La famille parfaite (ou presque) ^
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci pour vos commentaires!!!
Pour la suite, j'avais prévu de la poster aujourd'hui, mais oh joie bonheur, une énorme migraine m'a clouée au lit, pour la journée. Donc j'ai bien essayer d'écrire, mais impossible. Rien que réfléchir était trop douloureux.
Alors je vais faire de mon mieux pour poster le prochain chapitre dès que possible en faisant en sorte de ne pas trop vous faire attendre.
Pour la suite, j'avais prévu de la poster aujourd'hui, mais oh joie bonheur, une énorme migraine m'a clouée au lit, pour la journée. Donc j'ai bien essayer d'écrire, mais impossible. Rien que réfléchir était trop douloureux.
Alors je vais faire de mon mieux pour poster le prochain chapitre dès que possible en faisant en sorte de ne pas trop vous faire attendre.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Prends ton temps.... Je ne connais malheureusement que trop bien ces satanées migraines
Donc relax et repose toi un minimum
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mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Les fics passent après la santé.
Prends ton temps...on patientera
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Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
question migraine tu peux pas faire grand chose à part te reposer et éviter la lumière, même les médocs servent à rien
alors repose toi et ta ic peut attendre, j'ai moi-même la migraine en ce moment, c'est horrible.
alors repose toi et ta ic peut attendre, j'ai moi-même la migraine en ce moment, c'est horrible.
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci les filles vous êtes sympas!!! Aujourd'hui, ça va un peu mieux, même si je ne pense pas que ça va durer. Alors je profite de cette accalmie de douleur, avant qu'elle ne se réveille.
Chapitre 25
Plus tôt dans la soirée, Calista voulu aller prendre une douche. Elle entra dans la salle de bain, ouvrit le robinet, mais pas une goutte ne coula.
Elle prit sur elle de se rendre dans la chambre voisine, celle de l'agent Cho. Elle n'était pas franchement à l'aise d'aller frapper à sa porte, à cette heure, et surtout pour une raison aussi fallacieuse. Pourtant, elle faisait ça innocemment et sans aucune idée mal placée.
Cho: "Qu'est-ce que vous faites ici à cette heure Melle Wilcox?"
Callie: "Vous n'allez pas le croire mais ma douche est hors service. Alors je viens emprunter la votre. Si ça ne vous dérange pas bien sûr."
Pour le coup, c'est elle qui vira au rouge, car elle ne portait qu'un peignoir.
Cho: "Allez-y."
Il la laissa passer, elle avança en regardant droit devant elle. Elle ferma la porte dont le verrou était si usé que la porte se rouvrit laissant un entrebaillement de quelques centimètres, suffisants pour laisser deviner la silhouette de la jeune femme.
L'asiatique, qui n'y avait pas fait attention, remarqua ce détail soudain, se forçant à ne pas tourner la tête dans sa direction. Mais il fini par céder et jeter un coup d'oeil furtif avant que la porte ne soit refermée par Callie. Elle ne s'était aperçu de rien. L'agent n'était pas un voyeur mais n'en restait pas moins un homme. Elle reparut, dans son peignoir et avec ses cheveux humides.
Callie: "Bon, merci agent Cho. Bonne nuit."
La situation était très gênante autant pour elle que pour lui. Elle ne s'attarda pas plus longtemps dans le secteur, se hâtant d'un pas rapide vers la sortie.
Cho: "Attendez Callie! Je... Je peux vous poser une question personnelle?"
Callie stoppant net sa fuite: "Oui, pourquoi pas. Dites toujours, à moins que ça soit trop personnel bien sûr."
Cho très direct: "Si je vous avais dit oui. Si on avait fait l'amour, vous m'auriez donné ma chance?"
Callie ébahie: "Heu... Je... Et bien, vous n'y allez pas par quatre chemin. Mais, bon, je vais vous dire les choses clairement. D'accord, c'est vrai, à mon arrivée au CBI, j'avais flashé sur vous. Vous étiez tout ce qui m'attirais chez un homme. Glacial, inaccessible. Un défit en quelques sortes. Un défit que j'étais prête à relever."
Cho: "Pourquoi ne pas l'avoir fait?"
Callie: "J'ai fait la connaissance de Wayne. Oh bien sûr, je prévoyais de le jeter, après une nuit. Mais il était, il est différent de ceux que j'ai croisé jusque là. Il ne se sert pas de moi, il est doux et attentionné. Je ne dis pas que vous ne l'auriez pas été, je dis simplement que lui, il exprime ses sentiments. Alors que vous, non. J'ai besoin d'entendre certains mots. Je ne suis pas Patrick Jane, je ne lis pas les gens."
L'asiatique l'écoutait avec une attention extrême.
Elle poursuivit: "Vous voyez, là par exemple, il n'y a que moi qui parle. C'est vraiment perturbant de ne pas savoir ce que vous pensez."
Calista se tourna vers la porte mais elle ne se décidait pas à sortir. Elle voulait savoir ce que cet homme avait dans la tête. Ils allaient être exposés à un gros risque et elle voulait pouvoir lui faire confiance.
Callie: "Si vous vous posez la question de savoir si il pourrait se passer quelque chose entre nous, la réponse est non. Ni aujourd'hui ni jamais."
Cho se rapprochait à mesure qu'elle parlait. Beaucoup trop.
Callie: "Qu'est-ce que vous faites?"
Elle était adossée à la porte. L'écart entre eux fondait dangereusement.
Callie, incapable de faire un geste et ignorant ce qui provoquait cette absence de réaction: "Ce ne serait pas bien. Il ne faut pas. Vous êtes avec quelqu'un et moi aussi."
Cho: "Vous aviez raison. Je ne suis plus avec Elise."
Callie ennuyée: "J'en suis désolée pour vous, mais moi, j'ai Wayne et je ne le trahirais pas et surtout pas avec son meilleur ami."
Cho: "S'il n'y avait pas Rigsby?"
Callie: "Bien tenté, mais il y a Rigsby."
Cho: "C'est ce que je pensais."
Il était presque contre la jeune femme qui ne savait plus où elle en était . A deux doigts de craquer, elle faillit le laisser l'embrasser. Leurs visages s'étaient presque rejoint, leurs lèvres se frôlaient. Qui sait ce qui se serait passé si des coups n'avaient pas retentit, mettant fin à ce moment de faiblesse.
L'agent se recula par réflexe, gardant son regard encré dans celui de Callie. Ils restèrent ainsi, le temps pour elle de reprendre ses esprits, avant d'ouvrir.
Le visiteur était l'agent du FBI. La première chose qui lui vint à l'esprit en voyant la jeune femme si peu vêtue, dans la chambre de Cho, était qu'ils étaient amants.
Callie: "Agent Driscoll. Vous vous êtes perdu?"
Driscoll, embarrassé: "Heu, je suis désolé. J'ignorais que vous... Enfin, si j'avais su que... Je n'aurais jamais osé vous proposer un rendez-vous."
Callie: "Ce n'est pas ce que vous croyais! Ma douche ne fonctionne pas. J'ai utilisé celle de sa chambre. On est pas ensemble. Je suis bien avec quelqu'un mais ce n'est pas l'agent Cho."
Il ne semblait pas convaincu. Il faut dire que l'excuse de la douche cassée était aussi crédible que le bon vieux coup de la panne.
Driscoll: "Peu importe, ça ne me regarde pas. Je venais vous prévenir que l'opération est avancée à demain, 15h."
Cho: "Quoi! Ca devait être dans trois jours! Vous êtes certain que tout sera prêt?"
Driscoll: "Ne vous inquiétez pas. Ca devrait bien se passer."
Il se sentait de trop et préféra s'en aller, pensant avoir interrompu quelque chose.
Il revint sur ses pas, sortant une enveloppe de la poche intérieure de sa veste. Il la tendit à la jeune femme.
Driscoll: "J'allais oublier. Un coursier a déposé ceci au bureau du FBI, pour vous. Si je peux me permettre un conseil, profitez de cette dernière nuit ensemble. On ne sait pas comment les évènements vont tourner."
Callie, levant un sourcil: "C'est rassurant."
Il ouvrit la porte et partit.
Callie bafouilla dans l'embrasure de la porte: " Agent Driscoll! On est pas ensemble."
Elle s'adressa à Cho: "Effacez-moi ce sourire."
Cho: "Driscoll n'a pas tord. Restez ici cette nuit."
Callie avec un sourire ironique: "Vous perdez pas le Nord vous. Bonne nuit agent Cho."
Elle claqua la porte et réintégra ses quartiers.
Une fois installée dans son lit, elle pu décacheter le pli. Elle reconnu l'écriture du grand brun. Un sourire illumina son visage en lisant ces mots: "N'oublie pas que je t'aime. Tu me manques. Wayne."
Un objet était glissé dans le fond de l'enveloppe, la bague, offerte lors de sa demande, attachée à une chaîne. Elle la sortie pour la placer autour de son cou.
Cela lui permit de passer une nuit relativement sereine, même si, l'épisode avec Cho, l'avait quelque peu chamboulée. Par contre, ce n'était pas le cas de l'asiatique qui ne ferma pas l'oeil de la nuit, anxieux au sujet de ce qui les attendait le lendemain, autant que par l'aveux qu'il avait extorqué à Callie. A présent, il avait la quasi certitude que son attirance pour elle, était réciproque. Elle ne l'avait pas admis mais elle ne l'avait pas démenti non plus.
Dans quelques heures à peine, ils seraient fixés sur leur sort.
TBC...
Chapitre 25
Plus tôt dans la soirée, Calista voulu aller prendre une douche. Elle entra dans la salle de bain, ouvrit le robinet, mais pas une goutte ne coula.
Elle prit sur elle de se rendre dans la chambre voisine, celle de l'agent Cho. Elle n'était pas franchement à l'aise d'aller frapper à sa porte, à cette heure, et surtout pour une raison aussi fallacieuse. Pourtant, elle faisait ça innocemment et sans aucune idée mal placée.
Cho: "Qu'est-ce que vous faites ici à cette heure Melle Wilcox?"
Callie: "Vous n'allez pas le croire mais ma douche est hors service. Alors je viens emprunter la votre. Si ça ne vous dérange pas bien sûr."
Pour le coup, c'est elle qui vira au rouge, car elle ne portait qu'un peignoir.
Cho: "Allez-y."
Il la laissa passer, elle avança en regardant droit devant elle. Elle ferma la porte dont le verrou était si usé que la porte se rouvrit laissant un entrebaillement de quelques centimètres, suffisants pour laisser deviner la silhouette de la jeune femme.
L'asiatique, qui n'y avait pas fait attention, remarqua ce détail soudain, se forçant à ne pas tourner la tête dans sa direction. Mais il fini par céder et jeter un coup d'oeil furtif avant que la porte ne soit refermée par Callie. Elle ne s'était aperçu de rien. L'agent n'était pas un voyeur mais n'en restait pas moins un homme. Elle reparut, dans son peignoir et avec ses cheveux humides.
Callie: "Bon, merci agent Cho. Bonne nuit."
La situation était très gênante autant pour elle que pour lui. Elle ne s'attarda pas plus longtemps dans le secteur, se hâtant d'un pas rapide vers la sortie.
Cho: "Attendez Callie! Je... Je peux vous poser une question personnelle?"
Callie stoppant net sa fuite: "Oui, pourquoi pas. Dites toujours, à moins que ça soit trop personnel bien sûr."
Cho très direct: "Si je vous avais dit oui. Si on avait fait l'amour, vous m'auriez donné ma chance?"
Callie ébahie: "Heu... Je... Et bien, vous n'y allez pas par quatre chemin. Mais, bon, je vais vous dire les choses clairement. D'accord, c'est vrai, à mon arrivée au CBI, j'avais flashé sur vous. Vous étiez tout ce qui m'attirais chez un homme. Glacial, inaccessible. Un défit en quelques sortes. Un défit que j'étais prête à relever."
Cho: "Pourquoi ne pas l'avoir fait?"
Callie: "J'ai fait la connaissance de Wayne. Oh bien sûr, je prévoyais de le jeter, après une nuit. Mais il était, il est différent de ceux que j'ai croisé jusque là. Il ne se sert pas de moi, il est doux et attentionné. Je ne dis pas que vous ne l'auriez pas été, je dis simplement que lui, il exprime ses sentiments. Alors que vous, non. J'ai besoin d'entendre certains mots. Je ne suis pas Patrick Jane, je ne lis pas les gens."
L'asiatique l'écoutait avec une attention extrême.
Elle poursuivit: "Vous voyez, là par exemple, il n'y a que moi qui parle. C'est vraiment perturbant de ne pas savoir ce que vous pensez."
Calista se tourna vers la porte mais elle ne se décidait pas à sortir. Elle voulait savoir ce que cet homme avait dans la tête. Ils allaient être exposés à un gros risque et elle voulait pouvoir lui faire confiance.
Callie: "Si vous vous posez la question de savoir si il pourrait se passer quelque chose entre nous, la réponse est non. Ni aujourd'hui ni jamais."
Cho se rapprochait à mesure qu'elle parlait. Beaucoup trop.
Callie: "Qu'est-ce que vous faites?"
Elle était adossée à la porte. L'écart entre eux fondait dangereusement.
Callie, incapable de faire un geste et ignorant ce qui provoquait cette absence de réaction: "Ce ne serait pas bien. Il ne faut pas. Vous êtes avec quelqu'un et moi aussi."
Cho: "Vous aviez raison. Je ne suis plus avec Elise."
Callie ennuyée: "J'en suis désolée pour vous, mais moi, j'ai Wayne et je ne le trahirais pas et surtout pas avec son meilleur ami."
Cho: "S'il n'y avait pas Rigsby?"
Callie: "Bien tenté, mais il y a Rigsby."
Cho: "C'est ce que je pensais."
Il était presque contre la jeune femme qui ne savait plus où elle en était . A deux doigts de craquer, elle faillit le laisser l'embrasser. Leurs visages s'étaient presque rejoint, leurs lèvres se frôlaient. Qui sait ce qui se serait passé si des coups n'avaient pas retentit, mettant fin à ce moment de faiblesse.
L'agent se recula par réflexe, gardant son regard encré dans celui de Callie. Ils restèrent ainsi, le temps pour elle de reprendre ses esprits, avant d'ouvrir.
Le visiteur était l'agent du FBI. La première chose qui lui vint à l'esprit en voyant la jeune femme si peu vêtue, dans la chambre de Cho, était qu'ils étaient amants.
Callie: "Agent Driscoll. Vous vous êtes perdu?"
Driscoll, embarrassé: "Heu, je suis désolé. J'ignorais que vous... Enfin, si j'avais su que... Je n'aurais jamais osé vous proposer un rendez-vous."
Callie: "Ce n'est pas ce que vous croyais! Ma douche ne fonctionne pas. J'ai utilisé celle de sa chambre. On est pas ensemble. Je suis bien avec quelqu'un mais ce n'est pas l'agent Cho."
Il ne semblait pas convaincu. Il faut dire que l'excuse de la douche cassée était aussi crédible que le bon vieux coup de la panne.
Driscoll: "Peu importe, ça ne me regarde pas. Je venais vous prévenir que l'opération est avancée à demain, 15h."
Cho: "Quoi! Ca devait être dans trois jours! Vous êtes certain que tout sera prêt?"
Driscoll: "Ne vous inquiétez pas. Ca devrait bien se passer."
Il se sentait de trop et préféra s'en aller, pensant avoir interrompu quelque chose.
Il revint sur ses pas, sortant une enveloppe de la poche intérieure de sa veste. Il la tendit à la jeune femme.
Driscoll: "J'allais oublier. Un coursier a déposé ceci au bureau du FBI, pour vous. Si je peux me permettre un conseil, profitez de cette dernière nuit ensemble. On ne sait pas comment les évènements vont tourner."
Callie, levant un sourcil: "C'est rassurant."
Il ouvrit la porte et partit.
Callie bafouilla dans l'embrasure de la porte: " Agent Driscoll! On est pas ensemble."
Elle s'adressa à Cho: "Effacez-moi ce sourire."
Cho: "Driscoll n'a pas tord. Restez ici cette nuit."
Callie avec un sourire ironique: "Vous perdez pas le Nord vous. Bonne nuit agent Cho."
Elle claqua la porte et réintégra ses quartiers.
Une fois installée dans son lit, elle pu décacheter le pli. Elle reconnu l'écriture du grand brun. Un sourire illumina son visage en lisant ces mots: "N'oublie pas que je t'aime. Tu me manques. Wayne."
Un objet était glissé dans le fond de l'enveloppe, la bague, offerte lors de sa demande, attachée à une chaîne. Elle la sortie pour la placer autour de son cou.
Cela lui permit de passer une nuit relativement sereine, même si, l'épisode avec Cho, l'avait quelque peu chamboulée. Par contre, ce n'était pas le cas de l'asiatique qui ne ferma pas l'oeil de la nuit, anxieux au sujet de ce qui les attendait le lendemain, autant que par l'aveux qu'il avait extorqué à Callie. A présent, il avait la quasi certitude que son attirance pour elle, était réciproque. Elle ne l'avait pas admis mais elle ne l'avait pas démenti non plus.
Dans quelques heures à peine, ils seraient fixés sur leur sort.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:36, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
et bien dans le genre ami irréprochable Cho peut repasser...Même si je doute que dans la "réalité" de la série on puisse assister à ce genre de réaction de notre asiatique préféré...
Pour une fois l'importun tombe plutôt bien...
Un moment de calme...enfin tout est relatif...avant la tempête...
pour que tu ne les tues pas tous et que Lisbon se décide enfin...
Pour une fois l'importun tombe plutôt bien...
Un moment de calme...enfin tout est relatif...avant la tempête...
pour que tu ne les tues pas tous et que Lisbon se décide enfin...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Johel a écrit:
pour que tu ne les tues pas tous et que Lisbon se décide enfin...
Voilà tout est dit!!!
Personnellement, j'ai bien aimé la façon dont tu as mis en avant le personnage de Cho. Et ce que lui a rétorqué Callie est tout à fait vrai: on ne peut qu'être désarçonné devant quelqu'un d'impassible, et qui ne parle pas.
VLS !!! Bon courage pour ta migraine, et surtout surtout.... BONNE ANNÉE
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel et Mococoa!!!!
Le chapitre suivant vous apportera une partie des réponses aux questions que vous vous posez, le reste suivra...
Chapitre 26
Au CBI, Rigsby tournait en rond dans les bureaux, imaginant tout et n'importe quoi. Il avait hâte que cette collaboration avec le CBI se termine enfin, pour retrouver son amie saine et sauve. Mais aussi, il espérait que son collègue saurait garder ses distances. Son inquiétude n'était pas si infondée, en fait, car l'adrénaline causait parfois des réactions impulsives et cette rencontre avec ces trafiquants pourrait engendrer un énorme stress. Donc un rapprochement inopportun était à prévoir ou plutôt à craindre en ce qui concernait Rigsby.
Jane faisait face à un autre problème. Il était en froid avec son frère et cela affectait ses relations professionnelles avec Lisbon. Ils ne pouvaient plus être amis, pas après ce que Jane lui avait dit sur les marches du CBI.
L'ambiance était devenue, depuis, très tendue, au sein du bureau. Jane et Lisbon s'évitaient avec application. Pourtant, il faudrait bien qu'ils se parlent à un moment ou à un autre. Mais aucun d'eux n'avait l'air disposé à faire le premier pas.
L'agent en chef, mise au pied du mur par la décision que son consultant lui avait pratiquement imposée, de ne pas rompre avec Evan, avait toujours des doutes.
Elle se sentait stupide, aussi peu sûre d'elle que lorsqu'elle avait 15 ans. Aujourd'hui, à presque 40 ans, elle avait l'impression de régresser, perdant tous ses moyens devant les hommes et en particulier Patrick Jane.
Voyant Rigsby, au bord de la crise de nerfs, dans l'open space, le mentaliste le rejoignit et prépara deux tasses de thé qu'il déposa sur une table.
Jane: "Arrête Rigsby, tu vas finir par faire un ulcère."
Rigsby: "J'aimerais bien être aussi calme que toi. Ca me rend dingue de ne pas savoir ce qu'elle fait."
Jane: "C'est pas vraiment ce qu'elle fait mais plutôt avec qui? Tu n'as pas à t'inquiéter. Reste zen."
Il lui fit signe de s'asseoir en face de lui.
Rigsby: "Je voudrais bien t'y voir. Ta petite amie n'est pas coincée dans un motel avec ton meilleur ami. Qui en plus, a un faible pour elle."
Jane: "Détrompe-toi, je sais exactement ce que ça fait."
Le jeune agent comprit qu'il parlait du couple Lisbon/ Evan.
Rigsby: "Je sais que c'est idiot. Callie ne m'a pas donné de raisons de douter d'elle. Mais si Cho fait quoi que ce soit? Callie m'a avoué qu'il lui plaisait."
Il était dépité à la simple évocation de ce fait.
Jane: "C'est pas sérieux. Tu connais Cho, c'est vraiment pas son style de craquer aussi facilement pour une femme."
Rigsby: "J'espère que t'as raison."
Tout en lui parlant, Jane n'était pas vraiment concentré sur les paroles de Rigsby. Il était plus intéressé par les allers et venues de sa jolie patronne.
Rigsby, tentant de récupérer son attention: "Si ça t'ennuis ce que je raconte, dis-le."
Jane: "Hein? Non, pas du tout."
Rigsby: "C'est bon, j'ai compris. Va parler à Lisbon."
Le mentaliste lui lança un regard interrogatif.
Rigsby: "Ca va. Tout le monde sait pour toi et Lisbon. Je te rappelle qu'on a tous assisté à l'esclandre de l'autre jour."
Le blond se mordait les lèvres en quittant sa chaise.
Rigsby: "Bonne chance Jane."
Jane: "Merci et au sujet de Callie, je ne la connais pas beaucoup mais suffisamment pour savoir qu'elle ne te trompera pas."
Rassuré par ces derniers mots d'encouragement, Wayne partit lui aussi de la salle de repos, tandis que Jane entrait sans frapper, dans le bureau de Lisbon.
Celle-ci, feignant une surcharge de travail, gardait la tête baissée sur ses papiers.
Le blond qui n'était pas dupe, entreprit de la distraire en s'installant dans son canapé, jouant avec une feuille de papier. Puis, il se leva pour poser sa création devant elle.
Malgré ses efforts, pour ne pas réagir, Lisbon ne pu s'empêcher de poser les yeux sur la petite origami. Cette grenouille bondit sur ses dossiers, lui arrachant un sourire. Ce n'était pas cette attention qui illumina son visage, mais un souvenir d'une époque lointaine. A cette période, ils n'étaient que de simples collègues, tout était plus facile.
Jane repartit s'asseoir: "Aller Lisbon, vous me faites encore la tête?"
Lisbon: "Comment je le pourrais? Vous m'offrez une grenouille."
Jane: "Ne soyez pas si ironique. C'est une figure très complexe à réaliser."
Elle ne résista pas et fini par sourire largement.
Jane: "Ah, je vous préfère comme ça. Un sourire de Térésa Lisbon et ma journée rayonne."
Lisbon, l'origami entre ses mains: "Je me souviens, la première fois que vous m'avez offert ce cadeau, pour vous faire pardonner. Mais dans le cas présent, vous n'avez rien fait de mal. Alors pourquoi?"
Jane s'apprêtait à ressortir de la pièce: "Je vous ai brisé le coeur. C'est la plus grave des fautes. Croyez bien que je le regrette. Bien plus que vous ne le pensez."
Il avait la main sur la poignée de la porte.
Lisbon: "Patrick. Revenez."
Il obéit, incertain mais curieux des intentions de la jeune femme.
Jane: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Lisbon, debout derrière son siège, prit une grande inspiration pour se donner du courage. Elle pensait avoir prit une décision ferme et définitive à propos de son consultant mais le voir si attentionné et prévenant envers elle, remettait tout en question.
Lisbon: "Je ne pourrais pas choisir entre vous deux."
Jane, étonné: "Je croyais que c'était fait."
Lisbon, fautive: "Je le croyais aussi."
Jane sentant le malaise de sa patronne: "Qu'allez-vous faire?"
Lisbon: "Je ne choisirais pas. Je ne choisi personne."
Jane: "Mais vous étiez avec Evan, hier. Je ne comprend plus rien."
Lisbon: "Vous comprendrez plus tard."
Elle s'approcha pour l'embrasser sur la joue, ce qui induisit le doute dans l'esprit de son consultant. Malgré ses dons, il parvenait de plus en plus mal à la suivre.
Mais tant pis, il préférait considérer le positif de la situation. Si Lisbon ne choisissait aucun d'eux, Jane restait sur les rangs. Tout n'était donc pas entièrement perdu pour lui. Il avait un peu de peine pour son frère mais ne pouvait s'empêcher de laisser éclater sa joie intérieurement. Même si il ne se passait rien dans l'immédiat, le consultant garderait Lisbon auprès de lui et disponible. C'était indéniablement égoïste de sa part. Mais après ce qu'il avait enduré, tout au long de sa vie, à force de voir des gens heureux autour de lui, il estimait avoir lui aussi mérité sa part de bonheur.
Il était temps que les choses changent favorablement. Bien qu'il n'ait pas voulu jusqu'ici se battre pour récupérer l'élue de son coeur, il ferait tout pour la conquérir. Et l'absence de concurrence lui faciliterait considérablement la tâche. Il serait patient et l'attendrait le temps qu'il faudrait. Ce "vous comprendrez plus tard", qu'elle lui avait chuchoté à l'oreille, était de très bonne augure.
Il ne restait plus à la jeune femme qu'à annoncer la désagréable nouvelle, à Evan. Allait-t-il admettre ce revirement? Rien n'était moins sûr. Elle le contacta par téléphone.
Evan sortait du tribunal quand il répondit à son appel: "Salut ma puce. Je pensais à toi. Tu veux qu'on déjeune ensemble. J'ai un peu de temps avant la prochaine audience."
Lisbon: "A vrai dire, il faut que je te parle."
Evan: "D'accord. On se rejoint au resto, en face de l'hôtel de ville."
Dix minutes plus tard, Térésa se présenta devant lui, l'air coupable. Le jeune avocat voulu l'embrasser, naturellement, mais elle restait à distance.
Evan: "Qu'est-ce que tu as Tessa? Tu te sens bien?"
Lisbon: "Je vais bien."
Evan: "On commande?"
Lisbon: "Je ne suis pas venu déjeuner."
Il laissa tomber le menu sur la table.
Evan, livide: "Je n'aime pas ça. Qu'est-ce que tu veux exactement? Il est arrivé quelque chose à Callie?"
Lisbon: "Ca n'a rien à voir avec ta soeur."
Evan, reprit des couleurs: "Tant mieux. Mais quelque chose me dit que je ne vais pas aimer ce que tu vas me dire."
Lisbon: "Evan. Ce ne serait pas honnête que je reste avec toi. Tu m'aimes plus que je ne t'aimerais jamais. Je suis désolé de te dire ça comme ça."
Evan: "Oh, attend un peu. Tu me largues c'est ça?"
Lisbon: "Ne t'énerves pas Evan. Ca ne viens pas de toi, tu es adorable. Mais je préfère qu'on reste amis."
Evan, furieux et déçu: "Amis! J'ai bien assez d'amis. Tu m'avais promis que tu ne me laisserais pas tomber pour Patrick. Tu n'as pas de parole en fait. Je suis fatigué Térésa, fatigué que tu te sois fichu de moi. Tu n'as jamais été sincère avec moi, avoue-le."
Il ne lui laissa pas le temps de se défendre et l'abandonna au milieu du restaurant.
Elle aurait du être anéantie mais bien au contraire. Elle était comme libérée d'un poids. Et d'ailleurs, elle avait la conscience tranquille. Lisbon n'avait pas menti à cet homme. Elle lui avait promis de ne pas le quitter pour Patrick et elle avait respecté sa parole. Elle n'avait pas choisi c'est tout. Même si, au fond d'elle, elle savait que Patrick Jane serait toujours le choix qui s'imposerait à elle.
TBC...
Le chapitre suivant vous apportera une partie des réponses aux questions que vous vous posez, le reste suivra...
Chapitre 26
Au CBI, Rigsby tournait en rond dans les bureaux, imaginant tout et n'importe quoi. Il avait hâte que cette collaboration avec le CBI se termine enfin, pour retrouver son amie saine et sauve. Mais aussi, il espérait que son collègue saurait garder ses distances. Son inquiétude n'était pas si infondée, en fait, car l'adrénaline causait parfois des réactions impulsives et cette rencontre avec ces trafiquants pourrait engendrer un énorme stress. Donc un rapprochement inopportun était à prévoir ou plutôt à craindre en ce qui concernait Rigsby.
Jane faisait face à un autre problème. Il était en froid avec son frère et cela affectait ses relations professionnelles avec Lisbon. Ils ne pouvaient plus être amis, pas après ce que Jane lui avait dit sur les marches du CBI.
L'ambiance était devenue, depuis, très tendue, au sein du bureau. Jane et Lisbon s'évitaient avec application. Pourtant, il faudrait bien qu'ils se parlent à un moment ou à un autre. Mais aucun d'eux n'avait l'air disposé à faire le premier pas.
L'agent en chef, mise au pied du mur par la décision que son consultant lui avait pratiquement imposée, de ne pas rompre avec Evan, avait toujours des doutes.
Elle se sentait stupide, aussi peu sûre d'elle que lorsqu'elle avait 15 ans. Aujourd'hui, à presque 40 ans, elle avait l'impression de régresser, perdant tous ses moyens devant les hommes et en particulier Patrick Jane.
Voyant Rigsby, au bord de la crise de nerfs, dans l'open space, le mentaliste le rejoignit et prépara deux tasses de thé qu'il déposa sur une table.
Jane: "Arrête Rigsby, tu vas finir par faire un ulcère."
Rigsby: "J'aimerais bien être aussi calme que toi. Ca me rend dingue de ne pas savoir ce qu'elle fait."
Jane: "C'est pas vraiment ce qu'elle fait mais plutôt avec qui? Tu n'as pas à t'inquiéter. Reste zen."
Il lui fit signe de s'asseoir en face de lui.
Rigsby: "Je voudrais bien t'y voir. Ta petite amie n'est pas coincée dans un motel avec ton meilleur ami. Qui en plus, a un faible pour elle."
Jane: "Détrompe-toi, je sais exactement ce que ça fait."
Le jeune agent comprit qu'il parlait du couple Lisbon/ Evan.
Rigsby: "Je sais que c'est idiot. Callie ne m'a pas donné de raisons de douter d'elle. Mais si Cho fait quoi que ce soit? Callie m'a avoué qu'il lui plaisait."
Il était dépité à la simple évocation de ce fait.
Jane: "C'est pas sérieux. Tu connais Cho, c'est vraiment pas son style de craquer aussi facilement pour une femme."
Rigsby: "J'espère que t'as raison."
Tout en lui parlant, Jane n'était pas vraiment concentré sur les paroles de Rigsby. Il était plus intéressé par les allers et venues de sa jolie patronne.
Rigsby, tentant de récupérer son attention: "Si ça t'ennuis ce que je raconte, dis-le."
Jane: "Hein? Non, pas du tout."
Rigsby: "C'est bon, j'ai compris. Va parler à Lisbon."
Le mentaliste lui lança un regard interrogatif.
Rigsby: "Ca va. Tout le monde sait pour toi et Lisbon. Je te rappelle qu'on a tous assisté à l'esclandre de l'autre jour."
Le blond se mordait les lèvres en quittant sa chaise.
Rigsby: "Bonne chance Jane."
Jane: "Merci et au sujet de Callie, je ne la connais pas beaucoup mais suffisamment pour savoir qu'elle ne te trompera pas."
Rassuré par ces derniers mots d'encouragement, Wayne partit lui aussi de la salle de repos, tandis que Jane entrait sans frapper, dans le bureau de Lisbon.
Celle-ci, feignant une surcharge de travail, gardait la tête baissée sur ses papiers.
Le blond qui n'était pas dupe, entreprit de la distraire en s'installant dans son canapé, jouant avec une feuille de papier. Puis, il se leva pour poser sa création devant elle.
Malgré ses efforts, pour ne pas réagir, Lisbon ne pu s'empêcher de poser les yeux sur la petite origami. Cette grenouille bondit sur ses dossiers, lui arrachant un sourire. Ce n'était pas cette attention qui illumina son visage, mais un souvenir d'une époque lointaine. A cette période, ils n'étaient que de simples collègues, tout était plus facile.
Jane repartit s'asseoir: "Aller Lisbon, vous me faites encore la tête?"
Lisbon: "Comment je le pourrais? Vous m'offrez une grenouille."
Jane: "Ne soyez pas si ironique. C'est une figure très complexe à réaliser."
Elle ne résista pas et fini par sourire largement.
Jane: "Ah, je vous préfère comme ça. Un sourire de Térésa Lisbon et ma journée rayonne."
Lisbon, l'origami entre ses mains: "Je me souviens, la première fois que vous m'avez offert ce cadeau, pour vous faire pardonner. Mais dans le cas présent, vous n'avez rien fait de mal. Alors pourquoi?"
Jane s'apprêtait à ressortir de la pièce: "Je vous ai brisé le coeur. C'est la plus grave des fautes. Croyez bien que je le regrette. Bien plus que vous ne le pensez."
Il avait la main sur la poignée de la porte.
Lisbon: "Patrick. Revenez."
Il obéit, incertain mais curieux des intentions de la jeune femme.
Jane: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Lisbon, debout derrière son siège, prit une grande inspiration pour se donner du courage. Elle pensait avoir prit une décision ferme et définitive à propos de son consultant mais le voir si attentionné et prévenant envers elle, remettait tout en question.
Lisbon: "Je ne pourrais pas choisir entre vous deux."
Jane, étonné: "Je croyais que c'était fait."
Lisbon, fautive: "Je le croyais aussi."
Jane sentant le malaise de sa patronne: "Qu'allez-vous faire?"
Lisbon: "Je ne choisirais pas. Je ne choisi personne."
Jane: "Mais vous étiez avec Evan, hier. Je ne comprend plus rien."
Lisbon: "Vous comprendrez plus tard."
Elle s'approcha pour l'embrasser sur la joue, ce qui induisit le doute dans l'esprit de son consultant. Malgré ses dons, il parvenait de plus en plus mal à la suivre.
Mais tant pis, il préférait considérer le positif de la situation. Si Lisbon ne choisissait aucun d'eux, Jane restait sur les rangs. Tout n'était donc pas entièrement perdu pour lui. Il avait un peu de peine pour son frère mais ne pouvait s'empêcher de laisser éclater sa joie intérieurement. Même si il ne se passait rien dans l'immédiat, le consultant garderait Lisbon auprès de lui et disponible. C'était indéniablement égoïste de sa part. Mais après ce qu'il avait enduré, tout au long de sa vie, à force de voir des gens heureux autour de lui, il estimait avoir lui aussi mérité sa part de bonheur.
Il était temps que les choses changent favorablement. Bien qu'il n'ait pas voulu jusqu'ici se battre pour récupérer l'élue de son coeur, il ferait tout pour la conquérir. Et l'absence de concurrence lui faciliterait considérablement la tâche. Il serait patient et l'attendrait le temps qu'il faudrait. Ce "vous comprendrez plus tard", qu'elle lui avait chuchoté à l'oreille, était de très bonne augure.
Il ne restait plus à la jeune femme qu'à annoncer la désagréable nouvelle, à Evan. Allait-t-il admettre ce revirement? Rien n'était moins sûr. Elle le contacta par téléphone.
Evan sortait du tribunal quand il répondit à son appel: "Salut ma puce. Je pensais à toi. Tu veux qu'on déjeune ensemble. J'ai un peu de temps avant la prochaine audience."
Lisbon: "A vrai dire, il faut que je te parle."
Evan: "D'accord. On se rejoint au resto, en face de l'hôtel de ville."
Dix minutes plus tard, Térésa se présenta devant lui, l'air coupable. Le jeune avocat voulu l'embrasser, naturellement, mais elle restait à distance.
Evan: "Qu'est-ce que tu as Tessa? Tu te sens bien?"
Lisbon: "Je vais bien."
Evan: "On commande?"
Lisbon: "Je ne suis pas venu déjeuner."
Il laissa tomber le menu sur la table.
Evan, livide: "Je n'aime pas ça. Qu'est-ce que tu veux exactement? Il est arrivé quelque chose à Callie?"
Lisbon: "Ca n'a rien à voir avec ta soeur."
Evan, reprit des couleurs: "Tant mieux. Mais quelque chose me dit que je ne vais pas aimer ce que tu vas me dire."
Lisbon: "Evan. Ce ne serait pas honnête que je reste avec toi. Tu m'aimes plus que je ne t'aimerais jamais. Je suis désolé de te dire ça comme ça."
Evan: "Oh, attend un peu. Tu me largues c'est ça?"
Lisbon: "Ne t'énerves pas Evan. Ca ne viens pas de toi, tu es adorable. Mais je préfère qu'on reste amis."
Evan, furieux et déçu: "Amis! J'ai bien assez d'amis. Tu m'avais promis que tu ne me laisserais pas tomber pour Patrick. Tu n'as pas de parole en fait. Je suis fatigué Térésa, fatigué que tu te sois fichu de moi. Tu n'as jamais été sincère avec moi, avoue-le."
Il ne lui laissa pas le temps de se défendre et l'abandonna au milieu du restaurant.
Elle aurait du être anéantie mais bien au contraire. Elle était comme libérée d'un poids. Et d'ailleurs, elle avait la conscience tranquille. Lisbon n'avait pas menti à cet homme. Elle lui avait promis de ne pas le quitter pour Patrick et elle avait respecté sa parole. Elle n'avait pas choisi c'est tout. Même si, au fond d'elle, elle savait que Patrick Jane serait toujours le choix qui s'imposerait à elle.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:37, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Lisbon décide...de ne pas choisir...ça c'est du courage
Elle largue les frères Jane (OK elle laisse une bribe d'espoir à Jane...)
C'est à la limite de la "garce attitude"
Elle largue les frères Jane (OK elle laisse une bribe d'espoir à Jane...)
C'est à la limite de la "garce attitude"
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Lisbon
Evan c'est fait, Jane a plus qu'à garder espoir !
( les paroles de Lisbon étaient quand même encourageantes non ? )
Et Rigsby qui s'inquiète ...
VLS !
Evan c'est fait, Jane a plus qu'à garder espoir !
( les paroles de Lisbon étaient quand même encourageantes non ? )
Et Rigsby qui s'inquiète ...
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Johel et Terpo!! C'est vrai que la technique de la fuite c'est pas très courageux!! En même temps, je dois avouer qu'à sa place j'aurais fait pareil. Je sais c'est pas bien.
Chapitre 27
A l'autre bout de la ville, le FBI mettait au point les derniers détails de l'opération. Callie et Cho se trouvaient dans la camionnette banalisée des fédéraux. La tension palpable, exacerbait le stress de chacun qui s'accentuait de minutes en minute. Le chef de l'équipe du FBI monta dans le véhicule.
O'Reilly: "On a le nom du chef du réseau."
Callie: "Vous ne l'avez obtenu que maintenant! Bravo, quelle efficacité!"
Elle ne pouvait vraiment pas supporter cet homme et ne ratait pas une occasion de lui faire savoir. Mais ce dernier paraissait hermétique à ses sarcasmes. Il se contentait de sourire en secouant la tête.
O'Reilly: "Merci Melle Wilcox. Il s'agit donc de Adrian Willis, bien connu par nos services sous le nom de Will."
La mine de Calista s'était assombrie.
Cho: "Calista, vous allez bien?"
Callie: "Oui, pourquoi?"
Cho: "Votre expression a changé en entendant ce nom."
Driscoll: "Vous le connaissez?"
Callie: "Oui. C'est lui que j'ai refusé de vous livrer, il y a quatre ans."
Cette remarque était destinée à l'agent O'Reilly.
Driscoll: "Dans ce cas, ça pourrait faire capoter toute l'opération. Si il sait que vous avez fait de la prison à cause de lui, Willis se méfiera. Il pensera que vous avez tourné votre veste pour vous venger."
Callie: "Ou alors, il aura confiance en moi, parce que je ne l'ai pas vendu en échange de ma liberté, à cette époque."
O'Reilly: "On prend un gros risque là. C'est la loterie."
Callie: "C'est une blague! ON prend un risque! Il me semble, à moins que je me trompe, que c'est l'agent Cho et moi qui risquons notre peau, sur ce coup."
Les deux agents du FBI se regardèrent et finirent par admettre la véracité de ces propos.
Driscoll murmura: "Elle me plait de plus en plus cette fille."
Callie: "Je vous ai entendu."
Il rougit instantanément et préféra sortir une seconde pour rester discret. Alors qu'il venait de descendre, une jeune femme, agent elle aussi, le remplaça aussitôt. Visiblement, il y avait un problème, au niveau des micros que le couple devait normalement porter sur eux.
Lorsqu'elle entra, elle assista à une prise de bec mémorable.
Une technicienne de labo était entrain d'inspecter les bras de Callie pour s'assurer que les marques de piqûres soient assez réalistes. Cho attendait impassible et silencieux, sur la chaise à côté. Il ne cessait de l'observer, ce qui énerva rapidement la jeune femme.
Callie: "Allez-y, poser votre question. Je vois bien qu'elle vous brûle les lèvres."
Cho, toujours aussi délicat: "Vous avez couché avec ce Willis aussi?"
Callie se tourna vers lui: "Vous avez un énorme problème. Ca fait longtemps que vous êtes seul? Trouvez-vous une fille. Parce que ça commence à vous travailler. Ca devient urgent."
Cho: "Donc c'est oui."
Callie, à bout de patience: "Non! Je n'ai pas couché avec ce type! Vous devriez peut-être créer un club avec lui."
L'asiatique la regarda de travers. Elle lui renvoya un regard noir et glacial.
L'agent qui accompagnait Driscoll, lui glissa un mot à l'oreille.
Callie: "Quoi qu'est-ce qu'il y a? Crachez le morceau!"
Driscoll se racla la gorge: "Hum. Je vous rappelle que vous devez passer pour un couple. Alors mettez-y du votre. Parce que si vous persistez à vous quereller ce sera une catastrophe."
Callie justifia son attitude maladroitement: "Quereller? Vous parlez comme mon père. Dites ça à ce type. Il me cherche depuis que... Laissez tomber."
Elle sortit à son tour, prendre l'air. Ce fourgon était définitivement trop exigu. Calista ne supportait plus l'atmosphère qui y régnait. En fait, elle était terrifié. Une peur irrépressible s'était emparée d'elle dès qu'elle avait apprit l'identité du chef de ce trafic d'héroïne. Là, elle réalisait qu'elle pourrait mourir. Ce n'était plus seulement une idée abstraite mais cela devenait réel. Ce n'est qu'à cet instant présent qu'elle prenait conscience de ce qu'elle avait à perdre. Ses frères qui étaient tout pour elle et Wayne, le seul homme en qui elle avait une confiance totale. Elle aurait eu besoin qu'il la prenne dans ses bras, pour la réconforter. Il lui manquait terriblement.
Cela faisait bientôt 10 minutes qu'elle était seule dehors. Le fourgon était garé près d'un parc. Calista s'était adossée à un chêne, bras croisés, fixant un point imaginaire dans le lointain.
Cho, un peu coupable,la rejoignit. Il l'aperçu derrière son arbre, entrain de pleurer.
Il était mal pour elle, il n'avait pas voulu la rendre malheureuse. Son indélicatesse chronique lui avait encore causé du tord. Il ne la savait pas si fragile, elle qui passait le plus clair de son temps à le remettre à sa place.
L'espace d'une seconde, Cho se dit qu'il ferait mieux de la laisser tranquille, mais il décida finalement d'aller à sa rencontre, pour réparer les dégâts, quitte à essuyer une violent refus. Il commençait à y être habitué, depuis qu'il la connaissait. L'asiatique avança lentement, jusqu'à elle, contournant l'arbre. Elle leva ses yeux rougis, qu'elle sécha d'un revers de la main.
Callie: "Qu'est-ce que vous voulez? Encore me traiter de garce. Vous gênez pas."
Cho: "Je suis désolé. Je pensais pas que vous le prendriez comme ça."
Callie: "Fichez-moi la paix."
Il l'entoura de ses bras. Récalcitrante au début, elle passa ses bras dans le dos de l'agent et se laissa aller à se serrer contre lui.
Cho: "Je sais bien que je ne suis pas Rigsby mais vous devrez vous contenter de moi. Aujourd'hui."
Callie: "Merci Kimball."
Elle se sentait apaisée contre son torse, elle fermait les yeux. Ce moment était parfait jusqu'à ce qu'elle entende les battements cardiaques du jeune homme qui s'affolaient à son contact. Elle préféra interrompre cette étreinte.
Cho, posa sa main sur la joue de la jeune femme, sans un mot. C'était inutile, la réaction de son coeur venait de le trahir.
Callie: "Vous devriez y aller. J'arrive dans une minute."
Il retourna dans le véhicule, masquant son trouble avec application. Il savait qu'il tombait amoureux et devait tuer ses sentiments dans l'oeuf, afin d'éviter qu'ils ne se développent. De toutes façons, cette relation n'avait pas d'avenir, Callie ne lui donnait aucun espoir de cet ordre. Elle était amoureuse, oui, mais de Rigsby. Il devait se faire une raison. Mais la raison et les sentiments ne faisait pas bon ménage.
Callie, elle, avait de la pitié pour lui. Certes, Kimlball était tout à fait son type d'homme, elle ne l'avait jamais nié, mais l'attraction qui existait de son côté, en tout cas, s'arrêtait là. Et quand bien même, elle aurait ressentit quelque chose de similaire pour lui, elle s'y refusait obstinément. Elle n'entrerait pas dans ce jeu malsain. Le jeu auquel Lisbon s'était livrée avec Jane et Evan.
Non, Callie n'était résolument pas comme elle. Jamais elle ne manipulerait ces deux hommes. Elle devait faire attention et ne surtout pas faillir.
La chose s'avérerait périlleuse, d'autant que Callie devrait adopter un comportement plutôt équivoque avec Cho, pour donner le change devant les trafiquants.
Callie retourna dans le véhicule, évitant de croiser le regard de l'asiatique.
Driscoll: "Bien, maintenant que tout le monde est calmé, on en était où? Ah oui, nous avons un léger contre temps."
Il leur expliqua que l'utilisation de micros serait à bannir, car trop risqués en cas de fouille, à leur arrivée. Donc cela signifiait que les fédéraux n'auraient aucune possibilité de savoir ce qui se passerait à l'intérieur du bâtiment.
Cho: "Ca veut dire pas d'arme. En résumé, aucun moyen de communiquer en cas de problèmes, pas d'armes. C'est du suicide, ni plus ni moins."
Driscoll: "Pas de panique, agent Cho. Je sais que vu comme ça, c'est irréalisable. Mais nous avons un agent infiltré qui elle, sera armée et portera un mouchard."
Cho: "A moins qu'elle se fasse prendre. Bref, c'est quoi le plan?"
Ils devraient se faire passer pour des acheteurs et faire durer le deal assez longtemps pour que Willis entre en scène et leur propose la drogue en question.
L'asiatique se déplaça à côté de la jeune femme, qui paraissait comme effrayée. Il lui pris la main pour la rassurer.
Cho lui chuchota: "Ca va aller, je serais avec vous."
C'est bien ce qui ennuyait Callie. Malgré ses résolutions, elle savait que si il continuait à se montrer aussi prévenant, le stress aidant, elle finirait par craquer pour lui. Elle se forçait à penser à Rigsby pour étouffer cette tentation coupable.
TBC...
Chapitre 27
A l'autre bout de la ville, le FBI mettait au point les derniers détails de l'opération. Callie et Cho se trouvaient dans la camionnette banalisée des fédéraux. La tension palpable, exacerbait le stress de chacun qui s'accentuait de minutes en minute. Le chef de l'équipe du FBI monta dans le véhicule.
O'Reilly: "On a le nom du chef du réseau."
Callie: "Vous ne l'avez obtenu que maintenant! Bravo, quelle efficacité!"
Elle ne pouvait vraiment pas supporter cet homme et ne ratait pas une occasion de lui faire savoir. Mais ce dernier paraissait hermétique à ses sarcasmes. Il se contentait de sourire en secouant la tête.
O'Reilly: "Merci Melle Wilcox. Il s'agit donc de Adrian Willis, bien connu par nos services sous le nom de Will."
La mine de Calista s'était assombrie.
Cho: "Calista, vous allez bien?"
Callie: "Oui, pourquoi?"
Cho: "Votre expression a changé en entendant ce nom."
Driscoll: "Vous le connaissez?"
Callie: "Oui. C'est lui que j'ai refusé de vous livrer, il y a quatre ans."
Cette remarque était destinée à l'agent O'Reilly.
Driscoll: "Dans ce cas, ça pourrait faire capoter toute l'opération. Si il sait que vous avez fait de la prison à cause de lui, Willis se méfiera. Il pensera que vous avez tourné votre veste pour vous venger."
Callie: "Ou alors, il aura confiance en moi, parce que je ne l'ai pas vendu en échange de ma liberté, à cette époque."
O'Reilly: "On prend un gros risque là. C'est la loterie."
Callie: "C'est une blague! ON prend un risque! Il me semble, à moins que je me trompe, que c'est l'agent Cho et moi qui risquons notre peau, sur ce coup."
Les deux agents du FBI se regardèrent et finirent par admettre la véracité de ces propos.
Driscoll murmura: "Elle me plait de plus en plus cette fille."
Callie: "Je vous ai entendu."
Il rougit instantanément et préféra sortir une seconde pour rester discret. Alors qu'il venait de descendre, une jeune femme, agent elle aussi, le remplaça aussitôt. Visiblement, il y avait un problème, au niveau des micros que le couple devait normalement porter sur eux.
Lorsqu'elle entra, elle assista à une prise de bec mémorable.
Une technicienne de labo était entrain d'inspecter les bras de Callie pour s'assurer que les marques de piqûres soient assez réalistes. Cho attendait impassible et silencieux, sur la chaise à côté. Il ne cessait de l'observer, ce qui énerva rapidement la jeune femme.
Callie: "Allez-y, poser votre question. Je vois bien qu'elle vous brûle les lèvres."
Cho, toujours aussi délicat: "Vous avez couché avec ce Willis aussi?"
Callie se tourna vers lui: "Vous avez un énorme problème. Ca fait longtemps que vous êtes seul? Trouvez-vous une fille. Parce que ça commence à vous travailler. Ca devient urgent."
Cho: "Donc c'est oui."
Callie, à bout de patience: "Non! Je n'ai pas couché avec ce type! Vous devriez peut-être créer un club avec lui."
L'asiatique la regarda de travers. Elle lui renvoya un regard noir et glacial.
L'agent qui accompagnait Driscoll, lui glissa un mot à l'oreille.
Callie: "Quoi qu'est-ce qu'il y a? Crachez le morceau!"
Driscoll se racla la gorge: "Hum. Je vous rappelle que vous devez passer pour un couple. Alors mettez-y du votre. Parce que si vous persistez à vous quereller ce sera une catastrophe."
Callie justifia son attitude maladroitement: "Quereller? Vous parlez comme mon père. Dites ça à ce type. Il me cherche depuis que... Laissez tomber."
Elle sortit à son tour, prendre l'air. Ce fourgon était définitivement trop exigu. Calista ne supportait plus l'atmosphère qui y régnait. En fait, elle était terrifié. Une peur irrépressible s'était emparée d'elle dès qu'elle avait apprit l'identité du chef de ce trafic d'héroïne. Là, elle réalisait qu'elle pourrait mourir. Ce n'était plus seulement une idée abstraite mais cela devenait réel. Ce n'est qu'à cet instant présent qu'elle prenait conscience de ce qu'elle avait à perdre. Ses frères qui étaient tout pour elle et Wayne, le seul homme en qui elle avait une confiance totale. Elle aurait eu besoin qu'il la prenne dans ses bras, pour la réconforter. Il lui manquait terriblement.
Cela faisait bientôt 10 minutes qu'elle était seule dehors. Le fourgon était garé près d'un parc. Calista s'était adossée à un chêne, bras croisés, fixant un point imaginaire dans le lointain.
Cho, un peu coupable,la rejoignit. Il l'aperçu derrière son arbre, entrain de pleurer.
Il était mal pour elle, il n'avait pas voulu la rendre malheureuse. Son indélicatesse chronique lui avait encore causé du tord. Il ne la savait pas si fragile, elle qui passait le plus clair de son temps à le remettre à sa place.
L'espace d'une seconde, Cho se dit qu'il ferait mieux de la laisser tranquille, mais il décida finalement d'aller à sa rencontre, pour réparer les dégâts, quitte à essuyer une violent refus. Il commençait à y être habitué, depuis qu'il la connaissait. L'asiatique avança lentement, jusqu'à elle, contournant l'arbre. Elle leva ses yeux rougis, qu'elle sécha d'un revers de la main.
Callie: "Qu'est-ce que vous voulez? Encore me traiter de garce. Vous gênez pas."
Cho: "Je suis désolé. Je pensais pas que vous le prendriez comme ça."
Callie: "Fichez-moi la paix."
Il l'entoura de ses bras. Récalcitrante au début, elle passa ses bras dans le dos de l'agent et se laissa aller à se serrer contre lui.
Cho: "Je sais bien que je ne suis pas Rigsby mais vous devrez vous contenter de moi. Aujourd'hui."
Callie: "Merci Kimball."
Elle se sentait apaisée contre son torse, elle fermait les yeux. Ce moment était parfait jusqu'à ce qu'elle entende les battements cardiaques du jeune homme qui s'affolaient à son contact. Elle préféra interrompre cette étreinte.
Cho, posa sa main sur la joue de la jeune femme, sans un mot. C'était inutile, la réaction de son coeur venait de le trahir.
Callie: "Vous devriez y aller. J'arrive dans une minute."
Il retourna dans le véhicule, masquant son trouble avec application. Il savait qu'il tombait amoureux et devait tuer ses sentiments dans l'oeuf, afin d'éviter qu'ils ne se développent. De toutes façons, cette relation n'avait pas d'avenir, Callie ne lui donnait aucun espoir de cet ordre. Elle était amoureuse, oui, mais de Rigsby. Il devait se faire une raison. Mais la raison et les sentiments ne faisait pas bon ménage.
Callie, elle, avait de la pitié pour lui. Certes, Kimlball était tout à fait son type d'homme, elle ne l'avait jamais nié, mais l'attraction qui existait de son côté, en tout cas, s'arrêtait là. Et quand bien même, elle aurait ressentit quelque chose de similaire pour lui, elle s'y refusait obstinément. Elle n'entrerait pas dans ce jeu malsain. Le jeu auquel Lisbon s'était livrée avec Jane et Evan.
Non, Callie n'était résolument pas comme elle. Jamais elle ne manipulerait ces deux hommes. Elle devait faire attention et ne surtout pas faillir.
La chose s'avérerait périlleuse, d'autant que Callie devrait adopter un comportement plutôt équivoque avec Cho, pour donner le change devant les trafiquants.
Callie retourna dans le véhicule, évitant de croiser le regard de l'asiatique.
Driscoll: "Bien, maintenant que tout le monde est calmé, on en était où? Ah oui, nous avons un léger contre temps."
Il leur expliqua que l'utilisation de micros serait à bannir, car trop risqués en cas de fouille, à leur arrivée. Donc cela signifiait que les fédéraux n'auraient aucune possibilité de savoir ce qui se passerait à l'intérieur du bâtiment.
Cho: "Ca veut dire pas d'arme. En résumé, aucun moyen de communiquer en cas de problèmes, pas d'armes. C'est du suicide, ni plus ni moins."
Driscoll: "Pas de panique, agent Cho. Je sais que vu comme ça, c'est irréalisable. Mais nous avons un agent infiltré qui elle, sera armée et portera un mouchard."
Cho: "A moins qu'elle se fasse prendre. Bref, c'est quoi le plan?"
Ils devraient se faire passer pour des acheteurs et faire durer le deal assez longtemps pour que Willis entre en scène et leur propose la drogue en question.
L'asiatique se déplaça à côté de la jeune femme, qui paraissait comme effrayée. Il lui pris la main pour la rassurer.
Cho lui chuchota: "Ca va aller, je serais avec vous."
C'est bien ce qui ennuyait Callie. Malgré ses résolutions, elle savait que si il continuait à se montrer aussi prévenant, le stress aidant, elle finirait par craquer pour lui. Elle se forçait à penser à Rigsby pour étouffer cette tentation coupable.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:39, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
c'est de plus en plus tendu entre Cho et Callie....
J'ai hâte de voir la suite de cette histoire, où les femmes ont le coeur qui balance entre deux hommes....
J'ai hâte de voir la suite de cette histoire, où les femmes ont le coeur qui balance entre deux hommes....
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Le problème avec tes fics c'est que j'accroche à l'idée de départ...Je te suis jusqu'au moment où trop d'histoires annexes viennent se greffer à la principale et là je décroche...Et j'arrive à ce stade...
L'enquête pour le FBI qui prend l'eau...Cho et Callie...les anciennes relations de Callie...Callie et Rigsby...Lisbon et les frères Jane...On en oublie le titre de l'histoire et on ne sait plus très bien ou tu veux en arriver...
Je vais continuer à te suivre mais j'ai dois avouer que j'ai de plus en plus de mal avec cette histoire de famille...qui n'en est plus une...
L'enquête pour le FBI qui prend l'eau...Cho et Callie...les anciennes relations de Callie...Callie et Rigsby...Lisbon et les frères Jane...On en oublie le titre de l'histoire et on ne sait plus très bien ou tu veux en arriver...
Je vais continuer à te suivre mais j'ai dois avouer que j'ai de plus en plus de mal avec cette histoire de famille...qui n'en est plus une...
Johel- In Jane we trust
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Et bien moi je ne suis même plus sûre d'avoir envie de continuer cette fic!
J'ai une grosse baisse de moral qui semble durer.
Mais je vais tout de même faire un effort par respect pour celles qui ont la gentillesse (et le courage) de la suivre.
Je ne force personne à me lire.
J'ai une grosse baisse de moral qui semble durer.
Mais je vais tout de même faire un effort par respect pour celles qui ont la gentillesse (et le courage) de la suivre.
Je ne force personne à me lire.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Oh non!
Sincèrement je trouve que tu as toutes les idées pour continuer! Bon, prends ton temps, et ne te mets pas de pression surtout
Mais je serais déçue si la fic ne continue pas...essaie peut-être de te recentrer un peu sur les persos principaux, mais stp, réfléchis avant d'arrêter...
Sincèrement je trouve que tu as toutes les idées pour continuer! Bon, prends ton temps, et ne te mets pas de pression surtout
Mais je serais déçue si la fic ne continue pas...essaie peut-être de te recentrer un peu sur les persos principaux, mais stp, réfléchis avant d'arrêter...
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
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Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Merci Mococoa, t'es sympa, je vais voir si je continus ou pas.
Je crois que les fêtes ne m'ont pas aidé. Mais j'ai l'habitude d'être comme ça et dans deux, trois jours ça sera passé, comme toujours. Jusqu'à la prochaine.
Merci encore.
Je crois que les fêtes ne m'ont pas aidé. Mais j'ai l'habitude d'être comme ça et dans deux, trois jours ça sera passé, comme toujours. Jusqu'à la prochaine.
Merci encore.
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Comme le dit mococoa, il faut que tu te recentres sur les persos principaux...Tu as tendance à trop te disperser, ce qui fait qu'on a du mal à se concentrer sur l'histoire...d'où ma réflexion...
Tu as de bonnes idées, il faut juste les canaliser...moi aussi je veux la fin de l'histoire...
Tu as de bonnes idées, il faut juste les canaliser...moi aussi je veux la fin de l'histoire...
Johel- In Jane we trust
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Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Bon aller, comme je vous aime bien et que le moral à l'air de revenir (je sais pas si ça va durer, mais bon, ) je vous poste la suite. Oui, je sais bien que cette suite ne correspondra peut-être (sûrement) pas à vos attentes, mais je suis obligée, pour ce chapitre au moins, de suivre la même ligne. Mais je vais trouver un moyen de recentrer mon histoire en espérant que ce soit plus logique ensuite. Je vais essayer en tout cas. Merci de vos encouragements.
Chapitre 28
15h, un entrepôt désaffecté, sur les docs.
Il était apparemment désert, mais ce n'était qu'une impression car le bâtiment était en fait envahi par une petite armée privée, à la solde de Willis.
Un taxi déposa le couple devant la porte du bâtiment de 5 étages. Ils entrèrent dans le monte charge qui les conduirait au dernier niveau, où se trouvaient les bureaux. C'était le lieu du rendez-vous, comme convenu par téléphone, au préalable.
La jeune femme, anxieuse, rongeait ses ongles nerveusement. L'ascenseur d'une lenteur effarante, lui donnait trop de temps pour réfléchir.
Cho: "Callie. Je voulais vous dire..."
Callie, lui coupant la parole: "Je sais ce que vous allez dire. Mais taisez-vous. C'est pas vraiment le lieu ni le moment idéal. Bon! Il avance pas ce truc!!!"
La trouvant de plus en plus agitée, le jeune agent se risqua à venir l'embrasser, dans l'optique de la calmer. Elle eut la réaction qu'il prévoyait, en voulant le gifler. Mais il la retint par le poignet, se justifiant par le fait que, devant les dealers, elle ne devrait pas réagir ainsi afin de rester crédibles.
Callie, septique: "Mouais. Admettons. Mais je ferais en sorte que ce ne soit pas nécessaire"
Cho: "Et si ils nous liquident, je n'aurais aucun regrets."
Callie, les yeux rivés sur la grille: "Parlez pour vous. Moi je n'ai pas l'intention d'y rester. Je veux bien jouer la comédie pour choper Willis. Mais n'allez pas trop loin. Et ne vous avisez plus de refaire ce genre de chose, une fois qu'on sera dehors."
Cho: "Si c'est ce que vous voulez."
Callie: "C'est exactement ce que je veux."
Cho: "Très bien."
Ils atteignirent l'étage. Avant de sortir, l'asiatique passa son bras autour de la taille de sa fausse partenaire, assez frileuse.
Callie souffla: "Cho! C'est vraiment indispensable?"
Cho murmura: "Faîtes-moi confiance et ayez l'air amoureuse."
Callie sarcastique: "Ca va être facile pour vous. Bien, en piste. Et laissez-moi parler."
Ils se retrouvèrent devant un homme, bien trop jeune pour être le chef. Une seconde plus tard, il fut rejoint par un deuxième individu qui fouilla le couple, à la recherche d'une arme ou d'un micro.
Le gorille se redressa: "Ils sont clean."
Il s'adressait à une autre personne, restée dans le fond du bureau. Impossible de distinguer son visage. Mais sa voix, elle, était parfaitement reconnaissable.
Il lança: "Bienvenu chers amis!" Puis s'avança jusqu'à eux.
C'était leur cible, Adrian Willis.
Willis: "Callie! Ca me fait plaisir de te voir après tout ce temps. Ces années à l'ombre t'ont été bénéfiques. Tu es superbe."
Il l'embrassa sur la joue, puis serra la main de Cho.
Willis: "Tu es venue avec un ami. On s'est déjà rencontré?"
Callie: "Ca m'étonnerait, il est nouveau en ville. Mais on est pas là pour faire la conversation. Où est la marchandise?"
Willis: "Désolé, t'énerve pas. Je vois que c'est toi qui commande. Ok."
Il claqua des doigts et son associé arriva avec une malette qu'il ouvrit devant eux. Elle contenait une seule dose d'héroïne.
Callie: "Où est le reste?"
Willis: "Ce n'est qu'un échantillon. On ne fera affaire qu'après que vous l'ayez testée."
La jeune femme pris la drogue et se dirigea vers la pièce à côté afin de s'y isoler. Mais avant qu'elle ne disparaisse, l'agent l'enlaça pour lui glisser un mot à l'oreille.
Cho: "Soyez prudente."
Callie: "Et vous me laissez pas mourir. Ok."
Il revint s'asseoir face au trafiquant.
Willis: "Cette fille a du cran. C'était la meilleure quand elle bossait pour moi."
Cho: "Jusqu'à ce qu'elle se serve dans votre stock."
Willis, le visage grave: "Je savais qu'elle avait eu des problèmes de cet ordre par le passé. J'aurais du être plus vigilant avec elle."
Cho: "Vous parlez pas vraiment comme un patron."
Willis: "J'étais plus que ça. On était comme une famille."
L'asiatique avait du mal à croire qu'un être aussi malfaisant puisse éprouver des scrupules et surtout qu'il puisse considérer Callie comme une soeur. Pourtant, il semblait sincère.
Le temps passait et Calista ne revenait toujours pas. Ce n'était pas normal, quelque chose clochait.
Cho se leva: "Il y a un truc pas clair. C'est trop long."
Willis: "C'est rien, elle est en plein trip. Et mon pote Jo est avec elle."
L'agent trouva cela plutôt louche. Pourquoi parlait-il d'un homme? Où était l'agent infiltrée qui aurait du s'occuper de Callie? Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
Cho: "Qui est ce Jo? Vous deviez être trois. Vous, votre associé et une femme."
Willis: "Ouais. C'est ce qu'on avait prévu au téléphone. Mais j'ai eu un petit soucis avec Stacey. Elle a essayé de me doubler. Une salope du FBI."
Il s'était débarrassé de cette agent en lui provoquant une overdose mortelle. L'asiatique conservait son calme, en apparence seulement. Leur plan de secours venait de tomber à l'eau.
Depuis leurs voitures banalisées, les équipes d'intervention du FBI guettaient l'arrivée du fourgon qui déposerait la marchandise, à l'entrepôt. Ils devaient attendre que Willis se livre à son deal avec leurs taupes avant de procéder à l'arrestation.
Ils n'interviendrait qu'au dernier moment. Ce qui n'arrangerait pas la situation des deux jeunes gens, pris à leur propre piège.
Le complice de Willis débarqua affolé, dans le bureau de son patron.
Willis: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jo: "C'est la fille. Je... je crois qu'elle va pas bien. Tu devrais venir."
Les deux hommes se pressèrent dans la pièce, pour découvrir la jeune femme, presque inconsciente, assise sur le sol, contre le mur.
Willis: Qu'est-ce que t'as foutu!"
Jo: "Rien. Elle s'est piquée et dix minutes après, elle était dans le brouillard. J'croyais que c'était normal. Mais elle s'est mise à suffoquer."
Cho s'était agenouillé près d'elle, pour vérifier son état. Elle revint à elle.
Willis: "Ca va aller?"
Cho: "Elle respire mais il va lui falloir des soins."
Willis: "Bien sûr, mais après la transaction. Votre marchandise ne va plus tarder."
Les trafiquants allèrent attendre devant l'ascenseur, armés jusqu'aux dents, pour réceptionner la commande, de leurs clients fictifs.
Cho ne quittait pas la jeune soeur de Jane. Il faisait tout pour qu'elle ne sombre pas dans le comas. La pression était énorme pour lui. Il devait s'assurer qu'il n'arrive rien de fâcheux, à la soeur du mentaliste et aussi à la fiancée de son collègue.
Callie parvint à articuler: "Je suis si fatiguée. Je vais faire un somme."
Cho: "Surtout pas. Restez éveillée. Ce sera bientôt fini."
Callie perdant toutes ses couleurs: "Je crois que oui. J'ai mal au bras. Je sais ce que ça signifie. Ma mère a déjà eu ces symptômes."
Cho: "Vous faites une crise cardiaque. Je vous laisserais pas mourir Callie. Je l'ai promis à Rigsby."
Callie: "Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle chercha à tâtons la chaîne autour de son cou. Pour en sortir la bague, avec l'aide de l'agent qui comprit qu'elle voulait la glisser à son doigt.
Callie: "J'aurais voulu la porter. Dites-le à Wayne."
Il la sentit s'affaler contre lui, inanimée. Un frisson de panique le parcouru. Et si elle était morte à cet instant. Il ne se serait pas montré digne de la confiance de Rigsby, son ami. Son équipe au CBI était comme sa deuxième famille et il l'aurait trahie.
Il fut rassuré en sentant un léger souffle, presque imperceptible, dans son cou.
Si personne ne venait dans les secondes qui venaient, Callie allait s'éteindre sans qu'il n'y puisse rien.
Alors qu'il avait cessé de croire au miracle, une explosion, suivie de coups de feu, retentirent. Des cris et un grand silence. Le Swatt avait investi les lieux et arrêté les portes flingues, postés un peu partout dans l'immeuble.
Une ambulance prit la jeune femme en charge, juste à temps.
Les agents du FBI remercièrent l'agent Cho pour sa contribution au succès de l'opération.
Cho, furieux, pris son interlocuteur à parti: "Vous appelez ça un succès!"
O'Reilly: "Oui. Les suspects sont hors circuit. Je ne vois pas ce qui vous chiffonne."
Cho: "Un agent est mort et votre appât ne vaut pas mieux."
O'Reilly: "Ce sont des dégâts collatéraux."
Cho: "Vous êtes un connard prétentieux O'Reilly."
Driscoll ne pu s'empêcher de sourire, avant de venir remercier sincèrement l'agent du CBI et lui faire part de sa compassion pour Callie.
L'ambulance conduisit celle-ci à l'hôpital. Cho était mort d'inquiétude pour elle. Il patientait sur une chaise dans le hall. Il faisait tourner son portable dans ses mains, ne sachant pas qui contacter, qui prévenir, dans cette délicate situation. Il préféra attendre d'être fixé sur l'état de la patiente. Il aviserait à ce moment-là. Pour l'instant il espérait qu'elle se remette rapidement.
TBC...
Chapitre 28
15h, un entrepôt désaffecté, sur les docs.
Il était apparemment désert, mais ce n'était qu'une impression car le bâtiment était en fait envahi par une petite armée privée, à la solde de Willis.
Un taxi déposa le couple devant la porte du bâtiment de 5 étages. Ils entrèrent dans le monte charge qui les conduirait au dernier niveau, où se trouvaient les bureaux. C'était le lieu du rendez-vous, comme convenu par téléphone, au préalable.
La jeune femme, anxieuse, rongeait ses ongles nerveusement. L'ascenseur d'une lenteur effarante, lui donnait trop de temps pour réfléchir.
Cho: "Callie. Je voulais vous dire..."
Callie, lui coupant la parole: "Je sais ce que vous allez dire. Mais taisez-vous. C'est pas vraiment le lieu ni le moment idéal. Bon! Il avance pas ce truc!!!"
La trouvant de plus en plus agitée, le jeune agent se risqua à venir l'embrasser, dans l'optique de la calmer. Elle eut la réaction qu'il prévoyait, en voulant le gifler. Mais il la retint par le poignet, se justifiant par le fait que, devant les dealers, elle ne devrait pas réagir ainsi afin de rester crédibles.
Callie, septique: "Mouais. Admettons. Mais je ferais en sorte que ce ne soit pas nécessaire"
Cho: "Et si ils nous liquident, je n'aurais aucun regrets."
Callie, les yeux rivés sur la grille: "Parlez pour vous. Moi je n'ai pas l'intention d'y rester. Je veux bien jouer la comédie pour choper Willis. Mais n'allez pas trop loin. Et ne vous avisez plus de refaire ce genre de chose, une fois qu'on sera dehors."
Cho: "Si c'est ce que vous voulez."
Callie: "C'est exactement ce que je veux."
Cho: "Très bien."
Ils atteignirent l'étage. Avant de sortir, l'asiatique passa son bras autour de la taille de sa fausse partenaire, assez frileuse.
Callie souffla: "Cho! C'est vraiment indispensable?"
Cho murmura: "Faîtes-moi confiance et ayez l'air amoureuse."
Callie sarcastique: "Ca va être facile pour vous. Bien, en piste. Et laissez-moi parler."
Ils se retrouvèrent devant un homme, bien trop jeune pour être le chef. Une seconde plus tard, il fut rejoint par un deuxième individu qui fouilla le couple, à la recherche d'une arme ou d'un micro.
Le gorille se redressa: "Ils sont clean."
Il s'adressait à une autre personne, restée dans le fond du bureau. Impossible de distinguer son visage. Mais sa voix, elle, était parfaitement reconnaissable.
Il lança: "Bienvenu chers amis!" Puis s'avança jusqu'à eux.
C'était leur cible, Adrian Willis.
Willis: "Callie! Ca me fait plaisir de te voir après tout ce temps. Ces années à l'ombre t'ont été bénéfiques. Tu es superbe."
Il l'embrassa sur la joue, puis serra la main de Cho.
Willis: "Tu es venue avec un ami. On s'est déjà rencontré?"
Callie: "Ca m'étonnerait, il est nouveau en ville. Mais on est pas là pour faire la conversation. Où est la marchandise?"
Willis: "Désolé, t'énerve pas. Je vois que c'est toi qui commande. Ok."
Il claqua des doigts et son associé arriva avec une malette qu'il ouvrit devant eux. Elle contenait une seule dose d'héroïne.
Callie: "Où est le reste?"
Willis: "Ce n'est qu'un échantillon. On ne fera affaire qu'après que vous l'ayez testée."
La jeune femme pris la drogue et se dirigea vers la pièce à côté afin de s'y isoler. Mais avant qu'elle ne disparaisse, l'agent l'enlaça pour lui glisser un mot à l'oreille.
Cho: "Soyez prudente."
Callie: "Et vous me laissez pas mourir. Ok."
Il revint s'asseoir face au trafiquant.
Willis: "Cette fille a du cran. C'était la meilleure quand elle bossait pour moi."
Cho: "Jusqu'à ce qu'elle se serve dans votre stock."
Willis, le visage grave: "Je savais qu'elle avait eu des problèmes de cet ordre par le passé. J'aurais du être plus vigilant avec elle."
Cho: "Vous parlez pas vraiment comme un patron."
Willis: "J'étais plus que ça. On était comme une famille."
L'asiatique avait du mal à croire qu'un être aussi malfaisant puisse éprouver des scrupules et surtout qu'il puisse considérer Callie comme une soeur. Pourtant, il semblait sincère.
Le temps passait et Calista ne revenait toujours pas. Ce n'était pas normal, quelque chose clochait.
Cho se leva: "Il y a un truc pas clair. C'est trop long."
Willis: "C'est rien, elle est en plein trip. Et mon pote Jo est avec elle."
L'agent trouva cela plutôt louche. Pourquoi parlait-il d'un homme? Où était l'agent infiltrée qui aurait du s'occuper de Callie? Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
Cho: "Qui est ce Jo? Vous deviez être trois. Vous, votre associé et une femme."
Willis: "Ouais. C'est ce qu'on avait prévu au téléphone. Mais j'ai eu un petit soucis avec Stacey. Elle a essayé de me doubler. Une salope du FBI."
Il s'était débarrassé de cette agent en lui provoquant une overdose mortelle. L'asiatique conservait son calme, en apparence seulement. Leur plan de secours venait de tomber à l'eau.
Depuis leurs voitures banalisées, les équipes d'intervention du FBI guettaient l'arrivée du fourgon qui déposerait la marchandise, à l'entrepôt. Ils devaient attendre que Willis se livre à son deal avec leurs taupes avant de procéder à l'arrestation.
Ils n'interviendrait qu'au dernier moment. Ce qui n'arrangerait pas la situation des deux jeunes gens, pris à leur propre piège.
Le complice de Willis débarqua affolé, dans le bureau de son patron.
Willis: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jo: "C'est la fille. Je... je crois qu'elle va pas bien. Tu devrais venir."
Les deux hommes se pressèrent dans la pièce, pour découvrir la jeune femme, presque inconsciente, assise sur le sol, contre le mur.
Willis: Qu'est-ce que t'as foutu!"
Jo: "Rien. Elle s'est piquée et dix minutes après, elle était dans le brouillard. J'croyais que c'était normal. Mais elle s'est mise à suffoquer."
Cho s'était agenouillé près d'elle, pour vérifier son état. Elle revint à elle.
Willis: "Ca va aller?"
Cho: "Elle respire mais il va lui falloir des soins."
Willis: "Bien sûr, mais après la transaction. Votre marchandise ne va plus tarder."
Les trafiquants allèrent attendre devant l'ascenseur, armés jusqu'aux dents, pour réceptionner la commande, de leurs clients fictifs.
Cho ne quittait pas la jeune soeur de Jane. Il faisait tout pour qu'elle ne sombre pas dans le comas. La pression était énorme pour lui. Il devait s'assurer qu'il n'arrive rien de fâcheux, à la soeur du mentaliste et aussi à la fiancée de son collègue.
Callie parvint à articuler: "Je suis si fatiguée. Je vais faire un somme."
Cho: "Surtout pas. Restez éveillée. Ce sera bientôt fini."
Callie perdant toutes ses couleurs: "Je crois que oui. J'ai mal au bras. Je sais ce que ça signifie. Ma mère a déjà eu ces symptômes."
Cho: "Vous faites une crise cardiaque. Je vous laisserais pas mourir Callie. Je l'ai promis à Rigsby."
Callie: "Vous êtes quelqu'un de bien."
Elle chercha à tâtons la chaîne autour de son cou. Pour en sortir la bague, avec l'aide de l'agent qui comprit qu'elle voulait la glisser à son doigt.
Callie: "J'aurais voulu la porter. Dites-le à Wayne."
Il la sentit s'affaler contre lui, inanimée. Un frisson de panique le parcouru. Et si elle était morte à cet instant. Il ne se serait pas montré digne de la confiance de Rigsby, son ami. Son équipe au CBI était comme sa deuxième famille et il l'aurait trahie.
Il fut rassuré en sentant un léger souffle, presque imperceptible, dans son cou.
Si personne ne venait dans les secondes qui venaient, Callie allait s'éteindre sans qu'il n'y puisse rien.
Alors qu'il avait cessé de croire au miracle, une explosion, suivie de coups de feu, retentirent. Des cris et un grand silence. Le Swatt avait investi les lieux et arrêté les portes flingues, postés un peu partout dans l'immeuble.
Une ambulance prit la jeune femme en charge, juste à temps.
Les agents du FBI remercièrent l'agent Cho pour sa contribution au succès de l'opération.
Cho, furieux, pris son interlocuteur à parti: "Vous appelez ça un succès!"
O'Reilly: "Oui. Les suspects sont hors circuit. Je ne vois pas ce qui vous chiffonne."
Cho: "Un agent est mort et votre appât ne vaut pas mieux."
O'Reilly: "Ce sont des dégâts collatéraux."
Cho: "Vous êtes un connard prétentieux O'Reilly."
Driscoll ne pu s'empêcher de sourire, avant de venir remercier sincèrement l'agent du CBI et lui faire part de sa compassion pour Callie.
L'ambulance conduisit celle-ci à l'hôpital. Cho était mort d'inquiétude pour elle. Il patientait sur une chaise dans le hall. Il faisait tourner son portable dans ses mains, ne sachant pas qui contacter, qui prévenir, dans cette délicate situation. Il préféra attendre d'être fixé sur l'état de la patiente. Il aviserait à ce moment-là. Pour l'instant il espérait qu'elle se remette rapidement.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:41, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Yessss une suite !!!
Ce chapitre est super, mais je dois avouer que je suis soulagée de savoir que l'enquête prend fin. Callie va s'en sortir hein?
En attendant, Cho revient à sa droiture d'esprit (tout au moins à la fin de ton chapitre), comprenant enfin à quel point Callie aime Rigsby.
Ce qui préfigure le recentrage dont il était question pour ton prochain chapitre, n'est-ce pas???
VLS !!!
Ce chapitre est super, mais je dois avouer que je suis soulagée de savoir que l'enquête prend fin. Callie va s'en sortir hein?
En attendant, Cho revient à sa droiture d'esprit (tout au moins à la fin de ton chapitre), comprenant enfin à quel point Callie aime Rigsby.
Ce qui préfigure le recentrage dont il était question pour ton prochain chapitre, n'est-ce pas???
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
de ne pas t'être arrêtée à cause de mes commentaires...ça aurait vraiment été dommage.
Tu sais raconter les histoires...
L'enquête est terminée, Callie est mal en point mais on peut espérer qu'elle va s'en sortir
Cho retrouve sa lucidité et son esprit d'équipe. L'ami fidèle est de retour
C'est un bon chapitre, prenant, qui nous laisse dans l'attente de la suite...
Maintenant que va t-il se passer pour la famille Jane...et Lisbon
Tu sais raconter les histoires...
L'enquête est terminée, Callie est mal en point mais on peut espérer qu'elle va s'en sortir
Cho retrouve sa lucidité et son esprit d'équipe. L'ami fidèle est de retour
C'est un bon chapitre, prenant, qui nous laisse dans l'attente de la suite...
Maintenant que va t-il se passer pour la famille Jane...et Lisbon
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Et ouais, je réagis peut-être mal à la critique quelques fois !! Mais je te remercie pour la franchise de tes commentaires Johel!
Merci aussi à toi Mococoa, pour tes encouragements. Et à celles qui lisent ma fic en restant anonyme...
Chapitre 29
N'ayant pas d'écho sur l'état de santé de Calista, Cho partit à la pèche aux informations, à l'accueil. Mais comme il s'en doutait, l'infirmière refusa de lui dire quoi que ce soit étant donné qu'il n'avait aucun lien de parenté avec la jeune femme. Tout ce qu'il obtint, fut le numéro de sa chambre. Mais ce ne fut pas sans mal, d'autant plus que Callie n'était pas la seule Wilcox a être hospitalisée dans cet établissement.
L'infirmière: "Vous m'avez bien dit Wilcox." Elle pianota sur son clavier. "Ah voilà. Par contre, j'ai deux patientes de ce nom-là." Elle jeta un oeil à Cho. "Mais j'imagine que ce doit être la plus jeune. Alors, Calista Hélèna Wilcox, chambre 405, troisième étage." Avec une pointe de déception, elle ajouta: "Votre petite amie?"
Cho: "Non. L'autre patiente, quel est son prénom?"
L'infirmière: "Je ne devrais pas vous le dire mais comme vous êtes mignon. Eleanor."
Cho répondit mécaniquement: "Vous n'êtes pas mal non plus. Pourquoi est-elle ici?"
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit de vous donner ce genre d'information. Désolée."
Il se retrouva dans la chambre de la jeune femme, encore endormie par les calmants.
Elle ouvrit les yeux.
Callie: "Hey."
Cho: "Comment vous vous sentez?"
Elle se redressa dans le lit, se massant la nuque en grimaçant.
Callie: "Wouha! Comme un lendemain de cuite. Vous savez ce que c'est. Non, je suis bête. Vous ne devez pas le savoir. Toujours d'une droiture déprimante."
Cho souri à ce coup de pique: "Aucun doute, vous allez bien."
Son visage se referma aussitôt, comme si il était soucieux. Ce qui était effectivement le cas. Il ne savait pas si il devait lui annoncer pour sa mère. Callie avait l'air d'aller mieux, c'est vrai. Mais elle était encore fragilisée par son alerte cardiaque dont elle avait été victime quelques heures auparavant.
De plus, personne ne devait savoir que Cho et Callie se trouvaient là. Pas avant le lendemain, le temps pour les fédéraux de mettre leurs affaires au clair.
Jusqu'à cette échéance, ils étaient tenus au secret. Ordre du FBI. Cho était donc contraint de résider temporairement au motel California. Mais il passa finalement la nuit dans un fauteuil de la chambre d'hôpital. Elle-même exténuée, Callie ne s'aperçut que le lendemain matin qu'il n'avait pas quitté les lieux.
Au matin, la jeune femme décida qu'il était grand temps qu'elle s'en aille de cet endroit lugubre. Elle ramena un café de l'entrée, pour le mettre sous le nez de l'agent. L'odeur de la caféine le sortit de sa léthargie.
Callie: "Bonjours."
Cho: "Qu'elle heure est-il?"
Callie: "L'heure de sortir d'ici."
Cho: "Déjà! Vous êtes sûre que ce n'est pas prématuré? Je vous rappelle que vous êtes morte dans l'ambulance."
Callie: "C'est ce que le docteur m'a dit. Mon coeur a cessé de battre quelques secondes. Mais je vais très bien maintenant. Et puis il y a du positif là-dedans. C'était soit la crise cardiaque soit l'addiction. J'ai eu de la chance."
Cho: "C'est une façon de voir les choses."
L'asiatique n'avait pas l'air certain que ce soit une idée lumineuse de quitter l'hôpital aussi rapidement.
Callie le tirant par le bras: "Aller debout! Je vous assure, je suis en pleine forme."
Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'hôpital, après avoir signer les papiers de sortie, Callie cru apercevoir son frère, de loin. L'infirmière de l'accueil lui tendait son précieux sésame: "Melle? Melle?"
Callie, tournant la tête dans sa direction: "Heu, oui. Merci."
L'infirmière: "Bonne journée."
Cette fille semblait très intéressée par l'agent qui, bien sûr, ne voyait rien. Par contre cela ne manqua pas d'être relevé par Calista qui se mit à sourire.
Cho: "Quoi?"
Callie: "Oh, me dites pas que vous n'avez pas remarqué que cette fille vous dévore du regard. Elle est pas mal en plus."
Cho: "Ouais j'ai vu. C'est une jolie fille."
Callie: "Quel enthousiasme! Je vous assure que si vous étiez en sucre, il ne resterait rien de vous appart votre badge. Elle vous regarde encore."
Il se retourna pour constater qu'elle disait vrai. La jeune fille de l'accueil avait les yeux rivés sur lui.
Callie, innocemment: "Vous avez une carte de visite sur vous?"
Il en sorti une de sa veste.
Cho: "Qu'est-ce que vous allez en faire?"
Callie lui vola le carton des mains, en levant un sourcil: "Je vous organise un rancard."
Cho: "Ca..."
Il essaya de la faire revenir, mais peine perdue. Elle était déjà entrain de parler à la réceptionniste. En revenant, elle tomba nez à nez avec son frère.
Callie: "Evan! Qu'est-ce que tu fais ici?"
Evan: "Je te retourne la question. Tu as l'air crevée. Je te croyais avec le FBI. Tu vas bien?"
Il était doublement inquiet. D'une part, pour sa mère et d'autre part, pour sa soeur.
Callie: "Oui, tout c'est parfaitement passé. Ils nous ont envoyés à l'hosto pour des examens de routine. Mais toi, pourquoi t'es là? Me mens pas. La dernière fois que je t'ai vu aussi fatigué, ça remonte à l'époque où tu passais des nuits blanches à cause de moi."
Il avait les yeux cernés et tenait à peine debout.
Evan: "C'est maman. Elle est dans un état critique. Je l'ai trouvé par terre, dans le salon."
Callie: "Elle va s'en sortir, c'est rien."
Evan, au bord des larmes: "Les docteurs disent qu'elle est condamnée. Elle n'en a que pour quelques heures, un jour maximum."
L'agent s'était rapproché discrètement, sans se mêler à la conversation.
Callie, ne ressentant pourtant aucune tristesse, prit son frère dans ses bras.
Evan: "Je sais que tu es brouillée avec elle mais va la voir s'il te plait."
Callie: "Je peux pas. Elle ne m'a jamais compris ni même soutenue, contrairement à toi."
Il s'écarta vivement.
Evan: "Comment tu peux être aussi froide et détachée. C'est notre mère et elle va mourir. Tu as refusé d'assister aux obsèques de papa et maintenant ça."
Il était furieux du comportement égoïste de sa soeur.
Callie: "Evan. Je t'aime et pour moi tu as été ma seule vrai famille pendant des années. Mais Elie a cessé d'être ma mère, il y a longtemps. Aujourd'hui, je n'ai que toi et Patrick. C'est vous deux ma famille. C'est difficile à concevoir pour toi, mais je ne peux pas changer et tout oublier d'un claquement de doigt."
Evan secouait la tête: "Tu ne VEUX pas. Qu'est-ce qui t'es arrivé? Qu'est-ce qui t'a rendue si dure, Callie?"
Il rebroussa chemin, avant de craquer en public.
Callie: "Attend! Qu'est-ce que tu vas faire?"
Evan: "Prévenir Patrick. Peut-être que lui se sentira plus concerné que toi."
Callie: "Je vous croyais en froid depuis Lisbon."
Evan: "Moi je suis capable de pardonner aux personnes qui me sont chères, contrairement à toi."
Le jeune avocat lui en voulait terriblement à cet instant précis, tellement que Callie préféra ne pas rester plus longtemps. Elle agissait comme si cela ne la touchait pas du tout.
L'agent la rejoignit à l'extérieur, où il appela un taxi.
Cho: "J'ai entendu sans le vouloir. Je suis désolé pour votre mère."
Callie faisait la sourde oreille: "N'en parlons plus, vous voulez bien."
Ils partagèrent un taxi, sans décrocher le moindre mot, du trajet. A la villa, Cho, ne voulant pas la laisser seule, l'accompagna jusqu'à la porte de la dépendance.
Callie: "Bon ça y est. Je suis chez moi, en un seul morceau. Vous avez rempli votre contrat. Ne vous sentez pas obligé de rester."
Cho: "Vous êtes sûre? Ca ne me dérange pas."
Callie: "Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main."
Cho: "Comme vous voulez. Prenez soin de vous."
Callie: "Vous aussi."
Il repartit vers le taxi.
Callie: "Kimball!"
Elle trottina jusqu'à lui.
Callie: "J'allais oublier de vous donner ça."
Elle glissa le numéro de téléphone de la réceptionniste dans sa poche.
Cho laissa apparaître un sourire et s'éloigna dans le véhicule. Soucieux du sort de Calista, il passa un coup de téléphone à Rigsby, afin de le tenir au courant et lui conseilla de venir soutenir sa fiancée. Même si elle était bien trop têtue pour l'admettre, le décès imminent d'Eleanor, ne la laissait pas indifférente.
TBC...
Merci aussi à toi Mococoa, pour tes encouragements. Et à celles qui lisent ma fic en restant anonyme...
Chapitre 29
N'ayant pas d'écho sur l'état de santé de Calista, Cho partit à la pèche aux informations, à l'accueil. Mais comme il s'en doutait, l'infirmière refusa de lui dire quoi que ce soit étant donné qu'il n'avait aucun lien de parenté avec la jeune femme. Tout ce qu'il obtint, fut le numéro de sa chambre. Mais ce ne fut pas sans mal, d'autant plus que Callie n'était pas la seule Wilcox a être hospitalisée dans cet établissement.
L'infirmière: "Vous m'avez bien dit Wilcox." Elle pianota sur son clavier. "Ah voilà. Par contre, j'ai deux patientes de ce nom-là." Elle jeta un oeil à Cho. "Mais j'imagine que ce doit être la plus jeune. Alors, Calista Hélèna Wilcox, chambre 405, troisième étage." Avec une pointe de déception, elle ajouta: "Votre petite amie?"
Cho: "Non. L'autre patiente, quel est son prénom?"
L'infirmière: "Je ne devrais pas vous le dire mais comme vous êtes mignon. Eleanor."
Cho répondit mécaniquement: "Vous n'êtes pas mal non plus. Pourquoi est-elle ici?"
L'infirmière: "Je n'ai pas le droit de vous donner ce genre d'information. Désolée."
Il se retrouva dans la chambre de la jeune femme, encore endormie par les calmants.
Elle ouvrit les yeux.
Callie: "Hey."
Cho: "Comment vous vous sentez?"
Elle se redressa dans le lit, se massant la nuque en grimaçant.
Callie: "Wouha! Comme un lendemain de cuite. Vous savez ce que c'est. Non, je suis bête. Vous ne devez pas le savoir. Toujours d'une droiture déprimante."
Cho souri à ce coup de pique: "Aucun doute, vous allez bien."
Son visage se referma aussitôt, comme si il était soucieux. Ce qui était effectivement le cas. Il ne savait pas si il devait lui annoncer pour sa mère. Callie avait l'air d'aller mieux, c'est vrai. Mais elle était encore fragilisée par son alerte cardiaque dont elle avait été victime quelques heures auparavant.
De plus, personne ne devait savoir que Cho et Callie se trouvaient là. Pas avant le lendemain, le temps pour les fédéraux de mettre leurs affaires au clair.
Jusqu'à cette échéance, ils étaient tenus au secret. Ordre du FBI. Cho était donc contraint de résider temporairement au motel California. Mais il passa finalement la nuit dans un fauteuil de la chambre d'hôpital. Elle-même exténuée, Callie ne s'aperçut que le lendemain matin qu'il n'avait pas quitté les lieux.
Au matin, la jeune femme décida qu'il était grand temps qu'elle s'en aille de cet endroit lugubre. Elle ramena un café de l'entrée, pour le mettre sous le nez de l'agent. L'odeur de la caféine le sortit de sa léthargie.
Callie: "Bonjours."
Cho: "Qu'elle heure est-il?"
Callie: "L'heure de sortir d'ici."
Cho: "Déjà! Vous êtes sûre que ce n'est pas prématuré? Je vous rappelle que vous êtes morte dans l'ambulance."
Callie: "C'est ce que le docteur m'a dit. Mon coeur a cessé de battre quelques secondes. Mais je vais très bien maintenant. Et puis il y a du positif là-dedans. C'était soit la crise cardiaque soit l'addiction. J'ai eu de la chance."
Cho: "C'est une façon de voir les choses."
L'asiatique n'avait pas l'air certain que ce soit une idée lumineuse de quitter l'hôpital aussi rapidement.
Callie le tirant par le bras: "Aller debout! Je vous assure, je suis en pleine forme."
Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'hôpital, après avoir signer les papiers de sortie, Callie cru apercevoir son frère, de loin. L'infirmière de l'accueil lui tendait son précieux sésame: "Melle? Melle?"
Callie, tournant la tête dans sa direction: "Heu, oui. Merci."
L'infirmière: "Bonne journée."
Cette fille semblait très intéressée par l'agent qui, bien sûr, ne voyait rien. Par contre cela ne manqua pas d'être relevé par Calista qui se mit à sourire.
Cho: "Quoi?"
Callie: "Oh, me dites pas que vous n'avez pas remarqué que cette fille vous dévore du regard. Elle est pas mal en plus."
Cho: "Ouais j'ai vu. C'est une jolie fille."
Callie: "Quel enthousiasme! Je vous assure que si vous étiez en sucre, il ne resterait rien de vous appart votre badge. Elle vous regarde encore."
Il se retourna pour constater qu'elle disait vrai. La jeune fille de l'accueil avait les yeux rivés sur lui.
Callie, innocemment: "Vous avez une carte de visite sur vous?"
Il en sorti une de sa veste.
Cho: "Qu'est-ce que vous allez en faire?"
Callie lui vola le carton des mains, en levant un sourcil: "Je vous organise un rancard."
Cho: "Ca..."
Il essaya de la faire revenir, mais peine perdue. Elle était déjà entrain de parler à la réceptionniste. En revenant, elle tomba nez à nez avec son frère.
Callie: "Evan! Qu'est-ce que tu fais ici?"
Evan: "Je te retourne la question. Tu as l'air crevée. Je te croyais avec le FBI. Tu vas bien?"
Il était doublement inquiet. D'une part, pour sa mère et d'autre part, pour sa soeur.
Callie: "Oui, tout c'est parfaitement passé. Ils nous ont envoyés à l'hosto pour des examens de routine. Mais toi, pourquoi t'es là? Me mens pas. La dernière fois que je t'ai vu aussi fatigué, ça remonte à l'époque où tu passais des nuits blanches à cause de moi."
Il avait les yeux cernés et tenait à peine debout.
Evan: "C'est maman. Elle est dans un état critique. Je l'ai trouvé par terre, dans le salon."
Callie: "Elle va s'en sortir, c'est rien."
Evan, au bord des larmes: "Les docteurs disent qu'elle est condamnée. Elle n'en a que pour quelques heures, un jour maximum."
L'agent s'était rapproché discrètement, sans se mêler à la conversation.
Callie, ne ressentant pourtant aucune tristesse, prit son frère dans ses bras.
Evan: "Je sais que tu es brouillée avec elle mais va la voir s'il te plait."
Callie: "Je peux pas. Elle ne m'a jamais compris ni même soutenue, contrairement à toi."
Il s'écarta vivement.
Evan: "Comment tu peux être aussi froide et détachée. C'est notre mère et elle va mourir. Tu as refusé d'assister aux obsèques de papa et maintenant ça."
Il était furieux du comportement égoïste de sa soeur.
Callie: "Evan. Je t'aime et pour moi tu as été ma seule vrai famille pendant des années. Mais Elie a cessé d'être ma mère, il y a longtemps. Aujourd'hui, je n'ai que toi et Patrick. C'est vous deux ma famille. C'est difficile à concevoir pour toi, mais je ne peux pas changer et tout oublier d'un claquement de doigt."
Evan secouait la tête: "Tu ne VEUX pas. Qu'est-ce qui t'es arrivé? Qu'est-ce qui t'a rendue si dure, Callie?"
Il rebroussa chemin, avant de craquer en public.
Callie: "Attend! Qu'est-ce que tu vas faire?"
Evan: "Prévenir Patrick. Peut-être que lui se sentira plus concerné que toi."
Callie: "Je vous croyais en froid depuis Lisbon."
Evan: "Moi je suis capable de pardonner aux personnes qui me sont chères, contrairement à toi."
Le jeune avocat lui en voulait terriblement à cet instant précis, tellement que Callie préféra ne pas rester plus longtemps. Elle agissait comme si cela ne la touchait pas du tout.
L'agent la rejoignit à l'extérieur, où il appela un taxi.
Cho: "J'ai entendu sans le vouloir. Je suis désolé pour votre mère."
Callie faisait la sourde oreille: "N'en parlons plus, vous voulez bien."
Ils partagèrent un taxi, sans décrocher le moindre mot, du trajet. A la villa, Cho, ne voulant pas la laisser seule, l'accompagna jusqu'à la porte de la dépendance.
Callie: "Bon ça y est. Je suis chez moi, en un seul morceau. Vous avez rempli votre contrat. Ne vous sentez pas obligé de rester."
Cho: "Vous êtes sûre? Ca ne me dérange pas."
Callie: "Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main."
Cho: "Comme vous voulez. Prenez soin de vous."
Callie: "Vous aussi."
Il repartit vers le taxi.
Callie: "Kimball!"
Elle trottina jusqu'à lui.
Callie: "J'allais oublier de vous donner ça."
Elle glissa le numéro de téléphone de la réceptionniste dans sa poche.
Cho laissa apparaître un sourire et s'éloigna dans le véhicule. Soucieux du sort de Calista, il passa un coup de téléphone à Rigsby, afin de le tenir au courant et lui conseilla de venir soutenir sa fiancée. Même si elle était bien trop têtue pour l'admettre, le décès imminent d'Eleanor, ne la laissait pas indifférente.
TBC...
Dernière édition par lilia le Ven 13 Avr 2012 - 17:42, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
AAAhhh un nouveau chapitre!
Bon Cho semble être revenu dans le droit chemin. Ouf,
L'histoire semble se recentrer au niveau familial, en espérant que Callie se rende compte que sa mère a besoin d'elle. Et Eleanor a aussi besoin de retrouver SES enfants, réunis, enfin, à son chevet.
Evan est un brave garçon (peux pas m'empêcher de dire "brave" parce qu'il a piqué Lisbon à Jane.... ), il se rend compte qu'il y a des choses plus importantes qu'une querelle amoureuse.
Enfin, VLS !!!!!
Bon Cho semble être revenu dans le droit chemin. Ouf,
L'histoire semble se recentrer au niveau familial, en espérant que Callie se rende compte que sa mère a besoin d'elle. Et Eleanor a aussi besoin de retrouver SES enfants, réunis, enfin, à son chevet.
Evan est un brave garçon (peux pas m'empêcher de dire "brave" parce qu'il a piqué Lisbon à Jane.... ), il se rend compte qu'il y a des choses plus importantes qu'une querelle amoureuse.
Enfin, VLS !!!!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Encore désolée pour le com plutôt dur
Effectivement Cho semble avoir retrouvé ses esprits
Niveau fille il n'a toujours pas l'air doué...
Pour la famille Wilcox il semble que le moment des grandes retrouvailles a sonné avec l'annonce de la mort prochaine d'Eleanor.
Callie va t-elle entendre raison et se décider à faire la paix avec sa mère
Effectivement Cho semble avoir retrouvé ses esprits
Niveau fille il n'a toujours pas l'air doué...
Pour la famille Wilcox il semble que le moment des grandes retrouvailles a sonné avec l'annonce de la mort prochaine d'Eleanor.
Callie va t-elle entendre raison et se décider à faire la paix avec sa mère
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
Vous êtes cool les filles!!! J'avoue que j'ai un ramé pour retomber sur mes pieds.
Mais bon, c'est fait.
Je vous promet que la suite sera beaucoup plus cohérente et facile à suivre. D'ailleurs il ne devrait pas rester plus de deux chapitres avant la fin.
Pour le suivant ce sera demain, parce que je suis entrain de l'écrire.
Merci encore...
Mais bon, c'est fait.
Je vous promet que la suite sera beaucoup plus cohérente et facile à suivre. D'ailleurs il ne devrait pas rester plus de deux chapitres avant la fin.
Pour le suivant ce sera demain, parce que je suis entrain de l'écrire.
Merci encore...
Invité- Invité
Re: La famille parfaite (ou presque) ^
D'abord je m'excuse de ne pas commenter tous les chapitres, malheureusement j'ai un accès à internet limité. Mais je suis quand même ta fic avec plaisir
Je suis contente que Cho soit redevenu lui même , en plus il a une touche avec la fille de l'acceuil
Callie qui veut lui arranger un coup
J'avoue qu'Evan remonte un peu dans mon estime.
C'est triste à dire mais peut être que la mort d'Eleanor va ressouder la fratrie ... J'espère que Callie va décider d'aller voir sa mère, elle risquerai de le regretter sinon ...
Vls !
Je suis contente que Cho soit redevenu lui même , en plus il a une touche avec la fille de l'acceuil
Callie qui veut lui arranger un coup
J'avoue qu'Evan remonte un peu dans mon estime.
C'est triste à dire mais peut être que la mort d'Eleanor va ressouder la fratrie ... J'espère que Callie va décider d'aller voir sa mère, elle risquerai de le regretter sinon ...
Vls !
terpo4- Agent de circulation
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