane comprit qu’il était temps de monter se coucher, il en avait besoin autant que la jeune femme. Ils se levèrent tout les deux et montèrent à l’étage. Devant sa chambre, Jane salua Sally et alla s’enfermer dans sa chambre. Une fois dans son lit, il laissa ses pensées divaguer loin de l’Irlande, en Californie, dans un petit motel où il avait passé l’une des meilleures nuits de sa vie dans les bras d’une personne chère à son cœur. Il ne savait pas quand il la reverrait, mais il savait qu’il ferait tout pour que cela arrive, il en avait besoin s’il ne voulait pas sombrer de nouveau dans la dépression.
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A des milliers de kilomètres de l’Irlande, dans ce fameux motel se trouvait l’agent Teresa Lisbon, assise face à la fenêtre, les larmes aux yeux. Elle avait encore du mal à se faire à l’absence de Jane auprès d’elle alors qu’il n’était partit que depuis la veille. Elle savait que la séparation allait être difficile et avait tenté de s’y préparer, mais c’était bien pire que tout ce qu’elle avait imaginé. Une part d’elle-même était partit avec lui, dans son cœur et il lui tardait de la retrouver, en même temps qu’elle le retrouverait lui. Lisbon avait essayé de faire au mieux, de protéger Jane en l’éloignant le plus possible d’elle, de la ville et de l’homme qui pourrait l’utiliser pour l’atteindre.
Lisbon tenait dans sa main son téléphone et elle jouait avec, le faisant rouler entre ses doigts, ne sachant pas quoi faire. Elle savait qu’elle ne pouvait pas l’appeler, que c’était risqué pour lui, mais elle en avait besoin, elle voulait entendre sa voix, elle voulait se rassurer et le savoir bien en sécurité.
Au bout de plusieurs minutes d’indécision, elle ouvrit le téléphone, composa un numéro et attendit. Les minutes passèrent sans que rien ne se passe et elle raccrocha avant même que son interlocuteur ait eu le temps de décrocher. Ce serait pour une autre fois, il devait surement dormir. Elle ne voulait pas le déranger, et puis avec le décalage horaire et le voyage il devait certainement être très fatigué.
Lisbon se leva de son point d’observation et marcha dans la chambre. Cela faisait déjà presqu’une semaine qu’elle avait quitté le CBI et elle savait qu’elle devrait y retourner, mais elle ne savait pas si c’était une bonne idée. Elle n’avait pas encore retrouvé l’homme qui la cherchait, Jason Sanders, mais elle ne perdait pas espoir de le retrouver avant que lui ne le fasse. Elle avait un compte à régler avec lui et elle ne voulait pas qu’il la trouve avant.
Elle n’avait pas entendu parler de lui depuis des années et ce n’était pas un problème pour elle. Mais voilà, il avait refait surface et mettait à présent les vies de ses amis et de sa famille en danger, elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle avait fait une promesse à Diane et elle la tiendrait, qu’importe ce qui pourrait lui arriver, du moment que tout le monde s’en sortait vivant.
Lisbon faisait les cents pas dans la chambre, incertaine de ce qu’elle devait faire lorsque son téléphone sonna. Elle ne s’y attendait pas, personne n’avait ce numéro, elle avait changé de téléphone pour sa propre sécurité.
Les mains tremblantes, elle prit le cellulaire et, en lisant le nom qui s’affichait, un sourire illumina son visage. Elle décrocha.
“_ Lisbon,” répondit-elle en tentant de masquer les tremblements de sa voix.
“_ C’est moi,” lui répondit la voix de Jane.
Lisbon ferma les yeux à l’entente de sa voix. Elle lui avait tant manqué et elle ne l’avait pas entendu que depuis deux jours. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine et elle cru un instant qu’il allait en sortir.
“_ Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez glissé un portable dans mon sac,” lui reprocha faussement le mentaliste.
“_ C’Était une surprise,” sourit-elle en réponse, bien qu’il ne puisse pas la voir.
“_ Et une agréable surprise, même si je venais juste de parvenir à m’endormir,” répondit Jane.
“_ Oh Jane, je suis vraiment désolée,” s’excusa alors Lisbon, mal à l’aise d’avoir privé son consultant du sommeil qu’il avait tant de mal à trouver.
“_ Ne soyez pas désolé pour ça, je préfère ne pas dormir et entendre votre voix, ta voix.”
“_ On repasse au tutoiement?”
“_ Ça te gène?” S’inquiéta alors le blond, la peur d’être trop familier avec son amie.
“_ Pas du tout, au contraire, j’aime mieux ça, même si ca fait mal de te savoir si loin de moi.”
Pendant un moment, aucun des deux ne prononça un mot. Lisbon venait de lui avouer à quel point il lui manquait, à quel point elle aurait voulu qu’il soit là, près d’elle, la serrant dans ses bras comme deux nuits plus tôt. Mais il était loin, si loin à présent et elle savait qu’elle devrait s’y faire.
“_ Teresa? Tu es toujours là?”
“_ Oui, désolée.”
“_ Cesse donc de t’excuser. Je suis heureux de pouvoir entendre le son de ta voix. Au fait, tes amis sont adorable.”
“_ Tu ne les embêtes pas trop j’espère.”
“_ Non, j’apprends à les connaitre… ainsi que ta nièce.”
Lisbon ne su quoi dire. Elle savait qu’il finirait par le découvrir, il découvrait toujours tout, c’était justement pour ça qu’ils résolvaient tant d’affaires en si peu de temps. Elle aurait voulu pouvoir le lui dire elle-même mais elle n’avait pas osé, il aurait fallu pour ça qu’elle lui parle de sa sœur, mais elle n’avait jamais eu le courage de le faire, de lui dire que son père les avait trahis, sa mère, elle et ses frères. Elle avait peur qu’il le juge.
“_ Ne te reproche pas les actions de ton père Teresa,” la rassura Jane. “Je ne jugerais pas ses actions, même si je ne cautionne pas ça. Ta nièce est adorable et on s’entend bien.”
“_ Merci,” répondit Lisbon, la voix tremblante d’émotions.
“_ De rien, je suis juste triste que ta sœur soit morte avant de pouvoir voir à quel point sa fille est merveilleuse.”
“_ Moi aussi.”
Le silence se fit une fois de plus. Lisbon savait qu’il était temps de raccrocher, de laisser Jane dormir un peu et elle aussi. Mais elle avait tant envi de pouvoir encore entendre le son de sa voix.
“_ Je vais devoir te laisser,” finit-elle par dire.
“_ Je sais.”
“_ Je ne pourrais pas t’appeler souvent, ce serait trop risqué.”
“_ Je sais aussi.”
“_ Jane… Patrick…”
“_ Oui?”
“_ Tu… tu me manque.”
“_ Toi aussi tu me manque Teresa. Mais n’oublis pas ta promesse, on va se revoir.”
“_ Je vais tout faire pour. Bonne nuit Patrick.”
“_ Bonne nuit Teresa. Je…”
Mais Lisbon avait déjà déconnecté l’appel. C’Était bien trop difficile pour elle d’entendre sa voix et de ne pouvoir le voir. Elle avait encore les larmes aux yeux lorsqu’elle posa le téléphone sur le lit où elle se laissa tomber, serrant un oreiller contre son cœur.
La jeune femme n’imaginait même pas à quel point cela pouvait être difficile pour elle, et pour lui, d’être si loin l’un de l’autre, mais c’était le mieux à faire. Elle savait que là où il était, il était en sécurité, loin de Sacramento. Et de plus, il était avec Sarah, cette fillette qui était tout pour elle. Ils allaient apprendre à se connaitre et un jour peut-etre elle lui apprendrait la vérité sur sa conception, sur sa naissance et les raisons de la fureur de Sanders envers elle. Mais pas tout de suite, le temps n’était pas encore venu.
Apres plusieurs minutes, Lisbon se leva et marcha jusqu’au bureau. Elle avait prit sa décision. Elle ne retournerait pas au CBI, elle continuerait de faire ce pourquoi elle était partit presqu’une semaine plus tôt. Mais pour ce faire elle allait avoir besoin d’aide et elle ne connaissait que trois personnes capable de le faire sans lui poser de questions. Elle allait les mettre en danger, elle le savait, mais elle ne pourrait rien faire seule.
A contrecœur, Teresa Lisbon composa un autre numéro et n’attendit que quelques secondes avant d’entendre une voix à l’autre bout de l’appareil.
“_ Cho,” répondit son collègue.
“_ Cho, c’est moi, j’ai besoin d’aide.”
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vendetta ^
Ce chapitre est vraiment prenant, j'ai hâte de lire la suite.
Surtout qu'apparemment Jason Sanders serait le père de la petite Sarah et aussi qu'il serait responsable de la mort de sa mère. Mais pourquoi a-t-il fait ça et pourquoi s'en prendre à Lisbon, maintenant?
Je doute qu'il veuille récupérer sa fille.
A moins que la voiture piégée ait été celle de Lisbon et qu'il lui la juge coupable de la mort de Diane, qui n'aurait peut-être pas du se trouver dans le véhicule ce jour-là?
Bon j'arrête là mes suppositions, parce que je vais choper un énorme mal de crane à force de réfléchir.
Je vérifierais si au moins une de ces suppositions est juste.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Enfin si ton boss te laisse respirer quelques heures.
Surtout qu'apparemment Jason Sanders serait le père de la petite Sarah et aussi qu'il serait responsable de la mort de sa mère. Mais pourquoi a-t-il fait ça et pourquoi s'en prendre à Lisbon, maintenant?
Je doute qu'il veuille récupérer sa fille.
A moins que la voiture piégée ait été celle de Lisbon et qu'il lui la juge coupable de la mort de Diane, qui n'aurait peut-être pas du se trouver dans le véhicule ce jour-là?
Bon j'arrête là mes suppositions, parce que je vais choper un énorme mal de crane à force de réfléchir.
Je vérifierais si au moins une de ces suppositions est juste.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Enfin si ton boss te laisse respirer quelques heures.
Invité- Invité
Re: Vendetta ^
Super excellent ce chapitre
Je suis d'accord avec Lilia je soupçonne aussi Sanders être le père de Sarah et le responsable de la mort de Diane, sa mère
Je me demande ce qui le pousse à en vouloir à ce point Lisbon ?? Certainement pas pour récupérer sa fille je pense . Je dirais plutôt que c'est Lisbon qui aurait dû mourir dans l'explosion et non Diane mais pour quelle raison ? i don't know ! Une aventure qui a mal tournée ? Un suspect dont il aurait été durant une affaire peut-être ? enfin je peux me tromper mais c'est juste un avis bon ok, stop !
La conversation entre Jane et Lisbon au téléphone, c'est trop mimi mais vraiment trop triste tous deux si loin l'un de l'autre
Mais j'en veux un peu à Lisbon d'avoir raccroché alors que Jane n'avait pas terminé sa phrase je suis sûre qu'il allait dire les 2 mots magiques "Je t'aime"
VLS VLS VLS
Je suis d'accord avec Lilia je soupçonne aussi Sanders être le père de Sarah et le responsable de la mort de Diane, sa mère
Je me demande ce qui le pousse à en vouloir à ce point Lisbon ?? Certainement pas pour récupérer sa fille je pense . Je dirais plutôt que c'est Lisbon qui aurait dû mourir dans l'explosion et non Diane mais pour quelle raison ? i don't know ! Une aventure qui a mal tournée ? Un suspect dont il aurait été durant une affaire peut-être ? enfin je peux me tromper mais c'est juste un avis bon ok, stop !
La conversation entre Jane et Lisbon au téléphone, c'est trop mimi mais vraiment trop triste tous deux si loin l'un de l'autre
Mais j'en veux un peu à Lisbon d'avoir raccroché alors que Jane n'avait pas terminé sa phrase je suis sûre qu'il allait dire les 2 mots magiques "Je t'aime"
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Vendetta ^
La californie...rien que ça !
J'y suis allée en vacances, j'ai pas été vraiment emballée...je préfère NY
A part les tatoueurs...mais non je ne suis pas obsédée...
Je voulais un tatouage de Mark Mahoney sur sunset strip (à L.A bien entendu)...mais fallait prendre rendez-vous 3 mois avant...ce mec est LE tatoueur des stars...il faut dire qu'il a un sacré coup de patte...j'adore ses tattoos en noir et ...gris...
Bon revenons à nos moutons...où plutôt à ta fic
l'histoire se met en place, on commence à découvrir certains éléments du passé de la vie de Lisbon...
Le coup de fil c'est tout
Et elle se décide à demander de l'aide
J'y suis allée en vacances, j'ai pas été vraiment emballée...je préfère NY
A part les tatoueurs...mais non je ne suis pas obsédée...
Je voulais un tatouage de Mark Mahoney sur sunset strip (à L.A bien entendu)...mais fallait prendre rendez-vous 3 mois avant...ce mec est LE tatoueur des stars...il faut dire qu'il a un sacré coup de patte...j'adore ses tattoos en noir et ...gris...
Bon revenons à nos moutons...où plutôt à ta fic
l'histoire se met en place, on commence à découvrir certains éléments du passé de la vie de Lisbon...
Le coup de fil c'est tout
Et elle se décide à demander de l'aide
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vendetta ^
et oui, la Californie c'est toujours mieux que notre premier choix, St Pierre et Miquelon et puis j'aime pas le froid j'ai besoin de , et c'est mon rêve depuis que j'ai 10 ans alors pourquoi pas puisqu'on veut quitter l'Irlande
en plus si tu dis qu'ily a un super tatoueur c'est encore mieux j'adore les tatouages, j'en ai même eu un pour mon anniversaire
pour en revenir à la fic, j'en dévoile un peu plus à chaque chapitre, mais pas trop, il faut maintenir le suspens quand même , et puis Lisbon ne peut pas tout faire toute seule, elle a forcément besoin de ses collègues, ils pourront se défendre mieux que Jane
la suite aussi vite que possible, quand je serais de repos, donc pas avant la semaine prochaine, désolée , mais si je suis pas trop fatiguée le soir en rentrant j'essaierais d'avancer un peu, tout en vous écrivant un nouveau NC17, une demande de certaines personnes dont je n'ai pas besoin de nommer les pseudos
de plus j'ai aussi ma fic Castle à avancer et celle de Bones sans oublier de commenter les votres
décidément, il n'y a pas assez d'heures dans une journée
en plus si tu dis qu'ily a un super tatoueur c'est encore mieux j'adore les tatouages, j'en ai même eu un pour mon anniversaire
pour en revenir à la fic, j'en dévoile un peu plus à chaque chapitre, mais pas trop, il faut maintenir le suspens quand même , et puis Lisbon ne peut pas tout faire toute seule, elle a forcément besoin de ses collègues, ils pourront se défendre mieux que Jane
la suite aussi vite que possible, quand je serais de repos, donc pas avant la semaine prochaine, désolée , mais si je suis pas trop fatiguée le soir en rentrant j'essaierais d'avancer un peu, tout en vous écrivant un nouveau NC17, une demande de certaines personnes dont je n'ai pas besoin de nommer les pseudos
de plus j'ai aussi ma fic Castle à avancer et celle de Bones sans oublier de commenter les votres
décidément, il n'y a pas assez d'heures dans une journée
Sweetylove30- Red John
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Re: Vendetta ^
il n'y a pas qu'un super tatoueur à L.A il y en a des tas
de Kate von D (bon d'accord maintenant elle fait plus dans la télé réalité que dans le tatouage...) à Corey Miller dont j'adore le style...
Pour tes fics, prends ton temps...sinon tu vas faire une "over dose d'écriture"
de Kate von D (bon d'accord maintenant elle fait plus dans la télé réalité que dans le tatouage...) à Corey Miller dont j'adore le style...
Pour tes fics, prends ton temps...sinon tu vas faire une "over dose d'écriture"
Johel- In Jane we trust
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Re: Vendetta ^
c'est sur que je vais ralentir un peu l'écriture, je voudrais profiter de ma mère et de ma soeur avant qu'elles ne rentrent en France Samedi, et comme je bosse c'est pas facile, il ne me reste que le soir
mais je peux quand même écrire un petit peu chaque jour, ça me permet d'oublier le stresse du boulot
mais je peux quand même écrire un petit peu chaque jour, ça me permet d'oublier le stresse du boulot
Sweetylove30- Red John
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Re: Vendetta ^
Tu as raison... La famille d'abord, le fofo ensuite... Pour la suite, on patientera le temps qu'il faudra bisou Sweety, profite de ta famille, surtout que vous êtes éloignés.
Re: Vendetta ^
merci loelia, surtout que ce sera pire l'année prochaine lorsque je serais partie.
Et désolée de ne pas pouvoir vous aider coco et toit pour votre fic
Et désolée de ne pas pouvoir vous aider coco et toit pour votre fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vendetta ^
j'adore cette suite,
on comprend mieux. vivement la suite !
on comprend mieux. vivement la suite !
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Vendetta ^
J'ai lu tous les chapitres d'un coup et je sens que cette fiction va encore me tenir en haleine !
J'aime beaucoup l'intrigue, par contre le fait que Lisbon soit seule ne me rassure pas vraiment ( étant donné qu'il va encore y avoir du sadisme ), alors je suis contente qu'elle appelle Cho !
Les révélations se font au fur et à mesure et on commence à voir le puzzle se mettre en place.
Prends ton temps pour la suite !
En voyant les commentaires à propos de ton travail ( qui a l'air assez prenant et difficile ), je me suis demandé une chose : Est ce que tu ne passerais pas la frustration que tu ressens au boulot dans tes fics ? Au moyen de souffrances et de sadisme j'entends
Après tout ca peut être un bon moyen pour décompresser !
( non non je ne prends pas pour Monsieur Patrick Jane, je me posais juste la question )
J'aime beaucoup l'intrigue, par contre le fait que Lisbon soit seule ne me rassure pas vraiment ( étant donné qu'il va encore y avoir du sadisme ), alors je suis contente qu'elle appelle Cho !
Les révélations se font au fur et à mesure et on commence à voir le puzzle se mettre en place.
Prends ton temps pour la suite !
En voyant les commentaires à propos de ton travail ( qui a l'air assez prenant et difficile ), je me suis demandé une chose : Est ce que tu ne passerais pas la frustration que tu ressens au boulot dans tes fics ? Au moyen de souffrances et de sadisme j'entends
Après tout ca peut être un bon moyen pour décompresser !
( non non je ne prends pas pour Monsieur Patrick Jane, je me posais juste la question )
Dernière édition par terpo4 le Sam 27 Aoû 2011 - 22:55, édité 1 fois
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vendetta ^
merci les amis pour vos commentaires
Je suis désolée de vous apprendre ça, mais il n'y aura pas de suite avant la semaine prochaine, peut-être même la semaine suivante. Pour pas changer, le boulot
@terpo4 pour te répondre, oui je passe toute ma frustration dans mes fics, à défaut de pouvoir le faire sur mes patrons , ils ne se rendent pas compte que de bosser 28h en deux jours c'est un peu trop, d'autant qu'il reste encore 3 jours à faire après, c'est crevant et je n'y arrive plus. Mais je me dis que ça me permet de gagner plus d'argent et de pouvoir économiser pour mes vacances en Novembre et mon prochain déménagement.
J'écris la suite en ce moment même et j'espère avoir assez de courage pour la finir rapidement, mais je ne garantie rien. Je vais faire au mieux, d'autant que je sais exactement ce que je veux écrire, mais ça ne rend jamais comme je me l'étais imaginé
Si je n'y arrive pas ce soir, j'essaierai de finir ça pour demain après-midi, histoire de pas vous faire attendre trop longtemps
Vos commentaires et votre soutien me touche beaucoup
Au passage, je voudrais m'excuser de ne pas commenter toutes les fics, je fais de mon mieux pour les lire mais j'ai pas toujours le courage de laisser mon avis, et pourtant j'aimerais l'avoir. En plus, vous me laissez toujours des commentaires, donc se serait la moindre des choses que je le fasse aussi
Bon, je vous laisse et retourne à mon
Je suis désolée de vous apprendre ça, mais il n'y aura pas de suite avant la semaine prochaine, peut-être même la semaine suivante. Pour pas changer, le boulot
@terpo4 pour te répondre, oui je passe toute ma frustration dans mes fics, à défaut de pouvoir le faire sur mes patrons , ils ne se rendent pas compte que de bosser 28h en deux jours c'est un peu trop, d'autant qu'il reste encore 3 jours à faire après, c'est crevant et je n'y arrive plus. Mais je me dis que ça me permet de gagner plus d'argent et de pouvoir économiser pour mes vacances en Novembre et mon prochain déménagement.
J'écris la suite en ce moment même et j'espère avoir assez de courage pour la finir rapidement, mais je ne garantie rien. Je vais faire au mieux, d'autant que je sais exactement ce que je veux écrire, mais ça ne rend jamais comme je me l'étais imaginé
Si je n'y arrive pas ce soir, j'essaierai de finir ça pour demain après-midi, histoire de pas vous faire attendre trop longtemps
Vos commentaires et votre soutien me touche beaucoup
Au passage, je voudrais m'excuser de ne pas commenter toutes les fics, je fais de mon mieux pour les lire mais j'ai pas toujours le courage de laisser mon avis, et pourtant j'aimerais l'avoir. En plus, vous me laissez toujours des commentaires, donc se serait la moindre des choses que je le fasse aussi
Bon, je vous laisse et retourne à mon
Sweetylove30- Red John
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Re: Vendetta ^
désolée du double poste mais après avoir passé une partie de la nuit sur ce chapitre, il est enfin fini, et un peu court, encore désolée.
Je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps alors j'ai écris jusqu'à ce que mes yeux ne puissent plus rester ouverts tout seuls et j'ai fini ce matin avant de partir travailler maintenant je suis un peu mais c'est pour la bonne cause
J'espère que le chapitre sera à la hauteur de vos attentes
Bonne lecture
Je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps alors j'ai écris jusqu'à ce que mes yeux ne puissent plus rester ouverts tout seuls et j'ai fini ce matin avant de partir travailler maintenant je suis un peu mais c'est pour la bonne cause
J'espère que le chapitre sera à la hauteur de vos attentes
Bonne lecture
********
Plongeons dans le passé
Plongeons dans le passé
Lisbon était assise sur son lit, se demandant si elle avait bien fait d’appeler Cho. Elle ne voulait pas mettre ses collègues en danger, elle voulait pouvoir régler cette histoire toute seule, mais elle savait au fond d’elle qu’elle ne pouvait pas et que l’aide de ses amis lui serait précieuse.
La jeune femme se leva du lit et fit les cents pas dans la chambre. Cho devait la rappeler et elle attendait cet appel avec anxiété. Elle savait que s’il acceptait de l’aider alors elle devrait être honnête avec lui, elle devrait lui dire toute la vérité. Mais elle ne savait pas si elle était prête pour ça, prête à révéler une partie de sa vie qu’elle avait tenté de cacher si longtemps, et avec succès. Elle savait que si elle faisait ça, alors ses collègues ne la verraient plus de la même façon. Mais elle savait aussi que si elle gardait tout pour elle, alors ce serait comme leur mentir, et ça elle ne l’envisageait même pas.
Le téléphone sonna, la sortant de sa rêverie et elle décrocha les mains tremblantes.
“_ Lisbon,” répondit-elle.
“_ C’est moi boss,” lui dit la voix de Cho. “J’ai contacté les autres et on devrait arriver d’ici une petite heure, on est en route.”
“_ Bien, euh… Je vous attendrais devant le motel.”
“_ Bien.”
La conversation avait été courte, mais au fond d’elle, Lisbon savait que Cho avait surement déjà fait des recherches pour savoir de quoi il retournait. L’homme ne se lançait jamais dans une enquête comme ça, sans rien savoir. Il aimait avoir les informations nécessaires pour avancer rapidement, sans perdre de temps, et c’était justement de ça qu’elle avait besoin. Cho était un homme de confiance, un homme droit et honnête sur qui elle pouvait compter dans n’importe quelle situation.
Les autres? Et bien les autres étaient aussi digne de confiance, ils étaient ses collègues, ses amis, sa famille. Elle aurait aimé les garder à l’écart de tout ça, mais elle avait aussi besoin d’eux pour pouvoir continuer. Ils étaient de bons agents, ils étaient doués dans ce qu’ils faisaient et ils ne rechignaient pas à la tache. Elle était fière de les avoir dans son équipe et comme amis.
Rigsby pouvait paraitre parfois un peu lourdaud, un peu nounours, mais c’était un homme bon qui avait du cœur. Il serait prêt à tout pour aider les gens à qui il tenait. Et Lisbon était contente de le savoir prêt à l’aider sans savoir dans quoi il s’embarquait.
Van Pelt était une jeune femme douce et tendre, un peu trop fleur bleue peut-être, mais aussi très douée en informatique. Ce don leur serait d’une grande aide, d’autant que Lisbon n’était pas vraiment copine avec les ordinateurs. Elle préférait cent fois plus que ce soit sa collègue qui s’occupe de tout ça, ils gagneraient du temps.
Mais la jeune rousse était aussi la petite nouvelle, celle qui faisait ce qu’on lui demandait sans vraiment chercher à savoir si c’était bon ou pas. Elle suivait les ordres qu’on lui donnait et parfois ça pouvait se retourner contre elle. Mais elle était loyale envers sa patronne et ça aussi Lisbon en était fier.
Ses trois collègues allaient entrer dans un monde qu’ils ne connaissaient pas, dans un monde horrible qui allait surement les dégoûter, les écœurer. Elle ne les forcerait à rien, s’ils ne voulaient pas continuer après ce qu’elle allait leur dire, alors elle les laisserait partir, sans leur en vouloir. Après tout, ils n’étaient pas concernés par cette histoire. C’Était elle, Teresa Lisbon, qui était la première visée par cette vengeance et elle ne pouvait pas forcer qui que ce soit à s’impliquer la dedans.
Lisbon partit dans la salle de bain pour prendre une douche et se changer les idées. Elle allait avoir besoin de courage pour continuer et elle devait aussi se détendre. La jeune femme se plaça devant le miroir et s’observa un moment. Elle avait de grands cernes sous les yeux, dus à une grande fatigue à force de se tourmenter par ce qui se passait. Elle se passa une main sur le visage et vit apparaitre une larme au bord de son œil gauche. Elle repensa à sa vie, à tout ce qu’elle avait fait depuis sa rencontre avec Jason Sanders. Elle avait passé du temps avec lui, des moments tendres et des moins joyeux. Elle avait cru l’aimer pendant un temps, mais ce n’était pas vraiment de l’amour. Il avait été là quand elle avait eu besoin de quelqu’un, il avait été un homme bon pour elle pendant si longtemps. Mais un jour tout avait changé, il avait montré sa face cachée, celle de l’homme qu’il était vraiment. Et ce jour-là, il avait été trop tard pour la jeune Teresa Lisbon, il avait déjà le contrôle de sa vie, comme il contrôlait ses hommes de mains, comme il contrôlait son “entreprise“. Elle n’avait été qu’un pion pour lui, un parmi tant d’autres et elle ne l’avait même pas vu. Elle s’était laisse aveugler par des sentiments qu’elle croyait réels, des sentiments dont elle avait besoin pour survivre à cette époque. Mais une fois encore, un homme avait profité de sa faiblesse. A cause de Sanders, elle s’était fermée aux hommes, de peur de souffrir encore.
Lisbon avait déjà commencé sa carrière au sein de la police et se débrouillait très bien. Elle était un bon officier, une collègue appréciait et respectait de tous. Et pourtant, malgré son talent pour définir les menteurs, elle n’avait pas vu le plus gros mensonge en face d’elle. Comme on dit, il est plus facile de croire un gros mensonge qu’un petit.
Comment avait-elle pu ne pas voir l’évidence? Comment avait-elle pu passer à coté des signes sans jamais les voir? Elle se le demandait encore. Mais un jour elle avait eu une illumination, ce jour-là, elle avait ouvert les yeux et avait vu ce qu’elle se refusait de voir plus tôt. Car c’était bien ça en fin de compte, elle refusait de voir les choses. Mais son refus de voir la vérité avait eu des conséquences terribles qu’elle ne se pardonnerait jamais.
Et aujourd’hui encore, elle devait affronter ces conséquences. Mais elle ne savait pas si elle serait capable de continuer ainsi si cela voulait dire se couper des gens qu’elle aimait, mettre en danger ses amis, risquer sa vie sans cesse. Sanders était puissant, il avait des amis un peu partout dans le monde, dû à son commerce immonde. Il avait réussis à s’échapper de prison et il ne lui serait pas difficile de se fondre dans la masse et disparaitre dans la foule. Il savait très bien le faire, il en avait l’habitude et Lisbon savait qu’il n’hésiterait pas à le faire, une fois qu’il aurait eu ce qu’il voulait. Mais elle ne le laisserait pas faire, elle ne redeviendrait pas celle qu’elle était à cette époque, cette jeune femme naïve et jeune.
Lisbon ne voulait pas passer le reste de sa vie à se cacher, à craindre pour sa vie, pour celles des autres, ses frères, ses collègues, Jane. Jane. A la simple pensée de son consultant de nouvelles larmes coulèrent le long de ses deux joues cette fois. Ill lui manquait terriblement, elle avait tellement envi de le voir, là, maintenant, en sortant de cette pièce, comme quelques jours plus tôt. Elle aurait tellement voulu qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la serre fort contre lui, qu’il lui murmure des mots doux et encourageants comme il savait si bien le faire. Mais il n’était plus là, il était dans un autre pays, un autre continent. Elle ne savait même pas si elle le reverrait un jour mais elle priait pour.
Lisbon s’écarta du miroir, mettant le plus de distance possible entre elle et son reflet. Elle ne supportait plus ce qu’elle voyait en face d’elle, cette femme faible qu’elle redevenait petit à petit.
Elle entra dans la douche et laissa l’eau chaude couler sur son corps tremblant de sanglots. Elle se laissa tomber au sol, glissant contre la paroi froide de la douche. Elle se laissa envahir de souvenirs, plus ou moins tristes.
Lisbon se trouvait devant son miroir, fixant son reflet avec anxiété. Elle portait une robe bleu turquoise, simple mais élégante. Elle avait mit des boucles d’oreilles assorties et ses cheveux long était laissaient libres sur ses épaules. Ce soir elle devait sortir, elle devait voir Jason. Elle appréhendait beaucoup ce rendez-vous, elle manquait de confiance en elle en ce qui concernait les hommes. Elle n’avait jamais vraiment eu de petits amis, elle n’en avait jamais eu l’occasion avec l’éducation de ses frères. Mais par elle ne savait quel miracle, Jason Sanders, un homme séduisant qu’elle avait rencontré quelques temps plus tôt, l’avait invité à sortir. Elle avait beaucoup hésité avant de dire oui, elle ne savait pas vraiment ce qu’il attendait d’elle, puis elle s’était ravisée lorsque l’une de ses amies lui avait dit de profiter de la vie. Alors elle avait accepté et à présent elle se trouvait là, devant son miroir, à contempler son reflet. Elle n’était pas de celles qui se pomponnent tous les jours, de celles qui se parfume et se parent de bijoux.
Un petit coup à la porte de son appartement l’interpella et elle sortit précipitamment de la salle de bain. Elle fit une halte devant le miroir à coté de la porte et regarda son reflet une fois de plus. Une fois certaine que tout était parfait, elle se para de son plus beau sourire et ouvrit la porte. Sur le perron se tenait un homme d’une trentaine d’années, brun, grand, charmant. Il avait à la main un magnifique bouquet de fleurs qu’il lui tendit dans un sourire.
“_ Pour vous Teresa,” la charma-t-il.
“_ Merci monsieur Sanders,” lui répondit Lisbon en prenant le bouquet dans les mains.
“_ Je vous ais déjà dit de m’appeler Jason,” rectifia poliment Sanders.
“_ Désolée mons… Jason,” sourit Lisbon.
Ça avait été son premier rendez-vous avec Sanders et tout c’était passé à merveille. Il avait été charmant, aimable, attentionné envers elle. Jamais un homme n’avait été comme ça pour elle et elle ne savait pas vraiment comment interpréter les choses. Elle l’avait revu bien souvent par la suite et ils avaient entamé une relation. Elle avait été heureuse au début, comme jamais elle ne l’avait été. Jason était un homme si gentil avec elle, si doux. Le temps avait passé et tout allait pour le mieux. Mais voilà, un jour tout avait changé. Jason avait changé, il était devenu un homme plus dur, un homme violent parfois. Il ne lui était pas souvent arrivé de la frapper, mais malgré tout, il avait utilisé de la force sur elle. Et malgré sa formation au combat rapproché, la jeune femme ne parvenait jamais à se défaire de son emprise. Il avait un certain pouvoir sur elle, un pouvoir qui lui donnait une autorité qu’elle avait du mal à contrer.
Avec le temps elle s’y était faite, se disant que ça lui passerait, qu’il était sur les nerfs à cause du boulot, qu’il n’avait rien contre elle. Lisbon se disait à chaque fois qu’elle rentrait chez elle avec des bleus ou des douleurs, qu’elle s’était juste trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Que Jason finirait par se rendre compte de ce qu’il faisait et qu’il s’excuserait.
Mais non, Jason ne changeait pas, c’était même de pire en pire et Lisbon n’arrivait plus à le supporter. Elle avait réussis à se faire aux coups et aux brimades, à pleurer chaque soir en cachette au fond de son lit après avoir passé la soirée avec Jason. Mais ce qu’il lui avait fait subir par la suite était bien pire que tout ça et personne dans son entourage ne se doutait de ce qu’il se passait.
Au bout de quelques temps, Lisbon en était arrivée à se dire qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi, qu’elle ne pouvait pas laisser un homme faire d’elle ce qu’il voulait, et encore moins ce que Jason voulait. Elle était un être humain, pas une poupée qu’on pouvait utiliser à sa guise. Il fallait que cela cesse et elle avait décidé de le faire, qu’importe ce qui lui arriverait plus tard.
Lisbon avait fini de travailler plus tôt et décida d’aller voir Jason. Elle voulait en finir avec cette relation, elle ne supportait plus ce qu’il lui faisait vivre. Elle avait décidé de lui rendre une petite visite à son bar. La jeune femme arriva devant le bar et trouva la porte fermée en pleine journée. Peut-être Jason faisait-il de la comptabilité. Elle entra et entendit des voix venant du fond, dans l’arrière boutique. Elle s’y dirigea donc et là, son cœur rata un battement. Un homme se trouvait à genoux devant Jason qui lui, tenait une arme à la main. L’homme à genoux suppliait, implorait qu’on le laisse en vie.
“_ Je te promets de la retrouver et de lui faire payer,” supplia-t-il.
“_ Et comment comptes-tu faire?” Ricana Sanders.
“_ Je ne sais pas encore, mais je vais y arriver,” affirma l’homme. “Elle te rendra l’argent et elle payera pour ce qu’elle à fait.”
“_ Avant de la tuer,” coupa Jason, “ramène la ici, je voudrais m’amuser avec elle.”
“_ Comme tu voudras.”
Puis l’homme se leva et disparue par la porte de derrière sans demander son reste.
Lisbon plaignait la pauvre fille qui avait voulu prendre la fuite, elle savait ce que c’était d’avoir peur pour sa vie et de vouloir fuir le plus loin possible, à la différence qu’elle ne pouvait pas le faire. Jason avait un moyen de pression sur elle et Lisbon ne savait toujours pas comment faire pour s’échapper.
La jeune femme reporta son attention sur les deux hommes encore présent dans la pièce. Jason et son homme de main, Mark Mills. Cet homme était gentil avec elle lorsque Jason la battait, toujours là pour soigner ses blessures et elle se demandait souvent ce qu’il faisait ici, alors qu’il était d’une gentillesse qui contrastait avec la méchanceté de son petit ami.
Teresa fut ramenée dans le présent par la voix de Sanders.
“_ Je voudrais que tu ailles chercher Teresa au travail,” dit-il à Mark. “J’ai besoin d’elle ce soir, un nouveau client à satisfaire le temps de son déplacement pour affaire.”
“_ Pourquoi Teresa?” demanda Mark.
“_ Elle a besoin d’une leçon après ce qu’il s’est passé l’autre jour,” répondit Sanders, de la rancune dans la voix.
Lisbon se mit à trembler de la tête aux pieds, elle craignait toujours que Jason l’offre à ses clients, elle détestait se retrouver dans cette situation et aurait tant voulu partir maintenant. Mais elle devait penser à ses frères, elle devait le faire si elle voulait assurer leur sécurité.
Des coups à la porte tirèrent Lisbon de ses sombres souvenirs et elle se dépêcha de sortir de la douche, d’enfiler un peignoir et de sortir de la salle de bain pour aller ouvrir la porte. En passant près du bureau, elle remarqua sur son téléphone qu’elle avait plusieurs appels en absences de Cho et elle se mordit la lèvre inferieur. Il devait s’inquiéter qu’elle n’ait pas répondu et elle s’en voulut de ça.
“_ Boss, tout va bien?” S’enquit Cho lorsque la porte s’ouvrit.
“_ Oui, j’étais sous la douche,” répondit la jeune femme en se poussant pour laisser entrer ses agents. “Je vais m’habiller.”
Et elle s’éclipsa une fois de plus pour finir de se préparer. En refermant la porte, elle remarqua les visages inquiets des trois agents, surtout de Cho. Il ne montrait pas souvent ses émotions, mais là, il ne parvenait pas à les cacher. Cet homme était vraiment quelqu’un de bien et elle regretta de ne pas l’avoir connu à l’époque où elle était avec Sanders, il aurait su comment la sortir de là sans problèmes.
Lorsqu’elle ressortit quelques minutes plus tard, elle portait sa tenue habituelle et se laissa tomber sur le lut, tandis que ses collègues prenaient place, l’un sur la chaise du bureau et les deux autres sur le petit canapé dans l’angle de la pièce.
“_ Merci d’être venu,” les remercia-t-elle.
“_ Vous avez besoin d’aide alors nous sommes là,” répondit simplement l’asiatique.
Les deux autres acquiescèrent les paroles de Cho d’un hochement de tête. Elle leur sourit et son cœur se gonfla de reconnaissance. Elle n’était plus seule, elle pouvait à présent se reposer un peu sur ses trois collègues car elle savait qu’ils ne la laisseraient pas, même après ce qu’elle avait à leur dire. Ils devaient déjà savoir de quoi il retournait mais n’avaient pas hésité une minute avant de faire le déplacement.
Lisbon observa le visage de Grace, la jeune femme semblait avoir pleuré et la brune s’en voulu un peu plus. Elle connaissait Van Pelt, elle savait que c’était une femme sensible et e qu’elle avait certainement découvert sur son passé l’avait chamboulé.
“_ Je suppose que vous avez déjà fait des recherches sur Jason Sanders,” leur dit-elle.
“_ C’est exacte,” affirma Rigsby, “nous sommes allés chez vous et avons parlés avec votre voisine.”
“_ Ah oui, elle est très gentille et c’est la plus grande commère que je connaisse,” dit alors Lisbon avec un sourire pour détendre l’atmosphère.
Des sourires apparurent sur les visages de Rigsby et Van Pelt mais Cho resta de marbre. Il savait ce que Lisbon cherchait à faire et il lui en était reconnaissant. Malgré les années qu’il avait passé dans un gang, il avait eu du mal avec les informations que lui et les autres avaient trouvé. Il n’aurait jamais imaginé que sa patronne puisse avoir vécu une telle horreur et il se demandait encore comment elle avait réussis à devenir la femme qu’elle était aujourd’hui. Beaucoup auraient sombré dans la dépression, seraient devenue pire que ce qu’elles étaient entre les mains de Sanders. Mais Lisbon était devenu une jeune femme forte et se trouvait à la tête d’une équipe du CBI. Elle avait prit sur elle, n’avait jamais flanché et il la respectait pour ça. Elle était la meilleure patronne qu’il ait eue de sa vie et ne voulait surtout pas en changer.
“_ Patron, pourquoi ne nous avoir rien dit plus tôt?” S’enquit-il.
Le visage de Lisbon changea et un voile de tristesse et de peur passa devant ses yeux. Il avait sa réponse et il serra les poings. Elle avait voulu les protéger, elle avait gardé pour elle tout ce qu’elle avait vécu pour ne pas les embarquer dans cette histoire, sachant parfaitement à quoi ils seraient exposés.
“_ Où est Jane?” demanda alors Rigsby, “ça fait plusieurs jours qu’on essaie de le joindre mais on tombe toujours sur son répondeur.”
“_ Il est….”
“_ En sécurité,” la coupa Cho. “Vous l’avez envoyé quelque part pour le protéger de Sanders n’est-ce pas?”
“_ Oui.”
Les trois agents savait parfaitement où se trouvait leur collègue, mais ils voulaient que ce soit Lisbon qui le leur dise, ils voulaient qu’elle leur montre qu’elle avait confiance en eux. Ils n’en doutaient pas, mais il fallait qu’elle le fasse, qu’elle se rende compte qu’à présent ils étaient là et qu’ils n’iraient nulle part, qu’il l’aiderait jusqu’au bout.
“_ Et si vous nous expliquiez tout depuis le début,” proposa Grace pour changer de sujet, voyant à quel point cela mettait Lisbon mal à l’aise et la rendait triste.
Lisbon la remercia du regard et se laissa une nouvelle fois plonger dans les souvenirs.
La jeune femme se leva du lit et fit les cents pas dans la chambre. Cho devait la rappeler et elle attendait cet appel avec anxiété. Elle savait que s’il acceptait de l’aider alors elle devrait être honnête avec lui, elle devrait lui dire toute la vérité. Mais elle ne savait pas si elle était prête pour ça, prête à révéler une partie de sa vie qu’elle avait tenté de cacher si longtemps, et avec succès. Elle savait que si elle faisait ça, alors ses collègues ne la verraient plus de la même façon. Mais elle savait aussi que si elle gardait tout pour elle, alors ce serait comme leur mentir, et ça elle ne l’envisageait même pas.
Le téléphone sonna, la sortant de sa rêverie et elle décrocha les mains tremblantes.
“_ Lisbon,” répondit-elle.
“_ C’est moi boss,” lui dit la voix de Cho. “J’ai contacté les autres et on devrait arriver d’ici une petite heure, on est en route.”
“_ Bien, euh… Je vous attendrais devant le motel.”
“_ Bien.”
La conversation avait été courte, mais au fond d’elle, Lisbon savait que Cho avait surement déjà fait des recherches pour savoir de quoi il retournait. L’homme ne se lançait jamais dans une enquête comme ça, sans rien savoir. Il aimait avoir les informations nécessaires pour avancer rapidement, sans perdre de temps, et c’était justement de ça qu’elle avait besoin. Cho était un homme de confiance, un homme droit et honnête sur qui elle pouvait compter dans n’importe quelle situation.
Les autres? Et bien les autres étaient aussi digne de confiance, ils étaient ses collègues, ses amis, sa famille. Elle aurait aimé les garder à l’écart de tout ça, mais elle avait aussi besoin d’eux pour pouvoir continuer. Ils étaient de bons agents, ils étaient doués dans ce qu’ils faisaient et ils ne rechignaient pas à la tache. Elle était fière de les avoir dans son équipe et comme amis.
Rigsby pouvait paraitre parfois un peu lourdaud, un peu nounours, mais c’était un homme bon qui avait du cœur. Il serait prêt à tout pour aider les gens à qui il tenait. Et Lisbon était contente de le savoir prêt à l’aider sans savoir dans quoi il s’embarquait.
Van Pelt était une jeune femme douce et tendre, un peu trop fleur bleue peut-être, mais aussi très douée en informatique. Ce don leur serait d’une grande aide, d’autant que Lisbon n’était pas vraiment copine avec les ordinateurs. Elle préférait cent fois plus que ce soit sa collègue qui s’occupe de tout ça, ils gagneraient du temps.
Mais la jeune rousse était aussi la petite nouvelle, celle qui faisait ce qu’on lui demandait sans vraiment chercher à savoir si c’était bon ou pas. Elle suivait les ordres qu’on lui donnait et parfois ça pouvait se retourner contre elle. Mais elle était loyale envers sa patronne et ça aussi Lisbon en était fier.
Ses trois collègues allaient entrer dans un monde qu’ils ne connaissaient pas, dans un monde horrible qui allait surement les dégoûter, les écœurer. Elle ne les forcerait à rien, s’ils ne voulaient pas continuer après ce qu’elle allait leur dire, alors elle les laisserait partir, sans leur en vouloir. Après tout, ils n’étaient pas concernés par cette histoire. C’Était elle, Teresa Lisbon, qui était la première visée par cette vengeance et elle ne pouvait pas forcer qui que ce soit à s’impliquer la dedans.
Lisbon partit dans la salle de bain pour prendre une douche et se changer les idées. Elle allait avoir besoin de courage pour continuer et elle devait aussi se détendre. La jeune femme se plaça devant le miroir et s’observa un moment. Elle avait de grands cernes sous les yeux, dus à une grande fatigue à force de se tourmenter par ce qui se passait. Elle se passa une main sur le visage et vit apparaitre une larme au bord de son œil gauche. Elle repensa à sa vie, à tout ce qu’elle avait fait depuis sa rencontre avec Jason Sanders. Elle avait passé du temps avec lui, des moments tendres et des moins joyeux. Elle avait cru l’aimer pendant un temps, mais ce n’était pas vraiment de l’amour. Il avait été là quand elle avait eu besoin de quelqu’un, il avait été un homme bon pour elle pendant si longtemps. Mais un jour tout avait changé, il avait montré sa face cachée, celle de l’homme qu’il était vraiment. Et ce jour-là, il avait été trop tard pour la jeune Teresa Lisbon, il avait déjà le contrôle de sa vie, comme il contrôlait ses hommes de mains, comme il contrôlait son “entreprise“. Elle n’avait été qu’un pion pour lui, un parmi tant d’autres et elle ne l’avait même pas vu. Elle s’était laisse aveugler par des sentiments qu’elle croyait réels, des sentiments dont elle avait besoin pour survivre à cette époque. Mais une fois encore, un homme avait profité de sa faiblesse. A cause de Sanders, elle s’était fermée aux hommes, de peur de souffrir encore.
Lisbon avait déjà commencé sa carrière au sein de la police et se débrouillait très bien. Elle était un bon officier, une collègue appréciait et respectait de tous. Et pourtant, malgré son talent pour définir les menteurs, elle n’avait pas vu le plus gros mensonge en face d’elle. Comme on dit, il est plus facile de croire un gros mensonge qu’un petit.
Comment avait-elle pu ne pas voir l’évidence? Comment avait-elle pu passer à coté des signes sans jamais les voir? Elle se le demandait encore. Mais un jour elle avait eu une illumination, ce jour-là, elle avait ouvert les yeux et avait vu ce qu’elle se refusait de voir plus tôt. Car c’était bien ça en fin de compte, elle refusait de voir les choses. Mais son refus de voir la vérité avait eu des conséquences terribles qu’elle ne se pardonnerait jamais.
Et aujourd’hui encore, elle devait affronter ces conséquences. Mais elle ne savait pas si elle serait capable de continuer ainsi si cela voulait dire se couper des gens qu’elle aimait, mettre en danger ses amis, risquer sa vie sans cesse. Sanders était puissant, il avait des amis un peu partout dans le monde, dû à son commerce immonde. Il avait réussis à s’échapper de prison et il ne lui serait pas difficile de se fondre dans la masse et disparaitre dans la foule. Il savait très bien le faire, il en avait l’habitude et Lisbon savait qu’il n’hésiterait pas à le faire, une fois qu’il aurait eu ce qu’il voulait. Mais elle ne le laisserait pas faire, elle ne redeviendrait pas celle qu’elle était à cette époque, cette jeune femme naïve et jeune.
Lisbon ne voulait pas passer le reste de sa vie à se cacher, à craindre pour sa vie, pour celles des autres, ses frères, ses collègues, Jane. Jane. A la simple pensée de son consultant de nouvelles larmes coulèrent le long de ses deux joues cette fois. Ill lui manquait terriblement, elle avait tellement envi de le voir, là, maintenant, en sortant de cette pièce, comme quelques jours plus tôt. Elle aurait tellement voulu qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la serre fort contre lui, qu’il lui murmure des mots doux et encourageants comme il savait si bien le faire. Mais il n’était plus là, il était dans un autre pays, un autre continent. Elle ne savait même pas si elle le reverrait un jour mais elle priait pour.
Lisbon s’écarta du miroir, mettant le plus de distance possible entre elle et son reflet. Elle ne supportait plus ce qu’elle voyait en face d’elle, cette femme faible qu’elle redevenait petit à petit.
Elle entra dans la douche et laissa l’eau chaude couler sur son corps tremblant de sanglots. Elle se laissa tomber au sol, glissant contre la paroi froide de la douche. Elle se laissa envahir de souvenirs, plus ou moins tristes.
Lisbon se trouvait devant son miroir, fixant son reflet avec anxiété. Elle portait une robe bleu turquoise, simple mais élégante. Elle avait mit des boucles d’oreilles assorties et ses cheveux long était laissaient libres sur ses épaules. Ce soir elle devait sortir, elle devait voir Jason. Elle appréhendait beaucoup ce rendez-vous, elle manquait de confiance en elle en ce qui concernait les hommes. Elle n’avait jamais vraiment eu de petits amis, elle n’en avait jamais eu l’occasion avec l’éducation de ses frères. Mais par elle ne savait quel miracle, Jason Sanders, un homme séduisant qu’elle avait rencontré quelques temps plus tôt, l’avait invité à sortir. Elle avait beaucoup hésité avant de dire oui, elle ne savait pas vraiment ce qu’il attendait d’elle, puis elle s’était ravisée lorsque l’une de ses amies lui avait dit de profiter de la vie. Alors elle avait accepté et à présent elle se trouvait là, devant son miroir, à contempler son reflet. Elle n’était pas de celles qui se pomponnent tous les jours, de celles qui se parfume et se parent de bijoux.
Un petit coup à la porte de son appartement l’interpella et elle sortit précipitamment de la salle de bain. Elle fit une halte devant le miroir à coté de la porte et regarda son reflet une fois de plus. Une fois certaine que tout était parfait, elle se para de son plus beau sourire et ouvrit la porte. Sur le perron se tenait un homme d’une trentaine d’années, brun, grand, charmant. Il avait à la main un magnifique bouquet de fleurs qu’il lui tendit dans un sourire.
“_ Pour vous Teresa,” la charma-t-il.
“_ Merci monsieur Sanders,” lui répondit Lisbon en prenant le bouquet dans les mains.
“_ Je vous ais déjà dit de m’appeler Jason,” rectifia poliment Sanders.
“_ Désolée mons… Jason,” sourit Lisbon.
Ça avait été son premier rendez-vous avec Sanders et tout c’était passé à merveille. Il avait été charmant, aimable, attentionné envers elle. Jamais un homme n’avait été comme ça pour elle et elle ne savait pas vraiment comment interpréter les choses. Elle l’avait revu bien souvent par la suite et ils avaient entamé une relation. Elle avait été heureuse au début, comme jamais elle ne l’avait été. Jason était un homme si gentil avec elle, si doux. Le temps avait passé et tout allait pour le mieux. Mais voilà, un jour tout avait changé. Jason avait changé, il était devenu un homme plus dur, un homme violent parfois. Il ne lui était pas souvent arrivé de la frapper, mais malgré tout, il avait utilisé de la force sur elle. Et malgré sa formation au combat rapproché, la jeune femme ne parvenait jamais à se défaire de son emprise. Il avait un certain pouvoir sur elle, un pouvoir qui lui donnait une autorité qu’elle avait du mal à contrer.
Avec le temps elle s’y était faite, se disant que ça lui passerait, qu’il était sur les nerfs à cause du boulot, qu’il n’avait rien contre elle. Lisbon se disait à chaque fois qu’elle rentrait chez elle avec des bleus ou des douleurs, qu’elle s’était juste trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Que Jason finirait par se rendre compte de ce qu’il faisait et qu’il s’excuserait.
Mais non, Jason ne changeait pas, c’était même de pire en pire et Lisbon n’arrivait plus à le supporter. Elle avait réussis à se faire aux coups et aux brimades, à pleurer chaque soir en cachette au fond de son lit après avoir passé la soirée avec Jason. Mais ce qu’il lui avait fait subir par la suite était bien pire que tout ça et personne dans son entourage ne se doutait de ce qu’il se passait.
Au bout de quelques temps, Lisbon en était arrivée à se dire qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi, qu’elle ne pouvait pas laisser un homme faire d’elle ce qu’il voulait, et encore moins ce que Jason voulait. Elle était un être humain, pas une poupée qu’on pouvait utiliser à sa guise. Il fallait que cela cesse et elle avait décidé de le faire, qu’importe ce qui lui arriverait plus tard.
Lisbon avait fini de travailler plus tôt et décida d’aller voir Jason. Elle voulait en finir avec cette relation, elle ne supportait plus ce qu’il lui faisait vivre. Elle avait décidé de lui rendre une petite visite à son bar. La jeune femme arriva devant le bar et trouva la porte fermée en pleine journée. Peut-être Jason faisait-il de la comptabilité. Elle entra et entendit des voix venant du fond, dans l’arrière boutique. Elle s’y dirigea donc et là, son cœur rata un battement. Un homme se trouvait à genoux devant Jason qui lui, tenait une arme à la main. L’homme à genoux suppliait, implorait qu’on le laisse en vie.
“_ Je te promets de la retrouver et de lui faire payer,” supplia-t-il.
“_ Et comment comptes-tu faire?” Ricana Sanders.
“_ Je ne sais pas encore, mais je vais y arriver,” affirma l’homme. “Elle te rendra l’argent et elle payera pour ce qu’elle à fait.”
“_ Avant de la tuer,” coupa Jason, “ramène la ici, je voudrais m’amuser avec elle.”
“_ Comme tu voudras.”
Puis l’homme se leva et disparue par la porte de derrière sans demander son reste.
Lisbon plaignait la pauvre fille qui avait voulu prendre la fuite, elle savait ce que c’était d’avoir peur pour sa vie et de vouloir fuir le plus loin possible, à la différence qu’elle ne pouvait pas le faire. Jason avait un moyen de pression sur elle et Lisbon ne savait toujours pas comment faire pour s’échapper.
La jeune femme reporta son attention sur les deux hommes encore présent dans la pièce. Jason et son homme de main, Mark Mills. Cet homme était gentil avec elle lorsque Jason la battait, toujours là pour soigner ses blessures et elle se demandait souvent ce qu’il faisait ici, alors qu’il était d’une gentillesse qui contrastait avec la méchanceté de son petit ami.
Teresa fut ramenée dans le présent par la voix de Sanders.
“_ Je voudrais que tu ailles chercher Teresa au travail,” dit-il à Mark. “J’ai besoin d’elle ce soir, un nouveau client à satisfaire le temps de son déplacement pour affaire.”
“_ Pourquoi Teresa?” demanda Mark.
“_ Elle a besoin d’une leçon après ce qu’il s’est passé l’autre jour,” répondit Sanders, de la rancune dans la voix.
Lisbon se mit à trembler de la tête aux pieds, elle craignait toujours que Jason l’offre à ses clients, elle détestait se retrouver dans cette situation et aurait tant voulu partir maintenant. Mais elle devait penser à ses frères, elle devait le faire si elle voulait assurer leur sécurité.
Des coups à la porte tirèrent Lisbon de ses sombres souvenirs et elle se dépêcha de sortir de la douche, d’enfiler un peignoir et de sortir de la salle de bain pour aller ouvrir la porte. En passant près du bureau, elle remarqua sur son téléphone qu’elle avait plusieurs appels en absences de Cho et elle se mordit la lèvre inferieur. Il devait s’inquiéter qu’elle n’ait pas répondu et elle s’en voulut de ça.
“_ Boss, tout va bien?” S’enquit Cho lorsque la porte s’ouvrit.
“_ Oui, j’étais sous la douche,” répondit la jeune femme en se poussant pour laisser entrer ses agents. “Je vais m’habiller.”
Et elle s’éclipsa une fois de plus pour finir de se préparer. En refermant la porte, elle remarqua les visages inquiets des trois agents, surtout de Cho. Il ne montrait pas souvent ses émotions, mais là, il ne parvenait pas à les cacher. Cet homme était vraiment quelqu’un de bien et elle regretta de ne pas l’avoir connu à l’époque où elle était avec Sanders, il aurait su comment la sortir de là sans problèmes.
Lorsqu’elle ressortit quelques minutes plus tard, elle portait sa tenue habituelle et se laissa tomber sur le lut, tandis que ses collègues prenaient place, l’un sur la chaise du bureau et les deux autres sur le petit canapé dans l’angle de la pièce.
“_ Merci d’être venu,” les remercia-t-elle.
“_ Vous avez besoin d’aide alors nous sommes là,” répondit simplement l’asiatique.
Les deux autres acquiescèrent les paroles de Cho d’un hochement de tête. Elle leur sourit et son cœur se gonfla de reconnaissance. Elle n’était plus seule, elle pouvait à présent se reposer un peu sur ses trois collègues car elle savait qu’ils ne la laisseraient pas, même après ce qu’elle avait à leur dire. Ils devaient déjà savoir de quoi il retournait mais n’avaient pas hésité une minute avant de faire le déplacement.
Lisbon observa le visage de Grace, la jeune femme semblait avoir pleuré et la brune s’en voulu un peu plus. Elle connaissait Van Pelt, elle savait que c’était une femme sensible et e qu’elle avait certainement découvert sur son passé l’avait chamboulé.
“_ Je suppose que vous avez déjà fait des recherches sur Jason Sanders,” leur dit-elle.
“_ C’est exacte,” affirma Rigsby, “nous sommes allés chez vous et avons parlés avec votre voisine.”
“_ Ah oui, elle est très gentille et c’est la plus grande commère que je connaisse,” dit alors Lisbon avec un sourire pour détendre l’atmosphère.
Des sourires apparurent sur les visages de Rigsby et Van Pelt mais Cho resta de marbre. Il savait ce que Lisbon cherchait à faire et il lui en était reconnaissant. Malgré les années qu’il avait passé dans un gang, il avait eu du mal avec les informations que lui et les autres avaient trouvé. Il n’aurait jamais imaginé que sa patronne puisse avoir vécu une telle horreur et il se demandait encore comment elle avait réussis à devenir la femme qu’elle était aujourd’hui. Beaucoup auraient sombré dans la dépression, seraient devenue pire que ce qu’elles étaient entre les mains de Sanders. Mais Lisbon était devenu une jeune femme forte et se trouvait à la tête d’une équipe du CBI. Elle avait prit sur elle, n’avait jamais flanché et il la respectait pour ça. Elle était la meilleure patronne qu’il ait eue de sa vie et ne voulait surtout pas en changer.
“_ Patron, pourquoi ne nous avoir rien dit plus tôt?” S’enquit-il.
Le visage de Lisbon changea et un voile de tristesse et de peur passa devant ses yeux. Il avait sa réponse et il serra les poings. Elle avait voulu les protéger, elle avait gardé pour elle tout ce qu’elle avait vécu pour ne pas les embarquer dans cette histoire, sachant parfaitement à quoi ils seraient exposés.
“_ Où est Jane?” demanda alors Rigsby, “ça fait plusieurs jours qu’on essaie de le joindre mais on tombe toujours sur son répondeur.”
“_ Il est….”
“_ En sécurité,” la coupa Cho. “Vous l’avez envoyé quelque part pour le protéger de Sanders n’est-ce pas?”
“_ Oui.”
Les trois agents savait parfaitement où se trouvait leur collègue, mais ils voulaient que ce soit Lisbon qui le leur dise, ils voulaient qu’elle leur montre qu’elle avait confiance en eux. Ils n’en doutaient pas, mais il fallait qu’elle le fasse, qu’elle se rende compte qu’à présent ils étaient là et qu’ils n’iraient nulle part, qu’il l’aiderait jusqu’au bout.
“_ Et si vous nous expliquiez tout depuis le début,” proposa Grace pour changer de sujet, voyant à quel point cela mettait Lisbon mal à l’aise et la rendait triste.
Lisbon la remercia du regard et se laissa une nouvelle fois plonger dans les souvenirs.
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vendetta ^
Wow ! Wow ! Alors là, je suis
On apprend un peu plus sur le passé de Lisbon et de ce cher Jason . Je n'arrive pas à imaginer comment elle a pu entrer dans les filets d'un mafieux comme ce Sanders.
Alors, comme ça, elle avait eu une liaison avec lui maintenant je me pose des questions si Sarah est vraiment la fille de son amie Diane ou alors la sienne malgré que je commence à avoir déjà des soupçons
L'équipe qui s'est déjà renseigné au sujet de son passé, trop prévoyant de la part de Cho mais je peux comprendre qu'ils ont fait cela parce qu'ils sont inquiets pour Lisbon. Puis elle leur livre toute l'histoire bien que je me demande comment ils vont réagir après son résumé
Le passage où elle pense à Jane me rend triste aussi j'espère qu'il va bien puis j'espère aussi qu'ils vont vite se retrouver mais je comprends Lisbon qui a éloigné Jane d'elle pour le protéger, j'aurais fait la même chose.
Vraiment, je te dis... pour ce chapitre ! et sans vouloir exagérer ni quoi que ce soit d'autre , j'ai l'impression de vivre le fameux épisode d'Esprits Criminels mais version TM et 100 fois mieux encore
VLS VLS VLS
On apprend un peu plus sur le passé de Lisbon et de ce cher Jason . Je n'arrive pas à imaginer comment elle a pu entrer dans les filets d'un mafieux comme ce Sanders.
Alors, comme ça, elle avait eu une liaison avec lui maintenant je me pose des questions si Sarah est vraiment la fille de son amie Diane ou alors la sienne malgré que je commence à avoir déjà des soupçons
L'équipe qui s'est déjà renseigné au sujet de son passé, trop prévoyant de la part de Cho mais je peux comprendre qu'ils ont fait cela parce qu'ils sont inquiets pour Lisbon. Puis elle leur livre toute l'histoire bien que je me demande comment ils vont réagir après son résumé
Le passage où elle pense à Jane me rend triste aussi j'espère qu'il va bien puis j'espère aussi qu'ils vont vite se retrouver mais je comprends Lisbon qui a éloigné Jane d'elle pour le protéger, j'aurais fait la même chose.
Vraiment, je te dis... pour ce chapitre ! et sans vouloir exagérer ni quoi que ce soit d'autre , j'ai l'impression de vivre le fameux épisode d'Esprits Criminels mais version TM et 100 fois mieux encore
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Vendetta ^
Tu devrais écrire pour la TV!!!
Sérieux, c'est passionnant, pauvre Lisbon!! Tu n'es vraiment pas tendre avec elle!!
J'ai du mal à croire qu'elle est pu être un femme aussi faible. Mais elle s'est endurcie!
Maintenant, que tu as fait la lumière sur le passé de Térésa, il reste encore à découvrir le rapport avec sa demi soeur. :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sérieux, c'est passionnant, pauvre Lisbon!! Tu n'es vraiment pas tendre avec elle!!
J'ai du mal à croire qu'elle est pu être un femme aussi faible. Mais elle s'est endurcie!
Maintenant, que tu as fait la lumière sur le passé de Térésa, il reste encore à découvrir le rapport avec sa demi soeur. :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Vendetta ^
JA et lilia pour vos commentaires, ça me fait plaisir de voir que ce chapitre n'est pas aussi mauvais que je le pensais
@JA je suis désolée que ma fic ressemble à l'épisode de Criminal Minds c'était vraiment pas voulu et je ne peux pas modifier ma fic, mais tu vas voir que par la suite, les choses vont différer de la série
@lilia, écrire pour la TV? pourquoi pas ça pourrait être drôle, pour moi mais pas pour les téléspectateurs . Je suis contente de constater que tu trouve ma fic passionnante et encore ce n'est que le début, attends un peu de lire la suite, surtout la fin
Bon, je vous laisse, j'ai un chapitre qui m'attend, mais sur Castle cette fois
@JA je suis désolée que ma fic ressemble à l'épisode de Criminal Minds c'était vraiment pas voulu et je ne peux pas modifier ma fic, mais tu vas voir que par la suite, les choses vont différer de la série
@lilia, écrire pour la TV? pourquoi pas ça pourrait être drôle, pour moi mais pas pour les téléspectateurs . Je suis contente de constater que tu trouve ma fic passionnante et encore ce n'est que le début, attends un peu de lire la suite, surtout la fin
Bon, je vous laisse, j'ai un chapitre qui m'attend, mais sur Castle cette fois
Sweetylove30- Red John
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Re: Vendetta ^
Sweetylove30 a écrit: @JA je suis désolée que ma fic ressemble à l'épisode de Criminal Minds c'était vraiment pas voulu et je ne peux pas modifier ma fic, mais tu vas voir que par la suite, les choses vont différer de la série
Mais tu n'as pas à être désolée Sweety , tu ne pouvais pas savoir que Criminal Minds pouvait ressembler à ta fic, ce n'était pas prévu, mais je t'avoue que je préfère autant ta fic que le zode, je te le jure.
Ah Ah !! J'ai hâte de voir ce que tu nous livres pour la suite
Et derien pour le com' tu le mérites
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Re: Vendetta ^
bonne nouvelle les amis j'ai deux jours de repos complets alors je vais pouvoir avancer ma fic, d'ailleurs, le nouveau chapitre est presque fini et sera surement en ligne dans la journée , ainsi qu'une nouvelle mini fic, pure romance sans drame, si si c'est possible
Sweetylove30- Red John
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Re: Vendetta ^
Je suis contente pour toi Sweety Enfin un peu de repos bien mérité pour toi
La suite dans la journée et une mini-fic pure romance ?? Tu nous gâtes trop dis donc !!
J'ai trop hâte de te lire
La suite dans la journée et une mini-fic pure romance ?? Tu nous gâtes trop dis donc !!
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JisbonAddict- Red John
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Re: Vendetta ^
Et voilà comme promis ce nouveau chapitre les choses vont commencer à bouger à partir du prochain chapitre, un peu d'action, beaucoup de drame enfin vous me connaissez, pas besoin de vous expliquer
Vous allez encore avoir droit à un petit passage tendre entre nos deux héros, peut-être le dernier avant longtemps
Allez, je vous laisse découvrir ce chapitre et l'autre fic arrivera un peu plus tard, je vais d'abord prendre ma douche, et oui, premier jour de repos depuis Mardi dernier, alors grasse matinée
Bonne lecture
Lisbon venait de révéler, dans les grandes lignes, son passé commun avec Jason Sanders. Elle attendait à présent les réactions de ses collègues, appréhendant ce qu’ils pourraient dire. Elle avait été faible et naïve, elle s’était laissé embobiner par cet homme si charmant et si gentil aux premiers abords, mais qui cachait un véritable monstre. Comment pourrait-elle conserver le respect de ses collègues après ça?
Alors elle était là, assise sur son lit, attendant en se triturant les doigts dans tout les sens.
Cho fut le premier à prendre la parole et Lisbon craint un moment sans franc parler.
“_ Vous étiez jeune, naïve,” commença-t-il, “vous avez fait une erreur de jugement, on ne peut pas vous le reprocher.”
“_ Il a raison boss,” continua Rigsby, “ça arrive à tout le monde de faire des erreurs.”
“_ Et on ne vous jugera pas,” termina Van Pelt.
Des larmes de gratitudes coulèrent le long des joues de Lisbon. Elle ne s’attendait pas à ça, pourtant elle connaissait bien son équipe. Elle avait douté d’eux et elle s’en voulait, mais elle était aussi heureuse. Elle savait qu’à présent elle ne serait plus seule, qu’ils seraient là pour l’aider, jusqu’au bout, même si cela voulait dire mettre leur vie en danger.
“_ Merci,” souffla-t-elle.
Puis le silence retomba sur la petite chambre. Personne ne savait plus quoi dire, chacun digérant les nouvelles informations. Puis Lisbon se souvint de la question que lui avait posé Rigsby, Cho était venu à son secours en disant simplement qu’il était en sécurité quelque part, mais elle avait envi de le leur dire, elle avait envi de les rassurer sur le sort du consultant qui était avant tout leur ami. Et puis, si jamais il lui arrivait quelque chose, elle voulait qu’ils puissent le prévenir et prendre soin de lui. Elle ne voulait pas qu’il soit seul à l’autre bout du monde, pleurant la perte d’une amie sans personne pour le soutenir, même s’il n’était pas vraiment seul puisque Sally et Peter étaient avec lui.
“_ Au sujet de Jane,” leur dit-elle, “je l’ai envoyé chez des amis.”
“_ Vous n’êtes pas obligée de nous le dire patron,” la coupa Van Pelt en lui posant une main sur l’épaule, “on ne vous force pas à nous le dire.”
“_ Mais je dois vous le dire, si jamais il m’arrive quelque chose, je ne veux pas qu’il soit seul.”
“_ Il ne vous arrivera rien,” lui certifia Rigsby.
“_ Vous n’en savez rien Rigsby, Sanders est un homme dangereux, quand il veut quelque chose il arrive toujours à l’avoir, par tout les moyens.”
“_ On l’empêchera de vous trouver et on le renverra en prison,” affirma Cho.
“_ Je l’espère aussi, mais je dois vous dire pour Jane, c’est important pour moi de savoir que dans le cas où vous n’arriveriez pas à m’aider, quelqu’un sera là pour veiller sur lui.”
“_ Bien, on vous écoute.”
“_ Je l’ai envoyé en Irlande, chez des amis à moi, dans un petit village du nom de Blarney. Je préfère qu’il soit là-bas, pour que Sanders ne l’utilise pas pour m’atteindre.”
Les trois membres de l’équipe regardèrent Lisbon et lui sourirent, heureux de cette marque de confiance, même Cho.
Ils passèrent le reste de la journée à élaborer un plan pour capturer Sanders. Mais il fallait avant tout le trouver, sans se faire remarquer et c’était justement ça la partie difficile. Cet homme avait des contacts partout, il savait toujours tout, alors comment faire pour le trouver avant que ce soit lui qui la trouve? Là était la question à laquelle ils devaient répondre.
Sanders était de plus en plus frustré. Il n’avait pas encore retrouvé Teresa, et ce n’était pas faute de l’avoir cherché. Il avait envoyé des hommes auprès des frères de la jeune femme, histoire de les utiliser contre elle, mais là encore, elle l’avait devancé et les avait bien cachés. Cette femme allait le rendre fou, il n’envisageait même pas de ne pas réussir. Il avait mit bien trop d’années à mettre tout en place, à se renseigner sur elle, sa vie, son travail, ses amis. Il savait tout, du début à la fin, de son rang au sein du CBI à sa vie personnelle désastreuse. Il se félicita de l’avoir aidé dans ce domaine, il avait fait d’elle une femme méfiante à l’égard de la gente masculine et il en était heureux. Elle avait une vie minable? Parfait, ce n’était que le juste retour des choses, après ce qu’elle lui avait fait, ce qu’elle lui avait volé.
L’homme ne supportait pas l’échec, mais il avait pourtant bien échoué et tout ça à cause d’une jeune femme, une petite flic de rien du tout qui avait cru qu’elle pourrait le faire taire? Non mais pour qui elle se prenait pour penser comme ça? Elle avait brisé sa vie, son commerce et maintenant elle devait payer.
Il se maudit de ne pas avoir agit plus tôt, lorsqu’il en avait eu l’occasion. Mais non, il avait voulu lui faire peur, et maintenant il s’en mordait les doigts. Il ne pensait pas qu’elle se serait enfuit, il pensait plutôt qu’elle lui aurait fait face, du moins c’est-ce que ses recherches sur elle lui avaient laissé croire. Mais une fois encore il se trompait, sauf que cette fois elle avait prit le soin de mettre sa famille en sécurité, elle n’avait pas voulu le laisser les approcher et se servir d’eux comme il l’avait fait déjà.
Sanders se tourna vers le mur, son mur, celui qui représentait tout ce qu’il haïssait le plus au monde, Teresa Lisbon. Cette femme devait payer pour tout et maintenant. Il devenait impatient, il ne supportait plus de perdre face à elle. Ça devait prendre fin, et vite.
Sanders prit un objet sur son bureau et le jeta avec force contre le mur, faisant tomber quelques photos qui se répandirent sur le sol à ses pieds.
La porte du bureau s’ouvrit et un garde du corps entra, arme au poing.
“_ Range ça cretin avant de te faire mal,” cria Sanders à l’homme qui lui obéit. “Des nouvelles?”
“_ Rien encore boss,” lui répondit le garde.
“_ Et merde,” jura Sanders, “c’est si difficile de retrouver une femme?”
L’homme ne répondit pas, la question n’en était pas vraiment une. Il ressortit en se félicitant de n’être que le garde du corps, pas celui chargeait de retrouver celle qui mettait son patron dans cet état.
Sanders se pencha pour ramasser les photos et son doigt traça le contour du visage de Lisbon, souriante face à un homme blond. Celui-là aussi il ne savait pas où le trouver et pourtant il n’était même pas flic. Le truand c’était renseigner sur l’homme blond qui était presque toujours avec Teresa. Il avait apprit qu’il était consultant, donc pas flic. Il avait aussi apprit qu’il avait perdu sa famille à cause de son arrogance, en provoquant un tueur en série en direct à la TV. Il y avait vraiment des gens stupides sur cette Terre, et ce blond, Patrick Jane, en faisait partit.
Ce que Sanders ne comprenait pas, c’était l’attachement de la jeune femme pour un homme pareil. Il n’avait rien pour la séduire, à part peut-être son sourire, mais là encore, Jason se sentait plus fort. Il avait un sourire à se faire damner un saint, du moins le pensait-il, et ses hommes de mains ne l’avaient jamais démentit.
La colère le gagnant de nouveau, Sanders décida d’aller dans sa salle de sport faire un peu de boxe, histoire de se vider un peu. Peut-être que d’ici là, il aurait de nouvelles informations sur Teresa, ou sur son petit ami.
Jane n’arrivait pas à ne pas penser à Lisbon. Ça faisait maintenant trois jours qu’il était ici, en Irlande, sur un autre continent et elle lui manquait terriblement. Il ne savait pas comment elle allait, si elle avait de nouveau eu la visite des hommes de mains de Sanders, si elle avait donné des nouvelles à l’équipe. Depuis leur conversation téléphonique, il n’avait plus eu de nouvelles et cela le mettait dans un drôle d’état. Il ne pensait pas qu’un jour il pourrait ressentir autant d’inquiétude pour une autre femme qu’Angela, et pourtant c’était bien le cas.
Lisbon avait prit une grande place dans sa vie et dans son cœur et à présent il ne s’imaginait plus vivre sans elle. Mais c’était ce qu’il faisait depuis qu’il était ici.
Les amis de Lisbon étaient gentil avec lui et le laissait souvent se balader seul dans la campagne. Ils comprenaient ce qu’il ressentait, être loin de chez lui, de ses amis, de sa famille. Ils avaient que ce n’était pas facile pour lui et qu’il avait du mal à se faire à l’idée qu’il devrait attendre encore bien longtemps avant de les revoir.
Bien qu’ils tentent de rendre son séjour agréable, ils le voyaient sombrer peu à peu sans rien pouvoir y faire. Même Sarah avec son merveilleux sourire, ses bonnes attentions envers lui, ne parvenait à rien. Personne ne pouvait rien pour Patrick Jane. Une seule personne pourrait lui redonner le sourire, et cette personne c’était Teresa Lisbon.
Il marchait dehors, s’enivrant de l’air pur de la campagne, savourant la brise matinale qui faisait voler ses boucles blondes devant ses yeux. Il devait reconnaitre que ce pays était magique, il faisait naitre en lui un sentiment de bien être, une sensation unique de plénitude. Mais il n’était pas assez magique pour lui faire oublier Teresa et la distance qui les séparaient. Il attendait avec impatience le moment où son téléphone sonnerait, où il entendrait la voix de Teresa, à défaut de voir son visage. Il se contenterait de ça, en attendant de pouvoir rentrer chez lui, auprès de la jeune femme.
Une petite voix retentit derrière lui et Jane se retourna en souriant pour voir arriver Sarah qui courait à sa rencontre. Il lui ouvrit les bras et elle lui sauta au cou, comme sa fille l’avait fait dans le passé, avant de perdre la vie. Cela lui faisait toujours un petit pincement au cœur, mais la fillette était si gentille avec lui, si mignonne et si patiente. Et puis il aimait pouvoir la serrer dans ses bras, il avait l’impression de tenir contre lui une mini Lisbon, elle ressemblait tellement à sa tante.
“_ Patrick,” sourit la fillette en se décollant de lui.
“_ Alors Sarah, bien dormis?” S’enquit le mentaliste.
“_ Super bien, j’ai rêvais de ma maman,” lui répondit-elle.
Le cœur de Jane se serra dans sa poitrine en entendant ces mots. Sa maman, elle ne l’avait même pas connu, pauvre enfant.
“_ Et c’était bien?”
“_ Super, tante Teresa était avec nous, et toi aussi,” lui souffla-t-elle sur le ton de la confidence.
“_ Oh, et que faisait-on?” lui demanda-t-il, sur le même ton.
“_ Ben maman et moi on faisait de la balançoire pendant que tante Teresa et toi vous… vous vous embrassiez,” pouffa la petite fille.
Les joues de Jane se mirent à rougir. Cette enfant savait y faire avec lui, tout comme sa tante, ce devait être un caractère familial. Il reposa Sarah au sol, lui prit la main et ensemble ils marchèrent jusqu’à la maison tout en continuant de parler. Ils étaient devenus de grands amis et il était certain que cela ferait plaisir à Lisbon. Il aimait beaucoup Sarah, elle était drôle, enjouée, tendre, la petite fille parfaite.
Une fois devant la maison, Sarah retint Jane par la manche avant qu’il n’entre. Elle le força à se pencher et lui glissa quelques mots à l’oreille qui firent sourire le consultant avant de rentrer prendre le petit déjeuner.
Sally se trouvait à la fenêtre et avait vu toute la conversation de sa petite protéger avec le blond américain. Elle était heureuse de voir que Sarah parvenait quand même à apporter le sourire à l’homme qu’elle voyait bien souvent triste. Elle aimait beaucoup Jane et cela l’attristait de le voir comme ça, mais c’était pour son bien. Il lui tardait quand même de le voir repartir, rentrer chez lui, à Sacramento, retrouver Teresa. Elle savait qu’ils n’étaient pas en couple, mais elle voyait bien l’admiration et l’amour dans les yeux du blond lorsqu’il parlait d’elle, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Elle se demandait bien souvent pourquoi ils n’étaient pas ensemble, pourquoi avoir attendu un tel événement pour se rendre compte de leurs sentiments.
“_ Le petit déjeuner est servit,” cria Sally depuis la cuisine.
Jane et Sarah arrivèrent et la petite fille s’installa à table tandis que Jane aidait son hôte à mettre le couvert avant de prendre place à son tour. Ils déjeunèrent dans la joie et la bonne humeur avant que l’heure du dépars pour l’école ne sonne.
Sarah embrassa bien fort Jane sur la joue, prit son sac et suivit Sally jusqu’à la voiture.
“_ Vous êtes sure de ne pas vouloir venir avec nous?” Redemanda Sally alors qu’elle refermait la porte derrière Sarah.
“_ Certain, je vais me balader un peu,” lui répondit Jane en souriant.
“_ Bien, alors à plus tard.”
“_ A plus tard.”
Jane regarda la voiture s’éloigner sur le chemin avant de partir s’installer sous un arbre dans le jardin. Il se mettait souvent à cet endroit, il s’y sentait bien.
Il laissa ses pensées vagabonder lorsqu’il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, suivit d’une sonnerie. C’était elle, pas de doute, elle était la seule à avoir ce numéro.
“_ Teresa,” souffla-t-il en décrochant.
“_ Patrick, comment vas-tu?” S’enquit la voix triste de Lisbon.
“_ Je vais bien, mais toi ça n’a pas l’air,” remarqua le mentaliste.
“_ Si si ça va. Dis, pourrais-tu te connecter sur internet, je voudrais pouvoir te voir.”
Jane sourit de toutes ses dents, il n’y avait même pas pensé et il trouva l’idée très bonne. Il allait enfin pouvoir voir Lisbon, Sa Lisbon, après tout ces jours de séparation. Il se leva et courut presque dans la maison pour s’installer devant l’ordinateur du salon. Il se connecta rapidement et envoya un appel à Lisbon, qui répondit presque aussitôt.
Il attendit quelques secondes avant de voir apparaitre le visage de la jeune femme à l’écran, et son cœur fit des bonds dans sa poitrine. Ce n’était pas la même chose que de l’avoir en face de lui, en chair et en os, mais elle était là, c’était tout ce qui comptait.
“_ Tu as l’air fatiguée,” lui fit-il remarquer.
“_ Je le suis un peu, mais toi tu as l’air en forme, l’Irlande te va bien.
Jane sourit, il sentait dans la voix de la jeune femme que quelque chose n’allait pas, mais il n’aurait su dire avec précision de quoi il s’agissait.
“_ Tu me manque Patrick,” avoua-t-elle enfin.
“_ Tu me manque aussi Teresa, il me tarde de rentrer et de te prendre dans mes bras.”
Il vit Lisbon sourire et rougir un peu. Il aimait la voir rougir, elle était si belle avec ses joues ainsi enflammées. Puis, il redevint sérieux.
“_ Pourquoi tu ne m’as pas donné de nouvelles plus tôt?”
“_ J’ai été occupé, avec l’équipe.”
“_ Alors tu leur as dis, c’est bien, au moins maintenant tu n’es plus seule.”
“_ Oui, je ne pouvais pas continuer comme ça, et puis à plusieurs nous y arriverons plus facilement et tu pourras revenir plus vite ici.”
Jane lui sourit tendrement. Il en rêvait tellement, pouvoir rentrer chez lui, pouvoir prendre Lisbon dans ses bras, l’embrasser comme avant de partir, lui souffler ces mots qu’il avait tant envi de lui dire.
Mais il voyait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, Lisbon fuyait son regard, elle tentait de lui cacher quelque chose. Il aurait tant voulu pouvoir être auprès d’elle pour chasser la peur qu’il pouvait lire en elle, la rassurer, lui dire que tout irait bien, même s’il n’en savait rien. Mais au moins être là pour elle.
“_ Que se passe-t-il Teresa?” demanda-t-il alors.
“_ Je… je ne sais pas si j’y arriverais Patrick,” confessa-t-elle, “je ne sais pas si je pourrais aller jusqu’au bout, j’ai peur de me retrouver encore face à face avec Sanders, j’ai encore…. Peur de lui.”
Jane savait qu’il en coutait à la jeune femme pour avouer ses craintes, pour se montrer faible. Elle avait toujours été une femme forte, depuis le jour de leur rencontre. Mais il savait aussi qu’il s’était passé des choses dans sa vie, des choses qui l’avaient rendu faible. Il savait qu’elle ne lui avouerait jamais, et il ne lui demanderait pas, il respecterait son besoin de silence sur ce moment difficile de sa vie. Il voulait juste qu’elle sache qu’il était là, qu’il serait toujours là si un jour elle décidait de lui ouvrir complètement son cœur. Il serait patient, du moment que cela voulait dire qu’elle resterait avec lui, qu’elle ne l’abandonnerait pas.
“_ Tu n’es plus seule à présent, et je suis sure que l’équipe ne laissera rien t’arriver,” tenta-t-il de la rassurer.
“_ Ouais,” concéda-t-elle. “Je… je vais devoir te laisser.”
Jane sentit comme un étau se resserrer autour de son cœur. Il ne voulait pas couper la communication, mais il savait qu’ils ne pourraient pas continuer de discuter ainsi, Lisbon avait des choses à faire, pour s’assurer de son retour auprès d’elle.
Il sentit alors que c’était le moment, qu’il fallait qu’il lui dise ce qu’il avait sur le cœur, avant qu’il ne soit trop tard. Il prit une grande inspiration, ces mots, il ne les avait dit qu’à une seule femme et c’était encore difficile à admettre pour lui, mais c’était la vérité, elle devait savoir.
“_ Teresa,” commença-t-il le plus sérieusement du monde, “je t’….”
“_ Non,” le coupa-t-elle brusquement. “Ne dis rien, pas maintenant, pas come ça.”
“_ Teresa,” plaida-t-il.
“_ Quand tout sera fini, si tu veux encore me le dire, alors je te laisserais parler, mais pas maintenant, s’il te plait,” supplia la jeune femme.
Jane du admettre qu’elle avait raison, ce n’était pas le bon moment, il pouvait attendre un peu. Il lui dirait ces mots autour d’un diner aux chandelles, avec de la musique douce, en lui tenant la main, les yeux plongeaient dans les siens. Il ferait ça de la façon la plus romantique qu’il soit.
Alors il referma la bouche et lui sourit.
“_ N’attends pas trop longtemps avant de me rappeler.”
“_ Promis.”
Ils se sourirent une dernière fois avant de couper la vidéo. L’écran de l’ordinateur redevint noir et Jane laissa une larme couler sur sa joue. Il allait la revoir, il devait la revoir, ce n’était pas possible autrement, il avait trop besoin d’elle dans sa vie.
Lisbon laissa elle aussi couler les larmes bien trop longtemps contenue. Elle en avait besoin, cela lui ferait du bien.
D’avoir vu Jane, d’avoir de nouveau croisé ses yeux, d’avoir entendu sa voix, tout ça avait remué des choses en elle. Comment pourrait-elle tenir encore sans lui à ses cotés? Combien de temps pourrait-elle encore tenir séparée de lui? Elle avait besoin de lui, autant qu’il avait besoin d’elle. Il avait fallut que Sanders refasse son apparition pour qu’elle se rendre compte que le mentaliste était indispensable à sa vie. Elle l’avait toujours trouvé arrogant, casse pieds, énervant et bien plus encore. Mais il était aussi gentil, doux, prévenant, il prenait soin d’elle à sa façon. Jamais un homme n’avait était comme ça avec elle et elle avait eu du mal à s’y faire. Mais à présent elle ne voulait qu’une seule chose, enfin deux, renvoyer Sanders en prison et retrouver Jane.
Un petit coup à la porte lui fit relever les yeux et elle sécha ses larmes avant d’aller ouvrir. Van Pelt devait passer avec des affaires de rechange en plus. Elle n’avait pas prévu de rester aussi longtemps et elle en avait marre de porter toujours la même chose.
Lorsque la rousse entra dans la chambre, elle remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas. Elle posa le sac sur le lit et s’approcha de sa patronne pour la prendre dans ses bras. D’abord surprise, Lisbon se laissa faire et savoura l’étreinte de sa collègue.
“_ Vous allez le revoir patron,” lui certifia la jeune femme.
Lisbon acquiesça et elles se mirent au travail. Elles avaient encore des recherches à faire pendant que Rigsby et Co les couvraient au CBI. Ils avaient décidé que chacun leur tout ils viendraient auprès de Lisbon, pendant que les deux autres seraient au bureau. Du moins jusqu’à ce qu’ils puissent prendre un congé, mais pour le moment ce n’était pas possible.
Alors les deux femmes s’installèrent autour du bureau, chacune avec un ordinateur et commencèrent leur long travail de recherches, dans l’espoir de trouver quelque chose qui puisse les conduire à Sanders.
Brian Murphy était fier de lui, il allait apporter de bonnes nouvelles à son patron. Il avait retrouvé la trace du petit copain de Teresa Lisbon et il était fier de lui. Au moins, il ne se ferait pas frapper par le grand Sanders, cet homme qui faisait peur même aux plus costauds. C’est souriant qu’il frappa à la porte du bureau de son patron et entra lorsqu’on lui donna l’autorisation.
“_ Qu’est-ce qu’il y a?” Aboya la voix de Sanders.
Brian rentra la tête dans ses épaules. Il avait peut-être une bonne nouvelle, mais se retrouver seul avec le boss l’intimidait toujours et lui faisait peur.
“_ J’ai retrouvé Patrick Jane,” dit-il simplement.
Et il vit un immense sourire illuminer le visage de Jason Sanders. Il sentit la crainte s’emparer de lui l’espace d’un moment. Il valait mieux être du coté de cet homme que contre lui, si on tenait à la vie.
“_ Où est-il?” demanda Sanders, faisant sortir Brian de ses pensées.
“_ En Irlande, dans un petit village pas loin de Cork.”
“_ Parfait, préviens les autres, on part dans une heure.”
Brian souffla se soulagement lorsqu’il sortit de la pièce. Il se sentait bien mieux lorsqu’il était loin du boss. Il alla donc prévenir les autres et se dit que le pauvre gars avait du souci à se faire. Si Sanders en avait après lui, il ne donnait pas cher de sa peau.
Vous allez encore avoir droit à un petit passage tendre entre nos deux héros, peut-être le dernier avant longtemps
Allez, je vous laisse découvrir ce chapitre et l'autre fic arrivera un peu plus tard, je vais d'abord prendre ma douche, et oui, premier jour de repos depuis Mardi dernier, alors grasse matinée
Bonne lecture
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La distance ne change pas les sentiments
La distance ne change pas les sentiments
Lisbon venait de révéler, dans les grandes lignes, son passé commun avec Jason Sanders. Elle attendait à présent les réactions de ses collègues, appréhendant ce qu’ils pourraient dire. Elle avait été faible et naïve, elle s’était laissé embobiner par cet homme si charmant et si gentil aux premiers abords, mais qui cachait un véritable monstre. Comment pourrait-elle conserver le respect de ses collègues après ça?
Alors elle était là, assise sur son lit, attendant en se triturant les doigts dans tout les sens.
Cho fut le premier à prendre la parole et Lisbon craint un moment sans franc parler.
“_ Vous étiez jeune, naïve,” commença-t-il, “vous avez fait une erreur de jugement, on ne peut pas vous le reprocher.”
“_ Il a raison boss,” continua Rigsby, “ça arrive à tout le monde de faire des erreurs.”
“_ Et on ne vous jugera pas,” termina Van Pelt.
Des larmes de gratitudes coulèrent le long des joues de Lisbon. Elle ne s’attendait pas à ça, pourtant elle connaissait bien son équipe. Elle avait douté d’eux et elle s’en voulait, mais elle était aussi heureuse. Elle savait qu’à présent elle ne serait plus seule, qu’ils seraient là pour l’aider, jusqu’au bout, même si cela voulait dire mettre leur vie en danger.
“_ Merci,” souffla-t-elle.
Puis le silence retomba sur la petite chambre. Personne ne savait plus quoi dire, chacun digérant les nouvelles informations. Puis Lisbon se souvint de la question que lui avait posé Rigsby, Cho était venu à son secours en disant simplement qu’il était en sécurité quelque part, mais elle avait envi de le leur dire, elle avait envi de les rassurer sur le sort du consultant qui était avant tout leur ami. Et puis, si jamais il lui arrivait quelque chose, elle voulait qu’ils puissent le prévenir et prendre soin de lui. Elle ne voulait pas qu’il soit seul à l’autre bout du monde, pleurant la perte d’une amie sans personne pour le soutenir, même s’il n’était pas vraiment seul puisque Sally et Peter étaient avec lui.
“_ Au sujet de Jane,” leur dit-elle, “je l’ai envoyé chez des amis.”
“_ Vous n’êtes pas obligée de nous le dire patron,” la coupa Van Pelt en lui posant une main sur l’épaule, “on ne vous force pas à nous le dire.”
“_ Mais je dois vous le dire, si jamais il m’arrive quelque chose, je ne veux pas qu’il soit seul.”
“_ Il ne vous arrivera rien,” lui certifia Rigsby.
“_ Vous n’en savez rien Rigsby, Sanders est un homme dangereux, quand il veut quelque chose il arrive toujours à l’avoir, par tout les moyens.”
“_ On l’empêchera de vous trouver et on le renverra en prison,” affirma Cho.
“_ Je l’espère aussi, mais je dois vous dire pour Jane, c’est important pour moi de savoir que dans le cas où vous n’arriveriez pas à m’aider, quelqu’un sera là pour veiller sur lui.”
“_ Bien, on vous écoute.”
“_ Je l’ai envoyé en Irlande, chez des amis à moi, dans un petit village du nom de Blarney. Je préfère qu’il soit là-bas, pour que Sanders ne l’utilise pas pour m’atteindre.”
Les trois membres de l’équipe regardèrent Lisbon et lui sourirent, heureux de cette marque de confiance, même Cho.
Ils passèrent le reste de la journée à élaborer un plan pour capturer Sanders. Mais il fallait avant tout le trouver, sans se faire remarquer et c’était justement ça la partie difficile. Cet homme avait des contacts partout, il savait toujours tout, alors comment faire pour le trouver avant que ce soit lui qui la trouve? Là était la question à laquelle ils devaient répondre.
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Sanders était de plus en plus frustré. Il n’avait pas encore retrouvé Teresa, et ce n’était pas faute de l’avoir cherché. Il avait envoyé des hommes auprès des frères de la jeune femme, histoire de les utiliser contre elle, mais là encore, elle l’avait devancé et les avait bien cachés. Cette femme allait le rendre fou, il n’envisageait même pas de ne pas réussir. Il avait mit bien trop d’années à mettre tout en place, à se renseigner sur elle, sa vie, son travail, ses amis. Il savait tout, du début à la fin, de son rang au sein du CBI à sa vie personnelle désastreuse. Il se félicita de l’avoir aidé dans ce domaine, il avait fait d’elle une femme méfiante à l’égard de la gente masculine et il en était heureux. Elle avait une vie minable? Parfait, ce n’était que le juste retour des choses, après ce qu’elle lui avait fait, ce qu’elle lui avait volé.
L’homme ne supportait pas l’échec, mais il avait pourtant bien échoué et tout ça à cause d’une jeune femme, une petite flic de rien du tout qui avait cru qu’elle pourrait le faire taire? Non mais pour qui elle se prenait pour penser comme ça? Elle avait brisé sa vie, son commerce et maintenant elle devait payer.
Il se maudit de ne pas avoir agit plus tôt, lorsqu’il en avait eu l’occasion. Mais non, il avait voulu lui faire peur, et maintenant il s’en mordait les doigts. Il ne pensait pas qu’elle se serait enfuit, il pensait plutôt qu’elle lui aurait fait face, du moins c’est-ce que ses recherches sur elle lui avaient laissé croire. Mais une fois encore il se trompait, sauf que cette fois elle avait prit le soin de mettre sa famille en sécurité, elle n’avait pas voulu le laisser les approcher et se servir d’eux comme il l’avait fait déjà.
Sanders se tourna vers le mur, son mur, celui qui représentait tout ce qu’il haïssait le plus au monde, Teresa Lisbon. Cette femme devait payer pour tout et maintenant. Il devenait impatient, il ne supportait plus de perdre face à elle. Ça devait prendre fin, et vite.
Sanders prit un objet sur son bureau et le jeta avec force contre le mur, faisant tomber quelques photos qui se répandirent sur le sol à ses pieds.
La porte du bureau s’ouvrit et un garde du corps entra, arme au poing.
“_ Range ça cretin avant de te faire mal,” cria Sanders à l’homme qui lui obéit. “Des nouvelles?”
“_ Rien encore boss,” lui répondit le garde.
“_ Et merde,” jura Sanders, “c’est si difficile de retrouver une femme?”
L’homme ne répondit pas, la question n’en était pas vraiment une. Il ressortit en se félicitant de n’être que le garde du corps, pas celui chargeait de retrouver celle qui mettait son patron dans cet état.
Sanders se pencha pour ramasser les photos et son doigt traça le contour du visage de Lisbon, souriante face à un homme blond. Celui-là aussi il ne savait pas où le trouver et pourtant il n’était même pas flic. Le truand c’était renseigner sur l’homme blond qui était presque toujours avec Teresa. Il avait apprit qu’il était consultant, donc pas flic. Il avait aussi apprit qu’il avait perdu sa famille à cause de son arrogance, en provoquant un tueur en série en direct à la TV. Il y avait vraiment des gens stupides sur cette Terre, et ce blond, Patrick Jane, en faisait partit.
Ce que Sanders ne comprenait pas, c’était l’attachement de la jeune femme pour un homme pareil. Il n’avait rien pour la séduire, à part peut-être son sourire, mais là encore, Jason se sentait plus fort. Il avait un sourire à se faire damner un saint, du moins le pensait-il, et ses hommes de mains ne l’avaient jamais démentit.
La colère le gagnant de nouveau, Sanders décida d’aller dans sa salle de sport faire un peu de boxe, histoire de se vider un peu. Peut-être que d’ici là, il aurait de nouvelles informations sur Teresa, ou sur son petit ami.
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Jane n’arrivait pas à ne pas penser à Lisbon. Ça faisait maintenant trois jours qu’il était ici, en Irlande, sur un autre continent et elle lui manquait terriblement. Il ne savait pas comment elle allait, si elle avait de nouveau eu la visite des hommes de mains de Sanders, si elle avait donné des nouvelles à l’équipe. Depuis leur conversation téléphonique, il n’avait plus eu de nouvelles et cela le mettait dans un drôle d’état. Il ne pensait pas qu’un jour il pourrait ressentir autant d’inquiétude pour une autre femme qu’Angela, et pourtant c’était bien le cas.
Lisbon avait prit une grande place dans sa vie et dans son cœur et à présent il ne s’imaginait plus vivre sans elle. Mais c’était ce qu’il faisait depuis qu’il était ici.
Les amis de Lisbon étaient gentil avec lui et le laissait souvent se balader seul dans la campagne. Ils comprenaient ce qu’il ressentait, être loin de chez lui, de ses amis, de sa famille. Ils avaient que ce n’était pas facile pour lui et qu’il avait du mal à se faire à l’idée qu’il devrait attendre encore bien longtemps avant de les revoir.
Bien qu’ils tentent de rendre son séjour agréable, ils le voyaient sombrer peu à peu sans rien pouvoir y faire. Même Sarah avec son merveilleux sourire, ses bonnes attentions envers lui, ne parvenait à rien. Personne ne pouvait rien pour Patrick Jane. Une seule personne pourrait lui redonner le sourire, et cette personne c’était Teresa Lisbon.
Il marchait dehors, s’enivrant de l’air pur de la campagne, savourant la brise matinale qui faisait voler ses boucles blondes devant ses yeux. Il devait reconnaitre que ce pays était magique, il faisait naitre en lui un sentiment de bien être, une sensation unique de plénitude. Mais il n’était pas assez magique pour lui faire oublier Teresa et la distance qui les séparaient. Il attendait avec impatience le moment où son téléphone sonnerait, où il entendrait la voix de Teresa, à défaut de voir son visage. Il se contenterait de ça, en attendant de pouvoir rentrer chez lui, auprès de la jeune femme.
Une petite voix retentit derrière lui et Jane se retourna en souriant pour voir arriver Sarah qui courait à sa rencontre. Il lui ouvrit les bras et elle lui sauta au cou, comme sa fille l’avait fait dans le passé, avant de perdre la vie. Cela lui faisait toujours un petit pincement au cœur, mais la fillette était si gentille avec lui, si mignonne et si patiente. Et puis il aimait pouvoir la serrer dans ses bras, il avait l’impression de tenir contre lui une mini Lisbon, elle ressemblait tellement à sa tante.
“_ Patrick,” sourit la fillette en se décollant de lui.
“_ Alors Sarah, bien dormis?” S’enquit le mentaliste.
“_ Super bien, j’ai rêvais de ma maman,” lui répondit-elle.
Le cœur de Jane se serra dans sa poitrine en entendant ces mots. Sa maman, elle ne l’avait même pas connu, pauvre enfant.
“_ Et c’était bien?”
“_ Super, tante Teresa était avec nous, et toi aussi,” lui souffla-t-elle sur le ton de la confidence.
“_ Oh, et que faisait-on?” lui demanda-t-il, sur le même ton.
“_ Ben maman et moi on faisait de la balançoire pendant que tante Teresa et toi vous… vous vous embrassiez,” pouffa la petite fille.
Les joues de Jane se mirent à rougir. Cette enfant savait y faire avec lui, tout comme sa tante, ce devait être un caractère familial. Il reposa Sarah au sol, lui prit la main et ensemble ils marchèrent jusqu’à la maison tout en continuant de parler. Ils étaient devenus de grands amis et il était certain que cela ferait plaisir à Lisbon. Il aimait beaucoup Sarah, elle était drôle, enjouée, tendre, la petite fille parfaite.
Une fois devant la maison, Sarah retint Jane par la manche avant qu’il n’entre. Elle le força à se pencher et lui glissa quelques mots à l’oreille qui firent sourire le consultant avant de rentrer prendre le petit déjeuner.
Sally se trouvait à la fenêtre et avait vu toute la conversation de sa petite protéger avec le blond américain. Elle était heureuse de voir que Sarah parvenait quand même à apporter le sourire à l’homme qu’elle voyait bien souvent triste. Elle aimait beaucoup Jane et cela l’attristait de le voir comme ça, mais c’était pour son bien. Il lui tardait quand même de le voir repartir, rentrer chez lui, à Sacramento, retrouver Teresa. Elle savait qu’ils n’étaient pas en couple, mais elle voyait bien l’admiration et l’amour dans les yeux du blond lorsqu’il parlait d’elle, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Elle se demandait bien souvent pourquoi ils n’étaient pas ensemble, pourquoi avoir attendu un tel événement pour se rendre compte de leurs sentiments.
“_ Le petit déjeuner est servit,” cria Sally depuis la cuisine.
Jane et Sarah arrivèrent et la petite fille s’installa à table tandis que Jane aidait son hôte à mettre le couvert avant de prendre place à son tour. Ils déjeunèrent dans la joie et la bonne humeur avant que l’heure du dépars pour l’école ne sonne.
Sarah embrassa bien fort Jane sur la joue, prit son sac et suivit Sally jusqu’à la voiture.
“_ Vous êtes sure de ne pas vouloir venir avec nous?” Redemanda Sally alors qu’elle refermait la porte derrière Sarah.
“_ Certain, je vais me balader un peu,” lui répondit Jane en souriant.
“_ Bien, alors à plus tard.”
“_ A plus tard.”
Jane regarda la voiture s’éloigner sur le chemin avant de partir s’installer sous un arbre dans le jardin. Il se mettait souvent à cet endroit, il s’y sentait bien.
Il laissa ses pensées vagabonder lorsqu’il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, suivit d’une sonnerie. C’était elle, pas de doute, elle était la seule à avoir ce numéro.
“_ Teresa,” souffla-t-il en décrochant.
“_ Patrick, comment vas-tu?” S’enquit la voix triste de Lisbon.
“_ Je vais bien, mais toi ça n’a pas l’air,” remarqua le mentaliste.
“_ Si si ça va. Dis, pourrais-tu te connecter sur internet, je voudrais pouvoir te voir.”
Jane sourit de toutes ses dents, il n’y avait même pas pensé et il trouva l’idée très bonne. Il allait enfin pouvoir voir Lisbon, Sa Lisbon, après tout ces jours de séparation. Il se leva et courut presque dans la maison pour s’installer devant l’ordinateur du salon. Il se connecta rapidement et envoya un appel à Lisbon, qui répondit presque aussitôt.
Il attendit quelques secondes avant de voir apparaitre le visage de la jeune femme à l’écran, et son cœur fit des bonds dans sa poitrine. Ce n’était pas la même chose que de l’avoir en face de lui, en chair et en os, mais elle était là, c’était tout ce qui comptait.
“_ Tu as l’air fatiguée,” lui fit-il remarquer.
“_ Je le suis un peu, mais toi tu as l’air en forme, l’Irlande te va bien.
Jane sourit, il sentait dans la voix de la jeune femme que quelque chose n’allait pas, mais il n’aurait su dire avec précision de quoi il s’agissait.
“_ Tu me manque Patrick,” avoua-t-elle enfin.
“_ Tu me manque aussi Teresa, il me tarde de rentrer et de te prendre dans mes bras.”
Il vit Lisbon sourire et rougir un peu. Il aimait la voir rougir, elle était si belle avec ses joues ainsi enflammées. Puis, il redevint sérieux.
“_ Pourquoi tu ne m’as pas donné de nouvelles plus tôt?”
“_ J’ai été occupé, avec l’équipe.”
“_ Alors tu leur as dis, c’est bien, au moins maintenant tu n’es plus seule.”
“_ Oui, je ne pouvais pas continuer comme ça, et puis à plusieurs nous y arriverons plus facilement et tu pourras revenir plus vite ici.”
Jane lui sourit tendrement. Il en rêvait tellement, pouvoir rentrer chez lui, pouvoir prendre Lisbon dans ses bras, l’embrasser comme avant de partir, lui souffler ces mots qu’il avait tant envi de lui dire.
Mais il voyait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, Lisbon fuyait son regard, elle tentait de lui cacher quelque chose. Il aurait tant voulu pouvoir être auprès d’elle pour chasser la peur qu’il pouvait lire en elle, la rassurer, lui dire que tout irait bien, même s’il n’en savait rien. Mais au moins être là pour elle.
“_ Que se passe-t-il Teresa?” demanda-t-il alors.
“_ Je… je ne sais pas si j’y arriverais Patrick,” confessa-t-elle, “je ne sais pas si je pourrais aller jusqu’au bout, j’ai peur de me retrouver encore face à face avec Sanders, j’ai encore…. Peur de lui.”
Jane savait qu’il en coutait à la jeune femme pour avouer ses craintes, pour se montrer faible. Elle avait toujours été une femme forte, depuis le jour de leur rencontre. Mais il savait aussi qu’il s’était passé des choses dans sa vie, des choses qui l’avaient rendu faible. Il savait qu’elle ne lui avouerait jamais, et il ne lui demanderait pas, il respecterait son besoin de silence sur ce moment difficile de sa vie. Il voulait juste qu’elle sache qu’il était là, qu’il serait toujours là si un jour elle décidait de lui ouvrir complètement son cœur. Il serait patient, du moment que cela voulait dire qu’elle resterait avec lui, qu’elle ne l’abandonnerait pas.
“_ Tu n’es plus seule à présent, et je suis sure que l’équipe ne laissera rien t’arriver,” tenta-t-il de la rassurer.
“_ Ouais,” concéda-t-elle. “Je… je vais devoir te laisser.”
Jane sentit comme un étau se resserrer autour de son cœur. Il ne voulait pas couper la communication, mais il savait qu’ils ne pourraient pas continuer de discuter ainsi, Lisbon avait des choses à faire, pour s’assurer de son retour auprès d’elle.
Il sentit alors que c’était le moment, qu’il fallait qu’il lui dise ce qu’il avait sur le cœur, avant qu’il ne soit trop tard. Il prit une grande inspiration, ces mots, il ne les avait dit qu’à une seule femme et c’était encore difficile à admettre pour lui, mais c’était la vérité, elle devait savoir.
“_ Teresa,” commença-t-il le plus sérieusement du monde, “je t’….”
“_ Non,” le coupa-t-elle brusquement. “Ne dis rien, pas maintenant, pas come ça.”
“_ Teresa,” plaida-t-il.
“_ Quand tout sera fini, si tu veux encore me le dire, alors je te laisserais parler, mais pas maintenant, s’il te plait,” supplia la jeune femme.
Jane du admettre qu’elle avait raison, ce n’était pas le bon moment, il pouvait attendre un peu. Il lui dirait ces mots autour d’un diner aux chandelles, avec de la musique douce, en lui tenant la main, les yeux plongeaient dans les siens. Il ferait ça de la façon la plus romantique qu’il soit.
Alors il referma la bouche et lui sourit.
“_ N’attends pas trop longtemps avant de me rappeler.”
“_ Promis.”
Ils se sourirent une dernière fois avant de couper la vidéo. L’écran de l’ordinateur redevint noir et Jane laissa une larme couler sur sa joue. Il allait la revoir, il devait la revoir, ce n’était pas possible autrement, il avait trop besoin d’elle dans sa vie.
- o -
Lisbon laissa elle aussi couler les larmes bien trop longtemps contenue. Elle en avait besoin, cela lui ferait du bien.
D’avoir vu Jane, d’avoir de nouveau croisé ses yeux, d’avoir entendu sa voix, tout ça avait remué des choses en elle. Comment pourrait-elle tenir encore sans lui à ses cotés? Combien de temps pourrait-elle encore tenir séparée de lui? Elle avait besoin de lui, autant qu’il avait besoin d’elle. Il avait fallut que Sanders refasse son apparition pour qu’elle se rendre compte que le mentaliste était indispensable à sa vie. Elle l’avait toujours trouvé arrogant, casse pieds, énervant et bien plus encore. Mais il était aussi gentil, doux, prévenant, il prenait soin d’elle à sa façon. Jamais un homme n’avait était comme ça avec elle et elle avait eu du mal à s’y faire. Mais à présent elle ne voulait qu’une seule chose, enfin deux, renvoyer Sanders en prison et retrouver Jane.
Un petit coup à la porte lui fit relever les yeux et elle sécha ses larmes avant d’aller ouvrir. Van Pelt devait passer avec des affaires de rechange en plus. Elle n’avait pas prévu de rester aussi longtemps et elle en avait marre de porter toujours la même chose.
Lorsque la rousse entra dans la chambre, elle remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas. Elle posa le sac sur le lit et s’approcha de sa patronne pour la prendre dans ses bras. D’abord surprise, Lisbon se laissa faire et savoura l’étreinte de sa collègue.
“_ Vous allez le revoir patron,” lui certifia la jeune femme.
Lisbon acquiesça et elles se mirent au travail. Elles avaient encore des recherches à faire pendant que Rigsby et Co les couvraient au CBI. Ils avaient décidé que chacun leur tout ils viendraient auprès de Lisbon, pendant que les deux autres seraient au bureau. Du moins jusqu’à ce qu’ils puissent prendre un congé, mais pour le moment ce n’était pas possible.
Alors les deux femmes s’installèrent autour du bureau, chacune avec un ordinateur et commencèrent leur long travail de recherches, dans l’espoir de trouver quelque chose qui puisse les conduire à Sanders.
- o -
Brian Murphy était fier de lui, il allait apporter de bonnes nouvelles à son patron. Il avait retrouvé la trace du petit copain de Teresa Lisbon et il était fier de lui. Au moins, il ne se ferait pas frapper par le grand Sanders, cet homme qui faisait peur même aux plus costauds. C’est souriant qu’il frappa à la porte du bureau de son patron et entra lorsqu’on lui donna l’autorisation.
“_ Qu’est-ce qu’il y a?” Aboya la voix de Sanders.
Brian rentra la tête dans ses épaules. Il avait peut-être une bonne nouvelle, mais se retrouver seul avec le boss l’intimidait toujours et lui faisait peur.
“_ J’ai retrouvé Patrick Jane,” dit-il simplement.
Et il vit un immense sourire illuminer le visage de Jason Sanders. Il sentit la crainte s’emparer de lui l’espace d’un moment. Il valait mieux être du coté de cet homme que contre lui, si on tenait à la vie.
“_ Où est-il?” demanda Sanders, faisant sortir Brian de ses pensées.
“_ En Irlande, dans un petit village pas loin de Cork.”
“_ Parfait, préviens les autres, on part dans une heure.”
Brian souffla se soulagement lorsqu’il sortit de la pièce. Il se sentait bien mieux lorsqu’il était loin du boss. Il alla donc prévenir les autres et se dit que le pauvre gars avait du souci à se faire. Si Sanders en avait après lui, il ne donnait pas cher de sa peau.
TBC…
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vendetta ^
J'ai un peu de mal avec une Lisbon naïve et crédule au point de tout accepter d'un homme comme Sanders
Joli le moment avec la webcam
Mais maintenant, te connaissant, je crains le pire pour Jane
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Johel- In Jane we trust
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Re: Vendetta ^
je vois ce que tu veux dire Johel, Lisbon naïve c'est facile à visualiser, ais elle était jeune, sortait tout juste d'un drame familial et tombe sur un homme qui a l'air charmant et gentil, elle se laisse facilement embobiner, mais ça ne dure pas puisqu'elle est partit , et puis c'est pas mal de voir comment elle a évolué pour devenir celle que l'on connait, elle n'a peut-être pas toujours été aussi forte
enfin voilà quoi, j'espère quand même que ma fic te plait
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Re: Vendetta ^
Si elle ne me plaisait pas je ne guetterais pas les nouveaux chapitres
ne massacre pas trop Jane et Lisbon...même si ça semble mal parti
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