Fantômes du passé ^

- Tout ce que je peux te dire c’est que parfois on regrette, on regrette toute sa vie ce qu’on a pu faire. On y pense encore et encore en se demandant ce qu’on aurait pu y changer, en imaginant une autre tournure des choses mais rien y fait. On est finalement confronté à une déchirante vérité. On ne peut pas fuir, pas oublier. Certains te dirons de vivre avec, c’est encore la meilleure possibilité mais bien peu y arrive. Alors il ne te reste qu’une solution, une autodestruction longue et douloureuse, un purgatoire, un dernier pèlerinage. J’ai tenté tant de chose pour mettre fin à mes jours que ça en est ridicule. Puis un jour j’ai réalisé que je vivais déjà la pire des tortures, je vivais seule. Personne ne savait que j’existais, personne ne se souciait de moi. Et vint la dernière question, « Qui viendra assister à mon enterrement ? ». Ce jour là j’ai commencé à mettre de l’argent de côté, au moins il y aura un prêtre.

Flash back

- Jane !, s’écria l’agent senior de l’équipe du CBI. Jane enfin ! Sortez ce chat de la scène de crime !

Ses cris étaient dirigés à l’encontre de son consultant, Patrick Jane. Ce dernier tenait un félin couvert de légères tâches de sang dans ses bras.

- Lisbon ce monsieur va résoudre notre enquête !

Sur ces mots il lâcha l’animal et le suivit à distance de façon à ne pas le troubler. Epuisée à l’idée de subir une des théories bancales de son partenaire Térésa Lisbon peina à le suivre. Le chat au poil noir et blanc les mena jusqu’à un pavillon à un pâté de maison de là et disparut dans une chatière incrustée dans l’une des portes. Sans attendre l’autorisation de sa patronne le consultant blond frappa à la porte. Il n’obtint aucune réponse et choisit d’entrer immédiatement. Lorsqu’il parvint au salon il eut un mouvement de recule, le félin miaulait bruyamment sur les genoux d’un homme au regard sans vie, les mains et la chemise tâché de sang. Devant lui était soigneusement  posé un revolver.

- Mais enfin Jane !, râla à nouveau la brunette quand elle parvint à l’entrée de la maison. On ne rentre pas chez les gens comme …

La fin de sa  phrase se perdit quand elle aperçut ce tableau macabre. Elle sortit immédiatement, prévenir le reste de son équipe.

A la fin de la journée forte en émotions, l’équipe constituée du consultant, de l’agent senior, de Kimball Cho, Grace Van Pelt et Wayne Rigsby dégustait une pizza dans l’angle d’un bar. Ils étaient soulagés d’avoir clôturé cette affaire. Le mari avait abattu sa femme de deux balles dans la poitrine quand il avait appris qu’elle avait eu une aventure avec un de leurs employés. Sans savoir pourquoi le consultant c’était senti mal à l’aise toute la soirée. Il n’en avait pas informé ses amis qui mettraient ça sur le dos de son habituelle paranoïa. Toute fois alors que ses acolytes étaient allés chercher de nouveaux verres de bière il vit une jeune fille s’approcher et s’asseoir en face de lui.

- Bonsoir Patrick, salua l’inconnue.
- Bonsoir …, désolé mais je ne connais pas votre nom.
- Ah je vois tu as oublié, sourit-elle en le dévisageant toujours droit dans les yeux, ça fait longtemps. Près de dix ans. Et je pense que de nous deux c’est moi qui ai le plus changé.
Ils restèrent un moment à se considérer en silence.
- Shannon, Shannon Parker, dit-elle enfin.

Le visage du mentaliste s’éclaira de stupéfaction. Il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot, coupé par l’arrivée des autres membres de l’équipe. Lorsqu’ils furent à leur hauteur ils questionnèrent Jane du regard sur l’identité de sa jeune compagne. Cette dernière se leva et quitta le bar sans plus d’informations. Le consultant balaya la salle du regard avant de finalement se lever et couru rattraper la nouvelle venue. Il devina sa silhouette qui sortait du parking sous une pluie torrentielle et, une fois à ses côtés la saisit par le bras pour l’immobiliser.

- Shannon Parker, répéta-t-il en croisant les iris gris cachés par des pupilles anormalement dilatées. Comment aurai-je pu oublier.

Tres joli debut : intriguant et bien ecrit. Je me rejouis de decouvrir la suite.

J'aime bien le début de ta fic
Cette petite fille m'intrigue j'ai hate d'en savoir plus sur elle
VLS VLS

Très bon début j'ai hâte de voir comment va tourner la situation entre Jane et "Shannon" , et celle de Jane & Lisbon

Une nouvelle "auteur", bienvenue

Non ce premier chapitre n'est pas court. Tu nous proposes une "mise en bouche" très intéressante. Il y a juste assez d'indices pour qu'on veuille connaitre la suite.
Tu débutes dans l'humour avec une des "frasques" du consultant et tu termines avec une nouvelle venue qui va probablement nous permettre d'en découvrir un peu plus sur le passé de Jane.
Il n'y a pas de fautes, le style est "simple" et plaisant.
Une fic que je vais suivre.

Bienvenue parmi nous!!!
Voilà une fic qui commence bien, avec l'arrivée d'une nouvelle protagoniste. J'aime bien quand on rajoute des éléments extérieurs à la série.
J'ai hâte de savoir qui elle peut bien être par rapport au consultant, pourquoi elle vient le voir...

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

un début intriguant, hâte de lire la suite

Evidemment comment aurai-t-il pu oublier ce regard perçant qui mettait tout le monde à nu ? C’était inimaginable d’avoir pu gommer de sa mémoire cette jeune fille. L’eau qui commençait à toucher sa peau le sortit de sa transe et le poussa à l’inviter à le rejoindre dans ce bar. Son interlocutrice paraissait agitée et refusa son offre lui expliquant qu’elle le verrait le lendemain. Sans un mot de plus elle s’évapora comme elle était venue, au milieu de la nuit, entre les goûtes glacées. Le consultant ne rejoignit pas ses amis, trop préoccupé et regagna son motel pour y passer une longue nuit d’insomnie.

Les premiers rayons d’or séchés la ville de Sacramento lessivée par plusieurs jours de pluie ininterrompus. Il était 8 heures quand Lisbon fit son apparition dans les locaux du CBI pour y retrouver Cho qui classait quelques dossiers. Après l’avoir salué elle disparut dans son bureau pour, elle aussi, commencer à ordonner la paperasse. La journée promettait d’être calme si aucune affaire ne pointait le bout de son nez.
Dans son motel Patrick Jane avait attendu la visite de son fantôme du passé jusqu’à 9h30 mais il devait se résoudre à rejoindre le CBI à contrecœur. Il savait que ses collègues lui poseraient des questions et il n’était pas d’humeur à y répondre. Le consultant disparut donc instantanément dans son grenier pour parer à toute éventuelle discussion gênante. Sous les coups de 11 heures ce fut Lisbon qui vint lui rendre visite.

- J’ai besoin d’être seul, la mit-il en garde alors qu’elle n’avait posé qu’un pied dans son antre.
- Dîtes ça à la gamine qui vous attend en bas. Elle est assise sur votre canapé si ça vous intéresse.

Le mentaliste se redressa immédiatement et bouscula sa patronne pour parvenir dans l’open space. Il se dirigea droit sur le canapé de cuir.

- Shannon, salua-t-il la nouvelle venue.
- Je vous que tu as de bons outils de travail, déclara la jeune fille en testant le sofa.

Jane lui fit signe de le suivre pour qu’ils puissent discuter loin des oreilles indiscrètes. Une fois à l’écart dans son grenier déserté par sa patronne le consultant attendait des explications que son interlocutrice tardait à lui donner.

- Patrick, j’ai besoin de ton aide, encore une fois.

Le mentaliste la considérait sérieusement, avide d’informations.

- J’ai emprunté de l’argent à des gens peu recommandables pour aider quelqu’un et maintenant je … Je n’ai que toi vers qui me tourner.

Shanon avait dis ça d’un air si désolé que le consultant en restait surpris.

- C’était pour qui cet argent ?
- Dany, avoua-t-elle, il n’avait plus rien alors il est venu me voir. Tu sais très bien que je ne pouvais pas lui refuser.

Jane demeurait silencieux, pesant les informations qu’il possédait dans cette situation.

- Tu as quel âge maintenant ?
- Dix-sept ans.
- Oui c’est vrai … Et ton père, comment ça va ?
- Il a été tué en prison il y a six ans.
- Je suis désolé Shannon.

Ils ne trouvaient plus leurs mots, peut être trop étranger l’un à l’autre pour pouvoir dire tous ce qu’ils taisaient. Le consultant essayait de le dissimuler autant que possible mais cette visite le chamboulait et faisait remonter de terribles souvenirs des abysses de sa mémoire.

- Je suis heureux de te revoir, souffla-t-il enfin.

La jeune fille lui souriait gentiment. Leur pudeur respective l’amusée sans qu’elle ne le dise.

- Jane je dois vous parler de …

La patronne du CBI se tut en découvrant l’adolescente assise sur le lit de fortune de son collègue. Dans un mélange d’incompréhension et d’inquiétude les yeux de Lisbon allèrent d’un protagoniste à l’autre. Elle savait pertinemment que si cette jeune fille était toujours là c’était qu’elle avait une valeur quelconque pour Jane. Soit elle représentait un élément dans l’affaire John le Rouge soit elle faisait partie du passé de son ami. Le regard glacial que jetait sur elle la jeune fille ne manqua pas de la mettre mal à l’aise.

- Lisbon voici Shannon; Shannon, l’agent Lisbon, c’est ma patronne, présenta Jane.

A suivre ...

Pour une première fic , elle est bien tournée et très bien écrite
J'aime l'idée de mettre cette "Shannon" dans l'histoire, sa change de l'ordinaire.
J'ai adoré le texte avant le flash-back de ton premier chapitre, intrigant !
En passant j'ai pas vu de fautes donc franchement bravo !

Bref hâte de lire la suite !!

Ce chapitre ne nous apprend pas grand chose sur cette fille, mis appart qu'elle était proche de Jane dans le passé.
La fille d'une de ses clientes, du temps où il était médium? Mais vu que son père est mort en prison, je pencherais plus pour la fille d'un ami?
Et si le Dany a qui elle a prêté de l'argent est le beau frère de Jane, cela confirmerait peut-être la seconde hypothèse.
La seule chose qui me paraît claire, c'est que cette fille n'a pas l'air d'apprécier Lisbon.

Bref, VLS (pour en savoir plus)!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci pour vos gentils commentaires, je suis justement entrain d'écrire la suite où arrive quelques réponses car le fais qu'elle n'arrive que tard est voulu. L'explication en bon et du forme sera dans le début de la 4éme partie

Merci pour vos messages en tous cas :)

lillia voici quelques réponses, la prochaine partie vous donnera le reste :)


- Elle est flic ?, demanda la jeune fille méfiante tout en connaissant la réponse.
- Oui, confirma Jane, comme les ¾ des gens présents dans ce bâtiment.
- Dans ce cas je passerai chez toi ce soir.

Sa jeune visiteuse s’était levée pour gagner la porte mais le consultant vint l’intercepter en lui saisissant l’avant-bras pour lui murmurer à l’oreille : « Surtout ne fais rien d’idiot jusqu’à ce soir, fait attention à toi. » Shannon le gratifia d’un sourire avant de quitter les lieux sans saluer la patronne de son ami. Ce dernier s’assit sur le matelas dont les ressorts crissèrent sous son poids. Il laissa échapper un profond soupire en songeant aux problèmes que son beau-frère avait encore causé.

- C’était qui ?, le questionna enfin la brunette.
- C’est compliqué, très compliqué.
- Je peux t’aider Jane.
- Pas cette fois-ci, répondit le consultant en se relevant, c’est entre mon passé et moi.

Alors qu’il quitta la pièce le mentaliste sentit le regard interrogateur de sa collègue dans son dos. Il aurait aimé la mettre au courant mais ses affaires familiales ne pouvaient se régler avec des « étrangers ». Ne sachant que faire il appela son beau-frère qui, a son plus grand étonnement, daigna de répondre d’une voix ensommeillée. Danny s’étendit peu sur le sujet mais avoua deux choses : qu’il avait demandé de l’argent à Shannon et que ses créanciers étaient des gens peu fréquentables. Le beau-frère demanda au blond qu’il supportait peu de prendre soin de l’adolescente et de la protéger.

- Je l’ai déjà fait Danny, rappela Jane.
- Ouais, mais depuis que j’ai vu ce mot j’ai compris que cette histoire était vraiment grave. Protège là mais ne la fourre pas plus dans le pétrin OK ? C’est le genre de truc qui va mal tourner.

L’évocation de ce mystérieux message piqua au vif la curiosité du mentaliste.

Le soir même Jane tournait en rond dans sa chambre de motel, attendant la visite de Shannon avec impatience. Il espérait trouver les réponses à toutes les questions qu’il se posait. Sous les coups de 22h la blondinette poussa la porte de son appartement. Elle trouva le consultant enfoncé dans un fauteuil, le regard grave.

- T’as appelé Danny, conclut-elle d’un air déçue après l'avoir annalysé.
- Shannon tu me demandes de t’aider je le fais dans la seconde ! Mais si tu veux que je t’aide il faut tout me dire. Je ne veux pas avoir de mauvaises surprises.

L’adolescente semblait hésiter à tout révéler à son ami. Il le voyait et le sentait, quelque chose qu’il ignorait la terrorisait. Le mentaliste s’approcha donc d’elle et posa ses mains sur ses épaules pour souffler d’une voix douce et rassurante : « Quoi que ce soit tu peux me le dire. » Elle planta un bref instant ses yeux glacés dans ceux de Jane avant de s’écarter légèrement.

- Il est revenu, souffla-t-elle.
- « Il » ?

Elle plongea sa main dans sa poche pour en sortir une feuille chiffonnée qu’elle posa sur la table. Instinctivement Jane eut un mouvement de recul mais il s’en approcha pour pouvoir y lire les quelques vers du poème de William Blake qu’il connaissait.

- Il m’a forcé à venir vers toi, tous ceux qui m’ont hébergé ces derniers temps sont morts où on disparut, articula-t-elle en tentant de contenir les tremblements qui l’agitaient. Il y a trois jours il m’a donné ça.

Elle déplia un nouveau carré de papier où il put y lire : « Retrouvez notre ami commun. ».

- Je l’ai trouvé dans ma poche un matin. Je m'en veux Patrick parce que je te mets en danger, j’ai tout fait pour éviter de venir mais je ne pouvais pas laisser tuer des innocents.
- C’est moi qui suis désolé de t'avoir mise sur sa route, souffla le mentaliste en l’attirant dans les bras.

La tension qui régnait dans l’adolescente n’échappa pas à ses sens poussés tout comme la légère résistance qu’elle gardait face à cette marque d’affection.

A suivre ...

Donc Shannon est en contact avec RJ!!!!!
Apparemment cela dure depuis longtemps et voilà qu'elle a ramené le tueur dans la vie du consultant!!!
Pourquoi RJ a chargé cette fille d'être sa messagère?
Danny semble très inquiet à son sujet mais n'explique pas pour quelles raisons. Que cache-t-il à Jane?
Et on ne sait toujours pas qui est Shannon même si il est à présent indéniable qu'elle a développé une allergie pour la police.

Bref tu me fais m'interroger de plus en plus. Mais c'est génial tout ce mystère!!!

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tout a fait d'accord avec ce que ma voisine du dessus a écrit
Elle m'intrigue cette Shannon , et encore plus si elle a un lien avec
J'adore comment tu écrit je trouve ta fic super , et j'ai hate d'en savoir plus sur Shannon alors :
Vivement la suite

Merci pour vos commentaires, voici la suite avec pas mal de réponses


Chapitre 4 :

Aux premières heures de l’aurore Patrick Jane faisait déjà le pied de grue devant le bureau de sa patronne. Il avait réfléchit toute la nuit à ce qu’il aurait pu faire sans toute fois trouver une réponse claire hormis une évidence : il devait tout faire pour protéger Shannon. Il dut tourner en rond dans l’open space rassemblant toutes les informations possibles sur les meurtres et disparitions des proches de Shannon jusqu’à 8 heures, heure à laquelle sa patronne apparue entre les portes de l’ascenseur. Sans attendre une seconde il lui sauta dessus pour lui demander une entrevue dans son bureau. Lisbon qui savait parfaitement que la présence de la mystérieuse jeune fille devait être liée à l’agitation de son collègue et ne refusa pas.

- Il faut une protection policière pour Shannon.
- Doucement Jane ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Qui est cette jeune fille ?

Le consultant qui paraissait anormalement agité finit par s’immobiliser sur la chaise de l’autre côté du bureau de sa collègue. Il se rapprocha d’elle autant que possible.

- Jurez-moi que ça restera entre nous.

Sa patronne approuva d’un signe de tête. Le beau blond se frictionna le visage avant de noyer ses doigts au milieu de ses mèches blondes.

- Shannon vivait chez moi avec Angela et Charlotte, avant qu’elles ne … Nous l’hébergions car son père était aussi forain, le meilleur ami de Danny, ils ont fait les 400 coups ensemble. Mais il avait un mal fou à se contrôler du moins c’est la seule explication que j’ai eu. Danny nous l’avait emmené pour qu’on la protège de lui, provisoirement. Elle est restée une dizaine de mois chez nous.

Lisbon posa sa main sur celle de son consultant, l’encourageant à continuer ce qu’il fit d’une voix blanche.

- John le Rouge en a après elle, poursuivit-il en posant les preuves sur le bureau.
- On ne se base pas sur des accidents et des disparitions pour dire que c’est John le Rouge, dit-elle après avoir étudié les preuves. Je suis désolée Jane mais je ne peux pas demander une protection policière avec si peu de preuve.
- Lisbon, si il l’a poussé à me rejoindre c’est qu’il y a une raison, il prépare encore quelque chose. C’est à cause de moi qu’elle est mêlée à cette histoire je dois faire quelque chose !
- Je comprends. Mais je ne peux rien faire. Je suis sincèrement désolée. Et puis si elle a des problèmes avec ces gens à qui elle a emprunté de l’argent, c’est peut être eux qui la menace et non John le Rouge.
- Patron, les interrompit une voix, vous devriez venir voir ça …

Les deux collègues firent volte face pour apercevoir Cho à l’entrée du bureau un léger sourire qui se dessinait au coin des lèvres. Ce rictus étonna les partenaires qui foncèrent dans l’open space pour y retrouver Rigsby, le visage dégoulinant et une immense tâche marron autour de son col.

- Je ne bougerai pas !, claironna Shannon en reposant son gobelet sur le bureau contre lequel elle s’était appuyée.

La jeune fille gardait les bras croisés et son tranchant regard concentré sur l’agent d’un mètre quatre-vingt-dix qui tentait de ravaler sa colère. Devinant que l’insolence de l’adolescente risquait d’exacerber la colère du grand brun, Jane la saisit par le bras pour la conduire dans son grenier. Une fois seul il ne put s’empêcher de laisser échapper un rire qui lui fit perdre toute crédibilité pour sermonner la blondinette.

- Je peux savoir pourquoi tu as envoyé un café au visage d’un agent du CBI ?
- Il m’insupportait, répondit nonchalamment Shannon.
- Bien. Tu te rends compte de ce que tu as fais ? C’est un agent du CBI.
- Ouais ! Et ça m’a plus !

Le consultant révélait ses dents blanches dans un sourire qui trouvait un écho sur le visage de la jeune fille. Il connaissait parfaitement son naturel provocant mais n’avait pas imaginé qu’avec son âge ce côté devait bien plus se révéler. Il se souvenait de ces problèmes avec toutes les figures d’autorités qui les avaient déjà opposés alors qu’elle n’était qu’une enfant. Sans pouvoir s’en empêcher le mentaliste ne put que repenser à sa fille, aux antipodes de Shannon qui était bien plus douce, sage et calme.

- Jane vous pouvez nous laisser, demanda Lisbon en tirant son ami de ses souvenirs, je dois parler à Shannon.

Celui-ci hésita une seconde.

- Ne t’en fais pas je serais forte, déclara malicieusement l’adolescente en joignant un clin d’œil à ces mots.

Le consultant tourna finalement le dos, regrettant de ne pas pouvoir assister à cet échange qui ne pourrai être qu’électrique.

A suivre ...

J'imagine la tête de Rigsby!!
Elle n'est pas commode la demoiselle, un véritable petit ange.
Ca promet un joli petit tête à tête avec Lisbon, ça.
Maintenant on sait comment Jane connait cette fille. On peut dire qu'Angela et lui ont été une sorte de famille d'accueil pour elle.
On va voir comment les choses vont tourner avec Red John à ses trousses, surtout si elle ne peut pas avoir droit à une protection policière.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci lilia pour tes commentaires !!!! Voici la suite, j'espère qu'elle vous plaira



Chapitre 5 :

L’agent dévisagea longuement la jeune fille appuyée contre le mur de briques rousses. La jolie blonde était immobile, attendant patiemment que la femme postée devant elle brise le silence installé depuis la sortie de Jane.

- J’ai parcouru votre dossier, commença Lisbon sous le regard incrédule de l’adolescente, Jane est au courant de votre palmarès ?
- Disons que comme vous l’imaginez nous avons du temps à rattraper.
- Je suppose qu’il ne sait pas que les âmes charitables qui ont été tuée après vous avoir recueilli étaient des junkies et des criminels notoires.
- Il n’y avait plus de place chez le président, lança-t-elle avec ironie.
- Plusieurs arrestations pour vol, association de malfaiteurs et même une pour trafic de drogue, cita Lisbon.
- Sur celle là j’ai été innocenté, corrigea Shannon qui ne semblait aucunement dérangée par les chefs d’accusations énumérés par l’agent.
- Etes-vous ici pour extorquer quoi que ce soit à Jane ?

Le sourire arrogant de la blondinette disparut instantanément de son visage au profit d’un air bien plus grave.

- Effectivement, confirma-t-elle la mâchoire crispée, je viens voler une vieille bagnole pourrie et un lit de camp insalubre à la seule personne qui ne m’ait jamais aidé.
- Excusez-moi de me méfier des jeunes délinquantes qui poussent la porte de mon bureau, cracha Lisbon avec ironie.
- Vous ne me connaissez pas, grinça la jeune fille.
- Certes, mais si vous faîtes le moindre mal à Jane je …
- Vous quoi ? Vous m’arrêterez ? Agent, sachez que cet homme n’a jamais eu besoin de moi pour souffrir et que je ne suis pas ici de mon plein grès. Ce n’est pas une flic coincée dans son quotidien insipide qui m’intimidera ! J’ai vu bien plus horrible qu’une brunette avec des menottes, et puis je vous connais, vous aboyez beaucoup mais vous ne mordez jamais.

Shannon ne laissa pas à Lisbon le temps de répondre et l’abandonna dans le grenier. Clouée sur place par les mots de l’adolescente, l’agent mit un moment à reprendre ses esprits. Au pied de l’escalier attendait Jane agité à l’idée que la discussion tourne mal.

- Tu ne l’as pas tué j’espère ?, demanda-t-il d’un ton espiègle.
- Ah Patty, il faudra que tu cesses de toutes les faire craquer !

En passant près de lui Shannon lui pressa brièvement l’épaule en lui expliquant qu’elle reviendrait à la fin de son service car elle devait régler certaines choses. Malgré la boule qui lui serrait la gorge le mentaliste ne s’y opposa pas, il savait bien que c’était peine perdue et que le seul moyen de la retenir serrait de la menotter. A son tour sa collègue descendit l’escalier après la disparition de sa protégée. La simple vue de ses traits permit au consultant de savoir que sa la jeune fille avait mal mener sa patronne. Il lui adressa un sourire timide qu’elle ignora pour se cloîtrer dans son bureau pour ruminer la récente conversation. Le fait de se laisser marcher sur les pieds par une adolescente de 17 ans était d’autant plus dur à accepter qu’elle menait d’une main de maître son équipe et savait parfaitement se faire obéir de ses subalternes.
Jane se s’allongea sur son canapé pour attendre la sortie de sa patronne. Le reste de l’équipe qui n’avait rien manqué de la scène demeurait dans l’incompréhension.

- Je ne comprends plus rien moi, souffla Rigsby qui s’était changé.
- Le jour où tu comprendras les femmes …, lui lança le consultant.

Van Pelt ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire qui ne manqua pas de vexer son collègue.

- Jane, murmura le grand brun en s’approchant de l’oreille de son ami, un jour tu pourras me donner … Tes « trucs » pour ramener des canons ?
- Quand prêt tu seras, tout tu sauras jeune Jedi.

L’agent regagna son bureau, frustré par la réponse de son ami. L’agent asiatique remarqua sa mine boudeuse.

- En même temps tu t’attendais à quoi en demandant des conseils à Jane ?

Rigsby ne répondit que par un haussement d’épaule nonchalant. En croisant le regard de la rouquine il remarqua l’air affectueux avec lequel elle le regardait et y répondit par un sourire.

La porte du bureau du Lisbon finit par s’ouvrir sur l’agent qui déposa négligemment une pile de dossier sur le bureau de Cho avant de disparaître une nouvelle fois. La rouquine se tourna vers le consultant :

- Je ne sais pas ce que tu as fais Jane mais tu as l’air de vraiment l’avoir énervé !
- C’est elle qui voulait parler avec Shannon, s’écria-t-il. Mais ne t’inquiète pas Lisbon sortira de là quand son ego ira mieux.
- Elle est tout le temps comme ça ?, demanda Van Pelt en parlant de l'adolescente.

Le consultant éclata de rire en repensant à quelques farces qu’elle lui avait faite enfant et s’imagina que maintenant elle devait être intenable.

- Bien pire, répondit-il.

Wouah!!!!! Mais c'est une teigne cette fille!!! Et Lisbon qui ne contre attaque pas?
Mais qu'est-ce qu'insinuait Shannon, par son "il faudra que tu cesses de toutes les faire craquer"? Aurait-elle détecter des sentiments chez Lisbon à l'égard de son consultant?
Et j'ai vraiment adoré cette phrase de Jane à Rigsby:

Quand prêt tu seras, tout tu sauras jeune Jedi.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Encore merci lilia pour les commentaires ! Et effectivement, c'est un peu une teigne sur les bords la jeune fille !


Chapitre 6 :

Lisbon n’avait pas adressé la parole à son consultant de la journée, trop énervée pour supporter ses espiègleries. De son côté Jane, allongé les yeux clos, avait cherché pourquoi est-ce-que son ennemi avait voulu le faire renouer avec la jeune fille. Il savait que chaque chose faite par ce criminel avait une motivation sadique et sournoise. Pourtant il ne comprenait pas. Aucune explication ne lui vint.
Alors que les bureaux commençaient à se vider une tignasse blonde apparue dans le couloir menant à l’open space. Les regards qui convergeaient vers elle ne la troublèrent pas le moins du monde.

- Dis moi Belle aux bois dormant, ça te dis une pizza ce soir ? C’est moi qui régal !
- Bien sûr mon beau prince, répondit le mentaliste en se redressant, mais uniquement si tu laisse ton cheval blanc au garage.

Ils échangèrent des regards complices avant que Jane n’emboîte le pas à la jeune fille pour rejoindre le parking, et sa DS. Une dizaine de minutes plus tard ils s’arrêtèrent devant la « Mona Lisa », une pizzeria italienne.

- Qu’est-ce-que voulait Lisbon ?, demanda Jane longtemps après le début du repas.
- Etre sûre que je ne te ferais pas de mal.

Le consultant la dévisageait surpris par sa réponse.

- Elle a un faible pour toi, constata Shannon.

Son ami ne répondit que par un haussement d’épaule nonchalant.

- Et j’ai comme l’impression que c’est réciproque.

Jane ne répondit pas, le regard vagabondant dans les alentours pour ne rien laisser transparaître.

- Tu n’a pas à avoir honte, c’est une très belle femme, rajouta l’adolescente pour le pousser dans ses retranchement.
- Il ne se passe rien.
- C’est pas ce que j’ai dit !

Le consultant demeura muet.

- Je crois qu’au fond je l’aime bien, elle est hum … Sympathique.
- « Sympathique » ?
- Tu veux que je dise quoi ? Je l’ai vu dix minutes pour qu’elle me prenne la tête je ne vais pas te dire qu’elle est fantastique mais si tu l’apprécie je n’ai pas à parler désagréablement d’elle je trouve.

La voir ainsi essayer de se montrer polie à l’égard de Lisbon amusa le consultant. Il savait très bien qu’elle tentait de faire des efforts et l’appréciait.

- Moques-toi, lança-t-elle, mais derrière ce n’est pas moi qui ai les pupilles toutes dilatées quand je regarde ma patronne !

La mine déconfite du blond fit éclater de rire sa jeune compagne qui convulsa longuement sans pouvoir se calmer. Elle essuya une larme qui avait coulé sur sa joue du revers de la main. Le mentaliste ne pouvait que sourire en la voyant ainsi amusée. Ils restèrent attablés encore un moment, plongé dans leurs souvenirs communs. Ceux de la jeune fille étaient bien plus troubles que ceux du consultant mais cela ne les empêcha pas d’évoquer leur passé avec la même nostalgie.

- Et la fois où j’avais coupé les cordes du piano !, s’écria-t-elle.
- Oh oui je me souviens, Angela avait insisté pour que vous suiviez des cours et tu détestais ça. Je ne sais même pas comment tu as réussi à faire ça.
- Le talent Patrick ! Le talent !
- Et après … après tout ça, qu’est-ce-que tu es devenue ?, demanda-t-il d'un ton soudainement sérieux.
- Il y a eu plusieurs audiences qui ont finit par me placer chez mon oncle, un homme adorable mais il est tombé malade et un ami à lui m’a prise quand j’avais … 12 ou 13 ans. Ce mec traînait dans des trucs louches mais il a toujours été exemplaire avec moi et puis un jours je suis partie, il avait pas vraiment les moyens de couvrir les dépenses pour tous les deux. Depuis je traîne un peu partout …

Le mentaliste l’écoutait attentivement, arborant une moue coupable que Shannon aperçut immédiatement.

- Ne te torture pas ce n’est pas de ta faute ! C’est celle de mon père ! Et puis, même si ce n’est pas un parcour classique je m’en suis plutôt pas trop mal sortie non ?

Jane détourna les yeux du regard d’un bleu si clair qui lui paraissait gris. Il sentait les deux iris analyser ses réactions. Le consultant sentit les doigts chauds son interlocutrices lui saisirent le poigner pour l'obliger à lui faire face.

- Patrick si tu te rends coupable je te jure que je ne te payerai plus de pizza, lui dit-elle le plus sérieusement du monde pour voir apparaître un sourire sur les lèvres de son ami.

Tout deux quittèrent enfin le restaurant pour rejoindre la DS garée sur un parking voisin. Alors que le beau blond cherchait les clés de sa voiture dans sa poche il sentit deux mains fermes lui saisirent brutalemment les bras en le plaquant violement contre la carrosserie.

- Patrick !, s’écria Shannon d'une voix étranglée.

A suivre ...

Alors finalement, Shannon apprécie Lisbon. Qui l'aurais cru?
En fait, je suis persuadée qu'elle fait des efforts pour Jane, mais au fond, elle a encore des réticences envers l'agent.
J'ai bien aimé la discussion pendant le repas, qui nous permet d'en savoir un peu plus sur la jeune fille.

Mais à la fin, que ce passe-t-il?
Red John ou une agression fortuite?

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà tes réponses lilia, merci de ta fidélité !


Chapitre 7 :

- Il a l’air sympa ton ami, commença un homme qui s’approchait de la jeune fille une cigarette coincée entre les lèvres, tu me le présentes.
- J’allais faire quoi à ton avis ! C’est un client ! J’allais te le ramener !, gronda l’adolescente qui camouflait sa stupeur.
- Ah ouais ? Maintenant tu accompagnes les clients toi ?
- Disons qu’il est spécial, un compte en banque un peu plus fournit que tes toxicos habituels ! On va régler ça où on reste ici à boire le thé ?

L’homme à la cigarette dévisagea longuement le mentaliste avant de faire signe à ses colosses de le relâcher. Ce dernier réajusta sa veste et rejoignit un 4x4 noir aux vitres teintées garé un peu plus loin, encouragé par les hommes de mains. Assit entre un homme immense et Shannon, il lui envoya un regard interrogateur auquel elle répondit par une mine sombre. Jane ne comprenait ni ce qui se passait ni où il allait mais le fait que la jeune fille connaisse si bien le chef présumé de la petite bande ne manqua pas de l’étonner. De là où il était assis le mentaliste ne pouvait observer que la moitié de son visage traversé par une balafre hideuse. Son crâne chauve qui réfléchissait la lumière portait un tatouage qui s’enroulait autour de son coup avant de se noyer sous ses vêtements. Après un trajet qui parut une éternité aux deux amis, la voiture s’immobilisa devant un immeuble peu accueillant. Les hommes de mains les encouragèrent à descendre puis à y entrer. Ils les menèrent jusqu’à un appartement spacieux où cinq ou six hommes étaient avachis face à un match de hockey. Ils levèrent les yeux à leur apparition mais un seul se leva pour les saluer chaleureusement.

- Ah Shannon ça fait vraiment longtemps! Qu’est-ce-que tu nous ramène là ?
- Un client. Il veut de la nouveauté, déclara-t-elle sérieusement, un truc qui change quoi.
- Et qu’est-ce-que tu fais là toi ? Il paraît que tu nous dois quelques petites choses, ajouta-t-il en caressant doucement la joue rougie par le froid de la blondinette.
- C’est un ami disons que je suis son gage de qualité, et vu qu’il n’a pas vraiment de problèmes d’argent je pense que ça ira.

L’homme serra la main de Jane avec courtoisie avant de les amener dans une autre pièce qui ne comptait qu’eux, l’homme qui les avaient accueillis et un colosse armé.

- Tiens j’ai reçu ça cette semaine, annonça l’homme en désignant différents sachets, elle est vraiment top. Je vous laisse tester.
- Carlos c’est moi qui test, il préfère être bien pour les affaires.

L’homme hésita une seconde mais ne moufta pas, et fit signe à son garde du corps de se charger de l’adolescente. Obéissant l’homme de main l’emmena laissant le consultant face à l’inconnu. Ils se dévisagèrent longuement avant qu’il ne lui propose un verre que Jane jugea préférable de ne pas refuser.

- J’espère que vous savez que Shannon va vous fausser compagnie dès que vous nous aurez payé.

Le mentaliste ne répondit pas, les yeux posés sur la porte par laquelle elle avait disparu.

- Elle est mignonne hein ? Malheureusement quand je l’ai rencontrée je n’imaginais pas qu’elle était aussi compliquée à gérer et comme vous le savez je ne peux pas me permettre de garder un électron libre dans ce genre d'affaire. Dans tous les cas, ne la gardez pas si vous n'en n'avez pas besoin.

La jeune fille réapparut, plus agitée qu’à sa sortie.

- Carlos on va voir ce que ça donne et on reviendra acheter ce qui nous plait.
- Pas de problème ma grande, répondit-il en lui caressant le visage du revers de la main, mais ne tente pas de me doubler.

Le colosse les raccompagna au 4x4 conduit par un autre homme qui les ramena à la DS. Jane remarqua immédiatement la sueur qui commençait à couvrir la peau de sa voisine et sa respiration accélérée.
Une fois seule il lui demanda immédiatement des comptes :

- C’était quoi ça !?
- Les mecs à qui j’ai emprunté l’argent.
- Qu’est-ce-que tu as ?
- Rien !, grinça-t-elle agressive.

Le mentaliste s’approcha d’elle et remarqua la dilatation anormale de ses pupilles, il posa les yeux sur ses avant-bras et remonta ses manches pour découvrir la légère rougeur au creux de son coude.

- Ils t’ont donné quoi ?, s’écria-t-il.
- Je ne sais pas un mélange d’héroïne et de cocaïne à première vu mais je t’avoue que j'ai pas demandé !, hurla-t-elle sur la défensive.
- Je t’amène à l’hôpital !
- Non, résista-t-elle, je finirai en taule. Je vais me débrouiller c’est bon.
- Ne fais pas l’enfant, montes, ordonna le consultant en ouvrant la portière de sa DS.

A suivre ...

Charmants les "copains" de Shannon!!!
Et visiblement, la jeune fille est une habituée des remontants illégaux.
Tu m'étonnes que Jane soit furieux!! D'abord, il se fait enlever par des dealers et maintenant il découvre les addictions de son amie.
Elle a intérêt à lui fournir une explications plausible, mais j'ai hâte de voir comment elle s'en sortir.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voici la suite !

Chapitre 8 :

Arrivé au motel la tension était à son comble. Le consultant tentait de contenir sa colère le temps de choisir ce qu’il ferait.

- Pourquoi tu as fait ça, souffla-t-il en tournant en rond dans l’appartement.
- Quoi ? Tu aurais préféré passer ton temps avec eux jusqu’à ce que je trouve de quoi les rembourser ? Te prendre un coup de couteau ? Prendre la drogue ?
- J’aurais préféré que tu te comportes normalement et pas que tu traînes avec une bande de tarés !

Shannon ne supportait plus d’entendre le ton monter et claqua la porte sans que Jane ne tente de la retenir. Le beau blond se laissa tomber dans sur son lit, réfléchissant à comment protéger sa jeune compagne. Exsangue le mentaliste ne sentit pas les bras de Morphée se refermer sur lui.


Le grésillement de l’huile sur le feu éveilla le mentaliste en sursaut. Il se précipita au salon qui était aussi constitué d’un petit coin cuisine pour y découvrir Shannon tentant de faire cuir des œufs brouillés.

- Salut, souffla-t-elle timidement en l’apercevant, j’ai voulu te faire une surprise.

Jane la fixait sérieusement. Il n’avait toujours pas digéré les événements du jour précédent mais s’en voulait pour les derniers mots qui lui avait craché.

- Il n’y a plus d’effet, dit l’adolescente qui semblait prévoir la question concernant son état.
- Tu fais ce que tu veux, répondit-il plus amer qu'il ne l'avait pensé.
- Je ne voulais pas que tu sois mêlé à ça.
- Et bien tu as échoué. Mais pourquoi tu m'as présenté comme un client ! Je n'avais pas besoin de rencontrer tes dealers.
- Parce que c'est a eux que je dois le blé ! Tu préférais te prendre un coup de couteau ?
- Tu en consommes souvent ?, demanda Jane après un silence
- J’ai testé quand j’ai connu Carlos mais j'ai pas continué … Je suis vraiment désolée, autrement ils te l’auraient faite testé et ils auraient tout de suite remarqué la supercherie.
- Tu devrais te faire aider …
-Ba écoute tu viendras voir mon psy avec moi !

Les lèvres pincées le mentaliste ne trouvait rien à dire, rien à répondre. Une forte odeur leur fit remarquer que le feu était toujours allumé et que les œufs en avaient soufferts. Jane se jeta sur la poêle pour la jeter dans l’évier et noyer la flamme naissante sous l’eau.

- On prend des croissants sur la route du bureau ?, proposa-t-il avec le sourire.
- OK, mais je t’abandonnerai devant, ta patronne doit préférer ne pas me croiser en ce moment.

Soulagé que la pression soit retombée le consultant enlaça brièvement la jeune fille en se promettant de la surveiller dorénavant. Ils rejoignirent la DS garée sur le parking pour s’arrêter dans une boulangerie en centre ville.

Tandis que Cho et Rigsby dissertaient sur les rapports entre le grand brun et leur collègue rouquine, Jane traversa l’open space en déposant devant chacun un croissant fumant. Il s’orienta vers le bureau de sa patronne et la découvrit affairée au milieu d’une pile de dossiers. Les partenaires se dévisageaient dans un silence gênant. Le consultant déposa son paquet de viennoiseries sur les dossiers et soupira avant de quitter le bureau.

- Jane !, le rappela sa patronne. Tout va bien ?
- Si on omet le fait que je n’entends plus votre douce voix, ça va plutôt bien, répondit avec tristesse.

Malgré elle la brune sentit ses joues rosir sous le regard attendrit de Patrick qui revenait sur ses pas.
L'agent allait ouvrir la bouche mais fut coupé par la sonnerie de son téléphone. Le beau blond l'observait sérieusement en découvrant un voile sombre tomber sur son visage. Lisbon raccrocha et se leva en saisissant sa veste.

- En route Jane, on a une affaire.

Ils furent rejoins par Cho et Rigsby pour se rendre sur la scène de crime. Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux qui ne paraissaient pas étranger au consultant ils furent assourdis les hurlements des sirènes. L'agent senior intercepta un agent de police qui lui fit un rapide briefing sur la situation tandis que Jane et ses deux collègues s'enfonçaient déjà dans l'immeuble. Le couloir obscur et nauséabond les déversa dans une pièce où les attendaient un spectacle macabre. Son pouls s'affola, ses membres se contractèrent et sa mâchoire se crispa. Des cadavres inertes couvraient le sol tels un tas de feuilles mortes, sur le mur opposé le smiley sanguinolent les fixait de son air amusé.

- Jane, s'exclama Lisbon en posant une main sur son épaule.

A suivre ...

Je savais que Jane ne resterait pas fâché longtemps contre Shannon.
Ce ne serait pas les dealers qu'il avait rencontré plus tôt, ces victimes de RJ?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ca promet d'etre interrsant manque plus que la suite maintenant! VLS