Course contre la mort... ^
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Course contre la mort... ^
Hello à tous amis et amies du fofo! Et revoilà caly la folle dingue en pleine action littéraire...
Je vous propose cette fois une fanfic plus longue que d'ordinaire pour changer des OS dernièrement postées.
(d'ailleurs, comme tjs je vous remercie du fond du coeur pour vos adorables comms, et je vais de suite lever un malentendu qui semble s'installer ici chez certaines de mes fidèles lectrices: JE NE SUIS ABSOLUMENT PAS BRUNO HELLER ni son double diabolique , promis juré car je serai bien incapable de mettre sur pied une série de cette qualité!!!!
en outre si j'étais la scénariste, un rapprochement express se ferait entre 2 certains personnages (ok, je sors... ).
Alors la fic que je commence aujourd'hui me trotte dans la tête depuis un long moment, j'avais rédigé les 4 premiers chapitres depuis plusieurs mois mais j'avais bloqué sur la tournure des évènements.
Puis, ô miracle, l'inspiration est revenue avec le soleil de ces derniers jours, il faut savoir que j'ai "conçu" le chapitre 5 en rêve (non mais je vous jure, ce Bruno nous rendra casaque avec sa série )
Enfin, bref je vous la soumets en espérant vous apporter un peu de plaisir à la lecture.
Aucun spoiler et aucun lien avec la dernière saison: en réalité, il s'agit pour une fois d'une histoire détachée du fil rouge de RJ (si je puis dire ): c'est surtout l'occasion de retrouver nos 2 héros en très très mauvaise posture. Bref, si vous acceptez que Lisbon soit valeureuse et touchante, que Jane soit à la fois chieur et charmant, que la team soit un support essentiel et que Madeleine soit encore la chef du CBI, vous devriez vite trouver vos marques
sans plus attendre je vous livre le Prologue (un brin philosophique mais qui permet de poser le thème de la fic) et le 1er chapitre qui vous donne d'emblée le ton et le rythme de l'histoire.
dernier point, même si l'histoire ne ressemble pas du tout, je dois préciser que l'ambiance effrenée et que la personnalité du "méchant" m'ont été inspirées par l'excellent film le Pacificateur que que je vous conseille, avec G.Clooney et N.Kidman (bon cela dit, vous verrez que le synopsis, si vous connaissez le film, n'a rien à voir )
Bonne lecture à tous et merci encore et tjs de votre adorable soutien qui est le meilleur des moteurs.
liens: prologue: Prologue
chapitre 1: situation d'urgence
chapite 2: une seule chance
chapitre 3: complications
chapitre 4: à coeur ouvert
chapitre 5: tout feu, tout flamme...
chapitre 6: l'heure de vérité
Epilogue
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Prologue.
Certains spécialistes de l’esprit humain disent que dans des situations extrêmes, la part animale et instinctive, qui est en nous, prend le pas sur notre raison. Appelons cela « instinct de survie », « tentative de conservation » ou simple « réaction automatique », dans tous les cas il s’agit de gérer l’afflux d’émotions diverses et parfois et contradictoires afin de prendre la décision finale la plus adéquate…Mais les plus éminents scientifiques s’accordent pour dire qu’il existe un millier d’expressions de cet instinct. Chacun réagit en fonction de son affect.
Imaginons deux individus lambda : le premier est une jeune femme, forte et intelligente qui a consacré toute sa vie à résoudre des enquêtes criminelles. Il s’agit pour elle de se montrer à la fois ferme et réfléchie dans ses actions, pour s’imposer de jour en jour, pour assumer ses responsabilités, pour apporter soutien aux familles des victimes, pour faire face à de terribles assassins qui mettent parfois à mal ses plus grandes convictions. L’instinct de survie de cette femme la pousse à agir courageusement et à se tourner vers un Dieu qu’elle n’a jamais vu mais auquel elle croit profondément.
Prenons à présent un second individu, un homme cette fois. Ce dernier a mené sa vie à la manière d’une grande illusion pendant de nombreuses années, multipliant les arnaques les plus fabuleuses, jusqu’au jour où un terrible drame personnel le réduit à néant. Son instinct de survie s’est alors logé dans une envie irrémédiable de vengeance pour laquelle tous les coups sont permis.
La première défend et sert la loi, le second la défie et la contourne. La première a la foi, le second a la vengeance. La première se trouve actuellement devant une bombe radioactive impossible à désarmer à temps...le second se trouve là aussi !
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Chapitre 1 : situation d’urgence.
Roulant à tombeau ouvert tous gyrophares allumés, Madeleine Hightower tentait désespérément de se frayer un chemin au milieu des nombreux véhicules qui envahissaient les rues de Sacramento.
Des fuites avaient filtré quant à la menace terroriste qui menaçait la ville et certains habitants du quartier concerné semblaient s’adonner à une panique totale. Difficile malheureusement de garder secret un tel problème quand ledit terroriste avait choisi de commettre son attentat dans le musée militaire de l’état de Californie, le jour même où une réception importante devait y avoir lieu pour commémorer les soldats américains tombés en Irak.
Tout en conduisant, la chef du CBI se remémorait les dernières quarante-huit heures : l’équipe de Lisbon avait été appelée sur une scène de crime. La victime, Quentin Hamler, un ancien marine qui travaillait à présent au musée militaire comme veilleur de nuit, avait été tué d’une balle dans la tête dans un parc en pleine nuit. Les investigations avaient mis en lumière que l’homme était rentré d’Irak huit mois auparavant et avait quitté l’armée après avoir perdu deux jeunes recrues sous son commandement. Madeleine, qui avait été sollicitée au Capitole dans une autre affaire, avait en toute confiance donné les rênes à Lisbon, entendant qu’elle la tienne informée au fur et à mesure des progressions. Mais voilà, quelle ne fut pas la surprise de Hightower lorsqu’elle avait reçu une heure plus tôt un appel de l’agent Cho lui annonçant la terrible situation.
Après quelques coups de klaxon et de nombreux jurons qui ne lui étaient pas coutumiers, Madeleine parvint enfin à Second Street, envahie par des véhicules de police, des fourgonnettes du SWAT et bien évidemment de nombreux journalistes espérant couvrir l’évènement. Elle posa sa voiture plus qu’elle ne la gara quand elle aperçut deux de ses agents.
« Agent Cho ? Des nouvelles ? s’empressa de demander Madeleine qui descendait du véhicule.
- Nous avons délimité un périmètre de sécurité, Madame, mais cela ne sera sans doute pas suffisant.
- Comment avez-vous été prévenus ?
- Le patron nous a appelés tout à l’heure, répondit de suite Rigsby qui semblait vraiment inquiet. Avec Jane, ils ont découvert que notre terroriste se trouvait déjà dans le Musée avec une bombe qu’il peut déclencher à tout moment.
- Vous êtes en train de me dire que Jane et Lisbon sont coincés dans ce bâtiment avec un malade qui peut tout faire sauter ? » résuma Hightower qui continuait à avancer à un rythme effréné.
Cho et Rigsby n’eurent pas besoin de répondre pour lui confirmer ses craintes : la chef d’équipe aperçut garé devant l’entrée le SUV noir de Lisbon.
« Bon, a-t-on au moins une vague idée de ce qui se passe à l’intérieur ? reprit-elle d’un ton déterminé.
- Nous travaillons de concert avec le SWAT, mené ici par un certain Chef Digler, lui expliqua Rigsby.
- Et la brigade de déminage est arrivée ? tenta d’en savoir plus la chef qui enfilait son gilet pare-balle.
- Négatif, répondit Cho en hochant la tête. Ils ont beaucoup de mal à traverser la ville avec cette circulation et dégager les routes prend du temps, même avec tout le monde sur le pont…Ils ne seront pas là avant une bonne quinzaine de minutes.
- Quelles sont les revendications ? poursuivit la chef.
- Le suspect ne demande rien de moins que le retrait de nos troupes d’Irak et la fin d’un conflit qui, je le cite, « ne nous regarde pas », compléta Wayne.
- C’est pas vrai… » ne put retenir Madeleine.
Tous trois arrivèrent à l’endroit où la police et les agents fédéraux avaient installé leur quartier général.
« Monsieur Digler, je suis l’Agent spécial Hightower, chef du CBI. Comment cela se passe-t-il ? demanda Hightower au chef des opérations.
- Nous avons pu nous brancher sur le système de surveillance du Musée, lui expliqua ce dernier qui se tenait debout aux côté de Van Pelt, occupée sur un ordinateur à faire des recherches, et nous avons identifié le suspect. »
D’un clic, Van Pelt fit apparaitre à l’écran l’image d’un homme surgissant dans le hall principal du Musée, une arme à la main et portant un sac à dos. N’ayant que les images et pas de son, ils ne purent qu’observer la scène enregistrée trente minutes plus tôt. Le terroriste tua d’abord de sang froid les deux vigils en faction, puis il menaça de son pistolet la vingtaine de personnes qui se trouvait dans les lieux, enfin il ouvrit son imperméable et fit apparaître une ceinture chargée d’explosifs.
« Larry Bergman, reprit la belle rousse en stoppant la vidéo sur le visage du forcené. Agé de quarante-neuf ans, diplômé d’astrophysique, il est professeur de chimie au lycée catholique Saint Francis de Sacramento. Il a perdu son fils de dix-neuf ans, Danny, tué en Irak sous les drapeaux.
- D’accord, je comprends mieux ses revendications, commenta Madeleine qui fixait les écrans de surveillance.
- Le fils de Bergman était l’une des deux recrues sous les ordres de Quentin Hamler, notre ex-marine tué dans le parc, embraya Cho. On pense que Bergman a assassiné le supérieur de son fils, le jugeant responsable de sa mort sur le front.
- Et maintenant, il menace de faire sauter ce Musée, symbole de la puissance militaire américaine qui lui a pris son enfant, termina Madeleine en croisant ses bras, signe d’une intense réflexion de sa part.
- Oui mais ce qui est inhabituel, ajouta le Chef Digler en hochant la tête, c’est qu’il a fait sortir tous les otages. Il leur a simplement montré sa ceinture à explosifs pour les effrayer et a fait transmettre le message qu’il ferait sauter tout le quartier si l’on tentait la moindre approche. »
En effet, Van Pelt remit en marche la vidéo : plusieurs minutes s’étaient déroulées pendant lesquelles Bergman avait forcé quelques otages à fermer tous les rideaux et points d’accès à l’extérieur. Il était évident qu’il se barricadait, espérant stopper toute intrusion policière. Encore un laps de temps plus tard, ils virent alors Bergman chasser les prisonniers en faisant de grands gestes. Tous avaient couru vers la porte principale que le terroriste avait fermée à double tour une fois seul. Puis se retournant vers la caméra de surveillance, il s’était approché, avait mis bien en évidence les nombreuses charges d’explosifs qu’il détenait ; puis il avait fait un salut militaire avant de tirer sur la caméra, coupant toute retransmission.
« Il savait depuis le début qu’il était filmé, et il a tenu à ce que nous voyons sa façon de procéder, analysa Cho.
- Ce type doit pourtant se douter qu’en relâchant les otages, il diminue ses chances de faire pression sur les forces de l’ordre et le gouvernement, ajouta le chef Digler, sceptique.
- Il n’en a pas besoin, comprit Hightower. Il possède une bombe très puissante, qui occasionnerait bien plus de pertes que vingt otages si elle venait à exploser au sein de la ville. Voilà pourquoi pour l’instant le maire a interdit tout assaut musclé. Et Lisbon et Jane, où sont-ils dans l’histoire ?
- Nous avons filmé cela il y a environ vingt minutes, via une caméra du Musée. »
Sous les yeux de l’équipe et de Digler, Grace transféra une seconde vidéo, émanant d’une caméra au rez-de-chaussée. Sur l’écran apparut Lisbon, l’arme en joue, qui avançait doucement dans un couloir désert, sans doute à la recherche du terroriste. Derrière elle se tenait Jane, muni d’une lampe de poche, sans doute un peu inquiet mais toujours très concentré. Tous deux avaient disparu au fond du couloir, s’enfonçant dans un angle de vue où il n’y avait plus de caméra.
« Comment diable se fait-il que Lisbon soit entrée seule là-dedans, sans renfort ? s’énerva Hightower, habituée à ce que Térésa soit parée aux situations les plus délicates.
- Quand elle nous a appelés tout à l’heure, elle arrivait au Musée et nous a demandés de la rejoindre le plus vite possible pour appréhender un suspect peut-être armé d’une bombe, expliqua Rigsby en se redressant un peu. Elle avait fait donner l’alerte aux vigils et demandé le périmètre de sécurité mais depuis la fusillade, nous n’arrivons pas à la joindre, pas plus que Jane.
- Ça aussi, pourquoi votre agent a-t-elle entrainé son consultant civil et désarmé sur un terrain clairement dangereux ? » s’insurgea Digler, outré d’un tel manque de professionnalisme.
Hightower et les trois subordonnés de Térésa lancèrent à l’agent du SWAT un regard clairement réprobateur : tous savaient très bien que si Lisbon avait pu laisser Jane en dehors de tout cela, elle l’aurait fait. Sans doute avait-elle d’ailleurs bataillé dur avec le mentaliste pour le contraindre à rester dehors, mais pour une raison qui leur échappait pour l’instant, elle avait dû céder.
« L’agent Lisbon a toute ma confiance, Monsieur Digler, fit Hightower d’un ton sans appel. Donc pour l’instant il ne sert à rien de critiquer mais nous devons plutôt trouver un moyen de rentrer en contact avec elle.
- Son portable ne doit pas passer, intervint Grace. Selon les plans d’accès, le couloir dans lequel Jane et elle se trouvaient tout à l’heure donne accès à un sous-sol conduisant à une crypte, le Musée ayant été construit sur une ancienne église. »
Soudain tous les regards se portèrent de nouveau sur l’écran : la caméra de surveillance continuait à filmer le couloir qui était resté désert depuis le passage de Lisbon et Jane, et elle offrait à présent un tout autre spectacle.
Nos héros apparurent alors à l’image, revenant sur leur pas. Tous deux arboraient un visage fermé et pire encore, conservaient leurs mains bien en évidence. Les agents de police surent bien vite les raisons de la curieuse attitude de Jane et Lisbon : le terroriste Bergman se trouvait juste derrière eux, les tenant en joue sévèrement.
« Mon dieu… ils se sont fait prendre, lâcha Grace, dont la voix tremblait.
- Il ne manquait plus que cela, lâcha Digler qui frappa le poing sur la table. On doit à présent…
- Attendez, regardez, l’interrompit Cho en pointant du doigt. Jane dit quelque chose. »
Ils n’avaient bien évidemment pas le son mais tous portèrent leur attention sur le mentaliste. Jane marchait devant Lisbon, elle-même suivie de Bergman, sur le visage livide duquel coulaient de grosses gouttes de sueur. Tandis que la brunette semblait occupée à parler avec leur ravisseur, sans doute pour tenter de le raisonner, le regard azur du consultant se posa sur la caméra de surveillance fixée tout en haut du mur en face de lui : en une fraction de secondes, son cerveau affuté eut l’air de lui dicter une idée. Jane se mit à remuer les lèvres de manière très ostentatoire, profitant sans doute d’être dos à Bergman pour adresser un message à la caméra.
« Jane tente de nous dire quelque chose, répéta Cho vivement. Il veut qu’on lise sur ses lèvres. Regardez, il fait toujours les mêmes mouvements.
- Quoi ? » répliqua Madeleine en se penchant un peu plus pour se concentrer sur l’image.
Mais au même moment, le terroriste Bergman poussa ses deux captifs hors du champ de vision, n'ayant visiblement pas remarqué la caméra sans quoi il l'aurait faite sauter comme la précédente.
« Vite, rembobinez la bande et trouvez quelqu’un qui sache lire sur les lèvres, ordonna Hightower tandis que Cho commençait déjà à partir pour lui obéir.
- Attendez, moi je sais un peu le faire » dit soudain le chef Digler, surprenant tout le monde.
Rigsby ne put s’empêcher de jeter un regard plus que dubitatif à Van Pelt : ce flic aux manières un peu rustres ne leur inspirait qu’à moitié confiance. Mais Wayne ne fit néanmoins aucun commentaire quand Digler le poussa pour prendre sa place aux côtés de Grace, devant l’ordinateur.
Alors que la jeune prodige en informatique tentait d’améliorer la qualité d’image tout en zoomant sur le visage de Jane, l’agent du SWAT se concentrait sur le message prononcé, découpant chaque syllabe.
« Il dit des lettres et des chiffres : P…U…2…4…0, balbutia Digler, P…U...2..4…0, votre consultant répète cela trois fois puis, attendez… il dit aussi le mot « bom---be », c’est cela…bombe…
- Il veut nous donner une information sur le type d’explosif peut-être, suggéra Van Pelt toujours très concentrée.
- Et puis il prononce encore un dernier mot avant de disparaitre du champ de vision, continuait Digler qui collait quasiment son nez à l’écran. Pouvez-vous zoomer encore agent Van Pelt ? L’angle est moins bon à la fin.
- Je vais faire de mon mieux » s’empressa de s’activer la jeune femme tandis que les autres tentaient de comprendre le début du message.
Que pouvaient signifier ces lettres et ces chiffres ? Mais le fil de leurs pensées fut interrompu par Digler, qui devint soudain livide et laissa échapper un « Oh mon dieu ! » peu rassurant.
« Quoi ? Vous avez trouvé ? le pressa Hightower.
- Le dernier mot prononcé par votre consultant est …« Plutonium », s’écria le chef du SWAT, visiblement effaré.
- Bien sûr ; « PU240 », renchérit Cho, « plutonium d’isotope 240 », l’un des composants chimiques utilisés pour faire les bombes A. »
Un silence glacial tomba alors : voilà pourquoi Bergman n’avait nullement besoin d’otages. Il détenait une bombe hautement radioactive capable de contaminer toute la ville, et même certainement une partie du territoire californien, avec des émissions de plutonium et de rayons gamma.
« Je fonce appeler une équipe de décontamination et prévenir les autorités ; il faut déclencher le plan fédéral d’urgence nucléaire » fit Digler qui partit en courant, tentant sans nul doute de reléguer au second plan l’angoisse qui montait de plus en plus en lui.
Conscients que la situation déjà très délicate venait de passer au niveau d’alerte maximale, Hightower et ses trois agents, laissés seuls, portèrent leur regard sur la vidéo figée sur Lisbon et Jane. Ils risquaient tous de mourir à n’importe quel moment et concernant leurs amis prisonniers, deux seuls scenarii semblaient possibles : soit ils sauteraient avec la bombe s’ils ne parvenaient pas à maîtriser Bergman ; soit ils viendraient à bout du terroriste et de son infernal engin...mais auront été fatalement exposés trop longuement aux rayons radioactifs.
Dans les deux cas, Jane et Lisbon étaient condamnés…
TBC... biz à tous
Je vous propose cette fois une fanfic plus longue que d'ordinaire pour changer des OS dernièrement postées.
(d'ailleurs, comme tjs je vous remercie du fond du coeur pour vos adorables comms, et je vais de suite lever un malentendu qui semble s'installer ici chez certaines de mes fidèles lectrices: JE NE SUIS ABSOLUMENT PAS BRUNO HELLER ni son double diabolique , promis juré car je serai bien incapable de mettre sur pied une série de cette qualité!!!!
en outre si j'étais la scénariste, un rapprochement express se ferait entre 2 certains personnages (ok, je sors... ).
Alors la fic que je commence aujourd'hui me trotte dans la tête depuis un long moment, j'avais rédigé les 4 premiers chapitres depuis plusieurs mois mais j'avais bloqué sur la tournure des évènements.
Puis, ô miracle, l'inspiration est revenue avec le soleil de ces derniers jours, il faut savoir que j'ai "conçu" le chapitre 5 en rêve (non mais je vous jure, ce Bruno nous rendra casaque avec sa série )
Enfin, bref je vous la soumets en espérant vous apporter un peu de plaisir à la lecture.
Aucun spoiler et aucun lien avec la dernière saison: en réalité, il s'agit pour une fois d'une histoire détachée du fil rouge de RJ (si je puis dire ): c'est surtout l'occasion de retrouver nos 2 héros en très très mauvaise posture. Bref, si vous acceptez que Lisbon soit valeureuse et touchante, que Jane soit à la fois chieur et charmant, que la team soit un support essentiel et que Madeleine soit encore la chef du CBI, vous devriez vite trouver vos marques
sans plus attendre je vous livre le Prologue (un brin philosophique mais qui permet de poser le thème de la fic) et le 1er chapitre qui vous donne d'emblée le ton et le rythme de l'histoire.
dernier point, même si l'histoire ne ressemble pas du tout, je dois préciser que l'ambiance effrenée et que la personnalité du "méchant" m'ont été inspirées par l'excellent film le Pacificateur que que je vous conseille, avec G.Clooney et N.Kidman (bon cela dit, vous verrez que le synopsis, si vous connaissez le film, n'a rien à voir )
Bonne lecture à tous et merci encore et tjs de votre adorable soutien qui est le meilleur des moteurs.
liens: prologue: Prologue
chapitre 1: situation d'urgence
chapite 2: une seule chance
chapitre 3: complications
chapitre 4: à coeur ouvert
chapitre 5: tout feu, tout flamme...
chapitre 6: l'heure de vérité
Epilogue
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Course contre la mort...
Prologue.
Certains spécialistes de l’esprit humain disent que dans des situations extrêmes, la part animale et instinctive, qui est en nous, prend le pas sur notre raison. Appelons cela « instinct de survie », « tentative de conservation » ou simple « réaction automatique », dans tous les cas il s’agit de gérer l’afflux d’émotions diverses et parfois et contradictoires afin de prendre la décision finale la plus adéquate…Mais les plus éminents scientifiques s’accordent pour dire qu’il existe un millier d’expressions de cet instinct. Chacun réagit en fonction de son affect.
Imaginons deux individus lambda : le premier est une jeune femme, forte et intelligente qui a consacré toute sa vie à résoudre des enquêtes criminelles. Il s’agit pour elle de se montrer à la fois ferme et réfléchie dans ses actions, pour s’imposer de jour en jour, pour assumer ses responsabilités, pour apporter soutien aux familles des victimes, pour faire face à de terribles assassins qui mettent parfois à mal ses plus grandes convictions. L’instinct de survie de cette femme la pousse à agir courageusement et à se tourner vers un Dieu qu’elle n’a jamais vu mais auquel elle croit profondément.
Prenons à présent un second individu, un homme cette fois. Ce dernier a mené sa vie à la manière d’une grande illusion pendant de nombreuses années, multipliant les arnaques les plus fabuleuses, jusqu’au jour où un terrible drame personnel le réduit à néant. Son instinct de survie s’est alors logé dans une envie irrémédiable de vengeance pour laquelle tous les coups sont permis.
La première défend et sert la loi, le second la défie et la contourne. La première a la foi, le second a la vengeance. La première se trouve actuellement devant une bombe radioactive impossible à désarmer à temps...le second se trouve là aussi !
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Chapitre 1 : situation d’urgence.
Roulant à tombeau ouvert tous gyrophares allumés, Madeleine Hightower tentait désespérément de se frayer un chemin au milieu des nombreux véhicules qui envahissaient les rues de Sacramento.
Des fuites avaient filtré quant à la menace terroriste qui menaçait la ville et certains habitants du quartier concerné semblaient s’adonner à une panique totale. Difficile malheureusement de garder secret un tel problème quand ledit terroriste avait choisi de commettre son attentat dans le musée militaire de l’état de Californie, le jour même où une réception importante devait y avoir lieu pour commémorer les soldats américains tombés en Irak.
Tout en conduisant, la chef du CBI se remémorait les dernières quarante-huit heures : l’équipe de Lisbon avait été appelée sur une scène de crime. La victime, Quentin Hamler, un ancien marine qui travaillait à présent au musée militaire comme veilleur de nuit, avait été tué d’une balle dans la tête dans un parc en pleine nuit. Les investigations avaient mis en lumière que l’homme était rentré d’Irak huit mois auparavant et avait quitté l’armée après avoir perdu deux jeunes recrues sous son commandement. Madeleine, qui avait été sollicitée au Capitole dans une autre affaire, avait en toute confiance donné les rênes à Lisbon, entendant qu’elle la tienne informée au fur et à mesure des progressions. Mais voilà, quelle ne fut pas la surprise de Hightower lorsqu’elle avait reçu une heure plus tôt un appel de l’agent Cho lui annonçant la terrible situation.
Après quelques coups de klaxon et de nombreux jurons qui ne lui étaient pas coutumiers, Madeleine parvint enfin à Second Street, envahie par des véhicules de police, des fourgonnettes du SWAT et bien évidemment de nombreux journalistes espérant couvrir l’évènement. Elle posa sa voiture plus qu’elle ne la gara quand elle aperçut deux de ses agents.
« Agent Cho ? Des nouvelles ? s’empressa de demander Madeleine qui descendait du véhicule.
- Nous avons délimité un périmètre de sécurité, Madame, mais cela ne sera sans doute pas suffisant.
- Comment avez-vous été prévenus ?
- Le patron nous a appelés tout à l’heure, répondit de suite Rigsby qui semblait vraiment inquiet. Avec Jane, ils ont découvert que notre terroriste se trouvait déjà dans le Musée avec une bombe qu’il peut déclencher à tout moment.
- Vous êtes en train de me dire que Jane et Lisbon sont coincés dans ce bâtiment avec un malade qui peut tout faire sauter ? » résuma Hightower qui continuait à avancer à un rythme effréné.
Cho et Rigsby n’eurent pas besoin de répondre pour lui confirmer ses craintes : la chef d’équipe aperçut garé devant l’entrée le SUV noir de Lisbon.
« Bon, a-t-on au moins une vague idée de ce qui se passe à l’intérieur ? reprit-elle d’un ton déterminé.
- Nous travaillons de concert avec le SWAT, mené ici par un certain Chef Digler, lui expliqua Rigsby.
- Et la brigade de déminage est arrivée ? tenta d’en savoir plus la chef qui enfilait son gilet pare-balle.
- Négatif, répondit Cho en hochant la tête. Ils ont beaucoup de mal à traverser la ville avec cette circulation et dégager les routes prend du temps, même avec tout le monde sur le pont…Ils ne seront pas là avant une bonne quinzaine de minutes.
- Quelles sont les revendications ? poursuivit la chef.
- Le suspect ne demande rien de moins que le retrait de nos troupes d’Irak et la fin d’un conflit qui, je le cite, « ne nous regarde pas », compléta Wayne.
- C’est pas vrai… » ne put retenir Madeleine.
Tous trois arrivèrent à l’endroit où la police et les agents fédéraux avaient installé leur quartier général.
« Monsieur Digler, je suis l’Agent spécial Hightower, chef du CBI. Comment cela se passe-t-il ? demanda Hightower au chef des opérations.
- Nous avons pu nous brancher sur le système de surveillance du Musée, lui expliqua ce dernier qui se tenait debout aux côté de Van Pelt, occupée sur un ordinateur à faire des recherches, et nous avons identifié le suspect. »
D’un clic, Van Pelt fit apparaitre à l’écran l’image d’un homme surgissant dans le hall principal du Musée, une arme à la main et portant un sac à dos. N’ayant que les images et pas de son, ils ne purent qu’observer la scène enregistrée trente minutes plus tôt. Le terroriste tua d’abord de sang froid les deux vigils en faction, puis il menaça de son pistolet la vingtaine de personnes qui se trouvait dans les lieux, enfin il ouvrit son imperméable et fit apparaître une ceinture chargée d’explosifs.
« Larry Bergman, reprit la belle rousse en stoppant la vidéo sur le visage du forcené. Agé de quarante-neuf ans, diplômé d’astrophysique, il est professeur de chimie au lycée catholique Saint Francis de Sacramento. Il a perdu son fils de dix-neuf ans, Danny, tué en Irak sous les drapeaux.
- D’accord, je comprends mieux ses revendications, commenta Madeleine qui fixait les écrans de surveillance.
- Le fils de Bergman était l’une des deux recrues sous les ordres de Quentin Hamler, notre ex-marine tué dans le parc, embraya Cho. On pense que Bergman a assassiné le supérieur de son fils, le jugeant responsable de sa mort sur le front.
- Et maintenant, il menace de faire sauter ce Musée, symbole de la puissance militaire américaine qui lui a pris son enfant, termina Madeleine en croisant ses bras, signe d’une intense réflexion de sa part.
- Oui mais ce qui est inhabituel, ajouta le Chef Digler en hochant la tête, c’est qu’il a fait sortir tous les otages. Il leur a simplement montré sa ceinture à explosifs pour les effrayer et a fait transmettre le message qu’il ferait sauter tout le quartier si l’on tentait la moindre approche. »
En effet, Van Pelt remit en marche la vidéo : plusieurs minutes s’étaient déroulées pendant lesquelles Bergman avait forcé quelques otages à fermer tous les rideaux et points d’accès à l’extérieur. Il était évident qu’il se barricadait, espérant stopper toute intrusion policière. Encore un laps de temps plus tard, ils virent alors Bergman chasser les prisonniers en faisant de grands gestes. Tous avaient couru vers la porte principale que le terroriste avait fermée à double tour une fois seul. Puis se retournant vers la caméra de surveillance, il s’était approché, avait mis bien en évidence les nombreuses charges d’explosifs qu’il détenait ; puis il avait fait un salut militaire avant de tirer sur la caméra, coupant toute retransmission.
« Il savait depuis le début qu’il était filmé, et il a tenu à ce que nous voyons sa façon de procéder, analysa Cho.
- Ce type doit pourtant se douter qu’en relâchant les otages, il diminue ses chances de faire pression sur les forces de l’ordre et le gouvernement, ajouta le chef Digler, sceptique.
- Il n’en a pas besoin, comprit Hightower. Il possède une bombe très puissante, qui occasionnerait bien plus de pertes que vingt otages si elle venait à exploser au sein de la ville. Voilà pourquoi pour l’instant le maire a interdit tout assaut musclé. Et Lisbon et Jane, où sont-ils dans l’histoire ?
- Nous avons filmé cela il y a environ vingt minutes, via une caméra du Musée. »
Sous les yeux de l’équipe et de Digler, Grace transféra une seconde vidéo, émanant d’une caméra au rez-de-chaussée. Sur l’écran apparut Lisbon, l’arme en joue, qui avançait doucement dans un couloir désert, sans doute à la recherche du terroriste. Derrière elle se tenait Jane, muni d’une lampe de poche, sans doute un peu inquiet mais toujours très concentré. Tous deux avaient disparu au fond du couloir, s’enfonçant dans un angle de vue où il n’y avait plus de caméra.
« Comment diable se fait-il que Lisbon soit entrée seule là-dedans, sans renfort ? s’énerva Hightower, habituée à ce que Térésa soit parée aux situations les plus délicates.
- Quand elle nous a appelés tout à l’heure, elle arrivait au Musée et nous a demandés de la rejoindre le plus vite possible pour appréhender un suspect peut-être armé d’une bombe, expliqua Rigsby en se redressant un peu. Elle avait fait donner l’alerte aux vigils et demandé le périmètre de sécurité mais depuis la fusillade, nous n’arrivons pas à la joindre, pas plus que Jane.
- Ça aussi, pourquoi votre agent a-t-elle entrainé son consultant civil et désarmé sur un terrain clairement dangereux ? » s’insurgea Digler, outré d’un tel manque de professionnalisme.
Hightower et les trois subordonnés de Térésa lancèrent à l’agent du SWAT un regard clairement réprobateur : tous savaient très bien que si Lisbon avait pu laisser Jane en dehors de tout cela, elle l’aurait fait. Sans doute avait-elle d’ailleurs bataillé dur avec le mentaliste pour le contraindre à rester dehors, mais pour une raison qui leur échappait pour l’instant, elle avait dû céder.
« L’agent Lisbon a toute ma confiance, Monsieur Digler, fit Hightower d’un ton sans appel. Donc pour l’instant il ne sert à rien de critiquer mais nous devons plutôt trouver un moyen de rentrer en contact avec elle.
- Son portable ne doit pas passer, intervint Grace. Selon les plans d’accès, le couloir dans lequel Jane et elle se trouvaient tout à l’heure donne accès à un sous-sol conduisant à une crypte, le Musée ayant été construit sur une ancienne église. »
Soudain tous les regards se portèrent de nouveau sur l’écran : la caméra de surveillance continuait à filmer le couloir qui était resté désert depuis le passage de Lisbon et Jane, et elle offrait à présent un tout autre spectacle.
Nos héros apparurent alors à l’image, revenant sur leur pas. Tous deux arboraient un visage fermé et pire encore, conservaient leurs mains bien en évidence. Les agents de police surent bien vite les raisons de la curieuse attitude de Jane et Lisbon : le terroriste Bergman se trouvait juste derrière eux, les tenant en joue sévèrement.
« Mon dieu… ils se sont fait prendre, lâcha Grace, dont la voix tremblait.
- Il ne manquait plus que cela, lâcha Digler qui frappa le poing sur la table. On doit à présent…
- Attendez, regardez, l’interrompit Cho en pointant du doigt. Jane dit quelque chose. »
Ils n’avaient bien évidemment pas le son mais tous portèrent leur attention sur le mentaliste. Jane marchait devant Lisbon, elle-même suivie de Bergman, sur le visage livide duquel coulaient de grosses gouttes de sueur. Tandis que la brunette semblait occupée à parler avec leur ravisseur, sans doute pour tenter de le raisonner, le regard azur du consultant se posa sur la caméra de surveillance fixée tout en haut du mur en face de lui : en une fraction de secondes, son cerveau affuté eut l’air de lui dicter une idée. Jane se mit à remuer les lèvres de manière très ostentatoire, profitant sans doute d’être dos à Bergman pour adresser un message à la caméra.
« Jane tente de nous dire quelque chose, répéta Cho vivement. Il veut qu’on lise sur ses lèvres. Regardez, il fait toujours les mêmes mouvements.
- Quoi ? » répliqua Madeleine en se penchant un peu plus pour se concentrer sur l’image.
Mais au même moment, le terroriste Bergman poussa ses deux captifs hors du champ de vision, n'ayant visiblement pas remarqué la caméra sans quoi il l'aurait faite sauter comme la précédente.
« Vite, rembobinez la bande et trouvez quelqu’un qui sache lire sur les lèvres, ordonna Hightower tandis que Cho commençait déjà à partir pour lui obéir.
- Attendez, moi je sais un peu le faire » dit soudain le chef Digler, surprenant tout le monde.
Rigsby ne put s’empêcher de jeter un regard plus que dubitatif à Van Pelt : ce flic aux manières un peu rustres ne leur inspirait qu’à moitié confiance. Mais Wayne ne fit néanmoins aucun commentaire quand Digler le poussa pour prendre sa place aux côtés de Grace, devant l’ordinateur.
Alors que la jeune prodige en informatique tentait d’améliorer la qualité d’image tout en zoomant sur le visage de Jane, l’agent du SWAT se concentrait sur le message prononcé, découpant chaque syllabe.
« Il dit des lettres et des chiffres : P…U…2…4…0, balbutia Digler, P…U...2..4…0, votre consultant répète cela trois fois puis, attendez… il dit aussi le mot « bom---be », c’est cela…bombe…
- Il veut nous donner une information sur le type d’explosif peut-être, suggéra Van Pelt toujours très concentrée.
- Et puis il prononce encore un dernier mot avant de disparaitre du champ de vision, continuait Digler qui collait quasiment son nez à l’écran. Pouvez-vous zoomer encore agent Van Pelt ? L’angle est moins bon à la fin.
- Je vais faire de mon mieux » s’empressa de s’activer la jeune femme tandis que les autres tentaient de comprendre le début du message.
Que pouvaient signifier ces lettres et ces chiffres ? Mais le fil de leurs pensées fut interrompu par Digler, qui devint soudain livide et laissa échapper un « Oh mon dieu ! » peu rassurant.
« Quoi ? Vous avez trouvé ? le pressa Hightower.
- Le dernier mot prononcé par votre consultant est …« Plutonium », s’écria le chef du SWAT, visiblement effaré.
- Bien sûr ; « PU240 », renchérit Cho, « plutonium d’isotope 240 », l’un des composants chimiques utilisés pour faire les bombes A. »
Un silence glacial tomba alors : voilà pourquoi Bergman n’avait nullement besoin d’otages. Il détenait une bombe hautement radioactive capable de contaminer toute la ville, et même certainement une partie du territoire californien, avec des émissions de plutonium et de rayons gamma.
« Je fonce appeler une équipe de décontamination et prévenir les autorités ; il faut déclencher le plan fédéral d’urgence nucléaire » fit Digler qui partit en courant, tentant sans nul doute de reléguer au second plan l’angoisse qui montait de plus en plus en lui.
Conscients que la situation déjà très délicate venait de passer au niveau d’alerte maximale, Hightower et ses trois agents, laissés seuls, portèrent leur regard sur la vidéo figée sur Lisbon et Jane. Ils risquaient tous de mourir à n’importe quel moment et concernant leurs amis prisonniers, deux seuls scenarii semblaient possibles : soit ils sauteraient avec la bombe s’ils ne parvenaient pas à maîtriser Bergman ; soit ils viendraient à bout du terroriste et de son infernal engin...mais auront été fatalement exposés trop longuement aux rayons radioactifs.
Dans les deux cas, Jane et Lisbon étaient condamnés…
TBC... biz à tous
Dernière édition par Calypsoh le Jeu 21 Juin 2012 - 10:29, édité 8 fois
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
Je jette un oeil sur les fics et je vois apparaître le nom de Caly, là c'est une nouvelle fic
Je lis la présentation...j'ai vu le film...Je connais l'histoire et le final...
je me dis qu'il va y avoir de l'action
Je commence le prologue et là déjà je commence à moins aimer ce que je lis...
Lisbon et Jane face à une bombe radioactive impossible à désarmer
On retrouve toute l'équipe...
Le suspense monte au fur et à mesure que tu nous présentes l'intrigue...
Et au final je fini par te détester
Qu'est ce que ça veut dire :
Tu vas nous les tuer tous les deux (il y a tout de même un espoir, tu dis "deux seuls scenarii semblaient possibles"..."semblaient"...pourrait-il y en avoir un 3ème...)
On va attendre de voir ce que tu nous réserves...
Mais avec toi je suis sûre que même si les héros meurent je ne pourrais pas vraiment t'en vouloir tant je prends de plaisir à te lire
Je lis la présentation...j'ai vu le film...Je connais l'histoire et le final...
je me dis qu'il va y avoir de l'action
Je commence le prologue et là déjà je commence à moins aimer ce que je lis...
Lisbon et Jane face à une bombe radioactive impossible à désarmer
On retrouve toute l'équipe...
Le suspense monte au fur et à mesure que tu nous présentes l'intrigue...
Et au final je fini par te détester
Qu'est ce que ça veut dire :
deux seuls scenarii semblaient possibles : soit ils sauteraient avec la bombe s’ils ne parvenaient pas à maîtriser Bergman ; soit ils viendraient à bout du terroriste et de son infernal engin...mais auront été fatalement exposés trop longuement aux rayons radioactifs.
Dans les deux cas, Jane et Lisbon étaient condamnés…
Tu vas nous les tuer tous les deux (il y a tout de même un espoir, tu dis "deux seuls scenarii semblaient possibles"..."semblaient"...pourrait-il y en avoir un 3ème...)
On va attendre de voir ce que tu nous réserves...
Mais avec toi je suis sûre que même si les héros meurent je ne pourrais pas vraiment t'en vouloir tant je prends de plaisir à te lire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course contre la mort... ^
Tu n'es peut être pas Bruno HELLER mais tu es peut être sa fille cachée.
Une entrée en matière qui me plaint bien, toujours très bien écrit. Pfffffffffffffffffffffff quel talent.
J'ai hâte de rentrer dans ce musée pour y voir ce qui s'y passe
Une entrée en matière qui me plaint bien, toujours très bien écrit. Pfffffffffffffffffffffff quel talent.
J'ai hâte de rentrer dans ce musée pour y voir ce qui s'y passe
Re: Course contre la mort... ^
voilà a écrit:Tu n'es peut être pas Bruno HELLER mais tu es peut être sa fille cachée.
Une entrée en matière qui me plait bien, toujours très bien écrit. Pfffffffffffffffffffffff quel talent.
J'ai hâte de rentrer dans ce musée pour y voir ce qui s'y passe
c'est prenant et ça fait peur tu vas pas nous les tuer ???
JE VEUX LA SUITE maintenant!!!!!!!!!!!!!!!!!
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Course contre la mort... ^
Johel a écrit:Je jette un oeil sur les fics et je vois apparaître le nom de Caly, là c'est une nouvelle fic
Je lis la présentation...j'ai vu le film...Je connais l'histoire et le final...
je me dis qu'il va y avoir de l'action
Je commence le prologue et là déjà je commence à moins aimer ce que je lis...
Lisbon et Jane face à une bombe radioactive impossible à désarmer
On retrouve toute l'équipe...
Le suspense monte au fur et à mesure que tu nous présentes l'intrigue...
Et au final je fini par te détester
Qu'est ce que ça veut dire :
deux seuls scenarii semblaient possibles : soit ils sauteraient avec la bombe s’ils ne parvenaient pas à maîtriser Bergman ; soit ils viendraient à bout du terroriste et de son infernal engin...mais auront été fatalement exposés trop longuement aux rayons radioactifs.
Dans les deux cas, Jane et Lisbon étaient condamnés…
Tu vas nous les tuer tous les deux (il y a tout de même un espoir, tu dis "deux seuls scenarii semblaient possibles"..."semblaient"...pourrait-il y en avoir un 3ème...)
On va attendre de voir ce que tu nous réserves...
Mais avec toi je suis sûre que même si les héros meurent je ne pourrais pas vraiment t'en vouloir tant je prends de plaisir à te lire
je plussois, tout comme Johel j'étais ravie de voir une nouvelle fic de Caly, mais je le suis moins en sachant de quoi elle parle
je sens que ta nouvelle fic va nous tenir en haleine, d'autant que tu dis avoir déjà 4 chapitres, ça va être long et angoissant
il me tarde vraiment de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course contre la mort... ^
Ouiiiiiiiiiii une nouvelle fic de Caly !!!!
Dis donc ce début de fic me laisse déjà sur le derrière alors je me demande bien comment va être la suite...
En tout cas on a le droit à un père qui est ravagé par le chagrin parce qu'il a perdu son fils à cause de la guerre... Quelque part, le fait que cet homme cherche à se venger me fait penser à Jane.
En tout cas ce début superbement bien écrit me donne envie d'en savoir plus, donc vivement la suite !
Dis donc ce début de fic me laisse déjà sur le derrière alors je me demande bien comment va être la suite...
En tout cas on a le droit à un père qui est ravagé par le chagrin parce qu'il a perdu son fils à cause de la guerre... Quelque part, le fait que cet homme cherche à se venger me fait penser à Jane.
En tout cas ce début superbement bien écrit me donne envie d'en savoir plus, donc vivement la suite !
Re: Course contre la mort... ^
Bijour tout le monde, comment allez-vous aujourd'hui? Comme d'habitude j'ai eu droit à de superbes commentaires auxquels je m'empresse de répondre ci-dessous:
Comme je ne suis pas certaine de pouvoir poster demain, sans plus attendre je vous livre le 2ème chapitre qui procède à un léger flashback (oui j'aime bien jouer avec la chronologie dans mes textes) pour vous montrer comment nos héros en sont venus à se trouver dans cette situation délicate. Voilà donc Jane et Lisbon qui entrent en scène, avec tjs leur chamailleries, leur humour et aussi leur attachement...bref, c'est Jane et Lisbon quoi.
Petite remarque pour finir , vous connaissez maintenant mon envie latente de faire vrai alors pour info, le Musée militaire dont il est question ici existe bel et bien à Sacramento (par contre n'y étant jamais allée, j'ai totalement imaginé l'intérieur ).
Voilà, bonne lecture à tous et à très bientôt pour la suite j'espère...
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Une heure plus tôt, devant le Musée Militaire de Sacramento, 1119 Second Street.
Un SUV couleur noir arriva à vive allure et se gara devant l’entrée principale du Musée, illuminé et décoré en l’honneur de la réception qui devait commencer deux heures plus tard. Une jeune femme brune en sortit du côté conducteur, pendue à son téléphone, tandis qu’un passager blond distingué, vêtu d’un inhabituel costume trois pièces bleuté, apparut à son tour.
« Cho, c’est Lisbon, disait la femme d’un ton sans appel. Venez immédiatement avec des renforts au Musée militaire de la ville. Le père de notre victime semble vouloir venger la mort de son fils en faisant exploser une bombe ce soir lors de la réception. Je m’occupe de donner l’alerte au Musée et de commencer à installer le périmètre de sécurité. Faîtes vite, Cho. »
Puis Lisbon coupa la communication et se dirigea en courant à l’accueil du bâtiment pour prévenir les vigils chargés de la sécurité. Tandis qu’elle s’activait énergiquement, Jane quant à lui resta dehors, une main posée sur sa hanche, l’autre se frottant ses lèvres du doigt. Il réfléchissait. Quelque chose ne collait pas : lui et Lisbon venaient de découvrir dans l’appartement de Larry Bergman des plans pour construire un engin explosif à ceinture ainsi qu’un dépliant du Musée militaire annonçant la réception donnée en l’honneur des soldats tombés en Irak. Jane en avait rapidement conclu que Bergman tenait à faire un coup d’éclat ce soir. Mais comment cet homme, simple professeur d’astrophysique sans histoire, espérait-il marquer les esprits durablement ? Certes poser une bombe était toujours un bon moyen d’attirer l’attention mais pourquoi viser une cible aussi petite qu’un Musée de Sacramento? Cela cachait forcément autre chose...
Le mentaliste fut tiré de ses pensées par la voix de sa supérieure qui ressortait du bâtiment à présent soumis à un vrai tumulte.
« Jane, que faîtes-vous ? demanda-t-elle, intriguée du calme olympien de son consultant.
- Alors ? embraya-t-il, négligeant royalement sa question.
- La sécurité a été doublée partout, apparemment il n’y aurait pour l’instant qu’une vingtaine de personnes présentes. Nous devrions pouvoir évacuer assez vite avant l’arrivée de ce malade.
- Il est déjà là, se contenta de répondre Jane. Bergman est déjà à l’intérieur.
- Dans ce cas, nous allons le trouver.
- Pas forcément, c’est un homme réfléchi, un scientifique rigoureux qui aura peaufiné son plan. Il aura étudié les lieux et trouvé un moyen d’accéder au Musée en contournant les dispositifs de sécurité.
- Que suggérez-vous ? » demanda alors Lisbon.
Mais Jane ne lui répondit pas : comme à son habitude, il partit sans rien expliquer, obligeant son équipière à le suivre docilement.
Tous deux parvinrent à l’arrière du bâtiment. Jane continuait d’étudier les moindres détails, assisté par une Lisbon un peu perplexe. Ils arrivèrent alors en haut d’un escalier en pierre qui semblait mener à un sous-sol condamné. Ils descendirent les quelques marches et se trouvèrent devant une vieille porte en bois, laissée sans doute longtemps fermée.
« Voilà un élément intéressant, murmura Jane en caressant de sa main la lourde poignée.
- Cet accès devrait être condamné, commenta la jeune femme à ses côtés. Pourquoi alors n’y-a-t-il aucun verrou ?
- Sans doute parce que quelqu’un l’a récemment forcé, qu’en dîtes-vous ? rétorqua Jane d’un ton narquois.
- Très bien, Jane, vous remontez et foncez prévenir l’équipe que nous avons bel et bien un intrus à l’intérieur, fit Lisbon qui dégaina son arme et s’assura qu’elle était chargée.
- Vous croyez vraiment que je vais vous laisser rentrer toute seule là dedans ? tiqua Jane, d’un air surpris.
- Ecoutez moi bien, Zorro, combien de fois devrons-nous avoir cette conversation ? répondit Lisbon qui releva la tête vers son voisin en lui lançant un regard noir. Il y a là-dedans un homme avec une bombe qui peut exploser à tout moment. Vous n’êtes pas flic, vous êtes un civil. Et la place des civils est dehors, derrière le périmètre de sécurité.
- Alors expliquez-moi, Wonder woman, comment comptez-vous venir à bout de ce malade sans renfort ? répliqua Jane non sans humour.
- C’est mon job ! Je suis assez douée en général, quand vous n’êtes pas dans mes pattes.
- C’est sûr, mais moi je suis très doué pour retrouver les choses cachées…comme les bombes par exemple. Et si vous tuiez Bergman avant qu’il ne vous ait dévoilé l’endroit où il a dissimulé un potentiel second explosif hein ? Vous avez besoin de moi. » conclut Jane d’un ton très sérieux qui contrastait avec son habituelle frivolité.
Cette fois Lisbon ne put réprimer un vrai grognement d’exaspération : elle savait que Jane pouvait être un véritable emmerdeur mais ses capacités lui seraient indéniablement utiles par la suite. Bon sang que ce blondinet l’agaçait à toujours vouloir avoir raison !
« Vous restez derrière moi. Une fois à l’intérieur vous m’obéissez au doigt et à l’œil...et ce n’est pas négociable, répliqua-t-elle d’un ton acerbe qui ne souffrait aucune discussion.
- Oui maman ! » conclut Jane avec humour, arborant à présent son sourire charmeur si coutumier.
Sans rien ajouter de plus, l’agent poussa un profond soupir, se mit en position l’arme au poing et poussa la lourde porte en bois qui grinça.
Un long couloir humide et sombre s’offrait à leurs yeux et ils durent allumer les deux petites lampes de poche qu’ils avaient toujours avec eux. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs longues minutes sans rien voir ou entendre de suspect lorsqu’ils perçurent soudain d’étranges bruits lointains. Tous deux stoppèrent instantanément leur avancée, fixant leur attention pour analyser d’où émanaient les sons.
« Qu’est-ce que c’est ? demanda alors Jane.
- On aurait dit des coups de feu qui venaient d’au-dessus, expliqua Lisbon qui leva la tête et regardait dans tous les coins. On doit absolument rejoindre l’étage. Venez ! »
Lisbon se mit alors à courir, Jane sur ses talons, cherchant désespérément un escalier ou une porte d’accès pour monter au Musée. Ils parvinrent enfin aux pieds d’un autre escalier en pierre, en haut se trouvait une porte derrière laquelle filtrait un rai de lumière. Lisbon sortit son téléphone pour tenter de joindre Cho mais son portable ne passait pas.
« Et merde…pas de réseau, râla-t-elle en rangeant son appareil dans sa poche.
- Nous sommes trop enterrés, le Musée est construit sur une ancienne église et nous devons nous situer quelque part vers la crypte, expliqua Jane qui avait lui aussi sorti son téléphone et se déplaçait un peu pour tenter de capter un réseau.
- On continue, l’équipe doit être arrivée maintenant, je les ai prévenus il y a plus de vingt minutes et en ne nous voyant pas en haut, ils se douteront que nous sommes entrés. »
Lisbon s’apprêtait à monter les marches quand elle se retourna une dernière fois vers son consultant qui la talonnait.
« Vous êtes sûr que vous ne préfèreriez pas rebrousser chemin et ressortir prévenir l’équipe ? Essaya-t-elle une dernière fois de l’éloigner, son regard émeraude plongé dans les yeux azur.
- Lisbon, vous allez me vexer à force de toujours vouloir vous débarrasser de moi.
- Si seulement je le pouvais, répondit-elle très hypocritement.
- Menteuse. Je pense surtout que vous avez peur de ce qui pourrait se passer entre nous deux, seuls coincés dans l’obscurité, la taquina-t-elle d’un ton un peu charmeur.
- Crétin…» conclut-elle en bougonnant.
Elle se retourna et grimpa les marches en pierre, ne voyant pas Jane poser sur elle un regard sincère et bienveillant. Décidemment, derrière son apparente sévérité, Lisbon dissimulait un cœur généreux et nul doute que son énième tentative de le faire partir avait pour seul objectif de l’envoyer en sécurité, à l’extérieur de ce bâtiment dangereux.
Lisbon ouvrit délicatement la porte, toujours l’arme prête à tirer, et arriva dans un corridor clair et richement décoré. Il s’agissait sans nul doute d’un des couloirs menant au hall du Musée. Jane toujours derrière elle avec sa lampe de poche en main, Térésa ne vit pas en avançant une caméra de surveillance postée au plafond, au dessus de l’extincteur.
Lisbon et Jane continuaient toujours leur progression. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Un quart d’heure peut-être… Des bruits de cris se faisaient parfois entendre au loin ainsi qu’une sorte de piétinement affolé. Nos héros parvinrent alors à l’angle d’une entrée, juste derrière une grande vitrine où étaient rangées des médailles militaires. Lisbon fit signe à son équipier de ne plus bouger : elle venait d’apercevoir Bergman à l’autre bout du hall principal qui faisait apparemment sortir les otages. Puis, celui-ci boucla la porte d’entrée et se retourna. Toujours cachée, Lisbon put néanmoins apercevoir la ceinture d’explosifs attachée au forcené. Il était hors de question de tirer sur cet homme, au risque de tout faire sauter ! Enfin elle le vit détruire d’un coup de feu une caméra de surveillance, rendant ainsi les renforts extérieurs totalement aveugles sur ce qui se produisait dans le bâtiment.
Rapidement, Lisbon recula et se retourna vers Jane, accroupi un peu en arrière.
« Bon écoutez-moi, murmura-t-elle en arborant un air sérieux qui inquiéta son interlocuteur. Bergman a fait sortir les otages mais il porte une ceinture explosive. Je ne peux pas prendre le risque de lui tirer dessus sans savoir comment il est relié à la bombe. Cela veut dire que je dois m’approcher de lui et lui parler.
- Pardon ? s’offusqua Jane. Pourquoi ne pas l’inviter à boire le thé tant que vous y êtes ?
- Je suis sérieuse. Je dois voir si les explosifs sont reliés à un minuteur ou à un déclencheur. Dans le premier cas, il me sera peut-être possible de le maitriser sans provoquer d’explosion. Mais je ne le saurai qu’en m’approchant de Bergman.
- Et c’est moi qu’on traite de tête brûlée, ne put s’empêcher de susurrer Jane, suffoqué par l’idée de la brunette.
- Il me connaît, nous lui avons parlé lors de l’enquête et je peux peut-être exploiter sa fibre paternelle. Vous, vous restez là, poursuivit-elle doucement sans se soucier de l’air effaré de son consultant. Si j’ai besoin d’une diversion, je crierai votre nom et vous pousserez un hurlement de manière à le faire sursauter. Je pourrais peut-être ainsi profiter de l’effet de surprise.
- Ça en fait des « peut-être », non ? lui fit remarquer Jane tout bas.
- Je sais, mais c’est notre seule chance. Et pour cela, j’ai besoin de vous, vous êtes mon seul recours. »
Lisbon avait prononcé ces derniers mots d’un ton sincère et suppliant. Pendant quelques secondes, tous deux se regardèrent, les yeux dans les yeux. Ils étaient bien souvent en désaccord mais dans les situations les plus extrêmes ils se vouaient une confiance infinie. Lisbon n’hésitait pas à remettre sa vie entre les mains de son consultant, et ce dernier ne pouvait décemment pas la décevoir. Après avoir laissé un échappé un soupir, Jane acquiesça d’un hochement de tête. Devant lui Lisbon parut soulagée, elle vérifia une dernière fois le chargeur de son arme. Au moment où elle s’apprêtait à se relever, elle sentit la main de Jane la retenir par le poignet gauche.
« Soyez prudente. » se contenta de dire sérieusement Jane en plongeant son regard dans les yeux de son équipière.
Celle-ci, émue plus qu’elle ne le devrait, fit glisser son poignet pour aller serrer sa main dans celle de Jane. Leurs doigts s’entrelacèrent brièvement tandis que Lisbon esquissa un sourire rassurant adressé à Jane avant de répondre.
« Vous aussi. »
C’était sobre et bref mais pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, ils étaient au parfait diapason.
Puis Lisbon se leva, se détachant ainsi de Jane qui la regarda s’éloigner d’un air inquiet…trop inquiet.
TBC...
- Spoiler:
- Johel: ah ma grande, super tu connais le Pacificateur (j'adore ce film... ) mais ne t'inquiète pas, ma fic n'est pas du tout un plagiat de cette belle histoire donc a priori tu devrais pouvoir profiter de l'histoire sans que tu devines forcément l'issue... tu m'as bien faite rire avec l'évolution de ton comm où tu finis par me détester
je ne peux rien te dévoiler de la fin, juste qu'elle est déjà écrite et que certains passages pourraient effectivement broyer certains de vos petits coeurs tendres... Merci pour tout ma JOhel et ton indéfectible fidélité à mes écrits, j'espère que cette fic, assez différente de mes précédentes te plaira tjs autant.
voilà: et voilà ma chère voilà, que voilà une bonne nouvelle qui mérite un fier "Et voilà" n'est-ce pas? Moi la fille cachée de Bruno, tiens il va falloir que je me renseigne auprès de ma maman... Mais je doute avoir hérité de tout son talent
alors justement, tu étais pressée de rentrer dans le musée, voilà la suite. Merci d'être tjs là la miss..gros biz
Dan54: coucou la miss, moi tuer Jane et Lisbon?
Juste l'un, ou l'autre ou bien les deux, à moins qu'il n'y en ait qu'un sans l'autre ou alors l'un meurt pour l'autre...
comme tu l'auras compris toutes les voies sont ouvertes..j'espère néanmoins que la suite te plaira. merci à toi aussi et biz
sweety: hello my sweety!alors le sujet t' faite déchnatée..j'avais depuis logtps l'idée de confronter nos héros à une bombe nucléaire (c'est vrai que ce n'est pas très gai... mais en tout cas, cela peut créer des scènes intenses) en tout cas, c'est vrai qu'il s'agit de la fic la plus tournée vers "l'action" que j'ai écrite jusqu'à présent et elle compte 6 chapitres ainsi qu'un long épilogue (comme d'hab quoi...33 pages de word! ) vraiment merci à toi aussi d'être tjs là pour m'encourager. biz la miss et à très vite.
peanut: quelle fine analyste tu fais, en effet il n'est pas impossible que se développe au fil de l'histoire un étrange parallèle entre le terroriste et Jane, mais dans quelle mesure et jusqu'à quel point j'espère que cette fic te plaira merci à toi la miss
Comme je ne suis pas certaine de pouvoir poster demain, sans plus attendre je vous livre le 2ème chapitre qui procède à un léger flashback (oui j'aime bien jouer avec la chronologie dans mes textes) pour vous montrer comment nos héros en sont venus à se trouver dans cette situation délicate. Voilà donc Jane et Lisbon qui entrent en scène, avec tjs leur chamailleries, leur humour et aussi leur attachement...bref, c'est Jane et Lisbon quoi.
Petite remarque pour finir , vous connaissez maintenant mon envie latente de faire vrai alors pour info, le Musée militaire dont il est question ici existe bel et bien à Sacramento (par contre n'y étant jamais allée, j'ai totalement imaginé l'intérieur ).
Voilà, bonne lecture à tous et à très bientôt pour la suite j'espère...
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Chapitre 2 : une seule chance
…Une heure plus tôt, devant le Musée Militaire de Sacramento, 1119 Second Street.
Un SUV couleur noir arriva à vive allure et se gara devant l’entrée principale du Musée, illuminé et décoré en l’honneur de la réception qui devait commencer deux heures plus tard. Une jeune femme brune en sortit du côté conducteur, pendue à son téléphone, tandis qu’un passager blond distingué, vêtu d’un inhabituel costume trois pièces bleuté, apparut à son tour.
« Cho, c’est Lisbon, disait la femme d’un ton sans appel. Venez immédiatement avec des renforts au Musée militaire de la ville. Le père de notre victime semble vouloir venger la mort de son fils en faisant exploser une bombe ce soir lors de la réception. Je m’occupe de donner l’alerte au Musée et de commencer à installer le périmètre de sécurité. Faîtes vite, Cho. »
Puis Lisbon coupa la communication et se dirigea en courant à l’accueil du bâtiment pour prévenir les vigils chargés de la sécurité. Tandis qu’elle s’activait énergiquement, Jane quant à lui resta dehors, une main posée sur sa hanche, l’autre se frottant ses lèvres du doigt. Il réfléchissait. Quelque chose ne collait pas : lui et Lisbon venaient de découvrir dans l’appartement de Larry Bergman des plans pour construire un engin explosif à ceinture ainsi qu’un dépliant du Musée militaire annonçant la réception donnée en l’honneur des soldats tombés en Irak. Jane en avait rapidement conclu que Bergman tenait à faire un coup d’éclat ce soir. Mais comment cet homme, simple professeur d’astrophysique sans histoire, espérait-il marquer les esprits durablement ? Certes poser une bombe était toujours un bon moyen d’attirer l’attention mais pourquoi viser une cible aussi petite qu’un Musée de Sacramento? Cela cachait forcément autre chose...
Le mentaliste fut tiré de ses pensées par la voix de sa supérieure qui ressortait du bâtiment à présent soumis à un vrai tumulte.
« Jane, que faîtes-vous ? demanda-t-elle, intriguée du calme olympien de son consultant.
- Alors ? embraya-t-il, négligeant royalement sa question.
- La sécurité a été doublée partout, apparemment il n’y aurait pour l’instant qu’une vingtaine de personnes présentes. Nous devrions pouvoir évacuer assez vite avant l’arrivée de ce malade.
- Il est déjà là, se contenta de répondre Jane. Bergman est déjà à l’intérieur.
- Dans ce cas, nous allons le trouver.
- Pas forcément, c’est un homme réfléchi, un scientifique rigoureux qui aura peaufiné son plan. Il aura étudié les lieux et trouvé un moyen d’accéder au Musée en contournant les dispositifs de sécurité.
- Que suggérez-vous ? » demanda alors Lisbon.
Mais Jane ne lui répondit pas : comme à son habitude, il partit sans rien expliquer, obligeant son équipière à le suivre docilement.
Tous deux parvinrent à l’arrière du bâtiment. Jane continuait d’étudier les moindres détails, assisté par une Lisbon un peu perplexe. Ils arrivèrent alors en haut d’un escalier en pierre qui semblait mener à un sous-sol condamné. Ils descendirent les quelques marches et se trouvèrent devant une vieille porte en bois, laissée sans doute longtemps fermée.
« Voilà un élément intéressant, murmura Jane en caressant de sa main la lourde poignée.
- Cet accès devrait être condamné, commenta la jeune femme à ses côtés. Pourquoi alors n’y-a-t-il aucun verrou ?
- Sans doute parce que quelqu’un l’a récemment forcé, qu’en dîtes-vous ? rétorqua Jane d’un ton narquois.
- Très bien, Jane, vous remontez et foncez prévenir l’équipe que nous avons bel et bien un intrus à l’intérieur, fit Lisbon qui dégaina son arme et s’assura qu’elle était chargée.
- Vous croyez vraiment que je vais vous laisser rentrer toute seule là dedans ? tiqua Jane, d’un air surpris.
- Ecoutez moi bien, Zorro, combien de fois devrons-nous avoir cette conversation ? répondit Lisbon qui releva la tête vers son voisin en lui lançant un regard noir. Il y a là-dedans un homme avec une bombe qui peut exploser à tout moment. Vous n’êtes pas flic, vous êtes un civil. Et la place des civils est dehors, derrière le périmètre de sécurité.
- Alors expliquez-moi, Wonder woman, comment comptez-vous venir à bout de ce malade sans renfort ? répliqua Jane non sans humour.
- C’est mon job ! Je suis assez douée en général, quand vous n’êtes pas dans mes pattes.
- C’est sûr, mais moi je suis très doué pour retrouver les choses cachées…comme les bombes par exemple. Et si vous tuiez Bergman avant qu’il ne vous ait dévoilé l’endroit où il a dissimulé un potentiel second explosif hein ? Vous avez besoin de moi. » conclut Jane d’un ton très sérieux qui contrastait avec son habituelle frivolité.
Cette fois Lisbon ne put réprimer un vrai grognement d’exaspération : elle savait que Jane pouvait être un véritable emmerdeur mais ses capacités lui seraient indéniablement utiles par la suite. Bon sang que ce blondinet l’agaçait à toujours vouloir avoir raison !
« Vous restez derrière moi. Une fois à l’intérieur vous m’obéissez au doigt et à l’œil...et ce n’est pas négociable, répliqua-t-elle d’un ton acerbe qui ne souffrait aucune discussion.
- Oui maman ! » conclut Jane avec humour, arborant à présent son sourire charmeur si coutumier.
Sans rien ajouter de plus, l’agent poussa un profond soupir, se mit en position l’arme au poing et poussa la lourde porte en bois qui grinça.
Un long couloir humide et sombre s’offrait à leurs yeux et ils durent allumer les deux petites lampes de poche qu’ils avaient toujours avec eux. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs longues minutes sans rien voir ou entendre de suspect lorsqu’ils perçurent soudain d’étranges bruits lointains. Tous deux stoppèrent instantanément leur avancée, fixant leur attention pour analyser d’où émanaient les sons.
« Qu’est-ce que c’est ? demanda alors Jane.
- On aurait dit des coups de feu qui venaient d’au-dessus, expliqua Lisbon qui leva la tête et regardait dans tous les coins. On doit absolument rejoindre l’étage. Venez ! »
Lisbon se mit alors à courir, Jane sur ses talons, cherchant désespérément un escalier ou une porte d’accès pour monter au Musée. Ils parvinrent enfin aux pieds d’un autre escalier en pierre, en haut se trouvait une porte derrière laquelle filtrait un rai de lumière. Lisbon sortit son téléphone pour tenter de joindre Cho mais son portable ne passait pas.
« Et merde…pas de réseau, râla-t-elle en rangeant son appareil dans sa poche.
- Nous sommes trop enterrés, le Musée est construit sur une ancienne église et nous devons nous situer quelque part vers la crypte, expliqua Jane qui avait lui aussi sorti son téléphone et se déplaçait un peu pour tenter de capter un réseau.
- On continue, l’équipe doit être arrivée maintenant, je les ai prévenus il y a plus de vingt minutes et en ne nous voyant pas en haut, ils se douteront que nous sommes entrés. »
Lisbon s’apprêtait à monter les marches quand elle se retourna une dernière fois vers son consultant qui la talonnait.
« Vous êtes sûr que vous ne préfèreriez pas rebrousser chemin et ressortir prévenir l’équipe ? Essaya-t-elle une dernière fois de l’éloigner, son regard émeraude plongé dans les yeux azur.
- Lisbon, vous allez me vexer à force de toujours vouloir vous débarrasser de moi.
- Si seulement je le pouvais, répondit-elle très hypocritement.
- Menteuse. Je pense surtout que vous avez peur de ce qui pourrait se passer entre nous deux, seuls coincés dans l’obscurité, la taquina-t-elle d’un ton un peu charmeur.
- Crétin…» conclut-elle en bougonnant.
Elle se retourna et grimpa les marches en pierre, ne voyant pas Jane poser sur elle un regard sincère et bienveillant. Décidemment, derrière son apparente sévérité, Lisbon dissimulait un cœur généreux et nul doute que son énième tentative de le faire partir avait pour seul objectif de l’envoyer en sécurité, à l’extérieur de ce bâtiment dangereux.
Lisbon ouvrit délicatement la porte, toujours l’arme prête à tirer, et arriva dans un corridor clair et richement décoré. Il s’agissait sans nul doute d’un des couloirs menant au hall du Musée. Jane toujours derrière elle avec sa lampe de poche en main, Térésa ne vit pas en avançant une caméra de surveillance postée au plafond, au dessus de l’extincteur.
Lisbon et Jane continuaient toujours leur progression. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Un quart d’heure peut-être… Des bruits de cris se faisaient parfois entendre au loin ainsi qu’une sorte de piétinement affolé. Nos héros parvinrent alors à l’angle d’une entrée, juste derrière une grande vitrine où étaient rangées des médailles militaires. Lisbon fit signe à son équipier de ne plus bouger : elle venait d’apercevoir Bergman à l’autre bout du hall principal qui faisait apparemment sortir les otages. Puis, celui-ci boucla la porte d’entrée et se retourna. Toujours cachée, Lisbon put néanmoins apercevoir la ceinture d’explosifs attachée au forcené. Il était hors de question de tirer sur cet homme, au risque de tout faire sauter ! Enfin elle le vit détruire d’un coup de feu une caméra de surveillance, rendant ainsi les renforts extérieurs totalement aveugles sur ce qui se produisait dans le bâtiment.
Rapidement, Lisbon recula et se retourna vers Jane, accroupi un peu en arrière.
« Bon écoutez-moi, murmura-t-elle en arborant un air sérieux qui inquiéta son interlocuteur. Bergman a fait sortir les otages mais il porte une ceinture explosive. Je ne peux pas prendre le risque de lui tirer dessus sans savoir comment il est relié à la bombe. Cela veut dire que je dois m’approcher de lui et lui parler.
- Pardon ? s’offusqua Jane. Pourquoi ne pas l’inviter à boire le thé tant que vous y êtes ?
- Je suis sérieuse. Je dois voir si les explosifs sont reliés à un minuteur ou à un déclencheur. Dans le premier cas, il me sera peut-être possible de le maitriser sans provoquer d’explosion. Mais je ne le saurai qu’en m’approchant de Bergman.
- Et c’est moi qu’on traite de tête brûlée, ne put s’empêcher de susurrer Jane, suffoqué par l’idée de la brunette.
- Il me connaît, nous lui avons parlé lors de l’enquête et je peux peut-être exploiter sa fibre paternelle. Vous, vous restez là, poursuivit-elle doucement sans se soucier de l’air effaré de son consultant. Si j’ai besoin d’une diversion, je crierai votre nom et vous pousserez un hurlement de manière à le faire sursauter. Je pourrais peut-être ainsi profiter de l’effet de surprise.
- Ça en fait des « peut-être », non ? lui fit remarquer Jane tout bas.
- Je sais, mais c’est notre seule chance. Et pour cela, j’ai besoin de vous, vous êtes mon seul recours. »
Lisbon avait prononcé ces derniers mots d’un ton sincère et suppliant. Pendant quelques secondes, tous deux se regardèrent, les yeux dans les yeux. Ils étaient bien souvent en désaccord mais dans les situations les plus extrêmes ils se vouaient une confiance infinie. Lisbon n’hésitait pas à remettre sa vie entre les mains de son consultant, et ce dernier ne pouvait décemment pas la décevoir. Après avoir laissé un échappé un soupir, Jane acquiesça d’un hochement de tête. Devant lui Lisbon parut soulagée, elle vérifia une dernière fois le chargeur de son arme. Au moment où elle s’apprêtait à se relever, elle sentit la main de Jane la retenir par le poignet gauche.
« Soyez prudente. » se contenta de dire sérieusement Jane en plongeant son regard dans les yeux de son équipière.
Celle-ci, émue plus qu’elle ne le devrait, fit glisser son poignet pour aller serrer sa main dans celle de Jane. Leurs doigts s’entrelacèrent brièvement tandis que Lisbon esquissa un sourire rassurant adressé à Jane avant de répondre.
« Vous aussi. »
C’était sobre et bref mais pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, ils étaient au parfait diapason.
Puis Lisbon se leva, se détachant ainsi de Jane qui la regarda s’éloigner d’un air inquiet…trop inquiet.
TBC...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
je vient de découvrir ta fiction et je dis super chapitre le coup de la bombe nucliaire bien trouvé j'esper juste que tu va pas nous les tué. entout cas ta fic se lit à merveille encor
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Course contre la mort... ^
Ton idée de fic est originale , donc attend le chapitre suivant
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Course contre la mort... ^
Parfait ce flash back, ça nous permet de comprendre pourquoi Jane n'est pas resté en dehors et pourquoi Lisbon n'a pas pu se débarrasser de lui.
D'ailleurs j'ai aimé le "vous allez me vexer à force de vouloir vous débarrasser de moi"
En tout cas je me demande bien comment il se sont retrouvé dans la situation de fin de ton premier chapitre. L'homme n'a soit pas voulu coopérer et a réussis à déjouer l'effet de surprise ou alors il est arrivé avant que le plan de Lisbon ai pu être mit en place.
Hâte de lire la suite en tout cas =)
D'ailleurs j'ai aimé le "vous allez me vexer à force de vouloir vous débarrasser de moi"
En tout cas je me demande bien comment il se sont retrouvé dans la situation de fin de ton premier chapitre. L'homme n'a soit pas voulu coopérer et a réussis à déjouer l'effet de surprise ou alors il est arrivé avant que le plan de Lisbon ai pu être mit en place.
Hâte de lire la suite en tout cas =)
Re: Course contre la mort... ^
"Le pacificateur" est un bon film d'action...Il n'y a pas à de l'apprécier...Si tu connaissais le titre de certains films sur lesquels je craque tu serais ...mais j'assume
Ah ! Les chamailleries de Zorro et Wonder Woman, que serait TM sans elles...
Même dans les situations les plus dangereuses ils ne peuvent s'empêcher de "s'envoyer des fleurs"...
Lisbon qui cherche à tout prix à mettre Jane à l'abri et Jane qui ne veut pas la laisser...
Ils finissent par tomber d'accord...Ils ont besoin l'un de l'autre...
pour ce petit geste entre eux, ces mains qui se serrent, ces quelques mots...
Maintenant je vais guetter la suite
Ah ! Les chamailleries de Zorro et Wonder Woman, que serait TM sans elles...
Même dans les situations les plus dangereuses ils ne peuvent s'empêcher de "s'envoyer des fleurs"...
Lisbon qui cherche à tout prix à mettre Jane à l'abri et Jane qui ne veut pas la laisser...
Ils finissent par tomber d'accord...Ils ont besoin l'un de l'autre...
pour ce petit geste entre eux, ces mains qui se serrent, ces quelques mots...
Maintenant je vais guetter la suite
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course contre la mort... ^
Ah ah ah !! Caly is back
Je viens de lire le début de ta nouvelle fic et ça me donne déjà l'eau à la bouche tellement c'est...
Dans le premier chapitre :
On ressent trop le suspens et l'angoisse à bloc mais aussi l'enquête démarre super fort surtout avec ce père de fils qui venge la mort de son fils, tué en Irak.
D'un côté, c'est compréhensible, sa réaction face au décès de son enfant et ce qu'aurait fait n'importe quel parent, je pense mais d'un autre côté, il est complètement taré
Une bombe ?!? Puis la fin m'a
J'ai envie de dire que je déteste Tu comptes faire tuer Jane et Lisbon ou quoi ??
Générique de la série
Dans le deuxième chapitre :
Ah ah !! Qu'est-ce que j'adore trop ce chapitre vraiment subliment et parfaitement bien écrit
Ma douey ! Les fameuses chamailleries de nos deux héros Zorro & Wonder Woman dans les situations les plus délicates
Et j'adore cette partie là :
"...Vous êtes sûr que vous ne préfèreriez pas rebrousser chemin et ressortir prévenir l’équipe ? Essaya-t-elle une dernière fois de l’éloigner, son regard émeraude plongé dans les yeux azur.
- Lisbon, vous allez me vexer à force de toujours vouloir vous débarrasser de moi.
- Si seulement je le pouvais, répondit-elle très hypocritement.
- Menteuse. Je pense surtout que vous avez peur de ce qui pourrait se passer entre nous deux, seuls coincés dans l’obscurité, la taquina-t-elle d’un ton un peu charmeur.
- Crétin…» conclut-elle en bougonnant."
vraiment trop excellent !! Sacré Jane qui a toujours une idée même la plus hilarante ou la plus coquine derrière la tête dans ce genre de situation même
J'adore trop Jane qui ne peut s'empêcher de se faire du souci pour Lisbon ayant peur qu'il lui arrive quelque chose Puis ce geste des mains qui se serrent et les doigts qui s'entrelacent
& pour cette sublime fic !!!
VLS VLS VLS
Je viens de lire le début de ta nouvelle fic et ça me donne déjà l'eau à la bouche tellement c'est...
GENIAL
Dans le premier chapitre :
On ressent trop le suspens et l'angoisse à bloc mais aussi l'enquête démarre super fort surtout avec ce père de fils qui venge la mort de son fils, tué en Irak.
D'un côté, c'est compréhensible, sa réaction face au décès de son enfant et ce qu'aurait fait n'importe quel parent, je pense mais d'un autre côté, il est complètement taré
Une bombe ?!? Puis la fin m'a
J'ai envie de dire que je déteste Tu comptes faire tuer Jane et Lisbon ou quoi ??
Générique de la série
Dans le deuxième chapitre :
Ah ah !! Qu'est-ce que j'adore trop ce chapitre vraiment subliment et parfaitement bien écrit
Ma douey ! Les fameuses chamailleries de nos deux héros Zorro & Wonder Woman dans les situations les plus délicates
Et j'adore cette partie là :
"...Vous êtes sûr que vous ne préfèreriez pas rebrousser chemin et ressortir prévenir l’équipe ? Essaya-t-elle une dernière fois de l’éloigner, son regard émeraude plongé dans les yeux azur.
- Lisbon, vous allez me vexer à force de toujours vouloir vous débarrasser de moi.
- Si seulement je le pouvais, répondit-elle très hypocritement.
- Menteuse. Je pense surtout que vous avez peur de ce qui pourrait se passer entre nous deux, seuls coincés dans l’obscurité, la taquina-t-elle d’un ton un peu charmeur.
- Crétin…» conclut-elle en bougonnant."
vraiment trop excellent !! Sacré Jane qui a toujours une idée même la plus hilarante ou la plus coquine derrière la tête dans ce genre de situation même
J'adore trop Jane qui ne peut s'empêcher de se faire du souci pour Lisbon ayant peur qu'il lui arrive quelque chose Puis ce geste des mains qui se serrent et les doigts qui s'entrelacent
& pour cette sublime fic !!!
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course contre la mort... ^
coucou tout le monde! comment allez-vous aujourd'hui?
Alors je vois que Zorro et Wonderwoman vous ont à la fois amusées et émus! ça tombe bien...
En spoiler, les réponses bien méritées à mes biens aimées lecteurs (lectrices en fait
et sans plus attendre je vous livre le chapitre 3: rencontre avec le terroriste, acte de bravoure de Lisbon, perspicacité de Jane et grosse frayeur sont au RDV...
bonne lecture et bisous...
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Chapitre 3 : Complications.
Dissimulée derrière une grande bibliothèque recensant de nombreux et précieux ouvrages sur l’histoire militaire des Etats-Unis, Lisbon tentait de s’approcher du terroriste, à présent debout au milieu du grand hall. Elle remarqua que Bergman semblait fatigué, point qu’elle devrait savoir tourner à son avantage dans un avenir proche. Elle ne se trouvait qu’à quelques mètres de lui mais le grand imperméable ainsi que le sac à dos qu’il portait dissimulaient en partie le dispositif explosif. L’expérience qu’elle avait accumulée au fil des années en tant que flic se mêlait à une grande dose de courage, qualité dont elle manquait rarement. Mais depuis un certain temps, sans doute au contact d’un certain consultant, Lisbon avait aussi appris à faire confiance à son instinct. Et ce dernier lui indiquait que le temps était venu pour elle de commencer la confrontation. Elle inspira un grand coup avant de s’écrier :
« Monsieur Bergman ? Ici l’agent Lisbon.
- Quoi ? Quoi ? s’exclama soudain l’homme, totalement paniqué, l’arme en joue.
- Calmez-vous, je suis venue seule. Je veux juste discuter avec vous et tenter de trouver une solution, continuait de dire l’agent cachée derrière le meuble.
- Montrez-vous, hurla Bergman en direction de l’endroit d’où émanait la voix féminine, montrez-vous...ou je fais tout sauter ! Je ne plaisante pas.
- D’accord, ne vous énervez pas. Je sors, ne tirez pas. »
Au même moment, Jane eut du mal à retenir un hoquet de frayeur en voyant son amie quitter sa cachette et avancer calmement vers le forcené, elle aussi l’arme pointée vers l’ennemi.
« Me voilà, fit elle en se trouvant face à Bergman.
- Posez votre arme, la menaça-t-il.
- Vous voyez que mon doigt n’est pas sur la détente, c’est le mieux que je puisse faire pour le moment. » répondit-elle d’une voix assurée en faisant bouger son index droit.
Elle resta droite comme un « i », faisant face à celui qui n’avait pas du tout l’intention de se rendre. En arrière-plan, elle aperçut les cadavres des deux vigils postés à l’entrée. Ainsi voilà donc ce qu’étaient les coups de feu entendus alors qu’elle et Jane se trouvaient au sous-sol.
« Monsieur Bergman, je sais que vous êtes quelqu’un de bien. Croyez-vous que les gens biens agissent de la sorte ? Tenta-t-elle de le raisonner doucement.
- Les gens bien font ce qui est juste madame, répondit-il en la fixant sans ciller. Et il est juste de faire payer aujourd’hui ceux qui m’ont pris mon fils.
- Les personnes que vous avez tuées ce soir n’étaient pour rien dans la mort de Danny. Votre fils était parti se battre pour une cause en laquelle il croyait, pour défendre son pays et ses valeurs...
- Arrêtez ! arrêtez ! l’interrompit-il violemment. Arrêtez avec votre propagande capitaliste, vos discours rayés et usés vides de sens. Vous ne savez rien !
- En effet, je ne suis jamais partie au front, acquiesça-t-elle sans baisser la garde, mais cela ne veut pas dire que j’ignore ce que signifie se battre pour son pays. Je le défends tous les jours du mieux que je peux en essayant de protéger nos concitoyens et en faisant respecter la loi.
- Vous êtes au service des autorités qui ont envoyé mon fils à la mort ! » hurla Bergman.
Lisbon tenta de rassembler ses esprits : elle se trouvait au milieu de ce grand hall, face à un assassin armé qui semblait beaucoup trop braqué pour être raisonné. Elle ne le calmerait pas, elle devait donc en venir au point suivant de son plan : l’intercepter. Mais pour cela, elle devait savoir comment fonctionnait l’engin explosif, il fallait faire parler le terroriste à son insu.
« Alors que fait-on Monsieur Bergman ? Vous allez simplement appuyer sur le détonateur de votre bombe et tout faire exploser ?
- Et pourquoi pas ? » Répondit-il d’un ton presque fou.
Toujours de son point d’observation, Jane assistait à toute la scène et analysait les moindres actions des deux protagonistes. Lisbon était déterminée et il comprit qu’elle faisait tout pour s’approcher de Bergman. Ce dernier en revanche, qui semblerait instable aux yeux de certains, parut au contraire très maître de la situation selon l’avis de Jane.
Mais le raisonnement du mentaliste fut un instant interrompu lorsqu’il vit Lisbon abaisser son arme et la poser à terre. Mais que faisait-elle donc ?
« D’accord, monsieur Bergman. Dans ce cas, je suppose que je n’ai plus besoin de ça, dit-elle en poussant son glock de son pied gauche.
- Que...que faites-vous ? demanda le terroriste, bien attrapé par cette réaction de l’agent.
- Si je vous tire dessus, vous déclenchez la bombe, lui expliqua-t-elle posément. Malheureusement pour vous, j’ai bien peur que vous ne frappiez pas aussi fort que vous le vouliez. A l’heure qu’il est tout le périmètre est dégagé, nous sommes les deux seuls dans l’immeuble. Il y a des chances que vous ne tuiez que deux autres personnes ce soir : vous et moi. »
S’entendre parler de la sorte fit une drôle d’impression à Lisbon : elle n’avait pas l’habitude de pousser les terroristes à déclencher leur bombe !
« Et la seule chose que vous serez parvenu à faire est d’avoir tué deux vigils innocents et une femme désarmée… » poursuivit-elle d’un ton qu’elle voulait maitrisé.
Mais Jane qui connaissait les moindres intonations de sa voix pouvait détecter un imperceptible tremblement qui trahissait la frayeur de la jeune femme. Car cette dernière ne risquait pas que sa vie : elle risquait également celle de son consultant, caché quelques mètres plus loin derrière elle !
Puis l’attention de Jane fut de nouveau interpelée par la réponse de Bergman :
« C’est là que vous avez tout faut, ma petite dame, ce que je compte faire ce soir marquera à jamais les esprits et laissera des traces indélébiles sur tout le pays. »
Jane et Lisbon froncèrent les sourcils en même temps sans le savoir : que signifiaient ces paroles sibyllines ?
« Vous voyez, l’Homme à tort de se croire plus puissant que tout, il existe de bien plus grandes forces que lui, continuait à présent Bergman qui parlait d’un ton passionné. Vous en connaissez bien une, agent Lisbon ? »
Celle-ci demeura silencieuse tandis que Bergman posa son regard sur le collier que portait la jeune femme.
« Vous, vous croyez en une force bien plus puissante que l’Homme : vous croyez en Dieu ! reprit Bergman.
- Vous tenez vraiment à avoir un débat théologique maintenant ? Si c’est le cas, nous pourrions peut-être nous installer plus confortablement » tenta Lisbon pour détendre l’atmosphère pesante.
Intrigué par cette femme qu’il n’avait rencontrée qu’une fois auparavant, Bergman eut l’air un instant amusé. Contre toute attente, il baissa à son tour son arme et offrit à Lisbon une ébauche de sourire.
« Nous risquons de ne pas tomber d’accord, Madame. Je suis un scientifique. Ce que vous croyez « divin », je le conçois « naturel » ou « atomique ».
- Vous travaillez pourtant dans le lycée catholique Saint Francis, embraya Térésa qui s’approcha d’un unique pas discret.
- Oui, je suis professeur de chimie et passionné d’astrophysique, corrobora Bergman. A ce propos, savez-vous qui étaient Glenn T. Seaborg et Edwin McMillan ? »
Cette fois Lisbon parut un peu perdue : de quoi cet homme voulait-il parler ? A quoi servait cette digression ? Après tout, peu importe, il suffisait de détourner suffisamment son attention pour tenter de l’approcher un peu plus et le maitriser physiquement.
Mais à l’autre bout de la pièce, une paire d’yeux azur s’écarquilla : Jane venait de comprendre de quoi il s’agissait et prenait pleinement conscience du réel degré du danger.
« Non je ne les connais pas, je n’ai pas fait beaucoup d’études, se contenta de répondre Lisbon qui avança un pas de plus, prête intérieurement à fondre d’une seconde à l’autre sur Bergman.
- Dommage pour vous…, conclut le terroriste qui hocha la tête. Vous auriez pu comprendre plus de choses. »
Mais alors que Lisbon était à deux doigts d’appeler Jane pour qu’il fasse la diversion prévue tantôt, ce fut le mentaliste qui sortit inopinément de sa cachette, la devançant de peu.
« Non, Lisbon ne bougez pas ! » lâcha Jane d’une voix ferme.
Bergman redressa immédiatement son arme et la pointa vers le nouveau venu, ne laissant d’autre choix à Lisbon que de demeurer immobile : si elle avançait, Bergman tuerait Jane et déclencherait la bombe ! Et merde…, ne put-elle s’empêcher de penser.
« Du plutonium…il a une bombe faite de plutonium, poursuivit le consultant qui tenait les mains en l’air en signe de reddition.
- Quoi ??? ne put rien dire d’autre la pauvre Lisbon, dépassée par les évènements.
- Ne bougez pas, monsieur Jane, le reconnut le terroriste.
- C’est bien cela, Larry, continua sans faillir l’homme blond qui avança un peu tout en fixant son agresseur. Votre ceinture n’est qu’une partie du problème en réalité, vous dissimulez la vraie bombe dans ce sac à dos que vous vous obstinez à porter continuellement malgré le fait qu’il vous embarrasse dans vos mouvements. »
Bergman parut bien trop surpris pour nier : le temps que ce dernier prenne conscience de la nouvelle situation, son arme allant sans cesse de Jane à Lisbon, le mentaliste en profita pour adresser un regard explicite à sa partenaire. Il fit non vigoureusement de la tête, lui faisant ainsi comprendre qu’elle ne devait surtout pas tenter de maîtriser physiquement l’homme.
« Glenn T. Seaborg et Edwin McMillan sont deux des scientifiques qui ont découvert le plutonium à l’état naturel dans les années quarante, expliqua calmement Jane qui reposa ses yeux sur Bergman. Vous avez évoqué tout à l’heure de forces infiniment plus puissantes que l’Homme et vous n’accordez de prix qu’à ce qui est scientifique. Vous êtes diplômé d’astrophysique et connaissez bien le domaine nucléaire. Enfin, vous avez également sous-entendu que l’impact de votre action de ce soir aurait de conséquences sur tout le pays, suffisamment importantes pour vous pousser à dédaigner conserver des otages. Je pense alors aux radiations qui découleraient de cette explosion, exposant ainsi le pays à une catastrophe sanitaire sans précédent. Comment je m’en sors pour l’instant ? »
Au fur et à mesure que Jane parlait, Lisbon blêmissait à vue d’œil : ils étaient donc confrontés à une bombe nucléaire ? C’était tout bonnement impossible, il s’agissait d’un cauchemar, et elle allait se réveiller !
Malheureusement pour notre héroïne, la situation était bien réelle, comme le lui confirma alors le forcené.
« Dès que je vous ai vu, Monsieur Jane, j’ai su que vous étiez un esprit brillant, commenta Bergman, impressionné malgré tout.
- Merci, sourit le mentaliste. Dîtes cela à ma chère collègue ici présente, qui me sous-estime bien trop souvent. »
A ces mots, et malgré les circonstances, Lisbon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel : son consultant n’arrêterait donc jamais de faire le clown ?
« Alors, cette bombe A, Larry ? Vous l’avez confectionnée vous-même n’est-ce pas ? continua Jane calmement, bien décidé à en apprendre le plus possible sur l’explosif.
- En effet, acquiesça Bergman, fier que quelqu’un reconnaisse enfin son travail.
- Quel composant avez-vous utilisé ? Du PU 238 ? PU241 ?
- Du 240, ne put se retenir de répondre le scientifique, surpris des connaissances de son interlocuteur.
- Wahou, fit mine d’admirer Jane en hochant la tête.
- Mais je ne fais pas cela pour la gloire.
- Je le sais, vous faites cela pour Danny, lâcha Jane qui montra du doigt la chaîne que Bergman portait au cou. Il s’agit de la plaque militaire de votre fils, n’est-ce pas ?
- Taisez-vous… vous ne comprenez pas, murmura Bergman, troublé par l’évocation de son enfant perdu.
- Si je vous assure que je comprends très bien votre envie de vengeance.
- Non vous ne savez rien, Monsieur Jane !! » hurla Bergman qui tira alors un coup de feu à quelques centimètres du mentaliste.
Lisbon ne put s’empêcher de crier un « Non » effaré, en pensant son consultant touché mais elle constata avec soulagement que Bergman avait tiré à côté, juste pour les impressionner. Jane s’était courbé, comme à chaque fois qu’il entendait un coup de feu. Quand il se releva, il lui fallut quelques secondes pour prendre conscience qu’il n’avait pas été blessé. Instinctivement, il posa son regard sur Lisbon : elle était livide, de toute évidence elle avait cru perdre son équipier ! Elle qui avait fait preuve d’un tel sang froid quelques minutes auparavant alors que sa vie était directement menacée, venait de totalement tomber son masque d’impassibilité. Comme d’habitude, elle faisait passer les autres avant elle…
Il fallut encore un laps de temps pour que les trois individus présents dans le Musée reprennent leurs esprits respectifs. Lisbon haletante, tentait de retrouver son souffle tandis que Jane revêtit un air grave, conscient qu’il allait devoir jouer la partie serrée.
« Larry, croyez-moi, je sais ce qu’on éprouve quand on perd son enfant… » lâcha t-il d’une voix chevrotante.
Bergman fut un instant saisi par cette confession qui sonnait si vraie, il vit même Lisbon baisser la tête, ce qui le conforta dans l’idée que Jane devait évoquer un fait réel.
« Vous ? lui demanda-t-il, toujours son arme braquée sur lui.
- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation.
Cette déclaration jeta un froid infernal : Lisbon n’aurait pas davantage souffert si Bergman lui avait tiré une balle dans le cœur. Ce dernier détourna d’ailleurs son regard sur la jeune femme qu’au fond de lui il admirait et la vit sincèrement abattue. Bergman éprouva alors un fugace pincement au cœur qu’il fit rapidement taire. Jane quant à lui fixait le terroriste sans ciller, il refusait de croiser Lisbon et ses yeux émeraude perdus.
« Je suis comme vous, Larry. Je sacrifie des vies innocentes par pure vengeance, conclut Jane, d’un ton lapidaire. A force de traquer les monstres, on peut en devenir un…
- Alors vous me comprenez, n’est-ce pas ? quémanda soudain le pauvre homme, totalement hagard.
- Je comprends que vous ayez tué Quentin Hamler dans le parc, ce marine était le supérieur de votre fils en Irak, il aurait dû savoir le protéger ; je comprends que vous vouliez faire entendre votre cri de rage ce soir, acquiesça Jane. Ce que je ne comprends pas en revanche est que vous vouliez détruire le pays en lequel votre fils croyait tant et pour lequel il s’est sacrifié. Pourquoi un attentat au plutonium ? »
Sous couvert de se ranger du côté du suspect, Jane avait habilement ramené le sujet au point principal : la bombe.
« Cela me semblait hautement symbolique, tenta d’expliquer Bergman, les larmes aux yeux. Finir ma vie en rendant hommage aux deux choses les plus importantes de ma vie : mon fils et ma passion pour la science.
- Vous comptiez regarder le décompte de la minuterie et penser à Danny jusqu’au moment fatidique, n’est-ce pas ? continua Jane mine de rien, très concentré sur les paroles prononcées.
- C’est exact, tout à fait exact… » approuva inconsciemment Bergman, les larmes aux yeux.
Une minuterie ? Grâce à Jane, Lisbon savait à présent à quel type d’engin explosif ils avaient affaire. Elle porta son regard sur le consultant qui lui adressa un air complice : la brigade de déminage devait être arrivée depuis le temps mais il aurait fallu surtout faire appel au DOE (Department of Energy) car personne à l’extérieur ne savait que Bergman comptait faire exploser une bombe nucléaire faite de plutonium.
Le silence tomba alors sur ces répliques peu engageantes : Bergman se tourna de nouveau vers Lisbon, qui était restée silencieuse pendant tout l’échange.
« Et vous Agent Lisbon, vous me comprenez maintenant ? » lui demanda ce père meurtri, comme si la réponse de la valeureuse jeune femme comptait vraiment.
Elle ne savait que dire : devait-elle jouer le jeu de Jane ? Devait-elle renier ses convictions ? Elle croisa les yeux azur de Jane et crut y lire une supplique. Faisant taire la rancœur qu’elle éprouvait à ce moment-là pour le mentaliste qui l’avait tant blessée par ses paroles, elle répondit, doucement :
« Je commence à comprendre, Monsieur Bergman…mais je ne vous approuve pas, je ne peux pas vous approuver, ni l’un, ni l’autre. »
L’homme adressa un étrange sourire à la jeune femme qui lui inspirait tant de respect puis se tourna de nouveau Jane.
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Jane esquissa un sourire de satisfaction, il avait rendu Lisbon humaine et attachante aux yeux de leur agresseur. Il serait plus difficile maintenant à Bergman de s’en prendre à elle.
« Vous allez me montrer par où vous êtes entrés tous les deux, s’insurgea soudain le terroriste qui redevint belliqueux. Il est hors de question que j’ai d’autres invités surprise.»
A ces mots, il recula un peu et s’empara du talkie-walkie d’un des vigils morts. Puis il revint vers ses deux prisonniers et les obligea à faire demi-tour.
TBC...
Alors je vois que Zorro et Wonderwoman vous ont à la fois amusées et émus! ça tombe bien...
En spoiler, les réponses bien méritées à mes biens aimées lecteurs (lectrices en fait
- Spoiler:
- cassis: je te remercie la miss, c'est vrai que je vais un peu malmener nos héros dans cette fic, mais bon, ce sont des héros donc... Bisous à toi et merci
karo: hello miss, merci de ton petit comm, je vous livre la suite rapidement, en espérant qu'elle te plaise tjs autant
peanut: nom d'une cacahuette (oui, c'est ton avatar qui me fait penser à ça à chaque fois ). ainsi donc tu te demandes comment Jane et Lisbon se sont mis dans le pétrin..je crois que tu vas avoir vite la réponse! Merci d'être tjs là la miss
Johel; tout à fait d'accord, le Pacificateur est même un excellent film d'action (et Georgy y est superbe ); eh oui, évidemment que je me devais de conserver l'humour propre au duo Jane/lisbon, car même si le drame domine, la série ne serait rien sans les passages drolissimes que nous réservent les scénaristes (et encore, je trouve qu'ils se sont un peu calmés en chamailleries dans dernière saison sinon ils ont effectivement tjs besoin l'un de l'autre et c'est cette veine que je souhaitais développer dans la fic (surtout dans l'un des derniers chapitres où vous allez me tuer ). biz et à très vite pour la suite ma Johel, merci d'être tjs là
JA: yeah, ma JA is back je suis contente que malgré tout tu trouves le terroriste un brin attachant, tu vas le découvrir plus amplement par a suite et c'est vrai qu'il ne sera pas forcément l'archétype du gros méchant détestable (ce qui ne l'empêchera pas de faire bcp de mal)
sympa le coup du générique...
tu fus l'une des rares à relever le "crétin" destiné à Jane après sa petite remarque taquine, je penserais que vous vous jetteriez sur ce passage comme des piranias affamés Moi aussi, j'avoue que ce fut mon moment favori donc merci d'être tjs à mes côtés chère JA
et sans plus attendre je vous livre le chapitre 3: rencontre avec le terroriste, acte de bravoure de Lisbon, perspicacité de Jane et grosse frayeur sont au RDV...
bonne lecture et bisous...
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Chapitre 3 : Complications.
Dissimulée derrière une grande bibliothèque recensant de nombreux et précieux ouvrages sur l’histoire militaire des Etats-Unis, Lisbon tentait de s’approcher du terroriste, à présent debout au milieu du grand hall. Elle remarqua que Bergman semblait fatigué, point qu’elle devrait savoir tourner à son avantage dans un avenir proche. Elle ne se trouvait qu’à quelques mètres de lui mais le grand imperméable ainsi que le sac à dos qu’il portait dissimulaient en partie le dispositif explosif. L’expérience qu’elle avait accumulée au fil des années en tant que flic se mêlait à une grande dose de courage, qualité dont elle manquait rarement. Mais depuis un certain temps, sans doute au contact d’un certain consultant, Lisbon avait aussi appris à faire confiance à son instinct. Et ce dernier lui indiquait que le temps était venu pour elle de commencer la confrontation. Elle inspira un grand coup avant de s’écrier :
« Monsieur Bergman ? Ici l’agent Lisbon.
- Quoi ? Quoi ? s’exclama soudain l’homme, totalement paniqué, l’arme en joue.
- Calmez-vous, je suis venue seule. Je veux juste discuter avec vous et tenter de trouver une solution, continuait de dire l’agent cachée derrière le meuble.
- Montrez-vous, hurla Bergman en direction de l’endroit d’où émanait la voix féminine, montrez-vous...ou je fais tout sauter ! Je ne plaisante pas.
- D’accord, ne vous énervez pas. Je sors, ne tirez pas. »
Au même moment, Jane eut du mal à retenir un hoquet de frayeur en voyant son amie quitter sa cachette et avancer calmement vers le forcené, elle aussi l’arme pointée vers l’ennemi.
« Me voilà, fit elle en se trouvant face à Bergman.
- Posez votre arme, la menaça-t-il.
- Vous voyez que mon doigt n’est pas sur la détente, c’est le mieux que je puisse faire pour le moment. » répondit-elle d’une voix assurée en faisant bouger son index droit.
Elle resta droite comme un « i », faisant face à celui qui n’avait pas du tout l’intention de se rendre. En arrière-plan, elle aperçut les cadavres des deux vigils postés à l’entrée. Ainsi voilà donc ce qu’étaient les coups de feu entendus alors qu’elle et Jane se trouvaient au sous-sol.
« Monsieur Bergman, je sais que vous êtes quelqu’un de bien. Croyez-vous que les gens biens agissent de la sorte ? Tenta-t-elle de le raisonner doucement.
- Les gens bien font ce qui est juste madame, répondit-il en la fixant sans ciller. Et il est juste de faire payer aujourd’hui ceux qui m’ont pris mon fils.
- Les personnes que vous avez tuées ce soir n’étaient pour rien dans la mort de Danny. Votre fils était parti se battre pour une cause en laquelle il croyait, pour défendre son pays et ses valeurs...
- Arrêtez ! arrêtez ! l’interrompit-il violemment. Arrêtez avec votre propagande capitaliste, vos discours rayés et usés vides de sens. Vous ne savez rien !
- En effet, je ne suis jamais partie au front, acquiesça-t-elle sans baisser la garde, mais cela ne veut pas dire que j’ignore ce que signifie se battre pour son pays. Je le défends tous les jours du mieux que je peux en essayant de protéger nos concitoyens et en faisant respecter la loi.
- Vous êtes au service des autorités qui ont envoyé mon fils à la mort ! » hurla Bergman.
Lisbon tenta de rassembler ses esprits : elle se trouvait au milieu de ce grand hall, face à un assassin armé qui semblait beaucoup trop braqué pour être raisonné. Elle ne le calmerait pas, elle devait donc en venir au point suivant de son plan : l’intercepter. Mais pour cela, elle devait savoir comment fonctionnait l’engin explosif, il fallait faire parler le terroriste à son insu.
« Alors que fait-on Monsieur Bergman ? Vous allez simplement appuyer sur le détonateur de votre bombe et tout faire exploser ?
- Et pourquoi pas ? » Répondit-il d’un ton presque fou.
Toujours de son point d’observation, Jane assistait à toute la scène et analysait les moindres actions des deux protagonistes. Lisbon était déterminée et il comprit qu’elle faisait tout pour s’approcher de Bergman. Ce dernier en revanche, qui semblerait instable aux yeux de certains, parut au contraire très maître de la situation selon l’avis de Jane.
Mais le raisonnement du mentaliste fut un instant interrompu lorsqu’il vit Lisbon abaisser son arme et la poser à terre. Mais que faisait-elle donc ?
« D’accord, monsieur Bergman. Dans ce cas, je suppose que je n’ai plus besoin de ça, dit-elle en poussant son glock de son pied gauche.
- Que...que faites-vous ? demanda le terroriste, bien attrapé par cette réaction de l’agent.
- Si je vous tire dessus, vous déclenchez la bombe, lui expliqua-t-elle posément. Malheureusement pour vous, j’ai bien peur que vous ne frappiez pas aussi fort que vous le vouliez. A l’heure qu’il est tout le périmètre est dégagé, nous sommes les deux seuls dans l’immeuble. Il y a des chances que vous ne tuiez que deux autres personnes ce soir : vous et moi. »
S’entendre parler de la sorte fit une drôle d’impression à Lisbon : elle n’avait pas l’habitude de pousser les terroristes à déclencher leur bombe !
« Et la seule chose que vous serez parvenu à faire est d’avoir tué deux vigils innocents et une femme désarmée… » poursuivit-elle d’un ton qu’elle voulait maitrisé.
Mais Jane qui connaissait les moindres intonations de sa voix pouvait détecter un imperceptible tremblement qui trahissait la frayeur de la jeune femme. Car cette dernière ne risquait pas que sa vie : elle risquait également celle de son consultant, caché quelques mètres plus loin derrière elle !
Puis l’attention de Jane fut de nouveau interpelée par la réponse de Bergman :
« C’est là que vous avez tout faut, ma petite dame, ce que je compte faire ce soir marquera à jamais les esprits et laissera des traces indélébiles sur tout le pays. »
Jane et Lisbon froncèrent les sourcils en même temps sans le savoir : que signifiaient ces paroles sibyllines ?
« Vous voyez, l’Homme à tort de se croire plus puissant que tout, il existe de bien plus grandes forces que lui, continuait à présent Bergman qui parlait d’un ton passionné. Vous en connaissez bien une, agent Lisbon ? »
Celle-ci demeura silencieuse tandis que Bergman posa son regard sur le collier que portait la jeune femme.
« Vous, vous croyez en une force bien plus puissante que l’Homme : vous croyez en Dieu ! reprit Bergman.
- Vous tenez vraiment à avoir un débat théologique maintenant ? Si c’est le cas, nous pourrions peut-être nous installer plus confortablement » tenta Lisbon pour détendre l’atmosphère pesante.
Intrigué par cette femme qu’il n’avait rencontrée qu’une fois auparavant, Bergman eut l’air un instant amusé. Contre toute attente, il baissa à son tour son arme et offrit à Lisbon une ébauche de sourire.
« Nous risquons de ne pas tomber d’accord, Madame. Je suis un scientifique. Ce que vous croyez « divin », je le conçois « naturel » ou « atomique ».
- Vous travaillez pourtant dans le lycée catholique Saint Francis, embraya Térésa qui s’approcha d’un unique pas discret.
- Oui, je suis professeur de chimie et passionné d’astrophysique, corrobora Bergman. A ce propos, savez-vous qui étaient Glenn T. Seaborg et Edwin McMillan ? »
Cette fois Lisbon parut un peu perdue : de quoi cet homme voulait-il parler ? A quoi servait cette digression ? Après tout, peu importe, il suffisait de détourner suffisamment son attention pour tenter de l’approcher un peu plus et le maitriser physiquement.
Mais à l’autre bout de la pièce, une paire d’yeux azur s’écarquilla : Jane venait de comprendre de quoi il s’agissait et prenait pleinement conscience du réel degré du danger.
« Non je ne les connais pas, je n’ai pas fait beaucoup d’études, se contenta de répondre Lisbon qui avança un pas de plus, prête intérieurement à fondre d’une seconde à l’autre sur Bergman.
- Dommage pour vous…, conclut le terroriste qui hocha la tête. Vous auriez pu comprendre plus de choses. »
Mais alors que Lisbon était à deux doigts d’appeler Jane pour qu’il fasse la diversion prévue tantôt, ce fut le mentaliste qui sortit inopinément de sa cachette, la devançant de peu.
« Non, Lisbon ne bougez pas ! » lâcha Jane d’une voix ferme.
Bergman redressa immédiatement son arme et la pointa vers le nouveau venu, ne laissant d’autre choix à Lisbon que de demeurer immobile : si elle avançait, Bergman tuerait Jane et déclencherait la bombe ! Et merde…, ne put-elle s’empêcher de penser.
« Du plutonium…il a une bombe faite de plutonium, poursuivit le consultant qui tenait les mains en l’air en signe de reddition.
- Quoi ??? ne put rien dire d’autre la pauvre Lisbon, dépassée par les évènements.
- Ne bougez pas, monsieur Jane, le reconnut le terroriste.
- C’est bien cela, Larry, continua sans faillir l’homme blond qui avança un peu tout en fixant son agresseur. Votre ceinture n’est qu’une partie du problème en réalité, vous dissimulez la vraie bombe dans ce sac à dos que vous vous obstinez à porter continuellement malgré le fait qu’il vous embarrasse dans vos mouvements. »
Bergman parut bien trop surpris pour nier : le temps que ce dernier prenne conscience de la nouvelle situation, son arme allant sans cesse de Jane à Lisbon, le mentaliste en profita pour adresser un regard explicite à sa partenaire. Il fit non vigoureusement de la tête, lui faisant ainsi comprendre qu’elle ne devait surtout pas tenter de maîtriser physiquement l’homme.
« Glenn T. Seaborg et Edwin McMillan sont deux des scientifiques qui ont découvert le plutonium à l’état naturel dans les années quarante, expliqua calmement Jane qui reposa ses yeux sur Bergman. Vous avez évoqué tout à l’heure de forces infiniment plus puissantes que l’Homme et vous n’accordez de prix qu’à ce qui est scientifique. Vous êtes diplômé d’astrophysique et connaissez bien le domaine nucléaire. Enfin, vous avez également sous-entendu que l’impact de votre action de ce soir aurait de conséquences sur tout le pays, suffisamment importantes pour vous pousser à dédaigner conserver des otages. Je pense alors aux radiations qui découleraient de cette explosion, exposant ainsi le pays à une catastrophe sanitaire sans précédent. Comment je m’en sors pour l’instant ? »
Au fur et à mesure que Jane parlait, Lisbon blêmissait à vue d’œil : ils étaient donc confrontés à une bombe nucléaire ? C’était tout bonnement impossible, il s’agissait d’un cauchemar, et elle allait se réveiller !
Malheureusement pour notre héroïne, la situation était bien réelle, comme le lui confirma alors le forcené.
« Dès que je vous ai vu, Monsieur Jane, j’ai su que vous étiez un esprit brillant, commenta Bergman, impressionné malgré tout.
- Merci, sourit le mentaliste. Dîtes cela à ma chère collègue ici présente, qui me sous-estime bien trop souvent. »
A ces mots, et malgré les circonstances, Lisbon ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel : son consultant n’arrêterait donc jamais de faire le clown ?
« Alors, cette bombe A, Larry ? Vous l’avez confectionnée vous-même n’est-ce pas ? continua Jane calmement, bien décidé à en apprendre le plus possible sur l’explosif.
- En effet, acquiesça Bergman, fier que quelqu’un reconnaisse enfin son travail.
- Quel composant avez-vous utilisé ? Du PU 238 ? PU241 ?
- Du 240, ne put se retenir de répondre le scientifique, surpris des connaissances de son interlocuteur.
- Wahou, fit mine d’admirer Jane en hochant la tête.
- Mais je ne fais pas cela pour la gloire.
- Je le sais, vous faites cela pour Danny, lâcha Jane qui montra du doigt la chaîne que Bergman portait au cou. Il s’agit de la plaque militaire de votre fils, n’est-ce pas ?
- Taisez-vous… vous ne comprenez pas, murmura Bergman, troublé par l’évocation de son enfant perdu.
- Si je vous assure que je comprends très bien votre envie de vengeance.
- Non vous ne savez rien, Monsieur Jane !! » hurla Bergman qui tira alors un coup de feu à quelques centimètres du mentaliste.
Lisbon ne put s’empêcher de crier un « Non » effaré, en pensant son consultant touché mais elle constata avec soulagement que Bergman avait tiré à côté, juste pour les impressionner. Jane s’était courbé, comme à chaque fois qu’il entendait un coup de feu. Quand il se releva, il lui fallut quelques secondes pour prendre conscience qu’il n’avait pas été blessé. Instinctivement, il posa son regard sur Lisbon : elle était livide, de toute évidence elle avait cru perdre son équipier ! Elle qui avait fait preuve d’un tel sang froid quelques minutes auparavant alors que sa vie était directement menacée, venait de totalement tomber son masque d’impassibilité. Comme d’habitude, elle faisait passer les autres avant elle…
Il fallut encore un laps de temps pour que les trois individus présents dans le Musée reprennent leurs esprits respectifs. Lisbon haletante, tentait de retrouver son souffle tandis que Jane revêtit un air grave, conscient qu’il allait devoir jouer la partie serrée.
« Larry, croyez-moi, je sais ce qu’on éprouve quand on perd son enfant… » lâcha t-il d’une voix chevrotante.
Bergman fut un instant saisi par cette confession qui sonnait si vraie, il vit même Lisbon baisser la tête, ce qui le conforta dans l’idée que Jane devait évoquer un fait réel.
« Vous ? lui demanda-t-il, toujours son arme braquée sur lui.
- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation.
Cette déclaration jeta un froid infernal : Lisbon n’aurait pas davantage souffert si Bergman lui avait tiré une balle dans le cœur. Ce dernier détourna d’ailleurs son regard sur la jeune femme qu’au fond de lui il admirait et la vit sincèrement abattue. Bergman éprouva alors un fugace pincement au cœur qu’il fit rapidement taire. Jane quant à lui fixait le terroriste sans ciller, il refusait de croiser Lisbon et ses yeux émeraude perdus.
« Je suis comme vous, Larry. Je sacrifie des vies innocentes par pure vengeance, conclut Jane, d’un ton lapidaire. A force de traquer les monstres, on peut en devenir un…
- Alors vous me comprenez, n’est-ce pas ? quémanda soudain le pauvre homme, totalement hagard.
- Je comprends que vous ayez tué Quentin Hamler dans le parc, ce marine était le supérieur de votre fils en Irak, il aurait dû savoir le protéger ; je comprends que vous vouliez faire entendre votre cri de rage ce soir, acquiesça Jane. Ce que je ne comprends pas en revanche est que vous vouliez détruire le pays en lequel votre fils croyait tant et pour lequel il s’est sacrifié. Pourquoi un attentat au plutonium ? »
Sous couvert de se ranger du côté du suspect, Jane avait habilement ramené le sujet au point principal : la bombe.
« Cela me semblait hautement symbolique, tenta d’expliquer Bergman, les larmes aux yeux. Finir ma vie en rendant hommage aux deux choses les plus importantes de ma vie : mon fils et ma passion pour la science.
- Vous comptiez regarder le décompte de la minuterie et penser à Danny jusqu’au moment fatidique, n’est-ce pas ? continua Jane mine de rien, très concentré sur les paroles prononcées.
- C’est exact, tout à fait exact… » approuva inconsciemment Bergman, les larmes aux yeux.
Une minuterie ? Grâce à Jane, Lisbon savait à présent à quel type d’engin explosif ils avaient affaire. Elle porta son regard sur le consultant qui lui adressa un air complice : la brigade de déminage devait être arrivée depuis le temps mais il aurait fallu surtout faire appel au DOE (Department of Energy) car personne à l’extérieur ne savait que Bergman comptait faire exploser une bombe nucléaire faite de plutonium.
Le silence tomba alors sur ces répliques peu engageantes : Bergman se tourna de nouveau vers Lisbon, qui était restée silencieuse pendant tout l’échange.
« Et vous Agent Lisbon, vous me comprenez maintenant ? » lui demanda ce père meurtri, comme si la réponse de la valeureuse jeune femme comptait vraiment.
Elle ne savait que dire : devait-elle jouer le jeu de Jane ? Devait-elle renier ses convictions ? Elle croisa les yeux azur de Jane et crut y lire une supplique. Faisant taire la rancœur qu’elle éprouvait à ce moment-là pour le mentaliste qui l’avait tant blessée par ses paroles, elle répondit, doucement :
« Je commence à comprendre, Monsieur Bergman…mais je ne vous approuve pas, je ne peux pas vous approuver, ni l’un, ni l’autre. »
L’homme adressa un étrange sourire à la jeune femme qui lui inspirait tant de respect puis se tourna de nouveau Jane.
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Jane esquissa un sourire de satisfaction, il avait rendu Lisbon humaine et attachante aux yeux de leur agresseur. Il serait plus difficile maintenant à Bergman de s’en prendre à elle.
« Vous allez me montrer par où vous êtes entrés tous les deux, s’insurgea soudain le terroriste qui redevint belliqueux. Il est hors de question que j’ai d’autres invités surprise.»
A ces mots, il recula un peu et s’empara du talkie-walkie d’un des vigils morts. Puis il revint vers ses deux prisonniers et les obligea à faire demi-tour.
TBC...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
Vite la suite, pour connaitre le reste du déroulement.
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Course contre la mort... ^
Je viens de lire les premiers chapitres de ta fic et je la trouve vraiment super ! J'ai vraiment hâte de voir la suite
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Course contre la mort... ^
Caly !!
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...
GENIALISSIME
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course contre la mort... ^
Lisbon qui assure face à Bergman, une vraie pro, courageuse, déterminée, qui sait ce qu'elle veut...mais elle n'a pas toutes les cartes en mains.
Jane obligé de se découvrir face aux révélations de Bergman
la confrontation entre le consultant et le père détruit par la mort de son fils...Ce face à face où Jane livre le fond de sa pensée...A une exception près...
Au final Jane arrive à prouver que Lisbon a suffisamment de coeur pour que Bergman pense qu'elle puisse être sauvée.
Qu'est ce que tu réserves encore à nos héros
Pour cette histoire qui me donne toujours autant de plaisir à la lecture.
Jane obligé de se découvrir face aux révélations de Bergman
la confrontation entre le consultant et le père détruit par la mort de son fils...Ce face à face où Jane livre le fond de sa pensée...A une exception près...
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
- Spoiler:
- Depuis le final de la saison 4 on sait, tout comme , que Lisbon est LA faille de Jane et qu'il ne peut la sacrifier...même pour atteindre son némésis
Au final Jane arrive à prouver que Lisbon a suffisamment de coeur pour que Bergman pense qu'elle puisse être sauvée.
Qu'est ce que tu réserves encore à nos héros
Pour cette histoire qui me donne toujours autant de plaisir à la lecture.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Course contre la mort... ^
JisbonAddict a écrit: Caly !!
Tout d'abord, je vais te dire que malgré la fatigue et les courbatures partout sur le corps Que ton chapitre est vraiment...GENIALISSIME
Le début, j'admire trop et toujours Lisbon qui garde toujours son sang-froid, sa force de caractère et qui est extrêmement courageuse et tolérante face à n'importe quel suspect ou meurtrier comme dans la série puis derrière, Jane qui ne cesse de se faire du souci pour elle et observe attentivement avec persuasion son interlocuteur
Jane et sa brillante intelligente puis son état d'esprit très futé arrivant toujours à trouver les bonnes réponses aux questions même la plus farfelue ou compliquée qui soit
Mon coup de c'est ce passage...
"- Un homme a tué ma petite fille il y des années, poursuivit l’homme blond, submergé par l’émotion. Depuis je traque sans relâche le monstre qui me l’a prise avec la ferme intention de lui ouvrir le ventre.
- Impossible, vous êtes flic, le reprit Bergman, agité.
- Non, je travaille avec la police mais je ne suis pas membre de cette corporation. »
De son côté Lisbon assistait impuissante à cet échange infernal : entendre encore une fois Jane faire l’apologie de la vengeance n’était pas vraiment ce qu’elle souhaitait emporter dans la tombe. Pourtant, elle put voir que les paroles de Jane semblaient ébranler leur agresseur ; le mentaliste tissait un lien émotionnel avec le forcené, tactique classique lors des négociations. Le problème était que dans le cas de Jane, il ne s’agissait pas que de vains mots, peut-être était-ce pour cela qu’il parvenait d’ailleurs à capter l’attention de Bergman. Il s’agissait d’un échange entre deux pères meurtris.
« Vous voyez cette femme qui se tient à nos côtés ? fit Jane en désignant Lisbon de la tête. Vous avez pu mesurer tout à l’heure combien elle est courageuse et intègre. C’est une personne bien, une vraie, pas comme nous deux. Voyez-vous, je la manipule tous les jours dans le but d’atteindre mon objectif, je lui mens et elle le sait. Pourtant elle continue à vouloir sauver mon âme et demeure convaincue qu’elle me détournera de mon funeste dessein. Folie pure… »
Jane plongea son regard dans celui de Lisbon : en silence, il lui demandait pardon pour ce qui allait suivre.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » lâcha Jane sans hésitation."
C'était vraiment et superbement touchant voir émouvant ce passage que j'avais les larmes aux yeux Rien que d'imaginer le regard de Jane croisant celui de Lisbon en disant ses mots avec sincérité, inquiétude et gravité tout en la décrivant à la perfection face à Bergman, le père de famille torturé par la mort de son fils, c'est vraiment puis
Et Jane et lui sont biens deux esprits torturés par le désir de vengeance face à Lisbon qui n'approuve ni de l'un ni de l'autre puis c'était assez déchirant de voir Jane évoquer sa souffrance
Mais vraiment pour ce sublime passage...
Puis j'aime bien la phrase de Bergman
« Vous avez raison, Monsieur Jane, elle vaut beaucoup mieux que nous. Vous ne devriez peut-être pas la sacrifier. »
Je pour que tu ne nous contamines pas Jane et Lisbon afin d'éviter que t'es des décès dont le mien sur la conscience mais j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu réserves pour la suite puis encore et pour ce superbe chapitre !!
VLS VLS VLS
Après JA, je rien à rajouter. Je me demande juste comment les gens de l'extérieur vont pouvoir opérer à l'intérieur, et pis Lisbon étant non sacrifiable pour le tueur, j'espère que ça ira du coup pour nos 2 compères !
Chapitre suivant s'il te plaît =)
Re: Course contre la mort... ^
J'ai vu que tu as posté aussi sur Fanfiction.net, mais la suite étant ici, je vais commenter ici
Trois chapitre merveilleux, on entre direct dans le feu de l'action est c'est superbe ! De plus, c'est très bien écris, on entre vraiment dans l'univers ! Que ce soit pour le début avec les équipes en dehors du musée ou la confrontation entre le ravisseur et J&L ! Digne des plus grand films je vais dire !! Et le père à une personnalité bien à lui, ce n'est pas un poseur de bombe tout gentil et mignon qui va changer d'avis au bout de 5 min, là c'est un 'vrai de vrai' avec des convictions, et qui nous promet de l'action ! Le récit de Jane était pas mal du tout, on sent la sincérité et la souffrance, même si on sait qu'il hésitera deux fois avant de sacrifier Lisbon
Je n'ai qu'une chose à dire : BRAVO !
Merci de nous faire partager tout ça et VLS !
Trois chapitre merveilleux, on entre direct dans le feu de l'action est c'est superbe ! De plus, c'est très bien écris, on entre vraiment dans l'univers ! Que ce soit pour le début avec les équipes en dehors du musée ou la confrontation entre le ravisseur et J&L ! Digne des plus grand films je vais dire !! Et le père à une personnalité bien à lui, ce n'est pas un poseur de bombe tout gentil et mignon qui va changer d'avis au bout de 5 min, là c'est un 'vrai de vrai' avec des convictions, et qui nous promet de l'action ! Le récit de Jane était pas mal du tout, on sent la sincérité et la souffrance, même si on sait qu'il hésitera deux fois avant de sacrifier Lisbon
Je n'ai qu'une chose à dire : BRAVO !
Merci de nous faire partager tout ça et VLS !
Flodu13- Livreur de Pizza
- Loisirs : Volley ball, séries TV
Localisation : Aix en Provence
Re: Course contre la mort... ^
Salut ma Caly , désolée de commenter que maintenant
Alors que dire de ces deux chapitres? MAGNIFIQUEMENT BIEN ECRIT
j'avais envie de décortiquer le texte comme je le fais souvent pour tes fics, mais j'ai pas le courage, tout ce que je peux dire c'est que j'ai particulièrement aimé la fin du chapitre 3, avec la manoeuvre de Jane pour rendre Lisbon attachante aux yeux du terroriste, bien joué
alors j'attends donc la suite maintenant
Alors que dire de ces deux chapitres? MAGNIFIQUEMENT BIEN ECRIT
j'avais envie de décortiquer le texte comme je le fais souvent pour tes fics, mais j'ai pas le courage, tout ce que je peux dire c'est que j'ai particulièrement aimé la fin du chapitre 3, avec la manoeuvre de Jane pour rendre Lisbon attachante aux yeux du terroriste, bien joué
alors j'attends donc la suite maintenant
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course contre la mort... ^
c'est géniale chapitre. lisbon toujours courageuse et qui garde son sang froid et jane qui essé de raisonné le forçcené en lui racontend sa propre histoire j'éspère qu'il s'ensortiront indemne
cassis- Distributeur de café
- Personnage préféré : lisbon jane
Loisirs : télé internet
Localisation : bejaia
Re: Course contre la mort... ^
J'avais pas vu que tu avais posté le chapitre 2 ni le chapitre 3
Bon ben, la situation risque d'être compliquée à résoudre pour notre duo infernal.
Ça promet pour la suite que j'ai hâte de lire et que cette fois ci je ne louperai pas
A plus Bruno
Bon ben, la situation risque d'être compliquée à résoudre pour notre duo infernal.
Ça promet pour la suite que j'ai hâte de lire et que cette fois ci je ne louperai pas
A plus Bruno
Re: Course contre la mort... ^
coucou tout le monde, bon je vais me faire fâcher par ma Daidi parce que je poste trop vite mais c'est pour la bonne cause car demain je ne pourrais sans doute pas le faire
d'abord les remerciements tant mérités, comme tjs vous êtes chous!
karo: et voilà la suite... biz à toi
honeyjane: ce que j'aime ton avatar toi (Simon est à tomber avec cette rose et ce sourire charmeur ) Je te remercie pour ton gentil comm, j'espère que tout te plaira autant. Je ne peux pas tout te dévoiler mais juste te dire que nos "deux compères" ne sont pas au bout de leur peine Biz à toi la miss
Flodu13: hello à toi la petite nouvelle, et bienvenue à toi OUi en effet, j'ai aussi posté sur fanfiction.net mais le fofo a tjs la primeur donc tu as raison de venir lire ici Vraiment merci bcp à toi pour tous ces compliments je suis contente que tu sois si sensible à l'action et j'espère ne pas te décevoir biz et à très vite
Sweety: ma sweety, aucun pbm, je suis ravie que tu prennes le temps de poster , eh oui notre Jane manoeuvre habilement malgré tout, même quand on a l'impression qu'il se laisse à aller à ses émotions, son esprit demeure alerte! Gros gros bisous à toi et merci
JA: ton comm haut en couleur m'a enchantée, la miss! En effet j'ai voulu montrer une Lisbon super forte dans le feu de l'action (même si je lui ai réservé une scène de faiblesse vers la fin ). Quant à Jane je voulais mettre en lumière sa perspicacité d'où la longue tirade explicative sur son raisonnement concernant le plutonium. Au final, même si on a l'impression qu'il malmène Lisbon dans cette scène en réalité il y a une raison bien précise à chacune de ses paroles...(petit malin va! )
je t'embrasse fort et te remercie tjs autant de ton enthousiasme réconfortant!
Johel: oh que oui, elle est forte notre Lisbon! j'ai vraiment voulu souligner la confrontation entre Jane et le père meurtri, merci de l'avoir relevé! Et tu as raison de penser que ses propos durs envers son équipière ne sont pas vraiment fondés (il vouliat juste l'humaniser face à Bergman )
Peanut: c'est vrai que le comm de notre JA avait déjà tout dit... mais c'est gentil de ta part d'avoir laissé un adorable message
cassis: coucou la miss et merci à toi, c'est drôle tout le monde s'inquiète pour nos héros? ce n'est pourtant pas comme si on aimait les malmener dans les fics ou s'ils étaient en mauvaise posture??
pour le savoir, rdv avec la suite merci à toi
voilà: tu m'as faite rire avec tes smileys alors écoute bien, tends l'oreille chère voilà: CALY POSTE LE 4eME CHAPITRE DE SA FANFIC!!!
sinon tu m'as fait peur en m'appelant BRUNO; quoique je voudrais bien avoir son compte en banque tiens..ainsi que l'occasion de côtoyer aussi souvent Simon Robin et les autres...
biz à toi ma grande et à très vite
Alors je vous livre ici un chapitre plus bref (c'est le plus petit du lot, les suivants en revanche sont vraiment longs... ), par contre l'issue et comment dire...vraiment pas rassurante
biz à tous et à très vite pour la suite
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Chapitre 4 : à cœur ouvert.
Lisbon sentait parfois Bergman pointer son arme dans son dos pour la faire avancer plus vite. Ils se trouvaient à présent tous les trois dans le couloir éclairé qu’ils avaient emprunté plus tôt en venant de sous-sol. La jeune femme ne savait plus du tout quoi penser : la situation clairement critique devrait être son souci prioritaire, pourtant elle ne parvenait pas à focaliser son attention sur autre chose que les paroles prononcées plus tôt par Jane.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » avait-il dit sans hésiter.
Instinctivement elle posa son regard sur le mentaliste qui marchait juste devant elle.
« A force de traquer les monstres, on peut en devenir un… » : ces mots revenaient en boucle dans la tête de la jeune flic. Pourquoi lui était-il si difficile d’admettre que sous son apparente frivolité, son équipier fauteur de troubles mais néanmoins attachant dissimulait en réalité le visage d’un monstre ? Elle ne saurait dire de qui à cet instant elle avait le plus peur : de Bergman et sa bombe A ou de Jane et son éternel désir de vengeance ?
Tandis que la jeune femme se débattait avec ses idées noires tout en essayant de conserver des pensées cohérentes, Jane ouvrait la marche et se focalisait quant à lui sur la conception d’un nouveau plan. Il aperçut alors une caméra, placée en hauteur juste au-dessus d’un extincteur : en à peine quelques milli secondes, il sut comment prévenir les renforts extérieurs de la menace nucléaire. Se doutant que les forces de l’ordre s’étaient branchées sur le réseau de surveillance du musée et pensant même que la première à être devant les ordinateurs pouvait être Van Pelt, Jane fixa l’objectif de la caméra et discrètement adressa un message à ceux qu’il espérait être de l’autre côté de l’écran. Ce fut ainsi que silencieusement il les prévint de la bombe au plutonium sans que Bergman, qui marchait derrière Lisbon en arborant un air de plus en plus paniqué, ne s’en aperçût. En espérant de tout cœur que sa tactique ait fonctionné, le mentaliste poursuivit son chemin tandis que derrière lui Lisbon tentait encore une fois de raisonner leur ravisseur :
« Que comptez-vous faire maintenant Larry ? demanda-t-elle de sa voix la plus assurée. Combien de temps croyez-vous que le SWAT va mettre avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment ? Vous êtes cerné de toute part.
- Je me doute bien que leur arrogance et leur stupidité habituelles les poussent à se croire les maîtres du monde.
- Regardez-vous, fit alors Lisbon qui se retourna vivement vers Bergman alors que ce dernier pointait toujours son arme sur elle, vous êtes devenu exactement comme ceux que votre fils était parti combattre, vous agissez comme les terroristes contre lesquels Danny s’est battu avec honneur. »
Les paroles que Lisbon prononça avec virulence mais aussi avec émotion figèrent un instant Bergman qui ne put s’empêcher effectivement de penser à ce pour quoi son fils avait tant combattu.
« Rappelez-vous ce qu’il disait de ces monstres, il a sûrement dû vous en parler, vous étiez si proches, poursuivait adroitement la jeune femme.
- Oui, acquiesça péniblement le père meurtri.
- Comment les décrivait-il, Larry ?
- Vous…
- Comment les décrivait-il ? » hurla alors Lisbon, en l’interrompant les larmes aux yeux.
Jane observait la scène avec un mélange de malaise et de fierté : il voyait Lisbon prendre le relais, de même que lui avait tout à l’heure tenté d’émouvoir Bergman en parlant de désir de vengeance ; la jeune femme, elle, faisait la même chose mais sans trahir ses principes fondamentaux. Elle plaidait pour la vie, pour l’amour d’un père, pour le souvenir d’un fils valeureux, et tout cela sans avoir recours au cynisme ou à la basse vengeance. En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos. Toujours face à elle, Larry Bergman semblait se débattre lui aussi avec l’image que renvoyait de lui cette brave jeune femme : en effet, que penserait son fils de tout cela ? Quelle vision aurait-il de son père aujourd’hui ?
« Il…, commença difficilement le forcené qui en bégayait de douleur, il… dépeignait ces terroristes comme des…monstres, et des… lâches qui s’en prenaient à des civils innocents… au nom d’un Dieu qui n’avait jamais commandé toutes ces horreurs.
- Exactement, fit Térésa qui ne put s’empêcher de saisir sa croix en cet instant comme pour souligner son acquiescement. Et que croyez-vous qu’il vous dirait s’il était ici, à vous voir prêt à agir comme eux ?
- S’il était encore vivant, jamais je n’en serai arrivé à cette terrible extrémité, s’écria Bergman qui laissa échapper ses larmes. Si ce pays qu’il aimait tant l’avait défendu avec autant de soin et d’abnégation qu’il s’est attaché lui-même à défendre sa nation, mon fils serait avec moi, à mes côtés ! »
Lisbon, qui s’était montrée si déterminée jusqu’à présent, se trouva démunie face à la souffrance infinie de ce père. Non, elle ne pouvait pas cautionner les agissements de Bergman, mais elle pouvait entendre sa douleur et comprendre aussi sa colère vis-à-vis de ces autorités qui avaient envoyé le jeune Danny à la mort.
Jane s’était alors approché de son équipière, la sentant assaillie par le poids de l’empathie et ne parvenait pas à détacher son regard de sa valeureuse compagne. Cette dernière en revanche ne quittait pas des yeux le forcené qui semblait envahi par les doutes.
« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »
Ces mots transpercèrent alors le cœur de Jane : il comprit que bien plus qu’un homme en perdition prêt à commettre l’irréparable, Lisbon cherchait à sauver un ange déchu, un père détruit et sans repère, une âme perdue qui méritait la rédemption. Bien plus que Larry Bergman, c’était une autre image de Patrick Jane que Térésa Lisbon tentait aujourd’hui de sauver, en dépit de tout le mal qu’il lui avait fait et qu’il lui ferait encore. Pour une fois, le mentaliste laissa ses émotions prendre le pas sur la raison et ne put rien faire d’autre que conserver le silence, laissant son amie tenter de gagner cette bataille qui lui tenait tant à cœur.
Face à eux, Bergman semblait vouloir baisser les armes : en effet, à quoi bon vouloir venger le souvenir de son fils si lui-même en tant que père trahissait toutes les valeurs en lesquelles Danny croyait et pour lesquelles il était mort ? Après quelques interminables secondes, Bergman consentit à se reculer, comme pour donner de l’espace à ses otages, Lisbon amorça un petit sourire inespéré, croyant vraiment avoir réussi à détourner cet homme de son terrible dessein. Si elle y était parvenue avec un étranger, elle y arriverait peut-être avec Jane, non ? Ce fut alors que le talkie-walkie que Bergman tenait entre ses mains commença à grésiller et une voix familière en émana.
« Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Nos trois individus arborèrent en même temps une tête surprise : ainsi le CBI était bel et bien parvenu à se connecter à la ligne interne du musée, sans doute devait-il cet exploit à leur génie informatique aux longs cheveux roux. Tandis que Lisbon sembla apaisée d’entendre la voix de sa chef, Jane éprouva au contraire un terrible pressentiment, comme si l’intervention d’Hightower s’apprêtait à réduire en miettes les efforts surhumains de Lisbon pour apaiser le terroriste. Ce dernier, qui avait presque abaissé son arme, retrouva une attitude belliqueuse et agitée quand il s’empara de l’appareil pour répondre à l’opportun.
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine de l’autre côté de l’appareil, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! »
Bergman releva son regard furieux vers ses deux prisonniers tandis que Lisbon hocha la tête, ahurie, ne comprenant pas comment ses collègues avaient appris pour le plutonium.
« C’est vous n’est-ce pas ? s’énerva Larry en pointant du doigt la femme face à lui.
- Je vous assure que non, s’affola Lisbon, qui ne voyait pas d’un bon œil que Bergman pense qu’ils aient tenté de le piéger.
- Vous m’embrouillez avec vos salades et votre prétendue compassion mais en réalité vous êtes comme tous les autres, sainte Térésa !
- Larry, c’est moi qui les ai prévenus, Lisbon n’en savait rien, intervint aussitôt Jane qui se posta devant la jeune femme comme pour la protéger. Je leur ai parlé par le biais de cette caméra de surveillance là-bas. Croyez-moi, s’il existe bien une personne sur Terre qui croit dur comme fer au pardon et en la rédemption, c’est cette femme.
- Vous, la ferme ! éructa violemment Bergman qui repoussa avec virulence l’homme blond en costume tout en gardant son arme braquée sur eux deux. Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre ! »
D’un signe menaçant, il les força à ne pas bouger tandis qu’il reculait lui-même pour se mettre face à la vidéo surveillance à l’origine du chaos.
« Vous auriez pu me mettre dans la confidence, susurra Lisbon révoltée à son consultant debout à ses côtés.
- Et comment suggériez-vous que je m’y prenne au juste, très chère ? Que je me retourne vers vous pour vous demander la permission de tenter de sauver des vies en prévenant les renforts extérieurs ? répondit avec ironie le mentaliste à une Lisbon qui devait bien reconnaître que Jane avait eu raison d’essayer quelque chose. De toute façon votre sincérité innocente était la plus fiable des armes. »
A l’écoute de ce reproche déguisé de vouloir s’accrocher à un espoir fou, la jeune femme sentit son cœur se serrer : de toute évidence, elle était condamnée à échouer dans toutes ses tentatives à ramener Jane du bon côté. Pendant ce temps Hightower, essayait toujours de tisser un semblant de communication avec le terroriste.
« S’il vous plait, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie qui demeura silencieux.
Jane ferma quelques secondes les yeux, ravi de voir que Madeleine avait compris la situation : insister aurait attisé encore plus la colère de Bergman, aussi n’avait-elle pas répondu, au grand soulagement du mentaliste. Quelques instants s’écoulèrent dans le silence quand soudain une voix plus grave s’éleva de nouveau à travers le talkie-walkie.
« Ici le chef Digler, du SWAT. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- Quelle subtilité dans la négociation, fit remarquer à voix basse Jane, inquiet.
- Quel abruti ! s’insurgea Lisbon devant un tel manque de tact de la part d’un commando d’élite dans une situation aussi délicate.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, que tout prémice de capitulation avait alors abandonné.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Jane et Lisbon hochèrent en même temps la tête, prouvant par là-même leur profond désaccord avec la tactique adoptée par Digler : cet imbécile choisissait la provocation éhontée dissimulée sous un patriotisme idiot pensant ainsi intimider le pauvre homme. De tout évidence, il n’avait rien compris à la situation de Bergman, à ce père qui n’avait plus rien à perdre. Ce dernier posa son regard vers ses deux prisonniers et leur adressa un sourire triomphateur :
« Vous voyez, qu’est-ce que je vous disais ? Ils se prennent pour les rois du monde avec leur arrogance, pas un seul instant ils ne se soucient de leurs concitoyens.
- Tous ne sont pas comme cet abruti, Larry, répondit Jane qui s’avança d’un pas. Laissez nous leur parler et les convaincre de ne pas donner l’assaut.
- Pourquoi ferai-je confiance à l’homme qui a voulu me piéger ? lâcha Bergman en montrant du doigt la caméra utilisée précédemment par Jane.
- Alors laissez- moi faire, moi je ne vous ai pas trahi, tenta Térésa en s’avançant à son tour. Mon seul souhait est d’empêcher que cette bombe ne tue des centaines de personnes. C’est pour cela que je suis là.
- Vous, ma petite, vous êtes peut-être la seule qui mériterait d’être sauvée » finit par avouer doucement Bergman.
En son for intérieur, Jane se félicita brièvement de sa manœuvre insidieuse dans la salle principale pour rendre Lisbon aimable et touchante aux yeux de leur ravisseur ; la sincérité et le charisme de cette femme extraordinaire avaient fait tout le reste.
Ce fut alors que tout bascula : Bergman regarda une dernière fois la caméra puis reporta ses yeux sur Lisbon avant de prononcer ces mots annonciateurs de la catastrophe :
« Fuyez si vous le pouvez, Térésa ! »
Puis sans rien dire d’autre, Bergman retourna son arme vers lui et se tira en pleine poitrine tandis que Jane et Lisbon hurlèrent en même temps.
« NOOOOOOOOOOOOON ! »
TBC...
d'abord les remerciements tant mérités, comme tjs vous êtes chous!
karo: et voilà la suite... biz à toi
honeyjane: ce que j'aime ton avatar toi (Simon est à tomber avec cette rose et ce sourire charmeur ) Je te remercie pour ton gentil comm, j'espère que tout te plaira autant. Je ne peux pas tout te dévoiler mais juste te dire que nos "deux compères" ne sont pas au bout de leur peine Biz à toi la miss
Flodu13: hello à toi la petite nouvelle, et bienvenue à toi OUi en effet, j'ai aussi posté sur fanfiction.net mais le fofo a tjs la primeur donc tu as raison de venir lire ici Vraiment merci bcp à toi pour tous ces compliments je suis contente que tu sois si sensible à l'action et j'espère ne pas te décevoir biz et à très vite
Sweety: ma sweety, aucun pbm, je suis ravie que tu prennes le temps de poster , eh oui notre Jane manoeuvre habilement malgré tout, même quand on a l'impression qu'il se laisse à aller à ses émotions, son esprit demeure alerte! Gros gros bisous à toi et merci
JA: ton comm haut en couleur m'a enchantée, la miss! En effet j'ai voulu montrer une Lisbon super forte dans le feu de l'action (même si je lui ai réservé une scène de faiblesse vers la fin ). Quant à Jane je voulais mettre en lumière sa perspicacité d'où la longue tirade explicative sur son raisonnement concernant le plutonium. Au final, même si on a l'impression qu'il malmène Lisbon dans cette scène en réalité il y a une raison bien précise à chacune de ses paroles...(petit malin va! )
je t'embrasse fort et te remercie tjs autant de ton enthousiasme réconfortant!
Johel: oh que oui, elle est forte notre Lisbon! j'ai vraiment voulu souligner la confrontation entre Jane et le père meurtri, merci de l'avoir relevé! Et tu as raison de penser que ses propos durs envers son équipière ne sont pas vraiment fondés (il vouliat juste l'humaniser face à Bergman )
Peanut: c'est vrai que le comm de notre JA avait déjà tout dit... mais c'est gentil de ta part d'avoir laissé un adorable message
cassis: coucou la miss et merci à toi, c'est drôle tout le monde s'inquiète pour nos héros? ce n'est pourtant pas comme si on aimait les malmener dans les fics ou s'ils étaient en mauvaise posture??
pour le savoir, rdv avec la suite merci à toi
voilà: tu m'as faite rire avec tes smileys alors écoute bien, tends l'oreille chère voilà: CALY POSTE LE 4eME CHAPITRE DE SA FANFIC!!!
sinon tu m'as fait peur en m'appelant BRUNO; quoique je voudrais bien avoir son compte en banque tiens..ainsi que l'occasion de côtoyer aussi souvent Simon Robin et les autres...
biz à toi ma grande et à très vite
Alors je vous livre ici un chapitre plus bref (c'est le plus petit du lot, les suivants en revanche sont vraiment longs... ), par contre l'issue et comment dire...vraiment pas rassurante
biz à tous et à très vite pour la suite
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Chapitre 4 : à cœur ouvert.
Lisbon sentait parfois Bergman pointer son arme dans son dos pour la faire avancer plus vite. Ils se trouvaient à présent tous les trois dans le couloir éclairé qu’ils avaient emprunté plus tôt en venant de sous-sol. La jeune femme ne savait plus du tout quoi penser : la situation clairement critique devrait être son souci prioritaire, pourtant elle ne parvenait pas à focaliser son attention sur autre chose que les paroles prononcées plus tôt par Jane.
« Eh bien, si je devais la sacrifier pour atteindre le meurtrier de ma famille, je le ferais sans doute » avait-il dit sans hésiter.
Instinctivement elle posa son regard sur le mentaliste qui marchait juste devant elle.
« A force de traquer les monstres, on peut en devenir un… » : ces mots revenaient en boucle dans la tête de la jeune flic. Pourquoi lui était-il si difficile d’admettre que sous son apparente frivolité, son équipier fauteur de troubles mais néanmoins attachant dissimulait en réalité le visage d’un monstre ? Elle ne saurait dire de qui à cet instant elle avait le plus peur : de Bergman et sa bombe A ou de Jane et son éternel désir de vengeance ?
Tandis que la jeune femme se débattait avec ses idées noires tout en essayant de conserver des pensées cohérentes, Jane ouvrait la marche et se focalisait quant à lui sur la conception d’un nouveau plan. Il aperçut alors une caméra, placée en hauteur juste au-dessus d’un extincteur : en à peine quelques milli secondes, il sut comment prévenir les renforts extérieurs de la menace nucléaire. Se doutant que les forces de l’ordre s’étaient branchées sur le réseau de surveillance du musée et pensant même que la première à être devant les ordinateurs pouvait être Van Pelt, Jane fixa l’objectif de la caméra et discrètement adressa un message à ceux qu’il espérait être de l’autre côté de l’écran. Ce fut ainsi que silencieusement il les prévint de la bombe au plutonium sans que Bergman, qui marchait derrière Lisbon en arborant un air de plus en plus paniqué, ne s’en aperçût. En espérant de tout cœur que sa tactique ait fonctionné, le mentaliste poursuivit son chemin tandis que derrière lui Lisbon tentait encore une fois de raisonner leur ravisseur :
« Que comptez-vous faire maintenant Larry ? demanda-t-elle de sa voix la plus assurée. Combien de temps croyez-vous que le SWAT va mettre avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment ? Vous êtes cerné de toute part.
- Je me doute bien que leur arrogance et leur stupidité habituelles les poussent à se croire les maîtres du monde.
- Regardez-vous, fit alors Lisbon qui se retourna vivement vers Bergman alors que ce dernier pointait toujours son arme sur elle, vous êtes devenu exactement comme ceux que votre fils était parti combattre, vous agissez comme les terroristes contre lesquels Danny s’est battu avec honneur. »
Les paroles que Lisbon prononça avec virulence mais aussi avec émotion figèrent un instant Bergman qui ne put s’empêcher effectivement de penser à ce pour quoi son fils avait tant combattu.
« Rappelez-vous ce qu’il disait de ces monstres, il a sûrement dû vous en parler, vous étiez si proches, poursuivait adroitement la jeune femme.
- Oui, acquiesça péniblement le père meurtri.
- Comment les décrivait-il, Larry ?
- Vous…
- Comment les décrivait-il ? » hurla alors Lisbon, en l’interrompant les larmes aux yeux.
Jane observait la scène avec un mélange de malaise et de fierté : il voyait Lisbon prendre le relais, de même que lui avait tout à l’heure tenté d’émouvoir Bergman en parlant de désir de vengeance ; la jeune femme, elle, faisait la même chose mais sans trahir ses principes fondamentaux. Elle plaidait pour la vie, pour l’amour d’un père, pour le souvenir d’un fils valeureux, et tout cela sans avoir recours au cynisme ou à la basse vengeance. En la voyant si forte et si fragile à la fois, toisant de sa petite stature l’homme qui représentait un si grand danger, Jane ne put s’empêcher d’éprouver de vrais regrets. Lisbon parvenait à faire ce que lui-même échouait sans cesse : demeurer humaine et droite au milieu du chaos. Toujours face à elle, Larry Bergman semblait se débattre lui aussi avec l’image que renvoyait de lui cette brave jeune femme : en effet, que penserait son fils de tout cela ? Quelle vision aurait-il de son père aujourd’hui ?
« Il…, commença difficilement le forcené qui en bégayait de douleur, il… dépeignait ces terroristes comme des…monstres, et des… lâches qui s’en prenaient à des civils innocents… au nom d’un Dieu qui n’avait jamais commandé toutes ces horreurs.
- Exactement, fit Térésa qui ne put s’empêcher de saisir sa croix en cet instant comme pour souligner son acquiescement. Et que croyez-vous qu’il vous dirait s’il était ici, à vous voir prêt à agir comme eux ?
- S’il était encore vivant, jamais je n’en serai arrivé à cette terrible extrémité, s’écria Bergman qui laissa échapper ses larmes. Si ce pays qu’il aimait tant l’avait défendu avec autant de soin et d’abnégation qu’il s’est attaché lui-même à défendre sa nation, mon fils serait avec moi, à mes côtés ! »
Lisbon, qui s’était montrée si déterminée jusqu’à présent, se trouva démunie face à la souffrance infinie de ce père. Non, elle ne pouvait pas cautionner les agissements de Bergman, mais elle pouvait entendre sa douleur et comprendre aussi sa colère vis-à-vis de ces autorités qui avaient envoyé le jeune Danny à la mort.
Jane s’était alors approché de son équipière, la sentant assaillie par le poids de l’empathie et ne parvenait pas à détacher son regard de sa valeureuse compagne. Cette dernière en revanche ne quittait pas des yeux le forcené qui semblait envahi par les doutes.
« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »
Ces mots transpercèrent alors le cœur de Jane : il comprit que bien plus qu’un homme en perdition prêt à commettre l’irréparable, Lisbon cherchait à sauver un ange déchu, un père détruit et sans repère, une âme perdue qui méritait la rédemption. Bien plus que Larry Bergman, c’était une autre image de Patrick Jane que Térésa Lisbon tentait aujourd’hui de sauver, en dépit de tout le mal qu’il lui avait fait et qu’il lui ferait encore. Pour une fois, le mentaliste laissa ses émotions prendre le pas sur la raison et ne put rien faire d’autre que conserver le silence, laissant son amie tenter de gagner cette bataille qui lui tenait tant à cœur.
Face à eux, Bergman semblait vouloir baisser les armes : en effet, à quoi bon vouloir venger le souvenir de son fils si lui-même en tant que père trahissait toutes les valeurs en lesquelles Danny croyait et pour lesquelles il était mort ? Après quelques interminables secondes, Bergman consentit à se reculer, comme pour donner de l’espace à ses otages, Lisbon amorça un petit sourire inespéré, croyant vraiment avoir réussi à détourner cet homme de son terrible dessein. Si elle y était parvenue avec un étranger, elle y arriverait peut-être avec Jane, non ? Ce fut alors que le talkie-walkie que Bergman tenait entre ses mains commença à grésiller et une voix familière en émana.
« Monsieur Bergman, ici Madeleine Hightower, chef du CBI, vous me recevez ? Monsieur Bergman, est-ce que vous m’entendez ? »
Nos trois individus arborèrent en même temps une tête surprise : ainsi le CBI était bel et bien parvenu à se connecter à la ligne interne du musée, sans doute devait-il cet exploit à leur génie informatique aux longs cheveux roux. Tandis que Lisbon sembla apaisée d’entendre la voix de sa chef, Jane éprouva au contraire un terrible pressentiment, comme si l’intervention d’Hightower s’apprêtait à réduire en miettes les efforts surhumains de Lisbon pour apaiser le terroriste. Ce dernier, qui avait presque abaissé son arme, retrouva une attitude belliqueuse et agitée quand il s’empara de l’appareil pour répondre à l’opportun.
« Que voulez-vous ? Comment êtes-vous parvenu à me contacter ? s’écria Bergman, irrité.
- Je vous en prie, Monsieur Bergman, calmez-vous, je veux juste discuter avec vous, continuait paisiblement Madeleine de l’autre côté de l’appareil, nous savons ce que vous projetez de faire, nous sommes au courant pour la bombe A ! »
Bergman releva son regard furieux vers ses deux prisonniers tandis que Lisbon hocha la tête, ahurie, ne comprenant pas comment ses collègues avaient appris pour le plutonium.
« C’est vous n’est-ce pas ? s’énerva Larry en pointant du doigt la femme face à lui.
- Je vous assure que non, s’affola Lisbon, qui ne voyait pas d’un bon œil que Bergman pense qu’ils aient tenté de le piéger.
- Vous m’embrouillez avec vos salades et votre prétendue compassion mais en réalité vous êtes comme tous les autres, sainte Térésa !
- Larry, c’est moi qui les ai prévenus, Lisbon n’en savait rien, intervint aussitôt Jane qui se posta devant la jeune femme comme pour la protéger. Je leur ai parlé par le biais de cette caméra de surveillance là-bas. Croyez-moi, s’il existe bien une personne sur Terre qui croit dur comme fer au pardon et en la rédemption, c’est cette femme.
- Vous, la ferme ! éructa violemment Bergman qui repoussa avec virulence l’homme blond en costume tout en gardant son arme braquée sur eux deux. Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre ! »
D’un signe menaçant, il les força à ne pas bouger tandis qu’il reculait lui-même pour se mettre face à la vidéo surveillance à l’origine du chaos.
« Vous auriez pu me mettre dans la confidence, susurra Lisbon révoltée à son consultant debout à ses côtés.
- Et comment suggériez-vous que je m’y prenne au juste, très chère ? Que je me retourne vers vous pour vous demander la permission de tenter de sauver des vies en prévenant les renforts extérieurs ? répondit avec ironie le mentaliste à une Lisbon qui devait bien reconnaître que Jane avait eu raison d’essayer quelque chose. De toute façon votre sincérité innocente était la plus fiable des armes. »
A l’écoute de ce reproche déguisé de vouloir s’accrocher à un espoir fou, la jeune femme sentit son cœur se serrer : de toute évidence, elle était condamnée à échouer dans toutes ses tentatives à ramener Jane du bon côté. Pendant ce temps Hightower, essayait toujours de tisser un semblant de communication avec le terroriste.
« S’il vous plait, Monsieur Bergman, ce que vous prévoyez de faire est de la pure folie, je comprends que votre douleur vous aveugle mais...
- Vous ne comprenez rien du tout, » hurla Bergman à travers le talkie qui demeura silencieux.
Jane ferma quelques secondes les yeux, ravi de voir que Madeleine avait compris la situation : insister aurait attisé encore plus la colère de Bergman, aussi n’avait-elle pas répondu, au grand soulagement du mentaliste. Quelques instants s’écoulèrent dans le silence quand soudain une voix plus grave s’éleva de nouveau à travers le talkie-walkie.
« Ici le chef Digler, du SWAT. Rendez-vous Bergman, vous êtes cerné ! Provoquer une catastrophe nucléaire ne vous ramènera pas votre fils mort et vous deviendrez la honte de votre pays.
- Quelle subtilité dans la négociation, fit remarquer à voix basse Jane, inquiet.
- Quel abruti ! s’insurgea Lisbon devant un tel manque de tact de la part d’un commando d’élite dans une situation aussi délicate.
- C’est vous qui êtes la honte de votre pays, vous et tous ces chefs militaires qui ne sont même pas capables de protéger nos fils que vous envoyez en pâture en guerre, cria de nouveau Larry, que tout prémice de capitulation avait alors abandonné.
- Relâchez l’agent Lisbon ainsi que son consultant et rendez-vous sans faire d’histoire ou nous donnons l’assaut ! Nous n’avons jamais cédé devant les terroristes, ce n’est pas aujourd’hui que le peuple américain le fera ! »
Jane et Lisbon hochèrent en même temps la tête, prouvant par là-même leur profond désaccord avec la tactique adoptée par Digler : cet imbécile choisissait la provocation éhontée dissimulée sous un patriotisme idiot pensant ainsi intimider le pauvre homme. De tout évidence, il n’avait rien compris à la situation de Bergman, à ce père qui n’avait plus rien à perdre. Ce dernier posa son regard vers ses deux prisonniers et leur adressa un sourire triomphateur :
« Vous voyez, qu’est-ce que je vous disais ? Ils se prennent pour les rois du monde avec leur arrogance, pas un seul instant ils ne se soucient de leurs concitoyens.
- Tous ne sont pas comme cet abruti, Larry, répondit Jane qui s’avança d’un pas. Laissez nous leur parler et les convaincre de ne pas donner l’assaut.
- Pourquoi ferai-je confiance à l’homme qui a voulu me piéger ? lâcha Bergman en montrant du doigt la caméra utilisée précédemment par Jane.
- Alors laissez- moi faire, moi je ne vous ai pas trahi, tenta Térésa en s’avançant à son tour. Mon seul souhait est d’empêcher que cette bombe ne tue des centaines de personnes. C’est pour cela que je suis là.
- Vous, ma petite, vous êtes peut-être la seule qui mériterait d’être sauvée » finit par avouer doucement Bergman.
En son for intérieur, Jane se félicita brièvement de sa manœuvre insidieuse dans la salle principale pour rendre Lisbon aimable et touchante aux yeux de leur ravisseur ; la sincérité et le charisme de cette femme extraordinaire avaient fait tout le reste.
Ce fut alors que tout bascula : Bergman regarda une dernière fois la caméra puis reporta ses yeux sur Lisbon avant de prononcer ces mots annonciateurs de la catastrophe :
« Fuyez si vous le pouvez, Térésa ! »
Puis sans rien dire d’autre, Bergman retourna son arme vers lui et se tira en pleine poitrine tandis que Jane et Lisbon hurlèrent en même temps.
« NOOOOOOOOOOOOON ! »
TBC...
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Course contre la mort... ^
Mais POURQUOI tu coupes là ????? Diantre, bonjour le suspense !
J'ai aimé le côté humain de Lisbon et cette phrase: "« Je vous en prie Larry, je vois tous les jours le côté démoniaque de l’humanité. Pour une fois, s’il vous plait, montrez-moi une facette de l’homme pour laquelle il vaille encore la peine que je me batte, lâcha doucement la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son désarroi. Montrez-moi qu’un homme obsédé par la vengeance et guidé par sa haine peut être sauvé. »"
On voit qu'elle essaye de faire quelque chose de bien et qu'elle peut sauver une personne même si c'est pas Jane, ça peut lui donner espoir pour la suite, même si elle a été blessée par les paroles de Jane.
Je comprend aussi la colère du papounet par rapport à Jane et sa "trahison" mais en même temps s'il ne l'avais pas fait, Bergman aurait tout fait péter sans hésiter.
Il a reconnu le fait que Teresa soit quelqu'un de bien cependant ça n'a pas suffit, il s'est tiré dessus, activant ainsi la bombe A....
Que va-t-il se passer maintenant ?
Re: Course contre la mort... ^
Et oui, je traînais tout le temps sur Fanfiction.net avant mais après avoir lu une grande partie, j'ai atterrie ici
Tu ne me déçois pas du tout ! Ce chapitre était très bien !
Lisbon qui arrive à parler ainsi, c'est très beau et colle très bien à son personnage !
De plus avec ses répliques je pensais vraiment que Bergman allait céder, après tout l'argument sur les terroriste est très bien trouvé ! Ça collé parfaitement ! Jusque quand Hightower face tout foiré .. Alors l'agent du SWAT n'en parlons pas, quel demeuré ! Je vois trop le personnage, qui pense être le plus fort, mais il croit quoi ? Si la bombe explose, il sera même plus en vie .. ! Enfin, y en à toujours des comme ça, avec leur arguments à la con En plus l'homme vient avec une bombe, qu'es qu'il en a faire d'être la honte du pays, à mon avis c'est pas la première chose à laquelle il pense x)
Je vais arrêté de m'emporter
En résumé, magnifique, surtout les dernières paroles de Lisbon, qui veut toujours sauvé Jane, après tout ça ! Grande femme ! ;D
VLS
Tu ne me déçois pas du tout ! Ce chapitre était très bien !
Lisbon qui arrive à parler ainsi, c'est très beau et colle très bien à son personnage !
De plus avec ses répliques je pensais vraiment que Bergman allait céder, après tout l'argument sur les terroriste est très bien trouvé ! Ça collé parfaitement ! Jusque quand Hightower face tout foiré .. Alors l'agent du SWAT n'en parlons pas, quel demeuré ! Je vois trop le personnage, qui pense être le plus fort, mais il croit quoi ? Si la bombe explose, il sera même plus en vie .. ! Enfin, y en à toujours des comme ça, avec leur arguments à la con En plus l'homme vient avec une bombe, qu'es qu'il en a faire d'être la honte du pays, à mon avis c'est pas la première chose à laquelle il pense x)
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En résumé, magnifique, surtout les dernières paroles de Lisbon, qui veut toujours sauvé Jane, après tout ça ! Grande femme ! ;D
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Flodu13- Livreur de Pizza
- Loisirs : Volley ball, séries TV
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