Sans limites (spoiler saison 5)^

Quel histoire tu nous donne là, digne d'un des plans farfelu de Jane . J'ai étais bluffée du début à la fin de l'explication du plan, c'était juste brillant . J'ai hâte de voir la cohabitation de nos agents (et Jane ) . Tu as le don de me faire lire un chapitre sans prendre de pause (oui je suis une grosse fénéante ) et pour ça chapeau . VSL VLS VLS

Et bah, que de compliments! Merci beaucoup !

Oui, je ne pouvais pas me résoudre à laisser Cho être vraiment RJ... Mais c'était prévu depuis le début! J'avais peur que vous ne deviniez trop rapidement, je suis contente d'avoir réussi à vous surprendre un peu ^^

Et pour la manière dont va se venger RJ... Ce qui est sur, c'est que nos agents ne cohabitent pas pour rien. Parce qu'isolés, ils auraient été encore plus vulnérables. Et puis ça peut être marrant leur cohabitation!

Je pense que je vais introduire un nouveau personnage dans l'équipe, que Bertram aura mis pour remplacer Cho. ça pourrait être marrant de les voir avec un petit nouveau, s'ils se méfient ou bien s'ils sont content... Je vais voir.

Enfin notre équipe va avoir du boulot, puisqu'en plus d'enquêter sur le véritable RJ, ils vont aussi devoir faire semblant d'enquêter sur l'évasion de Cho!

Meme si tu aurais attendu jusqu'au dernier chapitre pour nous annoncer que Cho n'est pas RJ je pense qu'on t'aurais suivi etant donné que ça peut etre possible même dans la serie !!

Un réveil sonna.
- Hum…
Lisbon se tourna lentement et ouvrit un œil.
- Déjà ?? Oh…
Elle éteignit son réveil et se redressa dans son lit. Elle n’entendait aucun bruit, donc pensa que personne n’était levé. Cependant elle ne fut pas surprise car elle avait pris l’habitude de se lever très tôt. Le matin, elle aimait prendre son temps.
Elle se leva et descendit ses escaliers pour se retrouver dans son salon. Quand elle vit la table non débarrassée de la veille, elle soupira. Ah…. Cette manie de tout remettre au lendemain !
Elle se dirigea alors vers sa cuisine pour se faire couler un long café.

- Bonjour.
Elle sursauta.
- Cho ! Vous m’avez fait peur. Je ne savais pas que vous… que tu étais déjà debout.
Elle se sentit soudain gênée d’être là, devant lui, dans sa tenue de nuit, alors que lui était déjà habillé. Elle portait ce grand t-shirt à manche courte avec ce petit shorty noir.
- Je suis matinal moi aussi.
Ils se regardaient, comme s’ils étaient dans une sorte de réalité parallèle. Jamais Cho n’aurait pensé apercevoir sa patronne dans cette tenue. Cependant, maintenant qu’ils habitaient ensemble, chacun allait devoir se faire à se genre de situation.
- Je… Je vais débarrasser la table. Articula Cho.

Lisbon prit soudain conscience de ce que signifiait le mot « cohabitation ». Se voir en petite tenue, se battre devant le lavabo, faire la queue pour les toilettes… découvrir chacun de ses collègues sous un nouveau jour. Elle se frotta les yeux, avala son café, et partit aider Cho.

A l’étage du haut, Rigsby et Jane semblait toujours dormir profondément. Grace, en revanche, n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Elle avait observée Rigsby tomber de son petit matelas, râler, et se remettre dessus au moins trois fois ! Le fait de dormir dans la même pièce que lui l’avait rendue nerveuse. C’était son ancien compagnon et leur relation avait pris fin à cause du règlement du CBI. Cohabiter avec lui allait donc être difficile pour elle. En plus de cela, elle s’inquiétait beaucoup pour la suite des évènements. Allaient-ils réussir à trouver John le Rouge ou bien serait ce lui qui les trouverait en premier ? Dans ce plan, ils mettaient tous leur vie en danger. Il ne fallait pas faire de faux pas.
Grace jeta un dernier coup d’œil à Rigsby, qui bavait sur son oreiller, et se leva. Elle enfila un jean et garda son haut de pyjama, puis descendit les escaliers.

- Bonjour.
- Oh, bonjour Grace. Bien dormi ? Demanda Lisbon
- Ça va. Et vous ? demanda Grace, observant avec un peu de gêne la tenue de sa patronne.
Lisbon se sentait de plus en plus mal à l’aise dans son pyjama. Mais elle était chez elle quand même ! Ils n’allaient pas tous vivre comme s’ils marchaient sur des œufs à longueur de journée !
- Bien, écoutez, dit Lisbon en regardant ses deux coéquipiers, à moi aussi ça me fait bizarre. Mais on va s’y faire. Qui n’est pas en pyjama ou en caleçon dans son salon quand il se lève ? Je peux savoir ?
Grace et Cho se regardèrent avec un petit air stupéfait et coupable à la fois.
- Personne. Bien. Donc ici, c’est pareil.
Elle prit la dernière assiette qui se trouvait sur la table, partit la mettre au lave vaisselle, et monta les escaliers.
- Preum’s à la douche ! Cria t elle à l’intention de ses amis. Et elle s’enferma dans sa salle de bain.


Quelques instants plus tard...
Lisbon libéra la pièce et Grace s’y engouffra. Elle était nue, une serviette autour d’elle. Elle partit dans sa chambre pour s’habiller mais croisa Rigsby, les cheveux en pétard, une grosse trace sur la joue.
- Oh… Bonjour Patron…
Il la regardait, de la tête au pied.
- Pitiez, ici je ne suis pas votre patron. Lisbon sera parfait.
Elle allait continuer son chemin mais se ravisa lorsqu’elle vit la tête de Rigsby.
- Quoi ? Vous vous êtes vu ? Torse nu, en caleçon, avec votre érection matinale ? Laissez-moi rire !
Et elle s’engouffra dans sa chambre.
Rigsby, lui, resta planté comme un imbécile au milieu du couloir.

- Salut, fit Jane à son collègue. Tout va bien ? Demanda t il en baillant.
- Euh…
- Oh…
- Oui… Je… J’ai pas l’habitude de faire attention à ça. Puisque j’habite… habitais seul.
Jane se mit alors à rire.
- La prochaine fois, attends un peu avant de te lever !
Et il descendit se préparer un thé.


45 minutes plus tard…
Les cinq amis étaient réunis dans le salon. Ils étaient tous prêt sauf Rigsby qui enfilait sa paire de chaussette.
- Bien, commença Lisbon. Je sais que ce matin ça a été un peu étrange pour tout le monde. Mais désormais nous vivons tous ensemble, et ce, pour une durée inconnue. Il faut vraiment que tout le monde se sente à l’aise. Arrêtez d’être coincés, même si ça peut nous laisser perplexe de se voir en petite tenue, on est tous chez nous. Alors vivons comme d’habitude. D’accord ?
Les quatre amis acquiescèrent.
- Et même si c’est un peu difficile au début, quand nous sommes ici, faisons l’effort de se tutoyer. Appuya Jane.
Chacun se regarda avec un sourire timide. Hier soir, ça leur paraissait tellement plus simple !

- Bien. Le plan est de ne surtout rien changer à nos habitudes. C’est trop tard pour aujourd’hui mais pour les autres jours je partirais plus tôt au travail, car j’arrive toujours en avance. Ne prenez pas trop l’habitude de partir en même temps, ça va faire louche. Ou bien prenez des itinéraires différents. Jane, tu continues d’acheter tes donuts au même endroit. Expliqua Lisbon.
- Vous pensez que des agents externes pourraient nous épier ? S’inquiéta Grace.
- S’ils ont un doute sur l’évasion de Cho, oui. Ne prenons pas de risques. Cho, on vous laisse ici. Ne sortez sous aucun prétexte. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez nous avec le fix. Je vous ramènerais un téléphone avec une nouvelle ligne dès ce soir.
- Très bien. Soyez prudent. Répondit celui-ci, regardant ses collègues et amis franchirent la porte.

Lisbon pris ses clefs et laissa un double sous un pot de fleur. Pour ne pas prendre de risques, ils devraient changer cette clef d’endroit tous les jours.
Jane, qui avait laissé sa DS devant chez lui, partit avec Grace dans la voiture de location qu’avait utilisée Cho la veille afin de s’évader. Ainsi, ils passeraient chez Jane, qui récupérerait sa voiture et suivrait Grace jusqu’au garage. Ils rendraient la voiture de location et fileraient tous les deux au bureau.
Risgby, lui, monta dans son véhicule et pris le chemin du bureau, suivit de près par Lisbon.


1 heure après…
Jane était, comme à sa habitude, allongé sur le canapé. Il fermait les yeux et semblait en pleine réflexion. Grace et Rigsby était concentré sur leurs écrans d’ordinateur, faisant semblant de chercher des pistes pour retrouver Cho. Quand à Lisbon, la pauvre était enfermée dans son bureau, jonglant entre les appels de la presse et l’épluchage du courrier, parfois incendiaire, parfois compatissant, de la population. Visiblement, leur conférence de presse n’avait laissé personne indifférent.
Soudain, Bertram débarqua sans prendre la peine de toquer.
- Lisbon, rassemblez votre équipe, je vous veux dans 2 minutes dans mon bureau.
Lisbon eut à peine le temps de lever les yeux vers lui que celui-ci était déjà reparti. Elle rassembla alors ses collègues et ils avancèrent, anxieux, vers le bureau du grand patron.

Toc Toc Toc
- Entrez. Asseyez-vous.
Tout le monde s’exécuta. Bertram ne se trouvait pas seul dans son bureau mais était accompagné de deux hommes, l’un était vaguement connu de l’équipe, l’autre en revanche, leur semblaient inconnu.
- Je vous présente Gabe Mancini, agent du FBI. Vous vous connaissez puisque vous avez collaboré sur une affaire il y a quelques temps. Et voici James Forman. Votre nouveau collègue.
L’équipe resta abasourdie un moment. Comment ça un nouveau collègue ? ça ne faisait pas parti du plan ça !
- Monsieur, si je puis me permettre, commença Lisbon, je doute que ce soit une bonne idée. Je veux dire, c’est encore un peu tôt pour remplacer l’agent Cho, l’agent Forman risque de ne pas se sentir à sa place.
- Je sais que cette place sera difficile à prendre, et je compte donc sur vous pour faciliter au mieux l’insertion de votre nouvel agent.
- Très bien.
L’équipe jeta un bref regard à leur nouveau collègue. Tout le monde lui adressa un demi-sourire, tout le monde sauf Rigsby.
- Maintenant que les présentations sont faites, venons-en aux choses sérieuses. Continua Bertam. L’agent Mancini n’est pas là par hasard, vous vous en doutez bien. Je sais que cela ne va pas vous plaire, continua t il en fixant Lisbon, mais c’est son équipe qui va s’occuper de John Le Rouge. Ou de l’ancien agent Cho, comme vous préférez.
- Pardon ? Pourquoi ? Monsieur, vous savez bien que personne d’autre que nous n’est plus qualifié pour le retrouver ! On le connait mieux que personne ici !
- Justement, vous ne disposez pas du recul nécessaire pour faire face à cette affaire. Néanmoins, continua t il en voyant l’air désemparé de Lisbon, ils sont tenus de vous informer des avancés de leur enquête.

Voyant les protestions monter, Mancini prit la parole.
- Ecoutez, je comprends que ça ne vous plaise pas. Mais je vous promets de vous tenir informé des moindres indices dont nous disposerons. En échange je vous demande de rester à notre disposition pour nous aider à cerner le personnage. C’est le deal.

L’équipe se concerta du regard. Jane était resté bien silencieux jusqu’à présent, mais au fond, il fallait bien avouer que ça l’arrangeait. Ne pas avoir à faire semblant d’enquêter sur la fausse évasion de leur ami leur laisserait plus de temps pour enquêter sur le vrai John Le Rouge. Néanmoins, cela comportait également plus de risques car ils ne pourraient rien contrôler de l’enquête sur Cho. Car l’équipe de Mancini, elle, ne ferait pas semblant de ne rien trouver.
- Ce n’est pas comme si nous avions réellement le choix. Repris Lisbon. Mais je vous préviens, dit elle à l’intention de Mancini, si je découvre que vous nous cachez une info, il n’y aura plus de deal. Et vous aurez personnellement affaire à moi.
L’agent sourit et hocha la tête.
- Bien, reprit Bertram, maintenant retournez travailler.

Les six agents sortirent du bureau de Bertram et prirent la direction du bureau de Lisbon pour l’intégration de l’agent Forman. Tout le monde rentra sauf Lisbon, qui échangea quelques mots avec Mancini.
- Ecoutez Teresa, je suis désolé que ça se passe comme ça...
- A d’autres. Je veux un compte rendu tous les midis et tous les soirs. C’est bien clair ?
- Très clair. Vous continuerez tout de même à vous joindre à nous tous les jeudis pour nos parties de poker ? Lui demanda t il un sourire en coin.
- Pas sur.
Puis elle tourna les talons et s’engouffra dans son bureau.



A suivre...


Chapitre 5

Teresa a réussi à perturber Cho (Ces qu'elle est bien foutu notre Lisbon). La scène dans le couloir entre Rigsby et Lisbon était juste tordante , c'est la tenue légère de Teresa qui fait cette effet à Wayne , Lisbon ne mâche pas ses mots . Si l'équipe ne peux plus avoir l'enquête sur Cho, Gabe risque de trouver des indices ou pire de remonter jusqu'à l'implication de toute l'équipe, mais comme Jane le dit sa leur donne plus de temps pour coincer Red John. Un truc me turlupine, quand tu parles du mec qui intègre l'équipe, un coup tu dis Forman et un coup tu dis Cohen... ou alors un truc m'a échappée . Mais à part ça tu l'as peut être compris J'ADORE ta fic . VLS VLS VLS

Bien, écoutez, dit Lisbon en regardant ses deux coéquipiers, à moi aussi ça me fait bizarre. Mais on va s’y faire. Qui n’est pas en pyjama ou en caleçon dans son salon quand il se lève ? Je peux savoir ?

Parfois il y en a qui sont nus... La ca aurait été la gêne totale ! lol

Elle allait continuer son chemin mais se ravisa lorsqu’elle vit la tête de Rigsby.
- Quoi ? Vous vous êtes vu ? Torse nu, en caleçon, avec votre érection matinale ? Laissez-moi rire !
Et elle s’engouffra dans sa chambre.

Enorme ce passage !!!!!!!!!!!!

Laura-jisbon: exact! J'hésitais entre les deux noms au départ et du coup je me suis emmêlée. Enfin je vois que tu est très attentive! Du coup j'ai corrigé.

Merci à vous deux pour vos commentaires, ça fait plaisir! Et moi aussi je me suis marrée en écrivant la scène entre Rigsby et Lisbon. Cette cohabitation va les rendre fous!

Voilà, j'espère que vous allez aimer, ou détester, notre nouvel ami Forman. Tout ce que j'espère c'est qu'il ne vous laissera pas trop indifférent. Et Mancini risque aussi de nous réserver quelques surprises!

A bientôt pour la suite!

Bon, j'essaye d'écrire rapidement, donc désolée pour les postes rapprochés. Mais comme je pars en australie dans deux semaines, j'aimerai bien avoir bouclé cette histoire avant de partir! Sinon, il vous faudra très longtemps avant d'avoir la suite...



L’agent Forman avait tout d’un type normal. Il était de taille moyenne, avait des yeux marron et des cheveux bruns foncés. Il avait l’air de quelqu’un que l’on croise à la boulangerie, d’un voisin banal qui vous fait un signe de la main lorsqu’il ramasse son journal. Pourtant quelque chose chez lui dérangeait profondément Rigsby.
Ils étaient à présent tous assis autour du bureau de leur patronne quand celle-ci prit la parole.
- Bon alors, bienvenu. Comme vous devez le savoir vous prenez la place d’un collègue qui nous était cher. Mais qui est aussi John Le Rouge. On est donc pas très en forme en ce moment, mais nous ferons du mieux pour vous intégrer convenablement.
- Merci.
- Donc je vous présente l’agent Grace Van Pelt, l’agent Wayne Rigsby, et notre consultant, Patrick Jane. Ses méthodes risquent de vous dérouter, mais vous vous y ferez rapidement.
- Consultant ? …
- Mentaliste, pour être plus précis. Expliqua Jane. J’aide le CBI à résoudre des enquêtes en employant des méthodes… disons… hors normes.
- Il manipule les gens. Et est très doué pour déceler les mensonges. S’enquit de préciser Grace.
- Je n’aime pas le mot manipuler… Ce n’est pas tout à fait ça… grimaça Jane.
- Enfin bref, coupa Lisbon, il joue avec les suspects pour les confondre. Et même si ce n’est pas très… déontologique, c’est très efficace. Vous avez des questions ?
Toutes les têtes se tournèrent vers le nouvel agent, qui sourit.
- Pas pour l’instant, merci.
- Alors venez, je vais vous montrer votre bureau.
Lisbon sortit, suivie par James Forman.

En attendant, Rigsby tentait de faire part de son aversion pour leur nouveau collègue.
- Il n’y a pas quelque chose qui vous dérange ?
- Si, que Mancini mette le nez dans notre plan, ça n’est pas rassurant… Répondit Grace.
Jane acquiesça.
- Je parlais de Forman. Précisa Rigsby.
Ses deux amis le regardèrent, interrogatif.
- Si tu veux mon avis, celui là ne va pas nous causer beaucoup d’ennui ! Il a l’air d’un parfait petit pingouin. Se moqua Jane. Sérieusement, je ne vois pas ce qui t’inquiètes chez lui.
- Je ne peux pas l’expliquer mais quelque chose me dérange.
- Son petit air de premier de la classe peut être ! Plaisanta Grace. Tu as peur qu’il te vole les faveurs du patron, avoues !
Jane et Grace rigolaient, mais Rigbsy semblait ailleurs. La présence de Forman le rendait mal à l’aise et il ne savait pas pourquoi. C’était une sensation assez déroutante ainsi que très désagréable.

3 heures plus tard…
Il était déjà plus de midi et rien ne s’était produit. Pas de signalement d’un nouveau meurtre ressemblant au mode opératoire de John Le Rouge. Combien de temps faudrait il qu’ils patientent avant de recevoir un signe ?
- J’ai faim. Se plaignit Rigsby.
- Pour changer ! S’exaspéra Grace. Mais… j’avoue que… moi aussi, je commence à avoir un petit creux…
- Ah ! Tu vois !
Lisbon et Jane se regardèrent, complices, et décidèrent qu’il était temps de faire une pause. Ils avaient passé la matinée à classer des dossiers et étaient à la limite de devenir fou.
- Pizza ? Proposa Jane.
- Oui ! Notre Nico, le pizzaiolo, me manque !
- Rigsby n’a pas tord, ça fait deux semaines qu’on lui fait des infidélités. Il doit se demander où on est passé ! Renchérit Grace.
- Et vous, ça vous va ? Demanda Lisbon à Forman.
- Euh… je m’étais préparé un tupperware… Répondit-il, tout honteux.
- Ça en fera plus pour nous !

Sur ce, Jane, Lisbon, Grace et Rigsby partirent au temple de la pizza.
Arrivé sur place, ils ne virent pas leur pizzaiolo préféré. Ils s’adressèrent alors à Manon, la jeune française qui avait ouvert ce petit snack avec lui.
- Bah alors, dit Jane, ton collègue n’est pas là aujourd’hui ?
Manon s’affairait, comme elle le pouvait, entre les commandes et la cuisson des pizzas, laissant son seul employé s’occuper du reste.
- Non, et je n’arrive pas à le joindre. C’est un peu la course sans lui.
- Ça ne lui ressemble pas… Dit Jane, l’air soucieux. J’espère qu’il n’est pas trop malade.
- Je ne sais pas. J’irais faire un tour chez lui après le service. Alors, dites-moi, qu’est ce que vous me commandez aujourd’hui ? Leur demanda t elle, tout sourire.
L’équipe passa sa commande et attendit patiemment qu’elle soit prête. Ils dégustèrent ensuite, comme il se doit, leurs fabuleuses pizzas.

De retour au CBI, Lisbon vit qu’elle avait ratée un appel de Mancini. Elle s’enferma alors dans son bureau et le rappela.
- Mancini.
- C’est Lisbon. Du nouveau ?
- Et bien, nous avons reçu vos analyses sanguines. Mais rien n’a été décelé.
- Comment ça, rien ? Pourtant j’ai été piquée, j’avais la marque, et ensuite ça a été le trou noir pendant une bonne vingtaine de minute.
- Je sais, les laborantins nous on confirmé que vous aviez une marque.
- Alors comment ça s’explique ? Demanda Lisbon, faisant semblant d’être surprise.
- Et bien, comme vous avez un peu tardée pour faire votre analyse, le produit a pu disparaitre dans votre organisme. Je ne vois pas d’autre explication.
Lisbon resta silencieuse un instant puis reprit.
- Rien d’autre ?
- Non, pas pour l’instant. Je vous rappelle ce soir.
Et il raccrocha.



A suivre...


Chapitre 6

Si Rigsby dit que le nouveau est louche les autres devraient le prendre un peu plus au sérieux tout de même . Peut être qu'il y a vraiment un problème avec le collègue de Manon , peut être qu'il y a un rapport avec RJ ( je sais, je vais chercher loin mais j'étudis toutes les pistes ). J'espère que Gabe ne se posera pas de question qu'il n'ont pas trouvés de sédatif dans le sang de Lisbon, mais j'ai l'impression que pour l'instant il ne doit pas s'en posé. Tu pars en Australie, mais tu sais que je te déteste maintenant

Laura-jisbon, ce nouveau chapitre va répondre à une de tes questions!



Vers 16 heures, nos cinq agents étaient toujours occupés aux mêmes tâches rébarbatives que le matin. Il était assez rare que l’équipe n’ait pas d’affaire en cours. Et, même s’ils savaient que c’était plutôt bon signe pour le pays, ils ne pouvaient s’empêcher d’espérer qu’un meurtre soit commis afin de se remettre au travail.
Heureusement pour eux, ce moment tant attendu allait enfin arriver.

- S’il vous plait, je dois parler à l’équipe de l’agent Lisbon, je vous en prie, c’est important ! Disait une voix de femme suppliante.
Jane, qui s’était levé se faire un thé, releva la tête et découvrit le visage de Manon, la petite française de la pizzeria. Elle était en pleurs et semblait sous le choc. Il se précipita donc vers elle, le reste de l’équipe sur ses talons.
- Manon ?
- Vous la connaissez ? Demanda un des agents qui empêchait la française d’avancer.
- Oui, laissez là passer. Venez par là Manon. Tenez, asseyez vous.
Manon s’assit. Elle avait les cheveux légèrement en bataille, et semblait avoir courue. Elle paraissait terrorisée.
- Nicolas… Il est… Il est mort…
Elle ne pleurait plus, mais semblait aspirée par une force inconnue. Son regard était vide, son corps immobile.

Jane et Lisbon se regardèrent, inquiet. Ils connaissaient suffisamment Nicolas pour savoir que c’était un homme bien, qui ne trainait pas dans les ennuis. Lui aussi était français. Manon et lui se connaissait depuis des années et avaient décidés de vivre le rêve américain en ouvrant une petite pizzeria pas loin des locaux du CBI. Ça faisait maintenant cinq an qu’ils étaient là, cinq an que Lisbon et son équipe passaient les voir plusieurs midi par semaine.

Lisbon s’agenouilla alors prêt de Manon et lui prit les mains.
- Nous allons enquêter sur sa mort. Je vous le promets.
- Merci…
- Vous pourriez nous raconter… plus en détail ? Se risqua à demander Grace.
Manon acquiesça et son regard redevint vif.
- Je suis allée le voir après le service. J’ai… J’ai toqué et comme personne ne venait, j’ai ouvert la porte. Ce n’était pas fermé à clef. Je suis rentrée et arrivée à sa cuisine je… j’ai vu un dessin sur le mur de son bar. Un… smiley.
A ce mot, Jane, Lisbon, Grace et Rigsby blêmirent.
- C’était étrange. Continua t elle. Et j’ai fait le tour du bar pour… pour atterrir dans sa cuisine. Et c’est là que… mon dieu… c’est là que je l’ai vu... A terre. Baignant dans le sang. Son sang…
Tout le monde restait silencieux jusqu’à ce que le petit nouveau, James Forman, ne prenne la parole.
- Et pourquoi vous n’avez pas appelé la police ? Lui demanda t il, très calmement.
- Parce que je n’ai confiance qu’en vous. Je vous connais et vous le connaissiez. Je… Je suis partie en courant jusqu’ici. Et aussi parce que je crois que c’est vous qui vous étiez occupé du tueur au smiley. Il parait que c’était un de vos collègues… et qu’il est en cavale. Je ne pensais pas l’agent Cho capable d’une telle horreur… Lui aussi nous connaissait bien. Vous… vous pensez que c’est lui ? Mais pourquoi Nico ? Demanda t elle, la voix emplie par le désespoir et l’incompréhension.
C’est bien cette question que se posait notre équipe…


30 minutes plus tard, arrivé sur les lieux du crime…
- On a le feu vert de Bertram, annonça Lisbon à ses subordonnés. On peut entrer.
Rigsby ouvrit la porte d’entrée et avança jusqu’à la cuisine. Des experts entraient à leur tour et prenaient des photos de la pièce. Du smiley rouge sang au corps de la victime, tout y passait.
Ensuite d’autres experts arrivèrent et emmenèrent le corps pour une autopsie. Une fois partis, Grace alla chercher Manon, qui attendait dans une de leurs voitures, et la fit entrer.
- Ça va aller ? Lui demanda t elle.
- Oui… Je crois…
- Bien. Surtout prenez votre temps. Regardez bien toutes les pièces et n’hésitez pas à nous dire si quelque chose vous semble étrange. Un objet déplacé, disparu ou nouveau. D’accord ?
Manon hocha la tête et commença son introspection des lieux.

- Vous pensez que c’est John le Rouge ou plutôt un imitateur ? Interrogea Forman
Lisbon et Jane se jetèrent un bref coup d’œil puis celui-ci prit la parole.
- Et bien… difficile à dire. Si c’est un imitateur, il est bon. Si c’est RJ… il est imprudent.
- C’était votre collègue, vous devriez savoir si c’est le genre à provoquer comme ça, non ? ...
Il avait posé cette question avec beaucoup d’assurance au départ et beaucoup moins à la fin. Le regard de sa patronne l’avait sans doute légèrement intimidé.
- RJ était notre collègue oui. Ce n’est pas pour autant que ça veut dire qu’on peut anticiper le moindre de ses gestes. Sinon on n’aurait pas mit des années pour le démasquer. Lui lança sèchement Lisbon.
- Oh… Je n’insinuais pas… Enfin vous ne devez pas vous en vouloir. Tenta de se rattraper Forman. Je veux dire, c’est souvent lorsque la réponse se trouve sous notre nez qu’on a le plus de mal à la trouver…
- Et bien puisque toi tu as plus de recul que nous sur cette affaire, t’as qu’à nous le dire ce qui va arriver. Vas-y, on t’écoute. Le défia Rigsby, plus qu’irrité par le comportement maladroit du nouveau.
Jane, qui avait tout suivit de cet échange tendu, tenta de détendre l’atmosphère. Ainsi, il emmena Forman étudier le smiley avec lui. Comme les précédents, il avait été peint avec trois doigts. Et cette information n’avait pas été diffusée par la presse. Donc soit l’imitateur était très bien renseigné… soit RJ lui-même avait tué cet homme.

De son coté, Manon continuait de arpenter les pièces. Elle se trouvait maintenant dans la salle à manger, ouverte sur la cuisine. Elle observait les murs, les meubles, la disposition des cadres… Lorsque soudain, quelque chose attira son attention.
- Vous avez remarqué quelque chose ? Interrogea Grace voyant Manon analyser de plus près un cadre photo.
- Oui. Cette photo… Elle n’a jamais été là. Pas d'après mes souvenirs en tout cas…
- Hey, venez, on a peut être quelque chose ! Appela Grace
- Qu’est ce qui ce passe ? demanda Jane, pressé de savoir quel indice aurait pu leur laisser RJ.
Grace leur montra le cadre qui semblait suspect aux yeux de Manon.
- La photo d’un tigre… Oui… et ? Interrogea Rigsby, perplexe de la pauvreté de la découverte.
Les agents se regardèrent, tout aussi perplexe que Rigsby.
- Je suis désolée, ce n’est probablement rien, c’est seulement que Nico n’a jamais spécialement adoré les tigres. Ni les animaux en général…
- Blake ! Le poème du Tigre, celui que RJ m’a récité il y a trois ans ! C’est ça l’indice ! Retournez la photo, il y aura peut être quelque chose ! Ordonna Jane, le cœur plus battant que jamais.
Grace sortit alors la photo du cadre et la retourna.  Soudain, tous les regards se braquèrent sur les quelques lignes manuscrites qu’avaient laissé RJ spécialement pour eux.


« Le Bien est le passif qui obéit à la Raison. Le Mal est l'actif qui naît de l'Energie.
Le Bien, c'est le Ciel. Le Mal, c'est l'Enfer.
L’excès de chagrin, rit ; l’excès de plaisir, pleure.
Citerne contient, fontaine déborde.
Le meilleur vin, c’est le plus vieux ; la meilleure eau, c’est la plus neuve.
Le corbeau voudrait que tout soit noir, et le hibou que tout soit blanc. »

Voyez vous, je ne me délecte pas de la mort. Simplement de la vie.





- Il tue des gens et nous dit qu’il se délecte de la vie ? S’offusqua Lisbon pendant que Jane lisait et relisait les quelques lignes laissées par RJ.
- C’est encore de Blake. Dit Jane.
- Si je puis me permettre… Avança timidement Forman. Ça parle d’équilibre et de contradiction. Je crois qu’il veut nous dire que le bonheur n’est rien sans le malheur. Que la vie n’est rien sans la mort.
Forman observa timidement ses collègues. Ceux-ci avaient l’air d’écouter sa théorie. Alors il continua.
- Et ainsi… Il ne se placerait pas en étant le mal. Mais en étant celui qui continue de faire la vie ce qu’elle est.
- Sauf que lui n’a fait que le mal jusqu’à présent. Dit Lisbon.
- Pas de son point de vue. S’il pense comme ce que je crois qu'il pense alors il rééquilibre la vie. Nous représentons la justice. Et la justice n’existerait pas sans criminels…
- Nous sommes le ying, il est le yang. Conclu Rigsby qui n’avait rien perdu de cet échange.
- De son point de vue, oui.
- Bien. Il est déjà plus de 18heures, on rentre au bureau, on fait un topo à Bertram et chacun rentre chez soi. Les résultats de l’autopsie n’arriveront pas avant demain midi au plus tôt. Forman, je compte sur vous pour éplucher entièrement le dossier existant sur RJ. Chacun de nous connait ce dossier sur le bout des doigts. J’en attends donc autant de vous.
- Bien patron.

Ils partirent de la scène de crime et montèrent en voiture. Ils déposèrent Manon chez elle et se rendirent comme prévu au CBI. Arrivés dans les locaux, ils firent un compte rendu à Bertram de ce qu’ils avaient appris, sans rien omettre, puis rejoignirent leur voiture sur le parking.
- Bonne soirée. Leur dit Forman.
- A vous aussi. Répondit Lisbon.
Les quatre agents restant le regardèrent s’éloigner au volant de son véhicule. Une fois celui-ci suffisamment loin, Jane prit la parole.
- Plutôt doué ce petit. Son interprétation de Blake me parait très juste. Il a l’air d’avoir bien cerné le personnage…
- Hum… Fit Rigsby, toujours aussi réticent à exprimer la moindre sympathie à propos de Forman.
- C’est vrai qu’il m’a bluffé. Accorda Lisbon.
- Moi aussi. Dit Grace. Mais on doit vraiment faire attention à ce qu’il ne découvre pas notre mascarade. Sinon le FBI va vite nous tomber dessus, Cho se sera sacrifié pour rien et on pourra tous dire adieu à nos carrières…
- Vous avez raison, restons vigilants. Allé, à tout de suite. Dit Lisbon avant de monter dans son véhicule.
Et chacun prit le chemin du domicile de leur patronne afin d’y retrouver leur ami et de lui apprendre tout ce qu’ils avaient découvert. Il fallait qu’ils fassent un point sur cette journée. Qu’ils mettent en commun toutes leurs réflexions.



A suivre….


Chapitre 7

Wouah je pensais vraiment pas que ma théorie sur Nicolas serait la bonne . Forman en savait un peu trop sur le point de vue de RJ sur la vie , enfin j'ai des soupçons parce que Rigsby a des soupçons, sinon j'aurais juste dit qu'il m'a impressionnée . Hâte de connaitre la suite

Coucou!

Juste pour vous dire que je m'absente 3 mois et que je doute pouvoir poursuivre ma fic durant cette période... Je ne compte pas du tout l'abandonner, rassurez vous! J'ai déjà quelques idées pour la suite. Seulement il va falloir être patient, désolée...

A bientôt, en espérant que vous serez toujours là pour me lire!

Profite de tes vacances alors . Pour la fic c'et pas grave, comme ça quand tu reviendras tu auras encore plus d'idée .

Salut tout le monde!
Voici enfin la suite de l'aventure, désolé d'avoir mis tant de temps mais je viens juste de rentrer chez moi après 3 moi d'absence! J'espère que ça vous plaira et que vous n'aurez pas trop de mal à rerentrer dans l'histoire!



Le début de soirée fut quelque peu tendu. Ils se posaient tous les mêmes questions, pourquoi Nicolas ? Pourquoi Mme Valoni ?
- A l’origine, commença Jane, RJ tuait pour le plaisir, mais uniquement les femmes. Ensuite, il s’est aussi mis à tuer d’autres personnes, celles qui représentaient un danger pour lui. Vu la mise en scène de la mort de Mme Valoni, on peut facilement en déduire que RJ l’a tuée par plaisir. Mais pour Nicolas ?
- Peut être que Nicolas savait quelque chose ? Proposa Cho
- Non je le vois mal avoir un quelconque rapport avec John le Rouge… dit Grace. Et s’il l’avait tué juste pour se venger de notre provocation ?
- Comme un avertissement… Termina Rigsby.

Les 5 agents nageaient dans le flou lorsque le téléphone de Lisbon sonna.
- Lisbon
- C’est Mancini. Vous n’auriez pas oublié de me dire quelque chose ? Dit il légèrement agacé.
- Euh… je…
- Pourquoi ne pas m’avoir prévenu de la mort de Nicolas Duquesne ? Vous n’avez pas tenu votre part du marché !
- Non attendez ! Se reprit Lisbon. Manon, sa collègue, est venue nous voir personnellement. Ce sont des jeunes que nous connaissions assez bien et j’ai jugé bon de m’occuper de cette affaire. Ce n’était pas dans le but de vous cacher des informations, loin de là. Alors je suis désolée de ne pas vous avoir prévenu plus tôt, mais retrouvez moi demain à 8h dans mon bureau et je vous ferais un compte rendu détaillé. Essaya t elle de se rattraper.
- Bien… Bon, de notre côté ça n’a pas beaucoup avancé. Mais votre version des faits concernant la seringue tiens la route. On a en effet pu récupérer les vidéos surveillances de l’autoroute sur laquelle vous étiez, et on le voit clairement vous menacer avec une seringue. C’est dommage que la sortie que vous ayez pris n’en soit pas également équipée.
- Hum… fit Lisbon, évasive. Ça devait faire parti de son plan.
- Fort probable. Alors dites moi, aurais je l’honneur de vous voir à la table de poker ce soir ?
- Pas ce soir non, dur journée.
- …. Bon, très bien. A demain alors, passez une bonne soirée.
- Oui merci, à vous aussi.
Et elle raccrocha.

- C’était Mancini, dit elle à l’intention de ses collègues.
- Oups… Fit Jane.
- Oui, comme vous dites. Je dois lui faire un compte rendu demain matin. Sinon, pour la seringue, notre plan a bien fonctionné, dit elle à Cho en souriant.

Ils finirent la soirée assis autour de la table basse du salon de Lisbon. L’atmosphère s’était détendue, le tutoiement s’était réinstallé plus naturellement que la veille et les langues se déliaient. Ainsi Cho se confia sur une partie de sa jeunesse, avouant à ses amis que vers ses 16 ans il avait failli se faire tatouer le prénom de sa petite amie de l’époque. Le reste de l’équipe n’avait pas pu s’empêcher de rire face à cette révélation.
- Tu étais un vrai cœur d’artichaut ! Se moqua gentiment Rigsby.
- Arrête… Il devait vraiment être amoureux pour vouloir faire ça ! Renchérit Grace.
Cho sourit timidement.
- Elle s’appelait Lola. Sa famille venait du Mexique. Confessa t il. Cette fille là, elle avait toujours des problèmes. Et moi, à l’époque, je faisais un peu le kaïd. On s’est quitté parce que notre relation nous posait trop de problèmes.
- La guerre des gangs… Dit Lisbon.
- C’est ça. Je n’étais ni latino ni de son quartier. Ses frères et ses cousins lui mettaient la pression, ils me sont même tombé dessus une fois ! 5 jours de repos forcés. Et c’était juste un avertissement.
- Et bah, sympa la famille de ta copine ! Réagit Grace, choquée.
- Quand on s’est mis ensemble on était plus ou moins au courant des risques. Mais on s’aimait. Sauf que c’était perdu d’avance. Quand on s’est quitté j’étais fou de rage. Je haïssais les latinos. C’est comme ça que je suis entré dans le gang des Playboys d’Avon Park. C’était une nouvelle page, une page que je voulais vivre sous contrôle. A partir de ce jour là j’ai décidé que plus de ne me toucherait. Ou du moins que je ne laisserais plus rien paraitre.
- D’où le surnom d’Iceman. Observa Jane.
Cho acquiesça.

Ainsi l’énigmatique Cho s’était ouvert à ses collègues. Il semblerait que ces soirées se prête à la confidence, au plus grand bonheur de Jane qui, en grand curieux, avait hâte d’entendre les anecdotes de chacun. En particulier celles de Lisbon. Non pas que la vie des autres l’intéressait moins mais parce que Lisbon, tout comme Cho, restait toujours très discrète sur sa vie privée. Et les talents de Jane n’était pas assez fort face à la réserve et à la pudeur émotionnelle de cette dernière.


Cette nuit là fut assez difficile pour tout le monde. Lisbon ne cessait de penser à leur mensonge, Jane se triturait l’esprit sur le poème de John Le Rouge, Rigsby avait toujours une mauvaise sensation concernant Forman, Grace culpabilisait pour la mort de leur ami Nicolas, et Cho se demandait durant combien de temps il devrait rester fugitif. Et donc, enfermé chez Lisbon.

Le réveil fut difficile pour Lisbon qui descendit, toujours en pyjama. Elle s’attacha les cheveux en un petit chignon fait à la va vite et se fit couler un café. Un long et fort café. Ensuite elle le but tranquillement, tout en se promenant dans son salon. Elle sourit en voyant les mots croisés qu’avait entamés Cho hier dans la journée et allait s’assoir lorsque la porte d’entré grinça. Elle se retourna et vit que la porte était entrouverte mais il n’y avait personne. Son arme étant rangée dans un tiroir de sa chambre, elle se dirigea le plus silencieusement du monde vers la cuisine et prit un couteau. Elle avança ensuite lentement vers l’entrée. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu’elle craignait que sa s’entende. Elle avança encore, rasant les murs et jetant des coups d’œil aux quatre coins de la pièce. Mais  arrivée à la porte, elle ne vit toujours personne. Elle décida alors d’avancer lentement dehors vers son petit jardin mais marcha sur une brindille qui se craqua sous ses pieds.
- Lisbon ? Que faites vous avec ce couteau ?
Jane… Il était allongé dans l’herbe, les bras croisés sous sa tête, fixant étrangement son amie.
- T’es fou ? Tu m’as foutu une peur bleue !
- Désolé…
- Non mais la prochaine fois tâche de mieux refermer la porte derrière toi !... Jane ?... Ça va ? Finit-elle par s’inquiéter.
- Hum.
Lisbon s’allongea alors à côté de lui. Elle resta silencieuse, attendant que son ami se confie. Dans un silence, ils observaient le ciel encore noir parsemé d’étoiles.
Jane soupira.
- Je repense au mot laissé par RJ. A Nicolas qui est probablement mort à cause de nous. Jusqu’où ça va nous mener ?
- Je ne sais pas. Mais Nicolas n’est pas mort à cause de nous Jane. C’est RJ qui l’a tué, pas nous.
- C’est tout comme ! On sait très bien que ce n’est pas un hasard s’il s’en est pris à lui.
- Il fallait s’y attendre. On l’a forcé à se montrer, à nous approcher. C’est très triste, bien sûr, mais on savait tous que ça allait arriver.
- Tu devrais mettre ta famille sous protection. Dit il en se tournant soudainement vers elle. Les autres aussi.
Lisbon acquiesça.
- Allez, parlons d’autre chose. Ça te dit qu’on aille à la petite boulangerie française à deux rues d’ici ?
Jane sourit. Ils se levèrent, rentrèrent enfiler quelque chose de décent et partirent à pied jusqu’au Petit Paul.

Mais au moment de passer devant sa voiture, Jane y vit un petit papier…  Il échangea alors un rapide regard avec Lisbon, puis l’ouvrit de ses mains tremblantes.

« Sans contraintes il n'est pas de progrès. Attraction et Répulsion, Raison et Energie, Amour et Haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme. »
Aussi étrange que cela puisse vous paraître, j’ai un immense respect pour vous, monsieur Jane. Pour vous et vos collègues, Grace Van Pelt, Rigsby Wayne… J’aurais également volontiers évoqué le nom de l’asiatique sauf que celui-ci s’est fait passé pour moi. Je n’ai donc plus aucun respect pour lui. Mais si cela peut vous rassurer je garde un immense intérêt pour votre très chère Teresa Lisbon. Passez-leur mes amitiés.
A très bientôt.

RJ




A suivre...


Chapitre 8

Chouette, la suite de cette fic...

Un petit coucou à tout ceux qui lisent cette fic  
Voici la suite!




2 jours plus tard…
Lisbon était dans son bureau et s’apprêtait à partir déjeuner lorsque son téléphone portable sonna.
- Lisbon, dit elle en décrochant.
- Bonjour, c’est l’hôpital Sainte Hélène à l’appareil.
- Euh, bonjour. Que puis-je pour vous ?
- Sandra et Brian Flaming ont eu un accident de voiture...
Lisbon, dont les mains s’étaient mises à trembler, se rassit doucement dans son fauteuil. Elle avait pâlie et semblait très attristée.
- C’est grave ?
- Ils sont décédés madame. Je suis désolée.
- Oh mon dieu…
- Il est écrit dans leur dossier que vous êtes la marraine de leur petite fille ?
- Zoé ? Oui. Elle va bien ? Demanda t elle soudainement prise de panique.
- Oui rassurez vous, elle n’était pas dans la voiture au moment du drame.
Lisbon soupira de soulagement.
- Saviez-vous qu’il vous avait choisi pour s’occuper de leur fille s’il leur arrivait malheur ?
- Euh… Non… Je l’ignorais…
S’occuper de Zoé ? L’adopter ? Cette gamine haute comme trois pommes était adorable, mais c’était si soudain…
- Seriez vous disponible cet après midi ?
- Euh… Oui. Oui, je vais m’arranger.
- Très bien, alors disons 14h à l’hôpital ? Demandez Madame Kiliane.
- Bien, merci madame.
Lisbon laissa tomber son téléphone sur ses genoux et prit sa tête entre ses mains. Pourquoi eux ? Pourquoi maintenant ? C’était tellement injuste !

Soudain, la porte de son bureau s’ouvrit, laissant apparaître une petite tête blonde.
- Et un café pour ma Lis… Qu’est ce qui ce passe ? Demanda t il à sa patronne avec inquiétude.
- Fermez la porte. Dit elle en soupirant.
Jane s’exécuta.
- Une amie d’enfance vient de décéder avec son mari, dans un accident de voiture… Je… Ils avaient une petite fille, Zoé, dont je suis la marraine. Et… Enfin je ne serais pas là cet après midi.
- Ils vous avaient désigné comme tutrice légal de leur fille, n’est ce pas ? Demanda Jane d’une voix douce.
Lisbon hocha la tête. Les larmes menaçaient de couler depuis un bon moment mais elle s’efforçait de les retenir.
- Qu’allez-vous faire ?
- Je ne sais pas. Je vais déjà aller à ce rendez vous.
- Je vous accompagne.
Elle le regarda, surprise. A vrai dire elle avait pensé lui demander de venir avec elle car elle le savait bien plus à l’aise qu’elle avec les enfants. Mais la question n’avait pu franchir ses lèvres.

Elle le remercia alors silencieusement puis souffla un bon coup avant de se relever.
- Du nouveau sur Nicolas ? John le Rouge ?
- Rien. Dit-il en secouant la tête.
- Et on en est où de la mise sous protection des familles de l’équipe ?
- Rigsby a confié son fils a des amis proches, Grace a offert un voyage à ses parents et Cho n’a pas grand monde à protéger. Et vous ?
- J’ai prévenu mes frères. J’ai dit à Tommy  d’envoyer Annie en camps de vacances ces 2 prochaines semaines.
- Hum. Une chance que ce soit les vacances scolaires.
- Oui…  Et vous ?
- Moi je n’ai plus que vous Lisbon.
Elle sourit.
- Alors c’est pour ça que vous ne me lâchez plus d’une semelle… dit elle en le regardant affectueusement.
Il lui rendit son regard. Il avait besoin de cette femme, bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer.
- Je me demande combien de temps cette histoire va durer Jane… Je veux dire… on ne pourra pas toujours tenir ceux qu’on aime éloignés. Pourquoi RJ ne passe pas à l’action ?
- Il l’a fait. En tuant Nicolas. En nous laissant des mots.
- Oui mais il joue encore avec nous ! ça prend du temps, trop de temps… Pourquoi il ne vient pas tout simplement nous tuer maintenant ? Questionna-t-elle agacée.
- Parce que ça ne lui procurerait aucun plaisir. Il veut d’abord sentir ma peur, notre peur. Il nous observe, soyez en sûre. Et quand il en aura fini de nous observer, croyez moi, il viendra, avec un plan diabolique. Et nous devons nous préparer à ça, au pire.
- J’ai peur…
- Je sais… Moi aussi…
- Oui mais je n’en peux plus d’attendre Jane. Ça ne fait qu’augmenter notre peur, je… Je crois que je préférerais encore qu’il vienne me trancher la gorge ce soir que de devoir vivre comme ça encore des mois et des années.

A cet aveu Jane recula d’un pas.
- Tu n’as pas le droit de dire ça. Réagit-il d’un ton dur, la tutoyant soudaiement.
- Mais je le pense !
La peur lui était devenue si intense que la mort elle-même était devenue moins effrayante.
- Je préfère crever Jane, crever que de vivre encore 6 mois comme ça. Je suis désolée mais c’est la vérité. Je n’en plus de regarder toujours derrière moi, de sursauter au moindre bruit suspect, de psychoter à chaque fois que quelqu’un me regarde… C’est simple, je vois des complices de John le Rouge partout ! Parce que je sais qu’il est là, quelque part. Je sais qu’il a des taupes au sein du CBI. J’en suis même à me demander si Mancini ou un de ses collègues n’est pas un de ses disciples ! Et même Forman ! Je deviens complètement parano, il me rend folle Jane !

Elle avait dit tout ça très vite et Jane sentait que sa patronne était sur le point de craquer. Il l’a prit alors soudainement dans ses bras et lui susurra des mots rassurants à l’oreille. Elle se laissa faire, essayant toujours de retenir ses larmes de couler. Puis elle se détendit, tout doucement. Elle n’avait pas imaginé combien les bras de son consultant pouvaient être rassurants.
Quant elle fut totalement calmée elle s’éloigna doucement de lui. Puis elle le regarda et prit ses mains.
- Merci…
Elle s’en voulait de ne pas avoir su contrôler sa peur. Après tout, tout le monde avait peur, et elle était la chef d’équipe. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle lâcha alors les mains de son partenaire et leva les yeux au plafond afin de faire disparaître ses dernières larmes. Quand elle fut certaine que son visage avait repris sa contenance elle rebaissa la tête et attrapa sa veste.
- Allons-y.


A plusieurs dizaines de kilomètre de là….
- Maitre, puis je vous poser une question ? Demanda une voix masculine.
L’homme face à lui acquiesça.
- Pourquoi attendre ? Vous pourriez les tuer, maintenant. Tous.
L’homme le regarda puis posa son verre. Il fit signe à son invité de s’assoir puis fit de même.
- Je ne veux pas les tuer. Pas tout de suite. Je veux d’abord… me délecter de leurs souffrances.
- Quelles souffrances ?
L’homme sourit puis poursuivi.
- Une poète a dit : « Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres. »
Puis il se leva, prit le livre posé sur son bureau et le lança à son ami.
- Tu ne seras jamais rien si tu ne te cultives pas. Dit-il avant de disparaître dans une autre pièce.



A suivre...

Chapitre 9

Je t'ais harcelée de message pour avoir le dernier chapitre et je l'ai même pas commentée , désolée. Lisbon est à bout et on peut la comprendre, qui pourrait supporter d'être traqué par un tueur en série. L'équipe se soude de plus en plus, l'anecdote de Cho était vraiment très jolie . Je me demande bien qui est se fameux disciple avec qui discute RJ (même si j'ai la petite idée la déçu). Raccroche toujours autant à ta fics et j'ai vraiment hâte d'avoir la suite

Tout d'abord: Merci laura-jisbon !
Tu es d'un véritable soutient depuis le début de cette fic, alors merci merci merci  

Ensuite: Je sais que j'ai un peu délaissé cette fic ces derniers temps mais je m'y suis remise.
Voici donc une petite suite, pas des plus extraordinaire mais la suite de ce chapite est déjà écrite. Je dois juste prendre le temps de la relire afin de vous poster quelque chose de correct sans trop de faute.
Pour ce chapitre: il n'y a pas beaucoup d'action mais ça annonce un peu la suite.
Le prochain va amener pas mal de tension et le suivant déclarera les hostilités ouvertes! Avec un huis clos machiavélique pour cloturer le tout, laissant libre court aux plans tordus de RJ et désignant la mort comme une des seules issues possibles.
Bonne lecture!




L’entretien avec madame Kiliane s’était très bien passé. Forcément un peu éprouvant pour Lisbon, mais la vue de la petite Zoé lui avait redonné le sourire. Elle n’avait pas plus de 3 ans et était mignonne comme un cœur. Jane avait tout de suite été séduit et le lui avait bien rendu.
Lisbon avait expliqué à Mandy Kiliane qu’adopter la petite fille maintenant était trop rapide pour elle. Surtout avec l’enquête qu’ils avaient en cours. Kate compris l’hésitation et l’inquiétude de la jeune femme et proposa une alternative.
Ainsi il avait été décidé que Zoé serait prise en charge par Mandy elle-même, le temps que le danger RJ s’éloigne (ou soit éradiqué) et que Lisbon prenne une décision.

Cela faisait maintenant exactement 17 jours que l’équipe n’avait pas eus de nouvelle du célèbre tueur en série. Et ne comprenait pas pourquoi. Cependant, ce petit repos n’était pas pour leur déplaire.
Jane, Rigsby, Grace et Cho logeaient toujours chez Lisbon. Ils se partageaient la maison depuis bientôt un mois et leur amitié s’en était renforcée. Jane et Lisbon était plus proche que jamais. Un vrai couple mentalement, de vrais amis physiquement. Ce n’était pas l’ambigüité qui manquait, mais John le Rouge empêchait Jane d’avancer dans sa vie personnelle.
Grace et Rigsby, eux, avait sauté au coup de Lisbon quand elle leur avait accordé de faire une entorse au règlement.

Flashback
Grace était rouge tomate et Rigsby essayait de fixer un point derrière Lisbon pour se concentrer. Celle-ci les avait surpris en train de s’embrasser dans sa chambre d’amis.
Lisbon avait les mains sur les hanches et soupirait.
- Bien. Je constate que c’est peine perdue…
- Patron, on est vraiment désolé… Tenta Grace la voix tremblante.
- Pas moi. Ecoutez patron, désolé de le dire comme ça, mais Grace et moi... Enfin c’est pas un scoop. Alors oui c’est ma collègue, non je n’ai pas envie de perdre mon boulot mais… je ne veux pas passer à côté d’elle non plus.
Grace et Teresa le regardèrent bouche bé. La première, surprise par la déclaration que venait de lui faire son ami. La seconde, surprise par la franchise et le culot de son subordonné.
- Mais dites-moi, c’est que vous avez pris du grade ! Fit Lisbon, un peu outrée.
Celui-ci baissa la tête et Grace retint son souffle.
- Allez, ne faites pas cette tête là. Vous avez raison, la vie est courte. Mais je vous préviens, je n’ai rien vu rien entendu ! A vous d’être suffisamment discret pour ne pas vous faire prendre. Compris ?
Les deux amants fixaient leur patronne avec soulagement et reconnaissance.
- Merci ! Lui dirent ils en cœur, laissant un beau sourire désabusé sur le visage de Lisbon.


Du coup la répartition des chambres avait quelque peu changée. Le couple occupait désormais la chambre d’amis, laissant les deux petits matelas du bureau de Lisbon à Jane et Cho. Ceux-ci étaient d’ailleurs plus complices que jamais. Jane découvrait le sens de l’humour de Cho, et adorait. L’asiatique n’était pas un homme très expressif, ni très démonstratif. Il fallait le connaitre pour qu’il se lâche, et Jane était heureux de pouvoir le compter parmi ses plus proche amis.
Au finale, on pouvait lire une confiance totale en chacun d’eux pour chacun d’entre eux.
Ils formaient une famille.

17 jours que Lisbon et Jane rendaient visite à Zoé, 4 fois par semaine. Mandy devenait petit à petit une personne de confiance et une amie. Elle s’occupait de Zoé comme une mère alors qu’elle devrait s’en séparer un jour. Mais ce jour là elle savait qu’elle pourrait compter sur l’humanité de Lisbon pour lui laisser une place dans la vie de la petite fille.

Et un peu plus de 3 semaines que Lisbon et son équipe avait accueilli James Forman parmi eux. Celui-ci était toujours un peu mystérieux, mais plutôt sympathique. Seul Rigsby continuait de se méfier de lui, pour une raison que lui-même ignorait. Mais Forman avait fait ses preuves. Il avait parfaitement étudié le profil de RJ, se révélait être un très bon profileur, et avait appris à attendre que l’équipe l’accepte, comprenant qu’il ne remplacerait jamais l’agent Cho.

Mancini quand à lui continuait de travailler en collaboration avec le CBI. Il aimait bien Lisbon, il la considérait comme son égal. Pas comme d’autres agents bien trop machos pour accepter une femme de tête comme Lisbon. Il attendait toujours les jeudis soirs avec une certaine impatience pour enfin retrouver Teresa et la défier au poker. C’était leur petit rituel, et Lisbon avait finit par apprécier cet homme. Elle se méfiait toujours un peu de lui par peur qu’il ne découvre leur plan pour attraper John Le Rouge, mais à part cela elle se sentait plutôt en confiance avec lui.




C’était un dimanche ensoleillé. Lisbon s’avançait sur le parking tout en discutant avec son frère au téléphone.
- Quand viendras-tu nous voir ?
- Dès que cette affaire sera terminée, je te le promets.
- Tu dis toujours ça mais te ne viens jamais !
- Faux ! L’année dernière pour ton anniversaire, qui est venu te faire une surprise ?
- C’était il y a deux ans…
- Exact… Mais tu sais, tu peux venir aussi. Ça changerait.
Lisbon aimait vraiment ses frères mais son travail était toute sa vie. Cependant elle se promit intérieurement d’aller les voir dès que la menace de John Le Rouge serait passée.
- Très bien alors je viens la semaine prochaine ! Préviens ton patron que tu ne feras pas d’heures supplémentaires ! Plaisanta t il.
Lisbon allait répliquer lorsque quelque chose attira son attention.
- Allo ?
- Je te rappelle Tommy.
Et elle raccrocha.

Elle s’avança alors tremblante vers le pare brise de son véhicule et prit l’enveloppe marron qui s’y trouvait. Elle jeta quelques regards autour d’elle puis l’ouvrit.
En apercevant le contenu elle ne put s’empêcher de devenir blême.
- Teresa ?
L’intéressée releva la tête. Gabe Mancini.
- Tout va bien ? Vous êtes toute pâle.
- Oui je… J’ai juste besoin d’avaler un petit quelque chose je crois. Mais… Qu’est ce que vous faites là ? Se mit-elle soudain à le soupçonner.
Après tout on était un dimanche matin. L’avait il suivit jusqu’au supermarché ? Etait ce lui qui avait déposé l’enveloppe ? Ou tout cela n’était qu’un hasard ?
- Ça tombe bien j’ai aussi une petite faim. Ça vous dirait de prendre un café juste en face ? J’ai à vous parler.
Lisbon mourrait d’envie d’être seule afin de déballer tout le contenu de l’enveloppe. Mais face au regard insistant de Mancini, elle choisit d’accepter et hocha positivement la tête.



A suivre...


Voilà, court mais la suite plus rythmée d'ici la semaine prochaine, promis.
Encore merci de me lire et merci à tout ceux qui m'encouragent!

Chapitre 10

Une suite . Je me demande bien pourquoi RJ ne donne aucun signe de vie , il doit préparer un truc louche . On peut comprendre que Lisbon décide de ne pas adopter la p'tite Zoé maintenant, c'est bien trop dangereux pour le moment, mais Lisbon prends quand même le temps de lui rendre visite se qui veut dire qu'elle finira quand même par l'adopter. La seule chose que j'espère c'est que RJ ne s'en prenne pas à Zoé ou même Mandy . Tu parle d'une certaine Kate pendant un moment et je me rappelle plus du tout qui sait, tu peux me rafraichir la mémoire please . Sinon je suis contente que tu es repris cette fic et j'ai hâte d'être à la semaine prochaine pour avoir la suite VLS

Rooooh , je viens de lire tous les chapitres de ta fic, et je dois dire que tu m'a fais très . Imaginer que Cho puisse etre Red John , pour moi c'est juste inconcevable lol. Mais quel génie ce plan de Jane pour faire sortir le monstre de sa tanière . Une seule chose à dire, vivement la suite

Merci les filles!

Laura-jisbon: il est possible que j'ai confondu Kate et Mandy à un moment. Au départ je voulais l'appeler Kate puis j'ai changé d'avis. Je vais rectifier ça. En tout cas kate et Mandy sont la même personne, c'est l'assistante sociale qui s'occupe de Zoé en attendant que Lisbon prenne une décision. Sinon, tes peurs concernant RJ et Zoé risquent de se confirmer... Bien vu!  
Mimi44230: Merci d'avoir entamé la lecture de ma fic, n'hésite pas à me dire ce que tu pense de la suite, en espérant qu'elle te plaise!  




- Qu’est ce que c’est ? Lui demanda Mancini en montrant l’enveloppe de la tête.
- Rien d’important. S’empressa de répondre Lisbon tout en la serrant un peu plus contre elle.
Mancini n’insista pas et ils entrèrent dans le café.
- Qu’est ce que je vous sers ? Demanda la serveuse.
Après s’être vaguement concerté, Mancini passa commande. Il se retourna ensuite face à Lisbon, remit sa veste de costume en place et joignit ses deux mains sur la table.
- Je… reviens tout de suite. Dit Lisbon. J’en ai pour une minute.
Mancini fut surpris mais ne dit rien. Lisbon, elle, se rua vers les toilettes, enveloppe en main. Elle s’enferma dans la 1ère cabine venue et étala tout le contenu de son enveloppe à terre.

Des photos. Des dizaines de photos. Elle, se rendant au travail. Elle, faisant ses courses. Elle, partant en mission dans son SUV. Puis toujours elle, fermant les rideaux de sa chambre.
Mais ce qui l’effraya le plus furent les trois derniers clichés : Grace et Rigsby enlacés dans sa chambre d’amis, Jane et elle allongés sur l’herbe dans son jardin et Cho… Cho réétudiant une fois encore le dossier de John le Rouge dans son salon.
Ainsi Il savait. John le Rouge savait. Que tout ça n’était qu’un plan pour le faire tomber, que Cho n’avait jamais été accusé de rien et surtout… Il savait où ils vivaient. Tous les cinq.
Lisbon, perdue dans ce cauchemar sans nom, fut soudain interpellée par un petit bout de papier blanc qui dépassait de la masse de photos.
Elle le prit, les mains tremblantes, et entama sa lecture.

Très chère Teresa Lisbon,
Moi qui vous croyais honnête et droite… Quelle surprise !
Vous voilà, en réalité, à la tête d’un plan officieux. Un plan dont l’unique but est de me faire tomber. Je ne vous imaginais pas ce petit côté… osé. Il semblerait que le Mal vous contamine…
Je dois dire, ma chère Teresa, que vous avez toujours attiré ma curiosité. Mais sachez qu’aujourd’hui vous avez toute mon attention.
Ainsi je vous propose de me rencontrer. Moi, John le Rouge, le seul et l’unique, en personne.
Rendez vous ce soir à 23h près du vieux bâtiment abandonné sur la 7ème avenue. Seule, bien évidemment.
Je compte sur vous pour votre discrétion…



Toc Toc Toc
Lisbon sursauta.
- Teresa, vous êtes là ? Demanda la voix de Mancini.
Elle ramassa ses affaire à la hâte, remit le tout dans l’enveloppe et sorti de sa cabine. Elle se rafraîchi ensuite le visage et sortie des toilettes.
- Vous en avez mis du temps ! Tout va bien ?
- Oui oui, menti Lisbon. C’est… l’affaire John le Rouge… ça me rend malade. C’est tout.
- Hum… Fit Mancini en se rasseyant. Buvez donc votre café avant qu’il ne soit froid.
Lisbon s’exécuta. Son esprit la tourmentait mais elle devait faire bonne figure devant son collègue du FBI. Et en même temps elle ne pouvait s’empêcher de le soupçonner. Après tout, c’est lui qui avait récupéré l’affaire Lorelei l’année dernière. Lui encore qui se trouvait en charge de l’affaire John le Rouge aujourd’hui. Et il était apparu pile au moment où elle découvrait l’enveloppe sur sa voiture, il semblait l’avoir attendue spécialement sur ce parking. Et pour finir il savait où elle habitait…

- Bien. Comme vous pouvez vous en douter, je ne vous ai pas retrouvée sur ce parking par hasard.
Elle failli avaler sa dernière gorgée de travers.
- Il faut qu’on parle.
Lisbon, dont le rythme cardiaque s’était élevé, plaqua ses mains sur ses cuisses et essaya de calmer la terreur qui l’envahissait.
- Pourquoi ne pas être venu me voir hier soir au bureau ? Lui demanda t elle en essayant d’adopter un ton dégagé.
- Pas au bureau. Je pense que vous me cachez quelque chose, et j’aimerai éclaircir certains points avec vous.
- Dans ce cas, nous sommes deux.
- Je vous demande pardon ?
- Comment saviez vous que vous me trouveriez ici ?
- C’est votre nouvelle recrue, l’agent James Forman qui m’en a parlé. Il a dit vous y avoir croisé samedi dernier.
Lisbon se souvint. Ils s’étaient croisé la semaine passée, faisant leurs courses tous les deux. Il avait rentré son charriot dans le sien et s’était platement excusé. Ils s’étaient ensuite échangés quelques politesses puis avaient repris leurs courses chacun de leur côté.
- Du coup je suis venu dans l’espoir de vous y trouver. Chose faite lorsque j’ai repéré votre voiture sur le parking.

Son explication tenait la route mais Lisbon demeurait tout de même méfiante. Quand soudain un espoir lui vint.
- Auriez-vous vu quelqu’un s’approcher de ma voiture ?
- Pour y déposer une enveloppe par exemple ? Je vois bien que son contenu vous affecte.
- Gabe, c’est très important.
Il soupira.
- Oui. Mais c’était juste une petite fille.
- Quel âge ? Questionna Lisbon précipitamment.
- Je dirais 3 ou 4 ans. Je l’ai vue remonter dans une voiture juste après, mais je n’ai pas pu voir le conducteur.
- Cheveux court, brun ? La fille.
- Et légèrement ondulés. Un peu comme les tiens. Mais attends… Je le saurais si tu avais une fille, hein ?
- C’est compliqué.
- Qu’est ce qui est compliqué Teresa ? Dans quoi t’es tu fourrée ?
- Rien, tout, je…Je dois passer un appel.

Et tout en disant cela, elle sortie son téléphone et composa un numéro à la hâte.
- Teresa ! J’allais t’appeler ! Tu es au courant ?
- Mandy ! Où est Zoé ?
Mancini leva les mains en l’air en signe d’incompréhension. Il tenta de croiser le regard de sa collègue mais celle-ci l’évitait soigneusement.
- Avec nous, elle va bien.
- Qu’est ce qui c’est passé ?
- L’école maternelle nous a appelée, un monsieur qui prétendait être un de tes collègues est venu la chercher vers 13h et l’a déposée au coin de la rue il y a à peine 20 minutes.
- Est-ce qu’elle va bien ?
- Oui je crois. Mais elle dit que ce n’est pas la première fois qu’il vient la voir. On dirait… On dirait qu’elle l’aime bien. Tu sais qui peut être ce type ?
Le sang de Lisbon se glaça. Ce n’était pas la première fois ?
- Probablement RJ. Ou un de ses disciples. Ils ont pu te dire à quoi il ressemblait ?
- Non, ils n’ont pas pu le voir, la caméra de l’interphone est cassée. Il s’est présenté comme étant un agent du CBI. Quelque chose comme Bosso.
- Bosco ?
- Oui ! C’est ça ! Ensuite Zoé est descendue et ils sont partis avant que la maitresse ne puisse lui dire un mot. Elle l’a vu seulement de dos, il était plutôt grand. C’est qui ce Bosco ?
- C’était un très bon ami à moi mais il est mort il y a 3 ans. Ecoute, reste avec Zoé, je serais là dans moins d’une heure. Sois prudente.

Lisbon raccrocha et releva la tête vers son collègue.
- Je n’ai que deux minutes, fais vite.
- J’ai peur de ne pas avoir tout suivit mais voilà : je pense que toi et ton équipe couvrez l’agent Cho. Et comme vous l’avez accusé d’être John le Rouge, soit vous faites partis de ses partisans, soit vous avez menti et Cho n’est pas John le Rouge.
- Est-ce que quelqu’un d’autre…
- Teresa, personne n’est au courant de cette discussion. Mais je veux la vérité. Tu sais que tu peux me faire confiance !
- Non, justement non. Je suis désolée, ce n’est pas contre toi. Seulement tu pourrais tout aussi bien être un sbire de John le Rouge toi aussi. Je dois me méfier de tout le monde, de toi y compris.
- Ecoute, si tu ne t’expliques pas je vais devoir alerter ma hiérarchie. Ils me mettent déjà la pression…
- Ecoute moi bien Gabe Mancini, si tu touches un mot de tes soupçons à qui que ce soit, tu fous en l’air des semaines d’opération. Je ne peux rien te dire, pour ta sécurité comme pour la mienne. Mais sache que des vies sont en jeu, alors réfléchis bien avant de te lancer dans du léchage de botte de bureaucrate. Maintenant excuse moi, je dois filer.
- Teresa, attends ! Je peux peut être t’aider !
- Oui, reste en dehors de tout ça Gabe. C’est la meilleure chose que tu puisses faire.


15 minutes plus tard…- Teresa, enfin ! Dit Jane avec un grand sourire.
Celle-ci ne le lui rendit pas. Elle resta sur le seuil d’entrée et appela Rigsby et Grace.
- Je vous laisse débarrasser les courses de mon coffre, Jane et moi avons quelque chose à faire. On revient dans quelques heures.
Et elle le tira par le bras.

- Tu m’expliques ? Demanda Jane, assis sur le siège passager de sa DS bleu ciel.
Que Lisbon daigne monter dans ce petit bijoux de carrosserie était déjà rarissime, mais alors qu’elle en prenne le volant…
- Il est venu voir Zoé.
- Quoi ? Il…
- John le Rouge. Ou quelqu’un de son entourage.
- Comment peux tu en être sure ?
- Parce que l’homme lui a dit de mettre ça sur mon brise cet après midi. Avoua t elle en lui tendant l’enveloppe.

Jane la prit puis l’ouvrit. Son contenu lui fit le même effet qu’à Lisbon. Mains moites, respiration accélérée et regard horrifié. Mais alors que Lisbon esquivait son regard, il posa sa main sur sa jambe, releva la tête et la regarda droit dans les yeux.
- Fonce.


A suivre...

Chapitre 11

Quoi ?? Mais tu peux pas t'arreter comme ça ! D'abord qui utilise la petite Zoé pour atteindre Lisbon et lui faire savoir qu'il sait tout sur leur plan , puis ce mancini qui me semble pas très honnête. Et est-ce que Jane a eu un éclair de génie et a compris qui est John le Rouge ? Oh la la, vite vite, j'ai hate de lire la suite.

Je viens de Tous lire lire d un coup ! Et c est génial j adore ! c est bizarre les présentiments de rigsbi !!! Et mancini pfff qu' il sem mêle de ses affaires !!! Par contre j adore ton idee de cohabitation !!! Jane et Lisbonne qui ce rapproche j adore !!! Vite la suite !!! :-) Merci,pour cette fic !!!

J'avais encore raison (oui je me jette des fleurs et j'assume ). RJ allait bien être au courant un jour ou l'autre, mais de la à le faire savoir grace à Zoé c'est vraiment fort de ta part . Mancini est de plus en plus suspect pour ma part , au moment oú elle reçoit une lettre de RJ qui lui dit qu'il sait tout de leur plan, mancini fait exactement la même chose en lui disant dans le café, ou alors RJ attendait que mancini comprenne tout pour envoyer la lettre à Lisbon pour le rendre encore plus suspect . J'accroche toujours autant à ta fic, j'ai hâte d'avoir la suite VLS