La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Callie commence à semer la perturbation au CBI
Pour Rigsby c'était couru d'avance tant ce grand benêt est naïf
Cho c'est déjà plus étonnant
Maintenant reste à voir comment ça va se passer avec Lisbon...il risque d'y avoir des étincelles...
Pour Rigsby c'était couru d'avance tant ce grand benêt est naïf
Cho c'est déjà plus étonnant
Maintenant reste à voir comment ça va se passer avec Lisbon...il risque d'y avoir des étincelles...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
alors voilà, j'aime ta fic pour plusieurs raison
tout d'abord, ton idée est très original et pour le moment bien menée!
deuxièmement, J'adore le prenom de la soeur de jeune! c'est celui de ma fille Kallysta
et bien sur !! j'ai hate de voir la suite avec Lisbon!
alors VLS
tout d'abord, ton idée est très original et pour le moment bien menée!
deuxièmement, J'adore le prenom de la soeur de jeune! c'est celui de ma fille Kallysta
et bien sur !! j'ai hate de voir la suite avec Lisbon!
alors VLS
Dawnie- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : beaucoup
Localisation : belgique
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles!!!
Je vois que vous attendez Lisbon avec impatience!! Pas de soucis, elle va entrer en scène, mais pas tout de suite!
J'ai agrémenté ce chapitre d'un petit NC-17, mais pas avant demain:
Chapitre 8
20h, résidence Wilcox. Un jeune homme fébrile, se garait devant la dépendance, il coupa le moteur mais restait figé, à l'intérieur de son véhicule. Il hésitait, se demandait si c'était une bonne idée. Il posa sa main sur la clé de contact dans l'intention de redémarrer et de filer, incognito.
Trop tard, des lumières s'allumèrent, une par une, éclairant toute l'habitation. Une silhouette apparut derrière la baie vitrée. Il était repéré, il ne pouvait plus reculer.
Rigsby inspira à fond, puis descendit de voiture et alla frapper à la porte. Ses mains étaient moites, il en était à se demander ce qu'il faisait là.
Elle ouvrit et le fit entrer. Il eut du mal à franchir le seuil, subjugué par cette jeune femme autant que par ce qu'elle portait, ou par le peu de tissus qui la couvrait. Un simple T-shirt de l'équipe de football de Harvard qui laissait entrevoir des jambes fines mais musclés. Rigsby était de moins en moins à son aise, il en desserra sa cravate.
Callie lui retira sa veste. Elle ne lui avait encore rien dit, si ce n'est un bonsoir auquel il n'avait pas répondu, incapable d'articuler la moindre syllabe devant elle.
Callie: "Détendez-vous. De quoi vous avez peur?"
Elle l'invita à s'asseoir sur le divan, ce qu'il fit sans attendre. Il saisissait toutes les occasions pour se tenir éloigné d'elle, le plus possible. Evidemment, il ne faisait que retarder l'échéance.
Une seconde après, elle le rejoignit, lui tendant un verre de whisky. Callie ne le quittait pas des yeux, le mettant de plus en plus mal à l'aise par son silence.
Wayne: "Pourquoi vous m'avez fait venir chez vous?"
Callie se rapprocha dangereusement de lui, le débarrassant de son verre au passage. Ses intentions étaient plus que claires.
Callie: "Comme si vous ne le saviez pas."
Le jeune agent se reculait jusqu'à être piégé contre l'accoudoir opposé.
Wayne: "C'est un peu rapide. On pourrait discuter, pour faire connaissance, avant."
Callie: "Si tu veux, mais plus tard. Là tout de suite, j'ai d'autres projets."
Ses lèvres avaient presque rejoint celle du brun apeuré. Il détourna la tête au moment fatidique, devant l'incompréhension de la jeune femme.
Callie se recula: "Il y a un problème, Wayne? Je te plait pas? J'avais pourtant l'impression que tu craquait sur moi, au bureau."
Wayne: "Non, heu... Si je te trouve très séduisante, c'est pas ça. C'est juste que... enfin, c'est cette histoire avec le gardien de la prison. Il a fini aux urgences."
Elle pinça ses lèvres pour réfréner un fou rire.
Wayne: "Ca me fait pas rire."
Elle lui passa une main dans les cheveux, se rapprochant à nouveau.
Callie: "Je ne te mordrais pas. Tu n'as rien à craindre."
Ils échangèrent un baiser, qu'il voulu chaste, encore craintif. Elle sourit contre ses lèvres avant d'approfondir lentement ce baiser. Ils se séparèrent, à bout de souffle.
Callie: "Tu vois, je ne suis pas la furie qu'on t'a décrit."
A présent rassuré, il l'embrassa à son tour. Mais ce n'était qu'un début, la nuit promettait d'être agitée.
NC-17
Au petit matin, Wayne s'éveilla dans ce grand lit vide. Elle n'était plus là. Il se leva et trouva un mot sur la table de nuit: "Merci. Claque la porte en sortant."
C'était froid et explicite. C'est un peu déçu, non pas par leur nuit qui avait été à la hauteur de ses espérances les plus folles, mais déçu que ça n'ait pas eu la même signification pour lui que pour elle. Il avait eu un coup de foudre pour la petite soeur de son collègue. Mais pour elle, ce n'était qu'une relation physique. Il n'avait été qu'un moyen de rattraper ses années d'abstinence. Elle s'était servie de lui. Cho l'avait pourtant prévenu et il s'était laissé avoir comme un idiot.
Optimiste dans l'âme, il entreprit d'aller lui parler, dès qu'il en aurait l'occasion, au CBI.
Dans les bureaux, son visage fatigué ne passa pas inaperçu, surtout auprès du consultant, à qui rien n'échappait jamais.
Jane: "Hey Rigsby! Ouhla! La nuit a été courte."
Rigsby: "J'ai pas envie d'en parler. Surtout pas avec toi."
Il guettait l'arrivée de Callie, en tombant de sommeil sur son bureau.
Jane était quasi certain que sa soeur y était pour quelque chose, étant donné le comportement plus qu'équivoque dont elle avait fait preuve envers l'agent. Il était facile de deviner qu'ils avaient passé la nuit ensemble. Il se demanda comment allait Callie. Si son collègue était aussi déprimé, ce devait être également le cas de la jeune femme.
Mais il était très loin de la vérité. Callie ne pensait pas du tout aux évènements de la nuit passé. Alors qu'elle était occupée à ranger des montagnes de dossiers, elle fut surprise par son frère.
Callie: "Ah, c'est toi! Bienvenue dans les oubliettes du CBI."
Jane: "Tu avais peur que ce soit Rigsby?"
Callie: "Peur! Je vois pas pourquoi."
Jane: "Je ne veux pas me mêler de ta vie sentimentale..."
Callie: "Hop, hop, hop! Je t'arrête de suite. On a juste couché ensemble. Le mariage c'est pas au programme. Je t'assure que ça n'avait rien de sentimental."
Jane: "Tu devrais peut-être avoir une discussion avec lui. Je crois qu'il s'est fait des illusions."
Callie: "Oh non. Ne me dis pas qu'il est amoureux."
Elle jeta violemment la pile qu'elle tenait dans ses bras, faisant reculer le consultant d'un pas.
Callie: "Woo!! J'aurais du écouter Grace."
Jane: "Peut-être que tu devrais lui donner une chance. Rigsby est un gars très bien. Ca pourrait fonctionner."
Callie: "Ah! Tu rigoles! J'ai pas été assez claire. Je cherchais pas un petit ami. Comment t'expliquer? Wayne n'était qu'une mise en bouche, un encas."
Le consultant fronçait les sourcils, ne voyant pas où elle voulait en venir.
Callie: "Oh, ca va! C'est qu'une image. Disons qu'il était là, disponible, canon. Ok je me suis servi de lui. Je sais que c'est pas brillant."
Jane: "Intéressant. Mais ton plan a une faille. Tu as oublié que Wayne est une personne qui a des sentiments et pas un objet."
Callie: "Tu es plein de sagesse. Quoi qu'il se soit passé entre ton collègue et moi, c'est comme cette pile de dossiers. Une affaire classée. Tu peux me laisser maintenant, j'ai du boulot."
Elle se replongea dans son activité comme si de rien n'était. Debout, appuyée contre une armoire, des papiers dans les mains, elle attendit que Jane soit hors de vue pour fermer la porte et se laisser descendre contre le mur.
Callie était bouleversée, elle ne savait plus où elle en était, elle ne savait plus ce qu'elle désirait vraiment, malgré ce qu'elle avait soutenu à Jane. Elle aurait préféré ne rien ressentir plutôt que de faire croire à tout le monde que rien ne la touchait. Mais c'était faux. Elle n'était pas amoureuse de Rigsby, c'était un fait, mais il souffrait à cause d'elle, sans qu'elle l'ai voulu. Elle s'était fourvoyée sur les intentions du jeune homme. Lui ne cherchait pas seulement une relation charnelle mais une vrai relation, par la suite. Elle avait vraiment choisi le mauvais numéro.
Elle se dit que Cho aurait été un choix moins risqué. Il était casé et ne se serait pas accroché comme Rigsby. Il aurait su faire la part des choses. Certes, la tâche aurait été beaucoup plus ardue, pour le mettre dans son lit. Mais pas impossible, au vue de l'effet qu'elle semblait exercer sur lui. Malheureusement, la patience n'étant le fort de Callie, elle avait jeté son dévolu sur une proie plus facile.
Et voilà le résultat, un désastre, un gâchis monumental.
Je vois que vous attendez Lisbon avec impatience!! Pas de soucis, elle va entrer en scène, mais pas tout de suite!
J'ai agrémenté ce chapitre d'un petit NC-17, mais pas avant demain:
Chapitre 8
20h, résidence Wilcox. Un jeune homme fébrile, se garait devant la dépendance, il coupa le moteur mais restait figé, à l'intérieur de son véhicule. Il hésitait, se demandait si c'était une bonne idée. Il posa sa main sur la clé de contact dans l'intention de redémarrer et de filer, incognito.
Trop tard, des lumières s'allumèrent, une par une, éclairant toute l'habitation. Une silhouette apparut derrière la baie vitrée. Il était repéré, il ne pouvait plus reculer.
Rigsby inspira à fond, puis descendit de voiture et alla frapper à la porte. Ses mains étaient moites, il en était à se demander ce qu'il faisait là.
Elle ouvrit et le fit entrer. Il eut du mal à franchir le seuil, subjugué par cette jeune femme autant que par ce qu'elle portait, ou par le peu de tissus qui la couvrait. Un simple T-shirt de l'équipe de football de Harvard qui laissait entrevoir des jambes fines mais musclés. Rigsby était de moins en moins à son aise, il en desserra sa cravate.
Callie lui retira sa veste. Elle ne lui avait encore rien dit, si ce n'est un bonsoir auquel il n'avait pas répondu, incapable d'articuler la moindre syllabe devant elle.
Callie: "Détendez-vous. De quoi vous avez peur?"
Elle l'invita à s'asseoir sur le divan, ce qu'il fit sans attendre. Il saisissait toutes les occasions pour se tenir éloigné d'elle, le plus possible. Evidemment, il ne faisait que retarder l'échéance.
Une seconde après, elle le rejoignit, lui tendant un verre de whisky. Callie ne le quittait pas des yeux, le mettant de plus en plus mal à l'aise par son silence.
Wayne: "Pourquoi vous m'avez fait venir chez vous?"
Callie se rapprocha dangereusement de lui, le débarrassant de son verre au passage. Ses intentions étaient plus que claires.
Callie: "Comme si vous ne le saviez pas."
Le jeune agent se reculait jusqu'à être piégé contre l'accoudoir opposé.
Wayne: "C'est un peu rapide. On pourrait discuter, pour faire connaissance, avant."
Callie: "Si tu veux, mais plus tard. Là tout de suite, j'ai d'autres projets."
Ses lèvres avaient presque rejoint celle du brun apeuré. Il détourna la tête au moment fatidique, devant l'incompréhension de la jeune femme.
Callie se recula: "Il y a un problème, Wayne? Je te plait pas? J'avais pourtant l'impression que tu craquait sur moi, au bureau."
Wayne: "Non, heu... Si je te trouve très séduisante, c'est pas ça. C'est juste que... enfin, c'est cette histoire avec le gardien de la prison. Il a fini aux urgences."
Elle pinça ses lèvres pour réfréner un fou rire.
Wayne: "Ca me fait pas rire."
Elle lui passa une main dans les cheveux, se rapprochant à nouveau.
Callie: "Je ne te mordrais pas. Tu n'as rien à craindre."
Ils échangèrent un baiser, qu'il voulu chaste, encore craintif. Elle sourit contre ses lèvres avant d'approfondir lentement ce baiser. Ils se séparèrent, à bout de souffle.
Callie: "Tu vois, je ne suis pas la furie qu'on t'a décrit."
A présent rassuré, il l'embrassa à son tour. Mais ce n'était qu'un début, la nuit promettait d'être agitée.
NC-17
Au petit matin, Wayne s'éveilla dans ce grand lit vide. Elle n'était plus là. Il se leva et trouva un mot sur la table de nuit: "Merci. Claque la porte en sortant."
C'était froid et explicite. C'est un peu déçu, non pas par leur nuit qui avait été à la hauteur de ses espérances les plus folles, mais déçu que ça n'ait pas eu la même signification pour lui que pour elle. Il avait eu un coup de foudre pour la petite soeur de son collègue. Mais pour elle, ce n'était qu'une relation physique. Il n'avait été qu'un moyen de rattraper ses années d'abstinence. Elle s'était servie de lui. Cho l'avait pourtant prévenu et il s'était laissé avoir comme un idiot.
Optimiste dans l'âme, il entreprit d'aller lui parler, dès qu'il en aurait l'occasion, au CBI.
Dans les bureaux, son visage fatigué ne passa pas inaperçu, surtout auprès du consultant, à qui rien n'échappait jamais.
Jane: "Hey Rigsby! Ouhla! La nuit a été courte."
Rigsby: "J'ai pas envie d'en parler. Surtout pas avec toi."
Il guettait l'arrivée de Callie, en tombant de sommeil sur son bureau.
Jane était quasi certain que sa soeur y était pour quelque chose, étant donné le comportement plus qu'équivoque dont elle avait fait preuve envers l'agent. Il était facile de deviner qu'ils avaient passé la nuit ensemble. Il se demanda comment allait Callie. Si son collègue était aussi déprimé, ce devait être également le cas de la jeune femme.
Mais il était très loin de la vérité. Callie ne pensait pas du tout aux évènements de la nuit passé. Alors qu'elle était occupée à ranger des montagnes de dossiers, elle fut surprise par son frère.
Callie: "Ah, c'est toi! Bienvenue dans les oubliettes du CBI."
Jane: "Tu avais peur que ce soit Rigsby?"
Callie: "Peur! Je vois pas pourquoi."
Jane: "Je ne veux pas me mêler de ta vie sentimentale..."
Callie: "Hop, hop, hop! Je t'arrête de suite. On a juste couché ensemble. Le mariage c'est pas au programme. Je t'assure que ça n'avait rien de sentimental."
Jane: "Tu devrais peut-être avoir une discussion avec lui. Je crois qu'il s'est fait des illusions."
Callie: "Oh non. Ne me dis pas qu'il est amoureux."
Elle jeta violemment la pile qu'elle tenait dans ses bras, faisant reculer le consultant d'un pas.
Callie: "Woo!! J'aurais du écouter Grace."
Jane: "Peut-être que tu devrais lui donner une chance. Rigsby est un gars très bien. Ca pourrait fonctionner."
Callie: "Ah! Tu rigoles! J'ai pas été assez claire. Je cherchais pas un petit ami. Comment t'expliquer? Wayne n'était qu'une mise en bouche, un encas."
Le consultant fronçait les sourcils, ne voyant pas où elle voulait en venir.
Callie: "Oh, ca va! C'est qu'une image. Disons qu'il était là, disponible, canon. Ok je me suis servi de lui. Je sais que c'est pas brillant."
Jane: "Intéressant. Mais ton plan a une faille. Tu as oublié que Wayne est une personne qui a des sentiments et pas un objet."
Callie: "Tu es plein de sagesse. Quoi qu'il se soit passé entre ton collègue et moi, c'est comme cette pile de dossiers. Une affaire classée. Tu peux me laisser maintenant, j'ai du boulot."
Elle se replongea dans son activité comme si de rien n'était. Debout, appuyée contre une armoire, des papiers dans les mains, elle attendit que Jane soit hors de vue pour fermer la porte et se laisser descendre contre le mur.
Callie était bouleversée, elle ne savait plus où elle en était, elle ne savait plus ce qu'elle désirait vraiment, malgré ce qu'elle avait soutenu à Jane. Elle aurait préféré ne rien ressentir plutôt que de faire croire à tout le monde que rien ne la touchait. Mais c'était faux. Elle n'était pas amoureuse de Rigsby, c'était un fait, mais il souffrait à cause d'elle, sans qu'elle l'ai voulu. Elle s'était fourvoyée sur les intentions du jeune homme. Lui ne cherchait pas seulement une relation charnelle mais une vrai relation, par la suite. Elle avait vraiment choisi le mauvais numéro.
Elle se dit que Cho aurait été un choix moins risqué. Il était casé et ne se serait pas accroché comme Rigsby. Il aurait su faire la part des choses. Certes, la tâche aurait été beaucoup plus ardue, pour le mettre dans son lit. Mais pas impossible, au vue de l'effet qu'elle semblait exercer sur lui. Malheureusement, la patience n'étant le fort de Callie, elle avait jeté son dévolu sur une proie plus facile.
Et voilà le résultat, un désastre, un gâchis monumental.
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:06, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Pauvre Rigsby
En tout cas c'est super bien écrit.
En tout cas c'est super bien écrit.
VLS
jane et teresa- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : patrick Jane et lisbon
Loisirs : écrire des fics, lire et regarder ''the mentalist''
Localisation : en train de regarder se chamailler Jane et Lisbon
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Quand je disais que Rigs était naïf
Maintenant il va être difficile pour Callie de se sortir de cette histoire
Maintenant il va être difficile pour Callie de se sortir de cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
pauvre Rigsby c'est pas cool ce qu'elle lui a fait, pas coll du tout
sinon, encore un bon chapitre, comme toujours
il me tarde de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
sinon, encore un bon chapitre, comme toujours
il me tarde de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles, vous êtes trop cool!!!!
La suite demain et pour patienter, je viens de poster le passage NC-17, pour celles qui y ont accès évidemment!
La suite demain et pour patienter, je viens de poster le passage NC-17, pour celles qui y ont accès évidemment!
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Désolé pour le double post!!
Voilà la suite...
Chapitre 9
Cela faisait des heures que Calista n'était pas reparue à l'étage. Elle ne voulait pas tomber sur son amant d'une nuit et devoir l'affronter. Elle n'avait pas le courage de répondre à ses accusations. Oh, elle savait exactement ce qu'il lui dirait, qu'elle n'était qu'une traînée, égoïste et sans coeur. Ce sont les derniers mots que lui avait adressé son père. Peut-être même que Rigsby la giflerait aussi? Mais là, elle se trompait lourdement. Elle ne connaissait décidément pas du tout ce jeune homme. Il était carrément l'opposé de ce qu'elle imaginait.
Pourtant, elle n'avait aucune raison de croire qu'il réagirait de cette manière, surtout après la douceur dont il avait fait preuve avec elle, la nuit précédente. Mais quelle qu'ai été la nature profonde de Rigsby, c'était un homme et en tant que tel, il était susceptible de réagir de façon excessive face à un rejet.
Son bracelet la ramena à la réalité, en commençant à lui provoquer une démangeaison insupportable à la limite de la brûlure, certainement accentuée par l'énervement et le stress.
Elle posa son pied sur une chaise et tenta vainement de soulager cette désagréable sensation. Il était décidément trop serré. Le seul habilité à manipuler ce dispositif étant Rigsby, il était hors de question qu'elle fasse appel à lui. Surtout pas aujourd'hui. En désespoir de cause, elle s'acharna sur ce matériel, bien sûr, sans aucun résultat.
La porte s'ouvrit dans un bruit métallique. Elle releva la tête brusquement, ayant peur de tomber nez à nez avec le grand brun. Mais elle était bien bien trop obnubilée par sa cheville pour vérifier l'identité de l'intrus.
A bout de patience, elle abandonna, les larmes lui montaient aux yeux tellement cette sensation la rendait folle.
Cho: "Ca ne va pas?"
Callie: "Cette saleté va me rendre dingue. Même un plâtre est moins encombrant."
Cho: "Le bracelet doit être trop serré. Je vais vous arranger ça."
Il parvint à desserrer légèrement l'engin, soulagent immédiatement la demoiselle.
Cho: "Pas étonnant, il coinçait un nerf. Ca n'arrive jamais, à moins de bouger un peu trop brutalement."
Elle sourit en repensant à la façon dont le bracelet avait pu être endommagé, pendant la nuit.
Callie: "Merci agent Cho, vous me sauvez la vie."
Une fois de plus elle le fit rougir. Ca devenait systématique.
Callie: "Vous rougissez encore."
Cho ignorant cette remarque: "Un conseil, si vous évitez Rigsby, évitez aussi la salle de pause. C'est sa résidence secondaire."
Callie: "Bien, je tâcherais de m'en souvenir... Au fait, c'est un dragon."
Cho: "De quoi vous parlez?"
Callie: "Mon autre tatouage. C'est un dragon. Je vous dis ça pour que vous évitiez de parier sur ça aussi."
Il paraissait surpris et quelque peu gêné. Comment savait-elle pour ce parie? Elle était pourtant dans le bureau de Lisbon à ce moment-là.
Cho: "C... comment?"
Callie: "Je suis médium. Mais bien sûr que non! Je vous ai vu, depuis le bureau de votre patron. Vous avez joué 10$ que vous avez posé sur le bureau de Rigsby, juste sous son pot à crayon des Golden Bears. Il est ébréché et contient deux crayons dont un qui a la mine usée."
L'asiatique était interloqué par sa faculté d'observation.
Cho: "C'est exact. Vous avez un truc."
Callie: "Y a pas de trucs, j'ai une excellente mémoire photographique."
Cho: "Je ne vous crois pas. C'est du bluff."
Callie: "Ok. Testez-moi."
Cho qui commençait à trouver sa compagnie agréable, s'assit et la mis au défit de décrire son bureau.
Callie: "Il y a une photo de votre petite amie, une brune asiatique, mince, très mignonne. Le cadre est en bois brun, le pied est usé à force d'avoir été manipulée j'imagine. Ce qui me fait penser qu'elle vous manque. Mais ce n'est qu'une supposition. Je crois que vous êtes séparés et que vous laissez cette photo bien en vue pour éviter que des filles dans mon genre ne vous drague. Là aussi ce n'est que mon opinion."
Cho: "Je ne vois pas en quoi tout ça prouve votre soi-disant don?"
Callie: "Ce que vous êtes septique. (elle soupira, fermant les yeux pour visualiser la pièce) D'accord, Rigsby a un panier de basket au-dessus d'une corbeille. Il a mis dans le mille deus fois et raté cinq fois. Une boule de papier est restée coincée sous le meuble juste derrière lui. Le ménage n'a pas été fait, ce matin. Vérifiez! Je ne parie pas d'argent, ce serait pas bien de voler un agent d'Etat."
Il n'était pas vraiment convaincu. Elle par contre avait l'air sûre d'elle.
Callie regarda la pendule: "Vous devriez remonter. Ils vont se demander si je ne suis pas entrain de vous torturer dans un coin."
Il commença à repartir, la main sur la poignée de la porte. Il se retourna sans trop savoir pourquoi, et lui posa une question.
Cho: "Ce tatouage, où est-il?"
Callie, levant un sourcil: "Si vous aviez perdu votre parie vous le sauriez peut-être. Pas peut-être, certainement."
Il fit non de la tête, un sourire au coin des lèvres et passa la porte.
De retour à l'étage, il s'empressa de vérifier les dires de Callie en allant regarder derrière le bureau de Rigsby. Elle disait vrai. Il ne pu retenir un sourire.
Rigsby, toujours aussi déprimé, leva enfin le nez de son écran, intrigué par l'inhabituelle bonne humeur de son collègue. Sachant qu'il revenait des archives, il l'interrogea.
Rigsby: "Cho, tu as vu Callie, en bas? Elle t'a parlé de moi?"
Cho: "T'as qu'à aller lui parler."
Rigsby: "Je sais pas quoi faire. Elle me plait et je crois que je lui plait aussi. C'est vrai, si ça n'avait été que pour le sexe, elle aurait choisi n'importe qui."
Cho murmura: "C'est ce qu'elle a fait."
Rigsby: "Qu'est-ce que t'as dit Cho?"
Cho: "Je suis pas ton psy."
Risgby: "T'as raison. J'irais la voir chez elle."
L'asiatique souffla, soulagé que son collègue cesse enfin ses digressions. Malgré son apparent détachement, Cho n'était pas vraiment dans son assiette, après la petite entrevue qu'il venait d'avoir, au sous-sol. Il semblerait que Rigby ait vu juste. C'était lui qu'elle visait au départ, mais elle avait changé d'avis sans même tenter quoi que ce soit avec lui. Enfin jusqu'à ce jour, où elle flirtait ouvertement avec lui. Peut-être ne faisait-elle que jouer avec lui, ou peut-être était-elle sérieuse? Il n'en savait rien. A quoi bon penser à ça, il n'était pas intéressé. Du moins c'est ce qu'il espérait. La jeune femme était plutôt persuasive et lui aussi était comme les autres. Malgré sa force de caractère, il n'était pas à l'abris d'une pulsion.
Décidément, Lisbon avait des raisons de s'inquiéter quand à la présence de Calista, au sein de l'équipe. Les dégâts tant craints par l'agent en chef semblaient être imminents. La jeune femme avait semé le trouble dans l'esprit des deux éléments masculins de son unité en à peine deux petites journées, dont un étant des plus coriaces. Qu'en serait-il dans une semaine, un mois, un an?
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 9
Cela faisait des heures que Calista n'était pas reparue à l'étage. Elle ne voulait pas tomber sur son amant d'une nuit et devoir l'affronter. Elle n'avait pas le courage de répondre à ses accusations. Oh, elle savait exactement ce qu'il lui dirait, qu'elle n'était qu'une traînée, égoïste et sans coeur. Ce sont les derniers mots que lui avait adressé son père. Peut-être même que Rigsby la giflerait aussi? Mais là, elle se trompait lourdement. Elle ne connaissait décidément pas du tout ce jeune homme. Il était carrément l'opposé de ce qu'elle imaginait.
Pourtant, elle n'avait aucune raison de croire qu'il réagirait de cette manière, surtout après la douceur dont il avait fait preuve avec elle, la nuit précédente. Mais quelle qu'ai été la nature profonde de Rigsby, c'était un homme et en tant que tel, il était susceptible de réagir de façon excessive face à un rejet.
Son bracelet la ramena à la réalité, en commençant à lui provoquer une démangeaison insupportable à la limite de la brûlure, certainement accentuée par l'énervement et le stress.
Elle posa son pied sur une chaise et tenta vainement de soulager cette désagréable sensation. Il était décidément trop serré. Le seul habilité à manipuler ce dispositif étant Rigsby, il était hors de question qu'elle fasse appel à lui. Surtout pas aujourd'hui. En désespoir de cause, elle s'acharna sur ce matériel, bien sûr, sans aucun résultat.
La porte s'ouvrit dans un bruit métallique. Elle releva la tête brusquement, ayant peur de tomber nez à nez avec le grand brun. Mais elle était bien bien trop obnubilée par sa cheville pour vérifier l'identité de l'intrus.
A bout de patience, elle abandonna, les larmes lui montaient aux yeux tellement cette sensation la rendait folle.
Cho: "Ca ne va pas?"
Callie: "Cette saleté va me rendre dingue. Même un plâtre est moins encombrant."
Cho: "Le bracelet doit être trop serré. Je vais vous arranger ça."
Il parvint à desserrer légèrement l'engin, soulagent immédiatement la demoiselle.
Cho: "Pas étonnant, il coinçait un nerf. Ca n'arrive jamais, à moins de bouger un peu trop brutalement."
Elle sourit en repensant à la façon dont le bracelet avait pu être endommagé, pendant la nuit.
Callie: "Merci agent Cho, vous me sauvez la vie."
Une fois de plus elle le fit rougir. Ca devenait systématique.
Callie: "Vous rougissez encore."
Cho ignorant cette remarque: "Un conseil, si vous évitez Rigsby, évitez aussi la salle de pause. C'est sa résidence secondaire."
Callie: "Bien, je tâcherais de m'en souvenir... Au fait, c'est un dragon."
Cho: "De quoi vous parlez?"
Callie: "Mon autre tatouage. C'est un dragon. Je vous dis ça pour que vous évitiez de parier sur ça aussi."
Il paraissait surpris et quelque peu gêné. Comment savait-elle pour ce parie? Elle était pourtant dans le bureau de Lisbon à ce moment-là.
Cho: "C... comment?"
Callie: "Je suis médium. Mais bien sûr que non! Je vous ai vu, depuis le bureau de votre patron. Vous avez joué 10$ que vous avez posé sur le bureau de Rigsby, juste sous son pot à crayon des Golden Bears. Il est ébréché et contient deux crayons dont un qui a la mine usée."
L'asiatique était interloqué par sa faculté d'observation.
Cho: "C'est exact. Vous avez un truc."
Callie: "Y a pas de trucs, j'ai une excellente mémoire photographique."
Cho: "Je ne vous crois pas. C'est du bluff."
Callie: "Ok. Testez-moi."
Cho qui commençait à trouver sa compagnie agréable, s'assit et la mis au défit de décrire son bureau.
Callie: "Il y a une photo de votre petite amie, une brune asiatique, mince, très mignonne. Le cadre est en bois brun, le pied est usé à force d'avoir été manipulée j'imagine. Ce qui me fait penser qu'elle vous manque. Mais ce n'est qu'une supposition. Je crois que vous êtes séparés et que vous laissez cette photo bien en vue pour éviter que des filles dans mon genre ne vous drague. Là aussi ce n'est que mon opinion."
Cho: "Je ne vois pas en quoi tout ça prouve votre soi-disant don?"
Callie: "Ce que vous êtes septique. (elle soupira, fermant les yeux pour visualiser la pièce) D'accord, Rigsby a un panier de basket au-dessus d'une corbeille. Il a mis dans le mille deus fois et raté cinq fois. Une boule de papier est restée coincée sous le meuble juste derrière lui. Le ménage n'a pas été fait, ce matin. Vérifiez! Je ne parie pas d'argent, ce serait pas bien de voler un agent d'Etat."
Il n'était pas vraiment convaincu. Elle par contre avait l'air sûre d'elle.
Callie regarda la pendule: "Vous devriez remonter. Ils vont se demander si je ne suis pas entrain de vous torturer dans un coin."
Il commença à repartir, la main sur la poignée de la porte. Il se retourna sans trop savoir pourquoi, et lui posa une question.
Cho: "Ce tatouage, où est-il?"
Callie, levant un sourcil: "Si vous aviez perdu votre parie vous le sauriez peut-être. Pas peut-être, certainement."
Il fit non de la tête, un sourire au coin des lèvres et passa la porte.
De retour à l'étage, il s'empressa de vérifier les dires de Callie en allant regarder derrière le bureau de Rigsby. Elle disait vrai. Il ne pu retenir un sourire.
Rigsby, toujours aussi déprimé, leva enfin le nez de son écran, intrigué par l'inhabituelle bonne humeur de son collègue. Sachant qu'il revenait des archives, il l'interrogea.
Rigsby: "Cho, tu as vu Callie, en bas? Elle t'a parlé de moi?"
Cho: "T'as qu'à aller lui parler."
Rigsby: "Je sais pas quoi faire. Elle me plait et je crois que je lui plait aussi. C'est vrai, si ça n'avait été que pour le sexe, elle aurait choisi n'importe qui."
Cho murmura: "C'est ce qu'elle a fait."
Rigsby: "Qu'est-ce que t'as dit Cho?"
Cho: "Je suis pas ton psy."
Risgby: "T'as raison. J'irais la voir chez elle."
L'asiatique souffla, soulagé que son collègue cesse enfin ses digressions. Malgré son apparent détachement, Cho n'était pas vraiment dans son assiette, après la petite entrevue qu'il venait d'avoir, au sous-sol. Il semblerait que Rigby ait vu juste. C'était lui qu'elle visait au départ, mais elle avait changé d'avis sans même tenter quoi que ce soit avec lui. Enfin jusqu'à ce jour, où elle flirtait ouvertement avec lui. Peut-être ne faisait-elle que jouer avec lui, ou peut-être était-elle sérieuse? Il n'en savait rien. A quoi bon penser à ça, il n'était pas intéressé. Du moins c'est ce qu'il espérait. La jeune femme était plutôt persuasive et lui aussi était comme les autres. Malgré sa force de caractère, il n'était pas à l'abris d'une pulsion.
Décidément, Lisbon avait des raisons de s'inquiéter quand à la présence de Calista, au sein de l'équipe. Les dégâts tant craints par l'agent en chef semblaient être imminents. La jeune femme avait semé le trouble dans l'esprit des deux éléments masculins de son unité en à peine deux petites journées, dont un étant des plus coriaces. Qu'en serait-il dans une semaine, un mois, un an?
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:07, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Hum je vais suivre cette fic qui me parait bien intéressante....
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement Cali semble être une petite "garce" qui s'amuse avec les hommes...
Après Rigsby...Cho...j'espère simplement qu'il saura lire dans son jeu
Vraiment pas cool la soeurette
Je n'aime pas ce genre de perso...un peu trop caricatural...
Je vais voir comment tu vas orienter la suite de l'histoire...
Après Rigsby...Cho...j'espère simplement qu'il saura lire dans son jeu
Vraiment pas cool la soeurette
Je n'aime pas ce genre de perso...un peu trop caricatural...
Je vais voir comment tu vas orienter la suite de l'histoire...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci pour vos commentaires!!
Bienvenue à toi cocodu!! J'espère juste que la suite te plaira autant!
Johel, je tiens compte de tes observations, et je vais faire de mon mieux pour arranger les chapitre suivants.
La suite demain, dans la journée...
Bienvenue à toi cocodu!! J'espère juste que la suite te plaira autant!
Johel, je tiens compte de tes observations, et je vais faire de mon mieux pour arranger les chapitre suivants.
La suite demain, dans la journée...
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Mille pardons pour le double post.
Chapitre 10
Finalement, après s'être cachée toute la matinée, Calista montra le bout de son nez. Elle ignora complètement l'agent échaudé et elle traversa la salle principale, jusqu'à l'open space. Là, elle se retrouva, pour la première fois, seule avec Térésa Lisbon.
Elle ouvrit le frigo et fut aussitôt mise en garde par sa patronne.
Térésa: "Je vous déconseille de toucher à ça si vous ne voulez pas avoir de problèmes avec Rigsby."
Callie reposa le produit en question: "Merci du conseil, mais pour ça, c'est déjà fait."
Térésa: "A ce propos, heu... Je sais que c'est du domaine privé... Mais il y a des rumeurs qui circulent."
Callie, croisant les bras: "Et bien, les nouvelles vont vites! Oui, j'ai couché avec lui. Mais ça n'a rien de permanent. En plus, je sais que c'est interdit au CBI. Mais je ne suis pas vraiment du CBI, alors..."
Térésa: "Cette règle ne s'applique qu'entre agents d'un même service. Comme vous le dites, vous n'êtes pas agent."
Callie: "Alors pourquoi vous vouliez savoir ça, exactement?"
Térésa: "Je ne sais pas ce qu'il y a entre vous et l'agent Rigsby, mais visiblement cela l'affecte psychologiquement. Il n'est pas concentré, il néglige son travail, depuis ce matin. Ce n'est pas son genre."
Callie, sarcastique: "Vous payez un psy pour ce genre de chose. Qu'est-ce que vous voulez que moi j'y fasse?"
Térésa: "Vous pourriez lui parler, mettre les choses à plat. Ne le laissez pas s'enfoncer."
Callie: "Vous savez il n'a été qu'une aventure d'un soir. Je sais que vous, vous ne me jugerez pas là-dessus. N'est-ce pas?"
Là-dessus Lisbon ne pouvait rien trouver à redire, c'était la vérité. Elle avait coutume de faire la même chose, avec les hommes qu'elle rencontrait.
Térésa: "Parlez lui c'est tout. Rigsby est un excellent élément et je ne voudrais pas que son travail pâtisse de cette rupture."
Callie: "Je vais y réfléchir."
Térésa: "Bien, je vous remercie Melle Wilcox.
L'agent en chef réintégra son bureau sans approfondir ce délicat sujet. Elle aussi était impressionnée par Calista. D'une part, parce que si elle la bousculait un peu trop, par des remarques déplacées, elle mettrait son poste en péril, du fait des relations haut placées de la famille Wilcox. Et d'autre part, Calista était la soeur de patrick Jane et il semblait tenir à elle. Donc, au nom de leur amitié, elle prenait des gants avec elle. De plus, cette jeune femme avait quelque chose d'effrayant.
Il était 18h, quand tout le monde repartait. Ces derniers jours, les horaires étaient respectés car les dossiers se faisaient rares. A croire que les criminels avaient pris des vacances.
Comme chaque soir, Jane raccompagnait sa soeur au manoir. Mais ce soir-là, elle n'était pas bavarde. Les deux jours précédents, il aurait presque fallut la bâillonner pour la faire taire, mais là, elle était ailleurs.
Jane: "Tu ne dis rien. Ca va?"
Callie: "C'est rien, t'en fais pas."
Jane: "Je vois bien que quelque chose te préoccupe. C'est Rigsby?"
Callie, exaspérée: "J'ai l'impression que tout le monde s'est donné le mot pour me faire la morale aujourd'hui. Lisbon, maintenant toi. Tous ceux que j'ai croisé m'ont parlé de Rigsby. Ah non, tous sauf Cho. Mais lui n'a pas vraiment parlé, disons qu'il a prononcé quelques mots."
Jane: "C'est Cho, jamais plus de mots qu'il n'en faut."
Callie: "Ouais, ça doit être fendart une soirée avec lui. C'est sa copine qui doit s'amuser, ou sa femme. Parce que ça il n'a pas voulu me le dire."
Jane: "Il ne parle jamais de lui. Contrairement à Rigsby. Lui a une fâcheuse tendance à exprimer de vive voie tous ses sentiments. Et lorsqu'il ne le fait pas, ils sont inscrit sur son visage."
Callie: "Tu le connais bien on dirait."
Jane: "Assez pour savoir qu'il n'aurait pas entamé une liaison avec toi si elle était vouée à l'échec."
Il y eu un instant de silence.*
Jane: "Tu envisages de fonder une famille? Evan n'est pas marié et Eleanor voudrait sûrement des petits enfants? Quel parent n'en voudrait pas. Je pense que Rigsby ferait un excellent candidat."
Callie, agressive: "Qu'est-ce que ça vient faire là? Tu me parles de Rigsby et maintenant ça! Je ne suis même pas sûre de vouloir le revoir. Et toi, tu vas oser inviter Lisbon à sortir?"
Jane: "Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça."
Sans le savoir, il avait touché un point sensible, concernant le passé de sa soeur. Une blessure qu'elle avait enfouie au plus profond de sa mémoire, un secret que sa famille gardait jalousement.
Le ton sur lequel elle lui avait posé cette question à propos de Lisbon laissait suggérer qu'elle ne répondrait pas. Quel qu'il soit, ce devait être un souvenir douloureux. Il s'abstint donc de revenir dessus. Avec n'importe qui d'autre, un parfait inconnu, il n'aurait pas hésité à creuser plus la question, mais Calista était sa petite soeur, la seule qu'il aurait jamais. Il ne gâcherait pas leur complicité naissante pour satisfaire sa curiosité. Là, il n'était plus question de la prison mais de sa vie personnelle.
Jane se gara dans l'allée, elle descendit. Il la suivit, à la porte.
Callie: "Patrick, excuse-moi d'avoir été aussi désagréable. Il y a des choses que tu ignores. Je te promet de tout te dire un jour. Mais pas aujourd'hui. Je ne peux pas. Désolée."
Jane: "Je comprend. Ne t'excuse pas. Je sais ce que c'est. J'ai moi-même perdu un enfant."
Callie: "Ah ouais. Et si j'en avais tué un? Tu me trouverais toujours aussi bien?"
Le mentaliste ne saisissait plus rien.
Jane: "Tué?"
Callie, au bord des larmes: "Non, je ne peux pas t'en parler. Pas ce soir. Laisse tomber tu veux."
Il voulu l'entourer de ses bras, mais elle recula, préférant être seule. Trop de mauvais souvenirs étaient remonté à la surface d'un coup.
Patrick l'embrassa sur le front, avant de reprendre la route. Il attendit qu'elle soit rentrée dans la maison.
Bien que mentaliste, il ne trouvait pas ce qui pouvait la bouleverser à ce point. Son regard s'était brouillé de larmes, dès qu'il avait parlé d'enfant. Etait-il possible qu'elle ait eu un bébé? Si c'était bien le cas, cette grossesse avait eu lieu avant son incarcération, car il n'en était pas fait état dans son dossier médical, transmit au CBI, par le pénitencier. Evidemment, Jane l'avait épluché avec attention.
Donc c'était avant. Elle était enceinte lorsqu'elle se piquait à l'héroïne.
Encore une fois, l'ancien médium avait raison. Mais il ne crierait pas victoire, n'afficherait aucun sourire de satisfaction. Si il avait vu sa famille assassinée par Red John, Callie, elle, devait vivre avec la culpabilité d'avoir mis au monde un enfant accro à l'héroïne. Cela avait provoqué des séquelles irréversibles au nourrisson. C'était à cause de son addiction qu'il n'était pas viable à sa naissance.
Addiction qu'elle n'aurait pas développée, si son père ne l'avait pas jeté à la rue, sans ménagement, en lui coupant les vivres. Elle n'aurait pas fait ces mauvaises rencontres, dealers et autres paumés du genre.
Toutefois, malgré sa dépendance aux drogues, elle avait toujours résonné de façon logique et n'avait jamais pris de risques. C'est ce qui l'avait sauvé des maladies tristement répandue dans ces populations. Elle s'en était bien sortie, contrairement à cet enfant qui n'était plus de ce monde.
23h, Rigsby s'était décidé, après moult hésitations, à se déplacer au manoir.
A son arrivée, il constata que Callie n'était pas seule. Un homme était avec elle. Il ne pouvait pas distinguer son visage, mais à son allure et à sa voix, il cru l'espace d'un instant, que c'était Jane.
Il sonna à la porte qui s'ouvrit aussitôt. Ah non, visiblement, ce n'était pas le consultant, pourtant, il y avait un fort air de famille. Le fait était que ni l'un ni l'autre ne se connaissait.
Rigsby: "Bonsoir. Heu, qui êtes-vous?"
Evan, le détaillant d'un air suspicieux: "Je suis Evan Wilcox. Et vous, j'imagine que vous êtes déjà venu. Sinon, vous n'auriez pas passé la sécurité. Agent Wayne Rigsby, je présume. Ma soeur m'a parlé de vous."
Rigsby: "Je viens voir Calista. J'ai besoin de lui parler."
Evan avança sous le porche, refermant derrière lui: "Vraiment? Et bien Callie ne veut pas vous parler. Ni ce soir, ni jamais. Alors, vous allez gentiment faire demi-tour et retourner d'où vous venez."
Rigsby appréciait de moins en moins le ton qu'il employait: "S'il vous plait, je veux juste lui parler."
Le jeune magistrat faisait barrage. Enfin si l'on peut dire, car il aurait suffit que Rigsby le bouscule à peine pour passer.
Evan, une main devant lui, pour tenir son interlocuteur à distance: "Pas la peine d'insister, vous n'entrerez pas. Callie n'est pas en état de voir du monde."
Rigsby: "Qu'est-ce qui se passe?"
Evan: "Je sais que vous étiez ici la nuit dernière. Vous vous êtes bien amusé? C'est fini."
Rigsby énervé: "Ce n'est pas ça du tout, vous faites erreur. Je n'ai jamais considéré votre soeur comme un coup d'un soir! Parce que c'est bien de ça qu'on parle, hein?"
L'ambiance hors de la maison, s'envenimait de seconde en seconde. Les deux hommes ne s'appréciaient guère, ils étaient prêt à se sauter à la gorge.
TBC...
Chapitre 10
Finalement, après s'être cachée toute la matinée, Calista montra le bout de son nez. Elle ignora complètement l'agent échaudé et elle traversa la salle principale, jusqu'à l'open space. Là, elle se retrouva, pour la première fois, seule avec Térésa Lisbon.
Elle ouvrit le frigo et fut aussitôt mise en garde par sa patronne.
Térésa: "Je vous déconseille de toucher à ça si vous ne voulez pas avoir de problèmes avec Rigsby."
Callie reposa le produit en question: "Merci du conseil, mais pour ça, c'est déjà fait."
Térésa: "A ce propos, heu... Je sais que c'est du domaine privé... Mais il y a des rumeurs qui circulent."
Callie, croisant les bras: "Et bien, les nouvelles vont vites! Oui, j'ai couché avec lui. Mais ça n'a rien de permanent. En plus, je sais que c'est interdit au CBI. Mais je ne suis pas vraiment du CBI, alors..."
Térésa: "Cette règle ne s'applique qu'entre agents d'un même service. Comme vous le dites, vous n'êtes pas agent."
Callie: "Alors pourquoi vous vouliez savoir ça, exactement?"
Térésa: "Je ne sais pas ce qu'il y a entre vous et l'agent Rigsby, mais visiblement cela l'affecte psychologiquement. Il n'est pas concentré, il néglige son travail, depuis ce matin. Ce n'est pas son genre."
Callie, sarcastique: "Vous payez un psy pour ce genre de chose. Qu'est-ce que vous voulez que moi j'y fasse?"
Térésa: "Vous pourriez lui parler, mettre les choses à plat. Ne le laissez pas s'enfoncer."
Callie: "Vous savez il n'a été qu'une aventure d'un soir. Je sais que vous, vous ne me jugerez pas là-dessus. N'est-ce pas?"
Là-dessus Lisbon ne pouvait rien trouver à redire, c'était la vérité. Elle avait coutume de faire la même chose, avec les hommes qu'elle rencontrait.
Térésa: "Parlez lui c'est tout. Rigsby est un excellent élément et je ne voudrais pas que son travail pâtisse de cette rupture."
Callie: "Je vais y réfléchir."
Térésa: "Bien, je vous remercie Melle Wilcox.
L'agent en chef réintégra son bureau sans approfondir ce délicat sujet. Elle aussi était impressionnée par Calista. D'une part, parce que si elle la bousculait un peu trop, par des remarques déplacées, elle mettrait son poste en péril, du fait des relations haut placées de la famille Wilcox. Et d'autre part, Calista était la soeur de patrick Jane et il semblait tenir à elle. Donc, au nom de leur amitié, elle prenait des gants avec elle. De plus, cette jeune femme avait quelque chose d'effrayant.
Il était 18h, quand tout le monde repartait. Ces derniers jours, les horaires étaient respectés car les dossiers se faisaient rares. A croire que les criminels avaient pris des vacances.
Comme chaque soir, Jane raccompagnait sa soeur au manoir. Mais ce soir-là, elle n'était pas bavarde. Les deux jours précédents, il aurait presque fallut la bâillonner pour la faire taire, mais là, elle était ailleurs.
Jane: "Tu ne dis rien. Ca va?"
Callie: "C'est rien, t'en fais pas."
Jane: "Je vois bien que quelque chose te préoccupe. C'est Rigsby?"
Callie, exaspérée: "J'ai l'impression que tout le monde s'est donné le mot pour me faire la morale aujourd'hui. Lisbon, maintenant toi. Tous ceux que j'ai croisé m'ont parlé de Rigsby. Ah non, tous sauf Cho. Mais lui n'a pas vraiment parlé, disons qu'il a prononcé quelques mots."
Jane: "C'est Cho, jamais plus de mots qu'il n'en faut."
Callie: "Ouais, ça doit être fendart une soirée avec lui. C'est sa copine qui doit s'amuser, ou sa femme. Parce que ça il n'a pas voulu me le dire."
Jane: "Il ne parle jamais de lui. Contrairement à Rigsby. Lui a une fâcheuse tendance à exprimer de vive voie tous ses sentiments. Et lorsqu'il ne le fait pas, ils sont inscrit sur son visage."
Callie: "Tu le connais bien on dirait."
Jane: "Assez pour savoir qu'il n'aurait pas entamé une liaison avec toi si elle était vouée à l'échec."
Il y eu un instant de silence.*
Jane: "Tu envisages de fonder une famille? Evan n'est pas marié et Eleanor voudrait sûrement des petits enfants? Quel parent n'en voudrait pas. Je pense que Rigsby ferait un excellent candidat."
Callie, agressive: "Qu'est-ce que ça vient faire là? Tu me parles de Rigsby et maintenant ça! Je ne suis même pas sûre de vouloir le revoir. Et toi, tu vas oser inviter Lisbon à sortir?"
Jane: "Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça."
Sans le savoir, il avait touché un point sensible, concernant le passé de sa soeur. Une blessure qu'elle avait enfouie au plus profond de sa mémoire, un secret que sa famille gardait jalousement.
Le ton sur lequel elle lui avait posé cette question à propos de Lisbon laissait suggérer qu'elle ne répondrait pas. Quel qu'il soit, ce devait être un souvenir douloureux. Il s'abstint donc de revenir dessus. Avec n'importe qui d'autre, un parfait inconnu, il n'aurait pas hésité à creuser plus la question, mais Calista était sa petite soeur, la seule qu'il aurait jamais. Il ne gâcherait pas leur complicité naissante pour satisfaire sa curiosité. Là, il n'était plus question de la prison mais de sa vie personnelle.
Jane se gara dans l'allée, elle descendit. Il la suivit, à la porte.
Callie: "Patrick, excuse-moi d'avoir été aussi désagréable. Il y a des choses que tu ignores. Je te promet de tout te dire un jour. Mais pas aujourd'hui. Je ne peux pas. Désolée."
Jane: "Je comprend. Ne t'excuse pas. Je sais ce que c'est. J'ai moi-même perdu un enfant."
Callie: "Ah ouais. Et si j'en avais tué un? Tu me trouverais toujours aussi bien?"
Le mentaliste ne saisissait plus rien.
Jane: "Tué?"
Callie, au bord des larmes: "Non, je ne peux pas t'en parler. Pas ce soir. Laisse tomber tu veux."
Il voulu l'entourer de ses bras, mais elle recula, préférant être seule. Trop de mauvais souvenirs étaient remonté à la surface d'un coup.
Patrick l'embrassa sur le front, avant de reprendre la route. Il attendit qu'elle soit rentrée dans la maison.
Bien que mentaliste, il ne trouvait pas ce qui pouvait la bouleverser à ce point. Son regard s'était brouillé de larmes, dès qu'il avait parlé d'enfant. Etait-il possible qu'elle ait eu un bébé? Si c'était bien le cas, cette grossesse avait eu lieu avant son incarcération, car il n'en était pas fait état dans son dossier médical, transmit au CBI, par le pénitencier. Evidemment, Jane l'avait épluché avec attention.
Donc c'était avant. Elle était enceinte lorsqu'elle se piquait à l'héroïne.
Encore une fois, l'ancien médium avait raison. Mais il ne crierait pas victoire, n'afficherait aucun sourire de satisfaction. Si il avait vu sa famille assassinée par Red John, Callie, elle, devait vivre avec la culpabilité d'avoir mis au monde un enfant accro à l'héroïne. Cela avait provoqué des séquelles irréversibles au nourrisson. C'était à cause de son addiction qu'il n'était pas viable à sa naissance.
Addiction qu'elle n'aurait pas développée, si son père ne l'avait pas jeté à la rue, sans ménagement, en lui coupant les vivres. Elle n'aurait pas fait ces mauvaises rencontres, dealers et autres paumés du genre.
Toutefois, malgré sa dépendance aux drogues, elle avait toujours résonné de façon logique et n'avait jamais pris de risques. C'est ce qui l'avait sauvé des maladies tristement répandue dans ces populations. Elle s'en était bien sortie, contrairement à cet enfant qui n'était plus de ce monde.
23h, Rigsby s'était décidé, après moult hésitations, à se déplacer au manoir.
A son arrivée, il constata que Callie n'était pas seule. Un homme était avec elle. Il ne pouvait pas distinguer son visage, mais à son allure et à sa voix, il cru l'espace d'un instant, que c'était Jane.
Il sonna à la porte qui s'ouvrit aussitôt. Ah non, visiblement, ce n'était pas le consultant, pourtant, il y avait un fort air de famille. Le fait était que ni l'un ni l'autre ne se connaissait.
Rigsby: "Bonsoir. Heu, qui êtes-vous?"
Evan, le détaillant d'un air suspicieux: "Je suis Evan Wilcox. Et vous, j'imagine que vous êtes déjà venu. Sinon, vous n'auriez pas passé la sécurité. Agent Wayne Rigsby, je présume. Ma soeur m'a parlé de vous."
Rigsby: "Je viens voir Calista. J'ai besoin de lui parler."
Evan avança sous le porche, refermant derrière lui: "Vraiment? Et bien Callie ne veut pas vous parler. Ni ce soir, ni jamais. Alors, vous allez gentiment faire demi-tour et retourner d'où vous venez."
Rigsby appréciait de moins en moins le ton qu'il employait: "S'il vous plait, je veux juste lui parler."
Le jeune magistrat faisait barrage. Enfin si l'on peut dire, car il aurait suffit que Rigsby le bouscule à peine pour passer.
Evan, une main devant lui, pour tenir son interlocuteur à distance: "Pas la peine d'insister, vous n'entrerez pas. Callie n'est pas en état de voir du monde."
Rigsby: "Qu'est-ce qui se passe?"
Evan: "Je sais que vous étiez ici la nuit dernière. Vous vous êtes bien amusé? C'est fini."
Rigsby énervé: "Ce n'est pas ça du tout, vous faites erreur. Je n'ai jamais considéré votre soeur comme un coup d'un soir! Parce que c'est bien de ça qu'on parle, hein?"
L'ambiance hors de la maison, s'envenimait de seconde en seconde. Les deux hommes ne s'appréciaient guère, ils étaient prêt à se sauter à la gorge.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:09, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
ouh là ! attention rigsby qui se fache rien ne va plus!!!
pas mal pas mal ce chapitre!! très bonne idée l'idée du bébé perdu! pauvre Callista
Jane sensible au problème et qui souhaite lui venir en aide !!
Rigsby déjà amoureux!! le pauvre son coeur le perdra un jour mais pas cette fois! hein non??
alors bravo et VLS
pas mal pas mal ce chapitre!! très bonne idée l'idée du bébé perdu! pauvre Callista
Jane sensible au problème et qui souhaite lui venir en aide !!
Rigsby déjà amoureux!! le pauvre son coeur le perdra un jour mais pas cette fois! hein non??
alors bravo et VLS
Dawnie- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : beaucoup
Localisation : belgique
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Pour le côté garce j'ai remarqué que tes persos féminins avaient tous cette "tendance"
On en apprend un peu plus sur le passé de Callie...
Maintenant sa façon de jeter Rigsby et de charger son frère de passer le message...Quel courage
Il va probablement falloir qu'elle se montre avant que ça ne finisse mal...
On en apprend un peu plus sur le passé de Callie...
Maintenant sa façon de jeter Rigsby et de charger son frère de passer le message...Quel courage
Il va probablement falloir qu'elle se montre avant que ça ne finisse mal...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ya de l'ambiance au CBI !
Finallement l'arrivée de Calli provoque quand même quelques tensions ...
Rigsby s'est fait avoir et est sur le point de se battre avec Evan, aoutch rien ne va plus !
Et puis le passé de Calli
Ca craint, décidemment les enfants c'est plutôt un sujet sensible dans la famille ...
Finallement l'arrivée de Calli provoque quand même quelques tensions ...
Rigsby s'est fait avoir et est sur le point de se battre avec Evan, aoutch rien ne va plus !
Et puis le passé de Calli
Ca craint, décidemment les enfants c'est plutôt un sujet sensible dans la famille ...
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Cette Callie dis donc Bon, je dois avouer que je suis pleinement d'accord avec Johel, j'avais aussi noter ta tendance aux personnages féminins complexes...Toutes tes protagonistes créées pour les besoins de ta fic sont souvent en proie à des angoisses qui prennent le pas sur leur vie.
Enfin en tout cas, c'est magnifiquement bien décrit...je parviens à ressentir la souffrance interne de tes persos grâce à ton écriture
Donc après Rigsby, va-t-elle s'attaquer à notre impassible-peut-être-pas-tant-que-ça Cho????
VLS !!!
Enfin en tout cas, c'est magnifiquement bien décrit...je parviens à ressentir la souffrance interne de tes persos grâce à ton écriture
Donc après Rigsby, va-t-elle s'attaquer à notre impassible-peut-être-pas-tant-que-ça Cho????
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Dawnie, Johel, Terpo, Mococoa!!! Pour vos messages!!!
Voilà la suite...
Chapitre 11
Calista écoutait tout, depuis le couloir. Elle souriait en entendant les mots de Rigsby. Personne, aussi loin qu'elle se rappelle, n'avait parlé d'elle en ces termes. Certes, c'était un peu spécial comme façon de dévoiler ses sentiments envers elle, mais c'était Rigsby.
Evan: "Vous allez me faire croire qu'elle compte pour vous! Ah! C'est à mourir de rire. Vous n'êtes pas le premier à abuser d'elle. A chaque fois ça c'est très mal terminé. Je refuse qu'elle ait encore à subir ça."
Rigsby: "Vous dîtes n'importe quoi! Je ne suis pas comme ces types. J'aime sincèrement votre soeur. Je ne ferais jamais de mal à Callie."
Evan, toujours irascible: "Ouais, c'est clair. Parce que vous allez dégager et ne plus remettre les pieds ici."
Rigsby: "Ah oui! Vous croyez ça!"
Le ton montait de plus en plus et ils en vinrent aux mains. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est l'agent du CBI qui encaissa le coup de poing, en plein dans la mâchoire.
Callie sortit, juste à ce moment là, pour limiter la casse. Elle était furieuse contre son frère qui avait maladroitement vengé son honneur, bien qu'il n'avait pas besoin de l'être. Elle restait là, sur le seuil, bras croisés, secouant la tête de droite à gauche.
Callie: "Non mais ça va pas! Vous êtes dingue tous les deux!"
Evan tenta de se justifier: "Cal..."
Callie: "Chut, je ne veux rien entendre. Rentre à la maison! Je n'ai pas besoin que tu me défendes!"
Le jeune homme retourna dans le manoir, penaud, honteux de ne pas s'être contrôlé.
Quand à elle, elle s'inquiéta du sort de Rigsby, qui avait du mal à refaire surface. Elle se pencha au-dessus de lui. Il se frottait le visage, assis par terre.
Callie: "Tu survivras?"
Rigsby se relevant: "Je crois que oui. Ouf, ton frangin n'a pas l'air comme ça, mais il a une sacrée droite. Je ne m'y attendais pas."
Callie: "Pas étonnant, il faisait de la boxe à l'université. Mais j'aurais jamais cru qu'il aurait le dessus sur un mec de ton gabarie."
Elle l'aida à se mettre debout. Ils entrèrent dans la maison. Elle se rendit dans la cuisine, préparer une poche de glace.
Callie revint, lui appliquer ce remède: "Il t'a pas loupé. Quand je suis sortie, j'étais persuadée que c'était toi qui avait frappé le premier."
Rigsby: "J'allais pas le toucher. Je l'aurais cassé en deux."
Callie souriante: "Ah, là je crois que c'est clair."
Malgré sa bonne humeur apparente, elle n'était plus la jeune femme facétieuse de la veille, au CBI. Elle avait changé, son regard n'était plus pétillant mais triste. Il ne savait pas ce qui avait provoqué cette mélancolie soudaine. Puisqu'elle l'avait évité toute la journée, il en déduisit que c'était à cause de lui. Pourtant, il ne s'était pas mal conduit avec elle. Il imagina qu'elle était déçue de leur nuit ensemble. Il avait toujours manqué de confiance en lui et acceptait difficilement de décevoir les gens, proches de lui.
Rigsby posa sa main sur la glace, emprisonnant celle de la jeune femme. Elle la dégagea aussitôt et s'éloigna pour se réinstaller devant la télévision.
Rigsby s'assit à son tour: "Je veux savoir. Tu m'évites parce que tu regrettes ce qui s'est passé?"
Callie, les yeux vissés à l'écran, ne décrochait pas une parole. Elle serrait un mouchoir dans la main qu'elle portait discrètement à ses yeux.
Rigsby lui caressa la joue, essuyant une larme au passage: "Dis-moi ce qui ne va pas. Je sais écouter, tu sais."
Elle ne lui avouerait pas ce qui lui minait le moral, ça ne regardait qu'elle. C'était sa vie personnelle passée.
Callie: "J'ai été dégueulasse avec toi. Tu es un mec en or, et moi je t'ai traité comme un objet."
Rigsby: "Je suis flatté que tu penses ça de moi."
Callie: "Quoi? Que tu étais un objet?"
Il sourit.
Rigsby: "Je suis pas aveugle. Je sais que tu as autre chose. Si tu ne veux pas m'en parler, c'est pas grave. Mais quand tu te sentiras prête, je serais là."
Callie: "Merci. Je me rend compte que je t'ai mal jugé. J'étais sûre que tu ne voulais que coucher avec moi."
Rigsby: "Si on repartait à zéro."
Il se tourna face à elle et lui tendit la main.
Rigsby: "Wayne Rigsby."
Elle ne pouvait que sourire devant les efforts que ce jeune homme faisait pour elle.
Visiblement, elle ne s'en débarrasserait pas aussi facilement. Mais ce n'était plus une priorité. Plus il restait auprès d'elle, moins elle avait envie de le voir s'en aller.
Callie lui serra la main, se présentant à son tour.
Rigsby: "On va faire les chose dans l'ordre cette fois. Commencer par être amis et on verra où ça nous mène. Qu'est-ce que tu en dis?"
Callie: "Ok. J'arrive pas à croire que tu sois réel. Tu es trop beau pour être vrai. Pourquoi tu ferais ça pour moi? On ne se connait pas."
Rigsby: "Moi je sais que tu n'es pas celle que tu prétends. Tu donnes une fausse image de toi. J'aimerais que tu ais assez confiance en moi, pour me montrer celle que tu es vraiment."
Callie, les larmes ruisselants sur ses joues: "Pas sûr que tu aimerais cette fille."
Rigsby, la serrant dans ses bras: "Moi, je suis sûr du contraire."
Tout le monde avait tendance à prendre ce grand costaud pour un brave garçon qui collectionnait les gaffes. Mais il était le premier à avoir percé à jour cette jeune femme. Elle était en fait, hyper sensible et d'une incroyable fragilité. Elle n'avait rien à voir avec une croqueuse d'hommes sans scrupules. Non, elle jouait ce rôle pour se donner un courage qu'elle n'avait pas en réalité.
La seule fois où elle avait fait preuve d'un certain courage remontait à son agression par ce gardien de prison. Mais là, il s'agissait plus d'instinct de survie.
En définitive, Calista Wilcox n'était pas une dure. Ce qui lui fallait c'était le soutient de quelqu'un qui lui donnait une impression des sécurité. Jane et Evan étaient là pour elle, mais aucun d'eux ne lui apportait cette quiétude qui la rassurait.
Maintenant que Wayne était là, elle pouvait laisser tomber le masque et être elle-même, la jeune femme épanouie qu'elle avait cessé d'être à 17 ans.
Du moins, en partie seulement car toutes ses épreuves l'avaient irrémédiablement abîmée.
Il faisait nuit noire quand le jeune homme relâcha son amie, toujours contre lui. Se sentant abandonnée elle se serra encore plus.
Rigsby: "Il faut que je reparte. Je dois passer au CBI avant de rentrer."
Callie lui jeta un regard suppliant.
Rigsby: "Je peux pas être absent. Je suis obligé."
Callie: "Je sais."
Rigsby: "J'aurais préféré rester avec toi, tu peux me croire."
Callie: "T'inquiète pas, vas-y."
Il déposa un baiser sur son front et reprit sa veste. Avant de sortir, il nota son numéro de portable sur un papier qu'il glissa dans la main de Calista.
Rigsby: "Tu peux m'appeler quand tu veux."
Callie: "T'es vraiment un gars super Wayne. Tu le sais ça?"
Rigsby: "Ravis que tu t'en sois enfin aperçue."
Elle l'embrassa sur les lèvres, sagement. Il sourit puis sortit en vérifiant au préalable que le frère "frappeur" n'était plus dans les parages et il prit la route.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 11
Calista écoutait tout, depuis le couloir. Elle souriait en entendant les mots de Rigsby. Personne, aussi loin qu'elle se rappelle, n'avait parlé d'elle en ces termes. Certes, c'était un peu spécial comme façon de dévoiler ses sentiments envers elle, mais c'était Rigsby.
Evan: "Vous allez me faire croire qu'elle compte pour vous! Ah! C'est à mourir de rire. Vous n'êtes pas le premier à abuser d'elle. A chaque fois ça c'est très mal terminé. Je refuse qu'elle ait encore à subir ça."
Rigsby: "Vous dîtes n'importe quoi! Je ne suis pas comme ces types. J'aime sincèrement votre soeur. Je ne ferais jamais de mal à Callie."
Evan, toujours irascible: "Ouais, c'est clair. Parce que vous allez dégager et ne plus remettre les pieds ici."
Rigsby: "Ah oui! Vous croyez ça!"
Le ton montait de plus en plus et ils en vinrent aux mains. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est l'agent du CBI qui encaissa le coup de poing, en plein dans la mâchoire.
Callie sortit, juste à ce moment là, pour limiter la casse. Elle était furieuse contre son frère qui avait maladroitement vengé son honneur, bien qu'il n'avait pas besoin de l'être. Elle restait là, sur le seuil, bras croisés, secouant la tête de droite à gauche.
Callie: "Non mais ça va pas! Vous êtes dingue tous les deux!"
Evan tenta de se justifier: "Cal..."
Callie: "Chut, je ne veux rien entendre. Rentre à la maison! Je n'ai pas besoin que tu me défendes!"
Le jeune homme retourna dans le manoir, penaud, honteux de ne pas s'être contrôlé.
Quand à elle, elle s'inquiéta du sort de Rigsby, qui avait du mal à refaire surface. Elle se pencha au-dessus de lui. Il se frottait le visage, assis par terre.
Callie: "Tu survivras?"
Rigsby se relevant: "Je crois que oui. Ouf, ton frangin n'a pas l'air comme ça, mais il a une sacrée droite. Je ne m'y attendais pas."
Callie: "Pas étonnant, il faisait de la boxe à l'université. Mais j'aurais jamais cru qu'il aurait le dessus sur un mec de ton gabarie."
Elle l'aida à se mettre debout. Ils entrèrent dans la maison. Elle se rendit dans la cuisine, préparer une poche de glace.
Callie revint, lui appliquer ce remède: "Il t'a pas loupé. Quand je suis sortie, j'étais persuadée que c'était toi qui avait frappé le premier."
Rigsby: "J'allais pas le toucher. Je l'aurais cassé en deux."
Callie souriante: "Ah, là je crois que c'est clair."
Malgré sa bonne humeur apparente, elle n'était plus la jeune femme facétieuse de la veille, au CBI. Elle avait changé, son regard n'était plus pétillant mais triste. Il ne savait pas ce qui avait provoqué cette mélancolie soudaine. Puisqu'elle l'avait évité toute la journée, il en déduisit que c'était à cause de lui. Pourtant, il ne s'était pas mal conduit avec elle. Il imagina qu'elle était déçue de leur nuit ensemble. Il avait toujours manqué de confiance en lui et acceptait difficilement de décevoir les gens, proches de lui.
Rigsby posa sa main sur la glace, emprisonnant celle de la jeune femme. Elle la dégagea aussitôt et s'éloigna pour se réinstaller devant la télévision.
Rigsby s'assit à son tour: "Je veux savoir. Tu m'évites parce que tu regrettes ce qui s'est passé?"
Callie, les yeux vissés à l'écran, ne décrochait pas une parole. Elle serrait un mouchoir dans la main qu'elle portait discrètement à ses yeux.
Rigsby lui caressa la joue, essuyant une larme au passage: "Dis-moi ce qui ne va pas. Je sais écouter, tu sais."
Elle ne lui avouerait pas ce qui lui minait le moral, ça ne regardait qu'elle. C'était sa vie personnelle passée.
Callie: "J'ai été dégueulasse avec toi. Tu es un mec en or, et moi je t'ai traité comme un objet."
Rigsby: "Je suis flatté que tu penses ça de moi."
Callie: "Quoi? Que tu étais un objet?"
Il sourit.
Rigsby: "Je suis pas aveugle. Je sais que tu as autre chose. Si tu ne veux pas m'en parler, c'est pas grave. Mais quand tu te sentiras prête, je serais là."
Callie: "Merci. Je me rend compte que je t'ai mal jugé. J'étais sûre que tu ne voulais que coucher avec moi."
Rigsby: "Si on repartait à zéro."
Il se tourna face à elle et lui tendit la main.
Rigsby: "Wayne Rigsby."
Elle ne pouvait que sourire devant les efforts que ce jeune homme faisait pour elle.
Visiblement, elle ne s'en débarrasserait pas aussi facilement. Mais ce n'était plus une priorité. Plus il restait auprès d'elle, moins elle avait envie de le voir s'en aller.
Callie lui serra la main, se présentant à son tour.
Rigsby: "On va faire les chose dans l'ordre cette fois. Commencer par être amis et on verra où ça nous mène. Qu'est-ce que tu en dis?"
Callie: "Ok. J'arrive pas à croire que tu sois réel. Tu es trop beau pour être vrai. Pourquoi tu ferais ça pour moi? On ne se connait pas."
Rigsby: "Moi je sais que tu n'es pas celle que tu prétends. Tu donnes une fausse image de toi. J'aimerais que tu ais assez confiance en moi, pour me montrer celle que tu es vraiment."
Callie, les larmes ruisselants sur ses joues: "Pas sûr que tu aimerais cette fille."
Rigsby, la serrant dans ses bras: "Moi, je suis sûr du contraire."
Tout le monde avait tendance à prendre ce grand costaud pour un brave garçon qui collectionnait les gaffes. Mais il était le premier à avoir percé à jour cette jeune femme. Elle était en fait, hyper sensible et d'une incroyable fragilité. Elle n'avait rien à voir avec une croqueuse d'hommes sans scrupules. Non, elle jouait ce rôle pour se donner un courage qu'elle n'avait pas en réalité.
La seule fois où elle avait fait preuve d'un certain courage remontait à son agression par ce gardien de prison. Mais là, il s'agissait plus d'instinct de survie.
En définitive, Calista Wilcox n'était pas une dure. Ce qui lui fallait c'était le soutient de quelqu'un qui lui donnait une impression des sécurité. Jane et Evan étaient là pour elle, mais aucun d'eux ne lui apportait cette quiétude qui la rassurait.
Maintenant que Wayne était là, elle pouvait laisser tomber le masque et être elle-même, la jeune femme épanouie qu'elle avait cessé d'être à 17 ans.
Du moins, en partie seulement car toutes ses épreuves l'avaient irrémédiablement abîmée.
Il faisait nuit noire quand le jeune homme relâcha son amie, toujours contre lui. Se sentant abandonnée elle se serra encore plus.
Rigsby: "Il faut que je reparte. Je dois passer au CBI avant de rentrer."
Callie lui jeta un regard suppliant.
Rigsby: "Je peux pas être absent. Je suis obligé."
Callie: "Je sais."
Rigsby: "J'aurais préféré rester avec toi, tu peux me croire."
Callie: "T'inquiète pas, vas-y."
Il déposa un baiser sur son front et reprit sa veste. Avant de sortir, il nota son numéro de portable sur un papier qu'il glissa dans la main de Calista.
Rigsby: "Tu peux m'appeler quand tu veux."
Callie: "T'es vraiment un gars super Wayne. Tu le sais ça?"
Rigsby: "Ravis que tu t'en sois enfin aperçue."
Elle l'embrassa sur les lèvres, sagement. Il sourit puis sortit en vérifiant au préalable que le frère "frappeur" n'était plus dans les parages et il prit la route.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:11, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Roooh ! Rigsby qui préfère se faire casser la figure plutôt que de taper quelqu'un de plus "petit" que lui ...Il avait mal jaugé/jugé le frère de Callie...
Du coup la demoiselle semble plus fragile qu'il n'y parait...et Rigsby bien plus mature que l'image qu'il renvoie
Joli chapitre
Du coup la demoiselle semble plus fragile qu'il n'y parait...et Rigsby bien plus mature que l'image qu'il renvoie
Joli chapitre
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'avais loupé quelques chapitres mais à ce que je constate, finalement Callie n'est peut-être pas aussi garce que ça, elle cache sa propre personnalité pour se protéger mais elle ne se rend pas compte que c'est ça le problème, il faudrait qu'elle soit elle-même.
Encore un jolie chapitre et il me tarde de connaitre la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Encore un jolie chapitre et il me tarde de connaitre la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel! Je t'avoue que je suis rassuré quand tu me fais une critique positive, tu es un peu mon baromètre en fait!
Sweety, je suis ravie que ça plaise encore, j'espère que ça va durer.
Chapitre 12
Dès le départ de l'agent, le frère de Callie qui les avait observé depuis la fenêtre de sa chambre, revint chez elle pour s'excuser. Elle était très remontée contre lui. Il frappa de la main gauche, l'autre était en piteux état après son exploit chevaleresque de ce soir.
Callie, sans bouger de son canapé: "Entre, c'est ouvert!"
Evan s'avança prudemment: "Callie, je suis désolé pour tout à l'heure. Je voulais te protéger. Tu comprends, les mecs avec qui tu es sortie n'ont jamais été très fréquentables. Reconnais-le."
Callie: "Premièrement, je ne sors pas avec encore avec lui, et deuxièmement, Wayne est un flic. Alors tu n'as pas à t'inquiéter."
Evan: "Ravie de constater que tu as décidé d'être raisonnable petite soeur. J'aurais préféré que ce soit pas avec ce type, mais bon, si il est correct avec toi..."
Callie: "Ecoute Evan, je t'adore. Mais, à l'avenir, mêle-toi de tes affaires. A propos, tu te souviens de Grace Van Pelt? Elle est célibataire comme toi."
Evan: "Ouais, mais, pour le moment, j'ai pas de temps pour penser à ce genre de truc. D'ailleurs, j'ai un procès demain et il faut que je termine ma plaidoirie. En plus, il y a un témoignage de dernière minute. C'est pas gagné. Bonne nuit et encore pardon d'avoir esquinté ton copain."
Elle sourit, alors qu'il l'embrassait sur la joue, avant de retourner au manoir, tandis que Callie, tombant de sommeil, rejoignait sa chambre. Avant de se laisser emportée dans les bras de Morphée, elle envoya un message, sur le portable de son ami: "Bonne nuit Wayne, à demain. Calista."
Il n'était pas au CBI, ça, elle s'en doutait. Il était dans son appartement. Rigsby avait décelé son besoin de solitude et lui avait laissé de l'espace pour rassembler ses idées, majoritairement noires ce soir-là. Ce message le réjouit car cela voulait dire qu'elle pensait encore à lui. Lui-aussi, était dans son lit, fixant le plafond en essayant de chasser Calista de son esprit, afin de pouvoir enfin dormir. Il fallait qu'il se persuade qu'ils n'étaient plus que des amis. Ce ne serait pas facile pour lui qui avait toujours des sentiments forts pour Callie, malgré son jolie discours. Mais c'était la meilleure décision, pour le moment.
Le jour suivant, 10h, tribunal de Sacramento.
Le procès en appel de Térence Samuels, venait d'aboutir à la libération de cet individu. Accusé du meurtre de sa femme, en la noyant dans la piscine d'eau de mer, de leur villa du New Hampshire, un an auparavant.
L'agent Lisbon était chargée de témoigner pour son maintient en détention. Mais c'était sans compter sur le discourt de son talentueux avocat, maître Wilcox.
A la sortie du tribunal, l'avocat, toujours pressé, bouscula Lisbon dans les escaliers. Chacun fit tomber le portable qu'il avait dans la main, sur les marches du palais. Ils les ramassèrent et le jeune homme continua son chemin en trottinant.
Lisbon, lança, de loin: "Ne vous excusez surtout pas!"
Mais il était hors de portée de voix.
Elle marmonna: "Non, mais quel enfoiré celui-là."
Lisbon, contrariée de l'issue de ce procès, arriva au CBI. Dans l'ascenseur, son portable sonna dans sa poche. Elle ne reconnaissait pas cette musique.
Térésa: "Mais qu'est-ce que?"
L'homme: "Je crois que vous avez mon portable et que j'ai le votre."
Térésa: "Ah, c'était vous, tout à l'heure."
L'homme: "Oui, je suis désolé, mais j'étais assez pressé. Vous n'avez rien?"
Térésa: "Non. Où voulez-vous qu'on se retrouve?"
L'homme: "Il y a un pub en ville. Le O'Malley. Vous voyez où il se trouve?"
Térésa: "Je connais. Disons dans 15min."
L'homme: "15 minutes, d'accord."
Térésa: "Comment je vous reconnais?"
L'homme: "Demandez Evan, au patron."
Ils raccrochèrent et elle appuya sur le bouton du rez-de chaussée, dès l'ouverture des portes. Lisbon n'avait aucune idée de qui cet Evan pouvait être. Elle avait témoigné devant la court et le jury, en l'absence de l'avocat de la défense. A aucun moment, elle n'avait eu connaissance de son nom. Normalement, Cho était en charge de cette déposition, mais il avait été envoyé sur le terrain, ce matin-là. En somme, tous les éléments étaient réunis pour que cette rencontre fortuite se produise. Pas une seconde, durant le trajet qui le rapprochait du bar, elle n'avait fait le lien entre Evan et le frère de Jane. Celui-ci ne parlait de lui qu'en l'appelant "son frère". Ce n'est qu'en entrant dans l'établissement, qu'elle constata la ressemblance frappante avec le consultant. Même regard, même sourire charmeur et la similarité ne s'arrêtait pas là.
Lisbon hésitante: "Evan?"
Evan: "Bonjour. Je ne m'attendais pas à tomber sur une aussi charmante personne."
Il lui fit un baise main qui la mit mal à l'aise. Le rose lui montait aux joues.
Evan: "On s'est à peine vu tout à l'heure. Encore toutes mes excuses pour la bousculade."
Lisbon, encore troublée, tout dans son attitude lui faisait penser à Jane: "Ce n'est rien. J'avoue que moi aussi, j'avais la tête ailleurs."
Evan: "Oh, mais je ne suis pas présenté. Evan Wilcox, maître Wilcox plus précisément."
Lisbon: "Agent Térésa Lisbon, CBI."
Evan, surpris: "Vous êtes flic! Mon demi-frère travaille pour le CBI. Patrick Jane. Peut-être l'avez-vous déjà croisé?"
Lisbon: "Plutôt oui. Je suis son patron."
Evan: "Son patron." il pensa: "Et bien, il s'embête pas le frangin."
Devant son regard ébahi, elle préféra changer de sujet afin de couper court aux éventuelles questions gênantes, sur sa relation ambigu avec Jane.
Lisbon: "Mr Wilcox, c'était vous l'avocat de Samuels?"
Evan: "Oui."
Lisbon: "Félicitation, vous venez de remettre un assassin en liberté."
Evan: "Probablement. Mais je suis chargé d'assurer sa défense pas de lui enfoncer la tête sous l'eau. Comparaison bien trouvée dans cette affaire. Je veux dire, c'est pour ça qu'il me paye."
Lisbon: "Et vous arrivez à dormir la nuit?"
Evan: "Ecoutez, je conçois que vous ne compreniez pas ce que je fais, mais j'ai vu tellement d'innocents finir derrière les barreaux quand je bossais pour le procureur qu j'ai décidé de défendre mes clients plutôt que de les faire condamner."
Lisbon finit par adopter son avis, il avait des arguments qui se tenaient.
Ils continuèrent leur discussion, ne se souciant absolument pas de l'heure qui tournait. Ils paraissaient apprécier la compagnie l'un de l'autre. Si bien que lorsque vint le moment de prendre congés, ils convinrent d'un rendez-vous pour faire plus ample connaissance.
Evan: "On se dit à samedi, 20h. Je passerais vous prendre, Melle Lisbon. Je suis impatient d'y être."
Lisbon: "Moi aussi. Et c'est Térésa."
Evan: "Térésa."
Ils rejoignirent leur véhicule respectif et partirent dans des directions opposées.
Lisbon était encore sous le choc. Evan lui avait complètement tourné la tête. Etait-ce son physique qui lui rappelait Patrick, ou alors son assurance qui là, contrastait avec les hésitations permanentes du consultant. Toujours était-il que ce jeune homme avait réussi à la perturber autant que lui, si ce n'est plus. Mais ce n'était pas bon pour Evan qui marchait, en l'ignorant, sur les plates bandes de son demi-frère.
Il l'avait déjà devancé, en invitant Lisbon.
Jane, qui avait peur que la femme de ses rêves ne s'impatiente à force d'attendre qu'il soit disposé à s'impliquer dans une relation sentimentale, avait vu juste, au final.
Il risquait de se mordre les doigts de n'avoir pas réagi plus rapidement. Et qu'en serait-il si il venait à apprendre que c'était son propre frère qui lui avait soufflé Térésa Lisbon? Ce serait bien pire que lorsqu'elle avait eu sa liaison furtive avec Walter Mashburn.
TBC...
Sweety, je suis ravie que ça plaise encore, j'espère que ça va durer.
Chapitre 12
Dès le départ de l'agent, le frère de Callie qui les avait observé depuis la fenêtre de sa chambre, revint chez elle pour s'excuser. Elle était très remontée contre lui. Il frappa de la main gauche, l'autre était en piteux état après son exploit chevaleresque de ce soir.
Callie, sans bouger de son canapé: "Entre, c'est ouvert!"
Evan s'avança prudemment: "Callie, je suis désolé pour tout à l'heure. Je voulais te protéger. Tu comprends, les mecs avec qui tu es sortie n'ont jamais été très fréquentables. Reconnais-le."
Callie: "Premièrement, je ne sors pas avec encore avec lui, et deuxièmement, Wayne est un flic. Alors tu n'as pas à t'inquiéter."
Evan: "Ravie de constater que tu as décidé d'être raisonnable petite soeur. J'aurais préféré que ce soit pas avec ce type, mais bon, si il est correct avec toi..."
Callie: "Ecoute Evan, je t'adore. Mais, à l'avenir, mêle-toi de tes affaires. A propos, tu te souviens de Grace Van Pelt? Elle est célibataire comme toi."
Evan: "Ouais, mais, pour le moment, j'ai pas de temps pour penser à ce genre de truc. D'ailleurs, j'ai un procès demain et il faut que je termine ma plaidoirie. En plus, il y a un témoignage de dernière minute. C'est pas gagné. Bonne nuit et encore pardon d'avoir esquinté ton copain."
Elle sourit, alors qu'il l'embrassait sur la joue, avant de retourner au manoir, tandis que Callie, tombant de sommeil, rejoignait sa chambre. Avant de se laisser emportée dans les bras de Morphée, elle envoya un message, sur le portable de son ami: "Bonne nuit Wayne, à demain. Calista."
Il n'était pas au CBI, ça, elle s'en doutait. Il était dans son appartement. Rigsby avait décelé son besoin de solitude et lui avait laissé de l'espace pour rassembler ses idées, majoritairement noires ce soir-là. Ce message le réjouit car cela voulait dire qu'elle pensait encore à lui. Lui-aussi, était dans son lit, fixant le plafond en essayant de chasser Calista de son esprit, afin de pouvoir enfin dormir. Il fallait qu'il se persuade qu'ils n'étaient plus que des amis. Ce ne serait pas facile pour lui qui avait toujours des sentiments forts pour Callie, malgré son jolie discours. Mais c'était la meilleure décision, pour le moment.
Le jour suivant, 10h, tribunal de Sacramento.
Le procès en appel de Térence Samuels, venait d'aboutir à la libération de cet individu. Accusé du meurtre de sa femme, en la noyant dans la piscine d'eau de mer, de leur villa du New Hampshire, un an auparavant.
L'agent Lisbon était chargée de témoigner pour son maintient en détention. Mais c'était sans compter sur le discourt de son talentueux avocat, maître Wilcox.
A la sortie du tribunal, l'avocat, toujours pressé, bouscula Lisbon dans les escaliers. Chacun fit tomber le portable qu'il avait dans la main, sur les marches du palais. Ils les ramassèrent et le jeune homme continua son chemin en trottinant.
Lisbon, lança, de loin: "Ne vous excusez surtout pas!"
Mais il était hors de portée de voix.
Elle marmonna: "Non, mais quel enfoiré celui-là."
Lisbon, contrariée de l'issue de ce procès, arriva au CBI. Dans l'ascenseur, son portable sonna dans sa poche. Elle ne reconnaissait pas cette musique.
Térésa: "Mais qu'est-ce que?"
L'homme: "Je crois que vous avez mon portable et que j'ai le votre."
Térésa: "Ah, c'était vous, tout à l'heure."
L'homme: "Oui, je suis désolé, mais j'étais assez pressé. Vous n'avez rien?"
Térésa: "Non. Où voulez-vous qu'on se retrouve?"
L'homme: "Il y a un pub en ville. Le O'Malley. Vous voyez où il se trouve?"
Térésa: "Je connais. Disons dans 15min."
L'homme: "15 minutes, d'accord."
Térésa: "Comment je vous reconnais?"
L'homme: "Demandez Evan, au patron."
Ils raccrochèrent et elle appuya sur le bouton du rez-de chaussée, dès l'ouverture des portes. Lisbon n'avait aucune idée de qui cet Evan pouvait être. Elle avait témoigné devant la court et le jury, en l'absence de l'avocat de la défense. A aucun moment, elle n'avait eu connaissance de son nom. Normalement, Cho était en charge de cette déposition, mais il avait été envoyé sur le terrain, ce matin-là. En somme, tous les éléments étaient réunis pour que cette rencontre fortuite se produise. Pas une seconde, durant le trajet qui le rapprochait du bar, elle n'avait fait le lien entre Evan et le frère de Jane. Celui-ci ne parlait de lui qu'en l'appelant "son frère". Ce n'est qu'en entrant dans l'établissement, qu'elle constata la ressemblance frappante avec le consultant. Même regard, même sourire charmeur et la similarité ne s'arrêtait pas là.
Lisbon hésitante: "Evan?"
Evan: "Bonjour. Je ne m'attendais pas à tomber sur une aussi charmante personne."
Il lui fit un baise main qui la mit mal à l'aise. Le rose lui montait aux joues.
Evan: "On s'est à peine vu tout à l'heure. Encore toutes mes excuses pour la bousculade."
Lisbon, encore troublée, tout dans son attitude lui faisait penser à Jane: "Ce n'est rien. J'avoue que moi aussi, j'avais la tête ailleurs."
Evan: "Oh, mais je ne suis pas présenté. Evan Wilcox, maître Wilcox plus précisément."
Lisbon: "Agent Térésa Lisbon, CBI."
Evan, surpris: "Vous êtes flic! Mon demi-frère travaille pour le CBI. Patrick Jane. Peut-être l'avez-vous déjà croisé?"
Lisbon: "Plutôt oui. Je suis son patron."
Evan: "Son patron." il pensa: "Et bien, il s'embête pas le frangin."
Devant son regard ébahi, elle préféra changer de sujet afin de couper court aux éventuelles questions gênantes, sur sa relation ambigu avec Jane.
Lisbon: "Mr Wilcox, c'était vous l'avocat de Samuels?"
Evan: "Oui."
Lisbon: "Félicitation, vous venez de remettre un assassin en liberté."
Evan: "Probablement. Mais je suis chargé d'assurer sa défense pas de lui enfoncer la tête sous l'eau. Comparaison bien trouvée dans cette affaire. Je veux dire, c'est pour ça qu'il me paye."
Lisbon: "Et vous arrivez à dormir la nuit?"
Evan: "Ecoutez, je conçois que vous ne compreniez pas ce que je fais, mais j'ai vu tellement d'innocents finir derrière les barreaux quand je bossais pour le procureur qu j'ai décidé de défendre mes clients plutôt que de les faire condamner."
Lisbon finit par adopter son avis, il avait des arguments qui se tenaient.
Ils continuèrent leur discussion, ne se souciant absolument pas de l'heure qui tournait. Ils paraissaient apprécier la compagnie l'un de l'autre. Si bien que lorsque vint le moment de prendre congés, ils convinrent d'un rendez-vous pour faire plus ample connaissance.
Evan: "On se dit à samedi, 20h. Je passerais vous prendre, Melle Lisbon. Je suis impatient d'y être."
Lisbon: "Moi aussi. Et c'est Térésa."
Evan: "Térésa."
Ils rejoignirent leur véhicule respectif et partirent dans des directions opposées.
Lisbon était encore sous le choc. Evan lui avait complètement tourné la tête. Etait-ce son physique qui lui rappelait Patrick, ou alors son assurance qui là, contrastait avec les hésitations permanentes du consultant. Toujours était-il que ce jeune homme avait réussi à la perturber autant que lui, si ce n'est plus. Mais ce n'était pas bon pour Evan qui marchait, en l'ignorant, sur les plates bandes de son demi-frère.
Il l'avait déjà devancé, en invitant Lisbon.
Jane, qui avait peur que la femme de ses rêves ne s'impatiente à force d'attendre qu'il soit disposé à s'impliquer dans une relation sentimentale, avait vu juste, au final.
Il risquait de se mordre les doigts de n'avoir pas réagi plus rapidement. Et qu'en serait-il si il venait à apprendre que c'était son propre frère qui lui avait soufflé Térésa Lisbon? Ce serait bien pire que lorsqu'elle avait eu sa liaison furtive avec Walter Mashburn.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:13, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
je viens de lire tes deux dernier chapitre et franchement j'accroche toujours autant même si je ne te laisse pas souvent de coms mais défois je reçoit pas d'alerte concernant tes chapitres que tu postes Mais c'est toujours aussi bien continue miss
VLS VLS VLS
VLS VLS VLS
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement l'explication familiale s'est plutôt bien passée...
Evan qui drague Lisbon...qui apprécie...voilà ce que j'appelle mettre du piment dans une histoire
Comment Jane va t-il réagir...Je doute qu'il en vienne au mains avec son petit frère...surtout quand on sait ce qu'Evan est capable de faire...
Maintenant je suis curieuse de connaitre la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Evan qui drague Lisbon...qui apprécie...voilà ce que j'appelle mettre du piment dans une histoire
Comment Jane va t-il réagir...Je doute qu'il en vienne au mains avec son petit frère...surtout quand on sait ce qu'Evan est capable de faire...
Maintenant je suis curieuse de connaitre la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
oh oh, je le sens mal là, si Evan envisage quelque chose avec Lisbon Jane risque de mal le prendre, faudrait peut-être que quelqu'un fasse part à Evan de l'attachement de son frère pour la brunette, ça pourrait aider, sinon le pauvre Jane va nous faire une dépression
il me tarde de savoir la suite
il me tarde de savoir la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Vous connaissez le refrain: MERCI, Cocodu, Johel, Sweety !! Pour vos messages!!!
Voilà la suite...
Chapitre 13
Cela faisait près de trois mois que Jane avait rencontré sa nouvelle famille et que Calista travaillait au sein du CBI, en tant qu'archiviste. Ce n'était pas son seul poste. Depuis que Lisbon avait eu vent de ses dons de dessinatrice, elle établissait également les portraits de certains suspects non répertoriés, avec talent. Bref, tout allait pour le mieux. Calista faisait vraiment partie du bureau, depuis qu'elle avait modifié son comportement avec les autres. Elle était beaucoup plus pausé et zen, ce qui influait sur l'ambiance générale.
Rigsby et elle avaient décidé d'avancer lentement dans leur relation. Cela semblait leur convenir, du moins pour l'instant.
Quand à Lisbon, elle fréquentait toujours Evan de façon régulière. Elle avait pensé que ce ne serait que pour une nuit, mais cette nuit c'était très rapidement prolongée en semaine puis en mois, jusqu'à devenir de plus en plus sérieux. Elle n'en avait rien dit à Jane et avait fait promettre à Evan d'en faire autant, afin de ne pas créer de tension entre eux. Ce qu'il avait accepté sans tergiverser car il était du même avis.
Térésa se sentait tellement bien avec cet homme qu'elle en éprouvait quelques remords vis à vis de Jane. Bien que ni elle ni Jane n'est clairement montré ses sentiments l'un pour l'autre, elle lui cachait cette relation du mieux possible, pour ne pas le froisser. Toutefois, elle savait que ça ne serait que temporaire et que Jane finirait par le découvrir, seul ou de la bouche de sa soeur. C'était inévitable, mais le plus tard serait le mieux, et si cela ne devait jamais arriver, ce n'en serait que mieux.
Il ne lui était pas interdit de rêver après tout.
Ce matin-là, toute l'équipe, ainsi que Calista, était à son poste, à remplir des dossiers, en attendant que le téléphone sonne pour qu'on leur confit une nouvelle enquête. Rigsby, Cho et Van Pelt étaient vissés à leurs chaises, penchés sur leurs rapports, tandis que Jane faisait un somme, comme à son habitude, épiant les éventuelles discussions.
Lisbon, quand à elle, s'était enfermée dans son bureau pour passer un coup de téléphone, à son petit ami, en toute discrétion. Une chance que le bureau soit bien insonorisé et que Jane ne lise pas sur les lèvres.
Vers 11h, le grand brun se leva pour faire une pause et en profiter pour rendre une petite visite à son amie.
Van Pelt: "Tu descends voir Callie?"
Rigsby: "Oui, mais je vais d'abord aller chercher des cafés en face. Tu en veux un?"
Van Pelt: "Non, je te remercie."
Il fit la même offre à Cho qui la déclina, puis il se rendit en bas du bâtiment fédéral.
La rouquine le regarda s'éloigner avec un pincement au coeur et une pointe de déception. La même déception que ressentait Rigsby lorsqu'elle avait choisi Craig O'Laughling pour le remplacer. Evidemment, Callie lui avait apprit qu'ils avaient prit la résolution de n'être que des amis, pour le moment. Mais ça ne durerait sûrement pas et elle était jalouse de son amie.
Lorsqu'il revint avec les boissons, le jeune agent descendit directement au local des archives. Il tambourina d'une main, sur la porte, l'autre tenant les gobelets.
Rigsby: "Salut!"
Callie: "Ah, salut!"
Rigsby: "Une pause café, ça te tente?"
Elle grimaça, connaissant le goût plus que imbuvable de ce qui était appelé café, dans cet endroit, pour l'avoir supporté pendant des mois. Mais elle s'en fichait, tant que cela lui donnait l'opportunité de passer du temps avec Rigsby. Depuis quelques semaines, l'agent prenait sa pause avec elle.
Rigsby: "Il ne vient pas du CBI, je te rassure."
Callie: "Tant mieux. Je ne peux plus avaler leur mixture. C'est un miracle que personne ne se soit encore intoxiqué. Même celui de la prison était excellent comparé à celui là."
Rigsby: "Alors pourquoi tu t'es forcée à le boire?"
Callie: "C'était pas le café qui m'intéressait mais plus le livreur."
Il esquissa un sourire complice. Puis, ils burent leurs cafés, assis sur des piles de cartons, comme deux bons amis, rien de plus.
Rigsby: "J'ai une bonne nouvelle pour toi. Lisbon envisage de te faire signer un contrat."
Callie: "C'est super."
Elle n'avait pas l'air franchement enthousiasmée.
Rigsby: "On dirait pas. Mais tu sais, tu ne serais pas embauchée aux archives, tu bosserais avec nous, en tant que portraitiste. Lisbon a été très impressionnée par ton boulot. On a réussi à retrouvé le coupable grâce à toi."
Callie, reposant son gobelet: "Ca ne marche pas Wayne."
Rigsby: "Quoi? Ce boulot?"
Callie: "Je ne parle pas de ce job. Je parle de nous. L'amitié, ça ne fonctionnera pas."
Rigsby: "Tu ne veux plus qu'on se voit en dehors du bureau?"
Callie: "Si, au contraire. Mais c'est le concept d'amis qui ne me suffit plus. Je sais ce qu'on avait décidé, mais ça fait trois mois maintenant, et (...) Tu me manques Wayne. C'est idiot, je sais. On a pas vraiment été ensemble plus d'une nuit..."
Il avait cessé d'espérer qu'elle lui fasse cette demande et il en restait muet. Elle se leva et fit quelques pas.
Callie: "Ouais. C'est stupide comme idée. Oublie ça. Tu dois être avec quelqu'un, de toutes façons. T'es un mec c'est logique."
Ayant retrouvé l'usage de la parole, il la saisie par le bras pour la ramener à lui et l'embrasser comme il l'avait tant désiré, tous ces jours.
Il détacha ses lèvres des siennes, le temps de reprendre leur souffle.
Callie souffla: "Qu'est-ce que ça veut dire?"
Rigsby: "Ca veut dire que tu me manques aussi. J'arrête pas de penser à toi depuis des semaines."
Elle passa ses bras autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds et approfondit ce second baiser. Le jeune homme parvint en tendant le bras, vers la porte, à pousser le verrou, pour ne pas être dérangé. Ce qui fut le cas, une demi heure plus tard, quand un agent entra, manquant les surprendre. Le verrou n'était pas assez poussé pour bloquer l'accès. Heureusement pour eux, ils n'en était qu'au début. Dans l'affolement, Callie avait omit de récupérer son soutient gorge qu'elle cacha dans son dos, avant de la glisser subrepticement dans la poche de la veste de Rigsby. Il fila, en retenant un sourire, et lançant un regard amusé à Callie.
Dans les bureaux, l'absence de Rigsby ne fut pas immédiatement remarquée. Tous étaient plongés dans leur travail. Sauf Jane qui espionnait sa patronne du coin de l'oeil, par-dessus ses grilles de sudoku. Elle était en grande conversation téléphonique et parlait à voix basse, gloussant comme une adolescente avec son petit copain. Il avait hâte qu'elle raccroche pour aller la soumettre à un interrogatoire en règle. Il brûlait de connaître son interlocuteur. Qui était cet homme qui se permettait de faire sourire Lisbon et de faire dieu seul savait quoi d'autre avec elle?
Elle reposa enfin le combiné. Jane se redressa, déterminé à lui parler sur le champ.
Mais le retour de son collègue le fit revoir ses priorités. La tenue débraillée de l'agent, ses cheveux ébouriffés, sa cravate desserrée, tous ces indices semblaient intriguer beaucoup plus le mentaliste. Il remit donc à plus tard son entrevue avec sa jolie patronne, pour aller asticoter une autre victime.
Rigsby passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa chemise et sa cravate, priant pour que personne ne l'ai vu. Mais lorsque Jane avança droit sur lui, il su qu'il était fichu.
Jane, s'asseyant face à lui, demanda innocemment: "Alors, comment va ma petite soeur?"
Rigsby: "Très bien. Elle va très bien."
Le blond se leva pour se placer derrière lui. Il plongea sa main dans la poche de la veste et en ressortit un soutien gorge en dentelle noire.
Jane: "Je vois ça. Elle n'est pas la seule à aller bien apparemment."
Rigsby, rouge de gêne, bafouilla: "Jane! Fais pas le con, repose ça!"
Jane le rangea dans sa propre poche, le sourire aux lèvres: "Je lui rendrais pour toi."
Rigsby: "Jane, c'est pas ce que tu crois. Enfin, bon ok. On est ensemble Callie et moi. Mais je préfère que ça reste entre nous. C'est délicat, avec ce règlement, comme on bosse ici tous les deux."
Jane termina pour lui: "Et il y a Grace."
Rigsby: "Ouais, Grace. Mais ne crois pas que j'essaie de l'oublier avec ta soeur. Je suis amoureux de Callie."
Jane: "Très bien. Je sais qu'elle est heureuse avec toi. Je t'admire d'avoir eu le cran de la récupérer. Je sais que Callie tiens beaucoup à toi, bien plus que tu le penses. Vous avez de la chance de vous être trouvé. Et de ne pas l'avoir laisser passer."
Il parlait en connaissance de cause, car il était persuadé, à raison, que Lisbon ne l'avait pas attendu et qu'un autre homme allait la rendre heureuse à sa place, sans qu'il ait pu lui avouer la teneur des sentiments qu'il avait pour elle. Pourquoi n'était-il pas capable d'effacer le passé et d'avancer, d'être heureux, tout simplement?
Sa petite soeur, elle, ne restait pas bloquée sur un évènement tragique et pourtant sa vie n'avait pas été rose. Mais elle se donnait les moyens d'accéder au bonheur. Un bonheur que Jane se refusait obstinément et qui allait lui passer sous le nez s'il ne faisait rien pour le retenir.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 13
Cela faisait près de trois mois que Jane avait rencontré sa nouvelle famille et que Calista travaillait au sein du CBI, en tant qu'archiviste. Ce n'était pas son seul poste. Depuis que Lisbon avait eu vent de ses dons de dessinatrice, elle établissait également les portraits de certains suspects non répertoriés, avec talent. Bref, tout allait pour le mieux. Calista faisait vraiment partie du bureau, depuis qu'elle avait modifié son comportement avec les autres. Elle était beaucoup plus pausé et zen, ce qui influait sur l'ambiance générale.
Rigsby et elle avaient décidé d'avancer lentement dans leur relation. Cela semblait leur convenir, du moins pour l'instant.
Quand à Lisbon, elle fréquentait toujours Evan de façon régulière. Elle avait pensé que ce ne serait que pour une nuit, mais cette nuit c'était très rapidement prolongée en semaine puis en mois, jusqu'à devenir de plus en plus sérieux. Elle n'en avait rien dit à Jane et avait fait promettre à Evan d'en faire autant, afin de ne pas créer de tension entre eux. Ce qu'il avait accepté sans tergiverser car il était du même avis.
Térésa se sentait tellement bien avec cet homme qu'elle en éprouvait quelques remords vis à vis de Jane. Bien que ni elle ni Jane n'est clairement montré ses sentiments l'un pour l'autre, elle lui cachait cette relation du mieux possible, pour ne pas le froisser. Toutefois, elle savait que ça ne serait que temporaire et que Jane finirait par le découvrir, seul ou de la bouche de sa soeur. C'était inévitable, mais le plus tard serait le mieux, et si cela ne devait jamais arriver, ce n'en serait que mieux.
Il ne lui était pas interdit de rêver après tout.
Ce matin-là, toute l'équipe, ainsi que Calista, était à son poste, à remplir des dossiers, en attendant que le téléphone sonne pour qu'on leur confit une nouvelle enquête. Rigsby, Cho et Van Pelt étaient vissés à leurs chaises, penchés sur leurs rapports, tandis que Jane faisait un somme, comme à son habitude, épiant les éventuelles discussions.
Lisbon, quand à elle, s'était enfermée dans son bureau pour passer un coup de téléphone, à son petit ami, en toute discrétion. Une chance que le bureau soit bien insonorisé et que Jane ne lise pas sur les lèvres.
Vers 11h, le grand brun se leva pour faire une pause et en profiter pour rendre une petite visite à son amie.
Van Pelt: "Tu descends voir Callie?"
Rigsby: "Oui, mais je vais d'abord aller chercher des cafés en face. Tu en veux un?"
Van Pelt: "Non, je te remercie."
Il fit la même offre à Cho qui la déclina, puis il se rendit en bas du bâtiment fédéral.
La rouquine le regarda s'éloigner avec un pincement au coeur et une pointe de déception. La même déception que ressentait Rigsby lorsqu'elle avait choisi Craig O'Laughling pour le remplacer. Evidemment, Callie lui avait apprit qu'ils avaient prit la résolution de n'être que des amis, pour le moment. Mais ça ne durerait sûrement pas et elle était jalouse de son amie.
Lorsqu'il revint avec les boissons, le jeune agent descendit directement au local des archives. Il tambourina d'une main, sur la porte, l'autre tenant les gobelets.
Rigsby: "Salut!"
Callie: "Ah, salut!"
Rigsby: "Une pause café, ça te tente?"
Elle grimaça, connaissant le goût plus que imbuvable de ce qui était appelé café, dans cet endroit, pour l'avoir supporté pendant des mois. Mais elle s'en fichait, tant que cela lui donnait l'opportunité de passer du temps avec Rigsby. Depuis quelques semaines, l'agent prenait sa pause avec elle.
Rigsby: "Il ne vient pas du CBI, je te rassure."
Callie: "Tant mieux. Je ne peux plus avaler leur mixture. C'est un miracle que personne ne se soit encore intoxiqué. Même celui de la prison était excellent comparé à celui là."
Rigsby: "Alors pourquoi tu t'es forcée à le boire?"
Callie: "C'était pas le café qui m'intéressait mais plus le livreur."
Il esquissa un sourire complice. Puis, ils burent leurs cafés, assis sur des piles de cartons, comme deux bons amis, rien de plus.
Rigsby: "J'ai une bonne nouvelle pour toi. Lisbon envisage de te faire signer un contrat."
Callie: "C'est super."
Elle n'avait pas l'air franchement enthousiasmée.
Rigsby: "On dirait pas. Mais tu sais, tu ne serais pas embauchée aux archives, tu bosserais avec nous, en tant que portraitiste. Lisbon a été très impressionnée par ton boulot. On a réussi à retrouvé le coupable grâce à toi."
Callie, reposant son gobelet: "Ca ne marche pas Wayne."
Rigsby: "Quoi? Ce boulot?"
Callie: "Je ne parle pas de ce job. Je parle de nous. L'amitié, ça ne fonctionnera pas."
Rigsby: "Tu ne veux plus qu'on se voit en dehors du bureau?"
Callie: "Si, au contraire. Mais c'est le concept d'amis qui ne me suffit plus. Je sais ce qu'on avait décidé, mais ça fait trois mois maintenant, et (...) Tu me manques Wayne. C'est idiot, je sais. On a pas vraiment été ensemble plus d'une nuit..."
Il avait cessé d'espérer qu'elle lui fasse cette demande et il en restait muet. Elle se leva et fit quelques pas.
Callie: "Ouais. C'est stupide comme idée. Oublie ça. Tu dois être avec quelqu'un, de toutes façons. T'es un mec c'est logique."
Ayant retrouvé l'usage de la parole, il la saisie par le bras pour la ramener à lui et l'embrasser comme il l'avait tant désiré, tous ces jours.
Il détacha ses lèvres des siennes, le temps de reprendre leur souffle.
Callie souffla: "Qu'est-ce que ça veut dire?"
Rigsby: "Ca veut dire que tu me manques aussi. J'arrête pas de penser à toi depuis des semaines."
Elle passa ses bras autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds et approfondit ce second baiser. Le jeune homme parvint en tendant le bras, vers la porte, à pousser le verrou, pour ne pas être dérangé. Ce qui fut le cas, une demi heure plus tard, quand un agent entra, manquant les surprendre. Le verrou n'était pas assez poussé pour bloquer l'accès. Heureusement pour eux, ils n'en était qu'au début. Dans l'affolement, Callie avait omit de récupérer son soutient gorge qu'elle cacha dans son dos, avant de la glisser subrepticement dans la poche de la veste de Rigsby. Il fila, en retenant un sourire, et lançant un regard amusé à Callie.
Dans les bureaux, l'absence de Rigsby ne fut pas immédiatement remarquée. Tous étaient plongés dans leur travail. Sauf Jane qui espionnait sa patronne du coin de l'oeil, par-dessus ses grilles de sudoku. Elle était en grande conversation téléphonique et parlait à voix basse, gloussant comme une adolescente avec son petit copain. Il avait hâte qu'elle raccroche pour aller la soumettre à un interrogatoire en règle. Il brûlait de connaître son interlocuteur. Qui était cet homme qui se permettait de faire sourire Lisbon et de faire dieu seul savait quoi d'autre avec elle?
Elle reposa enfin le combiné. Jane se redressa, déterminé à lui parler sur le champ.
Mais le retour de son collègue le fit revoir ses priorités. La tenue débraillée de l'agent, ses cheveux ébouriffés, sa cravate desserrée, tous ces indices semblaient intriguer beaucoup plus le mentaliste. Il remit donc à plus tard son entrevue avec sa jolie patronne, pour aller asticoter une autre victime.
Rigsby passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa chemise et sa cravate, priant pour que personne ne l'ai vu. Mais lorsque Jane avança droit sur lui, il su qu'il était fichu.
Jane, s'asseyant face à lui, demanda innocemment: "Alors, comment va ma petite soeur?"
Rigsby: "Très bien. Elle va très bien."
Le blond se leva pour se placer derrière lui. Il plongea sa main dans la poche de la veste et en ressortit un soutien gorge en dentelle noire.
Jane: "Je vois ça. Elle n'est pas la seule à aller bien apparemment."
Rigsby, rouge de gêne, bafouilla: "Jane! Fais pas le con, repose ça!"
Jane le rangea dans sa propre poche, le sourire aux lèvres: "Je lui rendrais pour toi."
Rigsby: "Jane, c'est pas ce que tu crois. Enfin, bon ok. On est ensemble Callie et moi. Mais je préfère que ça reste entre nous. C'est délicat, avec ce règlement, comme on bosse ici tous les deux."
Jane termina pour lui: "Et il y a Grace."
Rigsby: "Ouais, Grace. Mais ne crois pas que j'essaie de l'oublier avec ta soeur. Je suis amoureux de Callie."
Jane: "Très bien. Je sais qu'elle est heureuse avec toi. Je t'admire d'avoir eu le cran de la récupérer. Je sais que Callie tiens beaucoup à toi, bien plus que tu le penses. Vous avez de la chance de vous être trouvé. Et de ne pas l'avoir laisser passer."
Il parlait en connaissance de cause, car il était persuadé, à raison, que Lisbon ne l'avait pas attendu et qu'un autre homme allait la rendre heureuse à sa place, sans qu'il ait pu lui avouer la teneur des sentiments qu'il avait pour elle. Pourquoi n'était-il pas capable d'effacer le passé et d'avancer, d'être heureux, tout simplement?
Sa petite soeur, elle, ne restait pas bloquée sur un évènement tragique et pourtant sa vie n'avait pas été rose. Mais elle se donnait les moyens d'accéder au bonheur. Un bonheur que Jane se refusait obstinément et qui allait lui passer sous le nez s'il ne faisait rien pour le retenir.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:15, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Jane qui se réveille après la bataille...Son petit frère semble avoir réussi là ou lui n'a même pas osé faire le premier pas...
Callie et Rigsby ensemble à nouveau...
Pourquoi diable est ce je trouve que tout cela va trop bien, que tout cela est bien trop calme ?
A moins que ce ne soit la période de l'année où nous nous trouvons qui amène les "auteurs" à être plus "cool" avec les persos...
La suite me dira ce qu'il en est réellement...
Callie et Rigsby ensemble à nouveau...
Pourquoi diable est ce je trouve que tout cela va trop bien, que tout cela est bien trop calme ?
A moins que ce ne soit la période de l'année où nous nous trouvons qui amène les "auteurs" à être plus "cool" avec les persos...
La suite me dira ce qu'il en est réellement...
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