Relations Houleuses ^

tout à fait d'accord avec jhoel aaah ce Jane il nous fait toujours tourner en ''bourrrique'' avec ses choix qui changent tout les demi-heures mdr bravo c'est bien écrit bien raconté bref vive la suite
vive la suite

Et bien j'adore toujours ton style JA
Les descriptions, les sentiments, les attitudes: génial
On se croirait vraiment dans un épisode, c'est super

VLS

Petit commentaire sur ton dernier chapitre.

Je suis du côté de Jane, je HAIS Walter autant que lui.

Il semblerait que notre consultant commence à se poser des questions sur lui et Lisbon, et je sens que ça va pas être de tout repos avant qu'ils ne comprennent tout les deux ce qu'il se passe.

Vivement la suite !

Ha ha une nouvelle fic de JA Je vien de lire les deux premiers Chapitre qui son super bien écrit...j'ai hâte de connaitre la suite

Jane super inquiet lorsqu'il apprend que Lisbon se trouvait là lors de la fusillade, c'est touchant. Mais la pointe de jalousie lorsqu'il se rend compte qu'elle s'y trouvait avec Walter
Je l'aime bien moi Mashburn, mais pour le coup, le savoir avec Lisbon ne me plait pas trop.
Bien entendu, Lisbon s'en rend compte et tente discretement de calmer les choses.
Je me demande ce que tu prévois pour la suite, une petite discussion entre les deux hommes, un truc genre Jane tente de faire comprendre à Walter de ne pas faire souffrir Lisbon ou alors de lui faire comprendre qu'il n'est pas l'homme qu'il lui faut
Me tarde de lire la suite

Hey hey tout le monde !

MissA., Johel, Wickyvicky, Go jiisbonelove, Manga, ma compatriote breizh Peanut, Coco que j'adore & Sweety pour vos commentaires me font vraiment super plaisir

Ah ah ! J'adore vos réactions concernant Walter avec Lisbon puis la réaction de Jane Dans le fond, ça ne m'étonne pas et j'y pense pareille que vous mais je vous rassure, ça ne durera pas longtemps . Cependant, il y aura encore quelqu'un qui fait l'obstacle, du côté de Jane cette fois. Ben oui, sinon ce serait trop facile.

Maintenant, après les bavardages, voici la suite que vous attendez avec impatience
Ca concerne plus l'enquête avec un peu de sentimentale dans le fond, de sous-entendus et de mystère

beaucoup Johel pour la correction et encore à vous pour vos commentaires.

Bonne lecture

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QG du CBI
Sacramento, Californie

Assis sur son canapé de cuir marron, jambes croisées, Jane était plongé dans la lecture de son livre indifférent au bruit des pas des agents faisant l’aller-retour à travers l’open space qui résonnaient sur le parquet, des sonneries de téléphones, des touches de claviers d’ordinateur, des imprimantes ou des fax ou des fauteuils roulant sur le sol. Ce fond sonore lui faisait penser à l’océan. Pas loin de lui une grande rousse aux yeux noisettes, émotive et sensible, douée en informatique du nom de Grace Van Pelt originaire d’une petite ville de l’Iowa tapait avec frénésie et concentration sur son clavier sans quitter l’écran des yeux. Les deux hommes de l'équipe, Cho et Rigsby étaient à leurs postes respectifs en train d'utiliser leurs téléphones.

Personne n'avait remarqué que Jane était resté sur la même page depuis quelques minutes, l'air songeur et pensif comme s’il était étrangement perturbé. Patrick était dans ce même état d’esprit lorsque John Le Rouge, le célèbre serial killer au smiley sanguinolent rodait dans la région. Depuis plusieurs années le consultant ne souhaitait qu’une seule chose : L’attraper en lui affligeant des sévices identiques à celles qu'il avait infligées à sa femme et à sa fille. Il ne survivait que pour la vengeance, il était entré au CBI dans cet unique but.

Etrangement, ce n’était pas cela qui le préoccupait ainsi. Non. Il était hanté par cette image de sa patronne aux bras de Walter Mashburn. Jane ne comprenait pas, pourquoi Lisbon, après avoir eut une aventure sans lendemain avec lui, avait décidé d’avoir une relation sérieuse avec cet homme arrogant, exigeant, superficiel. Charmant toute la gente féminine – surtout les oies blanches ou les femmes vénales qui n’était pas du tout le genre de Teresa – et riche au point de dépenser son argent dans tout et n’importe quoi. Pourquoi les femmes étaient-elles toujours attirées par les mauvais garçons encore à notre époque ?

Il fut interrompu dans ses pensées par des pas dynamiques provenant de bottines noires qu’il reconnut comme étant celle de Teresa. Elle venait de faire irruption dans l’espace de travail en se mettant au milieu de la pièce, attirant l’attention de son équipe ainsi que Jane. Ce dernier leva les yeux discrètement vers la jeune femme, découvrant qu’elle avait remis sa tenue du quotidien composé un tailleur comprenant une veste et un pantalon de couleur bleu cæruleum, une chemise imprimée de fleurs et ses fameuses bottines noires à talons. Ses cheveux parfaitement lisses tombaient en cascade sur ses épaules. Un maquillage naturel avec seulement un peu de mascara complétait la tenue. Elle était malgré cela, toujours aussi ravissante.

- Van Pelt ? Vous avez du nouveau ? Demanda Lisbon
- J’ai fais des recherches sur monsieur Paxton comme vous me l’avez demandé patron. Richard Samuel Paxton, né dans l’état du michigan. Il est venu s’installer à Los Angeles après le divorce de ses parents à l’âge de 16 ans et pour faire des études. Au sortir de l'université il a fondé la société Paxton Sport International avec l’argent qu’il a économisé de plusieurs jobs avec un certain Vince Decker. Il lui a fallut six ans pour y parvenir. Il a trois ex-femmes, une à New York, une à Madrid et la troisième, sa première femme habite à Los Angeles.
- Hum… Marmonna Jane avec le regard des deux femmes braqué sur lui. Vous ne trouvez pas ça bizarre que la première femme reste en Californie alors que les deux autres sont dans des coins différents ? Questionna-t-il en fronçant les sourcils, interrogateur.
Lisbon fit une moue, semblant réfléchir, avant de répondre en haussant les épaules.
- Non, ça semble normal. Une personne peut bien rester ou partir comme ça lui chante après un divorce, la loi ne lui interdit pas lui répondit la jeune femme
Jane haussa les épaules ainsi que les sourcils en inclinant la tête sur le côté, faisant une moue dubitative.
- Hum… pas faux… mais je suis sûr que ça cache quelque chose marmonna-t-il en se replongeant dans sa lecture
Teresa leva les yeux au ciel avec exaspération avant de se tourner vers les deux hommes.
- Cho, qu’est-ce que ça donne du côté du médecin de Paxton ? demanda-t-elle
- Cela confirme ce que disait Jane, il avait un cancer du pancréas, détecté il y a 1 mois seulement, il devait commencer la chimio, aujourd’hui.
- Ah ! Qu’est-ce que c’est bon d’avoir raison répliqua Jane avec un sourire au coin des lèvres.
- On vous offrira un su sucre par la poste pour vous récompenser ironisa Lisbon agacée
- J’ai hâte de savoir ce que ça a comme goût répliqua le mentaliste d’un air taquin
Les membres de l’équipe le dévisagèrent alors que Lisbon levait les yeux au ciel avant de les détourner en sentant ses joues rougir sous l’œil taquin de son consultant.
- Rigsby, vous avez trouvé quoi sur l’agence sportive ? demanda la chef d’équipe
- Elle a été fondée, il y a trente ans par Vince Decker et lui. C'est un ami d’enfance et son associé. L’agence a ouvert deux autres boîtes à New York et à Chicago. Ils ont révélé de nombreux basketteurs et les ont aidé à entrer en NBA expliqua ce dernier
- J’ai fouillé un peu sur les comptes de Paxton, intervint Grace. Tout est en règle, même chose pour son associé. Mais, j’ai découvert que la mort de Paxton va rapporter environ 15 millions de dollars.
Rigsby siffla d’un air hébété alors que Cho restait stoïque. Quand à Jane, il fit une moue dubitative pendant que Lisbon haussait les sourcils en même temps.
- Cela fait un excellent mobile de meurtre commenta la brunette. Van Pelt, continuez à fouiller sur les comptes en banque de la victime, ses appels, tout ce que vous pourrez trouver lui ordonna-t-elle
- Entendu dit la concernée
-Rigsby, Cho, passez à cette agence voir cet associé et essayez de récolter un maximum d’informations ordonna la patronne en s’adressant aux deux hommes
- On est partis patron dit le grand brun en se levant de son siège.
Cho acquiesça de la tête en se levant à son tour, les deux hommes prirent leurs affaires et quittèrent l’open space.
- Et nous, où est-ce qu’on va ? demanda Jane en refermant son livre
- Voir la fiancé éplorée lui répondit Teresa avant de tourner les talons

Le mentaliste se leva en abandonnant son livre sur le divan. Il était sur les talons de sa patronne, quittant l’espace de travail puis longeant le couloir. Alors que la jeune femme appuyait sur le bouton d’appel de l’ascenseur, le portable de Patrick sonna. Il plaqua ses mains sur son torse en cherchant son téléphone, fouillant dans la poche gauche de son gilet d'où il sortit son mobile. Il regarda l’auteur de l'appel affiché sur l’écran. Son visage changea d’expression, il stoppa. Il reconnaissait bien ce numéro qui l’appelait sans cesse depuis trois semaines. Depuis la séquestration puis la mort de Luther Wainwright à bord de cette limousine où devait être John Le Rouge. Son plan avait finit par échouer à cause du FBI qui s’en était mêlé. Il avait faillit se retrouver avec un doigt en moins, il pouvait encore sentir les lames tranchantes et froides sur son annulaire gauche. Son sang se glaça à cette pensée.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Teresa allait entrer dans la cabine, elle se tourna vers son consultant, le découvrant immobile en train de regarder son téléphone sonner dans sa main. Elle vit ses traits contractés et tendus ainsi que son hésitation à décrocher. Il avait cette même expression depuis la dernière affaire de John Le Rouge quand son téléphone se mettait à sonner sans arrêt. La belle brunette s’était faite une idée de la personne qui pouvait insister ainsi et rien que d’y penser, elle sentit sa gorge se nouer et son cœur se serrer. Mais pourquoi réagissait-elle ainsi ? Qu'en avait-elle à faire ? Elle était avec Walter Mashburn et tout allait pour le mieux. Du moins, ce qu’elle pensait.

- Jane ! Finit-elle par l’appeler
Ce dernier sortit de sa torpeur et vit sa partenaire prête à monter dans l’ascenseur tout en le fixant.
- Vous avez l’intention de décrocher où quoi ? Je vous rappelle qu’on a un meurtre à résoudre ! dit-elle avant de lui tourner le dos pour grimper dans l’ascenseur

Le mentaliste regarda la jeune femme entrer dans l’ascenseur, restant cloué sur place pendant un instant, l'œil toujours rivé sur l’auteur de l’appel, hésitant avant de rejoindre Teresa dans l’ascenseur. Il fini par ignorer l’appel sous les yeux scrutateurs de la belle brunette alors qu’elle appuyait sur le bouton du rez-de-chaussée. Elle releva les yeux vers lui, l’air interrogateur et inquiet à la fois puis se mordit la lèvre inférieure avec frustration. Après une courte hésitation elle osa demander.

- Vous n’avez pas décroché ?
Jane la fixa avant de chasser sa question d’un revers de la main.
- Ce n’est pas important mentit-il
Puis les portes se refermèrent sur eux.


Agence de D & P Sport International
Los Angeles, Californie

Hall de l’agence. La lumière du soleil perçait le velux ouvert sur le ciel Californien. D’immenses affiches représentants les sportifs jouant au basket-ball sur le terrain dans différentes postures s’étalaient le long du mur de gauche tandis que le mur de droite était ouvert sur les jardins de l’agence faisant entrer la lumière jusqu’au fond du hall où un mur de bois affichait « D & P Sport International » en gros caractères gras de couleurs argentés sur fond transparent en forme de ballon de basket.

Marchant parmi les employés défilant sous leurs yeux en faisant l’aller-retour, les agents Rigsby et Cho se dirigèrent vers le bureau arrondi de bois acajou encerclé de verre d’une hôtesse n’ayant pas plus de vingt-six ans, blonde à la coupe carrée, très sophistiquée, yeux verts, physique avantageux et élancée. Vêtue dans une petite robe noire stricte avec un micro devant sa bouche orné d’un casque répétant sans cesse en appuyant sur un bouton quand ça sonnait.

- D & P Sport International, ne quittez pas… D & P Sport International, veuillez patienter… D & P Sport International, le poste est occupé…

Les deux hommes se mirent face à la jeune femme, la dévisageant en patientant jusqu’à ce qu’elle remarque leur présence.
- Bonjour. Puis-je vous aider, demanda la blonde.
- Bonjour madame, nous sommes du CBI fit Rigsby d’un ton professionnel en lui montrant son insigne imité par Cho.
- Que désirez-vous ? demanda l’hôtesse inquiète.
- Nous souhaiterions parler à votre patron, monsieur Vince Decker, répondit Cho en rangeant son insigne
Alors que la blonde allait ouvrir la bouche, une voix masculine au loin, l’interrompit.
- Ce n’est rien Dorothy, je m’en occupe la rassura la voix

Les deux agents se tournèrent pour découvrir un homme de cinquante ans aux cheveux gris et yeux noirs, bronzé, vêtu d’un costume sobre qui s'avançait vers eux.
- Bonjour, je suis Vince Decker se présenta ce dernier
- Bonjour, agent Cho et Rigsby, du CBI se présenta l’asiatique pour eux deux
- En quoi puis-je aider deux agents du CBI ? demanda Vince d’un air curieux et interrogatif
- Nous voulons vous parler de votre associé, Richard Paxton répondit Wayne avec sérieux
- Ricky ?! S’étonna-t-il inquiet. Pourquoi ? Il a des problèmes ? Il lui est arrivé quelque chose ?
- Est-ce qu’on pourrait vous parler dans un endroit plus calme ? Demanda Rigsby en jetant un œil autour de lui
- Oui, bien sûr, allons dans mon bureau répondit Vince, soudain inquiet.
Il tourna les talons suivit de près par Rigsby et Cho qui se jetèrent un œil avant de lui emboîter le pas.

- Oh mon Dieu ! Souffla Vince, en se laissant tomber sur un fauteuil placé face à une longue table rectangulaire en bois… Oh mon Dieu. Que s’est-il passé ? C'est grave ?
- On lui a tiré dessus, hier soir, lors d’une soirée au Bel Air Hotel sur Sunset Boulevard répondit Kimball. Il n'a pas survécu à ses blessures.
- Oh… ce n’est pas vrai souffla Decker en secouant la tête, consterné.
- Vous et Richard Paxton, vous connaissiez depuis longtemps, n’est-ce pas ? demanda Cho.
Vince hocha la tête, encore secoué par la nouvelle. Il se frotta le front avant de répondre.
- Euh… oui. Oui. On s’était connu à l’université quand il venait de débarquer du Michigan, on était devenus comme des frères. On partageait la même chambre, on était dans la même équipe de basket, on a même fait deux fois la guerre du Golf. Puis à notre retour, on a fondé notre empire expliqua Vince avec nostalgie
- Quand lui avez-vous parlé pour la dernière fois ? Interrogea Rigsby
- Hier soir, avant la soirée répondit le témoin. Je lui ai téléphoné pour savoir comment il allait, s’il se sentait bien…
- Vous étiez au courant de son cancer ? L’interrompit doucement Wayne
- Oui. Il me l’a dit reconnu Vince en soupirant en baissant les yeux. Il était embarrassé de me l’avoir caché pendant un certain temps. Il n’arrêtait pas de penser à sa chimio qu’il devait subir à partir d’aujourd’hui.
- A part sa maladie, il avait des problèmes ? Niveau financier ? Des menaces ? Questionna Cho
- Non. Rick était très organisé et il faisait très attention aux dépenses, il n’aimait qu’on dépense dans tout et n’importe quoi répondit Vince, sûr de lui avant de soupirer. Je me rends compte que sans lui, rien tout ça, ne sera plus pareil.
- Et concernant les menaces ? En avez-vous reçu ? Des sportifs mécontents ? demanda Wayne
Decker fit la moue, réfléchissant avant de hausser les épaules et de se tourner vers les agents.
- Pas que je sache finit par dire l’associé avec hésitation. Enfin peut-être que…
Il laissa sa phrase en suspens comme s’il venait de se rendre compte de quelque chose. Cho et Rigsby se jetèrent un coup d’œil avant de se tourner vers le second PDG de l’entreprise.
- Poursuivez… Insista légèrement l’asiatique en le dévisageant
Decker les regarda en relevant la tête et finit par dire en se tortillant légèrement sur son fauteuil.
- Cela me revient, il y a environ 5 mois…Cela n'avait rien à voir avec sa maladie, il y a eut un appel téléphonique qui l’avait étrangement… perturbé. Préoccupé même, j’ai envie de dire expliqua-t-il d’un ton neutre.
- Il vous en a parlé ou vous avez une idée de qui ça pouvait bien être ? Interrogea Wayne, intrigué en fronçant les sourcils
- Il ne m’en a pas en parler et je n’ai pas eu besoin dit-il d’un ton dédaigneux
- Pourquoi cela ? Demanda l’agent Cho
- Alors qu’il s’était absenté, j’ai vu son portable sonnait à nouveau et j’ai reconnu le numéro répondit tranquillement Vince. C’était celui de sa première ex-femme.
- Et vous n’avez pas cherchez à décrocher pour savoir pourquoi elle l’appelait, pourquoi elle le harcelait ? Questionna le grand brun
- Hum… marmonna Vince en haussant les épaules tout en secouant la tête. Ma deuxième ex-femme m’a toujours dit que c’est malsain de fouiller dans les affaires des autres.
- Et ce que vos ex-femmes vous disaient, a un rapport avec le meurtre de votre ami ? Demanda Kimball
- Euh… non. Non, je disais cela comme ça. C’était une façon de parler répondit Vince, soudainement embarrassé.
- Bien sûr rétorqua Cho prenant des notes sur son calepin, impassible mais septique
Rigsby se pinça les lèvres en baissant les yeux un instant afin d’étouffer un fou rire. Il fit un effort de concentration pour retrouver son professionnalisme puis se tourna vers Decker.
- Monsieur Decker, où étiez-vous, hier soir entre 22h00 et 22h30 ? Interrogea le grand brun
- J’étais avec mon fils, on était ensemble au match de basket des Kings contre les Celtics (Boston) répondit-il
- Bien. Merci de nous avoir reçu monsieur Decker le remercia Wayne en refermant son calepin
- Je vous en prie dit Vince

Les trois hommes se levèrent de leurs sièges. Vince Decker serra la main des agents en leur demandant de retrouver l’assassin de son ami qui était un homme bien. Wayne et Kimball lui répondirent qu’ils feraient de leur mieux avant de quitter le bureau.

TBC...

Chapitre interressant su l'associé.

Est-ce Lorelei qui appelle Jane constamment sur son portable ?

On va patienter pour savoir la suite !

Lisbon qui commence à douter de sa relation avec Mashburn, Jane qui semble harcelé au téléphone
Quand à l'enquête elle progresse lentement...
Je suis curieuse de voir où tu veux nous mener

Encore un super chapitre qui est intéressant j'attend la suite avec impatience

Ta fic est toujours aussi bien écrite et pleine de suspens! Je croyais avoir déjà commenté ton prologue et ton premier chapitre mais je vois que ça n'a pas marché
En tous cas j'adore voir Jane et Lisbon se torturer chacun de son coté et de voir qu'encore une fois tu nous écris une enquête super bien ficelée, pleine de suspens et qui n'a pas finie de nous étonner...J'ai vraiment hâte de lire la suite et de voir ce que tu nous réserve autant pour l'enquête que pour les personnages !!!

Chapitre très intéressant, j'adore tes descriptions au début!
Tu m'as fait rire avec ses histoires d'ex-femmes, ils en ont beaucoup ces types!
Jane a pas l'air à l'aise avec ce coup de téléphone!
J'ai hâte de découvrir la suite!

tout le monde !

infiniment Peanut, Johel, Coco (J'aperçois que t'as changé de couleur ), Honeyjane & Manga pour vos commentaires. Contente de voir que ça vous plaise et ça fait très plaisir

Hum hum... Ca m'amuse de voir que vous vous posez des questions sur la personne qui harcèle Jane au téléphone Mais pour éviter de faire durer le suspens, voici la suite de ma fic dont j'ai fait quelques petites modifications de dernière minute en me relisant

Johel pour la correction et vous aurez la suite ce week-end

Bonne lecture

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De leur côté, à l’hôtel Bel Air de Sunset Boulevard, Jane et Lisbon descendirent de la Chevrolet noire en claquant les portières avant de se diriger vers l’établissement en marchant côte à côte. En pénétrant dans le hall, un homme grand brun vêtu d’un pull mauve à col V sur une chemise à rayures jaune/orange, un pantalon noir, une paire de mocassins marrons s’avança vers eux. Arborant un sourire, les yeux posés sur Teresa qui lui rendit son sourire, au déplaisir de Patrick qui le fixait d’un mauvais œil.

- Tiens, il ne manquait plus que lui; marmonna le mentaliste dans sa barbe d’un air cynique

Heureusement pour lui, ce n’était pas parvenu jusqu’aux oreilles de sa collègue qui s’approcha de Walter Mashburn qui se rapprocha de la jeune femme sous l’œil noir de Jane qui restait impassible malgré tout.
- Bonjour Teresa la salua Mashburn gaiement
- Bonjour Walter le salua-t-elle à son tour

Ils restèrent un moment à se regarder sous les yeux de Jane qui finit par se racler la gorge pour rompre ce moment entre eux qui lui déplaisait hautement. Le milliardaire se tourna vers lui.
- Ah ! Patrick !
Walter se décala de la belle brunette afin de tendre la main au mentaliste qui la lui serra comme si de rien n’était.
- Walter fit Jane avant de retirer sa main pour l’enfouir au fond de la poche de sa veste
- Vous êtes là pour interroger Naomi, je suppose ? Devina Mashburn en s’adressant à Lisbon
- Oui ça fait partie de notre travail répondit la belle brunette. Où est-elle ?
- Elle est à la terrasse face à la piscine, à une table du fond afin d’être à l’écart répondit Walter. Je viens de la voir, elle est encore bouleversée.
- Rien de surprenant, elle vient de perdre son fiancé rétorqua Jane, d’un air mauvais

Deux paires d’yeux se tournèrent vers lui dont l’une le dévisageait avec de gros yeux noirs et l’autre, l'air interloqué.
- Vous connaissiez bien la victime, Walter ? Reprit Jane en s’approchant en fronçant les sourcils, curieux
- Je crois vous l’avoir déjà dit hier soir, non ? répondit Walter, l’air agacé.
- Oh ! C’est vrai ?! S’exclama le mentaliste faussement étonné. Peut-être que c’est à cause du cadavre de votre « ami » qui me murmurait le contraire rétorqua-t-il
- Cessez vos embrouilles réclama le milliardaire qui avait perdu le sourire.
- Vous me manquez toujours de respect observa Jane, d’un ton empreint de susceptibilité. Laissez-moi vous dire que votre cher Ricky vous détestait, vous méprisait et je suis sûr que vous aussi.

Teresa se tourna d’un air perplexe, avec une pointe de déception vers Walter qui soupira avant de secouer la tête dans un petit rire crispé.
- Mais ça fait partie du business, Patrick et j’adore prendre des risques avoua-t-il en haussant les épaules
- Comme prendre des risques de mentir à un agent fédéral, tu adores ça aussi ?! Intervint Lisbon en haussant le ton

Soudain, le milliardaire croisa le regard incendiaire de Lisbon. Il n’osa plus rien dire tant il pouvait voir qu’elle était furieuse. Jane surpris mais amusé siffla un « Ouh ! » en détournant la tête en réprimant un sourire. Cette envie s’effaça de suite de sa tête lorsqu’il se tourna vers le couple en découvrant le visage triste, déçu et colérique de Teresa. Il sentit son cœur se serrer, baissant les yeux. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Quand elle était malheureuse, il l’était également.

- Il y quelque chose que je dois savoir à propos de l’affaire, monsieur Mashburn ? Reprit Lisbon, d’un ton glacial et irrité
Ce dernier dévisagea la jeune femme avant de soupirer puis de répondre.
- Suis-je devenu un suspect maintenant ? Finit-il par demander
Jane leva les yeux au ciel en secouant la tête, exaspéré alors que Teresa continuait de le fusiller des yeux. Elle se demandait comment elle avait put penser que Walter Mashburn pouvait être un homme bien alors que dans le fond, c’était un hypocrite, fier comme un paon, montrant son argent.
- On n’en reparlera plus tard grogna Lisbon d’un regard incendiaire

Sous les yeux confus et interdits de Mashburn, la jeune femme passa devant lui sans lui jeter un regard. E pris le chemin ce que le milliardaire lui avait indiqué pour retrouver Naomi Monroe, sous les yeux de Walter qui baissa les yeux, confus tandis que Patrick le fixait d’un regard plein de moquerie. Le mentaliste s’échappa rapidement avant que le milliardaire n’ait eu le temps de croiser son regard pour le retenir. Jane n’avait aucune envie de discuter avec l’homme qui venait de mettre Teresa dans un tel état de colère. Il le laissa cloué sur place qu'il s'avançait vers sa partenaire.

Teresa s’arrêta au seuil de la terrasse pour avoir une vue sur l’ensemble de la piscine. Elle observa attentivement sans pour autant s’empêcher de revivre cette scène entre elle et Mashburn. Il avait osé jouer avec ses émotions, utiliser son rôle de flic. Elle serra les poings avec l'envie de frapper quelque chose tant la colère suscitée par ses paroles était encore vive. Jamais, elle ne s’était sentie aussi révoltée, aussi humiliée par un homme.
Comment avait-elle pu être aussi naïve ? Pourquoi s’était-elle aventurée dans une relation aussi futile ?

Soudain, elle sursauta lorsqu’une main puissante et rassurante se posa sur son épaule lui envoyant un frisson délicat qui la fit sortir de sa transe. Elle se tourna en finissant par croiser le regard océan de Patrick Jane, son consultant qui lui offrit un regard rassurant, compatissant à sa situation. Il tenta de parler alors qu’elle se décalait de lui en reprenant son air sérieux et autoritaire.

- Lisbon… commença Jane d’une voix douce
- Non, Jane, ne commencez pas à me faire un sermon ! Protesta Lisbon en levant la main dans sa direction. Je vais bien ! Ca ne m’affecte pas et ça n’affectera pas mon travail parce que je vais m’en sortir.
- Lisbon… reprit le mentaliste en tentant de prendre la parole. Mais il fut coupé aussitôt par sa patronne
- Non, n’insistez pas ! Le coupa-t-elle, irritée. Je préfère vous mettre en garde. Ne prenez pas un malin plaisir à vous amuser à jouer avec mes nerfs pour que je vous menace de vous foutre mon poing sur le nez. Ce n’est pas le moment, on a une affaire à résoudre et la fiancée à interroger continua-t-elle fermement.

Elle avait à peine tourné les talons pour reprendre son souffle que Jane la retint d’un air hésitant en se mordillant les lèvres. Il esquissa un sourire en mettant son index sur sa bouche.
- Euh… Lisbon ! L’appela-t-il avec hésitation puis amusement
La jeune femme leva les yeux au ciel avec exaspération avant de se tourner vers lui le regard encore furieux.
- Quoi encore ? Demanda-t-elle, irritée et impatiente
Le mentaliste inclina la tête sur le côté avant de se racler la gorge.
- Ce ne serait pas elle, que vous cherchez ? demanda-t-il en pointant son doigt vers la gauche.

Sa patronne le fixa en fronçant les sourcils jusqu’à ce qu’elle suive la direction du doigt avec son regard. Elle découvrit une jeune blonde éplorée qu’elle reconnut aussitôt : Naomi Monroe. Elle s’avança vers le mentaliste qui lui offrit un léger sourire.
- Comment avez-vous su que… ? Commença à demander Lisbon mais elle fut interrompue par son collègue
- Vous avez dit qu’il était fiancé avec une blonde ayant trente ans de moins que lui et il n’y en a pas beaucoup ici qui sont en deuil, fit-il remarquer
- Pourquoi vous ne me l’avez pas dit avant ? L’interrogea la brunette en serrant les dents
- Euh… je voulais vous laisser exprimer votre colère librement, répondit-il en haussant les épaules. C'est chose faite. Maintenant, j’en conclus que vous allez bien.

Il sourit légèrement alors que Lisbon secouait la tête avec agacement en serrant ses mâchoires avant de passer devant lui tout en réprimant un petit sourire en constatant que son consultant n’avait pas tort. Elle se sentait légèrement apaisée.
Face à la piscine de l’hôtel afin d’être à l’abri des regards, Naomi Monroe était assise à une table dans un coin de la terrasse sous un parasol. Des personnes se baignaient ou se prélassaient sur des transats. L’agent et le consultant virent à sa rencontre.

- Naomi, bonjour la salua Lisbon poliment
- Ah ! Bonjour Teresa lui répondit cette dernière d’une voix faible
- Je suis venue avec mon collègue, consultant, monsieur Jane le présenta la brunette
- Patrick Jane précisa ce dernier en tendant sa main vers Naomi. Enchanté madame.
- Moi aussi, monsieur répondit-elle en lui serrant la main. Asseyez-vous je vous prie.
Aussitôt, Teresa et Patrick s’exécutèrent, s’installant face à elle.
- Toutes nos condoléances, madame pour la mort de votre fiancé s’excusa Jane poliment
La fiancée en deuil hocha la tête en guise de remerciement et sécha ses larmes.
- Naomi, intervint Lisbon d’une voix rassurante. Je sais que c’est dur mais j’aurais quelques questions à vous poser mais ça peut attendre si vous le voulez.
- Non protesta son interlocutrice en prenant une profonde inspiration. Allez-y, qu’on en finisse.
- Hier soir, comment était Richard pendant la soirée ? Il était nerveux ? Tendu ? demanda la brunette
- Il était plutôt…oui, il était tendu mais aussi très préoccupé par ce qu’il devait subir aujourd’hui répondit Naomi
- Vous voulez parler de sa maladie ? Il devait suivre une chimiothérapie à partir d’aujourd’hui ? Supposa Jane
Naomi acquiesça avec une nouvelle larme qui coulait sur sa joue.
- Les médecins ont diagnostiqué son cancer il y a seulement 5 mois et ils ont dit que la maladie avait progressé, qu’il fallait à tout prix qu’il se fasse soigner rapidement expliqua la blonde presque en sanglotant; mais Rick ne voulait pas se faire soigner jusqu'à ce que je finisse par l'en convaincre.
- Qui d’autre était au courant pour sa maladie ? Questionna Teresa
- Les médecins, moi-même, Vince Decker, son ami et associé. On a juré de garder le secret expliqua Naomi
- Pour éviter tout coup d’éclat parce que ce ne serait pas bon pour les affaires. Les journaux en auraient fait leur Une, ça se comprend fit le mentaliste en haussant les épaules. Naomi, permettez-moi de vous poser cette question. Est-ce que ses autres ex-femmes étaient au courant pour sa maladie ?
- Jane ! Siffla Lisbon en serrant les dents tout en lui adressant un regard noir
- Bien oui, l’argent est un excellent mobile de meurtre. Je suis sûr que ses ex-femmes tueraient pour l'argent qu’il leur devait encore. Même vous.
Naomi lui fit les gros yeux ronds, estomaquée et indignée tandis que Lisbon fronçait les sourcils en adressant un regard incendiaire à son consultant.
- Quoi ?! Vous… Vous pensez vraiment que je l’aurais tué ?! Dit Naomi scandalisée. J’étais à côté de lui quand on lui a tiré dessus, comment aurais-je pu…
- Facile, la coupa Patrick. Avec vos grands yeux, vos lèvres pulpeuses, votre côté manipulatrice et votre talent de comédienne, n’importe quel homme aurait fait le sale boulot. N'importe qui aurait accepté de tirer sur cet égocentrique cupide et autoritaire pour vous. Et je peux le comprendre.
- Mon fiancé vient de mourir, monsieur Jane dit Naomi en gardant son sang-froid. Vous ne manquez pas de culot pour dire tout ça. Si vous pensez une seconde que j’ai tué mon fiancé, pourquoi ne pas me le demander ? Suggéra-t-elle en haussant les épaules.
Face à cette question, Lisbon baissa les yeux faisant une moue approbatrice en haussant les sourcils avec un sourire. Elle se tourna vers son consultant qui inclina la tête sur le côté avec la même expression que sa partenaire.
- Très bien. Avez-vous tué Richard Paxton ou avez-vous organisé son meurtre ? Demanda Jane en la fixant sérieusement
- Non, je ne l’ai pas tué et non, je n’ai pas organisé son meurtre répondit-elle d’un ton ferme en le fixant gravement

Le mentaliste ne quitta pas les yeux de la fiancée en deuil, tentant de lire en elle plus profondément mais sa partenaire interrompit son analyse.
- Merci de nous avoir reçus, Naomi la remercia Teresa poliment en se levant de sa chaise
Naomi acquiesça de la tête en se tournant vers l’agent avant d’adresser un regard noir et satisfait à Patrick qui continua à la scruter.
- Hum… marmonna-t-il en se levant à son tour

Les deux agents quittèrent la terrasse de la piscine avant de traverser tout le hall de l’hôtel en marchant côte à côte dans un silence lourd avant que Jane ne le rompe.
- Vous m’avez pris de court rétorqua Jane, vexé
- J’étais à deux doigts de faire de l’hypertension à cause de vous comme toujours dans ce genre de situation lui reprocha-t-elle d’un ton sévère
- Si j’étais médecin, je dirais que c’est dû au litres de caféine que vous buvez chaque jour dit le beau blond à voix haute, d’un air réfléchi
- Ah oui ?! Vous êtes sûr que ce n’est pas à cause d’un crétin égoïste et borné qui me casse les oreilles et qui me colle aux fesses sans arrêt ?! Siffla Teresa
- Premièrement, les oreilles ne peuvent pas se casser… commença Patrick pour être interrompu aussitôt par sa partenaire
- J’avoue que c’est dommage, ça me ferait des vacances de ne plus vous entendre repris t-elle
Jane leva les yeux au ciel avant de reprendre.
- … Deuxièmement, coller à vos fesses, ce n'est pas mon genre, même si l’idée m’a traversé l’esprit poursuivit-il d’un ton taquin avec un sourire au coin des lèvres.

Face à ce sous-entendu qui lui donna soudainement des idées pas très catholiques, Lisbon senti une chaleur envahir son corps. Elle eut un mouvement de recul en lui adressant un regard noir et interdit avant de baisser les yeux en sentant ses joues prendre une couleur pivoine. Son mentaliste la dévisageait d’un air amusé et charmeur, adorant la voir mal à l’aise et la taquiner. Il la fixait intensément avec un sourire charmeur au coin des lèvres.

Soudain, une sonnerie de portable interrompit l’atmosphère embarrassante. C’était le portable de Lisbon qu'elle saisit au creux de sa main, avant de voir le nom de Van Pelt s’afficher sur l’écran. Elle décrocha à la deuxième sonnerie.
- Oui, Van Pelt ?
- Patron ?! Commença cette dernière. J’ai vérifié les comptes de la victime, il y a environ 5 mois, il y un trou dans ses comptes, une somme de 30 000 dollars disparaît mais aucun nom n'est mentionné pour le bénéficiaire.
- Intéressant commenta la patronne en fronçant les sourcils. Continuez de creuser là-dessus puis jetez un œil à ses appels téléphoniques en même temps que les comptes de l’agence ordonna-t-elle
- Entendu Dit Grace
- Oh ! Oh ! Oh ! Intervint Jane en posant sa main sur celle de Lisbon en se penchant vers le téléphone. Oui, Grace, en passant fais une recherche sur cette Naomi Monroe, la cruelle fiancée en deuil.
- Pourquoi ? demanda Lisbon dans un murmure en le regardant dans les yeux
- Parce que c’est une grande manipulatrice aux talents de comédienne vraiment grandioses qui ferait tout pour avoir ce qu’elle veut répondit Jane
- Cela ne veut pas dire que ce soit une meurtrière pesta sa patronne
- Cela ne veut pas dire qu’elle soit sincère répliqua le mentaliste

Le portable de Jane sonna à son tour. Il balada ses mains sur son torse afin de savoir où il avait bien pu le mettre. Il plongea sa main dans la poche gauche de son gilet d'où il sortit son téléphone.
- Oh ! Excusez-moi, s’excusa-t-il aimablement en s’éloignant de Lisbon et décrochant. Allo !

La belle brunette regarda son consultant s’éloigner de quelques pas. Bien qu'il soit de dos elle vit ses épaules se contracter, le son de sa voix était plus terne, plus distant. Elle vit son poing se serrer dans la poche de sa veste à travers le tissu. Teresa devint inquiète. Elle commença à craindre le pire sur l’identité de la personne qui l’appelait sans cesse depuis des jours. Elle sentit son cœur se serrer.

- Lisbon ! Patron ! Vous êtes là ? S’inquiéta Grace au bout du fil
Celle-ci sursauta en cessant son observation dans un sursaut puis se tourna vers sa collègue.
- Oui euh… pardon Grace s’excusa Lisbon, confuse et gênée. Faites ce que dit Jane.
- D’accord répondit Van Pelt d’un ton perplexe

Teresa raccrocha en même temps que Patrick qui rangea son portable. Il avait la mine sombre renforçant l'inquiétude de sa partenaire qui le vit passer devant elle sans un regard. Elle le retint.
- Jane, où allez-vous ? demanda Lisbon, inquiète

Ce dernier stoppa sa marche au seuil de la porte de l’hôtel avant de se tourner à moitié vers sa patronne. La lueur d'inquiétude qu'il capta dans son regard émeraude lui serra le cœur. Il avait envie de lui dire ce qui se passait, lui expliquer ses absences, justifiées cette fois-ci. Cependant il n'y arrivait pas. Il ne voulait pas en parler, il ne voulait pas la mettre en danger ni la faire souffrir. Le mentaliste soupira avant de répondre à sa partenaire.

- Je vais faire un tour, je reviens, ne vous en faites pas.

Puis il tourna les talons et quitta l’établissement sous le regard inquiet de Lisbon qui resta immobile sur place en le voyant partir. Elle sentait déjà que quelque chose n’allait pas et, évidemment, elle s’en faisait pour lui, se dit Jane en se pinçant la lèvre inférieure.

TBC...

[/quote]

J'adore ce nouveau Chapitre Jane qui n'apprécie pas Walter Mastruck ( ça tombe bien moi non plus ) En tout cas c'est toujours un plaisir de te lire ma chère...Continue comme ça car c'est géniale

Quoi? Mashtruck se permet encore de draguer notre lisbonounette adorée?? rhoooo (vivement que j'aie un pc à moi afin de lire ta fic... Ici je ne fais que passer en vitesse et je lis en diagonale, je regarde juste ce qui s'y passe... et là, je te promets de faire un com plus constructif

Ah ah ! Merci beaucoup mes deux fofolles que j'adore

Vos réactions face à la Mash (le milliardaire pas la salade entendons-nous bien ) me font trop déliré bien que je m'y attendais un peu et je vous comprends
Puis vos coms me font super plaisir que ça me motive à écrire ma fic Vraiment

@ Loelia : Toi aussi, t'as changé de couleur ... Mais t'inquiètes pas miss, que t'es lu ma fic, ça me fait déjà super plaisir Laisses un com quand tu veux, il n'y pas de soucis

Ouiiiiiiiii!!!! Trop contente d'avoir lu ce nouveau chapitre !
Je suis vraiment fan des joutes verbales, des petits sourires en coin et des regards entre Jane et Lisbon et même si d'habitude j'aime "assez "Mashburn là je dois dire qu'il me tape sur les nerfs !! J'ai bien peur de savoir qui appelle Jane et j'espère que celui-ci va changer d'avis et se confier à Lisbon....VLS VLS

marrant ton allusion à la salade pour Mashburn j'y avais pas pensé ... Je vais l'appeler la Laitue maintenant, c'est officiel

Bon sinon ce chapitre m'a fait plaisir lorsque Lisbon s'est rendu compte que la Laitue lui avait mentit. Et tout ça grâce à notre fabuleux consultant qui a rajouté son grain de sel dans leur histoire (Haaaaa Jane, je t'aime !).

La Naomi serait une bonne comédienne ?! étrange...

Et qui est-ce qui harcèle Jane au téléphone ? Lorelei ? ? L'autre qui parle aux morts (J'sais plus son nom) ? Erica Flynn ? Le FBI ????

Mais quel suspense !!!!!

Mince je n'avais pas vu qu'il y avait un nouveau chapitre.
Lisbon qui ouvre les yeux sur Mahburn...avec l'aide de Jane
Naomi pas aussi "blonde" qu'il y parait
Quand aux appels, je me doute que qui il s'agit

Lisbon ouvre enfin les yeux et commence à douter de sa relation avec Mashburn
Finalement, Naomi n'est pas aussi "blonde" et stupide qu'elle ne le laisse paraitre, mais est-ce elle qui est derrière le meurtre?
Jane toujours aussi jaloux de Walter
l'enquête avance doucement mais les choses se mettent en place
Me tarde de lire la suite

Sweetylove30 a écrit:Lisbon ouvre enfin les yeux et commence à douter de sa relation avec Mashburn
Finalement, Naomi n'est pas aussi "blonde" et stupide qu'elle ne le laisse paraitre, mais est-ce elle qui est derrière le meurtre?
Jane toujours aussi jaloux de Walter
l'enquête avance doucement mais les choses se mettent en place
Me tarde de lire la suite

Je Plussois ! Vivement la suite !

tout le monde !

Honeyjane, Peanut, Johel, Sweety & MissA. puis encore Coco & Loelia pour vos commentaires qui me font toujours autant plaisir Vos coms me motivent encore plus pour écrire cette fic

Voici la suite de ma fic Vous allez découvrir l'auteur des coups de fils à répétition que reçoit Jane mais y en a qui ont déjà deviné de qui c'était
Au passage, je vous informe que cette fic a été écrite avant la diffusion de la saison 5 aux USA et le personnage en question n'était pas facile à cerner pour l'écrire puis j'espère que ça vous plaira

Bonne lecture

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Prison de Golden Valley
Sacramento, Californie

Au parloir de la prison pour femmes de Golden Valley du comté de Sacramento, assis sur une chaise face à une table en inox, paré du badge « Visiteur » à l’encolure de sa veste, le regard pensif avec jambes et bras croisés, Jane attendait patiemment l’arrivée de la personne qui l’avait appelé, enfin… qui le harcelait.

Avec cette dernière, presque un mois plus tôt, il avait passé une nuit de passion, une nuit qu’il n’avait plus vécu depuis la mort de sa femme. Il l'avait regretté le lendemain. Le beau blondinet s’était rendu compte qu’il s’était fait avoir, manipulé et trahi par cette femme au charme ravageur, aux yeux sombres, au sourire étincelant. Elle lui avait dévoilé sa sombre face cachée. Elle avait été envoyée par son pire ennemi, qui avait pris plaisir à lui faire baisser sa garde grâce à cette femme, dont le travail de « serveuse de boîte de nuit » n’était qu’une simple couverture. Encore une des disciples de John Le Rouge, qu'il avait prit sous son aile. Rien que d’y penser, Patrick serra les poings de regret et de rage contre John le Rouge, mais pas autant que contre lui-même.

Soudain, une sonnerie grave résonnant à travers la pièce, fit sortir le consultant de ses pensées. Il pris une profonde inspiration et se racla la gorge avant de lever les yeux vers la porte blindée du parloir qui s’ouvrit, laissant apparaître la femme en question. Elle fit son entrée et s’immobilisa un instant, en croisant le regard du mentaliste, elle se mit à sourire et tous deux se dévisagèrent. Malgré son uniforme orange, elle gardait néanmoins un charme certain. Elle avait les mêmes yeux de biche, le même grand sourire enjôleur, la même silhouette élancée sous sa tenue de détenue, un poil trop grande pour elle. Ses cheveux étaient coupés à la garçonne mais ça lui allait comme un gant.

Sans le quitter des yeux, alors que derrière elle, l’agent féminin refermait la porte, la détenue se rapprocha de Jane qui la scrutait attentivement du regard avec un léger sourire sans dire un mot jusqu’à ce qu’elle prit place sur une chaise face à lui en brisant le silence.

- Tu en as mis du temps pour venir, remarqua-t-elle. Je commençais à penser que t’avais oublié tes principes, mon amour.
- Rassure-toi je ne les ai pas oubliés la rassura-t-il
Il décroisa ses jambes en la regardant dans les yeux puis se mit face à elle.
- J’étais occupé reprit-il
- Pour affaires ou pour le plaisir ? Demanda-t-elle d’une voix curieuse et provocatrice
- Une enquête pour meurtre dont je ne peux pas parler répondit le beau blond tranquillement
Son interlocutrice lui offrit un immense sourire avant de partir dans un rire fracassant.
- Moi, qui avais pensé que ta copine ferait partie de tes objectifs depuis ce jour-là reconnu t-elle d’un ton crispé
- Elle en fait partie, confirma Jane. Même si je dois me résoudre à la mettre en dehors de cette histoire.

La détenue effaça son sourire petit à petit et se tut un instant face au ton grave qu’avait employé son ex-amant en prononçant ces mots. Le mentaliste restait à la fixer attentivement. Songeuse puis étonnée par le timbre de sa voix, elle répliqua.

- Je ne te pensais pas si romantique, protecteur et attentionné après notre nuit, j’avoue que je t’ai un peu sous-estimé.

Il pouffa dans un sourire en baissant les yeux, haussant les épaules avant de lever son regard avec elle.
- Il ne faut pas toujours se fier aux apparences répliqua t-il.
- Il faut toujours se fier aux apparences, mon amour rectifia la femme. Mais pas dans le cas de ta copine flic.
- Qu’est-ce que tu cherches à me dire, Lorelei ? demanda le consultant
- Je croyais que tu faisais confiance à Teresa rappela cette dernière.
- Je lui fais entièrement confiance affirma Jane d’un ton ferme et sûr de lui.

Lorelei fronça les sourcils en dévisageant intensément Patrick d’un air réfléchi et se pencha vers lui avec un sourire malicieux au coin des lèvres.
- Si, comme tu dis, tu lui fais entièrement confiance, pourquoi tu ne lui as rien dit sur le fait qu’on ait couché ensemble ? demanda-t-elle d’un ton malicieux
Face à sa question qui le pris par surprise, l’embarrassant et commençant à le tourmenter, Patrick se redressa encore plus sur sa chaise avant de se pencher plus vers Lorelei plongeant plus son regard dans le sien.
- Parce qu’elle n’a pas besoin de le savoir lui répondit-il d’un ton assuré et sérieux. C’est une affaire entre John le Rouge et moi, je tiens à la protéger, je ne veux pas la faire souffrir plus. Et cette nuit n’était rien pour moi.
- Vraiment ?! S’étonna Lorelei sereine. Ce n’est pas ce que j’ai vu, j’étais là. Tu tiens à protéger Teresa de qui ? De John le Rouge ou de toi ? Continua-t-elle sur sa lancée, le même sourire trop honnête pour être vrai
- Pourquoi tu me dis cela ? Répondit-il légèrement énervé
- Voyons, tu sais très bien de quoi je veux parler… Sourit-elle une nouvelle fois
Il tourna les yeux, l’air perdu, et se recula légèrement d’elle. Il reprit sa respiration et sa concentration et la fixa durement.
- Dis-moi qui est John le Rouge ? Insista-il
- Pourquoi devrais-je te le dire, mon amant ? Répondit-elle

La sonnerie du téléphone le fit sursauter. Il le prit tout en ne quittant pas des yeux son interlocutrice. Un nom s’affichait : Lisbon. Il hésita à répondre en se pinçant la lèvre inférieure d’un air songeur sous le regard de Lorelei.
- Tu ne décroches pas ? Demanda cette dernière. Elle doit se faire un sang d’encre pour toi.
Jane leva les yeux vers elle en fronçant les sourcils, l’air méfiant.
- Tu penses vraiment que je vais baisser les bras aussi vite ? Supposa le beau blond sous forme d’interrogation
- Nous savons tous les deux que non, Patrick répondit Lorelei. Mais on dit qu’il ne faut jamais faire attendre une femme donc…

Elle fit signe du menton en jetant un œil sur son téléphone qui continuait de sonner en insistant à ce qu’il décroche alors que Jane continuait de la fixer durement d’un air soupçonneux sur sa façon délicate et étrangement paisible de se défiler afin d’échapper à son interrogatoire sur la véritable identité de l’auteur du meurtre de sa famille. Après un long moment d’hésitation et de silence, le mentaliste finit par décrocher sans quitter la disciple des yeux.

- Oui, Lisbon ?
- Bon sang Jane ! Où êtes-vous ? Râla celle-ci après avoir poussé un soupir de soulagement
- Oh ! Fit-il en haussant les épaules d’un ton faussement léger. Je me promène par-ci par –là.
Jane se tourna vers Lorelei qui le dévisageait avec un sourire entendu tandis qu’un silence régnait au bout du fil.
- En quel honneur ai-je droit à votre appel ? Demanda-t-il
- Vous êtes parti sans rien dire, je m’inquiétais répondit-elle
- La prochaine fois, je vous laisserai un beau nounours en peluche qui vous tiendra compagnie pendant mon absence et ça vous fera penser à moi la taquina Jane.

Lorelei secoua la tête en souriant face à la petite réplique de son ancien amant pour sa partenaire. Jane l’imagina enfermée dans son bureau, assise derrière sa table de travail et en train de rougir d’un air mal à l’aise. Rien que de l’imaginer fit naître un léger sourire au coin de ses lèvres.
- Ah ! Très amusant ! Ironisa-t-elle en cachant son embarras. Je m’inquiète surtout pour les personnes qui risquent de vous croiser et pour ce que vous allez leur dire.
- Oh ! Arrêtez Lisbon ! Vous me sous-estimez là gémit-il comme un gamin offensé.

La brunette leva les yeux au ciel avec exaspération alors que Lorelei étouffa un rire en baissant les yeux, hilare.
- Non, sérieusement Jane, je me fais du souci pour vous et de ne pas savoir où vous êtes m’inquiète reprit Lisbon.
- Pas d’inquiétude, Lisbon, je vais bien la rassura-t-il d’une voix douce.

Teresa se tut en sentant son cœur se serrer encore plus en entendant le son de la voix de son consultant. Elle ressentait douleur abominable de l'entendre parler. Cela la rendait affreusement malheureuse.

Lorelei, dont le sourire s’estompait petit à petit de son visage, regarda son ex-amant d’une nuit. Elle était touchée de le voir ainsi, de découvrir une face cachée de sa personnalité. Le beau blond se pinça les lèvres en baissant les yeux d’un air coupable avant de briser le silence d’une voix posée.

- J’arrive tout de suite fit-il avant de raccrocher
Il rangea son portable avant de se tourner vers Lorelei qui continuait de le fixer sans avoir bouger d’un pouce.
- T’as une drôle de façon de lui mentir, pourquoi cela ? demanda t-elle intriguée.
- Comme je te l’ai dit, je ne veux pas la mettre en danger rappela le mentaliste en la regardant des les yeux, sérieux
- Et pendant combien de temps, tu vas continuer à lui mentir, Patrick ? demanda la jeune femme

Jane ouvrit la bouche pour répliquer mais se ravisa aussitôt ne sachant pas quoi lui répondre, elle n’avait pas tort. Il n’arriverait pas à continuer à mentir à Teresa, elle finirait par l’apprendre. Qu’il lui en parle ou non, elle en souffrirait à cause de son égoïsme. Il ne se le pardonnerait jamais. Malgré le regard grave qu’il lui lançait, Lorelei voyait bien une lueur brillante de tristesse et de culpabilité au fond de ses yeux.

- Je reviendrai Lorelei et je sais que tôt ou tard, tu finiras par me dire ce que tu sais sur John le Rouge l'avertit Jane en cachant son trouble, paraissant sûr de lui.
- Ne crois pas trop aux miracles, mon amant. Peut-être que je ne sais rien, va savoir répondit-elle en haussant les épaules, presque désinvolte
- C’est faux, pesta-t-il. Tu cherches seulement à te défiler et je sais que tu finiras par avouer.
- Alors bon courage, ça risque de prendre du temps se moqua t-elle.
Patrick resta la fixer un instant, se leva de sa chaise avant de prendre son visage entre ses mains. Elle ferma les yeux tandis qu’il se penchait vers elle en déposant un baiser sur son front avant de lui murmurer.
- Et toi, pendant combien de temps arriveras-tu à te taire ?

Puis, Jane retira ses mains du visage de Lorelei avant de s’éloigner d’elle en tournant les talons. Il jeta un coup d’œil dans sa direction, voyant l’expression interloquée mais sereine de la jeune femme qui le fixait. Il tourna la tête vers la gardienne en lui faisant signe de la tête d’ouvrir la porte. Elle s’exécuta. Le consultant quitta la pièce en franchissant la porte que la gardienne referma derrière lui sous les yeux souriants de la détenue.



Lisbon se levait de son siège, s’apprêtant à rejoindre ses subordonnés dans l’open space pour un débriefing de l’affaire en cours. Elle guettait à travers les stores de son bureau, avec discrétion bien sûr, l’arrivée de son consultant dans les locaux. Elle ne croyait pas qu'il soit « parti se promener » comme il lui avait indiqué au téléphone. La belle brunette sentait bien que Jane lui mentait, elle était flic et elle le connaissait suffisamment depuis des années pour savoir s’il lui disait la vérité ou pas. Et là, il lui mentait.

Teresa avait parfaitement remarqué combien il était distant, préoccupé, perturbé depuis la dernière affaire de John le Rouge. Il s’éloignait un peu plus de son équipe et également plus d’elle. Elle avait compris la raison de cet éloignement volontaire... Lorelei Martins. Le nouveau disciple féminin de John le Rouge, qui avait, selon ses dires, couché avec Jane. Une image ne cessait de la hanter quand elle y pensait et ce depuis presque un mois. Les lèvres de Patrick sur celles de cette serveuse, les mains baladeuses de celle-ci sur le corps de son consultant qui en faisait autant, leurs corps ne faisant plus qu’un… Rien que d’y penser, Lisbon en eut la nausée et sentit son cœur se serrer ainsi que sa colère monter en flèche.

Etait-ce vrai ce que cette Lorelei avait dit ? Si c’était vrai, pourquoi Jane ne lui avait rien dit ? Et qu’est-ce qu’il ressentait réellement pour elle ?
Justement…Que ressentait Jane réellement pour cette femme ? Cela, Teresa voulait le savoir, même si elle s’imaginait le pire des scénarios, elle méprisait cette Lorelei Martins qui avait osé abuser de son consultant pour John le Rouge. Tout à coup, la belle brunette aux yeux émeraude se sentit triste et enragée face à tout cela, se rendant compte de ce qu’elle ressentait vraiment pour Patrick Jane. Elle ne pouvait plus le nier.

Elle chassa néanmoins ses idées de son esprit en secouant la tête, reprit une profonde inspiration retrouvant son expression de chef d’équipe avant d’ouvrir la porte de son espace de travail pour en sortir. Au même moment, alors qu’elle allait entrer dans l’open space, l’homme de ses pensées fit son apparition, arrivant dans sa direction. Elle stoppa net au seuil de l’espace de travail, attendant qu’il s’approche d’elle.

- Coucou la salua Jane
- Ca va ? S’inquiéta Lisbon en le voyant arriver
- On ne peut mieux dit-il en haussant les épaules

Mais la jeune femme voyait bien qu’il lui mentait, qu’il lui cachait quelque chose. Elle se doutait de quoi il s'agissait ou plutôt de qui. Elle ne lui reprochait pas de voir Lorelei Martin en prison afin d’obtenir enfin des infos sur John le Rouge, mais, des doutes enserraient son cœur. Plusieurs questions la taraudaient depuis son retour de Las Vegas. Elle n’osait pas de le lui dire car elle voulait lui montrer qu’elle restait forte.

- Vous savez, Jane, il va falloir qu’on parle reprit Teresa avant de se mordre la lèvre inférieure
- Qu’on parle de quoi ? Demanda-t-il
- Je crois que vous le savez autant que moi lui répondit-elle en le regardant dans les yeux

Face à ses mots, le mentaliste ancra son regard dans le sien, s’apprêtant à ouvrir la bouche pour répliquer mais se ravisa. Elle avait raison. Il fallait bien qu’il finisse par lui en parler un moment où un autre. Il devait lui dire ce qui s’était passé durant son absence, surtout entre Lorelei et lui.
En revivant leur discussion à l’église, Jane était vraiment heureux de la voir, de constater qu’elle n’avait pas changé et qu’elle restait toujours aussi belle. Hélas, il voyait dans ses yeux qu’elle était aussi en colère, triste qu’il ne lui ait pas donné de nouvelles pendant six mois alors qu'elle se faisait du souci pour lui. Elle avait essayé de l’appeler plusieurs fois mais il ne lui avait jamais répondu. Elle n’arrivait plus à dormir sans penser à lui et s’en inquiéter. Patrick s’en voulait de l’avoir fait souffrir, de lui avoir fait du mal. Il était prêt à tout lui raconter, ah ça oui, il était prêt à tout déballer, à lui dire la vérité ce qui s’était passé…

TBC...

Je savais bien que l'appel c'était l'autre pimbêche Bah je ne l'aime pas du tout elle Sinon a part ça la suite du chapitre est je ne me lasse pas de te lire ma chère amie continue comme ça j'ai hate de savoir la suite

Je me doutais bien que ce serais Lorelei
Déjà dans la série je ne la supporte pas et là je crois que c'est de pire en pire!! En tout cas le fait d'intégrer Lorelei met du piment et ça par contre j'adore! Je suis bien contente que Jane se décide à parler à Lisbon même si c'est elle qui l'y pousse mais bon sur ce coup là Jane a mal joué puisque Lisbon est loin d'être stupide !! J'adore vraiment ta fic et j'ai vraiment hate de lire la suite et encore plus après un chapitre comme celui là !! Merci de nous écrire des fics géniales!! VLS VLS

Le jeu entre Loreleï et Jane continue. Elle parvient à le déstabiliser, à le faire prendre conscience de ses sentiments envers Lisbon.
Quand à Lisbon il semblerait qu'elle soit dans le même état d'esprit.
Reste à voir comment va se passer l’explication entre les deux.
On va attendre la suite

Tiens ce chapitre me rappelle quelque chose

Toujours

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite... et la discussion entre Jane et Lisbon