La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Tu as su retomber sur tes pattes et ce final est superbe
Les couples se forment, même Jane semble vouloir prendre son destin en main
Evan a trouvé quelqu'un
Reste a voir si Callie va se décider à parler aux deux frères ...
On va attendre patiemment la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Les couples se forment, même Jane semble vouloir prendre son destin en main
Evan a trouvé quelqu'un
Reste a voir si Callie va se décider à parler aux deux frères ...
On va attendre patiemment la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ca y est !!! Jane se décide enfin à se sortir les doigts du c** !!
Pardonnez moi cette vulgarité, mais je suis trop contente
Bravo pour ce recentrage de l'histoire! Chapeau bas
Pardonnez moi cette vulgarité, mais je suis trop contente
Bravo pour ce recentrage de l'histoire! Chapeau bas
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'arrive bien tard dans ta fic mais je me suis vite rattrapée en lisant tout ce que j'avais manqué et c'est.... :hall2: il s'en est passé des choses et maintenant Jane vient de perdre sa mère , mais il n'est pas seul, sa famille est là pour lui et j'espère que ça va avancer avec Lisbon, il serait temps
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
me tarde de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Tout a été dit, donc juste une chose à rajouter:
VLS!! :vivement: :vivement: :vivement:
VLS!! :vivement: :vivement: :vivement:
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Jane et Lisbon sur le toit! Je vois déjà la scène!!!
Et la jeune demoiselle qui à fait craquer Evan... c'est peut-être celle dont je trouvais qu'on ne voyait pas assez?!
En tout cas j'ai hâte de lire la suite!!!!!
Grand bravo pour ce nouveau chapitre!
Et la jeune demoiselle qui à fait craquer Evan... c'est peut-être celle dont je trouvais qu'on ne voyait pas assez?!
En tout cas j'ai hâte de lire la suite!!!!!
Grand bravo pour ce nouveau chapitre!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci à toutes!!!!
Voilà un chapitre avec un peu de Jisbon.
Chapitre 35
Arrivés la-haut, la tension était à son comble pour l'agent qui, à bout de patience, voulait le pousser à lui dire, une fois pour toutes, ce qui le faisait agir aussi bizarrement.
Mais ne sachant pas qu'elle technique adopter pour ne pas le brusquer, elle ne fit rien.
Après tout, il devait déjà assez souffrir de la perte brutale de sa mère. Lisbon ne pouvait que le compatir, elle-même connaissait cette sensation qu'elle avait expérimenté dans son jeune âge. Elle se cala donc, en silence, contre un des poteaux, pour observer Patrick. Il s'approchait du bord, très près, trop près, au goût de l'agent.
Son sang ne fit qu'un tour et, en moins d'une seconde, elle se retrouvait agrippée au bras du beau blond. Il tourna la tête vers elle, en souriant. Un de ses sourires qui avait le don de la mettre mal à l'aise. Comme d'habitude, l'effet fut immédiat et elle vira au rouge, tentant tant bien que mal de camoufler sa gêne.
Jane reporta son attention sur le spectacle de la ville, éclairée par un soleil qui montait dans le ciel bleu, parsemé de quelques nuages, ça et là. Le sourire du consultant s'effaça, aussitôt remplacé par une morosité soudaine.
Jane: "C'est beau. Vous ne trouvez pas Lisbon."
Lisbon, derrière lui: "Très beau."
Jane relâchant la pression sur la main de l'agent, la libéra: "Je n'ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance. La seule chose ce sont les nuages. Quand mon père était absent, que j'étais seul avec ma mère, on montait sur la grande roue. Celle de la fête foraine. Le propriétaire était un ami. On était seul au monde, surplombant la foule. On regardait ces nuages, au-dessus de nous et on s'évadait, imaginant notre vie ailleurs."
Le sentant très ému, Lisbon, les larmes envahissant ses yeux, prit l'initiative de le serrer dans ses bras. Il résista, au début, puis fini par se tourner complètement pour engouffrer son visage dans le cou de sa patronne, qui n'en était pas une, pas à ce moment précis. Elle était celle qui lui offrait une épaule pour pleurer.
Si étrange que cela paraisse, il détestait ça. Non pas d'être dans ses bras, chose dont il rêvait constamment. Mais ce qu'il n'aimait pas, c'était être aussi faible et de ne pas être un homme dans le sens le plus strict. Patrick avait toujours été sensible, depuis l'enfance. Encore un trait de son caractère que son père ne supportait pas. Alex Jane reprochait à sa femme d'en faire "une chiffe molle", alors que lui, voulait qu'il devienne comme lui. Un homme, un vrai, un de ceux qui ne s'embarrassent pas de sentimentalisme ou de tendresse pour sa famille, un homme vaniteux et sans scrupules, prêt à tout pour atteindre ses objectifs et si pour ça, il lui fallait écraser les autres, il n'hésitait pas.
C'est exactement ce qu'il avait fait, en employant la violence avec Héléna, pour la faire plier. Si Patrick en avait voulu à cette femme, à l'époque, à présent, des bribes de souvenirs lui revenaient. Des images d'Héléna, le visage souvent abîmé par des coupures et des bleus qu'elle cachait sous du maquillage, afin que personne ne les remarque. Patrick, lui, les avait vu, mais il était bien trop jeune pour en comprendre les significations. Il avait honte de l'avoir accablée, le jour de leurs retrouvailles. Mais c'était du passé, Eleanor ne lui en avait pas tenu rigueur, même si ils n'étaient pas vraiment parvenus à instaurer un rapport mère/ fils, ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient côtoyés durant des mois, sans se livrer réellement.
Aujourd'hui, Patrick se trouvait avec la seule personne qui le connaissait mieux que sa propre mère, que sa soeur ou que n'importe qui d'autre. Térésa Lisbon était celle sur qui il se reposait et avec qui il ne craignait pas d'évoquer son pénible passé. Certes, au premiers jours de leurs collaboration, Jane ne lui faisait pas confiance. Ca ne venait pas d'elle, il ne faisait confiance à personne, en ce temps-là. Malgré tout, Patrick avait réussi à passer ce cap et avait baissé sa garde. Grâce à Térésa, il s'était partiellement réconcilié avec le genre humain.
L'homme qu'il était, restait encore d'une sensibilité excessive. C'est pourquoi, se remémorer cette période de sa vie exacerbait sa mélancolie.
Lisbon, sentant les larmes de Jane imbiber son dos, à travers son chemisier, resserra son étreinte en passant sa main dans ses boucles blondes.
Jane bredouilla, dans les cheveux bruns de la jeune femme: "Elle est parti pour toujours Térésa. Je ne pourrais plus jamais lui parler."
Lisbon: "Vous pourrez me parler à moi. Je serais toujours là pour vous Jane."
Il releva la tête, chassant l'humidité de ses yeux, d'un geste de la main. Il fuyait le regard de la jeune femme. S'éloignant d'elle, il retourna vers le bord du toit, les mains sur les hanches, l'air totalement perdu. Il respira à fond, pour se donner contenance. Un peu embarrassé par le visage qu'il lui avait présenté, il revint vers la brunette.
Lisbon, impatiente: "Qu'est-ce que vous aviez à me dire?"
Jane, les yeux baissés: "J'avais prévu de le faire, maintenant..."
Lisbon: "Faire quoi? Je ne comprend pas. Soyez plus clair Jane."
Il souriait difficilement, il se trouvait ridicule. Fondre en larmes devant celle à qui il s'apprêtait à déclarer sa flamme, ne jouait pas en sa faveur.
Jane: "Comment le pourrais-je? Pas après ça. Regardez-moi, je suis aux antipodes de l'homme viril qui fait rêver les femmes. Qui voudrait d'un homme aussi faible."
Lisbon: "Vous n'êtes pas faible, vous êtes fragile et alors? C'est humain."
Jane: "Ouais. Je suis incapable de protéger qui que ce soit."
Lisbon: "Ne dites pas de bêtises. Vous m'avez protégé plusieurs fois. Vous m'avez aidé quand on m'a accusé de meurtre, quand on été bloqué dans ce conteneur en plein désert. Et le plus important, c'est grâce à vous que j'ai été réintégrée au CBI."
Jane, blasé: "Tout ça avec des arnaques et des tours de passe passe. Mais je serais incapable de m'interposer face à quelqu'un qui vous menacerait physiquement."
Lisbon: "Que faites-vous de ce poseur de bombe? Vous avez risqué votre vie, ce n'était pas du courage ça?"
Jane: "Plus du suicide. Si étiez morte ce jour-là, je l'aurais été aussi. Je n'aurais pas pu continuer sans vous. J'ai été lâche."
Lisbon, après une pause: "C'est du passé. Où voulez-vous en venir en me conduisant ici?"
Jane: "Nulle part. Ca n'a plus aucun sens."
Il rebroussa chemin, pour reprendre l'escalier, mais elle le bloqua d'une main sur son torse.
Lisbon: "On est ici pour une raison et je ne vous laisserais pas partir avant de la connaître."
Elle avait ce regard qu'elle réservait aux suspects lors des interrogatoires. Inutile de lutter, il devrait obéir et sans plus attendre.
Lisbon lui fit part de ses craintes: "Si vous décidez de quitter le service, je ne vous en dissuaderais pas. Mais ne rendez pas votre badge de consultant. Prenez du temps pour vous remettre et revenez."
Il l'écoutait et se rendait compte qu'elle s'était fourvoyée. Jane n'avait jamais envisagé de renoncer à son poste. La jeune femme qui attendait une réponse qui tardait à venir, en déduisit qu'elle s'était peut-être trompée sur ses réelles intentions.
Lisbon: "Oh. Ce n'est pas ce que vous vouliez dire, c'est ça?"
Jane: "Pas du tout. Mais j'apprécie le conseil. Non, ce que je veux vous dire n'a aucun rapport avec le travail. Hum... Je n'ai plus l'habitude de faire ça."
Lisbon, intrigué et un peu effrayée: "Vous vous débrouillez très bien. Je vous assure. Continuez."
Visiblement troublée, elle avait deviné pourquoi il faisait tant de mystère, pourquoi il était aussi nerveux. Tel un jeune homme impressionné par une jolie femme, il marchait, tordant ses mains comme si il répétait un texte.
Jane pensa: "Courage, mon vieux, tu peux le faire." Avant de se planter devant elle et d'enfin lui déclarer: "Il y a quelques jours, je vous ai dit que je ne serais pas l'homme qu'il vous fallait."
Lisbon: "Je me souviens oui."
Jane: "Et bien... Je... Je me trompais. J'espère être cet homme. Non. Je suis sûr de l'être. Si vous voulez bien me donner une chance."
Le visage de la brune s'illumina instantanément. Elle n'y croyais pas. Patrick Jane lui avait révélé ses sentiments. Elle en restait muette, clouée sur place. Elle ne détachait pas ses yeux des lèvres du consultant, attentive à chaque mot. L'espace d'un instant, elle cru être en plein rêve et craignait qu'à tout moment, le réveil ne se mette en marche pour la ramener à la réalité.
Jane inquiété par son silence: "Térésa? Vous êtes avec moi?"
Lisbon: "Heu... Oui. Je vous ai entendu."
Jane: "Je... Je ressent quelque chose de fort pour vous Térésa." Il pensa: "Arrête de tourner autour du pot." Et se lança: "Je suis amoureux de vous."
Sa déclaration fut suivie d'un long silence, troublé uniquement par les bruits de la circulation du centre ville.
Oui, Térésa avait espéré que cet évènement se produise, depuis si longtemps, qu'elle en avait fait son deuil, lorsque Jane lui avait assuré qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre.
Jane, déçu: "Je vois. J'ai trop attendu. Vous avez quelqu'un d'autre. Oh, je comprend vous savez. Ce n'est pas grave. Je suis conscient de ne pas faire le poids face à vos autres courtisans."
Lisbon lassé de l'entendre se dénigrer injustement, l'attrapa par la veste et le tira vers elle, capturant ses lèvres pour le faire taire. Cette technique fonctionna à merveille. Le blond se prêta à l'exercice avec entrain. Les mots étaient superflus, les gestes avaient suffit à les réunir.
Lisbon souffla, entre deux baisers: "Je n'ai pas besoin d'un héros, je n'ai besoin que de toi."
Jane sourit et lia à nouveau leurs lèvres. Ils restèrent sur le toit, enlacés, encore plusieurs minutes. Puis, ils redescendirent, à contre coeur, dans les bureaux. Jane était fier et soulagé d'avoir osé franchir cette étape.
Ils se séparèrent avant d'entrer, s'adressant un ultime sourire discret. Le mentaliste s'allongea, ensuite, sur son canapé, remerciant silencieusement sa mère pour l'avoir encouragé à prendre son destin en main. Sans elle, il n'en serait pas là et passerait à côté de sa vie. Sa peine s'était dissipée.
Jetant un oeil à sa montre, il constata qu'il n'était que 16h et qu'il avait donc un peu de temps pour se livrer à son activité favorite, la sieste.
Dans trois heures, il rejoindrait son frère et sa soeur, au pub, avec Lisbon, qui avait accepté de l'y accompagner. Le consultant espérait que Callie et Evan soient eux aussi apaisés. Concernant sa soeur, il savait que Ribsby y parviendrait sans mal. Lui et Callie étaient assez complices pour ça. Il se demandait aussi qui était la mystérieuse nouvelle amie de son frère.
TBC...
Voilà un chapitre avec un peu de Jisbon.
Chapitre 35
Arrivés la-haut, la tension était à son comble pour l'agent qui, à bout de patience, voulait le pousser à lui dire, une fois pour toutes, ce qui le faisait agir aussi bizarrement.
Mais ne sachant pas qu'elle technique adopter pour ne pas le brusquer, elle ne fit rien.
Après tout, il devait déjà assez souffrir de la perte brutale de sa mère. Lisbon ne pouvait que le compatir, elle-même connaissait cette sensation qu'elle avait expérimenté dans son jeune âge. Elle se cala donc, en silence, contre un des poteaux, pour observer Patrick. Il s'approchait du bord, très près, trop près, au goût de l'agent.
Son sang ne fit qu'un tour et, en moins d'une seconde, elle se retrouvait agrippée au bras du beau blond. Il tourna la tête vers elle, en souriant. Un de ses sourires qui avait le don de la mettre mal à l'aise. Comme d'habitude, l'effet fut immédiat et elle vira au rouge, tentant tant bien que mal de camoufler sa gêne.
Jane reporta son attention sur le spectacle de la ville, éclairée par un soleil qui montait dans le ciel bleu, parsemé de quelques nuages, ça et là. Le sourire du consultant s'effaça, aussitôt remplacé par une morosité soudaine.
Jane: "C'est beau. Vous ne trouvez pas Lisbon."
Lisbon, derrière lui: "Très beau."
Jane relâchant la pression sur la main de l'agent, la libéra: "Je n'ai pas beaucoup de souvenir de mon enfance. La seule chose ce sont les nuages. Quand mon père était absent, que j'étais seul avec ma mère, on montait sur la grande roue. Celle de la fête foraine. Le propriétaire était un ami. On était seul au monde, surplombant la foule. On regardait ces nuages, au-dessus de nous et on s'évadait, imaginant notre vie ailleurs."
Le sentant très ému, Lisbon, les larmes envahissant ses yeux, prit l'initiative de le serrer dans ses bras. Il résista, au début, puis fini par se tourner complètement pour engouffrer son visage dans le cou de sa patronne, qui n'en était pas une, pas à ce moment précis. Elle était celle qui lui offrait une épaule pour pleurer.
Si étrange que cela paraisse, il détestait ça. Non pas d'être dans ses bras, chose dont il rêvait constamment. Mais ce qu'il n'aimait pas, c'était être aussi faible et de ne pas être un homme dans le sens le plus strict. Patrick avait toujours été sensible, depuis l'enfance. Encore un trait de son caractère que son père ne supportait pas. Alex Jane reprochait à sa femme d'en faire "une chiffe molle", alors que lui, voulait qu'il devienne comme lui. Un homme, un vrai, un de ceux qui ne s'embarrassent pas de sentimentalisme ou de tendresse pour sa famille, un homme vaniteux et sans scrupules, prêt à tout pour atteindre ses objectifs et si pour ça, il lui fallait écraser les autres, il n'hésitait pas.
C'est exactement ce qu'il avait fait, en employant la violence avec Héléna, pour la faire plier. Si Patrick en avait voulu à cette femme, à l'époque, à présent, des bribes de souvenirs lui revenaient. Des images d'Héléna, le visage souvent abîmé par des coupures et des bleus qu'elle cachait sous du maquillage, afin que personne ne les remarque. Patrick, lui, les avait vu, mais il était bien trop jeune pour en comprendre les significations. Il avait honte de l'avoir accablée, le jour de leurs retrouvailles. Mais c'était du passé, Eleanor ne lui en avait pas tenu rigueur, même si ils n'étaient pas vraiment parvenus à instaurer un rapport mère/ fils, ils s'étaient rapprochés. Ils s'étaient côtoyés durant des mois, sans se livrer réellement.
Aujourd'hui, Patrick se trouvait avec la seule personne qui le connaissait mieux que sa propre mère, que sa soeur ou que n'importe qui d'autre. Térésa Lisbon était celle sur qui il se reposait et avec qui il ne craignait pas d'évoquer son pénible passé. Certes, au premiers jours de leurs collaboration, Jane ne lui faisait pas confiance. Ca ne venait pas d'elle, il ne faisait confiance à personne, en ce temps-là. Malgré tout, Patrick avait réussi à passer ce cap et avait baissé sa garde. Grâce à Térésa, il s'était partiellement réconcilié avec le genre humain.
L'homme qu'il était, restait encore d'une sensibilité excessive. C'est pourquoi, se remémorer cette période de sa vie exacerbait sa mélancolie.
Lisbon, sentant les larmes de Jane imbiber son dos, à travers son chemisier, resserra son étreinte en passant sa main dans ses boucles blondes.
Jane bredouilla, dans les cheveux bruns de la jeune femme: "Elle est parti pour toujours Térésa. Je ne pourrais plus jamais lui parler."
Lisbon: "Vous pourrez me parler à moi. Je serais toujours là pour vous Jane."
Il releva la tête, chassant l'humidité de ses yeux, d'un geste de la main. Il fuyait le regard de la jeune femme. S'éloignant d'elle, il retourna vers le bord du toit, les mains sur les hanches, l'air totalement perdu. Il respira à fond, pour se donner contenance. Un peu embarrassé par le visage qu'il lui avait présenté, il revint vers la brunette.
Lisbon, impatiente: "Qu'est-ce que vous aviez à me dire?"
Jane, les yeux baissés: "J'avais prévu de le faire, maintenant..."
Lisbon: "Faire quoi? Je ne comprend pas. Soyez plus clair Jane."
Il souriait difficilement, il se trouvait ridicule. Fondre en larmes devant celle à qui il s'apprêtait à déclarer sa flamme, ne jouait pas en sa faveur.
Jane: "Comment le pourrais-je? Pas après ça. Regardez-moi, je suis aux antipodes de l'homme viril qui fait rêver les femmes. Qui voudrait d'un homme aussi faible."
Lisbon: "Vous n'êtes pas faible, vous êtes fragile et alors? C'est humain."
Jane: "Ouais. Je suis incapable de protéger qui que ce soit."
Lisbon: "Ne dites pas de bêtises. Vous m'avez protégé plusieurs fois. Vous m'avez aidé quand on m'a accusé de meurtre, quand on été bloqué dans ce conteneur en plein désert. Et le plus important, c'est grâce à vous que j'ai été réintégrée au CBI."
Jane, blasé: "Tout ça avec des arnaques et des tours de passe passe. Mais je serais incapable de m'interposer face à quelqu'un qui vous menacerait physiquement."
Lisbon: "Que faites-vous de ce poseur de bombe? Vous avez risqué votre vie, ce n'était pas du courage ça?"
Jane: "Plus du suicide. Si étiez morte ce jour-là, je l'aurais été aussi. Je n'aurais pas pu continuer sans vous. J'ai été lâche."
Lisbon, après une pause: "C'est du passé. Où voulez-vous en venir en me conduisant ici?"
Jane: "Nulle part. Ca n'a plus aucun sens."
Il rebroussa chemin, pour reprendre l'escalier, mais elle le bloqua d'une main sur son torse.
Lisbon: "On est ici pour une raison et je ne vous laisserais pas partir avant de la connaître."
Elle avait ce regard qu'elle réservait aux suspects lors des interrogatoires. Inutile de lutter, il devrait obéir et sans plus attendre.
Lisbon lui fit part de ses craintes: "Si vous décidez de quitter le service, je ne vous en dissuaderais pas. Mais ne rendez pas votre badge de consultant. Prenez du temps pour vous remettre et revenez."
Il l'écoutait et se rendait compte qu'elle s'était fourvoyée. Jane n'avait jamais envisagé de renoncer à son poste. La jeune femme qui attendait une réponse qui tardait à venir, en déduisit qu'elle s'était peut-être trompée sur ses réelles intentions.
Lisbon: "Oh. Ce n'est pas ce que vous vouliez dire, c'est ça?"
Jane: "Pas du tout. Mais j'apprécie le conseil. Non, ce que je veux vous dire n'a aucun rapport avec le travail. Hum... Je n'ai plus l'habitude de faire ça."
Lisbon, intrigué et un peu effrayée: "Vous vous débrouillez très bien. Je vous assure. Continuez."
Visiblement troublée, elle avait deviné pourquoi il faisait tant de mystère, pourquoi il était aussi nerveux. Tel un jeune homme impressionné par une jolie femme, il marchait, tordant ses mains comme si il répétait un texte.
Jane pensa: "Courage, mon vieux, tu peux le faire." Avant de se planter devant elle et d'enfin lui déclarer: "Il y a quelques jours, je vous ai dit que je ne serais pas l'homme qu'il vous fallait."
Lisbon: "Je me souviens oui."
Jane: "Et bien... Je... Je me trompais. J'espère être cet homme. Non. Je suis sûr de l'être. Si vous voulez bien me donner une chance."
Le visage de la brune s'illumina instantanément. Elle n'y croyais pas. Patrick Jane lui avait révélé ses sentiments. Elle en restait muette, clouée sur place. Elle ne détachait pas ses yeux des lèvres du consultant, attentive à chaque mot. L'espace d'un instant, elle cru être en plein rêve et craignait qu'à tout moment, le réveil ne se mette en marche pour la ramener à la réalité.
Jane inquiété par son silence: "Térésa? Vous êtes avec moi?"
Lisbon: "Heu... Oui. Je vous ai entendu."
Jane: "Je... Je ressent quelque chose de fort pour vous Térésa." Il pensa: "Arrête de tourner autour du pot." Et se lança: "Je suis amoureux de vous."
Sa déclaration fut suivie d'un long silence, troublé uniquement par les bruits de la circulation du centre ville.
Oui, Térésa avait espéré que cet évènement se produise, depuis si longtemps, qu'elle en avait fait son deuil, lorsque Jane lui avait assuré qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre.
Jane, déçu: "Je vois. J'ai trop attendu. Vous avez quelqu'un d'autre. Oh, je comprend vous savez. Ce n'est pas grave. Je suis conscient de ne pas faire le poids face à vos autres courtisans."
Lisbon lassé de l'entendre se dénigrer injustement, l'attrapa par la veste et le tira vers elle, capturant ses lèvres pour le faire taire. Cette technique fonctionna à merveille. Le blond se prêta à l'exercice avec entrain. Les mots étaient superflus, les gestes avaient suffit à les réunir.
Lisbon souffla, entre deux baisers: "Je n'ai pas besoin d'un héros, je n'ai besoin que de toi."
Jane sourit et lia à nouveau leurs lèvres. Ils restèrent sur le toit, enlacés, encore plusieurs minutes. Puis, ils redescendirent, à contre coeur, dans les bureaux. Jane était fier et soulagé d'avoir osé franchir cette étape.
Ils se séparèrent avant d'entrer, s'adressant un ultime sourire discret. Le mentaliste s'allongea, ensuite, sur son canapé, remerciant silencieusement sa mère pour l'avoir encouragé à prendre son destin en main. Sans elle, il n'en serait pas là et passerait à côté de sa vie. Sa peine s'était dissipée.
Jetant un oeil à sa montre, il constata qu'il n'était que 16h et qu'il avait donc un peu de temps pour se livrer à son activité favorite, la sieste.
Dans trois heures, il rejoindrait son frère et sa soeur, au pub, avec Lisbon, qui avait accepté de l'y accompagner. Le consultant espérait que Callie et Evan soient eux aussi apaisés. Concernant sa soeur, il savait que Ribsby y parviendrait sans mal. Lui et Callie étaient assez complices pour ça. Il se demandait aussi qui était la mystérieuse nouvelle amie de son frère.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:55, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Yessss !!! Enfin !!!!
Désolée de laisser déborder ma joie, mais...ENFIN !!!
Trop mignon le coup du toit, le rappel de la grande roue, bien trouvé!
Et comme les autres, je me demande si ce ne serait pas une grande rousse qui serait la mystérieuse compagne d'Evan...
:bounce: :bounce: :bounce:
Désolée de laisser déborder ma joie, mais...ENFIN !!!
Trop mignon le coup du toit, le rappel de la grande roue, bien trouvé!
Et comme les autres, je me demande si ce ne serait pas une grande rousse qui serait la mystérieuse compagne d'Evan...
:bounce: :bounce: :bounce:
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ils sont mignons tous les deux
Hâte de savoir la suite (et de surtout savoir comment Evan va réagir et qui est sa petite amie (même si je crois savoir qui c'est! ))
Vraiment un superbe chapitre Jisbon!
Et Vive la suiiiiiite!
Kitty Hunter- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Bret Stiles et Red John
Loisirs : Dormir, jouer, ordi *ç*, me planter devant la télé et regarder les épisodes du Mentalist
Localisation : Dans le grenier de Jane, bien planquée
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Youhou!!!!!
Jane et Lisbon sont trop trop mignons!!!!!
Vite vite encore un chapitre!
Bravo!
Jane et Lisbon sont trop trop mignons!!!!!
Vite vite encore un chapitre!
Bravo!
Amimi03- Distributeur de café
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Il lui en aura fallut du temps mais finalement il l'a fait
Cette scène sur le toi c'est
Et cette réunion familiale, que va t-elle donner
Cette scène sur le toi c'est
Et cette réunion familiale, que va t-elle donner
Johel- In Jane we trust
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles!!
Je vois que vous êtes satisfaites, vous avez eu votre Jisbon finalement.
Chapitre 36
18h, à la résidence Wilcox, le jeune couple s'était assoupis sur le canapé du salon. Les boîtes du repas apporté par Wayne, recouvrant la table basse. Ils y avaient à peine touché, l'appétit n'étant pas vraiment là. Ils n'avaient pas beaucoup parlé non plus. Bien trop épuisée, Callie s'était lovée contre son ami, avant de sombrer dans l'inconscience.
L'alarme de la montre de l'agent les fit refaire surface brusquement. Rigsby dégagea son bras gauche pour couper la sonnerie, déclenchant un marmonnement de la jeune femme. Il l'embrassa sur les lèvres, afin de la ramener à la réalité, sans succès. Elle refusait d'ouvrir les yeux, les gardant clos en se calant un peu plus à lui.
Rigsby chuchota: "Callie, réveille toi. On va être en retard."
Il n'obtint qu'un grognement en guise de réponse.
Rigsby: "Ok. Je te laisse encore dix minutes. Le temps que je prenne une douche."
Il se leva et commença à se diriger vers la salle de bain, mais la sonnerie du téléphone fixe changea ses plans. Callie, affalée sur les coussins ne semblait pas prête à répondre. C'est donc lui qui s'en chargea.
Rigsby: "Allo. Vous êtes chez Calista Wilcox."
C'était Maître Helkins, l'exécuteur testamentaire des Wilcox.
Rigsby: "Qu'y a-t-il pour votre service?"
Helhins: "J'aurais besoin de joindre Melle Wilcox, rapidement."
Rigsby: "Une minute."
Il reposa le combiné sur le meuble, pour prévenir la jeune femme qui s'étira en baillant. Elle prit la communication qui ne dura que quelques minutes. Calista raccrocha mais resta immobile, la main sur le téléphone, perdue dans ses pensées. Ce n'était pas cet appel qui la perturbait mais plus ce qu'il venait de lui remémorer. Callie avait presque éludé le fait qu'elle avait encore une délicate mission à accomplir. L'avocat de sa mère l'appelait pour la préciser que selon ce que la défunte lui avait confié en privée, ce serait à sa plus jeune enfant que revenait la charge de transmettre le testament de Mme Wilcox à ses frères. C'était un honneur pour elle mais cet acte était à double tranchant. Callie allait leur remettre un exemplaire du document à chacun, jusque là rien de bien compliqué. Mais elle devrait également dévoiler le lien qui existait entre Patrick et Evan. Maître Helkins lui avait expliqué qu'Eleanor estimait que la jeune femme avait les épaules assez solides pour exécuter cette tâche. Sa motivation résidait dans le fait que Calista avait conservé ce lourd secret sans la trahir, jusqu'à ce jour. Il avait ajouté que sa cliente savait sa fille au courant de cette histoire de famille, depuis plusieurs années déjà.
Eleanor avait donc une meilleure opinion de sa fille qu'elle ne l'avait toujours cru. Elle lui faisait confiance.
Malgré tout, Callie ne se trouvait pas de taille à soutenir le regard de ses frères lorsqu'elle annoncerait à Evan que tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, sa vie, son enfance, ses origines, tout était basé sur un mensonge.
Elle ne voulait pas qu'il se sente trahis, qu'il la déteste ainsi que leur mère, pour ça.
Evan comptait trop pour que sa soeur accepte qu'il la haïsse. Pourtant, elle devrait prendre ce risque. Le risque de perdre définitivement la confiance du seul être qui l'avait épaulé dans les moments les plus difficiles de son existence, alors que tous l'avaient abandonnée à son sort. Callie priait pour que son frère fasse preuve d'indulgence à son égard. Elle lui avait caché la vérité uniquement pour le protéger d'une réalité trop sordide.
Toujours attentif à ses réactions, Rigsby s'aperçu aussitôt que quelque chose la tourmentait.
Rigsby: "Tout va bien Callie? Qu'est-ce qu'il te voulais?"
Calista, comme si de rien n'était: "Oh, m'informer que j'allais recevoir le testament de ma mère par coursier.
Le jeune homme qui sortait de la salle de bain, s'approcha et passa ses bras autour de sa taille. Callie se blottie contre lui, en soupirant.
Rigsby: "Inutile de me mentir Callie. Je sais que tu ne vas pas bien. Tu n'as pas à supporter ça toute seule. Je suis là. Il me semblait que depuis le temps, tu savais que tu pouvais compter sur moi."
Callie: "Je sais. Mais là, tu ne peux pas m'aider."
Rigsby: "Dis toujours. Je pourrais peut-être te surprendre."
Callie lui exposa le problème auquel elle devrait faire face, problème qu'il connaissait déjà.
Rigsby: "Tu n'as pas à t'en faire. Evan comprendra que tu aies du garder ce secret pour son bien."
Callie: "Le mieux aurait été que Helkins s'en charge mais c'est à moi que revient ce cadeau. Ah! Tu parles d'un cadeau empoisonné. Evan ne voudras plus jamais en parler, c'est clair. A sa place, c'est ce que je ferais."
Rigsby: "Si tu crains tant que ça sa réaction, demande à un étranger à la famille."
Elle lui sourit, persuadé qu'il se dévouerait pour être le messager, mais ce n'était pas son intention.
Rigsby: "Oh là! Doucement! Je ne parlais pas de moi. Je suis trop impliqué avec toi. Il y aurait conflit d'intérêts. Non, je pensais à quelqu'un d'autre."
Callie, une moue boudeuse sur le visage: "Impossible que ce soit Grace. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis une éternité. Je ne vais pas briser la glace en lui demandant un service, surtout celui-là."
Rigsby, un peu ennuyé par ce qu'il allait lui proposer: "Il ne reste plus que... (Il hésita) Cho."
Callie sentit un courant d'air glacial la parcourir en entendant ce nom.
Rigsby: "Ouais, c'est tout à fait lui qu'il te faut..."
Elle était encore plus mal à l'aise. Le jeune homme réalisa la double sens de sa phrase et la rectifia.
Rigsby: "Heu, je veux dire... C'est lui qu'il te faut pour parler à tes frères."
Callie, aux abois: "J'avais compris. Tu crois qu'il accepterait? Mouais, en fait ce serait le mieux mais je ne préfère pas."
Si elle était prête à tout pour éviter cette corvée, Y associer l'agent Cho était certes une excellente option, mais elle n'était pas très emballée à l'idée de contracter une dette envers lui. Malheureusement, malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître, son regard la trahissait. Le jeune homme n'était pas mentaliste mais il n'était pas stupide et avait bien constaté le trouble de son amie, à l'évocation de son collègue. Ce trouble était infime mais il existait.
Rigsby encrant son regard dans le sien: "On va se promettre une chose toi et moi. A partir d'aujourd'hui, on se dira toujours la vérité. Tout ce qui a pu se passer avant, on l'oublie."
Elle ne s'était jamais senti aussi misérable vis à vis de lui. Le comportement du brun avait toujours été irréprochable, tandis qu'elle avait commis une faute. Elle voulut tout lui dire.
Callie: "Wayne. Il faut que je t'avoue..."
Il posa sa main sur sa bouche.
Rigsby: "Quoi que tu aies fait, c'est du passé. Si tu me dis que c'est fini avec lui, ça me suffit."
Callie: "C'est fini. Je suis désolé Wayne, je sais pas ce qui m'a pris."
Une larme coula le long de sa joue. Il la fit disparaître en déposant un baiser sur sa pommette.
Rigsby: "Ok, on laisse tomber Cho. Je m'en chargerais, si tu n'y arrives pas. Je leur dirais."
Callie: "Et pour nous? Qu'est-ce qui va se passer maintenant que tu sais ce que j'ai fais?"
Rigsby: "On est toujours fiancés. Ca n'a pas changé. Enfin, de mon côté."
Callie: "Du mien aussi."
Elle tomba en larmes dans les bras de son ami. C'est là qu'elle mesura sa chance d'avoir rencontré ce jeune homme parfait en tout point. Elle eut une pensée pour Eleanor, qui dès qu'elle avait fait la connaissance de Wayne, avait vu qu'il rendrait sa fille heureuse, lui pardonnant ses erreurs et la soutenant sans l'accabler. Il était celui qu'elle avait espéré pour Calista, un homme compréhensif et qui saurait la faire revenir dans la droit chemin en la protégeant.
Maintenant que la lumière était faite sur l'infidélité de la jeune femme, le couple, encore plus soudé, se prépara. Elle réceptionna les documents livrés, puis ils se mirent en route pour le pub. Ils n'étaient pas les premiers en arrivant dans l'établissement. Evan, sa nouvelle amie, à son bras, les attendait au bar.
Callie, sa main tendrement emprisonnée dans celle de Wayne, esquissa un sourire, en les apercevant. Elle murmura un inaudible: "J'en étais sûre."
TBC...
Je vois que vous êtes satisfaites, vous avez eu votre Jisbon finalement.
Chapitre 36
18h, à la résidence Wilcox, le jeune couple s'était assoupis sur le canapé du salon. Les boîtes du repas apporté par Wayne, recouvrant la table basse. Ils y avaient à peine touché, l'appétit n'étant pas vraiment là. Ils n'avaient pas beaucoup parlé non plus. Bien trop épuisée, Callie s'était lovée contre son ami, avant de sombrer dans l'inconscience.
L'alarme de la montre de l'agent les fit refaire surface brusquement. Rigsby dégagea son bras gauche pour couper la sonnerie, déclenchant un marmonnement de la jeune femme. Il l'embrassa sur les lèvres, afin de la ramener à la réalité, sans succès. Elle refusait d'ouvrir les yeux, les gardant clos en se calant un peu plus à lui.
Rigsby chuchota: "Callie, réveille toi. On va être en retard."
Il n'obtint qu'un grognement en guise de réponse.
Rigsby: "Ok. Je te laisse encore dix minutes. Le temps que je prenne une douche."
Il se leva et commença à se diriger vers la salle de bain, mais la sonnerie du téléphone fixe changea ses plans. Callie, affalée sur les coussins ne semblait pas prête à répondre. C'est donc lui qui s'en chargea.
Rigsby: "Allo. Vous êtes chez Calista Wilcox."
C'était Maître Helkins, l'exécuteur testamentaire des Wilcox.
Rigsby: "Qu'y a-t-il pour votre service?"
Helhins: "J'aurais besoin de joindre Melle Wilcox, rapidement."
Rigsby: "Une minute."
Il reposa le combiné sur le meuble, pour prévenir la jeune femme qui s'étira en baillant. Elle prit la communication qui ne dura que quelques minutes. Calista raccrocha mais resta immobile, la main sur le téléphone, perdue dans ses pensées. Ce n'était pas cet appel qui la perturbait mais plus ce qu'il venait de lui remémorer. Callie avait presque éludé le fait qu'elle avait encore une délicate mission à accomplir. L'avocat de sa mère l'appelait pour la préciser que selon ce que la défunte lui avait confié en privée, ce serait à sa plus jeune enfant que revenait la charge de transmettre le testament de Mme Wilcox à ses frères. C'était un honneur pour elle mais cet acte était à double tranchant. Callie allait leur remettre un exemplaire du document à chacun, jusque là rien de bien compliqué. Mais elle devrait également dévoiler le lien qui existait entre Patrick et Evan. Maître Helkins lui avait expliqué qu'Eleanor estimait que la jeune femme avait les épaules assez solides pour exécuter cette tâche. Sa motivation résidait dans le fait que Calista avait conservé ce lourd secret sans la trahir, jusqu'à ce jour. Il avait ajouté que sa cliente savait sa fille au courant de cette histoire de famille, depuis plusieurs années déjà.
Eleanor avait donc une meilleure opinion de sa fille qu'elle ne l'avait toujours cru. Elle lui faisait confiance.
Malgré tout, Callie ne se trouvait pas de taille à soutenir le regard de ses frères lorsqu'elle annoncerait à Evan que tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, sa vie, son enfance, ses origines, tout était basé sur un mensonge.
Elle ne voulait pas qu'il se sente trahis, qu'il la déteste ainsi que leur mère, pour ça.
Evan comptait trop pour que sa soeur accepte qu'il la haïsse. Pourtant, elle devrait prendre ce risque. Le risque de perdre définitivement la confiance du seul être qui l'avait épaulé dans les moments les plus difficiles de son existence, alors que tous l'avaient abandonnée à son sort. Callie priait pour que son frère fasse preuve d'indulgence à son égard. Elle lui avait caché la vérité uniquement pour le protéger d'une réalité trop sordide.
Toujours attentif à ses réactions, Rigsby s'aperçu aussitôt que quelque chose la tourmentait.
Rigsby: "Tout va bien Callie? Qu'est-ce qu'il te voulais?"
Calista, comme si de rien n'était: "Oh, m'informer que j'allais recevoir le testament de ma mère par coursier.
Le jeune homme qui sortait de la salle de bain, s'approcha et passa ses bras autour de sa taille. Callie se blottie contre lui, en soupirant.
Rigsby: "Inutile de me mentir Callie. Je sais que tu ne vas pas bien. Tu n'as pas à supporter ça toute seule. Je suis là. Il me semblait que depuis le temps, tu savais que tu pouvais compter sur moi."
Callie: "Je sais. Mais là, tu ne peux pas m'aider."
Rigsby: "Dis toujours. Je pourrais peut-être te surprendre."
Callie lui exposa le problème auquel elle devrait faire face, problème qu'il connaissait déjà.
Rigsby: "Tu n'as pas à t'en faire. Evan comprendra que tu aies du garder ce secret pour son bien."
Callie: "Le mieux aurait été que Helkins s'en charge mais c'est à moi que revient ce cadeau. Ah! Tu parles d'un cadeau empoisonné. Evan ne voudras plus jamais en parler, c'est clair. A sa place, c'est ce que je ferais."
Rigsby: "Si tu crains tant que ça sa réaction, demande à un étranger à la famille."
Elle lui sourit, persuadé qu'il se dévouerait pour être le messager, mais ce n'était pas son intention.
Rigsby: "Oh là! Doucement! Je ne parlais pas de moi. Je suis trop impliqué avec toi. Il y aurait conflit d'intérêts. Non, je pensais à quelqu'un d'autre."
Callie, une moue boudeuse sur le visage: "Impossible que ce soit Grace. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis une éternité. Je ne vais pas briser la glace en lui demandant un service, surtout celui-là."
Rigsby, un peu ennuyé par ce qu'il allait lui proposer: "Il ne reste plus que... (Il hésita) Cho."
Callie sentit un courant d'air glacial la parcourir en entendant ce nom.
Rigsby: "Ouais, c'est tout à fait lui qu'il te faut..."
Elle était encore plus mal à l'aise. Le jeune homme réalisa la double sens de sa phrase et la rectifia.
Rigsby: "Heu, je veux dire... C'est lui qu'il te faut pour parler à tes frères."
Callie, aux abois: "J'avais compris. Tu crois qu'il accepterait? Mouais, en fait ce serait le mieux mais je ne préfère pas."
Si elle était prête à tout pour éviter cette corvée, Y associer l'agent Cho était certes une excellente option, mais elle n'était pas très emballée à l'idée de contracter une dette envers lui. Malheureusement, malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître, son regard la trahissait. Le jeune homme n'était pas mentaliste mais il n'était pas stupide et avait bien constaté le trouble de son amie, à l'évocation de son collègue. Ce trouble était infime mais il existait.
Rigsby encrant son regard dans le sien: "On va se promettre une chose toi et moi. A partir d'aujourd'hui, on se dira toujours la vérité. Tout ce qui a pu se passer avant, on l'oublie."
Elle ne s'était jamais senti aussi misérable vis à vis de lui. Le comportement du brun avait toujours été irréprochable, tandis qu'elle avait commis une faute. Elle voulut tout lui dire.
Callie: "Wayne. Il faut que je t'avoue..."
Il posa sa main sur sa bouche.
Rigsby: "Quoi que tu aies fait, c'est du passé. Si tu me dis que c'est fini avec lui, ça me suffit."
Callie: "C'est fini. Je suis désolé Wayne, je sais pas ce qui m'a pris."
Une larme coula le long de sa joue. Il la fit disparaître en déposant un baiser sur sa pommette.
Rigsby: "Ok, on laisse tomber Cho. Je m'en chargerais, si tu n'y arrives pas. Je leur dirais."
Callie: "Et pour nous? Qu'est-ce qui va se passer maintenant que tu sais ce que j'ai fais?"
Rigsby: "On est toujours fiancés. Ca n'a pas changé. Enfin, de mon côté."
Callie: "Du mien aussi."
Elle tomba en larmes dans les bras de son ami. C'est là qu'elle mesura sa chance d'avoir rencontré ce jeune homme parfait en tout point. Elle eut une pensée pour Eleanor, qui dès qu'elle avait fait la connaissance de Wayne, avait vu qu'il rendrait sa fille heureuse, lui pardonnant ses erreurs et la soutenant sans l'accabler. Il était celui qu'elle avait espéré pour Calista, un homme compréhensif et qui saurait la faire revenir dans la droit chemin en la protégeant.
Maintenant que la lumière était faite sur l'infidélité de la jeune femme, le couple, encore plus soudé, se prépara. Elle réceptionna les documents livrés, puis ils se mirent en route pour le pub. Ils n'étaient pas les premiers en arrivant dans l'établissement. Evan, sa nouvelle amie, à son bras, les attendait au bar.
Callie, sa main tendrement emprisonnée dans celle de Wayne, esquissa un sourire, en les apercevant. Elle murmura un inaudible: "J'en étais sûre."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:58, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Encore un joli moment entre Rigsby et Callie...Ils forment un couple superbe...Rigsby est vraiment quelqu'un de bien...
Comment va réagir Evan quand Callie ou Rigsby va lui parler...Sa copine est elle rousse comme je le pense
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Comment va réagir Evan quand Callie ou Rigsby va lui parler...Sa copine est elle rousse comme je le pense
Il ne reste plus qu'à attendre la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Raaah trop génial! Callie et Rigsby forment un très jolie couple! J'ai hâte la suite!!!!!!!!!!!! Par contre je me demande comment va ce que ça va donner quand Cho et Rigsby vont se revoir, Risgby va t-il lui en vouloir? Et j'ai aussi hâte de découvrir la nouvelle petite amie de Evan!
Bravo!!!!
Bravo!!!!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
un super chapitre comme toujours
j'aime cette complicité entre Callie et Rigsby, il est si gentil avec elle, ne lui reproche rien, même si ça doit lui faire mal au fond de savoir pour elle et Cho , mais il l'aime alors il lui pardonne
par contre je redoute les révélations
hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
j'aime cette complicité entre Callie et Rigsby, il est si gentil avec elle, ne lui reproche rien, même si ça doit lui faire mal au fond de savoir pour elle et Cho , mais il l'aime alors il lui pardonne
par contre je redoute les révélations
hâte de lire la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci beaucoup, pour tous ces messages trop trop sympas!!!!
Voilà l'avant dernier chapitre, pour les révélations sur la famille Jane, il faudra attendre le suivant...
Chapitre 37
Le jeune avocat s'était bien vite consolé auprès de la jeune femme qu'il fréquentait, depuis quelques semaines. Précédemment, ils se connaissaient de vue mais ne faisaient que se croiser lors de ses visites à Calista, au pénitencier. Si il se retournait sur la jolie rousse , à chaque fois, jamais Evan n'avait osé l'aborder. Il faut dire, qu'à l'époque, il était plus préoccupé par la libération de sa soeur que par sa vie privée. Mais, à présent, c'était différent. Calista sortie d'affaire, il pouvait se consacrer à lui-même. Donc, si après sa rupture avec Térésa Lisbon, il avait perdu le peu de confiance qu'il possédait, au fond de lui, il avait réussi à reprendre le dessus. Evan s'était plongé dans son son travail tout en ayant en parallèle, un emploi de bénévole auprès des sans abris. C'est là-bas qu'il avait rencontré celle qui allait lui redonner le moral.
Calista ne pouvait plus arrêter de sourire, en avançant vers eux. Elle était ravie pour son frère, elle qui lui avait, par le passé, déjà soumis l'idée de sortir avec Grace. Il avait finalement suivi son conseil.
Wayne, quand à lui, se crispait à chaque pas, tellement que sa compagne le ressentit et elle stoppa leur marche instantanément. Elle se mit face à lui.
Callie: "Qu'est-ce qui se passe?"
Wayne: "Tu savais que c'était Grace?"
Callie: "Je m'en doutais mais j'étais pas sûre. T'es jaloux?"
Wayne: "Non, bien sûr que non. Mais c'est un peu bizarre, c'est tout."
Callie: "Ouais, je sais. Je ne suis pas non plus très à l'aise. J'ai l'impression de lui avoir volé son homme."
Elle tourna la tête dans la direction des deux jeunes gens.
Callie: "Ils sont mignons. Je trouve qu'ils vont bien ensemble. Pas toi?"
Wayne: "T'as raison. C'est idiot de ma part. J'ai toujours eu du mal à voir Grace avec..."
Callie termina: "Un autre que toi."
Wayne craignant d'avoir fait un impair par ses propos, observait fébrilement le regard de son amie.
Callie: "Quoi?"
Wayne: "Je voulais pas dire que... Enfin, tu sais que je suis avec toi..."
Le voyant s'enliser tout seul, elle lui coupa la parole, mettant fin à son auto flagellation.
Callie: "Relax, Wayne. Je ne te reproche pas d'être encore attaché à Grace. Bon tu es prêt?"
Elle l'embrassa sous les sifflets des autres clients, ce qui les fit sourire tous deux. Elle récupéra la main de Rigsby. Ils se retrouvèrent devant le nouveau couple. Ils les saluèrent mais ce fut à distance par des hochements de tête et des sourires figés. Une certaine tension régnait, en particulier entre la rouquine et Calista, due probablement au fait que Grace n'avait jamais eu l'occasion de voir son ex petit ami aussi proche de sa meilleure amie, en dehors du CBI. Personne ne semblait enclin à briser ce silence qui s'installait.
C'est donc Calista qui s'y colla comme à son habitude. Elle partit commander des boissons et revint avec quatre bières. Chacun en prit une. Ils burent, toujours en silence. Même les bruits de la foule ne changeaient en rien l'impression de malaise ambiant.
Callie: "Bon, vous allez pas faire la gueule toute la soirée."
Cette intervention n'eut pas le résultat escompté. Au bout de 20 minutes à se regarder en chien de faïence, ils furent rejoint par l'aîné de la fratrie, pour le plus grand soulagement de sa cadette.
Callie: "Hey! Salut frangin. Toujours en retard comme au bureau."
Elle lui fit une bise ainsi qu'à sa cavalière, surprise par tant de familiarité.
Callie: "Bien, o,n est tous là, alors on peut passer aux choses sérieuses. Autant se débarrasser des formalités désagréables. Ce sera fait. Evan, Patrick, il faut que je vous parle en privé."
Jane: "Attend une minute Callie. J'ai une annonce à faire avant."
Il fit une pause en regardant l'entrée du pub, ce qui intrigua sa soeur.
Callie: "On t'écoute, vas-y."
Jane: "Ah, le voilà."
Elle jeta un oeil par-dessus le blond, prenant appuie sur ses épaules. En redescendant, elle lui murmura: "Qu'est-ce qu'il fait ici?"
Jane, à voix basse: "Du calme, je vais t'expliquer."
Callie: "T'as intérêt."
L'asiatique se mêla au petit groupe, fusillé par le regard en coin de Rigsby.
Jane: "J'ai voulu que vous soyez tous là. C'était important pour moi que vous soyez présent. Ma famille, Evan et Callie, mais aussi mes amis qui ont été et resteront ma deuxième famille. Rigsby, Grace et surtout toi, Cho, vous avez été un soutien infaillible. Sans oublier Lisbon. (Lui adressant un clin d'oeil tout en levant son verre) Je voulais à tous (il prit la main dans la sienne), nous voulions vous annoncer que Térésa et moi, on est ensemble."
Aucun ne parut plus étonné que ça.
Lisbon: "On trouvait ça plus correct que vous le sachiez, puisqu'on travaille tous les jours côte à côte. Il est normal qu'on vous mette dans la confidence. J'espère que vous comprendrez qu'on désire rester discrets, au CBI."
Rigsby: "Vous prêchez un convaincu, patron. Félicitation à tous les deux. Même si ce n'est pas vraiment un scoop pour nous."
L'atmosphère se détendit et les congratulations fusèrent de toutes parts. Y compris du principal affecté par la nouvelle.
Evan embrassa la jolie brune sur la joue puis serra son frère dans ses bras.
Jane: "Je suis ravie que tu le prennes bien."
Evan: "Tu le mérites, frangin. J'ai compris que Térésa et moi c'était voué à l'échec. Prend soin d'elle Patrick, c'est une femme extraordinaire."
Jane: "J'y compte bien. Merci p'tit frère."
Lisbon esquissa un sourire timide. Elle n'était pas fière de la façon dont leur liaison s'était fini. En revanche, elle se sentait libérée d'un poids.
Evan était un homme bien, mais il n'était pas pour elle. Lisbon n'avait toujours voulu qu'un seul homme et il portait le nom de Patrick Jane.
La jeune agent avait eu peur d'avoir irrémédiablement brisé le coeur d'Evan, mais en l'observant aussi absorbé par sa nouvelle amie, elle était heureuse pour lui autant qu'il l'était pour elle et le mentaliste.
Tout semblait se dérouler à merveille jusqu'à ce que l'euphorie ne retombe. Calista, morte de trouille, surveillait les faits et gestes de son petit ami et de l'asiatique. Elle guettait le moindre signe qui pourrait aboutir à un règlement de compte.
Ils étaient adultes et amis de longue date mais elle ne pouvait pas anticiper leurs réactions, si ils se trouvaient seuls, dans la même pièce. C'est pour cela que Calista ne lâchait pas d'une semelle, son fiancé, veillant à maintenir une distance de sécurité préventive entre lui et Cho.
Le temps passait et les trois enfants d'Eléanor Wilcox devaient, à présent, s'isoler pour régler leurs affaires familiales. Ces formalités ne devraient pas leur prendre beaucoup de temps.
Jane avait, lui aussi, un message à remettre de vive voix, à son frère et sa soeur. Un dernier message de leur défunte mère. Autant dire que leur petite réunion n'allait être facile pour aucun d'eux.
Pour l'instant, ils étaient tous assis, autour d'une table ronde, dans le fond de la salle. Par manque de chaise, certains restaient debout, d'autre partageaient un siège, comme Callie, qui était installée sur les genoux de Rigsby, qui l'entourait de ses bras. Inconsciemment, par ces gestes anodins, le brun voulait signifier à son collègue de rester loin d'elle. Bien sûr, il savait que ce comportement était ridicule, mais c'était plus fort que lui. Il était jaloux.
Après un moment à discuter de banalités, le consultant se leva et invita sa famille à le suivre. Sa jeune soeur quitta les bras de son fiancé.
Rigsby la retenant par le bras, lui chuchota: "Tu veux que je viennes?"
Callie: "Non, je m'en sortirais."
Avant de se séparer temporairement de lui, elle ajouta: "Fais-moi plaisir, ne fais pas d'esclandre."
Par ce conseil elle sous-entendait: "Ne tue pas ton collègue, dès que j'aurais le dos tourné." En effet, elle avait décelé une certaine animosité dès l'entrée de Cho, qui ne la rassurait pas du tout. C'est donc extrêmement stressée qu'elle escorta ses frères dans l'autre pièce.
Jane lui glissa à l'oreille: "Sois tranquille, ce sont de grands garçons, ils ont passé l'âge de se battre pour une fille."
Callie: "Ah! Tu n'imagines pas combien un mec peut devenir con dans certains cas."
Ils entrèrent, tous trois, dans l'arrière salle. Le consultant du pratiquement la pousser à l'intérieur, tellement elle angoissait de laisser les deux agents en tête à tête. La dernière chose qu'elle avait pu entrevoir, fut Cho et Rigsby échanger quelques mots, avant que la porte ne se referme.
Rigsby: "Cho! Suis-moi dehors, j'ai un truc à te dire."
Cho obéit sans sourciller, se doutant pertinemment de ce qui l'attendait.
A l'extérieur, les deux hommes se frayèrent un chemin au milieu des passants, pour atteindre le trottoir d'en face.
Cho: "Elle te l'a dit c'est ça?"
Rigsby: "Ouais."
Cho: "J'imagine que tu vas me casser la gueule?"
Rigsby: "Ouais."
Il remonta ses manches et le frappa au visage, le faisant chuter au sol. Son collègue lui tendit sa main pour l'aider à se relever. L'asiatique avait encaissé le coup sans se plaindre, estimant l'avoir mérité.
Cho se frottant la mâchoire: "Tu te sens mieux?"
Rigsby: "Bien mieux."
Cho: "Il faut que tu saches que Callie était complètement perdue cette nuit-là. C'est entièrement ma faute. C'était pas avec moi qu'elle voulait être c'était avec toi."
Une femme qui les avait vu se battre interpella l'asiatique: "Mr, ça va vous voulez qu'on appelle la police?"
Rigsby à deux pas derrière lui lança, en même temps que Cho: "C'est nous la police."
Ils ne purent retenir un fou rire. Amis malgré tout, ils retournèrent vers le bar mais Rigsby y entra seul, son ami préférant repartir chez lui.
TBC...
Voilà l'avant dernier chapitre, pour les révélations sur la famille Jane, il faudra attendre le suivant...
Chapitre 37
Le jeune avocat s'était bien vite consolé auprès de la jeune femme qu'il fréquentait, depuis quelques semaines. Précédemment, ils se connaissaient de vue mais ne faisaient que se croiser lors de ses visites à Calista, au pénitencier. Si il se retournait sur la jolie rousse , à chaque fois, jamais Evan n'avait osé l'aborder. Il faut dire, qu'à l'époque, il était plus préoccupé par la libération de sa soeur que par sa vie privée. Mais, à présent, c'était différent. Calista sortie d'affaire, il pouvait se consacrer à lui-même. Donc, si après sa rupture avec Térésa Lisbon, il avait perdu le peu de confiance qu'il possédait, au fond de lui, il avait réussi à reprendre le dessus. Evan s'était plongé dans son son travail tout en ayant en parallèle, un emploi de bénévole auprès des sans abris. C'est là-bas qu'il avait rencontré celle qui allait lui redonner le moral.
Calista ne pouvait plus arrêter de sourire, en avançant vers eux. Elle était ravie pour son frère, elle qui lui avait, par le passé, déjà soumis l'idée de sortir avec Grace. Il avait finalement suivi son conseil.
Wayne, quand à lui, se crispait à chaque pas, tellement que sa compagne le ressentit et elle stoppa leur marche instantanément. Elle se mit face à lui.
Callie: "Qu'est-ce qui se passe?"
Wayne: "Tu savais que c'était Grace?"
Callie: "Je m'en doutais mais j'étais pas sûre. T'es jaloux?"
Wayne: "Non, bien sûr que non. Mais c'est un peu bizarre, c'est tout."
Callie: "Ouais, je sais. Je ne suis pas non plus très à l'aise. J'ai l'impression de lui avoir volé son homme."
Elle tourna la tête dans la direction des deux jeunes gens.
Callie: "Ils sont mignons. Je trouve qu'ils vont bien ensemble. Pas toi?"
Wayne: "T'as raison. C'est idiot de ma part. J'ai toujours eu du mal à voir Grace avec..."
Callie termina: "Un autre que toi."
Wayne craignant d'avoir fait un impair par ses propos, observait fébrilement le regard de son amie.
Callie: "Quoi?"
Wayne: "Je voulais pas dire que... Enfin, tu sais que je suis avec toi..."
Le voyant s'enliser tout seul, elle lui coupa la parole, mettant fin à son auto flagellation.
Callie: "Relax, Wayne. Je ne te reproche pas d'être encore attaché à Grace. Bon tu es prêt?"
Elle l'embrassa sous les sifflets des autres clients, ce qui les fit sourire tous deux. Elle récupéra la main de Rigsby. Ils se retrouvèrent devant le nouveau couple. Ils les saluèrent mais ce fut à distance par des hochements de tête et des sourires figés. Une certaine tension régnait, en particulier entre la rouquine et Calista, due probablement au fait que Grace n'avait jamais eu l'occasion de voir son ex petit ami aussi proche de sa meilleure amie, en dehors du CBI. Personne ne semblait enclin à briser ce silence qui s'installait.
C'est donc Calista qui s'y colla comme à son habitude. Elle partit commander des boissons et revint avec quatre bières. Chacun en prit une. Ils burent, toujours en silence. Même les bruits de la foule ne changeaient en rien l'impression de malaise ambiant.
Callie: "Bon, vous allez pas faire la gueule toute la soirée."
Cette intervention n'eut pas le résultat escompté. Au bout de 20 minutes à se regarder en chien de faïence, ils furent rejoint par l'aîné de la fratrie, pour le plus grand soulagement de sa cadette.
Callie: "Hey! Salut frangin. Toujours en retard comme au bureau."
Elle lui fit une bise ainsi qu'à sa cavalière, surprise par tant de familiarité.
Callie: "Bien, o,n est tous là, alors on peut passer aux choses sérieuses. Autant se débarrasser des formalités désagréables. Ce sera fait. Evan, Patrick, il faut que je vous parle en privé."
Jane: "Attend une minute Callie. J'ai une annonce à faire avant."
Il fit une pause en regardant l'entrée du pub, ce qui intrigua sa soeur.
Callie: "On t'écoute, vas-y."
Jane: "Ah, le voilà."
Elle jeta un oeil par-dessus le blond, prenant appuie sur ses épaules. En redescendant, elle lui murmura: "Qu'est-ce qu'il fait ici?"
Jane, à voix basse: "Du calme, je vais t'expliquer."
Callie: "T'as intérêt."
L'asiatique se mêla au petit groupe, fusillé par le regard en coin de Rigsby.
Jane: "J'ai voulu que vous soyez tous là. C'était important pour moi que vous soyez présent. Ma famille, Evan et Callie, mais aussi mes amis qui ont été et resteront ma deuxième famille. Rigsby, Grace et surtout toi, Cho, vous avez été un soutien infaillible. Sans oublier Lisbon. (Lui adressant un clin d'oeil tout en levant son verre) Je voulais à tous (il prit la main dans la sienne), nous voulions vous annoncer que Térésa et moi, on est ensemble."
Aucun ne parut plus étonné que ça.
Lisbon: "On trouvait ça plus correct que vous le sachiez, puisqu'on travaille tous les jours côte à côte. Il est normal qu'on vous mette dans la confidence. J'espère que vous comprendrez qu'on désire rester discrets, au CBI."
Rigsby: "Vous prêchez un convaincu, patron. Félicitation à tous les deux. Même si ce n'est pas vraiment un scoop pour nous."
L'atmosphère se détendit et les congratulations fusèrent de toutes parts. Y compris du principal affecté par la nouvelle.
Evan embrassa la jolie brune sur la joue puis serra son frère dans ses bras.
Jane: "Je suis ravie que tu le prennes bien."
Evan: "Tu le mérites, frangin. J'ai compris que Térésa et moi c'était voué à l'échec. Prend soin d'elle Patrick, c'est une femme extraordinaire."
Jane: "J'y compte bien. Merci p'tit frère."
Lisbon esquissa un sourire timide. Elle n'était pas fière de la façon dont leur liaison s'était fini. En revanche, elle se sentait libérée d'un poids.
Evan était un homme bien, mais il n'était pas pour elle. Lisbon n'avait toujours voulu qu'un seul homme et il portait le nom de Patrick Jane.
La jeune agent avait eu peur d'avoir irrémédiablement brisé le coeur d'Evan, mais en l'observant aussi absorbé par sa nouvelle amie, elle était heureuse pour lui autant qu'il l'était pour elle et le mentaliste.
Tout semblait se dérouler à merveille jusqu'à ce que l'euphorie ne retombe. Calista, morte de trouille, surveillait les faits et gestes de son petit ami et de l'asiatique. Elle guettait le moindre signe qui pourrait aboutir à un règlement de compte.
Ils étaient adultes et amis de longue date mais elle ne pouvait pas anticiper leurs réactions, si ils se trouvaient seuls, dans la même pièce. C'est pour cela que Calista ne lâchait pas d'une semelle, son fiancé, veillant à maintenir une distance de sécurité préventive entre lui et Cho.
Le temps passait et les trois enfants d'Eléanor Wilcox devaient, à présent, s'isoler pour régler leurs affaires familiales. Ces formalités ne devraient pas leur prendre beaucoup de temps.
Jane avait, lui aussi, un message à remettre de vive voix, à son frère et sa soeur. Un dernier message de leur défunte mère. Autant dire que leur petite réunion n'allait être facile pour aucun d'eux.
Pour l'instant, ils étaient tous assis, autour d'une table ronde, dans le fond de la salle. Par manque de chaise, certains restaient debout, d'autre partageaient un siège, comme Callie, qui était installée sur les genoux de Rigsby, qui l'entourait de ses bras. Inconsciemment, par ces gestes anodins, le brun voulait signifier à son collègue de rester loin d'elle. Bien sûr, il savait que ce comportement était ridicule, mais c'était plus fort que lui. Il était jaloux.
Après un moment à discuter de banalités, le consultant se leva et invita sa famille à le suivre. Sa jeune soeur quitta les bras de son fiancé.
Rigsby la retenant par le bras, lui chuchota: "Tu veux que je viennes?"
Callie: "Non, je m'en sortirais."
Avant de se séparer temporairement de lui, elle ajouta: "Fais-moi plaisir, ne fais pas d'esclandre."
Par ce conseil elle sous-entendait: "Ne tue pas ton collègue, dès que j'aurais le dos tourné." En effet, elle avait décelé une certaine animosité dès l'entrée de Cho, qui ne la rassurait pas du tout. C'est donc extrêmement stressée qu'elle escorta ses frères dans l'autre pièce.
Jane lui glissa à l'oreille: "Sois tranquille, ce sont de grands garçons, ils ont passé l'âge de se battre pour une fille."
Callie: "Ah! Tu n'imagines pas combien un mec peut devenir con dans certains cas."
Ils entrèrent, tous trois, dans l'arrière salle. Le consultant du pratiquement la pousser à l'intérieur, tellement elle angoissait de laisser les deux agents en tête à tête. La dernière chose qu'elle avait pu entrevoir, fut Cho et Rigsby échanger quelques mots, avant que la porte ne se referme.
Rigsby: "Cho! Suis-moi dehors, j'ai un truc à te dire."
Cho obéit sans sourciller, se doutant pertinemment de ce qui l'attendait.
A l'extérieur, les deux hommes se frayèrent un chemin au milieu des passants, pour atteindre le trottoir d'en face.
Cho: "Elle te l'a dit c'est ça?"
Rigsby: "Ouais."
Cho: "J'imagine que tu vas me casser la gueule?"
Rigsby: "Ouais."
Il remonta ses manches et le frappa au visage, le faisant chuter au sol. Son collègue lui tendit sa main pour l'aider à se relever. L'asiatique avait encaissé le coup sans se plaindre, estimant l'avoir mérité.
Cho se frottant la mâchoire: "Tu te sens mieux?"
Rigsby: "Bien mieux."
Cho: "Il faut que tu saches que Callie était complètement perdue cette nuit-là. C'est entièrement ma faute. C'était pas avec moi qu'elle voulait être c'était avec toi."
Une femme qui les avait vu se battre interpella l'asiatique: "Mr, ça va vous voulez qu'on appelle la police?"
Rigsby à deux pas derrière lui lança, en même temps que Cho: "C'est nous la police."
Ils ne purent retenir un fou rire. Amis malgré tout, ils retournèrent vers le bar mais Rigsby y entra seul, son ami préférant repartir chez lui.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 18:00, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Evan avec Grace...ce n'est pas une surprise...
Cho qui se laisse casser la figure par Rigsby...Je dis ...Il fait preuve d'une grande maturité...Il sait que tant que les choses n'auront pas été mises au point/poing, les deux hommes ne pourront pas se faire confiance...
Reste l'explication finale que j'attends avec impatience :bounce: :bounce: :bounce:
Cho qui se laisse casser la figure par Rigsby...Je dis ...Il fait preuve d'une grande maturité...Il sait que tant que les choses n'auront pas été mises au point/poing, les deux hommes ne pourront pas se faire confiance...
Reste l'explication finale que j'attends avec impatience :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Comme Johel, Evan et Grace ce n'est pas une surprise mais c'est mignon quand même!
Aaah " l'explication " entre Cho et Rigsby! Cho reconnaît sa faute et c'est bien lui!
Vite vite le prochain chapitre pour voir les explications familiales!
Bravo pour ce superbe chapitre!
Aaah " l'explication " entre Cho et Rigsby! Cho reconnaît sa faute et c'est bien lui!
Vite vite le prochain chapitre pour voir les explications familiales!
Bravo pour ce superbe chapitre!
Amimi03- Distributeur de café
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Les derniers chapitres sont top ! ( oui j'arrive encore après tout le monde )
La façon dont tu décris la relation Rigsby/Callie est touchante, du coup on a envie que ça dure entre eux ^^
Maintenant, c'est sur que l'épisode Cho dans leur histoire peut être source de conflits mais je pense que maintenant que Rigsby s'est lâché, la tension entre les deux amis va s'apaiser
" C'est nous la police "
Van Pelt et Evan, c'est une bonne chose, comme ça Evan est consolé de sa rupture avec Lisbon
Je crois avoir vu que je ne suis pas la seule à attendre la grande explication !
VLS !
La façon dont tu décris la relation Rigsby/Callie est touchante, du coup on a envie que ça dure entre eux ^^
Maintenant, c'est sur que l'épisode Cho dans leur histoire peut être source de conflits mais je pense que maintenant que Rigsby s'est lâché, la tension entre les deux amis va s'apaiser
" C'est nous la police "
Van Pelt et Evan, c'est une bonne chose, comme ça Evan est consolé de sa rupture avec Lisbon
Je crois avoir vu que je ne suis pas la seule à attendre la grande explication !
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Amimi, Terpo et Johel!!!
Voilà la suite et fin de cette fic, avant la prochaine que je vais commencer à écrire dès demain. Je la posterais quand j'aurais un ou deux chapitres d'avance.
Chapitre 38
A l'intérieur, dans l'arrière salle, se déroulait ce qui ressemblait à un conseil de famille. Callie remit un exemplaire du testament, à chacun. Les dispositions prises y étaient précisées. Il s'agissait d'un document classique, au demeurant. Après une rapide lecture, ils refermèrent les papiers. Tous se dévisageaient, interloqués , voire choqués, par la dernière page. Celle-ci était écrite de la main même d'Eleanor:
"Mes chers enfants, à l'heure où vous lisez ces mots, je rejoins ma dernière demeure, près de mon époux. Je n'ai pas voulu vous imposer encore, une nouvelle épreuve. Je préférais que vous soyiez réunis dans un endroit qui vous inspire la gaïété, plutôt que dans un cimetière. Vous savoir ensembles me réjouis. Soyez heureux, mes enfants, et surtout, ne laissez rien ni personne vous séparer. Peu importe ce que vous découvrirez. Sachez que bien que nos actes passés influent sur ce que nous accomplissons aujourd'hui, ils appartiennent au passé. Rien ne doit briser le lien qui vous unis tous les trois. Lorsque la vérité sera révélée, n'en veuillez pas à votre soeur, je suis la seule reponsable. Protégez-la, elle a besoin de vous.
Je vous emporte avec moi, dans mon coeur. Votre mère, Eléanor (Héléna) Wilcox.
Callie referma la lettre et sentit les regards interrogatifs l'assaillir. Elle savait que le moment qu'elle avait tant redouté depuis une quinzaine d'années, était arrivé . Elle ne pouvait plus reculer, il fallait qu'elle leur dise. Mais comme elle hésitait, incapable de se jeter à l'eau, par crainte des conséquences dévastatrices, qui terniraient sans nul doute, les relations fraternelle entre elle et Evan. Ils avaient toujours été fusionnels, toujours là l'un pour l'autre. Avec cette bombe qu'elle s'apprêtait à lancer, elle détruirait cette complicité.
Evan: "Alors elle avait tout calculé pour qu'on ne puisse pas assister à ses obsèques." Callie: "Je comprend sa décision."
Evan: "Ah oui? Moi j'aurais voulu y être. Comme à l'enterrement de papa."
Callie: "C'est bien pour cette raison qu'elle refusait que tu aies à revivre ça. Il t'a fallu des mois pour te remettre. Je t'ai vu t'enfoncer un peu plus à chacune de tes visites à la prison. Tu étais dévasté. Elle a fait ça pour ton bien."
Evan: "C'est vrai."
Il reparcouru la lettre, avant de revenir sur un détail.
Evan: "Attend une minute. Callie, qu'est-ce que maman insinuait, de quelle vérité elle parle et pourquoi est-ce qu'on t'en voudrait?"
Prise au piège, la jeune femme ne savait plus comment se sortir de ce pétrin. Elle regrettait presque d'avoir décliner l'offre de Rigsby, parce que là, elle aurait eu bien besoin d'un coup de pouce. N'arrivant pas à soutenir leurs regards, elle fixait le sol avec application, les lèvres scellées.
Evan, accusateur: "Callie? Répond-moi. Tu nous caches quelque chose, je le sais."
Jane se décida à intervenir: "Hey, doucement Evan. Inutile de t'en prendre à elle." Il prit la main de sa soeur: "Callie, Elie m'a confié un message pour toi, avant de mourir."
Elle releva les yeux sur lui. Il lui parla à voix basse.
Jane: "Parle à tes frères et dis-leur la vérité sur eux(... ). C'est à propos de mon père c'est ça?"
Calista: "Oui."
Jane: "Depuis qu'on se connait, on m'a confondu avec lui à plusieurs reprises. Je crois que je sais de quoi il s'agit."
Evan s'impatientait: "C'est fini ces messes basses. J'ai le droit comprendre?"
Jane: "Ne te fais pas de soucis Callie, on va le lui dire tous les deux." Elle retrouva le sourire. Patrick avait conclut que Evan et lui avaient les mêmes parents. Cela ne le bouleversa pas, il ne considérait pas cette information comme un inconvénient, du moins pour lui. Mais il ne pouvait pas se mettre à la place d'Evan. Le jeune homme avait eu une enfance heureuse auprès d'Harry Wilcox, un père modèle et attentif avec son fils. Comment gérerait-il le fait de n'être que l'enfant d'Alex Jane, un individu qui était à l'opposé de celui qui l'avait élevé, pris soin de lui, lui offrant l'opportunité d'avoir la vie dont il rêvait. Alors, rien qu'à l'idée que le sang d'un homme violent et malhonnête coulait dans ses veines, il en serait malade.
Tout ça, Calista en était bien consciente et c'est ce qui provoquait son blocage. Il lui serait impossible de l'annoncer sans l'aide de Patrick.
Ils se retournèrent devant le jeune homme qui réalisa qu'il avait haussé le ton sans raison.
Evan: "Excuse-moi Callie. Je... Je voulais pas te crier dessus."
Callie: "C'est pas grave. On est tous à cran."
Evan: "Tu peux y aller maintenant."
Callie: "Ok."
Elle chercha une façon délicate de lui annoncer et trouva une idée.
Callie: "Evan, tu te rappelles le jour où vous êtes venus me voir, à la prison tous les deux?"
Il hocha la tête.
Callie: "Tu te souviens de ce que j'ai dit en vous voyant?"
Il fouilla dans sa mémoire et soudain, son expression changea.
Evan: "Tu as dis, vous devriez vous voir, de vrais jumeaux."
Le jeune homme se remémora également que lorsqu'il était enfant, on lui faisait souvent remarquer qu'il avait les yeux de sa mère mais rien de semblable avec son père.
Evan: "Non! C'est pas possible. C'est pas vrai. Je suis née neuf mois après leur rencontre."
Callie: "Elie était enceinte de quelques semaines, quand elle a connu papa."
Il était hors de lui, oscillant entre colère et désarroi.
Evan: "Depuis quand tu le sais?"
Callie: "Ca n'a aucune importance. Et le fait qu'Alex Jane soit ton père biologique n'en a pas non plus."
Evan: "Ca en a pour moi. Comment vous avez pu me le cacher. J'avais confiance en toi. Si tu m'as menti sur ça, sur quoi d'autre?"
La jeune femme n'arrivait pas à argumenter, elle était bouleversée. Son frère était déçu par elle, elle ne le supportait pas.
Callie: "Je n'ai pas menti. J'ai seulement voulu t'épargner."
Evan: "Ah! M'épargner, c'est ça oui. Tu plaisantes!"
Le mentaliste, resté en retrait, jusque là, ne pouvait pas laisser la situation se dégrader.
Jane: "Vous croyez que notre mère aurait voulu qu'on se déchire à cause de cette histoire ridicule? C'est du passé. Evan, tu as eu la chance d'avoir deux parents exceptionnels pour s'occuper de toi. Crois-moi, quand je te dis qu'ignorer l'existence de ton père biologique est la meilleure chose qui te soit arrivée. J'aurais donné n'importe quoi quand j'étais gosse pour échanger cette crapule d'Alex Jane avec Harry Wilcox. Ne blâme pas Callie ni ta mère. Elles ont agit pour toi. Au lieu de lui faire des reproches, tu devrais remercier ta soeur."
Ces sages paroles eurent un impact immédiat dans l'esprit du jeune homme qui se calma. Il était certain que ces origines peu glorieuses n'avait pas influé sur le destin doré d'Evan. Il n'avait donc aucun motif valable à sa rancune. Il aurait été plus logique que ce soit Patrick qui en veuille à son frère qui avait eu ce dont lui, avait été privé, une vrai famille. Mais contre toute attente, le mentaliste n'avait jamais manifesté la plus petite jalousie vis à vis d'Evan et de Callie.
Il avait su faire la part des choses, en profitant de tous les bons moments que lui offrait sa nouvelle vie, en éludant les mauvais.
Les réprimandes d'Evan ayant cessé, il s'excusa une nouvelle fois pour s'être emporté injustement contre sa soeur.
Callie: "C'est oublié. Je veux pas qu'on se dispute. J'ai plus que vous deux."
Le jeune avocat la serra contre lui. Laissant une larme lui échapper, elle la fit disparaître discrètement, avant de se dégager vivement de l'étreinte de son frère.
Callie: "On va pas tomber dans le mélo."
Elle donna un léger coup dans l'épaule du jeune homme.
Evan: "Je te reconnais bien là p'tite soeur."
La mentaliste était ravie par ce spectacle. Tout été réglé, ils allaient enfin vivre sereinement, sans secret pour leur gâcher la vie.
Ils commencèrent à quitter la pièce, Jane en tête, quand son frère lui demanda de rester avec lui. Seule la jeune femme rejoignit le bar.
En arrivant, elle fut surprise de constater la désertion de l'asiatique. Mais en regardant plus attentivement, elle nota que la main de Rigsby était recouverte de glace. Reprenant sa place sur une chaise, à côté, elle ne dit rien mais sourit.
Rigsby: "Je vois pas ce qu'il y a de si drôle."
Callie: "J'espère au moins que personne ne t'a vu. Dis-moi, tu t'es débarrassé du corps dans la rivière."
Elle était hilare.
Rigsby: "Je suis mort de rire."
Callie lui caressant la joue: "Oh, pardon. Mais c'est marrant. Que tu sois devant ou derrière le poing, c'est toujours toi qui es blessé, au final."
Rigsby: "Ah, ah, c'est ça, fiche-toi de moi."
Il se pencha vers elle pour déposer un baiser dans son cou, glissant sa main valide dans ses cheveux.
Rigsby: "Ca a été?"
Callie acquiesça avant de l'embrasser.
Lisbon et Van Pelt, un tantinet gênées par l'intimité du couple, s'étaient retranchées sur les tabourets du comptoir.
Lisbon: "Je me demande ce qu'ils font. Calista est pourtant ressortie. J'espère que ça va."
Van Pelt, ne décrochait pas ses yeux du couple: "Patron? J'espère que ça ne va pas créer de tension que je... enfin... que je sorte avec Evan. Comme il est votre ex."
Lisbon: "C'est justement parce qu'il est mon ex que ça ne posera pas de problème. Ne vous inquiétez pas Grace." Elle jeta un oeil à la rouquine: "Vous ça va aller?"
Grace: "Très bien. C'est encore un peu étrange de les voir ensemble. Mais ça va."
Derrière la porte qui restait désespérément fermée, les deux hommes n'avaient pas terminé leur discussion.
Le mentaliste n'avait pas encore donné le message destiné à son frère.
Evan: "Maman ne t'a rien dit pour moi?"
Jane: "Bien sûr que si. Elle a juste dit, continus comme ça. Je n'ai aucun conseil à te donner, je sais que tu feras toujours les meilleurs choix, elle était très fière de toi."
Evan: "C'est tout."
Jane: "Ah, j'oubliais. Elle a ajouté qu'elle comptait sur toi pour agrandir la famille. Mais elle a fait le même souhait pour chacun de nous."
Le jeune homme sourit et ses yeux s'embrumèrent d'émotion. Patrick lui tapa sur l'épaule pour qu'il se reprenne.
Evan: "Pff! Il faut pas que Grace me voit comme ça. J'aurais l'air de quoi."
Jane: "D'un homme sensible. T'inquiète pas, c'est de famille."
Ils reparurent dans le pub, riants de bon coeur pour le plus grand soulagement de leur compagne respective.
Tous avaient finalement réussi à trouver un équilibre, après avoir fait face à tant de difficultés.
A la fin de la soirée, ils levèrent leurs verres et Jane porta un toast: "A notre famille. Qui sera toujours la famille parfaite à mes yeux, en espérant qu'elle compte de nouveaux membres très bientôt."
En disant cela, il regarda consécutivement, Lisbon, Grace et Rigsby. C'est là qu'il vit le visage de ce dernier s'éclairer d'un large sourire.
Callie venait de chuchoter à son fiancé: "Tu vas être papa."
FIN.
Voilà la suite et fin de cette fic, avant la prochaine que je vais commencer à écrire dès demain. Je la posterais quand j'aurais un ou deux chapitres d'avance.
Chapitre 38
A l'intérieur, dans l'arrière salle, se déroulait ce qui ressemblait à un conseil de famille. Callie remit un exemplaire du testament, à chacun. Les dispositions prises y étaient précisées. Il s'agissait d'un document classique, au demeurant. Après une rapide lecture, ils refermèrent les papiers. Tous se dévisageaient, interloqués , voire choqués, par la dernière page. Celle-ci était écrite de la main même d'Eleanor:
"Mes chers enfants, à l'heure où vous lisez ces mots, je rejoins ma dernière demeure, près de mon époux. Je n'ai pas voulu vous imposer encore, une nouvelle épreuve. Je préférais que vous soyiez réunis dans un endroit qui vous inspire la gaïété, plutôt que dans un cimetière. Vous savoir ensembles me réjouis. Soyez heureux, mes enfants, et surtout, ne laissez rien ni personne vous séparer. Peu importe ce que vous découvrirez. Sachez que bien que nos actes passés influent sur ce que nous accomplissons aujourd'hui, ils appartiennent au passé. Rien ne doit briser le lien qui vous unis tous les trois. Lorsque la vérité sera révélée, n'en veuillez pas à votre soeur, je suis la seule reponsable. Protégez-la, elle a besoin de vous.
Je vous emporte avec moi, dans mon coeur. Votre mère, Eléanor (Héléna) Wilcox.
Callie referma la lettre et sentit les regards interrogatifs l'assaillir. Elle savait que le moment qu'elle avait tant redouté depuis une quinzaine d'années, était arrivé . Elle ne pouvait plus reculer, il fallait qu'elle leur dise. Mais comme elle hésitait, incapable de se jeter à l'eau, par crainte des conséquences dévastatrices, qui terniraient sans nul doute, les relations fraternelle entre elle et Evan. Ils avaient toujours été fusionnels, toujours là l'un pour l'autre. Avec cette bombe qu'elle s'apprêtait à lancer, elle détruirait cette complicité.
Evan: "Alors elle avait tout calculé pour qu'on ne puisse pas assister à ses obsèques." Callie: "Je comprend sa décision."
Evan: "Ah oui? Moi j'aurais voulu y être. Comme à l'enterrement de papa."
Callie: "C'est bien pour cette raison qu'elle refusait que tu aies à revivre ça. Il t'a fallu des mois pour te remettre. Je t'ai vu t'enfoncer un peu plus à chacune de tes visites à la prison. Tu étais dévasté. Elle a fait ça pour ton bien."
Evan: "C'est vrai."
Il reparcouru la lettre, avant de revenir sur un détail.
Evan: "Attend une minute. Callie, qu'est-ce que maman insinuait, de quelle vérité elle parle et pourquoi est-ce qu'on t'en voudrait?"
Prise au piège, la jeune femme ne savait plus comment se sortir de ce pétrin. Elle regrettait presque d'avoir décliner l'offre de Rigsby, parce que là, elle aurait eu bien besoin d'un coup de pouce. N'arrivant pas à soutenir leurs regards, elle fixait le sol avec application, les lèvres scellées.
Evan, accusateur: "Callie? Répond-moi. Tu nous caches quelque chose, je le sais."
Jane se décida à intervenir: "Hey, doucement Evan. Inutile de t'en prendre à elle." Il prit la main de sa soeur: "Callie, Elie m'a confié un message pour toi, avant de mourir."
Elle releva les yeux sur lui. Il lui parla à voix basse.
Jane: "Parle à tes frères et dis-leur la vérité sur eux(... ). C'est à propos de mon père c'est ça?"
Calista: "Oui."
Jane: "Depuis qu'on se connait, on m'a confondu avec lui à plusieurs reprises. Je crois que je sais de quoi il s'agit."
Evan s'impatientait: "C'est fini ces messes basses. J'ai le droit comprendre?"
Jane: "Ne te fais pas de soucis Callie, on va le lui dire tous les deux." Elle retrouva le sourire. Patrick avait conclut que Evan et lui avaient les mêmes parents. Cela ne le bouleversa pas, il ne considérait pas cette information comme un inconvénient, du moins pour lui. Mais il ne pouvait pas se mettre à la place d'Evan. Le jeune homme avait eu une enfance heureuse auprès d'Harry Wilcox, un père modèle et attentif avec son fils. Comment gérerait-il le fait de n'être que l'enfant d'Alex Jane, un individu qui était à l'opposé de celui qui l'avait élevé, pris soin de lui, lui offrant l'opportunité d'avoir la vie dont il rêvait. Alors, rien qu'à l'idée que le sang d'un homme violent et malhonnête coulait dans ses veines, il en serait malade.
Tout ça, Calista en était bien consciente et c'est ce qui provoquait son blocage. Il lui serait impossible de l'annoncer sans l'aide de Patrick.
Ils se retournèrent devant le jeune homme qui réalisa qu'il avait haussé le ton sans raison.
Evan: "Excuse-moi Callie. Je... Je voulais pas te crier dessus."
Callie: "C'est pas grave. On est tous à cran."
Evan: "Tu peux y aller maintenant."
Callie: "Ok."
Elle chercha une façon délicate de lui annoncer et trouva une idée.
Callie: "Evan, tu te rappelles le jour où vous êtes venus me voir, à la prison tous les deux?"
Il hocha la tête.
Callie: "Tu te souviens de ce que j'ai dit en vous voyant?"
Il fouilla dans sa mémoire et soudain, son expression changea.
Evan: "Tu as dis, vous devriez vous voir, de vrais jumeaux."
Le jeune homme se remémora également que lorsqu'il était enfant, on lui faisait souvent remarquer qu'il avait les yeux de sa mère mais rien de semblable avec son père.
Evan: "Non! C'est pas possible. C'est pas vrai. Je suis née neuf mois après leur rencontre."
Callie: "Elie était enceinte de quelques semaines, quand elle a connu papa."
Il était hors de lui, oscillant entre colère et désarroi.
Evan: "Depuis quand tu le sais?"
Callie: "Ca n'a aucune importance. Et le fait qu'Alex Jane soit ton père biologique n'en a pas non plus."
Evan: "Ca en a pour moi. Comment vous avez pu me le cacher. J'avais confiance en toi. Si tu m'as menti sur ça, sur quoi d'autre?"
La jeune femme n'arrivait pas à argumenter, elle était bouleversée. Son frère était déçu par elle, elle ne le supportait pas.
Callie: "Je n'ai pas menti. J'ai seulement voulu t'épargner."
Evan: "Ah! M'épargner, c'est ça oui. Tu plaisantes!"
Le mentaliste, resté en retrait, jusque là, ne pouvait pas laisser la situation se dégrader.
Jane: "Vous croyez que notre mère aurait voulu qu'on se déchire à cause de cette histoire ridicule? C'est du passé. Evan, tu as eu la chance d'avoir deux parents exceptionnels pour s'occuper de toi. Crois-moi, quand je te dis qu'ignorer l'existence de ton père biologique est la meilleure chose qui te soit arrivée. J'aurais donné n'importe quoi quand j'étais gosse pour échanger cette crapule d'Alex Jane avec Harry Wilcox. Ne blâme pas Callie ni ta mère. Elles ont agit pour toi. Au lieu de lui faire des reproches, tu devrais remercier ta soeur."
Ces sages paroles eurent un impact immédiat dans l'esprit du jeune homme qui se calma. Il était certain que ces origines peu glorieuses n'avait pas influé sur le destin doré d'Evan. Il n'avait donc aucun motif valable à sa rancune. Il aurait été plus logique que ce soit Patrick qui en veuille à son frère qui avait eu ce dont lui, avait été privé, une vrai famille. Mais contre toute attente, le mentaliste n'avait jamais manifesté la plus petite jalousie vis à vis d'Evan et de Callie.
Il avait su faire la part des choses, en profitant de tous les bons moments que lui offrait sa nouvelle vie, en éludant les mauvais.
Les réprimandes d'Evan ayant cessé, il s'excusa une nouvelle fois pour s'être emporté injustement contre sa soeur.
Callie: "C'est oublié. Je veux pas qu'on se dispute. J'ai plus que vous deux."
Le jeune avocat la serra contre lui. Laissant une larme lui échapper, elle la fit disparaître discrètement, avant de se dégager vivement de l'étreinte de son frère.
Callie: "On va pas tomber dans le mélo."
Elle donna un léger coup dans l'épaule du jeune homme.
Evan: "Je te reconnais bien là p'tite soeur."
La mentaliste était ravie par ce spectacle. Tout été réglé, ils allaient enfin vivre sereinement, sans secret pour leur gâcher la vie.
Ils commencèrent à quitter la pièce, Jane en tête, quand son frère lui demanda de rester avec lui. Seule la jeune femme rejoignit le bar.
En arrivant, elle fut surprise de constater la désertion de l'asiatique. Mais en regardant plus attentivement, elle nota que la main de Rigsby était recouverte de glace. Reprenant sa place sur une chaise, à côté, elle ne dit rien mais sourit.
Rigsby: "Je vois pas ce qu'il y a de si drôle."
Callie: "J'espère au moins que personne ne t'a vu. Dis-moi, tu t'es débarrassé du corps dans la rivière."
Elle était hilare.
Rigsby: "Je suis mort de rire."
Callie lui caressant la joue: "Oh, pardon. Mais c'est marrant. Que tu sois devant ou derrière le poing, c'est toujours toi qui es blessé, au final."
Rigsby: "Ah, ah, c'est ça, fiche-toi de moi."
Il se pencha vers elle pour déposer un baiser dans son cou, glissant sa main valide dans ses cheveux.
Rigsby: "Ca a été?"
Callie acquiesça avant de l'embrasser.
Lisbon et Van Pelt, un tantinet gênées par l'intimité du couple, s'étaient retranchées sur les tabourets du comptoir.
Lisbon: "Je me demande ce qu'ils font. Calista est pourtant ressortie. J'espère que ça va."
Van Pelt, ne décrochait pas ses yeux du couple: "Patron? J'espère que ça ne va pas créer de tension que je... enfin... que je sorte avec Evan. Comme il est votre ex."
Lisbon: "C'est justement parce qu'il est mon ex que ça ne posera pas de problème. Ne vous inquiétez pas Grace." Elle jeta un oeil à la rouquine: "Vous ça va aller?"
Grace: "Très bien. C'est encore un peu étrange de les voir ensemble. Mais ça va."
Derrière la porte qui restait désespérément fermée, les deux hommes n'avaient pas terminé leur discussion.
Le mentaliste n'avait pas encore donné le message destiné à son frère.
Evan: "Maman ne t'a rien dit pour moi?"
Jane: "Bien sûr que si. Elle a juste dit, continus comme ça. Je n'ai aucun conseil à te donner, je sais que tu feras toujours les meilleurs choix, elle était très fière de toi."
Evan: "C'est tout."
Jane: "Ah, j'oubliais. Elle a ajouté qu'elle comptait sur toi pour agrandir la famille. Mais elle a fait le même souhait pour chacun de nous."
Le jeune homme sourit et ses yeux s'embrumèrent d'émotion. Patrick lui tapa sur l'épaule pour qu'il se reprenne.
Evan: "Pff! Il faut pas que Grace me voit comme ça. J'aurais l'air de quoi."
Jane: "D'un homme sensible. T'inquiète pas, c'est de famille."
Ils reparurent dans le pub, riants de bon coeur pour le plus grand soulagement de leur compagne respective.
Tous avaient finalement réussi à trouver un équilibre, après avoir fait face à tant de difficultés.
A la fin de la soirée, ils levèrent leurs verres et Jane porta un toast: "A notre famille. Qui sera toujours la famille parfaite à mes yeux, en espérant qu'elle compte de nouveaux membres très bientôt."
En disant cela, il regarda consécutivement, Lisbon, Grace et Rigsby. C'est là qu'il vit le visage de ce dernier s'éclairer d'un large sourire.
Callie venait de chuchoter à son fiancé: "Tu vas être papa."
FIN.
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 18:02, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
lilia qui nous offre un happy end
ça change et c'est très agréable
Une belle histoire de famille qui se retrouve...et qui va s'agrandir...Ce Rigsby alors
Je vais guetter ta prochaine fic
ça change et c'est très agréable
Une belle histoire de famille qui se retrouve...et qui va s'agrandir...Ce Rigsby alors
Je vais guetter ta prochaine fic
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Mouais t'as raison, une happy end!!!! Je ramolli sérieusement, là!
Il va falloir que je rectifie le tir dans la prochaine. Sans tomber dans le carnage collectif non plus. Ca risque d'être compliqué pour moi.
En tout cas, merci d'avoir commenté celle-ci, ça m'a permis de me corriger et de redresser la barre quand je partais en vrille. Ce qui, malgré mes belles résolutions, arrive à chacune de mes fics.
Donc si tu lis la nouvelle, je compte sur toi pour commenter avec ton honnêteté habituelle. Je sais que j'ai eu du mal à accepter la critique parfois (souvent )mais je me soigne.
En tout cas, un grand pour tes précieux conseils!!!!
RDV sur la prochaine dont j'ai presque fini le premier chapitre qui devrait être en ligne, mercredi ou jeudi, au plus tard.
Il va falloir que je rectifie le tir dans la prochaine. Sans tomber dans le carnage collectif non plus. Ca risque d'être compliqué pour moi.
En tout cas, merci d'avoir commenté celle-ci, ça m'a permis de me corriger et de redresser la barre quand je partais en vrille. Ce qui, malgré mes belles résolutions, arrive à chacune de mes fics.
Donc si tu lis la nouvelle, je compte sur toi pour commenter avec ton honnêteté habituelle. Je sais que j'ai eu du mal à accepter la critique parfois (souvent )mais je me soigne.
En tout cas, un grand pour tes précieux conseils!!!!
RDV sur la prochaine dont j'ai presque fini le premier chapitre qui devrait être en ligne, mercredi ou jeudi, au plus tard.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
FIN....
Magnifique FIN...
Une histoire de famille qui se reconstitue, qui s'agrandit, qui se cherche et se déchire...
Voilà ce que je retiens de ta fic! Je te remercie de l'avoir continué alors que tu as eu un gros coup de démotiv'...vraiment, merci.
J'attends ta prochaine fic avec hâte.
Magnifique FIN...
Une histoire de famille qui se reconstitue, qui s'agrandit, qui se cherche et se déchire...
Voilà ce que je retiens de ta fic! Je te remercie de l'avoir continué alors que tu as eu un gros coup de démotiv'...vraiment, merci.
J'attends ta prochaine fic avec hâte.
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Mococoa, ça me fait vraiment énormément plaisir que cette fic t'ai plu!!
Je vais faire de mon mieux pour que la suivante soit cohérente jusqu'au bout, comme je l'ai dit à Johel, ça va pas être facile.
Mais j'y travaille.
Merci encore à toi!!!
Je vais faire de mon mieux pour que la suivante soit cohérente jusqu'au bout, comme je l'ai dit à Johel, ça va pas être facile.
Mais j'y travaille.
Merci encore à toi!!!
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
une belle fin en effet tu sais ça arrive des fois d'avoir des baisse de motivation, mais aussi d'inspiration je sais ce que sais j'en ai pas mal... alors je ce que je fais je laisse mon cerveau pendant 1 jours voir 2 jours au repos et après ça va mieux quand j'ai de nouveau l'inspiration je ne peu plus m'arrêté comme en ce moment :vivement: alors un conseil ne force pas sinon tu grilleras tes pauvre petite neurones est ça serai vraiment pas cool de temps fais une pause comme je te dis
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci de tes précieux conseils cocodu, je pense que pour la fic suivante, je vais espacer les posts. Histoire de regrouper mes idées pour éviter qu'elles partent dans tous les sens.
Et merci d'avoir eu le courage de suivre celle-ci jusqu'au bout.
Et merci d'avoir eu le courage de suivre celle-ci jusqu'au bout.
Invité- Invité
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