La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
je viens de lire tes deux dernier chapitre et franchement j'accroche toujours autant même si je ne te laisse pas souvent de coms mais défois je reçoit pas d'alerte concernant tes chapitres que tu postes Mais c'est toujours aussi bien continue miss
VLS VLS VLS
VLS VLS VLS
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement l'explication familiale s'est plutôt bien passée...
Evan qui drague Lisbon...qui apprécie...voilà ce que j'appelle mettre du piment dans une histoire
Comment Jane va t-il réagir...Je doute qu'il en vienne au mains avec son petit frère...surtout quand on sait ce qu'Evan est capable de faire...
Maintenant je suis curieuse de connaitre la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Evan qui drague Lisbon...qui apprécie...voilà ce que j'appelle mettre du piment dans une histoire
Comment Jane va t-il réagir...Je doute qu'il en vienne au mains avec son petit frère...surtout quand on sait ce qu'Evan est capable de faire...
Maintenant je suis curieuse de connaitre la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
oh oh, je le sens mal là, si Evan envisage quelque chose avec Lisbon Jane risque de mal le prendre, faudrait peut-être que quelqu'un fasse part à Evan de l'attachement de son frère pour la brunette, ça pourrait aider, sinon le pauvre Jane va nous faire une dépression
il me tarde de savoir la suite
il me tarde de savoir la suite
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Vous connaissez le refrain: MERCI, Cocodu, Johel, Sweety !! Pour vos messages!!!
Voilà la suite...
Chapitre 13
Cela faisait près de trois mois que Jane avait rencontré sa nouvelle famille et que Calista travaillait au sein du CBI, en tant qu'archiviste. Ce n'était pas son seul poste. Depuis que Lisbon avait eu vent de ses dons de dessinatrice, elle établissait également les portraits de certains suspects non répertoriés, avec talent. Bref, tout allait pour le mieux. Calista faisait vraiment partie du bureau, depuis qu'elle avait modifié son comportement avec les autres. Elle était beaucoup plus pausé et zen, ce qui influait sur l'ambiance générale.
Rigsby et elle avaient décidé d'avancer lentement dans leur relation. Cela semblait leur convenir, du moins pour l'instant.
Quand à Lisbon, elle fréquentait toujours Evan de façon régulière. Elle avait pensé que ce ne serait que pour une nuit, mais cette nuit c'était très rapidement prolongée en semaine puis en mois, jusqu'à devenir de plus en plus sérieux. Elle n'en avait rien dit à Jane et avait fait promettre à Evan d'en faire autant, afin de ne pas créer de tension entre eux. Ce qu'il avait accepté sans tergiverser car il était du même avis.
Térésa se sentait tellement bien avec cet homme qu'elle en éprouvait quelques remords vis à vis de Jane. Bien que ni elle ni Jane n'est clairement montré ses sentiments l'un pour l'autre, elle lui cachait cette relation du mieux possible, pour ne pas le froisser. Toutefois, elle savait que ça ne serait que temporaire et que Jane finirait par le découvrir, seul ou de la bouche de sa soeur. C'était inévitable, mais le plus tard serait le mieux, et si cela ne devait jamais arriver, ce n'en serait que mieux.
Il ne lui était pas interdit de rêver après tout.
Ce matin-là, toute l'équipe, ainsi que Calista, était à son poste, à remplir des dossiers, en attendant que le téléphone sonne pour qu'on leur confit une nouvelle enquête. Rigsby, Cho et Van Pelt étaient vissés à leurs chaises, penchés sur leurs rapports, tandis que Jane faisait un somme, comme à son habitude, épiant les éventuelles discussions.
Lisbon, quand à elle, s'était enfermée dans son bureau pour passer un coup de téléphone, à son petit ami, en toute discrétion. Une chance que le bureau soit bien insonorisé et que Jane ne lise pas sur les lèvres.
Vers 11h, le grand brun se leva pour faire une pause et en profiter pour rendre une petite visite à son amie.
Van Pelt: "Tu descends voir Callie?"
Rigsby: "Oui, mais je vais d'abord aller chercher des cafés en face. Tu en veux un?"
Van Pelt: "Non, je te remercie."
Il fit la même offre à Cho qui la déclina, puis il se rendit en bas du bâtiment fédéral.
La rouquine le regarda s'éloigner avec un pincement au coeur et une pointe de déception. La même déception que ressentait Rigsby lorsqu'elle avait choisi Craig O'Laughling pour le remplacer. Evidemment, Callie lui avait apprit qu'ils avaient prit la résolution de n'être que des amis, pour le moment. Mais ça ne durerait sûrement pas et elle était jalouse de son amie.
Lorsqu'il revint avec les boissons, le jeune agent descendit directement au local des archives. Il tambourina d'une main, sur la porte, l'autre tenant les gobelets.
Rigsby: "Salut!"
Callie: "Ah, salut!"
Rigsby: "Une pause café, ça te tente?"
Elle grimaça, connaissant le goût plus que imbuvable de ce qui était appelé café, dans cet endroit, pour l'avoir supporté pendant des mois. Mais elle s'en fichait, tant que cela lui donnait l'opportunité de passer du temps avec Rigsby. Depuis quelques semaines, l'agent prenait sa pause avec elle.
Rigsby: "Il ne vient pas du CBI, je te rassure."
Callie: "Tant mieux. Je ne peux plus avaler leur mixture. C'est un miracle que personne ne se soit encore intoxiqué. Même celui de la prison était excellent comparé à celui là."
Rigsby: "Alors pourquoi tu t'es forcée à le boire?"
Callie: "C'était pas le café qui m'intéressait mais plus le livreur."
Il esquissa un sourire complice. Puis, ils burent leurs cafés, assis sur des piles de cartons, comme deux bons amis, rien de plus.
Rigsby: "J'ai une bonne nouvelle pour toi. Lisbon envisage de te faire signer un contrat."
Callie: "C'est super."
Elle n'avait pas l'air franchement enthousiasmée.
Rigsby: "On dirait pas. Mais tu sais, tu ne serais pas embauchée aux archives, tu bosserais avec nous, en tant que portraitiste. Lisbon a été très impressionnée par ton boulot. On a réussi à retrouvé le coupable grâce à toi."
Callie, reposant son gobelet: "Ca ne marche pas Wayne."
Rigsby: "Quoi? Ce boulot?"
Callie: "Je ne parle pas de ce job. Je parle de nous. L'amitié, ça ne fonctionnera pas."
Rigsby: "Tu ne veux plus qu'on se voit en dehors du bureau?"
Callie: "Si, au contraire. Mais c'est le concept d'amis qui ne me suffit plus. Je sais ce qu'on avait décidé, mais ça fait trois mois maintenant, et (...) Tu me manques Wayne. C'est idiot, je sais. On a pas vraiment été ensemble plus d'une nuit..."
Il avait cessé d'espérer qu'elle lui fasse cette demande et il en restait muet. Elle se leva et fit quelques pas.
Callie: "Ouais. C'est stupide comme idée. Oublie ça. Tu dois être avec quelqu'un, de toutes façons. T'es un mec c'est logique."
Ayant retrouvé l'usage de la parole, il la saisie par le bras pour la ramener à lui et l'embrasser comme il l'avait tant désiré, tous ces jours.
Il détacha ses lèvres des siennes, le temps de reprendre leur souffle.
Callie souffla: "Qu'est-ce que ça veut dire?"
Rigsby: "Ca veut dire que tu me manques aussi. J'arrête pas de penser à toi depuis des semaines."
Elle passa ses bras autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds et approfondit ce second baiser. Le jeune homme parvint en tendant le bras, vers la porte, à pousser le verrou, pour ne pas être dérangé. Ce qui fut le cas, une demi heure plus tard, quand un agent entra, manquant les surprendre. Le verrou n'était pas assez poussé pour bloquer l'accès. Heureusement pour eux, ils n'en était qu'au début. Dans l'affolement, Callie avait omit de récupérer son soutient gorge qu'elle cacha dans son dos, avant de la glisser subrepticement dans la poche de la veste de Rigsby. Il fila, en retenant un sourire, et lançant un regard amusé à Callie.
Dans les bureaux, l'absence de Rigsby ne fut pas immédiatement remarquée. Tous étaient plongés dans leur travail. Sauf Jane qui espionnait sa patronne du coin de l'oeil, par-dessus ses grilles de sudoku. Elle était en grande conversation téléphonique et parlait à voix basse, gloussant comme une adolescente avec son petit copain. Il avait hâte qu'elle raccroche pour aller la soumettre à un interrogatoire en règle. Il brûlait de connaître son interlocuteur. Qui était cet homme qui se permettait de faire sourire Lisbon et de faire dieu seul savait quoi d'autre avec elle?
Elle reposa enfin le combiné. Jane se redressa, déterminé à lui parler sur le champ.
Mais le retour de son collègue le fit revoir ses priorités. La tenue débraillée de l'agent, ses cheveux ébouriffés, sa cravate desserrée, tous ces indices semblaient intriguer beaucoup plus le mentaliste. Il remit donc à plus tard son entrevue avec sa jolie patronne, pour aller asticoter une autre victime.
Rigsby passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa chemise et sa cravate, priant pour que personne ne l'ai vu. Mais lorsque Jane avança droit sur lui, il su qu'il était fichu.
Jane, s'asseyant face à lui, demanda innocemment: "Alors, comment va ma petite soeur?"
Rigsby: "Très bien. Elle va très bien."
Le blond se leva pour se placer derrière lui. Il plongea sa main dans la poche de la veste et en ressortit un soutien gorge en dentelle noire.
Jane: "Je vois ça. Elle n'est pas la seule à aller bien apparemment."
Rigsby, rouge de gêne, bafouilla: "Jane! Fais pas le con, repose ça!"
Jane le rangea dans sa propre poche, le sourire aux lèvres: "Je lui rendrais pour toi."
Rigsby: "Jane, c'est pas ce que tu crois. Enfin, bon ok. On est ensemble Callie et moi. Mais je préfère que ça reste entre nous. C'est délicat, avec ce règlement, comme on bosse ici tous les deux."
Jane termina pour lui: "Et il y a Grace."
Rigsby: "Ouais, Grace. Mais ne crois pas que j'essaie de l'oublier avec ta soeur. Je suis amoureux de Callie."
Jane: "Très bien. Je sais qu'elle est heureuse avec toi. Je t'admire d'avoir eu le cran de la récupérer. Je sais que Callie tiens beaucoup à toi, bien plus que tu le penses. Vous avez de la chance de vous être trouvé. Et de ne pas l'avoir laisser passer."
Il parlait en connaissance de cause, car il était persuadé, à raison, que Lisbon ne l'avait pas attendu et qu'un autre homme allait la rendre heureuse à sa place, sans qu'il ait pu lui avouer la teneur des sentiments qu'il avait pour elle. Pourquoi n'était-il pas capable d'effacer le passé et d'avancer, d'être heureux, tout simplement?
Sa petite soeur, elle, ne restait pas bloquée sur un évènement tragique et pourtant sa vie n'avait pas été rose. Mais elle se donnait les moyens d'accéder au bonheur. Un bonheur que Jane se refusait obstinément et qui allait lui passer sous le nez s'il ne faisait rien pour le retenir.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 13
Cela faisait près de trois mois que Jane avait rencontré sa nouvelle famille et que Calista travaillait au sein du CBI, en tant qu'archiviste. Ce n'était pas son seul poste. Depuis que Lisbon avait eu vent de ses dons de dessinatrice, elle établissait également les portraits de certains suspects non répertoriés, avec talent. Bref, tout allait pour le mieux. Calista faisait vraiment partie du bureau, depuis qu'elle avait modifié son comportement avec les autres. Elle était beaucoup plus pausé et zen, ce qui influait sur l'ambiance générale.
Rigsby et elle avaient décidé d'avancer lentement dans leur relation. Cela semblait leur convenir, du moins pour l'instant.
Quand à Lisbon, elle fréquentait toujours Evan de façon régulière. Elle avait pensé que ce ne serait que pour une nuit, mais cette nuit c'était très rapidement prolongée en semaine puis en mois, jusqu'à devenir de plus en plus sérieux. Elle n'en avait rien dit à Jane et avait fait promettre à Evan d'en faire autant, afin de ne pas créer de tension entre eux. Ce qu'il avait accepté sans tergiverser car il était du même avis.
Térésa se sentait tellement bien avec cet homme qu'elle en éprouvait quelques remords vis à vis de Jane. Bien que ni elle ni Jane n'est clairement montré ses sentiments l'un pour l'autre, elle lui cachait cette relation du mieux possible, pour ne pas le froisser. Toutefois, elle savait que ça ne serait que temporaire et que Jane finirait par le découvrir, seul ou de la bouche de sa soeur. C'était inévitable, mais le plus tard serait le mieux, et si cela ne devait jamais arriver, ce n'en serait que mieux.
Il ne lui était pas interdit de rêver après tout.
Ce matin-là, toute l'équipe, ainsi que Calista, était à son poste, à remplir des dossiers, en attendant que le téléphone sonne pour qu'on leur confit une nouvelle enquête. Rigsby, Cho et Van Pelt étaient vissés à leurs chaises, penchés sur leurs rapports, tandis que Jane faisait un somme, comme à son habitude, épiant les éventuelles discussions.
Lisbon, quand à elle, s'était enfermée dans son bureau pour passer un coup de téléphone, à son petit ami, en toute discrétion. Une chance que le bureau soit bien insonorisé et que Jane ne lise pas sur les lèvres.
Vers 11h, le grand brun se leva pour faire une pause et en profiter pour rendre une petite visite à son amie.
Van Pelt: "Tu descends voir Callie?"
Rigsby: "Oui, mais je vais d'abord aller chercher des cafés en face. Tu en veux un?"
Van Pelt: "Non, je te remercie."
Il fit la même offre à Cho qui la déclina, puis il se rendit en bas du bâtiment fédéral.
La rouquine le regarda s'éloigner avec un pincement au coeur et une pointe de déception. La même déception que ressentait Rigsby lorsqu'elle avait choisi Craig O'Laughling pour le remplacer. Evidemment, Callie lui avait apprit qu'ils avaient prit la résolution de n'être que des amis, pour le moment. Mais ça ne durerait sûrement pas et elle était jalouse de son amie.
Lorsqu'il revint avec les boissons, le jeune agent descendit directement au local des archives. Il tambourina d'une main, sur la porte, l'autre tenant les gobelets.
Rigsby: "Salut!"
Callie: "Ah, salut!"
Rigsby: "Une pause café, ça te tente?"
Elle grimaça, connaissant le goût plus que imbuvable de ce qui était appelé café, dans cet endroit, pour l'avoir supporté pendant des mois. Mais elle s'en fichait, tant que cela lui donnait l'opportunité de passer du temps avec Rigsby. Depuis quelques semaines, l'agent prenait sa pause avec elle.
Rigsby: "Il ne vient pas du CBI, je te rassure."
Callie: "Tant mieux. Je ne peux plus avaler leur mixture. C'est un miracle que personne ne se soit encore intoxiqué. Même celui de la prison était excellent comparé à celui là."
Rigsby: "Alors pourquoi tu t'es forcée à le boire?"
Callie: "C'était pas le café qui m'intéressait mais plus le livreur."
Il esquissa un sourire complice. Puis, ils burent leurs cafés, assis sur des piles de cartons, comme deux bons amis, rien de plus.
Rigsby: "J'ai une bonne nouvelle pour toi. Lisbon envisage de te faire signer un contrat."
Callie: "C'est super."
Elle n'avait pas l'air franchement enthousiasmée.
Rigsby: "On dirait pas. Mais tu sais, tu ne serais pas embauchée aux archives, tu bosserais avec nous, en tant que portraitiste. Lisbon a été très impressionnée par ton boulot. On a réussi à retrouvé le coupable grâce à toi."
Callie, reposant son gobelet: "Ca ne marche pas Wayne."
Rigsby: "Quoi? Ce boulot?"
Callie: "Je ne parle pas de ce job. Je parle de nous. L'amitié, ça ne fonctionnera pas."
Rigsby: "Tu ne veux plus qu'on se voit en dehors du bureau?"
Callie: "Si, au contraire. Mais c'est le concept d'amis qui ne me suffit plus. Je sais ce qu'on avait décidé, mais ça fait trois mois maintenant, et (...) Tu me manques Wayne. C'est idiot, je sais. On a pas vraiment été ensemble plus d'une nuit..."
Il avait cessé d'espérer qu'elle lui fasse cette demande et il en restait muet. Elle se leva et fit quelques pas.
Callie: "Ouais. C'est stupide comme idée. Oublie ça. Tu dois être avec quelqu'un, de toutes façons. T'es un mec c'est logique."
Ayant retrouvé l'usage de la parole, il la saisie par le bras pour la ramener à lui et l'embrasser comme il l'avait tant désiré, tous ces jours.
Il détacha ses lèvres des siennes, le temps de reprendre leur souffle.
Callie souffla: "Qu'est-ce que ça veut dire?"
Rigsby: "Ca veut dire que tu me manques aussi. J'arrête pas de penser à toi depuis des semaines."
Elle passa ses bras autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds et approfondit ce second baiser. Le jeune homme parvint en tendant le bras, vers la porte, à pousser le verrou, pour ne pas être dérangé. Ce qui fut le cas, une demi heure plus tard, quand un agent entra, manquant les surprendre. Le verrou n'était pas assez poussé pour bloquer l'accès. Heureusement pour eux, ils n'en était qu'au début. Dans l'affolement, Callie avait omit de récupérer son soutient gorge qu'elle cacha dans son dos, avant de la glisser subrepticement dans la poche de la veste de Rigsby. Il fila, en retenant un sourire, et lançant un regard amusé à Callie.
Dans les bureaux, l'absence de Rigsby ne fut pas immédiatement remarquée. Tous étaient plongés dans leur travail. Sauf Jane qui espionnait sa patronne du coin de l'oeil, par-dessus ses grilles de sudoku. Elle était en grande conversation téléphonique et parlait à voix basse, gloussant comme une adolescente avec son petit copain. Il avait hâte qu'elle raccroche pour aller la soumettre à un interrogatoire en règle. Il brûlait de connaître son interlocuteur. Qui était cet homme qui se permettait de faire sourire Lisbon et de faire dieu seul savait quoi d'autre avec elle?
Elle reposa enfin le combiné. Jane se redressa, déterminé à lui parler sur le champ.
Mais le retour de son collègue le fit revoir ses priorités. La tenue débraillée de l'agent, ses cheveux ébouriffés, sa cravate desserrée, tous ces indices semblaient intriguer beaucoup plus le mentaliste. Il remit donc à plus tard son entrevue avec sa jolie patronne, pour aller asticoter une autre victime.
Rigsby passa sa main dans ses cheveux et réajusta sa chemise et sa cravate, priant pour que personne ne l'ai vu. Mais lorsque Jane avança droit sur lui, il su qu'il était fichu.
Jane, s'asseyant face à lui, demanda innocemment: "Alors, comment va ma petite soeur?"
Rigsby: "Très bien. Elle va très bien."
Le blond se leva pour se placer derrière lui. Il plongea sa main dans la poche de la veste et en ressortit un soutien gorge en dentelle noire.
Jane: "Je vois ça. Elle n'est pas la seule à aller bien apparemment."
Rigsby, rouge de gêne, bafouilla: "Jane! Fais pas le con, repose ça!"
Jane le rangea dans sa propre poche, le sourire aux lèvres: "Je lui rendrais pour toi."
Rigsby: "Jane, c'est pas ce que tu crois. Enfin, bon ok. On est ensemble Callie et moi. Mais je préfère que ça reste entre nous. C'est délicat, avec ce règlement, comme on bosse ici tous les deux."
Jane termina pour lui: "Et il y a Grace."
Rigsby: "Ouais, Grace. Mais ne crois pas que j'essaie de l'oublier avec ta soeur. Je suis amoureux de Callie."
Jane: "Très bien. Je sais qu'elle est heureuse avec toi. Je t'admire d'avoir eu le cran de la récupérer. Je sais que Callie tiens beaucoup à toi, bien plus que tu le penses. Vous avez de la chance de vous être trouvé. Et de ne pas l'avoir laisser passer."
Il parlait en connaissance de cause, car il était persuadé, à raison, que Lisbon ne l'avait pas attendu et qu'un autre homme allait la rendre heureuse à sa place, sans qu'il ait pu lui avouer la teneur des sentiments qu'il avait pour elle. Pourquoi n'était-il pas capable d'effacer le passé et d'avancer, d'être heureux, tout simplement?
Sa petite soeur, elle, ne restait pas bloquée sur un évènement tragique et pourtant sa vie n'avait pas été rose. Mais elle se donnait les moyens d'accéder au bonheur. Un bonheur que Jane se refusait obstinément et qui allait lui passer sous le nez s'il ne faisait rien pour le retenir.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:15, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Jane qui se réveille après la bataille...Son petit frère semble avoir réussi là ou lui n'a même pas osé faire le premier pas...
Callie et Rigsby ensemble à nouveau...
Pourquoi diable est ce je trouve que tout cela va trop bien, que tout cela est bien trop calme ?
A moins que ce ne soit la période de l'année où nous nous trouvons qui amène les "auteurs" à être plus "cool" avec les persos...
La suite me dira ce qu'il en est réellement...
Callie et Rigsby ensemble à nouveau...
Pourquoi diable est ce je trouve que tout cela va trop bien, que tout cela est bien trop calme ?
A moins que ce ne soit la période de l'année où nous nous trouvons qui amène les "auteurs" à être plus "cool" avec les persos...
La suite me dira ce qu'il en est réellement...
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel, et les invisibles évidemment!!!
Pour ce qui est du sadisme je crois qu'on va être servi avec ta nouvelle fic!
Mais ne t'inquiète pas j'ai prévu que ça ne soit pas tout rose par ici non plus!!!
C'est pas pour tout de suite mais j'y travaille!!
Chapitre 14
Ce soir-là, Eleanor Wilcox avait décidé de réunir sa famille, autour d'un dîner. Ce serait la première fois que Jane participerait à une réunion comme celle-ci. Pourtant, lorsque sa mère lui avait proposé, il avait dit oui sans réfléchir une seconde. C'était une expérience inédite mais il espérait que cela le rendrait un peu plus "normal" et stable, aux yeux de Térésa. Ainsi il lui prouverait qu'il pouvait avancer et évoluer dans la vie, comme tout le monde. Le consultant avait envisagé de convier Lisbon, mais il considérait que c'était un peu prématuré. Ils ne sortaient même pas ensemble. Evan, lui aussi, avait accepté de participer à cette réunion de famille, seul. Mais pour une toute autre raison. Calista l'avait dissuadé d'emmener Lisbon, lui expliquant que ce n'était pas le meilleur moment pour la présenter, surtout à cause des sentiments de leur frère aîné pour la jolie brune. Cela n'aurait fait que créer des tensions entre Patrick et Evan. Déjà que la relation entre Evan et Wayne était plutôt électrique, ce n'était pas la peine d'en rajouter.
Calista, quand à elle, avait été la plus difficile à convaincre. Elle était allergique à ce type de soirée et elle ne s'était jamais vraiment réconciliée avec sa mère. Toutefois, l'idée de se retrouver à la même table que ses frères et son petit ami ne lui paraissait pas si désagréable et lui ferait oublier la présence d'Eleanor.
A 21h, Jane et Rigsby arrivèrent quasiment ensemble devant le manoir.
La porte de la maison d'invité claqua, ce qui les fit se retourner comme un seul homme sur la jeune femme. Elle avait fait un effort en s'habillant en fille pour une fois. Talons et petite robe noire qui ne manquait pas de faire travailler l'imagination du grand brun. Son regard appuyé et son sourire en coin ne laissaient aucun doute à ce sujet.
Jane: "Hey, du calme Rigsby. Tu oublis que je sais à quoi tu penses. Et c'est ma soeur, je te rappelle."
Wayne: "Et alors, tu crois que tu me fais peur?"
Jane: "Oh non, bien sûr. Mais j'ai cru comprendre qu'Evan t'avais mis KO en un coup."
Wayne: "Calli t's raconté ça. Il m'a eu par surprise et on aurait pas été à égalité. Comme avec toi d'ailleurs."
Jane: "Outch! Mais je n'y suis pour rien. Je ne veux pas de problème avec toi, mon vieux."
La jeune femme les rejoignit. Elle se jeta littéralement au cou de son ami, l'embrassant sans se soucier de son frère. Elle se décala, restant aux côtés de Rigsby, sa main entrelacé dans la sienne.
Jane faussement vexé: "Merci, quel accueil."
Callie: "Oh pardon." (Elle lui fit une bise sur la joue) "Bonsoir Patrick."
Jane: "J'aime mieux ça."
Ils gravirent les quelques marches qui les menaient à l'imposante porte d'entrée. Le major d'homme leur ouvrit et les conduisit au salon, où les attendait le dernier invité.
Evan tendant la main à chacun: "Patrick, (puis sur un ton glacial) agent Rigsby."
Ensuite il salua sa soeur, en la prenant dans ses bras.
Callie lui chuchota: "Soit sympa avec Wayne ou ça ira très mal, ok."
Evan: "T'inquiète pas soeurette, je sais me tenir."
Callie: "T'as intérêt."
Après une courte attente, la maîtresse des lieux apparut et accueilli, à son tour les convives, à commencer par ses enfants. Si Jane était plutôt chaleureux en l'entourant de ses bras, Callie se contenta de lui dire un bonsoir qui refroidi l'atmosphère. Puis Eleanor se tourna vers l'agent, à qui elle portait un intérêt particulier.
Eleanor: "Vous devez être Wayne. Je suis ravie de connaître l'homme qui a rendu le sourire à ma fille. Même si je n'ai pas le plaisir de le voir sur son visage ce soir."
Rigsby: "Je comprend maintenant de qui elle tient sa beauté."
Eleanor: "Et charmeur avec ça. Tu as de la chance ma chérie."
Sa fille lui fit un sourire crispé. Eleanor frappa dans ses mains et les invita tous à passer à table. Le couple resté en retrait, s'avança en dernier.
Rigsby: "Elle est superbe ta mère."
Callie: "Ne te fit pas à ses bonnes manières et son ton mielleux. Méfie-toi d'elle, c'est la femme la plus fausse que je connaisse."
Au cours du repas, les discussions restèrent légères jusqu'à ce que Eleanor n'aborde un sujet de discorde entre la mère et sa fille.
Eleanor: "Mon cher Wayne, vous envisagez d'avoir des enfants bien sûr. Un jeune homme comme vous doit vouloir fonder une famille."
Rigsby qui sentait bien l'animosité qui régnait entre Callie et sa mère, n'osait pas répondre. Il ne savait d'ailleurs pas quoi répondre.
Eleanor: "Excusez-moi. C'est indiscret de ma part. Mais comprenez-moi, je ne suis plus très jeune et j'ai peur de quitter ce monde sans avoir eu la chance de voir mes petits enfants."
Callie, les yeux au ciel: "Et c'est repartit."
Eleanor: "Qu'est-ce qu'il y a Calista? Tu as tout ce qu'il faut pour ça, c'est vrai."
Callie, excédée: "Pourquoi tu ne harcèles pas Evan avec ça! Excusez-moi, il faut que je m'aère. Ca devient étouffant par ici."
Elle se leva et quitta la salle à manger, suivie de Wayne.
L'ambiance était pesante et ce dès que ce sujet avait été mis sur la table.
Evan s'emporta contre sa mère: "Maman, tu sais très bien qu'elle ne supporte pas de parler de ça. Pourquoi tu ne peux pas t'en empêcher? Tu ne vois pas que tu lui fais du mal!"
Les deux frères terminèrent tout de même de dîner avec leur mère en évitant de parler de cette esclandre.
Callie s'était réfugiée à l'étage, dans son ancienne chambre, avec Rigsby. Rien n'avait changé dans la pièce. Ce n'était pas franchement une chambre de jeune fille de bonne famille. Rien de très féminin n'était mis en évidence, mais des posters de groupes de Hard Rock, Heavy Metal et autre musiques douces tapissaient les murs. Des crucifix et plusieurs objets peaufinaient cette décoration effrayante.
Rigsby: "Ouha, moi qui croyais avoir eu une adolescence difficile."
Callie: "Ouais, j'étais pas revenu depuis mes 16 ans. J'avais oublié que le décor était aussi glauque. J'étais branché gothique, à cette époque."
Elle ouvrit un placard qui tenait plus d'un dressing que d'une simple penderie.
Rigsby: "C'est pas une armoire ça, c'est un appart."
Callie: "C'est là-dedans que j'ai embrassé mon premier petit copain, à 16 ans."
Rigsby: "16 ans!"
Callie: "Fiche-toi de moi! C'est pourtant la vérité. Tous les garçons avaient la trouille de moi. Ils avaient peur que je leur mette une raclée. Un peu comme toi, le jour où je t'ai embrassé."
Rigsby: "Ouais, tu parles, j'étais terrifié."
Il encercla sa taille de ses bras, la faisant reculer dans le dressing.
Callie: "Qu'est-ce que vous faites agent Rigsby?"
Rigsby: "Je veux savoir ce que ça fait de t'embrasser ici."
Callie: "Comme ça, je pourrais dire que j'ai reçu mon premier et mon dernier baiser dans cet endroit."
Rigsby: "Pourquoi le dernier?"
Il l'enlaça et ils échangèrent un long baiser, avant de se séparer pour redescendre dans le séjour. Elle s'était apaisée, son agressivité envers sa mère était moins évidente mais toujours bien ancrée en elle. Sa rancoeur était tenace et ne disparaîtrait pas en un claquement de doigt. Quoiqu'il en soit, la soirée se termina et chacun retourna chez lui. Jane, au motel, bien que sa mère lui ait offert l'hospitalité de sa vaste demeure. Il tenait trop à son indépendance et puis, il était seul depuis si longtemps qu'il y était habitué.
Avant son départ, il demanda à Calista de le suivre à sa DS. Lorsqu'il lui rendit discrètement la pièce à conviction récoltée dans la veste de Rigsby, elle devint aussi rouge qu'une pivoine. Elle arracha ce bout de dentelle de sa main.
Jane: "Tu l'as oublié, au CBI."
Callie: "D'où tu sors ça? Tu as fais les poches à Wayne."
Jane, hillare, retrouva son sérieux: "La prochaine fois, faites ça ailleurs que dans les bureaux.
Callie: "C'était pas dans les bureaux, c'était au sous-sol."
Elle était légèrement embarrassée d'imaginer que son frère soit au courant de leur petite incartade, au travail.
Jane: "Je savais que vous étiez fait l'un pour l'autre."
Callie: "Tu crois? Je l'espère."
Le portable de la jeune femme sonna. Elle venait de recevoir un message de Lisbon.
Jane: "Bon, il est tard, je vais y aller. A demain Callie. Passe une bonne nuit."
Il l'entoura de ses bras une seconde et prit le volant. Avant de démarrer, il baissa la vitre: "Callie!"
Elle se rapprocha.
Jane: "Evan ne devait pas venir accompagné ce soir?"
Callie: "Si. Mais elle a eu un empêchement."
Jane: "Ah, dommage, j'étais curieux de voir de quoi elle avait l'air et si on a les mêmes goûts. Ce sera pour une prochaine fois."
Callie le regarda s'éloigner dans la grande allée. Elle angoissait un peu en pensant à ce qui se produirait si il savait que la femme dont il est amoureux passait ses nuits avec son frère. Ah ça, pour ce qui était avoir les mêmes goûts, il ne croyait pas si bien dire.
Le bip de rappel de ses messages la tira de sa réflexion, elle le lu: "Demain, 10h, dans mon bureau. Très important."
TBC...
Pour ce qui est du sadisme je crois qu'on va être servi avec ta nouvelle fic!
Mais ne t'inquiète pas j'ai prévu que ça ne soit pas tout rose par ici non plus!!!
C'est pas pour tout de suite mais j'y travaille!!
Chapitre 14
Ce soir-là, Eleanor Wilcox avait décidé de réunir sa famille, autour d'un dîner. Ce serait la première fois que Jane participerait à une réunion comme celle-ci. Pourtant, lorsque sa mère lui avait proposé, il avait dit oui sans réfléchir une seconde. C'était une expérience inédite mais il espérait que cela le rendrait un peu plus "normal" et stable, aux yeux de Térésa. Ainsi il lui prouverait qu'il pouvait avancer et évoluer dans la vie, comme tout le monde. Le consultant avait envisagé de convier Lisbon, mais il considérait que c'était un peu prématuré. Ils ne sortaient même pas ensemble. Evan, lui aussi, avait accepté de participer à cette réunion de famille, seul. Mais pour une toute autre raison. Calista l'avait dissuadé d'emmener Lisbon, lui expliquant que ce n'était pas le meilleur moment pour la présenter, surtout à cause des sentiments de leur frère aîné pour la jolie brune. Cela n'aurait fait que créer des tensions entre Patrick et Evan. Déjà que la relation entre Evan et Wayne était plutôt électrique, ce n'était pas la peine d'en rajouter.
Calista, quand à elle, avait été la plus difficile à convaincre. Elle était allergique à ce type de soirée et elle ne s'était jamais vraiment réconciliée avec sa mère. Toutefois, l'idée de se retrouver à la même table que ses frères et son petit ami ne lui paraissait pas si désagréable et lui ferait oublier la présence d'Eleanor.
A 21h, Jane et Rigsby arrivèrent quasiment ensemble devant le manoir.
La porte de la maison d'invité claqua, ce qui les fit se retourner comme un seul homme sur la jeune femme. Elle avait fait un effort en s'habillant en fille pour une fois. Talons et petite robe noire qui ne manquait pas de faire travailler l'imagination du grand brun. Son regard appuyé et son sourire en coin ne laissaient aucun doute à ce sujet.
Jane: "Hey, du calme Rigsby. Tu oublis que je sais à quoi tu penses. Et c'est ma soeur, je te rappelle."
Wayne: "Et alors, tu crois que tu me fais peur?"
Jane: "Oh non, bien sûr. Mais j'ai cru comprendre qu'Evan t'avais mis KO en un coup."
Wayne: "Calli t's raconté ça. Il m'a eu par surprise et on aurait pas été à égalité. Comme avec toi d'ailleurs."
Jane: "Outch! Mais je n'y suis pour rien. Je ne veux pas de problème avec toi, mon vieux."
La jeune femme les rejoignit. Elle se jeta littéralement au cou de son ami, l'embrassant sans se soucier de son frère. Elle se décala, restant aux côtés de Rigsby, sa main entrelacé dans la sienne.
Jane faussement vexé: "Merci, quel accueil."
Callie: "Oh pardon." (Elle lui fit une bise sur la joue) "Bonsoir Patrick."
Jane: "J'aime mieux ça."
Ils gravirent les quelques marches qui les menaient à l'imposante porte d'entrée. Le major d'homme leur ouvrit et les conduisit au salon, où les attendait le dernier invité.
Evan tendant la main à chacun: "Patrick, (puis sur un ton glacial) agent Rigsby."
Ensuite il salua sa soeur, en la prenant dans ses bras.
Callie lui chuchota: "Soit sympa avec Wayne ou ça ira très mal, ok."
Evan: "T'inquiète pas soeurette, je sais me tenir."
Callie: "T'as intérêt."
Après une courte attente, la maîtresse des lieux apparut et accueilli, à son tour les convives, à commencer par ses enfants. Si Jane était plutôt chaleureux en l'entourant de ses bras, Callie se contenta de lui dire un bonsoir qui refroidi l'atmosphère. Puis Eleanor se tourna vers l'agent, à qui elle portait un intérêt particulier.
Eleanor: "Vous devez être Wayne. Je suis ravie de connaître l'homme qui a rendu le sourire à ma fille. Même si je n'ai pas le plaisir de le voir sur son visage ce soir."
Rigsby: "Je comprend maintenant de qui elle tient sa beauté."
Eleanor: "Et charmeur avec ça. Tu as de la chance ma chérie."
Sa fille lui fit un sourire crispé. Eleanor frappa dans ses mains et les invita tous à passer à table. Le couple resté en retrait, s'avança en dernier.
Rigsby: "Elle est superbe ta mère."
Callie: "Ne te fit pas à ses bonnes manières et son ton mielleux. Méfie-toi d'elle, c'est la femme la plus fausse que je connaisse."
Au cours du repas, les discussions restèrent légères jusqu'à ce que Eleanor n'aborde un sujet de discorde entre la mère et sa fille.
Eleanor: "Mon cher Wayne, vous envisagez d'avoir des enfants bien sûr. Un jeune homme comme vous doit vouloir fonder une famille."
Rigsby qui sentait bien l'animosité qui régnait entre Callie et sa mère, n'osait pas répondre. Il ne savait d'ailleurs pas quoi répondre.
Eleanor: "Excusez-moi. C'est indiscret de ma part. Mais comprenez-moi, je ne suis plus très jeune et j'ai peur de quitter ce monde sans avoir eu la chance de voir mes petits enfants."
Callie, les yeux au ciel: "Et c'est repartit."
Eleanor: "Qu'est-ce qu'il y a Calista? Tu as tout ce qu'il faut pour ça, c'est vrai."
Callie, excédée: "Pourquoi tu ne harcèles pas Evan avec ça! Excusez-moi, il faut que je m'aère. Ca devient étouffant par ici."
Elle se leva et quitta la salle à manger, suivie de Wayne.
L'ambiance était pesante et ce dès que ce sujet avait été mis sur la table.
Evan s'emporta contre sa mère: "Maman, tu sais très bien qu'elle ne supporte pas de parler de ça. Pourquoi tu ne peux pas t'en empêcher? Tu ne vois pas que tu lui fais du mal!"
Les deux frères terminèrent tout de même de dîner avec leur mère en évitant de parler de cette esclandre.
Callie s'était réfugiée à l'étage, dans son ancienne chambre, avec Rigsby. Rien n'avait changé dans la pièce. Ce n'était pas franchement une chambre de jeune fille de bonne famille. Rien de très féminin n'était mis en évidence, mais des posters de groupes de Hard Rock, Heavy Metal et autre musiques douces tapissaient les murs. Des crucifix et plusieurs objets peaufinaient cette décoration effrayante.
Rigsby: "Ouha, moi qui croyais avoir eu une adolescence difficile."
Callie: "Ouais, j'étais pas revenu depuis mes 16 ans. J'avais oublié que le décor était aussi glauque. J'étais branché gothique, à cette époque."
Elle ouvrit un placard qui tenait plus d'un dressing que d'une simple penderie.
Rigsby: "C'est pas une armoire ça, c'est un appart."
Callie: "C'est là-dedans que j'ai embrassé mon premier petit copain, à 16 ans."
Rigsby: "16 ans!"
Callie: "Fiche-toi de moi! C'est pourtant la vérité. Tous les garçons avaient la trouille de moi. Ils avaient peur que je leur mette une raclée. Un peu comme toi, le jour où je t'ai embrassé."
Rigsby: "Ouais, tu parles, j'étais terrifié."
Il encercla sa taille de ses bras, la faisant reculer dans le dressing.
Callie: "Qu'est-ce que vous faites agent Rigsby?"
Rigsby: "Je veux savoir ce que ça fait de t'embrasser ici."
Callie: "Comme ça, je pourrais dire que j'ai reçu mon premier et mon dernier baiser dans cet endroit."
Rigsby: "Pourquoi le dernier?"
Il l'enlaça et ils échangèrent un long baiser, avant de se séparer pour redescendre dans le séjour. Elle s'était apaisée, son agressivité envers sa mère était moins évidente mais toujours bien ancrée en elle. Sa rancoeur était tenace et ne disparaîtrait pas en un claquement de doigt. Quoiqu'il en soit, la soirée se termina et chacun retourna chez lui. Jane, au motel, bien que sa mère lui ait offert l'hospitalité de sa vaste demeure. Il tenait trop à son indépendance et puis, il était seul depuis si longtemps qu'il y était habitué.
Avant son départ, il demanda à Calista de le suivre à sa DS. Lorsqu'il lui rendit discrètement la pièce à conviction récoltée dans la veste de Rigsby, elle devint aussi rouge qu'une pivoine. Elle arracha ce bout de dentelle de sa main.
Jane: "Tu l'as oublié, au CBI."
Callie: "D'où tu sors ça? Tu as fais les poches à Wayne."
Jane, hillare, retrouva son sérieux: "La prochaine fois, faites ça ailleurs que dans les bureaux.
Callie: "C'était pas dans les bureaux, c'était au sous-sol."
Elle était légèrement embarrassée d'imaginer que son frère soit au courant de leur petite incartade, au travail.
Jane: "Je savais que vous étiez fait l'un pour l'autre."
Callie: "Tu crois? Je l'espère."
Le portable de la jeune femme sonna. Elle venait de recevoir un message de Lisbon.
Jane: "Bon, il est tard, je vais y aller. A demain Callie. Passe une bonne nuit."
Il l'entoura de ses bras une seconde et prit le volant. Avant de démarrer, il baissa la vitre: "Callie!"
Elle se rapprocha.
Jane: "Evan ne devait pas venir accompagné ce soir?"
Callie: "Si. Mais elle a eu un empêchement."
Jane: "Ah, dommage, j'étais curieux de voir de quoi elle avait l'air et si on a les mêmes goûts. Ce sera pour une prochaine fois."
Callie le regarda s'éloigner dans la grande allée. Elle angoissait un peu en pensant à ce qui se produirait si il savait que la femme dont il est amoureux passait ses nuits avec son frère. Ah ça, pour ce qui était avoir les mêmes goûts, il ne croyait pas si bien dire.
Le bip de rappel de ses messages la tira de sa réflexion, elle le lu: "Demain, 10h, dans mon bureau. Très important."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:17, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
un peu tendu le repas de famille je crois que la mère et la fille ne s'entendent pas trop, c'est bien dommage. Par contre c'était mieux que Lisbon ne vienne pas, ça aurait créé bien plus de tension.
Je me demande ce qu'elle a à dire à Callie qui soit si important, peut-être qu'elle ne veut plus sortir avec Evan , j'y peux rien, mon coté Jisbon qui reprend le dessus, désolée
Je redoute le moment où Jane va l'apprendre
Hâte de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Je me demande ce qu'elle a à dire à Callie qui soit si important, peut-être qu'elle ne veut plus sortir avec Evan , j'y peux rien, mon coté Jisbon qui reprend le dessus, désolée
Je redoute le moment où Jane va l'apprendre
Hâte de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
J'ai une certaine fascination pour les tueurs en série glauques depuis "Seven"
Déjà que l'ambiance du repas était tendue, j'imagine ce qui se serait passé si Evan avait amené son amie
Comme Sweety j'ai peur du moment où Jane va découvrir que son frère et lui ont les mêmes goûts en matière de femme...il risque d'y avoir de l'animation dans la famille...
C'est tout de même étonnant que le consultant ne se doute de rien
Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Déjà que l'ambiance du repas était tendue, j'imagine ce qui se serait passé si Evan avait amené son amie
Comme Sweety j'ai peur du moment où Jane va découvrir que son frère et lui ont les mêmes goûts en matière de femme...il risque d'y avoir de l'animation dans la famille...
C'est tout de même étonnant que le consultant ne se doute de rien
Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Je suis d'accord avec Johel....Pour le coup, Jane a quelque peu perdu ses dons de mentaliste pour ne pas se rendre compte de ce qui se passe devant ses yeux....à moins que la récente retrouvailles avec sa famille ne lui fasse perdre ses dons...
Bref, sinon, beau chapitre, mais j'ai à la fois hâte, et à la fois peur du moment où la vérité triomphera (euhh...je veux juste dire que Jane se rendra compte que Lisbon sort avec Evan, son propre frère...)
Aie aie aie... ça risque de chauffer!
Bref, sinon, beau chapitre, mais j'ai à la fois hâte, et à la fois peur du moment où la vérité triomphera (euhh...je veux juste dire que Jane se rendra compte que Lisbon sort avec Evan, son propre frère...)
Aie aie aie... ça risque de chauffer!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci, Mococoa, Johel et Sweety!!!!
Chapitre 15
Le lendemain, le jeune couple s'éveilla chacun à un extrémité du lit. Rigsby se retourna vers elle. Ses yeux étaient encore clos mais à ce petit sourire naissant, au coin de ses lèvres, il devina qu'elle ne dormait pas. Il posa doucement son bras sur sa taille et vint déposer un baiser sur sa joue, ce qui eu pour effet immédiat de lui faire ouvrir les yeux.
Callie: "C'est quoi ça? Je suis pas ta soeur."
Il sourit et cette fois l'embrassa sur les lèvres comme il se doit.
Callie soupira: "J'aime mieux ça."
Elle plaça ses mains autour de la nuque du jeune homme qui ne se fit pas prier pour recommencer l'expérience de son plein gré. Soudain, elle réalisa qu'elle devait être au bureau à 10h précise. Elle le repoussa vivement et s'assis sur le bord du lit, pour enfiler sa chemise, sous les yeux intrigués de son ami.
Rigsby: "Où tu cours si vite?"
Il avait dégagé une partie de son cou, des cheveux qui le recouvrait et commençait à l'embrasser, à cet endroit.
Callie, souriante: "Wayne, il faut que j'y aille. Je dois voir Lisbon à 10h. Ca craint si j'arrive en retard."
Rigsby: "Tu as tout le temps. Je lui dirais que c'est ma faute."
Callie: "Je t'assure que je meurs d'envie de rester, mais ça avait l'air important."
Il cessa ses marques d'affection, à contre-coeur, la laissant se lever pour finir de se préparer. Il l'imita et ils allèrent prendre le petit déjeuner, dans la cuisine.
Tout en buvant son café, Callie se mit à rire nerveusement.
Wayne: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Callie: "J'étais entrain d'imaginer la tête de mon père si il me voyait, moi, sa délinquante de fille, en couple avec un flic. Je suis sûre qu'il aurait adoré."
Wayne: "Mon père aussi. S'il savait que je suis tombé amoureux d'une ex détenue."
Il ne parlait jamais de sa famille, c'était la première fois qu'il évoquait l'existence de son père. Sa compagne voulu en savoir d'avantage.
Callie: "J'en déduis qu'il n'est pas policier?"
Là, c'est Rigsby qui riait.
Wayne: "Non, il sort de taule. Son énième séjour au frais de l'Etat."
Callie: "Tu n'es pas en bon terme avec lui si je comprend bien."
Wayne: "Autant que tu l'étais avec Harry Wilcox."
Callie: "Je vois. Raconte. Tu sais déjà ce qu'il en est pour moi."
Il se montra d'abord frileux, à la perspective de lui dévoiler une partie de sa vie dont il n'était pas fier. Mais elle, lui avait révélé tout sur son enfance et ses nombreux problèmes en détail, sans rien lui cacher. Il se lança donc dans son récit.
Wayne: "Quand j'étais gosse, mon père n'était pratiquement jamais là. Toujours à trafiquer avec son gang de motards ou en taule quand il se faisait choper. Il nous délaissait complètement, ma mère et moi. Je le détestait parce qu'il la rendait malheureuse."
Callie: "C'est pour ça que tu es devenu flic?"
Wayne: "Ouais. A 17 ans, après la mort de ma mère, je suis parti à la fac, j'ai obtenu mon diplôme et passé le concours de la police. J'ai décroché un poste à San Diego puis au CBI. Je ne voulais surtout pas être comme mon père. Je n'ai plus entendu parlé de Steve Rigsby. Plus jusqu'à cette affaire d'homicide, l'an dernier."
Callie: "Tu l'as revu? Comment ça c'est passé?"
Wayne: "On s'est battu. J'aurais voulu pouvoir parler avec lui, comprendre pourquoi il n'avait pas été un père. Mais ça ne sert à rien. Il m'a toujours ignoré quand j'étais gamin et depuis que je suis agent, c'est pire. Il m'a renié, je suis plus son fils. Donc, en résumé, on peut dire que je n'ai plus de famille."
Callie lui fit relever la tête, en le regardant droit dans les yeux: "Tu as plus que ça. Tu es quelqu'un de bien. Tu as su réaliser tes ambitions, malgré le modèle de ton père. Et puis tu as tes amis. (...) Tu m'as moi. Tu as fait ressortir ce qu'il y a de meilleur en moi. Alors que j'avais toujours cru qu'il n'y avait que du mauvais. Crois-moi, tu es très loin de l'exemple de ton père."
Le jeune homme voulu profiter de ce moment de confidences entre eux, pour lui avouer ses sentiments de vive voix. Jusque là, ils n'avaient pas échangé ces mots qui signifiaient tellement. Bien sûr, ils avaient exprimé leur attachement mutuel, d'une autre manière, par des actes, plus que par des paroles, mais il avait besoin de lui dire, en espérant un écho.
Touché par son discours Wayne posa sa main, sur le visage de son amie. Elle ne le quittait pas des yeux.
Callie: "Je le pense tu sais. Qu'est-ce que tu as? Tu es bizarre tout à coup."
Wayne: "Callie, je t'..."
La sonnette de la porte retentit, anéantissant le courage de Rigsby.
Elle revint dans la cuisine.
Callie: "C'est le journal. Mais tu allais dire quelque chose?"
Wayne se ravisa: "Non, c'était rien d'important."
Elle n'était pas dupe, elle savait exactement quel était le message qu'il tentait maladroitement de lui faire passer. Mais elle ne l'encouragerait pas, il lui parlerait lorsqu'il l'aurait décidé.
Callie: "Ok. Bon, il faut qu'on y aille."
Ils prirent leurs vestes et lui, son arme et son badge. Arrivés devant la porte, elle posa sa main sur la poignée, et resta immobile une seconde. Elle se dit que finalement, il avait besoin d'un coup de pouce.
Rigsby: "Y a un problème? Tu as oublié quelque chose?"
Elle se retourna face à lui, attendant qu'il ouvre la bouche. Mais rien.
Callie: "Oui, il y a un problème. Dis-le moi."
Wayne: "Te dire quoi?"
Callie: "Je t'impressionne à ce point pour que tu n'oses pas me le dire?"
Wayne: "Je ne sais pas si tu veux l'entendre, c'est tout."
Callie: "Tu ne sortiras pas d'ici avant de l'avoir dit. (...) Très bien, si tu ne peux pas, moi je le peux. Je t'aime."
Pas de réponse, mais un silence pesant s'installa. La jeune femme qui venait de se dévoiler, sans détour, se sentait stupide, persuadée que ce n'était peut-être pas ce qu'il comptait lui dire.
Callie: "Bien, je vois. Il est tard, j'y vais. Evan me prête sa précieuse Porshe pour la journée."
Elle faisait bonne figure, cachant sa déception. Elle était bien plus douée que Jane dans cet exercice. Mais sa voix chevrotante à la fin de sa phrase, brisa le coeur de Rigsby qui pourtant, ressentait exactement la même chose pour elle. Il devait réparer son faux pas et c'est ce qu'il fit en courant vers la voiture de Callie et en montant sur le siège passager.
Callie: "Ta voiture est en panne? (...) Ecoute Wayne, si tu ne ressens pas la même chose, c'est pas grave, tu sais, on peut très bien continuer comme avant."
Wayne: "Je t'aime Calista. J'aurais du te le dire."
Callie: "Tu en es sûr? Je veux dire, tu ne vas pas le regretter. Grace n'a personne, elle était ton grand amour. Et je crois qu'elle t'aime encore. Tu peux me le dire si c'est réciproque, je ne t'en voudrais pas."
Wayne: "Je t'aime, toi et personne d'autre. J'étais fou de Grace, c'est vrai. Mais j'ai aussi trop souffert à cause d'elle."
Il l'embrassa une dernière fois, avant de monter dans son véhicule.
9h57, CBI. Le couple monta dans l'ascenseur, en gardant ses distances mais à l'intérieur, ils ne purent s'empêcher d'entrelacer leurs doigts dans le dos, afin d'éviter les rumeurs éventuelles, si quelqu'un les rejoignait. Juste à l'ouverture de la cabine, ils se séparèrent et chacun partit de son côté. Rigsby, à son bureau et Callie dans celui de sa chef.
Elle n'eut pas le temps de frapper, elle entendit un timide: "Entrez Melle Wilcox."
Ce qu'elle fit.
Lisbon: "Fermez la porte s'il vous plait."
Callie: "Vous vouliez me parler à quel sujet?"
Lisbon: "Si je vous ai convoquée c'est à propos de ma liaison avec votre frère."
La jeune femme était soulagée, elle qui pensait qu'elle allait être réprimandée pour entretenir une liaison avec un agent du CBI, surtout qu'à présent, elle y travaillait officiellement. Mais elle aurait du se douter que ce n'était pas la raison de cette petite réunion, car Lisbon lui avait déjà assuré que ce point du règlement ne la concernait pas.
Ce n'est pas pour ça qu'elle était bien plus à l'aise de discuter de la relation qui unissait Evan et Térésa. Cela la mettait dans une position délicate par rapport à ses deux frères. Comment épargner l'un sans faire souffrir l'autre, dans cette histoire?
Tous deux étaient amoureux de Lisbon et pourtant, celle-ci devrait faire un choix, aussi difficile soit-il. C'est pour cela qu'elle l'avait convoqué, pour l'aider à prendre la bonne décision. Du moins c'est ce que croyait Calista, mais ça pouvait tout aussi bien être autre chose. Elle qui pensait que faire confiance à Rigsby et lui ouvrir son coeur serait la chose la plus difficile pour elle, elle se trompait lourdement. C'était un jeu d'enfant, en comparaison de ce qui l'attendait avec sa propre famille. Après avoir résolu ses problèmes personnels, voilà qu'elle devait résoudre ceux de ses frères.
TBC...
Chapitre 15
Le lendemain, le jeune couple s'éveilla chacun à un extrémité du lit. Rigsby se retourna vers elle. Ses yeux étaient encore clos mais à ce petit sourire naissant, au coin de ses lèvres, il devina qu'elle ne dormait pas. Il posa doucement son bras sur sa taille et vint déposer un baiser sur sa joue, ce qui eu pour effet immédiat de lui faire ouvrir les yeux.
Callie: "C'est quoi ça? Je suis pas ta soeur."
Il sourit et cette fois l'embrassa sur les lèvres comme il se doit.
Callie soupira: "J'aime mieux ça."
Elle plaça ses mains autour de la nuque du jeune homme qui ne se fit pas prier pour recommencer l'expérience de son plein gré. Soudain, elle réalisa qu'elle devait être au bureau à 10h précise. Elle le repoussa vivement et s'assis sur le bord du lit, pour enfiler sa chemise, sous les yeux intrigués de son ami.
Rigsby: "Où tu cours si vite?"
Il avait dégagé une partie de son cou, des cheveux qui le recouvrait et commençait à l'embrasser, à cet endroit.
Callie, souriante: "Wayne, il faut que j'y aille. Je dois voir Lisbon à 10h. Ca craint si j'arrive en retard."
Rigsby: "Tu as tout le temps. Je lui dirais que c'est ma faute."
Callie: "Je t'assure que je meurs d'envie de rester, mais ça avait l'air important."
Il cessa ses marques d'affection, à contre-coeur, la laissant se lever pour finir de se préparer. Il l'imita et ils allèrent prendre le petit déjeuner, dans la cuisine.
Tout en buvant son café, Callie se mit à rire nerveusement.
Wayne: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Callie: "J'étais entrain d'imaginer la tête de mon père si il me voyait, moi, sa délinquante de fille, en couple avec un flic. Je suis sûre qu'il aurait adoré."
Wayne: "Mon père aussi. S'il savait que je suis tombé amoureux d'une ex détenue."
Il ne parlait jamais de sa famille, c'était la première fois qu'il évoquait l'existence de son père. Sa compagne voulu en savoir d'avantage.
Callie: "J'en déduis qu'il n'est pas policier?"
Là, c'est Rigsby qui riait.
Wayne: "Non, il sort de taule. Son énième séjour au frais de l'Etat."
Callie: "Tu n'es pas en bon terme avec lui si je comprend bien."
Wayne: "Autant que tu l'étais avec Harry Wilcox."
Callie: "Je vois. Raconte. Tu sais déjà ce qu'il en est pour moi."
Il se montra d'abord frileux, à la perspective de lui dévoiler une partie de sa vie dont il n'était pas fier. Mais elle, lui avait révélé tout sur son enfance et ses nombreux problèmes en détail, sans rien lui cacher. Il se lança donc dans son récit.
Wayne: "Quand j'étais gosse, mon père n'était pratiquement jamais là. Toujours à trafiquer avec son gang de motards ou en taule quand il se faisait choper. Il nous délaissait complètement, ma mère et moi. Je le détestait parce qu'il la rendait malheureuse."
Callie: "C'est pour ça que tu es devenu flic?"
Wayne: "Ouais. A 17 ans, après la mort de ma mère, je suis parti à la fac, j'ai obtenu mon diplôme et passé le concours de la police. J'ai décroché un poste à San Diego puis au CBI. Je ne voulais surtout pas être comme mon père. Je n'ai plus entendu parlé de Steve Rigsby. Plus jusqu'à cette affaire d'homicide, l'an dernier."
Callie: "Tu l'as revu? Comment ça c'est passé?"
Wayne: "On s'est battu. J'aurais voulu pouvoir parler avec lui, comprendre pourquoi il n'avait pas été un père. Mais ça ne sert à rien. Il m'a toujours ignoré quand j'étais gamin et depuis que je suis agent, c'est pire. Il m'a renié, je suis plus son fils. Donc, en résumé, on peut dire que je n'ai plus de famille."
Callie lui fit relever la tête, en le regardant droit dans les yeux: "Tu as plus que ça. Tu es quelqu'un de bien. Tu as su réaliser tes ambitions, malgré le modèle de ton père. Et puis tu as tes amis. (...) Tu m'as moi. Tu as fait ressortir ce qu'il y a de meilleur en moi. Alors que j'avais toujours cru qu'il n'y avait que du mauvais. Crois-moi, tu es très loin de l'exemple de ton père."
Le jeune homme voulu profiter de ce moment de confidences entre eux, pour lui avouer ses sentiments de vive voix. Jusque là, ils n'avaient pas échangé ces mots qui signifiaient tellement. Bien sûr, ils avaient exprimé leur attachement mutuel, d'une autre manière, par des actes, plus que par des paroles, mais il avait besoin de lui dire, en espérant un écho.
Touché par son discours Wayne posa sa main, sur le visage de son amie. Elle ne le quittait pas des yeux.
Callie: "Je le pense tu sais. Qu'est-ce que tu as? Tu es bizarre tout à coup."
Wayne: "Callie, je t'..."
La sonnette de la porte retentit, anéantissant le courage de Rigsby.
Elle revint dans la cuisine.
Callie: "C'est le journal. Mais tu allais dire quelque chose?"
Wayne se ravisa: "Non, c'était rien d'important."
Elle n'était pas dupe, elle savait exactement quel était le message qu'il tentait maladroitement de lui faire passer. Mais elle ne l'encouragerait pas, il lui parlerait lorsqu'il l'aurait décidé.
Callie: "Ok. Bon, il faut qu'on y aille."
Ils prirent leurs vestes et lui, son arme et son badge. Arrivés devant la porte, elle posa sa main sur la poignée, et resta immobile une seconde. Elle se dit que finalement, il avait besoin d'un coup de pouce.
Rigsby: "Y a un problème? Tu as oublié quelque chose?"
Elle se retourna face à lui, attendant qu'il ouvre la bouche. Mais rien.
Callie: "Oui, il y a un problème. Dis-le moi."
Wayne: "Te dire quoi?"
Callie: "Je t'impressionne à ce point pour que tu n'oses pas me le dire?"
Wayne: "Je ne sais pas si tu veux l'entendre, c'est tout."
Callie: "Tu ne sortiras pas d'ici avant de l'avoir dit. (...) Très bien, si tu ne peux pas, moi je le peux. Je t'aime."
Pas de réponse, mais un silence pesant s'installa. La jeune femme qui venait de se dévoiler, sans détour, se sentait stupide, persuadée que ce n'était peut-être pas ce qu'il comptait lui dire.
Callie: "Bien, je vois. Il est tard, j'y vais. Evan me prête sa précieuse Porshe pour la journée."
Elle faisait bonne figure, cachant sa déception. Elle était bien plus douée que Jane dans cet exercice. Mais sa voix chevrotante à la fin de sa phrase, brisa le coeur de Rigsby qui pourtant, ressentait exactement la même chose pour elle. Il devait réparer son faux pas et c'est ce qu'il fit en courant vers la voiture de Callie et en montant sur le siège passager.
Callie: "Ta voiture est en panne? (...) Ecoute Wayne, si tu ne ressens pas la même chose, c'est pas grave, tu sais, on peut très bien continuer comme avant."
Wayne: "Je t'aime Calista. J'aurais du te le dire."
Callie: "Tu en es sûr? Je veux dire, tu ne vas pas le regretter. Grace n'a personne, elle était ton grand amour. Et je crois qu'elle t'aime encore. Tu peux me le dire si c'est réciproque, je ne t'en voudrais pas."
Wayne: "Je t'aime, toi et personne d'autre. J'étais fou de Grace, c'est vrai. Mais j'ai aussi trop souffert à cause d'elle."
Il l'embrassa une dernière fois, avant de monter dans son véhicule.
9h57, CBI. Le couple monta dans l'ascenseur, en gardant ses distances mais à l'intérieur, ils ne purent s'empêcher d'entrelacer leurs doigts dans le dos, afin d'éviter les rumeurs éventuelles, si quelqu'un les rejoignait. Juste à l'ouverture de la cabine, ils se séparèrent et chacun partit de son côté. Rigsby, à son bureau et Callie dans celui de sa chef.
Elle n'eut pas le temps de frapper, elle entendit un timide: "Entrez Melle Wilcox."
Ce qu'elle fit.
Lisbon: "Fermez la porte s'il vous plait."
Callie: "Vous vouliez me parler à quel sujet?"
Lisbon: "Si je vous ai convoquée c'est à propos de ma liaison avec votre frère."
La jeune femme était soulagée, elle qui pensait qu'elle allait être réprimandée pour entretenir une liaison avec un agent du CBI, surtout qu'à présent, elle y travaillait officiellement. Mais elle aurait du se douter que ce n'était pas la raison de cette petite réunion, car Lisbon lui avait déjà assuré que ce point du règlement ne la concernait pas.
Ce n'est pas pour ça qu'elle était bien plus à l'aise de discuter de la relation qui unissait Evan et Térésa. Cela la mettait dans une position délicate par rapport à ses deux frères. Comment épargner l'un sans faire souffrir l'autre, dans cette histoire?
Tous deux étaient amoureux de Lisbon et pourtant, celle-ci devrait faire un choix, aussi difficile soit-il. C'est pour cela qu'elle l'avait convoqué, pour l'aider à prendre la bonne décision. Du moins c'est ce que croyait Calista, mais ça pouvait tout aussi bien être autre chose. Elle qui pensait que faire confiance à Rigsby et lui ouvrir son coeur serait la chose la plus difficile pour elle, elle se trompait lourdement. C'était un jeu d'enfant, en comparaison de ce qui l'attendait avec sa propre famille. Après avoir résolu ses problèmes personnels, voilà qu'elle devait résoudre ceux de ses frères.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:18, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Joli passage entre Callie et Rigsby
Finalement il a sut trouver les mots pour l'atteindre
Lisbon qui a besoin de Callie pour résoudre son dilemme avec ses frères...
Finalement il a sut trouver les mots pour l'atteindre
Lisbon qui a besoin de Callie pour résoudre son dilemme avec ses frères...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci à toi Johel, oh fidèle commentatrice!!
Chapitre 16
Dans le bureau de Lisbon, les deux femmes entamèrent une conversation qui s'annonçait plutôt tendue. Tandis que de l'autre côté du mur, le reste de l'équipe les observait. Les spéculations allaient bon train sur le sujet de leur entrevue, enfin surtout de la part d'un jeune homme en particulier.
Rigsby, angoissé: "J'espère que Lisbon va pas la virer. Juste au moment où tout allait bien."
Cho: "Elle peut pas la virer. Tu oublis que c'est le procureur général qui la placée ici."
Rigsby: "Ouais, c'est vrai. Alors si c'est pas ça, pourquoi elle voulait lui parler? Pour lui faire signer son contrat, tu crois?"
Cho: "Ca m'étonnerait."
Rigsby: "Pourquoi?"
Cho: "Elle aurait pas fermé les stores."
Rigsby: "T'as raison. Je m'inquiète pour rien."
Cho, anormalement curieux: "Je croyais que vous n'étiez que des amis."
Rigsby: "Disons que ça a changé. On a décidé de se remettre ensemble. Mais en quoi ça t'intéresse? D'habitude t'es le premier à me rembarrer quand je te raconte ma vie."
Il ne répondit pas. Mais il était clair que Cho n'était pas pas lui-même. Son attitude avait changé dès que son collègue lui avait apprit pour son couple. Peut-être était-il un peu jaloux? Jaloux Cho, non, impossible! Rigsby chassa bien vite cette idée saugrenue de sa tête. Après tout, c'était Callie qui avait joué avec l'asiatique et pas l'inverse. Wayne n'imaginait pas une seconde que son imperturbable coéquipier ai pu entrer dans le jeu de Callie. Mais tout cela était terminé depuis longtemps. La jeune femme s'était assagie depuis quelques temps. Mais ce n'est pas pour ça que Cho n'était pas encore troublé par elle.
Le tête à tête, dans le bureau de leur chef, se poursuivait.
Callie: "Vous et Evan? Je n'ai pas pour habitude de me mêler des affaires de coeur de mon frère. Dans le cas présent, je devrais plutôt dire de MES frères."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça? Jane n'a rien à voir là-dedans."
Callie: "Oh, je vous en prie! Comme si vous ne saviez pas qu'il est dingue de vous."
Lisbon faussement amusée: "C'est ça oui. Il est tellement fou de moi qu'il passe son temps à me rendre la vie impossible. Je suis contrainte de faire des heures supplémentaires tous les soirs à cause de ses conneries."
Callie: "Bien. Si vous préférez vous voiler la face, c'est votre problème. Alors, que vouliez-vous savoir?"
Lisbon: "Evan m'a invité à passer le week end dans votre chalet des Hamptons."
La petite soeur du mentaliste lança un long regard ennuyé à Lisbon, qui n'en été pas rassurée.
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il y a là-bas? C'est cet endroit n'est-ce pas? Il a une signification particulière pour Evan?"
Callie: "Et bien, c'est là-bas que mes parents se sont fiancés et qu'Evan a demandé sa fiancée en mariage."
Lisbon fit une tête de vingt kilomètres de long en entendant le mot mariage. Elle en déduisit que ce jeune homme si parfait en tout point, lui avait caché une autre femme, sa femme.
Voyant que la situation allait tourner au vinaigre, Calista démentit cette spéculation.
Callie: "Non, ce n'est pas ça. Evan n'est pas marié. Il ne l'a jamais été. Cette sal... Heu, cette fille l'a planté devant le pasteur et les invités."
Lisbon, rassurée, en restait quand même inquiète: "Vous pensez qu'il pourrait me faire cette proposition?"
Callie: "Possible. Mais la vrai question est, avez-vous les mêmes sentiments pour Evan que lui en a pour vous? Ne répondez pas. Voilà comment je vois les choses. Vous êtes avec Evan par dépit, parce que vous ne pouvez pas avoir Patrick. Mais dès que Patrick sera décidé à avancer, vous larguerez Evan sans hésiter. J'ai raison?"
Lisbon, bouche bée: "..."
Callie, un sourire en coin: "C'est bien ce que je pensais."
Elle se dirigea vers la porte, laissant Lisbon se torturer l'esprit. Elle savait que cette fille avait raison. Au fond d'elle, Térésa avait toujours éprouvé une certaine attirance envers le consultant. Elle ne le reconnaîtrait jamais, par fierté ou par peur que ce ne soit à sens unique. Mais cette dernière certitude c'était envolée après ce que venait de lui dire Callie.
Avant que celle-ci ne passe dans la salle principale, Lisbon prise de panique, la rappela.
Lisbon: "Calista, attendez! Vous allez en parler à Evan? Ne faites pas ça, c'est votre frère."
Callie: "C'est exact, tout comme Patrick. Je ne lui dirais rien, mais pas pour vous. D'ailleurs c'est à vous de le faire. Comprenez-moi bien Térésa, je n'ai rien contre vous. Mais si vous faites souffrir l'un ou l'autre, je vous le ferais payer. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair."
La jolie brune ne prit pas ça pour des menaces mais plus un conseil. Callie ne faisait pas ça pour l'accabler mais pour protéger ses frères. Elle les savait fragile tous les deux et une déception amoureuse de plus, anéantirait Evan. De même pour Patrick qui tenait énormément à Térésa sans oser lui avouer.
Callie rejoignit la salle de repos. Elle était en rage contre sa chef. A cause d'elle, elle était forcée de mentir à ses frères, sa famille, les seuls à qui elle ne cachait rien. Et maintenant, elle se trouvait en porte à faux par rapport à eux.
Cette situation pourrait devenir ingérable, très vite. D'autant qu'elle gardait un autre secret depuis presque 15 ans. Un secret concernant Evan et Patrick. Une chose que Eleanor n'avait jamais révélé, même pas à son époux. Il élevait l'enfant d'un autre. En l'occurrence le fils d'Alex Jane. Car oui, Eleanor était enceinte lorsqu'elle l'avait quitté et fait la connaissance de Harry Wilcox. Ce qui faisait d'Evan le frère de Jane et pas son demi-frère. Le jeune homme n'avait jamais soupçonné ce fait. Comment l'aurait-il pu? Il n'y avait aucune raison.
Callie était à bout de nerfs, elle cherchait quelques chose pour se calmer, dans les placards. Elle n'arrivait pas à admettre qu'une personne fasse du mal à sa famille. Cette famille était la première raison qui lui permettait de ne pas replonger dans la facilité de la drogue, depuis sa sortie. La deuxième raison venait tout juste d'entrer.
Rigsby: "Hey. Tout va bien?"
Callie: "Oui, ou plutôt non. Il n'y a rien de plus fort que du café ou du thé dans le coin? Où est passé le cliché du flic alcoolo?"
Rigsby: "T'es sur les nerfs. C'est Lisbon qui t'a mise dans cet état? Elle t'a parlé de nous?"
Il était affolé à son tour.
Callie: "Ca ne m'aide pas que tu t'énerves. Non, c'était pas de nous. Tu peux respirer."
Rigsby: "C'est vrai. Désolé."
Elle le prit par la main et il la suivit dans la salle de conférence. Elle verrouilla la porte, puis se retourna vers le jeune homme qui l'enlaça. Mais ils n'étaient pas vraiment sur la même longueur d'onde, à cet instant. Elle l'embrassa et s'éloigna.
Rigsby: "Bon, ça suffit. Vas-y dis-moi ce que tu as."
Callie: "D'accord, mais il faut que tu me promettes que ça ne sortira pas d'ici."
Il hocha la tête. Elle marchait en se rongeant les ongles, avant de revenir vers lui et de se confier. Elle lui raconta tout ce qu'elle avait sur le coeur, les origines exactes de son frère, le mensonge de sa mère et le meilleur pour la fin, le problème épineux avec Lisbon.
Rigsby: "Comment tu l'as découvert pour ta mère?"
Callie: "J'ai lu le journal d'Elie, heu de ma mère. Je suis tombée dessus, il y a une quinzaine d'année. C'était après ma première condamnation. J'étais revenu récupérer des affaires, avant de partir pour de bon et j'ai fouiné dans le grenier. C'est là que je l'ai trouvé."
Rigsby: "J'imagine que ça a du être dur de garder ça pour toi tout ce temps. Ta mère est au courant que tu le sais?"
Callie: "Non, de toute façon ont été déjà en froid. Ca n'aurait pas vraiment amélioré nos relations. Ce qui me désole c'est qu'elle ait menti à son propre mari. Comment on peut faire ça. Elle a du lui annoncer qu'elle attendait son bébé, sans sourciller. C'est pas croyable."
Rigsby: "Ca te désole pour ton père, je pensais que tu le détestais?"
Callie: "Peut-être. Mais c'était mon père. Il ne l'a jamais su mais j'étais sa seule fille, en fait."
Elle ravalait ses larmes d'émotion en repensant à tout ça. Son ami bifurqua sur un autre sujet.
Rigsby: "Et pour Lisbon et Evan? Tu vas faire quoi? Tu vas le dire à Jane?"
Callie: "Si je le fais, il m'en voudra et il en voudra encore plus à Evan. Ils sont exactement pareil tous les deux. Fragiles et rancuniers. Pas étonnant qu'ils soient si différents de moi. Ca doit être leur côté Jane qui ressort. A moins que ce soit mon côté Wilcox."
Le brun leva un sourcil en se souvenant du coup de poing.
Rigsby: "Heu, fragile t'es sûre?"
Callie esquissa un sourire.
Rigsby: "Ah, j'ai réussi à te faire rire. T'inquiète pas, ça s'arrangera. Mais à ta place, je les laisserais régler ça entre eux. Pense un peu à toi pour changer."
Elle se blottie contre lui, posant sa tête sur l'épaule rassurante de son ami.
Callie: "Tu ne connais pas ta chance. Tu n'as pas de frère et soeur."
Rigsby: "Peut-être mais un père comme le mien ça suffit largement."
TBC...
Chapitre 16
Dans le bureau de Lisbon, les deux femmes entamèrent une conversation qui s'annonçait plutôt tendue. Tandis que de l'autre côté du mur, le reste de l'équipe les observait. Les spéculations allaient bon train sur le sujet de leur entrevue, enfin surtout de la part d'un jeune homme en particulier.
Rigsby, angoissé: "J'espère que Lisbon va pas la virer. Juste au moment où tout allait bien."
Cho: "Elle peut pas la virer. Tu oublis que c'est le procureur général qui la placée ici."
Rigsby: "Ouais, c'est vrai. Alors si c'est pas ça, pourquoi elle voulait lui parler? Pour lui faire signer son contrat, tu crois?"
Cho: "Ca m'étonnerait."
Rigsby: "Pourquoi?"
Cho: "Elle aurait pas fermé les stores."
Rigsby: "T'as raison. Je m'inquiète pour rien."
Cho, anormalement curieux: "Je croyais que vous n'étiez que des amis."
Rigsby: "Disons que ça a changé. On a décidé de se remettre ensemble. Mais en quoi ça t'intéresse? D'habitude t'es le premier à me rembarrer quand je te raconte ma vie."
Il ne répondit pas. Mais il était clair que Cho n'était pas pas lui-même. Son attitude avait changé dès que son collègue lui avait apprit pour son couple. Peut-être était-il un peu jaloux? Jaloux Cho, non, impossible! Rigsby chassa bien vite cette idée saugrenue de sa tête. Après tout, c'était Callie qui avait joué avec l'asiatique et pas l'inverse. Wayne n'imaginait pas une seconde que son imperturbable coéquipier ai pu entrer dans le jeu de Callie. Mais tout cela était terminé depuis longtemps. La jeune femme s'était assagie depuis quelques temps. Mais ce n'est pas pour ça que Cho n'était pas encore troublé par elle.
Le tête à tête, dans le bureau de leur chef, se poursuivait.
Callie: "Vous et Evan? Je n'ai pas pour habitude de me mêler des affaires de coeur de mon frère. Dans le cas présent, je devrais plutôt dire de MES frères."
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça? Jane n'a rien à voir là-dedans."
Callie: "Oh, je vous en prie! Comme si vous ne saviez pas qu'il est dingue de vous."
Lisbon faussement amusée: "C'est ça oui. Il est tellement fou de moi qu'il passe son temps à me rendre la vie impossible. Je suis contrainte de faire des heures supplémentaires tous les soirs à cause de ses conneries."
Callie: "Bien. Si vous préférez vous voiler la face, c'est votre problème. Alors, que vouliez-vous savoir?"
Lisbon: "Evan m'a invité à passer le week end dans votre chalet des Hamptons."
La petite soeur du mentaliste lança un long regard ennuyé à Lisbon, qui n'en été pas rassurée.
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il y a là-bas? C'est cet endroit n'est-ce pas? Il a une signification particulière pour Evan?"
Callie: "Et bien, c'est là-bas que mes parents se sont fiancés et qu'Evan a demandé sa fiancée en mariage."
Lisbon fit une tête de vingt kilomètres de long en entendant le mot mariage. Elle en déduisit que ce jeune homme si parfait en tout point, lui avait caché une autre femme, sa femme.
Voyant que la situation allait tourner au vinaigre, Calista démentit cette spéculation.
Callie: "Non, ce n'est pas ça. Evan n'est pas marié. Il ne l'a jamais été. Cette sal... Heu, cette fille l'a planté devant le pasteur et les invités."
Lisbon, rassurée, en restait quand même inquiète: "Vous pensez qu'il pourrait me faire cette proposition?"
Callie: "Possible. Mais la vrai question est, avez-vous les mêmes sentiments pour Evan que lui en a pour vous? Ne répondez pas. Voilà comment je vois les choses. Vous êtes avec Evan par dépit, parce que vous ne pouvez pas avoir Patrick. Mais dès que Patrick sera décidé à avancer, vous larguerez Evan sans hésiter. J'ai raison?"
Lisbon, bouche bée: "..."
Callie, un sourire en coin: "C'est bien ce que je pensais."
Elle se dirigea vers la porte, laissant Lisbon se torturer l'esprit. Elle savait que cette fille avait raison. Au fond d'elle, Térésa avait toujours éprouvé une certaine attirance envers le consultant. Elle ne le reconnaîtrait jamais, par fierté ou par peur que ce ne soit à sens unique. Mais cette dernière certitude c'était envolée après ce que venait de lui dire Callie.
Avant que celle-ci ne passe dans la salle principale, Lisbon prise de panique, la rappela.
Lisbon: "Calista, attendez! Vous allez en parler à Evan? Ne faites pas ça, c'est votre frère."
Callie: "C'est exact, tout comme Patrick. Je ne lui dirais rien, mais pas pour vous. D'ailleurs c'est à vous de le faire. Comprenez-moi bien Térésa, je n'ai rien contre vous. Mais si vous faites souffrir l'un ou l'autre, je vous le ferais payer. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair."
La jolie brune ne prit pas ça pour des menaces mais plus un conseil. Callie ne faisait pas ça pour l'accabler mais pour protéger ses frères. Elle les savait fragile tous les deux et une déception amoureuse de plus, anéantirait Evan. De même pour Patrick qui tenait énormément à Térésa sans oser lui avouer.
Callie rejoignit la salle de repos. Elle était en rage contre sa chef. A cause d'elle, elle était forcée de mentir à ses frères, sa famille, les seuls à qui elle ne cachait rien. Et maintenant, elle se trouvait en porte à faux par rapport à eux.
Cette situation pourrait devenir ingérable, très vite. D'autant qu'elle gardait un autre secret depuis presque 15 ans. Un secret concernant Evan et Patrick. Une chose que Eleanor n'avait jamais révélé, même pas à son époux. Il élevait l'enfant d'un autre. En l'occurrence le fils d'Alex Jane. Car oui, Eleanor était enceinte lorsqu'elle l'avait quitté et fait la connaissance de Harry Wilcox. Ce qui faisait d'Evan le frère de Jane et pas son demi-frère. Le jeune homme n'avait jamais soupçonné ce fait. Comment l'aurait-il pu? Il n'y avait aucune raison.
Callie était à bout de nerfs, elle cherchait quelques chose pour se calmer, dans les placards. Elle n'arrivait pas à admettre qu'une personne fasse du mal à sa famille. Cette famille était la première raison qui lui permettait de ne pas replonger dans la facilité de la drogue, depuis sa sortie. La deuxième raison venait tout juste d'entrer.
Rigsby: "Hey. Tout va bien?"
Callie: "Oui, ou plutôt non. Il n'y a rien de plus fort que du café ou du thé dans le coin? Où est passé le cliché du flic alcoolo?"
Rigsby: "T'es sur les nerfs. C'est Lisbon qui t'a mise dans cet état? Elle t'a parlé de nous?"
Il était affolé à son tour.
Callie: "Ca ne m'aide pas que tu t'énerves. Non, c'était pas de nous. Tu peux respirer."
Rigsby: "C'est vrai. Désolé."
Elle le prit par la main et il la suivit dans la salle de conférence. Elle verrouilla la porte, puis se retourna vers le jeune homme qui l'enlaça. Mais ils n'étaient pas vraiment sur la même longueur d'onde, à cet instant. Elle l'embrassa et s'éloigna.
Rigsby: "Bon, ça suffit. Vas-y dis-moi ce que tu as."
Callie: "D'accord, mais il faut que tu me promettes que ça ne sortira pas d'ici."
Il hocha la tête. Elle marchait en se rongeant les ongles, avant de revenir vers lui et de se confier. Elle lui raconta tout ce qu'elle avait sur le coeur, les origines exactes de son frère, le mensonge de sa mère et le meilleur pour la fin, le problème épineux avec Lisbon.
Rigsby: "Comment tu l'as découvert pour ta mère?"
Callie: "J'ai lu le journal d'Elie, heu de ma mère. Je suis tombée dessus, il y a une quinzaine d'année. C'était après ma première condamnation. J'étais revenu récupérer des affaires, avant de partir pour de bon et j'ai fouiné dans le grenier. C'est là que je l'ai trouvé."
Rigsby: "J'imagine que ça a du être dur de garder ça pour toi tout ce temps. Ta mère est au courant que tu le sais?"
Callie: "Non, de toute façon ont été déjà en froid. Ca n'aurait pas vraiment amélioré nos relations. Ce qui me désole c'est qu'elle ait menti à son propre mari. Comment on peut faire ça. Elle a du lui annoncer qu'elle attendait son bébé, sans sourciller. C'est pas croyable."
Rigsby: "Ca te désole pour ton père, je pensais que tu le détestais?"
Callie: "Peut-être. Mais c'était mon père. Il ne l'a jamais su mais j'étais sa seule fille, en fait."
Elle ravalait ses larmes d'émotion en repensant à tout ça. Son ami bifurqua sur un autre sujet.
Rigsby: "Et pour Lisbon et Evan? Tu vas faire quoi? Tu vas le dire à Jane?"
Callie: "Si je le fais, il m'en voudra et il en voudra encore plus à Evan. Ils sont exactement pareil tous les deux. Fragiles et rancuniers. Pas étonnant qu'ils soient si différents de moi. Ca doit être leur côté Jane qui ressort. A moins que ce soit mon côté Wilcox."
Le brun leva un sourcil en se souvenant du coup de poing.
Rigsby: "Heu, fragile t'es sûre?"
Callie esquissa un sourire.
Rigsby: "Ah, j'ai réussi à te faire rire. T'inquiète pas, ça s'arrangera. Mais à ta place, je les laisserais régler ça entre eux. Pense un peu à toi pour changer."
Elle se blottie contre lui, posant sa tête sur l'épaule rassurante de son ami.
Callie: "Tu ne connais pas ta chance. Tu n'as pas de frère et soeur."
Rigsby: "Peut-être mais un père comme le mien ça suffit largement."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:20, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
j'aime j'aime j'aime cette fiic!!!
L'histoire se corse! Lisbon partagée (enfin c'est vite dit, car à mon avis, ça va péter avec notre Jane mais son choix à elle est déjà quasi fait) entre deux hommes qui sont...frères!
j'aime le mélodrame familial qui se joue dans ta fic: un mélange des genres que je ne peux qu'apprécier!
Bravo et VLS !!!! :bounce: :bounce:
L'histoire se corse! Lisbon partagée (enfin c'est vite dit, car à mon avis, ça va péter avec notre Jane mais son choix à elle est déjà quasi fait) entre deux hommes qui sont...frères!
j'aime le mélodrame familial qui se joue dans ta fic: un mélange des genres que je ne peux qu'apprécier!
Bravo et VLS !!!! :bounce: :bounce:
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement pour Lisbon c'est encore pire que ce que je ne pensais...Evan et Jane sont du même sang...
Quoi qu'elle décide elle fera beaucoup de mal à l'un d'eux...
Surtout si Evan l'emmène en Week End pour lui faire une demande en mariage
Cho un poil jaloux de Rigsby
Et Jane dans tout ça...
Quoi qu'elle décide elle fera beaucoup de mal à l'un d'eux...
Surtout si Evan l'emmène en Week End pour lui faire une demande en mariage
Cho un poil jaloux de Rigsby
Et Jane dans tout ça...
Johel- In Jane we trust
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Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
la situation est bien pire que je ne le pensais et j'ai bien peur que ça ne s'arrange pas.
Et si jamais Evan découvrait la vérité sur ses origines?
Et que va faire Jane en apprenant que son frère veut demander la femme qu'il aime en mariage?
Il me tarde de le savoir.
Bravo pour cette superbe fic
Et si jamais Evan découvrait la vérité sur ses origines?
Et que va faire Jane en apprenant que son frère veut demander la femme qu'il aime en mariage?
Il me tarde de le savoir.
Bravo pour cette superbe fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci mococoa, Johel et Sweety!!
La suite sera là demain, dans la journée.
La suite sera là demain, dans la journée.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Pardon pour le double post.
Chapitre 17
L'agent en chef, était clouée sur place, chamboulée par les vérités que lui avait envoyé son employée, en plein visage. Elle fut sortie de son mutisme par un appel de l'antenne du FBI, à Sacramento, plus précisément de la brigade anti-drogue. Elle déboula en trombe, masquant son trouble face à son consultant.
Un jeune d'une vingtaine d'années avait été découvert sans vie, devant une boîte de nuit, dans les bas fonds de Sacramento. C'était la cinquième victime, décédée dans ces circonstances et toujours à proximité de ce genre d'établissement. Jusque là, ça n'avait rien d'inhabituel, une sombre histoire de toxico, à priori, le CBI n'avait pas de raison particulière d'intervenir. Sauf que la victime, la plus récente, était le fils d'un gros bonnet de la finance, donc la priorité était donnée à ce dossier.
Les stups prévoyaient un coup de filet pour faire tomber toute la filière. Pour cela, il leur fallait le concours des agents du CBI, car le point de départ de ce trafic d'héroïne était Sacramento.
Lisbon réunit donc l'équipe: "Van Pelt, ramenez-moi Rigsby et Cho, je vous attend tous dans mon bureau. Oui, vous aussi Jane, bien sûr."
Le consultant, a moitié endormis dans son canapé, se leva en moins d'une seconde pour rejoindre celui (bien plus confortable) de sa patronne. Il cogitait à propos de l'entretien qu'elle venait d'avoir avec Callie.
Jane, avant que les autres n'envahissent le bureau: "Lisbon, ça va?"
Lisbon: "Oui, pourquoi ça n'irait pas?"
Jane: "De quoi vous avez parlé avec Calista? Ca avait l'air sérieux."
Lisbon: "Rien de spécial. Je lui conseillais juste de se montrer discrète avec Rigsby. Surtout vis à vis des autres employés. Ils pourraient penser que je fais du favoritisme, en autorisant leur liaison au sein du service."
Jane: "C'est tout? C'est sûr?"
Lisbon: "Oui, c'est tout."
La rouquine fit le tour des salles, à la recherche de l'agent et finit par le trouver en pleine discussion, dans la salle de conférence.
Van Pelt: "Hum! Désolée, Lisbon veut nous voir, ça a l'air urgent."
Rigsby: "Ok, j'arrive."
Callie, elle avait détourné le regard, elle était encore gênée d'avoir pris, en quelques sortes la place de Grace, auprès de Rigsby. La rouquine quitta la pièce. Même si officiellement, elle ne ressentait plus rien pour Wayne, cela lui était pénible de le voir en compagnie d'une autre. Bien sûr, cela lui était déjà arrivé, en plusieurs occasion, depuis leur rupture, mais ça n'avait jamais été aussi sérieux avec ses autres conquêtes.
Callie n'était pas aveugle et avait bien senti son malaise: "Elle est encore amoureuse de toi."
Rigsby: "Tu crois? (il remarqua le regard désolé de Callie) Je ne vais pas te quitter parce qu'elle m'aime encore. Elle ne l'a pas fait pour moi. D'ailleurs, ça n'a aucune importance, parce que je ne suis plus disponible."
Elle sourit en ajoutant: "Ah oui? Elle est jolie au moins?"
Rigsby, avant de l'embrasser: "Superbe."
Deux minutes plus tard, toute l'équipe était regroupée, dans le bureau de Lisbon.
Elle les informa des projets des inspecteurs de la brigade des stupéfiants.
Lisbon: "Bien, voilà le topo. Ils veulent que je forme une équipe pour une mission d'infiltration."
Tous se regardaient, incrédules, ne comprenant pas pourquoi on s'adressait à eux sur ce dossier.
Cho: "Pourquoi nous? Ils ne peuvent pas se débrouiller seuls?"
Lisbon: "Nous n'avons rien à dire, ce sont les ordres. Il semblerait que Sacramento soit, depuis peu, la plaque tournante d'un trafic d'héroïne."
Van Pelt: "Lequel d'entre nous vous allez choisir, patron?"
Lisbon: "J'avais pensé à Cho et vous. Cho, vous connaissez ce milieu et ce genre de type trouverait ça louche que vous ne soyez pas accompagné d'une jolie fille. D'où votre présence Grace."
Van Pelt: "Qu'est-ce qu'on devra faire exactement?"
Lisbon: "Vous vous rendrez à un entrepôt, situé à l'extérieur de la ville. Vous serez escorté de loin par le FBI. Là-bas, vous vous présenterez sous une fausse identité, pour acheter une grande quantité d'héroïne. Dans le but de la revendre dans les soirées mondaines. A priori, rien de bien compliqué selon les fédéraux. Ils ont l'habitude de ce genre d'opération."
Lisbon, à Jane, qui soupirait: "Quoi?"
Jane: "Oh rien! Mais si le big boss de ce trafic se pointe, il saura tout de suite qu'il a affaire à des flics."
Lisbon: "Désolée, mais on a pas le choix, ni le temps d'organiser un casting. On a jusqu'à lundi après-midi, pour donner les noms aux fédéraux."
De l'autre côté de la porte, la petite soeur du consultant épiait les débats houleux. Elle entra sans frapper.
Lisbon: "C'est une conversation privée, sortez Melle Wilcox."
Tous les regards se tournèrent instantanément vers elle.
Callie: "Oui, mais avant, je voudrais vous prévenir que votre joli plan si bien huilé, a une faille."
Le consultant avait un sourire car il voyait bien où elle voulait en venir. Il aurait réfléchi de la même manière qu'elle. Une manière dangereuse et pas franchement légale. Donc, pour lui, c'était une brillante idée qu'allait soumettre sa soeur à l'approbation de Térésa Lisbon.
Lisbon: "Ah oui, vraiment? Et qu'elle est cette faille?"
Callie: "Si vous envoyez vos deux agents là-bas, il est possible et même certain que l'un d'entre eux soit amené à tester la drogue sur lui. Je ne remet pas en question leurs compétences, mais je doute que Grace ou l'agent Cho ne connaissent la marche à suivre. Un professionnel verra immédiatement qu'ils ne sont pas de la partie et les démasquera à coup sûr."
Cho: "Elle a raison."
Lisbon: "Très bien. Qu'est-ce que vous suggérez?"
Callie: "Je pense que je devrais y aller, à la place de Grace."
En entendant ça, Rigsby changea de couleur et Jane n'était pas bien plus rassuré, même si il avait vu le coup venir. Il ne pensait pas qu'elle irait jusqu'à se mettre en première ligne.
Lisbon: "Vous n'êtes pas agent, c'est trop risqué d'impliquer une civile. Non, ce n'est pas envisageable."
Jane, ayant retourné la question dans sa tête: "Je trouve que c'est une idée un peu dingue, et c'est pour ça que c'est une excellente idée."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas que vous soyez d'accord, vous. Très bien, d'accord. On va tenter le coup. J'en parlerais au procureur général. Il gère votre conditionnelle. C'est lui qui tranchera. Je l'appelle tout de suite."
Ils sortirent du bureau, pour retourner à leur poste. Appart Callie qui s'attarda, dans l'open space. Elle réalisait que ce n'était peut-être pas la meilleure trouvaille qu'elle ait eu de sa vie. Elle était clean depuis plus de 4 ans et si elle devait retoucher à cette saleté, elle risquait ou plutôt, elle était certaine de replonger.
C'est ce qui effrayait aussi Rigsby. Il savait pertinemment qu'il était inutile de la harceler pour la faire changer d'avis, mais il devait essayer.
Il arriva derrière elle, qui n'eut pas besoin de se retourner pour sentir sa présence.
Callie: "Je sais ce que tu vas me dire. Mais je sais aussi ce que je fais."
Rigsby: "Tu n'es pas obligée de faire ça. C'est beaucoup trop dangereux. Tu pourrais être blessée, ou pire. C'est pas des rigolos ces types."
Callie: "Je connais ce milieu sur le bout des ongles, mieux que l'agent Cho. Je m'en sortirais très bien. Mais c'est pas ça qui te tracasse."
Risgby: "Et si tu replongeais? Tu vas devoir tester l'héroïne, c'est clair. C'est leur façon de procéder. Tu es prêtes à prendre ce risque. Pourquoi? Qu'est-ce tu as à y gagner?"
Callie, toute sourire: "Si je permet au FBI de choper ce dealer, je pourrais négocier avec le procureur pour effacer mon casier judiciaire et du coup, annuler ma condamnation."
Rigsby: "D'accord. Tu as tout calculé, bravo. Et tu as pensé à moi?"
Callie: "Il faut que je le fasse, pour me racheter de tout ce que j'ai fais de mal. Tu m'as dis de penser à moi. C'est ce que je fais."
Par ce "mal", elle faisait allusion au bébé qu'elle avait perdu à cause de cette drogue mais aussi à toutes ces vies gâchées par sa faute quand elle vendait elle-même ce poison, dans la rue.
L'agent ne parvenait pas à la faire renoncer mais il ne perdait pas espoir d'y arriver,avant la fin du week end. Il avait deux jours devant lui, mais ce n'était pas gagné.
Rigsby, comprit la finalité de tout ceci: "Si ta condamnation est annulée, tu seras libre de faire ce que tu veux, même de devenir flic. Tu seras libre d'aller où tu veux. De quitter la Californie."
Elle lui passa la main sur la joue.
Callie: "J'ai pas l'intention de m'enfuir. J'ai tout ce que je veux ici. Aller, t'en fais pas, ça se passera bien."
Rigsby: "J'ai envie de te croire. Mais je la sens mal cette affaire. Je vais pas te mentir, j'espère que le proc dira non."
C'est là que l'agent arriva, ruinant les espoirs du jeune homme. Elle venait de raccrocher d'avec le dit-procureur.
Lisbon: "Ah, Calista. Je vous cherchais. Le procureur a donné son accord. Vous serez dans l'équipe. Mais réfléchissez bien aux risques avant d'accepter définitivement."
La petite brune s'éclipsa, une fois son message délivré. Callie était satisfaite contrairement à son ami, qui avait misé sur une décision négative. Ainsi, il n'aurait pas eu à s'angoisser pour la jeune femme.
Etant donné qu'il n'était pas doué pour camoufler ses émotions, Calista s'aperçu de sa déception.
Rigsby: "Alors, ça y est. Tu dois être ravie."
Callie: "Le prend pas comme ça Wayne. On a tout un week end pour y penser. J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour me faire renoncer."
Le téléphone de la jeune femme sonna. Elle répondit, sans bouger de l'open space, les yeux dans ceux de Rigsby.
Callie: "Oui Evan! ... Ouais...T'es sûr que ça ne va pas vous déranger? Remarque la maison est grande... Ok, on fait comme ça. Merci d'avoir penser à ça... Je lui dirais... A plus, p'tit frère."
Elle raccrocha.
Wayne: "C'était ton frère. Qu'est-ce qu'il voulait? Te présenter un autre mec pour me remplacer?"
Callie: "Imbécile. Non. Ce week end, toi et moi, on part dans les Hamptons, avec Evan et (à voix basse) Lisbon."
Elle était enthousiaste de pouvoir passer tout un week end, hors de Sacramento, seule (enfin presque) avec Rigsby. Ce serait leur toute première escapade ensemble, depuis leur rencontre.
Wayne: "Y a juste un problème."
Il baissa les yeux sur ce boulet des temps modernes. Mais pour ça, elle avait une solution.
Callie: "Oh ça! Aucun problème. Evan s'est arrangé avec le juge. Je serais libre comme l'air, jusqu'à notre retour."
TBC...
Chapitre 17
L'agent en chef, était clouée sur place, chamboulée par les vérités que lui avait envoyé son employée, en plein visage. Elle fut sortie de son mutisme par un appel de l'antenne du FBI, à Sacramento, plus précisément de la brigade anti-drogue. Elle déboula en trombe, masquant son trouble face à son consultant.
Un jeune d'une vingtaine d'années avait été découvert sans vie, devant une boîte de nuit, dans les bas fonds de Sacramento. C'était la cinquième victime, décédée dans ces circonstances et toujours à proximité de ce genre d'établissement. Jusque là, ça n'avait rien d'inhabituel, une sombre histoire de toxico, à priori, le CBI n'avait pas de raison particulière d'intervenir. Sauf que la victime, la plus récente, était le fils d'un gros bonnet de la finance, donc la priorité était donnée à ce dossier.
Les stups prévoyaient un coup de filet pour faire tomber toute la filière. Pour cela, il leur fallait le concours des agents du CBI, car le point de départ de ce trafic d'héroïne était Sacramento.
Lisbon réunit donc l'équipe: "Van Pelt, ramenez-moi Rigsby et Cho, je vous attend tous dans mon bureau. Oui, vous aussi Jane, bien sûr."
Le consultant, a moitié endormis dans son canapé, se leva en moins d'une seconde pour rejoindre celui (bien plus confortable) de sa patronne. Il cogitait à propos de l'entretien qu'elle venait d'avoir avec Callie.
Jane, avant que les autres n'envahissent le bureau: "Lisbon, ça va?"
Lisbon: "Oui, pourquoi ça n'irait pas?"
Jane: "De quoi vous avez parlé avec Calista? Ca avait l'air sérieux."
Lisbon: "Rien de spécial. Je lui conseillais juste de se montrer discrète avec Rigsby. Surtout vis à vis des autres employés. Ils pourraient penser que je fais du favoritisme, en autorisant leur liaison au sein du service."
Jane: "C'est tout? C'est sûr?"
Lisbon: "Oui, c'est tout."
La rouquine fit le tour des salles, à la recherche de l'agent et finit par le trouver en pleine discussion, dans la salle de conférence.
Van Pelt: "Hum! Désolée, Lisbon veut nous voir, ça a l'air urgent."
Rigsby: "Ok, j'arrive."
Callie, elle avait détourné le regard, elle était encore gênée d'avoir pris, en quelques sortes la place de Grace, auprès de Rigsby. La rouquine quitta la pièce. Même si officiellement, elle ne ressentait plus rien pour Wayne, cela lui était pénible de le voir en compagnie d'une autre. Bien sûr, cela lui était déjà arrivé, en plusieurs occasion, depuis leur rupture, mais ça n'avait jamais été aussi sérieux avec ses autres conquêtes.
Callie n'était pas aveugle et avait bien senti son malaise: "Elle est encore amoureuse de toi."
Rigsby: "Tu crois? (il remarqua le regard désolé de Callie) Je ne vais pas te quitter parce qu'elle m'aime encore. Elle ne l'a pas fait pour moi. D'ailleurs, ça n'a aucune importance, parce que je ne suis plus disponible."
Elle sourit en ajoutant: "Ah oui? Elle est jolie au moins?"
Rigsby, avant de l'embrasser: "Superbe."
Deux minutes plus tard, toute l'équipe était regroupée, dans le bureau de Lisbon.
Elle les informa des projets des inspecteurs de la brigade des stupéfiants.
Lisbon: "Bien, voilà le topo. Ils veulent que je forme une équipe pour une mission d'infiltration."
Tous se regardaient, incrédules, ne comprenant pas pourquoi on s'adressait à eux sur ce dossier.
Cho: "Pourquoi nous? Ils ne peuvent pas se débrouiller seuls?"
Lisbon: "Nous n'avons rien à dire, ce sont les ordres. Il semblerait que Sacramento soit, depuis peu, la plaque tournante d'un trafic d'héroïne."
Van Pelt: "Lequel d'entre nous vous allez choisir, patron?"
Lisbon: "J'avais pensé à Cho et vous. Cho, vous connaissez ce milieu et ce genre de type trouverait ça louche que vous ne soyez pas accompagné d'une jolie fille. D'où votre présence Grace."
Van Pelt: "Qu'est-ce qu'on devra faire exactement?"
Lisbon: "Vous vous rendrez à un entrepôt, situé à l'extérieur de la ville. Vous serez escorté de loin par le FBI. Là-bas, vous vous présenterez sous une fausse identité, pour acheter une grande quantité d'héroïne. Dans le but de la revendre dans les soirées mondaines. A priori, rien de bien compliqué selon les fédéraux. Ils ont l'habitude de ce genre d'opération."
Lisbon, à Jane, qui soupirait: "Quoi?"
Jane: "Oh rien! Mais si le big boss de ce trafic se pointe, il saura tout de suite qu'il a affaire à des flics."
Lisbon: "Désolée, mais on a pas le choix, ni le temps d'organiser un casting. On a jusqu'à lundi après-midi, pour donner les noms aux fédéraux."
De l'autre côté de la porte, la petite soeur du consultant épiait les débats houleux. Elle entra sans frapper.
Lisbon: "C'est une conversation privée, sortez Melle Wilcox."
Tous les regards se tournèrent instantanément vers elle.
Callie: "Oui, mais avant, je voudrais vous prévenir que votre joli plan si bien huilé, a une faille."
Le consultant avait un sourire car il voyait bien où elle voulait en venir. Il aurait réfléchi de la même manière qu'elle. Une manière dangereuse et pas franchement légale. Donc, pour lui, c'était une brillante idée qu'allait soumettre sa soeur à l'approbation de Térésa Lisbon.
Lisbon: "Ah oui, vraiment? Et qu'elle est cette faille?"
Callie: "Si vous envoyez vos deux agents là-bas, il est possible et même certain que l'un d'entre eux soit amené à tester la drogue sur lui. Je ne remet pas en question leurs compétences, mais je doute que Grace ou l'agent Cho ne connaissent la marche à suivre. Un professionnel verra immédiatement qu'ils ne sont pas de la partie et les démasquera à coup sûr."
Cho: "Elle a raison."
Lisbon: "Très bien. Qu'est-ce que vous suggérez?"
Callie: "Je pense que je devrais y aller, à la place de Grace."
En entendant ça, Rigsby changea de couleur et Jane n'était pas bien plus rassuré, même si il avait vu le coup venir. Il ne pensait pas qu'elle irait jusqu'à se mettre en première ligne.
Lisbon: "Vous n'êtes pas agent, c'est trop risqué d'impliquer une civile. Non, ce n'est pas envisageable."
Jane, ayant retourné la question dans sa tête: "Je trouve que c'est une idée un peu dingue, et c'est pour ça que c'est une excellente idée."
Lisbon: "Ca ne m'étonne pas que vous soyez d'accord, vous. Très bien, d'accord. On va tenter le coup. J'en parlerais au procureur général. Il gère votre conditionnelle. C'est lui qui tranchera. Je l'appelle tout de suite."
Ils sortirent du bureau, pour retourner à leur poste. Appart Callie qui s'attarda, dans l'open space. Elle réalisait que ce n'était peut-être pas la meilleure trouvaille qu'elle ait eu de sa vie. Elle était clean depuis plus de 4 ans et si elle devait retoucher à cette saleté, elle risquait ou plutôt, elle était certaine de replonger.
C'est ce qui effrayait aussi Rigsby. Il savait pertinemment qu'il était inutile de la harceler pour la faire changer d'avis, mais il devait essayer.
Il arriva derrière elle, qui n'eut pas besoin de se retourner pour sentir sa présence.
Callie: "Je sais ce que tu vas me dire. Mais je sais aussi ce que je fais."
Rigsby: "Tu n'es pas obligée de faire ça. C'est beaucoup trop dangereux. Tu pourrais être blessée, ou pire. C'est pas des rigolos ces types."
Callie: "Je connais ce milieu sur le bout des ongles, mieux que l'agent Cho. Je m'en sortirais très bien. Mais c'est pas ça qui te tracasse."
Risgby: "Et si tu replongeais? Tu vas devoir tester l'héroïne, c'est clair. C'est leur façon de procéder. Tu es prêtes à prendre ce risque. Pourquoi? Qu'est-ce tu as à y gagner?"
Callie, toute sourire: "Si je permet au FBI de choper ce dealer, je pourrais négocier avec le procureur pour effacer mon casier judiciaire et du coup, annuler ma condamnation."
Rigsby: "D'accord. Tu as tout calculé, bravo. Et tu as pensé à moi?"
Callie: "Il faut que je le fasse, pour me racheter de tout ce que j'ai fais de mal. Tu m'as dis de penser à moi. C'est ce que je fais."
Par ce "mal", elle faisait allusion au bébé qu'elle avait perdu à cause de cette drogue mais aussi à toutes ces vies gâchées par sa faute quand elle vendait elle-même ce poison, dans la rue.
L'agent ne parvenait pas à la faire renoncer mais il ne perdait pas espoir d'y arriver,avant la fin du week end. Il avait deux jours devant lui, mais ce n'était pas gagné.
Rigsby, comprit la finalité de tout ceci: "Si ta condamnation est annulée, tu seras libre de faire ce que tu veux, même de devenir flic. Tu seras libre d'aller où tu veux. De quitter la Californie."
Elle lui passa la main sur la joue.
Callie: "J'ai pas l'intention de m'enfuir. J'ai tout ce que je veux ici. Aller, t'en fais pas, ça se passera bien."
Rigsby: "J'ai envie de te croire. Mais je la sens mal cette affaire. Je vais pas te mentir, j'espère que le proc dira non."
C'est là que l'agent arriva, ruinant les espoirs du jeune homme. Elle venait de raccrocher d'avec le dit-procureur.
Lisbon: "Ah, Calista. Je vous cherchais. Le procureur a donné son accord. Vous serez dans l'équipe. Mais réfléchissez bien aux risques avant d'accepter définitivement."
La petite brune s'éclipsa, une fois son message délivré. Callie était satisfaite contrairement à son ami, qui avait misé sur une décision négative. Ainsi, il n'aurait pas eu à s'angoisser pour la jeune femme.
Etant donné qu'il n'était pas doué pour camoufler ses émotions, Calista s'aperçu de sa déception.
Rigsby: "Alors, ça y est. Tu dois être ravie."
Callie: "Le prend pas comme ça Wayne. On a tout un week end pour y penser. J'ai hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour me faire renoncer."
Le téléphone de la jeune femme sonna. Elle répondit, sans bouger de l'open space, les yeux dans ceux de Rigsby.
Callie: "Oui Evan! ... Ouais...T'es sûr que ça ne va pas vous déranger? Remarque la maison est grande... Ok, on fait comme ça. Merci d'avoir penser à ça... Je lui dirais... A plus, p'tit frère."
Elle raccrocha.
Wayne: "C'était ton frère. Qu'est-ce qu'il voulait? Te présenter un autre mec pour me remplacer?"
Callie: "Imbécile. Non. Ce week end, toi et moi, on part dans les Hamptons, avec Evan et (à voix basse) Lisbon."
Elle était enthousiaste de pouvoir passer tout un week end, hors de Sacramento, seule (enfin presque) avec Rigsby. Ce serait leur toute première escapade ensemble, depuis leur rencontre.
Wayne: "Y a juste un problème."
Il baissa les yeux sur ce boulet des temps modernes. Mais pour ça, elle avait une solution.
Callie: "Oh ça! Aucun problème. Evan s'est arrangé avec le juge. Je serais libre comme l'air, jusqu'à notre retour."
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:22, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Une histoire un peu plus centrée sur Rigsby c'est sympa...
Je sens venir les ennuis à grands pas...
Entre Callie qui risque de replonger et le week-end, je sens que la suite s'annonce mouvementée...
Je sens venir les ennuis à grands pas...
Entre Callie qui risque de replonger et le week-end, je sens que la suite s'annonce mouvementée...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Ouhhh un week-end entre callie, rigsby lisbon et Evan....ça risque d'être un peu compliqué non? Surtout que Jane va forcément s'apercevoir du truc là....Et Lisbon, hésite de plus en plus me semble-t-il...A moins que ce ne soit moi qui me fasse mes films...
Bref, merci pour ce chapitre et pour cette fic, que, je dois l'avouer, j'apprécie énormément!
Bref, merci pour ce chapitre et pour cette fic, que, je dois l'avouer, j'apprécie énormément!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci boucou pour vos commentaires trop trop trop sympas!!!
C'est vrai que pour l'instant l'histoire est plutôt centrée sur Rigsby mais dans les prochains chapitres, je vais essayer de faire intervenir un peu tout le monde.
Voilà la suite...
Chapitre 18
L'agent retourna à son poste, préoccupé. Une idée le taraudait. Cette fois, il en était certain, il était fous amoureux d'elle. Certes, leur rencontre était très récente et il avait tardé infiniment plus pour faire sa déclaration à Grace Van Pelt. Mais là, il le savait, c'était elle, celle qu'il avait cherché, depuis si longtemps.
Il s'assit et comme à son habitude, éprouva le besoin de s'épancher auprès de son ami et collègue, spontanément, quitte à l'agacer. Mais peu importait, il fallait qu'il lui demande conseil. Cho était le mieux placé pour ça, pour être le seul à avoir eu une relation suivie de plus de quelques jours avec une femme. L'autre candidat aurait été Jane, mais il s'avérait délicat de lui parler de ce genre de chose, considérant sa malheureuse expérience passée.
Le jeune homme se tourna donc vers l'asiatique.
Rigsby, les yeux rivés sur la jeune femme qui faisait battre son coeur: "Ah! Cette fille va me rendre dingue."
Cho, qui avait à peine décollé ses yeux de son écran, pour l'apercevoir: "Ah ouais? Tu disais aussi ça de Van Pelt."
Rigsby: "Là, c'est différent. Je l'aime."
Cho: "Ca c'est un scoop! Appelez la presse."
Rigsby: "Je suis sérieux. Tu crois que c'est trop tôt pour que je lui demande de m'épouser?"
Kimball leva les yeux sur le grand brun, un peu choqué par cette question. Il le cachait décidément parfaitement, mais il ressentait toujours quelque chose de confus pour Callie. Non pas qu'il aurait voulu les voir rompre, mais il aurait voulu conserver une petite chance aussi infime soit elle, avec cette femme.
Cho, l'air de rien: "Si tu fais ça, elle va croire que c'est pour l'inciter à ne pas aider le FBI. A ta place, j'attendrais."
Rigsby: "Tu crois? Non, elle pensera pas ça. Tu crois qu'elle le penserait? C'est sûr, elle me le pardonnera pas, elle va croire que je la manipule et que je veux pas vraiment me marier avec elle. Il vaut mieux que j'attende, t'as raison. En même temps, si je lui dis pas avant cette opération, et qu'il lui arrive quelque chose, je le regretterais. Non, je vais lui dire."
Cho: "Tu feras comme tu voudras. Moi, ce que j'en dis."
Rigsby: "Je vais le faire. Je vais me jeter à l'eau et advienne que pourra. Hey Cho, si j'arrive pas à la convaincre pour ce plan avec le FBI, et qu'elle va là-bas avec toi, fais gaffe à elle. Je te fais confiance vieux."
Cho: "Compte sur moi."
Rigsby: "Au fait, je te l'ai pas dit. On part en Week end, dans les Hamptons. Je lui demanderais demain. C'est un coin parfait pour ça. Toi, qu'est-ce que t'a prévu? Tu vas chez Elise? Il faudra qu'on se fasse un dîner tous les quatre, un de ces soirs."
Cho: "Si je te répond, tu vas arrêter avec tes questions? Je suis plus avec Elise."
Rigsby: "Désolé, vieux, je savais pas. Tu devrais sortir et voir d'autre femmes."
Cho: "Tout va bien, merci."
Il referma son dossier et partit sans un mot, ce qui n'avait rien d'étrange de sa part. Mais, en fait, il était obnubilé par Callie. Ce n'était pas lui, ça, il ne se reconnaissait plus. Cette femme occupait la quasi totalité de ses pensées, sans qu'il n'y puisse quoi que ce soit. Jamais quelqu'un ne l'avait obsédé à un point tel qu'il trouvait difficilement le sommeil ces derniers temps. D'un naturel secret, il gardait ces sentiments enfouis au fond de lui. Ca n'était qu'un stupide coup de coeur, un béguin sans la moindre importance, qui finirait par disparaître de lui-même. Il se forçait à ne plus penser à elle. Mais plus il insistait, dans ce sens, moins cela était probant. Jour et nuit, c'était la même chose. Ne pas la voir n'arrangeait rien, c'était même pire. Mais il n'en dirait rien. Rigsby était son ami, un ami un peu trop bavard et souvent indiscret mais le meilleur et plus fidèle ami qu'il ait jamais eu. Calista avait fait son choix, c'était Wayne. Et visiblement, ils étaient heureux ensemble.
Toutefois, Kimball ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui se serait passé si il avait répondu favorablement aux avances de la jeune femme, quand elle avait jeté son dévolu sur lui, à son arrivée au CBI. Il était entrain de se rendre compte, trop tard, que Calista lui plaisait bien plus qu'il ne le croyait. Il regrettait de ne pas avoir laissé de côté son personnage froid et distant, à cette époque. Il avait bêtement laissé filer sa chance. Une chance qui ne se représenterait plus. Plus, avec cette femme dans tous les cas.
Ce soir-là, Rigsby, partit plus tôt, ne rentra pas directement chez lui. Il avait prit une décision et avait une course à faire, en relation avec cette décision. Il aurait bien voulu que Grace l'accompagne pour le conseiller mais c'était la dernière chose à faire.
Cela aurait pourtant été un sacré retour de bâton, une petite vengeance tardive, en souvenir de son invitation à son mariage avec O'Laughin. Lorsqu'elle l'avait convié sans penser à mal, ça avait été extrêmement douloureux pour lui. Il avait eu l'impression qu'elle le poignardait en plein coeur. Mais il n'était pas ce genre d'individu, le genre à vouloir la faire souffrir à son tour.
Le jeune agent se rendit donc, seul, en ville, afin d'acquérir le précieux article. Calista et lui s'était fixé rendez-vous, au manoir, à 19h. Ils prendraient le jet d'un ami pour aller sur leur lieu de vacances. Elle était impatiente d'y être, même si elle devrait partager le chalet avec un autre couple. Elle adorait son grand frère, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait accepté son invitation et aussi pour changer d'air. Mais elle se serait bien passé de cette proximité avec Térésa, à qui elle avait envie de dire ses quatres vérités. Elle se retenait pour ne pas empoisonner une atmosphère déjà trop pesante. Calista évita donc de la croiser ainsi que Jane qui aurait eu vite fait de découvrir que quelque chose se tramait dans son dos.
A l'heure convenue, les deux couples se rejoignirent sur le tarmac d'une piste privée, dont le propriétaire n'était autre que Walter Mashburn en personne. Il était un ami proche de la famille. C'est lui qui les accueillis pour remettre les commandes au pilote et saluer les voyageurs.
En le voyant, Térésa se sentit très mal à l'aise, ce qui était loin d'être le cas des Wilcox.
Evan lui donna l'accolade et Callie le serra dans ses bras, sous les regards interloqués de leurs deux compagnons restés en retrait. Le milliardaire s'approcha d'eux et les salua par une poignée de main, pour lui et une timide bise sur la joue, pour elle. Il conservait une certaine distance depuis leur brève aventure.
Walter: "Evan, je te confie ce petit bijoux. Ramène-le entier, cette fois."
Rigsby n'était pas franchement rassuré par ce "cette fois". Déjà qu'il détestait prendre l'avion, savoir que le pilote serait Evan, ne faisait que renforcer son angoisse.
Callie: "T'inquiète pas. Evan est un pilote hors pair. Ils plaisantaient. On a jamais eu d'accident grave avec lui."
Rigsby: "Ah ouais. Pas d'accident grave."
Elle attrapa sa main tremblante et ils montèrent dans l'appareil, suivis de Lisbon et Evan. Le voyage dura quelques heures, pendant lesquelles le grand brun, de plus en plus apeuré, ne lâcha pas la main de son amie. Elle était amusée par la situation qui empira en traversant un zone de perturbations. Mais comme elle respectait sa peur, elle ne se moqua pas de lui, le rassurant de son mieux.
Callie, caressant son épaule: "Hey, ça va aller."
Son ami lui adressa un regard inquiet mais il fut aussitôt tranquillisé par la douceur de ses paroles. Il laissa sa tête reposer sur l'épaule de Callie. Térésa, assise quelques sièges plus loin, seule puisque Evan était aux commandes du jet, était attendrie par ce spectacle. Là, elle eut une pensée pour son consultant, elle qui passait son temps à le réconforter, à l'écouter lorsqu'il n'allait pas bien. Elle aurait voulu qu'il soit là avec elle, aussi proche que l'étaient ces deux jeunes gens.
Le jet atterrit enfin, à destination, sur la piste d'un petit aéroport, non loin du chalet. Térésa chassa toutes ses pensées plus que déplacées vis à vis de son petit ami.
Rigsby défit sa ceinture et se leva de son siège. Calista vint lui encercler la taille.
Il engouffra son visage dans le cou de son amie, respirant son parfum. Il poussa un long soupir de soulagement.
Callie: "Tu vois, on est toujours vivant et en seul morceau."
Rigsby: "Ouais mais il reste encore le retour."
Callie, le plus sérieusement du monde: "Ah, pour ça, tu peux avoir la trouille, c'est moi qui nous ramènerait."
Rigsby, suffoquant: "Heu..."
Il en était malade à l'avance.
Callie: "Mais non! Relax Wayne. Je suis trop jeune pour mourir! C'est un vrai pilote qui prendra le relais."
Cette nouvelle le ravie et eut le mérite de le détendre. Ainsi, il pourrait profiter pleinement de ces deux jours, loin de Sacramento, du CBI, de Jane, de Cho dont le comportement était de plus en plus étrange et de Grace qui lui rappelait des souvenirs pénibles. Il avait aussi des projets dont un en particulier qu'il comptait concrétiser. De son côté, Callie ne se doutait de rien. Elle, par contre, s'inquiétait pour son frère, ne sachant pas si les soupçons dont Térésa lui avait fait part concernant une éventuelle demande en mariage, étaient fondés.
TBC...
C'est vrai que pour l'instant l'histoire est plutôt centrée sur Rigsby mais dans les prochains chapitres, je vais essayer de faire intervenir un peu tout le monde.
Voilà la suite...
Chapitre 18
L'agent retourna à son poste, préoccupé. Une idée le taraudait. Cette fois, il en était certain, il était fous amoureux d'elle. Certes, leur rencontre était très récente et il avait tardé infiniment plus pour faire sa déclaration à Grace Van Pelt. Mais là, il le savait, c'était elle, celle qu'il avait cherché, depuis si longtemps.
Il s'assit et comme à son habitude, éprouva le besoin de s'épancher auprès de son ami et collègue, spontanément, quitte à l'agacer. Mais peu importait, il fallait qu'il lui demande conseil. Cho était le mieux placé pour ça, pour être le seul à avoir eu une relation suivie de plus de quelques jours avec une femme. L'autre candidat aurait été Jane, mais il s'avérait délicat de lui parler de ce genre de chose, considérant sa malheureuse expérience passée.
Le jeune homme se tourna donc vers l'asiatique.
Rigsby, les yeux rivés sur la jeune femme qui faisait battre son coeur: "Ah! Cette fille va me rendre dingue."
Cho, qui avait à peine décollé ses yeux de son écran, pour l'apercevoir: "Ah ouais? Tu disais aussi ça de Van Pelt."
Rigsby: "Là, c'est différent. Je l'aime."
Cho: "Ca c'est un scoop! Appelez la presse."
Rigsby: "Je suis sérieux. Tu crois que c'est trop tôt pour que je lui demande de m'épouser?"
Kimball leva les yeux sur le grand brun, un peu choqué par cette question. Il le cachait décidément parfaitement, mais il ressentait toujours quelque chose de confus pour Callie. Non pas qu'il aurait voulu les voir rompre, mais il aurait voulu conserver une petite chance aussi infime soit elle, avec cette femme.
Cho, l'air de rien: "Si tu fais ça, elle va croire que c'est pour l'inciter à ne pas aider le FBI. A ta place, j'attendrais."
Rigsby: "Tu crois? Non, elle pensera pas ça. Tu crois qu'elle le penserait? C'est sûr, elle me le pardonnera pas, elle va croire que je la manipule et que je veux pas vraiment me marier avec elle. Il vaut mieux que j'attende, t'as raison. En même temps, si je lui dis pas avant cette opération, et qu'il lui arrive quelque chose, je le regretterais. Non, je vais lui dire."
Cho: "Tu feras comme tu voudras. Moi, ce que j'en dis."
Rigsby: "Je vais le faire. Je vais me jeter à l'eau et advienne que pourra. Hey Cho, si j'arrive pas à la convaincre pour ce plan avec le FBI, et qu'elle va là-bas avec toi, fais gaffe à elle. Je te fais confiance vieux."
Cho: "Compte sur moi."
Rigsby: "Au fait, je te l'ai pas dit. On part en Week end, dans les Hamptons. Je lui demanderais demain. C'est un coin parfait pour ça. Toi, qu'est-ce que t'a prévu? Tu vas chez Elise? Il faudra qu'on se fasse un dîner tous les quatre, un de ces soirs."
Cho: "Si je te répond, tu vas arrêter avec tes questions? Je suis plus avec Elise."
Rigsby: "Désolé, vieux, je savais pas. Tu devrais sortir et voir d'autre femmes."
Cho: "Tout va bien, merci."
Il referma son dossier et partit sans un mot, ce qui n'avait rien d'étrange de sa part. Mais, en fait, il était obnubilé par Callie. Ce n'était pas lui, ça, il ne se reconnaissait plus. Cette femme occupait la quasi totalité de ses pensées, sans qu'il n'y puisse quoi que ce soit. Jamais quelqu'un ne l'avait obsédé à un point tel qu'il trouvait difficilement le sommeil ces derniers temps. D'un naturel secret, il gardait ces sentiments enfouis au fond de lui. Ca n'était qu'un stupide coup de coeur, un béguin sans la moindre importance, qui finirait par disparaître de lui-même. Il se forçait à ne plus penser à elle. Mais plus il insistait, dans ce sens, moins cela était probant. Jour et nuit, c'était la même chose. Ne pas la voir n'arrangeait rien, c'était même pire. Mais il n'en dirait rien. Rigsby était son ami, un ami un peu trop bavard et souvent indiscret mais le meilleur et plus fidèle ami qu'il ait jamais eu. Calista avait fait son choix, c'était Wayne. Et visiblement, ils étaient heureux ensemble.
Toutefois, Kimball ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui se serait passé si il avait répondu favorablement aux avances de la jeune femme, quand elle avait jeté son dévolu sur lui, à son arrivée au CBI. Il était entrain de se rendre compte, trop tard, que Calista lui plaisait bien plus qu'il ne le croyait. Il regrettait de ne pas avoir laissé de côté son personnage froid et distant, à cette époque. Il avait bêtement laissé filer sa chance. Une chance qui ne se représenterait plus. Plus, avec cette femme dans tous les cas.
Ce soir-là, Rigsby, partit plus tôt, ne rentra pas directement chez lui. Il avait prit une décision et avait une course à faire, en relation avec cette décision. Il aurait bien voulu que Grace l'accompagne pour le conseiller mais c'était la dernière chose à faire.
Cela aurait pourtant été un sacré retour de bâton, une petite vengeance tardive, en souvenir de son invitation à son mariage avec O'Laughin. Lorsqu'elle l'avait convié sans penser à mal, ça avait été extrêmement douloureux pour lui. Il avait eu l'impression qu'elle le poignardait en plein coeur. Mais il n'était pas ce genre d'individu, le genre à vouloir la faire souffrir à son tour.
Le jeune agent se rendit donc, seul, en ville, afin d'acquérir le précieux article. Calista et lui s'était fixé rendez-vous, au manoir, à 19h. Ils prendraient le jet d'un ami pour aller sur leur lieu de vacances. Elle était impatiente d'y être, même si elle devrait partager le chalet avec un autre couple. Elle adorait son grand frère, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait accepté son invitation et aussi pour changer d'air. Mais elle se serait bien passé de cette proximité avec Térésa, à qui elle avait envie de dire ses quatres vérités. Elle se retenait pour ne pas empoisonner une atmosphère déjà trop pesante. Calista évita donc de la croiser ainsi que Jane qui aurait eu vite fait de découvrir que quelque chose se tramait dans son dos.
A l'heure convenue, les deux couples se rejoignirent sur le tarmac d'une piste privée, dont le propriétaire n'était autre que Walter Mashburn en personne. Il était un ami proche de la famille. C'est lui qui les accueillis pour remettre les commandes au pilote et saluer les voyageurs.
En le voyant, Térésa se sentit très mal à l'aise, ce qui était loin d'être le cas des Wilcox.
Evan lui donna l'accolade et Callie le serra dans ses bras, sous les regards interloqués de leurs deux compagnons restés en retrait. Le milliardaire s'approcha d'eux et les salua par une poignée de main, pour lui et une timide bise sur la joue, pour elle. Il conservait une certaine distance depuis leur brève aventure.
Walter: "Evan, je te confie ce petit bijoux. Ramène-le entier, cette fois."
Rigsby n'était pas franchement rassuré par ce "cette fois". Déjà qu'il détestait prendre l'avion, savoir que le pilote serait Evan, ne faisait que renforcer son angoisse.
Callie: "T'inquiète pas. Evan est un pilote hors pair. Ils plaisantaient. On a jamais eu d'accident grave avec lui."
Rigsby: "Ah ouais. Pas d'accident grave."
Elle attrapa sa main tremblante et ils montèrent dans l'appareil, suivis de Lisbon et Evan. Le voyage dura quelques heures, pendant lesquelles le grand brun, de plus en plus apeuré, ne lâcha pas la main de son amie. Elle était amusée par la situation qui empira en traversant un zone de perturbations. Mais comme elle respectait sa peur, elle ne se moqua pas de lui, le rassurant de son mieux.
Callie, caressant son épaule: "Hey, ça va aller."
Son ami lui adressa un regard inquiet mais il fut aussitôt tranquillisé par la douceur de ses paroles. Il laissa sa tête reposer sur l'épaule de Callie. Térésa, assise quelques sièges plus loin, seule puisque Evan était aux commandes du jet, était attendrie par ce spectacle. Là, elle eut une pensée pour son consultant, elle qui passait son temps à le réconforter, à l'écouter lorsqu'il n'allait pas bien. Elle aurait voulu qu'il soit là avec elle, aussi proche que l'étaient ces deux jeunes gens.
Le jet atterrit enfin, à destination, sur la piste d'un petit aéroport, non loin du chalet. Térésa chassa toutes ses pensées plus que déplacées vis à vis de son petit ami.
Rigsby défit sa ceinture et se leva de son siège. Calista vint lui encercler la taille.
Il engouffra son visage dans le cou de son amie, respirant son parfum. Il poussa un long soupir de soulagement.
Callie: "Tu vois, on est toujours vivant et en seul morceau."
Rigsby: "Ouais mais il reste encore le retour."
Callie, le plus sérieusement du monde: "Ah, pour ça, tu peux avoir la trouille, c'est moi qui nous ramènerait."
Rigsby, suffoquant: "Heu..."
Il en était malade à l'avance.
Callie: "Mais non! Relax Wayne. Je suis trop jeune pour mourir! C'est un vrai pilote qui prendra le relais."
Cette nouvelle le ravie et eut le mérite de le détendre. Ainsi, il pourrait profiter pleinement de ces deux jours, loin de Sacramento, du CBI, de Jane, de Cho dont le comportement était de plus en plus étrange et de Grace qui lui rappelait des souvenirs pénibles. Il avait aussi des projets dont un en particulier qu'il comptait concrétiser. De son côté, Callie ne se doutait de rien. Elle, par contre, s'inquiétait pour son frère, ne sachant pas si les soupçons dont Térésa lui avait fait part concernant une éventuelle demande en mariage, étaient fondés.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:24, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Comme ça Cho en pince toujours pour Callie, mais en ami fidèle il laisse le champ libre à Rigsby
Le petit couple est tout "mimi" mais j'ai l'impression que ça risque de se compliquer...tout comme les relations du "trio infernal" Evan/Jane/Lisbon...
Le petit couple est tout "mimi" mais j'ai l'impression que ça risque de se compliquer...tout comme les relations du "trio infernal" Evan/Jane/Lisbon...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!
Voilà la suite...
Chapitre 19
Le temps était splendide, propice à la détente et au repos. Le séjour s'annonçait sous les meilleurs hospices. Les quatre jeunes gens partirent à pied jusqu'à ce fameux chalet, situé à une centaine de mètre de là, caché derrière un petit bosquet.
L'endroit était silencieux, seul le chant des oiseaux troublaient ce calme. Une véritable oasis de paix, isolée du vacarme de la grande ville. La maison était bordée d'un lac appartenant également à la famille Wilcox.
A leur arrivée, ils entrèrent dans le chalet qui était plutôt agréable. Des boiseries, un décor traditionnel, sans fioritures, chaleureux, qui était aux antipodes du palace de Sacramento. Ici, il n'y avait aucun personnel pour les servir, ni donc, susceptible de les déranger.
Tout ceci aurait été absolument idyllique pour Rigsby, si ils avaient été seuls sans avoir à partager ce cocon, avec Evan et Térésa. C'est ce qu'il pensait, bien qu'il soit séduit par les lieux.
Ils déposèrent leurs bagages dans les chambres, à l'étage. Ce logement coquet possédait deux chambres, aux extrémités d'une longue mezzanine. Cette disposition des pièces, amusa Rigsby qui esquissa un sourire empli de sous-entendus.
Calista sourit en comprenant ce qu'il avait en tête, bien avant qu'il ne dise quoi que ce soit.
Rigsby: "Au moins, on risque pas de se bousculer en passant dans le couloir."
Evan: "Ouais, et on ne sera pas dérangés par le bruit. Les murs sont plutôt épais."
Les deux hommes étaient sur le même longueur d'onde. Ils souriaient et plaisantaient ensemble. C'était comme si leur animosité s'était évaporée soudain. Un peu trop vite, d'ailleurs, au goût de Calista qui les observait, méfiante. Ces politesses de façade ne lui paraissaient pas franches. Elle y mit un terme.
Callie: "Les gars! Il est presque 12h, alors si vous avez fini vos insinuations graveleuses, on pourrait peut-être aller déjeuner. Vous venez agent Lisbon."
Lisbon: "Je vous suis."
Dans la cuisine, la jeune femme qui connaissait l'endroit comme sa poche, se munie de tous les éléments nécessaires à la préparation du repas. Elle se mit directement aux fourneaux, sous les yeux médusés de la petite brune. Celle-ci était impressionnée par la dextérité de Callie dans le maniement des couteaux. Elle tranchait les légumes aussi vite qu'un vrai chef.
Callie: "Qu'est-ce qu'il y a agent Lisbon?"
Lisbon: "Térésa."
Callie: "Woo, quelle familiarité tout à coup. C'est pas avec ça que vous allez me faire changer d'avis sur vous. Mais très bien, alors va pour Térésa."
L'agent suivait les mouvements frénétiques de la lame avec angoisse.
Callie: "Quoi?"
Lisbon: "C'est que, je ne m'attendais pas à ça."
Callie: "Vous n'imaginiez pas que l'ex trafiquante toxito savait aussi cuisiner."
Lisbon: "Je ne voulais pas dire ça."
Callie, calmant le jeu: "C'est bon. On arrête là. A vrai dire, c'est l'opinion de la majorité des gens. C'est pas grave, j'ai l'habitude."
Lisbon: "Puisqu'on doit passer tout le week end ensemble, je vous propose une trêve."
Elle lui tendit la main. La jeune femme essuya la sienne sur un torchon et serra la main de son ennemie de la veille.
Lisbon: "Je peux faire quelque chose pour vous aider?"
Elle accepta avec plaisir et contre toute attente, elles passèrent un moment convivial à cuisiner. Il était vrai qu'elles avaient au moins un point en commun, elles étaient chacune la seule fille d'une fratrie, ce qui rendait pour elles, la communication plus compliquée avec les autres femmes qu'avec les hommes.
Malgré la bonne humeur, Callie n'en oubliait pas pour autant le différent qui les opposait, au sujet de ses deux frères. Mais elle avait décidé de le mettre de côté.
Le reste de la journée se déroula de façon plutôt agréable pour les deux couples qui s'entendaient assez bien. Même Evan et Wayne avaient enterré la hache de guerre.
Ce séjour fila à vitesse grand v.
Le deuxième jour, Wayne, qui n'avait pas vraiment eu l'occasion de parler avec sa compagne, revint dans sa chambre, avec un plateau garni d'un petit déjeuner appétissant. Il le déposa au fond du lit et réveilla doucement son amie en lui déposant un baiser sur les lèvres.
La même scène avait lieux, à l'autre bout du couloir. A ceci près, que le plateau apporté par Evan ne contenait pas ce petit écrin noir, sous la serviette de table.
En fait, ce qu'avait tant craint Lisbon ne lui était pas destiné à elle, mais à Calista. Toutefois, il y avait bien une surprise qui attendait l'agent. Elle aussi devrait répondre à une proposition, toute aussi importante. Ni l'une, ni l'autre ne s'était préparée à ça.
Rigsby murmura contre l'oreille de Callie: "Salut."
Callie: "Hum! C'est du café et des croissants?"
Elle l'emprisonna entre ses bras.
Callie: "Toi, je te laisserais pas filer. La première qui s'approche de toi, je lui met mon poing dans la figure."
Rigsby: "C'est pas très rassurant. T'es possessive. J'adore."
Callie: "Ah ouais? Tu es à moi Wayne Rigsby. Fais-toi à l'idée."
Il se releva pour s'asseoir près d'elle, qui se redressa dans le lit. Elle tira le plateau pour le ramener à elle. C'est là qu'elle bloqua immédiatement sur la boite qui trônait au milieu des viennoiseries. Elle avait prévenu Lisbon mais elle ne s'y attendait pas pour elle-même.
Callie, perdant son sourire: "Qu'est-ce que c'est? Je veux dire, je sais ce que c'est mais pourquoi maintenant?"
Rigsby: "T'énerve pas d'accord. Je veux surtout pas que tu prennes ça pour une manoeuvre. Je ne t'obligerais pas à refuser l'offre du FBI. Ca n'a rien à voir, je t'assure."
Ca ne lui arrivait que rarement mais là, elle n'argumenta pas, attendant anxieusement la suite. Rigsby saisie le coffret et en ressorti une bague. Elle ne tomba pas des nus, mais resta sans réaction, bonne ou mauvaise, ce qui induisit le doute chez le jeune homme.
Rigsby: "Je suis bien avec toi et..."
Callie l'interrompit: "Pourquoi tu es si pressé? Y a un truc qui te pousse à faire ça? Tu me le dire."
Rigsby: "Si je te demande pas de m'épouser aujourd'hui, j'ai peur que quelqu'un d'autre le fasse."
Callie: "C'est à cause de Grace, n'est-ce pas? Je ne suis pas comme elle, je ne te quitterais pas pour un autre."
Rigsby: "Tu dis ça maintenant. Mais admettons qu'un autre soit amoureux de toi, un homme qui ne te laissait pas indifférente il y a pas longtemps."
Callie: "Il me semble que je n'aie été qu'avec toi depuis ma sor...tie... Non! T'es pas sérieux! Tu veux dire que... Non. Tu te fiches de moi là."
Rigsby: "Pas du tout. Il est bizarre depuis que je lui ai parlé de nous."
Callie, prise d'un fou rire: "Alors là, c'est trop drôle. Pardon mais j'ai du mal à imaginer l'agent Cho transi d'amour pour moi. C'est surréaliste."
Rigsby n'en démordait pas: "Vous aviez pourtant l'air d'accrocher tous les deux. J'ai jamais vu personne le faire rougir si facilement. Ou rougir tout court."
Callie riait de plus belle: "Non mais attend. Si je tombais dans les bras de tous les mecs que je met mal à l'aise, je passerais ma vie à ça."
Il ne desserrait pas les mâchoires malgré les efforts désespérés qu'elle faisait pour le convaincre du ridicule de la situation.
Callie: "S'il te plait Wayne, fais pas la gueule. On est à des milliers de kilomètres de Sacramento. Il n'y a que toi et moi ici. Oubli un peu Cho."
Rigsby continuait sur la même voix: "Soit honnête, il te plait?"
Callie: "Ok, tu me lâcheras pas. Très bien. Honnêtement oui. Mais pas autant que toi. Et d'ailleurs, le problème avec lui, c'est que c'est un peu le monde du silence. Moi j'ai besoin de parler et d'exprimer ce que je ressens de vive voix."
Rigsby: "Ouais, mais il te plait. Et il n'y a pas que les mots. Il n'y a qu'à voir sa façon de te regarder."
La jeune femme était découragée, elle n'avait aucun moyen de le convaincre de sa bonne foi. Il supposait des choses qui n'existaient pas et qui n'existeraient jamais. En tout cas cela semblait clair concernant son amie, mais qu'en était-il pour son collègue?
Callie: "Arrête Wayne, ça devient ridicule. Tu as confiance en moi?"
Rigsby: "En toi oui." (sous entendu, mais pas en Cho)
Callie: "Tu allais me demander quelque chose, vas-y je t'écoute."
Rigsby: "J'ai plus la tête à ça."
Cette polémique avait jeté un froid. Il en avait perdu l'appétit et en avait oublié pourquoi il était devant elle, à cet instant.
Callie lui coupa l'herbe sous le pied: "Tu sais que je t'aime Wayne. C'est pas prêt de changer. Je me fou royalement de Kimball Cho."
Le grand brun leva la tête, espérant un oui à la question qu'il n'avait pas encore posé.
Callie: "Mais je vais te dire non."
Il était horriblement déçu, même si il s'y était préparé.
Callie prit sa main dans la sienne: "Regarde-moi Wayne. C'est un non, provisoire. Pour l'instant, je ne suis pas prête. Je commence à peine à mettre de l'ordre dans ma vie. Mais quand je serais prête, se sera avec toi."
Il retrouva le sourire.
Callie lui rendit la bague: "Garde-la. Mais ne la range pas trop loin. Je suis du genre à me décider très vite. Disons que c'est oui à 70%."
Rigsby: "J'attendrais. 70%, ça me suffit."
Ils se prirent dans les bras l'un de l'autre. Wayne savait que cette femme était celle dont il rêvait. Elle le comprenait, l'écoutait et savait toujours comment lui parler sans le froisser. Ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre et le hasard avait bien fait les choses en les faisant se rencontrer.
Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Quelques fois, le hasard commettait aussi des erreurs. Evan et Térésa en était un bon exemple.
Au fond du couloir, les choses ne se passaient pas aussi favorablement pour ce même couple.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 19
Le temps était splendide, propice à la détente et au repos. Le séjour s'annonçait sous les meilleurs hospices. Les quatre jeunes gens partirent à pied jusqu'à ce fameux chalet, situé à une centaine de mètre de là, caché derrière un petit bosquet.
L'endroit était silencieux, seul le chant des oiseaux troublaient ce calme. Une véritable oasis de paix, isolée du vacarme de la grande ville. La maison était bordée d'un lac appartenant également à la famille Wilcox.
A leur arrivée, ils entrèrent dans le chalet qui était plutôt agréable. Des boiseries, un décor traditionnel, sans fioritures, chaleureux, qui était aux antipodes du palace de Sacramento. Ici, il n'y avait aucun personnel pour les servir, ni donc, susceptible de les déranger.
Tout ceci aurait été absolument idyllique pour Rigsby, si ils avaient été seuls sans avoir à partager ce cocon, avec Evan et Térésa. C'est ce qu'il pensait, bien qu'il soit séduit par les lieux.
Ils déposèrent leurs bagages dans les chambres, à l'étage. Ce logement coquet possédait deux chambres, aux extrémités d'une longue mezzanine. Cette disposition des pièces, amusa Rigsby qui esquissa un sourire empli de sous-entendus.
Calista sourit en comprenant ce qu'il avait en tête, bien avant qu'il ne dise quoi que ce soit.
Rigsby: "Au moins, on risque pas de se bousculer en passant dans le couloir."
Evan: "Ouais, et on ne sera pas dérangés par le bruit. Les murs sont plutôt épais."
Les deux hommes étaient sur le même longueur d'onde. Ils souriaient et plaisantaient ensemble. C'était comme si leur animosité s'était évaporée soudain. Un peu trop vite, d'ailleurs, au goût de Calista qui les observait, méfiante. Ces politesses de façade ne lui paraissaient pas franches. Elle y mit un terme.
Callie: "Les gars! Il est presque 12h, alors si vous avez fini vos insinuations graveleuses, on pourrait peut-être aller déjeuner. Vous venez agent Lisbon."
Lisbon: "Je vous suis."
Dans la cuisine, la jeune femme qui connaissait l'endroit comme sa poche, se munie de tous les éléments nécessaires à la préparation du repas. Elle se mit directement aux fourneaux, sous les yeux médusés de la petite brune. Celle-ci était impressionnée par la dextérité de Callie dans le maniement des couteaux. Elle tranchait les légumes aussi vite qu'un vrai chef.
Callie: "Qu'est-ce qu'il y a agent Lisbon?"
Lisbon: "Térésa."
Callie: "Woo, quelle familiarité tout à coup. C'est pas avec ça que vous allez me faire changer d'avis sur vous. Mais très bien, alors va pour Térésa."
L'agent suivait les mouvements frénétiques de la lame avec angoisse.
Callie: "Quoi?"
Lisbon: "C'est que, je ne m'attendais pas à ça."
Callie: "Vous n'imaginiez pas que l'ex trafiquante toxito savait aussi cuisiner."
Lisbon: "Je ne voulais pas dire ça."
Callie, calmant le jeu: "C'est bon. On arrête là. A vrai dire, c'est l'opinion de la majorité des gens. C'est pas grave, j'ai l'habitude."
Lisbon: "Puisqu'on doit passer tout le week end ensemble, je vous propose une trêve."
Elle lui tendit la main. La jeune femme essuya la sienne sur un torchon et serra la main de son ennemie de la veille.
Lisbon: "Je peux faire quelque chose pour vous aider?"
Elle accepta avec plaisir et contre toute attente, elles passèrent un moment convivial à cuisiner. Il était vrai qu'elles avaient au moins un point en commun, elles étaient chacune la seule fille d'une fratrie, ce qui rendait pour elles, la communication plus compliquée avec les autres femmes qu'avec les hommes.
Malgré la bonne humeur, Callie n'en oubliait pas pour autant le différent qui les opposait, au sujet de ses deux frères. Mais elle avait décidé de le mettre de côté.
Le reste de la journée se déroula de façon plutôt agréable pour les deux couples qui s'entendaient assez bien. Même Evan et Wayne avaient enterré la hache de guerre.
Ce séjour fila à vitesse grand v.
Le deuxième jour, Wayne, qui n'avait pas vraiment eu l'occasion de parler avec sa compagne, revint dans sa chambre, avec un plateau garni d'un petit déjeuner appétissant. Il le déposa au fond du lit et réveilla doucement son amie en lui déposant un baiser sur les lèvres.
La même scène avait lieux, à l'autre bout du couloir. A ceci près, que le plateau apporté par Evan ne contenait pas ce petit écrin noir, sous la serviette de table.
En fait, ce qu'avait tant craint Lisbon ne lui était pas destiné à elle, mais à Calista. Toutefois, il y avait bien une surprise qui attendait l'agent. Elle aussi devrait répondre à une proposition, toute aussi importante. Ni l'une, ni l'autre ne s'était préparée à ça.
Rigsby murmura contre l'oreille de Callie: "Salut."
Callie: "Hum! C'est du café et des croissants?"
Elle l'emprisonna entre ses bras.
Callie: "Toi, je te laisserais pas filer. La première qui s'approche de toi, je lui met mon poing dans la figure."
Rigsby: "C'est pas très rassurant. T'es possessive. J'adore."
Callie: "Ah ouais? Tu es à moi Wayne Rigsby. Fais-toi à l'idée."
Il se releva pour s'asseoir près d'elle, qui se redressa dans le lit. Elle tira le plateau pour le ramener à elle. C'est là qu'elle bloqua immédiatement sur la boite qui trônait au milieu des viennoiseries. Elle avait prévenu Lisbon mais elle ne s'y attendait pas pour elle-même.
Callie, perdant son sourire: "Qu'est-ce que c'est? Je veux dire, je sais ce que c'est mais pourquoi maintenant?"
Rigsby: "T'énerve pas d'accord. Je veux surtout pas que tu prennes ça pour une manoeuvre. Je ne t'obligerais pas à refuser l'offre du FBI. Ca n'a rien à voir, je t'assure."
Ca ne lui arrivait que rarement mais là, elle n'argumenta pas, attendant anxieusement la suite. Rigsby saisie le coffret et en ressorti une bague. Elle ne tomba pas des nus, mais resta sans réaction, bonne ou mauvaise, ce qui induisit le doute chez le jeune homme.
Rigsby: "Je suis bien avec toi et..."
Callie l'interrompit: "Pourquoi tu es si pressé? Y a un truc qui te pousse à faire ça? Tu me le dire."
Rigsby: "Si je te demande pas de m'épouser aujourd'hui, j'ai peur que quelqu'un d'autre le fasse."
Callie: "C'est à cause de Grace, n'est-ce pas? Je ne suis pas comme elle, je ne te quitterais pas pour un autre."
Rigsby: "Tu dis ça maintenant. Mais admettons qu'un autre soit amoureux de toi, un homme qui ne te laissait pas indifférente il y a pas longtemps."
Callie: "Il me semble que je n'aie été qu'avec toi depuis ma sor...tie... Non! T'es pas sérieux! Tu veux dire que... Non. Tu te fiches de moi là."
Rigsby: "Pas du tout. Il est bizarre depuis que je lui ai parlé de nous."
Callie, prise d'un fou rire: "Alors là, c'est trop drôle. Pardon mais j'ai du mal à imaginer l'agent Cho transi d'amour pour moi. C'est surréaliste."
Rigsby n'en démordait pas: "Vous aviez pourtant l'air d'accrocher tous les deux. J'ai jamais vu personne le faire rougir si facilement. Ou rougir tout court."
Callie riait de plus belle: "Non mais attend. Si je tombais dans les bras de tous les mecs que je met mal à l'aise, je passerais ma vie à ça."
Il ne desserrait pas les mâchoires malgré les efforts désespérés qu'elle faisait pour le convaincre du ridicule de la situation.
Callie: "S'il te plait Wayne, fais pas la gueule. On est à des milliers de kilomètres de Sacramento. Il n'y a que toi et moi ici. Oubli un peu Cho."
Rigsby continuait sur la même voix: "Soit honnête, il te plait?"
Callie: "Ok, tu me lâcheras pas. Très bien. Honnêtement oui. Mais pas autant que toi. Et d'ailleurs, le problème avec lui, c'est que c'est un peu le monde du silence. Moi j'ai besoin de parler et d'exprimer ce que je ressens de vive voix."
Rigsby: "Ouais, mais il te plait. Et il n'y a pas que les mots. Il n'y a qu'à voir sa façon de te regarder."
La jeune femme était découragée, elle n'avait aucun moyen de le convaincre de sa bonne foi. Il supposait des choses qui n'existaient pas et qui n'existeraient jamais. En tout cas cela semblait clair concernant son amie, mais qu'en était-il pour son collègue?
Callie: "Arrête Wayne, ça devient ridicule. Tu as confiance en moi?"
Rigsby: "En toi oui." (sous entendu, mais pas en Cho)
Callie: "Tu allais me demander quelque chose, vas-y je t'écoute."
Rigsby: "J'ai plus la tête à ça."
Cette polémique avait jeté un froid. Il en avait perdu l'appétit et en avait oublié pourquoi il était devant elle, à cet instant.
Callie lui coupa l'herbe sous le pied: "Tu sais que je t'aime Wayne. C'est pas prêt de changer. Je me fou royalement de Kimball Cho."
Le grand brun leva la tête, espérant un oui à la question qu'il n'avait pas encore posé.
Callie: "Mais je vais te dire non."
Il était horriblement déçu, même si il s'y était préparé.
Callie prit sa main dans la sienne: "Regarde-moi Wayne. C'est un non, provisoire. Pour l'instant, je ne suis pas prête. Je commence à peine à mettre de l'ordre dans ma vie. Mais quand je serais prête, se sera avec toi."
Il retrouva le sourire.
Callie lui rendit la bague: "Garde-la. Mais ne la range pas trop loin. Je suis du genre à me décider très vite. Disons que c'est oui à 70%."
Rigsby: "J'attendrais. 70%, ça me suffit."
Ils se prirent dans les bras l'un de l'autre. Wayne savait que cette femme était celle dont il rêvait. Elle le comprenait, l'écoutait et savait toujours comment lui parler sans le froisser. Ils étaient vraiment fait l'un pour l'autre et le hasard avait bien fait les choses en les faisant se rencontrer.
Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Quelques fois, le hasard commettait aussi des erreurs. Evan et Térésa en était un bon exemple.
Au fond du couloir, les choses ne se passaient pas aussi favorablement pour ce même couple.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:25, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
une demande en mariage un peu raté il me semble mais même si elle a dit non, ce n'est que provisoire, on peut donc s'attendre à un mariage sous peu
j'ai beaucoup aimé la conversation entre filles dans la cuisine, Lisbon qui veut enterrer la hache de guerre, c'est bien, surtout si elles vont faire partie de la même famille.
Mais j'y pense, Rigsby sera aussi de la même famille que Lisbon
Par contre, la discution entre Evan et Lisbon ne semble pas aussi bien se dérouler , je crains que notre Don Juan ait deviné les sentiments de son frère pour sa petite amie et qu'il se doute qu'il doit en être de même pour Lisbon, peut-être lui demande-t-il de faire un choix et que la réponse n'est pas celle qu'il attendait, affaire à suivre
me tarde de lire la suite :vivement: :bounce: :vivement: :bounce: :vivement: :bounce:
j'ai beaucoup aimé la conversation entre filles dans la cuisine, Lisbon qui veut enterrer la hache de guerre, c'est bien, surtout si elles vont faire partie de la même famille.
Mais j'y pense, Rigsby sera aussi de la même famille que Lisbon
Par contre, la discution entre Evan et Lisbon ne semble pas aussi bien se dérouler , je crains que notre Don Juan ait deviné les sentiments de son frère pour sa petite amie et qu'il se doute qu'il doit en être de même pour Lisbon, peut-être lui demande-t-il de faire un choix et que la réponse n'est pas celle qu'il attendait, affaire à suivre
me tarde de lire la suite :vivement: :bounce: :vivement: :bounce: :vivement: :bounce:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
yes yes yes
Tiens donc, dans le lit de Lisbon c'est pas la joie??? Enfin, c'est ce que tu laisses supposer...Une demande en mariage à moitié faite et a=à moitié acceptée...Mais je me dis que tu ne vas pas les laisser aussi vite tranquille ces deux-là non...? Je sens le retour en force de Mister Cho!
Bravo pour cette fic
Tiens donc, dans le lit de Lisbon c'est pas la joie??? Enfin, c'est ce que tu laisses supposer...Une demande en mariage à moitié faite et a=à moitié acceptée...Mais je me dis que tu ne vas pas les laisser aussi vite tranquille ces deux-là non...? Je sens le retour en force de Mister Cho!
Bravo pour cette fic
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Finalement Rigsby se décide...par peur que Callie craque pour Cho
Apparemment il n'y a pas de risque...mais il ne faut pas oublier l'enquête...Cho peut encore tenter sa chance...
Par contre qu'est ce qui se passe côté Lisbon /Evan
Apparemment il n'y a pas de risque...mais il ne faut pas oublier l'enquête...Cho peut encore tenter sa chance...
Par contre qu'est ce qui se passe côté Lisbon /Evan
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
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