Course contre la mort... ^
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Re: Course contre la mort... ^
Caly !!
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...
GENIALISSIME
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course contre la mort... ^
Lisbon qui assure face à Bergman, une vraie pro, courageuse, déterminée, qui sait ce qu'elle veut...mais elle n'a pas toutes les cartes en mains.
Jane obligé de se découvrir face aux révélations de Bergman
la confrontation entre le consultant et le père détruit par la mort de son fils...Ce face à face où Jane livre le fond de sa pensée...A une exception près...
Au final Jane arrive à prouver que Lisbon a suffisamment de coeur pour que Bergman pense qu'elle puisse être sauvée.
Qu'est ce que tu réserves encore à nos héros
Pour cette histoire qui me donne toujours autant de plaisir à la lecture.
Jane obligé de se découvrir face aux révélations de Bergman
la confrontation entre le consultant et le père détruit par la mort de son fils...Ce face à face où Jane livre le fond de sa pensée...A une exception près...
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
- Spoiler:
- Depuis le final de la saison 4 on sait, tout comme , que Lisbon est LA faille de Jane et qu'il ne peut la sacrifier...même pour atteindre son némésis
Au final Jane arrive à prouver que Lisbon a suffisamment de coeur pour que Bergman pense qu'elle puisse être sauvée.
Qu'est ce que tu réserves encore à nos héros
Pour cette histoire qui me donne toujours autant de plaisir à la lecture.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course contre la mort... ^
JisbonAddict a écrit: Caly !!
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...GENIALISSIME
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
Après JA, je rien à rajouter. Je me demande juste comment les gens de l'extérieur vont pouvoir opérer à l'intérieur, et pis Lisbon étant non sacrifiable pour le tueur, j'espère que ça ira du coup pour nos 2 compères !
Chapitre suivant s'il te plaît =)
Re: Course contre la mort... ^
J'ai vu que tu as posté aussi sur Fanfiction.net, mais la suite étant ici, je vais commenter ici
Trois chapitre merveilleux, on entre direct dans le feu de l'action est c'est superbe ! De plus, c'est très bien écris, on entre vraiment dans l'univers ! Que ce soit pour le début avec les équipes en dehors du musée ou la confrontation entre le ravisseur et J&L ! Digne des plus grand films je vais dire !! Et le père à une personnalité bien à lui, ce n'est pas un poseur de bombe tout gentil et mignon qui va changer d'avis au bout de 5 min, là c'est un 'vrai de vrai' avec des convictions, et qui nous promet de l'action ! Le récit de Jane était pas mal du tout, on sent la sincérité et la souffrance, même si on sait qu'il hésitera deux fois avant de sacrifier Lisbon
Je n'ai qu'une chose à dire : BRAVO !
Merci de nous faire partager tout ça et VLS !
Trois chapitre merveilleux, on entre direct dans le feu de l'action est c'est superbe ! De plus, c'est très bien écris, on entre vraiment dans l'univers ! Que ce soit pour le début avec les équipes en dehors du musée ou la confrontation entre le ravisseur et J&L ! Digne des plus grand films je vais dire !! Et le père à une personnalité bien à lui, ce n'est pas un poseur de bombe tout gentil et mignon qui va changer d'avis au bout de 5 min, là c'est un 'vrai de vrai' avec des convictions, et qui nous promet de l'action ! Le récit de Jane était pas mal du tout, on sent la sincérité et la souffrance, même si on sait qu'il hésitera deux fois avant de sacrifier Lisbon
Je n'ai qu'une chose à dire : BRAVO !
Merci de nous faire partager tout ça et VLS !
Flodu13- Livreur de Pizza
- Loisirs : Volley ball, séries TV
Localisation : Aix en Provence
Re: Course contre la mort... ^
Salut ma Caly , désolée de commenter que maintenant
Alors que dire de ces deux chapitres? MAGNIFIQUEMENT BIEN ECRIT
j'avais envie de décortiquer le texte comme je le fais souvent pour tes fics, mais j'ai pas le courage, tout ce que je peux dire c'est que j'ai particulièrement aimé la fin du chapitre 3, avec la manoeuvre de Jane pour rendre Lisbon attachante aux yeux du terroriste, bien joué
alors j'attends donc la suite maintenant
Alors que dire de ces deux chapitres? MAGNIFIQUEMENT BIEN ECRIT
j'avais envie de décortiquer le texte comme je le fais souvent pour tes fics, mais j'ai pas le courage, tout ce que je peux dire c'est que j'ai particulièrement aimé la fin du chapitre 3, avec la manoeuvre de Jane pour rendre Lisbon attachante aux yeux du terroriste, bien joué
alors j'attends donc la suite maintenant
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course contre la mort... ^
c'est géniale chapitre. lisbon toujours courageuse et qui garde son sang froid et jane qui essé de raisonné le forçcené en lui racontend sa propre histoire j'éspère qu'il s'ensortiront indemne
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Course contre la mort... ^
J'avais pas vu que tu avais posté le chapitre 2 ni le chapitre 3
Bon ben, la situation risque d'être compliquée à résoudre pour notre duo infernal.
Ça promet pour la suite que j'ai hâte de lire et que cette fois ci je ne louperai pas
A plus Bruno
Bon ben, la situation risque d'être compliquée à résoudre pour notre duo infernal.
Ça promet pour la suite que j'ai hâte de lire et que cette fois ci je ne louperai pas
A plus Bruno
Re: Course contre la mort... ^
coucou tout le monde, bon je vais me faire fâcher par ma Daidi parce que je poste trop vite mais c'est pour la bonne cause car demain je ne pourrais sans doute pas le faire
d'abord les remerciements tant mérités, comme tjs vous êtes chous!
karo: et voilà la suite... biz à toi
honeyjane: ce que j'aime ton avatar toi (Simon est à tomber avec cette rose et ce sourire charmeur ) Je te remercie pour ton gentil comm, j'espère que tout te plaira autant. Je ne peux pas tout te dévoiler mais juste te dire que nos "deux compères" ne sont pas au bout de leur peine Biz à toi la miss
Flodu13: hello à toi la petite nouvelle, et bienvenue à toi OUi en effet, j'ai aussi posté sur fanfiction.net mais le fofo a tjs la primeur donc tu as raison de venir lire ici Vraiment merci bcp à toi pour tous ces compliments je suis contente que tu sois si sensible à l'action et j'espère ne pas te décevoir biz et à très vite
Sweety: ma sweety, aucun pbm, je suis ravie que tu prennes le temps de poster , eh oui notre Jane manoeuvre habilement malgré tout, même quand on a l'impression qu'il se laisse à aller à ses émotions, son esprit demeure alerte! Gros gros bisous à toi et merci
JA: ton comm haut en couleur m'a enchantée, la miss! En effet j'ai voulu montrer une Lisbon super forte dans le feu de l'action (même si je lui ai réservé une scène de faiblesse vers la fin ). Quant à Jane je voulais mettre en lumière sa perspicacité d'où la longue tirade explicative sur son raisonnement concernant le plutonium. Au final, même si on a l'impression qu'il malmène Lisbon dans cette scène en réalité il y a une raison bien précise à chacune de ses paroles...(petit malin va! )
je t'embrasse fort et te remercie tjs autant de ton enthousiasme réconfortant!
Johel: oh que oui, elle est forte notre Lisbon! j'ai vraiment voulu souligner la confrontation entre Jane et le père meurtri, merci de l'avoir relevé! Et tu as raison de penser que ses propos durs envers son équipière ne sont pas vraiment fondés (il vouliat juste l'humaniser face à Bergman )
Peanut: c'est vrai que le comm de notre JA avait déjà tout dit... mais c'est gentil de ta part d'avoir laissé un adorable message
cassis: coucou la miss et merci à toi, c'est drôle tout le monde s'inquiète pour nos héros? ce n'est pourtant pas comme si on aimait les malmener dans les fics ou s'ils étaient en mauvaise posture??
pour le savoir, rdv avec la suite merci à toi
voilà: tu m'as faite rire avec tes smileys alors écoute bien, tends l'oreille chère voilà: CALY POSTE LE 4eME CHAPITRE DE SA FANFIC!!!
sinon tu m'as fait peur en m'appelant BRUNO; quoique je voudrais bien avoir son compte en banque tiens..ainsi que l'occasion de côtoyer aussi souvent Simon Robin et les autres...
biz à toi ma grande et à très vite
Alors je vous livre ici un chapitre plus bref (c'est le plus petit du lot, les suivants en revanche sont vraiment longs... ), par contre l'issue et comment dire...vraiment pas rassurante
biz à tous et à très vite pour la suite
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Chapitre 4 : à cœur ouvert.
Lisbon sentait parfois Bergman pointer son arme dans son dos pour la faire avancer plus vite. Ils se trouvaient à présent tous les trois dans le couloir éclairé qu’ils avaient emprunté plus tôt en venant de sous-sol. La jeune femme ne savait plus du tout quoi penser : la situation clairement critique devrait être son souci prioritaire, pourtant elle ne parvenait pas à focaliser son attention sur autre chose que les paroles prononcées plus tôt par Jane.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » avait-il dit sans hésiter.
Instinctivement elle posa son regard sur le mentaliste qui marchait juste devant elle.
« A force de traquer les monstres, on peut en devenir un… » : ces mots revenaient en boucle dans la tête de la jeune flic. Pourquoi lui était-il si difficile d’admettre que sous son apparente frivolité, son équipier fauteur de troubles mais néanmoins attachant dissimulait en réalité le visage d’un monstre ? Elle ne saurait dire de qui à cet instant elle avait le plus peur : de Bergman et sa bombe A ou de Jane et son éternel désir de vengeance ?
Tandis que la jeune femme se débattait avec ses idées noires tout en essayant de conserver des pensées cohérentes, Jane ouvrait la marche et se focalisait quant à lui sur la conception d’un nouveau plan. Il aperçut alors une caméra, placée en hauteur juste au-dessus d’un extincteur : en à peine quelques milli secondes, il sut comment prévenir les renforts extérieurs de la menace nucléaire. Se doutant que les forces de l’ordre s’étaient branchées sur le réseau de surveillance du musée et pensant même que la première à être devant les ordinateurs pouvait être Van Pelt, Jane fixa l’objectif de la caméra et discrètement adressa un message à ceux qu’il espérait être de l’autre côté de l’écran. Ce fut ainsi que silencieusement il les prévint de la bombe au plutonium sans que Bergman, qui marchait derrière Lisbon en arborant un air de plus en plus paniqué, ne s’en aperçût. En espérant de tout cœur que sa tactique ait fonctionné, le mentaliste poursuivit son chemin tandis que derrière lui Lisbon tentait encore une fois de raisonner leur ravisseur :
« Que comptez-vous faire maintenant Larry ? demanda-t-elle de sa voix la plus assurée. Combien de temps croyez-vous que le SWAT va mettre avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment ? Vous êtes cerné de toute part.
- Je me doute bien que leur arrogance et leur stupidité habituelles les poussent à se croire les maîtres du monde.
- Regardez-vous, fit alors Lisbon qui se retourna vivement vers Bergman alors que ce dernier pointait toujours son arme sur elle, vous êtes devenu exactement comme ceux que votre fils était parti combattre, vous agissez comme les terroristes contre lesquels Danny s’est battu avec honneur. »
Les paroles que Lisbon prononça avec virulence mais aussi avec émotion figèrent un instant Bergman qui ne put s’empêcher effectivement de penser à ce pour quoi son fils avait tant combattu.
« Rappelez-vous ce qu’il disait de ces monstres, il a sûrement dû vous en parler, vous étiez si proches, poursuivait adroitement la jeune femme.
- Oui, acquiesça péniblement le père meurtri.
- Comment les décrivait-il, Larry ?
- Vous…
- Comment les décrivait-il ? » hurla alors Lisbon, en l’interrompant les larmes aux yeux.
Jane observait la scène avec un mélange de malaise et de fierté : il voyait Lisbon prendre le relais, de même que lui avait tout à l’heure tenté d’émouvoir Bergman en parlant de désir de vengeance ; la jeune femme, elle, faisait la même chose mais sans trahir ses principes fondamentaux. Elle plaidait pour la vie, pour l’amour d’un père, pour le souvenir d’un fils valeureux, et tout cela sans avoir recours au cynisme ou à la basse vengeance. En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos. Toujours face à elle, Larry Bergman semblait se débattre lui aussi avec l’image que renvoyait de lui cette brave jeune femme : en effet, que penserait son fils de tout cela ? Quelle vision aurait-il de son père aujourd’hui ?
« Il…, commença difficilement le forcené qui en bégayait de douleur, il… dépeignait ces terroristes comme des…monstres, et des… lâches qui s’en prenaient à des civils innocents… au nom d’un Dieu qui n’avait jamais commandé toutes ces horreurs.
- Exactement, fit Térésa qui ne put s’empêcher de saisir sa croix en cet instant comme pour souligner son acquiescement. Et que croyez-vous qu’il vous dirait s’il était ici, à vous voir prêt à agir comme eux ?
- S’il était encore vivant, jamais je n’en serai arrivé à cette terrible extrémité, s’écria Bergman qui laissa échapper ses larmes. Si ce pays qu’il aimait tant l’avait défendu avec autant de soin et d’abnégation qu’il s’est attaché lui-même à défendre sa nation, mon fils serait avec moi, à mes côtés ! »
Lisbon, qui s’était montrée si déterminée jusqu’à présent, se trouva démunie face à la souffrance infinie de ce père. Non, elle ne pouvait pas cautionner les agissements de Bergman, mais elle pouvait entendre sa douleur et comprendre aussi sa colère vis-à-vis de ces autorités qui avaient envoyé le jeune Danny à la mort.
Jane s’était alors approché de son équipière, la sentant assaillie par le poids de l’empathie et ne parvenait pas à détacher son regard de sa valeureuse compagne. Cette dernière en revanche ne quittait pas des yeux le forcené qui semblait envahi par les doutes.
« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »
Ces mots transpercèrent alors le cœur de Jane : il comprit que bien plus qu’un homme en perdition prêt à commettre l’irréparable, Lisbon cherchait à sauver un ange déchu, un père détruit et sans repère, une âme perdue qui méritait la rédemption. Bien plus que Larry Bergman, c’était une autre image de Patrick Jane que Térésa Lisbon tentait aujourd’hui de sauver, en dépit de tout le mal qu’il lui avait fait et qu’il lui ferait encore. Pour une fois, le mentaliste laissa ses émotions prendre le pas sur la raison et ne put rien faire d’autre que conserver le silence, laissant son amie tenter de gagner cette bataille qui lui tenait tant à cœur.
Face à eux, Bergman semblait vouloir baisser les armes : en effet, à quoi bon vouloir venger le souvenir de son fils si lui-même en tant que père trahissait toutes les valeurs en lesquelles Danny croyait et pour lesquelles il était mort ? Après quelques interminables secondes, Bergman consentit à se reculer, comme pour donner de l’espace à ses otages, Lisbon amorça un petit sourire inespéré, croyant vraiment avoir réussi à détourner cet homme de son terrible dessein. Si elle y était parvenue avec un étranger, elle y arriverait peut-être avec Jane, non ? Ce fut alors que le talkie-walkie que Bergman tenait entre ses mains commença à grésiller et une voix familière en émana.
« Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Nos trois individus arborèrent en même temps une tête surprise : ainsi le CBI était bel et bien parvenu à se connecter à la ligne interne du musée, sans doute devait-il cet exploit à leur génie informatique aux longs cheveux roux. Tandis que Lisbon sembla apaisée d’entendre la voix de sa chef, Jane éprouva au contraire un terrible pressentiment, comme si l’intervention d’Hightower s’apprêtait à réduire en miettes les efforts surhumains de Lisbon pour apaiser le terroriste. Ce dernier, qui avait presque abaissé son arme, retrouva une attitude belliqueuse et agitée quand il s’empara de l’appareil pour répondre à l’opportun.
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine de l’autre côté de l’appareil, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! »
Bergman releva son regard furieux vers ses deux prisonniers tandis que Lisbon hocha la tête, ahurie, ne comprenant pas comment ses collègues avaient appris pour le plutonium.
« C’est vous n’est-ce pas ? s’énerva Larry en pointant du doigt la femme face à lui.
- Je vous assure que non, s’affola Lisbon, qui ne voyait pas d’un bon œil que Bergman pense qu’ils aient tenté de le piéger.
- Vous m’embrouillez avec vos salades et votre prétendue compassion mais en réalité vous êtes comme tous les autres, sainte Térésa !
- Larry, c’est moi qui les ai prévenus, Lisbon n’en savait rien, intervint aussitôt Jane qui se posta devant la jeune femme comme pour la protéger. Je leur ai parlé par le biais de cette caméra de surveillance là-bas. Croyez-moi, s’il existe bien une personne sur Terre qui croit dur comme fer au pardon et en la rédemption, c’est cette femme.
- Vous, la ferme ! éructa violemment Bergman qui repoussa avec virulence l’homme blond en costume tout en gardant son arme braquée sur eux deux. Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre ! »
D’un signe menaçant, il les força à ne pas bouger tandis qu’il reculait lui-même pour se mettre face à la vidéo surveillance à l’origine du chaos.
« Vous auriez pu me mettre dans la confidence, susurra Lisbon révoltée à son consultant debout à ses côtés.
- Et comment suggériez-vous que je m’y prenne au juste, très chère ? Que je me retourne vers vous pour vous demander la permission de tenter de sauver des vies en prévenant les renforts extérieurs ? répondit avec ironie le mentaliste à une Lisbon qui devait bien reconnaître que Jane avait eu raison d’essayer quelque chose. De toute façon votre sincérité innocente était la plus fiable des armes. »
A l’écoute de ce reproche déguisé de vouloir s’accrocher à un espoir fou, la jeune femme sentit son cœur se serrer : de toute évidence, elle était condamnée à échouer dans toutes ses tentatives à ramener Jane du bon côté. Pendant ce temps Hightower, essayait toujours de tisser un semblant de communication avec le terroriste.
« S’il vous plait, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie qui demeura silencieux.
Jane ferma quelques secondes les yeux, ravi de voir que Madeleine avait compris la situation : insister aurait attisé encore plus la colère de Bergman, aussi n’avait-elle pas répondu, au grand soulagement du mentaliste. Quelques instants s’écoulèrent dans le silence quand soudain une voix plus grave s’éleva de nouveau à travers le talkie-walkie.
« Ici le chef Digler, du SWAT. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- Quelle subtilité dans la négociation, fit remarquer à voix basse Jane, inquiet.
- Quel abruti ! s’insurgea Lisbon devant un tel manque de tact de la part d’un commando d’élite dans une situation aussi délicate.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, que tout prémice de capitulation avait alors abandonné.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Jane et Lisbon hochèrent en même temps la tête, prouvant par là-même leur profond désaccord avec la tactique adoptée par Digler : cet imbécile choisissait la provocation éhontée dissimulée sous un patriotisme idiot pensant ainsi intimider le pauvre homme. De tout évidence, il n’avait rien compris à la situation de Bergman, à ce père qui n’avait plus rien à perdre. Ce dernier posa son regard vers ses deux prisonniers et leur adressa un sourire triomphateur :
« Vous voyez, qu’est-ce que je vous disais ? Ils se prennent pour les rois du monde avec leur arrogance, pas un seul instant ils ne se soucient de leurs concitoyens.
- Tous ne sont pas comme cet abruti, Larry, répondit Jane qui s’avança d’un pas. Laissez nous leur parler et les convaincre de ne pas donner l’assaut.
- Pourquoi ferai-je confiance à l’homme qui a voulu me piéger ? lâcha Bergman en montrant du doigt la caméra utilisée précédemment par Jane.
- Alors laissez- moi faire, moi je ne vous ai pas trahi, tenta Térésa en s’avançant à son tour. Mon seul souhait est d’empêcher que cette bombe ne tue des centaines de personnes. C’est pour cela que je suis là.
- Vous, ma petite, vous êtes peut-être la seule qui mériterait d’être sauvée » finit par avouer doucement Bergman.
En son for intérieur, Jane se félicita brièvement de sa manœuvre insidieuse dans la salle principale pour rendre Lisbon aimable et touchante aux yeux de leur ravisseur ; la sincérité et le charisme de cette femme extraordinaire avaient fait tout le reste.
Ce fut alors que tout bascula : Bergman regarda une dernière fois la caméra puis reporta ses yeux sur Lisbon avant de prononcer ces mots annonciateurs de la catastrophe :
« Fuyez si vous le pouvez, Térésa ! »
Puis sans rien dire d’autre, Bergman retourna son arme vers lui et se tira en pleine poitrine tandis que Jane et Lisbon hurlèrent en même temps.
« NOOOOOOOOOOOOON ! »
TBC...
d'abord les remerciements tant mérités, comme tjs vous êtes chous!
karo: et voilà la suite... biz à toi
honeyjane: ce que j'aime ton avatar toi (Simon est à tomber avec cette rose et ce sourire charmeur ) Je te remercie pour ton gentil comm, j'espère que tout te plaira autant. Je ne peux pas tout te dévoiler mais juste te dire que nos "deux compères" ne sont pas au bout de leur peine Biz à toi la miss
Flodu13: hello à toi la petite nouvelle, et bienvenue à toi OUi en effet, j'ai aussi posté sur fanfiction.net mais le fofo a tjs la primeur donc tu as raison de venir lire ici Vraiment merci bcp à toi pour tous ces compliments je suis contente que tu sois si sensible à l'action et j'espère ne pas te décevoir biz et à très vite
Sweety: ma sweety, aucun pbm, je suis ravie que tu prennes le temps de poster , eh oui notre Jane manoeuvre habilement malgré tout, même quand on a l'impression qu'il se laisse à aller à ses émotions, son esprit demeure alerte! Gros gros bisous à toi et merci
JA: ton comm haut en couleur m'a enchantée, la miss! En effet j'ai voulu montrer une Lisbon super forte dans le feu de l'action (même si je lui ai réservé une scène de faiblesse vers la fin ). Quant à Jane je voulais mettre en lumière sa perspicacité d'où la longue tirade explicative sur son raisonnement concernant le plutonium. Au final, même si on a l'impression qu'il malmène Lisbon dans cette scène en réalité il y a une raison bien précise à chacune de ses paroles...(petit malin va! )
je t'embrasse fort et te remercie tjs autant de ton enthousiasme réconfortant!
Johel: oh que oui, elle est forte notre Lisbon! j'ai vraiment voulu souligner la confrontation entre Jane et le père meurtri, merci de l'avoir relevé! Et tu as raison de penser que ses propos durs envers son équipière ne sont pas vraiment fondés (il vouliat juste l'humaniser face à Bergman )
Peanut: c'est vrai que le comm de notre JA avait déjà tout dit... mais c'est gentil de ta part d'avoir laissé un adorable message
cassis: coucou la miss et merci à toi, c'est drôle tout le monde s'inquiète pour nos héros? ce n'est pourtant pas comme si on aimait les malmener dans les fics ou s'ils étaient en mauvaise posture??
pour le savoir, rdv avec la suite merci à toi
voilà: tu m'as faite rire avec tes smileys alors écoute bien, tends l'oreille chère voilà: CALY POSTE LE 4eME CHAPITRE DE SA FANFIC!!!
sinon tu m'as fait peur en m'appelant BRUNO; quoique je voudrais bien avoir son compte en banque tiens..ainsi que l'occasion de côtoyer aussi souvent Simon Robin et les autres...
biz à toi ma grande et à très vite
Alors je vous livre ici un chapitre plus bref (c'est le plus petit du lot, les suivants en revanche sont vraiment longs... ), par contre l'issue et comment dire...vraiment pas rassurante
biz à tous et à très vite pour la suite
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Chapitre 4 : à cœur ouvert.
Lisbon sentait parfois Bergman pointer son arme dans son dos pour la faire avancer plus vite. Ils se trouvaient à présent tous les trois dans le couloir éclairé qu’ils avaient emprunté plus tôt en venant de sous-sol. La jeune femme ne savait plus du tout quoi penser : la situation clairement critique devrait être son souci prioritaire, pourtant elle ne parvenait pas à focaliser son attention sur autre chose que les paroles prononcées plus tôt par Jane.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » avait-il dit sans hésiter.
Instinctivement elle posa son regard sur le mentaliste qui marchait juste devant elle.
« A force de traquer les monstres, on peut en devenir un… » : ces mots revenaient en boucle dans la tête de la jeune flic. Pourquoi lui était-il si difficile d’admettre que sous son apparente frivolité, son équipier fauteur de troubles mais néanmoins attachant dissimulait en réalité le visage d’un monstre ? Elle ne saurait dire de qui à cet instant elle avait le plus peur : de Bergman et sa bombe A ou de Jane et son éternel désir de vengeance ?
Tandis que la jeune femme se débattait avec ses idées noires tout en essayant de conserver des pensées cohérentes, Jane ouvrait la marche et se focalisait quant à lui sur la conception d’un nouveau plan. Il aperçut alors une caméra, placée en hauteur juste au-dessus d’un extincteur : en à peine quelques milli secondes, il sut comment prévenir les renforts extérieurs de la menace nucléaire. Se doutant que les forces de l’ordre s’étaient branchées sur le réseau de surveillance du musée et pensant même que la première à être devant les ordinateurs pouvait être Van Pelt, Jane fixa l’objectif de la caméra et discrètement adressa un message à ceux qu’il espérait être de l’autre côté de l’écran. Ce fut ainsi que silencieusement il les prévint de la bombe au plutonium sans que Bergman, qui marchait derrière Lisbon en arborant un air de plus en plus paniqué, ne s’en aperçût. En espérant de tout cœur que sa tactique ait fonctionné, le mentaliste poursuivit son chemin tandis que derrière lui Lisbon tentait encore une fois de raisonner leur ravisseur :
« Que comptez-vous faire maintenant Larry ? demanda-t-elle de sa voix la plus assurée. Combien de temps croyez-vous que le SWAT va mettre avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment ? Vous êtes cerné de toute part.
- Je me doute bien que leur arrogance et leur stupidité habituelles les poussent à se croire les maîtres du monde.
- Regardez-vous, fit alors Lisbon qui se retourna vivement vers Bergman alors que ce dernier pointait toujours son arme sur elle, vous êtes devenu exactement comme ceux que votre fils était parti combattre, vous agissez comme les terroristes contre lesquels Danny s’est battu avec honneur. »
Les paroles que Lisbon prononça avec virulence mais aussi avec émotion figèrent un instant Bergman qui ne put s’empêcher effectivement de penser à ce pour quoi son fils avait tant combattu.
« Rappelez-vous ce qu’il disait de ces monstres, il a sûrement dû vous en parler, vous étiez si proches, poursuivait adroitement la jeune femme.
- Oui, acquiesça péniblement le père meurtri.
- Comment les décrivait-il, Larry ?
- Vous…
- Comment les décrivait-il ? » hurla alors Lisbon, en l’interrompant les larmes aux yeux.
Jane observait la scène avec un mélange de malaise et de fierté : il voyait Lisbon prendre le relais, de même que lui avait tout à l’heure tenté d’émouvoir Bergman en parlant de désir de vengeance ; la jeune femme, elle, faisait la même chose mais sans trahir ses principes fondamentaux. Elle plaidait pour la vie, pour l’amour d’un père, pour le souvenir d’un fils valeureux, et tout cela sans avoir recours au cynisme ou à la basse vengeance. En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos. Toujours face à elle, Larry Bergman semblait se débattre lui aussi avec l’image que renvoyait de lui cette brave jeune femme : en effet, que penserait son fils de tout cela ? Quelle vision aurait-il de son père aujourd’hui ?
« Il…, commença difficilement le forcené qui en bégayait de douleur, il… dépeignait ces terroristes comme des…monstres, et des… lâches qui s’en prenaient à des civils innocents… au nom d’un Dieu qui n’avait jamais commandé toutes ces horreurs.
- Exactement, fit Térésa qui ne put s’empêcher de saisir sa croix en cet instant comme pour souligner son acquiescement. Et que croyez-vous qu’il vous dirait s’il était ici, à vous voir prêt à agir comme eux ?
- S’il était encore vivant, jamais je n’en serai arrivé à cette terrible extrémité, s’écria Bergman qui laissa échapper ses larmes. Si ce pays qu’il aimait tant l’avait défendu avec autant de soin et d’abnégation qu’il s’est attaché lui-même à défendre sa nation, mon fils serait avec moi, à mes côtés ! »
Lisbon, qui s’était montrée si déterminée jusqu’à présent, se trouva démunie face à la souffrance infinie de ce père. Non, elle ne pouvait pas cautionner les agissements de Bergman, mais elle pouvait entendre sa douleur et comprendre aussi sa colère vis-à-vis de ces autorités qui avaient envoyé le jeune Danny à la mort.
Jane s’était alors approché de son équipière, la sentant assaillie par le poids de l’empathie et ne parvenait pas à détacher son regard de sa valeureuse compagne. Cette dernière en revanche ne quittait pas des yeux le forcené qui semblait envahi par les doutes.
« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »
Ces mots transpercèrent alors le cœur de Jane : il comprit que bien plus qu’un homme en perdition prêt à commettre l’irréparable, Lisbon cherchait à sauver un ange déchu, un père détruit et sans repère, une âme perdue qui méritait la rédemption. Bien plus que Larry Bergman, c’était une autre image de Patrick Jane que Térésa Lisbon tentait aujourd’hui de sauver, en dépit de tout le mal qu’il lui avait fait et qu’il lui ferait encore. Pour une fois, le mentaliste laissa ses émotions prendre le pas sur la raison et ne put rien faire d’autre que conserver le silence, laissant son amie tenter de gagner cette bataille qui lui tenait tant à cœur.
Face à eux, Bergman semblait vouloir baisser les armes : en effet, à quoi bon vouloir venger le souvenir de son fils si lui-même en tant que père trahissait toutes les valeurs en lesquelles Danny croyait et pour lesquelles il était mort ? Après quelques interminables secondes, Bergman consentit à se reculer, comme pour donner de l’espace à ses otages, Lisbon amorça un petit sourire inespéré, croyant vraiment avoir réussi à détourner cet homme de son terrible dessein. Si elle y était parvenue avec un étranger, elle y arriverait peut-être avec Jane, non ? Ce fut alors que le talkie-walkie que Bergman tenait entre ses mains commença à grésiller et une voix familière en émana.
« Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Nos trois individus arborèrent en même temps une tête surprise : ainsi le CBI était bel et bien parvenu à se connecter à la ligne interne du musée, sans doute devait-il cet exploit à leur génie informatique aux longs cheveux roux. Tandis que Lisbon sembla apaisée d’entendre la voix de sa chef, Jane éprouva au contraire un terrible pressentiment, comme si l’intervention d’Hightower s’apprêtait à réduire en miettes les efforts surhumains de Lisbon pour apaiser le terroriste. Ce dernier, qui avait presque abaissé son arme, retrouva une attitude belliqueuse et agitée quand il s’empara de l’appareil pour répondre à l’opportun.
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine de l’autre côté de l’appareil, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! »
Bergman releva son regard furieux vers ses deux prisonniers tandis que Lisbon hocha la tête, ahurie, ne comprenant pas comment ses collègues avaient appris pour le plutonium.
« C’est vous n’est-ce pas ? s’énerva Larry en pointant du doigt la femme face à lui.
- Je vous assure que non, s’affola Lisbon, qui ne voyait pas d’un bon œil que Bergman pense qu’ils aient tenté de le piéger.
- Vous m’embrouillez avec vos salades et votre prétendue compassion mais en réalité vous êtes comme tous les autres, sainte Térésa !
- Larry, c’est moi qui les ai prévenus, Lisbon n’en savait rien, intervint aussitôt Jane qui se posta devant la jeune femme comme pour la protéger. Je leur ai parlé par le biais de cette caméra de surveillance là-bas. Croyez-moi, s’il existe bien une personne sur Terre qui croit dur comme fer au pardon et en la rédemption, c’est cette femme.
- Vous, la ferme ! éructa violemment Bergman qui repoussa avec virulence l’homme blond en costume tout en gardant son arme braquée sur eux deux. Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre ! »
D’un signe menaçant, il les força à ne pas bouger tandis qu’il reculait lui-même pour se mettre face à la vidéo surveillance à l’origine du chaos.
« Vous auriez pu me mettre dans la confidence, susurra Lisbon révoltée à son consultant debout à ses côtés.
- Et comment suggériez-vous que je m’y prenne au juste, très chère ? Que je me retourne vers vous pour vous demander la permission de tenter de sauver des vies en prévenant les renforts extérieurs ? répondit avec ironie le mentaliste à une Lisbon qui devait bien reconnaître que Jane avait eu raison d’essayer quelque chose. De toute façon votre sincérité innocente était la plus fiable des armes. »
A l’écoute de ce reproche déguisé de vouloir s’accrocher à un espoir fou, la jeune femme sentit son cœur se serrer : de toute évidence, elle était condamnée à échouer dans toutes ses tentatives à ramener Jane du bon côté. Pendant ce temps Hightower, essayait toujours de tisser un semblant de communication avec le terroriste.
« S’il vous plait, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie qui demeura silencieux.
Jane ferma quelques secondes les yeux, ravi de voir que Madeleine avait compris la situation : insister aurait attisé encore plus la colère de Bergman, aussi n’avait-elle pas répondu, au grand soulagement du mentaliste. Quelques instants s’écoulèrent dans le silence quand soudain une voix plus grave s’éleva de nouveau à travers le talkie-walkie.
« Ici le chef Digler, du SWAT. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- Quelle subtilité dans la négociation, fit remarquer à voix basse Jane, inquiet.
- Quel abruti ! s’insurgea Lisbon devant un tel manque de tact de la part d’un commando d’élite dans une situation aussi délicate.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, que tout prémice de capitulation avait alors abandonné.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Jane et Lisbon hochèrent en même temps la tête, prouvant par là-même leur profond désaccord avec la tactique adoptée par Digler : cet imbécile choisissait la provocation éhontée dissimulée sous un patriotisme idiot pensant ainsi intimider le pauvre homme. De tout évidence, il n’avait rien compris à la situation de Bergman, à ce père qui n’avait plus rien à perdre. Ce dernier posa son regard vers ses deux prisonniers et leur adressa un sourire triomphateur :
« Vous voyez, qu’est-ce que je vous disais ? Ils se prennent pour les rois du monde avec leur arrogance, pas un seul instant ils ne se soucient de leurs concitoyens.
- Tous ne sont pas comme cet abruti, Larry, répondit Jane qui s’avança d’un pas. Laissez nous leur parler et les convaincre de ne pas donner l’assaut.
- Pourquoi ferai-je confiance à l’homme qui a voulu me piéger ? lâcha Bergman en montrant du doigt la caméra utilisée précédemment par Jane.
- Alors laissez- moi faire, moi je ne vous ai pas trahi, tenta Térésa en s’avançant à son tour. Mon seul souhait est d’empêcher que cette bombe ne tue des centaines de personnes. C’est pour cela que je suis là.
- Vous, ma petite, vous êtes peut-être la seule qui mériterait d’être sauvée » finit par avouer doucement Bergman.
En son for intérieur, Jane se félicita brièvement de sa manœuvre insidieuse dans la salle principale pour rendre Lisbon aimable et touchante aux yeux de leur ravisseur ; la sincérité et le charisme de cette femme extraordinaire avaient fait tout le reste.
Ce fut alors que tout bascula : Bergman regarda une dernière fois la caméra puis reporta ses yeux sur Lisbon avant de prononcer ces mots annonciateurs de la catastrophe :
« Fuyez si vous le pouvez, Térésa ! »
Puis sans rien dire d’autre, Bergman retourna son arme vers lui et se tira en pleine poitrine tandis que Jane et Lisbon hurlèrent en même temps.
« NOOOOOOOOOOOOON ! »
TBC...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
Mais POURQUOI tu coupes là ????? Diantre, bonjour le suspense !
J'ai aimé le côté humain de Lisbon et cette phrase: "« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »"
On voit qu'elle essaye de faire quelque chose de bien et qu'elle peut sauver une personne même si c'est pas Jane, ça peut lui donner espoir pour la suite, même si elle a été blessée par les paroles de Jane.
Je comprend aussi la colère du papounet par rapport à Jane et sa "trahison" mais en même temps s'il ne l'avais pas fait, Bergman aurait tout fait péter sans hésiter.
Il a reconnu le fait que Teresa soit quelqu'un de bien cependant ça n'a pas suffit, il s'est tiré dessus, activant ainsi la bombe A....
Que va-t-il se passer maintenant ?
Re: Course contre la mort... ^
Et oui, je traînais tout le temps sur Fanfiction.net avant mais après avoir lu une grande partie, j'ai atterrie ici
Tu ne me déçois pas du tout ! Ce chapitre était très bien !
Lisbon qui arrive à parler ainsi, c'est très beau et colle très bien à son personnage !
De plus avec ses répliques je pensais vraiment que Bergman allait céder, après tout l'argument sur les terroriste est très bien trouvé ! Ça collé parfaitement ! Jusque quand Hightower face tout foiré .. Alors l'agent du SWAT n'en parlons pas, quel demeuré ! Je vois trop le personnage, qui pense être le plus fort, mais il croit quoi ? Si la bombe explose, il sera même plus en vie .. ! Enfin, y en à toujours des comme ça, avec leur arguments à la con En plus l'homme vient avec une bombe, qu'es qu'il en a faire d'être la honte du pays, à mon avis c'est pas la première chose à laquelle il pense x)
Je vais arrêté de m'emporter
En résumé, magnifique, surtout les dernières paroles de Lisbon, qui veut toujours sauvé Jane, après tout ça ! Grande femme ! ;D
VLS
Tu ne me déçois pas du tout ! Ce chapitre était très bien !
Lisbon qui arrive à parler ainsi, c'est très beau et colle très bien à son personnage !
De plus avec ses répliques je pensais vraiment que Bergman allait céder, après tout l'argument sur les terroriste est très bien trouvé ! Ça collé parfaitement ! Jusque quand Hightower face tout foiré .. Alors l'agent du SWAT n'en parlons pas, quel demeuré ! Je vois trop le personnage, qui pense être le plus fort, mais il croit quoi ? Si la bombe explose, il sera même plus en vie .. ! Enfin, y en à toujours des comme ça, avec leur arguments à la con En plus l'homme vient avec une bombe, qu'es qu'il en a faire d'être la honte du pays, à mon avis c'est pas la première chose à laquelle il pense x)
Je vais arrêté de m'emporter
En résumé, magnifique, surtout les dernières paroles de Lisbon, qui veut toujours sauvé Jane, après tout ça ! Grande femme ! ;D
VLS
Flodu13- Livreur de Pizza
- Loisirs : Volley ball, séries TV
Localisation : Aix en Provence
Re: Course contre la mort... ^
Peanut BZH a écrit:
Mais POURQUOI tu coupes là ????? Diantre, bonjour le suspense !
J'ai aimé le côté humain de Lisbon et cette phrase: "« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »"
On voit qu'elle essaye de faire quelque chose de bien et qu'elle peut sauver une personne même si c'est pas Jane, ça peut lui donner espoir pour la suite, même si elle a été blessée par les paroles de Jane.
Je comprend aussi la colère du papounet par rapport à Jane et sa "trahison" mais en même temps s'il ne l'avais pas fait, Bergman aurait tout fait péter sans hésiter.
Il a reconnu le fait que Teresa soit quelqu'un de bien cependant ça n'a pas suffit, il s'est tiré dessus, activant ainsi la bombe A....
Que va-t-il se passer maintenant ?
Après ce que Peanut vient de dire, je ne peux que plussoyer
A part que ça se voit combien Jane peut être attacher voir tenir énormément à Lisbon malgré qu'il s'est mal exprimé de façon maladroite et sombre disant qu'il la sacrifierait s'il retrouvait puis je peux comprendre la réaction du père envahit par la colère et le désespoir de la perte de son fils qu'il a été trahit par Jane et son sale tour.
Mais POURQOUI POURQUOI t'es obligée de couper là où il ne faut pas ??
Que va-t-il se passer maintenant et ne dis pas que tu comptes faire mourir nos deux chouchours
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Re: Course contre la mort... ^
QUOI ! C4EST QUOI CETTE FIN SADIQUE? VITE LA SUITE
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Course contre la mort... ^
JisbonAddict a écrit:Peanut BZH a écrit:
Mais POURQUOI tu coupes là ????? Diantre, bonjour le suspense !
J'ai aimé le côté humain de Lisbon et cette phrase: "« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »"
On voit qu'elle essaye de faire quelque chose de bien et qu'elle peut sauver une personne même si c'est pas Jane, ça peut lui donner espoir pour la suite, même si elle a été blessée par les paroles de Jane.
Je comprend aussi la colère du papounet par rapport à Jane et sa "trahison" mais en même temps s'il ne l'avais pas fait, Bergman aurait tout fait péter sans hésiter.
Il a reconnu le fait que Teresa soit quelqu'un de bien cependant ça n'a pas suffit, il s'est tiré dessus, activant ainsi la bombe A....
Que va-t-il se passer maintenant ?
Après ce que Peanut vient de dire, je ne peux que plussoyer
A part que ça se voit combien Jane peut être attacher voir tenir énormément à Lisbon malgré qu'il s'est mal exprimé de façon maladroite et sombre disant qu'il la sacrifierait s'il retrouvait puis je peux comprendre la réaction du père envahit par la colère et le désespoir de la perte de son fils qu'il a été trahit par Jane et son sale tour.
Mais POURQOUI POURQUOI t'es obligée de couper là où il ne faut pas ??
Que va-t-il se passer maintenant et ne dis pas que tu comptes faire mourir nos deux chouchours
VLS VLS VLS
je ne peux que plussoyer aussi
tu ne peux pas t'arrêter là c'est trop de suspense
j'espère que tu vas pas nous tuer jane et lisbon
et hightower elle était vraiment obliger d’intervenir quand Sainte Téresa avait enfin calmer le père
en tout cas hâte de lire la suite et brabo encore pour ce super chapitre
Jisbon25- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lecture
Re: Course contre la mort... ^
encore un chapitre
Lisbon est magnifique dans sa sincérité, son courage et son dévouement. Une droiture qui mérite le respect...C'est tellement le personnage tel que je le vois
Même dans ces circonstances elle ne peut s'empêcher de penser à Jane, de vouloir le sauver de lui même
Elle a presque réussi à convaincre Bergman...
Et le geste désespéré de cet homme qui pousse Lisbon à sauver sa vie avant de se suicider
C'est superbement écrit, on retient son souffle de bout en bout, on a du mal à "refaire surface"
Maintenant il va falloir attendre la suite
Lisbon est magnifique dans sa sincérité, son courage et son dévouement. Une droiture qui mérite le respect...C'est tellement le personnage tel que je le vois
Même dans ces circonstances elle ne peut s'empêcher de penser à Jane, de vouloir le sauver de lui même
Elle a presque réussi à convaincre Bergman...
Et le geste désespéré de cet homme qui pousse Lisbon à sauver sa vie avant de se suicider
C'est superbement écrit, on retient son souffle de bout en bout, on a du mal à "refaire surface"
Maintenant il va falloir attendre la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course contre la mort... ^
Je boude Caly, et vraiment
Et pour ta punition, puisque c'est ça tu auras mes longs coms par mp car là c'est plus possible comme dirait le cher propriétaire de mon cher et tendre Maurice. (si tu arrives à comprendre cette phrase, et ben alors là mais je boude quand même.)
Et pour ta punition, puisque c'est ça tu auras mes longs coms par mp car là c'est plus possible comme dirait le cher propriétaire de mon cher et tendre Maurice. (si tu arrives à comprendre cette phrase, et ben alors là mais je boude quand même.)
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Course contre la mort... ^
encor un chapitre toute en émotion
mais ce qui me tue c'est l'intervention du swat j'aurai envie de les tué juste ou moment ou lisbon a put raisonné larry il a fallut qu'ils intérviennent . et que dire de la fin toujours aussi fort
mais ce qui me tue c'est l'intervention du swat j'aurai envie de les tué juste ou moment ou lisbon a put raisonné larry il a fallut qu'ils intérviennent . et que dire de la fin toujours aussi fort
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Course contre la mort... ^
Flodu13 a écrit:Et oui, je traînais tout le temps sur Fanfiction.net avant mais après avoir lu une grande partie, j'ai atterrie ici
Tu ne me déçois pas du tout ! Ce chapitre était très bien !
Lisbon qui arrive à parler ainsi, c'est très beau et colle très bien à son personnage !
De plus avec ses répliques je pensais vraiment que Bergman allait céder, après tout l'argument sur les terroriste est très bien trouvé ! Ça collé parfaitement ! Jusque quand Hightower face tout foiré .. Alors l'agent du SWAT n'en parlons pas, quel demeuré ! Je vois trop le personnage, qui pense être le plus fort, mais il croit quoi ? Si la bombe explose, il sera même plus en vie .. ! Enfin, y en à toujours des comme ça, avec leur arguments à la con En plus l'homme vient avec une bombe, qu'es qu'il en a faire d'être la honte du pays, à mon avis c'est pas la première chose à laquelle il pense x)
Je vais arrêté de m'emporter
En résumé, magnifique, surtout les dernières paroles de Lisbon, qui veut toujours sauvé Jane, après tout ça ! Grande femme ! ;D
VLS
avec des comms comme ça y a plus rien à dire sauf, je plussois et VLS
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course contre la mort... ^
Bon c'est sur qu'en utilisant cette taille de police je ne peux plus louper la publication de tes chapitre mais je suis pas aveugle non plus je sais que je fais partie des vieilles ici mais bon, faut pas pousser mémère dans les orties non plus
Et en plus tu t'arrêtes sur ça " NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN" mais ça va pas bien toi ?????
Et en plus tu t'arrêtes sur ça " NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN" mais ça va pas bien toi ?????
Re: Course contre la mort... ^
Wahou Je viens de lire tes 4 SUPER chapitre ! Tu revient en puissance dis-donc ! et sa me vas trés bien Breeef Vivement la suite Caly !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Course contre la mort... ^
coucou tout le monde!!! me revoilou...
-->voilà, sans vous faire attendre plus longtemps (au risque de passer pour la digne héritière de RJ par mon sadisme ), je vous livre le chapitre suivant. J'avoue que c'est l'un de mes favoris, j'ai adoré l'écrire et surtout j'espère toujours un petit peu au fond de moi qu'un jour le GRAND Bruno prévoira ce genre de scène pour nos héros (bon lui le ferait avec bcp de génie et de subtilité mais que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a
on retrouve tout d'abord notre team, avec qqk explications données pour éclairer comment on en est arrivé à la situation que vous connaissez. d'ailleurs, pour ceux et celles qui me connaissent bien, vous savez combien j'aime Cho et Rigsby, particulièrement leur relation fraternelle. Du coup j'ai voulu les mettre un peu en relief dans ce chapitre, montrer que derrières les héros se cachent aussi des humains avec leurs doutes et leurs faiblesses. Enfin, on retrouve nos 2 chouchous Jane et Lisbon dans une situation que je qualifierais..d'explosive! Bcp de réponses dans ce chapitre mais aussi d'énormes questions à la fin, donc vous voilà prévenues, ne m'en voulez pas!!!!
enfin, vous savez combien j'aime la musique donc je vous mets deux petits liens vers des musiques, la 1ère qui irait très bien je crois avec la scène d'action proposée; et la seconde (une de Mentalist bien sûr!) pour la fin "incertaine" du chapitre... (ben oui, quitte à ce prendre pour Bruno, autant faire ça en grand, prévoyons en plus des scenarrii les bandes sons qui accopagneront les images )? Je peux d'ores et déjà vous dire que je vous proposerais une autre musique pour l'épilogue finale car je sais très bien quelle musique de mentalist j'aimerais voir à l'écran pour la scène finale!
gros bisous à tous et merci d'être un si chaleureux public
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Au QG de la police installé à quelques mètres du Musée, Van Pelt conservait ses yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur : Jane et Lisbon n’étaient pas réapparus à la caméra depuis leur précédent passage sous la menace de Bergman, quelques minutes plus tôt.
« Du plutonium, il ne manquait plus que cela, commenta Rigsby debout à ses côtés, qui se frottait régulièrement le menton. Et le patron est là-bas avec Jane.
- Même s’ils parviennent à neutraliser le suspect, il y a le risque qu’ils aient été exposés aux radiations, dit Madeleine, osant proférer tout haut les craintes que son équipe formulait tout bas. Si c’est le cas…
- …ils sont condamnés, conclut Cho gravement de son ton monocorde habituel.
- Ne dis pas ça, s’écria alors Rigsby qui se retourna vers son équipier, lui adressant un regard noir qu’il n’avait encore jamais utilisé face à Cho. Ils ne sont pas encore morts ! »
Il était rare de voir Wayne Rigsby perdre son sang froid, surtout face à son meilleur ami qui ne répondit pas, comprenant fort bien la colère qu’éprouvait à cet instant le grand agent. Rigsby s’était toujours accommodé de la froideur de son équipier, sachant parfaitement que sous cette dernière se dissimulaient un vrai attachement et une loyauté sans faille pour ses amis. Mais la panique ambiante due à la menace nucléaire associée à la quasi certitude que Jane et Lisbon soient condamnés, avaient poussé le sympathique agent à se retrancher derrière sa colère, allant jusqu’à se retourner contre celui qui était comme un frère.
Hightower leva une main apaisante entre Cho et Rigsby et dit posément :
« Du calme, messieurs, nous n’avons pas de temps à perdre en confrontation inutile, chaque minute compte. »
Cho regardait toujours son ami qui le toisait puis acquiesça d’un signe de tête, montrant qu’il ne tenait pas du tout à se fâcher avec Rigsby. Quant à ce dernier, toujours sans lâcher du regard son stoïque équipier, tenta de recouvrer son calme en inspirant profondément.
La tension électrique qui régnait fut un instant détournée par le retour du chef Digler.
« Ça y est, les équipes de décontamination sont en route ainsi que deux démineurs spécialistes en explosifs nucléaires, mais ils ne seront pas là avant une bonne dizaine de minutes.
- Ils ne peuvent pas faire plus vite, ragea Hightower en se retournant vers le nouveau venu.
- La circulation est très dense, surtout depuis qu’on a procédé à l’évacuation d’urgence de tous les quartiers avoisinants, expliqua Digler.
- Dîtes, les interrompit soudain Van Pelt qui pianotait toujours sur son clavier, je viens de pirater le système de communication du musée.
- Ce n’était pas déjà le cas ? demanda Rigsby, étonné. Tu nous as branchés sur les caméras depuis un moment.
- Pour le système vidéo oui, mais je n’avais pas accès au réseau interne audio, expliqua gentiment la rouquine. Je viens de trouver la fréquence qu’utilisaient les gardiens avec leur talkie.
- Mais à quoi cela peut-il nous servir ? la coupa assez sèchement Digler qui pour la peine reçut à son tour un regard très courroucé de Rigsby.
- Quand Jane, Lisbon et leur ravisseur sont passés dans le couloir tout à l’heure, nous avons pu voir que…
- …que Bergman tenait un de ces talkies, finit Cho à qui Van Pelt adressa un sourire complice.
- Exactement, corrobora-t-elle, ravie d’avoir pu malgré tout moucher le chef Digler. On pourrait peut-être essayer de rentrer en contact avec lui, ou avec le patron.
- Beau travail Van Pelt, la félicita Madeleine en posant une main maternelle sur l’épaule de la rouquine assise devant-elle.
- Vous voulez négocier avec ce malade ? demanda outré Digler, en haussant les épaules d’incompréhension.
- L’idée est surtout de gagner du temps et d’en apprendre le maximum sur cet explosif, chef Digler, lui répondit froidement Hightower qui n’aimait définitivement pas qu’on remettre en question ses compétences et celles de son équipe. Van Pelt, vous pouvez me connecter à cette fréquence de manière à ce que je tente une approche avec le suspect ?
- Oui Madame, fit Grace en lui tendant un émetteur de transmission. Appuyez sur le bouton noir à droite et parlez.
- Merci, acquiesça sa chef qui inspira un grand coup puis, arborant un regard déterminé lança la communication. Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Quelques secondes s’écoulèrent avant que la voix du forcené ne réponde :
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! ».
Là encore ce fut le silence qui lui répondit : à côté de leur patron, Rigsby et Cho échangèrent un regard inquiet, signe que rien ne comptait plus que de tirer leurs amis de là, pas même leur accrochage précédent. Ce fut alors que Bergman apparut à l’écran : il venait de se positionner face à la caméra du couloir mais Jane et Lisbon se tenaient toujours hors champ. Leurs co-équipiers comprenaient simplement qu’ils étaient tout près car le suspect tenait son arme en joug et son regard oscillait entre la caméra et ceux qui se dressaient visiblement face à lui.
« S’il vous plait, reprit calmement Hightower qui s’appuyait sur la table devant elle, les yeux rivés sur l’écran, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie tout en fixant la caméra.
Madeleine hocha la tête et lâcha le bouton de son émetteur pour se tourner vers son équipe :
« Il est beaucoup trop agité, je ne peux pas prendre le risque de l’irriter encore plus. Nous devons faire appel à un vrai négociateur, à trop vouloir insister je pourrais le pousser à bout.
- Moi je peux essayer de lui parler, déclara contre toute attente Digler en levant sa main.
- Vaut mieux pas, non, s’opposa aussitôt Cho qui se redressa de toute sa stature.
- Vue votre réaction de tout à l’heure, je doute que vous soyez le mieux placé pour tenter d’apaiser le suspect, confirma Madeleine en ne daignant même pas le regarder.
- Depuis le 11 septembre, tous les dirigeants des corps d’élite comptent dans leur cursus une formation à la négociation, rétorqua le chef du SWATT. Même des chefs commandos doivent savoir faire preuve d’un minimum de psychologie pour agir correctement.
- Et c’est cette formation en psychologie qui vous a poussé à exprimer votre surprise lorsque nous avons voulu, et je vous cite, « négocier avec ce malade » ? lui fit remarquer Rigsby, avec une ironie acide.
- ça va, on était en off, et puis je suis un homme de terrain, moi, répondit Digler d’un ton blasé en gardant une main sur sa hanche. C’est votre boss qui a raison, on doit gagner du temps et en apprendre un max sur cette bombe. Mais on doit surtout faire comprendre à ce type qu’on est là et qu’on ne lâchera pas l’affaire. Et puis vous croyez qu’on a vraiment le temps d’attendre qu’un négociateur se pointe, avec ce cafouillage partout sur les voies d’accès, il ne sera pas là avant une bonne demi-heure ! »
Même s’ils n’appréciaient pas beaucoup Digler, les agents du CBI devaient reconnaître que l’horloge jouait contre eux : ils n’avaient effectivement pas le temps de faire appel à un professionnel et de toute évidence, le chef Digler semblait être leur seul un minimum formé. Madeleine resta quelques secondes à fixer cet homme puis finalement, décida de tenter cette ultime carte.
« D’accord, vous essayez, fit-elle alors que Rigsby lâcha un insistant soupir de mécontentement et que Cho croisa les bras en hochant la tête, l’air non convaincu. Mais vous ne lui rentrez pas dedans sans réfléchir. Vous êtes ferme mais subtil, est-ce clair ? »
Digler acquiesça tandis que Madeleine lui tendit l’émetteur sous les yeux inquiets de ses subordonnés.
« Ici le chef Digler, du SWAT, commença t-il. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, de l’autre côté du talkie tandis que Madeleine se pinçait les lèvres d’incertitude et fit signe à Digler de baisser d’un ton.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! poursuivit Digler sans tenir compte de la remarque d’Hightower. Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Madeleine arracha aussitôt l’émetteur des mains de Digler et le toisa avec colère :
« C’est ce que vous appelez être subtil ? lui reprocha-t-elle avec véhémence.
- Il est hors de question qu’on se laisse mener par le bout du nez par ce malade, cracha-t-il de toute sa hauteur.
- Je vais vous…, commença Madeleine qui saisit Digler violemment par le col tandis que ni Cho ni Rigsby ne firent un geste pour l’arrêter.
- Madame, la coupa aussitôt Van Pelt, paniquée. Regardez. »
Tout en tenant toujours Digler, Madeleine se retourna, de même que tous les présents de la pièce et ce qu’ils virent les glacèrent sur place. Bergman, après avoir adressé de toute évidence des derniers mots à ses interlocuteurs et avoir jeté un ultime regard à la caméra, avait retourné son arme contre lui. Son corps se laissa lourdement tombé sur le sol du couloir, révélant ainsi la terrible réalité : il venait certainement d’amorcer la bombe.
Van Pelt avait porté ses mains à sa bouche tandis que Cho frappa du poing sur la table devant lui. Hightower lâcha Digler qui afficha à son tour un air effaré, conscient de ce qu’il venait de déclencher. Mais il n’eut pas le temps de réagir que déjà Rigsby fondait sur lui et lui assena de si violents coups de poing que Digler en tomba à terre, sans pouvoir se défendre malgré toute son expérience d’homme de terrain. Wayne déversa toute sa rage qu’il contenait à peine face à cet homme qui venait sans doute de tous les condamner, à commencer par leurs deux amis Jane et Lisbon.
« Arrête, arrête, hurla Cho qui s’était précipité sur son équipier pour le retenir et qui avait bien du mal à le maintenir.
- Wayne, cria Van Pelt, elle aussi dépassée par toutes ces horreurs.
- Arrête vieux, il n’en vaut pas la peine, on doit aider le patron et Jane ! » tenta encore Cho, qui ceinturait son partenaire, aidé d’Hightower.
A l’évocation du nom de ses amis, Rigsby, qui se tenait accroupi au-dessus d’un Digler au visage tuméfié, sembla alors s’apaiser. En effet, il n’avait pas le temps de s’occuper de ce salopard ; il devait redevenir le professionnel agent Rigsby, en pleine mission pour tenter de sauver plusieurs vies. Essoufflé, le dos appuyé sur le torse de son ami asiatique qui l’empoignait fortement, Wayne tenta de retrouver sa respiration, puis se releva, aidé de Cho. Il croisa alors le regard perplexe d’Hightower qui visiblement, jugea que la perte de sang froid de Rigsby était le cadet de ses soucis pour l’instant.
Le regard de tous fut de nouveau attiré à l’écran : Jane et Lisbon venaient d’entrer dans le champ de vision de la caméra, tous les deux agenouillés près du corps de Bergman, qui n’était pas complètement mort.
Dans le couloir du Musée, Bergman gisait à terre, grièvement blessé par la balle qui l’avait touché en dessous-du cœur. D’un même élan, Jane et Lisbon s’étaient précipités vers lui, s’agenouillant aux côtés du terroriste qui les regardait. Une marre de sang s’agrandissait de plus en plus sous le corps du pauvre homme qui voyait sa vie lui échapper.
« Monsieur Bergman ? Monsieur Bergman ? l’appelait Lisbon d’un ton affolé alors qu’elle observait le minuteur enclenché à sa ceinture.
- Il l’a mis en marche, fit remarquer Jane, lui aussi effaré. Tout saute dans quatre minutes.
- Restez avec moi, Larry, répétait Lisbon qui tentait de comprimer la blessure. Je vous en prie, la bombe…dîtes-moi comment la désactiver.
- Je…trop tard, lâcha ce père meurtri qui continuait de se vider de son sang.
- Je vous en supplie, persistait inlassablement la jeune femme qui s’agitait au possible pour retarder le moment fatidique. Faîtes-le pour lui, pour Danny, vous croyez qu’il aurait voulu ça ?
- Danny est…mort.
- Vous pouvez encore sauver tous ces gens, embraya Jane qui souleva la tête de Bergman pour le forcer à le regarder droit dans les yeux. Soyez ce héros que votre fils aspirait à être, soyez le père qui protège, et non celui qui détruit ! »
Lisbon, les mains couvertes de sang, tentait toujours de freiner l’hémorragie alors qu’une larme sortait de ses beaux yeux émeraude. Touché par le courage et la volonté de cette femme d’exception qui aurait pu être sa fille, Bergman capitula :
- Coupez…coupez le fil orange… il relie ma cein…ture au sac à dos, bégaya l’homme qui souffrait atrocement.
- Le fil orange ? Le fil orange ? répéta Lisbon qui de sa main droite écarta la chemise de Bergman pour découvrir un peu plus le mécanisme. Si je le coupe, cela arrête le minuteur ?
- Non…il permet juste…de dissocier la bombe de… »
Mais Bergman ne put terminer qu’il poussa un râle de douleur. Juste avant d’expirer il leva sa main pour la poser sur la joue humide de la jeune femme penchée sur lui.
« Personne ne devrait…vous sacrifier…Térésa. » eut-il le temps de dire puis il rendit l’âme, sous les yeux d’une Lisbon bouleversée et d’un Jane livide.
Face au corps sans vie de Bergman, Lisbon fut malgré tout la première à recouvrer sa lucidité, enfouissant le désespoir sous sa ténacité coutumière.
« Lisbon ? Jane ? s’éleva soudain la voix affolée d’Hightower du talkie-walkie tombé des mains de Bergman.
- Jane, prenez le talkie et répondez, dit vivement Lisbon tandis qu’elle s’occupait de comprendre comment fonctionnait l’explosif. Jane ! »
A l’écoute de son nom éructé par son équipière, Jane sortit de sa torpeur et s’empara du boitier noir pour instaurer la communication.
« Madeleine, où est l’équipe de déminage ? demanda aussitôt le consultant à genoux aux côtés d’une Lisbon qui s’acharnait à ne pas baisser les bras.
- Elle sera là dans cinq minutes ! dit Hightower de l’autre côté du combiné.
- Mauvais timing, il ne nous en reste que trois !
- Deux minutes et cinquante sept secondes pour être exact, le corrigea Lisbon qui se redressa d’un coup et s’empara du talkie en l’arrachant des mains de Jane. Madame nous allons transporter le corps de Bergman dans la crypte en dessous du musée. Cela contiendra un peu les radiations, il y a une chance que je parvienne à retirer le sac à dos contenant le plutonium. Après l’explosion, si nous nous en sommes sortis, venez nous récupérer à l’arrière du bâtiment, il y a un escalier qui mène au sous-sol.
- Mais…
- Que personne ne s’approche avant l’explosion, on n’a pas le temps Madame, la coupa-t-elle en regardant une dernière fois la caméra. Cho, Rigsby, Van Pelt, à l’abri, c’est un ordre ! »
Puis en jetant un regard à la fois déterminé et affectueux à la caméra, Lisbon coupa le talkie et se tourna vers son équipier qui venait de récupérer le collier que portait Bergman : la plaque militaire de son fils Danny. Sans ajouter un mot, il glissa le bijou dans sa poche.
« Jane, on retourne le corps, il faut garder le sac en l’air afin qu’aucun choc ne vienne endommager la bombe.
- Mais on ne verra plus le minuteur, lui fit remarquer le consultant qui l’aida néanmoins à faire pivoter Bergman sur le ventre.
- J’ai réglé ma montre sur chronomètre, il nous reste deux minutes et trente secondes. » expliqua-t-elle en enclenchant la lumière fluorescente de sa montre.
Lisbon ouvrit la porte d’accès par laquelle ils étaient entrés dans le couloir bien plus tôt et mit sa lampe de poche dans sa bouche pour éclairer le sombre escalier menant au sous-sol. Face à elle, Jane attrapa Bergman sous les bras, Lisbon le prit par les pieds et tous deux hissèrent tant bien que mal le cadavre jusqu’à l’étage inférieur, prenant garde de ne pas manquer une marche. Ils aboutirent enfin dans le sombre tunnel en pierre qu’ils avaient emprunté pour venir et se dirigèrent droit vers l’ancienne crypte, à l’autre bout. Régulièrement Lisbon regardait sa montre et annonçait à Jane le compte à rebours, articulant difficilement à cause de sa torche qu’elle tenait toujours dans la bouche.
Quand ils arrivèrent à la crypte, ils posèrent avec un certain ménagement le cadavre de Bergman sur le ventre.
« Une minute, cinquante secondes, annonça Lisbon qui sortit un canif de sa poche. Jane, maintenant vous partez. La sortie est sur votre droite, à quatre cent mètres environ.
- C’est ça, et je vous attends dans le camion de glace en face, fit-il avec ironie tout en aidant la jeune femme à saisir le fil orange.
- Je ne plaisante pas, Jane, pour une fois dans votre vie, obéissez et dégagez !
- Coupez ici, lui indiqua-t-il le fil en haut du sac à dos sans tenir compte de ses prières.
- Je sais ce que je dois faire ! hurla-t-elle en l’attrapant par le veston violemment. Il vous reste une minute vingt pour sortir alors SORTEZ !
- Je ne sors pas d’ici sans vous, c’est pourtant clair, éleva-t-il à son tour la voix en la toisant.
- Arrêtez de jouer au héros, vous avez une vengeance qui vous attend dehors, lui cracha-t-elle méchamment au visage.
- Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas ! » hurla Jane sans se laisser démonter.
Cette fois Lisbon ne sut que répondre : que voulait-il dire par là ? Elle avait toujours pensé que sa vengeance était son unique moteur, sa seule raison de vivre alors pourquoi… ?
Revenant à la dure réalité, Lisbon coupa net ses questionnements, se concentra sur sa tâche ; à ses côtés Jane inspirait fortement pour tenter de rester calme et mesurer lui aussi le poids de ses paroles. Enfin, Lisbon parvint à couper le fil orange, à en extraire le sac à dos contenant le plutonium. Elle prit une seconde pour s’assurer que les bouteilles étaient intactes : il ne semblait pas y avoir de fuite !
Alors que le chronomètre affichait une minute, Lisbon se releva en tenant fermement le sac et s’écria :
« C’est bon, allez, on fiche le camp ! »
Sans rien ajouter de plus, les deux investigateurs coururent à travers le tunnel sombre et humide, Lisbon s’assurant sans arrêt que son consultant la suivait bien ; mais cela était inutile, il faisait preuve d’une incroyable vitesse. Enfin ils aperçurent l’escalier en pierre qui menait à la sortie, ils escaladèrent les marches deux à deux. Lisbon poussa violemment la porte en bois ancienne et elle put sentir sur son visage la fraicheur de la nuit. Elle se retourna, attrapa Jane par la main pour l’aider à s’extirper à son tour.
Dix secondes…neuf…huit…sept…
Tous deux courraient et ils aperçurent une fosse à l’arrière du bâtiment ; ils se laissèrent tomber dedans.
Six…cinq…quatre…trois…
Lisbon se coucha sur le sac pour le protéger tandis que Jane recouvrit le corps de sa partenaire en un réflexe irréfléchi de s’interposer entre elle et le danger.
Deux…un…........................
Une gigantesque explosion retentit soudain à quelques mètres du lieu où ils se trouvaient, balayant tout sur son passage. Des débris de pierre et de bois s’élevèrent dans les airs, retombant au hasard à des centaines de mètres à la ronde. Quelques tronçons atterrirent sur les deux corps dissimulés tant bien que mal dans la fosse, Jane serrait fortement la frêle jeune femme qui se tenait sous lui.
https://www.youtube.com/watch?v=VSLR9tJJGPs&feature=relmfu (musique: Mentalist BO, Lisbon's secret)
Après d’interminables secondes, cessa enfin le bruit effroyable et un certain calme revint soudain : seul le bruit du feu qui crépitait dans ce qui restait du Musée venait troubler la nuit qui les entourait.
Doucement Jane se redressa, laissant échapper un petit gémissement de douleur à la tête : une pierre l’avait blessé au front et il saignait légèrement. Sous lui, Lisbon tentait à son tour de mesurer l’étendue de ses blessures, et à sa grande surprise, il lui semblait que tous ses membres fonctionnaient. Elle se tourna alors vers son consultant et vit son beau visage noirci et un peu ensanglanté.
« Vous êtes blessé ? lui demanda-t-elle aussitôt en posant sa main sur la plaie de Jane.
- Ce n’est rien, juste un coup à la tête, je n’en serai qu’un peu plus fêlé, voulut-il dédramatiser pour la rassurer, en vain.
- Peut-être que cela vous rendra surtout moins con ! » se mit elle à hurler contre toute attente.
L’adrénaline retombait et elle laissait à présent ses nerfs prendre le dessus : une véritable crise envahit alors la jeune femme qui était à bout.
« Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « Jane, maintenant vous partez » hein ? continuait-elle de crier en le frappant à l’épaule.
- Je…
- Vous avez failli me faire tuer parce que j’étais trop occupée à vous surveiller, à savoir si vous étiez toujours derrière moi, ou si, imbécile comme vous l’êtes, vous ne vous êtes pas trompé de côté.
- Lisbon … tenta de l’apaiser Jane qui la saisit par les épaules alors qu’elle continuait à le frapper sur le torse.
- Vous n’êtes qu’un crétin égoïste arrogant et manipulateur, disait-elle en pleurant. Et je vous déteste…je vous déteste…
- LISBON ! hurla-t-il sèchement en la secouant pour la calmer, voyant bien qu’elle piquait une vraie crise de nerfs. Arrête ! »
Entendre Jane se fâcher et surtout la tutoyer pour la première fois eut l’effet escompté : la jeune femme s’arrêta net et plongea son regard émeraude rempli de larmes dans celui à la fois déterminé et tendre de Jane qui la tenait toujours fermement par les épaules.
« Arrête, reprit-il avec douceur en pensant sa main sale sur le beau visage malmené de sa partenaire. Nous avons peut-être été exposés au plutonium et si c’est le cas, nous sommes condamnés. Et crois-moi, la dernière chose que je veux vivre n’est pas une dispute avec toi. »
En l’écoutant lui parler si gentiment pour lui annoncer la terrible catastrophe qu’elle avait provisoirement oubliée dans sa rage, Lisbon sembla s’apaiser et prit conscience qu’elle ne voulait pas non plus partir avec l’image d’un Jane blessé par sa faute.
« Pardon, pardon, lâcha-t-elle d’une toute petite voix après quelques secondes tandis que Jane l’attirait contre lui, pour la serrer fortement. Pardon.
- C’est moi qui te demande pardon, Bergman avait raison. »
Toujours serrée contre Jane, Lisbon pleurait à présent en silence, se demandant bien en quoi ce terroriste qui avait fait tant de mal pouvait avoir eu raison.
« Personne ne devrait te sacrifier, Térésa ! » lui expliqua Jane sans qu’elle eut besoin de lui demander.
Elle resongea alors aux toutes dernières paroles que Bergman avait prononcées avant de mourir, faisant ainsi écho à l’assertion faite précédemment par Jane, à savoir qu’il n’hésiterait pas à sacrifier cette noble femme pour atteindre son ennemi. Pourtant quand il avait eu le choix entre foncer dehors pour avoir une chance d’assouvir un jour sa vengeance ou rester aux côtés de Lisbon en prenant le risque de mourir sans mener à terme sa Némésis, la décision avait paru évidente au mentaliste. Ce qu’il avait dit à la jeune femme, il le pensait : rien ne le retenait plus à l’extérieur si elle n’était plus à ses côtés.
Jane continuait de bercer Lisbon qui apaisait peu à peu ses larmes, il passait doucement sa main dans ses longs cheveux noirs emmêlés après leur folle épopée et il mesurait chaque seconde la chance qu’il avait de pouvoir la tenir contre lui alors qu’ils étaient peut-être déjà condamnés par les radiations. Doucement, ils s’éloignèrent l’un de l’autre et Jane posa son front contre celui de Lisbon.
« Je sais que tu me prends déjà pour un crétin égoïste, arrogant et manipulateur alors je suppose que je ne peux pas vraiment aggraver mon cas, murmura non sans humour Jane.
- Avec toi, rien n’est moins sûr, répondit-elle avec le même sarcasme.
- Alors juste au cas où ce serait la fin… »
Et sans terminer sa phrase, Jane adressa un dernier regard empli de tendresse à son équipière, semblant quémander une permission qu’elle lui accorda tacitement. Alors le veuf endolori qu’il était osa se pencher vers les lèvres de Lisbon et y déposer chastement les siennes. Tous deux éprouvèrent d’abord une douleur au cœur : Jane parce qu’il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il trompait sa femme, Lisbon parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser que c’était une mauvaise idée. Mais très vite la douleur céda la place au bien-être, à la sensation de volupté et de plaisir qui faisaient d’eux des êtres vivants...du moins pour l’instant. Leur baiser devint plus passionné et plus ravageur, ayant en tête que cela pourrait être l’ultime fois où ils pourraient s’avouer ce sentiment étrange que tous deux n’avaient plus connu depuis longtemps. Leurs esprits furent rappelés à la réalité par des voix qui semblaient venir de loin et qui criaient leurs noms.
« Lisbon ? Jane ? »
Conscients que leur fragile bulle de sérénité mais aussi de liberté était sur le point d’éclater, Jane et Lisbon se séparèrent et après un regard qui en disait long, entreprirent de manifester leur présence.
Lisbon récupéra le sac contenant le plutonium, qu’elle avait laissé à ses côtés puis se retourna une dernière fois vers son équipier qui était tellement plus :
« Prêt à affronter la vérité ? lui demanda-t-elle sérieusement.
- Prêt » répondit-il sobrement.
Tous deux s’extirpèrent de la fosse où ils se trouvaient et virent arriver au loin plusieurs personnes équipées de combinaisons anticontaminations. Un peu courbaturés par leur course poursuite, ils parvinrent néanmoins à se mettre debout et Jane, faisant de grands gestes, cria, pour couvrir le bruit des flammes :
« Par ici, nous sommes là !
- Jane ! lui répondit une grande forme blanche qui lui rendit son salut.
- Tiens, on dirait qu’ils ont fait appel à la NASA, commenta avec une certaine ironie le mentaliste qui trouvait que les combinaisons rappelaient les scaphandres des astronautes. Ceux là appartiennent à Appolo 12 ou 13 ?
- Ils sont du DOE (Département of Energy), responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire, lui expliqua Lisbon en levant les yeux au ciel.
- Pas tous » lui fit remarquer malicieusement Jane qui avait fort bien reconnu les trois premiers individus qui s’avançaient vers eux.
Lisbon fronça quelque peu les sourcils et reconnut à son tour ses trois subordonnés emmitouflés dans leur combinaison.
« Van Pelt, Cho, Rigsby, c’est comme ça que vous obéissez à mon ordre de vous mettre à l’abri, les réprimanda-t-elle d’un faux air méchant.
- Il faut l’excuser, elle est un peu grognon, allez savoir pourquoi, crut bon de rajouter Jane.
- Techniquement parlant, nous sommes à l’abri boss, répondit Cho.
- Bon sang, patron, ce que je suis contente de vous voir, dit clairement Grace qui ne put se retenir de la serrer dans ses bras gigantesques dans cette combinaison.
- Moi aussi, Grace, répondit avec gentillesse Lisbon, ravie en effet de les retrouver tous.
- Ben, et moi alors ? Je ne mérite pas un petit… » commença le mentaliste qui ne put terminer : en effet, déjà Van Pelt avait lâché Lisbon et s’était empressée d’enlacer à son tour l’insupportable consultant qu’elle appréciait tant malgré tout. Jane afficha un sourire radieux ainsi qu’un clin d’œil amusé à Rigsby qui loin d’enrager, sourit à son tour.
« Agent Lisbon, Monsieur Jane, les interrompit un nouveau venu, je suis le professeur O’Halloran, du DOE. Je suis désolé mais vous devez venir avec nous dans les camions de décontamination afin de savoir…
- …combien de temps il nous reste, oui nous savons, l’interrompit doucement Lisbon, sans animosité mais avec un sérieux qui fit mal à ses subordonnés. Vous devriez d’abord récupérer ceci et le mettre en endroit sûr. »
Elle tendit alors le sac à dos de Bergman contenant les bouteilles de plutonium qui les avaient peut-être contaminés. Un second scientifique s’empara du sac et l’enferma dans un contenant isolant tandis qu’ O’Halloran indiquait à Jane et Lisbon les deux camions jaunes qui s’étaient approchés.
« Quand serons-nous fixés ? demanda Jane
- Après la douche en sas de décontamination, nous allons procéder rapidement à toute une batterie de tests au centre, lui expliqua sobrement le chef. Nous pourrons vous dire dans moins d’une heure votre degré potentiel d’infection. »
Jane hocha la tête en guise d’assentiment et son regard se porta sur Lisbon qui marchait à ses côtés, suivis de leurs trois agents. Arrivés devant le véhicule, Jane s’empara doucement de la main gauche de Lisbon et la serra fort. Elle lui rendit cette timide étreinte, ne se souciant nullement que les autres aux alentours soient témoins de ce geste tendre : après tout, s’ils étaient chacun mis dans une chambre d’isolation, ils ne se reverraient pas de si tôt...peut-être jamais.
Jane dut percevoir ce signe de faiblesse et posa son autre main sur la joue de Lisbon, qui ne se déroba pas. Derrière eux, Van Pelt, Cho et Rigsby baissèrent la tête, en signe de respect pour cette intimité dans laquelle ils ne devraient pas être invités.
« Ça va aller » affirma doucement la jeune femme, consciente que Jane voulait emporter avec lui l’image qu’il avait toujours eue de son équipière : une Lisbon forte.
Dans un sourire il acquiesça et tous les deux se dirigèrent alors vers leur camion respectif. Ils eurent alors la surprise de voir que les trois agents se séparaient à leur tour. Montée dans le véhicule, Lisbon vit Van Pelt, toujours dissimulée sous son équipement de sécurité, grimper derrière elle. Quand elle croisa le regard surpris de Lisbon, Grace affirma :
« On ne vous lâche pas patron. Je viens avec vous, et les gars accompagnent Jane.
- Mais je ne suis pas sûre que vous en ayez le droit, lui fit remarquer sa patronne, troublée.
- Si, on l’a. Mais même si on ne l’avait pas eu, on l’aurait pris. C’est ça une famille » conclut fermement la rouquine face à une Lisbon émue.
Celle-ci vit ces deux autres subordonnés rejoindre Jane dans l’autre camion puis les portes se fermèrent, les emmenant vers leur destin.
TBC...biz
- Spoiler:
- Peanut: kikou la miss, oui j'avoue que j'ai été un peu sadique pour le coup en interrompant là... Bon en même temps avec cette fic je m'essaie au suspense..donc "suspensons"!!! Merci d'avoir relevé le côté humain de Lisbon qui, en voulant sauver Bergman, tente de se persuader que sa lutte pour l'âme de Jane n'est pas vaine. donc sans plus attendre je vais te donner qqk réponses à tes questions (enfin, pas toutes hein, sinon ça ne serait pas drôle!! ) merci à toi d'être tjs là pour commenter mes écrits, tu es un amour.
Flodu13: coucou! oui toi aussi tu pensais que Lisbon parviendrait à raisonner Bergman, j'avoue que c'était mon objectif de départ..Mais qui sait, tout n'est peut-être pas perdu? alors pour ce qui est de Hightower, tu vas voir que ce n'est pas vraiment elle le pbm, le chapitre suivant va éclairer ta lanterne (en fait j'aime bcp Madeleine, donc je lui donne rarement le rôle ingrat ). en revanche, ta colère envers le gars du SWAT est justifiée et je crois qu'un membre de l'équipe va réagir à peu près comme toi... Gros bisous à toi la miss et merci de ta fidélité
JA: ciao ragazza, eh oui c'est qu'il tient à sa boss le satané consultant! et ses paroles blessantes n'étaient qu'un moyen de diversion.. J'aime l'idée que finalement vous trouviez qqk part attachant le personnage du père, c'était ce que je voulais: certes c'est le méchant mais c'est aussi un humain malheureux... Allez, je ne te fais pas plus attendre et te livre la suite. gros bisous et merci ma JA
Karo: moi sadique???? que nenni! la preuve, voilà la suite...
Jisbon25: finalement je crois que vous allez tous finir par me détester car le point commun à tous vos messages sont..Que je suis une grande méchante d'avoir coupé là! Tuer nos chouchous??Ben j'avoue que c'est tentant, je ne l'ai encore jamais fait dans mes fics... pour ce qui est de Madeleine, tu vas voir qu'elle n'est pas si coupable que cela, au contraire... Bisous à toi et merci
Johel: ma vénérée Johel, je savais que tu serais très sensible à Lisbon et sa droiture Que veux-tu, Bruno nous l'a tellement bien vendue depuis 4 saisons qu'on ne peut l'imaginer autrement En tout cas, j'espère que tu arriveras à faire surface après le prochain chapitre car il est..;(caly cherche ses mots)...mouvementé, dirons-nous!
Merci merci ma Johel de ne pas te lasser de moi et de tjs être là pour m'encourager, tu es un amour.
Daidi: Ben non ma Daidi, ne boude pas, ne me fais pas la tête! tu me brises mon petit coeur là . Promis, je ne posterai plus sans ta permission et je ne mangerai plus tout ton nutella
Bon par contre, qui est Maurice? j'ai d'abord pensé que c'était ton ordi mais ça n'aurait eu aucun sens dans ta phrase donc là..je suis perplexe, je l'avoue!
Ce sera avec grand plaisir que je lirai tes comm en tout cas. et pour me faire pardonner, je te livre la suite ( je peux hein? tu me permets hein? ).
Bisous ma soeurette de coeur (dis, tu boudes toujours ta caly??? )
cassis: kikou la miss, alors si le gars du SWAT t'a énervée, qch me dit que tu vas adorer le prochain chapitre, en particulier la réaction d'un certain agent du CBI! Tu me diras...gros bisous et merci d'être tjs là
Sweety: ma sweety, merci d'être tjs là aussi, c'est vrai que passer après certaines personnes du fofo qui ont déjà tant dit ce n'est pas chose aisée. Mais le plus important est que tu es tjs à mes côtés et je t'en remercie du fond du coeur. à très vite pour la suite...
voilà: sais-tu que je me suis demandée un moment si tu étais vraiment vexée ma voilà?
Bon j'ose croire que le début de ton comm était ironique (vus les smileys derrière) car bien évidemment loin de moi de vouloir te fâcher avec ma police rouge et grande taille, c'était juste une boutade affectueuse en réponse à ton comm
dis moi, t'es pas fâchée hein? (déjà que Daidi me boude, si toi aussi.. ) bon pour me faire pardonner je poste la suite avec un dédicace pour toi: toi qui est créatrice de talent, j'adjoint une petite musique à mon chapitre...je te la dédie
biz ma voilà et à très vite
MissA: hello à toi et merci d'avoir rejoint les lecteurs de ma fic, je suis ravie que cela te plaise.
le prochain chapitre s'annonce mouvementé et émouvant alors...prépare les mouchoirs
-->voilà, sans vous faire attendre plus longtemps (au risque de passer pour la digne héritière de RJ par mon sadisme ), je vous livre le chapitre suivant. J'avoue que c'est l'un de mes favoris, j'ai adoré l'écrire et surtout j'espère toujours un petit peu au fond de moi qu'un jour le GRAND Bruno prévoira ce genre de scène pour nos héros (bon lui le ferait avec bcp de génie et de subtilité mais que voulez-vous, on fait avec ce qu'on a
on retrouve tout d'abord notre team, avec qqk explications données pour éclairer comment on en est arrivé à la situation que vous connaissez. d'ailleurs, pour ceux et celles qui me connaissent bien, vous savez combien j'aime Cho et Rigsby, particulièrement leur relation fraternelle. Du coup j'ai voulu les mettre un peu en relief dans ce chapitre, montrer que derrières les héros se cachent aussi des humains avec leurs doutes et leurs faiblesses. Enfin, on retrouve nos 2 chouchous Jane et Lisbon dans une situation que je qualifierais..d'explosive! Bcp de réponses dans ce chapitre mais aussi d'énormes questions à la fin, donc vous voilà prévenues, ne m'en voulez pas!!!!
enfin, vous savez combien j'aime la musique donc je vous mets deux petits liens vers des musiques, la 1ère qui irait très bien je crois avec la scène d'action proposée; et la seconde (une de Mentalist bien sûr!) pour la fin "incertaine" du chapitre... (ben oui, quitte à ce prendre pour Bruno, autant faire ça en grand, prévoyons en plus des scenarrii les bandes sons qui accopagneront les images )? Je peux d'ores et déjà vous dire que je vous proposerais une autre musique pour l'épilogue finale car je sais très bien quelle musique de mentalist j'aimerais voir à l'écran pour la scène finale!
gros bisous à tous et merci d'être un si chaleureux public
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Chapitre 5 : tout feu, tout flamme
. Au QG de la police installé à quelques mètres du Musée, Van Pelt conservait ses yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur : Jane et Lisbon n’étaient pas réapparus à la caméra depuis leur précédent passage sous la menace de Bergman, quelques minutes plus tôt.
« Du plutonium, il ne manquait plus que cela, commenta Rigsby debout à ses côtés, qui se frottait régulièrement le menton. Et le patron est là-bas avec Jane.
- Même s’ils parviennent à neutraliser le suspect, il y a le risque qu’ils aient été exposés aux radiations, dit Madeleine, osant proférer tout haut les craintes que son équipe formulait tout bas. Si c’est le cas…
- …ils sont condamnés, conclut Cho gravement de son ton monocorde habituel.
- Ne dis pas ça, s’écria alors Rigsby qui se retourna vers son équipier, lui adressant un regard noir qu’il n’avait encore jamais utilisé face à Cho. Ils ne sont pas encore morts ! »
Il était rare de voir Wayne Rigsby perdre son sang froid, surtout face à son meilleur ami qui ne répondit pas, comprenant fort bien la colère qu’éprouvait à cet instant le grand agent. Rigsby s’était toujours accommodé de la froideur de son équipier, sachant parfaitement que sous cette dernière se dissimulaient un vrai attachement et une loyauté sans faille pour ses amis. Mais la panique ambiante due à la menace nucléaire associée à la quasi certitude que Jane et Lisbon soient condamnés, avaient poussé le sympathique agent à se retrancher derrière sa colère, allant jusqu’à se retourner contre celui qui était comme un frère.
Hightower leva une main apaisante entre Cho et Rigsby et dit posément :
« Du calme, messieurs, nous n’avons pas de temps à perdre en confrontation inutile, chaque minute compte. »
Cho regardait toujours son ami qui le toisait puis acquiesça d’un signe de tête, montrant qu’il ne tenait pas du tout à se fâcher avec Rigsby. Quant à ce dernier, toujours sans lâcher du regard son stoïque équipier, tenta de recouvrer son calme en inspirant profondément.
La tension électrique qui régnait fut un instant détournée par le retour du chef Digler.
« Ça y est, les équipes de décontamination sont en route ainsi que deux démineurs spécialistes en explosifs nucléaires, mais ils ne seront pas là avant une bonne dizaine de minutes.
- Ils ne peuvent pas faire plus vite, ragea Hightower en se retournant vers le nouveau venu.
- La circulation est très dense, surtout depuis qu’on a procédé à l’évacuation d’urgence de tous les quartiers avoisinants, expliqua Digler.
- Dîtes, les interrompit soudain Van Pelt qui pianotait toujours sur son clavier, je viens de pirater le système de communication du musée.
- Ce n’était pas déjà le cas ? demanda Rigsby, étonné. Tu nous as branchés sur les caméras depuis un moment.
- Pour le système vidéo oui, mais je n’avais pas accès au réseau interne audio, expliqua gentiment la rouquine. Je viens de trouver la fréquence qu’utilisaient les gardiens avec leur talkie.
- Mais à quoi cela peut-il nous servir ? la coupa assez sèchement Digler qui pour la peine reçut à son tour un regard très courroucé de Rigsby.
- Quand Jane, Lisbon et leur ravisseur sont passés dans le couloir tout à l’heure, nous avons pu voir que…
- …que Bergman tenait un de ces talkies, finit Cho à qui Van Pelt adressa un sourire complice.
- Exactement, corrobora-t-elle, ravie d’avoir pu malgré tout moucher le chef Digler. On pourrait peut-être essayer de rentrer en contact avec lui, ou avec le patron.
- Beau travail Van Pelt, la félicita Madeleine en posant une main maternelle sur l’épaule de la rouquine assise devant-elle.
- Vous voulez négocier avec ce malade ? demanda outré Digler, en haussant les épaules d’incompréhension.
- L’idée est surtout de gagner du temps et d’en apprendre le maximum sur cet explosif, chef Digler, lui répondit froidement Hightower qui n’aimait définitivement pas qu’on remettre en question ses compétences et celles de son équipe. Van Pelt, vous pouvez me connecter à cette fréquence de manière à ce que je tente une approche avec le suspect ?
- Oui Madame, fit Grace en lui tendant un émetteur de transmission. Appuyez sur le bouton noir à droite et parlez.
- Merci, acquiesça sa chef qui inspira un grand coup puis, arborant un regard déterminé lança la communication. Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Quelques secondes s’écoulèrent avant que la voix du forcené ne réponde :
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! ».
Là encore ce fut le silence qui lui répondit : à côté de leur patron, Rigsby et Cho échangèrent un regard inquiet, signe que rien ne comptait plus que de tirer leurs amis de là, pas même leur accrochage précédent. Ce fut alors que Bergman apparut à l’écran : il venait de se positionner face à la caméra du couloir mais Jane et Lisbon se tenaient toujours hors champ. Leurs co-équipiers comprenaient simplement qu’ils étaient tout près car le suspect tenait son arme en joug et son regard oscillait entre la caméra et ceux qui se dressaient visiblement face à lui.
« S’il vous plait, reprit calmement Hightower qui s’appuyait sur la table devant elle, les yeux rivés sur l’écran, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie tout en fixant la caméra.
Madeleine hocha la tête et lâcha le bouton de son émetteur pour se tourner vers son équipe :
« Il est beaucoup trop agité, je ne peux pas prendre le risque de l’irriter encore plus. Nous devons faire appel à un vrai négociateur, à trop vouloir insister je pourrais le pousser à bout.
- Moi je peux essayer de lui parler, déclara contre toute attente Digler en levant sa main.
- Vaut mieux pas, non, s’opposa aussitôt Cho qui se redressa de toute sa stature.
- Vue votre réaction de tout à l’heure, je doute que vous soyez le mieux placé pour tenter d’apaiser le suspect, confirma Madeleine en ne daignant même pas le regarder.
- Depuis le 11 septembre, tous les dirigeants des corps d’élite comptent dans leur cursus une formation à la négociation, rétorqua le chef du SWATT. Même des chefs commandos doivent savoir faire preuve d’un minimum de psychologie pour agir correctement.
- Et c’est cette formation en psychologie qui vous a poussé à exprimer votre surprise lorsque nous avons voulu, et je vous cite, « négocier avec ce malade » ? lui fit remarquer Rigsby, avec une ironie acide.
- ça va, on était en off, et puis je suis un homme de terrain, moi, répondit Digler d’un ton blasé en gardant une main sur sa hanche. C’est votre boss qui a raison, on doit gagner du temps et en apprendre un max sur cette bombe. Mais on doit surtout faire comprendre à ce type qu’on est là et qu’on ne lâchera pas l’affaire. Et puis vous croyez qu’on a vraiment le temps d’attendre qu’un négociateur se pointe, avec ce cafouillage partout sur les voies d’accès, il ne sera pas là avant une bonne demi-heure ! »
Même s’ils n’appréciaient pas beaucoup Digler, les agents du CBI devaient reconnaître que l’horloge jouait contre eux : ils n’avaient effectivement pas le temps de faire appel à un professionnel et de toute évidence, le chef Digler semblait être leur seul un minimum formé. Madeleine resta quelques secondes à fixer cet homme puis finalement, décida de tenter cette ultime carte.
« D’accord, vous essayez, fit-elle alors que Rigsby lâcha un insistant soupir de mécontentement et que Cho croisa les bras en hochant la tête, l’air non convaincu. Mais vous ne lui rentrez pas dedans sans réfléchir. Vous êtes ferme mais subtil, est-ce clair ? »
Digler acquiesça tandis que Madeleine lui tendit l’émetteur sous les yeux inquiets de ses subordonnés.
« Ici le chef Digler, du SWAT, commença t-il. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, de l’autre côté du talkie tandis que Madeleine se pinçait les lèvres d’incertitude et fit signe à Digler de baisser d’un ton.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! poursuivit Digler sans tenir compte de la remarque d’Hightower. Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Madeleine arracha aussitôt l’émetteur des mains de Digler et le toisa avec colère :
« C’est ce que vous appelez être subtil ? lui reprocha-t-elle avec véhémence.
- Il est hors de question qu’on se laisse mener par le bout du nez par ce malade, cracha-t-il de toute sa hauteur.
- Je vais vous…, commença Madeleine qui saisit Digler violemment par le col tandis que ni Cho ni Rigsby ne firent un geste pour l’arrêter.
- Madame, la coupa aussitôt Van Pelt, paniquée. Regardez. »
Tout en tenant toujours Digler, Madeleine se retourna, de même que tous les présents de la pièce et ce qu’ils virent les glacèrent sur place. Bergman, après avoir adressé de toute évidence des derniers mots à ses interlocuteurs et avoir jeté un ultime regard à la caméra, avait retourné son arme contre lui. Son corps se laissa lourdement tombé sur le sol du couloir, révélant ainsi la terrible réalité : il venait certainement d’amorcer la bombe.
Van Pelt avait porté ses mains à sa bouche tandis que Cho frappa du poing sur la table devant lui. Hightower lâcha Digler qui afficha à son tour un air effaré, conscient de ce qu’il venait de déclencher. Mais il n’eut pas le temps de réagir que déjà Rigsby fondait sur lui et lui assena de si violents coups de poing que Digler en tomba à terre, sans pouvoir se défendre malgré toute son expérience d’homme de terrain. Wayne déversa toute sa rage qu’il contenait à peine face à cet homme qui venait sans doute de tous les condamner, à commencer par leurs deux amis Jane et Lisbon.
« Arrête, arrête, hurla Cho qui s’était précipité sur son équipier pour le retenir et qui avait bien du mal à le maintenir.
- Wayne, cria Van Pelt, elle aussi dépassée par toutes ces horreurs.
- Arrête vieux, il n’en vaut pas la peine, on doit aider le patron et Jane ! » tenta encore Cho, qui ceinturait son partenaire, aidé d’Hightower.
A l’évocation du nom de ses amis, Rigsby, qui se tenait accroupi au-dessus d’un Digler au visage tuméfié, sembla alors s’apaiser. En effet, il n’avait pas le temps de s’occuper de ce salopard ; il devait redevenir le professionnel agent Rigsby, en pleine mission pour tenter de sauver plusieurs vies. Essoufflé, le dos appuyé sur le torse de son ami asiatique qui l’empoignait fortement, Wayne tenta de retrouver sa respiration, puis se releva, aidé de Cho. Il croisa alors le regard perplexe d’Hightower qui visiblement, jugea que la perte de sang froid de Rigsby était le cadet de ses soucis pour l’instant.
Le regard de tous fut de nouveau attiré à l’écran : Jane et Lisbon venaient d’entrer dans le champ de vision de la caméra, tous les deux agenouillés près du corps de Bergman, qui n’était pas complètement mort.
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https://www.youtube.com/watch?v=0JGHI4TAC5U (musique: Mind Heist, BO Inception)Dans le couloir du Musée, Bergman gisait à terre, grièvement blessé par la balle qui l’avait touché en dessous-du cœur. D’un même élan, Jane et Lisbon s’étaient précipités vers lui, s’agenouillant aux côtés du terroriste qui les regardait. Une marre de sang s’agrandissait de plus en plus sous le corps du pauvre homme qui voyait sa vie lui échapper.
« Monsieur Bergman ? Monsieur Bergman ? l’appelait Lisbon d’un ton affolé alors qu’elle observait le minuteur enclenché à sa ceinture.
- Il l’a mis en marche, fit remarquer Jane, lui aussi effaré. Tout saute dans quatre minutes.
- Restez avec moi, Larry, répétait Lisbon qui tentait de comprimer la blessure. Je vous en prie, la bombe…dîtes-moi comment la désactiver.
- Je…trop tard, lâcha ce père meurtri qui continuait de se vider de son sang.
- Je vous en supplie, persistait inlassablement la jeune femme qui s’agitait au possible pour retarder le moment fatidique. Faîtes-le pour lui, pour Danny, vous croyez qu’il aurait voulu ça ?
- Danny est…mort.
- Vous pouvez encore sauver tous ces gens, embraya Jane qui souleva la tête de Bergman pour le forcer à le regarder droit dans les yeux. Soyez ce héros que votre fils aspirait à être, soyez le père qui protège, et non celui qui détruit ! »
Lisbon, les mains couvertes de sang, tentait toujours de freiner l’hémorragie alors qu’une larme sortait de ses beaux yeux émeraude. Touché par le courage et la volonté de cette femme d’exception qui aurait pu être sa fille, Bergman capitula :
- Coupez…coupez le fil orange… il relie ma cein…ture au sac à dos, bégaya l’homme qui souffrait atrocement.
- Le fil orange ? Le fil orange ? répéta Lisbon qui de sa main droite écarta la chemise de Bergman pour découvrir un peu plus le mécanisme. Si je le coupe, cela arrête le minuteur ?
- Non…il permet juste…de dissocier la bombe de… »
Mais Bergman ne put terminer qu’il poussa un râle de douleur. Juste avant d’expirer il leva sa main pour la poser sur la joue humide de la jeune femme penchée sur lui.
« Personne ne devrait…vous sacrifier…Térésa. » eut-il le temps de dire puis il rendit l’âme, sous les yeux d’une Lisbon bouleversée et d’un Jane livide.
Face au corps sans vie de Bergman, Lisbon fut malgré tout la première à recouvrer sa lucidité, enfouissant le désespoir sous sa ténacité coutumière.
« Lisbon ? Jane ? s’éleva soudain la voix affolée d’Hightower du talkie-walkie tombé des mains de Bergman.
- Jane, prenez le talkie et répondez, dit vivement Lisbon tandis qu’elle s’occupait de comprendre comment fonctionnait l’explosif. Jane ! »
A l’écoute de son nom éructé par son équipière, Jane sortit de sa torpeur et s’empara du boitier noir pour instaurer la communication.
« Madeleine, où est l’équipe de déminage ? demanda aussitôt le consultant à genoux aux côtés d’une Lisbon qui s’acharnait à ne pas baisser les bras.
- Elle sera là dans cinq minutes ! dit Hightower de l’autre côté du combiné.
- Mauvais timing, il ne nous en reste que trois !
- Deux minutes et cinquante sept secondes pour être exact, le corrigea Lisbon qui se redressa d’un coup et s’empara du talkie en l’arrachant des mains de Jane. Madame nous allons transporter le corps de Bergman dans la crypte en dessous du musée. Cela contiendra un peu les radiations, il y a une chance que je parvienne à retirer le sac à dos contenant le plutonium. Après l’explosion, si nous nous en sommes sortis, venez nous récupérer à l’arrière du bâtiment, il y a un escalier qui mène au sous-sol.
- Mais…
- Que personne ne s’approche avant l’explosion, on n’a pas le temps Madame, la coupa-t-elle en regardant une dernière fois la caméra. Cho, Rigsby, Van Pelt, à l’abri, c’est un ordre ! »
Puis en jetant un regard à la fois déterminé et affectueux à la caméra, Lisbon coupa le talkie et se tourna vers son équipier qui venait de récupérer le collier que portait Bergman : la plaque militaire de son fils Danny. Sans ajouter un mot, il glissa le bijou dans sa poche.
« Jane, on retourne le corps, il faut garder le sac en l’air afin qu’aucun choc ne vienne endommager la bombe.
- Mais on ne verra plus le minuteur, lui fit remarquer le consultant qui l’aida néanmoins à faire pivoter Bergman sur le ventre.
- J’ai réglé ma montre sur chronomètre, il nous reste deux minutes et trente secondes. » expliqua-t-elle en enclenchant la lumière fluorescente de sa montre.
Lisbon ouvrit la porte d’accès par laquelle ils étaient entrés dans le couloir bien plus tôt et mit sa lampe de poche dans sa bouche pour éclairer le sombre escalier menant au sous-sol. Face à elle, Jane attrapa Bergman sous les bras, Lisbon le prit par les pieds et tous deux hissèrent tant bien que mal le cadavre jusqu’à l’étage inférieur, prenant garde de ne pas manquer une marche. Ils aboutirent enfin dans le sombre tunnel en pierre qu’ils avaient emprunté pour venir et se dirigèrent droit vers l’ancienne crypte, à l’autre bout. Régulièrement Lisbon regardait sa montre et annonçait à Jane le compte à rebours, articulant difficilement à cause de sa torche qu’elle tenait toujours dans la bouche.
Quand ils arrivèrent à la crypte, ils posèrent avec un certain ménagement le cadavre de Bergman sur le ventre.
« Une minute, cinquante secondes, annonça Lisbon qui sortit un canif de sa poche. Jane, maintenant vous partez. La sortie est sur votre droite, à quatre cent mètres environ.
- C’est ça, et je vous attends dans le camion de glace en face, fit-il avec ironie tout en aidant la jeune femme à saisir le fil orange.
- Je ne plaisante pas, Jane, pour une fois dans votre vie, obéissez et dégagez !
- Coupez ici, lui indiqua-t-il le fil en haut du sac à dos sans tenir compte de ses prières.
- Je sais ce que je dois faire ! hurla-t-elle en l’attrapant par le veston violemment. Il vous reste une minute vingt pour sortir alors SORTEZ !
- Je ne sors pas d’ici sans vous, c’est pourtant clair, éleva-t-il à son tour la voix en la toisant.
- Arrêtez de jouer au héros, vous avez une vengeance qui vous attend dehors, lui cracha-t-elle méchamment au visage.
- Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas ! » hurla Jane sans se laisser démonter.
Cette fois Lisbon ne sut que répondre : que voulait-il dire par là ? Elle avait toujours pensé que sa vengeance était son unique moteur, sa seule raison de vivre alors pourquoi… ?
Revenant à la dure réalité, Lisbon coupa net ses questionnements, se concentra sur sa tâche ; à ses côtés Jane inspirait fortement pour tenter de rester calme et mesurer lui aussi le poids de ses paroles. Enfin, Lisbon parvint à couper le fil orange, à en extraire le sac à dos contenant le plutonium. Elle prit une seconde pour s’assurer que les bouteilles étaient intactes : il ne semblait pas y avoir de fuite !
Alors que le chronomètre affichait une minute, Lisbon se releva en tenant fermement le sac et s’écria :
« C’est bon, allez, on fiche le camp ! »
Sans rien ajouter de plus, les deux investigateurs coururent à travers le tunnel sombre et humide, Lisbon s’assurant sans arrêt que son consultant la suivait bien ; mais cela était inutile, il faisait preuve d’une incroyable vitesse. Enfin ils aperçurent l’escalier en pierre qui menait à la sortie, ils escaladèrent les marches deux à deux. Lisbon poussa violemment la porte en bois ancienne et elle put sentir sur son visage la fraicheur de la nuit. Elle se retourna, attrapa Jane par la main pour l’aider à s’extirper à son tour.
Dix secondes…neuf…huit…sept…
Tous deux courraient et ils aperçurent une fosse à l’arrière du bâtiment ; ils se laissèrent tomber dedans.
Six…cinq…quatre…trois…
Lisbon se coucha sur le sac pour le protéger tandis que Jane recouvrit le corps de sa partenaire en un réflexe irréfléchi de s’interposer entre elle et le danger.
Deux…un…........................
Une gigantesque explosion retentit soudain à quelques mètres du lieu où ils se trouvaient, balayant tout sur son passage. Des débris de pierre et de bois s’élevèrent dans les airs, retombant au hasard à des centaines de mètres à la ronde. Quelques tronçons atterrirent sur les deux corps dissimulés tant bien que mal dans la fosse, Jane serrait fortement la frêle jeune femme qui se tenait sous lui.
https://www.youtube.com/watch?v=VSLR9tJJGPs&feature=relmfu (musique: Mentalist BO, Lisbon's secret)
Après d’interminables secondes, cessa enfin le bruit effroyable et un certain calme revint soudain : seul le bruit du feu qui crépitait dans ce qui restait du Musée venait troubler la nuit qui les entourait.
Doucement Jane se redressa, laissant échapper un petit gémissement de douleur à la tête : une pierre l’avait blessé au front et il saignait légèrement. Sous lui, Lisbon tentait à son tour de mesurer l’étendue de ses blessures, et à sa grande surprise, il lui semblait que tous ses membres fonctionnaient. Elle se tourna alors vers son consultant et vit son beau visage noirci et un peu ensanglanté.
« Vous êtes blessé ? lui demanda-t-elle aussitôt en posant sa main sur la plaie de Jane.
- Ce n’est rien, juste un coup à la tête, je n’en serai qu’un peu plus fêlé, voulut-il dédramatiser pour la rassurer, en vain.
- Peut-être que cela vous rendra surtout moins con ! » se mit elle à hurler contre toute attente.
L’adrénaline retombait et elle laissait à présent ses nerfs prendre le dessus : une véritable crise envahit alors la jeune femme qui était à bout.
« Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « Jane, maintenant vous partez » hein ? continuait-elle de crier en le frappant à l’épaule.
- Je…
- Vous avez failli me faire tuer parce que j’étais trop occupée à vous surveiller, à savoir si vous étiez toujours derrière moi, ou si, imbécile comme vous l’êtes, vous ne vous êtes pas trompé de côté.
- Lisbon … tenta de l’apaiser Jane qui la saisit par les épaules alors qu’elle continuait à le frapper sur le torse.
- Vous n’êtes qu’un crétin égoïste arrogant et manipulateur, disait-elle en pleurant. Et je vous déteste…je vous déteste…
- LISBON ! hurla-t-il sèchement en la secouant pour la calmer, voyant bien qu’elle piquait une vraie crise de nerfs. Arrête ! »
Entendre Jane se fâcher et surtout la tutoyer pour la première fois eut l’effet escompté : la jeune femme s’arrêta net et plongea son regard émeraude rempli de larmes dans celui à la fois déterminé et tendre de Jane qui la tenait toujours fermement par les épaules.
« Arrête, reprit-il avec douceur en pensant sa main sale sur le beau visage malmené de sa partenaire. Nous avons peut-être été exposés au plutonium et si c’est le cas, nous sommes condamnés. Et crois-moi, la dernière chose que je veux vivre n’est pas une dispute avec toi. »
En l’écoutant lui parler si gentiment pour lui annoncer la terrible catastrophe qu’elle avait provisoirement oubliée dans sa rage, Lisbon sembla s’apaiser et prit conscience qu’elle ne voulait pas non plus partir avec l’image d’un Jane blessé par sa faute.
« Pardon, pardon, lâcha-t-elle d’une toute petite voix après quelques secondes tandis que Jane l’attirait contre lui, pour la serrer fortement. Pardon.
- C’est moi qui te demande pardon, Bergman avait raison. »
Toujours serrée contre Jane, Lisbon pleurait à présent en silence, se demandant bien en quoi ce terroriste qui avait fait tant de mal pouvait avoir eu raison.
« Personne ne devrait te sacrifier, Térésa ! » lui expliqua Jane sans qu’elle eut besoin de lui demander.
Elle resongea alors aux toutes dernières paroles que Bergman avait prononcées avant de mourir, faisant ainsi écho à l’assertion faite précédemment par Jane, à savoir qu’il n’hésiterait pas à sacrifier cette noble femme pour atteindre son ennemi. Pourtant quand il avait eu le choix entre foncer dehors pour avoir une chance d’assouvir un jour sa vengeance ou rester aux côtés de Lisbon en prenant le risque de mourir sans mener à terme sa Némésis, la décision avait paru évidente au mentaliste. Ce qu’il avait dit à la jeune femme, il le pensait : rien ne le retenait plus à l’extérieur si elle n’était plus à ses côtés.
Jane continuait de bercer Lisbon qui apaisait peu à peu ses larmes, il passait doucement sa main dans ses longs cheveux noirs emmêlés après leur folle épopée et il mesurait chaque seconde la chance qu’il avait de pouvoir la tenir contre lui alors qu’ils étaient peut-être déjà condamnés par les radiations. Doucement, ils s’éloignèrent l’un de l’autre et Jane posa son front contre celui de Lisbon.
« Je sais que tu me prends déjà pour un crétin égoïste, arrogant et manipulateur alors je suppose que je ne peux pas vraiment aggraver mon cas, murmura non sans humour Jane.
- Avec toi, rien n’est moins sûr, répondit-elle avec le même sarcasme.
- Alors juste au cas où ce serait la fin… »
Et sans terminer sa phrase, Jane adressa un dernier regard empli de tendresse à son équipière, semblant quémander une permission qu’elle lui accorda tacitement. Alors le veuf endolori qu’il était osa se pencher vers les lèvres de Lisbon et y déposer chastement les siennes. Tous deux éprouvèrent d’abord une douleur au cœur : Jane parce qu’il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il trompait sa femme, Lisbon parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser que c’était une mauvaise idée. Mais très vite la douleur céda la place au bien-être, à la sensation de volupté et de plaisir qui faisaient d’eux des êtres vivants...du moins pour l’instant. Leur baiser devint plus passionné et plus ravageur, ayant en tête que cela pourrait être l’ultime fois où ils pourraient s’avouer ce sentiment étrange que tous deux n’avaient plus connu depuis longtemps. Leurs esprits furent rappelés à la réalité par des voix qui semblaient venir de loin et qui criaient leurs noms.
« Lisbon ? Jane ? »
Conscients que leur fragile bulle de sérénité mais aussi de liberté était sur le point d’éclater, Jane et Lisbon se séparèrent et après un regard qui en disait long, entreprirent de manifester leur présence.
Lisbon récupéra le sac contenant le plutonium, qu’elle avait laissé à ses côtés puis se retourna une dernière fois vers son équipier qui était tellement plus :
« Prêt à affronter la vérité ? lui demanda-t-elle sérieusement.
- Prêt » répondit-il sobrement.
Tous deux s’extirpèrent de la fosse où ils se trouvaient et virent arriver au loin plusieurs personnes équipées de combinaisons anticontaminations. Un peu courbaturés par leur course poursuite, ils parvinrent néanmoins à se mettre debout et Jane, faisant de grands gestes, cria, pour couvrir le bruit des flammes :
« Par ici, nous sommes là !
- Jane ! lui répondit une grande forme blanche qui lui rendit son salut.
- Tiens, on dirait qu’ils ont fait appel à la NASA, commenta avec une certaine ironie le mentaliste qui trouvait que les combinaisons rappelaient les scaphandres des astronautes. Ceux là appartiennent à Appolo 12 ou 13 ?
- Ils sont du DOE (Département of Energy), responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire, lui expliqua Lisbon en levant les yeux au ciel.
- Pas tous » lui fit remarquer malicieusement Jane qui avait fort bien reconnu les trois premiers individus qui s’avançaient vers eux.
Lisbon fronça quelque peu les sourcils et reconnut à son tour ses trois subordonnés emmitouflés dans leur combinaison.
« Van Pelt, Cho, Rigsby, c’est comme ça que vous obéissez à mon ordre de vous mettre à l’abri, les réprimanda-t-elle d’un faux air méchant.
- Il faut l’excuser, elle est un peu grognon, allez savoir pourquoi, crut bon de rajouter Jane.
- Techniquement parlant, nous sommes à l’abri boss, répondit Cho.
- Bon sang, patron, ce que je suis contente de vous voir, dit clairement Grace qui ne put se retenir de la serrer dans ses bras gigantesques dans cette combinaison.
- Moi aussi, Grace, répondit avec gentillesse Lisbon, ravie en effet de les retrouver tous.
- Ben, et moi alors ? Je ne mérite pas un petit… » commença le mentaliste qui ne put terminer : en effet, déjà Van Pelt avait lâché Lisbon et s’était empressée d’enlacer à son tour l’insupportable consultant qu’elle appréciait tant malgré tout. Jane afficha un sourire radieux ainsi qu’un clin d’œil amusé à Rigsby qui loin d’enrager, sourit à son tour.
« Agent Lisbon, Monsieur Jane, les interrompit un nouveau venu, je suis le professeur O’Halloran, du DOE. Je suis désolé mais vous devez venir avec nous dans les camions de décontamination afin de savoir…
- …combien de temps il nous reste, oui nous savons, l’interrompit doucement Lisbon, sans animosité mais avec un sérieux qui fit mal à ses subordonnés. Vous devriez d’abord récupérer ceci et le mettre en endroit sûr. »
Elle tendit alors le sac à dos de Bergman contenant les bouteilles de plutonium qui les avaient peut-être contaminés. Un second scientifique s’empara du sac et l’enferma dans un contenant isolant tandis qu’ O’Halloran indiquait à Jane et Lisbon les deux camions jaunes qui s’étaient approchés.
« Quand serons-nous fixés ? demanda Jane
- Après la douche en sas de décontamination, nous allons procéder rapidement à toute une batterie de tests au centre, lui expliqua sobrement le chef. Nous pourrons vous dire dans moins d’une heure votre degré potentiel d’infection. »
Jane hocha la tête en guise d’assentiment et son regard se porta sur Lisbon qui marchait à ses côtés, suivis de leurs trois agents. Arrivés devant le véhicule, Jane s’empara doucement de la main gauche de Lisbon et la serra fort. Elle lui rendit cette timide étreinte, ne se souciant nullement que les autres aux alentours soient témoins de ce geste tendre : après tout, s’ils étaient chacun mis dans une chambre d’isolation, ils ne se reverraient pas de si tôt...peut-être jamais.
Jane dut percevoir ce signe de faiblesse et posa son autre main sur la joue de Lisbon, qui ne se déroba pas. Derrière eux, Van Pelt, Cho et Rigsby baissèrent la tête, en signe de respect pour cette intimité dans laquelle ils ne devraient pas être invités.
« Ça va aller » affirma doucement la jeune femme, consciente que Jane voulait emporter avec lui l’image qu’il avait toujours eue de son équipière : une Lisbon forte.
Dans un sourire il acquiesça et tous les deux se dirigèrent alors vers leur camion respectif. Ils eurent alors la surprise de voir que les trois agents se séparaient à leur tour. Montée dans le véhicule, Lisbon vit Van Pelt, toujours dissimulée sous son équipement de sécurité, grimper derrière elle. Quand elle croisa le regard surpris de Lisbon, Grace affirma :
« On ne vous lâche pas patron. Je viens avec vous, et les gars accompagnent Jane.
- Mais je ne suis pas sûre que vous en ayez le droit, lui fit remarquer sa patronne, troublée.
- Si, on l’a. Mais même si on ne l’avait pas eu, on l’aurait pris. C’est ça une famille » conclut fermement la rouquine face à une Lisbon émue.
Celle-ci vit ces deux autres subordonnés rejoindre Jane dans l’autre camion puis les portes se fermèrent, les emmenant vers leur destin.
TBC...biz
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
Fiouu t'avait raison pour les mouchoirs Ce chapitre est trés émouvant et mignon Avec L'évolution de ala relation Jane/Lisbon
"Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas ! » hurla Jane sans se laisser démonter.
pourvue qu'ils ne soient pas contaminer au point de mourir ! VLS VLS VLS Calypsoh !
"Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas ! » hurla Jane sans se laisser démonter.
pourvue qu'ils ne soient pas contaminer au point de mourir ! VLS VLS VLS Calypsoh !
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Course contre la mort... ^
Ma Caly, j'espère que tu plaisantes lorsque tu dis que tu avais cru me vexer Hein? dis moi que tu plaisantes? Bien sur que je rigolais Caly, j'avais prit soin de mettre les smileys pour que tu comprennes. Malheureusement je ne peux pas mettre ces smileys en grande taille du coup, c'est peut être toi qui est aveugle?
Merci pour la dédicace musicale très bon choix de ta part (comme d'habitude) ça fout la trouille cette musique et elle colle parfaitement à ton récit. Hâte de voir ce que tu va mettre comme musique dans ta prochaine publication.
J'ai bien aimé les relations un peu tendues que tu décris entre Cho et Rigsby et les autres.
Lisbon et Jane: J'avoue que ce côté un peu "hystérique" (j'exagère un peu et c'est pas que ici, c'est ce que je ressens un peu dans tout ce que je lis) de Lisbon a tendance un peu à m'agacer en ce moment mais Jane arrive toujours à la calmer, heureusement. (C'est surement parce que je préfère la Lisbon plus calme comme on a pu la voir à certain moment de la série)
Merci pour la dédicace musicale très bon choix de ta part (comme d'habitude) ça fout la trouille cette musique et elle colle parfaitement à ton récit. Hâte de voir ce que tu va mettre comme musique dans ta prochaine publication.
J'ai bien aimé les relations un peu tendues que tu décris entre Cho et Rigsby et les autres.
Lisbon et Jane: J'avoue que ce côté un peu "hystérique" (j'exagère un peu et c'est pas que ici, c'est ce que je ressens un peu dans tout ce que je lis) de Lisbon a tendance un peu à m'agacer en ce moment mais Jane arrive toujours à la calmer, heureusement. (C'est surement parce que je préfère la Lisbon plus calme comme on a pu la voir à certain moment de la série)
Re: Course contre la mort... ^
Euh... J'ai une flopée d'émotion qui m'envahit et je n'arrive pas bien à faire le tri dedans.
J'éprouve une grand colère contre le gars de la SWAT, un demeuré profond qui n'a aucune jugeote et qui sans réfléchir à faillit provoquer une catastrophe irréparable ! Je remercie Rigsby pour avoir assouvit mon envie de casser la tronche à ce débile. Nan mais sérieux, il a perdu son cerveau au cours d'une opération où quoi ???? Aucune subtilité !
Quand à Cho et Rigsby, j'peux comprendre le fait qu'ils s'engueulent, enfin que Rigsby cri après Cho, faut dire que la situation y est pour beaucoup...
J'aime Madeleine, elle est très pro et elle sait vraiment qu'elle sont ses priorités.
Pour Jane et Lisbon, je dois dire qu'ils ont eu vraiment très chaud aux fesses. Le fait que Jane dise à Lisbon que rien ne l'attend dehors si elle n'y est pas, j'ai trouvé ça très touchant. Bien que la situation soit stressante, et que ils sont sur le point de partir en fumée, Jane prouve à Lisbon qu'il sera là pour elle, quoi qu'il arrive. La preuve, il la protège de l'explosion et de la chute des débris.
Après l'explosion, l'adrénaline redescend et c'est les nerfs qui prennent le relais comme tu dis, du coup Lisbon relâche la pression comme elle peut, en criant et après Jane de préférence. J'aime quand Jane arrive à la calmer en la prenant dans ses bras. Ils ont eut peur et ils n'ont pas fini vu qu'ils sont peut être condamnés à cause des radiations, du coup, ils osent exprimer une envie en s'embrassant comme s'il n'y aurait plus d'occasion. Ils réalisent à quel point ils sont proches, à quel points ils ont besoin l'un de l'autre et que contaminés où pas, l'équipe, leur famille d'adoption reste soudée et présente pour eux.
Bravo ma petite Caly pour ce chapitre, j'espère que ça va aller pour la suite...
J'éprouve une grand colère contre le gars de la SWAT, un demeuré profond qui n'a aucune jugeote et qui sans réfléchir à faillit provoquer une catastrophe irréparable ! Je remercie Rigsby pour avoir assouvit mon envie de casser la tronche à ce débile. Nan mais sérieux, il a perdu son cerveau au cours d'une opération où quoi ???? Aucune subtilité !
Quand à Cho et Rigsby, j'peux comprendre le fait qu'ils s'engueulent, enfin que Rigsby cri après Cho, faut dire que la situation y est pour beaucoup...
J'aime Madeleine, elle est très pro et elle sait vraiment qu'elle sont ses priorités.
Pour Jane et Lisbon, je dois dire qu'ils ont eu vraiment très chaud aux fesses. Le fait que Jane dise à Lisbon que rien ne l'attend dehors si elle n'y est pas, j'ai trouvé ça très touchant. Bien que la situation soit stressante, et que ils sont sur le point de partir en fumée, Jane prouve à Lisbon qu'il sera là pour elle, quoi qu'il arrive. La preuve, il la protège de l'explosion et de la chute des débris.
Après l'explosion, l'adrénaline redescend et c'est les nerfs qui prennent le relais comme tu dis, du coup Lisbon relâche la pression comme elle peut, en criant et après Jane de préférence. J'aime quand Jane arrive à la calmer en la prenant dans ses bras. Ils ont eut peur et ils n'ont pas fini vu qu'ils sont peut être condamnés à cause des radiations, du coup, ils osent exprimer une envie en s'embrassant comme s'il n'y aurait plus d'occasion. Ils réalisent à quel point ils sont proches, à quel points ils ont besoin l'un de l'autre et que contaminés où pas, l'équipe, leur famille d'adoption reste soudée et présente pour eux.
Bravo ma petite Caly pour ce chapitre, j'espère que ça va aller pour la suite...
Re: Course contre la mort... ^
Alors là ! Je comprends pourquoi tu as aimé l'écrire ! C'est le meilleur ! Déjà que les autres étaient pas mal, mais là, j'ai gobé littéralement les mots ! Jusqu'au bout tu as su mener le suspense, l'intrigue, j'ai pas assez de mots pour exprimer cette lecture ! Magique, magnifique, à toi de choisir ! ;D
Un peu plus en détails maintenant :
Le début où on voit l'autre coté de la scène est très bien, on voit bien que Hightower n'y ai pour rien, comme tu as dis, tout reviens à l'agent du SWAT. D'ailleurs tu m'as bien fais rire quand celui-ci demande à parler à Bergman ! "On reçoit tous des formations" "Vous êtes ferme mais subtile" mon oeil oui
Quand on arrive dans la scène du musée, généralement je n'aime pas écouter la musique avec, mais j'ai essayé, et ça allait bien avec ! Surtout pile les moment où "ça bouge" j'était sur les 'grosses' phrases
Finalement Bergman à était conquis par Lisbon, et à même donner un conseil, ouf déjà ça pour nos héros ! Je sais pas où se situe la Crypte, mais ils sont allés vite à le porter !
Bien sur, comme les autres j'ai adoré la scène où Jane dit la vérité !
Et aussi quand il fait "don" de son corps x)
Grace, toujours là, c'est sublime, on a beau lui infligé des tonnes de trucs, elle pense aussi comme Lisbon toujours aux autres ! Sans oublier ses prouesses en informatique !
Le moment où elle se jette sur Jane et que celui ci taquine Rigsby, très bien trouvé !
Enfin voila, j'ai adoré, tu n'oublies aucun détails, c'est fantastique, pendant un instant j'étais dedans ! Hâte de connaître les résultats, -je ne suis pas sadique mais ça me paraîtrait normal qu'ils soient touchés donc je me demande quelles solutions tu vas choisir- !
Bisous à la prochaine !
Un peu plus en détails maintenant :
Le début où on voit l'autre coté de la scène est très bien, on voit bien que Hightower n'y ai pour rien, comme tu as dis, tout reviens à l'agent du SWAT. D'ailleurs tu m'as bien fais rire quand celui-ci demande à parler à Bergman ! "On reçoit tous des formations" "Vous êtes ferme mais subtile" mon oeil oui
Quand on arrive dans la scène du musée, généralement je n'aime pas écouter la musique avec, mais j'ai essayé, et ça allait bien avec ! Surtout pile les moment où "ça bouge" j'était sur les 'grosses' phrases
Finalement Bergman à était conquis par Lisbon, et à même donner un conseil, ouf déjà ça pour nos héros ! Je sais pas où se situe la Crypte, mais ils sont allés vite à le porter !
Bien sur, comme les autres j'ai adoré la scène où Jane dit la vérité !
Et aussi quand il fait "don" de son corps x)
Grace, toujours là, c'est sublime, on a beau lui infligé des tonnes de trucs, elle pense aussi comme Lisbon toujours aux autres ! Sans oublier ses prouesses en informatique !
Le moment où elle se jette sur Jane et que celui ci taquine Rigsby, très bien trouvé !
Enfin voila, j'ai adoré, tu n'oublies aucun détails, c'est fantastique, pendant un instant j'étais dedans ! Hâte de connaître les résultats, -je ne suis pas sadique mais ça me paraîtrait normal qu'ils soient touchés donc je me demande quelles solutions tu vas choisir- !
Bisous à la prochaine !
Flodu13- Livreur de Pizza
- Loisirs : Volley ball, séries TV
Localisation : Aix en Provence
Re: Course contre la mort... ^
*ton tragique /on*
Pourquoooi mais pourquooooi faut-il que ton évidente période de foisonnement littéraire corresponde à mes révisions du bac ?! Cesse de me tortureeeer
*ton tragique /off*
Haha, heureusement j'ai bien avancé dans mon travail, donc j'ai pu m'accorder une pause pour venir lire...
*roulement de tambour*
ce nouveau chef d'oeuvre !
Cette nouvelle fic' me passionne, peut-être même encore plus que les précédentes (... Était-ce vraiment possible ?! )
Liste d'hommages xD (que dire d'autre?) :
- Le prologue :O Quoi de mieux que cette petite abstraction philosophique pour nous scotcher directement à ton histoire. (Là, j'ai su que je ne pourrai pas couper mon ordi avant d'avoir tout lu xD)
- Le décor planté de manière tout à fait réaliste, une de tes marques de fabrique à laquelle j'adhère le plus Et même au delà du décor, toute cette situation sonne tellement juste, c'est fou.
- Cette intrigue de folie -> hommage suprême à ton imagination fertile. Et en plus tu ne tombes même pas dans la facilité de la simple attaque terroriste, le personnage de Bergman est si complexe Comme Lisbon, on aurait presque voulu croire à la rédemption de ce père brisé.
- J'ai adoré la façon dont tu as découpé les scènes entre l'équipe à l'extérieur / Jane-Lisbon à l'intérieur du musée. Ces petits retours en arrière pour nous replacer au plus près des circonstances tendues dans lesquelles chacun tente de faire au mieux malgré le drame qui menace d'arriver... ça maintient toute la tension !
- Le partenariat Jane-Lisbon dans le musée est génial tellement il sonne juste (le petit moment "fin du chapitre 2" ) et leur confrontation avec Bergman est... explosive avant l'heure Tu l'avais déjà décrit parfaitement dans ton prologue mais c'est tellement poignant de voir comment chacun gère la situation en restant fidèle à ce qu'il est, et les réactions qu'ils ont par rapport à la conduite de l'autre.
Morceaux choisis :
"Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure…"
"En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos."
"Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé."
Ces passages (entre autres, je ne pouvais malheureusement pas copier/coller 50 lignes à chaque fois haha) m'ont clouée ! Vraiment, merci d'écrire des passages pareils *passionnée*
Oh mon dieu, ce commentaire est déjà mille fois trop long et je n'ai même pas encore parler du chapitre 5 alors que c'est mon préféré ... Je continue *ni vu ni connu* :
- La façon dont tu décris les liens si forts qui unissent notre équipe préférée est merveilleuse Et tout le début du chapitre 5 avec Digler ( ) est scotchant !
Outre le fait que je suis fan de notre petit génie en informatique et qu'Hightower me maaanque , ton développement Cho-Rigsby est génial (cet accrochage du fait de la tension ambiante et pourtant ce lien indestructible entre eux... et puis le moment où Rigsby perd complètement son sang-froid sur Digler; waouh j'étais dedans )
La relation de Lisbon avec ses agents aussi, j'adore : "Cho, Rigsby, Van Pelt, à l’abri, c’est un ordre !" (et plus tard, idem quand elle les retrouve). C'est tellement ÇA !
- En tant que grAnde fan de Lisbon, mention spéciale à ta description du courage et du professionnalisme dont elle fait preuve alors que le compte à rebours a commencé. Même Jane s'en remet à sa maîtrise de la situation... enfin jusqu'à un certain point bien sûr
- LES 2 passages Jane-Lisbon, "crypte" et "fossé" (avec mention spéciale à "fossé" ). Ah là là encore un fois, merci d'écrire des passages pareils
"Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas !" *pincement au coeur* (avec d'autant plus de résonance qu'il nous faisait encore une apologie de la vengeance 2 chapitres plus tôt)
La crise de nerfs de Lisbon aussi (tellement compréhensible après ce qu'ils viennent de vivre), la façon dont Jane la stoppe et la calme doucement (jamais passage au tutoiement ne m'a semblé sonné aussi juste !), le baiser "au cas où" qui n'en demeure pas moins très lourd de sens... c'était si bien écrit J'en frisonne encore.
Voilà, comme d'hab je te laisse avec bien trop de lecture Pour ma défense j'ai tenté le 5 commentaires en 1 xD
Meeerci d'avoir autant talent dans tout ce que tu écris
J'attends la suite avec impatience Biz
Ps 1 : J'allais oublié, la musique d'inception -> du génie !
Ps 2 : Mercii pour ton long commentaire sur ma fic', il m'a fait ultra-plaisir Dès que je peux, j'y réponds !
Pourquoooi mais pourquooooi faut-il que ton évidente période de foisonnement littéraire corresponde à mes révisions du bac ?! Cesse de me tortureeeer
*ton tragique /off*
Haha, heureusement j'ai bien avancé dans mon travail, donc j'ai pu m'accorder une pause pour venir lire...
*roulement de tambour*
ce nouveau chef d'oeuvre !
Cette nouvelle fic' me passionne, peut-être même encore plus que les précédentes (... Était-ce vraiment possible ?! )
Liste d'hommages xD (que dire d'autre?) :
- Le prologue :O Quoi de mieux que cette petite abstraction philosophique pour nous scotcher directement à ton histoire. (Là, j'ai su que je ne pourrai pas couper mon ordi avant d'avoir tout lu xD)
- Le décor planté de manière tout à fait réaliste, une de tes marques de fabrique à laquelle j'adhère le plus Et même au delà du décor, toute cette situation sonne tellement juste, c'est fou.
- Cette intrigue de folie -> hommage suprême à ton imagination fertile. Et en plus tu ne tombes même pas dans la facilité de la simple attaque terroriste, le personnage de Bergman est si complexe Comme Lisbon, on aurait presque voulu croire à la rédemption de ce père brisé.
- J'ai adoré la façon dont tu as découpé les scènes entre l'équipe à l'extérieur / Jane-Lisbon à l'intérieur du musée. Ces petits retours en arrière pour nous replacer au plus près des circonstances tendues dans lesquelles chacun tente de faire au mieux malgré le drame qui menace d'arriver... ça maintient toute la tension !
- Le partenariat Jane-Lisbon dans le musée est génial tellement il sonne juste (le petit moment "fin du chapitre 2" ) et leur confrontation avec Bergman est... explosive avant l'heure Tu l'avais déjà décrit parfaitement dans ton prologue mais c'est tellement poignant de voir comment chacun gère la situation en restant fidèle à ce qu'il est, et les réactions qu'ils ont par rapport à la conduite de l'autre.
Morceaux choisis :
"Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure…"
"En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos."
"Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé."
Ces passages (entre autres, je ne pouvais malheureusement pas copier/coller 50 lignes à chaque fois haha) m'ont clouée ! Vraiment, merci d'écrire des passages pareils *passionnée*
Oh mon dieu, ce commentaire est déjà mille fois trop long et je n'ai même pas encore parler du chapitre 5 alors que c'est mon préféré ... Je continue *ni vu ni connu* :
- La façon dont tu décris les liens si forts qui unissent notre équipe préférée est merveilleuse Et tout le début du chapitre 5 avec Digler ( ) est scotchant !
Outre le fait que je suis fan de notre petit génie en informatique et qu'Hightower me maaanque , ton développement Cho-Rigsby est génial (cet accrochage du fait de la tension ambiante et pourtant ce lien indestructible entre eux... et puis le moment où Rigsby perd complètement son sang-froid sur Digler; waouh j'étais dedans )
La relation de Lisbon avec ses agents aussi, j'adore : "Cho, Rigsby, Van Pelt, à l’abri, c’est un ordre !" (et plus tard, idem quand elle les retrouve). C'est tellement ÇA !
- En tant que grAnde fan de Lisbon, mention spéciale à ta description du courage et du professionnalisme dont elle fait preuve alors que le compte à rebours a commencé. Même Jane s'en remet à sa maîtrise de la situation... enfin jusqu'à un certain point bien sûr
- LES 2 passages Jane-Lisbon, "crypte" et "fossé" (avec mention spéciale à "fossé" ). Ah là là encore un fois, merci d'écrire des passages pareils
"Je n’ai plus rien qui m’attend dehors si vous n’y êtes pas !" *pincement au coeur* (avec d'autant plus de résonance qu'il nous faisait encore une apologie de la vengeance 2 chapitres plus tôt)
La crise de nerfs de Lisbon aussi (tellement compréhensible après ce qu'ils viennent de vivre), la façon dont Jane la stoppe et la calme doucement (jamais passage au tutoiement ne m'a semblé sonné aussi juste !), le baiser "au cas où" qui n'en demeure pas moins très lourd de sens... c'était si bien écrit J'en frisonne encore.
Voilà, comme d'hab je te laisse avec bien trop de lecture Pour ma défense j'ai tenté le 5 commentaires en 1 xD
Meeerci d'avoir autant talent dans tout ce que tu écris
J'attends la suite avec impatience Biz
Ps 1 : J'allais oublié, la musique d'inception -> du génie !
Ps 2 : Mercii pour ton long commentaire sur ma fic', il m'a fait ultra-plaisir Dès que je peux, j'y réponds !
EarlGrey- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
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