Together until death. ^

Super chapitre et encore intriguant, j'ai en envie d'en savoir plus .
Toujours pas d'informations sur que cette fameuse lettre contient... J'aimerais bien découvrir ce que Lis mais je pense que si elle cache le contenu de ce courrier à Jane c'est que doit avoir un lien quelqu'il soit avec ce courrier. Comme Lis.Jane, je me demande si Lockard est vraiment à surveiller où bien si Jane est tout simplement jaloux. J'aimerais bien dire que je penche plus pour la seconde solution, mais rien dans ce chapitre me permet d'en être sûre. Peut-être que Teresa doit revoir James seulement pour l'enquête ? VLS!!

Hey ! Désolé de ne pas être venue plus tôt, j'avais légèrement oublié que tu avais déjà mis le chapitre 3... 

Bref, un super chapitre, probablement mon préféré depuis le début ! J'aime la façon dont il est écrit, les questionnements des personnages, tout !  

Bravo, et vivement la suite !  

Lisbon.jane : Merci de ton passage sur ma fic  J'espère pouvoir répondre à tes questions par la suite !  

Jane Doe : Pas de soucis !  Merci de ton commentaire  

TL: Merci de ton commentaire  

Riz': Raah, le fait que ce chapitre te plaise, me fait plaisir également !  J'espère ne pas te déçevoir !  

Voilà pour vous la suite, brillament corrigée par Jane Doe, again !   



« Je le revois bientôt ». Cette phrase d’apparence insignifiante et banale ne faisait que résonner dans son esprit. Qu’est ce que ça signifiait ? Un rendez vous professionnel ou…personnel ? Cette pensée le fit frissonner et il grogna, allongé dans son divan.

Il soupira et se leva, prenant la direction de la petite cuisine de l’open space.
Il regarda autour de lui, l’endroit était sombre et désert. Il sortit sa tasse et se prépara son thé. Il s’appuya sur le comptoir, attendant l’ébullition de son eau. Des tas de pensées lui vinrent à l’esprit, des pensées qui ne lui plaisaient guère.  Il détestait cette sensation, ça le rendait malade.

Il soupira bruyamment et prit sa boisson, puis repartit s’installer sur son divan. Son regard se perdit sur le liquide dans la tasse. Il releva les yeux brièvement vers l’horloge qui affichait : 23h00. Il se surprit à se demander ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure-là.  Il esquissa un sourire, l’imaginant devant la télévision, un pot de glace entre les mains.

Il secoua la tête pour effacer ses images de son esprit et se leva. Il vit que la porte du bureau de Lisbon était ouverte. Il regarda à droite, puis à gauche et entra. Il fit quelques pas dans la pièce, observant les alentours, à la recherche de quelque chose dont il n’avait même pas conscience.

Il s’assit derrière le bureau de Lisbon et posa sa tasse dessus. Il croisa les jambes et observa le meuble, attentivement. Rien, le néant. Il baissa les yeux sur les tiroirs et inspira profondément. Non, il ne pouvait pas faire ça. Il ne voulait pas violer la vie privée de sa patronne, qui était aussi son amie.

Il se leva, contourna le bureau et sortit, jetant un dernier coup d’œil dans la pièce. Il referma doucement la porte et vagabonda quelques heures dans l’open space, avant de sombrer dans un sommeil peu profond, sur son divan.


Il se réveilla en sursaut, soudainement. Il dériva automatiquement le regard vers l’horloge qui affichait cette fois-ci : 7h. Il se leva et glissa une main dans ses cheveux indisciplinés, pour les remettre en place.  

Il soupira et se traina jusqu'à la cuisine.
Il s’appuya sur la table, bras croisés. Son regard se perdit sur le frigo qui, d’un seul coup, vit son intérêt grimper en flèche. Il était perturbé et l’admettait difficilement.

Perdu dans ses pensées, il ne se rendit même pas compte qu’il faisait tournoyer son alliance. Il soupira. Ce petit bout de femme, capable d’un tel déluge d’émotions…Il esquissa un sourire. Il avait toujours pensé qu’elle était une femme difficilement oubliable, et ce, depuis leur première rencontre.

La seule femme qui réussissait réellement à le contrôler, comme il l’avait déjà fait remarquer à ses supérieurs. Lisbon influait grandement sur son humeur et il en était parfaitement conscient. Il se souvint de cette phrase, qu’il avait dite à Hightower quelque mois plus tôt : "On passe beaucoup de temps ensemble, elle et moi. Et quand elle n'est pas heureuse, je ne le suis pas non plus..."

Il fut tiré de ses pensées par des bruits de pas, qu’il reconnut immédiatement. Il inspira brusquement et se leva. Il réajusta son costume légèrement froissé et retourna dans l’open space.

Lisbon leva les yeux vers Jane et le regarda longuement.

Lisbon : «  Bonjour Jane. » dit-elle, un peu froidement.

Jane se racla la gorge. « Bonjour Lisbon. Vous êtes matinale aujourd’hui… » dit-il, d’une voix calme et un peu endormie.

Lisbon regarda longuement Jane. « J’ai du travail, Jane » grogna t-elle avant de s’enfermer dans son bureau.

Jane soupira bruyamment, bloquant quelques secondes sur la porte du bureau, fermée. Il jeta un regard dans la cuisine et s’y dirigea pour préparer un café. Il prit la tasse et tapa doucement à la porte de Lisbon. N’entendant aucune réaction, il entra, hésitant.

Lisbon releva les yeux vers lui. « Vous frappez aux portes maintenant ? » dit-elle, en le fixant longuement.

Jane haussa les épaules et déposa la tasse sur le bureau, avant de s’assoir sur la chaise d’en face.

Lisbon remercia Jane du regard et but une gorgée, grimaçant légèrement et presque imperceptiblement. Mais, bien entendu, cette petite grimace n’échappa pas au mentaliste qui dévisagea Lisbon, quelques secondes.

Jane : « Il est trop chaud ? » demanda t-il en penchant la tête.

Lisbon leva les yeux et fut légèrement prise au dépourvu. « Euh…Oui, oui c’est ça. » balbutia t-elle, pas fort fière de son mensonge.

Jane émit un « hum » sceptique mais décida de ne pas pousser le sujet plus loin. Il appuya son menton sur sa main et observa Lisbon, remarquant une certaine pâleur et quelques cernes sur son visage. Il fronça les sourcils.

Jane : « Au risque de me faire insulter, je vais vous reposer la question. Est-ce que tout va bien, Lisbon ? » Demanda t-il, un léger ton d’inquiétude dans la voix.

Lisbon soupira bruyamment et pencha la tête. « Au risque de vous faire passer pour un emmerdeur, ce que, soit dit en passant vous êtes, oui ça va » dit-elle, légèrement agacée. « Pour la n-ième fois, ça va. Alors cessez de me poser cette question, Jane » dit-elle sans lever les yeux de sa feuille de rapport. « Maintenant, si vous avez fini avec vos questions stupides et sans intérêt, sortez de mon bureau, s’il vous plait » dit-elle, agacée.

Jane hocha la tête et leva les mains. Il se leva de la chaise et regarda quelques secondes Lisbon. Il inspira. « Je serai toujours là pour vous Lisbon, quoiqu’il arrive. Ne l’oubliez pas… » Souffla t-il, avant de tourner les talons et de quitter le bureau, résigné.

A l’entente de cette phrase, Lisbon releva les yeux mais tomba sur le vide de son bureau. Elle soupira et prit son visage entre ses mains. Elle aimerait tant le mettre au courant, et par la même occasion, éviter le fossé qui était entrain de se creuser entre elle et son ami. Mais elle ne pouvait pas, tout simplement.

Elle perdit son regard sur la tasse de café, posée devant elle. Cette phrase était si…importante pour elle. Elle espérait juste que, au moment voulu, il serait là comme promis. Mais elle n’en doutait pas. Jane était un manipulateur, certes, mais c’était un ami fidèle et elle avait entièrement confiance en lui. Elle tourna la tête et tomba sur Jane, assis sur son divan. Il était inquiet et elle pouvait le voir, et s’en voulait.

Elle regarda sa montre et haussa les sourcils. 8h30. Elle est tellement perdue dans ses réflexions qu’elle n’avait pas vu le temps passer. Elle se leva, prit son courage à deux mains et sortit dans l’open space.

Aucun membre de son équipe n’était encore arrivé. Elle tourna la tête vers Jane qui la regardait fixement, lui adressant un léger sourire, innocent.

Lisbon rendit presque imperceptiblement le sourire à Jane et tourna les talons.
Jane l’interpella. « Lisbon, où allez-vous ? » demanda t-il d’une voix calme, et douce.

Lisbon : « J’ai…un rendez vous » dit-elle en se raclant la gorge.

Jane se décomposa à vue d’œil, alors que Lisbon s’engouffra dans l’ascenseur. Il garda le regard rivé sur l’ascenseur jusqu'à que les portes s’ouvrirent  sur ses collègues.

Ses trois collègues lui offrirent un sourire amical. Il rendit difficilement les sourires et prit la direction de la cuisine. Il prit sa tasse mais la fit tomber au sol, probablement par maladresse ou par énervement.

Il marmonna un juron et glissa une main sur son visage. Lorsqu’il releva les yeux, Van Pelt se trouvait devant lui.

Van Pelt : « Jane, tout va bien ? » demanda t-elle, visiblement inquiète.

Jane baissa les yeux sur la tasse, brisée au sol, puis les releva vers Van Pelt. Il afficha un sourire faux et hocha la tête. « Il faut faire ramasser ça, pour éviter les blessés » dit-il, avant de s’engouffrer dans l’ascenseur, à son tour.

Rigsby regarda Van Pelt, interrogateur. Van Pelt haussa les épaules.

Rigsby : « Au fait, quelqu’un sait où est la boss ? » demanda –il.

Van pelt secoua la tête. « Aucunes idées. Elle est peut-être retournée voir le légiste ? »

Rigsby haussa les épaules pour simple réponse.

Sur le parking, Jane marcha, déterminé vers sa DS. Il s’installa rapidement au volant et prit la route rapidement.




Next chapter

Grrrrr  tu maitrise à merveille le suspense et le sadisme  Je veux savoir ce qu'a notre petite Lisbon ??!!  

J'adore et j'adore voir Jane aussi inquiet pour Lisbon!! Si seulement il pouvait être comme ça dans la série  

j'adore ta fic je crois que je vais devoir me faire désintoxiquer car je suis déjà accroc  

VLS s'il te plait!!   

Quelle frustration d'arriver à la fin de tes chapitres!
Le suspens est prenant, si ta fic était complete je ne pourrais pas m'arreter de la lire avant la fin. Toujours les memes questions qui trottent dans nos tetes. Quel est le secret de lisbon? Quel role tient le légiste dans ce secret? S'il en a un. Jane va t il decouvrir ce qu'il ce passe avant qu'il ne soit trop tard? Et nous, allons nous le decouvrir avant jane ou en meme temps que lui? Quel est le lien avec l'affaire en cours?
Bref, il me faut la suite ou je vais devenir dingue!  

En tout cas merci et bravo pour cette histoire jusqu'à présent très bien menée !

Lisbon pourrait etre malade? Une maladie grave, dont elle pourrait mourir?

Je viens de découvrir ta fic' et j'ai tout lu d'un seul coup !

Ton intrigue est vraiment très intéressante et mystérieuse... Que cache Lisbon ? A chaque fois on veut en savoir un peu plus ^^. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'elle ne peut, ou veut pas en parler à Jane. Pourquoi ?
Et il est vrai que j'aime bien voir Jane jaloux  . Ça change un peu, et j'avoue que ça fait plaisir . D'ailleurs, je me demande quel est le rôle du médecin légiste. Est-il là "juste pour rendre jaloux Jane" ou il y a-t-il autre chose ?

Je voulais aussi remarquer que l'enquête en cours est, elle aussi, intéressante  

Comme tu l'as deviné, je vais suivre de très près cette fic'. Tu écris vraiment bien  ! J'attends évidemment la suite pour avoir des réponses à toutes ces questions .
Bravo à toi, c'est encore une excellente histoire

Superbe Chapitre,
La premiére phrase est trés mystérieuse, j'irais même inquiétante si l'on pense que le "il" en question est , si tenté qe ce soit le cas...

JaneAddict a écrit: " Au risque de vous faire passer pour un emmerdeur, ce que, soit dit en passant vous êtes, oui ça va"

Tellement typique de Tess...il manque juste le "notoire" pour compléter cette phrase... Et, question que presque tout le monde se pose il me semble, que cache Teresa ? VLS!!

Remerciements:

***

Assise derrière le volant, la voiture toujours à l’arrêt, Lisbon ne parvenait pas à détacher le regard de la feuille qu’elle tenait entre les mains. Un autre courrier, d’autres nouvelles…et finalement d’autres inquiétudes, toujours plus vives Elle jeta un œil furtif à son téléphone et remarqua plusieurs appels en absence Evidemment, ils venaient tous de Jane.

Elle savait qu’en arrivant, elle subirait les regards interrogatifs de Jane et ses questions incessantes. Elle crispa ses mains sur son volant, stressée et angoissée. Elle inspira profondément et démarra, roulant rapidement jusqu’aux locaux du CBI. Elle sortit, claquant la portière dans un geste brusque témoignant de son état d’esprit, du flot d’émotions qui s’emparait d’elle en ce moment. La peur, l’inquiétude la submergeaient…Elle ne savait pas vraiment comment elle allait s’en sortir…Se sortir de cette situation qui ne faisait, qu’empirer.  

Etant agent de métier, elle aurait dû savoir gérer ce genre de sentiments, oui, certes. Mais lorsqu’il s’agissait d’un problème personnel, elle ne pouvait même plus prétendre au déni, elle était consciente que la réalité allait vite s’imposer à elle, et ce, quelle que soit l’énergie qu’elle déploierait pour la fuir. Elle savait pertinemment qu’elle aurait pu avoir une aide, un ami sur qui compter et qui saurait se montrer présent pour elle, qui l’entourerait…Mais non. Elle refusait.
Elle soupira bruyamment et rentra dans le bureau. Elle traversa l’open space d’un pas rapide et intercepta Van Pelt.  

Lisbon : « Van Pelt, du nouveau ? » demanda t-elle, simplement.
Van Pelt : « Le tueur semble très méthodique. Il n’a laissé aucune trace, aucune empreinte. Les victimes n’avaient absolument aucune mauvaise relation…Que ce soit entre eux, ou avec les autres… » Dit-elle, d’un air désolé.
Lisbon soupira et glissa une main sur son visage. « On stagne !  On n’a rien, absolument rien ! » S’énerva t-elle. Van Pelt regarda longuement sa patronne.
Van Pelt : « Tout va bien, boss ? » demanda t-elle, d’une voix douce.
Lisbon : « Oui » grogna t-elle, avant de partir s’enfermer dans son bureau.

Van Pelt se retourna vers ses collègues et haussa les épaules.

Jane était au volant de sa DS, anxieux et stressé. Il fallait qu’il retrouve Lisbon, elle était en danger. Il soupira et prit son téléphone, pour la n-ième fois, tentant de joindre Lisbon. Elle ne répondait pas, et cela ne faisait qu’accroître son inquiétude.

Il stoppa sa DS, devant la maison où il pensait pouvoir la trouver. Il sortit et alla frapper à la porte. La porte s’ouvrit sur un homme, celui qu’il pensait trouver. Rien de bien étonnant pour l’instant.
Jane se racla la gorge et observa la pièce, du regard. Elle n’était pas là. Ce serait-il trompé ?
L’homme regarda longuement Jane avant de prendre la parole. « Je peux vous aider ? » demanda t-il, en fronçant les sourcils.
Jane fut sortit de ses pensées et releva les yeux vers l’homme. Il inspira profondément. « Je cherche l’agent Lisbon, vous l’auriez vu dernièrement ? »  Demanda t-il en penchant la tête.

Jane put remarquer que le regard de l’homme avait changé en une demi-seconde à l’évocation de Lisbon. Un fin sourire s’étire sur le visage de son interlocuteur. « Non, pas dernièrement non, mais bientôt » dit-il, tout sourire.
Jane inspira, agacé. « Je ne vous ai pas demandé si vous la voyait « bientôt » mais seulement si vous l’aviez vu dernièrement. Nuance. » Dit-il, sur un ton cynique.
L’homme se contenta de hausser les épaules. Jane soupira et tourna les talons lorsque soudainement, il sentit un pincement dans la nuque. Il hocqueta, et rapidement, il s’écroula au sol, lourdement.

Assise derrière son bureau, Lisbon lisait et relisait sans cesse cette feuille. …ce maudit imprimé qui indiquait que la situation ne faisait que se dégrader de jour en jour. Les chiffres étaient de plus en plus inquiétants et les constats toujours plus alarmants. Les données étaient impitoyables….pouvait-elle seulement lutter ?
Elle déglutit difficilement et releva les yeux. Elle n’avait même pas remarqué que Jane n’était pas là, il n’était pas allongé sur son mythique divan, qu’il ne quittait presque jamais. Elle fronça les sourcils et se rappela qu’elle avait plusieurs appels manqués, mais aucun message.  

Elle prit son téléphone et rappela Jane, sans réponse. Elle haussa les sourcils et reposa son téléphone sur le bureau, surprise.

Quand il était là, elle ne le supportait pas….mais en son absence, elle se surprenait à regretter tout ce qui lui pesait ordinairement. Le doute l’envahissait, la volonté de porter seule son secret le disputant à l’envie de mettre son meilleur ami dans la confidence, ne serait-ce que parce que la distance grandissante entre eux était un déchirement de moins en moins supportable D’un côté, elle voulait lui dire pour éviter d’élargir cette distance entre eux…Mais de l’autre, elle ne voulait pas lui infliger ce fardeau. Elle savait pertinemment que cette nouvelle aurait un impact considérable sur son ami. Saurait-il seulement faire face ? Ne serait-il pas trop dévasté par cette nouvelle ?

Elle prit son visage entre ses mains, signe qu’elle était exténuée, fatiguée de devoir garder ce secret chaque jour.
Elle n’aimait pas mentir, quoique ce n’était pas vraiment un mensonge mais…elle était perturbée et ses collègue, et amis commençaient à s’en rendre compte. Bientôt, elle allait devoir parler et ça la terrifiait. Elle savait qu’elle devrait affronter le regard des autres, ces regards de pitié. Sa vie serait remise en cause…Cette vie qu’elle avait eu tellement de mal à construire, le résultat de tant d’efforts et de sacrifices. Annoncer cette nouvelle, c’était la rendre réelle et par conséquent, devoir y faire face, réellement, sans aucun moyen d’y échapper.
Elle prit une grande respiration et prit son téléphone. Elle composa le premier numéro sur sa liste et attendit une réponse.
Mais, à son grand regret, elle n’eut pour réponse que la messagerie de son interlocuteur. Elle attendit donc la fin du message  d’accueil pour y laisser le sien.

Lisbon : « Jane, il faut que je vous parle de quelque chose, rappelez moi. » dit-elle, avant de raccrocher.

Lisbon reposa son téléphone et fronça les sourcils. Jane ne manquait jamais un appel. Jamais. Instinctivement, elle détourna le regard vers le divan. Serait-il vexé ? Aurait-il été blessé par cette distance qui s’était instaurée entre eux ? Elle espérait tant, que ce ne soit pas le cas.

Jane entrouvrit les yeux et grimaça de douleur. Il  tenta de se toucher la tête, probablement l’endroit d’où venait sa douleur, mais il n’arriva même pas à bouger. Il ouvrit les yeux plus grands et regarda autour de lui.
Et soudain, il réalisa. Il hoqueta d’horreur et écarquilla les yeux.
Jane : « Oh non… » Souffla t-il. Il se sentait déjà, suffoquer.  
Il tourna lentement la tête, et vit une arme. Il inspira profondément et ferma les yeux. Ses heures étaient comptées, il le savait. Il tenta, en désespoir de cause, d'attraper son téléphone, mais...c'était peine perdue. Il était coincé dans ce qu'il considérait comme un "cercueil". Il soupira bruyamment et se mit soudainement à penser à Lisbon. Elle lui cachait quelque chose et il s'en était rendu compte mais n'avait pas voulu la forcer à parler. Et maintenant...Il ne saura peut-être jamais.

J'aime cette expression, en partie parce qu'elle vient de Lisbon.
Superbe chapitre. La fin, surtout : "je dois vous parler de quelque chose" mais de quoi ? Et le "Oh, Non!" de Jane, ...ça n'annonce rien de bon mais j'aimerais tout de même savoir de quoo il s'agit. Alors, VLS!!

Oh non pauvre Jane  c'est qui cet homme qui l'a enlevé?  

Est ce qu'on va enfin finir par savoir que tu nous prépare pour notre Lisbon??  

VLS j'adore je suis accroc !!   

All my thanks to :

Et voilà pour vous, en ce jour spécial  TM , le chapitre suivant. J'espère qu'il saura répondre à vos interrogations ! Merci à ma précieuse correctrice, Jane Doe, pour avoir sauver la mise niveau orthographe
Bonne lecture !


Le noir. L'obscurité totale. Le néant complet. Pas une once de lumière, pas une trace de couleur, rien. Aucun indice visuel quant à son environnement. Un comble pour un fin observateur comme lui. Une ironie du sort qu'il supportait mal. L'angoisse totale, à en croire le rythme haletant de sa respiration. Jane tapait sans cesse sur le couvercle, qui se trouvait à peine à quelques centimètres de son visage. De la sueur commençait à perler sur son front, il sentait la douleur sur ses mains, abîmées par les coups incessants. Il s’acharnait à frapper, encore et encore.

« Laissez-moi sortir d’ici ! » criait-il, avec pour unique réponse, l’écho de sa voix raisonnant dans l’habitacle. « Je vous en prie… » Murmura t-il, les yeux presque larmoyants. Il ne se laissait pas facilement submerger par ses émotions mais dans une situation comme celle-ci, il ne pouvait faire autrement. Il était pris au piège dans un cercueil…son oxygène diminuait à chaque respiration. Il n’aurait bientôt plus d’air à regretter. Dans quelques heures, il n’aurait plus rien à regretter. Il ferma les yeux et laissa couler la larme qui ne demandait qu’à dévaler sa joue.

Quelle fin…Finir enterré vivant. Il n’avait jamais vraiment pensé à la façon dont il allait mourir,  en tout cas, pas de cette manière. Comme toute personne normale, il avait peur de mourir. Peur d’abandonner toutes les personnes à qui il tenait, peur de l’abandonner, elle. Il ne voulait pas la quitter d’une manière si…précoce mais d’un autre côté, il avait toujours détesté les adieux. Pour rien au monde, il ne voudrait voir son regard lorsqu’il devrait partir. Il avait toujours dit qu’il aimerait voir la réaction des gens qui lui  étaient proches lorsqu’il serait mort, mais pas avant.

Il avait toujours prétendu se moquer de ce que les gens pensaient de lui et dans un sens, c’était vrai. Dans sa vie, il s’était fait peu d’amis, à cause de son arrogance, entre autres choses. Mais, néanmoins, il y avait des personnes qui comptaient vraiment pour lui. Ses collègues de travail : Rigsby, Cho et Van Pelt, avec qui il partageait une amitié sincère.  Et puis, il y avait sa patronne : Lisbon. Au fil des années, il ne la considérait plus vraiment comme sa supérieure, mais bel et bien comme son amie et peut-être même plus.  
« Plus ? » murmura t-il en rouvrant les yeux, en pleine réflexion. Oui, plus. Beaucoup plus. Lisbon était devenue une amie, puis une complice et enfin…sa partenaire. Celle avec qui il passait le plus clair de son temps, avec qui il partageait beaucoup de choses. La plupart de ses souvenirs, du moins depuis son arrivée au CBI, étaient peuplés de Lisbon. Parmi eux, une danse, une bombe, une noyade. Bref, tant de choses qui avaient permis de renforcer leur lien si atypique.

Il soupira bruyamment et déglutit difficilement. Comment en était-il arrivé là ? Comment s’était-il fait avoir si facilement ? Il en était presque vexé.
« Stupide, Stupide ! » Répéta t-il sans cesse. Il se gifla mentalement. Il s’était fait avoir comme un amateur, lui, qui avait un sens de l’observation au dessus de la norme. Son égo avait pris un sacré coup.  
Il ferma les yeux un instant, se rappelant cette scène.  Il se rappela sans difficulté l’inquiétude qui s’était insinuée en lui lorsqu’il avait appris que Lisbon était partie. Il était persuadé qu’elle était partie chez ce médecin légiste, pour ce fameux rendez vous.
« Abruti, naïf ! » souffla t-il, en rouvrant les yeux. Lisbon n’était pas chez ce scientifique, pas plus qu’au CBI. Une question restait donc sans réponse : Où était-elle passée ? Jane se mordilla la lèvre, perdu dans ses réflexions. Il se rappelait parfaitement le sourire qui avait orné le visage du médecin à la simple évocation de Lisbon. Jane grogna. Lisbon n’était pas sa petite amie, comme elle lui avait si bien dit quelques mois plus tôt, mais il tenait quand même énormément à elle et à leur lien.

Il était évident qu’au fil des années de collaboration, un lien s’était  créé. Un lien puissant, et il ne le niait pas. Il soupira et tourna la tête vers la gauche, pour apercevoir l’arme, à sa portée. Non.  Il ne s’en servirait pas, hors de question. Il avait toujours été un ferme défenseur du pacifisme et de la non-violence. Quelle ironie, pour un homme assoiffé de vengeance. Mais il y avait une personne, adepte des armes et qui, pourtant, rejetait sans appel ce désir de vengeance. C’était légèrement paradoxal, mais ce n’était pas choquant.
Il regarda la place vide à côté de lui et soudain, il eut un « déclic ». Cette place était déjà réservée. Il écarquilla les yeux en grand, ayant peur d’avoir compris. « Non, non tout sauf ça ! » souffla t-il, pour lui-même. Il sentit la panique s’emparer de tout son être. « NON ! » cria t-il, plus fort dans le vain espoir d’être entendu. Il tapa avec force sur le haut du cercueil, s’écorchant les mains avec le bois usagé.


Lisbon regardait depuis quelques minutes, le canapé vide dans l’Open Space. Elle inspira profondément et jeta un regard furtif à son téléphone. Aucune réponse du consultant. Elle n’aimait pas cette sensation. La sensation que quelque chose de grave s’était passé, et ça lui plaisait encore moins lorsque c’était dirigé vers Jane.
Elle était à bout de nerfs et ne contrôlait pas vraiment ses émotions. Elle avait un nœud à l’estomac à la simple idée que quelque chose soit arrivé à Jane. Presque dix années qu’ils se côtoyaient tous les jours, qu’il la taquinait et qu’elle le supportait. Elle avait beau prétendre le contraire, elle aimait beaucoup sa présence parmi l’équipe. Il apportait une petite dose de folie et d’humour même si ça lui apportait régulièrement des ennuis.
Elle n’arrivait même pas à concevoir l’équipe sans Jane. Il faisait partie intégrante de leurs vies, de sa vie. Elle fut tiréede ses pensées par la sonnerie de son téléphone. Elle s’empressa de le saisir et décrocha sans même prendre la peine de regarder le nom de l’appelant.

« Agent Lisbon ! » dit-elle, essayant de prendre un ton autoritaire pour masquer son inquiétude.
« Agent Lisbon ! » répéta l’interlocuteur. Lisbon soupira inaudiblement de déception, se rendant compte que la voix au bout du fil n’était pas celle de Jane. « C’est James ! » dit-il joyeusement.
Lisbon inspira profondément. « Docteur Lockard, comment allez vous ?» demanda t-elle, tentant un sourire.
« Eh bien,  je me disais que nous pourrions peut-être nous voir ? Qu’en dites-vous ? » Demanda t-il, appréhendant la réponse de son interlocutrice.
« Eum…Oui, très bien… » Dit-elle, un peu prise de court. Lockard ne se fit pas prier, et sauta sur l’occasion.
« Je passe vous prendre à 18h à votre bureau, à tout à l’heure, Teresa » dit-il, soufflant le dernier mot, puis il raccrocha.
Lisbon soupira et reposa son téléphone sur le bureau. Instinctivement, son regard dériva vers sa montre qui affichait 16h30. Elle grogna. Elle n’avait vraiment pas envie de sortir ce soir, mais bon. Peut-être que prendre l’air lui ferait du bien…mais elle en doutait.

Une fois de plus, son regard dériva vers le canapé de Jane. Bon sang, où était-il passé ? Allait-il bien ? Elle sortit de son bureau et s’avança dans l’open space.
« Quelqu’un a vu Jane dernièrement ? » demanda –t-elle, en penchant la tête.
« Non Boss, on l’a vu partir en vitesse il y a plusieurs heures, puis plus rien » dit Rigsby, en haussant les épaules.
« Il vous a dit où il allait ? » demanda t-elle, fronçant les sourcils.
« Non, mais il avait l’air un peu tendu…il a fait tomber sa tasse fétiche… » dit Van Pelt, désignant la marque au sol de la petite cuisine.  
Lisbon regarda longuement la trace au sol puis releva les yeux. « Il est parti longtemps après moi ? » demanda t-elle à Rigsby.
Rigsby secoua la tête. « A peine dix minutes après vous, il est parti en courant et…pfiou, il s’est engouffré dans l’ascenseur » dit-il, le regard perdu sur ce même ascenseur.

Lisbon inspira. « Okay » dit-elle, regardant sa montre. « Vous êtes libres à 18h aujourd’hui, nous n’avons rien d’autre sur l’affaire et les prochains résultats ne nous seront communiqués que demain »  dit-elle, repartant dans son bureau.
Elle s’assit sur son canapé et glissa une main sur son visage. Elle avait une douleur incessante au crâne, probablement le résultat de son stress et de son inquiétude.
Elle soupira et ferma les yeux un petit moment. Lorsqu’elle les rouvrit, il était 17h50. Elle hoqueta et se leva d’un bond, ce qui lui valut un vertige. Elle glissa une main dans ses cheveux et prit sa veste sur le dossier de sa chaise, puis regarda une nouvelle fois son téléphone. Toujours aucune réponse. Elle sortit de son bureau et rejoignit l’open space. « A demain ! » dit-elle, à l’attention de ses collègues qui lui répondirent par un sourire.

Elle traversa la pièce puis s’engouffra dans l’ascenseur, apercevant rapidement le divan, avant que les portes ne se referment. Lorsqu’elle arriva en bas, il était déjà là.
Elle lui offrit un sourire léger et avança vers lui.
« Bonsoir…Vous êtes ravissante… » souffla t-il, en déposant un baiser sur la main de Lisbon. Lisbon esquissa un léger rire.
« Je porte la même tenue que tout à l’heure… » crut-elle bon de notifier.
« Je n’ai jamais dit le contraire, Teresa… » dit-il dans un sourire.
Lisbon inspira profondément et suivit Lockard dans sa voiture.


Jane s’était résigné à ne plus cogner contre le couvercle du cercueil. Il se contentait de le fixer. Soudainement, un bruit attira son attention. Il tourna la tête vers la gauche et écouta attentivement. Il n’arriva à percevoir que des bruits de pas. Soudain, un bruit de loquet se fit entendre et quelques secondes plus tard, il était ébloui par une lumière intense. Le couvercle venait de s’ouvrir.


Next chapter

A un moment donné, les choses vont évidemment de pire en pire....et voilà, on y est !

Jane captif de ce cercueil dont on sait qu'il n'est pas destiné à sortir vivant....et plus important, lui aussi, le sait....

Jane Addict a écrit: Il n’aurait bientôt plus d’air à regretter. Dans quelques heures, il n’aurait plus rien à regretter.

Ces deux phrases m'ont profondément émue....Quand il ne reste même plus de regrets, c'est quand même très triste... 

L'occasion, donc, de faire un bilan sur sa vie et surtout sa relation avec Lisbon, tellement importante...

Jane Addict a écrit: Peur d’abandonner toutes les personnes à qui il tenait, peur de l’abandonner, elle. Il ne voulait pas la quitter d’une manière si…précoce mais d’un autre côté, il avait toujours détesté les adieux. [....]  Et puis, il y avait sa patronne : Lisbon. Au fil des années, il ne la considérait plus vraiment comme sa supérieure, mais bel et bien comme son amie et peut-être même plus.  
« Plus ? » murmura t-il en rouvrant les yeux, en pleine réflexion. Oui, plus. Beaucoup plus. Lisbon était devenue une amie, puis une complice et enfin…sa partenaire. Celle avec qui il passait le plus clair de son temps, avec qui il partageait beaucoup de choses. La plupart de ses souvenirs, du moins depuis son arrivée au CBI, étaient peuplés de Lisbon. Parmi eux, une danse, une bombe, une noyade. Bref, tant de choses qui avaient permis de renforcer leur lien si atypique.

D'abord une pensée anonyme mais néanmoins précise ("elle"), puis le constat de ce qu'est devenue leur relation et de la place qu'elle a prise...parce qu'effectivement tous les souvenirs significatifs de Jane depuis la mort de sa famille portent le nom de Lisbon....

C'est néanmoins vers le présent de son amie que se tournent les pensées du consultant, avec cette question lancinante : où est l'Agent ? A défaut de le savoir, Jane sait où elle sera bientôt : auprès de lui....et jamais cette pensée n'a été aussi terrifiante... 

De fait, pendant ce temps, c'est vers Jane que sont tournées les pensées de Lisbon, dans une belle symétrie...
D'ailleurs, elle n'utilise pas le prénom du scientifique....

Jane Addict a écrit:Elle s’assit sur son canapé et glissa une main sur son visage. Elle avait une douleur incessante au crâne, probablement le résultat de son stress et de son inquiétude.
Elle soupira et ferma les yeux un petit moment. Lorsqu’elle les rouvrit, il était 17h50. Elle hoqueta et se leva d’un bond, ce qui lui valut un vertige.

Stress et inquiétude ? Réellement ? Ou alors les premiers symptômes visibles de la dégradation de son état de santé que je soupçonne depuis le début de cette fic ? La matérialisation des chiffres inquiétants évoqués précédemment ?

Jane Addict a écrit:Soudain, un bruit de loquet se fit entendre et quelques secondes plus tard, il était ébloui par une lumière intense. Le couvercle venait de s’ouvrir.

   

Vivement la suite !!!     

Pour commencer, je tiens à m'excuser de ne pas avoir commenté depuis longtemps  
Ensuite, que dire si ce n'est que ta fic est prenante, avec un suspens qui me fait battre le coeur à chaque phrase.

Jane risque de mourir dans ce cercueil et la première chose qui lui vient à l'esprit est Lisbon. Cela lui permet de se rendre compte de tout ce qu'il n'a jamais fait, de regretter ses choix et décisions quand à sa relation avec l'agent.

Mais ce qui me fait le plus peur, c'est la fin de ton chapitre. Qui a ouvert le cercueil? Lisbon vient-elle le rejoindre vers une mort certaine? Et qui est celui responsable de sa présence dans cette boite?
Tant de questions. Il me tarde de lire la suite pour avoir des réponses.

 Tu veux ma mort?? Qui à ouvert le cercueil??? Et qui est à coté de lui??

Je n'aime pas ce Docteur Lockard  il ne m'inspire pas confiance!

Vivement la suite!! Comme toujours c'était un super chapitre!!  

M'âgaçe profondement ce Lockard...
Et la fin de ce chapitre, nouvelles questions, sinon ce n'est pas drôle : Qui a ouvert ce cerceuil ? (en espérant que ce soit un membre de la team, bien que j'en doute profondément parce que comment saurait-il que Jane se trouve dans ce cerceuil au milieu de nulle part ?) Est-ce que ça inaugure quelque chose de bon ? A la dernière question, je serais tentée de répondre non... Bref, ce chapitre est excellent comme d'habitude, j'ai hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite!!

apres avoir vu tes creas,je lit tes oeuvrees celle ci es juste magnifique,pleine d'emotion,jaime pas ce lockart non plus

Wouahhhh  J'ai lu les 5 premiers chapitres que je trouve super bien écrit ! J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Pour ma part, je pense que ce médecin est louche, et je pense avoir deviné la fin de l'histoire . Un Jane et Une Lisbon enferme dans un cerceuil, quel sadisme ! Mdr ! J'ai vraiment hâte de voir ou tous cela va nous mener .

Bisouu et à bientot !

Tout d'abord, je m'excuse sincèrement de mon retard dans cette fic, mais avec mon boulot + la fac, c'est un peu difficile...   
Je ne fais pas de remerciements personnels mais un grand MERCI général pour tous vos commentaires qui me poussent à continuer.
Je remercie de tout coeur ma chère et précieuse correctrice : Jane Doe, qui vous sauve toutes du massacre littéraire.   
Et voilà la suite pour vous, je vous promets que la prochaine arrivera vite !   Bonne lecture.


Lorsqu’il put enfin apercevoir quelque chose, il ne vit qu’une silhouette, avant de parvenir à en distinguer deux. Plus précisément, il voyait un homme tenant contre lui une autre personne.  Il avait peur de comprendre…De saisir l’identité de la personne qu’il devinait, pour le moment, inconsciente.
Son cœur rata un battement et il essaya de se redresser mais il fut presque instantanément plaqué contre le fond du cercueil par le pied de l’homme.  Il gémit de douleur. « Laissez-moi sortir de là » grogna t-il, presque dans un murmure.  Il n’en pouvait plus, cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il était enfermé là dedans, sans aucune possibilité de sortir ou de demander de l’aide. Psychologiquement, il était au plus bas. Sa respiration devenait de plus en plus difficile, chaque seconde. L’ouverture du cercueil lui avait permis de prendre une bouffée d’oxygène supplémentaire. Chaque respiration le rapprochait un peu plus de la mort, et maintenant, il allait devoir partager le peu d’oxygène que l’habitacle contenait avec une autre personne.
Un ricanement se fit entendre, puis l’homme se pencha en avant, lâchant sa prise sur la seconde personne qui tomba aux côtés de Jane. Celui-ci eut un mouvement de recul, se plaquant contre la paroi du cercueil, les yeux écarquillés.  Le couvercle claqua dans un bruit sourd, enfermant les deux victimes dans l’obscurité, à nouveau.

Jane se tourna légèrement à gauche, là où se trouvait la seconde personne. Cette silhouette, il la connaissait, il ne la connaissait que trop bien…Il inspira brusquement. « Lisbon… » Chuchota t-il, en la secouant doucement. « Lisbon…Répondez moi… » Souffla t-il,  d’une voix faible, mais emplie d’inquiétude.  

Un gémissement de douleur se fit entendre, et il reprit enfin son souffle, coupé depuis plusieurs secondes. « Mon dieu…Lisbon… » souffla t-il, d’une petite voix. Il savait, il avait eu le pressentiment qu’elle le rejoindrait. Il la secoua doucement, tentant de lui faire ouvrir les yeux. « Allez Lisbon, ouvrez les yeux… » murmura t-il.

Lisbon grogna de douleur et porta instinctivement sa main derrière sa tête. « Aie » souffla t-elle, dans un couinement de douleur. Jane émit un léger soupire de soulagement et regarda longuement Lisbon. Ils étaient plongés dans l’obscurité, mais leur proximité lui permettait tout de même de pouvoir l’apercevoir. Lisbon tourna la tête vers sa droite et regarda longuement Jane à son tour. Leurs visages étaient proches, leurs souffles mêlés, en raison de l’exigüité de l’habitacle. Jane inspira profondément. Lisbon toisa Jane du regard. « Oui, c’est bien ce que vous pensez, Lisbon » souffla t-il, répondant  à la question silencieuse de Lisbon. « Nous sommes enfermés ici…avec le peu d’oxygène que cet habitacle peut contenir » continua t-il. Lisbon ferma les yeux, comme pour encaisser le coup de la nouvelle. Elle déglutit difficilement et rouvrit les yeux sur Jane, sans dire un mot.  Jane jeta un regard désespéré à sa partenaire. « Répondez-moi…Dites quelque chose Lisbon ! » murmura t-il.

Lisbon pencha la tête. « Pourquoi vous murmurez ? Je suis pas certaine que notre conversation puisse être entendue, sous terre » souffla t-elle, en fronçant les sourcils. Jane fronça les sourcils à son tour, surpris de la question. Son regard se perdit quelques secondes dans le vide, comme s’il cherchait une réponse à cette question. « Très bonne question…Rappelez moi de vous répondre lorsqu’on sera sorti d’ici,  Lisbon » dit-il, esquissant un sourire.
Sa réponse arracha un rire nerveux à Lisbon, qui secoua la tête. « Je ne vous savais pas si optimiste, Jane...Triste espoir… » Murmura t-elle, en fermant les yeux.

Jane soupira et se réinstalla sur le dos. Lisbon baissa les yeux sur le cercueil et grâce à la faible luminosité qui passé à travers les jours du bois, aperçut l’arme. Elle prit une grande inspiration et regarda Jane qui avait le regard rivé sur le couvercle. « N’y pensez même pas… » Souffla t-il.  
Lisbon fronça les sourcils. « Que…Comment ça ? » souffla t-elle en regardant Jane.
Il ne put empêcher un très léger sourire de se former sur ses lèvres. « Vous étiez en train d’envisager d’utiliser cette arme contre vous, c’est absolument hors de question » dit-il, sur un ton sans appel.

Lisbon émit un rire nerveux. « Qui êtes vous pour me dire ce que je dois faire ? » dit-elle, plus froidement qu’elle ne l’aurait voulu.
Jane tourna la tête vers Lisbon, affichant une expression qu’elle n’avait encore jamais pu voir sur son visage. « Je suis la personne qui vous verra mourir » dit-il, d’une voix froide. « Et je refuse de vous voir mourir, c’est aussi simple que ça » murmura t-il, en reportant son regard sur le couvercle du cercueil. Lisbon baissa les yeux, comme pour peser le poids de ces paroles. Elle soupira et s’installa à son tour sur le dos, pour fixer le couvercle.
Un silence pesant régnait dans l’habitacle. Ni Lisbon, ni Jane ne parlait. Jane finit par briser le silence. « Que me cachez-vous, Lisbon ? » souffla t-il, sans détourner le regard.

Lisbon rouvrit les yeux et regarda Jane longuement. Elle soupira bruyamment pour simple réponse. Elle était en plein combat intérieur : Parler ou continuer à se taire ? La situation actuelle était-elle un prétexte pour tout déballer à Jane ? Après tout, elle était en train de vivre ses derniers instants…l’oxygène se faisait de plus en plus rare dans l’habitacle. Ils étaient deux, donc deux fois plus d’oxygène qui disparaissait à chaque respiration. Elle observa  Jane quelques instants et se retourna. « Rien » dit-elle, sèchement.

Jane tourna la tête légèrement et regarda Lisbon. « Regardez moi dans les yeux, et dites moi que vous ne me mentez pas, Lisbon… » Souffla t-il, un léger sourire de coin sur les lèvres. Lisbon tourna la tête et croisa le regard de Jane. Elle pouvait lire sur son visage l’inquiétude qu’il tentait vainement de cacher.  Elle ouvrit la bouche et la referma à deux reprises, incapable de sortir un mot. « Au moins, vous me confortez dans l’idée que je ne perds pas mes talents d’observateur, Lisbon… » Dit-il, en esquissant un léger rire, qui sonnait faux.

« Tant mieux pour vous » grogna t-elle. Jane reconnut l'apparente froideur de Lisbon pour ce qu'elle était : un mécanisme de défense. Il se tourna complètement sur sa gauche, et regarda fixement Lisbon. Il observa son visage pale, ses traits amaigris et les cernes qui creusaient son visage.  « Regardez-moi » dit-il, dans un murmure. Lisbon se retourna vers la droite, et fit face à Jane. Leur proximité la troublait légèrement mais elle fit de son mieux pour le cacher. « Vous êtes malade, n’est-ce pas ? » demanda t-il, sans quitter Lisbon du regard. Elle soupira bruyamment et détourna le regard, refusant de croiser celui de Jane. Elle chercha ses mots, des mots, n'importe lesquels, mais n'en trouva aucun. Elle ne pouvait pas dire la vérité à Jane mais elle se trouvait incapable de lui mentir aussi. Elle n'avait jamais pu le faire efficacement et elle n'en était pas davantage capable aujourd'hui. Elle garda donc un silence buté, dont Jane comprit instantanément la teneur. Il ferma violemment les yeux devant l'horreur de ce qu'il venait de réaliser.  

Lorsqu’il les rouvrit, il ancra son regard dans celui de sa partenaire. Ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre.
« Un cancer, c’est ça ? » demanda t-il, fixant intensément Lisbon. Elle hocha doucement la tête et détourna le regard. « Combien de temps ? »  
En entendant cette question, elle soupira et ferma les yeux. « Un mois, peut être deux… » Souffla t-elle. Sa voix légèrement brisée trahissait son émotion, cette émotion qu’elle tentait vainement de cacher. Jane hocha la tête brièvement et laissa son regard se perdre sur le bois du cercueil. Il savait, il savait pertinemment que quelque chose la perturbait depuis quelques temps. Il se maudissait de ne pas avoir cherché plus loin, mais il n’avait pas voulu fouiner dans sa vie privée. Il avait bien trop de respect pour elle et maintenant…maintenant il allait la perdre, il allait tout perdre.  Cette nouvelle l’avait frappé en plein visage, il n’aurait jamais pu imaginer qu’il était entrain de partager ces derniers moments avec elle.

Il se maudissait d’être enfermé ici, alors qu’il aurait pu faire tant de choses à l’extérieur. Il aurait pu être entrain de chercher un moyen de la sauver. La petite voix de Lisbon le sortit de ses pensées.
« Arrêtez de vous torturer l’esprit,  Jane. Il n’y a plus rien à faire et vous le savez. » Souffla t-elle, sans le regarder.
Il secoua la tête, comme pour effacer les paroles de sa partenaire. « Non Lisbon…Il…Il doit y avoir un moyen. Je suis sûr que… » Lisbon le coupa dans son élan.
« Ça suffit. Economisez le peu d’oxygène que nous avons, Jane. » Murmura t-elle, en fermant  les yeux. Elle était parfaitement consciente de l’impact de la nouvelle sur Jane. Elle ne voulait pas aller plus loin, de toute façon ils allaient mourir dans ce cercueil alors, à quoi bon ?
« Lisbon…Nous devrions en parler…Vous savez, je suis sûr qu’une fois à l’extérieur, nous trouverons un moyen de vous sortir de là, de vous guérir… » Souffla t-il. Il tentait de se convaincre lui-même par ces paroles. Il ne savait pas s’ils sortiraient un jour, et il ne savait pas si la maladie de Lisbon était curable et ça le rendait fou.  
« L’extérieur ? Parlons-en ! » Grogna t-elle, se retournant vers lui. « Si vous n’aviez pas fouiné dans ce qui ne vous regarde pas, vous ne seriez pas là Jane ! » s’énerva t-elle.
« Oui, et vous seriez ici seule ! » dit-il, s’emportant à son tour. Il pouvait percevoir des tas d’émotions dans le regard de Lisbon. De la peur, de l’inquiétude…de la colère. Il était la cause de cette colère. Ce n’était pas nouveau, il était toujours plus ou moins la cause de la colère de Lisbon mais là, il s’en voulait terriblement.

« Ce serait peut-être mieux ainsi ! Je n’ai besoin de personne Jane, personne ! » S’exclama t-elle.
«  On est ensemble dans cette histoire Lisbon, vous n’êtes pas seule ! Je ne vous laisserai pas tomber, jamais ! » Cria t-il. Sa voix résonna dans l’habitacle, puis le silence prit place. Les deux amis réalisèrent la portée des mots qui venaient d’être prononcés. Il ne s’agissait pas seulement de leur captivité. Il était question du combat que Lisbon menait contre la maladie, ce combat qu’elle avait choisi de livrer seule, ce fardeau qu’elle avait porté sans en dire un mot à quiconque. Il lui faudrait désormais compter avec Jane, résolu à être à ses côtés dans cette bataille sans merci. L’ennemi, dans son corps, était invisible mais elle avait un ami, un allié tout près d’elle. Ou du moins un consultant qui ne demandait pas mieux que d’être un allié, si elle voulait bien le laisser faire.

Ne se quittant pas des yeux, les deux prisonniers demeuraient silencieux. Jane inspira et prit une voix plus douce. « Je ne vous laisserai pas seule avec ça Lisbon. Lorsque nous sortirons d’ici, je ferai tout mon possible pour vous aider, n’en doutez pas… » Souffla t-il, suppliant.
Jane eut un léger mouvement de recul en entendant le rire nerveux de Lisbon.  «  Nous ne sortirons jamais d’ici, Jane » dit-elle, continuant de rire. « Et d’ailleurs, je devrais peut être utiliser ça » dit-elle, en désignant l’arme du doigt. « Ça vous fera économiser quelques heures d’oxygène » dit-elle, penchant légèrement la tête sur le côté.

Jane écarquilla les yeux d’horreur. « Ne dites pas une chose pareille… » Souffla t-il, horrifié par les propos de Lisbon. Il rapprocha discrètement la main de l’arme, mais avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit, Lisbon s’en empara.  
« Merci, Jane… » Souffla t-elle, à quelques centimètres de son visage.

Ce bruit si familier d'un cran de sécurité qu'on désenclenche  se fit entendre dans l'habitacle, puis tout s’accéléra : un doigt sur la gâchette, l’arme dirigée vers la personne qui lui était la plus chère, la détonation d’un seul et unique coup de feu, un cri déchirant en réponse. Puis le silence retomba dans le cercueil.


Chapitre suivant

Une suite de ta fic génial!!!!!!!!     

Mais la fin me laisse      

Que s'est il passé?? Pourquoi l'un des deux à tirer????    Tu vas dire que je râle mais maintenant je vais te harceler pour une autre suite   

J'adore ta façon d'écrire!! Ta fic m'a manqué!!   VLS merci beaucoup pour ce beau chapitre!!!  

Non non non ne nous laisse pas sur cette fin .... 

Quoi ??? Dis-moi que je rêve ?? Lis ne s'est tout même pas suicidée ?? (non, je ne suis absolument pas étonnée par ce chapitre...je m'attendais à une suite de ce genre). Quoi qu'il en soit, j'ai un peu de mal à écrire un commentaire et à voir le 5.21 tellement mes larmes me brouille la vue. En tous les cas, pitié, ne nous laisse pas sur une fin de ce genre : elle me brise le cœur... bien que ce geste de la part de Teresa soit touchant. Bref, VLS!!

what cette fin cest juste pas possible a quand la suite