Fantômes du passé ^
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Teresa Lisbon
Johel
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Mentalist-axelle
Tournesol
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Re: Fantômes du passé ^
Voici la suite ! Avec les réponses ! :)
Chapitre 9 :
- Jane ça va aller ?
Il répondit affirmativement par un signe de tête mais son visage fermé le trahissait.
- La police a trouvé ça, dit-elle d'une petite voix en lui tendant une enveloppe qui semblait lui être adressée.
Le consultant survola l'écriture dactylographié sur la face externe de l'enveloppe, « Mr Jane », terrifié à l'idée de ce qu'il pouvait y trouver. Il dégrafa l'enveloppe et lu la lettre qui lui était adressée. Il n'y trônait que quelques mots « L’enfer est vide, les démons sont ici. W.S ». Sans raisons les pensées du mentaliste convergèrent vers Shannon. Il se mit à l'écart et composa en hâte son numéro de téléphone.
- Ouais, répondit la jeune fille après une éternité.
- Tout va bien ? Où es-tu ?
- Euh Patrick … Qu'est-ce-qu'il se passe là ?
- Les dealers de hier … John le Rouge les a tué. Tous.
- Un problème de moins, souffla Shannon avant de raccrocher.
Elle n'avait rien voulu laisser paraître mais cette nouvelle l'avait bouleversé. Le tueur en série la menacé et se rapprochait. Ces gens n'étaient pas ses amis mais ils avaient vécu ensemble quelques temps, si John le Rouge s'en prenait à eux le lendemain de leur agression cela n'était pas du au hasard.
- Jane, vous …
- Je connais ces hommes, murmura-t-il enfin.
- Les dealers ?, demanda sa patronne surprise.
Etonnée de le voir acquiescer Lisbon le traîna part le bras hors de la scène de crime, dans un coin du couloir pour lui poser des questions. Le consultant ne lutta pas et fit face à l'agent.
- Comment ça vous les connaissez Jane ?
- Hier ils … ils nous ont amené ici de force, hésita-t-il.
- Des amis de Shannon c'est ça.
- Pas des amis … C'est … enfin …
- Qu'est-ce-qu'il c'est passé ?
Le mentaliste lui conta leur soirée jusqu'au mot laissé par son ennemi. Lisbon le dévisageait gravement, consciente du mal être de son consultant. Il s'agitait, regardait frénétiquement autour de lui. L'ombre tueur en série de faisait que mettre à mal les nerfs du mentaliste.
- Cette gamine est vraiment ...
- Non Lisbon !, trancha-t-il. C'est bon. Elle n'avait rien a voir avec l'incident d'hier !
- Bien sûr ! Jane ces hommes auraient pu vous tuer ! Et le lendemain on les retrouve dans un bain de sang. Cette gamine n'est là que depuis quelques jours et John le Rouge sort de sa tanière. Tu avoueras que c'est étrange.
- Ce n'est pas John le Rouge qui les a tué, c'est trop brouillon, il les a fait tuer parce qu'il n'a pas aimé que ...
- Qu'on lui pique son pion préféré, finit Lisbon. Vous savez que vous vous exposez trop, beaucoup trop.
Bien sûr Jane en était conscient, le fait que son ennemi réapparaisse ne présageait rien de bon mais il ne pouvait se terrer et disparaître si il voulait mettre sa vengeance à exécution. Sa patronne soupira bruyamment sachant pertinemment que son collègue ne laissera jamais tomber cette affaire quoi qui lui en coûte. Mais John le Rouge était là, il ne lui suffisait que d’un ordre, d’une pulsion pour faire abattre Jane. Elle le savait et s’en inquiétait. Pire que ça, il pourrait ne pas le tuer mais simplement le rendre fou en tournant autour de lui si près. Quoi qu’en disait le mentaliste son état psychologique était tout de même fragile. Cependant elle ne pouvait pas s’avouer vaincu, elle eut une idée pour tenter de convaincre Jane d’abandonner l’idée de traquer le tueur en série. Elle savait que ce n'était pas son meilleur choix mais sauver son ami était bien plus important pour elle.
A suivre ...
Chapitre 9 :
- Jane ça va aller ?
Il répondit affirmativement par un signe de tête mais son visage fermé le trahissait.
- La police a trouvé ça, dit-elle d'une petite voix en lui tendant une enveloppe qui semblait lui être adressée.
Le consultant survola l'écriture dactylographié sur la face externe de l'enveloppe, « Mr Jane », terrifié à l'idée de ce qu'il pouvait y trouver. Il dégrafa l'enveloppe et lu la lettre qui lui était adressée. Il n'y trônait que quelques mots « L’enfer est vide, les démons sont ici. W.S ». Sans raisons les pensées du mentaliste convergèrent vers Shannon. Il se mit à l'écart et composa en hâte son numéro de téléphone.
- Ouais, répondit la jeune fille après une éternité.
- Tout va bien ? Où es-tu ?
- Euh Patrick … Qu'est-ce-qu'il se passe là ?
- Les dealers de hier … John le Rouge les a tué. Tous.
- Un problème de moins, souffla Shannon avant de raccrocher.
Elle n'avait rien voulu laisser paraître mais cette nouvelle l'avait bouleversé. Le tueur en série la menacé et se rapprochait. Ces gens n'étaient pas ses amis mais ils avaient vécu ensemble quelques temps, si John le Rouge s'en prenait à eux le lendemain de leur agression cela n'était pas du au hasard.
- Jane, vous …
- Je connais ces hommes, murmura-t-il enfin.
- Les dealers ?, demanda sa patronne surprise.
Etonnée de le voir acquiescer Lisbon le traîna part le bras hors de la scène de crime, dans un coin du couloir pour lui poser des questions. Le consultant ne lutta pas et fit face à l'agent.
- Comment ça vous les connaissez Jane ?
- Hier ils … ils nous ont amené ici de force, hésita-t-il.
- Des amis de Shannon c'est ça.
- Pas des amis … C'est … enfin …
- Qu'est-ce-qu'il c'est passé ?
Le mentaliste lui conta leur soirée jusqu'au mot laissé par son ennemi. Lisbon le dévisageait gravement, consciente du mal être de son consultant. Il s'agitait, regardait frénétiquement autour de lui. L'ombre tueur en série de faisait que mettre à mal les nerfs du mentaliste.
- Cette gamine est vraiment ...
- Non Lisbon !, trancha-t-il. C'est bon. Elle n'avait rien a voir avec l'incident d'hier !
- Bien sûr ! Jane ces hommes auraient pu vous tuer ! Et le lendemain on les retrouve dans un bain de sang. Cette gamine n'est là que depuis quelques jours et John le Rouge sort de sa tanière. Tu avoueras que c'est étrange.
- Ce n'est pas John le Rouge qui les a tué, c'est trop brouillon, il les a fait tuer parce qu'il n'a pas aimé que ...
- Qu'on lui pique son pion préféré, finit Lisbon. Vous savez que vous vous exposez trop, beaucoup trop.
Bien sûr Jane en était conscient, le fait que son ennemi réapparaisse ne présageait rien de bon mais il ne pouvait se terrer et disparaître si il voulait mettre sa vengeance à exécution. Sa patronne soupira bruyamment sachant pertinemment que son collègue ne laissera jamais tomber cette affaire quoi qui lui en coûte. Mais John le Rouge était là, il ne lui suffisait que d’un ordre, d’une pulsion pour faire abattre Jane. Elle le savait et s’en inquiétait. Pire que ça, il pourrait ne pas le tuer mais simplement le rendre fou en tournant autour de lui si près. Quoi qu’en disait le mentaliste son état psychologique était tout de même fragile. Cependant elle ne pouvait pas s’avouer vaincu, elle eut une idée pour tenter de convaincre Jane d’abandonner l’idée de traquer le tueur en série. Elle savait que ce n'était pas son meilleur choix mais sauver son ami était bien plus important pour elle.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Olalalalala que va faire Lisbon pour convaincre Jane?
Un bon chapitre, j'ai hâte de voir la suiite !
Un bon chapitre, j'ai hâte de voir la suiite !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Fantômes du passé ^
Ouh la!!! A quoi peut bien penser Lisbon?
Ca ne peut pas être quelque chose de trop risqué ni d'illégal, sinon ce serait surprenant venant d'elle.
Sauf si bien sûr, le caractère de son consultant a déteint sur elle. Dans ce cas, on peut s'attendre à tout et craindre le pire.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ca ne peut pas être quelque chose de trop risqué ni d'illégal, sinon ce serait surprenant venant d'elle.
Sauf si bien sûr, le caractère de son consultant a déteint sur elle. Dans ce cas, on peut s'attendre à tout et craindre le pire.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Voilà la suite ( un peu bâclée car en se moment j'ai très peu de temps ) N'hésitez pas à me donner votre avis.
Sar2ah et lilia voici les réponse :)
Chapitre 10 :
Lisbon entra dans l'immeuble miteux d'un gris terne et fatigué. Les couloirs étaient déchirés par des pleurs stridents d'un enfant. Une désagréable odeur tapissait les murs vides. Elle savait qu'elle n'était pas à sa place. L'agent intercepta un jeune homme aussi sur le seuil d'un appartement qui lui indiqua la porte qu'elle cherchait. Le logement était déjà ouvert et Lisbon s'y infiltra. D'un coup d’œil circulaire elle balaya la pièce qui ne comptait pas une âme qui vive. Une main posée sur son arme, par réflexe, elle fouilla les différentes pièces. Enfin elle y trouva la personne qu’elle cherchait assise sur au fauteuil face à un tas de poudre blanche dont Lisbon se doutait de la teneur. A l’entrée de l’agent l’adolescente se redressa sans pour autant bouger. Pour la première fois depuis que la belle brune l’avait rencontré elle ne portait pas cet agaçant sourire sur les lèvres. Ses yeux gris paraissaient encore plus froids au milieu de ce visage angélique aux traits tirés.
- Je sais que vous venez me parler de Patrick, ne vous inquiétez pas je pense quitter la ville dès demain.
- Vous ne devriez pas toucher à ça, lança Lisbon en désignant la drogue.
- Chacun son hobby agent.
D'un geste de main l'agent effaça la poudre, tenta d'en faire abstraction et reprit d'un ton calme.
- Shannon essayez de le convaincre de venir avec vous, de quitter la Californie discrètement.
- Ah ah ah, il ne le fera jamais, souffla-t-elle avec cynisme. Il ne vit que pour ses démons depuis trop longtemps. Vous savez parfois à force de trop chercher quelque chose on oublie pourquoi on a commencé à la chercher, mais on ne cesse pas pour autant.
Il eut un instant où la jeune fille regarda sincèrement Lisbon, elle ne désirait pas la blesser en continuant.
- Agent Lisbon, si vous voulez le détourner de sa vengeance peut-être devriez vous lui avouer toute la vérité. Je ne veux pas jouer les entremetteuses mais savoir que quelqu’un tien à lui pourra peut-être faire changer la donne. Sachez que même si je me suis montrée abrupte avec vous j’ai vu ce que vous avez fait, vous et votre équipe lui avait permit de retrouver un équilibre, presque une famille. Vous êtes une bonne personne. C’est aussi pour ça que je pars. J’espère emmener ce tueur mais aussi laisser Patrick retrouver un peu de paix.
Jane qui n’avait entendu que la fin de la conversation fit son entrée. Les deux femmes le fixaient inquiètes de sa réaction. Il se posta devant Shannon, les yeux dans les yeux, pour y voir quelque chose qu’il n’y avait vu qu’une seule fois. Cette chose l’électrifia si bien qu’il demanda poliment à sa patronne de les laisser. Lorsqu’elle eut refermé la porte il prit enfin la parole.
- Tu as … tu as peur ?
- Et oui ça t’étonne hein, clama Shannon dans un léger rire en détournant le regard, mais si on veut être exact on peut dire que je suis terrorisée actuellement. J’ai vu de quoi ce monstre est capable.
- Shannon, souffla Jane en s’approchant avant d’être repoussé par cette dernière.
L’adolescente cacha son visage sous quelques mèches blondes mais la larme qui dégringolait sa joue n’échappa pas au mentaliste.
- Patrick, il n’y a que deux choses au monde qui me font vraiment peur, ce monstre et savoir qu'il pourrait te tuer – directement ou non – .
La gorge du consultant se noua devant cet aveu. Il avait bêtement imaginé que rien n’atteignait la jeune fille qui paraissait si insensible et impulsive. Il voulut la réconforter, la prendre dans ses bras et cette fois elle ne lutta pas. Le mentaliste sentait les larmes sous ses doigts qui lui caressaient les joues. Soudain elle se redressa un peu, sans pour autant quitter les bras du beau blond.
- Poua, regarde ça, on dirait vraiment une gamine.
- Parce que tu laisse paraître tes émotions ?
- Parce que je pleure comme un enfant quand j’ai peur du monstre sous mon lit, répondit-elle avec un sourire.
- C’est pour ça que je dors sur un canapé !
Ils rirent en cœur quelques secondes avant que sa jeune amie ne s’éloigne pour se remettre sur pied.
- Ne part pas, demanda-t-il soudainement sérieux, que tu sois là où non John le Rouge continuera.
Elle le fixait intensément, pesant le pour et le contre, plongée dans les yeux océan de son ami. Shannon se mordit la lèvre inférieure. Face à elle le consultant attendait qu’elle prenne sa décision, lui aussi absorbé par son regard pénétrant.
- Je reste, mais uniquement parce que tu fais ton regard de chien battu. C’est vraiment nul de prendre les gens par les sentiments comme ça ! Vraiment tu es quelqu’un de cruel !
Ils se dévisagèrent un moment, malgré la présence du tueur en série la pression était retombée. Jane retrouvait en cette jeune fille des morceaux de son passé, ce qui lui restait de sa famille.
- On doit aller au CBI, lança-t-il, tu pourras sûrement les aider.
- Et je verrai ton amoureuse, ajouta-t-elle d’un air gamin.
A suivre ...
Sar2ah et lilia voici les réponse :)
Chapitre 10 :
Lisbon entra dans l'immeuble miteux d'un gris terne et fatigué. Les couloirs étaient déchirés par des pleurs stridents d'un enfant. Une désagréable odeur tapissait les murs vides. Elle savait qu'elle n'était pas à sa place. L'agent intercepta un jeune homme aussi sur le seuil d'un appartement qui lui indiqua la porte qu'elle cherchait. Le logement était déjà ouvert et Lisbon s'y infiltra. D'un coup d’œil circulaire elle balaya la pièce qui ne comptait pas une âme qui vive. Une main posée sur son arme, par réflexe, elle fouilla les différentes pièces. Enfin elle y trouva la personne qu’elle cherchait assise sur au fauteuil face à un tas de poudre blanche dont Lisbon se doutait de la teneur. A l’entrée de l’agent l’adolescente se redressa sans pour autant bouger. Pour la première fois depuis que la belle brune l’avait rencontré elle ne portait pas cet agaçant sourire sur les lèvres. Ses yeux gris paraissaient encore plus froids au milieu de ce visage angélique aux traits tirés.
- Je sais que vous venez me parler de Patrick, ne vous inquiétez pas je pense quitter la ville dès demain.
- Vous ne devriez pas toucher à ça, lança Lisbon en désignant la drogue.
- Chacun son hobby agent.
D'un geste de main l'agent effaça la poudre, tenta d'en faire abstraction et reprit d'un ton calme.
- Shannon essayez de le convaincre de venir avec vous, de quitter la Californie discrètement.
- Ah ah ah, il ne le fera jamais, souffla-t-elle avec cynisme. Il ne vit que pour ses démons depuis trop longtemps. Vous savez parfois à force de trop chercher quelque chose on oublie pourquoi on a commencé à la chercher, mais on ne cesse pas pour autant.
Il eut un instant où la jeune fille regarda sincèrement Lisbon, elle ne désirait pas la blesser en continuant.
- Agent Lisbon, si vous voulez le détourner de sa vengeance peut-être devriez vous lui avouer toute la vérité. Je ne veux pas jouer les entremetteuses mais savoir que quelqu’un tien à lui pourra peut-être faire changer la donne. Sachez que même si je me suis montrée abrupte avec vous j’ai vu ce que vous avez fait, vous et votre équipe lui avait permit de retrouver un équilibre, presque une famille. Vous êtes une bonne personne. C’est aussi pour ça que je pars. J’espère emmener ce tueur mais aussi laisser Patrick retrouver un peu de paix.
Jane qui n’avait entendu que la fin de la conversation fit son entrée. Les deux femmes le fixaient inquiètes de sa réaction. Il se posta devant Shannon, les yeux dans les yeux, pour y voir quelque chose qu’il n’y avait vu qu’une seule fois. Cette chose l’électrifia si bien qu’il demanda poliment à sa patronne de les laisser. Lorsqu’elle eut refermé la porte il prit enfin la parole.
- Tu as … tu as peur ?
- Et oui ça t’étonne hein, clama Shannon dans un léger rire en détournant le regard, mais si on veut être exact on peut dire que je suis terrorisée actuellement. J’ai vu de quoi ce monstre est capable.
- Shannon, souffla Jane en s’approchant avant d’être repoussé par cette dernière.
L’adolescente cacha son visage sous quelques mèches blondes mais la larme qui dégringolait sa joue n’échappa pas au mentaliste.
- Patrick, il n’y a que deux choses au monde qui me font vraiment peur, ce monstre et savoir qu'il pourrait te tuer – directement ou non – .
La gorge du consultant se noua devant cet aveu. Il avait bêtement imaginé que rien n’atteignait la jeune fille qui paraissait si insensible et impulsive. Il voulut la réconforter, la prendre dans ses bras et cette fois elle ne lutta pas. Le mentaliste sentait les larmes sous ses doigts qui lui caressaient les joues. Soudain elle se redressa un peu, sans pour autant quitter les bras du beau blond.
- Poua, regarde ça, on dirait vraiment une gamine.
- Parce que tu laisse paraître tes émotions ?
- Parce que je pleure comme un enfant quand j’ai peur du monstre sous mon lit, répondit-elle avec un sourire.
- C’est pour ça que je dors sur un canapé !
Ils rirent en cœur quelques secondes avant que sa jeune amie ne s’éloigne pour se remettre sur pied.
- Ne part pas, demanda-t-il soudainement sérieux, que tu sois là où non John le Rouge continuera.
Elle le fixait intensément, pesant le pour et le contre, plongée dans les yeux océan de son ami. Shannon se mordit la lèvre inférieure. Face à elle le consultant attendait qu’elle prenne sa décision, lui aussi absorbé par son regard pénétrant.
- Je reste, mais uniquement parce que tu fais ton regard de chien battu. C’est vraiment nul de prendre les gens par les sentiments comme ça ! Vraiment tu es quelqu’un de cruel !
Ils se dévisagèrent un moment, malgré la présence du tueur en série la pression était retombée. Jane retrouvait en cette jeune fille des morceaux de son passé, ce qui lui restait de sa famille.
- On doit aller au CBI, lança-t-il, tu pourras sûrement les aider.
- Et je verrai ton amoureuse, ajouta-t-elle d’un air gamin.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Voici la chapitre suivant :)
Chapitre 11 :
La discussion qu’avait eu Lisbon avec la jeune fille la fit douter, est-elle vraiment une complice du tueur ? Quoi qu’il en soit si ce dernier se manifestait il était possible qu’il fasse une erreur et ils seraient là pour le coincer. Le poids qui pesait sur ce dossier ne faisait qu’augmenter à chaque crime. Ce tueur paraissait insaisissable. A chaque fois qu’il commettait un crime Lisbon savait que le consultant se sentait coupable, depuis trop longtemps il se sentait coupable, étouffé sous un poids de regrets qu’il ne désirait pas effacer. Parfois Lisbon finissait par se dire que c’était ce qu’il voulait, qu’il désirait vivre dans ce rôle d’homme torturé. En levant les yeux elle vit le mentaliste apparaître dans l’open space talonné par l’adolescente que Rigsby fixait d’un regard noir. Les deux blonds entrèrent dans son bureau sans qu’elle n’ait le temps de prononcer un mot. Shannon lui fit un rapport sur tout ce qu’elle savait des hommes assassinés, de leurs trafics, de leurs relations,… Lorsqu’elle eut finit et que le silence retomba dans la pièce un sourire fendit son visage angélique.
- Bon je vous laisse, je pense que vous avez des choses à vous dire.
Sur ce elle tourna les talons mais ne fut pas sortit quand Jane lui lança « N’arrose personne ». Les deux collègues la suivirent des yeux jusqu’à ce qu’elle s’écrase dans le canapé du consultant.
- Elle est phénoménale cette gamine, souffla le consultant en l’entourant d’un regard protecteur.
- Elle me rappelle quelqu’un.
- Je suis beaucoup moins insupportable, s’exclama Jane. Elle, elle est vraiment ingérable, elle me fait des coups dans le dos n’importe quand, regardez si ça se trouve là elle découpe mon canapé avec un cutter !
- Jane, j’ai eu le légiste, reprit l'agent d'un air sérieux, et vous avez raison : les coupures sont irrégulières et vraiment éloigné de celles de John le Rouge. Ils se sont vidés de leur sang très lentement et on a retrouvé des sédatifs dans leur sang.
- Sûrement pour les immobiliser avant de les tuer, conclut le consultant bien.
- J'ai bien réfléchi et vous avez raison, on va vous mettre sous protection officieuse tous les deux. Cho, Rigsby, Van Pelt et moi nous relaierons pour surveiller.
Le consultant approuva d'un air convenu essayant de rassembler les arguments avec lesquels il pourrait convaincre Shannon de renoncer à sa liberté pour être protégée. Il prit congé de sa patronne pour s'enfoncer dans la cuisine et se préparer un thé. La rouquine s’approcha discrètement décidé à savoir qui était l’électron libre qui traînait depuis quelques jours dans leurs locaux. Jane ne montra aucune résistance et lui fit une rapide description de la jeune fille tandis que Grace la fixait du regard.
- Fais attention, comme dirait Lisbon c’est moi en pire.
- Parce que c’est possible ?, lança-t-elle dans un sourire en reprenant son poste.
La plénitude qui régnait sur les lieux, une certaine légèreté, lui fit quelque temps oublier l’épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête. Ses épaules étaient libérées d’un poids. Le mentaliste ignorait totalement pourquoi mais il se délectait de cette paix qui calmait un instant son esprit agité. Épuisé par les dernières nouvelles il décida de disparaître quelques temps, de retrouver la caverne où il se réfugiait, le fond de ce vieux grenier. Ces poutres marquées gardaient quelques choses d’accueillant, les vestiges d’un passé secret, tout comme le sien. Exsangue il s’assoupit doucement dans un sommeil sans rêve.
- Jane, souffla une voix. Jane, répéta-t-elle.
Le beau blond remua tout en grommelant avant de prendre la peine d’ouvrir des yeux ensommeillés. La gravité du visage de sa patronne le frappa immédiatement, le forçant à se redresser. Cette mine il ne la voyait que lorsqu’elle savait que la nouvelle risquait de le blesser personnellement et psychologiquement. Son sang se glaça quand elle posa sa main sur sa cuisse en inspirant profondément.
- Jane … Je ne sais pas comment vous le dire …
Croiser le regard azur du consultant l’empêchait de cracher ces mots coincés au fond de sa bouche.
- Shannon a disparu …
A ces mots Jane sauta sur ses pieds en criant qu’il allait la chercher et la convaincre de rester.
- Jane ! Lorsque je lui ai annoncé pour la protection elle l’a mal pris. On a … on a élevé la voix et certains mots m’ont échappé. Elle était dans une telle fureur …
- Je vous avez dis que JE lui annoncerai, hurla le mentaliste à plein poumon.
- Patrick, reprit Lisbon d’une voix faible en plantant son regard dans celui de l’homme enragé devant elle, quelqu'un l’attendait sur le parking, on l’a enlevé …
A suivre ...
Chapitre 11 :
La discussion qu’avait eu Lisbon avec la jeune fille la fit douter, est-elle vraiment une complice du tueur ? Quoi qu’il en soit si ce dernier se manifestait il était possible qu’il fasse une erreur et ils seraient là pour le coincer. Le poids qui pesait sur ce dossier ne faisait qu’augmenter à chaque crime. Ce tueur paraissait insaisissable. A chaque fois qu’il commettait un crime Lisbon savait que le consultant se sentait coupable, depuis trop longtemps il se sentait coupable, étouffé sous un poids de regrets qu’il ne désirait pas effacer. Parfois Lisbon finissait par se dire que c’était ce qu’il voulait, qu’il désirait vivre dans ce rôle d’homme torturé. En levant les yeux elle vit le mentaliste apparaître dans l’open space talonné par l’adolescente que Rigsby fixait d’un regard noir. Les deux blonds entrèrent dans son bureau sans qu’elle n’ait le temps de prononcer un mot. Shannon lui fit un rapport sur tout ce qu’elle savait des hommes assassinés, de leurs trafics, de leurs relations,… Lorsqu’elle eut finit et que le silence retomba dans la pièce un sourire fendit son visage angélique.
- Bon je vous laisse, je pense que vous avez des choses à vous dire.
Sur ce elle tourna les talons mais ne fut pas sortit quand Jane lui lança « N’arrose personne ». Les deux collègues la suivirent des yeux jusqu’à ce qu’elle s’écrase dans le canapé du consultant.
- Elle est phénoménale cette gamine, souffla le consultant en l’entourant d’un regard protecteur.
- Elle me rappelle quelqu’un.
- Je suis beaucoup moins insupportable, s’exclama Jane. Elle, elle est vraiment ingérable, elle me fait des coups dans le dos n’importe quand, regardez si ça se trouve là elle découpe mon canapé avec un cutter !
- Jane, j’ai eu le légiste, reprit l'agent d'un air sérieux, et vous avez raison : les coupures sont irrégulières et vraiment éloigné de celles de John le Rouge. Ils se sont vidés de leur sang très lentement et on a retrouvé des sédatifs dans leur sang.
- Sûrement pour les immobiliser avant de les tuer, conclut le consultant bien.
- J'ai bien réfléchi et vous avez raison, on va vous mettre sous protection officieuse tous les deux. Cho, Rigsby, Van Pelt et moi nous relaierons pour surveiller.
Le consultant approuva d'un air convenu essayant de rassembler les arguments avec lesquels il pourrait convaincre Shannon de renoncer à sa liberté pour être protégée. Il prit congé de sa patronne pour s'enfoncer dans la cuisine et se préparer un thé. La rouquine s’approcha discrètement décidé à savoir qui était l’électron libre qui traînait depuis quelques jours dans leurs locaux. Jane ne montra aucune résistance et lui fit une rapide description de la jeune fille tandis que Grace la fixait du regard.
- Fais attention, comme dirait Lisbon c’est moi en pire.
- Parce que c’est possible ?, lança-t-elle dans un sourire en reprenant son poste.
La plénitude qui régnait sur les lieux, une certaine légèreté, lui fit quelque temps oublier l’épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête. Ses épaules étaient libérées d’un poids. Le mentaliste ignorait totalement pourquoi mais il se délectait de cette paix qui calmait un instant son esprit agité. Épuisé par les dernières nouvelles il décida de disparaître quelques temps, de retrouver la caverne où il se réfugiait, le fond de ce vieux grenier. Ces poutres marquées gardaient quelques choses d’accueillant, les vestiges d’un passé secret, tout comme le sien. Exsangue il s’assoupit doucement dans un sommeil sans rêve.
- Jane, souffla une voix. Jane, répéta-t-elle.
Le beau blond remua tout en grommelant avant de prendre la peine d’ouvrir des yeux ensommeillés. La gravité du visage de sa patronne le frappa immédiatement, le forçant à se redresser. Cette mine il ne la voyait que lorsqu’elle savait que la nouvelle risquait de le blesser personnellement et psychologiquement. Son sang se glaça quand elle posa sa main sur sa cuisse en inspirant profondément.
- Jane … Je ne sais pas comment vous le dire …
Croiser le regard azur du consultant l’empêchait de cracher ces mots coincés au fond de sa bouche.
- Shannon a disparu …
A ces mots Jane sauta sur ses pieds en criant qu’il allait la chercher et la convaincre de rester.
- Jane ! Lorsque je lui ai annoncé pour la protection elle l’a mal pris. On a … on a élevé la voix et certains mots m’ont échappé. Elle était dans une telle fureur …
- Je vous avez dis que JE lui annoncerai, hurla le mentaliste à plein poumon.
- Patrick, reprit Lisbon d’une voix faible en plantant son regard dans celui de l’homme enragé devant elle, quelqu'un l’attendait sur le parking, on l’a enlevé …
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
D'abord, milles excuses pour n'avoir pas commenter le chapitre précédent.
Mais j'ai refais mon retard, et je suis toujours autant accrochée à cette histoire.
Le passage où Shannon et Jane discutent, est très touchant. Ils sont vraiment attachés l'un à l'autre, et Lisbon a l'air d'en prendre conscience. C'est donc pour ça qu'il lui est délicat d'annoncer l'enlèvement de la jeune fille. En particulier quand c'est Lisbon elle-même qui en est en partie responsable. Elle l'a faite fuir, suite à leur échange houleux.
Jane va-t-il lui pardonner? Rien n'est moins sûr...
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais j'ai refais mon retard, et je suis toujours autant accrochée à cette histoire.
Le passage où Shannon et Jane discutent, est très touchant. Ils sont vraiment attachés l'un à l'autre, et Lisbon a l'air d'en prendre conscience. C'est donc pour ça qu'il lui est délicat d'annoncer l'enlèvement de la jeune fille. En particulier quand c'est Lisbon elle-même qui en est en partie responsable. Elle l'a faite fuir, suite à leur échange houleux.
Jane va-t-il lui pardonner? Rien n'est moins sûr...
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
lilia : Pas de probleme ! tes commentaires me font toujours plaisir ! Voilà la suite
Chapitre 12
Les jambes du consultant flageolèrent si bien qu’il s’effondra sur le lit de fortune. Ainsi il l’avait eu. John le Rouge avait réussi. Il pestait contre lui-même de ne pas avoir pu protéger la jeune fille et savait pertinemment que son ennemi avait voulu lui envoyer un message en la capturant sous les caméras du CBI. Le tueur voulait lui montrer qu’il était invincible, confirmer sa suprématie. La tête dans les mains Jane faisait carburer sa boîte crânienne, il devait trouver une solution avant que John le Rouge ne se lasse de son appât et la … Non il ne pouvait y penser, il n’en avait pas le droit ; rester anéantit n’aiderait pas la blondinette à sortir de là.
Lisbon qui le regardait d’un air coupable se sentait impuissante. Elle avait poussé Shannon à bout et à cause d’elle John le Rouge l’avait kidnappée.
- Je veux voir les vidéos de l’enlèvement, ordonna Jane en se levant sans un regard pour sa patronne.
Il se dirigea immédiatement près de Van Pelt et réitéra sa demande à laquelle elle accéda sur le champ. On y voyait Shannon, hors d’elle quitter les locaux en faisant voler tous ce qui était à sa portée. Après avoir donné de violents coups dans contre un poteau, elle s’y adossa avant de se laisser tomber au sol. Le consultant ne l’avait jamais vu ainsi, en si peu de temps il la voyait pleurer, pour la deuxième fois, et son cœur se serra. Soudain une ombre furtive apparue, plaça une main sur le visage de l’adolescente qui se défendit tel un diable mais qui finit par cesser tout résistance, aussi fragile qu’un pantin inanimé.
- Jane je veux vous offrir mon aid…
- Non Lisbon, l’agressa-t-il, vous en avez déjà assez fait.
Blessée et écrasée de culpabilité l’agent disparue dans son bureau, loin des oreilles indiscrètes.
***
La lumière de fin de journée réchauffait la chambre aux murs délavés et nus. Le grand lit deux place qui trônait au milieu de la pièce dévorait la majeur partie de l'espace. Assis, il observait les flancs de la jeune fille se soulever à une allure régulière. Ses cheveux blonds, tombant en cascade cachaient une partie de son visage mais ses lèvres rouges vifs, tels deux pétales de rose restaient apparentes. La peau douce qui s'allumait sous les rayons ardents tranchait avec le gris livide des menottes qui encerclées les poignets fin mais solide de la jeune fille.
Lorsqu'elle revint a elle la douleur créée par ses courbatures la fit grimacer. En voulant se redresser, Shannon remarqua ses avant-bras entravés et tira plusieurs fois violemment pour se libérer de sa prison métallique.
- Ça ne sers à rien, tu vas te blesser.
La jeune fille fut surprise de se savoir épiée. Devant elle l'observait calmement un homme assis sur une chaise, les jambes croisées, le visage détendu.
- Comme si mon bien être vous importez, cracha-t-elle.
Le visage de son interlocuteur se fendit d'un sourire bienveillant.
- Qu'est-ce-que je fais là ?!
- Vous êtes une invitée de ... de John le Rouge comme vous l'appelez.
Ses mots glacèrent le sang de Shannon qui tenta de ne rien laisser paraître. Elle savait que le tueur se nourrissait de la peur qu'il créait et elle ne voulait pas lui laisser ce plaisir. Dans la pièce rien ne lui permettait de s'échapper : sur la droite un vieux téléviseur était assoupis sur un meuble rectangulaire sans tiroir ni porte. Le lit sur lequel elle était allongée était couvert par des draps rouges, rouge comme le sang que le meurtrier avait fait couler si abondamment. A gauche, dans l'encadrement d'une fenêtre passait des rayons du soleil filtrés par des rideaux fins. Rien ne lui permettrait de s'échapper. Lorsque cette idée s'imposa à nouveau à elle, le visage de l'homme s'éclaira d'un sourire macabre révélant des dents jaunes et pointues. Était-ce le fameux John le Rouge immobile devant elle ?
- Qu'est-ce-que vous attendez de moi ?
- Enfin, vous le savez très bien, John le Rouge veut simplement jouer avec votre cher Patrick Jane.
A suivre ...
Chapitre 12
Les jambes du consultant flageolèrent si bien qu’il s’effondra sur le lit de fortune. Ainsi il l’avait eu. John le Rouge avait réussi. Il pestait contre lui-même de ne pas avoir pu protéger la jeune fille et savait pertinemment que son ennemi avait voulu lui envoyer un message en la capturant sous les caméras du CBI. Le tueur voulait lui montrer qu’il était invincible, confirmer sa suprématie. La tête dans les mains Jane faisait carburer sa boîte crânienne, il devait trouver une solution avant que John le Rouge ne se lasse de son appât et la … Non il ne pouvait y penser, il n’en avait pas le droit ; rester anéantit n’aiderait pas la blondinette à sortir de là.
Lisbon qui le regardait d’un air coupable se sentait impuissante. Elle avait poussé Shannon à bout et à cause d’elle John le Rouge l’avait kidnappée.
- Je veux voir les vidéos de l’enlèvement, ordonna Jane en se levant sans un regard pour sa patronne.
Il se dirigea immédiatement près de Van Pelt et réitéra sa demande à laquelle elle accéda sur le champ. On y voyait Shannon, hors d’elle quitter les locaux en faisant voler tous ce qui était à sa portée. Après avoir donné de violents coups dans contre un poteau, elle s’y adossa avant de se laisser tomber au sol. Le consultant ne l’avait jamais vu ainsi, en si peu de temps il la voyait pleurer, pour la deuxième fois, et son cœur se serra. Soudain une ombre furtive apparue, plaça une main sur le visage de l’adolescente qui se défendit tel un diable mais qui finit par cesser tout résistance, aussi fragile qu’un pantin inanimé.
- Jane je veux vous offrir mon aid…
- Non Lisbon, l’agressa-t-il, vous en avez déjà assez fait.
Blessée et écrasée de culpabilité l’agent disparue dans son bureau, loin des oreilles indiscrètes.
***
La lumière de fin de journée réchauffait la chambre aux murs délavés et nus. Le grand lit deux place qui trônait au milieu de la pièce dévorait la majeur partie de l'espace. Assis, il observait les flancs de la jeune fille se soulever à une allure régulière. Ses cheveux blonds, tombant en cascade cachaient une partie de son visage mais ses lèvres rouges vifs, tels deux pétales de rose restaient apparentes. La peau douce qui s'allumait sous les rayons ardents tranchait avec le gris livide des menottes qui encerclées les poignets fin mais solide de la jeune fille.
Lorsqu'elle revint a elle la douleur créée par ses courbatures la fit grimacer. En voulant se redresser, Shannon remarqua ses avant-bras entravés et tira plusieurs fois violemment pour se libérer de sa prison métallique.
- Ça ne sers à rien, tu vas te blesser.
La jeune fille fut surprise de se savoir épiée. Devant elle l'observait calmement un homme assis sur une chaise, les jambes croisées, le visage détendu.
- Comme si mon bien être vous importez, cracha-t-elle.
Le visage de son interlocuteur se fendit d'un sourire bienveillant.
- Qu'est-ce-que je fais là ?!
- Vous êtes une invitée de ... de John le Rouge comme vous l'appelez.
Ses mots glacèrent le sang de Shannon qui tenta de ne rien laisser paraître. Elle savait que le tueur se nourrissait de la peur qu'il créait et elle ne voulait pas lui laisser ce plaisir. Dans la pièce rien ne lui permettait de s'échapper : sur la droite un vieux téléviseur était assoupis sur un meuble rectangulaire sans tiroir ni porte. Le lit sur lequel elle était allongée était couvert par des draps rouges, rouge comme le sang que le meurtrier avait fait couler si abondamment. A gauche, dans l'encadrement d'une fenêtre passait des rayons du soleil filtrés par des rideaux fins. Rien ne lui permettrait de s'échapper. Lorsque cette idée s'imposa à nouveau à elle, le visage de l'homme s'éclaira d'un sourire macabre révélant des dents jaunes et pointues. Était-ce le fameux John le Rouge immobile devant elle ?
- Qu'est-ce-que vous attendez de moi ?
- Enfin, vous le savez très bien, John le Rouge veut simplement jouer avec votre cher Patrick Jane.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Shannon aux mains de !!!!!!! En plus, l'homme qui est avec elle lui affirme que n'a qu'un but, faire souffrir Jane.
Et on sait bien les moyens qu'il emploie à cet effet. Va-t-il s'en servir sur Shannon?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et on sait bien les moyens qu'il emploie à cet effet. Va-t-il s'en servir sur Shannon?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Je viens de commencer ta fic et je dois avouer que je suis vraiment fan...
Ton style d'écriture est... et ton histoire est géniale !! ( Et en plus y a du jisbon ! xD)
J'aimais pas trop Shannon au début, mais là je commence à vraiment l'apprécier, et à l'admirer aussi...
John le Rouge l'a enlevé et Jane ne veut pas de l'aide de Lisbon... Je suis pas sûre qu'il arrive à quelque chose sans elle, après tout, il est bien trop impliqué...
J'ai vraiment hâte de voir où tout ça va nous mener...
Ton style d'écriture est... et ton histoire est géniale !! ( Et en plus y a du jisbon ! xD)
J'aimais pas trop Shannon au début, mais là je commence à vraiment l'apprécier, et à l'admirer aussi...
John le Rouge l'a enlevé et Jane ne veut pas de l'aide de Lisbon... Je suis pas sûre qu'il arrive à quelque chose sans elle, après tout, il est bien trop impliqué...
J'ai vraiment hâte de voir où tout ça va nous mener...
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Fantômes du passé ^
lilia : Encore merci de ton assiduité !
MaTessaJane : Merci pour ton gentil commentaire qui fait vraiment plaisir ! Je t'avoue qu'en créant Shannon je n'avais pas encore décidé de son sort
Voici la suite ! Bonne lecture !
Chapitre 13 :
Au CBI Patrick Jane sortait du bureau de Wainwright tout aussi agité qu'il y était rentré. Une alerte enlèvement serait lancée dans tout le pays mais le consultant savait que toute manœuvre était vaine et que son ennemi le contactera quand il l'aura décidé. L'inutilité dans laquelle il était le torturait, si bien que le mentaliste ne sentit plus ni faim ni fatigue, obnubilé par son désir de sauver Shannon. Alors qui tournait en rond dans l'open space en se tapotant le menton, les bras croisés, à la recherche de la moindre solution, Rigsby et Van Pelt l'interceptèrent lui intimant d'aller voir Lisbon. Ils lui expliquèrent que leur patronne devait elle aussi étouffer sous la culpabilité mais que surtout ces tensions porteraient préjudice à leur efforts pour retrouver l'adolescente. Ce fut à reculons que Jane quitta les locaux dans l'ascenseur métallique pour se retrouver sur le perron de sa partenaire. Il savait pertinemment que son comportement était excessif mais ne venait en rien pour s’excuser. La femme qui lui ouvrit parut bien plus vulnérable que sa patronne. Cette vision lui planta un poignard dans le cœur, il réalisa qu'il s'était bien trop emporté contre elle. La brunette avait les yeux rougit et les joues encore humide d'une personne qui avait pleuré, emmitouflée dans un sweat trop grand pour elle. Après avoir ouvert à son consultant elle laissa l'entrée libre pour aller s'effondrer sur le canapé. Jane approcha, hésitant cette fois-ci et s'assit sur un fauteuil d'où il pouvait observer le visage désolé de Lisbon qui tentait de reprendre contenance. La culpabilité ne tarda pas à le gagner car, dépassé par les événements, il avait passé ses nerfs sur celle qui le soutenait jour après jour sans faiblir.
- Je suis désolé de m'être emporté ainsi, souffla-t-il enfin.
- Et moi d'avoir livré Shannon à ce monstre.
La voix étranglée de sa patronne lui noua la gorge.
- Ce n'est pas votre faute, c'est de la mienne. C'est moi qui l'ai mêlé à ma famille, à ce tueur. Pas vous.
- Vous tenez si fort à elle, murmura la belle brune d'un air triste.
- Sans elle vous ne m'auriez jamais connu, répondit-il gêné.
Cette réponse électrifia la curiosité de l'agent du CBI qui releva ses yeux affligés sur le visage épuisé de son collègue, lui indiquant de s'expliquer.
- Quand j'ai voulu me … mettre fin à mes jours, reprit le mentaliste avec une difficulté et une agitation qui lui était peu commune, c'est elle qui m'a trouvé. Une assistante sociale l'avait amené à la villa pour qu'elle prenne quelques affaires et je la revois encore, si petite tenant la poignée tout en me fixait de ses yeux gris. Cette image est gravée dans ma tête et je ne me pardonnerai jamais de lui avoir montré ça après la mort d'Angela et Charlotte. Elle n'a pas atteint sa majorité et, par ma faute, à vu les pires choses dont était capable le genre humain.
- Je ne crois pas, dit Lisbon en se redressant pour récupérer un semblant d'aplomb, elle vous regarde surtout avec admiration et affection. Elle vous adore, ça saute au yeux, même si elle tente de le cacher.
Ils se sourirent avec complicité, heureux que leur relation retrouve une certaine douceur.
- Patrick, reprit l'agent d'un air sérieux qui inquiéta le mentaliste, tu es quelqu'un de bien, n'en doute jamais.
Alors que Jane allait répondre à la déclaration de son amie son téléphone sonna pour lui indiquer la présence d'un nouveau message : « Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser. W.S. »
A suivre ...
( Je sais que RJ apprécie la poésie donc j'ai décidé d'y faire un clin d'oeil )
MaTessaJane : Merci pour ton gentil commentaire qui fait vraiment plaisir ! Je t'avoue qu'en créant Shannon je n'avais pas encore décidé de son sort
Voici la suite ! Bonne lecture !
Chapitre 13 :
Au CBI Patrick Jane sortait du bureau de Wainwright tout aussi agité qu'il y était rentré. Une alerte enlèvement serait lancée dans tout le pays mais le consultant savait que toute manœuvre était vaine et que son ennemi le contactera quand il l'aura décidé. L'inutilité dans laquelle il était le torturait, si bien que le mentaliste ne sentit plus ni faim ni fatigue, obnubilé par son désir de sauver Shannon. Alors qui tournait en rond dans l'open space en se tapotant le menton, les bras croisés, à la recherche de la moindre solution, Rigsby et Van Pelt l'interceptèrent lui intimant d'aller voir Lisbon. Ils lui expliquèrent que leur patronne devait elle aussi étouffer sous la culpabilité mais que surtout ces tensions porteraient préjudice à leur efforts pour retrouver l'adolescente. Ce fut à reculons que Jane quitta les locaux dans l'ascenseur métallique pour se retrouver sur le perron de sa partenaire. Il savait pertinemment que son comportement était excessif mais ne venait en rien pour s’excuser. La femme qui lui ouvrit parut bien plus vulnérable que sa patronne. Cette vision lui planta un poignard dans le cœur, il réalisa qu'il s'était bien trop emporté contre elle. La brunette avait les yeux rougit et les joues encore humide d'une personne qui avait pleuré, emmitouflée dans un sweat trop grand pour elle. Après avoir ouvert à son consultant elle laissa l'entrée libre pour aller s'effondrer sur le canapé. Jane approcha, hésitant cette fois-ci et s'assit sur un fauteuil d'où il pouvait observer le visage désolé de Lisbon qui tentait de reprendre contenance. La culpabilité ne tarda pas à le gagner car, dépassé par les événements, il avait passé ses nerfs sur celle qui le soutenait jour après jour sans faiblir.
- Je suis désolé de m'être emporté ainsi, souffla-t-il enfin.
- Et moi d'avoir livré Shannon à ce monstre.
La voix étranglée de sa patronne lui noua la gorge.
- Ce n'est pas votre faute, c'est de la mienne. C'est moi qui l'ai mêlé à ma famille, à ce tueur. Pas vous.
- Vous tenez si fort à elle, murmura la belle brune d'un air triste.
- Sans elle vous ne m'auriez jamais connu, répondit-il gêné.
Cette réponse électrifia la curiosité de l'agent du CBI qui releva ses yeux affligés sur le visage épuisé de son collègue, lui indiquant de s'expliquer.
- Quand j'ai voulu me … mettre fin à mes jours, reprit le mentaliste avec une difficulté et une agitation qui lui était peu commune, c'est elle qui m'a trouvé. Une assistante sociale l'avait amené à la villa pour qu'elle prenne quelques affaires et je la revois encore, si petite tenant la poignée tout en me fixait de ses yeux gris. Cette image est gravée dans ma tête et je ne me pardonnerai jamais de lui avoir montré ça après la mort d'Angela et Charlotte. Elle n'a pas atteint sa majorité et, par ma faute, à vu les pires choses dont était capable le genre humain.
- Je ne crois pas, dit Lisbon en se redressant pour récupérer un semblant d'aplomb, elle vous regarde surtout avec admiration et affection. Elle vous adore, ça saute au yeux, même si elle tente de le cacher.
Ils se sourirent avec complicité, heureux que leur relation retrouve une certaine douceur.
- Patrick, reprit l'agent d'un air sérieux qui inquiéta le mentaliste, tu es quelqu'un de bien, n'en doute jamais.
Alors que Jane allait répondre à la déclaration de son amie son téléphone sonna pour lui indiquer la présence d'un nouveau message : « Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser. W.S. »
A suivre ...
( Je sais que RJ apprécie la poésie donc j'ai décidé d'y faire un clin d'oeil )
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
J'adore !!
Jane qui va chez Lisbon dans l'intention de remuer le couteau je suppose, et qui change d'avis en la voyant si... Vulnérable ? atteinte ? dévastée ? culpabilisant ? par la situation...
La phrase de Lisbon est juste trop belle... D'une, elle l'appelle par son prénom, de deux, elle le tutoie, et de deux, elle lui dit qu'il est quelqu'un de bien...
Des phrases comme ça ça me tue ^^
Et la fin... J'aime beaucoup la phrase de RJ, je trouve ça beau... Triste et horrible mais beau...
VLS !!!
Jane qui va chez Lisbon dans l'intention de remuer le couteau je suppose, et qui change d'avis en la voyant si... Vulnérable ? atteinte ? dévastée ? culpabilisant ? par la situation...
La phrase de Lisbon est juste trop belle... D'une, elle l'appelle par son prénom, de deux, elle le tutoie, et de deux, elle lui dit qu'il est quelqu'un de bien...
Des phrases comme ça ça me tue ^^
Et la fin... J'aime beaucoup la phrase de RJ, je trouve ça beau... Triste et horrible mais beau...
VLS !!!
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Fantômes du passé ^
Jane a décidé de pardonner à Lisbon d'avoir laissé partir Shannon. Après tout, c'est vrai que ce n'est pas entièrement de sa faute.
Un chapitre où on apprend que c'est la petite fille qui a retrouvé Jane, après sa tentative de suicide. Ca a du être extrêmement pénible pour elle, de gérer un truc pareil; à son âge.
Le dernier message de n'a rien de très rassurant.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un chapitre où on apprend que c'est la petite fille qui a retrouvé Jane, après sa tentative de suicide. Ca a du être extrêmement pénible pour elle, de gérer un truc pareil; à son âge.
Le dernier message de n'a rien de très rassurant.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Merci pour vos commentaires ! Je poste la suite tant que j'en ai le temps :) Bonne lecture !
Chapitre 14 :
L'homme quitta Shannon qu'il dévisageait depuis deux ou trois heures. Elle aperçut une silhouette faire son entrée dans la demi obscurité de la pièce, derrière un masque qui ne permettait pas de discerner son visage. L'étranger s'approcha du rebord du lit, les yeux figés sur la jeune captive.
- Bonjour Shannon.
- Vous me pardonnerez de ne pas vous serrez la main, grinça-t-elle en soulevant ses poignets en sang qui la faisait atrocement souffrir.
- Vous savez qui je suis ?, demanda la voix masculine en ignorant la remarque de l'adolescente.
- Vous avez un masque.
Bien sûr qu'elle savait qui était l'homme ainsi devant elle. Cette pensée lui glaça les os, fit trembler ses muscles, affola son cœur sans pour autant qu'elle ne laisse paraître quoi que ce soit. Le nouveau venu s'approcha encore plus de Shannon qui sentait son impuissance grandir. Elle était à sa merci. D'une main, il caressa doucement la joue de la blondinette qui ne cacha pas son dégoût.
- C'est vraiment du gâchis, souffla-t-il d'un air las en s'asseyant au bord du lit, vous êtes devenue une belle jeune fille.
Shannon planta son regard dans celui du tueur. Elle ne pouvait apercevoir que ça, deux perles noisette qui brillaient malicieusement dans les ténèbres de ce masque.
- Je comprends que ce regard pénétrant ai marqué Patrick.
- Que voulez-vous ?, articula-t-elle comme seule réponse.
- Enfin vous le savez. Patrick et moi continuons notre partie, reste à savoir qui va gagner. Vous êtes mon nouveau pion.
- Encore faudrait-il jouer avec les même règles...
La jeune fille se tut lorsqu'elle sentit deux doigts chuter de sa joue pour survoler ses lèvres avant de s’appesantir sur le parcours d'une artère qui traversait son cou et s'y presser doucement deux doigts doigts. Shannon tira sur ses entraves pour tenter de s'enfuir mais elle savait pertinemment qu'elle n'était qu'un jeu, qu'un amuse gueule pour le meurtrier qui se délectait de son pouvoir. Il sentait son pouls s'affoler, le pouls d'une proie prise au piège et sourit sous son masque.
***
Jane relisait encore et encore son message, paralysé de peur. Après l'avoir reçut Lisbon avait prévenu toute l'équipe qui était venue soutenir le consultant et tenter d'y trouver la moindre information. Évidemment John le Rouge ne fit pas défaut à sa réputation : pas le moindre indice, un sms envoyé par un téléphone jetable impossible à tracer. Leur inefficacité insupportait le mentaliste qui décida de rejoindre leur locaux pour se plonger dans les dossiers John le Rouge essayant de trouver un indice. Les autres agents lui emboîtèrent le pas, même Lisbon qui titubait sous le poids de la fatigue.
***
- Jane arrête de tourner en rond comme ça tu me fais mal à la tête, siffla Cho.
Le blondinet se laissa tomber dans son sofa tel un pantin inanimé. Ses trois coéquipiers le regardaient d'un air désolé, ils savaient tous que la situation lui était insupportable.
- On va la sortir de là, tenta la rouquine à l'attention de son collègue.
- Peut être, souffla le consultant, mais uniquement si John le Rouge le désire...
L'équipe tournait en rond ainsi depuis une vingtaine d'heures, chacun ne s'autorisant que des micro-siestes pour réussir à tenir ce rythme.
- Monsieur Jane, déclara Wainwright qui venait d'apparaître dans l'open space, rentrez chez vous, vous avez besoin de repos.
- C'est une blague, il n'y a que moi qui connaît Shannon !
- Certes, mais votre implication porte préjudice à cette équipe. D’ailleurs je veux que vous alliez tous faire une pose d'au moins trois heures. Vous êtes épuisé, ça ne sert à rien. Et vous Jane, rentrez chez vous !
- Ne m'appelez pas pour me dire qu'elle est morte, hurla le consultant en pointant son index vers son interlocuteur, ce sera de votre faute !
A suivre ...
Chapitre 14 :
L'homme quitta Shannon qu'il dévisageait depuis deux ou trois heures. Elle aperçut une silhouette faire son entrée dans la demi obscurité de la pièce, derrière un masque qui ne permettait pas de discerner son visage. L'étranger s'approcha du rebord du lit, les yeux figés sur la jeune captive.
- Bonjour Shannon.
- Vous me pardonnerez de ne pas vous serrez la main, grinça-t-elle en soulevant ses poignets en sang qui la faisait atrocement souffrir.
- Vous savez qui je suis ?, demanda la voix masculine en ignorant la remarque de l'adolescente.
- Vous avez un masque.
Bien sûr qu'elle savait qui était l'homme ainsi devant elle. Cette pensée lui glaça les os, fit trembler ses muscles, affola son cœur sans pour autant qu'elle ne laisse paraître quoi que ce soit. Le nouveau venu s'approcha encore plus de Shannon qui sentait son impuissance grandir. Elle était à sa merci. D'une main, il caressa doucement la joue de la blondinette qui ne cacha pas son dégoût.
- C'est vraiment du gâchis, souffla-t-il d'un air las en s'asseyant au bord du lit, vous êtes devenue une belle jeune fille.
Shannon planta son regard dans celui du tueur. Elle ne pouvait apercevoir que ça, deux perles noisette qui brillaient malicieusement dans les ténèbres de ce masque.
- Je comprends que ce regard pénétrant ai marqué Patrick.
- Que voulez-vous ?, articula-t-elle comme seule réponse.
- Enfin vous le savez. Patrick et moi continuons notre partie, reste à savoir qui va gagner. Vous êtes mon nouveau pion.
- Encore faudrait-il jouer avec les même règles...
La jeune fille se tut lorsqu'elle sentit deux doigts chuter de sa joue pour survoler ses lèvres avant de s’appesantir sur le parcours d'une artère qui traversait son cou et s'y presser doucement deux doigts doigts. Shannon tira sur ses entraves pour tenter de s'enfuir mais elle savait pertinemment qu'elle n'était qu'un jeu, qu'un amuse gueule pour le meurtrier qui se délectait de son pouvoir. Il sentait son pouls s'affoler, le pouls d'une proie prise au piège et sourit sous son masque.
***
Jane relisait encore et encore son message, paralysé de peur. Après l'avoir reçut Lisbon avait prévenu toute l'équipe qui était venue soutenir le consultant et tenter d'y trouver la moindre information. Évidemment John le Rouge ne fit pas défaut à sa réputation : pas le moindre indice, un sms envoyé par un téléphone jetable impossible à tracer. Leur inefficacité insupportait le mentaliste qui décida de rejoindre leur locaux pour se plonger dans les dossiers John le Rouge essayant de trouver un indice. Les autres agents lui emboîtèrent le pas, même Lisbon qui titubait sous le poids de la fatigue.
***
- Jane arrête de tourner en rond comme ça tu me fais mal à la tête, siffla Cho.
Le blondinet se laissa tomber dans son sofa tel un pantin inanimé. Ses trois coéquipiers le regardaient d'un air désolé, ils savaient tous que la situation lui était insupportable.
- On va la sortir de là, tenta la rouquine à l'attention de son collègue.
- Peut être, souffla le consultant, mais uniquement si John le Rouge le désire...
L'équipe tournait en rond ainsi depuis une vingtaine d'heures, chacun ne s'autorisant que des micro-siestes pour réussir à tenir ce rythme.
- Monsieur Jane, déclara Wainwright qui venait d'apparaître dans l'open space, rentrez chez vous, vous avez besoin de repos.
- C'est une blague, il n'y a que moi qui connaît Shannon !
- Certes, mais votre implication porte préjudice à cette équipe. D’ailleurs je veux que vous alliez tous faire une pose d'au moins trois heures. Vous êtes épuisé, ça ne sert à rien. Et vous Jane, rentrez chez vous !
- Ne m'appelez pas pour me dire qu'elle est morte, hurla le consultant en pointant son index vers son interlocuteur, ce sera de votre faute !
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
J'adore toujours autant ( si ce n'est plus !)
John le Rouge donne la chair de poule... Quand il passe ses mains sur ses lèvres avant de la posé sur son cou pour prendre son pouls...
Jane qui s'énerve après Wainwright, je le comprend mais quand même...
VLS !!
John le Rouge donne la chair de poule... Quand il passe ses mains sur ses lèvres avant de la posé sur son cou pour prendre son pouls...
Jane qui s'énerve après Wainwright, je le comprend mais quand même...
VLS !!
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Fantômes du passé ^
Jane est à bout de nerfs. C'est tout à fait normal, mais s'en prendre à ceux qui essayent de l'aider n'est pas une solution. Ca ne ramènera pas Shannon.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Merci MaTessaJane et lilia pour vos gentils commentaires ! Voilà la suite, bonne lecture ! :)
Chapitre 15 :
Quelques jours plus tard Lisbon, elle même mise à l'écart un moment de l'enquête, avait eu vent des consignes de son supérieur et, même si elle les approuvait, elle ne put se résoudre à laisser son ami seul. Elle savait pertinemment que le fait de se sentir aussi inutile et d'être seul face à ses vieux démons pouvait le rendre imprévisible. Ainsi, lorsqu'elle aperçut la DS bleue sur le parking l'agent fut rassurée : au moins il ne s'était pas lancé seul à la recherche du kidnappeur. Néanmoins un mauvais pressentiment l'emplie lorsqu'elle gravit les marches qui la séparait du premier étage du motel où logeait le consultant. Arrivée devant sa porte la brunette s'inquiéta de voir la porte entrebâillée. Elle frappa une première fois mais ne reçut aucune réponse. Lisbon s’apprêtait à réitérer son geste lorsqu'elle entendit un grand bruit de verre venant de l'appartement. Une main sur son arme l'agent entra pour s’arrêter net, à quelques centimètres de Jane. Il avait une mine épouvantable qui témoignait de son absence de sommeil depuis la disparition de Shannon. Sa table était recouverte de feuilles noircie par l'écriture de son ami. Il n'avait pas cessé ses recherches, si bien qu'il n'a pas pris la peine de dormir ou même de se nourrir correctement mais le mentaliste ne bougeait pas, ses yeux vitreux, sans vie, rivés sur sa patronne. Il espérait qu'elle lui apportait une nouvelle, une information sur la jeune fille mais il comprit que ce n'était pas le cas.
- Lisbon …, commença-t-il d'un ton las.
- Non !, trancha l'agent. Vous prenez une douche, vous vous brossez les dents et ensuite seulement on pourra discuter !
Le consultant n'omit aucune objection et disparut comme un automate dans la salle de bain . Lisbon savait qu'il fallait le bousculer, le faire réagir pour ne pas le laisser s'enfoncer. Alors qu'elle balayait du regard l'appartement d'une saleté à faire peur elle reçut un appel de Cho :
- Patron ?
- Oui Cho, répondit Lisbon.
- On a retrouvé Shannon. A été déposé aux urgences de l'hôpital par un inconnu. On a pas plus d'info mais on comptait aller là bas pour la protéger et l'interroger.
- D'accord ! J'arrive avec Jane.
- Patron … Wainwright refuse qu'il soit sur l'enquête ...
- Il ne viendra pas en temps que consultant, répondit tristement la jeune femme.
Sur ce elle raccrocha et attendit le consultant assise sur une chaise qui errait là. La réaction qu'aurait son ami face à la nouvelle qu'elle allait lui apprendre lui glaça le sang, elle ne savait pas comment il se comporterai. L'énigme « Jane » ne se résolvait pas. Lorsque le mentaliste sortit de la salle de bain il parut différent. Ses cheveux humides laissaient des traces sombres sur la chemise mal boutonnée. Son regard s'était ravivé mais restait coloré d'une pointe de tristesse.
- Je suis désolé Lisbon pour mon comportement ces derniers temps ...
- Nous avons retrouvé Shannon, elle est à l'hôpital, le coupa-t-elle.
- Comment va-t-elle ?, s'exclama-t-il comme électrifié.
- Jane, je n'ai aucune info alors soit on y va maintenant soit je vous laisse ici.
L'agent n'eut pas le temps de descendre les escaliers que le consultant était déjà sur le siège passager, prêt au départ. Ils ne mirent que quelques dizaines de minutes à parcourir la distance entre le motel et l'hôpital mais ceci parut bien trop long à Jane, terriblement agité. Lisbon n'eut pas encore arrêté le SUV qu'il courait déjà en direction du hall d'entrée. Jane se précipita vers une infirmière qui lui indiqua le numéro de la chambre de la patiente. Un policier en uniforme surveiller les accès à la chambre mais il laissa passer le consultant sous l'autorisation de Cho. Ce fut un choc lorsqu'il entendit un orchestre de machine emplir la pièce de leur symphonie désordonnée. Shannon gisait là, au milieu d'un lit blanc qui éclaircissait son teint livide. Les yeux clos elle ne sembla pas remarquer l'entrée de son ami. Un médecin fit son apparition, interrompant l'avancée du mentaliste vers le lit.
- Pardon monsieur, s'excusa-t-il, vous êtes son père ?
Jane répondit négativement d'un signe de tête.
- Bien, elle a subit de multiples traumatismes, son corps est couvert de contusion et de diverses coupures mais pour le moment la profonde entaille qu'elle a au ventre, sa blessure la plus grave, semble être stabilisée même si elle a perdu beaucoup de sang. Quant aux dégâts neurologiques, nous ne pouvons pas les déterminer précisément tant qu'elle ne sera pas réveillée mais les premiers examens sont positifs, au moins elle respire par elle-même. Cependant si elle ne désire pas se battre elle ne tiendra pas longtemps. Mon avis reste très réservé, les prochaines 24 heures seront décisives.
Après avoir clôt son discours le praticien se retira, le consultant lui la fixait d'un air grave et coupable, encore une fois elle avait fait les frais de ses erreurs.
Le consultant remarqua, en contournant le lit, une enveloppe soigneusement déposée sur une commode.
A suivre ...
Chapitre 15 :
Quelques jours plus tard Lisbon, elle même mise à l'écart un moment de l'enquête, avait eu vent des consignes de son supérieur et, même si elle les approuvait, elle ne put se résoudre à laisser son ami seul. Elle savait pertinemment que le fait de se sentir aussi inutile et d'être seul face à ses vieux démons pouvait le rendre imprévisible. Ainsi, lorsqu'elle aperçut la DS bleue sur le parking l'agent fut rassurée : au moins il ne s'était pas lancé seul à la recherche du kidnappeur. Néanmoins un mauvais pressentiment l'emplie lorsqu'elle gravit les marches qui la séparait du premier étage du motel où logeait le consultant. Arrivée devant sa porte la brunette s'inquiéta de voir la porte entrebâillée. Elle frappa une première fois mais ne reçut aucune réponse. Lisbon s’apprêtait à réitérer son geste lorsqu'elle entendit un grand bruit de verre venant de l'appartement. Une main sur son arme l'agent entra pour s’arrêter net, à quelques centimètres de Jane. Il avait une mine épouvantable qui témoignait de son absence de sommeil depuis la disparition de Shannon. Sa table était recouverte de feuilles noircie par l'écriture de son ami. Il n'avait pas cessé ses recherches, si bien qu'il n'a pas pris la peine de dormir ou même de se nourrir correctement mais le mentaliste ne bougeait pas, ses yeux vitreux, sans vie, rivés sur sa patronne. Il espérait qu'elle lui apportait une nouvelle, une information sur la jeune fille mais il comprit que ce n'était pas le cas.
- Lisbon …, commença-t-il d'un ton las.
- Non !, trancha l'agent. Vous prenez une douche, vous vous brossez les dents et ensuite seulement on pourra discuter !
Le consultant n'omit aucune objection et disparut comme un automate dans la salle de bain . Lisbon savait qu'il fallait le bousculer, le faire réagir pour ne pas le laisser s'enfoncer. Alors qu'elle balayait du regard l'appartement d'une saleté à faire peur elle reçut un appel de Cho :
- Patron ?
- Oui Cho, répondit Lisbon.
- On a retrouvé Shannon. A été déposé aux urgences de l'hôpital par un inconnu. On a pas plus d'info mais on comptait aller là bas pour la protéger et l'interroger.
- D'accord ! J'arrive avec Jane.
- Patron … Wainwright refuse qu'il soit sur l'enquête ...
- Il ne viendra pas en temps que consultant, répondit tristement la jeune femme.
Sur ce elle raccrocha et attendit le consultant assise sur une chaise qui errait là. La réaction qu'aurait son ami face à la nouvelle qu'elle allait lui apprendre lui glaça le sang, elle ne savait pas comment il se comporterai. L'énigme « Jane » ne se résolvait pas. Lorsque le mentaliste sortit de la salle de bain il parut différent. Ses cheveux humides laissaient des traces sombres sur la chemise mal boutonnée. Son regard s'était ravivé mais restait coloré d'une pointe de tristesse.
- Je suis désolé Lisbon pour mon comportement ces derniers temps ...
- Nous avons retrouvé Shannon, elle est à l'hôpital, le coupa-t-elle.
- Comment va-t-elle ?, s'exclama-t-il comme électrifié.
- Jane, je n'ai aucune info alors soit on y va maintenant soit je vous laisse ici.
L'agent n'eut pas le temps de descendre les escaliers que le consultant était déjà sur le siège passager, prêt au départ. Ils ne mirent que quelques dizaines de minutes à parcourir la distance entre le motel et l'hôpital mais ceci parut bien trop long à Jane, terriblement agité. Lisbon n'eut pas encore arrêté le SUV qu'il courait déjà en direction du hall d'entrée. Jane se précipita vers une infirmière qui lui indiqua le numéro de la chambre de la patiente. Un policier en uniforme surveiller les accès à la chambre mais il laissa passer le consultant sous l'autorisation de Cho. Ce fut un choc lorsqu'il entendit un orchestre de machine emplir la pièce de leur symphonie désordonnée. Shannon gisait là, au milieu d'un lit blanc qui éclaircissait son teint livide. Les yeux clos elle ne sembla pas remarquer l'entrée de son ami. Un médecin fit son apparition, interrompant l'avancée du mentaliste vers le lit.
- Pardon monsieur, s'excusa-t-il, vous êtes son père ?
Jane répondit négativement d'un signe de tête.
- Bien, elle a subit de multiples traumatismes, son corps est couvert de contusion et de diverses coupures mais pour le moment la profonde entaille qu'elle a au ventre, sa blessure la plus grave, semble être stabilisée même si elle a perdu beaucoup de sang. Quant aux dégâts neurologiques, nous ne pouvons pas les déterminer précisément tant qu'elle ne sera pas réveillée mais les premiers examens sont positifs, au moins elle respire par elle-même. Cependant si elle ne désire pas se battre elle ne tiendra pas longtemps. Mon avis reste très réservé, les prochaines 24 heures seront décisives.
Après avoir clôt son discours le praticien se retira, le consultant lui la fixait d'un air grave et coupable, encore une fois elle avait fait les frais de ses erreurs.
Le consultant remarqua, en contournant le lit, une enveloppe soigneusement déposée sur une commode.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Bonjour, voici le nouveau chapitre avec du retard car je suis en pleine révisions, sur ce je vous laisse, bonne lecture !
Chapitre 16 :
Cher Monsieur Jane,
Je tiens à ce que vous sachiez que Shannon est un cadeau que je vous fait. Je ne souhaite pas vous combattre plus longtemps. Nous avons trop de talent pour nous perdre dans de vains affrontements car, quoi qu'il advienne, je gagnerai. Je vous laisse une chance d'épargner des vies. Une seule chance. Étudiez bien mon offre, et voyez dans le regard de cette jeune fille les dégâts engendrés par vos erreurs.
Amicalement.
Le sang de Jane se glaçait à chaque mots. Le tueur en série avait torturé l'adolescente pour lui envoyer un simple message, elle avait souffert à cause de lui. Son regard se posa sur son visage tuméfié qui témoignait des douleurs subies. Étranglé par la culpabilité il s'approcha la gorge noué pour saisir doucement la main de Shannon. Une profonde entaille encerclée son poignet. Le mentaliste serra doucement la petite main qu'il tenait dans la sienne. Aucun mot ne parvenait à s'extirper de sa gorge alors qu'il désirait tant s'excuser pour ce qui lui était arrivé par sa faute. Des grands cris dans le couloir le tirèrent de ses lamentations. A l'extérieur il retrouva Dany que Cho et le policier tentaient tant bien que mal d'immobiliser. Lorsque le beau-frère aperçut le blond il ne fit plus le moindre mouvement, vibrant d'une colère sourde envers lui.
- Salaud, hurla-t-il enfin, tu me les as toutes prises ! Ma sœur, ma nièce et même ma fille !
Jane ne bougea pas ébranlé d'apprendre que pendant tout ce temps Dany lui avait caché sa paternité. Ce dernier faisait presque peur, brûlant de colère, les yeux brillant de haine, il ne désirait qu'étrangler cet homme de ses propres mains. Sa force dupliquée par la colère, le beau frère de Jane réussit à se libérer de l'emprise des deux représentants de la loi pour sauter au cou du blondinet et le plaquer violemment contre le mur.
- Je ne veux pas qu'elle sache que je suis son père d'accord, grinça-t-il, mais je te jure que si elle souffre encore à cause de toi je te tue de mes mains.
Sans un mot de plus il lâcha le mentaliste qui inspirait bruyamment, profitant de l'oxygène qui reprenait place dans ses poumons. Dany lui adressa un dernier regard méprisant avant de quitter les lieux sous les yeux choqués des inconnus ayant assisté à l'affrontement. Lisbon, alertée par les cris, venait d'arriver sur devant la chambre pour trouver Jane, assis sur le sol, le visage entre les mains.
- Jane, qu'est-ce-qu'il c'est passé ?, demanda-t-elle innocemment.
- Shannon ... C'est la fille de Dany ... Je lui ai tout enlevé, bafouilla le consultant, Angela, Charlotte, Shannon ...
- Ce n'est pas ta faute ! Maintenant tu vas te reprendre sérieusement et aller à côté de ce lit pour aider cette gamine qui a besoin de toi !, lança-t-elle d'un ton ferme.
L'agent dut aider son ami à se remettre sur pied pour tituber jusqu'au lit de la blondinette. Elle n'avait pas bougé, comment aurait-elle put ? Jane déposa un baiser sur son front, l'enveloppant d'un regard protecteur. Il saisit à nouveau la petite main entre les siennes, la pressant doucement espérant une réaction. A la regarder plus précisément il crut voir sur le visage angélique quelques traits de son beau frère. Un mouvement, un léger tressaillement ou simplement un frisson anima les sourcils de la blondinette. C'était très peu mais assez pour que le mentaliste se précipite vers les infirmières affairées dans le couloir. A leur arrivées elles ne purent que constater que leur jeune patiente semblait reprendre progressivement conscience mais elles obligèrent Jane à sortir pour l’ausculter convenablement.
Le mentaliste tournait en rond furieusement dans la salle d'attente, hélant chaque praticien qui avait le malheur de passer. Ce ne fut qu'une heure plus tard qu'un médecin vint le prévenir que Shannon était sortie de sa torpeur mais dangereusement fragile et affaiblie. Néanmoins il l'informa qu'elle acceptait de le voir si il le désirait. Jane ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea vers la chambre où il retrouva sa protégée.
- Hey ! Sympa la barbe, c'est ton nouveau style ? T'as vraiment une tête à faire peur !, s'écria-t-elle avec un enthousiasme trahis par sa voix chevrotante.
- Je te retourne le compliment, répondit le consultant dans un sourire.
Un ange passa. Ils restèrent un instant à se dévisager en appréciant le fait d'être encore ensemble et en vie.
- Tu vas bien ?, murmura Jane qui avait peur de la réponse.
- Comme ça peut ..
Jane n'eut rien le temps d'ajouter, Lisbon fit son entrée et salua Shannon d'un air compatissant.
- Ne me regardez pas comme ça, ajouta Shannon, j'ai encore deux bras, deux jambes, tout va bien.
- Vous avez vu votre agresseur ?
- Lisbon enfin !, s'écria le mentaliste, elle a reprit conscience il y a quelques heures !
A l'évocation de John le Rouge l'adolescente se ferma légèrement et déglutie difficilement avant de souffler :
- Celui qui m'a kidnappé oui ... mais John le Rouge non ... il avait un masque. C'est un homme, carrure normale, les yeux noisettes ... Je suis désolée, c'est inutile ... je n'ai pas vu grand chose.
Ses derniers mots se noyèrent dans sa gorge. Elle ne voulait pas évoquer ce qu'il lui avait fait, parce que psychologiquement elle n'était pas prête mais aussi parce que Jane ne le supporterai pas. Il ne pourrai pas entendre ce qu'elle avait vécu sans en ressentir une écrasante culpabilité.
- Mais qu'est-ce-qu'il y a ?, s'exclama-t-elle du voix encore faible ayant remarqué les regards étranges entre les deux collègues.
A suivre ...
Chapitre 16 :
Cher Monsieur Jane,
Je tiens à ce que vous sachiez que Shannon est un cadeau que je vous fait. Je ne souhaite pas vous combattre plus longtemps. Nous avons trop de talent pour nous perdre dans de vains affrontements car, quoi qu'il advienne, je gagnerai. Je vous laisse une chance d'épargner des vies. Une seule chance. Étudiez bien mon offre, et voyez dans le regard de cette jeune fille les dégâts engendrés par vos erreurs.
Amicalement.
Le sang de Jane se glaçait à chaque mots. Le tueur en série avait torturé l'adolescente pour lui envoyer un simple message, elle avait souffert à cause de lui. Son regard se posa sur son visage tuméfié qui témoignait des douleurs subies. Étranglé par la culpabilité il s'approcha la gorge noué pour saisir doucement la main de Shannon. Une profonde entaille encerclée son poignet. Le mentaliste serra doucement la petite main qu'il tenait dans la sienne. Aucun mot ne parvenait à s'extirper de sa gorge alors qu'il désirait tant s'excuser pour ce qui lui était arrivé par sa faute. Des grands cris dans le couloir le tirèrent de ses lamentations. A l'extérieur il retrouva Dany que Cho et le policier tentaient tant bien que mal d'immobiliser. Lorsque le beau-frère aperçut le blond il ne fit plus le moindre mouvement, vibrant d'une colère sourde envers lui.
- Salaud, hurla-t-il enfin, tu me les as toutes prises ! Ma sœur, ma nièce et même ma fille !
Jane ne bougea pas ébranlé d'apprendre que pendant tout ce temps Dany lui avait caché sa paternité. Ce dernier faisait presque peur, brûlant de colère, les yeux brillant de haine, il ne désirait qu'étrangler cet homme de ses propres mains. Sa force dupliquée par la colère, le beau frère de Jane réussit à se libérer de l'emprise des deux représentants de la loi pour sauter au cou du blondinet et le plaquer violemment contre le mur.
- Je ne veux pas qu'elle sache que je suis son père d'accord, grinça-t-il, mais je te jure que si elle souffre encore à cause de toi je te tue de mes mains.
Sans un mot de plus il lâcha le mentaliste qui inspirait bruyamment, profitant de l'oxygène qui reprenait place dans ses poumons. Dany lui adressa un dernier regard méprisant avant de quitter les lieux sous les yeux choqués des inconnus ayant assisté à l'affrontement. Lisbon, alertée par les cris, venait d'arriver sur devant la chambre pour trouver Jane, assis sur le sol, le visage entre les mains.
- Jane, qu'est-ce-qu'il c'est passé ?, demanda-t-elle innocemment.
- Shannon ... C'est la fille de Dany ... Je lui ai tout enlevé, bafouilla le consultant, Angela, Charlotte, Shannon ...
- Ce n'est pas ta faute ! Maintenant tu vas te reprendre sérieusement et aller à côté de ce lit pour aider cette gamine qui a besoin de toi !, lança-t-elle d'un ton ferme.
L'agent dut aider son ami à se remettre sur pied pour tituber jusqu'au lit de la blondinette. Elle n'avait pas bougé, comment aurait-elle put ? Jane déposa un baiser sur son front, l'enveloppant d'un regard protecteur. Il saisit à nouveau la petite main entre les siennes, la pressant doucement espérant une réaction. A la regarder plus précisément il crut voir sur le visage angélique quelques traits de son beau frère. Un mouvement, un léger tressaillement ou simplement un frisson anima les sourcils de la blondinette. C'était très peu mais assez pour que le mentaliste se précipite vers les infirmières affairées dans le couloir. A leur arrivées elles ne purent que constater que leur jeune patiente semblait reprendre progressivement conscience mais elles obligèrent Jane à sortir pour l’ausculter convenablement.
Le mentaliste tournait en rond furieusement dans la salle d'attente, hélant chaque praticien qui avait le malheur de passer. Ce ne fut qu'une heure plus tard qu'un médecin vint le prévenir que Shannon était sortie de sa torpeur mais dangereusement fragile et affaiblie. Néanmoins il l'informa qu'elle acceptait de le voir si il le désirait. Jane ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea vers la chambre où il retrouva sa protégée.
- Hey ! Sympa la barbe, c'est ton nouveau style ? T'as vraiment une tête à faire peur !, s'écria-t-elle avec un enthousiasme trahis par sa voix chevrotante.
- Je te retourne le compliment, répondit le consultant dans un sourire.
Un ange passa. Ils restèrent un instant à se dévisager en appréciant le fait d'être encore ensemble et en vie.
- Tu vas bien ?, murmura Jane qui avait peur de la réponse.
- Comme ça peut ..
Jane n'eut rien le temps d'ajouter, Lisbon fit son entrée et salua Shannon d'un air compatissant.
- Ne me regardez pas comme ça, ajouta Shannon, j'ai encore deux bras, deux jambes, tout va bien.
- Vous avez vu votre agresseur ?
- Lisbon enfin !, s'écria le mentaliste, elle a reprit conscience il y a quelques heures !
A l'évocation de John le Rouge l'adolescente se ferma légèrement et déglutie difficilement avant de souffler :
- Celui qui m'a kidnappé oui ... mais John le Rouge non ... il avait un masque. C'est un homme, carrure normale, les yeux noisettes ... Je suis désolée, c'est inutile ... je n'ai pas vu grand chose.
Ses derniers mots se noyèrent dans sa gorge. Elle ne voulait pas évoquer ce qu'il lui avait fait, parce que psychologiquement elle n'était pas prête mais aussi parce que Jane ne le supporterai pas. Il ne pourrai pas entendre ce qu'elle avait vécu sans en ressentir une écrasante culpabilité.
- Mais qu'est-ce-qu'il y a ?, s'exclama-t-elle du voix encore faible ayant remarqué les regards étranges entre les deux collègues.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Ca sent pas encore très bon cette histoire...
Qu'est ce que Jane et Lisbon cachent à Shannon ? Elle a pas été violée quand même ? Nan je pense pas... J'espère... Nan je suis sûre que non ^^
VLS !
Qu'est ce que Jane et Lisbon cachent à Shannon ? Elle a pas été violée quand même ? Nan je pense pas... J'espère... Nan je suis sûre que non ^^
VLS !
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Fantômes du passé ^
MaTessaJane : Je ne dis rien ! La fin approche ! Bonne lecture !
Chapitre 17 :
Ils se pincèrent les lèvres, mal à l'aise face à cette jeune fille. Lisbon prit congé après avoir expliqué que ce n'était que les dangers qui planaient sur elle qui les inquiétaient. Le mentaliste, lui, resta toute la journée aux côtés de Shannon, aux petits soins pour elle. Ses sens aiguisés voyaient tous ce qu'elle tentait de dissimuler : le léger tremblement de ses mains, les frissons qui parcouraient sa peau, le sifflement de sa respiration … L'épreuve qu'elle avait vécu l'avait réellement fragilisée.
La nuit était tombée depuis bien longtemps et le consultant disparut à la recherche d'une cafétéria quand Shannon aperçut l'enveloppe qui dépassait de la veste que son ami avait laissé sur un fauteuil, près du lit. Non sans douleur elle réussit à la saisir et la parcourut en diagonale. Elle comprit alors le mal être palpable porté par le mentaliste. Alors qu'il revenait dans la pièce, un thé entre les doigts, Jane sut que la blondinette avait lu la lettre. Le visage neutre, l'homme reprit sa place près du lit de la souffrante.
- Tu ne t'arrêteras pas ...
- Non Shannon, confirma-t-il.
- Donc tu n'hésiteras pas à mourir pour le tuer.
- Non.
- Tires-toi une balle dans la tête, dit-elle avec une amertume surprenante, tu feras gagner du temps à tout le monde !
- Shannon, souffla Jane d'un air las.
- Non ! Tu es obsédé par ça, mais le jour où tu comprendras que tu torture ton entourage je rêverai d'être là ! Tu es d'un égoïsme incroyable.
- Tu n'as rien vécu, s'emporta le mentaliste, tu ne comprends rien ! Tu ne vois rien !
Fin du Flash back.
- Tout ce que je peux te dire c’est que parfois on regrette, on regrette toute sa vie ce qu’on a pu faire. On y pense encore et encore en se demandant ce qu’on aurait pu y changer, en imaginant une autre tournure des choses mais rien y fait. On est finalement confronté à une déchirante vérité. On ne peut pas fuir, pas oublier. Certains te dirons de vivre avec, c’est encore la meilleure possibilité mais bien peu y arrive. Alors il ne te reste qu’une solution, une autodestruction longue et douloureuse, un purgatoire. J’ai tenté tant de chose pour mettre fin à mes jours que ça en est ridicule. Puis un jour j’ai réalisé que je vivais déjà la pire des tortures, je vivais seule. Personne ne savait que j’existais, personne ne se souciait de moi. Et vint la dernière question, « Qui viendra assister à mon enterrement ? ». Ce jour là j’ai commencé à mettre de l’argent de côté, au moins il y aura un prêtre.
Jane soutenu quelques secondes le regard glacé. Sa vengeance ? Il ne pouvait y renoncer, depuis trop longtemps il l'avait prise comme seule objectif.
- Tu réalise Patrick qu'il faut que je sois dans un lit d'hôpital pour que tu écoutes ! Il y a des gens qui tiennent à toi, qui t'aime même. Tu as cette chance. Ne l'oublie pas ...
***
Après plusieurs semaines de convalescence, Shannon avait enfin pu sortir de l'hôpital à la condition de suivre les directives du médecin : le repos le plus complet, peu de déplacement, une prise régulière des médicaments, une personne pour l'assister. Elle avait accepté ces conditions avec récalcitrance mais ne pouvait que s'y plier. La DS dans laquelle elle était assise venait de s'arrêter devant une grande villa. Jane et l'adolescente restèrent un moment immobiles dans le véhicule en dévisageant l'imposante bâtisse. Ce fut le mentaliste qui descendit le premier pour aider la jeune fille à quitter son siège. Malgré sa bonne volonté elle dut réprimer une grimace de douleur, son corps étant beaucoup plus sensible depuis qu'elle n'était plus sous morphine. Ils entrèrent en silence dans le salon vide. Shannon aperçut le piano qu'elle connaissait bien et ne put s'empêcher de caresser quelques notes du bout des doigts. Elle n'était pas revenue ici depuis une éternité, et sa demande d'y revenir lui parut d'une idiotie malsaine. Sa gorge se serra au souvenir des instants passés sur ces lieux, les meilleurs de sa vie. Jane observait tout ceci de l'embrasure de la porte, lui même chamboulé par cette scène qui le ramenait des années plus tôt. Il suivit la jeune fille qui gravissait déjà les dernières marches de l'escalier. Il savait parfaitement où elle allait. Le mentaliste la retrouva assise contre un mur, dévisageant le visage rougeoyant peint sur le mur opposé. Il s'assit à ses côtés avant de briser ce silence cérémonieux.
- Ça va aller ?
- Tous les jours je me demande pourquoi je n'étais pas là … Pourquoi ce soir là je n'ai pas dormis chez vous … Pourquoi Dany avait voulu m'amener au cinéma cette nuit là ...
Un air tendu retomba entre eux.
- Je n'ai pas de réponse Shannon, je me pose les même questions.
- Promet moi que tu effaceras ça, fit la blondinette en désignant le smiley macabre.
- Quand John le Rouge sera mort, je le ferais.
- Tu ne penses pas avoir assez souffert comme ça ? Tu passeras ta vie à courir derrière une ombre ? Tu sais il t'a … il a fait de toi quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus sombre.
Le consultant pris une profonde inspiration. Une vague de souvenirs le submergeait ce qui ne l'aidait en rien.
- Shannon, il faut que tu me dises maintenant. J'ai besoin de savoir ce qu'il t'a dit, ce qu'il t'a fait.
A suivre ..
Chapitre 17 :
Ils se pincèrent les lèvres, mal à l'aise face à cette jeune fille. Lisbon prit congé après avoir expliqué que ce n'était que les dangers qui planaient sur elle qui les inquiétaient. Le mentaliste, lui, resta toute la journée aux côtés de Shannon, aux petits soins pour elle. Ses sens aiguisés voyaient tous ce qu'elle tentait de dissimuler : le léger tremblement de ses mains, les frissons qui parcouraient sa peau, le sifflement de sa respiration … L'épreuve qu'elle avait vécu l'avait réellement fragilisée.
La nuit était tombée depuis bien longtemps et le consultant disparut à la recherche d'une cafétéria quand Shannon aperçut l'enveloppe qui dépassait de la veste que son ami avait laissé sur un fauteuil, près du lit. Non sans douleur elle réussit à la saisir et la parcourut en diagonale. Elle comprit alors le mal être palpable porté par le mentaliste. Alors qu'il revenait dans la pièce, un thé entre les doigts, Jane sut que la blondinette avait lu la lettre. Le visage neutre, l'homme reprit sa place près du lit de la souffrante.
- Tu ne t'arrêteras pas ...
- Non Shannon, confirma-t-il.
- Donc tu n'hésiteras pas à mourir pour le tuer.
- Non.
- Tires-toi une balle dans la tête, dit-elle avec une amertume surprenante, tu feras gagner du temps à tout le monde !
- Shannon, souffla Jane d'un air las.
- Non ! Tu es obsédé par ça, mais le jour où tu comprendras que tu torture ton entourage je rêverai d'être là ! Tu es d'un égoïsme incroyable.
- Tu n'as rien vécu, s'emporta le mentaliste, tu ne comprends rien ! Tu ne vois rien !
Fin du Flash back.
- Tout ce que je peux te dire c’est que parfois on regrette, on regrette toute sa vie ce qu’on a pu faire. On y pense encore et encore en se demandant ce qu’on aurait pu y changer, en imaginant une autre tournure des choses mais rien y fait. On est finalement confronté à une déchirante vérité. On ne peut pas fuir, pas oublier. Certains te dirons de vivre avec, c’est encore la meilleure possibilité mais bien peu y arrive. Alors il ne te reste qu’une solution, une autodestruction longue et douloureuse, un purgatoire. J’ai tenté tant de chose pour mettre fin à mes jours que ça en est ridicule. Puis un jour j’ai réalisé que je vivais déjà la pire des tortures, je vivais seule. Personne ne savait que j’existais, personne ne se souciait de moi. Et vint la dernière question, « Qui viendra assister à mon enterrement ? ». Ce jour là j’ai commencé à mettre de l’argent de côté, au moins il y aura un prêtre.
Jane soutenu quelques secondes le regard glacé. Sa vengeance ? Il ne pouvait y renoncer, depuis trop longtemps il l'avait prise comme seule objectif.
- Tu réalise Patrick qu'il faut que je sois dans un lit d'hôpital pour que tu écoutes ! Il y a des gens qui tiennent à toi, qui t'aime même. Tu as cette chance. Ne l'oublie pas ...
***
Après plusieurs semaines de convalescence, Shannon avait enfin pu sortir de l'hôpital à la condition de suivre les directives du médecin : le repos le plus complet, peu de déplacement, une prise régulière des médicaments, une personne pour l'assister. Elle avait accepté ces conditions avec récalcitrance mais ne pouvait que s'y plier. La DS dans laquelle elle était assise venait de s'arrêter devant une grande villa. Jane et l'adolescente restèrent un moment immobiles dans le véhicule en dévisageant l'imposante bâtisse. Ce fut le mentaliste qui descendit le premier pour aider la jeune fille à quitter son siège. Malgré sa bonne volonté elle dut réprimer une grimace de douleur, son corps étant beaucoup plus sensible depuis qu'elle n'était plus sous morphine. Ils entrèrent en silence dans le salon vide. Shannon aperçut le piano qu'elle connaissait bien et ne put s'empêcher de caresser quelques notes du bout des doigts. Elle n'était pas revenue ici depuis une éternité, et sa demande d'y revenir lui parut d'une idiotie malsaine. Sa gorge se serra au souvenir des instants passés sur ces lieux, les meilleurs de sa vie. Jane observait tout ceci de l'embrasure de la porte, lui même chamboulé par cette scène qui le ramenait des années plus tôt. Il suivit la jeune fille qui gravissait déjà les dernières marches de l'escalier. Il savait parfaitement où elle allait. Le mentaliste la retrouva assise contre un mur, dévisageant le visage rougeoyant peint sur le mur opposé. Il s'assit à ses côtés avant de briser ce silence cérémonieux.
- Ça va aller ?
- Tous les jours je me demande pourquoi je n'étais pas là … Pourquoi ce soir là je n'ai pas dormis chez vous … Pourquoi Dany avait voulu m'amener au cinéma cette nuit là ...
Un air tendu retomba entre eux.
- Je n'ai pas de réponse Shannon, je me pose les même questions.
- Promet moi que tu effaceras ça, fit la blondinette en désignant le smiley macabre.
- Quand John le Rouge sera mort, je le ferais.
- Tu ne penses pas avoir assez souffert comme ça ? Tu passeras ta vie à courir derrière une ombre ? Tu sais il t'a … il a fait de toi quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus sombre.
Le consultant pris une profonde inspiration. Une vague de souvenirs le submergeait ce qui ne l'aidait en rien.
- Shannon, il faut que tu me dises maintenant. J'ai besoin de savoir ce qu'il t'a dit, ce qu'il t'a fait.
A suivre ..
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
La fiction touche à sa fin .. Voici l'un des derniers chapitres ...
Chapitre 18 :
Du bout d'un doigt la jeune fille parcourut le tracé d'une des cicatrices zébrant son poignet.
- Aime quelqu'un. Efface ça et aime quelqu'un, esquiva-t-elle. Recommence à vivre s'il te plaît. Tu as le droit d'être heureux. Tu ne les trahis pas en vivant, tu dois continuer.
- Je ne peut pas ! Il a prit trop de choses, trop de vies. Il est là et si je m'arrête il tuera encore.
- Je ne veut pas qu'il te tue, souffla-t-elle les larmes aux yeux.
Emproi à une inhabituelle émotion Jane serra tendrement l'adolescente contre lui. Dire que si il n'avait pas été aussi idiot sa fille aurait son âge, un jour il l'aurait conduit au bal du lycée, il lui aurait appris à conduire, il l'aurait mené à l'hotel ...
- Je ne le laisserai pas me tuer.
Ils profitèrent un moment du retour d'un silence plus doux, de la chaleur qu'ils se donnaient.
- Tu regrettes ?, demanda soudainement Jane. Regrettes-tu d'avoir vécu avec nous ?
Pour toute réponse il eut le regard glacé et humide de son interlocutrice qui se planta dans le sein. Cela valait tous les discours.
- Merci, lâcha Shannon avant de se lever pour quitter la pièce, merci pour tout.
Une fois la porte d'entrée close, l'adolescente avait retrouvé son sourire arrogant et ravalé le peu d'émotions auxquelles ils avaient pu laisser cours puis lança :
- Bon ! Maintenant qu'on a fait notre petit mélodrame on peut aller manger avec tes potes ? J'ai hâte de voir ta copine !
Le consultant laissa échapper un sourire tout en reprenant place derrière le volant pour rejoindre le CBI.
- Arrête avec ça, répondit-il le sourire aux lèvres, Lisbon vient de faire la paix avec toi, tu vas vraiment la pousser à bout.
***
Jane déposa un tas de pizza sur le bureau de Rigsby. Chaque agent vint y prélever sa part tout en remerciant le consultant de cette attention.
- Ah !, corrigea-t-il, ce n'est pas moi qu'il faut remercier mais Shannon !
- Et c'est en l'honneur de quoi ?, demanda Cho. On a pas résolu d'affaire.
- Techniquement j'ai été enlevé et vous m'avez retrouvé donc si, vous avez résolu une affaire !
Alors que ses amis discutaient, Jane lançait des coups d'oeils a intervalles réguliers en direction du bureau de sa patronne. Il se demandait quand elle se déciderai à leur rendre visite ce qui ne si fit pas attendre car il la vit apparaître et les rejoindre d'un pas décidé. Il l'analysa d'un rapide regard, à première vue rien ne semblait plus la contrarier qu'habituellement. Lisbon saisit une part de pizza pour la dévorer à pleines dents. Il la connaissait par cœur et elle n'avait rien du avaler de la journée.
***
Un mois plus tard, Patrick Jane se tenait dans la salle d'embarquement de l'aéroport, prêt à prendre son vol pour l'Europe. Abandonnant toute sa vie à Sacramento. C'était sûrement mieux ainsi. Alors qu'il se levait pour aller se chercher un énième thé, un agent des services douaniers le pria de le suivre ce qu'il fit sans résistance. Après avoir franchis le complexe labyrinthe de couloirs, les deux hommes atterrirent dans une salle aux stores baissés. L'agent le pria de s'asseoir tandis qu'il le fixait sérieusement. Un homme entra dans la pièce, échangea un regard entendu avec l'agent qui disparut. Il posa une mallette devant Jane et en sortit un attirail médical.
- Je peux savoir ce que vous faites ?, demanda Jane inquiet.
Il ne reçut aucune réponse, l'homme était concentré. Méticuleusement, il fit entrer un sérum transparent dans une seringue. Sans que le consultant n'ai eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, il se retrouva avec une drogue puissante qui s'écoulait dans ses veines et perdit connaissance.
A suivre ...
Chapitre 18 :
Du bout d'un doigt la jeune fille parcourut le tracé d'une des cicatrices zébrant son poignet.
- Aime quelqu'un. Efface ça et aime quelqu'un, esquiva-t-elle. Recommence à vivre s'il te plaît. Tu as le droit d'être heureux. Tu ne les trahis pas en vivant, tu dois continuer.
- Je ne peut pas ! Il a prit trop de choses, trop de vies. Il est là et si je m'arrête il tuera encore.
- Je ne veut pas qu'il te tue, souffla-t-elle les larmes aux yeux.
Emproi à une inhabituelle émotion Jane serra tendrement l'adolescente contre lui. Dire que si il n'avait pas été aussi idiot sa fille aurait son âge, un jour il l'aurait conduit au bal du lycée, il lui aurait appris à conduire, il l'aurait mené à l'hotel ...
- Je ne le laisserai pas me tuer.
Ils profitèrent un moment du retour d'un silence plus doux, de la chaleur qu'ils se donnaient.
- Tu regrettes ?, demanda soudainement Jane. Regrettes-tu d'avoir vécu avec nous ?
Pour toute réponse il eut le regard glacé et humide de son interlocutrice qui se planta dans le sein. Cela valait tous les discours.
- Merci, lâcha Shannon avant de se lever pour quitter la pièce, merci pour tout.
Une fois la porte d'entrée close, l'adolescente avait retrouvé son sourire arrogant et ravalé le peu d'émotions auxquelles ils avaient pu laisser cours puis lança :
- Bon ! Maintenant qu'on a fait notre petit mélodrame on peut aller manger avec tes potes ? J'ai hâte de voir ta copine !
Le consultant laissa échapper un sourire tout en reprenant place derrière le volant pour rejoindre le CBI.
- Arrête avec ça, répondit-il le sourire aux lèvres, Lisbon vient de faire la paix avec toi, tu vas vraiment la pousser à bout.
***
Jane déposa un tas de pizza sur le bureau de Rigsby. Chaque agent vint y prélever sa part tout en remerciant le consultant de cette attention.
- Ah !, corrigea-t-il, ce n'est pas moi qu'il faut remercier mais Shannon !
- Et c'est en l'honneur de quoi ?, demanda Cho. On a pas résolu d'affaire.
- Techniquement j'ai été enlevé et vous m'avez retrouvé donc si, vous avez résolu une affaire !
Alors que ses amis discutaient, Jane lançait des coups d'oeils a intervalles réguliers en direction du bureau de sa patronne. Il se demandait quand elle se déciderai à leur rendre visite ce qui ne si fit pas attendre car il la vit apparaître et les rejoindre d'un pas décidé. Il l'analysa d'un rapide regard, à première vue rien ne semblait plus la contrarier qu'habituellement. Lisbon saisit une part de pizza pour la dévorer à pleines dents. Il la connaissait par cœur et elle n'avait rien du avaler de la journée.
***
Un mois plus tard, Patrick Jane se tenait dans la salle d'embarquement de l'aéroport, prêt à prendre son vol pour l'Europe. Abandonnant toute sa vie à Sacramento. C'était sûrement mieux ainsi. Alors qu'il se levait pour aller se chercher un énième thé, un agent des services douaniers le pria de le suivre ce qu'il fit sans résistance. Après avoir franchis le complexe labyrinthe de couloirs, les deux hommes atterrirent dans une salle aux stores baissés. L'agent le pria de s'asseoir tandis qu'il le fixait sérieusement. Un homme entra dans la pièce, échangea un regard entendu avec l'agent qui disparut. Il posa une mallette devant Jane et en sortit un attirail médical.
- Je peux savoir ce que vous faites ?, demanda Jane inquiet.
Il ne reçut aucune réponse, l'homme était concentré. Méticuleusement, il fit entrer un sérum transparent dans une seringue. Sans que le consultant n'ai eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, il se retrouva avec une drogue puissante qui s'écoulait dans ses veines et perdit connaissance.
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Je viens de me rendre compte que je n'avais pas commenté ta fic
Ta fic est vraiment super. Shanon est très attachante
Jane qui se fait enlever ?
Je me demande comment cette histoire va se terminer
VLS
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Fantômes du passé ^
Quoi!!! Jane enlevé!!!!
Tout s'arrangeait avec Shannon, et paf! Tout s'écroule.
J'ai hâte de savoir qui est l'auteur de ce kidnaping. ou alors cette bande de dealer avec laquelle la jeune fille traînait?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tout s'arrangeait avec Shannon, et paf! Tout s'écroule.
J'ai hâte de savoir qui est l'auteur de ce kidnaping. ou alors cette bande de dealer avec laquelle la jeune fille traînait?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Ju : Merci beaucoup !! J'espère que la suite de plaira.
Lilia : Tu as ta réponse
Voici l'avant dernier chapitre ! Bonne lecture !
Chapitre 19 :
A son réveil il ne reconnut pas les locaux de l'aéroport. Sa bouche pâteuse lui rappela les dernières scènes. Il voulut se lever mais ses poignets étaient liés dans son dos par des menottes métalliques. Dans l'obscurité une ombre apparut et s'assit devant lui. Jane ne pouvait qu’apercevoir une joue de cet homme parfaitement rasé, une odeur d'eau de toilette caressa l'air.
- Comme ça vous partez, demanda l'homme
- Beaucoup de gens font ça dans un aéroport.
- Vous fuyez.
- Vous croyez, s'exclama avec cynisme le beau blond, vous avez cru une seule seconde que je pouvais fuir ?
- Je suis ici pour vous offrir une dernière chance monsieur Jane, alliez-vous avec moi. Soyons d'aimables collaborateur, je vous apprendrai à dominer votre soif de vengeance, à la concentrer dans quelque chose de bien plus grand. Je vous ai sauvé Patrick, William Shakespeare disait lui même que « une chute profonde amène souvent vers le plus grand bonheur ».
Le consultant planta son regard sur le visage à demi dissimulé, une haine sauvage l'emplissait mais il la dominait, il avait trop longtemps attendu ce face à face pour l'anéantir.
- Vous n'existez que par moi, souffla le mentaliste, si je ne vous poursuis plus vous deviendrez un tueur en série lambda. J'ai construit un mythe autour de vous, une pseudo intelligence incroyable mais il n'en ai rien.
- « Si le fou persévérait dans la folie, il rencontrerait la sagesse », cita son interlocuteur.
- Vous êtes incroyablement seul. Triste, aigris mais surtout seul. Je ne vous laisserai plus le loisir de faire du mal à mes proches, j'ai choisi de me détruire car c'est vous ou moi. Détruire l'un revient à détruire l'autre non ?
- Mais ensemble nous serions incroyable.
Un rire échappa au consultant, et, alors que son kidnappeur savourait sa puissance les équipes du CBI investissaient les lieux. Tous les disciples furent neutralisés. Pourtant tout cela John le Rouge l'ignorait et savourait sa victoire. Ce ne fut que lorsque les agents firent sauter la porte qu'il prit conscience de la tournure que prenait les événements …
6 mois plus tard …
Shannon posa un saladier sur la table de bois huilé. La chaleur de l'été lui brûlait la peau. Le soleil, à son zénith, dominait la ville de Sacramento. Elle sortit un lot de sodas glacés du frigo et les apporta à l'équipe qui discutait tout en profitant des retrouvailles avec le consultant sous un parasol. L'adolescente en jeta une canette à chacun avant de rejoindre sa chaise. Elle et Jane étaient partis plusieurs mois en Europe après l'intervention du CBI.
- Alors c'est officiel ? Tu restes ?, demanda Grace.
- Et oui … Disons que certaines ont trouvé des arguments marteaux pour me convaincre, répondit Jane en échangeant des regards avec Shannon et Lisbon.
Une sonnerie retentit signifiant que quelqu'un attendait devant le portail. Rigsby était déjà sur ses pieds pour rejoindre l'entrée. L'ambiance paisible qui régnait sur le petit jardin, chacun se délectait de cette paix durement gagnée. Le grand agent brun revint talonné par Danny loin d'être attendu. Des regards tendus convergèrent sur lui, son sourire gêné figé sur son visage. Il déposa le bouquet de fleur qu'il avait amené sur la table et salua l'assemblée d'un mot pour se diriger vers la blondinette.
- Salut, souffla-t-il.
- Salut ...
- Tu vas mieux … C'est bien.
Le silence retomba quelques secondes. Il aperçut les cicatrices qui zébraient les bras de l'adolescente, vestige de douloureux souvenirs. L'homme la pria d'aller parler dans un endroit plus privé. Ce qu'il avait à lui dire ne concernait personne d'autre, pourtant il sentit le regard du blondinet dans son dos.
- J'ai appris que vous avez arrêté John le Rouge …
- Ouais, Patrick lui a fait croire qu'il allait quitter le pays. Il ne l'a pas supporté et l'a kidnappé mais cette fois-ci le CBI avait un œil sur toute l'affaire. Par contre quand les agents sont arrivés pour l'arrêter il s'est suicidé, une capsule de cyanure sous une molaire d'après ce que j'ai compris… C'est mieux comme ça ..
- Et toi ? Comment tu vis ça ?
- Pourquoi tu es là ?, esquiva la jeune fille.
- J'ai beaucoup réfléchit et .. et je pense que je te dois la vérité. Il y a quelques années ta mère et moi on a …, il se racla la gorge soudainement sèche. Comment dire … Ton père, c'est moi ...
A suivre ...
Lilia : Tu as ta réponse
Voici l'avant dernier chapitre ! Bonne lecture !
Chapitre 19 :
A son réveil il ne reconnut pas les locaux de l'aéroport. Sa bouche pâteuse lui rappela les dernières scènes. Il voulut se lever mais ses poignets étaient liés dans son dos par des menottes métalliques. Dans l'obscurité une ombre apparut et s'assit devant lui. Jane ne pouvait qu’apercevoir une joue de cet homme parfaitement rasé, une odeur d'eau de toilette caressa l'air.
- Comme ça vous partez, demanda l'homme
- Beaucoup de gens font ça dans un aéroport.
- Vous fuyez.
- Vous croyez, s'exclama avec cynisme le beau blond, vous avez cru une seule seconde que je pouvais fuir ?
- Je suis ici pour vous offrir une dernière chance monsieur Jane, alliez-vous avec moi. Soyons d'aimables collaborateur, je vous apprendrai à dominer votre soif de vengeance, à la concentrer dans quelque chose de bien plus grand. Je vous ai sauvé Patrick, William Shakespeare disait lui même que « une chute profonde amène souvent vers le plus grand bonheur ».
Le consultant planta son regard sur le visage à demi dissimulé, une haine sauvage l'emplissait mais il la dominait, il avait trop longtemps attendu ce face à face pour l'anéantir.
- Vous n'existez que par moi, souffla le mentaliste, si je ne vous poursuis plus vous deviendrez un tueur en série lambda. J'ai construit un mythe autour de vous, une pseudo intelligence incroyable mais il n'en ai rien.
- « Si le fou persévérait dans la folie, il rencontrerait la sagesse », cita son interlocuteur.
- Vous êtes incroyablement seul. Triste, aigris mais surtout seul. Je ne vous laisserai plus le loisir de faire du mal à mes proches, j'ai choisi de me détruire car c'est vous ou moi. Détruire l'un revient à détruire l'autre non ?
- Mais ensemble nous serions incroyable.
Un rire échappa au consultant, et, alors que son kidnappeur savourait sa puissance les équipes du CBI investissaient les lieux. Tous les disciples furent neutralisés. Pourtant tout cela John le Rouge l'ignorait et savourait sa victoire. Ce ne fut que lorsque les agents firent sauter la porte qu'il prit conscience de la tournure que prenait les événements …
6 mois plus tard …
Shannon posa un saladier sur la table de bois huilé. La chaleur de l'été lui brûlait la peau. Le soleil, à son zénith, dominait la ville de Sacramento. Elle sortit un lot de sodas glacés du frigo et les apporta à l'équipe qui discutait tout en profitant des retrouvailles avec le consultant sous un parasol. L'adolescente en jeta une canette à chacun avant de rejoindre sa chaise. Elle et Jane étaient partis plusieurs mois en Europe après l'intervention du CBI.
- Alors c'est officiel ? Tu restes ?, demanda Grace.
- Et oui … Disons que certaines ont trouvé des arguments marteaux pour me convaincre, répondit Jane en échangeant des regards avec Shannon et Lisbon.
Une sonnerie retentit signifiant que quelqu'un attendait devant le portail. Rigsby était déjà sur ses pieds pour rejoindre l'entrée. L'ambiance paisible qui régnait sur le petit jardin, chacun se délectait de cette paix durement gagnée. Le grand agent brun revint talonné par Danny loin d'être attendu. Des regards tendus convergèrent sur lui, son sourire gêné figé sur son visage. Il déposa le bouquet de fleur qu'il avait amené sur la table et salua l'assemblée d'un mot pour se diriger vers la blondinette.
- Salut, souffla-t-il.
- Salut ...
- Tu vas mieux … C'est bien.
Le silence retomba quelques secondes. Il aperçut les cicatrices qui zébraient les bras de l'adolescente, vestige de douloureux souvenirs. L'homme la pria d'aller parler dans un endroit plus privé. Ce qu'il avait à lui dire ne concernait personne d'autre, pourtant il sentit le regard du blondinet dans son dos.
- J'ai appris que vous avez arrêté John le Rouge …
- Ouais, Patrick lui a fait croire qu'il allait quitter le pays. Il ne l'a pas supporté et l'a kidnappé mais cette fois-ci le CBI avait un œil sur toute l'affaire. Par contre quand les agents sont arrivés pour l'arrêter il s'est suicidé, une capsule de cyanure sous une molaire d'après ce que j'ai compris… C'est mieux comme ça ..
- Et toi ? Comment tu vis ça ?
- Pourquoi tu es là ?, esquiva la jeune fille.
- J'ai beaucoup réfléchit et .. et je pense que je te dois la vérité. Il y a quelques années ta mère et moi on a …, il se racla la gorge soudainement sèche. Comment dire … Ton père, c'est moi ...
A suivre ...
Vowel- Livreur de Pizza
Re: Fantômes du passé ^
Jane s'en sort bien, au final. s'est fait prendre au piège, comme un débutant. Mais était-ce effectivement ? L'essentiel est que tout le monde s'en soit sorti indemne.
Danny avoue enfin sa paternité, à Shannon. J'espère qu'elle va réagir positivement, mais connaissant le caractère bien trempé de la jeune fille, il risque d'y avoir de l'électricité dans l'air.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Danny avoue enfin sa paternité, à Shannon. J'espère qu'elle va réagir positivement, mais connaissant le caractère bien trempé de la jeune fille, il risque d'y avoir de l'électricité dans l'air.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Fantômes du passé ^
Voici le dernier chapitre de ma fic qui sera bientot transférée, bonne lecture !
Chapitre 20 :
Shannon planta ses yeux dans ceux de l'homme posté devant elle. Elle ne voulait pas accepter cette révélation car toute la haine amassée durant sa vie vagabonde était dirigée à ce père qui l'avait abandonné, chassé, malmené. Non pas pour Dany qu'elle appréciait. Sans un mot elle tourna les talons pour rejoindre la terrasse où tout le monde attaquait gaiement le buffet. Dany la rattrapa par le bras, la coupant dans son élan.
- Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit avant … Ta mère ne voulait pas que son couple soit brisé par la reconnaissance de ma paternité alors je n'ai rien dit.
- Concrètement Dany tu attendais quoi ? Que je te saute dans les bras en t’appelant papa ? Je t'apprécie, vraiment. Mais pour moi l'homme qui est mort en prison est et restera mon père pour le mal qu'il m'a fait. Regarde ce qu'il m'a fait devenir.
Hors d'elle l'adolescente traversa l'avancée extérieure de la maison pour disparaître au fond de celle-ci sous le regard désolé de son père biologique. Non il n'espérait pas de grandes effusions, simplement que le poids qui pesait sur son cœur disparaisse. Une main se posa sur son épaule, Jane. Le mentaliste lui adressa un sourire compatissant, ces derniers temps il avait lui-même faits les frais des frasques de la jeune fille.
- Laisse lui le temps.
- Merci, merci Patrick d'avoir vengé Angela et Charlotte.
- Ce n'est pas moi mais tout le CBI, je n'étais que l’appât.
- Merci de prendre soin d'elle, ajouta-t-il la voix nouée par l'émotion.
- Elle n'a pas besoin de moi pour ça. De ce côté là, elle est comme son père !
Une larme roula sur la joue de Dany avant qu'il ne serre la main de son beau-frère d'un air entendu. Cette fois-ci ils se pardonnaient. Il jeta un dernier coup d’œil à la baie vitrée de la maison mais ne discerna rien et décida de disparaître comme il était venu, après un bref au revoir à l'équipe. Il savait que sa fille était entre de bonnes mains, avec des gens qui veilleront sur elle. Soucieux Jane retrouva Shannon, quelques larmes sur le visage, assise sur le canapé.
- Tu te rends compte, c'est mon père ...
- Je sais, répondit simplement le consultant.
- Tu le savais ...
- Oui.
L'adolescente laissa sa tête tomber dans ses mains.
- Écoute moi bien Shannon : quoi qu'il arrive tu ne seras plus seule. Nous serons là, si tu veux partir nous ne te retiendront pas, mais nous serons là à ton retour. Une jeune fille m'a dit un jour de ne pas oublier que des gens tenaient à moi. Tu as aussi cette chance.
Par fierté Shannon ravalait ses larmes mais plongea dans les bras de Patrick, heureuse de le trouver là.
- Je te jure que si tu ne continus pas à bosser au CBI, je mets le feu à ta voiture !, se moqua-t-elle dans un souffle.
Les deux amis rirent en cœurs tandis qu'ils furent ramenés sur terre par des appels venus de l'extérieur. Ils sortirent et trouvèrent Lisbon qui tenait un immense bouquet de roses rouges.
- Dîtes vous avez la côte !, s'écria l'adolescente.
- Ah, ce n'est pas pour moi, on vient de le livrer pour vous.
Jane saisit les fleurs et y trouva une petite enveloppe qui contenait une carte pliée en deux. Lentement le consultant ouvrit le morceau de papier et y découvrit un motif qui le glaça d'effroi : le signe de John le Rouge.
Fin.
Chapitre 20 :
Shannon planta ses yeux dans ceux de l'homme posté devant elle. Elle ne voulait pas accepter cette révélation car toute la haine amassée durant sa vie vagabonde était dirigée à ce père qui l'avait abandonné, chassé, malmené. Non pas pour Dany qu'elle appréciait. Sans un mot elle tourna les talons pour rejoindre la terrasse où tout le monde attaquait gaiement le buffet. Dany la rattrapa par le bras, la coupant dans son élan.
- Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit avant … Ta mère ne voulait pas que son couple soit brisé par la reconnaissance de ma paternité alors je n'ai rien dit.
- Concrètement Dany tu attendais quoi ? Que je te saute dans les bras en t’appelant papa ? Je t'apprécie, vraiment. Mais pour moi l'homme qui est mort en prison est et restera mon père pour le mal qu'il m'a fait. Regarde ce qu'il m'a fait devenir.
Hors d'elle l'adolescente traversa l'avancée extérieure de la maison pour disparaître au fond de celle-ci sous le regard désolé de son père biologique. Non il n'espérait pas de grandes effusions, simplement que le poids qui pesait sur son cœur disparaisse. Une main se posa sur son épaule, Jane. Le mentaliste lui adressa un sourire compatissant, ces derniers temps il avait lui-même faits les frais des frasques de la jeune fille.
- Laisse lui le temps.
- Merci, merci Patrick d'avoir vengé Angela et Charlotte.
- Ce n'est pas moi mais tout le CBI, je n'étais que l’appât.
- Merci de prendre soin d'elle, ajouta-t-il la voix nouée par l'émotion.
- Elle n'a pas besoin de moi pour ça. De ce côté là, elle est comme son père !
Une larme roula sur la joue de Dany avant qu'il ne serre la main de son beau-frère d'un air entendu. Cette fois-ci ils se pardonnaient. Il jeta un dernier coup d’œil à la baie vitrée de la maison mais ne discerna rien et décida de disparaître comme il était venu, après un bref au revoir à l'équipe. Il savait que sa fille était entre de bonnes mains, avec des gens qui veilleront sur elle. Soucieux Jane retrouva Shannon, quelques larmes sur le visage, assise sur le canapé.
- Tu te rends compte, c'est mon père ...
- Je sais, répondit simplement le consultant.
- Tu le savais ...
- Oui.
L'adolescente laissa sa tête tomber dans ses mains.
- Écoute moi bien Shannon : quoi qu'il arrive tu ne seras plus seule. Nous serons là, si tu veux partir nous ne te retiendront pas, mais nous serons là à ton retour. Une jeune fille m'a dit un jour de ne pas oublier que des gens tenaient à moi. Tu as aussi cette chance.
Par fierté Shannon ravalait ses larmes mais plongea dans les bras de Patrick, heureuse de le trouver là.
- Je te jure que si tu ne continus pas à bosser au CBI, je mets le feu à ta voiture !, se moqua-t-elle dans un souffle.
Les deux amis rirent en cœurs tandis qu'ils furent ramenés sur terre par des appels venus de l'extérieur. Ils sortirent et trouvèrent Lisbon qui tenait un immense bouquet de roses rouges.
- Dîtes vous avez la côte !, s'écria l'adolescente.
- Ah, ce n'est pas pour moi, on vient de le livrer pour vous.
Jane saisit les fleurs et y trouva une petite enveloppe qui contenait une carte pliée en deux. Lentement le consultant ouvrit le morceau de papier et y découvrit un motif qui le glaça d'effroi : le signe de John le Rouge.
Fin.
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