La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel et mococoa!!!
Bon, alors je pensais que ce chapitre serait le dernier mais il semblerait que je n'ai pas pu faire contenir toutes mes idées dans celui-ci. Donc il y en aura encore un.
Ce chapitre-ci est beaucoup plus axé sur Jane. Mais Lisbon interviendra dans le suivant, avec aussi Van Pelt, que j'ai un peu laissé de côté jusque là.
Chapitre 33
Le mentaliste avait tant de choses à lui dire. Il était terrifié de manquer de temps pour se confier à elle. Il voulut aller chercher son frère et sa soeur, mais elle lui demanda de rester avec elle. Pour le moment, c'est à lui qu'elle voulait parler.
Jane se rapprocha de sa mère qui ne s'exprimait que faiblement.
Eleanor: "Patrick, comme je regrette de ne pas t'avoir emmené quand j'ai quitté ton père."
Jane: "Chut... Ne te fatigue pas maman. Ce n'était pas ta faute."
Elle sourit car il venait, pour la première fois, de l'appeler maman, sans y faire attention. Ce nom était sorti naturellement de sa bouche, comme si c'était habituel pour lui.
Eleanor: "Si, c'était ma faute. Je n'ai aucune excuse. J'ai été une mauvaise mère pour toi en t'abandonnant à Alex et aussi pour Calista."
Jane: "Ne dis pas ça. Je t'en prie arrête de t'accabler."
Elle posa sa main lentement sur le joue de son fils qui peinait à ne pas lui montrer sa tristesse. Il ne pouvait pas soutenir son regard par peur de s'effondrer brusquement devant elle.
Eleanor: "J'ai essayé de me racheter en m'occupant d'Evan. Je lui ait tout donné. Tout ce que tu n'as pas eu. Je voulais lui offrir une enfance parfaite."
Jane: "Tu as réussi, Evan est devenu un homme bien. Tu peux en être fière."
Eleanor: "Je le suis. Mais j'ai honte. Honte de l'avoir favorisé par rapport à sa soeur."
La conception de Calista était purement fortuite. Eleanor avoua à son aîné qu'après la naissance d'Evan, elle n'avait pas prévu de retomber enceinte. Callie n'avait donc pas été désirée par sa mère. Inconsciemment, elle l'avait rejetée, l'éloignant d'elle insidieusement. A présent, il était trop tard, pour rattraper ces années et réparer ses erreurs. C'est pour cela qu'elle voulait s'assurer que sa fille serait bien entourée, après sa disparition. Eleanor connaissait la gravité de son état depuis plusieurs mois, et elle avait fait recherché son fils afin de réunir sa famille avant que l'inévitable ne se produise. Elle y était parvenue. Même si elle n'avait pas eu la joie de profiter de leur présence très longtemps, les savoir ensemble la réconfortait et elle pouvait partir tranquille, sachant qu'ils veilleraient les uns sur les autres et ne seraient jamais seuls.
Eleanor: "Donc, tu vois, je ne suis pas une mère idéale. Malgré tout, regarde-toi Patrick. Tu es parvenu à devenir un homme et à t'épanouir, sans moi. Tu voues ta vie à aider les autres. Alex n'a pas réussi à te corrompre."
Jane: "Je n'ai rien du fils parfait que tu décris. J'ai fait certaines choses dont je ne suis pas fier. J'étais aussi arrogant que mon père et ça m'a coûté ma famille."
Il respira fortement, avant de continuer.
Jane: "Te retrouver a été la meilleure chose qui me soit arrivé depuis une éternité. Je n'étais plus seul, j'avais enfin une vrai famille. Pas une famille que je me serais créée, pas une famille de substitution, comme mes amis du CBI. J'avais MA famille. Tout ça c'est fini."
Il ne pu retenir son chagrin et éclata en sanglots. Il n'avait plus la force de lutter, il était anéanti. Elle pleurait elle-aussi, le voir dans cet état lui déchirait le coeur.
Eléanor: "Ne pleure pas mon chéri. Je n'ai jamais été plus heureuse que ces derniers mois. Il faut que tu saches que je ne t'ai jamais oublié, Patrick. Tu as toujours été dans mes pensées, toutes ces années."
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Eleanor, puisant dans ses dernières forces: "On va se revoir, ne sois pas triste. Je vais rejoindre ta petite Charlotte et Angela. J'ai hâte de les connaitre. Je leur dirais que tu n'as jamais cessé de les aimer."
A mesure qu'elle lui parlait, son fils sentait l'emprise de ses mains se faire de plus en plus faible. Elle avait du mal à respirer. Le mentaliste, affolé, se rua dans le couloir désert, pour appeler l'infirmière.
Callie avait emmené Evan à la cafétéria de l'hôpital, pour l'obliger à se sustenter.
L'infirmière plaça un masque à oxygène sur le visage d'Eléanor et les laissa seuls. Toutefois, elle mit le blond en garde, à l'extérieur de la chambre. Il devait absolument lui éviter le moindre stress et surtout, ne pas lui retirer l'oxygène.
Jane, agressif: "A quoi ça sert tout ça? Elle va mourir quoi qu'on fasse."
L'infirmière: "Oui, mais elle a des choses à vous dire et elle a besoin de temps pour le faire. L'oxygène va lui en apporter."
Jane penaud: "Excusez-moi. Je n'aurais pas du hausser le ton. Vous faites votre travail."
L'infirmière: "C'est normal. Je comprend, ne vous en faites pas."
Le coeur du consultant, déjà très éprouvé, était définitivement brisé. Mais il ne voulait pas gâcher les quelques instants qui lui restaient à passer avec celle qui l'avait élevée dans sa petite enfance. Prenant sur lui, il retourna dans ce sinistre endroit qui deviendrait bientôt la dernière demeure d'Eléanor Wilcox.
Jane reprit place à ses côtés, ne lâchant plus sa main. Il ne l'abandonnerait plus, il resterait avec elle, jusqu'à la fin. La Terre pouvait bien s'effondrer, il ne bougerait pas de ce fauteuil.
Sa mère s'affaiblissait de plus en plus et à une vitesse qui laissait présager une mort plus rapide que prévue par les médecins. La voyant défaillir, il décida qu'il devait impérativement prévenir les autre membres de sa famille.
Jane murmura: "Maman."
Eléanor s'agitait, essayant de retirer ce masque qui l'empêchait de s'exprimer librement.
Jane: "Reste tranquille. Tu veux que j'aille chercher Evan et Callie. J'y vais tout de suite."
Mais elle agrippa son bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Il se pencha au-dessus d'elle.
Eleanor: "Ne part pas Patrick. Je n'ai plus assez de temps."
Jane: "Je ferais vite."
Eleanor: "Je t'en prie."
Devant ses yeux suppliants, il abdiqua et se rassit.
Eleanor: "Patrick, je ne veux pas mourir seule."
Jane: "Tu n'es pas seule. Je suis là."
Il caressa son front, se forçant à sourire alors qu'il n'avait qu'une envie, pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'à épuisement. Mais il se l'interdisait. Il n'en avait pas le droit, pas encore, pas tant qu'elle était avec lui. Il ne devait pas lui laisser ce souvenir de lui. Le souvenir de son fils, ravagé par le chagrin. Non, il lui offrit le plus beau de ses sourires, profitant lui-aussi de sa voix et de la douceur des traits de sa mère, jusqu'au moment fatidique.
Eleanor: "Merci mon fils. Je ne veux pas que Calista me voit mourir, elle ne le supporterait pas. Elle se cache derrière son image de femme forte, mais elle ne l'est pas. Quand à Evan, il a toujours été le plus fragile. Je veux lui épargner ça."
Jane: "Mais, ils ont le droit d'être ici pour te dire au revoir. Moi, je n'ai pas pu dire adieux à Charlotte et Angela. Je sais ce qu'ils vont ressentir et ce sera pire que si ils te voient mourir."
Ce qu'il ne semblait pas comprendre, c'était que sa mère avait des raisons de formuler une telle demande, qui pouvait paraître égoïste, au premier abord.
Eleanor: "La vérité c'est que j'ai peur de mourir avant que vous ne reveniez tous les trois."
Patrick renonça à l'idée de la laisser. Il demeurerait avec elle jusqu'à ce qu'elle ait rendu son dernier souffle. La fin ne tarda pas à arriver.
Jane ne réalisa pas immédiatement que sa mère était partie, pour toujours. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il assistait à l'agonie d'un être humain. Il avait auparavant, apporté son soutien au Dr Steiner lors de son suicide. Cela avait été terrible pour Jane. Voir la vie quitter le corps d'un individu était une expérience traumatisante, particulièrement pour lui. Aujourd'hui, il était confronté à la même épreuve. Mais les circonstances étaient différentes, dans ce cas. C'était sa mère qui gisait là sur ce lit.
Eleanor avait eu raison de le retenir. Il n'aurait jamais eu le temps de prévenir Evan et Calista. Mais quelles seraient leurs réactions en apprenant qu'elle avait succombé avant même qu'ils aient eu l'opportunité de lui parler une toute dernière fois. Malgré tout, leur mère avait pris soin de confier à Jane la délicate mission de leur faire part de ses dernières volontés. Elle lui avait délivré un message pour chacun ainsi que pour lui. Patrick ne leur dirait que plus tard. Eleanor lui avait fait promettre de ne le faire qu'après les obsèques, dans un lieu bien précis. Il y avait consenti, et de toutes façon, il n'aurait pas eu la force de leur parler pour l'instant.
Alerté par l'alarme du moniteur cardiaque, un médecin vint constater le décès effectif de sa patiente. Il éteignit les machines et le bip continu cessa enfin.
D'une voix compatissante, il adressa ses condoléances à Jane qui gardait les yeux baissés vers le sol. Ses larmes tombaient sur leurs mains, toujours entrelacées.
Il releva la tête, dès que sa famille entra dans la chambre.
TBC...
Bon, alors je pensais que ce chapitre serait le dernier mais il semblerait que je n'ai pas pu faire contenir toutes mes idées dans celui-ci. Donc il y en aura encore un.
Ce chapitre-ci est beaucoup plus axé sur Jane. Mais Lisbon interviendra dans le suivant, avec aussi Van Pelt, que j'ai un peu laissé de côté jusque là.
Chapitre 33
Le mentaliste avait tant de choses à lui dire. Il était terrifié de manquer de temps pour se confier à elle. Il voulut aller chercher son frère et sa soeur, mais elle lui demanda de rester avec elle. Pour le moment, c'est à lui qu'elle voulait parler.
Jane se rapprocha de sa mère qui ne s'exprimait que faiblement.
Eleanor: "Patrick, comme je regrette de ne pas t'avoir emmené quand j'ai quitté ton père."
Jane: "Chut... Ne te fatigue pas maman. Ce n'était pas ta faute."
Elle sourit car il venait, pour la première fois, de l'appeler maman, sans y faire attention. Ce nom était sorti naturellement de sa bouche, comme si c'était habituel pour lui.
Eleanor: "Si, c'était ma faute. Je n'ai aucune excuse. J'ai été une mauvaise mère pour toi en t'abandonnant à Alex et aussi pour Calista."
Jane: "Ne dis pas ça. Je t'en prie arrête de t'accabler."
Elle posa sa main lentement sur le joue de son fils qui peinait à ne pas lui montrer sa tristesse. Il ne pouvait pas soutenir son regard par peur de s'effondrer brusquement devant elle.
Eleanor: "J'ai essayé de me racheter en m'occupant d'Evan. Je lui ait tout donné. Tout ce que tu n'as pas eu. Je voulais lui offrir une enfance parfaite."
Jane: "Tu as réussi, Evan est devenu un homme bien. Tu peux en être fière."
Eleanor: "Je le suis. Mais j'ai honte. Honte de l'avoir favorisé par rapport à sa soeur."
La conception de Calista était purement fortuite. Eleanor avoua à son aîné qu'après la naissance d'Evan, elle n'avait pas prévu de retomber enceinte. Callie n'avait donc pas été désirée par sa mère. Inconsciemment, elle l'avait rejetée, l'éloignant d'elle insidieusement. A présent, il était trop tard, pour rattraper ces années et réparer ses erreurs. C'est pour cela qu'elle voulait s'assurer que sa fille serait bien entourée, après sa disparition. Eleanor connaissait la gravité de son état depuis plusieurs mois, et elle avait fait recherché son fils afin de réunir sa famille avant que l'inévitable ne se produise. Elle y était parvenue. Même si elle n'avait pas eu la joie de profiter de leur présence très longtemps, les savoir ensemble la réconfortait et elle pouvait partir tranquille, sachant qu'ils veilleraient les uns sur les autres et ne seraient jamais seuls.
Eleanor: "Donc, tu vois, je ne suis pas une mère idéale. Malgré tout, regarde-toi Patrick. Tu es parvenu à devenir un homme et à t'épanouir, sans moi. Tu voues ta vie à aider les autres. Alex n'a pas réussi à te corrompre."
Jane: "Je n'ai rien du fils parfait que tu décris. J'ai fait certaines choses dont je ne suis pas fier. J'étais aussi arrogant que mon père et ça m'a coûté ma famille."
Il respira fortement, avant de continuer.
Jane: "Te retrouver a été la meilleure chose qui me soit arrivé depuis une éternité. Je n'étais plus seul, j'avais enfin une vrai famille. Pas une famille que je me serais créée, pas une famille de substitution, comme mes amis du CBI. J'avais MA famille. Tout ça c'est fini."
Il ne pu retenir son chagrin et éclata en sanglots. Il n'avait plus la force de lutter, il était anéanti. Elle pleurait elle-aussi, le voir dans cet état lui déchirait le coeur.
Eléanor: "Ne pleure pas mon chéri. Je n'ai jamais été plus heureuse que ces derniers mois. Il faut que tu saches que je ne t'ai jamais oublié, Patrick. Tu as toujours été dans mes pensées, toutes ces années."
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Eleanor, puisant dans ses dernières forces: "On va se revoir, ne sois pas triste. Je vais rejoindre ta petite Charlotte et Angela. J'ai hâte de les connaitre. Je leur dirais que tu n'as jamais cessé de les aimer."
A mesure qu'elle lui parlait, son fils sentait l'emprise de ses mains se faire de plus en plus faible. Elle avait du mal à respirer. Le mentaliste, affolé, se rua dans le couloir désert, pour appeler l'infirmière.
Callie avait emmené Evan à la cafétéria de l'hôpital, pour l'obliger à se sustenter.
L'infirmière plaça un masque à oxygène sur le visage d'Eléanor et les laissa seuls. Toutefois, elle mit le blond en garde, à l'extérieur de la chambre. Il devait absolument lui éviter le moindre stress et surtout, ne pas lui retirer l'oxygène.
Jane, agressif: "A quoi ça sert tout ça? Elle va mourir quoi qu'on fasse."
L'infirmière: "Oui, mais elle a des choses à vous dire et elle a besoin de temps pour le faire. L'oxygène va lui en apporter."
Jane penaud: "Excusez-moi. Je n'aurais pas du hausser le ton. Vous faites votre travail."
L'infirmière: "C'est normal. Je comprend, ne vous en faites pas."
Le coeur du consultant, déjà très éprouvé, était définitivement brisé. Mais il ne voulait pas gâcher les quelques instants qui lui restaient à passer avec celle qui l'avait élevée dans sa petite enfance. Prenant sur lui, il retourna dans ce sinistre endroit qui deviendrait bientôt la dernière demeure d'Eléanor Wilcox.
Jane reprit place à ses côtés, ne lâchant plus sa main. Il ne l'abandonnerait plus, il resterait avec elle, jusqu'à la fin. La Terre pouvait bien s'effondrer, il ne bougerait pas de ce fauteuil.
Sa mère s'affaiblissait de plus en plus et à une vitesse qui laissait présager une mort plus rapide que prévue par les médecins. La voyant défaillir, il décida qu'il devait impérativement prévenir les autre membres de sa famille.
Jane murmura: "Maman."
Eléanor s'agitait, essayant de retirer ce masque qui l'empêchait de s'exprimer librement.
Jane: "Reste tranquille. Tu veux que j'aille chercher Evan et Callie. J'y vais tout de suite."
Mais elle agrippa son bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Il se pencha au-dessus d'elle.
Eleanor: "Ne part pas Patrick. Je n'ai plus assez de temps."
Jane: "Je ferais vite."
Eleanor: "Je t'en prie."
Devant ses yeux suppliants, il abdiqua et se rassit.
Eleanor: "Patrick, je ne veux pas mourir seule."
Jane: "Tu n'es pas seule. Je suis là."
Il caressa son front, se forçant à sourire alors qu'il n'avait qu'une envie, pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'à épuisement. Mais il se l'interdisait. Il n'en avait pas le droit, pas encore, pas tant qu'elle était avec lui. Il ne devait pas lui laisser ce souvenir de lui. Le souvenir de son fils, ravagé par le chagrin. Non, il lui offrit le plus beau de ses sourires, profitant lui-aussi de sa voix et de la douceur des traits de sa mère, jusqu'au moment fatidique.
Eleanor: "Merci mon fils. Je ne veux pas que Calista me voit mourir, elle ne le supporterait pas. Elle se cache derrière son image de femme forte, mais elle ne l'est pas. Quand à Evan, il a toujours été le plus fragile. Je veux lui épargner ça."
Jane: "Mais, ils ont le droit d'être ici pour te dire au revoir. Moi, je n'ai pas pu dire adieux à Charlotte et Angela. Je sais ce qu'ils vont ressentir et ce sera pire que si ils te voient mourir."
Ce qu'il ne semblait pas comprendre, c'était que sa mère avait des raisons de formuler une telle demande, qui pouvait paraître égoïste, au premier abord.
Eleanor: "La vérité c'est que j'ai peur de mourir avant que vous ne reveniez tous les trois."
Patrick renonça à l'idée de la laisser. Il demeurerait avec elle jusqu'à ce qu'elle ait rendu son dernier souffle. La fin ne tarda pas à arriver.
Jane ne réalisa pas immédiatement que sa mère était partie, pour toujours. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il assistait à l'agonie d'un être humain. Il avait auparavant, apporté son soutien au Dr Steiner lors de son suicide. Cela avait été terrible pour Jane. Voir la vie quitter le corps d'un individu était une expérience traumatisante, particulièrement pour lui. Aujourd'hui, il était confronté à la même épreuve. Mais les circonstances étaient différentes, dans ce cas. C'était sa mère qui gisait là sur ce lit.
Eleanor avait eu raison de le retenir. Il n'aurait jamais eu le temps de prévenir Evan et Calista. Mais quelles seraient leurs réactions en apprenant qu'elle avait succombé avant même qu'ils aient eu l'opportunité de lui parler une toute dernière fois. Malgré tout, leur mère avait pris soin de confier à Jane la délicate mission de leur faire part de ses dernières volontés. Elle lui avait délivré un message pour chacun ainsi que pour lui. Patrick ne leur dirait que plus tard. Eleanor lui avait fait promettre de ne le faire qu'après les obsèques, dans un lieu bien précis. Il y avait consenti, et de toutes façon, il n'aurait pas eu la force de leur parler pour l'instant.
Alerté par l'alarme du moniteur cardiaque, un médecin vint constater le décès effectif de sa patiente. Il éteignit les machines et le bip continu cessa enfin.
D'une voix compatissante, il adressa ses condoléances à Jane qui gardait les yeux baissés vers le sol. Ses larmes tombaient sur leurs mains, toujours entrelacées.
Il releva la tête, dès que sa famille entra dans la chambre.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:48, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
que dire si ce n'est ...
Ce chapitre m'a tiré les larmes des yeux, surtout une scène en particulier...
Vraiment, scène superbe !
Maintenant, voyons un peu le côté de Lisbon, et j'attends sa réaction face à la mort d'Eleanor...Qui va-t-elle aller consoler? Evan ou Jane?
vls !!!!
Ce chapitre m'a tiré les larmes des yeux, surtout une scène en particulier...
Jane, la vue brouillée de larmes: "Me laisse pas maman. Ne m'abandonne pas. Pas encore."
Vraiment, scène superbe !
Maintenant, voyons un peu le côté de Lisbon, et j'attends sa réaction face à la mort d'Eleanor...Qui va-t-elle aller consoler? Evan ou Jane?
vls !!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Un superbe chapitre ou on retrouve toute l'humanité de Jane et son besoin d'affection qu'il refoule dans la série
Comment vont réagir Callie et Evan
La petite soeur va t-elle révéler à Evan sa véritable filiation ?
Et quid de Lisbon ?
pour ce passage
Comment vont réagir Callie et Evan
La petite soeur va t-elle révéler à Evan sa véritable filiation ?
Et quid de Lisbon ?
pour ce passage
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Wahou ... Quels chapitres !
Callie qui accepte finalement de voir sa mère mais qui n'a pas pu lui parler une dernière fois avant qu'elle ne décède, comme Evan.
Seul Jane l'a accompagné jusque au bout, la scène est vraiment émouvante. Même s'il a retrouvé sa mère il n'y a pas si longtemps que ça, on ressent bien l'attachement qui les liait ...
J'espère que son frère et sa soeur ne vont pas lui en vouloir, après tout il n'aurait pas eu le temps de les appeler.
pour ce chapitre plein d'émotions
Callie qui accepte finalement de voir sa mère mais qui n'a pas pu lui parler une dernière fois avant qu'elle ne décède, comme Evan.
Seul Jane l'a accompagné jusque au bout, la scène est vraiment émouvante. Même s'il a retrouvé sa mère il n'y a pas si longtemps que ça, on ressent bien l'attachement qui les liait ...
J'espère que son frère et sa soeur ne vont pas lui en vouloir, après tout il n'aurait pas eu le temps de les appeler.
pour ce chapitre plein d'émotions
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'ai l'impression de lire un roman et j'ai beaucoup quand il y a pleins de chapitres dsl de pas te laisser trop de coms plus souvent mais ça serai trop me répéter donc voilà SUPER CHAPITRE triste certe mais j'adore
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Pareil pour moi... Trop triste :|cocodu66 a écrit:j'ai l'impression de lire un roman et j'ai beaucoup quand il y a pleins de chapitres dsl de pas te laisser trop de coms plus souvent mais ça serai trop me répéter donc voilà SUPER CHAPITRE triste certe mais j'adore
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Trop émouvante la scène entre Jane et Eleanor! C'est tellement beau! Ouaw!
J'ai hâte de voir Lisbon et comme les autres, savoir qui elle va réconforter!!!
Bravo pour ces nouveaux chapitres!
J'ai hâte de voir Lisbon et comme les autres, savoir qui elle va réconforter!!!
Bravo pour ces nouveaux chapitres!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Très triste...
Ce passage entre Jane et sa mère est très... très beau. J'aime beaucoup.
Je me demande bien ce qu'elle a demandé à Jane de dire à son frère et sa soeur avant de mourir...
Ce passage entre Jane et sa mère est très... très beau. J'aime beaucoup.
Je me demande bien ce qu'elle a demandé à Jane de dire à son frère et sa soeur avant de mourir...
Kitty Hunter- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Bret Stiles et Red John
Loisirs : Dormir, jouer, ordi *ç*, me planter devant la télé et regarder les épisodes du Mentalist
Localisation : Dans le grenier de Jane, bien planquée
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci à vous toutes les filles, ça me fait toujours énormément plaisir de lire vos commentaires!!!
Finalement, ce chapitre n'est pas le dernier, il en reste encore un ou deux, je ne sais pas encore.
Rassure-toi Johel, je n'ai pas prévu de rebondissements en cascade. C'est juste que le dernier chapitre est trop long et je préfère le diviser en plusieurs, pour que ce soit équilibré par rapport aux précédents.
Chapitre 34
Ils revenaient tranquillement de la cafétéria, mais, dès qu'ils aperçurent le médecin sortir de la chambre, ils en conclurent qu'il s'était passé une chose grave. Ils s'était absentés trop longtemps. Il était trop tard.
C'est avec appréhension, qu'Evan saisie la main de sa soeur, avant de s'apprêter à passer la porte, fébrilement.
Callie se figea, incapable de le suivre.
Evan: "Ca va aller, viens avec moi. J'ai besoin de toi, j'y arriverais pas tout seul."
Callie, toujours immobile: "Non, je suis désolée. Je ne peux pas. Vas-y toi. Va rejoindre Patrick. Moi je vous attend dans le hall. Excuse-moi Evan, j'ai fais de mon mieux, je t'assure. M'en veux pas."
Evan: "Je comprend. Ne t'en fais pas. On te retrouve dans un moment, petite soeur."
Il déposa un baiser sur son front et avança vers son frère, tandis que Callie retournait à l'accueil de l'hôpital.
Pendant que ses frères se remettaient du choc, se recueillant près de la dépouille d'Eléanor, Callie préférait faire son deuil seule. En vérité, elle voulait oublier au plus vite, cette épreuve, s'en éloigner pour l'occulter, d'une certaine manière.
Oppressée par l'ambiance étouffante de l'hôpital, elle finit par en sortir et s'installer sur un banc, près du parking.
Mais elle ne resta pas seule longtemps. Une voiture se gara non loin de là, laissant descendre une jeune femme qui embrassa le conducteur, puis passa à côté de Callie, pour prendre son poste.
Par réflexe, Callie la suivie du regard jusqu'à ce que les portes se referment derrière la demoiselle. Bien sûr, elle avait reconnue la réceptionniste pour laquelle elle avait joué les entremetteuses. Peu après, l'agent arriva devant elle. Il ne disait rien, n'osant pas engager la conversation, en raison de la dramatique situation de la jeune femme, qu'il imaginait désemparée. Toutefois, elle ne le montrait pas, débutant elle-même la discussion, en la dirigeant habilement vers la supposée nouvelle amie du jeune homme.
Callie, allumant une cigarette pour calmer ses nerfs: "Et bien, ça a plutôt l'air d'aller pour vous."
Cho, prenant place sur le banc: "On peut arrêter avec ce VOUS. Il n'y a que nous ici."
Callie soufflant la fumée en fixant l'horizon: "J'aimerais autant garder le vouvoiement. Ca maintient une distance et surtout, ça évite les gaffes en présence des autres."
Il lui lança un regard insistant.
Callie: "Très bien. Comme TU veux. Puisqu'on est seuls. Alors, ça y est, tu sors avec la fille de l'accueil? Anna c'est ça? Ca a l'air bien partit."
Cho: "On a juste déjeuné ensemble. Elle est sympa. On verra."
Callie: "Wouah, cache ta joie. Pourtant, vous êtes assortit tous les deux, je trouve."
La jeune femme était très marquée par le chagrin et le manque de sommeil (elle avait passé toute la nuit, sur place, avec ses frères, veillant leur mère dans des fauteuils inconfortables).
Cho: "Toi par contre tu as l'air crevée. Tu devrais rentrer te reposer."
Callie: "Ca me touche que tu t'inquiètes pour moi. Mais tu n'as pas à le faire. On est que des collègues."
Cho: "C'est pas parce qu'on a commis une erreur une fois, qu'on ne peut pas être amis. Ce n'est pas incompatible."
Callie sourit nerveusement: "Pas incompatible. Risqué."
L'asiatique ne pouvait qu'acquiescer à cette remarque, somme toute logique. Un mot ou un geste mal interprété suffirait à éveiller les soupçons infondés de Rigsby. Cette parenthèse étant close, la jeune femme n'avait qu'une envie, se retrouver seule. Mais Cho ne semblait pas disposé à l'autoriser à broyer du noir.
Callie l'y encouragea: "Kimball. Je ne veux pas être impolie ni passer pour une ingrate, mais..."
Cho se leva: "Y a pas de mal. Je vais y aller." Il l'embrassa sur la joue, lui caressant le bras: "Si tu as besoin de parler ou d'autre chose, n'hésite pas."
Il tourna les talons pour rejoindre son véhicule. Il ne lui avait posé aucune question sur l'absence de Rigsby et pour cause, il venait de le croiser, au restaurant. Wayne en ressortait avec des plats à emporter, destinés à la jeune femme. Il les déposerait au manoir, où il attendrait son retour.
Une heure s'était écoulée, quand les frères Jane arrivèrent dans l'entrée de l'établissement, leurs yeux rougis, ce qui serra le coeur de Callie. Mais elle ne craqua pas, elle voulait les revoir sourire et être heureux, comme avant. A chacun de ses pas, elle repensait au lourd secret qu'elle conservait encore et ne savait pas ce qu'elle devait en faire. Le leur délivrer ou continuer à se taire et l'enterrer définitivement.
Elle se maudissait d'avoir été aussi curieuse le jour où elle avait lu le journal de sa mère. Si seulement elle s'était abstenue, tout serait tellement plus simple. Elle ne se promènerait pas avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Mais les révélations ne seraient pas pour aujourd'hui. Calista décida de ne le leur avouer qu'après les funérailles, une fois qu'ils auraient tous fait leur deuil. Inutile de rajouter une nouvelle qui pourrait déstabiliser un peu plus Evan.
La jeune femme passa ses mains sur son visage, afin de faire disparaître les traces de fatigue, et vint à leur rencontre.
Callie pris leur main à chacun et se plaça entre eux, Jane à sa gauche et Evan à sa droite.
Callie: "Bon, les gars! Vous me déposez."
Le sourire éclatant bien que forcé, de la jeune femme, se communiqua aux deux hommes, dont le regard restait encore tristes. Ils montèrent dans la voiture de l'avocat (Jane récupérerait la DS plus tard). Le silence était pesant à l'intérieur, jusqu'à leur arrivée au CBI. Là-bas, le consultant demanda au conducteur de s'arrêter.
Callie: "Tu es sûr de vouloir aller bosser aujourd'hui?"
Jane: "Oui. J'ai besoin de m'occuper pour ne pas penser."
Callie ne comprenait que trop bien son désir de solitude. Il se mirent d'accord pour se retrouver le soir-même, au O'Malley. Avant de redémarrer, Evan fit signe à sa soeur. Elle comprit le message et descendit à la suite de Jane.
Callie: "Patrick!" Elle lui dit à l'oreille: "Viens avec Lisbon."
Jane, surpris: "Mais, pour Evan? Ca va poser un problème. J'ai pas envie de le braquer contre moi."
Callie rassurante: "C'est son idée. Tu ne le sais pas, mais il a oublié cette histoire. Il voit quelqu'un d'autre. Il va nous la présenter ce soir. Même si je crois que je la connais déjà. Il y aura aussi Wayne. Fais-moi plaisir Patrick et fais ce que je te dis."
Jane: "D'accord. Tu peux compter sur moi, je lui en parlerais."
Callie: "Génial! Alors on dit à 19h. A ce soir. Et bonne chance avec Térésa."
De la chance, il lui en faudrait, mais c'est le courage qui lui faisait défaut. Pourtant, il devait le faire, il allait le faire. C'était la dernière volonté de sa mère le concernant.
Les mots de cette dernière résonnaient dans sa tête: "Toi, Patrick, je te demande simplement de vivre. Sans regrets, sans remords. Oubli cette culpabilité qui te ronge depuis tant d'années. Ta famille n'est pas morte par ta faute. La vie est trop courte et précieuse pour être gâchée par les regrets. Va voir Térésa Lisbon et dis lui que tu l'aimes. Ne laisse ta peur de l'avenir te faire perdre du temps. Sois heureux et fonde ta famille."
C'était son intention. Jane se rendit directement dans le bureau de sa patronne. Elle était surprise de le voir là, particulièrement en ce jour. Cela la rendait extrêmement mal à l'aise. Elle s'attendait à ce qu'il s'effondre devant elle, sous le coup de l'émotion.
Lisbon: "Jane? Qu'est-ce que vous..."
Elle ne pu pas terminer sa question, il ne lui en laissa pas le loisir. La saisissant par le bras, il l'incita à se mettre debout et à le suivre. Ils prirent l'ascenseur.
Lisbon: "Jane. Vous allez m'expliquer, à la fin!"
Il ne répondait pas, se contentant de l'entraîner à sa suite, mais pas dans le grenier. En voyant qu'ils prenaient la direction de l'escalier qui menait au toit, elle s'arrêta net. Coupant le blond dans son élan.
La jeune femme ramena vivement sa main contre elle, se libérant de la poigne de Jane, son visage emprunt d'incompréhension.
Lisbon: "Ca suffit! Dites-moi ce qui vous arrive. Je sais pour votre mère. J'en suis triste pour vous. Mais expliquez-vous? Où m'emmenez-vous? Sur le toit?"
Il s'approcha pour reprendre doucement possession de la main de la jolie brune. Plantant son regard dans le sien, comme pour la tranquilliser, il lui sourit.
Jane: "Lisbon... Térésa, je dois vous parler. Mais ce dont il est question est bien trop important pour être évoqué dans ces bureaux. Faites-moi confiance, vous comprendrez. Du moins je l'espère."
Elle resserra ses doigts autours de ceux du consultant. Ses yeux verts étaient brillants, son coeur battait à tout rompre. Térésa ne savait pas ce qui provoquait ça en elle, ni ce que voulait lui dire Patrick. Ils gravirent les dernières marches qui les séparaient du point le plus haut du bâtiment. Jane était si sérieux qu'elle se mit à imaginer le pire des scénarios. Peut-être allait-il les quitter, démissionner et partir pour tout oublier et recommencer sa vie ailleurs, avec sa nouvelle famille. A présent, il était à l'abris du besoin, héritier d'une partie de la fortune des Wilcox. Son travail était devenu obsolète pour lui. Lisbon ne voyait que le négatif de la situation. Il ne pouvait en être autrement, sinon pourquoi la conduire là-haut? Il ne l'avait jamais fait auparavant. Ca n'avait rien de très réconfortant pour l'instant.
TBC...
Finalement, ce chapitre n'est pas le dernier, il en reste encore un ou deux, je ne sais pas encore.
Rassure-toi Johel, je n'ai pas prévu de rebondissements en cascade. C'est juste que le dernier chapitre est trop long et je préfère le diviser en plusieurs, pour que ce soit équilibré par rapport aux précédents.
Chapitre 34
Ils revenaient tranquillement de la cafétéria, mais, dès qu'ils aperçurent le médecin sortir de la chambre, ils en conclurent qu'il s'était passé une chose grave. Ils s'était absentés trop longtemps. Il était trop tard.
C'est avec appréhension, qu'Evan saisie la main de sa soeur, avant de s'apprêter à passer la porte, fébrilement.
Callie se figea, incapable de le suivre.
Evan: "Ca va aller, viens avec moi. J'ai besoin de toi, j'y arriverais pas tout seul."
Callie, toujours immobile: "Non, je suis désolée. Je ne peux pas. Vas-y toi. Va rejoindre Patrick. Moi je vous attend dans le hall. Excuse-moi Evan, j'ai fais de mon mieux, je t'assure. M'en veux pas."
Evan: "Je comprend. Ne t'en fais pas. On te retrouve dans un moment, petite soeur."
Il déposa un baiser sur son front et avança vers son frère, tandis que Callie retournait à l'accueil de l'hôpital.
Pendant que ses frères se remettaient du choc, se recueillant près de la dépouille d'Eléanor, Callie préférait faire son deuil seule. En vérité, elle voulait oublier au plus vite, cette épreuve, s'en éloigner pour l'occulter, d'une certaine manière.
Oppressée par l'ambiance étouffante de l'hôpital, elle finit par en sortir et s'installer sur un banc, près du parking.
Mais elle ne resta pas seule longtemps. Une voiture se gara non loin de là, laissant descendre une jeune femme qui embrassa le conducteur, puis passa à côté de Callie, pour prendre son poste.
Par réflexe, Callie la suivie du regard jusqu'à ce que les portes se referment derrière la demoiselle. Bien sûr, elle avait reconnue la réceptionniste pour laquelle elle avait joué les entremetteuses. Peu après, l'agent arriva devant elle. Il ne disait rien, n'osant pas engager la conversation, en raison de la dramatique situation de la jeune femme, qu'il imaginait désemparée. Toutefois, elle ne le montrait pas, débutant elle-même la discussion, en la dirigeant habilement vers la supposée nouvelle amie du jeune homme.
Callie, allumant une cigarette pour calmer ses nerfs: "Et bien, ça a plutôt l'air d'aller pour vous."
Cho, prenant place sur le banc: "On peut arrêter avec ce VOUS. Il n'y a que nous ici."
Callie soufflant la fumée en fixant l'horizon: "J'aimerais autant garder le vouvoiement. Ca maintient une distance et surtout, ça évite les gaffes en présence des autres."
Il lui lança un regard insistant.
Callie: "Très bien. Comme TU veux. Puisqu'on est seuls. Alors, ça y est, tu sors avec la fille de l'accueil? Anna c'est ça? Ca a l'air bien partit."
Cho: "On a juste déjeuné ensemble. Elle est sympa. On verra."
Callie: "Wouah, cache ta joie. Pourtant, vous êtes assortit tous les deux, je trouve."
La jeune femme était très marquée par le chagrin et le manque de sommeil (elle avait passé toute la nuit, sur place, avec ses frères, veillant leur mère dans des fauteuils inconfortables).
Cho: "Toi par contre tu as l'air crevée. Tu devrais rentrer te reposer."
Callie: "Ca me touche que tu t'inquiètes pour moi. Mais tu n'as pas à le faire. On est que des collègues."
Cho: "C'est pas parce qu'on a commis une erreur une fois, qu'on ne peut pas être amis. Ce n'est pas incompatible."
Callie sourit nerveusement: "Pas incompatible. Risqué."
L'asiatique ne pouvait qu'acquiescer à cette remarque, somme toute logique. Un mot ou un geste mal interprété suffirait à éveiller les soupçons infondés de Rigsby. Cette parenthèse étant close, la jeune femme n'avait qu'une envie, se retrouver seule. Mais Cho ne semblait pas disposé à l'autoriser à broyer du noir.
Callie l'y encouragea: "Kimball. Je ne veux pas être impolie ni passer pour une ingrate, mais..."
Cho se leva: "Y a pas de mal. Je vais y aller." Il l'embrassa sur la joue, lui caressant le bras: "Si tu as besoin de parler ou d'autre chose, n'hésite pas."
Il tourna les talons pour rejoindre son véhicule. Il ne lui avait posé aucune question sur l'absence de Rigsby et pour cause, il venait de le croiser, au restaurant. Wayne en ressortait avec des plats à emporter, destinés à la jeune femme. Il les déposerait au manoir, où il attendrait son retour.
Une heure s'était écoulée, quand les frères Jane arrivèrent dans l'entrée de l'établissement, leurs yeux rougis, ce qui serra le coeur de Callie. Mais elle ne craqua pas, elle voulait les revoir sourire et être heureux, comme avant. A chacun de ses pas, elle repensait au lourd secret qu'elle conservait encore et ne savait pas ce qu'elle devait en faire. Le leur délivrer ou continuer à se taire et l'enterrer définitivement.
Elle se maudissait d'avoir été aussi curieuse le jour où elle avait lu le journal de sa mère. Si seulement elle s'était abstenue, tout serait tellement plus simple. Elle ne se promènerait pas avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Mais les révélations ne seraient pas pour aujourd'hui. Calista décida de ne le leur avouer qu'après les funérailles, une fois qu'ils auraient tous fait leur deuil. Inutile de rajouter une nouvelle qui pourrait déstabiliser un peu plus Evan.
La jeune femme passa ses mains sur son visage, afin de faire disparaître les traces de fatigue, et vint à leur rencontre.
Callie pris leur main à chacun et se plaça entre eux, Jane à sa gauche et Evan à sa droite.
Callie: "Bon, les gars! Vous me déposez."
Le sourire éclatant bien que forcé, de la jeune femme, se communiqua aux deux hommes, dont le regard restait encore tristes. Ils montèrent dans la voiture de l'avocat (Jane récupérerait la DS plus tard). Le silence était pesant à l'intérieur, jusqu'à leur arrivée au CBI. Là-bas, le consultant demanda au conducteur de s'arrêter.
Callie: "Tu es sûr de vouloir aller bosser aujourd'hui?"
Jane: "Oui. J'ai besoin de m'occuper pour ne pas penser."
Callie ne comprenait que trop bien son désir de solitude. Il se mirent d'accord pour se retrouver le soir-même, au O'Malley. Avant de redémarrer, Evan fit signe à sa soeur. Elle comprit le message et descendit à la suite de Jane.
Callie: "Patrick!" Elle lui dit à l'oreille: "Viens avec Lisbon."
Jane, surpris: "Mais, pour Evan? Ca va poser un problème. J'ai pas envie de le braquer contre moi."
Callie rassurante: "C'est son idée. Tu ne le sais pas, mais il a oublié cette histoire. Il voit quelqu'un d'autre. Il va nous la présenter ce soir. Même si je crois que je la connais déjà. Il y aura aussi Wayne. Fais-moi plaisir Patrick et fais ce que je te dis."
Jane: "D'accord. Tu peux compter sur moi, je lui en parlerais."
Callie: "Génial! Alors on dit à 19h. A ce soir. Et bonne chance avec Térésa."
De la chance, il lui en faudrait, mais c'est le courage qui lui faisait défaut. Pourtant, il devait le faire, il allait le faire. C'était la dernière volonté de sa mère le concernant.
Les mots de cette dernière résonnaient dans sa tête: "Toi, Patrick, je te demande simplement de vivre. Sans regrets, sans remords. Oubli cette culpabilité qui te ronge depuis tant d'années. Ta famille n'est pas morte par ta faute. La vie est trop courte et précieuse pour être gâchée par les regrets. Va voir Térésa Lisbon et dis lui que tu l'aimes. Ne laisse ta peur de l'avenir te faire perdre du temps. Sois heureux et fonde ta famille."
C'était son intention. Jane se rendit directement dans le bureau de sa patronne. Elle était surprise de le voir là, particulièrement en ce jour. Cela la rendait extrêmement mal à l'aise. Elle s'attendait à ce qu'il s'effondre devant elle, sous le coup de l'émotion.
Lisbon: "Jane? Qu'est-ce que vous..."
Elle ne pu pas terminer sa question, il ne lui en laissa pas le loisir. La saisissant par le bras, il l'incita à se mettre debout et à le suivre. Ils prirent l'ascenseur.
Lisbon: "Jane. Vous allez m'expliquer, à la fin!"
Il ne répondait pas, se contentant de l'entraîner à sa suite, mais pas dans le grenier. En voyant qu'ils prenaient la direction de l'escalier qui menait au toit, elle s'arrêta net. Coupant le blond dans son élan.
La jeune femme ramena vivement sa main contre elle, se libérant de la poigne de Jane, son visage emprunt d'incompréhension.
Lisbon: "Ca suffit! Dites-moi ce qui vous arrive. Je sais pour votre mère. J'en suis triste pour vous. Mais expliquez-vous? Où m'emmenez-vous? Sur le toit?"
Il s'approcha pour reprendre doucement possession de la main de la jolie brune. Plantant son regard dans le sien, comme pour la tranquilliser, il lui sourit.
Jane: "Lisbon... Térésa, je dois vous parler. Mais ce dont il est question est bien trop important pour être évoqué dans ces bureaux. Faites-moi confiance, vous comprendrez. Du moins je l'espère."
Elle resserra ses doigts autours de ceux du consultant. Ses yeux verts étaient brillants, son coeur battait à tout rompre. Térésa ne savait pas ce qui provoquait ça en elle, ni ce que voulait lui dire Patrick. Ils gravirent les dernières marches qui les séparaient du point le plus haut du bâtiment. Jane était si sérieux qu'elle se mit à imaginer le pire des scénarios. Peut-être allait-il les quitter, démissionner et partir pour tout oublier et recommencer sa vie ailleurs, avec sa nouvelle famille. A présent, il était à l'abris du besoin, héritier d'une partie de la fortune des Wilcox. Son travail était devenu obsolète pour lui. Lisbon ne voyait que le négatif de la situation. Il ne pouvait en être autrement, sinon pourquoi la conduire là-haut? Il ne l'avait jamais fait auparavant. Ca n'avait rien de très réconfortant pour l'instant.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:50, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
.. et c'est là où il lui fait une demande en mariage
Hum. Je crois savoir avec qui Evan sort...
Quelqu'un d'important dans la série et dont a presque pas entendu parler dans l'histoire.
J'me trompe?
Vivement la suiiiite!!
Hum. Je crois savoir avec qui Evan sort...
Quelqu'un d'important dans la série et dont a presque pas entendu parler dans l'histoire.
J'me trompe?
Vivement la suiiiite!!
Kitty Hunter- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Bret Stiles et Red John
Loisirs : Dormir, jouer, ordi *ç*, me planter devant la télé et regarder les épisodes du Mentalist
Localisation : Dans le grenier de Jane, bien planquée
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Tu as su retomber sur tes pattes et ce final est superbe
Les couples se forment, même Jane semble vouloir prendre son destin en main
Evan a trouvé quelqu'un
Reste a voir si Callie va se décider à parler aux deux frères ...
On va attendre patiemment la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Les couples se forment, même Jane semble vouloir prendre son destin en main
Evan a trouvé quelqu'un
Reste a voir si Callie va se décider à parler aux deux frères ...
On va attendre patiemment la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ca y est !!! Jane se décide enfin à se sortir les doigts du c** !!
Pardonnez moi cette vulgarité, mais je suis trop contente
Bravo pour ce recentrage de l'histoire! Chapeau bas
Pardonnez moi cette vulgarité, mais je suis trop contente
Bravo pour ce recentrage de l'histoire! Chapeau bas
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'arrive bien tard dans ta fic mais je me suis vite rattrapée en lisant tout ce que j'avais manqué et c'est.... :hall2: il s'en est passé des choses et maintenant Jane vient de perdre sa mère , mais il n'est pas seul, sa famille est là pour lui et j'espère que ça va avancer avec Lisbon, il serait temps
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Tout a été dit, donc juste une chose à rajouter:
VLS!! :vivement: :vivement: :vivement:
VLS!! :vivement: :vivement: :vivement:
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Jane et Lisbon sur le toit! Je vois déjà la scène!!!
Et la jeune demoiselle qui à fait craquer Evan... c'est peut-être celle dont je trouvais qu'on ne voyait pas assez?!
En tout cas j'ai hâte de lire la suite!!!!!
Grand bravo pour ce nouveau chapitre!
Et la jeune demoiselle qui à fait craquer Evan... c'est peut-être celle dont je trouvais qu'on ne voyait pas assez?!
En tout cas j'ai hâte de lire la suite!!!!!
Grand bravo pour ce nouveau chapitre!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci à toutes!!!!
Voilà un chapitre avec un peu de Jisbon.
Chapitre 35
Arrivés la-haut, la tension était à son comble pour l'agent qui, à bout de patience, voulait le pousser à lui dire, une fois pour toutes, ce qui le faisait agir aussi bizarrement.
Mais ne sachant pas qu'elle technique adopter pour ne pas le brusquer, elle ne fit rien.
Après tout, il devait déjà assez souffrir de la perte brutale de sa mère. Lisbon ne pouvait que le compatir, elle-même connaissait cette sensation qu'elle avait expérimenté dans son jeune âge. Elle se cala donc, en silence, contre un des poteaux, pour observer Patrick. Il s'approchait du bord, très près, trop près, au goût de l'agent.
Son sang ne fit qu'un tour et, en moins d'une seconde, elle se retrouvait agrippée au bras du beau blond. Il tourna la tête vers elle, en souriant. Un de ses sourires qui avait le don de la mettre mal à l'aise. Comme d'habitude, l'effet fut immédiat et elle vira au rouge, tentant tant bien que mal de camoufler sa gêne.
Jane reporta son attention sur le spectacle de la ville, éclairée par un soleil qui montait dans le ciel bleu, parsemé de quelques nuages, ça et là. Le sourire du consultant s'effaça, aussitôt remplacé par une morosité soudaine.
Jane: "C'est beau. Vous ne trouvez pas Lisbon."
Lisbon, derrière lui: "Très beau."
Jane relâchant la pression sur la main de l'agent, la libéra: "Je n'ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance. La seule chose ce sont les nuages. Quand mon père était absent, que j'étais seul avec ma mère, on montait sur la grande roue. Celle de la fête foraine. Le propriétaire était un ami. On était seul au monde, surplombant la foule. On regardait ces nuages, au-dessus de nous et on s'évadait, imaginant notre vie ailleurs."
Le sentant très ému, Lisbon, les larmes envahissant ses yeux, prit l'initiative de le serrer dans ses bras. Il résista, au début, puis fini par se tourner complètement pour engouffrer son visage dans le cou de sa patronne, qui n'en était pas une, pas à ce moment précis. Elle était celle qui lui offrait une épaule pour pleurer.
Si étrange que cela paraisse, il détestait ça. Non pas d'être dans ses bras, chose dont il rêvait constamment. Mais ce qu'il n'aimait pas, c'était être aussi faible et de ne pas être un homme dans le sens le plus strict. Patrick avait toujours été sensible, depuis l'enfance. Encore un trait de son caractère que son père ne supportait pas. Alex Jane reprochait à sa femme d'en faire "une chiffe molle", alors que lui, voulait qu'il devienne comme lui. Un homme, un vrai, un de ceux qui ne s'embarrassent pas de sentimentalisme ou de tendresse pour sa famille, un homme vaniteux et sans scrupules, prêt à tout pour atteindre ses objectifs et si pour ça, il lui fallait écraser les autres, il n'hésitait pas.
C'est exactement ce qu'il avait fait, en employant la violence avec Héléna, pour la faire plier. Si Patrick en avait voulu à cette femme, à l'époque, à présent, des bribes de souvenirs lui revenaient. Des images d'Héléna, le visage souvent abîmé par des coupures et des bleus qu'elle cachait sous du maquillage, afin que personne ne les remarque. Patrick, lui, les avait vu, mais il était bien trop jeune pour en comprendre les significations. Il avait honte de l'avoir accablée, le jour de leurs retrouvailles. Mais c'était du passé, Eleanor ne lui en avait pas tenu rigueur, même si ils n'étaient pas vraiment parvenus à instaurer un rapport mère/ fils, ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient côtoyés durant des mois, sans se livrer réellement.
Aujourd'hui, Patrick se trouvait avec la seule personne qui le connaissait mieux que sa propre mère, que sa soeur ou que n'importe qui d'autre. Térésa Lisbon était celle sur qui il se reposait et avec qui il ne craignait pas d'évoquer son pénible passé. Certes, au premiers jours de leurs collaboration, Jane ne lui faisait pas confiance. Ca ne venait pas d'elle, il ne faisait confiance à personne, en ce temps-là. Malgré tout, Patrick avait réussi à passer ce cap et avait baissé sa garde. Grâce à Térésa, il s'était partiellement réconcilié avec le genre humain.
L'homme qu'il était, restait encore d'une sensibilité excessive. C'est pourquoi, se remémorer cette période de sa vie exacerbait sa mélancolie.
Lisbon, sentant les larmes de Jane imbiber son dos, à travers son chemisier, resserra son étreinte en passant sa main dans ses boucles blondes.
Jane bredouilla, dans les cheveux bruns de la jeune femme: "Elle est parti pour toujours Térésa. Je ne pourrais plus jamais lui parler."
Lisbon: "Vous pourrez me parler à moi. Je serais toujours là pour vous Jane."
Il releva la tête, chassant l'humidité de ses yeux, d'un geste de la main. Il fuyait le regard de la jeune femme. S'éloignant d'elle, il retourna vers le bord du toit, les mains sur les hanches, l'air totalement perdu. Il respira à fond, pour se donner contenance. Un peu embarrassé par le visage qu'il lui avait présenté, il revint vers la brunette.
Lisbon, impatiente: "Qu'est-ce que vous aviez à me dire?"
Jane, les yeux baissés: "J'avais prévu de le faire, maintenant..."
Lisbon: "Faire quoi? Je ne comprend pas. Soyez plus clair Jane."
Il souriait difficilement, il se trouvait ridicule. Fondre en larmes devant celle à qui il s'apprêtait à déclarer sa flamme, ne jouait pas en sa faveur.
Jane: "Comment le pourrais-je? Pas après ça. Regardez-moi, je suis aux antipodes de l'homme viril qui fait rêver les femmes. Qui voudrait d'un homme aussi faible."
Lisbon: "Vous n'êtes pas faible, vous êtes fragile et alors? C'est humain."
Jane: "Ouais. Je suis incapable de protéger qui que ce soit."
Lisbon: "Ne dites pas de bêtises. Vous m'avez protégé plusieurs fois. Vous m'avez aidé quand on m'a accusé de meurtre, quand on été bloqué dans ce conteneur en plein désert. Et le plus important, c'est grâce à vous que j'ai été réintégrée au CBI."
Jane, blasé: "Tout ça avec des arnaques et des tours de passe passe. Mais je serais incapable de m'interposer face à quelqu'un qui vous menacerait physiquement."
Lisbon: "Que faites-vous de ce poseur de bombe? Vous avez risqué votre vie, ce n'était pas du courage ça?"
Jane: "Plus du suicide. Si étiez morte ce jour-là, je l'aurais été aussi. Je n'aurais pas pu continuer sans vous. J'ai été lâche."
Lisbon, après une pause: "C'est du passé. Où voulez-vous en venir en me conduisant ici?"
Jane: "Nulle part. Ca n'a plus aucun sens."
Il rebroussa chemin, pour reprendre l'escalier, mais elle le bloqua d'une main sur son torse.
Lisbon: "On est ici pour une raison et je ne vous laisserais pas partir avant de la connaître."
Elle avait ce regard qu'elle réservait aux suspects lors des interrogatoires. Inutile de lutter, il devrait obéir et sans plus attendre.
Lisbon lui fit part de ses craintes: "Si vous décidez de quitter le service, je ne vous en dissuaderais pas. Mais ne rendez pas votre badge de consultant. Prenez du temps pour vous remettre et revenez."
Il l'écoutait et se rendait compte qu'elle s'était fourvoyée. Jane n'avait jamais envisagé de renoncer à son poste. La jeune femme qui attendait une réponse qui tardait à venir, en déduisit qu'elle s'était peut-être trompée sur ses réelles intentions.
Lisbon: "Oh. Ce n'est pas ce que vous vouliez dire, c'est ça?"
Jane: "Pas du tout. Mais j'apprécie le conseil. Non, ce que je veux vous dire n'a aucun rapport avec le travail. Hum... Je n'ai plus l'habitude de faire ça."
Lisbon, intrigué et un peu effrayée: "Vous vous débrouillez très bien. Je vous assure. Continuez."
Visiblement troublée, elle avait deviné pourquoi il faisait tant de mystère, pourquoi il était aussi nerveux. Tel un jeune homme impressionné par une jolie femme, il marchait, tordant ses mains comme si il répétait un texte.
Jane pensa: "Courage, mon vieux, tu peux le faire." Avant de se planter devant elle et d'enfin lui déclarer: "Il y a quelques jours, je vous ai dit que je ne serais pas l'homme qu'il vous fallait."
Lisbon: "Je me souviens oui."
Jane: "Et bien... Je... Je me trompais. J'espère être cet homme. Non. Je suis sûr de l'être. Si vous voulez bien me donner une chance."
Le visage de la brune s'illumina instantanément. Elle n'y croyais pas. Patrick Jane lui avait révélé ses sentiments. Elle en restait muette, clouée sur place. Elle ne détachait pas ses yeux des lèvres du consultant, attentive à chaque mot. L'espace d'un instant, elle cru être en plein rêve et craignait qu'à tout moment, le réveil ne se mette en marche pour la ramener à la réalité.
Jane inquiété par son silence: "Térésa? Vous êtes avec moi?"
Lisbon: "Heu... Oui. Je vous ai entendu."
Jane: "Je... Je ressent quelque chose de fort pour vous Térésa." Il pensa: "Arrête de tourner autour du pot." Et se lança: "Je suis amoureux de vous."
Sa déclaration fut suivie d'un long silence, troublé uniquement par les bruits de la circulation du centre ville.
Oui, Térésa avait espéré que cet évènement se produise, depuis si longtemps, qu'elle en avait fait son deuil, lorsque Jane lui avait assuré qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre.
Jane, déçu: "Je vois. J'ai trop attendu. Vous avez quelqu'un d'autre. Oh, je comprend vous savez. Ce n'est pas grave. Je suis conscient de ne pas faire le poids face à vos autres courtisans."
Lisbon lassé de l'entendre se dénigrer injustement, l'attrapa par la veste et le tira vers elle, capturant ses lèvres pour le faire taire. Cette technique fonctionna à merveille. Le blond se prêta à l'exercice avec entrain. Les mots étaient superflus, les gestes avaient suffit à les réunir.
Lisbon souffla, entre deux baisers: "Je n'ai pas besoin d'un héros, je n'ai besoin que de toi."
Jane sourit et lia à nouveau leurs lèvres. Ils restèrent sur le toit, enlacés, encore plusieurs minutes. Puis, ils redescendirent, à contre coeur, dans les bureaux. Jane était fier et soulagé d'avoir osé franchir cette étape.
Ils se séparèrent avant d'entrer, s'adressant un ultime sourire discret. Le mentaliste s'allongea, ensuite, sur son canapé, remerciant silencieusement sa mère pour l'avoir encouragé à prendre son destin en main. Sans elle, il n'en serait pas là et passerait à côté de sa vie. Sa peine s'était dissipée.
Jetant un oeil à sa montre, il constata qu'il n'était que 16h et qu'il avait donc un peu de temps pour se livrer à son activité favorite, la sieste.
Dans trois heures, il rejoindrait son frère et sa soeur, au pub, avec Lisbon, qui avait accepté de l'y accompagner. Le consultant espérait que Callie et Evan soient eux aussi apaisés. Concernant sa soeur, il savait que Ribsby y parviendrait sans mal. Lui et Callie étaient assez complices pour ça. Il se demandait aussi qui était la mystérieuse nouvelle amie de son frère.
TBC...
Voilà un chapitre avec un peu de Jisbon.
Chapitre 35
Arrivés la-haut, la tension était à son comble pour l'agent qui, à bout de patience, voulait le pousser à lui dire, une fois pour toutes, ce qui le faisait agir aussi bizarrement.
Mais ne sachant pas qu'elle technique adopter pour ne pas le brusquer, elle ne fit rien.
Après tout, il devait déjà assez souffrir de la perte brutale de sa mère. Lisbon ne pouvait que le compatir, elle-même connaissait cette sensation qu'elle avait expérimenté dans son jeune âge. Elle se cala donc, en silence, contre un des poteaux, pour observer Patrick. Il s'approchait du bord, très près, trop près, au goût de l'agent.
Son sang ne fit qu'un tour et, en moins d'une seconde, elle se retrouvait agrippée au bras du beau blond. Il tourna la tête vers elle, en souriant. Un de ses sourires qui avait le don de la mettre mal à l'aise. Comme d'habitude, l'effet fut immédiat et elle vira au rouge, tentant tant bien que mal de camoufler sa gêne.
Jane reporta son attention sur le spectacle de la ville, éclairée par un soleil qui montait dans le ciel bleu, parsemé de quelques nuages, ça et là. Le sourire du consultant s'effaça, aussitôt remplacé par une morosité soudaine.
Jane: "C'est beau. Vous ne trouvez pas Lisbon."
Lisbon, derrière lui: "Très beau."
Jane relâchant la pression sur la main de l'agent, la libéra: "Je n'ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance. La seule chose ce sont les nuages. Quand mon père était absent, que j'étais seul avec ma mère, on montait sur la grande roue. Celle de la fête foraine. Le propriétaire était un ami. On était seul au monde, surplombant la foule. On regardait ces nuages, au-dessus de nous et on s'évadait, imaginant notre vie ailleurs."
Le sentant très ému, Lisbon, les larmes envahissant ses yeux, prit l'initiative de le serrer dans ses bras. Il résista, au début, puis fini par se tourner complètement pour engouffrer son visage dans le cou de sa patronne, qui n'en était pas une, pas à ce moment précis. Elle était celle qui lui offrait une épaule pour pleurer.
Si étrange que cela paraisse, il détestait ça. Non pas d'être dans ses bras, chose dont il rêvait constamment. Mais ce qu'il n'aimait pas, c'était être aussi faible et de ne pas être un homme dans le sens le plus strict. Patrick avait toujours été sensible, depuis l'enfance. Encore un trait de son caractère que son père ne supportait pas. Alex Jane reprochait à sa femme d'en faire "une chiffe molle", alors que lui, voulait qu'il devienne comme lui. Un homme, un vrai, un de ceux qui ne s'embarrassent pas de sentimentalisme ou de tendresse pour sa famille, un homme vaniteux et sans scrupules, prêt à tout pour atteindre ses objectifs et si pour ça, il lui fallait écraser les autres, il n'hésitait pas.
C'est exactement ce qu'il avait fait, en employant la violence avec Héléna, pour la faire plier. Si Patrick en avait voulu à cette femme, à l'époque, à présent, des bribes de souvenirs lui revenaient. Des images d'Héléna, le visage souvent abîmé par des coupures et des bleus qu'elle cachait sous du maquillage, afin que personne ne les remarque. Patrick, lui, les avait vu, mais il était bien trop jeune pour en comprendre les significations. Il avait honte de l'avoir accablée, le jour de leurs retrouvailles. Mais c'était du passé, Eleanor ne lui en avait pas tenu rigueur, même si ils n'étaient pas vraiment parvenus à instaurer un rapport mère/ fils, ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient côtoyés durant des mois, sans se livrer réellement.
Aujourd'hui, Patrick se trouvait avec la seule personne qui le connaissait mieux que sa propre mère, que sa soeur ou que n'importe qui d'autre. Térésa Lisbon était celle sur qui il se reposait et avec qui il ne craignait pas d'évoquer son pénible passé. Certes, au premiers jours de leurs collaboration, Jane ne lui faisait pas confiance. Ca ne venait pas d'elle, il ne faisait confiance à personne, en ce temps-là. Malgré tout, Patrick avait réussi à passer ce cap et avait baissé sa garde. Grâce à Térésa, il s'était partiellement réconcilié avec le genre humain.
L'homme qu'il était, restait encore d'une sensibilité excessive. C'est pourquoi, se remémorer cette période de sa vie exacerbait sa mélancolie.
Lisbon, sentant les larmes de Jane imbiber son dos, à travers son chemisier, resserra son étreinte en passant sa main dans ses boucles blondes.
Jane bredouilla, dans les cheveux bruns de la jeune femme: "Elle est parti pour toujours Térésa. Je ne pourrais plus jamais lui parler."
Lisbon: "Vous pourrez me parler à moi. Je serais toujours là pour vous Jane."
Il releva la tête, chassant l'humidité de ses yeux, d'un geste de la main. Il fuyait le regard de la jeune femme. S'éloignant d'elle, il retourna vers le bord du toit, les mains sur les hanches, l'air totalement perdu. Il respira à fond, pour se donner contenance. Un peu embarrassé par le visage qu'il lui avait présenté, il revint vers la brunette.
Lisbon, impatiente: "Qu'est-ce que vous aviez à me dire?"
Jane, les yeux baissés: "J'avais prévu de le faire, maintenant..."
Lisbon: "Faire quoi? Je ne comprend pas. Soyez plus clair Jane."
Il souriait difficilement, il se trouvait ridicule. Fondre en larmes devant celle à qui il s'apprêtait à déclarer sa flamme, ne jouait pas en sa faveur.
Jane: "Comment le pourrais-je? Pas après ça. Regardez-moi, je suis aux antipodes de l'homme viril qui fait rêver les femmes. Qui voudrait d'un homme aussi faible."
Lisbon: "Vous n'êtes pas faible, vous êtes fragile et alors? C'est humain."
Jane: "Ouais. Je suis incapable de protéger qui que ce soit."
Lisbon: "Ne dites pas de bêtises. Vous m'avez protégé plusieurs fois. Vous m'avez aidé quand on m'a accusé de meurtre, quand on été bloqué dans ce conteneur en plein désert. Et le plus important, c'est grâce à vous que j'ai été réintégrée au CBI."
Jane, blasé: "Tout ça avec des arnaques et des tours de passe passe. Mais je serais incapable de m'interposer face à quelqu'un qui vous menacerait physiquement."
Lisbon: "Que faites-vous de ce poseur de bombe? Vous avez risqué votre vie, ce n'était pas du courage ça?"
Jane: "Plus du suicide. Si étiez morte ce jour-là, je l'aurais été aussi. Je n'aurais pas pu continuer sans vous. J'ai été lâche."
Lisbon, après une pause: "C'est du passé. Où voulez-vous en venir en me conduisant ici?"
Jane: "Nulle part. Ca n'a plus aucun sens."
Il rebroussa chemin, pour reprendre l'escalier, mais elle le bloqua d'une main sur son torse.
Lisbon: "On est ici pour une raison et je ne vous laisserais pas partir avant de la connaître."
Elle avait ce regard qu'elle réservait aux suspects lors des interrogatoires. Inutile de lutter, il devrait obéir et sans plus attendre.
Lisbon lui fit part de ses craintes: "Si vous décidez de quitter le service, je ne vous en dissuaderais pas. Mais ne rendez pas votre badge de consultant. Prenez du temps pour vous remettre et revenez."
Il l'écoutait et se rendait compte qu'elle s'était fourvoyée. Jane n'avait jamais envisagé de renoncer à son poste. La jeune femme qui attendait une réponse qui tardait à venir, en déduisit qu'elle s'était peut-être trompée sur ses réelles intentions.
Lisbon: "Oh. Ce n'est pas ce que vous vouliez dire, c'est ça?"
Jane: "Pas du tout. Mais j'apprécie le conseil. Non, ce que je veux vous dire n'a aucun rapport avec le travail. Hum... Je n'ai plus l'habitude de faire ça."
Lisbon, intrigué et un peu effrayée: "Vous vous débrouillez très bien. Je vous assure. Continuez."
Visiblement troublée, elle avait deviné pourquoi il faisait tant de mystère, pourquoi il était aussi nerveux. Tel un jeune homme impressionné par une jolie femme, il marchait, tordant ses mains comme si il répétait un texte.
Jane pensa: "Courage, mon vieux, tu peux le faire." Avant de se planter devant elle et d'enfin lui déclarer: "Il y a quelques jours, je vous ai dit que je ne serais pas l'homme qu'il vous fallait."
Lisbon: "Je me souviens oui."
Jane: "Et bien... Je... Je me trompais. J'espère être cet homme. Non. Je suis sûr de l'être. Si vous voulez bien me donner une chance."
Le visage de la brune s'illumina instantanément. Elle n'y croyais pas. Patrick Jane lui avait révélé ses sentiments. Elle en restait muette, clouée sur place. Elle ne détachait pas ses yeux des lèvres du consultant, attentive à chaque mot. L'espace d'un instant, elle cru être en plein rêve et craignait qu'à tout moment, le réveil ne se mette en marche pour la ramener à la réalité.
Jane inquiété par son silence: "Térésa? Vous êtes avec moi?"
Lisbon: "Heu... Oui. Je vous ai entendu."
Jane: "Je... Je ressent quelque chose de fort pour vous Térésa." Il pensa: "Arrête de tourner autour du pot." Et se lança: "Je suis amoureux de vous."
Sa déclaration fut suivie d'un long silence, troublé uniquement par les bruits de la circulation du centre ville.
Oui, Térésa avait espéré que cet évènement se produise, depuis si longtemps, qu'elle en avait fait son deuil, lorsque Jane lui avait assuré qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre.
Jane, déçu: "Je vois. J'ai trop attendu. Vous avez quelqu'un d'autre. Oh, je comprend vous savez. Ce n'est pas grave. Je suis conscient de ne pas faire le poids face à vos autres courtisans."
Lisbon lassé de l'entendre se dénigrer injustement, l'attrapa par la veste et le tira vers elle, capturant ses lèvres pour le faire taire. Cette technique fonctionna à merveille. Le blond se prêta à l'exercice avec entrain. Les mots étaient superflus, les gestes avaient suffit à les réunir.
Lisbon souffla, entre deux baisers: "Je n'ai pas besoin d'un héros, je n'ai besoin que de toi."
Jane sourit et lia à nouveau leurs lèvres. Ils restèrent sur le toit, enlacés, encore plusieurs minutes. Puis, ils redescendirent, à contre coeur, dans les bureaux. Jane était fier et soulagé d'avoir osé franchir cette étape.
Ils se séparèrent avant d'entrer, s'adressant un ultime sourire discret. Le mentaliste s'allongea, ensuite, sur son canapé, remerciant silencieusement sa mère pour l'avoir encouragé à prendre son destin en main. Sans elle, il n'en serait pas là et passerait à côté de sa vie. Sa peine s'était dissipée.
Jetant un oeil à sa montre, il constata qu'il n'était que 16h et qu'il avait donc un peu de temps pour se livrer à son activité favorite, la sieste.
Dans trois heures, il rejoindrait son frère et sa soeur, au pub, avec Lisbon, qui avait accepté de l'y accompagner. Le consultant espérait que Callie et Evan soient eux aussi apaisés. Concernant sa soeur, il savait que Ribsby y parviendrait sans mal. Lui et Callie étaient assez complices pour ça. Il se demandait aussi qui était la mystérieuse nouvelle amie de son frère.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:55, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Yessss !!! Enfin !!!!
Désolée de laisser déborder ma joie, mais...ENFIN !!!
Trop mignon le coup du toit, le rappel de la grande roue, bien trouvé!
Et comme les autres, je me demande si ce ne serait pas une grande rousse qui serait la mystérieuse compagne d'Evan...
:bounce: :bounce: :bounce:
Désolée de laisser déborder ma joie, mais...ENFIN !!!
Trop mignon le coup du toit, le rappel de la grande roue, bien trouvé!
Et comme les autres, je me demande si ce ne serait pas une grande rousse qui serait la mystérieuse compagne d'Evan...
:bounce: :bounce: :bounce:
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ils sont mignons tous les deux
Hâte de savoir la suite (et de surtout savoir comment Evan va réagir et qui est sa petite amie (même si je crois savoir qui c'est! ))
Vraiment un superbe chapitre Jisbon!
Et Vive la suiiiiiite!
Kitty Hunter- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Bret Stiles et Red John
Loisirs : Dormir, jouer, ordi *ç*, me planter devant la télé et regarder les épisodes du Mentalist
Localisation : Dans le grenier de Jane, bien planquée
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Youhou!!!!!
Jane et Lisbon sont trop trop mignons!!!!!
Vite vite encore un chapitre!
Bravo!
Jane et Lisbon sont trop trop mignons!!!!!
Vite vite encore un chapitre!
Bravo!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Il lui en aura fallut du temps mais finalement il l'a fait
Cette scène sur le toi c'est
Et cette réunion familiale, que va t-elle donner
Cette scène sur le toi c'est
Et cette réunion familiale, que va t-elle donner
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles!!
Je vois que vous êtes satisfaites, vous avez eu votre Jisbon finalement.
Chapitre 36
18h, à la résidence Wilcox, le jeune couple s'était assoupis sur le canapé du salon. Les boîtes du repas apporté par Wayne, recouvrant la table basse. Ils y avaient à peine touché, l'appétit n'étant pas vraiment là. Ils n'avaient pas beaucoup parlé non plus. Bien trop épuisée, Callie s'était lovée contre son ami, avant de sombrer dans l'inconscience.
L'alarme de la montre de l'agent les fit refaire surface brusquement. Rigsby dégagea son bras gauche pour couper la sonnerie, déclenchant un marmonnement de la jeune femme. Il l'embrassa sur les lèvres, afin de la ramener à la réalité, sans succès. Elle refusait d'ouvrir les yeux, les gardant clos en se calant un peu plus à lui.
Rigsby chuchota: "Callie, réveille toi. On va être en retard."
Il n'obtint qu'un grognement en guise de réponse.
Rigsby: "Ok. Je te laisse encore dix minutes. Le temps que je prenne une douche."
Il se leva et commença à se diriger vers la salle de bain, mais la sonnerie du téléphone fixe changea ses plans. Callie, affalée sur les coussins ne semblait pas prête à répondre. C'est donc lui qui s'en chargea.
Rigsby: "Allo. Vous êtes chez Calista Wilcox."
C'était Maître Helkins, l'exécuteur testamentaire des Wilcox.
Rigsby: "Qu'y a-t-il pour votre service?"
Helhins: "J'aurais besoin de joindre Melle Wilcox, rapidement."
Rigsby: "Une minute."
Il reposa le combiné sur le meuble, pour prévenir la jeune femme qui s'étira en baillant. Elle prit la communication qui ne dura que quelques minutes. Calista raccrocha mais resta immobile, la main sur le téléphone, perdue dans ses pensées. Ce n'était pas cet appel qui la perturbait mais plus ce qu'il venait de lui remémorer. Callie avait presque éludé le fait qu'elle avait encore une délicate mission à accomplir. L'avocat de sa mère l'appelait pour la préciser que selon ce que la défunte lui avait confié en privée, ce serait à sa plus jeune enfant que revenait la charge de transmettre le testament de Mme Wilcox à ses frères. C'était un honneur pour elle mais cet acte était à double tranchant. Callie allait leur remettre un exemplaire du document à chacun, jusque là rien de bien compliqué. Mais elle devrait également dévoiler le lien qui existait entre Patrick et Evan. Maître Helkins lui avait expliqué qu'Eleanor estimait que la jeune femme avait les épaules assez solides pour exécuter cette tâche. Sa motivation résidait dans le fait que Calista avait conservé ce lourd secret sans la trahir, jusqu'à ce jour. Il avait ajouté que sa cliente savait sa fille au courant de cette histoire de famille, depuis plusieurs années déjà.
Eleanor avait donc une meilleure opinion de sa fille qu'elle ne l'avait toujours cru. Elle lui faisait confiance.
Malgré tout, Callie ne se trouvait pas de taille à soutenir le regard de ses frères lorsqu'elle annoncerait à Evan que tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, sa vie, son enfance, ses origines, tout était basé sur un mensonge.
Elle ne voulait pas qu'il se sente trahis, qu'il la déteste ainsi que leur mère, pour ça.
Evan comptait trop pour que sa soeur accepte qu'il la haïsse. Pourtant, elle devrait prendre ce risque. Le risque de perdre définitivement la confiance du seul être qui l'avait épaulé dans les moments les plus difficiles de son existence, alors que tous l'avaient abandonnée à son sort. Callie priait pour que son frère fasse preuve d'indulgence à son égard. Elle lui avait caché la vérité uniquement pour le protéger d'une réalité trop sordide.
Toujours attentif à ses réactions, Rigsby s'aperçu aussitôt que quelque chose la tourmentait.
Rigsby: "Tout va bien Callie? Qu'est-ce qu'il te voulais?"
Calista, comme si de rien n'était: "Oh, m'informer que j'allais recevoir le testament de ma mère par coursier.
Le jeune homme qui sortait de la salle de bain, s'approcha et passa ses bras autour de sa taille. Callie se blottie contre lui, en soupirant.
Rigsby: "Inutile de me mentir Callie. Je sais que tu ne vas pas bien. Tu n'as pas à supporter ça toute seule. Je suis là. Il me semblait que depuis le temps, tu savais que tu pouvais compter sur moi."
Callie: "Je sais. Mais là, tu ne peux pas m'aider."
Rigsby: "Dis toujours. Je pourrais peut-être te surprendre."
Callie lui exposa le problème auquel elle devrait faire face, problème qu'il connaissait déjà.
Rigsby: "Tu n'as pas à t'en faire. Evan comprendra que tu aies du garder ce secret pour son bien."
Callie: "Le mieux aurait été que Helkins s'en charge mais c'est à moi que revient ce cadeau. Ah! Tu parles d'un cadeau empoisonné. Evan ne voudras plus jamais en parler, c'est clair. A sa place, c'est ce que je ferais."
Rigsby: "Si tu crains tant que ça sa réaction, demande à un étranger à la famille."
Elle lui sourit, persuadé qu'il se dévouerait pour être le messager, mais ce n'était pas son intention.
Rigsby: "Oh là! Doucement! Je ne parlais pas de moi. Je suis trop impliqué avec toi. Il y aurait conflit d'intérêts. Non, je pensais à quelqu'un d'autre."
Callie, une moue boudeuse sur le visage: "Impossible que ce soit Grace. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis une éternité. Je ne vais pas briser la glace en lui demandant un service, surtout celui-là."
Rigsby, un peu ennuyé par ce qu'il allait lui proposer: "Il ne reste plus que... (Il hésita) Cho."
Callie sentit un courant d'air glacial la parcourir en entendant ce nom.
Rigsby: "Ouais, c'est tout à fait lui qu'il te faut..."
Elle était encore plus mal à l'aise. Le jeune homme réalisa la double sens de sa phrase et la rectifia.
Rigsby: "Heu, je veux dire... C'est lui qu'il te faut pour parler à tes frères."
Callie, aux abois: "J'avais compris. Tu crois qu'il accepterait? Mouais, en fait ce serait le mieux mais je ne préfère pas."
Si elle était prête à tout pour éviter cette corvée, Y associer l'agent Cho était certes une excellente option, mais elle n'était pas très emballée à l'idée de contracter une dette envers lui. Malheureusement, malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître, son regard la trahissait. Le jeune homme n'était pas mentaliste mais il n'était pas stupide et avait bien constaté le trouble de son amie, à l'évocation de son collègue. Ce trouble était infime mais il existait.
Rigsby encrant son regard dans le sien: "On va se promettre une chose toi et moi. A partir d'aujourd'hui, on se dira toujours la vérité. Tout ce qui a pu se passer avant, on l'oublie."
Elle ne s'était jamais senti aussi misérable vis à vis de lui. Le comportement du brun avait toujours été irréprochable, tandis qu'elle avait commis une faute. Elle voulut tout lui dire.
Callie: "Wayne. Il faut que je t'avoue..."
Il posa sa main sur sa bouche.
Rigsby: "Quoi que tu aies fait, c'est du passé. Si tu me dis que c'est fini avec lui, ça me suffit."
Callie: "C'est fini. Je suis désolé Wayne, je sais pas ce qui m'a pris."
Une larme coula le long de sa joue. Il la fit disparaître en déposant un baiser sur sa pommette.
Rigsby: "Ok, on laisse tomber Cho. Je m'en chargerais, si tu n'y arrives pas. Je leur dirais."
Callie: "Et pour nous? Qu'est-ce qui va se passer maintenant que tu sais ce que j'ai fais?"
Rigsby: "On est toujours fiancés. Ca n'a pas changé. Enfin, de mon côté."
Callie: "Du mien aussi."
Elle tomba en larmes dans les bras de son ami. C'est là qu'elle mesura sa chance d'avoir rencontré ce jeune homme parfait en tout point. Elle eut une pensée pour Eleanor, qui dès qu'elle avait fait la connaissance de Wayne, avait vu qu'il rendrait sa fille heureuse, lui pardonnant ses erreurs et la soutenant sans l'accabler. Il était celui qu'elle avait espéré pour Calista, un homme compréhensif et qui saurait la faire revenir dans la droit chemin en la protégeant.
Maintenant que la lumière était faite sur l'infidélité de la jeune femme, le couple, encore plus soudé, se prépara. Elle réceptionna les documents livrés, puis ils se mirent en route pour le pub. Ils n'étaient pas les premiers en arrivant dans l'établissement. Evan, sa nouvelle amie, à son bras, les attendait au bar.
Callie, sa main tendrement emprisonnée dans celle de Wayne, esquissa un sourire, en les apercevant. Elle murmura un inaudible: "J'en étais sûre."
TBC...
Je vois que vous êtes satisfaites, vous avez eu votre Jisbon finalement.
Chapitre 36
18h, à la résidence Wilcox, le jeune couple s'était assoupis sur le canapé du salon. Les boîtes du repas apporté par Wayne, recouvrant la table basse. Ils y avaient à peine touché, l'appétit n'étant pas vraiment là. Ils n'avaient pas beaucoup parlé non plus. Bien trop épuisée, Callie s'était lovée contre son ami, avant de sombrer dans l'inconscience.
L'alarme de la montre de l'agent les fit refaire surface brusquement. Rigsby dégagea son bras gauche pour couper la sonnerie, déclenchant un marmonnement de la jeune femme. Il l'embrassa sur les lèvres, afin de la ramener à la réalité, sans succès. Elle refusait d'ouvrir les yeux, les gardant clos en se calant un peu plus à lui.
Rigsby chuchota: "Callie, réveille toi. On va être en retard."
Il n'obtint qu'un grognement en guise de réponse.
Rigsby: "Ok. Je te laisse encore dix minutes. Le temps que je prenne une douche."
Il se leva et commença à se diriger vers la salle de bain, mais la sonnerie du téléphone fixe changea ses plans. Callie, affalée sur les coussins ne semblait pas prête à répondre. C'est donc lui qui s'en chargea.
Rigsby: "Allo. Vous êtes chez Calista Wilcox."
C'était Maître Helkins, l'exécuteur testamentaire des Wilcox.
Rigsby: "Qu'y a-t-il pour votre service?"
Helhins: "J'aurais besoin de joindre Melle Wilcox, rapidement."
Rigsby: "Une minute."
Il reposa le combiné sur le meuble, pour prévenir la jeune femme qui s'étira en baillant. Elle prit la communication qui ne dura que quelques minutes. Calista raccrocha mais resta immobile, la main sur le téléphone, perdue dans ses pensées. Ce n'était pas cet appel qui la perturbait mais plus ce qu'il venait de lui remémorer. Callie avait presque éludé le fait qu'elle avait encore une délicate mission à accomplir. L'avocat de sa mère l'appelait pour la préciser que selon ce que la défunte lui avait confié en privée, ce serait à sa plus jeune enfant que revenait la charge de transmettre le testament de Mme Wilcox à ses frères. C'était un honneur pour elle mais cet acte était à double tranchant. Callie allait leur remettre un exemplaire du document à chacun, jusque là rien de bien compliqué. Mais elle devrait également dévoiler le lien qui existait entre Patrick et Evan. Maître Helkins lui avait expliqué qu'Eleanor estimait que la jeune femme avait les épaules assez solides pour exécuter cette tâche. Sa motivation résidait dans le fait que Calista avait conservé ce lourd secret sans la trahir, jusqu'à ce jour. Il avait ajouté que sa cliente savait sa fille au courant de cette histoire de famille, depuis plusieurs années déjà.
Eleanor avait donc une meilleure opinion de sa fille qu'elle ne l'avait toujours cru. Elle lui faisait confiance.
Malgré tout, Callie ne se trouvait pas de taille à soutenir le regard de ses frères lorsqu'elle annoncerait à Evan que tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, sa vie, son enfance, ses origines, tout était basé sur un mensonge.
Elle ne voulait pas qu'il se sente trahis, qu'il la déteste ainsi que leur mère, pour ça.
Evan comptait trop pour que sa soeur accepte qu'il la haïsse. Pourtant, elle devrait prendre ce risque. Le risque de perdre définitivement la confiance du seul être qui l'avait épaulé dans les moments les plus difficiles de son existence, alors que tous l'avaient abandonnée à son sort. Callie priait pour que son frère fasse preuve d'indulgence à son égard. Elle lui avait caché la vérité uniquement pour le protéger d'une réalité trop sordide.
Toujours attentif à ses réactions, Rigsby s'aperçu aussitôt que quelque chose la tourmentait.
Rigsby: "Tout va bien Callie? Qu'est-ce qu'il te voulais?"
Calista, comme si de rien n'était: "Oh, m'informer que j'allais recevoir le testament de ma mère par coursier.
Le jeune homme qui sortait de la salle de bain, s'approcha et passa ses bras autour de sa taille. Callie se blottie contre lui, en soupirant.
Rigsby: "Inutile de me mentir Callie. Je sais que tu ne vas pas bien. Tu n'as pas à supporter ça toute seule. Je suis là. Il me semblait que depuis le temps, tu savais que tu pouvais compter sur moi."
Callie: "Je sais. Mais là, tu ne peux pas m'aider."
Rigsby: "Dis toujours. Je pourrais peut-être te surprendre."
Callie lui exposa le problème auquel elle devrait faire face, problème qu'il connaissait déjà.
Rigsby: "Tu n'as pas à t'en faire. Evan comprendra que tu aies du garder ce secret pour son bien."
Callie: "Le mieux aurait été que Helkins s'en charge mais c'est à moi que revient ce cadeau. Ah! Tu parles d'un cadeau empoisonné. Evan ne voudras plus jamais en parler, c'est clair. A sa place, c'est ce que je ferais."
Rigsby: "Si tu crains tant que ça sa réaction, demande à un étranger à la famille."
Elle lui sourit, persuadé qu'il se dévouerait pour être le messager, mais ce n'était pas son intention.
Rigsby: "Oh là! Doucement! Je ne parlais pas de moi. Je suis trop impliqué avec toi. Il y aurait conflit d'intérêts. Non, je pensais à quelqu'un d'autre."
Callie, une moue boudeuse sur le visage: "Impossible que ce soit Grace. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis une éternité. Je ne vais pas briser la glace en lui demandant un service, surtout celui-là."
Rigsby, un peu ennuyé par ce qu'il allait lui proposer: "Il ne reste plus que... (Il hésita) Cho."
Callie sentit un courant d'air glacial la parcourir en entendant ce nom.
Rigsby: "Ouais, c'est tout à fait lui qu'il te faut..."
Elle était encore plus mal à l'aise. Le jeune homme réalisa la double sens de sa phrase et la rectifia.
Rigsby: "Heu, je veux dire... C'est lui qu'il te faut pour parler à tes frères."
Callie, aux abois: "J'avais compris. Tu crois qu'il accepterait? Mouais, en fait ce serait le mieux mais je ne préfère pas."
Si elle était prête à tout pour éviter cette corvée, Y associer l'agent Cho était certes une excellente option, mais elle n'était pas très emballée à l'idée de contracter une dette envers lui. Malheureusement, malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître, son regard la trahissait. Le jeune homme n'était pas mentaliste mais il n'était pas stupide et avait bien constaté le trouble de son amie, à l'évocation de son collègue. Ce trouble était infime mais il existait.
Rigsby encrant son regard dans le sien: "On va se promettre une chose toi et moi. A partir d'aujourd'hui, on se dira toujours la vérité. Tout ce qui a pu se passer avant, on l'oublie."
Elle ne s'était jamais senti aussi misérable vis à vis de lui. Le comportement du brun avait toujours été irréprochable, tandis qu'elle avait commis une faute. Elle voulut tout lui dire.
Callie: "Wayne. Il faut que je t'avoue..."
Il posa sa main sur sa bouche.
Rigsby: "Quoi que tu aies fait, c'est du passé. Si tu me dis que c'est fini avec lui, ça me suffit."
Callie: "C'est fini. Je suis désolé Wayne, je sais pas ce qui m'a pris."
Une larme coula le long de sa joue. Il la fit disparaître en déposant un baiser sur sa pommette.
Rigsby: "Ok, on laisse tomber Cho. Je m'en chargerais, si tu n'y arrives pas. Je leur dirais."
Callie: "Et pour nous? Qu'est-ce qui va se passer maintenant que tu sais ce que j'ai fais?"
Rigsby: "On est toujours fiancés. Ca n'a pas changé. Enfin, de mon côté."
Callie: "Du mien aussi."
Elle tomba en larmes dans les bras de son ami. C'est là qu'elle mesura sa chance d'avoir rencontré ce jeune homme parfait en tout point. Elle eut une pensée pour Eleanor, qui dès qu'elle avait fait la connaissance de Wayne, avait vu qu'il rendrait sa fille heureuse, lui pardonnant ses erreurs et la soutenant sans l'accabler. Il était celui qu'elle avait espéré pour Calista, un homme compréhensif et qui saurait la faire revenir dans la droit chemin en la protégeant.
Maintenant que la lumière était faite sur l'infidélité de la jeune femme, le couple, encore plus soudé, se prépara. Elle réceptionna les documents livrés, puis ils se mirent en route pour le pub. Ils n'étaient pas les premiers en arrivant dans l'établissement. Evan, sa nouvelle amie, à son bras, les attendait au bar.
Callie, sa main tendrement emprisonnée dans celle de Wayne, esquissa un sourire, en les apercevant. Elle murmura un inaudible: "J'en étais sûre."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:58, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Encore un joli moment entre Rigsby et Callie...Ils forment un couple superbe...Rigsby est vraiment quelqu'un de bien...
Comment va réagir Evan quand Callie ou Rigsby va lui parler...Sa copine est elle rousse comme je le pense
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Comment va réagir Evan quand Callie ou Rigsby va lui parler...Sa copine est elle rousse comme je le pense
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Johel- In Jane we trust
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Raaah trop génial! Callie et Rigsby forment un très jolie couple! J'ai hâte la suite!!!!!!!!!!!! Par contre je me demande comment va ce que ça va donner quand Cho et Rigsby vont se revoir, Risgby va t-il lui en vouloir? Et j'ai aussi hâte de découvrir la nouvelle petite amie de Evan!
Bravo!!!!
Bravo!!!!
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
un super chapitre comme toujours
j'aime cette complicité entre Callie et Rigsby, il est si gentil avec elle, ne lui reproche rien, même si ça doit lui faire mal au fond de savoir pour elle et Cho , mais il l'aime alors il lui pardonne
par contre je redoute les révélations
hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
j'aime cette complicité entre Callie et Rigsby, il est si gentil avec elle, ne lui reproche rien, même si ça doit lui faire mal au fond de savoir pour elle et Cho , mais il l'aime alors il lui pardonne
par contre je redoute les révélations
hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci beaucoup, pour tous ces messages trop trop sympas!!!!
Voilà l'avant dernier chapitre, pour les révélations sur la famille Jane, il faudra attendre le suivant...
Chapitre 37
Le jeune avocat s'était bien vite consolé auprès de la jeune femme qu'il fréquentait, depuis quelques semaines. Précédemment, ils se connaissaient de vue mais ne faisaient que se croiser lors de ses visites à Calista, au pénitencier. Si il se retournait sur la jolie rousse , à chaque fois, jamais Evan n'avait osé l'aborder. Il faut dire, qu'à l'époque, il était plus préoccupé par la libération de sa soeur que par sa vie privée. Mais, à présent, c'était différent. Calista sortie d'affaire, il pouvait se consacrer à lui-même. Donc, si après sa rupture avec Térésa Lisbon, il avait perdu le peu de confiance qu'il possédait, au fond de lui, il avait réussi à reprendre le dessus. Evan s'était plongé dans son son travail tout en ayant en parallèle, un emploi de bénévole auprès des sans abris. C'est là-bas qu'il avait rencontré celle qui allait lui redonner le moral.
Calista ne pouvait plus arrêter de sourire, en avançant vers eux. Elle était ravie pour son frère, elle qui lui avait, par le passé, déjà soumis l'idée de sortir avec Grace. Il avait finalement suivi son conseil.
Wayne, quand à lui, se crispait à chaque pas, tellement que sa compagne le ressentit et elle stoppa leur marche instantanément. Elle se mit face à lui.
Callie: "Qu'est-ce qui se passe?"
Wayne: "Tu savais que c'était Grace?"
Callie: "Je m'en doutais mais j'étais pas sûre. T'es jaloux?"
Wayne: "Non, bien sûr que non. Mais c'est un peu bizarre, c'est tout."
Callie: "Ouais, je sais. Je ne suis pas non plus très à l'aise. J'ai l'impression de lui avoir volé son homme."
Elle tourna la tête dans la direction des deux jeunes gens.
Callie: "Ils sont mignons. Je trouve qu'ils vont bien ensemble. Pas toi?"
Wayne: "T'as raison. C'est idiot de ma part. J'ai toujours eu du mal à voir Grace avec..."
Callie termina: "Un autre que toi."
Wayne craignant d'avoir fait un impair par ses propos, observait fébrilement le regard de son amie.
Callie: "Quoi?"
Wayne: "Je voulais pas dire que... Enfin, tu sais que je suis avec toi..."
Le voyant s'enliser tout seul, elle lui coupa la parole, mettant fin à son auto flagellation.
Callie: "Relax, Wayne. Je ne te reproche pas d'être encore attaché à Grace. Bon tu es prêt?"
Elle l'embrassa sous les sifflets des autres clients, ce qui les fit sourire tous deux. Elle récupéra la main de Rigsby. Ils se retrouvèrent devant le nouveau couple. Ils les saluèrent mais ce fut à distance par des hochements de tête et des sourires figés. Une certaine tension régnait, en particulier entre la rouquine et Calista, due probablement au fait que Grace n'avait jamais eu l'occasion de voir son ex petit ami aussi proche de sa meilleure amie, en dehors du CBI. Personne ne semblait enclin à briser ce silence qui s'installait.
C'est donc Calista qui s'y colla comme à son habitude. Elle partit commander des boissons et revint avec quatre bières. Chacun en prit une. Ils burent, toujours en silence. Même les bruits de la foule ne changeaient en rien l'impression de malaise ambiant.
Callie: "Bon, vous allez pas faire la gueule toute la soirée."
Cette intervention n'eut pas le résultat escompté. Au bout de 20 minutes à se regarder en chien de faïence, ils furent rejoint par l'aîné de la fratrie, pour le plus grand soulagement de sa cadette.
Callie: "Hey! Salut frangin. Toujours en retard comme au bureau."
Elle lui fit une bise ainsi qu'à sa cavalière, surprise par tant de familiarité.
Callie: "Bien, o,n est tous là, alors on peut passer aux choses sérieuses. Autant se débarrasser des formalités désagréables. Ce sera fait. Evan, Patrick, il faut que je vous parle en privé."
Jane: "Attend une minute Callie. J'ai une annonce à faire avant."
Il fit une pause en regardant l'entrée du pub, ce qui intrigua sa soeur.
Callie: "On t'écoute, vas-y."
Jane: "Ah, le voilà."
Elle jeta un oeil par-dessus le blond, prenant appuie sur ses épaules. En redescendant, elle lui murmura: "Qu'est-ce qu'il fait ici?"
Jane, à voix basse: "Du calme, je vais t'expliquer."
Callie: "T'as intérêt."
L'asiatique se mêla au petit groupe, fusillé par le regard en coin de Rigsby.
Jane: "J'ai voulu que vous soyez tous là. C'était important pour moi que vous soyez présent. Ma famille, Evan et Callie, mais aussi mes amis qui ont été et resteront ma deuxième famille. Rigsby, Grace et surtout toi, Cho, vous avez été un soutien infaillible. Sans oublier Lisbon. (Lui adressant un clin d'oeil tout en levant son verre) Je voulais à tous (il prit la main dans la sienne), nous voulions vous annoncer que Térésa et moi, on est ensemble."
Aucun ne parut plus étonné que ça.
Lisbon: "On trouvait ça plus correct que vous le sachiez, puisqu'on travaille tous les jours côte à côte. Il est normal qu'on vous mette dans la confidence. J'espère que vous comprendrez qu'on désire rester discrets, au CBI."
Rigsby: "Vous prêchez un convaincu, patron. Félicitation à tous les deux. Même si ce n'est pas vraiment un scoop pour nous."
L'atmosphère se détendit et les congratulations fusèrent de toutes parts. Y compris du principal affecté par la nouvelle.
Evan embrassa la jolie brune sur la joue puis serra son frère dans ses bras.
Jane: "Je suis ravie que tu le prennes bien."
Evan: "Tu le mérites, frangin. J'ai compris que Térésa et moi c'était voué à l'échec. Prend soin d'elle Patrick, c'est une femme extraordinaire."
Jane: "J'y compte bien. Merci p'tit frère."
Lisbon esquissa un sourire timide. Elle n'était pas fière de la façon dont leur liaison s'était fini. En revanche, elle se sentait libérée d'un poids.
Evan était un homme bien, mais il n'était pas pour elle. Lisbon n'avait toujours voulu qu'un seul homme et il portait le nom de Patrick Jane.
La jeune agent avait eu peur d'avoir irrémédiablement brisé le coeur d'Evan, mais en l'observant aussi absorbé par sa nouvelle amie, elle était heureuse pour lui autant qu'il l'était pour elle et le mentaliste.
Tout semblait se dérouler à merveille jusqu'à ce que l'euphorie ne retombe. Calista, morte de trouille, surveillait les faits et gestes de son petit ami et de l'asiatique. Elle guettait le moindre signe qui pourrait aboutir à un règlement de compte.
Ils étaient adultes et amis de longue date mais elle ne pouvait pas anticiper leurs réactions, si ils se trouvaient seuls, dans la même pièce. C'est pour cela que Calista ne lâchait pas d'une semelle, son fiancé, veillant à maintenir une distance de sécurité préventive entre lui et Cho.
Le temps passait et les trois enfants d'Eléanor Wilcox devaient, à présent, s'isoler pour régler leurs affaires familiales. Ces formalités ne devraient pas leur prendre beaucoup de temps.
Jane avait, lui aussi, un message à remettre de vive voix, à son frère et sa soeur. Un dernier message de leur défunte mère. Autant dire que leur petite réunion n'allait être facile pour aucun d'eux.
Pour l'instant, ils étaient tous assis, autour d'une table ronde, dans le fond de la salle. Par manque de chaise, certains restaient debout, d'autre partageaient un siège, comme Callie, qui était installée sur les genoux de Rigsby, qui l'entourait de ses bras. Inconsciemment, par ces gestes anodins, le brun voulait signifier à son collègue de rester loin d'elle. Bien sûr, il savait que ce comportement était ridicule, mais c'était plus fort que lui. Il était jaloux.
Après un moment à discuter de banalités, le consultant se leva et invita sa famille à le suivre. Sa jeune soeur quitta les bras de son fiancé.
Rigsby la retenant par le bras, lui chuchota: "Tu veux que je viennes?"
Callie: "Non, je m'en sortirais."
Avant de se séparer temporairement de lui, elle ajouta: "Fais-moi plaisir, ne fais pas d'esclandre."
Par ce conseil elle sous-entendait: "Ne tue pas ton collègue, dès que j'aurais le dos tourné." En effet, elle avait décelé une certaine animosité dès l'entrée de Cho, qui ne la rassurait pas du tout. C'est donc extrêmement stressée qu'elle escorta ses frères dans l'autre pièce.
Jane lui glissa à l'oreille: "Sois tranquille, ce sont de grands garçons, ils ont passé l'âge de se battre pour une fille."
Callie: "Ah! Tu n'imagines pas combien un mec peut devenir con dans certains cas."
Ils entrèrent, tous trois, dans l'arrière salle. Le consultant du pratiquement la pousser à l'intérieur, tellement elle angoissait de laisser les deux agents en tête à tête. La dernière chose qu'elle avait pu entrevoir, fut Cho et Rigsby échanger quelques mots, avant que la porte ne se referme.
Rigsby: "Cho! Suis-moi dehors, j'ai un truc à te dire."
Cho obéit sans sourciller, se doutant pertinemment de ce qui l'attendait.
A l'extérieur, les deux hommes se frayèrent un chemin au milieu des passants, pour atteindre le trottoir d'en face.
Cho: "Elle te l'a dit c'est ça?"
Rigsby: "Ouais."
Cho: "J'imagine que tu vas me casser la gueule?"
Rigsby: "Ouais."
Il remonta ses manches et le frappa au visage, le faisant chuter au sol. Son collègue lui tendit sa main pour l'aider à se relever. L'asiatique avait encaissé le coup sans se plaindre, estimant l'avoir mérité.
Cho se frottant la mâchoire: "Tu te sens mieux?"
Rigsby: "Bien mieux."
Cho: "Il faut que tu saches que Callie était complètement perdue cette nuit-là. C'est entièrement ma faute. C'était pas avec moi qu'elle voulait être c'était avec toi."
Une femme qui les avait vu se battre interpella l'asiatique: "Mr, ça va vous voulez qu'on appelle la police?"
Rigsby à deux pas derrière lui lança, en même temps que Cho: "C'est nous la police."
Ils ne purent retenir un fou rire. Amis malgré tout, ils retournèrent vers le bar mais Rigsby y entra seul, son ami préférant repartir chez lui.
TBC...
Voilà l'avant dernier chapitre, pour les révélations sur la famille Jane, il faudra attendre le suivant...
Chapitre 37
Le jeune avocat s'était bien vite consolé auprès de la jeune femme qu'il fréquentait, depuis quelques semaines. Précédemment, ils se connaissaient de vue mais ne faisaient que se croiser lors de ses visites à Calista, au pénitencier. Si il se retournait sur la jolie rousse , à chaque fois, jamais Evan n'avait osé l'aborder. Il faut dire, qu'à l'époque, il était plus préoccupé par la libération de sa soeur que par sa vie privée. Mais, à présent, c'était différent. Calista sortie d'affaire, il pouvait se consacrer à lui-même. Donc, si après sa rupture avec Térésa Lisbon, il avait perdu le peu de confiance qu'il possédait, au fond de lui, il avait réussi à reprendre le dessus. Evan s'était plongé dans son son travail tout en ayant en parallèle, un emploi de bénévole auprès des sans abris. C'est là-bas qu'il avait rencontré celle qui allait lui redonner le moral.
Calista ne pouvait plus arrêter de sourire, en avançant vers eux. Elle était ravie pour son frère, elle qui lui avait, par le passé, déjà soumis l'idée de sortir avec Grace. Il avait finalement suivi son conseil.
Wayne, quand à lui, se crispait à chaque pas, tellement que sa compagne le ressentit et elle stoppa leur marche instantanément. Elle se mit face à lui.
Callie: "Qu'est-ce qui se passe?"
Wayne: "Tu savais que c'était Grace?"
Callie: "Je m'en doutais mais j'étais pas sûre. T'es jaloux?"
Wayne: "Non, bien sûr que non. Mais c'est un peu bizarre, c'est tout."
Callie: "Ouais, je sais. Je ne suis pas non plus très à l'aise. J'ai l'impression de lui avoir volé son homme."
Elle tourna la tête dans la direction des deux jeunes gens.
Callie: "Ils sont mignons. Je trouve qu'ils vont bien ensemble. Pas toi?"
Wayne: "T'as raison. C'est idiot de ma part. J'ai toujours eu du mal à voir Grace avec..."
Callie termina: "Un autre que toi."
Wayne craignant d'avoir fait un impair par ses propos, observait fébrilement le regard de son amie.
Callie: "Quoi?"
Wayne: "Je voulais pas dire que... Enfin, tu sais que je suis avec toi..."
Le voyant s'enliser tout seul, elle lui coupa la parole, mettant fin à son auto flagellation.
Callie: "Relax, Wayne. Je ne te reproche pas d'être encore attaché à Grace. Bon tu es prêt?"
Elle l'embrassa sous les sifflets des autres clients, ce qui les fit sourire tous deux. Elle récupéra la main de Rigsby. Ils se retrouvèrent devant le nouveau couple. Ils les saluèrent mais ce fut à distance par des hochements de tête et des sourires figés. Une certaine tension régnait, en particulier entre la rouquine et Calista, due probablement au fait que Grace n'avait jamais eu l'occasion de voir son ex petit ami aussi proche de sa meilleure amie, en dehors du CBI. Personne ne semblait enclin à briser ce silence qui s'installait.
C'est donc Calista qui s'y colla comme à son habitude. Elle partit commander des boissons et revint avec quatre bières. Chacun en prit une. Ils burent, toujours en silence. Même les bruits de la foule ne changeaient en rien l'impression de malaise ambiant.
Callie: "Bon, vous allez pas faire la gueule toute la soirée."
Cette intervention n'eut pas le résultat escompté. Au bout de 20 minutes à se regarder en chien de faïence, ils furent rejoint par l'aîné de la fratrie, pour le plus grand soulagement de sa cadette.
Callie: "Hey! Salut frangin. Toujours en retard comme au bureau."
Elle lui fit une bise ainsi qu'à sa cavalière, surprise par tant de familiarité.
Callie: "Bien, o,n est tous là, alors on peut passer aux choses sérieuses. Autant se débarrasser des formalités désagréables. Ce sera fait. Evan, Patrick, il faut que je vous parle en privé."
Jane: "Attend une minute Callie. J'ai une annonce à faire avant."
Il fit une pause en regardant l'entrée du pub, ce qui intrigua sa soeur.
Callie: "On t'écoute, vas-y."
Jane: "Ah, le voilà."
Elle jeta un oeil par-dessus le blond, prenant appuie sur ses épaules. En redescendant, elle lui murmura: "Qu'est-ce qu'il fait ici?"
Jane, à voix basse: "Du calme, je vais t'expliquer."
Callie: "T'as intérêt."
L'asiatique se mêla au petit groupe, fusillé par le regard en coin de Rigsby.
Jane: "J'ai voulu que vous soyez tous là. C'était important pour moi que vous soyez présent. Ma famille, Evan et Callie, mais aussi mes amis qui ont été et resteront ma deuxième famille. Rigsby, Grace et surtout toi, Cho, vous avez été un soutien infaillible. Sans oublier Lisbon. (Lui adressant un clin d'oeil tout en levant son verre) Je voulais à tous (il prit la main dans la sienne), nous voulions vous annoncer que Térésa et moi, on est ensemble."
Aucun ne parut plus étonné que ça.
Lisbon: "On trouvait ça plus correct que vous le sachiez, puisqu'on travaille tous les jours côte à côte. Il est normal qu'on vous mette dans la confidence. J'espère que vous comprendrez qu'on désire rester discrets, au CBI."
Rigsby: "Vous prêchez un convaincu, patron. Félicitation à tous les deux. Même si ce n'est pas vraiment un scoop pour nous."
L'atmosphère se détendit et les congratulations fusèrent de toutes parts. Y compris du principal affecté par la nouvelle.
Evan embrassa la jolie brune sur la joue puis serra son frère dans ses bras.
Jane: "Je suis ravie que tu le prennes bien."
Evan: "Tu le mérites, frangin. J'ai compris que Térésa et moi c'était voué à l'échec. Prend soin d'elle Patrick, c'est une femme extraordinaire."
Jane: "J'y compte bien. Merci p'tit frère."
Lisbon esquissa un sourire timide. Elle n'était pas fière de la façon dont leur liaison s'était fini. En revanche, elle se sentait libérée d'un poids.
Evan était un homme bien, mais il n'était pas pour elle. Lisbon n'avait toujours voulu qu'un seul homme et il portait le nom de Patrick Jane.
La jeune agent avait eu peur d'avoir irrémédiablement brisé le coeur d'Evan, mais en l'observant aussi absorbé par sa nouvelle amie, elle était heureuse pour lui autant qu'il l'était pour elle et le mentaliste.
Tout semblait se dérouler à merveille jusqu'à ce que l'euphorie ne retombe. Calista, morte de trouille, surveillait les faits et gestes de son petit ami et de l'asiatique. Elle guettait le moindre signe qui pourrait aboutir à un règlement de compte.
Ils étaient adultes et amis de longue date mais elle ne pouvait pas anticiper leurs réactions, si ils se trouvaient seuls, dans la même pièce. C'est pour cela que Calista ne lâchait pas d'une semelle, son fiancé, veillant à maintenir une distance de sécurité préventive entre lui et Cho.
Le temps passait et les trois enfants d'Eléanor Wilcox devaient, à présent, s'isoler pour régler leurs affaires familiales. Ces formalités ne devraient pas leur prendre beaucoup de temps.
Jane avait, lui aussi, un message à remettre de vive voix, à son frère et sa soeur. Un dernier message de leur défunte mère. Autant dire que leur petite réunion n'allait être facile pour aucun d'eux.
Pour l'instant, ils étaient tous assis, autour d'une table ronde, dans le fond de la salle. Par manque de chaise, certains restaient debout, d'autre partageaient un siège, comme Callie, qui était installée sur les genoux de Rigsby, qui l'entourait de ses bras. Inconsciemment, par ces gestes anodins, le brun voulait signifier à son collègue de rester loin d'elle. Bien sûr, il savait que ce comportement était ridicule, mais c'était plus fort que lui. Il était jaloux.
Après un moment à discuter de banalités, le consultant se leva et invita sa famille à le suivre. Sa jeune soeur quitta les bras de son fiancé.
Rigsby la retenant par le bras, lui chuchota: "Tu veux que je viennes?"
Callie: "Non, je m'en sortirais."
Avant de se séparer temporairement de lui, elle ajouta: "Fais-moi plaisir, ne fais pas d'esclandre."
Par ce conseil elle sous-entendait: "Ne tue pas ton collègue, dès que j'aurais le dos tourné." En effet, elle avait décelé une certaine animosité dès l'entrée de Cho, qui ne la rassurait pas du tout. C'est donc extrêmement stressée qu'elle escorta ses frères dans l'autre pièce.
Jane lui glissa à l'oreille: "Sois tranquille, ce sont de grands garçons, ils ont passé l'âge de se battre pour une fille."
Callie: "Ah! Tu n'imagines pas combien un mec peut devenir con dans certains cas."
Ils entrèrent, tous trois, dans l'arrière salle. Le consultant du pratiquement la pousser à l'intérieur, tellement elle angoissait de laisser les deux agents en tête à tête. La dernière chose qu'elle avait pu entrevoir, fut Cho et Rigsby échanger quelques mots, avant que la porte ne se referme.
Rigsby: "Cho! Suis-moi dehors, j'ai un truc à te dire."
Cho obéit sans sourciller, se doutant pertinemment de ce qui l'attendait.
A l'extérieur, les deux hommes se frayèrent un chemin au milieu des passants, pour atteindre le trottoir d'en face.
Cho: "Elle te l'a dit c'est ça?"
Rigsby: "Ouais."
Cho: "J'imagine que tu vas me casser la gueule?"
Rigsby: "Ouais."
Il remonta ses manches et le frappa au visage, le faisant chuter au sol. Son collègue lui tendit sa main pour l'aider à se relever. L'asiatique avait encaissé le coup sans se plaindre, estimant l'avoir mérité.
Cho se frottant la mâchoire: "Tu te sens mieux?"
Rigsby: "Bien mieux."
Cho: "Il faut que tu saches que Callie était complètement perdue cette nuit-là. C'est entièrement ma faute. C'était pas avec moi qu'elle voulait être c'était avec toi."
Une femme qui les avait vu se battre interpella l'asiatique: "Mr, ça va vous voulez qu'on appelle la police?"
Rigsby à deux pas derrière lui lança, en même temps que Cho: "C'est nous la police."
Ils ne purent retenir un fou rire. Amis malgré tout, ils retournèrent vers le bar mais Rigsby y entra seul, son ami préférant repartir chez lui.
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Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 18:00, édité 2 fois
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